Titre : Paris-soir
Éditeur : s.n. (Paris)
Date d'édition : 1928-10-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34519208g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 03 octobre 1928 03 octobre 1928
Description : 1928/10/03 (A6,N1824,ED2). 1928/10/03 (A6,N1824,ED2).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG31 Collection numérique : BIPFPIG31
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Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k76378367
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-235
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/02/2015
Paris-Sotr Sportif
PROPOS D'UN SPORTIF
Philoxèpe
Martil)
Ladoumègue
& Gie.
Je viens de rencontrer mon am
Philoxène qui revenait d'Angleterre oi
il était allé passer ses vacances. Aprè:
lui avoir appliqué sur l'épaule, pour lu
témoigner mon excellent état de santé
une claque capable de faire vaciller ur
taureau sur ses pattes, je lui dis s
brûle-pourpoint ■:
- Hein ! mon vieux Philoxène, tt
ne peux tout de même plus prétendre
que l'amateurisme en France n'est
qu'un vain mot comme dans tous les
autres pays. As-tu vu comment on a
arrangé les deux zèbres français qui
ont noms Ladoumègue et Séra Mar-
tin ? Ah ! Qu'est-ce qu'ils ont pris
Et ce n'est pas fini. Moi je trouve que
c'est bien fait et je suis d'autant plus
heureux des sanctions prises qu'elles
s'appliquent à nos deux meilleurs cham-
pions. Ça au moins c'est un exemple.
Eh bien ! quoi, voyons, qu'en dis-tu ?
Serais-tu devenu muet ?
Philoxène ne répondit pas tout de
suite et me regarda narquoisement du
coin de l'œil.
— Je pense, se résolut-il, enfin, à
dire, que tu as tort, que tous ceux qui
ont jugé Ladoumègue et Martin ont
tort et que les deux athlètes français
n'ont rien à se reprocher.
— Comment ? Que dis-tu ? Tu es
fou ! Tu estimes que nous avons eu
tort de punir comme ils le méritaient
ces deux galopins, ces deux bandits,
ces deux traîtres à la. cause de l'ama-
teurisme, ces dgux* infâmes parias ?
Voyons, Philoxène, tu déraisonnes !
: — Je crciis plutôt que c'est vous
autres qui exagérez. Ladoumègue et
Martin seraient des brigands, des ,vo-
leurs, des criminels que vous ne les
jugeriez' pas. plus mal. Ma parole,, on
croirait à vous entendre 'qu'ils sont
passibles de la cour d'assises. Je vou-
drais bien savoir, d'abord, ce que vous
'leur'reprochez à ces deux enfants ?
— Ce que nous leur reprochons ?
Mais tout simplement de-s'être livrés
à des marchandages* pour accepter de
défendre les couleurs de la France au
Japon., N'est-ce donc point suffisant ?
- Non, ce n'est. pas suffisant. Et
- puis il faudrait s'entendre. En admet-
tant que vous fussiez demain désignés
pour représenter la France à un match
France- Japon quelconque, vous autres
cènseurs sévères, et que, brusquement,
après que vous ayez accepté de pren-
dre part à cette rencontre, -on vous
offrit une somme d'argent que vous
n'avez pas demandé, je voudrais bien
savoir ce que vous feriez. Je suis en-
clin à croire que vous ne. la repousse-
riez pas, que vous ne seriez pas assez
bêtes pour rejeter le cadeau en un
geste faussement noble.
- Mais cependant.
"-:- 11 n'y a. pas de cependant. La-
doumègue et Martin. ont agi très nor-
malement. S'il y a quelqu'un qui soit
à fustiger dans toute cette affaire, c'est
le dénommé * M. Bloch, qui se trouve!
dans la posture du personnage louche
qui soudoie deux hommes pour leur
faire accomplir une mauvaise, action
et qui, ensuite,' les dénonce lâchement.
Si j'étais journaliste^ voilà' un vilain-
monsieur' qui en prendrait pour son
grade !
Sur ces mots, Philoxène. me tourna
les talons avec mépris- et s'en fut, me
laissant rêveur et peut-être déjà re-
pentant.
ROLAND-LEINAD.
L'affaire Séra Martin
Ladoumègue
Le bureau de la F.P.A. s'est réuni hier
pour discuter de l'affaire Sera Martin-
Ladoumègue, mais n'a voulu faire aucune
eomtnunication sur les décisions que se.s
membres ont pu prendre.
'Nous savons cependant que la Fédé-
ration. a 'décidé que'Séra Martin et La-
doumègue seraient entendus.par la com-
mission des statuts et règlements de la
F.F.A. * - -
On attend maintenant la réunion du
oortsejl de la Fédération, qui doit se tenir
dimanche prochain, à 10 heures, au siège
de la F.F.A.., et aussi la nouvelle réunion
du bureau fixée à samedi prochain.
'.Le Marathon de Modane •
L'épreuve, disputée à Modane sur le
parcours du Marathon, fut suivie par un
nombreux publie. Les Français Denis,
d'Angers, .et Gérault, de Reims, qui de-
vaient. participer à l'épreuve, ne purent
prendre le départ, étant arrivés-trop tard
à Modane. L'épreuve fut gagnée par l'Ita-
lien Rossini, dans un temps assez quel-
conque. Résultats: 1. Rossini, couvrant
1rs 42 km. 175 en 2 h. 34 m. 37 s.; 2.
Chuisa, 2 h. 56 m.: 3. Cesaronh 2 h.
58 m.; 4. Prato; 5. Sachet, te.
TENNIS
Le tournoi de Rochampton
Le tournoi. de Rochampton s'est ter-
miné dimanche. La finale simple mps-
sieurs fut gagnée par le Japonais 01h11
et celle du simple dames par Mrs; Ni-
choll. Résultats: Simple messieurs (fi-
nale) : Otha (Japon) bat Williams (An-
gleterre), 6/3, 6/3. —-Simple darnes (fi-
*nale) : Mrs Nicholl bat Miss Sterry, 7/5,
6/3.
Le tournoi d'automne
de Narbonne
Le T.C. de Narbonne fera disputer son
tournoi d'automne, du 9 au 14 octobre,
Fur cer, cours du stade Condonne. A cette
occasion, la coupe Massardv, superbe
objet d'art d'une valeur de 2.000 francs,
sera mise en compétition pour la pre-
mière fois.
Le tournoi, qui réunira les meilleures
raquettes du Langudoc et des Pyrénées,
sera rehaussa par la présence du cham-
pion universitaire Géraud.
Le tournoi de Sutton
Voici les résultats du tournoi de Sut-
ton, qui s'est terminé hier:
Simple messieurs (finale). — Powell
bat Cole, 3/6, 6/3, 6/1. — Simple dames
(finale. — Misa Shaw bat Mise Gold-
saefe, 7/5, 6/2.
BOXE
Emile Pladner
est-il imbattable
en France ?
Depuis que Pladner boxe, il n'a per-
du aucun des ma-bohes qu'i'l disputa chez
noue. Deux matches nuls lui ont été oc-
troyés, l'un à Londres contre Kid Socks,
et l'autre contre Petit Biquet, à Liège.
Enfin, deux défaites entachent son pal-
marès, toutes les deux allouées par des
juges partiaux, à Londres, contre John-
nu Hill et pourtant lors de la premières
rencontre, l'Anglais alla deux fois à terre
et au cours de la seconde, une fois. En
attendant le jour où il nous sera don-
né de revoir les deux hommes aux pri-
ses à Paris, voyons un peu de qui Plad-
ner a triomphé :,la plupart des as tout
simplement. -.
C est ainsi que l'on compte parmi ses,
victimes. Billy Clarck, Morracchini, Mon-
TASSIN
treuil, Alf. Barber, Buck Jones. Kid Rich,
Petit Biquet, Grégoire, Frankie Ash, Fran-
cis Biron, alors champion de France des
poids coq; Silli, Bill y James. Mercredi,
c'est Tassin qu'il va attaquer, un poids
plume, le champion ? Sérieux comme il
n'est guère possible de l'imaginer, cons-
ciencieux au possible, excellent travail-
leur, Pladner. a de6 qualités pugilistiques
de premier ordre, c'est un grand boxeur.
Managé de main de maître par de Pon-
thieu, Pladner semble avoir progressé 'à
chacune de ses apparitions sur le ring.
On lui reprochait de n'avoir pas le punch.
il a .prouvé l'an dernier que si sa puis-
sance de frappe n'était pas' encore capa-
ble de s'affirmer décisivement, elle n'en
existait pas moins, ses adversaires mieux
placés que quiconque pourraient vous en
donner l'assurance, aussi ne faut-il pas
s'inquiéter de le voir accepter des com-
bats aontre des hommes plus lourds que
lui.
Tassin, de son .côté, s'il n'a pas fait
preuve jusqu'ici d'une classe extraordi-
naire, a du moins prouvé qu'il possédait
dans les deux mains de quoi abattre, un
adversaire à ses pieds. Dans ses victoires,
il y a davantage de k. o. que de déci-
sions aux points. C'est une référence. Il
sera donc curieux de voir aux prises
.un puncheur et un excellent boxeur en
sachant au départ que le puncheur a en
plus pour lui l'avantage du poids. « Ml-
lou » devra de ce fait compenser cela en
évitant de boxer à mi-dietance, Tassin
étant dangereux. -
Le corps à corps au contraire le ver-
ra certainement travailler plus hâbilemenl
que le poulain de Maurice Prunier et a.
distance, sa rapidité d'attaque, jointe
au sens de l'esquive doivent lui facl-
I liter re jeu.' C'est en tous les e;i<= une
.fort belle bataille 'qui s'annonce et pour
ceux qui veulent voir Pladner avant son
| ultime préparation en vue d'Izzy
Schwartz, c'est l'occasion de' le juger
mieux que par dea"références écrites.
Pour encadrer'cet évent, Jeff Dickson
a mentionne sur son affiche deux 10
rounds, l'un de poids coq, l'autre de
lourds, Gourdy et Megy se tireront la
bourre dès le premier round et Sebillo
et Deschamps tâcheront de mettre à leur
actif un k. o. de plus dans le second.
Des combats préliminaires complète-
ront rCe programme.
Tommy Loughram a battu
Jack Cross
Un combat en dix repiriisee a eulieii,
hier soir, à Philadelphie, entre Tommy
Loughram, champion des poids mi-lourds,
et Jack Cross, de Salem (New-Jersey).
Tommy Loughram a été déclaré vain-
queur aux points.
Les prochains combats de Paulino
Contrairement à' ce qui a été annoncé
dans les journaux britanniques, Paulino
Tizeudun ne serait pas du tout en dis-
grâce, puisqu'il doit disputer deux com-
bats à Madison pendant le mois d'octo-
bre, l'un contre le Norvégien' von Po-
rath et l'autre contre l'Américain Young
StribIing.
