Titre : Paris-soir
Éditeur : s.n. (Paris)
Date d'édition : 1942-11-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34519208g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 02 novembre 1942 02 novembre 1942
Description : 1942/11/02 (A3,N782). 1942/11/02 (A3,N782).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG31 Collection numérique : BIPFPIG31
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7642595s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-235
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/03/2015
DE RNIERE MINUTE
3 E
nuis-soir
RIVALITES
(
L e e, depuis que les Etats,
li et l'AngIetene se 800t
b..! et l'Angleterre se sont
~unis contre l'Axe, un conflit
~aient entre les' deux pays.
Sous des avalanches de gracieu-
~tés diplomatiques, les hommes
l'Etat de Londres et de Waeh.
~ington 8'effoorcent - ce qui eet
humaina, apres tout - de tirer
~le meilleur parti des circonstances
,- e Plus grand bénéfice de
nation respective et au détri-
lte de leur partenaire.
t.; Anglais tentent de persua-
~der aux Américains qu'ils doivent
~le battre à leur place et cOtlmr
les frais de la croisade.
Les Américains, de leur côté, se
en héritiers de l'Empire et
y IL 'e,endent leur zone d'in-
~fluence sur des territoires réser-
vés, jusqu'à présent, aux Britan.
niques.
D'où un ressentiment mutuel
qui ne ceme de croître et sur le-
voile ** censures alliées jettent un
^dique. Mais, en dépit de
toutes les précautions, il semble
~dient L réflexions aigres-douce»
tendance à se multiplier
dans les éditoriaux des journaux
anglais et américains.
Aveux spontanés
I
OUS avons parlé, ici même,
l'autre jour, d'un article
de l'hebdomadaire yankee
qui dénonce l'égoïsme bri-
tannique et nous avons dit l'émoi
que cet article avait provoqué en
Cet émoi ne s'est pas apaisé.
Voici qu'après pas mal de ses con-
frères le journaliste Vernon Bart-
~, du News Chronide (les mau-
i '®lfues disent « Jew. Chro-
»), relève le défi du Li/e.
^'accorderions pas autre-
ment d Intéret à cette querelle de
e si Vernon Bartlett, em-
Par le désir de mettre en
les mérites de l'Angle-
terre, n'avait laissé échapper un
"Mpo
L'Angleterre , lance-t-il fière-
à ses contradicteurs yankees,
la première à recourir aux
gans avoir elle-même été
ee au préalable.
jamais dit autre
1,.' C'est i' A ng l eterre qui a
prie Il ItlatÏ\'e de cette guerre,
qui en porte la pleine
responsabilité.
6,1 pas mauvais qu'une telle
@oIt proclamée par un An-
}Q mission d'Eleanor
N décidant de se rendre à
k°ndres — c'est la pre-
ItIlèt-e fois qu'une « prési.
L*it Pays — Mrs. Roosevelt
but, en principe, de
Un peu d'huile dans les
de la machine anglo-amé-
de calmer les esprits, de
renforcer d les lien* qui unissent
les deux dç * démocraties.
emocratles.
Mais *. déjà l'on murmure que la
a d'autres intentions
Pnl moins avouables.
Elle serait chargée de ramener aux
U.S.A. j le maréchal Smuts, prési.
e rUn on Sud-Africaine.
Or j!e maréchal Smuts occupe
f coatit'on alliée une posi-
fort délicate. Ancien général
président Kriiger, rallié depuis
à l'Angleterre, il nourrit, prétend-
'<~p!n d'unir tout le con-
"oir sous le contrôle des
(T~.
Si ce projet se réalisait, l'Afri-
que unifiée demetirerait-el le sous
ndance de Londres ou se.
rait-elle le fief des 'e fiçf Jes fjen* du Cap
profiteraient de l'occasion
se détacher de l'Empire? En
ce Problème paraît déjà pa.
~épineux. Il se rompli-
fait que 'e5 Yankee*, mal-
de a « tête de pont » du
étendent avoir, eux aus.
à leur mot à dire en Afrique.
On voit 1 It ainsi tout 4'intérct
les Américains à attirer le
al Stnuts dans leur sillage.
Jusqu'à présent Smuta sem b le
tU ? présent Smuts semble
réticent. Mrs RooseveJt sera-,
convaincante que les
les « réguliers » ?
i. IIéroïque Finlande
5ÎN
i tuu,t cas, âi leg gen,% d,u
C. cas, si les gens du
té e sont bien capables de
laisser séduire par les
~ù* américaine^, il est un
les diploenates yankees
tout à fait leur temps.
à la .I<'jfl')ande.
Déjà, al y a quelques semaines,
chef de l'Etat ''K'31 finlandais avait
ressenti 1% rumem-s de paix sé.
lancées à Londres et à
- tlon. De nouveau, M.
a proclamé que son pays
JUisqu'à ranéantiseement
complet du boldlevipme.
Nous ne dit tlp Pouvons pas accepter,
tt j' qu'un peuple moins évo-
dont le niveau général nous
inférieur nous impose son
de contrainte. Nous ne
êl Pi}- que nos enfants
ea;e, a coups de slogans
Nous ne voulons pas
éjtlises sf) i ent trans f or-
nos églises soient transfor-
8Q erur,e* ou en cinémas.
ce qu'une défaite
nous : Vanéan-
41, Qft PUllr nou, : l'anéan.
Ce qu'à a liit M. Ryti, il n'est pas
~d'Etat européen qui
le dire. Car l'U.R.S.S.
ne se contenterait pas
~!t la malheureuse Fin.
~.Elle 6 étendrait aussitôt sa
jusqu'à l'extrême
~h Porlugal et c'est notre
~tout entière qui serait
118 une catastrophe
dent.
Une catastrophe qui ne nous
gnée qije grâce à l'hé.
grâce à l'hé.
des soldats du front de
Que Cela nous plaise ou non.
?--A. COUSTEAU.
PREMIERE CONSEQUENCE DU DESASTRE DES SALOMON
Le général Mac Arthur
est rappelé à Washington
STOCKHOLM, 1er Novembre.
Une dépêche de Washington rap-
porte que le général Mac Arthur a
été rappelé d'Australie à. Washing-
ton, où. il ferait un rapport sur la
situation dans les Iles Salomon.
Ce rappel, venant après celui du
général Elsenhower, commandant
du corps expéditionnaire terrestre
américain en Angleterre, fait sen-
sation à Stockholm.
On apprend, en outre, que le gé.
néral Mac Arthur serait remplacé
par un autre général. nord-améri-
cain.
LES NATIONALISTES ARABES
PRENNENT LES ARMES
SMYRNE, 1" Novembre.
Depuis quelque temps, d'impor-
tantes formations armées de nationa-
listes arabes parcourent l'arrière-
payp palestinien. Ces' bandes, qui
ont pris le nom de « Volontaires du
Muphti », se donnent pour but d'en-
traver l'activité des troupes britan-
niques dans le Proche-Orient, en
étroite coopération avec les nationa-
listes syriens. Elles ont, à plusieurs
reprises surpris et exterminé des
patrouilles juives.
AVIS
Les recommandations qui ntit-
vent sont de nouveau rappelées
à l'attention de la population :
Il est défendu de cacher, d'hé-
berger ou d'aider, de quelque fa-
çon que ce soit, tout membre
d'un équipage d'avion ennemi
ou tout parachutiste ennemi
Toute contravention est punie de
mort.
Quiconque trouve du matériel
d'aviation, ou n'importe quel ob-
jet jeté d'un avion, est obligé
d'informer lmmédiatementle ser-
vice de l'armée allemande le plus
proche et de lui fournir les ren-
seignements. exacte relatifs à
l'endroit et au moment de la dé-
couverte.
Tout matériel d'aviation et
tout objet jeté d'un avion doit
être laissé intact à l'endroit où
il a été trouvé.
0 Quiconque se sera approprié du
matériel d'aviation ou tout autre
objpt quelconque lancé d'un
avion, on provenant d'avions
abattus, ou d'avions faisant un
atterrissage forcé, sera traduit
devant un conseil de guerre alle-
mand ; Il en sera de même pour
quiconque aura négligé d'avertir
immédiatement le service de l'ar.
mée allemande le plus proche.
ou aura détruit ledit matériel ou
lesdlts objets.
Quiconque aura indiqué immé-
diatement à l'autorité militaire
allemande la plus proche, avec
tous les renseignements relatifs
à l'endroit et à l'heure de sa dé.
couverte, la présence d'avions
abattue, ou ayant fait un atter-
rissage force, ou de pièces
d'avions permettant de conclure1
avec certitude à la chute d'un
avion, sera récompensé dans la
mesure où l'avion aura pu être
loraliaé grâce à ces renseigne- j
mMt", De même sera récompensé
quiconque se sera assuré de la
personne de tout parachutiste en-
nemi ou de tout membre d'un
équipage d'avion ennemi, ou aura
contribué à leur arrestation par
son attitude.
Der Milltaerbefehtehaber
in Frankreich.
LE CARNET DE «PARIS-SOIR»
NAISSANCE
M. et Mme Sylvain JOYEUX
sont heureux de vous annoncer la
naissance de leur fille ANNIE le
29 octobre 1942.
XECROI,OGIE
On annonce le décès de Mme
Paul COUSIN, veoive de Me Cousin,
ancien doyen de la Chambre des
notaires de Paris, survenu le 31 oc-
tobre 1942, 6, place St-Michel. Les-
obsèques auront lieu mardi 3 no-
vembre à 10 heyres en l'église
Saint-Séverin où l'on se réunira.
