Presse et revues
12 pages
Titre : Paris-soir
Éditeur : s.n. (Paris)
Date d'édition : 1934-01-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34519208g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 27 janvier 1934 27 janvier 1934
Description : 1934/01/27 (A12,N3764,ED4). 1934/01/27 (A12,N3764,ED4).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG31 Collection numérique : BIPFPIG31
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7638133w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-235
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/02/2015
4
Paris-soir sprint
DER NIER ES NOUVELLES SPORTIVES
L'élégante revanche
dbs Lillois déchaînés
Les « Dogues »
ont mordu cruellement
les «Dauphins»
qui nagèrent terriblement
(De notre envoyé spécial)
Lyon, 26 Janvier.
Le football a connu une magnifique
journée hier à @ Lyon, un succès inespéré
et l'on peut désormais escompter que
Sète O. L. aura, été le coud de baguette
magique qui aura réveillé notre beau
sport endormi au pays des Gones.
Victoire complète
Jamais les plus farouches partisans de
1'0. L. n'auraient rêvé d'une victoire si
complète. 6 à 0 ! Berenguier était vengé
et de quelle façon.
Ajoutons que les joueurs lillois n'eurent
pas, comme on dit dans le Midi, « le
gain fanfaron ». Ils savourèrent en bons
sportifs une magnifique victoire et
s'épanchèrent beaucoup plus sur leur
succès que sur la déception de leurs ad-
versaires.
— Ce n'était pas un terrain pour nous,
s'expliquait Bukowi.
Et le fait est que le sol du stade de 'la
Plaine ressemblait comme un frère à ce-
lui de Victor Bougney par jour d'hiver.
Efficacité d'abord !
La manière de jouer dé l'O.L. trancha
singulièrement avec celle de Sète. Alors
que dans l'équipeméridionale c'était un
abus exagéré de passes et retrait, de
passes doublées et redoublées, de football
au millimètre, d'exploits individuels, à
l'O. L., au contraire, ce fut une prafaite
démonstration de collectivisme, de jeu
d'équipe et d'efficacité qui n'exclut pas
la pratique d'un football de qualité.
la Tandis que les lignes arrières de l'O. L.,
puissantes à souhait, abattaient un tra-
vail de nettoyage implacable, les avants
au contrôle de balle excellent, à la tacti
que avisée et intelligente, étaient un
danger constant pour Lhense. La ligne
d'avants, animée par un crack exception-
nel, qui est un footballeur né : Simo-
nyi, qui est unique dans l'art de lancer
ses partenaires, fit preuve vraiment d'un
réel brio.
Et quand on songe à la jeunesse de ses
membres, tous les espoirs lui sont per-
mis.
Decottignies a 20 ans, Delassus 22, Si-
monyi 19, Winckelmans 23, Delannoy 21.
L'aile des pestiférés lillois, Winckelmans
et Delannoy, fit une grosse partie et le
public lillois, si peu tendre à son égard,
ferait bien de faire preuve d'un peu plus
publie lilloi sd s~ u fr e p r eu ve d'un peu plus
de sollicitude pour eux, car en confiance,
I.oin des braillards injustes, ces deux jeu-
nes gêna réalisent d'excellentes choses.
Mais que dire de Delassus qui fut porté
en triomphe par ses camarades ? Le tra-
vail qu'il accomplit dépasse tout ce qu'on
peut imaginer. Delassus, rageur, volon-
taire, opiniâtre, personnifia hier l'O. L.
C'est avec des joueurs de cette trempe
que l'on gagne un championnat.
Confidences sétoises
Les Sétois paraissaient marris de
l'aventure.
— Lukacs n'a été d'aucune utilité pour
nous, confiait Dedieu. C'est d'ailleurs ex-
cusabe, il débarquait de Budapest ; mais
le deuxième but nous coûte cher !
Ce deuxième but, qui incombe à Lhense,
au demeurant hors de pair, fut le point
névralgique du match.
Joie lilloise
« Au vestiaire de l'O. L., le P'tit Quin-
quin retentissait à pleine voix.
— Lille a joué un match digne de n'im-
porte quelle équipe, nous disait Windner.
— Eh bien, les Ch'timis, n'est-ce pas
qu'ils sont un peu là, nous lançait
joyeusement Défossé. Mais Vandooren se
chargea de tirer la conclusion :
- N'oubliez pas, les amis, que vous
jouez Montpellier, dimanche. Donc, ne
vous frisez pas trop vite et préparez-vous
pour dahs trois jours.
Après une si éclatante victoire, il faut
faire attention de ne pas s'endormir dans
les délices de Capoue. — Jean Eskenazi.
; La culture physique
c'est le secret de ma forme"
., '-.,' nous dit Jean NICOLAS
-.,£ *
(De notre correspondant particulier)
Rouen, 26 Janvier.
; (Par téléphone)
Nicolas est un humoriste. CoWme hier
soir nous lui demandions par téléphone
de nous accorder une entrevue, il répon-
dit :
« Demain matin à 7 h. 30 à la salle de'
culture physique du professeur Guillou,
rue .Ganterie. » - ,
Donc, ce matin, à 7 h. 30, nous arrivâ-
mes à la salle du professeur Guillou. Au
milieu d'une douzaine d'élèves, le torse
- nu, au commandement du professeur; Ni-
cotas faisait sa série de mouvements. Cel-
le-ci terminée, il entama avec ses cama-
rades de salle une partie de médecine
bail.
— Voilà, nous dit-il, la base de mon en-
traînement général : deux séances de
culture physique par semaine, quelquefois
trois, chacune suivie d'une douche et d'un
léger massage.
» En ce qui concerna la préparation sur
le terratn, je monte aux Bruyères le mer-
credi et le vendredi, et là,'nous travail-
Ions individuellement et cdllectiv'ement
sous la direction de l'entraîneur Vago.
Ajoutez à ça que je m'impose un régime
de vie très réduit et vous conviendrez que
somme toute, je n'ai que des choses bien
banales à vous raconter sur mon entraî-
nement.
- Et vos projets ?
- Je ne portirai pas dé la même bana-
lité- J'entends toujours mener de pair
mes occupations sociales et les parties de
football. Car vous savez que je ne suis
au fond qu'un demi-professionnel. Je me
trouve bien au P.C. Rouen. Je ne deman-
de qu'à continuer à lutter avec mon
équipe pour maintenir notre club en tête
du classement du groupe nord de secon-
de division dans 4e championnat profes-
sionnel. -
- Et la Coupe de France ?
- De par le. règlement spécial de qua-
lification pour cette épreuve, nous ne
pouvons aligner 3a même équipe qu'en
championnat, et x'est pour nous un sé-
rieux handicap. » :* •
» — Et les futurs "matches internatio-
naux ?
.- Chut ! N'en parlons pas.
Et Nicolas couru se rhabiller pour ar-
river à l'heure à son bureau. — Gustave
Milet.
Enthousiasme à Lille
(De notre correspondant particulier)
Lille, 26 Janvier.
(par téléphone).
Tout Lille était à l'écoute, hier après-
midi, pour entendre la retransmission,
par le poste dè Lille-P.T.T., du radio-re-
portage organisé à l'occasion du match
Ol. Lillois-Sète à Lyon.
Quand le match fut terminé, ce fut une
véritable explosion de joie, dans la rue,
dans les cafés, dans les bureaux et dans
les ateliers même où ceux qui n'avaient
pu suivre les péripéties du match en
attendaient impatiemment le résultat
final. ■
Chaque fois qu'un nouveau but était
marqué par les « Dogues », on te colpor-
tait immédiatement partout.
Dans la rue, on s'abordait, le sourire
aux lèvres, en disant : « Ils mènent par
4 buts à zéro, en ce moment ». Ce « à
zéro » résonnait joyeusement.
Tous les grands cafés de la ville, où
se réilnissent des supporters lillois, font
flotter l'étendard aux couleurs du club.
Les dirigeants des cfubs de supporters
vont se réunir dans le but d'organiser
une réception des joueurs, à leur retour
de Montpellier, où ils joueront dimanche
prochain. — A. C.
Les fameux « Pulcinl » de Rome,
les meilleurs minimes d'Europe,
viendront à' Paris
Ce sont les fameux « Pulcini », les mi-
nimes du Lazzio, réputés dans l'Europe
enlière pour la technique de leur jeu, qui
joueront le mardi gras 13 février au Parc
des Princes en lever de rideau du match
Lazzio, champion de Rome, contre le Ra-
cing-Glub de Paris. Les « Pulcini » jouè-
rent à Vienne l'an dernier en lever de
rideau d'Autriche-Belgique. et leur tech-
nique surprenante enthousiasma les spor-
tifs autrichiens qui applaudirent leur vic-
toire remportée sur les minimes du Ra-
pid par 8 buts à 0. M. Mussolini fit dé-
placer cette équipe de gosses de 9 à 13
ans en Europe Centrale en wagon-lit, et
partout ils reçurent un accueil chaleu-
reux.
Rappelons que les élèves des éco-
les de Paris de moins de 16 ans seront
acceptés gratuitement dans une des tri-
bunes du Parc des Princes, l'arène ma-
gnifique de notre confrère l' « Auto ».
C'est le onze de sélection des minimes du
Racing, ou si vous aimez mieux le « Ra-
cing. Babys * qui matchera les « Pul-
cini ».
L'équipé senior du Lazzio de Rome qui
disputera, face au Racing, le grand
match de cette journée franco-italienne
de propagande pour la jeunesse, organisé
par « Paris-soir » et le Racing Club de
Paris, champion de Rome cette année,
vient de battre Milan par 4 buts à 0.
Autour de l'actualité
— Laurentsky, l'avan t polonais de
l'Olympique Lillois, va demander prochai-
nement sa naturalisation.
Pas de revanche
Lécuron-Rérolle
.dimanche à Lyon
Longtemps, les organisateurs du chal-
lenge Aycaguer, qui sera disputé diman-
che à Lyon, ont pu espérer voir aux pri-
ses René Lécuron, le meilleur crossmen
de l'année, et Roger Rérolle, le phéno-
mène.
Hier encore, la participation de Lécu-
ron était possible. Elle ne l'est plus au-
jourd'hui. C'est que Lécuron, dont les
chevilles sont assez fragiles, on le sait, ne
veut pas risquer une entorse ou même
une simple foulure sur ce parcours acci-
denté et dont le sol, sans doute, sera
gelé.