Phil Scott contre Primo Canera
On annonce que le géant italien Pri-
mo Canera' .se heurterait dans. un ave-
nir trAIS prochain, à Paris, au champion
d'Angleterre des poids lourds: Phil
Cpfitt
Ce soir, au Central S. C.
Gavalda contre Lefort
La présence du champion de France
Gavalda à l'affiche de la soirée d'au-
jourd'hui. au Central, est l'assurance pour
les organisateurs d'un formidable succès.
La location, d'ailleurs, marohe à un train
d'enfer, et il est certain que toutes les
places assises seront enlevées bien avant
l'ouverture des bureaux. y
C'est que le programme, cette foie. est
d'importance; disons même qu'il e6t, sans
exagération, hors de proportion avec la
capacité de l'établissement pugilistique
de la porte Saint-Denis.
Voici comment il est composé:
8 rounds de 2 minutes. - Mouche: Le-
goff contre Barras. — Coq: Escargueil
contre Charbonel. — Légers: Lang con-
tre Curé.
10 rounds de 2 minutes. _— Plume:
Ernst contre Witzalle. — Légers: Mo-
mont contre Stuckmann.
Grand combat national de mi-moyens
en 10 reprises de 3 minutes entre Jean
Gavalda, champion de France, et le
Boulonnais Raymond Lefort.
Les juges acceptés d'un commun ac-
cord seront: MM. Charigot, Guelpa et
docteur Jais. Le directeur de combat sera
Henry Bernstein.
Combats de remplacement: Kid Mé-
choui contre Berthe ; Monteils contre
Baumann.
De tout un peu
André Routis. le nouveau champion du
monde des poids plume, boxera le 16
novembre, à New-York,.à Madigon Squa-
re, où il sera opposé à VAméricain Dich
Finnegan. Routis ne mettra pas son titre
en jeu.
Hier, à Londres, au Ring, le Français
Lengagne a abandonné au neuvième
round d'un combat conclu en 10 rounds,
devant l'Anglais Harvey. Lengagne
avait l'arcade sourciUèrc fendue.
HOCKEY
A la veille
des championnats
Il ne reste plus qu'un dimanche de
libre avant les championnats et nos clubs
semblent l'avoir bien compris, car l'ani-
mation est devenue générale et on peut
dire que toutes les équipes se sont entraî-
nées nier.
A Paris, le Stade Français est rentré en
lice et a joué à Marlv son premier match
amical contre une entente P. U. C.-Gol-
fers. L'équipe du Stade promet d'être à
nouveau très forte cette année avec l'ap-
point de De Bary et la présence de Ph.
Schneidan, Orlowski (revenu de Polo-
gne), Desler6, Berthoud, Gam.et. etc. Ce-
pendant, Hett et Poussineau manqueront
aux stadistes, dont le capitanat demeure
confié à Jean Rémusat.
Au Golfers' Club, qui a conclu pour di-
manche prochain un match amical avec
l'Amiens Athletic Club, l'équipe première,
par rapport à l'année dernière, sera sen-
siblement renforcée par les frères Im-
bault et quelques autres rentrées sur les-
quelles on garde le plus grand secret.
Néanmoins, on sait que les cadres do
l'équipe seront constitués par Lelong, les
frères Imbault, A. Boespfug, tférnusat,
Bedel, Lanet, Vidalin, Delendrv. etc.
La deuxième équipe comprendra, sous
le capitanat de R. Demichy, de Billy,
Bessand-Massenet, Reille, R. Boespflug.
Cal mette, J. Demachv, Devriès.. Reille, de
Gourcuff, Cunnington, etc.
Au P. U. C., Relin'a déjà mis au point
son premier « onze » qui comprendra
entre autres Sclialler, Damerval, Tho-,
mos, Oriol, Dauzière, Frescal, etc. Mer-
credi, au siège des pucistes, deuxième
réunion générale de la section hockey,
Au Racing, tout est prêt pour les cham-
pionnats. On n'attend plus que le retour
d'Italie de P. de Lévaque, qui constituera
encore cette année le pivot de la ligne
d'attaque, entouré de Lemaire, W. Czay-
kowski, 'Rivière et sans doute Peskinc.
En demis, Lyon,. Prieur et R. Petitdidier
sont certains. A l'amène, Burawoy, Nor-
man et Fabre sont les candidats proba-
bles. Houssais gardera les buis, de con-
cert avec Salarnier, dont on dit qu'il ne
jouera plus régulièrement. Mais on. dit
cela depuis si longtemps, à chaque début
do saison..
Au Sporting, les tennismen semblent
avoir repris du poil de la bête et bien
que le résultat de 5 à 0 par lequel le
Racing les battit hier ne soit pas très
flatteur, on peut s'attendre d'ici peu à
voir leur équipe au complet progresser
rapidement.. C'est encore Le Besnerais
qui commandera le onze des tennismen
Avec Rob. George et Ph, Lefébure com-
me gardiens de but. de Ranch et Blano
à. l'arrière. R. George. France, 'Danet
en demis et de Buaelet, Barbas,. Aslan-
gul, Canivet, J» l'avant, j; Petitdidier,
Desclers et peut-être aussi Rieaud ren-
forceront l'équipe.
A l'U. S. Àrgenteuil. à ru. A. Inter..
gad'z'arts, au S.A. Colombes, au Ten-
nis Club de Paris, tout va également
pour le mieux. Dans le clan anglo-saxon,
au Standard et à la Lloyd's Bunk, aussi,
le cricket a fait place au hockey et l'en-
traînement bat son plein.
En province, à la suite du Lille Hoc-
key Club, le C. I. Boulogne et le R. C:
Calais sont entrés dans la* danse. L'In-
quéterie, a joué hier son premier match
contre le London Scoltish Midlands et®
ouvert de la sorte le cycle de son fa-
meux Challenge.
A Angoulême. le Sporting Club d'An-
goulême et à Angers Je Sporting Club de
l'Ouest, ont également ouvert la saison.
Nous entendrons sans doute enfin pro-
chainement parler de Lyon, Grenôble,
Douai, Dunkerque et des autres équipes
éloignées de la capitale qui. demeure en
somme le centre le plus actif du sport
de la crosse. — Edouard Breux.
NATATION
La natation scolaire
au S. C. U.F. ,
Avec, la rentrée des classes, l'Ecole de
Natation Sportive du S. C. U. F. repren-
dra, 'à partir de' jeudi, ses cours heb-
domadaires qui se poursuivront comme
par Je passé, à 16 heures,, à la: Piscine
Hébert, rue des Fillettes, station Nord-
Sud Torcy.
L'Ecole de Natation' Scolaire 'du S. C.
U. F., qui fonctionnera cette année pour
la. cinquième saison et qui a tour à tour
révélé Taris, Martin, Smits, Valade, fonc-
tion des éducateurs ordinaires de cette
école : MM. E.-G. Drigny, G. Hermant
tionncra tous les jeudis sous la direc-
et Çapo.ulat. -
Cette éeole est ouverte à tous les sco-
laires des établissements d'enseigne-
ment du.département de la Seine.
Pour tous renseignements s'adresser
au S. C. U. F., 163, rue Montmartre.
Le cours spécial scolaire de water po-
lo fonctionnera à partir du 18 octobre
prochain dans cette même piscine et se
poursuivra tous les jeudis à 15 heures.
Plaistow Uhited, champion
d'Angleterre
La finale du ChampionnaJ, d'Angle-
terre de water-polo, disputée au cours
du gala du South Manchester Swim-
ming Club, a été remportée par Plais-
tow Unitsd, qui battit Walsall par 5.buts
à 3.
Le meilleur joueur de Plaistow fut
Temme, qui marqua deux buts sur cinq.
Plaistow menait par 4 .à 0 au repos.
Dans la seconde mi-temps, Walsall
marqua trois fois par Lawrence (deux,
but6) et Mills (un but).
Petites nouvelles
En 'Amérique, miss Marta Hill.. de
Memphis, aurait nagé pendant 61 heures
et 2 minutes.
w w
Zaguirre, de Saint-Jean-de-Luz, a ga-
gné. la traversée (THendoye, courte dons
la Bidassoa, sur un parcours de 4.000
mètres. -
CYCLISME
1
Le Lyonnais Ours
s'est révélé
dans le dur
Paris=Bourganeuf
1 Il semble impossible de décrire ce que
fut cet extraordinaire Paris-Bourganeuf
couru dimanche, et qui clôturait la sai-
son. Certes, nous sommes habituée à sui-
vre des courses par le. froid, la pluie, la
chaleur, mais jamais encore je n'avais
suivi une épreuve se disputant dans des
conditions atmosphériques aussi épou-
vantables.
Il avait plu dès le départ, il avait plu
toute la nuit, mais nous empruntions
alors de bonnes routée. Vers 8 heures du
matin, l'orage redoubla de violence, alors
que nous nous trouvions sur la route,
nationale pourtant, de Romorantin, qui
est en pitoyable état. C'est alors que les
routiers commencèrent à crever l'un après
l'autre leurs pneumatiques, que les chaî-
nets se couvrirent de boue, que les selles
couvertes de graviers commencèrent de
manger les maillots des coureurs.
Après Argenton ce fut pire encore :
l'itinéraire- empruntait une série de pe-
tits chemins locaux, ce que les routiers
nomment pittoresquement et assez exac-
tement des « chemins de vaches ». Nous
étions alors dans la montagne, les rou-
tes n'étaient plus que torrents, la pluie
tombait avec une telle violence qu'on
ne voyait plus devant soi ; seuls, des
éclairs toutes les 2 ou 3 minutes ve-
naient éclairer devant nous.
A Saint-Sulpice-les-Feuilles, j'eus une
première fois l'intention d'arrêter la
course, mais à mon grand étonnement,
les coureurs s'y refusèrent ; -ils étaient
cependant dans un état lamentable, les
maillots en lambeaux, le torse à demi
nu, ruisselant de pluie. Et ne croyez pas
qu'ils roulaient doucement : à tour de
OURS
rôle, chacun démarrait lorsqu'un autre
crevait. ;
Et nulle part nous ne pouvions trou-
ver l'eau chaude que réclamaient 'les
routiers, nulle part noue ne trouvions
le bouillon ou le thé bouillant qui aurait
été si utile ; les populations -du centre
de la France n'ont pas très grande ha-'
bitude des courses et ne savent ce que
peuvent réclamer les coureurs. Les
sandwiches étaient de suite transformés
en une pâte informe par la pluie, ie café
tiède était froid au bout de quelques mi-
nutes d'inondation. En. réalité, ce fut
terrible.
- Un des hommes que je considère des
plus courageux, René Gérard, de Tours,
abandonna à 30 kilomètres de l'arrivée,
alors qu'il ne pouvait, même en-roulant
à 10 km. à l'heure, perdre la place de
cinquième.
La fin de la course fut merveilleuse,
Gerbaud, Mauclair et Ours démarrant à
tour de rôle. Enfin. Ours gagna, mais
si épuisé qu'il pleurait en s'effondrant
dans les bras des spectateurs à l'arrivée.