Inhumation cimetière Montparnasse.
Prière de n'envoyer ni fleurs, ni
couronnes.
L'« aventure des îles Salomon »
a coûté 65 navires de guerre
aux Américains
TOKIO, 1er Novembre.
« Entre la date de la première ba-
taille des îles Salomon, qui a eu
lieu le 1er août, et le communiqué
du, 26 octobre, la marine japonaise
a détruit 65 navires de guerre amé-
ricains, comprenant quatre cuiras-
sés, 9 porte-avions, 21 croiseurs, 18
contre-torpilleurs, 10 sous-marins, 2
dragueurs 'de mines et une unité
non identifiée », écrit un correspon-
dant de l'agence Domei. En même
temps 777 avions ont été détruits,
tandis que les pertes américaines en
hommes pendant la période men-
tionnée plus haut, s'élèvent à au
moins 22.000 tués officiers et hom-
mes, marins, aviateurs ou fusiliers
marins.
.dont un cuirassé
de 35.000 tonnes
Parmi les unités américaines qui
ont été coulées lors des dernière
combats au large des îles Salomon,
se trouve l'un des plus récents cui-
rassés américains au type « South-
Dakota », lancé en 1941, jaugeant
35.000 tonnes et armé de neuf ca-
nons de 406.
Les Etats-Unis
reconnaissent la perte
d'un nouveau porte-avions
LISBONNE lfr Novembre.
Le Département américain de la
Marine annonce qu'un nouveau por-
te-avions américain est perdu dans
la région du Pacifique sud.
Ce porte-avions fut attaqué le 26
octobre près de l'île de Santa Cruz
à 260 milles au nord de Guadalcanar.
Le nom de cette unité cou'ée à
la suite d'un bombardement aérien
n'est pas révélé, mais on a.nnonce
qu'elle fut touchée dans le même en-
gagement qui amena la perte du des-
troyer « Forter ».
La leçon des libérés
par la relève
(SUITE DE LA PAGE 1)
— Vous allez vous réintégrer dans
la patrie. Votre tâche y sera. dif-
ficile. Vous y serez soumis à la
pression de toutes les pus*s hélas 1 divisent encore la France
et dont nous avons mesuré de loin
avec angoisse les funestes effets.
Mais ne craignez rien. Dites bien
haut et toujours votre confiance
inébranlable dans le Maréchal et ses
collaborateurs, au premier' rang
desquels figure M. Pierre Laval.
Telle est la leçon des libérés :
nous n'en pourrons aujourd'hui re-
cevoir de plus lucide et de plus
pathétique.
Le capitaine Morel me disait de
quelle tenue, de quel esprit de disci-
pline et de quelle ferveur ses cama-
rades avaient fait preuve au camp
de L tel bourg, avant le départ, puis
pendant le. voyage de retour. Autre
chose l'avait ému prpfondément :
l'empressement, la cordialité avec
lesquels ceux qui restaient s'étaient
dépensés pour accueillir, pour fêter
ceux qui partaient. Une collecte ef-
fectuée par les libérés au bénéfice
de la caisse d'entr'aide du camp,
n'a pas rapporté moins de 1.150
marks. Ce sont là des traits qui doi-
vent être connus, qui témoignent de
l'esprit de fraternité qui règne dans
les barbelés.
Il est à souhaiter que des mani-
festations comme celle-ci se multi-
plient. Grâce à elle la relève ne
nous rendra pas seulement ceux
dont l'absence nous pèse, mais les
forces morales dont nous avons be-
soin. Ce ne sont pas seulement des
hommes qui rentrent, mais des ca-
ractères
M. R.
S* M. Pierre Berteaux, professeur
à la Faculté des lettres de Toulouse,
est révoqué de ses fonctions pour
actes de nature à nuire à la défense
nationale.
MADAGASCAR
résiste toujours
VICHY, 1" Novembre.
D'après les nouvelles parvenues
de Madagascar au secrétariat d'Etat
aux Colonies, dans la journée du
28 octobre, une colonne motorisée
britannique, forte de 15 char"" de
4 obusierg et de 200 camions, a
tenté de prendre à revers notre ré-
sistance au nord de Fianarantsoa.
Elle s'est heurtée à l'un de nos
détachements placé sur sa routé.
Après un violent engagement,
l'adversaire a ,1e lendemain, repris
son attaque après s'être reformé
et e-it parvenu dans la soirée aux
abords de la ville.
Nos troupes ont violemment réagi
et entravé la progression de l'ad-
versaire. Le combat continue.
L'AMIRAL DARLAN
rend compte de son voyage
au chef de l'Etat
VICHY 1« Novembre.
L'amiral de la flotte Darlan a ren-
du compte de son voyage en Afri-
que française au maréchal de Fran-
ce, chef de l'Etat.
Au cours de cet entretien, l'amiral
Darlan a remis au chef de l'Etat,
une lettre personnelle du sultan du
Marne. -
KTONIUK txKDNBB
e Le Fuehrer a décidé que doré-
navant tolls les régiments d'infan-
terie, à l'exception deA régiments de
chasseurs et de montagne, seront
dénommés « régiments de grena-
diers ».
< Aux Etats-Unis, par suite de la
pénurie de métal le département du
Trésor envisage de faire frapper des
pièces de monnaie en matière plas-
tique.
e Le président Roosevelt a révélé
que ron envisage aiix Etats-Unis
l'instruction obligatoire de toutes les
femmes de 18 à 65 ans.
e M. Serrano Suner, ancien minis-
tre des Affaires étrangères d'Espa-
gne, est malade depuis trois Jours.
W La fameuse propagandiste rouge
Natacha, coupable de nombreux
meurtres pendant la guerre civile
espagnole, a été'arrêtée par la police
madrilène.
MANŒUVRES A CHYPRE
ANKARA, 1" Novedibre.
On annonce de Nicosia (Chypre),
que d'importantes mesures de pré-
caution ont été prises en liaison
avec la grande offensive de la 8e ar-
mée britannique. Des manœuvres,
qui ont duré 41 heures, se sont dé-
roulées dans l'île, avec la partici-
pation d'unités de la marine et de
fa R.A.F.
FRANCE-EMPIRE
W M. Gibrat. secrétaire d'Etat
aux Communications, effectuera, les
17 et 18 prochaine, un voyage d'ins-
pection dans les Ardennes. Au cours
de ce voyage, le ministre étudiera
plus spécialement les problèmes re-
latifs aux sinistrés et aux itinérai-
res routiers.
%ot M. René Bouffet, préfet de la
Seine, et M. Trochu, président du
conseil municipal, ont inauguré, au
musée Ga-lliera, l'exposition phila-
téliste : « La Poste à Paris ».
9 Au Japon, M. Iiazuo Aoki a été
nommé ministre des Affaires étran-
gères de la Grande Asie orientale.
W Le département mexicain de la
Défense a décidé d'envoyer des trou.
pes sur les fronts d'outre-mer et de
mobiliser 183.000 hommes l'année
prochaine.
W Le général George Marshall a
déclaré que 800.000 soldats améri-
cains servent actuellement sur les
fronts d'outre-mer.
QUAND M. CHURCHILL
LOUAIT LE FASCISME
« Si j'avais été Italien, je suis
certain que j'aurais été du .début
à la fin de tout cœur avec vous
dans cette lutte triomphale que
vous menez contre les buts bar-
bares du léninisme. Dans le do-.
maine de la politique étrangère,
votre mouvement a rendu service
au monde entier. L'ttaiie a mon-
tré qu'it existe un moyen de lutter
contre les forces dissolvantes »,
Voilà ce que disait Churchill à
Mussolini le 20 Janvier 1027.
MICHÈLE
AU COMPTOIR
Mes gants usés, j'en voulais d'autres.
Vous avez demandé ma main,
Avec un sourire — et soudain
J'ai failli demander la vôtre !.
Il ne s'agit pas de se ma-
quiller. pour se maquiller.
Il faut trouver son fard! Si
vous avez des cheveux
auburn comme Michèle.
essayez le Vénitien de ,
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M. BUSSIÈRE SOUUGNE LES HEUREUX RÉSULTATS
obtenus dans la lutte
contre les menées antinationales
M. Amédée Bussière, préfet de
police, a été entendu par la 5" com-
mission temporaire du conseil mu-
nicipal, réunie à l'hôtel de ville
sous la présidence de M. Noël Pl-
nelli.
Dans une brève allocution, le
préfet de police a souligné l'activité
Intense de ses services au coure
du mois d'octobre et les résultats
d'une importance exceptionnelle ob-
tenus dans la lutte contre les me-
nées antinationales.
— Cette lutte, particulièrement
efficace, géra poursuivie avec toute
la fermeté nécessaire, a précisé
M. Amédée Buesière.
Comme les jours précédents, d'au-
tres commissions ae sont réunie?
et notamment la commission mu-
nicipale des finances qui a approu
vé les comptes administratifs de la
ville de Paris pour l'exercice 1940.
A cette occasion, la commission a
rendu un hommage sans réserve à
tout le personnel de la ville d.
Paris qui était resté à son poste
lors de l'exode de la population.
La. commiMion a émis également
un avis favorable à la réorganisa-
tion des bibliothèques municipales
J. C.
Le deuxième congrès
du R. N. P.
