Titre : Paris-soir
Éditeur : s.n. (Paris)
Date d'édition : 1925-10-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34519208g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 13 octobre 1925 13 octobre 1925
Description : 1925/10/13 (A3,N738,ED2). 1925/10/13 (A3,N738,ED2).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k76405013
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-235
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/02/2015
PARIS-SOIR
.5
LES CONTES DE 41 PARIS-SOIR v
—————-— Ç ï
L'Ivrogne -
„ Il m'est arrivé de voir un ivrogne
rester ivre alors qu'il était aux pri-
ses avec la plus angoissante des
morts. Et le rire convulsif de cet
homme déjà blême est le spectacle
le plus tragique auquel j'aie assisté.
C'était par une nuit d'hiver. Un
brouillard épais et glacial, au tra-
vers duquel on apercevait à peine à
trois pas la lumière spongieuse des
révérbères, stagnait sur les rues et
enveloppait les épaules d'une sorte
'de manteau humide. Je traversais le
fleuve dont les eaux grossies rou-
laient bruyamment, et l'obscurité
était si dense que du pont on ne pou-
vait apercevoir la surface de l'eau.
En se penchant sur le parapet, on ne
• voyait qu'un gouffre de brouillard
toujours plus profond, plus épais,
qui semblait avoir la densité d'un
corps impénétrable.
Je marchais vite, et tout à coup
il me sembla entendre un cri confus,
venant de quelque part, très loin. ou
très près de moi, mais venant d'en
dessous, montant du grand trou hu-
mide.
Je l'avoue, à cet instant je hâtai le
pas..Et je me serais enfui instincti-
vement, poussé par la peur de l'in-
connu, de ce cri informe montant de
l'ombre, si un second cri, plus poi-
gnant, ne m'avait arrêté dans ma
course.
— .S'cours. s'cours.
Deux fois, trois fois, il résonna
toujours plus sourd, et l'on eût dit
que chaque fois, il venait d'un autre
point du grand trou noir.
Quelqu'un se noyait. La rivière
roulait un être dans la nuit. Et cet
être clamait sa terreur. Mais où
était-il ? Vers quelle rive était-il
emporte ?
Je n'entendais plus rien, et je pan-
telais, car le silence engloutissant la
voix plaintive était plus troublant
encore. C'était fini peut-être. Peut-
être un homme venait-il de mourir,
près de moi, tout seul dans l'eau gla-
cée qui l'emportait à la dérive.
Les mains crispées au bronze du
parapet, je fixai le vide d'un regard
d'angoisse. Et pour tromper ma
frayeur je criai de toutes mes for-
ces, d'une voix qui rententit étran-
gement dans la nappe de brouillard :
— Où êtes-vous ?. Ji;
Le coup tendu, j'attendais.
— .S'cours. s'cours.
La voix me parut animée d'une
force nouvelle. J'écoutai encore et il
me sembla qu'elle venait de la rive
gauche, à cent mètres du pont à
peine. J'y courus et le mouvement, la
chaleur diss:pèrent un peu la mor-
telle angoisse de l'immobilité.
— .S'cours. s'cours.
J'approchais de la voix, et je
n'avais qu'une peur, c'est qu'elle
s'éteignît avant que je fusse arrivé.
Sur le quai, un autre pas retentit.
Quelqu'un avait entendu le cri de
détresse. Nous étions deux à longer
la rive en scrutant le gouffre d'om-
bre d'où brillait par instants un re-
flet sur la crête d'une vague.
A nos pieds, c'était un mur per-
pendiculaire, haut de trois mètres et
fait de grosses pierres blanches et
lisses, et en dessous, l'eau bruissait,
profonde dès le bord. Le parapet fi-
nissait brusquement. Nous mar-
chions, mon compagnon et moi, pen-
chés en avant, avec la crainte d'un
faux pas. Et nous n'entendions plus
ried que le clapotement des vagues
contre le mur de pierre.
* C'était bien de là, cependant,
qu'était partie la dernière plainte
Machinalement nous répétions :
— Où êtes-vous ?. Criez encore.
Et, brusquement, à nos pieds, nous
entendîmes un léger râle, nous vî-
mes « la chose »;..
Une tête hâve, blafarde, plaquée
de cheveux mouillés émergeait de la
surface mouvante. Deux mains
étaient crispées, au ras de l'eau, à
une aspérité du mur. Et. deux yeux
nous fixaient, affolés, farouches.
— Au se. au se. au secours.
gémit la voix, faiblement, une der-
nière fois.,
Toutes les maisons d'alentour
étaient closes. Le temps nous man-
quait d'aller chercher une perche,
une corde, n'importe quoi que l'on
eût tendu à cet homme dont les
doigts se cramponnaient à la pierre,
mais qui, dans une minute peut-être,
se raidirait, à bout de forces.
Cependant nous ne pouvions l'at-
teindre et no.is nous regardions, mon
cortip-tç»**1* fconnu et moi, avec une
douloureuse sensation d'impuissance.
Nous avions peur, une peur atroce,
de VJU* cet homme mourir sous nos
yeux. Par avance nous étions mor-
dus par une sorte de remords à l'idée
que demain sans doute une femme,
des enfants pleureraient un époux,
un père, et que nous, nous aurions
assisté-
Dans la rue voisine un pas ré-
sonna. Nous allions être trois. Nous
étions trois maintenant. Alors le plus
fort se coucha de tout son" long sui
la large pierre plate qui marquait
l'extrémité de la berge. Les mains
dans les mains, les deux autres se
laissèrent couler le long du mur.
J'étais au milieu. Je sentis en des-
sous de moi mon compagnon s'agiter,
puis mon corps se tendit sous le
poids d'un autre corps.
Lentement celui qui était couché
sur la rive nous tira. Le dernier,
l' « homme » fut hissé.
Il s'affala aussitôt sur les pavés.
C'était un être puissant, au torse
épais, aux mains noueuses. Son
grand corps mouillé gisait à - nos
pieds, agité parfois d'un frisson, la
poitrine secouée par des hoquets.
Les yeux hagards, la bouche tor-
due, il râlait faiblement, en nous
regardant tour, à tour. Il voulut se
soulever. Arc-bouté à ses bras trem-
blants il y parvint, et alors, tandis
qu'il faisait des efforts pour parler,
et que tous trois nous attendions,
penchés sur lui, une même sensation
nous glaça. Son haleine qui nous
frôlait était saturée de relents d'al-
cool, écœurante.
L'homme était ivre !
Les moments affreux qu'il venait
de vivre, la mort dont il avait senti
l'étreinte, dans l'eau glaciale qui
figeait peu à peu ses mains crispées
à la pierre, ne l'avaient pas dessoûlé.
Les mâchoires tendues, il articula
péniblement :
— Tas de « feignants ». M'au-
raient laissé crever 1 • *»
Et c'était sinistre, intensément
douloureux, le spectacle de cet
homme qui portait encore sur son
visage le reflet de la mort et qui
divaguait, l'oeil hébété, la bouche
mauvaise.
Georges SIM.
Carnet de la T. S. F.
Programme du i2 octobre
ANGLETERRE. — Londres (365 m.). 18 h..
musique du régiment du LeicestershIre.
relayée de Wembley. 17 tu 15, piano. 18 n.,
musique (toutes stations, excepté Belfast);
Sambre et Meuse (Turlen: la Dame de Pique.
ouverture (Suppé); Joyeuse Angleterre (Ed-
ward German); les Maîtres chanteurs (Wag-
ner), acte m. relayé du théâtre d'Edim-
bourg-. 22 h. 45, récital de piano.
Dàventry (1.600 mètres). — A 20 heures,
Andaiouse (pess-ard); Valse capricieuse;
Danse des Gitanes, llûte (German); la Chan-
Non d'Elaîne; Ne me demandez plus (Tenny-
son). 21 h., sur la gavotte (Coates); Vallée
enchanteresse (Bucalossi), Courras (Bach);
la Fontaine (Gabel); Rose-Marie (Friml);
Nuages de fumée; Dolorès (Waldteufei);
Danse orientale (H. Cedly); Légende (H. Re-
nie); le Réveil d'Bændel (Morressey). 23 h.,
émission spéciale pour les amateurs.
Programme du 13 octobre
Ecole Supérieure des P.T.T. (458 mètres):
A 20 heures : Ce 1rs secondaire de lan-
gue anglaise, cours de perfectionnement.
A 20 h. 45 : Cours de littérature anglaise
par les prOfesseurs de l'école Berlitz.
A 21 heures : Soirée de gala offerte par
l'Association générale des auditeurs de T.S.
F., avec le concours de Philips-Radio, de
t'orchestre symlphonlque sous la direction de
M. P. Gonat, de la troupe Alec Barthus, du
quatuor René Prot.
