Titre : Paris-soir
Éditeur : s.n. (Paris)
Date d'édition : 1932-12-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34519208g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 10 décembre 1932 10 décembre 1932
Description : 1932/12/10 (ED4,A10,N3353). 1932/12/10 (ED4,A10,N3353).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG31 Collection numérique : BIPFPIG31
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7637616s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-235
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/02/2015
y
DERNIERES NOUVELLES
( B P ï TB )
Escroqué
< «p , < a »
a "iI > américaine
un citoyen de Chicago
retrouve son voleur
M. Georges Mirisson, 29 ans, un Améri-
cain de Chicago qui, de passage à Paris,
était.. descendu dans un hôtel, 3, rue du
Mont-Thabor, faisait connaissance, il y a
quelques jours, d'un Australien, M. Ja-
mes Watson, disant habiter la Tasmanie.
Les nouveaux amis se trouvaient dans
un café voisin de la gare Saint-Lazare,
lorsqu'un second Australien, M. Thomas
Sinclair, ami du premier, vint les rejoin-
dre.
— Je viens d'hériter d'une fortune co-
lossale. dit Sinclair, mais les démarches
vont me coûter cher. Pouvez-vous me
prêter une certaine somme ?
— Impossible, répondit Watson, Je
viens moi-même de faire un gros verse-
ment.
C'est alors qu'intervint M. Mirisson :
— Combien vous faut-il ?
— 38.000 francs, répondit l'Australien.
— Qu'à cela ne tienne ! Je vous les
apporterai demain.
Effectivement, le lendemain, les trois
nouveaux amis se retrouvèrent et M. Mi-
risson versa les 38,000 francs à M. Sin-
clair.
Naturellement, l'Australien avait été
victime de deux filous, spécialistes du vol
« à l'américaine ».
Or, hier soir, place de la Madeleine, M.
Mirisson aperçut soudain le prétendu Tho-
mas Sinclair. Ayant requis un agent, 11 fit
emmener au commissariat l'Australien qui
protesta de sa bonne foi. Mais une en-
quête à l'hôtel où il était descendu fit
découvrir qu'en réalité il se nommait
John Anderson, né en 1665 à Tasmania.
On apprit en outre qu'il avait téléphoné
à Londres pour annoncer un envoi im-
portant. Il a été envoyé au dépôt par M.
Poirson, tandis qu'on recherche son com-
plice.
Un monument va être élevé
: à la mémoire
de Ferdinand Sarrien,
ancien président du Conseil
(De notre correspondant particulier)
Charolles, 9 Décembre 1932.
Un comité s'est formé pour ériger à
Bourbon-Lancy, sa ville natale, un monu-
ment à la mémoire de Ferdinand Sarrien,
ancien président du Conseil.
Le conseil municipal a fixé l'époque de
cette érection au printemps prochain, et
le comité d'exécimon, présidé par M. le
docteur Pain, maire de Bourbon-Lancy,
adresse un dernier appel en rappelant
quelle fut la vie d'un homme qui consacra
ses forces et son énergie à la réalisatdon
d'un Idéal de justice et de liberté.
C'est en 1906 que Sarrien fut chargé
de former un cabinet et il est indiscutable
qu'il téussit à mettre sur pied la com-
binaison politique la plus belle par la
valeur des hommes qui la composaient.
Qu'en en juge par la formation de son
cabinet:
Présidence du Conseil et Justice : Sar-
rien ; Affaires Etrangères : Bourgeois ;
Intérieur : Clemenceau ; Finances .: Poin-
caré ; Instruction publique : Briand ;
Commerce : Doumergue ; Guerre : Etien-
ne ; Marine : Thomson; Colonies : Ley-
gues ; Agriculture : Ruau ; sous-secré-
, taires d'Etat : à l'Intérieur : Albert Sar-
raut ; à l'Instruction publique : Dujardin-
Beaumetz.
Deux de ses collaborateurs furent pré-,
sldents de la République -: Poincare et
Doumergue ; six sont devenus présidents
du Conseil : Doumergue, Poincaré, Cle-
menceau, Briand, Bourgeois et Leygues.
— G. Chevrot.
Pour "amuser Paris"
un jeune Américain
joue de la mandoline
dans le Métro.