(SUITE DE LA PAGE 1)
Enumérant ensuite les Importants
résultats déjà obtenus par le gou-
vernement Laval, l'orateur affirme
qu'ils seront encore plus gratis si
la classe ouvrière comprend I large-
ment son devoir. C'est désormais
le mot d'ordre de la « relève to-
tale » qui doit être lancé et tous les
moyens nécessaires à sa réalisa-
tions doivent être mis en œuvre.
Passant enfin à la défense de
l'empire, Marcel Déat brosse un
saisissant tableau de la situation
militaire. La guerre se déplace vers
l'Afrique - où la France court de
grande risquas mais retrouve éga-
lement ses chances si la défense de
Dakar est effective et efficace.
Après avoir remercié le Maréchal,
le président Lavai et l'amiral Dar-
lan pour ce qu'ils ont fait dan,8 ce
sens, il conclut en déclarant qu'un
pacte de solidarité entre la France
et l'Allemagne est nécessaire.
PARIS A HONORÉ LES MORTS
et les victimes du devoir
Comme chaque année, les deux
préfets de la Seine et de police, ac-
compagnes des présidents des deux
assemblées municipales, sont allés
s'incliner, en cette veille de Tous-
saint. devant les monuments élevés
à la mémoire des fonctionnaires de
leur administration et des victimes
du devoir.
A 9 h. 30, MM. Bouffet, préfet de
la Seine, et Bussière, préfet de
police, accompagnés de MM. Tro-
chu, présid&nt du conseil munici-
pal, et Bernard, président de la
commission administrative de la
Seine, ont déposé des couronnes de
fleura au monument au morts de
la préfecture de police, dans la
cour Jean-Chiappe.
A 10 heures, au cimetière Mont-
parnasse, MM. Trochu et Bernard
se s.ont Inclinés devant le monument
des victimes du devoir où ils ont
déposé également une gerbe de
fleurs.
A il h. 10, à l'Arc de Triomphe,
après que M. de Brinon, délégué
général du gouvernement, eut dé-
posé une magnifique gerbe de fleurs
au nom du gouvernement, M. Tro-
chu. président du conseil municipal,
est venu à son tour déposer une
couronne au nom de la Ville de Pa-
ris, suivi, peu après, de M. Geor-
ges Bernard, au nom du départe-
ment de la Seine.
L'après-midi, à 15 h. 30, M. René
Bouffet et les deux présidents des
assemblées se sont Inclinés dans la
salle Saint-Jean, à l'hôtel de ville,
devant le monument élevé à la mé-
moire des fonctionnaires de la pré-
fecture de la Seine.
A 16 heures enfin, au cimetière du
Père-Laohaise, ils se sont recueillis
devant te monument aux morta de
la ville de Parla.
Ce matin, M. de Brinon était re-
présenté à la cérémonie religieuse
en l'église Saint-Louis des Invali-
des par le capitaine Bourdrel et au
temple protestant, rue de Grenelle,
par le commandant Grestey.
Un concours
pour le recrutement
d'inspecteurs du travail
La délégation générale du gouver-
nement français dans les territoires
occupés (secrétariat d'Etat au Tra-
vail), communique :
Un concours pour l'emploi d'ins-
pecteur stagiaire du Travail est ou-
vert au secrétariat d'Etat au Tra-
vail. Le nombre des places mises
au concours est fixé à 16.
Les épreuves écrites commence-
ront le 28 juin 1943 dans les centres
ci-après : Paris, Nancy, Bordeaux,
Lille, Rennes, Toulouse, Marseille,
Lyon et Limoges.
Le registre des inscriptions sera
clos le 3 Oavril 1943. Une préparation
au concours sera organisée par les
soins du secrétariat d'Etat au Tra-
vail à compter du lfr décembre
1942. Cette préparation comportera
un enseignement oral et par cor-
respondance comprenant des c&urs
et la correction de devoirs. Pour
tous renseignements, s'adresser au
secrétaire d'Etat au Travail, direc-
tion de l'administration générale et
du personnel. Inspection du Travail,
1, place Fontenay, Paris -7e.
Le maréchal Pétain
et M. Pierre Laval
déposent une gerbe
au monument aux morts
VICHY, 1" Novembre.
Le maréchal Fétain, chef de
l'Etat, et le président Laval, chef
du gouvernement, se sont rendus au-
jourd'hui, à midi au monument aux
morts de Vichy où ils ont déposé,
après la minute traditionnelle de si-
lence, une gerbe de chrysanthèmes.
Ils ont été accueillis devant le mo-
nument par les membres du gouver-
nement et par l'amiral Darlan.
Demain matin, le chef de l'Etat
assistera, en l'église Saint-Louis, à
la messe du Souvenir français.
CHRONIQUE JURIDIQUE
PARTAGE D'ASCENDANTS
L'article 1705 du code civil pré-
voit la possibilité pour les parents
de faire entre leurs descendants la
distribution et le partage de leurs
biens. Le partage peut être fait par
acte entre vifs ou par testament.
Nous ne nous occuperons ici que du
partage entre vifs, c'est-à-dire du
vivant du donateur. Il faut noter,
tout d'abord, que conformément aux
dispositions de l'article 1075 et de
l'article 943 du code civil, le partage
ne peut comprendre que les biens
présents du donateur et que tout
partage des biens' futurs sera nul
a cet égard.
Ces Liens futurs, ainsi que ceux
que l'ascendant laisse au jour de
son décès, qui n'ont pae été com-
pris dans le partage, doivent con-
formément à l'article 1076, être par-
tagés selon les dispositions ordinai-
res en matière de succession.
Si le partage n'était pas fait en-
tre tous les enfants existant au mo-
ment dJ décèe du donateur, le parta-
ge iJevra êtrt considéré comme nul
pour le tout et il peut en être provo-
qué un autre dans la fonme légale.
Le dcnateui peut stipuler-que les
biens partagés lui reviendront en
pie ne proprIété si certaines condi-
tions ne sont pas remplies par le
donataire. La validité de cette
clause du retour conventionnel est
limitée à certains cas. Il a été ju-
gé notamment qu'elle pouvait s'ap-
pliquer en cas de prédécès du do-
nataire. Maie 11 y a lieu de souli-
gner que le retour conventionnel ne
peut être constitué dans aucun par-
tage d'ascendants au profit d une
autre personne que .du seul dona-
teur.
Signalons encore quq le partage
fait par l'ascendant peut être aita
qué pour cause de lésii.i oe plus
du quart, d'après l'article 1078. De
même l'article 1079 stipule que s'il
résulte du partage et des dispositions
faitee par préciput que l'un des co-
partagés a. un avantage plus grand
que la loi ne le permet.
En terminant nous rappellerons
que pour être valable un partage
d'ascendant entre vifs ne peut être
passé sous seing privé à peine de
nullité absolue. Lacté de fartage
doit être nécessairement passé de-
vant notaire.
Me JEANPIERRE.
Le service des consultations
Juridiques de « Paris-soir »
vous renseignera sar tout
BON
Prière de découper le présent bon et
de nous le retourner (Service des Consul-
tations juridiques) en 1 Joignant dii
francs par question posée en un mandat
à l'adresse de « FARIS-SOIR * (Ché.
ques postaux 3715-43. Paris) et une en-
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réponse en même temps que le sujet
précis de la consultation quel qu'U soit
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ridlquea ne reçoit aucun visiteur.
A L'AIDE D'UN BOUQUET DE FLEURS
DEUX JEUNES CHENAPANS PÉNÈTRENT
DANS UNE VILLA ET TENTENT
D'ÉTRANGLER LA BONNE RESTÉE SEULE
Mais ils sont surpris et Vun d?eux
est rapidement arrêté
Hier samedi, vers 14 heures, deux
jeunes gens sonnaient à la grille de
la villa des époux Bolou, domiciliés
10, rue de l'Armistice, à Nogent-
aur-Marne, et provisoirement ab-
sents depuis le matin, en raison des
fêtes de la Toussaint. Ils avaient
confié la garde de leur pavillon à
une bonne, Mlle Olga Devaux, âgée
d-e vingt ans.
L'un des deux visiteurs étant muni
d'un bouquet de fleurs destiné, di-
sait-il, à Mme Bolou, la jeune fille,
sans méfiance, les fit pénétrer dans
la maison. L'un d'eux déclara qu'il
voulait laisser un mot à la mal-
tresse de maison ; elle les condui-
s.it alors dans la salle à manger et,
au moment où elle regardait celui
qui écrivait, le second l'assommait
en lui brisant sur la tête un vase
qui se trouvait sur la cheminée.
Puis; la jetant à terre, il voulut la
bâillonner et l'étrangler. Mais la
jeune fille, quoique étourdie, réus-
sit à appeler à 1 aide.
A cet instant, une autre visiteuse
— Mme Adam, amie de la vic-
time — agitait, à son tour, la son-
nette de la grille. Dérangés, les
deux malfaiteurs, surpris au milieu
de leur sinistre besogne, s'enfuirent
par la ptfrfce du jardin et, contour-
nant la vilta, ils bousculèrent bru-
talement la visiteuse qui s'opposait
à leur passage.
— Arrêtez-les ! criait-elle.