-r- Malgré l'absence de notre chef de
file, je pense que nous gagnerons par
équipes, nous disait ce matin l'animateur
du Racing, M. Testevuide. Notre plus dif-
ficile adversaire sera sous doute l'Asso-
ciation Sportive Montferrandaise avec
Rérolle, Cuzol, Parot, Aubert, etc. Ce-
pendant leur deuxième homme est le jeu-
ne Roger Cuzol, et je ne pense pas qu'il
puisse battre Leguyader ou Leciercq.
— Que fera Lécuron pendant ce temps?
- Rien. Il est au point maintenant et
Rien. Il est quae u îlun
n'a plus besoin que d'un travail léger.
Un lanceur de poids
remplace BeccaH
Chicago. 26 Janvier.
Pour les championnats des Etats-Unis
sur piste couverte auxquels Beccali de-
vait prendre part, les intérêts européens
seront seulement défendus par le lan-
ceur de poids polonais Heliass. qui séjour-
ne -actuellement aux Etats-Unis. - K.
Nobel.
Em ai te t
le "Tour" à dro 1 te »
DÉCLARE ANTONIN MAGNE A L'ENTRAINEMENT A ARCACHON
En longeant le bassin
Moineau parle
de Bordeaux-Paris
(De notre correspondant varticulier)
Arcachon, 26 Janvier.
(Par téléphone)
C'est sur la superbe route du Tir aux
Pigeons d'Arcachon, en bordure de son
bassin et à l'ombre des grands pins, que
nous avons pu converser avec les gloires
de l'Union Cycliste Arcachonnaise, qui
ont noms : Antonin Magne et Julien
Moineau.
— Comme vous le voyez, nous dit An-
tonin, nous poursuivons ensemble notre
entraînement à une moyenne journalière
de 100 kilomètres !
Les routes ici sont excellentes et présen-
tent dans les dunes des pentes et rampes
intéressantes ; dans l'intérieur, au con-
traire, ce sont des lignes droites à l'in-
fini.
Point n'est besoin de leur demander
à quoi chacun aspire
« A moi le Derby »
dit Moineau
— Moi. dit Moineau, je n'ai en vue que
gagner Bordeaux-Paris. J'ai fait mon pro-
fit de la course de l'an dernier, et l'expé-
rience aidant, j'espère bien m'inscrire au
palmarès de l'épreuve.
— On verra ce que l'on verra, dit phi-
losophiquement Antonin. Quant à moi,
c'est le Tour de France qui me hante. Je
désire y participer et le gagner. comme
en 1931. Une fois à l'endroit une fois à
l'envers; je crois qu'après la victoire se-
rait complète !
Très juste. Nous n'y avions pas pensé !
Il est un fait que le gagnant du Tour
dans les deux sens serait indubitable-
ment le champion du Tour de France.
— Oui, me dit Antonin, on a créé une
prime pour celui qui gagnerait dans la
même année les Tours de France et d'I-
talie. Pourquoi ne pas créer une prime Il
celui qui gagnerait le Tour dans les
deux sens ? En attendant, noue poursui-
vons notre entraînement avec mesure et
méthode et nous pensons commencer la
saison avec l'épreuve Paris-Nice.
— Ce sera un joli début.
— Pas si joli, nous dit aussitôt Julien
Moineau, que celui de mon tableau de
chasse, cet hiver ! Oui. Monsieur, j'en
suis à 27* bécasse !
Avec les régionaux
Poursuivant notre route en rêvant à ce
pays de cocagne, nous eûmes la bonne
fortune de rencontrer Hargues et Prévôt
sortant de leur travail.
A Hargnes, nous lui posons cette ques-
tion :
— Le travail que vous faites ne vous
gêne-t-il pas trop dans votre entraîne-
ment ?
— Assurément, répond-il, mais quand
on est marié, il faut travailler ; mais je
n'ai pas à me plaindre, car j'ai la faculté
de m'entraîner trois fois par semaine, et
je fais chaque fois une moyenne de 80
à 100 kilomètres. Et puis le travail aussi
contribue à mon entraînement.
Avec son camarade Inteegaray, Har-
gues compte débuter dans Paris-Nice.
Lé coureur Prévôt, qui vient de se
joindre à nous, exprime ses espérances
et compte gagner le cross départemental
de la Gironde.
Chez le président
M. Longau nous accueillit fort aimable-
ment. Après nous avoir exposé la vie de
sa Société, montré son brillant palmarès,
il nous exposa quelques vues sur l'avenir.
M. Longau escompte la rentrée de cou-
reurs, tels que Bergerioux, les frères Be-
nassac ; ces derniers courront derrière
moto.
La construction du vélodrome qui avan-
ce à grands pas sera terminée vers le
mois de mai prochain. De belles réunions
en perspective permettront d'étendre en-
core plus haut les couleurs arcachonnai-
ses. — A. Duplessis.
Guimbretière au bois.
.sur un vélo de piste
Marcel Guimbretière n'a qu'une pensée
actuellement : sa préparation pour le
Championnat d'Hiver d'Omnium qui aura
lieu le 11 février et dans lequel ses plus
dangereux concurrents seront Richard,
Henri Lemoine et Kaers.
- Pour l'américaine de dimanche, nous
disait-il en parcourant distraitement le
courrier qu'il reçoit au Vel' d'Hiv', je n'ai
aucune crainte ; Broccardo et moi sor-
tons d'un 'six-jours qui nous a mis sin-
gulièrement en forme. Et puis, je ne man-
que pas de conseils, ajoute-t-il malicieux;
lisez plutôt cette lettre d'un admirateur
qui m'adjure de ne surveiller qu'une seu-
le équipe : Depauw-Van Nevele. Je sais
ce qu'il faut faire pour gagner, mainte-
nant.
Mais Marcel fait bientôt rouler la con-
versation sur 6e fameux titre officieux
de champion d'hiver d'Omnium.
.;.- Je me prépare comme jamais je ne
l'ai fait encore. Tenez, voyez-vous ce
vélo de piste avec des roues de route ?
Je l'ai fait monter spécialement pour aller
au Bois le matin et ne pas avoir à chan-
ger de position comme lorsque je prenais
mon vélo de route ; je suis un pistard et
je dois m'habituer à ma position baissée.
— Que pensez-vous de Kaers ?
- Quels progrès formidables il a fait
en moins d'un an. Je l'ai battu l'été der-
nier au Parc des Princes dans le cham-
pionnat du monde officieux de l'Omnium,
mais il n'était qu'un débutant. Quelle
machine à pédaler !
Bientôt, son travail terminé, Guimbre-
tière s'enfuit vers son coquet home de
Neuilly.- R. de L.
(l C'est ma dernière semaine
de repos »
déclare Romain Gyssels,
Parisien provisoire
Romain Gyssels est arrivé à Paris hier
et il passera quelques jours parmi nous.
— Vous avez engraissé, Romain.
- Oui. Depuis les Six Jours de Bruxel-
les, je n'ai pas enfourché mon vélo. Je.
vais continuer à me reposer pendant mon
séjour à Paris et je ne reprendrai l'en-
traînement que la semaine prochaine.
Nous bavardons aimablement. Car. que.
pourrait nous apprendre Gyssels ? Ne
connaissons-nous pas depuis longtemps
ses projets ? Ne savons-nous pas qu'il
désire courir le Tour de France ?
Montes et partants .','
dans le cyclisme italien
(De notre correspondant particulier)
Milan, 26 Janvier.
(Par téléphone.) •'
- Dimanche prochain, d Varèse, aura
lieu le championnat italien de cross-
country cyclo-pédestre. Parmi la cen-
taine d'engagés, on remarque Piemontesi,"
Bovet, Bertoni, Macchi, Èrba.
— Demuysère courra Milan-San-Remo
et le Tour ,d'Italie pour les couleurs de
« Ganna ».
— Mara sera le capitaine de l'équipe
« Tebro, » une sous-marque de « Sian,-
chi », ayant comme co-équipiers son frè-
re Henri, Zanzi et Henri Bovet.
— Bestetti, qui fut pendant quelques
années le lieutenant de Girardengo et
est devenu par la suite constructeur, a
composé une équipe. Negrini, qui fut
aussi élève et lieutenant du « campionis-
simo », sera chef d'équipe.
Avec le grand braquet
— Tliierlach s'est ravisé. N'ayant pas
trouvé un pacemaker à sa convenance, il
restera routier et vient même de mani-
fester son intention de poser sa canàà*
dature au prochain Tour de France.
— Après !(t mort de Maidorn, le petit
« américain » berlinois Funda avait uni
son sort à celui de son concitoyen Eh-
mer. Les deux hommes viennent de se
séparer A l'amiable ; Funda fera doré-
navant équipe avec Putzjeld, cependant
que Ehmer se consacrera presque exclu-
sivement au match-omnium.
— Une délégation de sportifs nantais
viendra dimanche encourager Bach au
Vél' d'Hiv.
— Un second critérium aura lieu le 23
juin, à Ostende. Une autre épreuve est
également en préparation pour le 2 juin.
Celle-ci serait courue défère motos com-
merdiales sur 100 kilomètres.
Réveil américain
Les Rangers
ont battu Ottawa
hier soir à Londres
(De notre correspondant particulier)
Londres, 26 Janvier.
Quelle surprise hier soir sur la pati-
noire de Streatham ! L'équipe des Etats-
Unis a finalement réussi de prendre le
pas sur sa rivale d'Ottawa, qui lui avait
marqué 12 buts en trois matches contre
un seulement. •
En très gros procès et ayant trouvé
une cohésion qui leur manquait grande-
ment, les Américains surent profiter de
la largeur tout américaine de la piste
pour enlever une victoire, difficile, mais
effective, par 1 à 0.
Ce fut leur capitaine, Mac Donald, qui
obtint ce but en deuxième période, après
une action d'éclat individuelle dont Bâtes
fut la victime.
Mais les champions du monde doivent
leur succès à leur goal Harnedy-, -qui -,
tout comme à Paris — joua une partie
inoubliable. A -
Le public, très nombreux, acclama ; les
deux équipes. — A. K. W.. 1 *
« Vous voyez
qu'on peut vaincre
les trèfles ! » <
s'exclame Charles RAM SA Y
Char.ley ne manifeste nulle surprise à. ',
l'annonce - par notre coup de fil — du :
1 à O..
- Je l'aurais presque parié, nous cari_>-■, s,
fia-t-il, cela devait un- jour arriver. Si
Ottawa a vaincu flèux fois notre sélec-
tion de France et trois fois les Rangers
c'est surtout parce qu'elle n'eut affaire
qu'à des efforts individuels et aucune-
ment à des équipes cohésives.
» La tactique qui s'impose donc de-
main contre les Trèfles, les Rangers l'ont
indiqué : le jeu de passes, les envols à
trois par ligne — et une défense minu-
tieuse.