De telles courses sont à la fois magni-
fiques, admirables et déplorables. Mais
les organisateurs ne peuvent aucune-
ment être tenus pour responsables de
leur dureté, car pareilles circonstances
atmosphériques sont imprévisibles. En
20 ans de cyclisme et après avoir suivi
près de 150.000 kilomètres de courses sur
route, je n'ai vu cela que trois fois :
au Strasbourg-Paris, de Sporting; à l'éta-
pe Bayonne-Luclwn du Tour de France
en 1926 et à la course de dimanche,
Henri Ours, qu'on qualifie de Lyonnais,
n'est en réalIté nullement Lyonnais. Il
est originaire de Valence, mais il courut
d'abord à Lyon avant de venir à Paris.
C'est un routier qui a une classe absolu-
ment certaine, mais .qui n'a jamais eu
de chance. Cette victOIre le niet en re-
lief, ce qui est sportivement fort juste.
Quant à notre Parisien, Mouclair. il fut
une fois, de plus admirable et mérite bien
d'être l'enfant chéri des sportsmen pari-
siens avec André Leducq. - Lucien Avo-
cat.
Le championnat d'Allemagne
ne sera pas recouru 1
La Fédération allemande a décidé, en
réponse à une demande du coureur Wit-
tig, que le championnat d'Allemagne de
demi-fond, qui avait été disputé sur le
vélodrome de Dresde et qui fut annule,
ne serait pas recouru.
Le sport chez les cheminots
L'Union Sportive P.-L.-M. a inauguré
son Stade dimanche en la présence de
M. Tuja, inspecteur des Services de l'Eco-
nomie Sociale, représentant le directeur
de. là Compagnie.du P.-L.-M.
Au programme deux matches de foot-
bail, entre les équipes du P.-L.-M. et des
Primevères. Le premier a été gagné par
6 bute à 2. par les Cheminots ; le second,
qui opposait les équiper premières des
deux sociétés, s'est termine k l'avantage
des Primevères, par 2 buts à 1.
Le moniteur de l'Union Sportive P.-L.-
M., M. Nicot. a présenté des démonstra-
tions de culture physique qui ont clô-
turé cette fête d'inauguration, réuseiE:/ en
tous points. 1
Septembre n'a pas encore fait ren,trer tous les baigneurs. Voici un joli
groupe de sportives se rendant au plongeoir, en courent
FOOTBALL
Les championnats
régionaux
Les championnats régionaux nous
ont apporté également quelques ré-
sultats à sensation.
Dans' le Nord. Amitens, enfin
remi's de sa défaillance du début, a
battu le leader : Dunkerque ; pen-
dant que l'Olympique Lillois, qui
avait battu I'U. S. Tourquenoi'se se
faisait nettement dominer : 4 à 0
par l'E. C. de Tourcoing. Arras con-
tinuant à se distinguer, battait le
Racing Club de Roubaibe. Voilà le
classement une fois de plus boule-
versé ; ce ne doit pas être la der-
nière.
A Strasbourg, l'A. S. a écrasé le
Red Star, et Hagueneau a battu le
F. C. de -Graffenstein.
En Lorraine, à Metz, le C. A. bat
l'A. S. par 9 à 2 ; et Forbach bat Lu-
néville.
Dans l'ouest, le Drapeau de Fougè-
res* se distingue aux dépens du Stade
Briochin, Saiint-Servan bat les Ca-
dets de Bretagne, et Rennes bat Di-
nard de justesse, pendant qu'Angers
écrase Le Mans.
En Normandie, le F. C. Rouen bat
Le Havre A. C. par un but, comme
toujours, la lutte fut très serrée en-
tre les deux vieux rivaux. Dieppe
bat le Stade Havrais et Quevilly bat
Elbeuf.
Dans-l'est, Belfort passé 4 buts au
F. C. de Lyon, et Valellitigney bat Di-
jon. ce qui! ne surprendra personne.
Pendant que dans le sud-est, le F. C.
de Sète aux dents longues fait en-
caisser 5 buts à 0 aux Cannois de
l'Association Sportive, et l'Olympi-
que de Marseille 7-2 aux Nimbis. A
Saint-Raphaël, le S. O. Montpellier
s'est fait battre. — André Fanger.
La Suède bat l'Allemagne
Dimanche, à Stockholm, après un match
entièrement disputé, la Suède a battu
l'Allemagne par 2 bute à 0.
Le F. C. Rouen à Paris
Dimanche, à 15 h. 30,
au Stade Buffalo
Le Club Français, leader du Cham-
pionnat de Paris, a invité le F. C. Rouen
à venir lui donner la réplique. Ce match
aura un caractère interrégional ',de tout
premier ordre, puisque le F. C. Rouen
est, lui aussi, leader du championnat de
sa région.
Dimanche dernier, en effet, le F. C.
Rouen battait le Havre A. C., son vieux
rival, tandis que, le même jour, le Club
Français triomphait du Stade Français,
champion de France et de Paris. De plus,
ces deux équipes sont réputée pour prâ-
tiquer un football classique et scienti-
tique.
On peut encore prévoir que les deux
adversaires doivent être très près l'un,
dè l'autre, le match sera disputé, ce qui
sera un agrément de plus pour les spee-
tateurs.
SPORTS MECANIQUES
La Foire aux automobiles
se tiendra en même temps
que le Salon
La Foire aux automobiles, complément
du Salon de l'Auto, dont nous avons dé-
jà parlé, aura lieu du 4 au 14 octobre, au
Parc des Expositions. Déjà les locations
des étants dépassent sensiblement le
chiffre de l'an dernier, mais le comité,
nous dit-on, a prie toutes dispositions
pour répondre à ces demandes, égale-
ment nombreuses de la part des particu-
liers et des garagistes et, parmi lesquel-
les, -se trouvent dès à présent représen-
tées toutes les grandes marques.
Rappelons que la Foire aux Automo-
biles admet toutes sortes de véhicules
neufs ou usagés et, ajoutons que chaque
voiture, avant d'être admise a la vente,
sera l'objet d'un examen technique de la
part d'experts qualifiés. Cette mesure a
été décidée dans le but de donner aux
acheteurs le plus de sécurité possible.
Signalons d'autre part qu'en vertu d'une
disposition nouvelle du règlement, un
délégué d'un des trois grands syndicats
du commerce automobile représentas au
comité par leur président respectif, se
tiendra à la Foire en permanence accor-
dant par sa présence une garantie de
plus aux transactions qui s'y opéreront.
Les droits d'inscription à la Foire sont
fort peu élevée et ne peuvent aucune-
ment influer sur les prix des véhicules
mis ainsi en vente.
'•r Ce soir, clôture
pour les Grands Prix de France
(..!. C. F. — Montlhéry, 7 octobre)
C'est ce soir que doit être prononcée
la clôture des engagements pour le Grand
Prix de France que le Motocycle Club
de France et le Journal feront disputer
le 7 octobre à Montlhéry.
L'épreuve s'annonce comme devant
remporter le plus grand succès. Tout y
concourt du reste : ancienneté, choix
peureux du circuit et des distances, qui
permettent d'établir des records du mon-
de sur 50 kilomètres, 50 milles, 100 kilo-
mètres et 100 milles, d'où on peut con-
clure que la participation motocycliste
sera d'envergure.
Par ailleurs, la présence des 1.100 cmc.
avec ou sans suralimenteur et des
1.500 cmc. sans compresseur donne à
l'épreuve un bel attrait sportif.
Enfin, le challenge interclubs, dont
nous avons dit ici toute l'importance,
s'annonce lui aussi sous les auspices les
plus favorables, puisque neuf équipes
sont. déjà inscrites.
Engagements au M. C. F.. 212 ter, bou-
leyard Pereire, Paris. s
La course de côte
de Gometz-le-Châtel
La classique épreuve de cote de Go-
metz-le-Châtel va se disputer le 28 oc-
tobre..Les règlements, approuvés par
l'LT. M. M. et l'A- C. F., vont paratre in-
cessamment. Ouverte à toutes les caté-
gories de véhicules, cette course de côte,
organisée pour la neuvième fois, va,
cotte fois encore, remporter un gros suc-
cès.
En effet, cette superbe rampe, en par-
fait état, permet les plus grandes vi-
tesses et l'on peut être certain qu'il y
aura foule pour applaudir les champions
de la Epécialité aux %^ises avec les re-
cords.
Comme les années précédentes, les
départs se feront arrêtés et les concur-
rents pourront effectuer plusieurs tenta-
tives, la meilleure (comptant pour le
classement. , .,
Renseignements à l'A. M. G. F., M.
Mauve, î"3i, route de la Révolte,, à Le,
.vallois-Perret,
SPORTS FEMININS
-
La saison
hivernale
'u
en province
De toutes parts, les sportives parisien-
nes ont repris l'entraînement en !Vue
d'une saison hivernale qu'elles espèrent
particulièrement active.
Bien que .l'athlétisme féminin ait, cette
saison, marqué un net déclin, au point
de vue du nombre de participants car,
côté sport, de nombreux records français
et plusieurs records mondiaux furent
battus, les sports d'hiver marquent un
renouveau d'activité et l'on prévoit un
nombre de pratiquants supérieur à ce-
lui de l'an passé.
Malheureusement si, à Paris, nous
pouvons compter sur un effectif assez
important, il n'en est pas de même en
Mme TîîUAU-T
province, où le sport féminin continue
de vivre à l'état latent,.
En football, deux régions seulement
pratiquent activement. : la Normandie et
le Sud-Est.
En Normandie, deux' clubs possèdent
des équipes de football : l'Olympique de
Dreux et l'U. S. Qucvilly, mais ne pou-
vant organiser de championnats régio-
naux, leur activité se borne à disputer
des matches amicaux ou le Championnat
de France, où elles se font éliminer au
premier tour.
Le Sud-Est, par contre, connaît une
plus grande activité et possède en
l'Olympique. de Marseille une des meil-
leures équipes de France, depuis plu-
sieurs saisons demi-finaliste du cham-
pionnat de France.
Marseille, Toulon, Nice possèdent des
équipes, oe qui permet de nombreux mat-
ches amicaux ou de propagande, très
utiles au développement de ce sport.
La F. F. S. F. ne disposant que d'un
budget global de 20.000 francs n'en peut
guère déposer pour les comités régio-
naux et ceux-ci sont, de ce fait, incapa-
bles d'organiser quoi que ce soit. Nombre
de ceux-ci possédaient de bonnes équi-
pes, telles ; Sportives de' Reims, Mau-
beuge, Lille, Lyon, mais, faute de mat-
ches, celles-ci cessèrent d'abord toute
activité, pour disparaître complètement
par la suite.
En barette, une seule région connaît
une grosse activité : le Sud-Ouest. Véri-
table fief de ce sport, Toulouse possède,
avec l'équipe des Violettes de cette ville,
une' des meilleures de France mais, par
contre, aucune autre région n'est encore
venue à ce sport, par trop, nouvellement
pratiqua. -..;..