Programme : l. La Grotte de Fingal, ou-
verture (Mendelssohn) ; Orchestre sympho-
nique) ; 2. Les Contes d'Hoffmann (Offen-
bach), par le quatuor René Prot ; Olympia
(Mme Myliane Carré) Nlcklauss (Mlle Mar-
guerite Poilini) Hoffmann (MM. René Prot),
Diaipertuto et Miracle (Gaymard) ; 3. Manon
ballet (Massenet) ; Orchestre symphonique ;
4. Audition du Misanthrope et l'Auvergnat,
comédie en 1 acte d'Eugène Labiche, don-
née avec le concours de Mlles Lucienne Mi-
gnon, Jane Préval, Odette Dalmont -; MM.
Coquillon, Marcel Roma, Mario-Robert, Lu-
cien Baugers. Philippe Frémin, Charles Fras-
sin et Alec Barthus.
Durnnt les entr'actes, l'orchestre sympho-
nique exécutera : a) A l'approche du soir
(Février-Chapelier) ; b) La gracieuse villa-
nelle (Maurice Pesse).
Radio-Paris (1.750 mètres):
A 12 h. 30 : Radio-concert Lucien Paris.
Programme : 1. Marche espagnole (Julien
Porret) ; 2. Aimons-nous donc, valse (A.
Gauvin) ; 3. Demain dès l'aube, violon (Mar-
cel Briclot) ; 4. Czardas n. 5 (G. Michiels) ;
5. Fumeries (F. Fourdrain) ; 6. Canzone,
solo de violoncelle (Tartanac) ; 7. Cosy Cot-
ner (A. Capri) ; 8. Hérodiade, fantaisie
(Massenet-Tavan) ; 9. Bourrée (H. Février-
Chapelier) ; 10. Légende, solo de violon
(Wicniawski) ; 11. Extrême-Orient, mélo-
die (J. de la Presle-Chapelier) ; 12. My Vir-
gina, fox-trot (R. Moretti-Salabert) ; 13. Me-
nuet, solo de violoncelle (R. Ordinaire) ; 14.
Duico Sereneta (J. Rousseau) ; 15. Mam'zelle
Nitouche (fantaisie).
A 20 h. 15 : Causerie par M. J. Imbrecq,
avocat a la Cour de Paris, sur la réglemen-
tation de la circulation aérienne.
A 20 h. 30 : Radio-concert par l'orchestre
Radio-Paris, avec le concours de Mme Na-
dia Martel, des Concerts Lamoureux, et de
MM. Valdlvia et Abondance de l'Académie
Nationale de Musique. Audition du premier
acte de La Valkyrie, de Richard Wagner.
Tour Eiffel (2.650 mètres):
De 18 à 19 heures : Radio-concert avec le
concours de M. Paul Dermée, homme de let-
tres ; de Mmes Dalvina, cantatrice de la
Gaité-Lyrique ; >Magideleine de Campoénia,
violoncelliste ; Jane Belotte, cantatrice, et
M. J. Garcia de Piedra, pianiste.
Programme : Les livres à lire, par M.
Paul Dermée ; Sonate pour violoncelle et
piano, par Mlle do Campoénia et M. Garcia
de Pledra ; Solitude de Sapho OIassenet),
par Mile Belotte ; Scherzo et Romance ex-
traits de Carnaval (Schumann), piano, par
M. Garcia de Piédra ; Rinaldo (Haendel),
par Mme Daivine ; Berceuse slave (Neruda),
violoncelle, par Mille de Campoénia ; La
terre bernaga (Alberltz), par M. Garcia de
Piedra ; Les Noces de Figaro (Mozart), par
Mme Dalvina ; Automne (Gabriel Fauré), par
Mlle Belotte ; Cecita (Federico MompoU),
piano, par M. Garcia de Piedra.
; LES SPECTACLES
Les grands concerts
Deux concerts Lamoureux. Deux
concerts Pasdeloup. '-
Mais de première audition, point.
Alors, je choisis de mesurer, d'es-
sayer de mesurer la distance de la
Symphonie Pastorale de Beethoven
au Concerto tour violon et orchestre
de M. Prokofitff.
Ces deux œuvres, également mais
différemment remarquables, étaient,
hier, du Concert Pasdeloup. Je vous
ai dit déjà le mérite de M. Albert
Wolff dévoué au plus noble service
de la Symphonie Pastorale. Ce mé-
rite n'a pas été moindre, mis au ser-
vice du Concerto de M. Prokofieff,
que Mme Léa Lubochitz a interpréta
dans un style admirable pour la com-
préhension, la sensibilité et la vir-
tuosité.
Il est singulier et rare, ce Concerto.
Il est émouvant même. C'est une &u-
vre digne d'inspirer le plus vif in-
térêt.
J'ai dit qu'il émeut. Emeut-il par
ce que j'appellerai, avec tout le
monde, les « idées musicales » ? Non,
sans doute. Ces idées sont évidentes,
flagrantes, certes. Mais, pour peu que
l'oreille et l'esprit y fassent, chez
nous, réflexion, nous devons conve-
nir qu'elles sont « quelconques »..
Il peut ariver même que, pour prêter
à chanter à M. Mayol, qui, dans son
genre, est un artiste exemplaire, un
« essayiste » du passage Bréda
trouve une « idée musicale » qui,
pour l'invention, ne soit guère infé-
rieure à celles-ci. -
Ce qui est admirable, émouvant,
prestigieux, quasi unique, dans l'art
de M. Prokofieff et de quelques-uns
de ses pairs, c'est l'étendue, le nom-
bre, l'immensité qu'il confère à une
idée qu'un Bach, un Mozart,1un Bee-
thoven eussent écartée comme
(i quelconque ». Merveilleuse, pro-
digieuse, fabuleuse illustration du
proverbe qui veut que « la façon de
donner vaille mieux que ce que l'on
donne ». r
Or, cela, voyez-vous, c'est peut-
être un peu trop constamment ce que
j'appellerai le Miracle de la Musi-
que Contemporaine.
Voilà qui nous surprend fort, et,
parfois même, nous surprend et nous
impose jusqu'à nous accabler.
Ainsi sommes-nous conduits à re-
connaître ceci : qu'une disproportion
prospère, aujourd'hui, dans la mu-
sique (et ceci n'est pas spécial, d'ail-
leurs à la Musique), une dispropor-
tion de l'Idée, généralement « quel-
conque », au Métier, presque tou-
jours prestigieux ; je dirai même
formidable, en donnant à ce mot,
aujourd'hui si galvaudé, son sens
précis : « Capable d'inspirer la plus
grande crainte ».
Il n'y a en tout ceci aucune nou-
veauté. Pour ne citer que lui, le
grand, le despotique Richard Strauss
ne nous avait-il pas fait déjà la sur-
prise d' « idées musicales», non seu-
lement quelconques, mais ostensible-
ment vulgaires, mises dans un mé-
tier qui suffirait à décourager de
s'épanouir au-dessus des pauvres
hommes, le Tonnerre de Dieu lui-
même?.
Il est ordinaire aujourd'hui qu'a-
fin de confesser les émois de son
petit cœur gagné à l' « archet » na-
turel qu'un professionnel du dancing
lui découvre en s'ébattant, la grosse
Madame Chose, nouvelle riche exci-
tée, emprunte des accents que tien-
drait pour trop déclamatoires Isolde,
dont l'amour, triste comme la mer,
ne fut pas moins grand que la vie,
et que la mprt !. La voilà bien, la
disproportion souveraine que je re-
marque duns la musique de notre
temps !
La nouvelle Musique a trop souvent
de ces façons de nouvelle riche. Plu-
tôt indigente d'esprit, mais abondante
en matière, elle nous impose et nous
trompe par la « trituration » mira-
culeuse qu'elle en faït.
Voilà, je crois, les considérations.
jo n'ose dire : de bon sens. les
considérations de sens commun où il
doit réduire l'homme* de bonne foi
.qui — même s'il n'est pas tourmenté
par un Vautel intérieur ; et je pense
n'être pas affligé de cet honorable
prurit — vient de découvrir le
Concerto pour violon et orchestre de
M. Prokofieif après avoir, pour la
.ième fois, goûté la pastorale de
Beethoven.
Dans cette dernière œuvre qui,
malgré ses précisions: scène au
bord d'un ruisseau, etc., etc., sur-
passe de beaucoup en beauté comme
en émotion ce qui est appelé « la mu-
sique à programme », c'est l'Idée,
l'Idée musicale, qui se donne liesse,
qui se renouvelle divinement dans
sa naturelle invention, qui l'emporte,
qui domine, qui vainc et ce qui vaut
mieux : convainc.
Un jour, qui est vieux d'une quin-
zaine d'années, M. Afred Casella,
compositeur admirable, me disait :
« Il faudrait remettre sur le métier
les Symphonies de Beethoven ».
Je compris alors qu'il voulait dire
que ces Symphonies sont jouées au-
jourd'hui dans un cadre générale-
ment trop vast3 pour l'audience pro-
fonde qu'elles méritent, et qu'un
métier plus nombreux, plus intense,]
pourrait épanouir davantage desl
idées qui sont les plus hautés de la
musique.
Je me gardai de riposter, étant
incompétent.