1 Un pittoresque
philanthrope de la gaîté
Rien nf! semble plus anormal à M. Ca-
roll Brent Chilton qu'un visage morose,
qu'une morne assemblée. Aussi a-t-il en-
trepris de combattre l'ennui sous toutes
ses formes et en tous lieux. Et il faut
reconnaître qu'il réussit parfaitement à
faire se dérider les fronts les plus sou-
cieux, à s'éclairer d'un sourire les plus
tristes figures. Ceci dans le métro, l'au-
tobus, au restaurant, dans la rue, dans
un. salon, n'importe où.
Pour parvenir à ses fins, M. Caroll
Brent Chilton, fils de la noble Améri-
que, emploie un système bien simple.
Il sort tout simplement de sa poche une
petite mandoline qu'il promène toujours
avec lui. et attaque un air guilleret.
Voulant connaître ce philanthrope de
la gaîté, je suis allé lui rendre visite en
son hôtel, et longuement il m'a parlé
de son apostolat.
— Nous sommes tous gouvernés par
l'inconscient, m'a-t-il dit avec un déli-
cieux accent, et le langage de l'incons-
cient c'est la musique. Voilà pourquoi,
quand je vois autour de moi des gens
qui semblent absorbés par de sombres
pensées, je prends ma mandoline et je
joue un petit air. Aussitôt tout le mon-
de est content, tout le monde est en-
chanté, surtout à paris. Je n'aoercois
plus que des sourires satisfaits.
Et pour me démontrer l'efficacité de
son système, M. Caroll Brent Chiltor
s'empare de son instrument et me joue :
Ah ! les fraises et les framboises,
Le petit vin que l'on a bu.
— Vous savez, me dit-il, cette chan-
son, eh bien, elle date du XVI' siècle et
c'étaient les soldats chinonais qui la
chantaient.
» Oh ! vous pouvez me croire, j'ai fait
des études très sérieuses sur le folklore
de tous les pays. J'ai même recueilli, au
cours de mes voyages plus de 700 airs
populaires. Les airs populaires, voyez-
vous, sont une sorte de langage univer-
sel et c'est grâce à eux que je puis par-
sel
ler à l'âme de tous les individus..
Et les belles villageoises
Nous ne les reverrons plus.
Le groom de l'hôtel, qui s'ennuyait
dans le coin d'une porte, est ravi de cet
intermède, comme aussi le portier, et
tous deux ils écoutent avec une mine
des plus réjouies. Exemples vivants de
l'excellence de la méthode de Caroll
Brent Chilton.
— Il y a combien de temps que vous
égayez les Parisiens, demandai-je à ce
moment.
— Oh ! je suis à Paris depuis quatre
jours seulement, mais l'an dernier j'ai
déjà joué partout, sur les boulevards,
dans les trams, le.* cafés, et partout j'ai
f n., t rir»
rire, c'est la seule manière de
détruire le mal sans malice, et avec
« cette petite instrument » je fais appel
à la bonté de l'humanité.
» Un jour, j'espère pouvoir jouer à la
conférence du désarmement, et vous
verrez alors ce que deviendra la gravité
professionnelle des délégués, et, combien
leurs discussions deviendront gaies, spi-
rituelles et humaines, c'est-à-dire tout
le contraire de ce qu'elles sont actuelle-
ment.
Ah ! les fraises et les framboises.
» Mais ça, malheureusement, j'ai pas
pu faire encore ». — Raymond Petit.
Le jeune architecte L.-E. Galey
l'un des auteurs du monument Bolivar
va accompagner jusqu'à Quito
les 15 tonnes de bronze du monument
Le monument Simon Bolivar dans l'atelier de M. Galey, l'architecte.
Voici deux ans, on célébrait dans toUtE
l'Amérique latine le centenaire de la
mort de Simon Bolivar, el Libertador
Le Venezuela, la Colombie, l'Equateur, lE
Pérou et la Bolivie ont voué à l'homme
dont le génie politique et militaire en
fit des Républiques indépendantes et li-
bres un culte reconnaissant. Nombreuses et
importantes, des sociétés bolivariennes
perpétuent le souvenir du héros de l'In-
dépendance.