D'autres sports, par contre, font mon-
tre d'une très grande vitalité, tête : le
cross-country, le basket-ball, le hockey,
où les provinciales damment le pion aux
Parisiennes.
Nous étudierons prochainement quelle
sera la saison hivernale de ces sports
dans les différente comités régionaux. -
M.-L. Ch.
Petites nouvelles
L'entraînement au cross-country re-
commencera dimanche, pour les cham-
pions de France. Ceux-ci auront, à nou-
veau, lieu dans les bois de Bellevue et
Nova Femina, qui espère être en forme
de bonne heure, pour le Cross Interna-
tional de Bruxelles, peut compter, cette
saison, sur une quarantaine de partici-
pantes. -
Parmi ceux-ci citons : Thuault, Coty,
Pecoud, Lecoq, etc. .-
Par contre, l'A. C. Féminin de France,
club eh er à. Mme Regel qui, l'an der-
nier, prit part aux épreuves de cross-
country, sous les couleurs d-e Nota Fe-
mina, revient à l'activité. Mme Regel vient
de reformer son club et, à l'heure ac-
tuelle. une quinzaine de jeunes filles sont
inscrites à la section de cross-country.
Les Lumeis de Saint-Maur, champIon
de France d'athlétisme, et qui fournirent
à l'équipe de France les Vellu, Gagneux,
Radideau et autres Carme, fêteront leurs
succès -athlétiques et en basket-ball. le
14 octobre, en un banquet suivi de fête.
Gageons que l'on ne s'ennuiera pas à
cette réunion. -
Alors que l'on croyait le cyclisme fé-
minin complètement « mort » au point
de vue compétition, voici, au contraire,
que l'on fait disputer des championnats
cyclistes.
Hier, sur Villiers-sur-Marm-Saint-Ger-
main, s'est disputé le cMmpionnat de
fond de Montmartre Sportif et, dimanche,
se courra le Championnat de Paris. Il
est vrai que le nombre des participantes
à ces épreuves n'est guère supérieur à
quinze. L L
La question des déplacements, dont le
dernier, à Londres, effectué malgré l'in-
terdiction de la F. F. S. F., aura son dé-
nouement bientôt. Le 1.1 octobre, en ef-
fet, le bureau se réunira pour prendre
des sanctions, car il est impossible et
injuste que l'on ne châtie pas les cou-
pables. Une décision a été prise, les li*
cenciées se doivent de la respecter.
GOLF
Le VIle concours - des professionnels
attachés aux golfs da France
Le VIle Concours des professionnels,
réservé aux professionnels attachés aux
golfs de France, s'est disputé sur les
links du golf de Saint-Germain. Cin-
quante concurrents prirent part à ce con-
cours dont voici les résultats :
1. ex æq:¿LO, Loth J.-B.. 74, 74, 148 ;
Daltemagne M., 74, 74 : 148; 3. ex sequo
Boyer A., 76, 74 : 150 ; Boomer A., 75,
75 : 150 ; Fortune F., 75. 75 : 150 ;
Dow G., 75, 75 : 150 ; 7. ex æquo,
Orengo J., 75, 76 : 151 ; Saubaber J
79, 72 : 151 ; 9. Lafitte E.. 78, 74 : 152:
Juniors. — 1 ex xquo, Bérard 80, 77 :
157 ; Ghinthron André, 77, 80 : 157 :
3. Gorge, 81, 77 : 158.
Un grand match à Saint-Cloud
Jeudi, aura lieu. au golf du Saint-Cloud
Country Club, un match de quatre bal-
les sur 36 trous entre les deux profes
seurs basques, Arnaud Massy (Chantaco)
et Jpan Gassiat Chibertat et les deux
professeurs Perey et Aubrey Boomer
du Saint-Cloud Country Club.
Ce match constituera la seconde man-
che. La première manche a été gagnée
par les deux professeurs basques par
2 et 1 à jouer. La troisième manche sera
jouée à Chantaco, le 1er novembre, b. l'oc-
casion de l'ouverture, de ce golf,
SPORT & MEDECINE
Le rôle du médecin
en éducation physiqUI
Le Médecin dans le Stade ?
Est-il bien à sa place, ce médec'.®.',
milieu des sportifs vigoureux qu
tiennent pas du tout à avoir a"ali"t
la pathologie >? Qu'il reste à la rlga. 1
au poste de secours ; on lui laissera
blessés à panser 1 Mais a-t-il
pour s'occuper du sport lui-
d'éducation physique, plus que n ,
porte qui .? j
Questions rarement abordées ouv
ment que celles-ci. Et cependant, qlle
tions toujours latentes, spécialenie
cette époque où l'on fonde un PP-l Va
tout des instituts d'éducation e
et de sport..L'esprit sportif est U t
prit de clarté, de netteté. Clairem p
nettement, le problème doit être MI
du rôle du médecin en éducation V
que et dans le sport.
Deux éoueils doivent être
cette occurence, qui sont deux e
MM.
Il serait ridicule de nier l'utilité (je
médecine dans l'étude de ces qu.tJSfO)l1
A l'étude du corps humain, de qSue6 elogi
tions, des altérations de celles-ci- e
decin consacre toute son activité. |
peut pas laisser hors du champ
connaissance les moyens qui ont V
but le perfectionnement du corps
main. t i
Mais un écueil aussi grand ss~)
vouloir faire du médecin le <~ II'
exclusif de l'éducation physique.
bile que soit un praticien. u y adi
questions sportives ou d'éducation phi
sique sur lesquelles'il n'a que desP(.
tions d'un vague évident. Le seul el11
pratiquer la médecine ne donne.
domaine, aucune compétence sP
aucune autorité particulière. dei
Que le médecin s'occupe des mals <)<
disent quelques-une. Nous 6orDniotpe
gens bien portant. Coiyie-t-on a
decins aliénistes ,. la direction de .te~1
cation intellectuelle, sous le
qu'ils connaissent la psychologi.® U (J1
logique ? Est-ce le service de sau
dirige l'armée ?
Mais, entre ces deux extl-ênle6 iP
missibles, il y a un juste milieu* r 1
Un médecin qui veut se donP: pé
peine d'acquérir les connaissant- 30
cessaires. qui veut bien s'intéress i
choses de l'éducation physique dC
sport, ce médecin sera alors
conditions excellentes pour coin F
ces choses et les juger avec une r t
rience profonde. Le titre de doc
médecine, ne confère pas Dece ,airoo el,
en eus matières, une autorité p
qui le possède. Mais il eonstii
base — et une hase d'une e*:jtre 01
unique - pour arriver à conn 1
science de l'éducation physique- seioD
A la vérité, beaucoup des dis?ie
qui se sont élevées à. ce sujet tfé pp
à une mauvaise façon de poser 16
blême.
Ce que l'éducation physique d , pi
au médecin est-, en fait, conS' à
deux chcses. tJ
Le médecin doit intervenir c° nrnî(ie
pert pour ne permettre l'accès » xep°^
pïiî*
et aux exercices qu'à des 6t,J aCj'
quement sains. Nul, parmi se {T';
ree, ne lui dénie" ce rftle. 1111
demment dans ses attribut'011 pl1:
'Ce qu'il faut encore à l'ëduc~ ~ptt:
sique et aux sports, ce sont l
techniques venant d'un phys'0déiste-
la physiologie, science des 1
l'homme sain, n'est pas la! médec i
science de l'homme malade. 5i,n(iee. 5
decin a dû, au début de «es
prendre plue ou moins de Pn-. sj P
par contre tout physiologiste r
obligatoirement un médecin. ji<>
Demeny fut un physiologie
officiel, f maie phvsiologiste1 tout de àM
- il n'était pas médecin. Le ~.y~
Biologiste anglais A, V. IliU, P^paC11.
de physiologie, professeur à la aP é
de (médecine de Londres, n'est Ptetlr J
teur en médecine. C'est un. r.
sciences mathématiques et P".1,^<111^
est aujourd'hui la plus graQ^®
du monde entier en matiere de pvHJ
logie isportive.
Donc, théoriquement, c'est au ~pM~
logiste, beaucoup plus qu'au e 8P~
que l'éducation physique doit la» app.
Mais, en pratique, tout médecin a
de la physiologie. Pour appre il If. r
connaissance de l'homme malade',.^t
s'occuper de l'homme normal- ;craison de ses études de physi°/^|r av
le médecin a qualité pour interve
ces questions. Sa compétence & $
de ce qu'il aura conserve de ce naissances physiologiques, ou de 00
aura acquis en ce domaine. Lle
De toutes les parties de la : ja £,ji'
c'est la .physiologie qui est ici t1aJ~ y
indispensable peut-être. Les CO" e6 ; d'"
ces anatomiques sont accesson^ie ,£;
« fonction » qu'étudie la physi°
mine la Il forme », objet des tra" r;
anatomistes. ré!1
A la vérité, pour quiconque a t d6gri
à ces points et s'est suffisamment J:
gé de tout esprit de corps, Il ¡Pei' ç
ces questions distinguer deux hofier.
y a l'éducation physique, qui
des parties de l'éducation tout j,.'oU~'!.'
il y a le sport, qui est très dif
première vise le développement h
de la masse et spécialement dc 'e ^eg »')
en ont le plus besoin, 0'est-à-disf.j^jryf
bles. Le second cherche, au con 1
faire des champions, c'est-à-dire
ce d tions.
, ..e 1" (JI'
Dans l'une comme dans l'aut. 'de
decin ne peut avoir qu'un rÔ!O PJ
sultant, de conseiller phvsiolog1® ® j
rôle est assez grand pour que t
activité s'y consacre. Lee Pr0 ..!
résoudre ne lui manquent Pae- >
La grande majorité des -n' édeci- lle-"
reste, se font de ce rôle une pj-it àI
juste. Il n'est pas dans leur ~~,/
vouloir en sortir. Ils n'ont n uiic^>
l'intention de faire du eta(leét JJJIO sP
nexe de l'hôpital, ni des SOI,'éo
tives des- services de clinique. ,
Mais ce serait chose igrave t polit
groupement sportif que de vOtIl" Ir de Jj;
ser du conseil du médecin. ~ér¡.qt1e
gliger ses avis par crainte ch! f
je ne sais quel accaparement. sport¡/
En éducation physique et e
médecin ne réclame pas d'alttre
que celle de conseiller teclilli
physiologiste. Ce serait une e
neste que de repousser cette c 0\isP )
tion. rèe)
RUGBY
Les deux finalistes
de la saison passée (
Dimanche, à Colom^^j
La réouverture officielle à" rlig Dî'jl
Colombes s'effectuera dimancn ; p
cing Club de France et la Gé"
tant mis d'accord pour disputer leU^-eK,1
contre à Colombes, le p pfgipv 1
verra donc, tour à tour, les "tioSl
tes de la saison passée, la Séle Cil
loise et 1U. S. Quillanaise. rtcI1t l¡'Iil~
On connaît le soin qu'a ortelit
deux grandes équipes à d P13 t tce
quinze au complet, même e ^0^
amicaux et cela promet, pour tnae
deux rencontres intéressantes.