Voici France-Reste.
Un grand match.
.Là public bordelais qui ne put applau-
dir fe 17 décembre dernier à la sélection
de nos joueurs par suite du gel du ter-
ràin du Parc des Sports Lescure, se rat-
trapera dimanche, dès 14 heures 30 en
suivant les phases capitales qui. agréa-
blement sans doute, composeront le
match France-Reste.
L'équipe de France
, L'équipé de France, par suite de quel-
ques défections de dernière heure, se pré-
sentera rajeunie. Tout au moins en ce
qui concerne les trois-quarts où 'nous
verrons évoluer pour la première fois
côt3 à côte les deux Catalans Desclaux
et Barde, dont "On dit le plus grand bien.
Et comme par ailleurs Cussac et Frete.,
nous ont donné toute satisfaction le 1er
janvier dernier, bien servis" par un demi
d'ouverture de la classe de-Servole, les
lignes arrières de notre équipe* nationale
se présenteront sous un jour excellent.
A la mêlée, nous trouverons le Biter-
rois Serin, qui, s'il ne révèle pas' les
extraordinaires qualités d'un Max Rou-
sié, n'en est pas • moins un joueur fort
consciencieux et capable de très bien
faire. D'autant qu'on le dit actuellement
dans une forme excellente.
Chez les avants, -en -troisième ligne, où
Claudel opérera sa rentrée, où Blond de-
meurera, près du Bordelais Bonamy,
joueur de qualité, il manquera peut-être
un animateur. Un animateur à la Las
serré, à la Ribère. Ce qui sera le seul
point faible à" déceler, Choy, Griffard,
Laurent, Ainciart et Bergalet formant,
par ailleurs, en tout état de cause un
ensemble capable de résister aux assauts
les plus furieux seraient-ils.
Un bon. Reste -
La plupart des jeunes * sur lesquels
nous fondons nos espoirs pour l'avenir,
nous les voyons ngurer dans l'équipe .du
Reste, qui, en toute sincérité,' affiche
une belli constitution. Nous connaissons
Guiral, Jalabert et Théodoly. Auprès
d'eux, Lavagrfe ei Duluc, dont Jules Ca,
denat vante les mérites, feront l'objet
de toute- l'attention- des sélectionneurs.
Jusque là do11.c. nous n'émettrons aucu-
ne objection à leur sujet. Puissent-ils se
manifester sous un beau jour. 'C'est
tout ce que nous leur demanderons.
En demis, à l'ouverture, Hagetest
trop ancien pour que nous ne connais-
sions pas à la fois ses qualités et ses dé-
fauts. L',essentiel sera, qu'il tienne par-
faitement sa place'et puisse bien alimen-
ter ses trois-quarts. Ce qu'il ne manquera
pas de faire, ayant à la mêlée pour par-
tenaire le jeune Parisien Perrault, qui
brillant dans l'équipe de son club pour-
rait bien se montrer lui aussi sous un
jour très heureux.
Quant à.. la mêlée, loin de .présenter
les garanties de robustesse de son ad-
versaire direct, elle n'en sera pas moins
capable avec les Arotça, Blain; Puig,
,
Voici les équipes pour Francè-
Reste: ■ ,
FRANCE : arrière : Chaud ; trois
quarts : Cussac, Fretet, Desclaux,
Barde ; demis : (o) Servole, (m)
Serin ; avants : Claudel, Blond,
Bonamy ; Choy, Griffard ; Lau-
rent, Alnclart" Bergalet.
RESTE : arrière : Guiral ; trois
quarts : Jalabert, Théodoly, Lava-
gne, Duluc ; demis : (o) Haget, (m)
Perrault j .avants : Arotça, Puig,
Blain ; Puyelo, Aguilar ; Cojl, Er-
miny, Scoliy.
Puyeîo, Coll, Erminy et Scohy, de pou-
rvoir résister au dur labeur qui lui sera
imposé.d'un bout à l'autre du match. Ce
qui sera déjà quelque chose.-
Et maintenant, si de cet exposé nouiS'
devons dégager une conclusion, nous di-
rons que l'équipe de France, par un
écart de points assez appréciable, devrait
enlever la décision au terme de ce- match
qurt ravira les Bordelais. — Géo Villetan.
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eh Australie
(De notre correspondant partwttlier)
Sidney, 26 Janvier.
La finale des championnats d'Austra-
lie de double se disputera demain en-
tre Uéquipe britannique Perry-Hughes et
le « double » australien Quist-TuTnbull.
Hier, les Anglais éliminèrent V. Mac
Grath-E: F. Moon par 6-0, 6-3, 1-6, 7-5.
après un match durant lequel Perrv se
montra en grande forme.
D'autre part A. K. Quist-Turnbull réa-
lisèrent une surprise en battant Craw-
ford-Hopman par 7-5, 4-6, 3-6, 6-4, 6-4,
Les demi-finales du simple auront lieu
demain également. — W. Mac Farvme.
L'ancien champion Chrétien
r , a été conduit
à sa dernière demeure
Chrétien, qui-fut un des champions de
natation les pte connus d'avant guerre
et remporta, e)i 1924, le premier, mara-
thon nautique, : a été conduit ce matin à
sa dernière demeure. ,'"
Une nombreuse insistance. parents et
amis de Chrétien, se pressait dans l'église
de Saint-Denis du Saint-Sacrement.
Nous avons reconnu dans l'assistance
les champions Meister, Pernod, Delbort,
puis 'MM. Oger, Bibal, Léon Manaud, etc.
Le deuil était conduit par M. E. Chré-
tien, frère du défunt.
L'inhumatiM&«a eu 4ieu au cimetière de
Pantin. — À. C.
Combats prochains
Les espoirs de,Seelig - L'a retraite de Billy Petrolle
« Je joue ma dernière carte »
nous dit SEELIG
Eric Seelig est « descendu » ce matin
d'Enghien-Montmo.rency, où il réside de-
puis son arrivée en France, et'sa visite
dans notre capitale était la première qu'il
faisait depuis bientôt quinze jours. C'est
dire l'abnégation et le désir de tranquil-
lité dont le champion allemand fait
preuve depuis quelque temps.
Malgré qu'il soit dans une forme qui
ne laisse pas grand chose à désirer, Eric
Seelig paraît assez mélancolique. Au sur-
plus, il ne le cache pas.
— Voyez-vous, nous a-t-il dit, je sens
que lundi je jouerai ma dernière -carte.
,— En. quoi cela ?
- En quoi ? Après les performances
que j'ai réalisées depuis mon arrivée en
France, après mon k. o. sur Etienne, je
n'arrivais plus à trouver le "match que
j'attendais et à rencontrer Marcel Thil.
imaginez que je soip battu la prochaine
fois, et c'en sera, ajlors, bien 'fini de moi.
Mais Young Spiers, fidèle assistant et
manager par intérim de l'israélite inter-
vient :
— Seélig, nous dit-il, n'est pas assez
optimiste. Peu de poids moyens ont der-
rière eux unJ aussi beau- record que lui,
et il n'a pas vingt-trois ans.
En attendant, voici notre Seelig reparti
dès cet après-midi pour Enghien, et il
n'en redescendra plus avant lundi midi,
c'est-à-dire à quelques heures à peine
de son combat. — Paul Olivier.
La remise du match
Locatelli-Canzoneri
Milan, 26 Janvier.
(Pgr téléphone.)
Le nouveau match Locatelli-Canzoneri,
qui devait être disputé ce soir au Madi-
son Square Garden de New-York, a été
remis d'une semaine et se déroulera le
2 février. -
La raison officielle de ce- ren\oi serait
une indisposition de. Locatelli, souffrant
de grippe. cependant, le correspondant
new-yorkais de la Gazetta dello Sports
affirme que la raison est tout autre. Les
managers de Canzoneri et de Locàtelli,
vu le grand succès de la réunion dè'mer-
credi soir pour le match Barney Ross-
Billy Petrolle se sont préoccupés pour le
résultat financier du match de leurs pou-
lains qui aurait dû suivre seulement deux
jours après.
Neusel va matcher
Levinski
New-York, 26 Janvier.
Le jeune poids lourd allemand Walter
Neusel rencontrerait, sous les auspices
de Madison Square Garden, King Levins-
ky, le 2 mars prochain, à New-York.
Il est évident que le vainqueur de ce
combat serait considéré, avec Max Bear,
comme.un des challengers les plus quali-
fiés au titre mondial de Carnera.
Boxing-Gazette
Neiibauer n'est pas content
Le poids moyen Neubauer était ce ma-
lin à nos bureaux accompagné de son
manager Rudolph.
— Je ne suis pas d'accord avec Axioti,
quand il déclare avoir battu mon pou-
lain, nous dit Rudolph, c'est le contraire,
regardez ces coupures de journahx rou-
mains.
— Et. à part cela, vous avez des pro-
je
— Il boxe le 9 à la salle Wagram, je
ne sens pas encore contre qui, sans donte
Nitram, -
Bataillé persiste.
Hier Bataillé, le poids mouche à Eu-
deline, a battu le Tunisien Siki aux
points.,,.
Voilà une bonne préparation pour son
combat contre Gydé le 18 à Lille et j'es.
père, ajoute Robert Eudeline, que cette
fois, ce sera ; pour le titre.
Ajoutons que Bataillé va d'abord boxer
à Nancy contre l'Anglais Willy Smith.
Bianehi-Grizzo
Cette fois le poids lourd argentin Blan-
chi semble vouloir repartir■ du. poing
droit dans la carrière. Son prochain com-
bat l'opposera à l'Italien Grizzo et si
vainqueur, l'Argentin boxera vraisembla-
blement avec Griselle. Le manager Des-
camp a donné son acceptation de principe
à cette rencontre.
Maurice Leroy.
— Avez-vous remarqué com-
bien les dirigeants de tous sports,
managers, présidents, organisa-
teurs, prennent le pas sur les
athlètes ?.
Et combien leurs petites his-
toires, leur cuisine quelquefois
malodorante, risquent de faire
oublier le travail et les perfor-
mances des champions ?
La presse — nous comme les
autres — n'a-t-elle pas donné trop
d'importance à certaines de ces
« mouches du coche » qui croient
de grands personnages ? La large
publicité qui a été faite à certains
managers étrangers leur est due.
le pensent-ils du moins.
Billy Petrolle ne boxera plus
(De notre correspondant particulier)
Chicago, 26 Janvier.
Chicago (Par cfible)
Le « Fargo Express » Billy Petrolle
qui fut sérieusement battu hier par Bar-
ney Ross, a décidé d'abandonner la boxe.