A cette occasion, le goursrnement équa-
torien fit mettre au concours un projet de
monument à Simon Bolivar, en 1929. Le
prix à gagner était de deux millions. Un
jury fut constitue, à Paris, mi-français,
mi-sud-américain. Ce jury eut à examiner
jusqu'au mois de décembre 1929 cent
cinquante-quatre projets 1 Il en retint
environ cinq, pour les étudier de plus
prés. La lutte fut chaude ! En fin de
compte, l'un des projets français fut
adopté. Il avait été conçu et présente
par Jacques Zwobada et René Le tour-
neur, sculpteurs ; Louis-Emile Galey, Fé-
lix Brunau et René Marouzeau, archi-
tectes, qui dépassaient leurs concurrents
de plusieurs longueurs. C'était un projet
à la fois moderne et sobre, encore que
de proportions énormes, qui était choi-
ei, tout à l'honneur du nouvel art fran-
çais.
Ce projet fut aussitôt mis en exécu-
tion. Ce n'était pas un mince ouvrage,
sans doute, puisqu'il est à peine achevé
aujourd'hui.
M. Louis-Emile Galey, l'un des archi-
tectes, part dans quelques jours pour
Quito, afin de procéder au montage du
monument.
M. Galey est un Jeune homme de vingt-
huit ans, aux traits décidés, à l'élocution
précis*.
— C'est un joli morceau, me dit-il. Et.
notez que nous avons dû modifier pas
mal notre maquette Initiale. Nous en
aVQD8 notamment restreint les dimen-
sions. Il reste un monument de dix mè-
tres de haut, seize métrés de long, sui
trois mètres, à peu prés, de large. Les
sculptures seules représentent plus de
quinze tonnes de bronze. Quant à son as-
pect, mon Dieu, à mon sens, il n'est pas
vilain du tout. Il se compose essentielle-
ment d'un socle en trois parvis, trois pa-
liers réunis par des marches, et revêtu
de marbre et de plaquée de bronze. Pour
la sculpture, Letourneur et Zwobada ont
très bien imaginé ça. C'est grandiose et
animé d'un joli mouvement. Tout à l'a-
vant, Bolivar à cheval ; sur les côtés, en
ronde-bosse et en haut-relief, des Victoi-
res allées longent le socle, et sou., leurs
ailes se détachant les opprimés que Boli-
var a délivrés. Symbolisme facile, mais
sans grandiloquence. Et ie style en fait
une belle chose. Pensez qu'il nous aura
fallu trois ans pour faire cela.
J'ai accompagné M. Galey aux ateliers
de la Coopérative des artistes, où l'on
achève de donner une forme à d'énorme
surfaces de bronze. Je n'afpas vu Bolivar
lui-même, ni sa monture ; ils sont encore
à la fonte. Mais ce que j'ai vu est im-
pressionnant. Le moindre des person-
nages est à l'échelle humaine.
— Vous partez bientôt ?
- Sous quelques jours, avec un mon-
teur. Il va falloir reconstituer et finir
tout cela ; ce n'est pas un petit travail.
— D'autres projets en cours ?
— J'ai dû tout interrompre. J'ai une
Maison du Peuple en construction à
Saint-Girons, dans l'Ariège. La ville de
Quito me demande, d'autre part, de m'cc-
cuper de l'urbanisme de cette capitale.
Je vais voir.
Dans quelques mois, le beau monument
à Simon Bolivar, le libérateur, dominera,
flammes de vieil or et de gris élégant, A
l'entrée du parc Simon-Bolivar, tapis de
verdure, la ville de Quito et le territoire
de la République. Belle conque d'un
art sincère.
art 8incére. Henri Arnold. J
Les petits miraculés"
de Beauraing
sont examinés
par des médecins
Les gendarmes
gardent le couvent
où se serait produite
l'apparition
(De notre correspondant particulier)
Bruxelles, 9 Décembre.
Depuis plusieurs jours, on le sait, le
petit village de Bauraing, situé en Belgi-
que tout près de la frontière française,
est le théâtre de phénomènes extraordi-
naires qui provoquent la curiosité de
toute la population environnante.
Le 29 novembre dernier, jour d'ouver-
ture de la neuvaine de prières organisée à
L'occasion des fêtes de l'Immaculée Concep-
tion, cinq enfants, quatre fillettes, âgées
respectivement de 15, 12 et 9 ans, et un
garçonnet de 11 ans, prétendirent avoir as-
sisté à une appartion de la Vierge Marie.