PROPOS D'UN SPORTIF
Philoxèpe
Martil)
Ladoumègue
& Gie.
Je viens de rencontrer mon am
Philoxène qui revenait d'Angleterre oi
il était allé passer ses vacances. Aprè:
lui avoir appliqué sur l'épaule, pour lu
témoigner mon excellent état de santé
une claque capable de faire vaciller ur
taureau sur ses pattes, je lui dis s
brûle-pourpoint ■:
- Hein ! mon vieux Philoxène, tt
ne peux tout de même plus prétendre
que l'amateurisme en France n'est
qu'un vain mot comme dans tous les
autres pays. As-tu vu comment on a
arrangé les deux zèbres français qui
ont noms Ladoumègue et Séra Mar-
tin ? Ah ! Qu'est-ce qu'ils ont pris
Et ce n'est pas fini. Moi je trouve que
c'est bien fait et je suis d'autant plus
heureux des sanctions prises qu'elles
s'appliquent à nos deux meilleurs cham-
pions. Ça au moins c'est un exemple.
Eh bien ! quoi, voyons, qu'en dis-tu ?
Serais-tu devenu muet ?
Philoxène ne répondit pas tout de
suite et me regarda narquoisement du
coin de l'œil.
— Je pense, se résolut-il, enfin, à
dire, que tu as tort, que tous ceux qui
ont jugé Ladoumègue et Martin ont
tort et que les deux athlètes français
n'ont rien à se reprocher.
— Comment ? Que dis-tu ? Tu es
fou ! Tu estimes que nous avons eu
tort de punir comme ils le méritaient
ces deux galopins, ces deux bandits,
ces deux traîtres à la. cause de l'ama-
teurisme, ces dgux* infâmes parias ?
Voyons, Philoxène, tu déraisonnes !
: — Je crciis plutôt que c'est vous
autres qui exagérez. Ladoumègue et
Martin seraient des brigands, des ,vo-
leurs, des criminels que vous ne les
jugeriez' pas. plus mal. Ma parole,, on
croirait à vous entendre 'qu'ils sont
passibles de la cour d'assises. Je vou-
drais bien savoir, d'abord, ce que vous
'leur'reprochez à ces deux enfants ?
— Ce que nous leur reprochons ?
Mais tout simplement de-s'être livrés
à des marchandages* pour accepter de
défendre les couleurs de la France au
Japon., N'est-ce donc point suffisant ?
- Non, ce n'est. pas suffisant. Et
- puis il faudrait s'entendre. En admet-
tant que vous fussiez demain désignés
pour représenter la France à un match
France- Japon quelconque, vous autres
cènseurs sévères, et que, brusquement,
après que vous ayez accepté de pren-
dre part à cette rencontre, -on vous
offrit une somme d'argent que vous
n'avez pas demandé, je voudrais bien
savoir ce que vous feriez. Je suis en-
clin à croire que vous ne. la repousse-
riez pas, que vous ne seriez pas assez
bêtes pour rejeter le cadeau en un
geste faussement noble.
- Mais cependant.
"-:- 11 n'y a. pas de cependant. La-
doumègue et Martin. ont agi très nor-
malement. S'il y a quelqu'un qui soit
à fustiger dans toute cette affaire, c'est
le dénommé * M. Bloch, qui se trouve!
dans la posture du personnage louche
qui soudoie deux hommes pour leur
faire accomplir une mauvaise, action
et qui, ensuite,' les dénonce lâchement.
Si j'étais journaliste^ voilà' un vilain-
monsieur' qui en prendrait pour son
grade !
Sur ces mots, Philoxène. me tourna
les talons avec mépris- et s'en fut, me
laissant rêveur et peut-être déjà re-
pentant.
ROLAND-LEINAD.
L'affaire Séra Martin
Ladoumègue
Le bureau de la F.P.A. s'est réuni hier
pour discuter de l'affaire Sera Martin-
Ladoumègue, mais n'a voulu faire aucune
eomtnunication sur les décisions que se.s
membres ont pu prendre.
'Nous savons cependant que la Fédé-
ration. a 'décidé que'Séra Martin et La-
doumègue seraient entendus.par la com-
mission des statuts et règlements de la
F.F.A. * - -
On attend maintenant la réunion du
oortsejl de la Fédération, qui doit se tenir
dimanche prochain, à 10 heures, au siège
de la F.F.A.., et aussi la nouvelle réunion
du bureau fixée à samedi prochain.
'.Le Marathon de Modane •
L'épreuve, disputée à Modane sur le
parcours du Marathon, fut suivie par un
nombreux publie. Les Français Denis,
d'Angers, .et Gérault, de Reims, qui de-
vaient. participer à l'épreuve, ne purent
prendre le départ, étant arrivés-trop tard
à Modane. L'épreuve fut gagnée par l'Ita-
lien Rossini, dans un temps assez quel-
conque. Résultats: 1. Rossini, couvrant
1rs 42 km. 175 en 2 h. 34 m. 37 s.; 2.
Chuisa, 2 h. 56 m.: 3. Cesaronh 2 h.
58 m.; 4. Prato; 5. Sachet, te.
TENNIS
Le tournoi de Rochampton
Le tournoi. de Rochampton s'est ter-
miné dimanche. La finale simple mps-
sieurs fut gagnée par le Japonais 01h11
et celle du simple dames par Mrs; Ni-
choll. Résultats: Simple messieurs (fi-
nale) : Otha (Japon) bat Williams (An-
gleterre), 6/3, 6/3. —-Simple darnes (fi-
*nale) : Mrs Nicholl bat Miss Sterry, 7/5,
6/3.
Le tournoi d'automne
de Narbonne
Le T.C. de Narbonne fera disputer son
tournoi d'automne, du 9 au 14 octobre,
Fur cer, cours du stade Condonne. A cette
occasion, la coupe Massardv, superbe
objet d'art d'une valeur de 2.000 francs,
sera mise en compétition pour la pre-
mière fois.
Le tournoi, qui réunira les meilleures
raquettes du Langudoc et des Pyrénées,
sera rehaussa par la présence du cham-
pion universitaire Géraud.
Le tournoi de Sutton
Voici les résultats du tournoi de Sut-
ton, qui s'est terminé hier:
Simple messieurs (finale). — Powell
bat Cole, 3/6, 6/3, 6/1. — Simple dames
(finale. — Misa Shaw bat Mise Gold-
saefe, 7/5, 6/2.
BOXE
Emile Pladner
est-il imbattable
en France ?
Depuis que Pladner boxe, il n'a per-
du aucun des ma-bohes qu'i'l disputa chez
noue. Deux matches nuls lui ont été oc-
troyés, l'un à Londres contre Kid Socks,
et l'autre contre Petit Biquet, à Liège.
Enfin, deux défaites entachent son pal-
marès, toutes les deux allouées par des
juges partiaux, à Londres, contre John-
nu Hill et pourtant lors de la premières
rencontre, l'Anglais alla deux fois à terre
et au cours de la seconde, une fois. En
attendant le jour où il nous sera don-
né de revoir les deux hommes aux pri-
ses à Paris, voyons un peu de qui Plad-
ner a triomphé :,la plupart des as tout
simplement. -.
C est ainsi que l'on compte parmi ses,
victimes. Billy Clarck, Morracchini, Mon-
TASSIN
treuil, Alf. Barber, Buck Jones. Kid Rich,
Petit Biquet, Grégoire, Frankie Ash, Fran-
cis Biron, alors champion de France des
poids coq; Silli, Bill y James. Mercredi,
c'est Tassin qu'il va attaquer, un poids
plume, le champion ? Sérieux comme il
n'est guère possible de l'imaginer, cons-
ciencieux au possible, excellent travail-
leur, Pladner. a de6 qualités pugilistiques
de premier ordre, c'est un grand boxeur.
Managé de main de maître par de Pon-
thieu, Pladner semble avoir progressé 'à
chacune de ses apparitions sur le ring.
On lui reprochait de n'avoir pas le punch.
il a .prouvé l'an dernier que si sa puis-
sance de frappe n'était pas' encore capa-
ble de s'affirmer décisivement, elle n'en
existait pas moins, ses adversaires mieux
placés que quiconque pourraient vous en
donner l'assurance, aussi ne faut-il pas
s'inquiéter de le voir accepter des com-
bats aontre des hommes plus lourds que
lui.
Tassin, de son .côté, s'il n'a pas fait
preuve jusqu'ici d'une classe extraordi-
naire, a du moins prouvé qu'il possédait
dans les deux mains de quoi abattre, un
adversaire à ses pieds. Dans ses victoires,
il y a davantage de k. o. que de déci-
sions aux points. C'est une référence. Il
sera donc curieux de voir aux prises
.un puncheur et un excellent boxeur en
sachant au départ que le puncheur a en
plus pour lui l'avantage du poids. « Ml-
lou » devra de ce fait compenser cela en
évitant de boxer à mi-dietance, Tassin
étant dangereux. -
Le corps à corps au contraire le ver-
ra certainement travailler plus hâbilemenl
que le poulain de Maurice Prunier et a.
distance, sa rapidité d'attaque, jointe
au sens de l'esquive doivent lui facl-
I liter re jeu.' C'est en tous les e;i<= une
.fort belle bataille 'qui s'annonce et pour
ceux qui veulent voir Pladner avant son
| ultime préparation en vue d'Izzy
Schwartz, c'est l'occasion de' le juger
mieux que par dea"références écrites.
Pour encadrer'cet évent, Jeff Dickson
a mentionne sur son affiche deux 10
rounds, l'un de poids coq, l'autre de
lourds, Gourdy et Megy se tireront la
bourre dès le premier round et Sebillo
et Deschamps tâcheront de mettre à leur
actif un k. o. de plus dans le second.
Des combats préliminaires complète-
ront rCe programme.
Tommy Loughram a battu
Jack Cross
Un combat en dix repiriisee a eulieii,
hier soir, à Philadelphie, entre Tommy
Loughram, champion des poids mi-lourds,
et Jack Cross, de Salem (New-Jersey).
Tommy Loughram a été déclaré vain-
queur aux points.
Les prochains combats de Paulino
Contrairement à' ce qui a été annoncé
dans les journaux britanniques, Paulino
Tizeudun ne serait pas du tout en dis-
grâce, puisqu'il doit disputer deux com-
bats à Madison pendant le mois d'octo-
bre, l'un contre le Norvégien' von Po-
rath et l'autre contre l'Américain Young
StribIing.
Phil Scott contre Primo Canera
On annonce que le géant italien Pri-
mo Canera' .se heurterait dans. un ave-
nir trAIS prochain, à Paris, au champion
d'Angleterre des poids lourds: Phil
Cpfitt
Ce soir, au Central S. C.