Depuis 1924, Billy Petrolle hante les
rings américains et durant cette carrière
de dix années, l'Américain rencontra des
hommes tels que Kid Berg, .Canzoneri,
Jim Mac Larrun, Bat Battalino. - K.
Nobel.
Quand nos champions
n'ont rien à dire.
La mode est awx interviews sensa-
tionnelles sur tout et sur rien, même
lorsque les champions se reposent, et
lorsqu'ils n'ont rien à dire.
Voici quelques sujets proposes :
— Non, je ne tenterai pas avant 1945
le Tour de la Méditerranée sur hydro-
cile, nous dit André Leducq.
— Je ne ferai pas de trapèze volant
avant d'avoir gagné cinq fois le Tour
de France, nous déclare Charles Pé.
lissier. *
— Non, je ne songe pas pour l'Ins-
tant à effectuer la traversée de la
Manche à la nage, par le même.
— Je n'ai pas encore envisagé la
perspective d'un voyage à Hollywood
pour tourner « Plus que champion »,
également du même.
— Je ne crois pas qu'il soit souhaita-
ble de me faire édifier une statue en
haut du col de Vars de mon vivant,
déclare modestement Archambaud.
— Je suis résolu à boxer tous les huit
jours, à n'importe quel prix, même sans
bourse et à mettre chaque fois mon ti-
tre en jeu, soutient Marcel Thil.
— Je boxerai un soir à Wagram, un
soir au Palais des Sports, un soir à
Paris-Ring, un soir au Central, et je
changerai de manager chaque jour,
affirme Al. Brown.
— Oui, je jouerai le simple de la
Coupe Davis, dit Borotra, mais à une
condition, c'est qu'Albert Lebrun joue
le double avec moi.
Vauthier vainqueur
à Colombes
Vauthier, le poids lourd malheureux de
la compétition de Paris-soir, s'est vengé
hier soir de sa malchancé au tirage au
sort. 1
Après un joli combat, il Vainquit Re-
nard, le finaliste de notre compétition,
par abandon à la quatrième reprise.
Et maintenant, Vauthier. l'invaincu
vaudrait rencontrer Verquip,.
v-
« Je fais venir le contrat
et en. attendant
Brown ne boxera pas »
.nous dit Lumiansky
M. Lutniansky est venu nous déclarer
ce matin :
— Le différend entre Al Brown et moi
est devenu beaucoup plus grave que la
question du match avec Edwards le 31,
surtout du fait que Al Brown a nié avoir
un contrat avec moi expirant en 1938. et
que ce contrat n'était pas pour une pé,
ri ode de dix ans. Il est évident que cette
question est devenue d'une importance
beaucoup plus grande que celle du com-
bat de Brown à Paris-Ring.
» Ceci est devenu une simple question
de « véracité » entre Brown et moi. Ou
je ne dis pas la vérité ou Brown ment.
» J'ai demandé le contrat qui est en
Amérique ; il sera dans mes mains dans
15 jours. Je le montrerai au public, à la
presse et à la Fédération. Il parlera de
lui-même.
Remise.
» Cependant, pour protéger le promoter
et le public et empêcher la répétition d'un
scandale et les pertes causées par le re-
tard d'Al Brown au National Sporting
Club, après avoir demandé et reçu une
avance de 25.000 francs sur sa bourse,
j'ai demandé à M. Khaett de reporter le
combat jusqu'à l'arrivée de mon contrat.
M. Khaett a accepté.
» Je veux répéter que le contrat avec
Brown est pour une période de 10 ans :
de 1928 à 1938. Je me souviens qu'il doit
partir du mois d'octobre. Ses termes sont
clairs et spécifiques.
» Al Brown n'a aucun droit légal de
signer aucun document ou combat d'au-
cune nature au sujet de sa profession..
» Moi seul ai cette autorité. Dans l'in-
térêt du « fair play » et pour le bien de
la boxe, je demande à la Fédération de
ne pas perpétrer une injustice flagrante
en approuvant délibérément la violation
d'un enotrat parfaitement légal.
» Je demande à la Fédération de main-
tenir les choses en attente jusqu'à l'arri-
vée de mon contrat et je donne ma pa-
role d'honneur de laisser l'affaire suivre
les termes du contrat ».
Machtens
prisé en Angleterre
(De notre correspondant particulier)
Bruxelles, 26 Janvier.
François Machtens, le champion de
Belgique des poids plume, vient de signer
pour quatre combats en Angleterre : le
29 janvier, il sera opposé, à Birmingham.
à Tommy Rogers ; le 4 février, à Barns-
ley, à Holdyng : le 11 février, à Londres,
au nouveau champion d'Angleterre des
poids légers Mizler ; enfin; le 16 février
a Londres, à Crowley.
Leur gauche et leur droite
— Magnolfî combattra le 2 février
à Genève contre Dubois. Au cours de la
mente réunion Itodriguez sera opposé au
Français Kid Lippi.
— Hier soir, a Liverpool Johnny Me.
Grory a battu aux points, en douze
rounds, Tonny Butcher.
— Le 12 février, à Leicester. le poids
lourd cubain Fred Malibran fera ses dé-
buts en Angleterre.
— Jimmy Tarante, l'Indien légèrement
sur le toboggan, rencontrera Benny
Footd en match-revanche, à l'Albert-Hall
de Londres. Foord est un fidèle du sucre.
— Teddy Berg, le jeune frère "■ de Kid
Bert, s'est fait battre, par disqualifi-
catio i pour coup bas, en face de Johnny
Stanton, au Stadium Club de Lçndres. ,
— Tarante, pour marcher contre le
Sud-Africain Ben Foord, est sur l'affi-
che de la réunion du 8 février à l'Albert-
Hall, au cours de laquelle Harvey ren-
contrera Larry Gains.
— Johnny Cuthbert n'a pas été décou-
ragé par sa défaite des mains de Harry
Mizler et il a accepté de rencontrer jeudi
à Liverpool, le champion britannique des
poids plume Tommy Watson, à la vlacp
de Walsh, blessé à l'entraînement.
:- Pierre Charles, qui n'a pas reparu
sur le ring depuis sa magistrale victoire
sur Von Porat, fera sa rentrée le 17 fé-
vrier prochain, à Charleroi, contre un
adversaire étranger à désigner.
Les victoires françaises
dans le Rallye de Monaco
Triple opinion féminine
(DE NOTRE ENVOYE SPECIAL)
Monaco, 26 Janvier.
(Par téléphone)
Les brillantes gagnantes, Mlles Hus-
tinx et des Forest, nous ont dit :
— Affirmer que nous sommes arrivées
sans fatigue serait faux. Pour que nous
ayons réussi, alors que cinq équipes
masculines étaient éliminées sur le par-
cours de Bucarest, il nous a fallu vrai-
ment dépenser nos forces de femmes
jusqu'à la limite. On ne peut nous com-
parer, comme résistance, à des hommes
plus forts et plus entraînés. Nous n'au-
rions pas réussi si notre 301 Peugeot
n'avait pas été une admirable voiture et
si sa marche avait dû exiger de nous,
en plus de la fatigue physique et la ten-
sion morale, des soins attentifs et minu-
tieux.
Mme Mareuse et Mme Leblanc, chefs
d'équipe qui se classent seconde et troi-
sième, nous disent en substance :
— Nous ne pouvions pas toutes partir
de Bucarest, nous avons choisi le Nord,
espérant que les oarcours d'Europe cen-
trale seraitent impossibles. Nous noua
sommes trompées. '«lais nous croyons que
nous aurions pu faire tout comme Mlle
Hustinx, car nous avions les mêmes voi-
tures et nos 301 ont marché de façon
telle, ont tenu la route si bien avec ver-
glas et neige, avec leurs roues indépen-
dantes, que nous avons l'impression que,
parties toutes trois du même point, nous
serions toutes trois arrivées.
Ces testimoniaux sont impressionnants
et probants. La 301 Peugeot est la reine
de la route. — J. Mirai.
Pour gagner
il faut des phares
A la suite de la publication des résul-
tats du Rallye de Monaco, nous avions
l'occasion de nous entretenir avec Gas
et Trévoux, les heureux lauréats, et
Pierre Marchai, le spécialiste de l'opti-
que appliquée à l'automobile.
— Vous ne pouvez vous figurer, nous
disait Trévoux, combien nous pouvons
être reconnaissants à Marchai ! C'est un
peu à lui que nous devons d'avoir pu
triompher des embûches de la nuit. Si,
pour le tourisme nocturne, de bons pha-
res sont toujours nécessaires, ils devien-
nent indispensables par temps de neige
ou de brouillard. Nous avons trouvé, vers
Sofia, l'un et l'autre, brouillard sur
neige, visibilité limitée à 10 mètres. Sans
nos Marchai, nous n'en serions jamais
sortis et n'aurions pu satisfaire à la
moyenne imposée.
Puis, se tournant vers Pierre Marchai,
Trevoux ajouta :
— Une part dans notre victoire vous
revient, cher ami. Il faut qu'on sache que
si les voitures françaises se sont confir-
mées les meilleures, que vos phares par-
tagent avec elles cette gloire.
D'autre part, de La Valette et stoffei -
qui, en outre des phares Marchai, avaient
confié leurs chances aux bougies Mar-
chai, n'ont pu que nous en faire des
compliments. Pas un ennui malgré l'in-
tensité du graissage.
La France, avec Marchai, sait aussi
fabriquer des bougies impeccables, -r
J. M. a - *
An Rallye de Monaco
LA « SPIDOLEINE r
remporte *
LA COUPE DES DAMES
et la deuxième place du ,
CLASSEMENT GENERAL
Première épreuve de tourisme de l'an-
née, mais aussi la plus difficile, le Ral-
lye de Monaco est, pour la « SPIPO-
LEINE » l'occasion d'un beau succès.
Sept équipes terminent sans pénalisa-
tion avec cette huile.
Mlles HUSTINGS - Des FOREST, sur
Peugeot, enlèvent brillamment la coupe
des Dames, Mmes MAREUSE et LE-
BLANC obtenant les deuxième et troi-
sième places. MM. CHAUVIERRE et
LANCIANO, sur Chenard, se classent
seconds du classement général, à moins
d'un point du gagnant.
Tous avaient pris la précaution de
mélanger à l'essence, le superlubrifiant
« SPIDO Z »
et utilisaient, d'autre part, la
« SPIDOLEINE NIVA »
huile d'hiver, qui leur a permis d'af-
fronter dans d'excellentes conditions
les températures les plus rigoureuaes.