Lfn voisin, M. Jean Rollet, se. jeta
crânement au-devant d'eux, mais il
fut renversé et piétiné, C'est alors
que les deux chenapans, s'engageait
dans la rue Jacques-Kablé, se trou-
vèrent devant un agent de police
qui accourait aux cris, et l'inspec-
teur Poussague, de la police judi-
ciaire, qui rentrait chez lui. Tous
deux maîtrisèrent l'un des fuyards,
Louis Chlitter, vingt et.un aiis, sans
profession et sans domicile fixe,
qui, aussitôt menotté, fut conduit
devant le secrétaire du commissa-
riat de Nogent, M. Chaumeil.
Après Un long interrogatoire,
Chlitter &e décida à dénoncer son
complice, Joseph Caredier, vingt et
un ans, également sans domicile
fixe, encore en fuite. Puis il fit sa-
voir qu'un nommé Désiré Graindor,
repris de justice trente-sept ans,
leur avait indiqué le coup et tracé
le plan de l'agression de la bonne
demeurée seule.
Mlle Devaux, assez grièvement
blessée, a été transportée à l'hôpi-
tail de Créteil.
Emmanuel CAR.
Les "yeux du monde'
exposent leurs regards.
Vous l'avez rencontré dix fois, le
chapeau sur l'oreille et une boite
de cuir pendue au bout de sa cour-
roie, lourde boite pour laquelle il
soulève un peu l'épaule, comme ôn
le voit faire à l'ouvrier plombier
portant son sac.
Vous l'avez vu dix fois, sur le
c théâtre des opérations », arrivant
d'un pas égal mais rapide dans sa
lenteur apparente, qui est seule-
ment de la méthode, la sûreté de
soi.
Vous connaissez, pour avoir ob-
servé avec un petit peu d'émerveil-
lement admiratif et jaloux, ses
gestes précis, sans rien d'inutile,
la façon qu'il a de coller l'appareil
sur le nez et la bouche pour « mi-
rer » l'objectif, de basculer les pla-
ques dans leur magasin. puis, le
match joué, la cérémonie close,
comment Il relance sa voiture, sa
moto vers le journal — plus rare-
ment. hélas ! aujourd'hui — cou-
rant toujours après la dernière édi-
tion, course éternelle — que- le sage
qualifierait vaine — pour la satis-
faction plus rapide et plus complète
du pubhc.
Les reporters photographes de
tous les quotidiens de Paris, les
« chasseurs d'images », puisque c'est
d'eux qu'il s'agit pour la. première
fois en France sans doute, expo-
sent. Ils ont remué les souvenirs,
depuis les derniers encore humides,
jusqu'aux plus vieux, aux plus cé-
lèbres qu'on garde scrupuleusement
dans les dosai ïrs de l'archiviste. Ils
ont extrait les plus « sensation-
nels », ou les plus beaux qu'ils
montrent aujourd'hui, 27, rue du
Mont-Thabor, au siège de la Presse
quotidienne de Paris, au bénéfice
de leurs prisonniers.
Œuvre d'entr'aide et concours,
car il y aura des prix pour les meil-
leures des 150 collections.
L'exposition, vernie hier par le
représentant de M. le préfet de la
Seine et df' nombreuses personnali-
tés, comprend une section dea pri-
sonniers où Launay, Deloriere,
Drecq, Suisse, Ledru, tous de « Pa-
ris-soir », et Bouchon sont repré-
sentés.
Allez voir, et vous comprendrez
ce qu'il faut de coup d'oeil, de re-
flexe et de promptitude pour, en
quelques secondes, faire ce raison-
nement et le « traduire » noir sur
blanc.
— Jolie scène. Je me place sous
cet angle, l'attende que le ballon —
ou le soleil — soit là., Je fixe tel
geste.
Et hop. décile !
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Clara BIZOU
héroïne de tragi-comédie
Le 19 mai 1912, Claire Botesonnet,
dite Clara Bizou, se mariait avec
un ami qu'elle connaissait depuis dix
ans.
Ce fut le début d'une tragi-comé-
die grandguignolesque, digne de cel-
les que Mlle Bizou interpréta long-
temps avec entrain sur têt acëMe pa-
risienne.. -
Car si elle se mariait, elle con-
tinuait à vivre avec son antant, Li-
berto Grandi, né le 14 juillet 1908 à
Rosario-de-Santa-Fé (Argentine). Et
le laissait dans l'ignorance de cette
nouvelle situation sociale.
Jusqu'au soir du 21 juin oû, au
moment du passage du printemps d
l'été, elle la lui avoua sur l'oreiller.
Grandi, d'abord stupéfait, puis fu-
rieux, s'arma du susdit pour mant-
fester son mécontentement.
Craignant de périr étouffée, Mlle
Bisou décrocha le téléphone pour
appeler son mari au secours.
La rencontre classique du mari
et de l'amant eut lieu le lendemain
matin dans l'entrée de l'apparte-
ment.
Les deux hommes en vinrent aux
mains, puis aux pieds et au cou-
teau. Ce dernier, une « vendetta e
corsé, mesurant ouvert 45 cm., ma-
nié par Grandi, fit au mari une
blessure saignante de 7 centimètres
sous l'omoplate et une coupure de 6
centimètres à la paume droite.
Pour 13 fr. 50, à la pharmacie
voisine, on lui soigna le tout.
Police-secours alerté emmena
Grandi au poste où, fouillé, il fut
trouvé porteur d'un briquet en par-
fait état de marche, d'une paire de
lacets, d'une paire de bretelles et
1 fr. 30. Rtende8 armes de Cupidon.
Après s'être expliqué devant le
commissaire, il a été traduit, assisté
de Me Paul Baudet, devant le juge
Berry, qui l'a inculpé de coups et
blessures volontaires et menaces dp
mort-
Premier acte. C. T.
- Pour 870 médecins
qui meurent annuellement
IL Y A 2.600 ÉTUDIANTS DE PREMIÈRE ANNÉE
VICHY, 1" Novembre.
Le « Journal officiel » du 27 oc-
tobre a publié une loi limitant le
nombre des étudiants en médecine.
Ce règlement n'entrera en vigueur
qu'en 1944. Pour l'année 1942-1943,
1 accès aux facultés de médecine
restera soumis aux conditions léga-
les actuellement en usage. Mais les
étudiants de première année subi-
ront, en juin 1943, un examen élimi-
natoire qui ne permettra la conti-
nuation de leurs études qu'à un
nombre d'étudiants égal à celui des
élèves Inscrits en première année
dans la faculté correspondant en
1937.
Les jeunes gens qui vont commen-
cer leurs études en novembre pro-
chain, tant au P.C,N. qu'en premiè-
re année de médecine, seront donc
soumis, à la fin de l'année scolaire
qui commence, à un examen limita-
tif.
Qu'ils réfléchissent donc bien
avant de s'engager. Ils-risquent, en
s'inscrivant à la légère, de perdre
toute une année.
L'envahissement de la profession
médicale était devenu à ce point
alarmant que des mesures s'impo-
saient d'urgence.
Sait-on que pour 870 médecins qui
meurent annuellement en France,
les facultés délivrent, depuis 1934,
1.300 diplômes de doctorat ? Pour
la seule année 1941, il n'y avait pas
moins de 2.600 étudiants inscrits en
première année.
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CETTE SEMAINE :
90 grammes de viande
Pendant la semaine du 2 au 8 no-
vembre, les tickets de la feuille de
novembre portant les numéros 1 et
2 seront valables pour un total de 90
grammes.
Les tickets numéros 8 et 14 de W
feuille d'octobre, validés la semaine
dernière,, sont périmés.
Le ticket-lettre DH d'e la feuille
ds denrées diverses de novembre dea
consommateurs J-3 représentera leur
supplément de 90 grammes. Le ti-
cket-lettre DK de leur feuille d'oc-
tobre est périmé.
90 grammes de charcuterie
Jusqu'au 8 novembre inclus, le
ticket-lettre BA de la feuille de
viande de novembre sera utilisable
en charcuterie pour 90 grammes.
Les tickets-lettres BC et BD de
la feuille d'octobre sont périmés.
2 kilos de pommes de terre
En échange du ticket numéro 64
de la feuille spéciale de pommes de
terre, chaque consommateur pourra
recevoir une ration de 2 kilos.
Cette distribution sera effectuée
d'après les inscriptions « octobre
1M2 ».
500 grammes de marrons
pour les consommateurs J et V
Les consommateurs des catégories
J-1, J-2, J-3 et V, inscrits précédem-
ment chez un détaillant en VUi8
d'une distribution de marrons otl
châtaignes, peuvent, dès maintenant,
obtenir chez ce détaillant, en échan-
ge du ticket-lettre DQ de la feuille
de denrées diverses du mois d'octo-
bre, une ration de 500 grammes de
marrons ou châtaignes.
SI VOUS AVEZ OBTENU
VOS POMMES DE TERRE.
.Il s'agit de les conserve1
Le « stock familial », Contre aban-
don de la carte. certaine parvinrent
à le constituer. Mais comment con-
server sans dommage cet précieux
tubercules ?
1° Les débarrasser de toute trace
de terre ; 2" les dégermer immédia-
tement. puis plusieurs fois au cours
de l'hiver ; 3" en écarter les unités
avariées, sous peine de contamina-
tion du lot ; 4° veiller à ce qu'au-
cune humidité ne les atteigne 1 S*
les aligner alors dans votre cave, à
plat et sans superposition : 6° isoler
du sol, de préférence au moyen de
planches, si vous en trouvez l'oppor-
tunité ; 7" Enfin, pour qui le possède,
éviter le voisinage du chauffage cen-
tral.