Gavalda contre Lefort
La présence du champion de France
Gavalda à l'affiche de la soirée d'au-
jourd'hui. au Central, est l'assurance pour
les organisateurs d'un formidable succès.
La location, d'ailleurs, marohe à un train
d'enfer, et il est certain que toutes les
places assises seront enlevées bien avant
l'ouverture des bureaux. y
C'est que le programme, cette foie. est
d'importance; disons même qu'il e6t, sans
exagération, hors de proportion avec la
capacité de l'établissement pugilistique
de la porte Saint-Denis.
Voici comment il est composé:
8 rounds de 2 minutes. - Mouche: Le-
goff contre Barras. — Coq: Escargueil
contre Charbonel. — Légers: Lang con-
tre Curé.
10 rounds de 2 minutes. _— Plume:
Ernst contre Witzalle. — Légers: Mo-
mont contre Stuckmann.
Grand combat national de mi-moyens
en 10 reprises de 3 minutes entre Jean
Gavalda, champion de France, et le
Boulonnais Raymond Lefort.
Les juges acceptés d'un commun ac-
cord seront: MM. Charigot, Guelpa et
docteur Jais. Le directeur de combat sera
Henry Bernstein.
Combats de remplacement: Kid Mé-
choui contre Berthe ; Monteils contre
Baumann.
De tout un peu
André Routis. le nouveau champion du
monde des poids plume, boxera le 16
novembre, à New-York,.à Madigon Squa-
re, où il sera opposé à VAméricain Dich
Finnegan. Routis ne mettra pas son titre
en jeu.
Hier, à Londres, au Ring, le Français
Lengagne a abandonné au neuvième
round d'un combat conclu en 10 rounds,
devant l'Anglais Harvey. Lengagne
avait l'arcade sourciUèrc fendue.
HOCKEY
A la veille
des championnats
Il ne reste plus qu'un dimanche de
libre avant les championnats et nos clubs
semblent l'avoir bien compris, car l'ani-
mation est devenue générale et on peut
dire que toutes les équipes se sont entraî-
nées nier.
A Paris, le Stade Français est rentré en
lice et a joué à Marlv son premier match
amical contre une entente P. U. C.-Gol-
fers. L'équipe du Stade promet d'être à
nouveau très forte cette année avec l'ap-
point de De Bary et la présence de Ph.
Schneidan, Orlowski (revenu de Polo-
gne), Desler6, Berthoud, Gam.et. etc. Ce-
pendant, Hett et Poussineau manqueront
aux stadistes, dont le capitanat demeure
confié à Jean Rémusat.
Au Golfers' Club, qui a conclu pour di-
manche prochain un match amical avec
l'Amiens Athletic Club, l'équipe première,
par rapport à l'année dernière, sera sen-
siblement renforcée par les frères Im-
bault et quelques autres rentrées sur les-
quelles on garde le plus grand secret.
Néanmoins, on sait que les cadres do
l'équipe seront constitués par Lelong, les
frères Imbault, A. Boespfug, tférnusat,
Bedel, Lanet, Vidalin, Delendrv. etc.
La deuxième équipe comprendra, sous
le capitanat de R. Demichy, de Billy,
Bessand-Massenet, Reille, R. Boespflug.
Cal mette, J. Demachv, Devriès.. Reille, de
Gourcuff, Cunnington, etc.
Au P. U. C., Relin'a déjà mis au point
son premier « onze » qui comprendra
entre autres Sclialler, Damerval, Tho-,
mos, Oriol, Dauzière, Frescal, etc. Mer-
credi, au siège des pucistes, deuxième
réunion générale de la section hockey,
Au Racing, tout est prêt pour les cham-
pionnats. On n'attend plus que le retour
d'Italie de P. de Lévaque, qui constituera
encore cette année le pivot de la ligne
d'attaque, entouré de Lemaire, W. Czay-
kowski, 'Rivière et sans doute Peskinc.
En demis, Lyon,. Prieur et R. Petitdidier
sont certains. A l'amène, Burawoy, Nor-
man et Fabre sont les candidats proba-
bles. Houssais gardera les buis, de con-
cert avec Salarnier, dont on dit qu'il ne
jouera plus régulièrement. Mais on. dit
cela depuis si longtemps, à chaque début
do saison..
Au Sporting, les tennismen semblent
avoir repris du poil de la bête et bien
que le résultat de 5 à 0 par lequel le
Racing les battit hier ne soit pas très
flatteur, on peut s'attendre d'ici peu à
voir leur équipe au complet progresser
rapidement.. C'est encore Le Besnerais
qui commandera le onze des tennismen
Avec Rob. George et Ph, Lefébure com-
me gardiens de but. de Ranch et Blano
à. l'arrière. R. George. France, 'Danet
en demis et de Buaelet, Barbas,. Aslan-
gul, Canivet, J» l'avant, j; Petitdidier,
Desclers et peut-être aussi Rieaud ren-
forceront l'équipe.
A l'U. S. Àrgenteuil. à ru. A. Inter..
gad'z'arts, au S.A. Colombes, au Ten-
nis Club de Paris, tout va également
pour le mieux. Dans le clan anglo-saxon,
au Standard et à la Lloyd's Bunk, aussi,
le cricket a fait place au hockey et l'en-
traînement bat son plein.
En province, à la suite du Lille Hoc-
key Club, le C. I. Boulogne et le R. C:
Calais sont entrés dans la* danse. L'In-
quéterie, a joué hier son premier match
contre le London Scoltish Midlands et®
ouvert de la sorte le cycle de son fa-
meux Challenge.
A Angoulême. le Sporting Club d'An-
goulême et à Angers Je Sporting Club de
l'Ouest, ont également ouvert la saison.
Nous entendrons sans doute enfin pro-
chainement parler de Lyon, Grenôble,
Douai, Dunkerque et des autres équipes
éloignées de la capitale qui. demeure en
somme le centre le plus actif du sport
de la crosse. — Edouard Breux.
NATATION
La natation scolaire
au S. C. U.F. ,
Avec, la rentrée des classes, l'Ecole de
Natation Sportive du S. C. U. F. repren-
dra, 'à partir de' jeudi, ses cours heb-
domadaires qui se poursuivront comme
par Je passé, à 16 heures,, à la: Piscine
Hébert, rue des Fillettes, station Nord-
Sud Torcy.
L'Ecole de Natation' Scolaire 'du S. C.
U. F., qui fonctionnera cette année pour
la. cinquième saison et qui a tour à tour
révélé Taris, Martin, Smits, Valade, fonc-
tion des éducateurs ordinaires de cette
école : MM. E.-G. Drigny, G. Hermant
tionncra tous les jeudis sous la direc-
et Çapo.ulat. -
Cette éeole est ouverte à tous les sco-
laires des établissements d'enseigne-
ment du.département de la Seine.
Pour tous renseignements s'adresser
au S. C. U. F., 163, rue Montmartre.
Le cours spécial scolaire de water po-
lo fonctionnera à partir du 18 octobre
prochain dans cette même piscine et se
poursuivra tous les jeudis à 15 heures.
Plaistow Uhited, champion
d'Angleterre
La finale du ChampionnaJ, d'Angle-
terre de water-polo, disputée au cours
du gala du South Manchester Swim-
ming Club, a été remportée par Plais-
tow Unitsd, qui battit Walsall par 5.buts
à 3.
Le meilleur joueur de Plaistow fut
Temme, qui marqua deux buts sur cinq.
Plaistow menait par 4 .à 0 au repos.
Dans la seconde mi-temps, Walsall
marqua trois fois par Lawrence (deux,
but6) et Mills (un but).
Petites nouvelles
En 'Amérique, miss Marta Hill.. de
Memphis, aurait nagé pendant 61 heures
et 2 minutes.
w w
Zaguirre, de Saint-Jean-de-Luz, a ga-
gné. la traversée (THendoye, courte dons
la Bidassoa, sur un parcours de 4.000
mètres. -
CYCLISME
1
Le Lyonnais Ours
s'est révélé
dans le dur
Paris=Bourganeuf
1 Il semble impossible de décrire ce que
fut cet extraordinaire Paris-Bourganeuf
couru dimanche, et qui clôturait la sai-
son. Certes, nous sommes habituée à sui-
vre des courses par le. froid, la pluie, la
chaleur, mais jamais encore je n'avais
suivi une épreuve se disputant dans des
conditions atmosphériques aussi épou-
vantables.
Il avait plu dès le départ, il avait plu
toute la nuit, mais nous empruntions
alors de bonnes routée. Vers 8 heures du
matin, l'orage redoubla de violence, alors
que nous nous trouvions sur la route,
nationale pourtant, de Romorantin, qui
est en pitoyable état. C'est alors que les
routiers commencèrent à crever l'un après
l'autre leurs pneumatiques, que les chaî-
nets se couvrirent de boue, que les selles
couvertes de graviers commencèrent de
manger les maillots des coureurs.
Après Argenton ce fut pire encore :
l'itinéraire- empruntait une série de pe-
tits chemins locaux, ce que les routiers
nomment pittoresquement et assez exac-
tement des « chemins de vaches ». Nous
étions alors dans la montagne, les rou-
tes n'étaient plus que torrents, la pluie
tombait avec une telle violence qu'on
ne voyait plus devant soi ; seuls, des
éclairs toutes les 2 ou 3 minutes ve-
naient éclairer devant nous.
A Saint-Sulpice-les-Feuilles, j'eus une
première fois l'intention d'arrêter la
course, mais à mon grand étonnement,
les coureurs s'y refusèrent ; -ils étaient
cependant dans un état lamentable, les
maillots en lambeaux, le torse à demi
nu, ruisselant de pluie. Et ne croyez pas
qu'ils roulaient doucement : à tour de
OURS
rôle, chacun démarrait lorsqu'un autre
crevait. ;
Et nulle part nous ne pouvions trou-
ver l'eau chaude que réclamaient 'les
routiers, nulle part noue ne trouvions
le bouillon ou le thé bouillant qui aurait
été si utile ; les populations -du centre
de la France n'ont pas très grande ha-'
bitude des courses et ne savent ce que
peuvent réclamer les coureurs. Les
sandwiches étaient de suite transformés
en une pâte informe par la pluie, ie café
tiède était froid au bout de quelques mi-
nutes d'inondation. En. réalité, ce fut
terrible.
- Un des hommes que je considère des
plus courageux, René Gérard, de Tours,
abandonna à 30 kilomètres de l'arrivée,
alors qu'il ne pouvait, même en-roulant
à 10 km. à l'heure, perdre la place de
cinquième.
La fin de la course fut merveilleuse,
Gerbaud, Mauclair et Ours démarrant à
tour de rôle. Enfin. Ours gagna, mais
si épuisé qu'il pleurait en s'effondrant
dans les bras des spectateurs à l'arrivée.