OUTRECUIDANCE
Quand on ose écrire que les oranges
La Colombe ont toutes les qualités, il
semble que ce soit de l'outrecuidance.
Et pourtant, si vous en achetez, voua,
conviendrez certainement que l'affir-
mation est modeste et plus qu'exacte.
Paris-soir sprint
DER NIER ES NOUVELLES SPORTIVES
L'élégante revanche
dbs Lillois déchaînés
Les « Dogues »
ont mordu cruellement
les «Dauphins»
qui nagèrent terriblement
(De notre envoyé spécial)
Lyon, 26 Janvier.
Le football a connu une magnifique
journée hier à @ Lyon, un succès inespéré
et l'on peut désormais escompter que
Sète O. L. aura, été le coud de baguette
magique qui aura réveillé notre beau
sport endormi au pays des Gones.
Victoire complète
Jamais les plus farouches partisans de
1'0. L. n'auraient rêvé d'une victoire si
complète. 6 à 0 ! Berenguier était vengé
et de quelle façon.
Ajoutons que les joueurs lillois n'eurent
pas, comme on dit dans le Midi, « le
gain fanfaron ». Ils savourèrent en bons
sportifs une magnifique victoire et
s'épanchèrent beaucoup plus sur leur
succès que sur la déception de leurs ad-
versaires.
— Ce n'était pas un terrain pour nous,
s'expliquait Bukowi.
Et le fait est que le sol du stade de 'la
Plaine ressemblait comme un frère à ce-
lui de Victor Bougney par jour d'hiver.
Efficacité d'abord !
La manière de jouer dé l'O.L. trancha
singulièrement avec celle de Sète. Alors
que dans l'équipeméridionale c'était un
abus exagéré de passes et retrait, de
passes doublées et redoublées, de football
au millimètre, d'exploits individuels, à
l'O. L., au contraire, ce fut une prafaite
démonstration de collectivisme, de jeu
d'équipe et d'efficacité qui n'exclut pas
la pratique d'un football de qualité.
la Tandis que les lignes arrières de l'O. L.,
puissantes à souhait, abattaient un tra-
vail de nettoyage implacable, les avants
au contrôle de balle excellent, à la tacti
que avisée et intelligente, étaient un
danger constant pour Lhense. La ligne
d'avants, animée par un crack exception-
nel, qui est un footballeur né : Simo-
nyi, qui est unique dans l'art de lancer
ses partenaires, fit preuve vraiment d'un
réel brio.
Et quand on songe à la jeunesse de ses
membres, tous les espoirs lui sont per-
mis.
Decottignies a 20 ans, Delassus 22, Si-
monyi 19, Winckelmans 23, Delannoy 21.
L'aile des pestiférés lillois, Winckelmans
et Delannoy, fit une grosse partie et le
public lillois, si peu tendre à son égard,
ferait bien de faire preuve d'un peu plus
publie lilloi sd s~ u fr e p r eu ve d'un peu plus
de sollicitude pour eux, car en confiance,
I.oin des braillards injustes, ces deux jeu-
nes gêna réalisent d'excellentes choses.
Mais que dire de Delassus qui fut porté
en triomphe par ses camarades ? Le tra-
vail qu'il accomplit dépasse tout ce qu'on
peut imaginer. Delassus, rageur, volon-
taire, opiniâtre, personnifia hier l'O. L.
C'est avec des joueurs de cette trempe
que l'on gagne un championnat.
Confidences sétoises
Les Sétois paraissaient marris de
l'aventure.
— Lukacs n'a été d'aucune utilité pour
nous, confiait Dedieu. C'est d'ailleurs ex-
cusabe, il débarquait de Budapest ; mais
le deuxième but nous coûte cher !
Ce deuxième but, qui incombe à Lhense,
au demeurant hors de pair, fut le point
névralgique du match.
Joie lilloise
« Au vestiaire de l'O. L., le P'tit Quin-
quin retentissait à pleine voix.
— Lille a joué un match digne de n'im-
porte quelle équipe, nous disait Windner.
— Eh bien, les Ch'timis, n'est-ce pas
qu'ils sont un peu là, nous lançait
joyeusement Défossé. Mais Vandooren se
chargea de tirer la conclusion :
- N'oubliez pas, les amis, que vous
jouez Montpellier, dimanche. Donc, ne
vous frisez pas trop vite et préparez-vous
pour dahs trois jours.
Après une si éclatante victoire, il faut
faire attention de ne pas s'endormir dans
les délices de Capoue. — Jean Eskenazi.
; La culture physique
c'est le secret de ma forme"
., '-.,' nous dit Jean NICOLAS
-.,£ *
(De notre correspondant particulier)
Rouen, 26 Janvier.
; (Par téléphone)
Nicolas est un humoriste. CoWme hier
soir nous lui demandions par téléphone
de nous accorder une entrevue, il répon-
dit :
« Demain matin à 7 h. 30 à la salle de'
culture physique du professeur Guillou,
rue .Ganterie. » - ,
Donc, ce matin, à 7 h. 30, nous arrivâ-
mes à la salle du professeur Guillou. Au
milieu d'une douzaine d'élèves, le torse
- nu, au commandement du professeur; Ni-
cotas faisait sa série de mouvements. Cel-
le-ci terminée, il entama avec ses cama-
rades de salle une partie de médecine
bail.
— Voilà, nous dit-il, la base de mon en-
traînement général : deux séances de
culture physique par semaine, quelquefois
trois, chacune suivie d'une douche et d'un
léger massage.
» En ce qui concerna la préparation sur
le terratn, je monte aux Bruyères le mer-
credi et le vendredi, et là,'nous travail-
Ions individuellement et cdllectiv'ement
sous la direction de l'entraîneur Vago.
Ajoutez à ça que je m'impose un régime
de vie très réduit et vous conviendrez que
somme toute, je n'ai que des choses bien
banales à vous raconter sur mon entraî-
nement.
- Et vos projets ?
- Je ne portirai pas dé la même bana-
lité- J'entends toujours mener de pair
mes occupations sociales et les parties de
football. Car vous savez que je ne suis
au fond qu'un demi-professionnel. Je me
trouve bien au P.C. Rouen. Je ne deman-
de qu'à continuer à lutter avec mon
équipe pour maintenir notre club en tête
du classement du groupe nord de secon-
de division dans 4e championnat profes-
sionnel. -
- Et la Coupe de France ?
- De par le. règlement spécial de qua-
lification pour cette épreuve, nous ne
pouvons aligner 3a même équipe qu'en
championnat, et x'est pour nous un sé-
rieux handicap. » :* •
» — Et les futurs "matches internatio-
naux ?
.- Chut ! N'en parlons pas.
Et Nicolas couru se rhabiller pour ar-
river à l'heure à son bureau. — Gustave
Milet.
Enthousiasme à Lille
(De notre correspondant particulier)
Lille, 26 Janvier.
(par téléphone).
Tout Lille était à l'écoute, hier après-
midi, pour entendre la retransmission,
par le poste dè Lille-P.T.T., du radio-re-
portage organisé à l'occasion du match
Ol. Lillois-Sète à Lyon.
Quand le match fut terminé, ce fut une
véritable explosion de joie, dans la rue,
dans les cafés, dans les bureaux et dans
les ateliers même où ceux qui n'avaient
pu suivre les péripéties du match en
attendaient impatiemment le résultat
final. ■
Chaque fois qu'un nouveau but était
marqué par les « Dogues », on te colpor-
tait immédiatement partout.
Dans la rue, on s'abordait, le sourire
aux lèvres, en disant : « Ils mènent par
4 buts à zéro, en ce moment ». Ce « à
zéro » résonnait joyeusement.
Tous les grands cafés de la ville, où
se réilnissent des supporters lillois, font
flotter l'étendard aux couleurs du club.
Les dirigeants des cfubs de supporters
vont se réunir dans le but d'organiser
une réception des joueurs, à leur retour
de Montpellier, où ils joueront dimanche
prochain. — A. C.
Les fameux « Pulcinl » de Rome,
les meilleurs minimes d'Europe,
viendront à' Paris
Ce sont les fameux « Pulcini », les mi-
nimes du Lazzio, réputés dans l'Europe
enlière pour la technique de leur jeu, qui
joueront le mardi gras 13 février au Parc
des Princes en lever de rideau du match
Lazzio, champion de Rome, contre le Ra-
cing-Glub de Paris. Les « Pulcini » jouè-
rent à Vienne l'an dernier en lever de
rideau d'Autriche-Belgique. et leur tech-
nique surprenante enthousiasma les spor-
tifs autrichiens qui applaudirent leur vic-
toire remportée sur les minimes du Ra-
pid par 8 buts à 0. M. Mussolini fit dé-
placer cette équipe de gosses de 9 à 13
ans en Europe Centrale en wagon-lit, et
partout ils reçurent un accueil chaleu-
reux.
Rappelons que les élèves des éco-
les de Paris de moins de 16 ans seront
acceptés gratuitement dans une des tri-
bunes du Parc des Princes, l'arène ma-
gnifique de notre confrère l' « Auto ».
C'est le onze de sélection des minimes du
Racing, ou si vous aimez mieux le « Ra-
cing. Babys * qui matchera les « Pul-
cini ».
L'équipé senior du Lazzio de Rome qui
disputera, face au Racing, le grand
match de cette journée franco-italienne
de propagande pour la jeunesse, organisé
par « Paris-soir » et le Racing Club de
Paris, champion de Rome cette année,
vient de battre Milan par 4 buts à 0.
Autour de l'actualité
— Laurentsky, l'avan t polonais de
l'Olympique Lillois, va demander prochai-
nement sa naturalisation.
Pas de revanche
Lécuron-Rérolle
.dimanche à Lyon
Longtemps, les organisateurs du chal-
lenge Aycaguer, qui sera disputé diman-
che à Lyon, ont pu espérer voir aux pri-
ses René Lécuron, le meilleur crossmen
de l'année, et Roger Rérolle, le phéno-
mène.
Hier encore, la participation de Lécu-
ron était possible. Elle ne l'est plus au-
jourd'hui. C'est que Lécuron, dont les
chevilles sont assez fragiles, on le sait, ne
veut pas risquer une entorse ou même
une simple foulure sur ce parcours acci-
denté et dont le sol, sans doute, sera
gelé.
-r- Malgré l'absence de notre chef de
file, je pense que nous gagnerons par
équipes, nous disait ce matin l'animateur
du Racing, M. Testevuide. Notre plus dif-
ficile adversaire sera sous doute l'Asso-
ciation Sportive Montferrandaise avec
Rérolle, Cuzol, Parot, Aubert, etc. Ce-
pendant leur deuxième homme est le jeu-
ne Roger Cuzol, et je ne pense pas qu'il
puisse battre Leguyader ou Leciercq.
