Titre : Paris-soir
Éditeur : s.n. (Paris)
Date d'édition : 1928-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34519208g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 octobre 1928 01 octobre 1928
Description : 1928/10/01 (A6,N1822,ED2). 1928/10/01 (A6,N1822,ED2).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7637834d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-235
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/02/2015
Paris-Soir Sportif
TENNIS
La Coupe Porée
Le Racing est ceinturé d'autos comme
s'il craignait de voir s'enfuir ses speo-
tateurs. On peut regarder par-dessus
les barrières, entre les bras des arbres,
qui déjà se déplument dangereusement,
vers le court central où se démènent les
joueurs. Il y a foule dans les tribunes.
des tribunes en bois comme il y en a
parfois dans les stades de la banlieue
ou des petites villes provinciales. Mais
alors que là-bas ces tribunes peuplent,
seules, le paysage ; ici, arbustes, rosiers,
dahlias donnent un cadre, un agrément
de jardin très chic.
Autour du « central », on épilogue
sur la défaite de Jean Boiotra et de
Barrelet de Ricou, obtenue par la paire
Passemard-Guillemot, dont on n'aurait
jamais osé espérer semblable succès.
Mais on oublie que le Basque et son
jeune compère débarquaient tout juste
d'Amérique et se trouvaiert dépaysé par
conséquent sur un court qu'ils, n'avaient
pas essayé depuis des mois.
Borotra s'accusait d'avoir mal secondé
son partenaire, lequel prétendait ne
plus rien valoir sur un court.
Disons seulement que tous deux pa-
rurent fortement dépaysés sur un ter-
rain qui, cependant, les vit souvent réa-
liser do belle besogne. »
Mais le public les aime et a déjà ou-
blié leur échec.
En foule, bien taaeé sur les gradins
q-ue la pluie a fait déteindre, il se pré-
pare à applaudir les finalistes que le
haut-parleur annonce de sa grosse voix:
a Allo 1 Alla !. t) -
Taisons-nous et regardons pour bien
raconter ensuite ce qui va se passer. -
B.-J. A. ,/,.
RESULTATS
Voici les résultats d'hier ,(
Simple dames. — Demi-finales : Mme
Mathieu bat Mme Vauesard, 6-3, 6-3 ;
Mme Nicopoulo bat Mme Kieinadel, 6-4,
G-3.
Simple messieurs. -- Dem^finàles :
Aron bat Cambemale, 6-3, 0-6, 6-4 ;
Gérûtwl bat Georgc, w. o.
Doublé messieurs. — Quart de finale:
Danet-Gentién battent Broquedis et Geor-
ge, w. o. ; Guillemot-Passemare battent
Jean Borotra et Barrelet de Ricou, 6-3,
3-6, 6-4 ; demi-finale : Danet-Gentien
battent Guiliemot-Passemare, 8-6, 6-J3,
Torralva frères battent -Aron-du Plaix,
6-4, 3-G, 6-3;
LACOSTE
t'embarque pour l'Amérique le 3 octobre
- Double mixte. — Finale ': Mme Nico-
poulo et G. Gouttenoire battent Mlle
Batbier-Grandgufllot, 6-1, 6-4.
Double dames. — Finale : Mlles J. et
V. Gallay battent- Mlles Adamoff-Neu-
fcl-d, 4-6, 6-2, 6-5.
Voici le programme pour aujourd'hui:
18 heures. — Finale .simple messieurs:
Aron contre Géraud.
14 h. 30. — Finale 6imp.ie damée :
Mme Mathieu contre Mme Nicopoulo.
15 h. 30. — Finale double messieurs:
Danet-Gentien Contre TOrralva frères.
A 14 Croix - Catelan
Notre confrère l'Auto, faisant preuve
d'un bel esprit de justice et de l'impar-
JiaUté la plus équitable, rend hommage
aujourd'hui aux qualités prouvés par M.
Pierre Gillou dans les différentes et mul-
tiples fonctions officielles que remplit
ri dernier dans le monde de la raquette.
Reconnaissons, à l'instar de i'Auto, que
lè président du Racing est une des che-
villes ouvrières du sport tennistique en
France et que la magnifique saison de
tennis qui vient de se terminer si glo-
rieusement pour nos, couleurs est, èn
- partie son oeuvre prnpre. -
Et ajoutons — souvenir qui n'est pas
sans saveur -' que l'hommage en ques-
tion est d'autant plus agréable à faire
qu'il sradresse à.- un ancien-confrère.
Jadis, dans la revue Tennis. M. Pierre
Gillou, n'écrivit-il pa$ de fort intérêt-
mixtes chroitiqùeç sous la signature bien
connue naguère de <<* Pierregille » ?.
Jean Borotra, pour son retour des Etats-
Inis, n'ettt. pas de chance hier dans le
(.nulJl'r. de la Coupe Poré.c., Ayant associé
s's intérêts à ceux de Paul Barrelet de
l-icou, il fut'assez mal soutenu par notre
j^ùne çspoir. qui se rrsscnt, sans doute,
dn sa première tournée, en Amérique.
,nl'e!, Borotra et le jeune Paul furent pro-
prement « sortis 1) par l'équipe Guille-
¡:¡r¡t-PrÙemard, laquelle avait su, dès le
r'fVyut du tournoi, se mettre
On conçoit toute la satisfaction du sym-
pathique Max Guillemot et du frère de
Mme Mathieu d'avoir réussi une aussi
difficullueuse performance.
Celle salis faction, cependant,. fut de
crurt-c durée, car MOins de soixante mi-
nutes après, la carrière de G-uillemot-
J'fissemard prenait elle-même fin devant
lu p'iire Gentlen-R. Danet, qui joueront
rujùurd'hui la finale contre les frères
Torralva. Ceux-ci, en effet, éliminèrent,
eprôs une partie épique de trais sets,
l'excellente paire Aron-du Plaix.
Nous eûmes hier t'explication du mys-
tère enveloppant le fameux pantalon
d'Adric;i Aron, dont nous disions qu'il
semblait démesurément vaste pour les
'j)-:ites jambes dii sympathique Racing-
rnan. Il paraîtrait qu'au vestiaire, où sa
case voisine celle de Jacques Arago, Aron
se trompa tout simplement de pantalon.
Mais le. plus drôJe de l'histoire est
qu'Arago.,. ne put jamais rentrer dans
le pantalon qui restait : celui d'Aron !.
et que force mi fut de remettre au len-
demain certains projets.d'entratne-
.ir:cnt !
Il n'est bruit partout que du fameux
match défi qui doit opposer aujourd'hui,
sur le coup de quatre heures notre na-
tional Borotra à notte non moins natio-
nal Rodel. Ce dernier, qui ne doute de
rien, et dont on connaît l'esprit entrepre-
nant, a lancé hier soir un défi au Basque
pour Ain match en trois sets, Borotra par-
tant à « moins 30 Il et lui-même (Rodel)
à scratch. Mais comme le match fut
conclu devant une trentaine d'amateurs
d'apéritifs et comme le gagnant a pro-
7riis une tournée générale, l'un des deux,
soit Borotra, soit Rodel, a beaucoup de
chances d'en être Ice soivde sa poche.
- a. B. ':, .,',',
r SPORT BOULES
La clôture
de la saison
Le dernier grand concours de l'an-
née vient de se dérouler à Marseille,
sous le patronage du Journal, avec
un succès considérable. Encore quel-
ques tournois de ce genre et le rè-
glement national trouvera chez les
boulistes provençaux un accueil cha-
leureux, ce qui concrétisera 1$$ ef-
forts des dirigeants de la grande fé-
dération des Bouches-'du-Rhône, nou-
vellement venue à l'Union nationale.
Ce succès est dû, en partie, à la
qualité relevée des quadrettes quii
ont évolué aux Arènes du Prado, ter-
rain idéal pour une grande manifes-
tation de ce genre. Parmi les enga-
gés figuraient les deux finalistes du
dernier championnat de France, les
vainqueurs du concours de Vichy et
les meilleures équipes de 'la Côte
d'Azur.
La finale est revenue à la quadrette
REY
un des demi-finalistes
niçoise Théobaldi, Argoud, Palonais,
Delmas, de Nilee-Sports, battant net-
tement leurs compatriotes Lambert,
Bernardi, Ratti, Saporito, des Ch,:m-
teclairrs. Voilà un résultat qui va
combler de joie le président Ronchi-
ni, dont les excellents joueurs n'a--
vaient pas été.récompensés, au cours
de la saifeon, suivant leur valeur.
Avant la lin des vacances, les pu-
pilles ont disputé plusieurs con-
cours très réussis. Ce sont là de
beaux, exemples qui déclancheront,
pour la saison prochaine; une quan-
tité de tournois réservés aux jeunes.
- A Annecy, la victoire est restée
à la quadrette Neg-ri, Viss, Fest.a,
La'ntaz, battant Bouclier, Coche, As-
tier, Forneral, par 15 points à 10.
Ces deux équipes appartiennent a
l'Union bouliste annécienne, dont
M. Lacroix couve la section de pu-
pilles avec beaucoup de soins.
Le concours de tir est revenu à
Folliet, de Chambéry, devant Belle-
ville, d'Annecy ; DegTange, de Oham-
béry, et Serraz, de Montmelian. Le
concours de pointage a vu le triom-
phe de Deleyrac, d'Annecy, devant
Vallier,' de Cognin ; Festa et Louis
Lacroitx, d'Annecy.
Le concours de la Boule gapen-
çaise avait groupé dix-huit équipes,
la' victoire est restée à la quadrette
Rosauvallon, de Veynes, battant par
21 à 18 Mescles, de G.a.p..
Le concours qui devait se dérou-
ler à La Baule fin septembre a été
reporté au printemps prochain, les
orga' nisateurs désirant lui donner
plus d'importance et de. retentisse-
ment.
Par contre,' au Havre, un tournoi
est organisé par la Boule Lyonnaise
et Dauphinoise ; il s'annonce inté--
ressant,
Petit à petit, les régions, jusqu'à
ce jour i'solées des grands centres
boulistes,* sont conquises par ce
beau sport populaire. L'an prochain,
l'Union nationale va compter quer-
ques fédérations de plus, dépassant
de loin le chiffre de 300.000 adhé-
rents,. qui la classera au tout pre-
Ynier rang des grandes fédérations
françaises. — André Fangcr„
AUTOMOBILE
Le V" congrès mondial
de l'Automobile
Le. cinquième Congrès mondial de
l'Automobile, qui. se tient'actueliement à
liomc, a réuni les délégués de 42 na-
tions. La délégation française est pré-
sidée par le comte de Vogué, président
de l'Automobile Club de France.
Le gouverneur de Rome, qui préside le
Congrus, et M. M"rlclli, ministre de l'Ê-
conomie National.?, ont pris la parole
au cours de l'inauguration qui a eu- lieu
ait Capitole. Les travaux du Congrès se
poursuivent au palais Marignoli. sous la
présidence du sénateur Crespi, prési-
dent du R. A. C. l'Italie.