De telles courses sont à la fois magni-
fiques, admirables et déplorables. Mais
les organisateurs ne peuvent aucune-
ment être tenus pour responsables de
leur dureté, car pareilles circonstances
atmosphériques sont imprévisibles. En
20 ans de cyclisme et après avoir suivi
près de 150.000 kilomètres de courses sur
route, je n'ai vu cela que trois fois :
au Strasbourg-Paris, de Sporting; à l'éta-
pe Bayonne-Luclwn du Tour de France
en 1926 et à la course de dimanche,
Henri Ours, qu'on qualifie de Lyonnais,
n'est en réalIté nullement Lyonnais. Il
est originaire de Valence, mais il courut
d'abord à Lyon avant de venir à Paris.
C'est un routier qui a une classe absolu-
ment certaine, mais .qui n'a jamais eu
de chance. Cette victOIre le niet en re-
lief, ce qui est sportivement fort juste.
Quant à notre Parisien, Mouclair. il fut
une fois, de plus admirable et mérite bien
d'être l'enfant chéri des sportsmen pari-
siens avec André Leducq. - Lucien Avo-
cat.
Le championnat d'Allemagne
ne sera pas recouru 1
La Fédération allemande a décidé, en
réponse à une demande du coureur Wit-
tig, que le championnat d'Allemagne de
demi-fond, qui avait été disputé sur le
vélodrome de Dresde et qui fut annule,
ne serait pas recouru.
Le sport chez les cheminots
L'Union Sportive P.-L.-M. a inauguré
son Stade dimanche en la présence de
M. Tuja, inspecteur des Services de l'Eco-
nomie Sociale, représentant le directeur
de. là Compagnie.du P.-L.-M.
Au programme deux matches de foot-
bail, entre les équipes du P.-L.-M. et des
Primevères. Le premier a été gagné par
6 bute à 2. par les Cheminots ; le second,
qui opposait les équiper premières des
deux sociétés, s'est termine k l'avantage
des Primevères, par 2 buts à 1.
Le moniteur de l'Union Sportive P.-L.-
M., M. Nicot. a présenté des démonstra-
tions de culture physique qui ont clô-
turé cette fête d'inauguration, réuseiE:/ en
tous points. 1
Septembre n'a pas encore fait ren,trer tous les baigneurs. Voici un joli
groupe de sportives se rendant au plongeoir, en courent
FOOTBALL
Les championnats
régionaux
Les championnats régionaux nous
ont apporté également quelques ré-
sultats à sensation.
Dans' le Nord. Amitens, enfin
remi's de sa défaillance du début, a
battu le leader : Dunkerque ; pen-
dant que l'Olympique Lillois, qui
avait battu I'U. S. Tourquenoi'se se
faisait nettement dominer : 4 à 0
par l'E. C. de Tourcoing. Arras con-
tinuant à se distinguer, battait le
Racing Club de Roubaibe. Voilà le
classement une fois de plus boule-
versé ; ce ne doit pas être la der-
nière.
A Strasbourg, l'A. S. a écrasé le
Red Star, et Hagueneau a battu le
F. C. de -Graffenstein.
En Lorraine, à Metz, le C. A. bat
l'A. S. par 9 à 2 ; et Forbach bat Lu-
néville.
Dans l'ouest, le Drapeau de Fougè-
res* se distingue aux dépens du Stade
Briochin, Saiint-Servan bat les Ca-
dets de Bretagne, et Rennes bat Di-
nard de justesse, pendant qu'Angers
écrase Le Mans.
En Normandie, le F. C. Rouen bat
Le Havre A. C. par un but, comme
toujours, la lutte fut très serrée en-
tre les deux vieux rivaux. Dieppe
bat le Stade Havrais et Quevilly bat
Elbeuf.
Dans-l'est, Belfort passé 4 buts au
F. C. de Lyon, et Valellitigney bat Di-
jon. ce qui! ne surprendra personne.
Pendant que dans le sud-est, le F. C.
de Sète aux dents longues fait en-
caisser 5 buts à 0 aux Cannois de
l'Association Sportive, et l'Olympi-
que de Marseille 7-2 aux Nimbis. A
Saint-Raphaël, le S. O. Montpellier
s'est fait battre. — André Fanger.
La Suède bat l'Allemagne
Dimanche, à Stockholm, après un match
entièrement disputé, la Suède a battu
l'Allemagne par 2 bute à 0.
Le F. C. Rouen à Paris
Dimanche, à 15 h. 30,
au Stade Buffalo
Le Club Français, leader du Cham-
pionnat de Paris, a invité le F. C. Rouen
à venir lui donner la réplique. Ce match
aura un caractère interrégional ',de tout
premier ordre, puisque le F. C. Rouen
est, lui aussi, leader du championnat de
sa région.
Dimanche dernier, en effet, le F. C.
Rouen battait le Havre A. C., son vieux
rival, tandis que, le même jour, le Club
Français triomphait du Stade Français,
champion de France et de Paris. De plus,
ces deux équipes sont réputée pour prâ-
tiquer un football classique et scienti-
tique.
On peut encore prévoir que les deux
adversaires doivent être très près l'un,
dè l'autre, le match sera disputé, ce qui
sera un agrément de plus pour les spee-
tateurs.
SPORTS MECANIQUES
La Foire aux automobiles
se tiendra en même temps
que le Salon
La Foire aux automobiles, complément
du Salon de l'Auto, dont nous avons dé-
jà parlé, aura lieu du 4 au 14 octobre, au
Parc des Expositions. Déjà les locations
des étants dépassent sensiblement le
chiffre de l'an dernier, mais le comité,
nous dit-on, a prie toutes dispositions
pour répondre à ces demandes, égale-
ment nombreuses de la part des particu-
liers et des garagistes et, parmi lesquel-
les, -se trouvent dès à présent représen-
tées toutes les grandes marques.
Rappelons que la Foire aux Automo-
biles admet toutes sortes de véhicules
neufs ou usagés et, ajoutons que chaque
voiture, avant d'être admise a la vente,
sera l'objet d'un examen technique de la
part d'experts qualifiés. Cette mesure a
été décidée dans le but de donner aux
acheteurs le plus de sécurité possible.
Signalons d'autre part qu'en vertu d'une
disposition nouvelle du règlement, un
délégué d'un des trois grands syndicats
du commerce automobile représentas au
comité par leur président respectif, se
tiendra à la Foire en permanence accor-
dant par sa présence une garantie de
plus aux transactions qui s'y opéreront.
Les droits d'inscription à la Foire sont
fort peu élevée et ne peuvent aucune-
ment influer sur les prix des véhicules
mis ainsi en vente.
'•r Ce soir, clôture
pour les Grands Prix de France
(..!. C. F. — Montlhéry, 7 octobre)
C'est ce soir que doit être prononcée
la clôture des engagements pour le Grand
Prix de France que le Motocycle Club
de France et le Journal feront disputer
le 7 octobre à Montlhéry.
L'épreuve s'annonce comme devant
remporter le plus grand succès. Tout y
concourt du reste : ancienneté, choix
peureux du circuit et des distances, qui
permettent d'établir des records du mon-
de sur 50 kilomètres, 50 milles, 100 kilo-
mètres et 100 milles, d'où on peut con-
clure que la participation motocycliste
sera d'envergure.
Par ailleurs, la présence des 1.100 cmc.
avec ou sans suralimenteur et des
1.500 cmc. sans compresseur donne à
l'épreuve un bel attrait sportif.
Enfin, le challenge interclubs, dont
nous avons dit ici toute l'importance,
s'annonce lui aussi sous les auspices les
plus favorables, puisque neuf équipes
sont. déjà inscrites.
Engagements au M. C. F.. 212 ter, bou-
leyard Pereire, Paris. s
La course de côte
de Gometz-le-Châtel
La classique épreuve de cote de Go-
metz-le-Châtel va se disputer le 28 oc-
tobre..Les règlements, approuvés par
l'LT. M. M. et l'A- C. F., vont paratre in-
cessamment. Ouverte à toutes les caté-
gories de véhicules, cette course de côte,
organisée pour la neuvième fois, va,
cotte fois encore, remporter un gros suc-
cès.
En effet, cette superbe rampe, en par-
fait état, permet les plus grandes vi-
tesses et l'on peut être certain qu'il y
aura foule pour applaudir les champions
de la Epécialité aux %^ises avec les re-
cords.
Comme les années précédentes, les
départs se feront arrêtés et les concur-
rents pourront effectuer plusieurs tenta-
tives, la meilleure (comptant pour le
classement. , .,
Renseignements à l'A. M. G. F., M.
Mauve, î"3i, route de la Révolte,, à Le,
.vallois-Perret,
SPORTS FEMININS
-
La saison
hivernale
'u
en province
De toutes parts, les sportives parisien-
nes ont repris l'entraînement en !Vue
d'une saison hivernale qu'elles espèrent
particulièrement active.
Bien que .l'athlétisme féminin ait, cette
saison, marqué un net déclin, au point
de vue du nombre de participants car,
côté sport, de nombreux records français
et plusieurs records mondiaux furent
battus, les sports d'hiver marquent un
renouveau d'activité et l'on prévoit un
nombre de pratiquants supérieur à ce-
lui de l'an passé.
Malheureusement si, à Paris, nous
pouvons compter sur un effectif assez
important, il n'en est pas de même en
Mme TîîUAU-T
province, où le sport féminin continue
de vivre à l'état latent,.
En football, deux régions seulement
pratiquent activement. : la Normandie et
le Sud-Est.
En Normandie, deux' clubs possèdent
des équipes de football : l'Olympique de
Dreux et l'U. S. Qucvilly, mais ne pou-
vant organiser de championnats régio-
naux, leur activité se borne à disputer
des matches amicaux ou le Championnat
de France, où elles se font éliminer au
premier tour.
Le Sud-Est, par contre, connaît une
plus grande activité et possède en
l'Olympique. de Marseille une des meil-
leures équipes de France, depuis plu-
sieurs saisons demi-finaliste du cham-
pionnat de France.
Marseille, Toulon, Nice possèdent des
équipes, oe qui permet de nombreux mat-
ches amicaux ou de propagande, très
utiles au développement de ce sport.
La F. F. S. F. ne disposant que d'un
budget global de 20.000 francs n'en peut
guère déposer pour les comités régio-
naux et ceux-ci sont, de ce fait, incapa-
bles d'organiser quoi que ce soit. Nombre
de ceux-ci possédaient de bonnes équi-
pes, telles ; Sportives de' Reims, Mau-
beuge, Lille, Lyon, mais, faute de mat-
ches, celles-ci cessèrent d'abord toute
activité, pour disparaître complètement
par la suite.
En barette, une seule région connaît
une grosse activité : le Sud-Ouest. Véri-
table fief de ce sport, Toulouse possède,
avec l'équipe des Violettes de cette ville,
une' des meilleures de France mais, par
contre, aucune autre région n'est encore
venue à ce sport, par trop, nouvellement
pratiqua. -..;..
D'autres sports, par contre, font mon-
tre d'une très grande vitalité, tête : le
cross-country, le basket-ball, le hockey,
où les provinciales damment le pion aux
Parisiennes.