— Que fera Lécuron pendant ce temps?
- Rien. Il est au point maintenant et
Rien. Il est quae u îlun
n'a plus besoin que d'un travail léger.
Un lanceur de poids
remplace BeccaH
Chicago. 26 Janvier.
Pour les championnats des Etats-Unis
sur piste couverte auxquels Beccali de-
vait prendre part, les intérêts européens
seront seulement défendus par le lan-
ceur de poids polonais Heliass. qui séjour-
ne -actuellement aux Etats-Unis. - K.
Nobel.
Em ai te t
le "Tour" à dro 1 te »
DÉCLARE ANTONIN MAGNE A L'ENTRAINEMENT A ARCACHON
En longeant le bassin
Moineau parle
de Bordeaux-Paris
(De notre correspondant varticulier)
Arcachon, 26 Janvier.
(Par téléphone)
C'est sur la superbe route du Tir aux
Pigeons d'Arcachon, en bordure de son
bassin et à l'ombre des grands pins, que
nous avons pu converser avec les gloires
de l'Union Cycliste Arcachonnaise, qui
ont noms : Antonin Magne et Julien
Moineau.
— Comme vous le voyez, nous dit An-
tonin, nous poursuivons ensemble notre
entraînement à une moyenne journalière
de 100 kilomètres !
Les routes ici sont excellentes et présen-
tent dans les dunes des pentes et rampes
intéressantes ; dans l'intérieur, au con-
traire, ce sont des lignes droites à l'in-
fini.
Point n'est besoin de leur demander
à quoi chacun aspire
« A moi le Derby »
dit Moineau
— Moi. dit Moineau, je n'ai en vue que
gagner Bordeaux-Paris. J'ai fait mon pro-
fit de la course de l'an dernier, et l'expé-
rience aidant, j'espère bien m'inscrire au
palmarès de l'épreuve.
— On verra ce que l'on verra, dit phi-
losophiquement Antonin. Quant à moi,
c'est le Tour de France qui me hante. Je
désire y participer et le gagner. comme
en 1931. Une fois à l'endroit une fois à
l'envers; je crois qu'après la victoire se-
rait complète !
Très juste. Nous n'y avions pas pensé !
Il est un fait que le gagnant du Tour
dans les deux sens serait indubitable-
ment le champion du Tour de France.
— Oui, me dit Antonin, on a créé une
prime pour celui qui gagnerait dans la
même année les Tours de France et d'I-
talie. Pourquoi ne pas créer une prime Il
celui qui gagnerait le Tour dans les
deux sens ? En attendant, noue poursui-
vons notre entraînement avec mesure et
méthode et nous pensons commencer la
saison avec l'épreuve Paris-Nice.
— Ce sera un joli début.
— Pas si joli, nous dit aussitôt Julien
Moineau, que celui de mon tableau de
chasse, cet hiver ! Oui. Monsieur, j'en
suis à 27* bécasse !
Avec les régionaux
Poursuivant notre route en rêvant à ce
pays de cocagne, nous eûmes la bonne
fortune de rencontrer Hargues et Prévôt
sortant de leur travail.
A Hargnes, nous lui posons cette ques-
tion :
— Le travail que vous faites ne vous
gêne-t-il pas trop dans votre entraîne-
ment ?
— Assurément, répond-il, mais quand
on est marié, il faut travailler ; mais je
n'ai pas à me plaindre, car j'ai la faculté
de m'entraîner trois fois par semaine, et
je fais chaque fois une moyenne de 80
à 100 kilomètres. Et puis le travail aussi
contribue à mon entraînement.
Avec son camarade Inteegaray, Har-
gues compte débuter dans Paris-Nice.
Lé coureur Prévôt, qui vient de se
joindre à nous, exprime ses espérances
et compte gagner le cross départemental
de la Gironde.
Chez le président
M. Longau nous accueillit fort aimable-
ment. Après nous avoir exposé la vie de
sa Société, montré son brillant palmarès,
il nous exposa quelques vues sur l'avenir.
M. Longau escompte la rentrée de cou-
reurs, tels que Bergerioux, les frères Be-
nassac ; ces derniers courront derrière
moto.
La construction du vélodrome qui avan-
ce à grands pas sera terminée vers le
mois de mai prochain. De belles réunions
en perspective permettront d'étendre en-
core plus haut les couleurs arcachonnai-
ses. — A. Duplessis.
Guimbretière au bois.
.sur un vélo de piste
Marcel Guimbretière n'a qu'une pensée
actuellement : sa préparation pour le
Championnat d'Hiver d'Omnium qui aura
lieu le 11 février et dans lequel ses plus
dangereux concurrents seront Richard,
Henri Lemoine et Kaers.
- Pour l'américaine de dimanche, nous
disait-il en parcourant distraitement le
courrier qu'il reçoit au Vel' d'Hiv', je n'ai
aucune crainte ; Broccardo et moi sor-
tons d'un 'six-jours qui nous a mis sin-
gulièrement en forme. Et puis, je ne man-
que pas de conseils, ajoute-t-il malicieux;
lisez plutôt cette lettre d'un admirateur
qui m'adjure de ne surveiller qu'une seu-
le équipe : Depauw-Van Nevele. Je sais
ce qu'il faut faire pour gagner, mainte-
nant.
Mais Marcel fait bientôt rouler la con-
versation sur 6e fameux titre officieux
de champion d'hiver d'Omnium.
.;.- Je me prépare comme jamais je ne
l'ai fait encore. Tenez, voyez-vous ce
vélo de piste avec des roues de route ?
Je l'ai fait monter spécialement pour aller
au Bois le matin et ne pas avoir à chan-
ger de position comme lorsque je prenais
mon vélo de route ; je suis un pistard et
je dois m'habituer à ma position baissée.
— Que pensez-vous de Kaers ?
- Quels progrès formidables il a fait
en moins d'un an. Je l'ai battu l'été der-
nier au Parc des Princes dans le cham-
pionnat du monde officieux de l'Omnium,
mais il n'était qu'un débutant. Quelle
machine à pédaler !
Bientôt, son travail terminé, Guimbre-
tière s'enfuit vers son coquet home de
Neuilly.- R. de L.
(l C'est ma dernière semaine
de repos »
déclare Romain Gyssels,
Parisien provisoire
Romain Gyssels est arrivé à Paris hier
et il passera quelques jours parmi nous.
— Vous avez engraissé, Romain.
- Oui. Depuis les Six Jours de Bruxel-
les, je n'ai pas enfourché mon vélo. Je.
vais continuer à me reposer pendant mon
séjour à Paris et je ne reprendrai l'en-
traînement que la semaine prochaine.
Nous bavardons aimablement. Car. que.
pourrait nous apprendre Gyssels ? Ne
connaissons-nous pas depuis longtemps
ses projets ? Ne savons-nous pas qu'il
désire courir le Tour de France ?
Montes et partants .','
dans le cyclisme italien
(De notre correspondant particulier)
Milan, 26 Janvier.
(Par téléphone.) •'
- Dimanche prochain, d Varèse, aura
lieu le championnat italien de cross-
country cyclo-pédestre. Parmi la cen-
taine d'engagés, on remarque Piemontesi,"
Bovet, Bertoni, Macchi, Èrba.
— Demuysère courra Milan-San-Remo
et le Tour ,d'Italie pour les couleurs de
« Ganna ».
— Mara sera le capitaine de l'équipe
« Tebro, » une sous-marque de « Sian,-
chi », ayant comme co-équipiers son frè-
re Henri, Zanzi et Henri Bovet.
— Bestetti, qui fut pendant quelques
années le lieutenant de Girardengo et
est devenu par la suite constructeur, a
composé une équipe. Negrini, qui fut
aussi élève et lieutenant du « campionis-
simo », sera chef d'équipe.
Avec le grand braquet
— Tliierlach s'est ravisé. N'ayant pas
trouvé un pacemaker à sa convenance, il
restera routier et vient même de mani-
fester son intention de poser sa canàà*
dature au prochain Tour de France.
— Après !(t mort de Maidorn, le petit
« américain » berlinois Funda avait uni
son sort à celui de son concitoyen Eh-
mer. Les deux hommes viennent de se
séparer A l'amiable ; Funda fera doré-
navant équipe avec Putzjeld, cependant
que Ehmer se consacrera presque exclu-
sivement au match-omnium.
— Une délégation de sportifs nantais
viendra dimanche encourager Bach au
Vél' d'Hiv.
— Un second critérium aura lieu le 23
juin, à Ostende. Une autre épreuve est
également en préparation pour le 2 juin.
Celle-ci serait courue défère motos com-
merdiales sur 100 kilomètres.
Réveil américain
Les Rangers
ont battu Ottawa
hier soir à Londres
(De notre correspondant particulier)
Londres, 26 Janvier.
Quelle surprise hier soir sur la pati-
noire de Streatham ! L'équipe des Etats-
Unis a finalement réussi de prendre le
pas sur sa rivale d'Ottawa, qui lui avait
marqué 12 buts en trois matches contre
un seulement. •
En très gros procès et ayant trouvé
une cohésion qui leur manquait grande-
ment, les Américains surent profiter de
la largeur tout américaine de la piste
pour enlever une victoire, difficile, mais
effective, par 1 à 0.
Ce fut leur capitaine, Mac Donald, qui
obtint ce but en deuxième période, après
une action d'éclat individuelle dont Bâtes
fut la victime.
Mais les champions du monde doivent
leur succès à leur goal Harnedy-, -qui -,
tout comme à Paris — joua une partie
inoubliable. A -
Le public, très nombreux, acclama ; les
deux équipes. — A. K. W.. 1 *
« Vous voyez
qu'on peut vaincre
les trèfles ! » <
s'exclame Charles RAM SA Y
Char.ley ne manifeste nulle surprise à. ',
l'annonce - par notre coup de fil — du :
1 à O..
- Je l'aurais presque parié, nous cari_>-■, s,
fia-t-il, cela devait un- jour arriver. Si
Ottawa a vaincu flèux fois notre sélec-
tion de France et trois fois les Rangers
c'est surtout parce qu'elle n'eut affaire
qu'à des efforts individuels et aucune-
ment à des équipes cohésives.
» La tactique qui s'impose donc de-
main contre les Trèfles, les Rangers l'ont
indiqué : le jeu de passes, les envols à
trois par ligne — et une défense minu-
tieuse.
Voici France-Reste.
Un grand match.