Après tant de difficultés pour ob-
tenir votre stock, ne redoutes
pas un peu de peine pour le con-
server.
H. de W.
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tickete de 50 grammes validés en
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rleurement sera mis en circulation
le ticket-lettre GE validé pour 50
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lo dernière parceTb t
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~,~
3 E
nuis-soir
RIVALITES
(
L e e, depuis que les Etats,
li et l'AngIetene se 800t
b..! et l'Angleterre se sont
~unis contre l'Axe, un conflit
~aient entre les' deux pays.
Sous des avalanches de gracieu-
~tés diplomatiques, les hommes
l'Etat de Londres et de Waeh.
~ington 8'effoorcent - ce qui eet
humaina, apres tout - de tirer
~le meilleur parti des circonstances
,- e Plus grand bénéfice de
nation respective et au détri-
lte de leur partenaire.
t.; Anglais tentent de persua-
~der aux Américains qu'ils doivent
~le battre à leur place et cOtlmr
les frais de la croisade.
Les Américains, de leur côté, se
en héritiers de l'Empire et
y IL 'e,endent leur zone d'in-
~fluence sur des territoires réser-
vés, jusqu'à présent, aux Britan.
niques.
D'où un ressentiment mutuel
qui ne ceme de croître et sur le-
voile ** censures alliées jettent un
^dique. Mais, en dépit de
toutes les précautions, il semble
~dient L réflexions aigres-douce»
tendance à se multiplier
dans les éditoriaux des journaux
anglais et américains.
Aveux spontanés
I
OUS avons parlé, ici même,
l'autre jour, d'un article
de l'hebdomadaire yankee
qui dénonce l'égoïsme bri-
tannique et nous avons dit l'émoi
que cet article avait provoqué en
Cet émoi ne s'est pas apaisé.
Voici qu'après pas mal de ses con-
frères le journaliste Vernon Bart-
~, du News Chronide (les mau-
i '®lfues disent « Jew. Chro-
»), relève le défi du Li/e.
^'accorderions pas autre-
ment d Intéret à cette querelle de
e si Vernon Bartlett, em-
Par le désir de mettre en
les mérites de l'Angle-
terre, n'avait laissé échapper un
"Mpo
L'Angleterre , lance-t-il fière-
à ses contradicteurs yankees,
la première à recourir aux
gans avoir elle-même été
ee au préalable.
jamais dit autre
1,.' C'est i' A ng l eterre qui a
prie Il ItlatÏ\'e de cette guerre,
qui en porte la pleine
responsabilité.
6,1 pas mauvais qu'une telle
@oIt proclamée par un An-
}Q mission d'Eleanor
N décidant de se rendre à
k°ndres — c'est la pre-
ItIlèt-e fois qu'une « prési.
L*
but, en principe, de
Un peu d'huile dans les
de la machine anglo-amé-
de calmer les esprits, de
renforcer d les lien* qui unissent
les deux dç * démocraties.
emocratles.
Mais *. déjà l'on murmure que la
a d'autres intentions
Pnl moins avouables.
Elle serait chargée de ramener aux
U.S.A. j le maréchal Smuts, prési.
e rUn on Sud-Africaine.
Or j!e maréchal Smuts occupe
f coatit'on alliée une posi-
fort délicate. Ancien général
président Kriiger, rallié depuis
à l'Angleterre, il nourrit, prétend-
'<~p!n d'unir tout le con-
"oir sous le contrôle des
(T~.
Si ce projet se réalisait, l'Afri-
que unifiée demetirerait-el le sous
ndance de Londres ou se.
rait-elle le fief des 'e fiçf Jes fjen* du Cap
profiteraient de l'occasion
se détacher de l'Empire? En
ce Problème paraît déjà pa.
~épineux. Il se rompli-
fait que 'e5 Yankee*, mal-
de a « tête de pont » du
étendent avoir, eux aus.
à leur mot à dire en Afrique.
On voit 1 It ainsi tout 4'intérct
les Américains à attirer le
al Stnuts dans leur sillage.
Jusqu'à présent Smuta sem b le
tU ? présent Smuts semble
réticent. Mrs RooseveJt sera-,
convaincante que les
les « réguliers » ?
i. IIéroïque Finlande
5ÎN
i tuu,t cas, âi leg gen,% d,u
C. cas, si les gens du
té e sont bien capables de
laisser séduire par les
~ù* américaine^, il est un
les diploenates yankees
tout à fait leur temps.
à la .I<'jfl')ande.
Déjà, al y a quelques semaines,
chef de l'Etat ''K'31 finlandais avait
ressenti 1% rumem-s de paix sé.
lancées à Londres et à
- tlon. De nouveau, M.
a proclamé que son pays
JUisqu'à ranéantiseement
complet du boldlevipme.
Nous ne dit tlp Pouvons pas accepter,
tt j' qu'un peuple moins évo-
dont le niveau général nous
inférieur nous impose son
de contrainte. Nous ne
êl Pi}- que nos enfants
ea;e, a coups de slogans
Nous ne voulons pas
éjtlises sf) i ent trans f or-
nos églises soient transfor-
8Q erur,e* ou en cinémas.
ce qu'une défaite
nous : Vanéan-
41, Qft PUllr nou, : l'anéan.
Ce qu'à a liit M. Ryti, il n'est pas
~d'Etat européen qui
le dire. Car l'U.R.S.S.
ne se contenterait pas
~!t la malheureuse Fin.
~.Elle 6 étendrait aussitôt sa
jusqu'à l'extrême
~h Porlugal et c'est notre
~tout entière qui serait
118 une catastrophe
dent.
Une catastrophe qui ne nous
gnée qije grâce à l'hé.
grâce à l'hé.
des soldats du front de
Que Cela nous plaise ou non.
?--A. COUSTEAU.
PREMIERE CONSEQUENCE DU DESASTRE DES SALOMON
Le général Mac Arthur
est rappelé à Washington
STOCKHOLM, 1er Novembre.
Une dépêche de Washington rap-
porte que le général Mac Arthur a
été rappelé d'Australie à. Washing-
ton, où. il ferait un rapport sur la
situation dans les Iles Salomon.
Ce rappel, venant après celui du
général Elsenhower, commandant
du corps expéditionnaire terrestre
américain en Angleterre, fait sen-
sation à Stockholm.
On apprend, en outre, que le gé.
néral Mac Arthur serait remplacé
par un autre général. nord-améri-
cain.
LES NATIONALISTES ARABES
PRENNENT LES ARMES
SMYRNE, 1" Novembre.
Depuis quelque temps, d'impor-
tantes formations armées de nationa-
listes arabes parcourent l'arrière-
payp palestinien. Ces' bandes, qui
ont pris le nom de « Volontaires du
Muphti », se donnent pour but d'en-
traver l'activité des troupes britan-
niques dans le Proche-Orient, en
étroite coopération avec les nationa-
listes syriens. Elles ont, à plusieurs
reprises surpris et exterminé des
patrouilles juives.
AVIS
Les recommandations qui ntit-
vent sont de nouveau rappelées
à l'attention de la population :
Il est défendu de cacher, d'hé-
berger ou d'aider, de quelque fa-
çon que ce soit, tout membre
d'un équipage d'avion ennemi
ou tout parachutiste ennemi
Toute contravention est punie de
mort.
Quiconque trouve du matériel
d'aviation, ou n'importe quel ob-
jet jeté d'un avion, est obligé
d'informer lmmédiatementle ser-
vice de l'armée allemande le plus
proche et de lui fournir les ren-
seignements. exacte relatifs à
l'endroit et au moment de la dé-
couverte.
Tout matériel d'aviation et
tout objet jeté d'un avion doit
être laissé intact à l'endroit où
il a été trouvé.
0 Quiconque se sera approprié du
matériel d'aviation ou tout autre
objpt quelconque lancé d'un
avion, on provenant d'avions
abattus, ou d'avions faisant un
atterrissage forcé, sera traduit
devant un conseil de guerre alle-
mand ; Il en sera de même pour
quiconque aura négligé d'avertir
immédiatement le service de l'ar.
mée allemande le plus proche.
ou aura détruit ledit matériel ou
lesdlts objets.
Quiconque aura indiqué immé-
diatement à l'autorité militaire
allemande la plus proche, avec
tous les renseignements relatifs
à l'endroit et à l'heure de sa dé.
couverte, la présence d'avions
abattue, ou ayant fait un atter-
rissage force, ou de pièces
d'avions permettant de conclure1
avec certitude à la chute d'un
avion, sera récompensé dans la
mesure où l'avion aura pu être
loraliaé grâce à ces renseigne- j
mMt", De même sera récompensé
quiconque se sera assuré de la
personne de tout parachutiste en-
nemi ou de tout membre d'un
équipage d'avion ennemi, ou aura
contribué à leur arrestation par
son attitude.
Der Milltaerbefehtehaber
in Frankreich.
LE CARNET DE «PARIS-SOIR»
NAISSANCE
M. et Mme Sylvain JOYEUX
sont heureux de vous annoncer la
naissance de leur fille ANNIE le
29 octobre 1942.
XECROI,OGIE
On annonce le décès de Mme
Paul COUSIN, veoive de Me Cousin,
ancien doyen de la Chambre des
notaires de Paris, survenu le 31 oc-
tobre 1942, 6, place St-Michel. Les-
obsèques auront lieu mardi 3 no-
vembre à 10 heyres en l'église
Saint-Séverin où l'on se réunira.