Les circonstances dans lesquelles leur
vision a été signalée sont assez troublan-
tes. Cependant, ce n'est qu'avec la plus
grande circonspection qu'il convient d'ac-
cepter le récit des apparitions miracu-
leuses, et, avant de se prononcer, il est
Indispensable de soumettre les faits à la
triple épreuve du temps, de la science et
du contrôle des autorités religieuses.
Voici dans quelles circonstances les faits
se produisirent. Le jeune Albert Voisin
était allé, avec quatre camarades, prier
dans le jardin d'un couvent, devant une
petit grotte, réduction de la célèbre grotte
de Lourdes. C'est au cours de leur prière
que l'apparition se serait produite.
Interrogés séparément, les enfants ont
fait un récit analogue de leur vision. Ils
décrivent avec de nombreux détails, qui
tous concordent, la femme qu'ils ont vue
ensemble et qui était, parait-il, d'une sur-
humaine beauté. Vêtue de blanc, l'appa-
rition se tenait à une certaine hauteur
au-dessus d'un buisson, soutenue par un
petit nuage ; son visage irradiait de
rayons d'or.
Au Jeune garçon qui l'interrogeait, l'ap-
parition a déclaré : « Je suis l'Immaculée
Conception. »
Les enfants ont imploré alors la guéri-
son de deux infirmes, d'un aveugle et
d'un paralytique, membres de leur fa-
mille. L'apparition, d'ailleurs, ne répon-
dit pas à leur demande.
Les cinq enfants ont rapporté leur vi-
sion à leurs parents qui se sont montrés
sceptiques et pensent qu'il ne convient
pas d'attacher trop de crédit à leur récit.
Plusieurs médecins ont examiné les
jeunes « miraculés a ; ils assurent qu'on
ne se trouve pas devant un cas de sug-
gestion collective.
La nouvelle a été vite connue dans la
région et le village a été envahi par plu-
sieurs milliers de personnes, qui atten-
dent, tous qu'un miracle analogue se re-
nouvelle.
L'affaire a pris de telles proportions que
l'autorité s'en est émue. La police, d'ac-
cord avec les autorités religieuses, a dé-
cidé d'interdire toute manifestation et
tout rassemblement Jusqu'à nouvel ordre.
Les choses en sont là.- Le couvent des
sœurs de Notre-Damp est gardé par les
gendarmes. lia suite des événements per-
mettra de dire ce qu'il faut penser du
récit des cinq enfants.
Le fonctionnement
de la Maison de Santé
pour « filles de petite vertu »
va coûter 1.300.000 francs
par an Ma Ville de Paris
La désaffectation de la « Section de
droit commun » de la prison Saint-La-
zare est maintenant un fait accompli.
Pendant des années, tous les trois mois,
la presse a annoncé que « Saint-Lazare »
allait disparaître : Saint-Lazare n'a pas
disparu, mais les femmes coupables de
délits de droit commun ont émigré vers
d'autres geôles.
Et voici Paris doté d'une Maison de
santé pour filles de petite vertu, comme
on disait au Grand Siècle. L'Etat n'a
donc plus à intervenir dans la dépense
de fonctionnement de cette « section
administrative » Le Conseil municipal
a inscrit en conséquence dans le budget
de la Préfecture de Police un crédit de
1.300.000 francs représentant les frais
'- des filles Derdues.
La Ville de Paris héberge et soigne là
des femmes dont il n'est pas toujours
commode de connaître le domicile. Quand
on le connaît, on s'aperçoit que la ban-
lieue intervient pour une certaine part
dans le total de ces malheureuses,
En raison de la mobilité extrême des
femmes se livrant à cette triste occupa-
tion, il est pratiquement impossible de
déterminer exactement pour chaque fem-
me sa résidence exacte, à l'effet de fixer
le nombre de journées d'hospialisation
dont bénéficie, si l'on peut ainsi parler,
le département de la Seine à Saint-La-
zare.
Dans un but de simplification, le Con-
seil général vient d'adopter comme base
de la participation du département une
somme forfaitaire qui sera précisément le
1/10 du montant total des dépenses. C'est
donc 130.000 francs par an que les contri-
buables de banlieue auront à acquitter.