.Là public bordelais qui ne put applau-
dir fe 17 décembre dernier à la sélection
de nos joueurs par suite du gel du ter-
ràin du Parc des Sports Lescure, se rat-
trapera dimanche, dès 14 heures 30 en
suivant les phases capitales qui. agréa-
blement sans doute, composeront le
match France-Reste.
L'équipe de France
, L'équipé de France, par suite de quel-
ques défections de dernière heure, se pré-
sentera rajeunie. Tout au moins en ce
qui concerne les trois-quarts où 'nous
verrons évoluer pour la première fois
côt3 à côte les deux Catalans Desclaux
et Barde, dont "On dit le plus grand bien.
Et comme par ailleurs Cussac et Frete.,
nous ont donné toute satisfaction le 1er
janvier dernier, bien servis" par un demi
d'ouverture de la classe de-Servole, les
lignes arrières de notre équipe* nationale
se présenteront sous un jour excellent.
A la mêlée, nous trouverons le Biter-
rois Serin, qui, s'il ne révèle pas' les
extraordinaires qualités d'un Max Rou-
sié, n'en est pas • moins un joueur fort
consciencieux et capable de très bien
faire. D'autant qu'on le dit actuellement
dans une forme excellente.
Chez les avants, -en -troisième ligne, où
Claudel opérera sa rentrée, où Blond de-
meurera, près du Bordelais Bonamy,
joueur de qualité, il manquera peut-être
un animateur. Un animateur à la Las
serré, à la Ribère. Ce qui sera le seul
point faible à" déceler, Choy, Griffard,
Laurent, Ainciart et Bergalet formant,
par ailleurs, en tout état de cause un
ensemble capable de résister aux assauts
les plus furieux seraient-ils.
Un bon. Reste -
La plupart des jeunes * sur lesquels
nous fondons nos espoirs pour l'avenir,
nous les voyons ngurer dans l'équipe .du
Reste, qui, en toute sincérité,' affiche
une belli constitution. Nous connaissons
Guiral, Jalabert et Théodoly. Auprès
d'eux, Lavagrfe ei Duluc, dont Jules Ca,
denat vante les mérites, feront l'objet
de toute- l'attention- des sélectionneurs.
Jusque là do11.c. nous n'émettrons aucu-
ne objection à leur sujet. Puissent-ils se
manifester sous un beau jour. 'C'est
tout ce que nous leur demanderons.
En demis, à l'ouverture, Hagetest
trop ancien pour que nous ne connais-
sions pas à la fois ses qualités et ses dé-
fauts. L',essentiel sera, qu'il tienne par-
faitement sa place'et puisse bien alimen-
ter ses trois-quarts. Ce qu'il ne manquera
pas de faire, ayant à la mêlée pour par-
tenaire le jeune Parisien Perrault, qui
brillant dans l'équipe de son club pour-
rait bien se montrer lui aussi sous un
jour très heureux.
Quant à.. la mêlée, loin de .présenter
les garanties de robustesse de son ad-
versaire direct, elle n'en sera pas moins
capable avec les Arotça, Blain; Puig,
,
Voici les équipes pour Francè-
Reste: ■ ,
FRANCE : arrière : Chaud ; trois
quarts : Cussac, Fretet, Desclaux,
Barde ; demis : (o) Servole, (m)
Serin ; avants : Claudel, Blond,
Bonamy ; Choy, Griffard ; Lau-
rent, Alnclart" Bergalet.
RESTE : arrière : Guiral ; trois
quarts : Jalabert, Théodoly, Lava-
gne, Duluc ; demis : (o) Haget, (m)
Perrault j .avants : Arotça, Puig,
Blain ; Puyelo, Aguilar ; Cojl, Er-
miny, Scoliy.
Puyeîo, Coll, Erminy et Scohy, de pou-
rvoir résister au dur labeur qui lui sera
imposé.d'un bout à l'autre du match. Ce
qui sera déjà quelque chose.-
Et maintenant, si de cet exposé nouiS'
devons dégager une conclusion, nous di-
rons que l'équipe de France, par un
écart de points assez appréciable, devrait
enlever la décision au terme de ce- match
qurt ravira les Bordelais. — Géo Villetan.
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(De notre correspondant partwttlier)
Sidney, 26 Janvier.
La finale des championnats d'Austra-
lie de double se disputera demain en-
tre Uéquipe britannique Perry-Hughes et
le « double » australien Quist-TuTnbull.
Hier, les Anglais éliminèrent V. Mac
Grath-E: F. Moon par 6-0, 6-3, 1-6, 7-5.
après un match durant lequel Perrv se
montra en grande forme.
D'autre part A. K. Quist-Turnbull réa-
lisèrent une surprise en battant Craw-
ford-Hopman par 7-5, 4-6, 3-6, 6-4, 6-4,
Les demi-finales du simple auront lieu
demain également. — W. Mac Farvme.
L'ancien champion Chrétien
r , a été conduit
à sa dernière demeure
Chrétien, qui-fut un des champions de
natation les pte connus d'avant guerre
et remporta, e)i 1924, le premier, mara-
thon nautique, : a été conduit ce matin à
sa dernière demeure. ,'"
Une nombreuse insistance. parents et
amis de Chrétien, se pressait dans l'église
de Saint-Denis du Saint-Sacrement.
Nous avons reconnu dans l'assistance
les champions Meister, Pernod, Delbort,
puis 'MM. Oger, Bibal, Léon Manaud, etc.
Le deuil était conduit par M. E. Chré-
tien, frère du défunt.
L'inhumatiM&«a eu 4ieu au cimetière de
Pantin. — À. C.
Combats prochains
Les espoirs de,Seelig - L'a retraite de Billy Petrolle
« Je joue ma dernière carte »
nous dit SEELIG
Eric Seelig est « descendu » ce matin
d'Enghien-Montmo.rency, où il réside de-
puis son arrivée en France, et'sa visite
dans notre capitale était la première qu'il
faisait depuis bientôt quinze jours. C'est
dire l'abnégation et le désir de tranquil-
lité dont le champion allemand fait
preuve depuis quelque temps.
Malgré qu'il soit dans une forme qui
ne laisse pas grand chose à désirer, Eric
Seelig paraît assez mélancolique. Au sur-
plus, il ne le cache pas.
— Voyez-vous, nous a-t-il dit, je sens
que lundi je jouerai ma dernière -carte.
,— En. quoi cela ?
- En quoi ? Après les performances
que j'ai réalisées depuis mon arrivée en
France, après mon k. o. sur Etienne, je
n'arrivais plus à trouver le "match que
j'attendais et à rencontrer Marcel Thil.
imaginez que je soip battu la prochaine
fois, et c'en sera, ajlors, bien 'fini de moi.
Mais Young Spiers, fidèle assistant et
manager par intérim de l'israélite inter-
vient :
— Seélig, nous dit-il, n'est pas assez
optimiste. Peu de poids moyens ont der-
rière eux unJ aussi beau- record que lui,
et il n'a pas vingt-trois ans.
En attendant, voici notre Seelig reparti
dès cet après-midi pour Enghien, et il
n'en redescendra plus avant lundi midi,
c'est-à-dire à quelques heures à peine
de son combat. — Paul Olivier.
La remise du match
Locatelli-Canzoneri
Milan, 26 Janvier.
(Pgr téléphone.)
Le nouveau match Locatelli-Canzoneri,
qui devait être disputé ce soir au Madi-
son Square Garden de New-York, a été
remis d'une semaine et se déroulera le
2 février. -
La raison officielle de ce- ren\oi serait
une indisposition de. Locatelli, souffrant
de grippe. cependant, le correspondant
new-yorkais de la Gazetta dello Sports
affirme que la raison est tout autre. Les
managers de Canzoneri et de Locàtelli,
vu le grand succès de la réunion dè'mer-
credi soir pour le match Barney Ross-
Billy Petrolle se sont préoccupés pour le
résultat financier du match de leurs pou-
lains qui aurait dû suivre seulement deux
jours après.
Neusel va matcher
Levinski
New-York, 26 Janvier.
Le jeune poids lourd allemand Walter
Neusel rencontrerait, sous les auspices
de Madison Square Garden, King Levins-
ky, le 2 mars prochain, à New-York.
Il est évident que le vainqueur de ce
combat serait considéré, avec Max Bear,
comme.un des challengers les plus quali-
fiés au titre mondial de Carnera.
Boxing-Gazette
Neiibauer n'est pas content
Le poids moyen Neubauer était ce ma-
lin à nos bureaux accompagné de son
manager Rudolph.
— Je ne suis pas d'accord avec Axioti,
quand il déclare avoir battu mon pou-
lain, nous dit Rudolph, c'est le contraire,
regardez ces coupures de journahx rou-
mains.
— Et. à part cela, vous avez des pro-
je
— Il boxe le 9 à la salle Wagram, je
ne sens pas encore contre qui, sans donte
Nitram, -
Bataillé persiste.
Hier Bataillé, le poids mouche à Eu-
deline, a battu le Tunisien Siki aux
points.,,.
Voilà une bonne préparation pour son
combat contre Gydé le 18 à Lille et j'es.
père, ajoute Robert Eudeline, que cette
fois, ce sera ; pour le titre.
Ajoutons que Bataillé va d'abord boxer
à Nancy contre l'Anglais Willy Smith.
Bianehi-Grizzo
Cette fois le poids lourd argentin Blan-
chi semble vouloir repartir■ du. poing
droit dans la carrière. Son prochain com-
bat l'opposera à l'Italien Grizzo et si
vainqueur, l'Argentin boxera vraisembla-
blement avec Griselle. Le manager Des-
camp a donné son acceptation de principe
à cette rencontre.
Maurice Leroy.
— Avez-vous remarqué com-
bien les dirigeants de tous sports,
managers, présidents, organisa-
teurs, prennent le pas sur les
athlètes ?.
Et combien leurs petites his-
toires, leur cuisine quelquefois
malodorante, risquent de faire
oublier le travail et les perfor-
mances des champions ?
La presse — nous comme les
autres — n'a-t-elle pas donné trop
d'importance à certaines de ces
« mouches du coche » qui croient
de grands personnages ? La large
publicité qui a été faite à certains
managers étrangers leur est due.
le pensent-ils du moins.
Billy Petrolle ne boxera plus
(De notre correspondant particulier)
Chicago, 26 Janvier.
Chicago (Par cfible)
Le « Fargo Express » Billy Petrolle
qui fut sérieusement battu hier par Bar-
ney Ross, a décidé d'abandonner la boxe.
Depuis 1924, Billy Petrolle hante les
rings américains et durant cette carrière
de dix années, l'Américain rencontra des
hommes tels que Kid Berg, .Canzoneri,
Jim Mac Larrun, Bat Battalino. - K.