Campari courra pour Bugatti
On sait que Divo courra orficiellenient pour
lîuï/stti l'an prochain. Nous sommes en
mesure d'annoncer que Campari pilotera éga-
lement les voitures du constructeur cto
Mâlsliclm. Cela nous promet de beaux mat-
ciies, qui reront suite d'alllours à celui au-
quel se livrèrent les deux champions dans
la dernière Tarera Florio. Mais ils pilotaient
alors des voitures différentes. Que sera-ce
lorsqu'une épreuve leâ réunira au volant ae
voitures identiques?
ATHLETISME
Hoff reste professionnel
L'athlète Charles Hoff reste profession-
nel, et ce malgré une nouvelle offensive
dirigée contre la Fédération Athlétique
Norvégienne qui le classa professionnel.
En maintenant leur décision, les dirigeants
norvégiens ont montré une fermeté.
qu'il serait joliment agréable de consta-
ter dans bien d'autres pays.
FOOTBALL
Les postiers français battent
les Allemands
Hier aorês-midl, au stade Elisabeth, à la
Dorte d'Orléans, les postiers français avaient
ronvlé les postiers allemands à leur donner
la réplique.
A cette réunion, à laquelle assistait un
public nombreux, on a remarqué la présence
du représentant do l'ambassade d'Allemagne,
de M. Duchassin, chef de cabinet du minis-
tre du commerce, de M. Quérot, président
de la's.P.T.T. de France. *
Rééditant leurs exploits de l'an dernier à
Bonte, les postiers français ont nettement
dominé les postiers allemands èt, à la mi-
temps, ils menaient par 5 buts à 1.
Dans la seconde mi-temps, malgré les
efforts de leurs adversaires, les Français
augmentèrent encore leurs gains, et ce fut
par 8 buts à i qu'ils s'assurèrent la victoire.
POIDS ET HALTERES
L'Allemand Strasberger
bat un record du monde
développant à deux bras
125 kilos
Au cours d'une fête olympique, qui
s'est déroulée à Munich, Strassberger,
champion olympique 1928, poids lourds
et toutes catégories, celui-ci a réussi un
développe à deux bras de 125 kilos, bat-
tant ainei de 2 kilos 500 le record mon-
dial détenu par le poids lourd autrichien
Schiiberg, que nous avons vu aux .prises
à Amsterdam avec le champion alle-
mand.
La performance de Josef Strassberger
acheva de le classer comme le meilleur
poids lourd amateur du monde, à l'heure
actuelle.
Roger François à Nanterre
Le samedi 6 octobre, à 20 h. 30, le
Club Athlétique et Haltérophile de Nan-
terre organisera, G4. avenue de Rueil,
une réunion à laquelle prendront part:
Roger François, Louis Dannoux, Au-
guste Ibert, Gustave Fahv, champion de
gymnastique, et Ducher. -
La boxe anglaise, la barre fixe, la
lutte, l'acrobatie fig-ureront. également
au programme de cette soirée, qui sem-
ble appelée a un très gros succès.
RUGBY
Les deux finalistes
du Championnat de France
Dimanche 7 octobre, à Colombes
Le Racing Club de France et le C.A.
S.G. se sont mis raccord pour disputer
sur le terrain d'honneur du Stade Olym-
pique de Colombes les matches de rugby
que, respectivement, ces deux clubs de-
vaient jouer contre la Section Paloise,
champion de France et l'U.S. Quillanaise,
finaliste du championnat, le dimanche
7 octobre.
Le public parisien ne pouvait désirer
une plus belle manifestation sportive
pour !a réouverture de la saison de rugby
à Paris.
Ces deux rencontres se joueront sur
le terrain d'honneur ; le match Quillan-
C.A.S.G. commencera à ~4 heures et la
rencontre Pau-Hacing à 15 h. 30.
SPORTS FEMININS
La gymnastique harmonique
(L'Association Française de Gymnasti-
que Harmonique, directrice :Mme Irène
Popard, reprendra ses cours à l'écble, 22,
rue de Naples, 13 lundi 1er octobre. Pour
tous renseignements s'adresser à l'école.
Tous Jes mercredis, cours le 7 h. à
8 h. pour la F.F.S.T., les académiciennes
et. unionistes. Les cours d'anatomie et de
physiologie seront faits par les docteuis
Beflin du Coteau, Chailley-Bert, Cazajis.
Racine.
100 m. dos .troisième @ catégorie). —
Dumonchel (A.S.G.P.), l'25"ç 2. Barre
Interview
sensationnelle
Je me doutai un peu que les hypothè-
ses des Copernic, Galilée et autres New-
ton de même farine n'étaient que fari-
boles mais j'ai voulu en avoir le cœur
net J'ai songé à prendre une interview
du Père Eternel. Il m'a été assez diffi-
cile de île rencontrer, parce qu'il ne se
trouve nulle part mais assez commode,
parce qu'il est partout. J'ai été déçu
(attention à la cédille!) en sa présence.
Il ne m'est pas paru sous la physiono-
mie que lui prêtent, les enfanta de
ohoeur. Sauf une moustache à la Chariot,
II est strictement rasé. Il a remplace son
auréole, trop dédorée, par une cape an-
glaise et. sa tunique sans couture par un
veston en drap de Vienne. III .porte.des
guêtres gris perle et, au ton solennel
qu'accompagnaient les trompettes de Jé-
richo, il a substitue une familiarité de
vieux camarade.
Il est venu à moi, main tendue (la re-
doutable dextre de Dieu, cependant!) et,
de suite, m'a mis à mon aise :
— Comment va, vieux ?. Quel bon
vent t'amène ?. L'a:lizé, un coup de mis-
tral ou la traverse ?.
— Le désir de pénétrer le secret du
Grand Tout. Reporter à la France Bou-
liste.
- A ce journal unique que j'ai fait
suspendre, comme il le mérite, à la
queue de mes comètes, infatigables ca-
melots. Parfait, je n'ai rien à te refu-
sor.
- Seigneur, comment se meuvent ces
mondes que l'un de nos savants, de mé-
moire impérissable, a reconnu régis par
la loi d'attraction ?
- Pour laquelle je n'éprouve qu'une
légitime répulsion. Sottises! Sotlir
ses !. Tes idées me paraissent assez
nébuleuses.
— C'est assez naturel dans le domaine
céleste. Cepèndant, si vous consentez à
me lEs éclaircir.
- Me prends-tu pour un Javcur de vi-
tres ? ,
Le Père Eternel c,.c' courrouçait. Il me -
naça - «
— Ne m'invite pas à darder sur toi un
éclair".
- Mon Dieu ! qu'il soit bourré de
crème et je l'apprécierai.
Il daigna sourire dans une barbe qu'il
ne possédait plus.
— Pas la peine d'appartenir à l'a ga-
zette d'une élite intelligente pour êÉ r,-
si bête !
Je m'inclinai. Il se moqua :
— Ne reste pas sur ta position. Tu ris-
querais de ne plus te redresser. Quoi-
qu'il te soit difficile de porter ton intel-
lect au zénith, comprends ce que c'est
que la prétendue gravitation, comprends
que le mouvement des astres révèle la
grandiose partie que j'étais seul capa-
ble d'engager. Mercure, Vénus, la Terre.
Mars, Saturne, Uranus, Neptune, ce sont
les boules que je lance autour de ce co-
chonnet de soleil. Tu te demandes pour-
quoi je n'ai pas pu l'atteindre. Parce
que et malgré que j'aie !le soin de met-
tre des eonserves fumées, j'en ai plein
les yeux.
- De quoi ?
- Des rayons trop ardents de Phébus,
parbleu!.
Une clarté illuminait mon esprit. Néan-
moins, je sollicitai des précisions.
— Quel est donc votre partenaire ;1
Il tonna :
— Je n'en ai point. Je n'en découvri-
rais pas à ma taille.
- Alors, vous êtes obiligé do gagner
toujours ?
—< Ou de perdre toujours, imbécile.
- Sans courir les risques d'embras-
ser la Fanny.
Il pointa son index, rigide comme une
conscience d'arbitre et par trois mots
interrogateurs: « Et celle-ci ? » me la
coupa à ne plus savoir comment en res-
souder les morceaux.
A l'horizon, la lune se levait, symboli-
que, pleine, large, grasse, comme la
croupe d'une marchande de fromage?
en gros. — David Cigalier. : ;
CYCLISME
Vanderstuyft a battu
le record du monde
de l'heure
Hier matin, sur la piste de Montlhéry,
le stayer belge Léon Vanderstuyft a bat-
tu le record du monde de la plus grande
distance couverte à bicyclette en une
heure, avec 122 kilomètres 771 dans
l'heure. L'ancien record appartenait à
Brunier, avec 120 kilomètres &58. C'est
une remarquable performance que Van-
VANDERSTUYFT
derstuyft vient d'accomplir. Il avait déjà
détenu ce record en 1924. lorsqu'il cou-
vrit 107 kilomètres 710, battant le re-
cord que Guignard avait établi quinze
années auparavant à Munich avec lui
kilomètres 623. Brunier l'en déposséda.
Mais le Belge reprit son titre en 1925
avec 115 kilomètres 098. Brunier amé-
liora encore avec 120 kilomètres 958.
C'eèt ce record qui datait du 1er no-
vembre 1925, que Vanderstuyft a battu.
Voici les temps intermédiaires pris
tous les 5 kilomètres :
5 km., 3 m. 4 s. 3/5; 10 km., 5 m.
30 s. 4/5 ; 15 km., 7 m. 54 s. 1/5; 20
km., 10 m. 18 s. 1/5; 25 km., 12 m.
41 s* 4/5'; 30 km., 15 m. 6 s. 2/5; 35
km.. 17 m. 31 s. 1/5; 40 km., 19 m'.
55 6. 2/5; 45 km. 22 m. 19 s. 3/5; 50
km., 24 m. 44 s. 4/5; 55 km., 27 m.
10 s. 2/5; 60 km., 29 m. 35 s. 4/5; 65
km., 32 m. 2 s. 1/5; 70 km., 34 m. 27 s.
3/5'; 75 km., 36 m. 53 s. 1/5 ; 80 km.,
39 m. 18 6. 2/5; 85 km., 41 m. 44 s.;
90 km., 44 m. 10 s. 1/5; 95 km., 46 m.
35 s.; 100 km., 49 m.; 105 km., 51 m.
24 s. 2/5; 110 km., 53 m. 49 s. 2/5; 115
km., 56 m. 14 s.; 120 km., 58 m. 39 s.
2/5; 125 km., 1 h.. 1 m. 4 s. I/U; 130
km., 1 m. 3 m. 23 s. i/5.
Dans la demi-heure: 60 km. 778.
Dans l'heure: 122 km. 771.
Départ ,)ancé dans l'heure: 125 km.
815 m.