Quinze ans de purge sociale dans
une France où la Victoire est venue
m'ont fait, sans douté', plus incom-
pétent encore.
Je me risque pourtant, à dire, en-
fin, ceci : « Gardez-vous d'en rien
faire, mon' cher Alfred Casella. Il
est bien, je crois, que l'Idée musicale
de Beethoven se présente' dans ce
que vous tenez pour un métier in-
suffisant, dans le simple appareil
d'une beauté qu'on vient d'arracher
aile somme/£.-Mais c'est, ici, le som-
meil du plus cordial des hommes et
du plus humain des musiciens. »
Avant-hier, dans un concert donné
au profit des Révoqués des Etablis-
sements de Banque et de Crédit, où
j'avais, par ,une conférence, tentée
une fois, de plus, l'éloge de .Beethoven,
M. Devémy, cor d'harmonie de
l'Opéra, joua l'adagio de la Sonate
Pathétique. C'était notaire une vive
surprise. Elles tourna bientôt à ma
plus vive émotion. , ,
Cependant, je pensais : « Que res-
terait-il d'un theme fameux de X. ou
de Z. si l'on s'avisait de le transpo-
ser du piano au cor d'harmonie ?.*
Je connaissais ainsi, une fois de
plus, que les Idées dominent sur
l'Art, comme, dans le ciel de Platon,
elles dominent sur la Cité.
Puis, un brave homme, mon voi-
sin, m'ayant dit : « Je ne fais pas fi
de la musique moderne..- Toutefois,
je voudrais bien que, parfois, un de
nos musiciens vivants me fît la sur-
prise d'un adagio dans la manière
désuète de Beethoven », j'ai pris
le prudent parti de rester coi.
Georges PIOCH.
A
COURRIER THEATRAL
.: • fcfa, n
La répétition générale de ce soir :
M Au Théâtre AlberfrIer. à 20 h. 45,
répétition générale de : Le Garçon, un
acte de George Grey ; Le Colonel Cha-
bert, pièce en six tableaux, tirée du ro-
man de Balzac par M. Georges Spitz-
muller. ",",'
La répétition générale de demain :
M Au Théâtre Comcedia, à 21 heu-
res, répétition générale de On n' peut
pas lui résister ! opérette en trois ac-
tes de MM. Baroncey en Strit, musique
de M. E. Jouve.
<.r La reprise de ce soir
M A l'Opéra, à 20 heures, reprise de
Tannhaiiser.
M Opéra. - Mercredi prochain, Mlle
IVera Korène, de l'Odéon. remplacera
Mlle Delvair dans La Naissance de la
Lyre.
gg MM. Isola informent toutes les
personnes intéressées à le savoir qu'à da-
ter de jeudi prochain, correspondances
et communications doivent leur être
adressées au Théâtre Sarah-Bernhardt.
El C'est une comédie en trois actes
de notre excellent confrère et camarade
René Bizet, en collaboration avec M. Jean
Barrevre, qui succédera à Nono au Théâ-
tre Edouard-VII.
La pièce de MM. Bizet et Barreyre fera
spectacle avec une comédie, nouvelle éga-
lement, de M. Sacha Guitry, interprétée
par l'auteur et Mme Yvonne Printemps.
Il Théâtre Femina. — La distribu-
tion de L'Homme d'un Soir, de MMi De-
nys Aniel et Charles Lafaurie — répéti-
tion générale mercredi, première jeudi -
est la suivante :
Mme Charlotte Lysès (Monique Marti-
gue) ; Livitskaia (Tania Orloff) ; Delige
(Maryse Brancheron) ; Borghèse (Mar-
guerite) ; Kerjac (Jeanne) ; Marthe Mé-
ral (Doris Crey) ; MM. Charles Boyer
(Philippe Martigue-Christian Martigue);
Puylagarde (Max de Lianeourt) ; Mar-
cel Vallée (Chantavoine) ; Edy Debray
(Georges Lancel) ; Auvray (Brancheron) ;
Tissier (Marjerac) ; Bridarc (André) ;
Max-Victor (François) ; Morcer (le Bré-
silien).
M En raison de travaux urgents, qui
ne peuvent être effectués que l'après-
midi sur la scène de la Potinière, la
direction s'excuse d'être dans l'obliga-
tion de remettre au mardi 3 novembre,
la matinée de M. et Mme Un Tel, offerte
aux artistes pour demain.
Bl En janvier prochain, on jouera,
au Théâtre de l'Etoile. une pièce de M.
Léopold Marchand intitulée : Les deux
doigts de la main.
C'est M. Marchand, on le sait. qui a
mis au théâtre Chéri, de Mme Colette.
lia L'Atelier, dont nous .avons an-
nonce la réouverture pour le 15 (répé-
tition générale le 14) avec La Lame
Sourde et Les Serments d'usage, jouera
ces deux pièces jusqu'au 20, date de la
reprise de Le Dieu de Vengeance.
Ensuite les programmes alternés re-
prendront avec le premier spectacle, Le
Dieu de la Vengeance et Chacun sa Vé-
rité.
Le bureau de location est ouvert des
aujourd'hui.
Bl Après Le Théâtre de Dix heures.
de Hoger Ferréol, dont la réussite est
f - ande, on parle d'un « Théâtre de Mi-
nuit 1), que dirigeraient deux chanson-
niers.
COURRIER MUSICAL
a Un concours est ouvert pour la
nomination d'un ou plusieurs profes-
seurs de piano, classes élémentaire,
moyenne et supérieure, au Conserva-
toire National de Musique d'Orléans.
Ce concours aura lieu à Orléans le
jeudi 29 octobre.
Les candidats peuvent dès mainte-
nant se faire Inscrire à la mairie
d'Orléans, bureau des Ecoles, qui leur
fournira tous les renseigncme..ts re-
latifs aux conditions du concours com-
me aux traitements afférents à chaque
classe., ¡.,
M Un concours est ouvert pour la
nomination d'un professeur de hautbois
au Conservatoire de Musique d'Amiens.
Le concours aura lieu dans la deuxiè-
me quinzaine du mois de novembre,
au Conservatoire d'Amiens (rue de la
Malmaison). Le titulaire aura droit au
pupitre de hautbois solo au théâtre mu-
nicipal. Il sera tenj de prêter son con-
cours à l'orchestre du Conservatoire et
à l'Harmonie municipale. Il devra ha-
biter Amiens dans un délai de six mois
à partir de sa nomination et se soumet-
tre aux obligations inscrites par le
règlement.
Les candidats devront adresser leur
demande à M. le maire d'Amiens avant
le 10 novembre 1925, en y joignant les
pièces suçantes : 1° acte de naissance;
2° extrait du çasier judiciaire; 3° co-
pies certifiées conformes des diplômes
dont ils sont titulaires et indication
dès titres dont ils peuvent se recom-
mander. La qualité de Français est né-
cessaire pour être admis à concourir.
Pour les renseignements, s'adresser
à M. le directeur du Conservatoire. 10,
rue d'Alger, à Amiens. ;'
N Un concours est ouvert à l'Ecole
Nationale de Musique de Troyes pour
la nomination d'un professeur de sol-
fège, de cor et de clarinette. Le titulaire
se verra également réserver le poste de <
soliste à l'orchestre de la Société des
Concerts, ainsi qu'aux représentations
éventuelles qui seraient données au
théâtre.
m Un festival des œuvres d'Albert
Roussel sera donné par la S. M. I. jeudi
soir 15 octobre, salle Gaveau, avec le
concours de Mmes Croiza, Caffaret, Ja-
nine Weill, MM. André Asselin, R. Leroy,
P. Jamet et, du quintette instrumental de
Paris. Billets de 6 à-15 francs, Salle, Du-
rand, Kiesgen et Delaet.
a Le chef d'orchestre Pierre Monteux,
ex-directeur de la Boston Symphouy,
vient d'obtenir un gros succès en condui-
sant, au Concert Gebown d'Amsterdam,
Psyché, de César Franck, et Daphnis et
Chloé, de Maurice Ravel.
N Le compositeur Joseph .Tongen
vient d'être nommé directeur du Conser-
vatoire Royal de Bruxelles, succédant à
M. Léon du Bois, admis à faire valoir
ses droits à la retraite. De même, M.
François Rasse succède à M. Sylvain Du-
puis et devient directeur du Conserva-
toire de Liège.
N MM Lefranc, alto solo de l'Opéra-
Comique et des Concerts Colonne. Pes-
quier, premier violon aux Concerts Co-
lonne, et A. Zighera, violoncelle solo de
la Société des Concerts du Conservatoire,
sont engagés, pour cette saison, à la Bos-
ton Symphony. Contrairement à ce qui a
été annoncé, M. Marcel Darrieux, violon
solo de l'Opéra-Comique, n'ira pas en
Amérique.