Nous étudierons prochainement quelle
sera la saison hivernale de ces sports
dans les différente comités régionaux. -
M.-L. Ch.
Petites nouvelles
L'entraînement au cross-country re-
commencera dimanche, pour les cham-
pions de France. Ceux-ci auront, à nou-
veau, lieu dans les bois de Bellevue et
Nova Femina, qui espère être en forme
de bonne heure, pour le Cross Interna-
tional de Bruxelles, peut compter, cette
saison, sur une quarantaine de partici-
pantes. -
Parmi ceux-ci citons : Thuault, Coty,
Pecoud, Lecoq, etc. .-
Par contre, l'A. C. Féminin de France,
club eh er à. Mme Regel qui, l'an der-
nier, prit part aux épreuves de cross-
country, sous les couleurs d-e Nota Fe-
mina, revient à l'activité. Mme Regel vient
de reformer son club et, à l'heure ac-
tuelle. une quinzaine de jeunes filles sont
inscrites à la section de cross-country.
Les Lumeis de Saint-Maur, champIon
de France d'athlétisme, et qui fournirent
à l'équipe de France les Vellu, Gagneux,
Radideau et autres Carme, fêteront leurs
succès -athlétiques et en basket-ball. le
14 octobre, en un banquet suivi de fête.
Gageons que l'on ne s'ennuiera pas à
cette réunion. -
Alors que l'on croyait le cyclisme fé-
minin complètement « mort » au point
de vue compétition, voici, au contraire,
que l'on fait disputer des championnats
cyclistes.
Hier, sur Villiers-sur-Marm-Saint-Ger-
main, s'est disputé le cMmpionnat de
fond de Montmartre Sportif et, dimanche,
se courra le Championnat de Paris. Il
est vrai que le nombre des participantes
à ces épreuves n'est guère supérieur à
quinze. L L
La question des déplacements, dont le
dernier, à Londres, effectué malgré l'in-
terdiction de la F. F. S. F., aura son dé-
nouement bientôt. Le 1.1 octobre, en ef-
fet, le bureau se réunira pour prendre
des sanctions, car il est impossible et
injuste que l'on ne châtie pas les cou-
pables. Une décision a été prise, les li*
cenciées se doivent de la respecter.
GOLF
Le VIle concours - des professionnels
attachés aux golfs da France
Le VIle Concours des professionnels,
réservé aux professionnels attachés aux
golfs de France, s'est disputé sur les
links du golf de Saint-Germain. Cin-
quante concurrents prirent part à ce con-
cours dont voici les résultats :
1. ex æq:¿LO, Loth J.-B.. 74, 74, 148 ;
Daltemagne M., 74, 74 : 148; 3. ex sequo
Boyer A., 76, 74 : 150 ; Boomer A., 75,
75 : 150 ; Fortune F., 75. 75 : 150 ;
Dow G., 75, 75 : 150 ; 7. ex æquo,
Orengo J., 75, 76 : 151 ; Saubaber J
79, 72 : 151 ; 9. Lafitte E.. 78, 74 : 152:
Juniors. — 1 ex xquo, Bérard 80, 77 :
157 ; Ghinthron André, 77, 80 : 157 :
3. Gorge, 81, 77 : 158.
Un grand match à Saint-Cloud
Jeudi, aura lieu. au golf du Saint-Cloud
Country Club, un match de quatre bal-
les sur 36 trous entre les deux profes
seurs basques, Arnaud Massy (Chantaco)
et Jpan Gassiat Chibertat et les deux
professeurs Perey et Aubrey Boomer
du Saint-Cloud Country Club.
Ce match constituera la seconde man-
che. La première manche a été gagnée
par les deux professeurs basques par
2 et 1 à jouer. La troisième manche sera
jouée à Chantaco, le 1er novembre, b. l'oc-
casion de l'ouverture, de ce golf,
SPORT & MEDECINE
Le rôle du médecin
en éducation physiqUI
Le Médecin dans le Stade ?
Est-il bien à sa place, ce médec'.®.',
milieu des sportifs vigoureux qu
tiennent pas du tout à avoir a"ali"t
la pathologie >? Qu'il reste à la rlga. 1
au poste de secours ; on lui laissera
blessés à panser 1 Mais a-t-il
pour s'occuper du sport lui-
d'éducation physique, plus que n ,
porte qui .? j
Questions rarement abordées ouv
ment que celles-ci. Et cependant, qlle
tions toujours latentes, spécialenie
cette époque où l'on fonde un PP-l Va
tout des instituts d'éducation e
et de sport..L'esprit sportif est U t
prit de clarté, de netteté. Clairem p
nettement, le problème doit être MI
du rôle du médecin en éducation V
que et dans le sport.
Deux éoueils doivent être
cette occurence, qui sont deux e
MM.
Il serait ridicule de nier l'utilité (je
médecine dans l'étude de ces qu.tJSfO)l1
A l'étude du corps humain, de qSue6 elogi
tions, des altérations de celles-ci- e
decin consacre toute son activité. |
peut pas laisser hors du champ
connaissance les moyens qui ont V
but le perfectionnement du corps
main. t i
Mais un écueil aussi grand ss~)
vouloir faire du médecin le <~ II'
exclusif de l'éducation physique.
bile que soit un praticien. u y adi
questions sportives ou d'éducation phi
sique sur lesquelles'il n'a que desP(.
tions d'un vague évident. Le seul el11
pratiquer la médecine ne donne.
domaine, aucune compétence sP
aucune autorité particulière. dei
Que le médecin s'occupe des mals <)<
disent quelques-une. Nous 6orDniotpe
gens bien portant. Coiyie-t-on a
decins aliénistes ,. la direction de .te~1
cation intellectuelle, sous le
qu'ils connaissent la psychologi.® U (J1
logique ? Est-ce le service de sau
dirige l'armée ?
Mais, entre ces deux extl-ênle6 iP
missibles, il y a un juste milieu* r 1
Un médecin qui veut se donP: pé
peine d'acquérir les connaissant- 30
cessaires. qui veut bien s'intéress i
choses de l'éducation physique dC
sport, ce médecin sera alors
conditions excellentes pour coin F
ces choses et les juger avec une r t
rience profonde. Le titre de doc
médecine, ne confère pas Dece ,airoo el,
en eus matières, une autorité p
qui le possède. Mais il eonstii
base — et une hase d'une e*:jtre 01
unique - pour arriver à conn 1
science de l'éducation physique- seioD
A la vérité, beaucoup des dis?ie
qui se sont élevées à. ce sujet tfé pp
à une mauvaise façon de poser 16
blême.
Ce que l'éducation physique d , pi
au médecin est-, en fait, conS' à
deux chcses. tJ
Le médecin doit intervenir c° nrnî(ie
pert pour ne permettre l'accès » xep°^
pïiî*
et aux exercices qu'à des 6t,J aCj'
quement sains. Nul, parmi se {T';
ree, ne lui dénie" ce rftle. 1111
demment dans ses attribut'011 pl1:
'Ce qu'il faut encore à l'ëduc~ ~ptt:
sique et aux sports, ce sont l
techniques venant d'un phys'0déiste-
la physiologie, science des 1
l'homme sain, n'est pas la! médec i
science de l'homme malade. 5i,n(iee. 5
decin a dû, au début de «es
prendre plue ou moins de Pn-. sj P
par contre tout physiologiste r
obligatoirement un médecin. ji<>
Demeny fut un physiologie
officiel, f maie phvsiologiste1 tout de àM
- il n'était pas médecin. Le ~.y~
Biologiste anglais A, V. IliU, P^paC11.
de physiologie, professeur à la aP é
de (médecine de Londres, n'est Ptetlr J
teur en médecine. C'est un. r.
sciences mathématiques et P".1,^<111^
est aujourd'hui la plus graQ^®
du monde entier en matiere de pvHJ
logie isportive.
Donc, théoriquement, c'est au ~pM~
logiste, beaucoup plus qu'au e 8P~
que l'éducation physique doit la» app.
Mais, en pratique, tout médecin a
de la physiologie. Pour appre il If. r
connaissance de l'homme malade',.^t
s'occuper de l'homme normal- ;c
le médecin a qualité pour interve
ces questions. Sa compétence & $
de ce qu'il aura conserve de ce naissances physiologiques, ou de 00
aura acquis en ce domaine. Lle
De toutes les parties de la : ja £,ji'
c'est la .physiologie qui est ici t1aJ~ y
indispensable peut-être. Les CO" e6 ; d'"
ces anatomiques sont accesson^ie ,£;
« fonction » qu'étudie la physi°
mine la Il forme », objet des tra" r;
anatomistes. ré!1
A la vérité, pour quiconque a t d6gri
à ces points et s'est suffisamment J:
gé de tout esprit de corps, Il ¡Pei' ç
ces questions distinguer deux hofier.
y a l'éducation physique, qui
des parties de l'éducation tout j,.'oU~'!.'
il y a le sport, qui est très dif
première vise le développement h
de la masse et spécialement dc 'e ^eg »')
en ont le plus besoin, 0'est-à-disf.j^jryf
bles. Le second cherche, au con 1
faire des champions, c'est-à-dire
ce d tions.
, ..e 1" (JI'
Dans l'une comme dans l'aut. 'de
decin ne peut avoir qu'un rÔ!O PJ
sultant, de conseiller phvsiolog1® ® j
rôle est assez grand pour que t
activité s'y consacre. Lee Pr0 ..!
résoudre ne lui manquent Pae- >
La grande majorité des -n' édeci- lle-"
reste, se font de ce rôle une pj-it àI
juste. Il n'est pas dans leur ~~,/
vouloir en sortir. Ils n'ont n uiic^>
l'intention de faire du eta(leét JJJIO sP
nexe de l'hôpital, ni des SOI,'éo
tives des- services de clinique. ,
Mais ce serait chose igrave t polit
groupement sportif que de vOtIl" Ir de Jj;
ser du conseil du médecin. ~ér¡.qt1e
gliger ses avis par crainte ch! f
je ne sais quel accaparement. sport¡/
En éducation physique et e
médecin ne réclame pas d'alttre
que celle de conseiller teclilli
physiologiste. Ce serait une e
neste que de repousser cette c 0\isP )
tion. rèe)
RUGBY
Les deux finalistes
de la saison passée (
Dimanche, à Colom^^j
La réouverture officielle à" rlig Dî'jl
Colombes s'effectuera dimancn ; p
cing Club de France et la Gé"
tant mis d'accord pour disputer leU^-eK,1
contre à Colombes, le p pfgipv 1
verra donc, tour à tour, les "tioSl
tes de la saison passée, la Séle Cil
loise et 1U. S. Quillanaise. rtcI1t l¡'Iil~
On connaît le soin qu'a ortelit
deux grandes équipes à d P13 t tce
quinze au complet, même e ^0^
amicaux et cela promet, pour tnae
deux rencontres intéressantes.
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