Tous ces temps, à partir du 658 kilo-
mètres, constitutent les nouveaux re-
corde du monde.
La course
Paris- Bourganeuf
est commencée
(De notre envoyé spécial)
Un orage qui éclate un peu avant le
départ, à minuit, à Paris, fait que plu-
sieurs coureurs dcn'arent forfait. L'orage
continue jusqu'à, la Croix de Berny où te
départ définitif est donné et où à nou-
veau d'autres coureurs déclarent forfait.
La pluie ne cesse guère. A Toury, huit
coureurs tombent dans une flaque d'eau,
ce qui provoque l'abandon de plusieurs
routiers, notamment d'Allane-ourt. dont la
bicyclette ost hors d'usage.
Orléans est atteint à 6 heures du matin
par un petit nombre de rescapés. Qua-
torze coureurs seulement signent au con-
trôle de ravitaillement, qui est neutra-
lisé pendant deux minutes.
L'orage reprend aussitôt que les'cou-
reurs eurent quitté la yille. Il se dé-
chaîne avec plus de violence encore. Un
véritable déluge s'abat sur les concur-
rents; plusieurs d'entre eux abandon-,
rtent. Un peu après la sortie d'Olivet, le
Rémois Bariffi part tout seul et provoque
une chasse qui dure 15 kilomètres. Cette
chasse et. le mauvais temps ne laissent
plus bientôt en tête que les coureurs sui-
vante; : Mauclair. Ours, Gérard. Deguai,
Gerbaud et un régional. Ce groupe passe
à Romorantin a 8 h. 45. sous une pluie
torrentielle. Les routiers sont dans un
état lamentable. Le groupe de tête est
suivi à trois minutes par Bariffi, à quatre
minutes par Petit, à six minutes par ie
reste des coureurs se traînant pénible-
ment dans la-bouc et la tempête.
A Vaton, deuxième contrôle de ravi-
taillement. Gérard pa.-.se seul en tête à
10 heures, suivi à trois minutes par Mau-
•clair, à quatre minutes par Eariffi et à
cinq minutes par Gerbaud, Dcguai et.
Ours ensemble.
Il no semble plus rester en course
qu'une dizaine de coureurs, -r- Lucien
Avocat.
NATATION
Les sportifs
doivent
savoir nager
Chaque année, vers le mois de mai,
on convie les ruggers et les soccers à
tâter de l'athlétisme. Et l'on a raison,
car il n'est pas de meilleure façon de
se maintenir en bonne condition phy-
sique.
Mais pour conserver ses moyens, voire
les augmenter, il n'est pas que l'athlé-
tisme. L'éducation physique pure est
apurement l'idéal. Mais qui donc, hé-
las ! fait de l'éducation physique de fa-
çon suivie ? Et c'est bien pour cela
qu'on se rabat sur des sports permet-
tant d'y suppléer, autant que faire" se
peut, bien entendu.
Or, à notre époque où la recherche
de la méthode d'éducation physique
pprfaite •— c'est-à-dire réunissant ef-
ficacité et attrait — crée des conflits
entre nos savants du muscle, il est très
peu connu qu'un sport entre tous les
-sports remplie toutes les conditions
qu'on peut exiger de la meilleure de ces
méthodes.
Il n'est pas d'exercice qui procède
mieux que la natation au développement
physique, de façon plus douce aussi, ce
qui en permet, soit dit en passant, la
pratique aux deux sexes et à tous les
âges. C'est le sport complet, le sport de
tout le corp3, à l'action largement ef-
ficace, à l'effort distribué de façon à
féconder tout l'organisme.
Et c'est pour cela que la natation se
recommande aux footballers du rond
et de l'ovale et aux hockeyers.
Certains dirigeants l'ont compris, té-
moin l'entente survenue cette année en-
tre le L. N. A. et le F. C. L. Et pour-
tant, hélas ! combien de sportifs et des
maîtres dans leur spécialité, ne savent
pai nager. Il y a là une sorte de déff
au bon sens, ne trouvez-vous pas ?
Mon Dieu, qu'un sédentaire intégral
n'entende rien ni au crawl ni même à la
brasse, passe encore. Comme on dit :
quand on ne sait pas, on ne sait pas !
Mais un sportif, un « du bâtiment »
ne pas savoir nager, cela est inconce-
vable. Etre parfois un as du rugby ou
de J'assoce et ne pas savoir exécuter les
quelques mouvements nécessaires pour
LANCÊLOT -
un oxcelent nageur-rameur ,
tenir sur l'eau, cela dépasse l'entende-
ment.
Toute éducation sportive, quelle
qu'elle soit, devrait avoir comme com-
plément naturel la natation, voilà qui
tombe sous le sens. Aussi ne saurions-
nous trop engager les ruggers, soccers,
hockeyers à y réfléchir. Au surplus,
leur demander de venir à la natation
n'est pas les solliciter pour un devoir
très pénible. Car si c'est pour leur in-
térêt aujourd'hui, ce sera pour leur joie
bientôt. - A. Gerty.
A la piscine de la Gare
La réunion réservée aux deuxième et.
troisième catégories, qui avait lieu hier
soir à la piscine de la Gare, a obtenu
un bon succès si l'on s'en rapporte au
nombre des concurrents. Résultats :
200 m. brasse (troisième catégorie). -
1. Bouchard (S.S.P.), 3 m. 30 s. ; 2. Go-
chet (P. M.), 3'38"l/5; 3. Raffly (C.
N. P.), 3'42"4/5.
100 mètres dames (troisième catégo-
rie). - Mlle Marchand (A.C.), 1'53"2/5;
2. Mlle Beasley (S.C.P.) 1'56"3/5 ; 3.
Mlle Murddi (S.C.P.), 2'26".
200 m. brasse (deuxième catégorie).
- 1. Schaeffer (A.S.P.P.), 3 m. 24"3/5;
2. Gerber (C.N.P.) ; 3'26" ; 3, Martin
{C.N.P.), .3'30".
100 m. dames (deuxième catégorie). —
1. Mlle Y. Jeanne (M.), 1'41"; 2. Mlle
Hanakadopoulo (S.C.P), 1'43"1/5
100 m. dos (troisième catégorie). —
1. Parent (A.S.P.P.), 1'32"3/5 : 2. Lü"
caillon (A.S.P.P.), 1'34" ; 3. M. Nouât
(A.S.G.P.). 1'35"2/5).
100 m. brasse dames (troisième caté-
gorie). - 1. Mlle Quiqueret (C.N.S.), 1'
52"3/5) : 2. Mlle Colas (C.A.N.P.) 1'58"
2/5 : 3. Mlle Pilardeau (C.G.), l'59"l/5.
100 m « dos (deuxième catégorie). —
1. Martin (P.M.), l'35"3/5 ; 2. Pinel (N.
C.F.). l'44"4/5. ,
100 m. (troisième catégorie). — 1.
Dumonchel (A.S.G.P.), l'25" : 2. Barré
(S.S P.) 1'27"; 3. Lhuilcrie (A.S.), 1'27"
100 m. dos dames. — 1. Mlle Forment
(C.N.C.R.) 2' 3/5 ; 2. Mlle Jacob (C.N.
P.), 2'G" ; 3. Mlle Ecochard (S.C.P.), 2'
13"1/5.
100 m. (deuxième catégorie). — 1.
Saint-Léger (C.N.F.), 1'16" ; 2. Chaberlot
(C.N.C.R.). 1'17"4/5 ; 3. M. Nouai (A.S.
G.P.), 1'16"3/5.
Plongeons du tremplin. — 1. Cou-
vreux (P.M.) ; 2. Vanneuhernuyse (P.
M) ; 3. Bourguignon (V.S.M.).
Challenge du nombre de sauvetage. -
1. C.N.P. (22 sauveteurs) ; 2. A.S.P.
P.) (7 sauveteurs) ; 3, C.N.F-. et NC.F.,
etc., etc.
-.
La célèbre nageuse miss Kellermann fait une conférence sur ses Iliétliodes-
de culture physique pour conserver la sveltesse. Pendant son audition au
:. (., microphone, le cinéma enregistrait ses mouvements.
SPORTS ATHLETIQUES
Four film en tonne
«e Équipe ornière doil
faire îles sacrifices
Depuis quelques années, étant donné la
longueur, la sévérité et la dureté des
compétitions officielles et des matchas,
le rugbyman ne peut plus être un grand
joueur et faire une carrière convenable
dans un team premier sans s'imposer de
lourds sacrifices.
II. y a quelques années, on pouvait
jouer en s'amusant et s'amuser.en jouant.
Pour peu que l'on ait eu à l'époque quel-
ques dons naturels, on pouvait tenir bril-
lamment sa place dans des équipes pre-
mières de division d'excellence ou d'hon-
neur sans une préparation spéciale. Au-
jourd'hui, il n'en est plus ainsi et le
joueur qui veut, non pas seulement bril-
ler, mais tenir sa place en équipe pre-
mière, ne doit plus ignorer la semaine
qu'il doit jouer le dimanche et pour cela
s'y préparer-minutieusement.
Il n'est plus possible, avec les exigen-
ces actuelles du jeu, de mener.de front
VELLAT
type du Joueur athlète
la vie d'amusement, la vie ordinaire, la
vie civile et la vie sportive. Celui qui veut
vivre pendant la semaine comme tout le
monde, fumer, boire, manger plus ou
moins modérément, plutôt plus que
moins, se coucher, tard, renoncer à tout
exercice entre chaque match, refuser
toute restriction, toute contrainte, tout sa-
crifice, celui-là ne doit pas prétendre
figurer le dimanche sur un ground de
rugby dans une grande équipe. De plus,
si un joueur n'est pas grand et solide-
ment charpenté, il ne peut également
prétendre jouer un grand rôle.
Le jeu devient de plus en plus une
affaire de pqlls, de force physique et de
Vitesse. Il est clair aussi qu'il n'est plus
possible aujourd'hui de donner son maxi-
mum pendant quatre-vingts minutes si
l'on a des poumons intoxiqués en per-
manence par les effets d'une cigarette
que l'on peut considérer comme éternel-
lement. fixée à la bouche. Il en est de
même du vin, de la bière et de toutl; les
bo'issons alcooliques. Il no faut pas croire
que si l'on n'a pas bu de vin ou de bière
immédiatement avant le match, on soit
délivré de toute influence de l'alcool.
Le vin, la bière, les apéritifs, les spiri-
tueux sont dés boissons dont les effets
sont à longue portée. Ce qui a été bu
dans une semaine s'ajoutant à ce qui a
pu être ingurgité précédemment pénètre
de plus en plus dans les nerfs, les mus-
cles et le sang, lentement, progressive-
ment, mais inexorablement. Le dimanche
en montrera les effets, le joueur n'aura
plus le contrôle absolu de ses nerfs ni la
détente habituelle de ses muscles, jms
plus que de clarté dans ses idées, car il
ne faut pas oublier qu'il n'y a pas que
chez les alcooliques que l'alcool manifeste
ses effets.