Nobel.
Quand nos champions
n'ont rien à dire.
La mode est awx interviews sensa-
tionnelles sur tout et sur rien, même
lorsque les champions se reposent, et
lorsqu'ils n'ont rien à dire.
Voici quelques sujets proposes :
— Non, je ne tenterai pas avant 1945
le Tour de la Méditerranée sur hydro-
cile, nous dit André Leducq.
— Je ne ferai pas de trapèze volant
avant d'avoir gagné cinq fois le Tour
de France, nous déclare Charles Pé.
lissier. *
— Non, je ne songe pas pour l'Ins-
tant à effectuer la traversée de la
Manche à la nage, par le même.
— Je n'ai pas encore envisagé la
perspective d'un voyage à Hollywood
pour tourner « Plus que champion »,
également du même.
— Je ne crois pas qu'il soit souhaita-
ble de me faire édifier une statue en
haut du col de Vars de mon vivant,
déclare modestement Archambaud.
— Je suis résolu à boxer tous les huit
jours, à n'importe quel prix, même sans
bourse et à mettre chaque fois mon ti-
tre en jeu, soutient Marcel Thil.
— Je boxerai un soir à Wagram, un
soir au Palais des Sports, un soir à
Paris-Ring, un soir au Central, et je
changerai de manager chaque jour,
affirme Al. Brown.
— Oui, je jouerai le simple de la
Coupe Davis, dit Borotra, mais à une
condition, c'est qu'Albert Lebrun joue
le double avec moi.
Vauthier vainqueur
à Colombes
Vauthier, le poids lourd malheureux de
la compétition de Paris-soir, s'est vengé
hier soir de sa malchancé au tirage au
sort. 1
Après un joli combat, il Vainquit Re-
nard, le finaliste de notre compétition,
par abandon à la quatrième reprise.
Et maintenant, Vauthier. l'invaincu
vaudrait rencontrer Verquip,.
v-
« Je fais venir le contrat
et en. attendant
Brown ne boxera pas »
.nous dit Lumiansky
M. Lutniansky est venu nous déclarer
ce matin :
— Le différend entre Al Brown et moi
est devenu beaucoup plus grave que la
question du match avec Edwards le 31,
surtout du fait que Al Brown a nié avoir
un contrat avec moi expirant en 1938. et
que ce contrat n'était pas pour une pé,
ri ode de dix ans. Il est évident que cette
question est devenue d'une importance
beaucoup plus grande que celle du com-
bat de Brown à Paris-Ring.
» Ceci est devenu une simple question
de « véracité » entre Brown et moi. Ou
je ne dis pas la vérité ou Brown ment.
» J'ai demandé le contrat qui est en
Amérique ; il sera dans mes mains dans
15 jours. Je le montrerai au public, à la
presse et à la Fédération. Il parlera de
lui-même.
Remise.
» Cependant, pour protéger le promoter
et le public et empêcher la répétition d'un
scandale et les pertes causées par le re-
tard d'Al Brown au National Sporting
Club, après avoir demandé et reçu une
avance de 25.000 francs sur sa bourse,
j'ai demandé à M. Khaett de reporter le
combat jusqu'à l'arrivée de mon contrat.
M. Khaett a accepté.
» Je veux répéter que le contrat avec
Brown est pour une période de 10 ans :
de 1928 à 1938. Je me souviens qu'il doit
partir du mois d'octobre. Ses termes sont
clairs et spécifiques.
» Al Brown n'a aucun droit légal de
signer aucun document ou combat d'au-
cune nature au sujet de sa profession..
» Moi seul ai cette autorité. Dans l'in-
térêt du « fair play » et pour le bien de
la boxe, je demande à la Fédération de
ne pas perpétrer une injustice flagrante
en approuvant délibérément la violation
d'un enotrat parfaitement légal.
» Je demande à la Fédération de main-
tenir les choses en attente jusqu'à l'arri-
vée de mon contrat et je donne ma pa-
role d'honneur de laisser l'affaire suivre
les termes du contrat ».
Machtens
prisé en Angleterre
(De notre correspondant particulier)
Bruxelles, 26 Janvier.
François Machtens, le champion de
Belgique des poids plume, vient de signer
pour quatre combats en Angleterre : le
29 janvier, il sera opposé, à Birmingham.
à Tommy Rogers ; le 4 février, à Barns-
ley, à Holdyng : le 11 février, à Londres,
au nouveau champion d'Angleterre des
poids légers Mizler ; enfin; le 16 février
a Londres, à Crowley.
Leur gauche et leur droite
— Magnolfî combattra le 2 février
à Genève contre Dubois. Au cours de la
mente réunion Itodriguez sera opposé au
Français Kid Lippi.
— Hier soir, a Liverpool Johnny Me.
Grory a battu aux points, en douze
rounds, Tonny Butcher.
— Le 12 février, à Leicester. le poids
lourd cubain Fred Malibran fera ses dé-
buts en Angleterre.
— Jimmy Tarante, l'Indien légèrement
sur le toboggan, rencontrera Benny
Footd en match-revanche, à l'Albert-Hall
de Londres. Foord est un fidèle du sucre.
— Teddy Berg, le jeune frère "■ de Kid
Bert, s'est fait battre, par disqualifi-
catio i pour coup bas, en face de Johnny
Stanton, au Stadium Club de Lçndres. ,
— Tarante, pour marcher contre le
Sud-Africain Ben Foord, est sur l'affi-
che de la réunion du 8 février à l'Albert-
Hall, au cours de laquelle Harvey ren-
contrera Larry Gains.
— Johnny Cuthbert n'a pas été décou-
ragé par sa défaite des mains de Harry
Mizler et il a accepté de rencontrer jeudi
à Liverpool, le champion britannique des
poids plume Tommy Watson, à la vlacp
de Walsh, blessé à l'entraînement.
:- Pierre Charles, qui n'a pas reparu
sur le ring depuis sa magistrale victoire
sur Von Porat, fera sa rentrée le 17 fé-
vrier prochain, à Charleroi, contre un
adversaire étranger à désigner.
Les victoires françaises
dans le Rallye de Monaco
Triple opinion féminine
(DE NOTRE ENVOYE SPECIAL)
Monaco, 26 Janvier.
(Par téléphone)
Les brillantes gagnantes, Mlles Hus-
tinx et des Forest, nous ont dit :
— Affirmer que nous sommes arrivées
sans fatigue serait faux. Pour que nous
ayons réussi, alors que cinq équipes
masculines étaient éliminées sur le par-
cours de Bucarest, il nous a fallu vrai-
ment dépenser nos forces de femmes
jusqu'à la limite. On ne peut nous com-
parer, comme résistance, à des hommes
plus forts et plus entraînés. Nous n'au-
rions pas réussi si notre 301 Peugeot
n'avait pas été une admirable voiture et
si sa marche avait dû exiger de nous,
en plus de la fatigue physique et la ten-
sion morale, des soins attentifs et minu-
tieux.
Mme Mareuse et Mme Leblanc, chefs
d'équipe qui se classent seconde et troi-
sième, nous disent en substance :
— Nous ne pouvions pas toutes partir
de Bucarest, nous avons choisi le Nord,
espérant que les oarcours d'Europe cen-
trale seraitent impossibles. Nous noua
sommes trompées. '«lais nous croyons que
nous aurions pu faire tout comme Mlle
Hustinx, car nous avions les mêmes voi-
tures et nos 301 ont marché de façon
telle, ont tenu la route si bien avec ver-
glas et neige, avec leurs roues indépen-
dantes, que nous avons l'impression que,
parties toutes trois du même point, nous
serions toutes trois arrivées.
Ces testimoniaux sont impressionnants
et probants. La 301 Peugeot est la reine
de la route. — J. Mirai.
Pour gagner
il faut des phares
A la suite de la publication des résul-
tats du Rallye de Monaco, nous avions
l'occasion de nous entretenir avec Gas
et Trévoux, les heureux lauréats, et
Pierre Marchai, le spécialiste de l'opti-
que appliquée à l'automobile.
— Vous ne pouvez vous figurer, nous
disait Trévoux, combien nous pouvons
être reconnaissants à Marchai ! C'est un
peu à lui que nous devons d'avoir pu
triompher des embûches de la nuit. Si,
pour le tourisme nocturne, de bons pha-
res sont toujours nécessaires, ils devien-
nent indispensables par temps de neige
ou de brouillard. Nous avons trouvé, vers
Sofia, l'un et l'autre, brouillard sur
neige, visibilité limitée à 10 mètres. Sans
nos Marchai, nous n'en serions jamais
sortis et n'aurions pu satisfaire à la
moyenne imposée.
Puis, se tournant vers Pierre Marchai,
Trevoux ajouta :
— Une part dans notre victoire vous
revient, cher ami. Il faut qu'on sache que
si les voitures françaises se sont confir-
mées les meilleures, que vos phares par-
tagent avec elles cette gloire.
D'autre part, de La Valette et stoffei -
qui, en outre des phares Marchai, avaient
confié leurs chances aux bougies Mar-
chai, n'ont pu que nous en faire des
compliments. Pas un ennui malgré l'in-
tensité du graissage.
La France, avec Marchai, sait aussi
fabriquer des bougies impeccables, -r
J. M. a - *
An Rallye de Monaco
LA « SPIDOLEINE r
remporte *
LA COUPE DES DAMES
et la deuxième place du ,
CLASSEMENT GENERAL
Première épreuve de tourisme de l'an-
née, mais aussi la plus difficile, le Ral-
lye de Monaco est, pour la « SPIPO-
LEINE » l'occasion d'un beau succès.
Sept équipes terminent sans pénalisa-
tion avec cette huile.
Mlles HUSTINGS - Des FOREST, sur
Peugeot, enlèvent brillamment la coupe
des Dames, Mmes MAREUSE et LE-
BLANC obtenant les deuxième et troi-
sième places. MM. CHAUVIERRE et
LANCIANO, sur Chenard, se classent
seconds du classement général, à moins
d'un point du gagnant.
Tous avaient pris la précaution de
mélanger à l'essence, le superlubrifiant
« SPIDO Z »
et utilisaient, d'autre part, la
« SPIDOLEINE NIVA »
huile d'hiver, qui leur a permis d'af-
fronter dans d'excellentes conditions
les températures les plus rigoureuaes.
OUTRECUIDANCE
Quand on ose écrire que les oranges
La Colombe ont toutes les qualités, il
semble que ce soit de l'outrecuidance.
Et pourtant, si vous en achetez, voua,
conviendrez certainement que l'affir-
mation est modeste et plus qu'exacte.
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