Inhumation cimetière Montparnasse.
Prière de n'envoyer ni fleurs, ni
couronnes.
L'« aventure des îles Salomon »
a coûté 65 navires de guerre
aux Américains
TOKIO, 1er Novembre.
« Entre la date de la première ba-
taille des îles Salomon, qui a eu
lieu le 1er août, et le communiqué
du, 26 octobre, la marine japonaise
a détruit 65 navires de guerre amé-
ricains, comprenant quatre cuiras-
sés, 9 porte-avions, 21 croiseurs, 18
contre-torpilleurs, 10 sous-marins, 2
dragueurs 'de mines et une unité
non identifiée », écrit un correspon-
dant de l'agence Domei. En même
temps 777 avions ont été détruits,
tandis que les pertes américaines en
hommes pendant la période men-
tionnée plus haut, s'élèvent à au
moins 22.000 tués officiers et hom-
mes, marins, aviateurs ou fusiliers
marins.
.dont un cuirassé
de 35.000 tonnes
Parmi les unités américaines qui
ont été coulées lors des dernière
combats au large des îles Salomon,
se trouve l'un des plus récents cui-
rassés américains au type « South-
Dakota », lancé en 1941, jaugeant
35.000 tonnes et armé de neuf ca-
nons de 406.
Les Etats-Unis
reconnaissent la perte
d'un nouveau porte-avions
LISBONNE lfr Novembre.
Le Département américain de la
Marine annonce qu'un nouveau por-
te-avions américain est perdu dans
la région du Pacifique sud.
Ce porte-avions fut attaqué le 26
octobre près de l'île de Santa Cruz
à 260 milles au nord de Guadalcanar.
Le nom de cette unité cou'ée à
la suite d'un bombardement aérien
n'est pas révélé, mais on a.nnonce
qu'elle fut touchée dans le même en-
gagement qui amena la perte du des-
troyer « Forter ».
La leçon des libérés
par la relève
(SUITE DE LA PAGE 1)
— Vous allez vous réintégrer dans
la patrie. Votre tâche y sera. dif-
ficile. Vous y serez soumis à la
pression de toutes les pus*s
et dont nous avons mesuré de loin
avec angoisse les funestes effets.
Mais ne craignez rien. Dites bien
haut et toujours votre confiance
inébranlable dans le Maréchal et ses
collaborateurs, au premier' rang
desquels figure M. Pierre Laval.
Telle est la leçon des libérés :
nous n'en pourrons aujourd'hui re-
cevoir de plus lucide et de plus
pathétique.
Le capitaine Morel me disait de
quelle tenue, de quel esprit de disci-
pline et de quelle ferveur ses cama-
rades avaient fait preuve au camp
de L tel bourg, avant le départ, puis
pendant le. voyage de retour. Autre
chose l'avait ému prpfondément :
l'empressement, la cordialité avec
lesquels ceux qui restaient s'étaient
dépensés pour accueillir, pour fêter
ceux qui partaient. Une collecte ef-
fectuée par les libérés au bénéfice
de la caisse d'entr'aide du camp,
n'a pas rapporté moins de 1.150
marks. Ce sont là des traits qui doi-
vent être connus, qui témoignent de
l'esprit de fraternité qui règne dans
les barbelés.
Il est à souhaiter que des mani-
festations comme celle-ci se multi-
plient. Grâce à elle la relève ne
nous rendra pas seulement ceux
dont l'absence nous pèse, mais les
forces morales dont nous avons be-
soin. Ce ne sont pas seulement des
hommes qui rentrent, mais des ca-
ractères
M. R.
S* M. Pierre Berteaux, professeur
à la Faculté des lettres de Toulouse,
est révoqué de ses fonctions pour
actes de nature à nuire à la défense
nationale.
MADAGASCAR
résiste toujours
VICHY, 1" Novembre.
D'après les nouvelles parvenues
de Madagascar au secrétariat d'Etat
aux Colonies, dans la journée du
28 octobre, une colonne motorisée
britannique, forte de 15 char"" de
4 obusierg et de 200 camions, a
tenté de prendre à revers notre ré-
sistance au nord de Fianarantsoa.
Elle s'est heurtée à l'un de nos
détachements placé sur sa routé.
Après un violent engagement,
l'adversaire a ,1e lendemain, repris
son attaque après s'être reformé
et e-it parvenu dans la soirée aux
abords de la ville.
Nos troupes ont violemment réagi
et entravé la progression de l'ad-
versaire. Le combat continue.
L'AMIRAL DARLAN
rend compte de son voyage
au chef de l'Etat
VICHY 1« Novembre.
L'amiral de la flotte Darlan a ren-
du compte de son voyage en Afri-
que française au maréchal de Fran-
ce, chef de l'Etat.
Au cours de cet entretien, l'amiral
Darlan a remis au chef de l'Etat,
une lettre personnelle du sultan du
Marne. -
KTONIUK txKDNBB
e Le Fuehrer a décidé que doré-
navant tolls les régiments d'infan-
terie, à l'exception deA régiments de
chasseurs et de montagne, seront
dénommés « régiments de grena-
diers ».
< Aux Etats-Unis, par suite de la
pénurie de métal le département du
Trésor envisage de faire frapper des
pièces de monnaie en matière plas-
tique.
e Le président Roosevelt a révélé
que ron envisage aiix Etats-Unis
l'instruction obligatoire de toutes les
femmes de 18 à 65 ans.
e M. Serrano Suner, ancien minis-
tre des Affaires étrangères d'Espa-
gne, est malade depuis trois Jours.
W La fameuse propagandiste rouge
Natacha, coupable de nombreux
meurtres pendant la guerre civile
espagnole, a été'arrêtée par la police
madrilène.
MANŒUVRES A CHYPRE
ANKARA, 1" Novedibre.
On annonce de Nicosia (Chypre),
que d'importantes mesures de pré-
caution ont été prises en liaison
avec la grande offensive de la 8e ar-
mée britannique. Des manœuvres,
qui ont duré 41 heures, se sont dé-
roulées dans l'île, avec la partici-
pation d'unités de la marine et de
fa R.A.F.
FRANCE-EMPIRE
W M. Gibrat. secrétaire d'Etat
aux Communications, effectuera, les
17 et 18 prochaine, un voyage d'ins-
pection dans les Ardennes. Au cours
de ce voyage, le ministre étudiera
plus spécialement les problèmes re-
latifs aux sinistrés et aux itinérai-
res routiers.
%ot M. René Bouffet, préfet de la
Seine, et M. Trochu, président du
conseil municipal, ont inauguré, au
musée Ga-lliera, l'exposition phila-
téliste : « La Poste à Paris ».
9 Au Japon, M. Iiazuo Aoki a été
nommé ministre des Affaires étran-
gères de la Grande Asie orientale.
W Le département mexicain de la
Défense a décidé d'envoyer des trou.
pes sur les fronts d'outre-mer et de
mobiliser 183.000 hommes l'année
prochaine.
W Le général George Marshall a
déclaré que 800.000 soldats améri-
cains servent actuellement sur les
fronts d'outre-mer.
QUAND M. CHURCHILL
LOUAIT LE FASCISME
« Si j'avais été Italien, je suis
certain que j'aurais été du .début
à la fin de tout cœur avec vous
dans cette lutte triomphale que
vous menez contre les buts bar-
bares du léninisme. Dans le do-.
maine de la politique étrangère,
votre mouvement a rendu service
au monde entier. L'ttaiie a mon-
tré qu'it existe un moyen de lutter
contre les forces dissolvantes »,
Voilà ce que disait Churchill à
Mussolini le 20 Janvier 1027.
MICHÈLE
AU COMPTOIR
Mes gants usés, j'en voulais d'autres.
Vous avez demandé ma main,
Avec un sourire — et soudain
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M. BUSSIÈRE SOUUGNE LES HEUREUX RÉSULTATS
obtenus dans la lutte
contre les menées antinationales
M. Amédée Bussière, préfet de
police, a été entendu par la 5" com-
mission temporaire du conseil mu-
nicipal, réunie à l'hôtel de ville
sous la présidence de M. Noël Pl-
nelli.
Dans une brève allocution, le
préfet de police a souligné l'activité
Intense de ses services au coure
du mois d'octobre et les résultats
d'une importance exceptionnelle ob-
tenus dans la lutte contre les me-
nées antinationales.
— Cette lutte, particulièrement
efficace, géra poursuivie avec toute
la fermeté nécessaire, a précisé
M. Amédée Buesière.
Comme les jours précédents, d'au-
tres commissions ae sont réunie?
et notamment la commission mu-
nicipale des finances qui a approu
vé les comptes administratifs de la
ville de Paris pour l'exercice 1940.
A cette occasion, la commission a
rendu un hommage sans réserve à
tout le personnel de la ville d.
Paris qui était resté à son poste
lors de l'exode de la population.
La. commiMion a émis également
un avis favorable à la réorganisa-
tion des bibliothèques municipales
J. C.
Le deuxième congrès
du R. N. P.
(SUITE DE LA PAGE 1)
Enumérant ensuite les Importants
résultats déjà obtenus par le gou-
vernement Laval, l'orateur affirme
qu'ils seront encore plus gratis si
la classe ouvrière comprend I large-
ment son devoir. C'est désormais
le mot d'ordre de la « relève to-
tale » qui doit être lancé et tous les
moyens nécessaires à sa réalisa-
tions doivent être mis en œuvre.