Chez un non-sportif, on ne remar-
quera pas s'il a absorbé une quantité
même restreinte d'alcool, attendu que son
activité physique est médiocre ou nulle,
comme la dose qu'il a pu ingurgiter. Tou-
tefois, un rugbyman doit faire un effort
spécial pour se 'hausser au-dessus de lui-
même et tenir les dures parties de lutte,
de boxe et de bourre que. constituent l'en-
semble des matches de championnats. 11
n'y parviendra que si son organisme est
dans un état parfait. On peut et doit dire
que le rugbyman ne peut pas se permet-
tre autant que le commun des mortels
-s'il a de la classe et s'il veut 1a conser-
yer ou s'il veut l'acquérir dans le cas où
elle lui manquerait.
La loi du sacrifice, qui est égale pour
tous et qui est la loi même du progrès,
s'applique plus qu'à tout autre au spor-
tif pratiquant; la notion du sport im-
plique l'idée de victoire. Il s'agit sur-
tout d'une victoire sur soi-même. On
vaincra l'adversaire dans la mesure où
on se sera vaincu d'abord soi-même.
Comment, en effet, concevoir un avan-
tage qui n'aurait pas été confirmé par
un sacrifice équivalent ? Tout doit
s'équilibrer, tout se paie également.
Souvent, les défaites sur les terrains
de sport ont une origine dans la tenue
des loueurs de l'équipe et dans le nom-
bre plus ou moins grand- de verres de
dimensions variés dont il a été fait abus
avant, pendant ou après les repas. Les
cigarettes, dont la fumée brûle la gor-
ge( sèche les poumons, ont, elles aussi,
bien souvent une bonne part, certains di-
raient plus justement une mauvaise,
dans la tenue d'un team sur le ter-
rain.
Du reste, pour le rugoy, sport aur, de-
mandant beaucoup de volonté et de for-
ce physique, il faut savoir sacrifier cer-
taines 'des petites aises de la vie moderne
pour briller ou pour s'impo6er à l'at-.
tention des foules et conserver une pla-
ce que des plus jeunes ou des plus tem-
pérants tentent de s'approprier 'à la
moindre défaillance. *
Un grand athlète, qui se distingua a
Amsterdam, le fameux Edwards, qui ha-
bite Londres .actuellement, annonce que
ses victoires d'Amsterdam ont été les
dernières ; il abandonne le sport actif.
il renonce à courir. Il estime que pour
être un grand champion il faut tout sa-
crIfier, qu'il faut vivre en ascète; il t.
vécu comme tel durant plusieurs an-
nées, il a obtenu des résultats remar-
quables, il trouve que cela suffit, qui
le blâmerait ? Cette vie sacrifiée lui
pèse, il veut devenir un homme comme
tous les autres, vivre comme tout le
monde: il veut boire, fumer, se marier;
il renonce alors au sport, à ses pompes
et à ses- œuvres, car il croit justement
qu'il y a incompatibilité absolue entre
le sport et la vie ordinaire.
L'athlète, de l'avis d'Edwards, doit
mener une vie extraordinaire, il serait
trop commode d'avoiR tous les avanta-
ges du commun des mortels bien nés en
même temp6 que les applaudissement?
du stade. Il y a bien longtemps que
l'on dit dans une de nos vieilles pro-
vinces qu'on ne peut pas avoir en même
temps une marchandise et l'argent de
cette marchandise. Il faut choisir. Ceux
qui feront le choix du sacrifice auront
décidé par le fait même qu'ils seront
les joueurs les plus résistants. les plus
forts, les meilleurs; ils auront en même
temps décrété que leur club sera 'à:
l'honneur cette saison.
Le secret des champions est souvent
moins dans l'entraînement, dans le ta-
lent, dans la tactique que dans le carac-
tère moral des joueurs capables de fai-
re des sacrifices pour leur sport et
pour leur club, l'esprit de co:"ps aide
beaucoup dans les groupements spor-
tifs comme dans les formations militai-
res à élever le niveau morai du loueur
comme du,soldat et à lui inculauêr l'es-
prit de-sacrifice sans lequel onne peut
arriver à rien en ce bas monde. — 4. ff.
BOXE
< .,
Il
Pladner- T assb
mercredi à Wagraf
Pour la première réunion hebdomJ
re de la semaine prochaine à WagT»
Robert Tassin. le nouveau champion
France des poids plume, va faire sa rél
parition sur le ring. Son adversaire 4
Emile Pladner, détenteur du titre naS
nal des poids mouche qui n'a pas
sité une seconde à accepter de reî^j
trer un homme de deux catégories 6
rieures à la sienne. I
On sait que l'an dernier, aprèS
début de saison très brillant, Robert "1
sin subit un déclin de forme, plutôt 1
de continuer" ainsi' à se présenter j
dessous de sa condition, il a très j~
ment écoulé les conseils de Maurice
nier : il g'est reposé. On l'annonce, r.
ce premier match, très en forme et
ceptible de tenir tête avec succès
attaques de « Milou ». Accepto»5'
l'augure et attendons de le voir mer^
pour juger s'il est capaMe cette aJJ
de jouer les premiers rôles coP.
quelques-uns de ses combats l'an r
le laissent supposer. 1
Quant à Pladner, il estime
raison d'ailleurs qu'un boxeur doix in
souvent et c'est pour cette raison.
a répondu de suite affirmative
quand on lui proposa Tassin. * Un P.
plume, si vous voulez, a-t-il dit, ce"
peut que me forcer à m'emplloyef,
plus, Tassin est un pfancheur, U
donc, tout en ayant le même aflanv;
montrer prudent au cours des échanp
Voilà qui est parlé net et fr£flj>
qui prouve de la part de PuaaneT.
désir de justifier encore et toujours
réputation. Et puis, n'oublions pas qu>
1er décembre prochain, Emile Plaine*?
rencontrer Izzy Schwartz, Il est ct
doublement intéressant de le voir eû.
tion avant la préparation sévères
va s'imposer pendant octobre et nVl
brll. J
Deux autres combats en 10 ro
sont également inscrits au progr
L'un opposera deux coq : GouPOJ
Megy ; l'autre mettra aux prises :J
lourds : Seibïllo et Deschamps. L0 "i
mier match sera rapidement men"
deux petits bonshommes pléin de t
Gourdy, que l'on connaît déjà, ~-Mt
escrimeur du poing, rapide et er
Megy-que, seul, le Central Sportintfu.
avait retenu jusqu'ici fait ses deP"|
Wagram. Ce n'est pourtant pas Un |
connu dans les milieux pugilistiqtl
a notamment inscrit à son recofû ,1
victoire aux points sur Verdon, qU
match nul à Alger avec Régis, cela
l'homme. Sur vingt combats dispU 1
conipte 18 victoires.. 1.
Le second, quoique plaçant face fl
des poids lourds, sera également "j
rapide : Sebillo a non seulement i
contré presque tous les Français o~
poids, mais encore un bon nombre i
trangers. Il a fait souvent mteu*
de se défendre ; résistant, il travail*
t,elligemment et sait esquiver
adresse, auant à Desohamps. Çë j
coriace, assez hargneux, qui n aw^p
beaucoup se laisser manoeuvrer, uv L
s'attendre à un rude choa entre leS
hommes.
Au Central Sporting Club
Gavalda contre Raymond Le
Le Cen-tral Sporting j ,\"i
Après les admrrawcs ,
d'offrir ces temps derniers a sa 11
clientèle, plus dense à chaque &eaj
nous annonce pour mardi proona >
véritable .« gala Il pugUtetique.
comme év-ent principal, la presen
sympathique champion de France (
a mi-moyens n, Jean Gavatoa, q
rencontrer, en 10 reprises de 3 Mlfi
l'excellent Boulonnais Raymond -K i
,que l'avisé Descamps a pris sous son
de.
Il est incontestable qu'une telle
lion est hors de proportion avec 14 ^a
cité de l'établissement; aussi, les '
moters prennent-ils toutes les
tions nécessaires pour éviter l'a cc'j.
l'entrée; un service d'ordre iwP0^ 4
été prévu afin de faciliter le passafS^k
porteurs de placée prises en loc^;1.^ I
Nous reviendrons en temps utIle
cette manifestation dont I,i.ni;port«allce'
saurait échapper à aucun des 11.¡;¡;w- F
des salies -p.arisienne.s.,¿', I
Le Championnat d'Europe,
poids légers j
La Fédération Française de BoXe ri
pelle aux intéressés qu'elle a été
nuitée par l'International Boxing (,o~
pour savoir si, dans la prochaine eût
pétition pour le titre de champion .,
rope poids légers elle présentera 1
boxeur français. f
La Fédération Française de BO> 0 £I
vite en conséquence les boxeurs Otl £
nagers qui se croiraient qualifies ? <5
mettre leurs propositions qui ceront 1
minées!.
Lesdites propositions devront êee
compagnées, conformément aux l'
ments de l'I.B.U., d'une somme de
franco et du record du boxeur Mw
douze exemplaires.
Les boxeum qui ne seraient pa-
par la Fédération Française de À
l'International Boxing Union seront :J
bourses de la totalité de cet enjeu .~t
tion - - - 1
A la recherche dé nouvelles étOV
Le National S.C. de Londres va „ ■
niser un tournoi de novices poicw
gèrs ; il y a 16 boxeurs engagée.j
combats préliminaires et les dcmi-nie
auront lieu en 6 rounds et la fina
10 rounds de trois minutée. Ati
En outré, des tournois dans les }l"1
lourds, plume et weltens auront licrl
18, 19, 20 et 22 octobre au CrYbt
lace:
On espère, en Angleterre, au 11 jot
de ces tournois, trouver de nou
étoiles qui rendront à la boxe sa gr
popularité d'autrefois. 1
Sammy Mandell t
s'est cassé la clavicule f
Le champion du monde des poidi'i
gers, Sammy Mandell, s'egt cassé 131)
vicule au cours d'un match avec 7
drich. A la fin du deuxième rouO 11
fut contraint d'abandonner et exa.
par un docteur qui réserva sa -'-i
sien. Un examen aux rayons X deteir
qu'il avait la clavicule cassée. Cet*
dent forcera Mandell à résilier de t
breux combats. , g
De tout un peu I
Le boxeur Kjd Francis a touclté é
dollars. Cette somme constituait le
fait de poids pour son match conty 'Â.