Nadal-Boivert. :;
Il avait installé sa maîtresse
avec les meubles de l'Etat
On se souvient que M. Aupy, employé
des Assurances sociales, a été arrêté à la
suite de divers détournements effectués au
préjudice de cette administration : il
avait emporté des tables, des chaises, des
armoires, dont il s'était servi pour meu-
bler sa maîtresse.
Le ministère du Travail a chargé son
avocat, Me Sejournand, de se constituer
partie civile dans l'instruction suivie con-
tre Aupy par M. Benon. Ajoutons que la
maîtresse d'Aupy est inculpée de compli-
cité par recel.
JOURNEES NATIONALES
DU CHAMPAGNE
Ces fêtes qui se sont déroulées cet été
en Champagne, à Hautvilliers, à l'occa-
sion du 250" anniversaire de la décou-
verte de la mousse par Dom Pérignon,
ont leur écho cette semaine dans les
hôtels et restaurants de' Paris.
Il y est organisé, en effet, du 5 au 11
décembre, des Journées Nationales du
Champagne pendant lesquelles des prix
spéciaux sont consentis à la clientèle.
Une telle initiative est certainement
de nature à inciter le public à consom-
mer largement ce grand produit de no-
tre sol qu'un stupide snobisme à rebours
avait fait un peu oublier à certains, au
profit de boissons peu hygiéniques dont
la mode passe aussi vite qu'elle est ve-
nue, alors que le champagne restera
toujours.
Chemin de Fer du Nord
ACTIONS DE JOUISSANCE
La Compagnie du chemin de fer du
Nord informe les intéressés que les ac-
ticns de jouissance numérotées de 1 à
29.823 (1™ série) et de 400.001 à 408.719
(2e série) seront reçues à partir du 15
décembre 1932 (coupon n° 153, janvier
1933 détaché), pour être munies d'une
nouvelle feuille de coupons.
Les titres pourront être déposés au
Siège social de la Compagnie, 18, rue de
Dunkerque, à Paris, et dans les gares
du réseau du Nord désignées à cet effet.
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ouverts tous les jours non fériés de 9 h.
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1 Ouvert jusqu'à 20 heures , , - u_------- ,-- 1
I même SAMEDI et DIMANCHE Métro : Marcadet, Poigsonniers ,
BUVONS DE LA BIERE FRANÇAISE
Notre spirituel confrère, Louis Forest,
signale, dans ses « Propos d'un Pari-
sien », un incident qui nous éclaire une
fois de plus sxur l'aménité des Allemands
à notre égard :
c Nous avons à Nancy, écrit-il, une
fabrique de tonneaux et d'appareils pour
brasseurs, de réputation vieille et uni-
verselle. Or, la direction des brasseries de
Loerrach (duché de Bade) ayant acheté
un outillage à Nancy, les ouvriers ont
tous menacé de faire grève si on ins-
tallait un seul appareil français. »
Voilà l'état d'esprit. Louis Forest ne
se fait pas illusion et il nous conseille
de ne point être dupe.
C'est évidemment un Incident entre
mille. Il ne faut pas en exagérer l'im-
portance, mais il est juste d'en tenir
compte.
Les brasseurs allemands trouveraient
très bien sans doute, puisqu'ils en vi-
vent, de faire boire leur bière en France.
A nous de leur montrer que nous préfé-
rons la bière française, la bonne bière
de chez nous, frâiehe, saine, pétillante
et légère qui a vraiment toutes les qua-
lités de notre race et que nos bras-
seurs fabriquent depuis un temps immé-
morial.
Pierre Aurow.
Précisions sur le
! PANTOZONE
A la suite des articles précédemment
parus dans la presse et concernant lei
merveilleuses guérisons obtenues par 161
applications d'un nouveau gaz, le PAN-
TOZONE, de nombreux malades ont
écrit au Centre de thérapeutique nou-
velle et ont manifesté le désir de se
faire accompagner par leur médecin ha-
bituel.
Nous sommes très honorés par la vi-
site des médecins qui veulent bien sui-
vre leur malade en traitement, très heu-
reux de leur donner toutes les explica-
tions qui peuvent les intéresser, et de
leur faire constater que, sous l'action du
PANTOZONE, les maladies les plus di-
verses sont améliorées avec une rapidité
presque miraculeuse : les obèses perdent
7 à 800 grammes quotidiennement ; les
rhumatisants recouvrent en quelques
jours la liberté de leurs membres, les
diabétiques voient leur sucre diminuer
dans des proportions considérables. Des
résultats tout aussi remarquables sont
observés dans toutes les maladies de la
peau, eczémas, prurits, psoriasis, etc.
dans les maladies des femmes, dans les
plaies de toute nature, fistules, fissures,
ulcères variqueux ; dans l'anémie, etc.