Passant enfin à la défense de
l'empire, Marcel Déat brosse un
saisissant tableau de la situation
militaire. La guerre se déplace vers
l'Afrique - où la France court de
grande risquas mais retrouve éga-
lement ses chances si la défense de
Dakar est effective et efficace.
Après avoir remercié le Maréchal,
le président Lavai et l'amiral Dar-
lan pour ce qu'ils ont fait dan,8 ce
sens, il conclut en déclarant qu'un
pacte de solidarité entre la France
et l'Allemagne est nécessaire.
PARIS A HONORÉ LES MORTS
et les victimes du devoir
Comme chaque année, les deux
préfets de la Seine et de police, ac-
compagnes des présidents des deux
assemblées municipales, sont allés
s'incliner, en cette veille de Tous-
saint. devant les monuments élevés
à la mémoire des fonctionnaires de
leur administration et des victimes
du devoir.
A 9 h. 30, MM. Bouffet, préfet de
la Seine, et Bussière, préfet de
police, accompagnés de MM. Tro-
chu, présid&nt du conseil munici-
pal, et Bernard, président de la
commission administrative de la
Seine, ont déposé des couronnes de
fleura au monument au morts de
la préfecture de police, dans la
cour Jean-Chiappe.
A 10 heures, au cimetière Mont-
parnasse, MM. Trochu et Bernard
se s.ont Inclinés devant le monument
des victimes du devoir où ils ont
déposé également une gerbe de
fleurs.
A il h. 10, à l'Arc de Triomphe,
après que M. de Brinon, délégué
général du gouvernement, eut dé-
posé une magnifique gerbe de fleurs
au nom du gouvernement, M. Tro-
chu. président du conseil municipal,
est venu à son tour déposer une
couronne au nom de la Ville de Pa-
ris, suivi, peu après, de M. Geor-
ges Bernard, au nom du départe-
ment de la Seine.
L'après-midi, à 15 h. 30, M. René
Bouffet et les deux présidents des
assemblées se sont Inclinés dans la
salle Saint-Jean, à l'hôtel de ville,
devant le monument élevé à la mé-
moire des fonctionnaires de la pré-
fecture de la Seine.
A 16 heures enfin, au cimetière du
Père-Laohaise, ils se sont recueillis
devant te monument aux morta de
la ville de Parla.
Ce matin, M. de Brinon était re-
présenté à la cérémonie religieuse
en l'église Saint-Louis des Invali-
des par le capitaine Bourdrel et au
temple protestant, rue de Grenelle,
par le commandant Grestey.
Un concours
pour le recrutement
d'inspecteurs du travail
La délégation générale du gouver-
nement français dans les territoires
occupés (secrétariat d'Etat au Tra-
vail), communique :
Un concours pour l'emploi d'ins-
pecteur stagiaire du Travail est ou-
vert au secrétariat d'Etat au Tra-
vail. Le nombre des places mises
au concours est fixé à 16.
Les épreuves écrites commence-
ront le 28 juin 1943 dans les centres
ci-après : Paris, Nancy, Bordeaux,
Lille, Rennes, Toulouse, Marseille,
Lyon et Limoges.
Le registre des inscriptions sera
clos le 3 Oavril 1943. Une préparation
au concours sera organisée par les
soins du secrétariat d'Etat au Tra-
vail à compter du lfr décembre
1942. Cette préparation comportera
un enseignement oral et par cor-
respondance comprenant des c&urs
et la correction de devoirs. Pour
tous renseignements, s'adresser au
secrétaire d'Etat au Travail, direc-
tion de l'administration générale et
du personnel. Inspection du Travail,
1, place Fontenay, Paris -7e.
Le maréchal Pétain
et M. Pierre Laval
déposent une gerbe
au monument aux morts
VICHY, 1" Novembre.
Le maréchal Fétain, chef de
l'Etat, et le président Laval, chef
du gouvernement, se sont rendus au-
jourd'hui, à midi au monument aux
morts de Vichy où ils ont déposé,
après la minute traditionnelle de si-
lence, une gerbe de chrysanthèmes.
Ils ont été accueillis devant le mo-
nument par les membres du gouver-
nement et par l'amiral Darlan.
Demain matin, le chef de l'Etat
assistera, en l'église Saint-Louis, à
la messe du Souvenir français.
CHRONIQUE JURIDIQUE
PARTAGE D'ASCENDANTS
L'article 1705 du code civil pré-
voit la possibilité pour les parents
de faire entre leurs descendants la
distribution et le partage de leurs
biens. Le partage peut être fait par
acte entre vifs ou par testament.
Nous ne nous occuperons ici que du
partage entre vifs, c'est-à-dire du
vivant du donateur. Il faut noter,
tout d'abord, que conformément aux
dispositions de l'article 1075 et de
l'article 943 du code civil, le partage
ne peut comprendre que les biens
présents du donateur et que tout
partage des biens' futurs sera nul
a cet égard.
Ces Liens futurs, ainsi que ceux
que l'ascendant laisse au jour de
son décès, qui n'ont pae été com-
pris dans le partage, doivent con-
formément à l'article 1076, être par-
tagés selon les dispositions ordinai-
res en matière de succession.
Si le partage n'était pas fait en-
tre tous les enfants existant au mo-
ment dJ décèe du donateur, le parta-
ge iJevra êtrt considéré comme nul
pour le tout et il peut en être provo-
qué un autre dans la fonme légale.
Le dcnateui peut stipuler-que les
biens partagés lui reviendront en
pie ne proprIété si certaines condi-
tions ne sont pas remplies par le
donataire. La validité de cette
clause du retour conventionnel est
limitée à certains cas. Il a été ju-
gé notamment qu'elle pouvait s'ap-
pliquer en cas de prédécès du do-
nataire. Maie 11 y a lieu de souli-
gner que le retour conventionnel ne
peut être constitué dans aucun par-
tage d'ascendants au profit d une
autre personne que .du seul dona-
teur.
Signalons encore quq le partage
fait par l'ascendant peut être aita
qué pour cause de lésii.i oe plus
du quart, d'après l'article 1078. De
même l'article 1079 stipule que s'il
résulte du partage et des dispositions
faitee par préciput que l'un des co-
partagés a. un avantage plus grand
que la loi ne le permet.
En terminant nous rappellerons
que pour être valable un partage
d'ascendant entre vifs ne peut être
passé sous seing privé à peine de
nullité absolue. Lacté de fartage
doit être nécessairement passé de-
vant notaire.
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DEUX JEUNES CHENAPANS PÉNÈTRENT
DANS UNE VILLA ET TENTENT
D'ÉTRANGLER LA BONNE RESTÉE SEULE
Mais ils sont surpris et Vun d?eux
est rapidement arrêté
Hier samedi, vers 14 heures, deux
jeunes gens sonnaient à la grille de
la villa des époux Bolou, domiciliés
10, rue de l'Armistice, à Nogent-
aur-Marne, et provisoirement ab-
sents depuis le matin, en raison des
fêtes de la Toussaint. Ils avaient
confié la garde de leur pavillon à
une bonne, Mlle Olga Devaux, âgée
d-e vingt ans.
L'un des deux visiteurs étant muni
d'un bouquet de fleurs destiné, di-
sait-il, à Mme Bolou, la jeune fille,
sans méfiance, les fit pénétrer dans
la maison. L'un d'eux déclara qu'il
voulait laisser un mot à la mal-
tresse de maison ; elle les condui-
s.it alors dans la salle à manger et,
au moment où elle regardait celui
qui écrivait, le second l'assommait
en lui brisant sur la tête un vase
qui se trouvait sur la cheminée.
Puis; la jetant à terre, il voulut la
bâillonner et l'étrangler. Mais la
jeune fille, quoique étourdie, réus-
sit à appeler à 1 aide.
A cet instant, une autre visiteuse
— Mme Adam, amie de la vic-
time — agitait, à son tour, la son-
nette de la grille. Dérangés, les
deux malfaiteurs, surpris au milieu
de leur sinistre besogne, s'enfuirent
par la ptfrfce du jardin et, contour-
nant la vilta, ils bousculèrent bru-
talement la visiteuse qui s'opposait
à leur passage.
— Arrêtez-les ! criait-elle.
Lfn voisin, M. Jean Rollet, se. jeta
crânement au-devant d'eux, mais il
fut renversé et piétiné, C'est alors
que les deux chenapans, s'engageait
dans la rue Jacques-Kablé, se trou-
vèrent devant un agent de police
qui accourait aux cris, et l'inspec-
teur Poussague, de la police judi-
ciaire, qui rentrait chez lui. Tous
deux maîtrisèrent l'un des fuyards,
Louis Chlitter, vingt et.un aiis, sans
profession et sans domicile fixe,
qui, aussitôt menotté, fut conduit
devant le secrétaire du commissa-
riat de Nogent, M. Chaumeil.
Après Un long interrogatoire,
Chlitter &e décida à dénoncer son
complice, Joseph Caredier, vingt et
un ans, également sans domicile
fixe, encore en fuite. Puis il fit sa-
voir qu'un nommé Désiré Graindor,
repris de justice trente-sept ans,
leur avait indiqué le coup et tracé
le plan de l'agression de la bonne
demeurée seule.
Mlle Devaux, assez grièvement
blessée, a été transportée à l'hôpi-
tail de Créteil.
Emmanuel CAR.
Les "yeux du monde'
exposent leurs regards.