Brown. Le boxeur noir s'était, en Jf
présenté au-dessus de la limite d&s/i
bantams. A
EDUCATION PHYSIQu
Ligue française *
d'éducation physique èt rYthO
La Ligue Française d'Education J
sique et rythmique dont le pr~
d'honneur est le comte Clary, pr 1
du Comité Olympique Français et 1®,^
si dent M. le sénateur Régnier repe
ses cours de culture physique, de J
nastiqu'e médicale et rythmique, àe
lundi fer octobre, sous la directs
Mlle Andrée Jolv. il
Tous les cours" auront lieu au novJ
siège social da la Ligue : 6, rue AO *
Dubois CC*).. I
TENNIS
La Coupe Porée
Le Racing est ceinturé d'autos comme
s'il craignait de voir s'enfuir ses speo-
tateurs. On peut regarder par-dessus
les barrières, entre les bras des arbres,
qui déjà se déplument dangereusement,
vers le court central où se démènent les
joueurs. Il y a foule dans les tribunes.
des tribunes en bois comme il y en a
parfois dans les stades de la banlieue
ou des petites villes provinciales. Mais
alors que là-bas ces tribunes peuplent,
seules, le paysage ; ici, arbustes, rosiers,
dahlias donnent un cadre, un agrément
de jardin très chic.
Autour du « central », on épilogue
sur la défaite de Jean Boiotra et de
Barrelet de Ricou, obtenue par la paire
Passemard-Guillemot, dont on n'aurait
jamais osé espérer semblable succès.
Mais on oublie que le Basque et son
jeune compère débarquaient tout juste
d'Amérique et se trouvaiert dépaysé par
conséquent sur un court qu'ils, n'avaient
pas essayé depuis des mois.
Borotra s'accusait d'avoir mal secondé
son partenaire, lequel prétendait ne
plus rien valoir sur un court.
Disons seulement que tous deux pa-
rurent fortement dépaysés sur un ter-
rain qui, cependant, les vit souvent réa-
liser do belle besogne. »
Mais le public les aime et a déjà ou-
blié leur échec.
En foule, bien taaeé sur les gradins
q-ue la pluie a fait déteindre, il se pré-
pare à applaudir les finalistes que le
haut-parleur annonce de sa grosse voix:
a Allo 1 Alla !. t) -
Taisons-nous et regardons pour bien
raconter ensuite ce qui va se passer. -
B.-J. A. ,/,.
RESULTATS
Voici les résultats d'hier ,(
Simple dames. — Demi-finales : Mme
Mathieu bat Mme Vauesard, 6-3, 6-3 ;
Mme Nicopoulo bat Mme Kieinadel, 6-4,
G-3.
Simple messieurs. -- Dem^finàles :
Aron bat Cambemale, 6-3, 0-6, 6-4 ;
Gérûtwl bat Georgc, w. o.
Doublé messieurs. — Quart de finale:
Danet-Gentién battent Broquedis et Geor-
ge, w. o. ; Guillemot-Passemare battent
Jean Borotra et Barrelet de Ricou, 6-3,
3-6, 6-4 ; demi-finale : Danet-Gentien
battent Guiliemot-Passemare, 8-6, 6-J3,
Torralva frères battent -Aron-du Plaix,
6-4, 3-G, 6-3;
LACOSTE
t'embarque pour l'Amérique le 3 octobre
- Double mixte. — Finale ': Mme Nico-
poulo et G. Gouttenoire battent Mlle
Batbier-Grandgufllot, 6-1, 6-4.
Double dames. — Finale : Mlles J. et
V. Gallay battent- Mlles Adamoff-Neu-
fcl-d, 4-6, 6-2, 6-5.
Voici le programme pour aujourd'hui:
18 heures. — Finale .simple messieurs:
Aron contre Géraud.
14 h. 30. — Finale 6imp.ie damée :
Mme Mathieu contre Mme Nicopoulo.
15 h. 30. — Finale double messieurs:
Danet-Gentien Contre TOrralva frères.
A 14 Croix - Catelan
Notre confrère l'Auto, faisant preuve
d'un bel esprit de justice et de l'impar-
JiaUté la plus équitable, rend hommage
aujourd'hui aux qualités prouvés par M.
Pierre Gillou dans les différentes et mul-
tiples fonctions officielles que remplit
ri dernier dans le monde de la raquette.
Reconnaissons, à l'instar de i'Auto, que
lè président du Racing est une des che-
villes ouvrières du sport tennistique en
France et que la magnifique saison de
tennis qui vient de se terminer si glo-
rieusement pour nos, couleurs est, èn
- partie son oeuvre prnpre. -
Et ajoutons — souvenir qui n'est pas
sans saveur -' que l'hommage en ques-
tion est d'autant plus agréable à faire
qu'il sradresse à.- un ancien-confrère.
Jadis, dans la revue Tennis. M. Pierre
Gillou, n'écrivit-il pa$ de fort intérêt-
mixtes chroitiqùeç sous la signature bien
connue naguère de <<* Pierregille » ?.
Jean Borotra, pour son retour des Etats-
Inis, n'ettt. pas de chance hier dans le
(.nulJl'r. de la Coupe Poré.c., Ayant associé
s's intérêts à ceux de Paul Barrelet de
l-icou, il fut'assez mal soutenu par notre
j^ùne çspoir. qui se rrsscnt, sans doute,
dn sa première tournée, en Amérique.
,nl'e!, Borotra et le jeune Paul furent pro-
prement « sortis 1) par l'équipe Guille-
¡:¡r¡t-PrÙemard, laquelle avait su, dès le
r'fVyut du tournoi, se mettre
On conçoit toute la satisfaction du sym-
pathique Max Guillemot et du frère de
Mme Mathieu d'avoir réussi une aussi
difficullueuse performance.
Celle salis faction, cependant,. fut de
crurt-c durée, car MOins de soixante mi-
nutes après, la carrière de G-uillemot-
J'fissemard prenait elle-même fin devant
lu p'iire Gentlen-R. Danet, qui joueront
rujùurd'hui la finale contre les frères
Torralva. Ceux-ci, en effet, éliminèrent,
eprôs une partie épique de trais sets,
l'excellente paire Aron-du Plaix.
Nous eûmes hier t'explication du mys-
tère enveloppant le fameux pantalon
d'Adric;i Aron, dont nous disions qu'il
semblait démesurément vaste pour les
'j)-:ites jambes dii sympathique Racing-
rnan. Il paraîtrait qu'au vestiaire, où sa
case voisine celle de Jacques Arago, Aron
se trompa tout simplement de pantalon.
Mais le. plus drôJe de l'histoire est
qu'Arago.,. ne put jamais rentrer dans
le pantalon qui restait : celui d'Aron !.
et que force mi fut de remettre au len-
demain certains projets.d'entratne-
.ir:cnt !
Il n'est bruit partout que du fameux
match défi qui doit opposer aujourd'hui,
sur le coup de quatre heures notre na-
tional Borotra à notte non moins natio-
nal Rodel. Ce dernier, qui ne doute de
rien, et dont on connaît l'esprit entrepre-
nant, a lancé hier soir un défi au Basque
pour Ain match en trois sets, Borotra par-
tant à « moins 30 Il et lui-même (Rodel)
à scratch. Mais comme le match fut
conclu devant une trentaine d'amateurs
d'apéritifs et comme le gagnant a pro-
7riis une tournée générale, l'un des deux,
soit Borotra, soit Rodel, a beaucoup de
chances d'en être Ice soivde sa poche.
- a. B. ':, .,',',
r SPORT BOULES
La clôture
de la saison
Le dernier grand concours de l'an-
née vient de se dérouler à Marseille,
sous le patronage du Journal, avec
un succès considérable. Encore quel-
ques tournois de ce genre et le rè-
glement national trouvera chez les
boulistes provençaux un accueil cha-
leureux, ce qui concrétisera 1$$ ef-
forts des dirigeants de la grande fé-
dération des Bouches-'du-Rhône, nou-
vellement venue à l'Union nationale.
Ce succès est dû, en partie, à la
qualité relevée des quadrettes quii
ont évolué aux Arènes du Prado, ter-
rain idéal pour une grande manifes-
tation de ce genre. Parmi les enga-
gés figuraient les deux finalistes du
dernier championnat de France, les
vainqueurs du concours de Vichy et
les meilleures équipes de 'la Côte
d'Azur.
La finale est revenue à la quadrette
REY
un des demi-finalistes
niçoise Théobaldi, Argoud, Palonais,
Delmas, de Nilee-Sports, battant net-
tement leurs compatriotes Lambert,
Bernardi, Ratti, Saporito, des Ch,:m-
teclairrs. Voilà un résultat qui va
combler de joie le président Ronchi-
ni, dont les excellents joueurs n'a--
vaient pas été.récompensés, au cours
de la saifeon, suivant leur valeur.
Avant la lin des vacances, les pu-
pilles ont disputé plusieurs con-
cours très réussis. Ce sont là de
beaux, exemples qui déclancheront,
pour la saison prochaine; une quan-
tité de tournois réservés aux jeunes.
- A Annecy, la victoire est restée
à la quadrette Neg-ri, Viss, Fest.a,
La'ntaz, battant Bouclier, Coche, As-
tier, Forneral, par 15 points à 10.
Ces deux équipes appartiennent a
l'Union bouliste annécienne, dont
M. Lacroix couve la section de pu-
pilles avec beaucoup de soins.
Le concours de tir est revenu à
Folliet, de Chambéry, devant Belle-
ville, d'Annecy ; DegTange, de Oham-
béry, et Serraz, de Montmelian. Le
concours de pointage a vu le triom-
phe de Deleyrac, d'Annecy, devant
Vallier,' de Cognin ; Festa et Louis
Lacroitx, d'Annecy.
Le concours de la Boule gapen-
çaise avait groupé dix-huit équipes,
la' victoire est restée à la quadrette
Rosauvallon, de Veynes, battant par
21 à 18 Mescles, de G.a.p..
Le concours qui devait se dérou-
ler à La Baule fin septembre a été
reporté au printemps prochain, les
orga' nisateurs désirant lui donner
plus d'importance et de. retentisse-
ment.
Par contre,' au Havre, un tournoi
est organisé par la Boule Lyonnaise
et Dauphinoise ; il s'annonce inté--
ressant,
Petit à petit, les régions, jusqu'à
ce jour i'solées des grands centres
boulistes,* sont conquises par ce
beau sport populaire. L'an prochain,
l'Union nationale va compter quer-
ques fédérations de plus, dépassant
de loin le chiffre de 300.000 adhé-
rents,. qui la classera au tout pre-
Ynier rang des grandes fédérations
françaises. — André Fangcr„
AUTOMOBILE
Le V" congrès mondial
de l'Automobile
Le. cinquième Congrès mondial de
l'Automobile, qui. se tient'actueliement à
liomc, a réuni les délégués de 42 na-
tions. La délégation française est pré-
sidée par le comte de Vogué, président
de l'Automobile Club de France.
Le gouverneur de Rome, qui préside le
Congrus, et M. M"rlclli, ministre de l'Ê-
conomie National.?, ont pris la parole
au cours de l'inauguration qui a eu- lieu
ait Capitole. Les travaux du Congrès se
poursuivent au palais Marignoli. sous la
présidence du sénateur Crespi, prési-
dent du R. A. C. l'Italie.