MUSIC-HALLS
CONCERTS sCABARETS
CIRQUES, BALS
------- -_4~- ----~
CIRQUE D'HIVER
LES FRERES
DESPREZ
Il Détient
LA MORT Il
en exécutant
/,
&
Un DOUBLE SAUT
PERILLEUX
en autolllobllell
à 15 mètres de haut
La plus terrifiante
attraction réalisée Jusqu'à
ce Jour avec une auto
20 ATTRACTIONS 20
et
:: LES FRATELLINI
"7H Théâtre de Dix Heures (Direction
Roger Ferréol), 3G, boulevard de Clichy.
— A 10 heures précises, spectacle gai
dans un cadre élégant et ensoleillé ! ! !
Louez Marc. 07-48. Avant le spectacle, le
bar le plus amusant de Paris!!!
Bl Cirque d'Hiver. — Pour la pre-
mière fois, à 15 mètres de haut, le dou-
ble saut périlleux en automobile, la plus
terrifiante attraction réalisée avec une
auto, est présenté chaque jour par les
frères Desprez. Vingt attractions et les
Fratellini.
COURRIER CINEMA
Salammbô" à l'Opéra
UNE MISE AU POINT
Les représentations du film Salamm-
bô à l'Opéra semblent avoir provoqué
avec beaucoup de sympathie pour les
réalisateurs, MM. Louis Aubert, édi-
teur, et Pierre Marodon, metteur en
scène, un peu aussi de jalousie. On a
pu lire, en effet, dans certaines feuil-
les périodiques, des C(¡lnJllcnt¡;il'" -
dant à représenter le film dont la pre-
mière aura lieu à l'Opéra le 22 pro-
chain, en soirée de gala, comme une
production, autrichienne. Or, il apparaît
bien que la bonne foi de nos confrères a
été surprise.
Salammbô adapté du chef.;.d'œùvre de
Flaubert, romancier français, a été réa-
lisé par Pierre Marodon, metteur en
scène français. Les protagonistes du
film, Jeanne de Balzac, Rolla Norman,
Henri Baudin, Victor Vina, Raphaël Lié-
vin, sont Français, ainsi que l'opérateur,
M. Burel, et le régisseur, Fabian.
Quant aux capitaux —et c'est le point
délicat sur lequel nous avons tenu à
nous renseigner — ils ont été fournis
entièrement par la Société des établis-
sements Aubert, laquelle n'est pas, que
nous sachions, une société autrichienne
La Sascha de Vienne est intervenue à
un double titre : d'abord comme ache-
teuse du film pour les empires.' cen-
traux, ce qui n'a rien de répréhensi-
ble, puis comme loueuse de son studio
et de certaines constructior Et -la Sas-
cha, qui avait confiance en l'affaire, ac-
cepta que le prix de location fût porté
en compte et déduit du prix d'achat du
film consenti par M. Auhert., La-Sascha
tout en ayant par cette transaction qui
est courante en matière de commerce de
films, facilité la réalisation de Salamm-
M, se trouve n'avoir engagé aucun. ca-
pital liquide dans une affairé qui reste
nettement et proprement française.
La vérité; à quelques jours d'un évé-
nement dont le lustre doit rejaillir sur
toute la cinématographie nationale, ne-
tait pas mauvaise à' dire.
NOS ARTISTES
- Nicolas Rimsky, qui remporte un
gros succès dans le. Nègre Blanc,, pro-
cède actuellement au montage de sa der-
nière production : Paris en cinq jours.
Une partie de ce film représente la pro-
menado en autocar de" touriste!?,' améri-
cains à travers Paris.
Le montage de cette scène est parti-
culièrement délicat : c'est la .première
fois qu'une succession aussi-.longue de
« travellings a a été réalisée et les dif-
ficultés auxquelles le réalisateur s'est
heurté, pour raccorder ou enchaîner les
bouts de scène, ont été nombreuses. Le
résultat, toutefois, dépasse les espéran-
ces et cette randonnée touristique en
« Rapid Car » sera l'un des passages les
plus remarquables du film.
Dolly Davis est la protagoniste de cette
production Albatros dont Nicolas Rimsky
est la grande vedette.
NOS FILMS
— Nous avons rencontré, à son retour
de Vendée, Luitz-Mornt et aux nouvelles
que nous lui demandions de la réalisa-
tion qu'il fait en ce moment de Jean
Chouan, d'Arthur Bernède. le metteur en
scène de La Course du Flambeau .nous a
répondu :
« Nous venons de vivre en Vendée
des heures inoubliables : pour les sen-
tir, il faut comprendre tout l'intérêt que
l'on a à tourner'dans.un cadre qui se
prête à l'action, et celle région nous
a offert un cadre d" paysaees sauvages
et véritablement impressionnants,
» Le roman d'Arthur Bernède est re-
marquable, non seulement par l'époque
particulièrement intéressante qu'il évo-
que, mais aussi par toute la vie. par
toute l'émotion que l'auteur .). grâce à
son grand talent, su y mettre.
» J'ai, d'autre part, des interprètes
dont je ne saurais assez faire l'éloge :
René Navarre, Claude More lie, Eimire
Vautier. Maurice Lagrenée, Decœiiv,
Mendailie, Bourdel, Terrorj, Amyot, de
Baër, Marthe Chaumont, Anna Lefeu-
vrier et Maurice Schuts, dans le rÔle de
Jean Chouan, méritent bien du public et
de la cinématographie française, à la-
quelle ils donnent tous leurs efforts el.
tout leur beau talent.
o ù » J'ai repris place au studio d'Epinay,
où nous allons continuer notre bon tra-
vail. » - .1.. C. <~~ À V v. 4.. 14
CE SOIR t-
ON JOUE:
SUBVENTIONNÉS
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COMEDIE-FRANÇAISE. — 8 h. 15 : L'abbé
Constantin. „
OPERA-COMIQUE. — 8 h.: La Tosca.
OCEON. — 8 h. 30 : Amlromaque, Les Fo-
lies amoureuses.
GRANDES SCBNES l'
VARIETES. - 8 0. 45: L éternel l'rintenips
GYMNASE. - 8 d. 45 : La joie d'aimer
(tivire Popesco, L. Gauthier, Polin).
TH. DE PARIS. - 8 b. ail : La venu4 toute
nue (Max Dearly, Balmu).
PORTE-SAINT-MARTIN. — 8 h. 45 : Mme
salis.
TH SARAH-BERNHARDT - 8 Ù. 30 : Mon
cure ithez IPS rlctifii (Vilbert, Casstvc)
RENAISSANCE. — 8 Il. 45 : La Menace
Cora l-aparcerie, J. Worms, P. Magnier).
CH^TJLET. — 8' D. 30: AlalUIOKu. roi lierre
THEATRES LYRIQUES
BOUFFES-PARISIENS. - X a. 4t: P. L. M
GASTE-LYRIQUE - » D 30 La POlltl('P
APOLLO. — 8 b. 30 : Bouche à bouche
(opér. de M. Yvain et A. Barde).
BA-TA-CLAN,- 8 n. 30 : La veuve joyeuse
(A.Chenaud, J.Deiss, Mars-Blso.Delamercle)
JÀH E-RGCHECHOUART. — 8 b." 45 : La
poule des Folies-Bergère (Mat.sam.et rlim.)
COMEDIES .VAUDEVILLES
ANTOINE. — 8 n. 30 : Copains (Arqullltère.
Yonnel, Simone Dulae et Esconier).
AMBIGU. — 8 h: 45 : La concierge revient
de suite (Tramel). Mat. Jeud.. sam. dtm.
SCALA. — 101 n. 45 : Le train ae s nfurea 47
'Marcel Simon) Matin. Sam et Uirn
ELDORADO. — 8 b. 30 : Doudou (Bach,
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TH. COMŒDIA. — Relâche. Mardi : On ne
peut Jui résister.
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mouche! operein* (Hnsaila LamJtirecltt).
eLT. — 8 h. 30 : Une femme flambe.
CLUNY. — 8 D. 45 : A ileur de peau!
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PALAIS-ROYAL. — 8 Û. 30 s Le Monsieur
de cinq ocures.
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';;OM.£DIE CH.-ELYS. — 8 b. 30: Mme Bé-
lîard, Démétrios.
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lière Elsa.
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de.ii'iiiier de soleil < ^Ditielly).
MATWUR!NS. — Relâche.
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MAR!VAUX..- Ch. Chaplin dans « La ruée
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Voir en sixième page la suite
de Nos Petites Annonces
.5
LES CONTES DE 41 PARIS-SOIR v
—————-— Ç ï
L'Ivrogne -
„ Il m'est arrivé de voir un ivrogne
rester ivre alors qu'il était aux pri-
ses avec la plus angoissante des
morts. Et le rire convulsif de cet
homme déjà blême est le spectacle
le plus tragique auquel j'aie assisté.
C'était par une nuit d'hiver. Un
brouillard épais et glacial, au tra-
vers duquel on apercevait à peine à
trois pas la lumière spongieuse des
révérbères, stagnait sur les rues et
enveloppait les épaules d'une sorte
'de manteau humide. Je traversais le
fleuve dont les eaux grossies rou-
laient bruyamment, et l'obscurité
était si dense que du pont on ne pou-
vait apercevoir la surface de l'eau.