Les résultats sont durables et s'obtien-
nent sans, fatigue, sans malaise, appor-
tant un soulagement et un bien-être im-
médiats.
Le PANTOZONE n'est d'ailleurs pas le
seul traitement appliqué au Centre de
thérapeutique nouvelle, les malades trou-
vant au contraire à cet établissement
toute l'électricité médicale et tous les
traitements nouveaux réellement effica-
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Le diamant, nouvel étalon?
Après les difficultés que nous venons de traverser, et dont, semble-t-il, Je
début de l'année 1932 marqua le point critique, il est intéressant de savoir
comment s'est comporté le commerce de luxe, et particulièrement celui des pierrqm
précieuses.
'Nous avons jugé bon de comparer par le graphique ci-dessous les fluctuationf
de l'or, par exemple, considéré hier encore comme le seul étalon possible, à celles
du diamant.
En effet, bien qu'on ait trop légèrement classé la pierre précieuse au rang du
superflu, nous constatons un regain inattendu d'affaires provoqué par des
demandes de brillants de 1 à 10 carats, elles-mêmes consécutives à la hausae
de 25 accusée le mois dernier par les marchés d'Anvers, et d'Amsterdam.
Ceci démontre que petits épargnants et gros capitalistes ont enfin compris
que le diamant blanc, pur, tenait en lui, sous les dehors d'une frivolité, toutes les
qualités qui manquent aux valeurs rivales, qu'en fait la hausse dont 11 vient de
bénéficier le met au premier rang des placements les plus sérieux, puisque -
valeur n'a jamais été inférieure à cinq fois et demie celle d'avant-guerre.
Si l'on ajoute à cette sécurité la facilité momentanée des' conditions d'achat
sur le marché diamantaire. On comprendra que, l'état économique aidant, les
hésitants se scient décidés à convertir une partie de leur avoir en « réalité
immobile ».
Encore faut-il, pour répondre à sa destination, que le diamant soit véritable-
ment blanc et pur, reconnu tel par un expert qualifié ?
Nous nous tenons, gracieusement, à la disposition des personnes qui désire-
raient faire évaluer brillants montés ou sur papier, soit en nos bureaux, 222, rue
Saint-Martin, soit à notre magasin, 86, avenue Malakoff.
JUIN JUILLET JUIN
) 9 4
12 1'4 198 1926 1930 1932
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Or fin Cours en 1914 l« Kilo Cours en 1932 le Kilo 166SO
l Brillant Cours en 1914 le Carat Cours en 1952 le Carat §
Communiqué par les experts SIROP et PAUUET.
DERNIERES NOUVELLES
( B P ï TB )
Escroqué
< «p , < a »
a "iI > américaine
un citoyen de Chicago
retrouve son voleur
M. Georges Mirisson, 29 ans, un Améri-
cain de Chicago qui, de passage à Paris,
était.. descendu dans un hôtel, 3, rue du
Mont-Thabor, faisait connaissance, il y a
quelques jours, d'un Australien, M. Ja-
mes Watson, disant habiter la Tasmanie.
Les nouveaux amis se trouvaient dans
un café voisin de la gare Saint-Lazare,
lorsqu'un second Australien, M. Thomas
Sinclair, ami du premier, vint les rejoin-
dre.
— Je viens d'hériter d'une fortune co-
lossale. dit Sinclair, mais les démarches
vont me coûter cher. Pouvez-vous me
prêter une certaine somme ?
— Impossible, répondit Watson, Je
viens moi-même de faire un gros verse-
ment.
C'est alors qu'intervint M. Mirisson :
— Combien vous faut-il ?
— 38.000 francs, répondit l'Australien.
— Qu'à cela ne tienne ! Je vous les
apporterai demain.
Effectivement, le lendemain, les trois
nouveaux amis se retrouvèrent et M. Mi-
risson versa les 38,000 francs à M. Sin-
clair.
Naturellement, l'Australien avait été
victime de deux filous, spécialistes du vol
« à l'américaine ».