Campari courra pour Bugatti
On sait que Divo courra orficiellenient pour
lîuï/stti l'an prochain. Nous sommes en
mesure d'annoncer que Campari pilotera éga-
lement les voitures du constructeur cto
Mâlsliclm. Cela nous promet de beaux mat-
ciies, qui reront suite d'alllours à celui au-
quel se livrèrent les deux champions dans
la dernière Tarera Florio. Mais ils pilotaient
alors des voitures différentes. Que sera-ce
lorsqu'une épreuve leâ réunira au volant ae
voitures identiques?
ATHLETISME
Hoff reste professionnel
L'athlète Charles Hoff reste profession-
nel, et ce malgré une nouvelle offensive
dirigée contre la Fédération Athlétique
Norvégienne qui le classa professionnel.
En maintenant leur décision, les dirigeants
norvégiens ont montré une fermeté.
qu'il serait joliment agréable de consta-
ter dans bien d'autres pays.
FOOTBALL
Les postiers français battent
les Allemands
Hier aorês-midl, au stade Elisabeth, à la
Dorte d'Orléans, les postiers français avaient
ronvlé les postiers allemands à leur donner
la réplique.
A cette réunion, à laquelle assistait un
public nombreux, on a remarqué la présence
du représentant do l'ambassade d'Allemagne,
de M. Duchassin, chef de cabinet du minis-
tre du commerce, de M. Quérot, président
de la's.P.T.T. de France. *
Rééditant leurs exploits de l'an dernier à
Bonte, les postiers français ont nettement
dominé les postiers allemands èt, à la mi-
temps, ils menaient par 5 buts à 1.
Dans la seconde mi-temps, malgré les
efforts de leurs adversaires, les Français
augmentèrent encore leurs gains, et ce fut
par 8 buts à i qu'ils s'assurèrent la victoire.
POIDS ET HALTERES
L'Allemand Strasberger
bat un record du monde
développant à deux bras
125 kilos
Au cours d'une fête olympique, qui
s'est déroulée à Munich, Strassberger,
champion olympique 1928, poids lourds
et toutes catégories, celui-ci a réussi un
développe à deux bras de 125 kilos, bat-
tant ainei de 2 kilos 500 le record mon-
dial détenu par le poids lourd autrichien
Schiiberg, que nous avons vu aux .prises
à Amsterdam avec le champion alle-
mand.
La performance de Josef Strassberger
acheva de le classer comme le meilleur
poids lourd amateur du monde, à l'heure
actuelle.
Roger François à Nanterre
Le samedi 6 octobre, à 20 h. 30, le
Club Athlétique et Haltérophile de Nan-
terre organisera, G4. avenue de Rueil,
une réunion à laquelle prendront part:
Roger François, Louis Dannoux, Au-
guste Ibert, Gustave Fahv, champion de
gymnastique, et Ducher. -
La boxe anglaise, la barre fixe, la
lutte, l'acrobatie fig-ureront. également
au programme de cette soirée, qui sem-
ble appelée a un très gros succès.
RUGBY
Les deux finalistes
du Championnat de France
Dimanche 7 octobre, à Colombes
Le Racing Club de France et le C.A.
S.G. se sont mis raccord pour disputer
sur le terrain d'honneur du Stade Olym-
pique de Colombes les matches de rugby
que, respectivement, ces deux clubs de-
vaient jouer contre la Section Paloise,
champion de France et l'U.S. Quillanaise,
finaliste du championnat, le dimanche
7 octobre.
Le public parisien ne pouvait désirer
une plus belle manifestation sportive
pour !a réouverture de la saison de rugby
à Paris.
Ces deux rencontres se joueront sur
le terrain d'honneur ; le match Quillan-
C.A.S.G. commencera à ~4 heures et la
rencontre Pau-Hacing à 15 h. 30.
SPORTS FEMININS
La gymnastique harmonique
(L'Association Française de Gymnasti-
que Harmonique, directrice :Mme Irène
Popard, reprendra ses cours à l'écble, 22,
rue de Naples, 13 lundi 1er octobre. Pour
tous renseignements s'adresser à l'école.
Tous Jes mercredis, cours le 7 h. à
8 h. pour la F.F.S.T., les académiciennes
et. unionistes. Les cours d'anatomie et de
physiologie seront faits par les docteuis
Beflin du Coteau, Chailley-Bert, Cazajis.
Racine.
100 m. dos .troisième @ catégorie). —
Dumonchel (A.S.G.P.), l'25"ç 2. Barre
Interview
sensationnelle
Je me doutai un peu que les hypothè-
ses des Copernic, Galilée et autres New-
ton de même farine n'étaient que fari-
boles mais j'ai voulu en avoir le cœur
net J'ai songé à prendre une interview
du Père Eternel. Il m'a été assez diffi-
cile de île rencontrer, parce qu'il ne se
trouve nulle part mais assez commode,
parce qu'il est partout. J'ai été déçu
(attention à la cédille!) en sa présence.
Il ne m'est pas paru sous la physiono-
mie que lui prêtent, les enfanta de
ohoeur. Sauf une moustache à la Chariot,
II est strictement rasé. Il a remplace son
auréole, trop dédorée, par une cape an-
glaise et. sa tunique sans couture par un
veston en drap de Vienne. III .porte.des
guêtres gris perle et, au ton solennel
qu'accompagnaient les trompettes de Jé-
richo, il a substitue une familiarité de
vieux camarade.
Il est venu à moi, main tendue (la re-
doutable dextre de Dieu, cependant!) et,
de suite, m'a mis à mon aise :
— Comment va, vieux ?. Quel bon
vent t'amène ?. L'a:lizé, un coup de mis-
tral ou la traverse ?.
— Le désir de pénétrer le secret du
Grand Tout. Reporter à la France Bou-
liste.
- A ce journal unique que j'ai fait
suspendre, comme il le mérite, à la
queue de mes comètes, infatigables ca-
melots. Parfait, je n'ai rien à te refu-
sor.
- Seigneur, comment se meuvent ces
mondes que l'un de nos savants, de mé-
moire impérissable, a reconnu régis par
la loi d'attraction ?
- Pour laquelle je n'éprouve qu'une
légitime répulsion. Sottises! Sotlir
ses !. Tes idées me paraissent assez
nébuleuses.
— C'est assez naturel dans le domaine
céleste. Cepèndant, si vous consentez à
me lEs éclaircir.
- Me prends-tu pour un Javcur de vi-
tres ? ,
Le Père Eternel c,.c' courrouçait. Il me -
naça - «
— Ne m'invite pas à darder sur toi un
éclair".
- Mon Dieu ! qu'il soit bourré de
crème et je l'apprécierai.
Il daigna sourire dans une barbe qu'il
ne possédait plus.
— Pas la peine d'appartenir à l'a ga-
zette d'une élite intelligente pour êÉ r,-
si bête !
Je m'inclinai. Il se moqua :
— Ne reste pas sur ta position. Tu ris-
querais de ne plus te redresser. Quoi-
qu'il te soit difficile de porter ton intel-
lect au zénith, comprends ce que c'est
que la prétendue gravitation, comprends
que le mouvement des astres révèle la
grandiose partie que j'étais seul capa-
ble d'engager. Mercure, Vénus, la Terre.
Mars, Saturne, Uranus, Neptune, ce sont
les boules que je lance autour de ce co-
chonnet de soleil. Tu te demandes pour-
quoi je n'ai pas pu l'atteindre. Parce
que et malgré que j'aie !le soin de met-
tre des eonserves fumées, j'en ai plein
les yeux.
- De quoi ?
- Des rayons trop ardents de Phébus,
parbleu!.
Une clarté illuminait mon esprit. Néan-
moins, je sollicitai des précisions.
— Quel est donc votre partenaire ;1
Il tonna :
— Je n'en ai point. Je n'en découvri-
rais pas à ma taille.
- Alors, vous êtes obiligé do gagner
toujours ?
—< Ou de perdre toujours, imbécile.
- Sans courir les risques d'embras-
ser la Fanny.
Il pointa son index, rigide comme une
conscience d'arbitre et par trois mots
interrogateurs: « Et celle-ci ? » me la
coupa à ne plus savoir comment en res-
souder les morceaux.
A l'horizon, la lune se levait, symboli-
que, pleine, large, grasse, comme la
croupe d'une marchande de fromage?
en gros. — David Cigalier. : ;
CYCLISME
Vanderstuyft a battu
le record du monde
de l'heure
Hier matin, sur la piste de Montlhéry,
le stayer belge Léon Vanderstuyft a bat-
tu le record du monde de la plus grande
distance couverte à bicyclette en une
heure, avec 122 kilomètres 771 dans
l'heure. L'ancien record appartenait à
Brunier, avec 120 kilomètres &58. C'est
une remarquable performance que Van-
VANDERSTUYFT
derstuyft vient d'accomplir. Il avait déjà
détenu ce record en 1924. lorsqu'il cou-
vrit 107 kilomètres 710, battant le re-
cord que Guignard avait établi quinze
années auparavant à Munich avec lui
kilomètres 623. Brunier l'en déposséda.
Mais le Belge reprit son titre en 1925
avec 115 kilomètres 098. Brunier amé-
liora encore avec 120 kilomètres 958.
C'eèt ce record qui datait du 1er no-
vembre 1925, que Vanderstuyft a battu.
Voici les temps intermédiaires pris
tous les 5 kilomètres :
5 km., 3 m. 4 s. 3/5; 10 km., 5 m.
30 s. 4/5 ; 15 km., 7 m. 54 s. 1/5; 20
km., 10 m. 18 s. 1/5; 25 km., 12 m.
41 s* 4/5'; 30 km., 15 m. 6 s. 2/5; 35
km.. 17 m. 31 s. 1/5; 40 km., 19 m'.
55 6. 2/5; 45 km. 22 m. 19 s. 3/5; 50
km., 24 m. 44 s. 4/5; 55 km., 27 m.
10 s. 2/5; 60 km., 29 m. 35 s. 4/5; 65
km., 32 m. 2 s. 1/5; 70 km., 34 m. 27 s.
3/5'; 75 km., 36 m. 53 s. 1/5 ; 80 km.,
39 m. 18 6. 2/5; 85 km., 41 m. 44 s.;
90 km., 44 m. 10 s. 1/5; 95 km., 46 m.
35 s.; 100 km., 49 m.; 105 km., 51 m.
24 s. 2/5; 110 km., 53 m. 49 s. 2/5; 115
km., 56 m. 14 s.; 120 km., 58 m. 39 s.
2/5; 125 km., 1 h.. 1 m. 4 s. I/U; 130
km., 1 m. 3 m. 23 s. i/5.
Dans la demi-heure: 60 km. 778.
Dans l'heure: 122 km. 771.
Départ ,)ancé dans l'heure: 125 km.
815 m.
Tous ces temps, à partir du 658 kilo-
mètres, constitutent les nouveaux re-
corde du monde.