Vous l'avez rencontré dix fois, le
chapeau sur l'oreille et une boite
de cuir pendue au bout de sa cour-
roie, lourde boite pour laquelle il
soulève un peu l'épaule, comme ôn
le voit faire à l'ouvrier plombier
portant son sac.
Vous l'avez vu dix fois, sur le
c théâtre des opérations », arrivant
d'un pas égal mais rapide dans sa
lenteur apparente, qui est seule-
ment de la méthode, la sûreté de
soi.
Vous connaissez, pour avoir ob-
servé avec un petit peu d'émerveil-
lement admiratif et jaloux, ses
gestes précis, sans rien d'inutile,
la façon qu'il a de coller l'appareil
sur le nez et la bouche pour « mi-
rer » l'objectif, de basculer les pla-
ques dans leur magasin. puis, le
match joué, la cérémonie close,
comment Il relance sa voiture, sa
moto vers le journal — plus rare-
ment. hélas ! aujourd'hui — cou-
rant toujours après la dernière édi-
tion, course éternelle — que- le sage
qualifierait vaine — pour la satis-
faction plus rapide et plus complète
du pubhc.
Les reporters photographes de
tous les quotidiens de Paris, les
« chasseurs d'images », puisque c'est
d'eux qu'il s'agit pour la. première
fois en France sans doute, expo-
sent. Ils ont remué les souvenirs,
depuis les derniers encore humides,
jusqu'aux plus vieux, aux plus cé-
lèbres qu'on garde scrupuleusement
dans les dosai ïrs de l'archiviste. Ils
ont extrait les plus « sensation-
nels », ou les plus beaux qu'ils
montrent aujourd'hui, 27, rue du
Mont-Thabor, au siège de la Presse
quotidienne de Paris, au bénéfice
de leurs prisonniers.
Œuvre d'entr'aide et concours,
car il y aura des prix pour les meil-
leures des 150 collections.
L'exposition, vernie hier par le
représentant de M. le préfet de la
Seine et df' nombreuses personnali-
tés, comprend une section dea pri-
sonniers où Launay, Deloriere,
Drecq, Suisse, Ledru, tous de « Pa-
ris-soir », et Bouchon sont repré-
sentés.
Allez voir, et vous comprendrez
ce qu'il faut de coup d'oeil, de re-
flexe et de promptitude pour, en
quelques secondes, faire ce raison-
nement et le « traduire » noir sur
blanc.
— Jolie scène. Je me place sous
cet angle, l'attende que le ballon —
ou le soleil — soit là., Je fixe tel
geste.
Et hop. décile !
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Clara BIZOU
héroïne de tragi-comédie
Le 19 mai 1912, Claire Botesonnet,
dite Clara Bizou, se mariait avec
un ami qu'elle connaissait depuis dix
ans.
Ce fut le début d'une tragi-comé-
die grandguignolesque, digne de cel-
les que Mlle Bizou interpréta long-
temps avec entrain sur têt acëMe pa-
risienne.. -
Car si elle se mariait, elle con-
tinuait à vivre avec son antant, Li-
berto Grandi, né le 14 juillet 1908 à
Rosario-de-Santa-Fé (Argentine). Et
le laissait dans l'ignorance de cette
nouvelle situation sociale.
Jusqu'au soir du 21 juin oû, au
moment du passage du printemps d
l'été, elle la lui avoua sur l'oreiller.
Grandi, d'abord stupéfait, puis fu-
rieux, s'arma du susdit pour mant-
fester son mécontentement.
Craignant de périr étouffée, Mlle
Bisou décrocha le téléphone pour
appeler son mari au secours.
La rencontre classique du mari
et de l'amant eut lieu le lendemain
matin dans l'entrée de l'apparte-
ment.
Les deux hommes en vinrent aux
mains, puis aux pieds et au cou-
teau. Ce dernier, une « vendetta e
corsé, mesurant ouvert 45 cm., ma-
nié par Grandi, fit au mari une
blessure saignante de 7 centimètres
sous l'omoplate et une coupure de 6
centimètres à la paume droite.
Pour 13 fr. 50, à la pharmacie
voisine, on lui soigna le tout.
Police-secours alerté emmena
Grandi au poste où, fouillé, il fut
trouvé porteur d'un briquet en par-
fait état de marche, d'une paire de
lacets, d'une paire de bretelles et
1 fr. 30. Rtende8 armes de Cupidon.
Après s'être expliqué devant le
commissaire, il a été traduit, assisté
de Me Paul Baudet, devant le juge
Berry, qui l'a inculpé de coups et
blessures volontaires et menaces dp
mort-
Premier acte. C. T.
- Pour 870 médecins
qui meurent annuellement
IL Y A 2.600 ÉTUDIANTS DE PREMIÈRE ANNÉE
VICHY, 1" Novembre.
Le « Journal officiel » du 27 oc-
tobre a publié une loi limitant le
nombre des étudiants en médecine.
Ce règlement n'entrera en vigueur
qu'en 1944. Pour l'année 1942-1943,
1 accès aux facultés de médecine
restera soumis aux conditions léga-
les actuellement en usage. Mais les
étudiants de première année subi-
ront, en juin 1943, un examen élimi-
natoire qui ne permettra la conti-
nuation de leurs études qu'à un
nombre d'étudiants égal à celui des
élèves Inscrits en première année
dans la faculté correspondant en
1937.
Les jeunes gens qui vont commen-
cer leurs études en novembre pro-
chain, tant au P.C,N. qu'en premiè-
re année de médecine, seront donc
soumis, à la fin de l'année scolaire
qui commence, à un examen limita-
tif.
Qu'ils réfléchissent donc bien
avant de s'engager. Ils-risquent, en
s'inscrivant à la légère, de perdre
toute une année.
L'envahissement de la profession
médicale était devenu à ce point
alarmant que des mesures s'impo-
saient d'urgence.
Sait-on que pour 870 médecins qui
meurent annuellement en France,
les facultés délivrent, depuis 1934,
1.300 diplômes de doctorat ? Pour
la seule année 1941, il n'y avait pas
moins de 2.600 étudiants inscrits en
première année.
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RAVITAILLEMENT
CETTE SEMAINE :
90 grammes de viande
Pendant la semaine du 2 au 8 no-
vembre, les tickets de la feuille de
novembre portant les numéros 1 et
2 seront valables pour un total de 90
grammes.
Les tickets numéros 8 et 14 de W
feuille d'octobre, validés la semaine
dernière,, sont périmés.
Le ticket-lettre DH d'e la feuille
ds denrées diverses de novembre dea
consommateurs J-3 représentera leur
supplément de 90 grammes. Le ti-
cket-lettre DK de leur feuille d'oc-
tobre est périmé.
90 grammes de charcuterie
Jusqu'au 8 novembre inclus, le
ticket-lettre BA de la feuille de
viande de novembre sera utilisable
en charcuterie pour 90 grammes.
Les tickets-lettres BC et BD de
la feuille d'octobre sont périmés.
2 kilos de pommes de terre
En échange du ticket numéro 64
de la feuille spéciale de pommes de
terre, chaque consommateur pourra
recevoir une ration de 2 kilos.
Cette distribution sera effectuée
d'après les inscriptions « octobre
1M2 ».
500 grammes de marrons
pour les consommateurs J et V
Les consommateurs des catégories
J-1, J-2, J-3 et V, inscrits précédem-
ment chez un détaillant en VUi8
d'une distribution de marrons otl
châtaignes, peuvent, dès maintenant,
obtenir chez ce détaillant, en échan-
ge du ticket-lettre DQ de la feuille
de denrées diverses du mois d'octo-
bre, une ration de 500 grammes de
marrons ou châtaignes.
SI VOUS AVEZ OBTENU
VOS POMMES DE TERRE.
.Il s'agit de les conserve1
Le « stock familial », Contre aban-
don de la carte. certaine parvinrent
à le constituer. Mais comment con-
server sans dommage cet précieux
tubercules ?
1° Les débarrasser de toute trace
de terre ; 2" les dégermer immédia-
tement. puis plusieurs fois au cours
de l'hiver ; 3" en écarter les unités
avariées, sous peine de contamina-
tion du lot ; 4° veiller à ce qu'au-
cune humidité ne les atteigne 1 S*
les aligner alors dans votre cave, à
plat et sans superposition : 6° isoler
du sol, de préférence au moyen de
planches, si vous en trouvez l'oppor-
tunité ; 7" Enfin, pour qui le possède,
éviter le voisinage du chauffage cen-
tral.
Après tant de difficultés pour ob-
tenir votre stock, ne redoutes
pas un peu de peine pour le con-
server.
H. de W.
]
LE SECRET DES COIFFURES
RENÉ RAMBAUD
D'abord mettre en valeur
et embellir le visage
- 400, RUE 8AINT-HONOR15 —
La ration de beurre
de novembre sera obtenue
en deux distributions
La ration de beurre de novembre
(200 grammes) sera servie de la fa-
çon suivante:
1° D'abord seront échangés lu
tickete de 50 grammes validés en
beurre ;
2° A une date qui sofa fixée ult"
rleurement sera mis en circulation
le ticket-lettre GE validé pour 50
grammes.
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BOULOGNE-SUR-SEINE.
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Les ■ tickets de savon de novemb*»
donneront droit aux quantités sui-
vantes:
Ticket n* 1 : 100 grammes de savon
de toilette ou 75 grammes de gavoa
de ménage ;
Ticket no 2 : 15 grammes de savon
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