Or, hier soir, place de la Madeleine, M.
Mirisson aperçut soudain le prétendu Tho-
mas Sinclair. Ayant requis un agent, 11 fit
emmener au commissariat l'Australien qui
protesta de sa bonne foi. Mais une en-
quête à l'hôtel où il était descendu fit
découvrir qu'en réalité il se nommait
John Anderson, né en 1665 à Tasmania.
On apprit en outre qu'il avait téléphoné
à Londres pour annoncer un envoi im-
portant. Il a été envoyé au dépôt par M.
Poirson, tandis qu'on recherche son com-
plice.
Un monument va être élevé
: à la mémoire
de Ferdinand Sarrien,
ancien président du Conseil
(De notre correspondant particulier)
Charolles, 9 Décembre 1932.
Un comité s'est formé pour ériger à
Bourbon-Lancy, sa ville natale, un monu-
ment à la mémoire de Ferdinand Sarrien,
ancien président du Conseil.
Le conseil municipal a fixé l'époque de
cette érection au printemps prochain, et
le comité d'exécimon, présidé par M. le
docteur Pain, maire de Bourbon-Lancy,
adresse un dernier appel en rappelant
quelle fut la vie d'un homme qui consacra
ses forces et son énergie à la réalisatdon
d'un Idéal de justice et de liberté.
C'est en 1906 que Sarrien fut chargé
de former un cabinet et il est indiscutable
qu'il téussit à mettre sur pied la com-
binaison politique la plus belle par la
valeur des hommes qui la composaient.
Qu'en en juge par la formation de son
cabinet:
Présidence du Conseil et Justice : Sar-
rien ; Affaires Etrangères : Bourgeois ;
Intérieur : Clemenceau ; Finances .: Poin-
caré ; Instruction publique : Briand ;
Commerce : Doumergue ; Guerre : Etien-
ne ; Marine : Thomson; Colonies : Ley-
gues ; Agriculture : Ruau ; sous-secré-
, taires d'Etat : à l'Intérieur : Albert Sar-
raut ; à l'Instruction publique : Dujardin-
Beaumetz.
Deux de ses collaborateurs furent pré-,
sldents de la République -: Poincare et
Doumergue ; six sont devenus présidents
du Conseil : Doumergue, Poincaré, Cle-
menceau, Briand, Bourgeois et Leygues.
— G. Chevrot.
Pour "amuser Paris"
un jeune Américain
joue de la mandoline
dans le Métro.
1 Un pittoresque
philanthrope de la gaîté
Rien nf! semble plus anormal à M. Ca-
roll Brent Chilton qu'un visage morose,
qu'une morne assemblée. Aussi a-t-il en-
trepris de combattre l'ennui sous toutes
ses formes et en tous lieux. Et il faut
reconnaître qu'il réussit parfaitement à
faire se dérider les fronts les plus sou-
cieux, à s'éclairer d'un sourire les plus
tristes figures. Ceci dans le métro, l'au-
tobus, au restaurant, dans la rue, dans
un. salon, n'importe où.
Pour parvenir à ses fins, M. Caroll
Brent Chilton, fils de la noble Améri-
que, emploie un système bien simple.
Il sort tout simplement de sa poche une
petite mandoline qu'il promène toujours
avec lui. et attaque un air guilleret.
Voulant connaître ce philanthrope de
la gaîté, je suis allé lui rendre visite en
son hôtel, et longuement il m'a parlé
de son apostolat.
— Nous sommes tous gouvernés par
l'inconscient, m'a-t-il dit avec un déli-
cieux accent, et le langage de l'incons-
cient c'est la musique. Voilà pourquoi,
quand je vois autour de moi des gens
qui semblent absorbés par de sombres
pensées, je prends ma mandoline et je
joue un petit air. Aussitôt tout le mon-
de est content, tout le monde est en-
chanté, surtout à paris. Je n'aoercois
plus que des sourires satisfaits.
Et pour me démontrer l'efficacité de
son système, M. Caroll Brent Chiltor
s'empare de son instrument et me joue :
Ah ! les fraises et les framboises,
Le petit vin que l'on a bu.
— Vous savez, me dit-il, cette chan-
son, eh bien, elle date du XVI' siècle et
c'étaient les soldats chinonais qui la
chantaient.