La course
Paris- Bourganeuf
est commencée
(De notre envoyé spécial)
Un orage qui éclate un peu avant le
départ, à minuit, à Paris, fait que plu-
sieurs coureurs dcn'arent forfait. L'orage
continue jusqu'à, la Croix de Berny où te
départ définitif est donné et où à nou-
veau d'autres coureurs déclarent forfait.
La pluie ne cesse guère. A Toury, huit
coureurs tombent dans une flaque d'eau,
ce qui provoque l'abandon de plusieurs
routiers, notamment d'Allane-ourt. dont la
bicyclette ost hors d'usage.
Orléans est atteint à 6 heures du matin
par un petit nombre de rescapés. Qua-
torze coureurs seulement signent au con-
trôle de ravitaillement, qui est neutra-
lisé pendant deux minutes.
L'orage reprend aussitôt que les'cou-
reurs eurent quitté la yille. Il se dé-
chaîne avec plus de violence encore. Un
véritable déluge s'abat sur les concur-
rents; plusieurs d'entre eux abandon-,
rtent. Un peu après la sortie d'Olivet, le
Rémois Bariffi part tout seul et provoque
une chasse qui dure 15 kilomètres. Cette
chasse et. le mauvais temps ne laissent
plus bientôt en tête que les coureurs sui-
vante; : Mauclair. Ours, Gérard. Deguai,
Gerbaud et un régional. Ce groupe passe
à Romorantin a 8 h. 45. sous une pluie
torrentielle. Les routiers sont dans un
état lamentable. Le groupe de tête est
suivi à trois minutes par Bariffi, à quatre
minutes par Petit, à six minutes par ie
reste des coureurs se traînant pénible-
ment dans la-bouc et la tempête.
A Vaton, deuxième contrôle de ravi-
taillement. Gérard pa.-.se seul en tête à
10 heures, suivi à trois minutes par Mau-
•clair, à quatre minutes par Eariffi et à
cinq minutes par Gerbaud, Dcguai et.
Ours ensemble.
Il no semble plus rester en course
qu'une dizaine de coureurs, -r- Lucien
Avocat.
NATATION
Les sportifs
doivent
savoir nager
Chaque année, vers le mois de mai,
on convie les ruggers et les soccers à
tâter de l'athlétisme. Et l'on a raison,
car il n'est pas de meilleure façon de
se maintenir en bonne condition phy-
sique.
Mais pour conserver ses moyens, voire
les augmenter, il n'est pas que l'athlé-
tisme. L'éducation physique pure est
apurement l'idéal. Mais qui donc, hé-
las ! fait de l'éducation physique de fa-
çon suivie ? Et c'est bien pour cela
qu'on se rabat sur des sports permet-
tant d'y suppléer, autant que faire" se
peut, bien entendu.
Or, à notre époque où la recherche
de la méthode d'éducation physique
pprfaite •— c'est-à-dire réunissant ef-
ficacité et attrait — crée des conflits
entre nos savants du muscle, il est très
peu connu qu'un sport entre tous les
-sports remplie toutes les conditions
qu'on peut exiger de la meilleure de ces
méthodes.
Il n'est pas d'exercice qui procède
mieux que la natation au développement
physique, de façon plus douce aussi, ce
qui en permet, soit dit en passant, la
pratique aux deux sexes et à tous les
âges. C'est le sport complet, le sport de
tout le corp3, à l'action largement ef-
ficace, à l'effort distribué de façon à
féconder tout l'organisme.
Et c'est pour cela que la natation se
recommande aux footballers du rond
et de l'ovale et aux hockeyers.
Certains dirigeants l'ont compris, té-
moin l'entente survenue cette année en-
tre le L. N. A. et le F. C. L. Et pour-
tant, hélas ! combien de sportifs et des
maîtres dans leur spécialité, ne savent
pai nager. Il y a là une sorte de déff
au bon sens, ne trouvez-vous pas ?
Mon Dieu, qu'un sédentaire intégral
n'entende rien ni au crawl ni même à la
brasse, passe encore. Comme on dit :
quand on ne sait pas, on ne sait pas !
Mais un sportif, un « du bâtiment »
ne pas savoir nager, cela est inconce-
vable. Etre parfois un as du rugby ou
de J'assoce et ne pas savoir exécuter les
quelques mouvements nécessaires pour
LANCÊLOT -
un oxcelent nageur-rameur ,
tenir sur l'eau, cela dépasse l'entende-
ment.
Toute éducation sportive, quelle
qu'elle soit, devrait avoir comme com-
plément naturel la natation, voilà qui
tombe sous le sens. Aussi ne saurions-
nous trop engager les ruggers, soccers,
hockeyers à y réfléchir. Au surplus,
leur demander de venir à la natation
n'est pas les solliciter pour un devoir
très pénible. Car si c'est pour leur in-
térêt aujourd'hui, ce sera pour leur joie
bientôt. - A. Gerty.
A la piscine de la Gare
La réunion réservée aux deuxième et.
troisième catégories, qui avait lieu hier
soir à la piscine de la Gare, a obtenu
un bon succès si l'on s'en rapporte au
nombre des concurrents. Résultats :
200 m. brasse (troisième catégorie). -
1. Bouchard (S.S.P.), 3 m. 30 s. ; 2. Go-
chet (P. M.), 3'38"l/5; 3. Raffly (C.
N. P.), 3'42"4/5.
100 mètres dames (troisième catégo-
rie). - Mlle Marchand (A.C.), 1'53"2/5;
2. Mlle Beasley (S.C.P.) 1'56"3/5 ; 3.
Mlle Murddi (S.C.P.), 2'26".
200 m. brasse (deuxième catégorie).
- 1. Schaeffer (A.S.P.P.), 3 m. 24"3/5;
2. Gerber (C.N.P.) ; 3'26" ; 3, Martin
{C.N.P.), .3'30".
100 m. dames (deuxième catégorie). —
1. Mlle Y. Jeanne (M.), 1'41"; 2. Mlle
Hanakadopoulo (S.C.P), 1'43"1/5
100 m. dos (troisième catégorie). —
1. Parent (A.S.P.P.), 1'32"3/5 : 2. Lü"
caillon (A.S.P.P.), 1'34" ; 3. M. Nouât
(A.S.G.P.). 1'35"2/5).
100 m. brasse dames (troisième caté-
gorie). - 1. Mlle Quiqueret (C.N.S.), 1'
52"3/5) : 2. Mlle Colas (C.A.N.P.) 1'58"
2/5 : 3. Mlle Pilardeau (C.G.), l'59"l/5.
100 m « dos (deuxième catégorie). —
1. Martin (P.M.), l'35"3/5 ; 2. Pinel (N.
C.F.). l'44"4/5. ,
100 m. (troisième catégorie). — 1.
Dumonchel (A.S.G.P.), l'25" : 2. Barré
(S.S P.) 1'27"; 3. Lhuilcrie (A.S.), 1'27"
100 m. dos dames. — 1. Mlle Forment
(C.N.C.R.) 2' 3/5 ; 2. Mlle Jacob (C.N.
P.), 2'G" ; 3. Mlle Ecochard (S.C.P.), 2'
13"1/5.
100 m. (deuxième catégorie). — 1.
Saint-Léger (C.N.F.), 1'16" ; 2. Chaberlot
(C.N.C.R.). 1'17"4/5 ; 3. M. Nouai (A.S.
G.P.), 1'16"3/5.
Plongeons du tremplin. — 1. Cou-
vreux (P.M.) ; 2. Vanneuhernuyse (P.
M) ; 3. Bourguignon (V.S.M.).
Challenge du nombre de sauvetage. -
1. C.N.P. (22 sauveteurs) ; 2. A.S.P.
P.) (7 sauveteurs) ; 3, C.N.F-. et NC.F.,
etc., etc.
-.
La célèbre nageuse miss Kellermann fait une conférence sur ses Iliétliodes-
de culture physique pour conserver la sveltesse. Pendant son audition au
:. (., microphone, le cinéma enregistrait ses mouvements.
SPORTS ATHLETIQUES
Four film en tonne
«e Équipe ornière doil
faire îles sacrifices
Depuis quelques années, étant donné la
longueur, la sévérité et la dureté des
compétitions officielles et des matchas,
le rugbyman ne peut plus être un grand
joueur et faire une carrière convenable
dans un team premier sans s'imposer de
lourds sacrifices.
II. y a quelques années, on pouvait
jouer en s'amusant et s'amuser.en jouant.
Pour peu que l'on ait eu à l'époque quel-
ques dons naturels, on pouvait tenir bril-
lamment sa place dans des équipes pre-
mières de division d'excellence ou d'hon-
neur sans une préparation spéciale. Au-
jourd'hui, il n'en est plus ainsi et le
joueur qui veut, non pas seulement bril-
ler, mais tenir sa place en équipe pre-
mière, ne doit plus ignorer la semaine
qu'il doit jouer le dimanche et pour cela
s'y préparer-minutieusement.
Il n'est plus possible, avec les exigen-
ces actuelles du jeu, de mener.de front
VELLAT
type du Joueur athlète
la vie d'amusement, la vie ordinaire, la
vie civile et la vie sportive. Celui qui veut
vivre pendant la semaine comme tout le
monde, fumer, boire, manger plus ou
moins modérément, plutôt plus que
moins, se coucher, tard, renoncer à tout
exercice entre chaque match, refuser
toute restriction, toute contrainte, tout sa-
crifice, celui-là ne doit pas prétendre
figurer le dimanche sur un ground de
rugby dans une grande équipe. De plus,
si un joueur n'est pas grand et solide-
ment charpenté, il ne peut également
prétendre jouer un grand rôle.
Le jeu devient de plus en plus une
affaire de pqlls, de force physique et de
Vitesse. Il est clair aussi qu'il n'est plus
possible aujourd'hui de donner son maxi-
mum pendant quatre-vingts minutes si
l'on a des poumons intoxiqués en per-
manence par les effets d'une cigarette
que l'on peut considérer comme éternel-
lement. fixée à la bouche. Il en est de
même du vin, de la bière et de toutl; les
bo'issons alcooliques. Il no faut pas croire
que si l'on n'a pas bu de vin ou de bière
immédiatement avant le match, on soit
délivré de toute influence de l'alcool.
Le vin, la bière, les apéritifs, les spiri-
tueux sont dés boissons dont les effets
sont à longue portée. Ce qui a été bu
dans une semaine s'ajoutant à ce qui a
pu être ingurgité précédemment pénètre
de plus en plus dans les nerfs, les mus-
cles et le sang, lentement, progressive-
ment, mais inexorablement. Le dimanche
en montrera les effets, le joueur n'aura
plus le contrôle absolu de ses nerfs ni la
détente habituelle de ses muscles, jms
plus que de clarté dans ses idées, car il
ne faut pas oublier qu'il n'y a pas que
chez les alcooliques que l'alcool manifeste
ses effets.