En se penchant sur le parapet, on ne
• voyait qu'un gouffre de brouillard
toujours plus profond, plus épais,
qui semblait avoir la densité d'un
corps impénétrable.
Je marchais vite, et tout à coup
il me sembla entendre un cri confus,
venant de quelque part, très loin. ou
très près de moi, mais venant d'en
dessous, montant du grand trou hu-
mide.
Je l'avoue, à cet instant je hâtai le
pas..Et je me serais enfui instincti-
vement, poussé par la peur de l'in-
connu, de ce cri informe montant de
l'ombre, si un second cri, plus poi-
gnant, ne m'avait arrêté dans ma
course.
— .S'cours. s'cours.
Deux fois, trois fois, il résonna
toujours plus sourd, et l'on eût dit
que chaque fois, il venait d'un autre
point du grand trou noir.
Quelqu'un se noyait. La rivière
roulait un être dans la nuit. Et cet
être clamait sa terreur. Mais où
était-il ? Vers quelle rive était-il
emporte ?
Je n'entendais plus rien, et je pan-
telais, car le silence engloutissant la
voix plaintive était plus troublant
encore. C'était fini peut-être. Peut-
être un homme venait-il de mourir,
près de moi, tout seul dans l'eau gla-
cée qui l'emportait à la dérive.
Les mains crispées au bronze du
parapet, je fixai le vide d'un regard
d'angoisse. Et pour tromper ma
frayeur je criai de toutes mes for-
ces, d'une voix qui rententit étran-
gement dans la nappe de brouillard :
— Où êtes-vous ?. Ji;
Le coup tendu, j'attendais.
— .S'cours. s'cours.
La voix me parut animée d'une
force nouvelle. J'écoutai encore et il
me sembla qu'elle venait de la rive
gauche, à cent mètres du pont à
peine. J'y courus et le mouvement, la
chaleur diss:pèrent un peu la mor-
telle angoisse de l'immobilité.
— .S'cours. s'cours.
J'approchais de la voix, et je
n'avais qu'une peur, c'est qu'elle
s'éteignît avant que je fusse arrivé.
Sur le quai, un autre pas retentit.
Quelqu'un avait entendu le cri de
détresse. Nous étions deux à longer
la rive en scrutant le gouffre d'om-
bre d'où brillait par instants un re-
flet sur la crête d'une vague.
A nos pieds, c'était un mur per-
pendiculaire, haut de trois mètres et
fait de grosses pierres blanches et
lisses, et en dessous, l'eau bruissait,
profonde dès le bord. Le parapet fi-
nissait brusquement. Nous mar-
chions, mon compagnon et moi, pen-
chés en avant, avec la crainte d'un
faux pas. Et nous n'entendions plus
ried que le clapotement des vagues
contre le mur de pierre.
* C'était bien de là, cependant,
qu'était partie la dernière plainte
Machinalement nous répétions :
— Où êtes-vous ?. Criez encore.
Et, brusquement, à nos pieds, nous
entendîmes un léger râle, nous vî-
mes « la chose »;..
Une tête hâve, blafarde, plaquée
de cheveux mouillés émergeait de la
surface mouvante. Deux mains
étaient crispées, au ras de l'eau, à
une aspérité du mur. Et. deux yeux
nous fixaient, affolés, farouches.
— Au se. au se. au secours.
gémit la voix, faiblement, une der-
nière fois.,
Toutes les maisons d'alentour
étaient closes. Le temps nous man-
quait d'aller chercher une perche,
une corde, n'importe quoi que l'on
eût tendu à cet homme dont les
doigts se cramponnaient à la pierre,
mais qui, dans une minute peut-être,
se raidirait, à bout de forces.
Cependant nous ne pouvions l'at-
teindre et no.is nous regardions, mon
cortip-tç»**1* fconnu et moi, avec une
douloureuse sensation d'impuissance.
Nous avions peur, une peur atroce,
de VJU* cet homme mourir sous nos
yeux. Par avance nous étions mor-
dus par une sorte de remords à l'idée
que demain sans doute une femme,
des enfants pleureraient un époux,
un père, et que nous, nous aurions
assisté-
Dans la rue voisine un pas ré-
sonna. Nous allions être trois. Nous
étions trois maintenant. Alors le plus
fort se coucha de tout son" long sui
la large pierre plate qui marquait
l'extrémité de la berge. Les mains
dans les mains, les deux autres se
laissèrent couler le long du mur.
J'étais au milieu. Je sentis en des-
sous de moi mon compagnon s'agiter,
puis mon corps se tendit sous le
poids d'un autre corps.
Lentement celui qui était couché
sur la rive nous tira. Le dernier,
l' « homme » fut hissé.
Il s'affala aussitôt sur les pavés.
C'était un être puissant, au torse
épais, aux mains noueuses. Son
grand corps mouillé gisait à - nos
pieds, agité parfois d'un frisson, la
poitrine secouée par des hoquets.
Les yeux hagards, la bouche tor-
due, il râlait faiblement, en nous
regardant tour, à tour. Il voulut se
soulever. Arc-bouté à ses bras trem-
blants il y parvint, et alors, tandis
qu'il faisait des efforts pour parler,
et que tous trois nous attendions,
penchés sur lui, une même sensation
nous glaça. Son haleine qui nous
frôlait était saturée de relents d'al-
cool, écœurante.
L'homme était ivre !
Les moments affreux qu'il venait
de vivre, la mort dont il avait senti
l'étreinte, dans l'eau glaciale qui
figeait peu à peu ses mains crispées
à la pierre, ne l'avaient pas dessoûlé.
Les mâchoires tendues, il articula
péniblement :
— Tas de « feignants ». M'au-
raient laissé crever 1 • *»
Et c'était sinistre, intensément
douloureux, le spectacle de cet
homme qui portait encore sur son
visage le reflet de la mort et qui
divaguait, l'oeil hébété, la bouche
mauvaise.
Georges SIM.
Carnet de la T. S. F.
Programme du i2 octobre
ANGLETERRE. — Londres (365 m.). 18 h..
musique du régiment du LeicestershIre.
relayée de Wembley. 17 tu 15, piano. 18 n.,
musique (toutes stations, excepté Belfast);
Sambre et Meuse (Turlen: la Dame de Pique.
ouverture (Suppé); Joyeuse Angleterre (Ed-
ward German); les Maîtres chanteurs (Wag-
ner), acte m. relayé du théâtre d'Edim-
bourg-. 22 h. 45, récital de piano.
Dàventry (1.600 mètres). — A 20 heures,
Andaiouse (pess-ard); Valse capricieuse;
Danse des Gitanes, llûte (German); la Chan-
Non d'Elaîne; Ne me demandez plus (Tenny-
son). 21 h., sur la gavotte (Coates); Vallée
enchanteresse (Bucalossi), Courras (Bach);
la Fontaine (Gabel); Rose-Marie (Friml);
Nuages de fumée; Dolorès (Waldteufei);
Danse orientale (H. Cedly); Légende (H. Re-
nie); le Réveil d'Bændel (Morressey). 23 h.,
émission spéciale pour les amateurs.
Programme du 13 octobre
Ecole Supérieure des P.T.T. (458 mètres):
A 20 heures : Ce 1rs secondaire de lan-
gue anglaise, cours de perfectionnement.
A 20 h. 45 : Cours de littérature anglaise
par les prOfesseurs de l'école Berlitz.
A 21 heures : Soirée de gala offerte par
l'Association générale des auditeurs de T.S.
F., avec le concours de Philips-Radio, de
t'orchestre symlphonlque sous la direction de
M. P. Gonat, de la troupe Alec Barthus, du
quatuor René Prot.
Programme : l. La Grotte de Fingal, ou-
verture (Mendelssohn) ; Orchestre sympho-
nique) ; 2. Les Contes d'Hoffmann (Offen-
bach), par le quatuor René Prot ; Olympia
(Mme Myliane Carré) Nlcklauss (Mlle Mar-
guerite Poilini) Hoffmann (MM. René Prot),
Diaipertuto et Miracle (Gaymard) ; 3. Manon
ballet (Massenet) ; Orchestre symphonique ;
4. Audition du Misanthrope et l'Auvergnat,
comédie en 1 acte d'Eugène Labiche, don-
née avec le concours de Mlles Lucienne Mi-
gnon, Jane Préval, Odette Dalmont -; MM.
Coquillon, Marcel Roma, Mario-Robert, Lu-
cien Baugers. Philippe Frémin, Charles Fras-
sin et Alec Barthus.
Durnnt les entr'actes, l'orchestre sympho-
nique exécutera : a) A l'approche du soir
(Février-Chapelier) ; b) La gracieuse villa-
nelle (Maurice Pesse).
Radio-Paris (1.750 mètres):
A 12 h. 30 : Radio-concert Lucien Paris.
Programme : 1. Marche espagnole (Julien
Porret) ; 2. Aimons-nous donc, valse (A.
Gauvin) ; 3. Demain dès l'aube, violon (Mar-
cel Briclot) ; 4. Czardas n. 5 (G. Michiels) ;
5. Fumeries (F. Fourdrain) ; 6. Canzone,
solo de violoncelle (Tartanac) ; 7. Cosy Cot-
ner (A. Capri) ; 8. Hérodiade, fantaisie
(Massenet-Tavan) ; 9. Bourrée (H. Février-
Chapelier) ; 10. Légende, solo de violon
(Wicniawski) ; 11. Extrême-Orient, mélo-
die (J. de la Presle-Chapelier) ; 12. My Vir-
gina, fox-trot (R. Moretti-Salabert) ; 13. Me-
nuet, solo de violoncelle (R. Ordinaire) ; 14.
Duico Sereneta (J. Rousseau) ; 15. Mam'zelle
Nitouche (fantaisie).
A 20 h. 15 : Causerie par M. J. Imbrecq,
avocat a la Cour de Paris, sur la réglemen-
tation de la circulation aérienne.
A 20 h. 30 : Radio-concert par l'orchestre
Radio-Paris, avec le concours de Mme Na-
dia Martel, des Concerts Lamoureux, et de
MM. Valdlvia et Abondance de l'Académie
Nationale de Musique. Audition du premier
acte de La Valkyrie, de Richard Wagner.
Tour Eiffel (2.650 mètres):
De 18 à 19 heures : Radio-concert avec le
concours de M. Paul Dermée, homme de let-
tres ; de Mmes Dalvina, cantatrice de la
Gaité-Lyrique ; >Magideleine de Campoénia,
violoncelliste ; Jane Belotte, cantatrice, et
M. J. Garcia de Piedra, pianiste.
Programme : Les livres à lire, par M.
Paul Dermée ; Sonate pour violoncelle et
piano, par Mlle do Campoénia et M. Garcia
de Pledra ; Solitude de Sapho OIassenet),
par Mile Belotte ; Scherzo et Romance ex-
traits de Carnaval (Schumann), piano, par
M. Garcia de Piédra ; Rinaldo (Haendel),
par Mme Daivine ; Berceuse slave (Neruda),
violoncelle, par Mille de Campoénia ; La
terre bernaga (Alberltz), par M. Garcia de
Piedra ; Les Noces de Figaro (Mozart), par
Mme Dalvina ; Automne (Gabriel Fauré), par
Mlle Belotte ; Cecita (Federico MompoU),
piano, par M. Garcia de Piedra.
; LES SPECTACLES
Les grands concerts
Deux concerts Lamoureux. Deux
concerts Pasdeloup. '-
Mais de première audition, point.
Alors, je choisis de mesurer, d'es-
sayer de mesurer la distance de la
Symphonie Pastorale de Beethoven
au Concerto tour violon et orchestre
de M. Prokofitff.
Ces deux œuvres, également mais
différemment remarquables, étaient,
hier, du Concert Pasdeloup. Je vous
ai dit déjà le mérite de M. Albert
Wolff dévoué au plus noble service
de la Symphonie Pastorale. Ce mé-
rite n'a pas été moindre, mis au ser-
vice du Concerto de M. Prokofieff,
que Mme Léa Lubochitz a interpréta
dans un style admirable pour la com-
préhension, la sensibilité et la vir-
tuosité.
Il est singulier et rare, ce Concerto.
Il est émouvant même. C'est une &u-
vre digne d'inspirer le plus vif in-
térêt.
J'ai dit qu'il émeut. Emeut-il par
ce que j'appellerai, avec tout le
monde, les « idées musicales » ? Non,
sans doute. Ces idées sont évidentes,
flagrantes, certes. Mais, pour peu que
l'oreille et l'esprit y fassent, chez
nous, réflexion, nous devons conve-
nir qu'elles sont « quelconques »..
Il peut ariver même que, pour prêter
à chanter à M. Mayol, qui, dans son
genre, est un artiste exemplaire, un
« essayiste » du passage Bréda
trouve une « idée musicale » qui,
pour l'invention, ne soit guère infé-
rieure à celles-ci. -
Ce qui est admirable, émouvant,
prestigieux, quasi unique, dans l'art
de M. Prokofieff et de quelques-uns
de ses pairs, c'est l'étendue, le nom-
bre, l'immensité qu'il confère à une
idée qu'un Bach, un Mozart,1un Bee-
thoven eussent écartée comme
(i quelconque ». Merveilleuse, pro-
digieuse, fabuleuse illustration du
proverbe qui veut que « la façon de
donner vaille mieux que ce que l'on
donne ». r
Or, cela, voyez-vous, c'est peut-
être un peu trop constamment ce que
j'appellerai le Miracle de la Musi-
que Contemporaine.
Voilà qui nous surprend fort, et,
parfois même, nous surprend et nous
impose jusqu'à nous accabler.
Ainsi sommes-nous conduits à re-
connaître ceci : qu'une disproportion
prospère, aujourd'hui, dans la mu-
sique (et ceci n'est pas spécial, d'ail-
leurs à la Musique), une dispropor-
tion de l'Idée, généralement « quel-
conque », au Métier, presque tou-
jours prestigieux ; je dirai même
formidable, en donnant à ce mot,
aujourd'hui si galvaudé, son sens
précis : « Capable d'inspirer la plus
grande crainte ».
Il n'y a en tout ceci aucune nou-
veauté. Pour ne citer que lui, le
grand, le despotique Richard Strauss
ne nous avait-il pas fait déjà la sur-
prise d' « idées musicales», non seu-
lement quelconques, mais ostensible-
ment vulgaires, mises dans un mé-
tier qui suffirait à décourager de
s'épanouir au-dessus des pauvres
hommes, le Tonnerre de Dieu lui-
même?.
Il est ordinaire aujourd'hui qu'a-
fin de confesser les émois de son
petit cœur gagné à l' « archet » na-
turel qu'un professionnel du dancing
lui découvre en s'ébattant, la grosse
Madame Chose, nouvelle riche exci-
tée, emprunte des accents que tien-
drait pour trop déclamatoires Isolde,
dont l'amour, triste comme la mer,
ne fut pas moins grand que la vie,
et que la mprt !. La voilà bien, la
disproportion souveraine que je re-
marque duns la musique de notre
temps !
La nouvelle Musique a trop souvent
de ces façons de nouvelle riche. Plu-
tôt indigente d'esprit, mais abondante
en matière, elle nous impose et nous
trompe par la « trituration » mira-
culeuse qu'elle en faït.
Voilà, je crois, les considérations.
jo n'ose dire : de bon sens. les
considérations de sens commun où il
doit réduire l'homme* de bonne foi
.qui — même s'il n'est pas tourmenté
par un Vautel intérieur ; et je pense
n'être pas affligé de cet honorable
prurit — vient de découvrir le
Concerto pour violon et orchestre de
M. Prokofieif après avoir, pour la
.ième fois, goûté la pastorale de
Beethoven.
Dans cette dernière œuvre qui,
malgré ses précisions: scène au
bord d'un ruisseau, etc., etc., sur-
passe de beaucoup en beauté comme
en émotion ce qui est appelé « la mu-
sique à programme », c'est l'Idée,
l'Idée musicale, qui se donne liesse,
qui se renouvelle divinement dans
sa naturelle invention, qui l'emporte,
qui domine, qui vainc et ce qui vaut
mieux : convainc.
Un jour, qui est vieux d'une quin-
zaine d'années, M. Afred Casella,
compositeur admirable, me disait :
« Il faudrait remettre sur le métier
les Symphonies de Beethoven ».
Je compris alors qu'il voulait dire
que ces Symphonies sont jouées au-
jourd'hui dans un cadre générale-
ment trop vast3 pour l'audience pro-
fonde qu'elles méritent, et qu'un
métier plus nombreux, plus intense,]
pourrait épanouir davantage desl
idées qui sont les plus hautés de la
musique.
Je me gardai de riposter, étant
incompétent.
Quinze ans de purge sociale dans
une France où la Victoire est venue
m'ont fait, sans douté', plus incom-
pétent encore.
Je me risque pourtant, à dire, en-
fin, ceci : « Gardez-vous d'en rien
faire, mon' cher Alfred Casella. Il
est bien, je crois, que l'Idée musicale
de Beethoven se présente' dans ce
que vous tenez pour un métier in-
suffisant, dans le simple appareil
d'une beauté qu'on vient d'arracher
aile somme/£.-Mais c'est, ici, le som-
meil du plus cordial des hommes et
du plus humain des musiciens. »
Avant-hier, dans un concert donné
au profit des Révoqués des Etablis-
sements de Banque et de Crédit, où
j'avais, par ,une conférence, tentée
une fois, de plus, l'éloge de .Beethoven,
M. Devémy, cor d'harmonie de
l'Opéra, joua l'adagio de la Sonate
Pathétique. C'était notaire une vive
surprise. Elles tourna bientôt à ma
plus vive émotion. , ,
Cependant, je pensais : « Que res-
terait-il d'un theme fameux de X. ou
de Z. si l'on s'avisait de le transpo-
ser du piano au cor d'harmonie ?.*
Je connaissais ainsi, une fois de
plus, que les Idées dominent sur
l'Art, comme, dans le ciel de Platon,
elles dominent sur la Cité.