Chez un non-sportif, on ne remar-
quera pas s'il a absorbé une quantité
même restreinte d'alcool, attendu que son
activité physique est médiocre ou nulle,
comme la dose qu'il a pu ingurgiter. Tou-
tefois, un rugbyman doit faire un effort
spécial pour se 'hausser au-dessus de lui-
même et tenir les dures parties de lutte,
de boxe et de bourre que. constituent l'en-
semble des matches de championnats. 11
n'y parviendra que si son organisme est
dans un état parfait. On peut et doit dire
que le rugbyman ne peut pas se permet-
tre autant que le commun des mortels
-s'il a de la classe et s'il veut 1a conser-
yer ou s'il veut l'acquérir dans le cas où
elle lui manquerait.
La loi du sacrifice, qui est égale pour
tous et qui est la loi même du progrès,
s'applique plus qu'à tout autre au spor-
tif pratiquant; la notion du sport im-
plique l'idée de victoire. Il s'agit sur-
tout d'une victoire sur soi-même. On
vaincra l'adversaire dans la mesure où
on se sera vaincu d'abord soi-même.
Comment, en effet, concevoir un avan-
tage qui n'aurait pas été confirmé par
un sacrifice équivalent ? Tout doit
s'équilibrer, tout se paie également.
Souvent, les défaites sur les terrains
de sport ont une origine dans la tenue
des loueurs de l'équipe et dans le nom-
bre plus ou moins grand- de verres de
dimensions variés dont il a été fait abus
avant, pendant ou après les repas. Les
cigarettes, dont la fumée brûle la gor-
ge( sèche les poumons, ont, elles aussi,
bien souvent une bonne part, certains di-
raient plus justement une mauvaise,
dans la tenue d'un team sur le ter-
rain.
Du reste, pour le rugoy, sport aur, de-
mandant beaucoup de volonté et de for-
ce physique, il faut savoir sacrifier cer-
taines 'des petites aises de la vie moderne
pour briller ou pour s'impo6er à l'at-.
tention des foules et conserver une pla-
ce que des plus jeunes ou des plus tem-
pérants tentent de s'approprier 'à la
moindre défaillance. *
Un grand athlète, qui se distingua a
Amsterdam, le fameux Edwards, qui ha-
bite Londres .actuellement, annonce que
ses victoires d'Amsterdam ont été les
dernières ; il abandonne le sport actif.
il renonce à courir. Il estime que pour
être un grand champion il faut tout sa-
crIfier, qu'il faut vivre en ascète; il t.
vécu comme tel durant plusieurs an-
nées, il a obtenu des résultats remar-
quables, il trouve que cela suffit, qui
le blâmerait ? Cette vie sacrifiée lui
pèse, il veut devenir un homme comme
tous les autres, vivre comme tout le
monde: il veut boire, fumer, se marier;
il renonce alors au sport, à ses pompes
et à ses- œuvres, car il croit justement
qu'il y a incompatibilité absolue entre
le sport et la vie ordinaire.
L'athlète, de l'avis d'Edwards, doit
mener une vie extraordinaire, il serait
trop commode d'avoiR tous les avanta-
ges du commun des mortels bien nés en
même temp6 que les applaudissement?
du stade. Il y a bien longtemps que
l'on dit dans une de nos vieilles pro-
vinces qu'on ne peut pas avoir en même
temps une marchandise et l'argent de
cette marchandise. Il faut choisir. Ceux
qui feront le choix du sacrifice auront
décidé par le fait même qu'ils seront
les joueurs les plus résistants. les plus
forts, les meilleurs; ils auront en même
temps décrété que leur club sera 'à:
l'honneur cette saison.
Le secret des champions est souvent
moins dans l'entraînement, dans le ta-
lent, dans la tactique que dans le carac-
tère moral des joueurs capables de fai-
re des sacrifices pour leur sport et
pour leur club, l'esprit de co:"ps aide
beaucoup dans les groupements spor-
tifs comme dans les formations militai-
res à élever le niveau morai du loueur
comme du,soldat et à lui inculauêr l'es-
prit de-sacrifice sans lequel onne peut
arriver à rien en ce bas monde. — 4. ff.
BOXE
< .,
Il
Pladner- T assb
mercredi à Wagraf
Pour la première réunion hebdomJ
re de la semaine prochaine à WagT»
Robert Tassin. le nouveau champion
France des poids plume, va faire sa rél
parition sur le ring. Son adversaire 4
Emile Pladner, détenteur du titre naS
nal des poids mouche qui n'a pas
sité une seconde à accepter de reî^j
trer un homme de deux catégories 6
rieures à la sienne. I
On sait que l'an dernier, aprèS
début de saison très brillant, Robert "1
sin subit un déclin de forme, plutôt 1
de continuer" ainsi' à se présenter j
dessous de sa condition, il a très j~
ment écoulé les conseils de Maurice
nier : il g'est reposé. On l'annonce, r.
ce premier match, très en forme et
ceptible de tenir tête avec succès
attaques de « Milou ». Accepto»5'
l'augure et attendons de le voir mer^
pour juger s'il est capaMe cette aJJ
de jouer les premiers rôles coP.
quelques-uns de ses combats l'an r
le laissent supposer. 1
Quant à Pladner, il estime
raison d'ailleurs qu'un boxeur doix in
souvent et c'est pour cette raison.
a répondu de suite affirmative
quand on lui proposa Tassin. * Un P.
plume, si vous voulez, a-t-il dit, ce"
peut que me forcer à m'emplloyef,
plus, Tassin est un pfancheur, U
donc, tout en ayant le même aflanv;
montrer prudent au cours des échanp
Voilà qui est parlé net et fr£flj>
qui prouve de la part de PuaaneT.
désir de justifier encore et toujours
réputation. Et puis, n'oublions pas qu>
1er décembre prochain, Emile Plaine*?
rencontrer Izzy Schwartz, Il est ct
doublement intéressant de le voir eû.
tion avant la préparation sévères
va s'imposer pendant octobre et nVl
brll. J
Deux autres combats en 10 ro
sont également inscrits au progr
L'un opposera deux coq : GouPOJ
Megy ; l'autre mettra aux prises :J
lourds : Seibïllo et Deschamps. L0 "i
mier match sera rapidement men"
deux petits bonshommes pléin de t
Gourdy, que l'on connaît déjà, ~-Mt
escrimeur du poing, rapide et er
Megy-que, seul, le Central Sportintfu.
avait retenu jusqu'ici fait ses deP"|
Wagram. Ce n'est pourtant pas Un |
connu dans les milieux pugilistiqtl
a notamment inscrit à son recofû ,1
victoire aux points sur Verdon, qU
match nul à Alger avec Régis, cela
l'homme. Sur vingt combats dispU 1
conipte 18 victoires.. 1.
Le second, quoique plaçant face fl
des poids lourds, sera également "j
rapide : Sebillo a non seulement i
contré presque tous les Français o~
poids, mais encore un bon nombre i
trangers. Il a fait souvent mteu*
de se défendre ; résistant, il travail*
t,elligemment et sait esquiver
adresse, auant à Desohamps. Çë j
coriace, assez hargneux, qui n aw^p
beaucoup se laisser manoeuvrer, uv L
s'attendre à un rude choa entre leS
hommes.
Au Central Sporting Club
Gavalda contre Raymond Le
Le Cen-tral Sporting j ,\"i
Après les admrrawcs ,
d'offrir ces temps derniers a sa 11
clientèle, plus dense à chaque &eaj
nous annonce pour mardi proona >
véritable .« gala Il pugUtetique.
comme év-ent principal, la presen
sympathique champion de France (
a mi-moyens n, Jean Gavatoa, q
rencontrer, en 10 reprises de 3 Mlfi
l'excellent Boulonnais Raymond -K i
,que l'avisé Descamps a pris sous son
de.
Il est incontestable qu'une telle
lion est hors de proportion avec 14 ^a
cité de l'établissement; aussi, les '
moters prennent-ils toutes les
tions nécessaires pour éviter l'a cc'j.
l'entrée; un service d'ordre iwP0^ 4
été prévu afin de faciliter le passafS^k
porteurs de placée prises en loc^;1.^ I
Nous reviendrons en temps utIle
cette manifestation dont I,i.ni;port«allce'
saurait échapper à aucun des 11.¡;¡;w- F
des salies -p.arisienne.s.,¿', I
Le Championnat d'Europe,
poids légers j
La Fédération Française de BoXe ri
pelle aux intéressés qu'elle a été
nuitée par l'International Boxing (,o~
pour savoir si, dans la prochaine eût
pétition pour le titre de champion .,
rope poids légers elle présentera 1
boxeur français. f
La Fédération Française de BO> 0 £I
vite en conséquence les boxeurs Otl £
nagers qui se croiraient qualifies ? <5
mettre leurs propositions qui ceront 1
minées!.
Lesdites propositions devront êee
compagnées, conformément aux l'
ments de l'I.B.U., d'une somme de
franco et du record du boxeur Mw
douze exemplaires.
Les boxeum qui ne seraient pa-
par la Fédération Française de À
l'International Boxing Union seront :J
bourses de la totalité de cet enjeu .~t
tion - - - 1
A la recherche dé nouvelles étOV
Le National S.C. de Londres va „ ■
niser un tournoi de novices poicw
gèrs ; il y a 16 boxeurs engagée.j
combats préliminaires et les dcmi-nie
auront lieu en 6 rounds et la fina
10 rounds de trois minutée. Ati
En outré, des tournois dans les }l"1
lourds, plume et weltens auront licrl
18, 19, 20 et 22 octobre au CrYbt
lace:
On espère, en Angleterre, au 11 jot
de ces tournois, trouver de nou
étoiles qui rendront à la boxe sa gr
popularité d'autrefois. 1
Sammy Mandell t
s'est cassé la clavicule f
Le champion du monde des poidi'i
gers, Sammy Mandell, s'egt cassé 131)
vicule au cours d'un match avec 7
drich. A la fin du deuxième rouO 11
fut contraint d'abandonner et exa.
par un docteur qui réserva sa -'-i
sien. Un examen aux rayons X deteir
qu'il avait la clavicule cassée. Cet*
dent forcera Mandell à résilier de t
breux combats. , g
De tout un peu I
Le boxeur Kjd Francis a touclté é
dollars. Cette somme constituait le
fait de poids pour son match conty 'Â.
Brown. Le boxeur noir s'était, en Jf
présenté au-dessus de la limite d&s/i
bantams. A
EDUCATION PHYSIQu
Ligue française *
d'éducation physique èt rYthO
La Ligue Française d'Education J
sique et rythmique dont le pr~
d'honneur est le comte Clary, pr 1
du Comité Olympique Français et 1®,^
si dent M. le sénateur Régnier repe
ses cours de culture physique, de J
nastiqu'e médicale et rythmique, àe
lundi fer octobre, sous la directs
Mlle Andrée Jolv. il
Tous les cours" auront lieu au novJ
siège social da la Ligue : 6, rue AO *
Dubois CC*).. I
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