Puis, un brave homme, mon voi-
sin, m'ayant dit : « Je ne fais pas fi
de la musique moderne..- Toutefois,
je voudrais bien que, parfois, un de
nos musiciens vivants me fît la sur-
prise d'un adagio dans la manière
désuète de Beethoven », j'ai pris
le prudent parti de rester coi.
Georges PIOCH.
A
COURRIER THEATRAL
.: • fcfa, n
La répétition générale de ce soir :
M Au Théâtre AlberfrIer. à 20 h. 45,
répétition générale de : Le Garçon, un
acte de George Grey ; Le Colonel Cha-
bert, pièce en six tableaux, tirée du ro-
man de Balzac par M. Georges Spitz-
muller. ",",'
La répétition générale de demain :
M Au Théâtre Comcedia, à 21 heu-
res, répétition générale de On n' peut
pas lui résister ! opérette en trois ac-
tes de MM. Baroncey en Strit, musique
de M. E. Jouve.
<.r La reprise de ce soir
M A l'Opéra, à 20 heures, reprise de
Tannhaiiser.
M Opéra. - Mercredi prochain, Mlle
IVera Korène, de l'Odéon. remplacera
Mlle Delvair dans La Naissance de la
Lyre.
gg MM. Isola informent toutes les
personnes intéressées à le savoir qu'à da-
ter de jeudi prochain, correspondances
et communications doivent leur être
adressées au Théâtre Sarah-Bernhardt.
El C'est une comédie en trois actes
de notre excellent confrère et camarade
René Bizet, en collaboration avec M. Jean
Barrevre, qui succédera à Nono au Théâ-
tre Edouard-VII.
La pièce de MM. Bizet et Barreyre fera
spectacle avec une comédie, nouvelle éga-
lement, de M. Sacha Guitry, interprétée
par l'auteur et Mme Yvonne Printemps.
Il Théâtre Femina. — La distribu-
tion de L'Homme d'un Soir, de MMi De-
nys Aniel et Charles Lafaurie — répéti-
tion générale mercredi, première jeudi -
est la suivante :
Mme Charlotte Lysès (Monique Marti-
gue) ; Livitskaia (Tania Orloff) ; Delige
(Maryse Brancheron) ; Borghèse (Mar-
guerite) ; Kerjac (Jeanne) ; Marthe Mé-
ral (Doris Crey) ; MM. Charles Boyer
(Philippe Martigue-Christian Martigue);
Puylagarde (Max de Lianeourt) ; Mar-
cel Vallée (Chantavoine) ; Edy Debray
(Georges Lancel) ; Auvray (Brancheron) ;
Tissier (Marjerac) ; Bridarc (André) ;
Max-Victor (François) ; Morcer (le Bré-
silien).
M En raison de travaux urgents, qui
ne peuvent être effectués que l'après-
midi sur la scène de la Potinière, la
direction s'excuse d'être dans l'obliga-
tion de remettre au mardi 3 novembre,
la matinée de M. et Mme Un Tel, offerte
aux artistes pour demain.
Bl En janvier prochain, on jouera,
au Théâtre de l'Etoile. une pièce de M.
Léopold Marchand intitulée : Les deux
doigts de la main.
C'est M. Marchand, on le sait. qui a
mis au théâtre Chéri, de Mme Colette.
lia L'Atelier, dont nous .avons an-
nonce la réouverture pour le 15 (répé-
tition générale le 14) avec La Lame
Sourde et Les Serments d'usage, jouera
ces deux pièces jusqu'au 20, date de la
reprise de Le Dieu de Vengeance.
Ensuite les programmes alternés re-
prendront avec le premier spectacle, Le
Dieu de la Vengeance et Chacun sa Vé-
rité.
Le bureau de location est ouvert des
aujourd'hui.
Bl Après Le Théâtre de Dix heures.
de Hoger Ferréol, dont la réussite est
f - ande, on parle d'un « Théâtre de Mi-
nuit 1), que dirigeraient deux chanson-
niers.
COURRIER MUSICAL
a Un concours est ouvert pour la
nomination d'un ou plusieurs profes-
seurs de piano, classes élémentaire,
moyenne et supérieure, au Conserva-
toire National de Musique d'Orléans.
Ce concours aura lieu à Orléans le
jeudi 29 octobre.
Les candidats peuvent dès mainte-
nant se faire Inscrire à la mairie
d'Orléans, bureau des Ecoles, qui leur
fournira tous les renseigncme..ts re-
latifs aux conditions du concours com-
me aux traitements afférents à chaque
classe., ¡.,
M Un concours est ouvert pour la
nomination d'un professeur de hautbois
au Conservatoire de Musique d'Amiens.
Le concours aura lieu dans la deuxiè-
me quinzaine du mois de novembre,
au Conservatoire d'Amiens (rue de la
Malmaison). Le titulaire aura droit au
pupitre de hautbois solo au théâtre mu-
nicipal. Il sera tenj de prêter son con-
cours à l'orchestre du Conservatoire et
à l'Harmonie municipale. Il devra ha-
biter Amiens dans un délai de six mois
à partir de sa nomination et se soumet-
tre aux obligations inscrites par le
règlement.
Les candidats devront adresser leur
demande à M. le maire d'Amiens avant
le 10 novembre 1925, en y joignant les
pièces suçantes : 1° acte de naissance;
2° extrait du çasier judiciaire; 3° co-
pies certifiées conformes des diplômes
dont ils sont titulaires et indication
dès titres dont ils peuvent se recom-
mander. La qualité de Français est né-
cessaire pour être admis à concourir.
Pour les renseignements, s'adresser
à M. le directeur du Conservatoire. 10,
rue d'Alger, à Amiens. ;'
N Un concours est ouvert à l'Ecole
Nationale de Musique de Troyes pour
la nomination d'un professeur de sol-
fège, de cor et de clarinette. Le titulaire
se verra également réserver le poste de <
soliste à l'orchestre de la Société des
Concerts, ainsi qu'aux représentations
éventuelles qui seraient données au
théâtre.
m Un festival des œuvres d'Albert
Roussel sera donné par la S. M. I. jeudi
soir 15 octobre, salle Gaveau, avec le
concours de Mmes Croiza, Caffaret, Ja-
nine Weill, MM. André Asselin, R. Leroy,
P. Jamet et, du quintette instrumental de
Paris. Billets de 6 à-15 francs, Salle, Du-
rand, Kiesgen et Delaet.
a Le chef d'orchestre Pierre Monteux,
ex-directeur de la Boston Symphouy,
vient d'obtenir un gros succès en condui-
sant, au Concert Gebown d'Amsterdam,
Psyché, de César Franck, et Daphnis et
Chloé, de Maurice Ravel.
N Le compositeur Joseph .Tongen
vient d'être nommé directeur du Conser-
vatoire Royal de Bruxelles, succédant à
M. Léon du Bois, admis à faire valoir
ses droits à la retraite. De même, M.
François Rasse succède à M. Sylvain Du-
puis et devient directeur du Conserva-
toire de Liège.
N MM Lefranc, alto solo de l'Opéra-
Comique et des Concerts Colonne. Pes-
quier, premier violon aux Concerts Co-
lonne, et A. Zighera, violoncelle solo de
la Société des Concerts du Conservatoire,
sont engagés, pour cette saison, à la Bos-
ton Symphony. Contrairement à ce qui a
été annoncé, M. Marcel Darrieux, violon
solo de l'Opéra-Comique, n'ira pas en
Amérique.
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bar le plus amusant de Paris!!!
Bl Cirque d'Hiver. — Pour la pre-
mière fois, à 15 mètres de haut, le dou-
ble saut périlleux en automobile, la plus
terrifiante attraction réalisée avec une
auto, est présenté chaque jour par les
frères Desprez. Vingt attractions et les
Fratellini.
COURRIER CINEMA
Salammbô" à l'Opéra
UNE MISE AU POINT
Les représentations du film Salamm-
bô à l'Opéra semblent avoir provoqué
avec beaucoup de sympathie pour les
réalisateurs, MM. Louis Aubert, édi-
teur, et Pierre Marodon, metteur en
scène, un peu aussi de jalousie. On a
pu lire, en effet, dans certaines feuil-
les périodiques, des C(¡lnJllcnt¡;il'" -
dant à représenter le film dont la pre-
mière aura lieu à l'Opéra le 22 pro-
chain, en soirée de gala, comme une
production, autrichienne. Or, il apparaît
bien que la bonne foi de nos confrères a
été surprise.
Salammbô adapté du chef.;.d'œùvre de
Flaubert, romancier français, a été réa-
lisé par Pierre Marodon, metteur en
scène français. Les protagonistes du
film, Jeanne de Balzac, Rolla Norman,
Henri Baudin, Victor Vina, Raphaël Lié-
vin, sont Français, ainsi que l'opérateur,
M. Burel, et le régisseur, Fabian.
Quant aux capitaux —et c'est le point
délicat sur lequel nous avons tenu à
nous renseigner — ils ont été fournis
entièrement par la Société des établis-
sements Aubert, laquelle n'est pas, que
nous sachions, une société autrichienne
La Sascha de Vienne est intervenue à
un double titre : d'abord comme ache-
teuse du film pour les empires.' cen-
traux, ce qui n'a rien de répréhensi-
ble, puis comme loueuse de son studio
et de certaines constructior Et -la Sas-
cha, qui avait confiance en l'affaire, ac-
cepta que le prix de location fût porté
en compte et déduit du prix d'achat du
film consenti par M. Auhert., La-Sascha
tout en ayant par cette transaction qui
est courante en matière de commerce de
films, facilité la réalisation de Salamm-
M, se trouve n'avoir engagé aucun. ca-
pital liquide dans une affairé qui reste
nettement et proprement française.
La vérité; à quelques jours d'un évé-
nement dont le lustre doit rejaillir sur
toute la cinématographie nationale, ne-
tait pas mauvaise à' dire.
NOS ARTISTES
- Nicolas Rimsky, qui remporte un
gros succès dans le. Nègre Blanc,, pro-
cède actuellement au montage de sa der-
nière production : Paris en cinq jours.
Une partie de ce film représente la pro-
menado en autocar de" touriste!?,' améri-
cains à travers Paris.
Le montage de cette scène est parti-
culièrement délicat : c'est la .première
fois qu'une succession aussi-.longue de
« travellings a a été réalisée et les dif-
ficultés auxquelles le réalisateur s'est
heurté, pour raccorder ou enchaîner les
bouts de scène, ont été nombreuses. Le
résultat, toutefois, dépasse les espéran-
ces et cette randonnée touristique en
« Rapid Car » sera l'un des passages les
plus remarquables du film.
Dolly Davis est la protagoniste de cette
production Albatros dont Nicolas Rimsky
est la grande vedette.
NOS FILMS
— Nous avons rencontré, à son retour
de Vendée, Luitz-Mornt et aux nouvelles
que nous lui demandions de la réalisa-
tion qu'il fait en ce moment de Jean
Chouan, d'Arthur Bernède. le metteur en
scène de La Course du Flambeau .nous a
répondu :
« Nous venons de vivre en Vendée
des heures inoubliables : pour les sen-
tir, il faut comprendre tout l'intérêt que
l'on a à tourner'dans.un cadre qui se
prête à l'action, et celle région nous
a offert un cadre d" paysaees sauvages
et véritablement impressionnants,
» Le roman d'Arthur Bernède est re-
marquable, non seulement par l'époque
particulièrement intéressante qu'il évo-
que, mais aussi par toute la vie. par
toute l'émotion que l'auteur .). grâce à
son grand talent, su y mettre.
» J'ai, d'autre part, des interprètes
dont je ne saurais assez faire l'éloge :
René Navarre, Claude More lie, Eimire
Vautier. Maurice Lagrenée, Decœiiv,
Mendailie, Bourdel, Terrorj, Amyot, de
Baër, Marthe Chaumont, Anna Lefeu-
vrier et Maurice Schuts, dans le rÔle de
Jean Chouan, méritent bien du public et
de la cinématographie française, à la-
quelle ils donnent tous leurs efforts el.
tout leur beau talent.
o ù » J'ai repris place au studio d'Epinay,
où nous allons continuer notre bon tra-
vail. » - .1.. C. <~~ À V v. 4.. 14
CE SOIR t-
ON JOUE:
SUBVENTIONNÉS
—————————— r #
OPERA. — 8 h.: Tannhauser.
COMEDIE-FRANÇAISE. — 8 h. 15 : L'abbé
Constantin. „
OPERA-COMIQUE. — 8 h.: La Tosca.
OCEON. — 8 h. 30 : Amlromaque, Les Fo-
lies amoureuses.
GRANDES SCBNES l'
VARIETES. - 8 0. 45: L éternel l'rintenips
GYMNASE. - 8 d. 45 : La joie d'aimer
(tivire Popesco, L. Gauthier, Polin).
TH. DE PARIS. - 8 b. ail : La venu4 toute
nue (Max Dearly, Balmu).
PORTE-SAINT-MARTIN. — 8 h. 45 : Mme
salis.
TH SARAH-BERNHARDT - 8 Ù. 30 : Mon
cure ithez IPS rlctifii (Vilbert, Casstvc)
RENAISSANCE. — 8 Il. 45 : La Menace
Cora l-aparcerie, J. Worms, P. Magnier).
CH^TJLET. — 8' D. 30: AlalUIOKu. roi lierre
THEATRES LYRIQUES
BOUFFES-PARISIENS. - X a. 4t: P. L. M
GASTE-LYRIQUE - » D 30 La POlltl('P
APOLLO. — 8 b. 30 : Bouche à bouche
(opér. de M. Yvain et A. Barde).
BA-TA-CLAN,- 8 n. 30 : La veuve joyeuse
(A.Chenaud, J.Deiss, Mars-Blso.Delamercle)
JÀH E-RGCHECHOUART. — 8 b." 45 : La
poule des Folies-Bergère (Mat.sam.et rlim.)
COMEDIES .VAUDEVILLES
ANTOINE. — 8 n. 30 : Copains (Arqullltère.
Yonnel, Simone Dulae et Esconier).
AMBIGU. — 8 h: 45 : La concierge revient
de suite (Tramel). Mat. Jeud.. sam. dtm.
SCALA. — 101 n. 45 : Le train ae s nfurea 47
'Marcel Simon) Matin. Sam et Uirn
ELDORADO. — 8 b. 30 : Doudou (Bach,
,Jaal' Dllnjou).
TH. COMŒDIA. — Relâche. Mardi : On ne
peut Jui résister.
fOLIES-DRAMATIQUES. — 8 b. 45 : Fine
mouche! operein* (Hnsaila LamJtirecltt).
eLT. — 8 h. 30 : Une femme flambe.
CLUNY. — 8 D. 45 : A ileur de peau!
THEATRES DE GENRE
PALAIS-ROYAL. — 8 Û. 30 s Le Monsieur
de cinq ocures.
ATHENEE. - ti 45: Les Nouveaux Messieurs
EDOUARD-VII. — » b.: Nono.
';;OM.£DIE CH.-ELYS. — 8 b. 30: Mme Bé-
lîard, Démétrios.
STUDIO CH-ELYSEES. — 9 b.: La cava-
lière Elsa.
THEATRE MICHEL, - g b. : enfin ceuls !
CAPUCINES. Y b. t Uuand on est trois.
DAUNOU (Direction Jane Rtmlluardl) —
8 n 45 : Elle ou moi. comédie musicale
FEMINA. — 8 h. 30: Angela Maria.
COIKEDIC-CAUMARTIN. 14 n. 45 J Uo
de.ii'iiiier de soleil < ^Ditielly).
MATWUR!NS. — Relâche.
NOUVEAUTES. - J* n 45: PAS» sur la bourbe
(Régine Ftory, Chetrel). Mat. jeudi et dlm.
TH. MADELEINE. -K b. 45: ur. lloUiliie
TH. DE L'AVENUE - 9 n.: Qu'en dit l'abbé ï
TOILE. — 9 b.: Saison russe.
POTINIERE.- 9 h.15: (Monsieur et Madame
Un Tel (Alice Cocéa,J.lhmml'r,M,LalrrCllêp)
GRAND-GUIGNOL. — 9 D.: Un crIme daiiB
une maison de rous. Mat. mercr. et dim.
MOULIN-BLËU. — * h.: L'Orne païenne
(nouv,version). Mat. mercr, sam. et dinu
ALBERT-IER. !"- 9 h.: Oans.b!ndoue Nyota-
Inyolsa.
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TH. DES ARTS. — 8 h. 30 : Sainte Jeanne.
Georges et Ludmilla Pitoeff).
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la nuit. Le quadrille rutilant, 40 danseus.
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9 h. Dimanches et fêtes, matinée & 2 h.38.
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MAR!VAUX..- Ch. Chaplin dans « La ruée
vers l'or », Vers le Tchad.
CARILLON. — La vengeance de KriemhiJd.
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« Navigator ».
IX- ARRONDISSEMENT
DELTA-PALACE. - L'Aigle. L'Arriviste.
X« ARRONDISSEMENT
LOUXOR. — Amour et carburateur.
XI* ARRONDISSEMENT
VOLTAJRE-AUEERt. — Comédiennes.
Xtl- ARRONDISSEMENT
VON-PALACE. — Un redoutable témoin.
XIII* ARRONDISSEMENT ,
QAINT-MARCZL. — Visages d'enfanta.
Xve ARRONDISSEMENT
-ECOURBE. — Visages d'enrants.
XVIII- ARRONDISSEMENT
METROPOLE. — Amour et carburateur.
CAPtTOLE. — Amour et carburateur.
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sont réparties dans les quatre groupée sui-
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