» Oh ! vous pouvez me croire, j'ai fait
des études très sérieuses sur le folklore
de tous les pays. J'ai même recueilli, au
cours de mes voyages plus de 700 airs
populaires. Les airs populaires, voyez-
vous, sont une sorte de langage univer-
sel et c'est grâce à eux que je puis par-
sel
ler à l'âme de tous les individus..
Et les belles villageoises
Nous ne les reverrons plus.
Le groom de l'hôtel, qui s'ennuyait
dans le coin d'une porte, est ravi de cet
intermède, comme aussi le portier, et
tous deux ils écoutent avec une mine
des plus réjouies. Exemples vivants de
l'excellence de la méthode de Caroll
Brent Chilton.
— Il y a combien de temps que vous
égayez les Parisiens, demandai-je à ce
moment.
— Oh ! je suis à Paris depuis quatre
jours seulement, mais l'an dernier j'ai
déjà joué partout, sur les boulevards,
dans les trams, le.* cafés, et partout j'ai
f n., t rir»
rire, c'est la seule manière de
détruire le mal sans malice, et avec
« cette petite instrument » je fais appel
à la bonté de l'humanité.
» Un jour, j'espère pouvoir jouer à la
conférence du désarmement, et vous
verrez alors ce que deviendra la gravité
professionnelle des délégués, et, combien
leurs discussions deviendront gaies, spi-
rituelles et humaines, c'est-à-dire tout
le contraire de ce qu'elles sont actuelle-
ment.
Ah ! les fraises et les framboises.
» Mais ça, malheureusement, j'ai pas
pu faire encore ». — Raymond Petit.
Le jeune architecte L.-E. Galey
l'un des auteurs du monument Bolivar
va accompagner jusqu'à Quito
les 15 tonnes de bronze du monument
Le monument Simon Bolivar dans l'atelier de M. Galey, l'architecte.
Voici deux ans, on célébrait dans toUtE
l'Amérique latine le centenaire de la
mort de Simon Bolivar, el Libertador
Le Venezuela, la Colombie, l'Equateur, lE
Pérou et la Bolivie ont voué à l'homme
dont le génie politique et militaire en
fit des Républiques indépendantes et li-
bres un culte reconnaissant. Nombreuses et
importantes, des sociétés bolivariennes
perpétuent le souvenir du héros de l'In-
dépendance.
A cette occasion, le goursrnement équa-
torien fit mettre au concours un projet de
monument à Simon Bolivar, en 1929. Le
prix à gagner était de deux millions. Un
jury fut constitue, à Paris, mi-français,
mi-sud-américain. Ce jury eut à examiner
jusqu'au mois de décembre 1929 cent
cinquante-quatre projets 1 Il en retint
environ cinq, pour les étudier de plus
prés. La lutte fut chaude ! En fin de
compte, l'un des projets français fut
adopté. Il avait été conçu et présente
par Jacques Zwobada et René Le tour-
neur, sculpteurs ; Louis-Emile Galey, Fé-
lix Brunau et René Marouzeau, archi-
tectes, qui dépassaient leurs concurrents
de plusieurs longueurs. C'était un projet
à la fois moderne et sobre, encore que
de proportions énormes, qui était choi-
ei, tout à l'honneur du nouvel art fran-
çais.
Ce projet fut aussitôt mis en exécu-
tion. Ce n'était pas un mince ouvrage,
sans doute, puisqu'il est à peine achevé
aujourd'hui.
M. Louis-Emile Galey, l'un des archi-
tectes, part dans quelques jours pour
Quito, afin de procéder au montage du
monument.
M. Galey est un Jeune homme de vingt-
huit ans, aux traits décidés, à l'élocution
précis*.
— C'est un joli morceau, me dit-il. Et.
notez que nous avons dû modifier pas
mal notre maquette Initiale. Nous en
aVQD8 notamment restreint les dimen-
sions. Il reste un monument de dix mè-
tres de haut, seize métrés de long, sui
trois mètres, à peu prés, de large. Les
sculptures seules représentent plus de
quinze tonnes de bronze. Quant à son as-
pect, mon Dieu, à mon sens, il n'est pas
vilain du tout. Il se compose essentielle-
ment d'un socle en trois parvis, trois pa-
liers réunis par des marches, et revêtu
de marbre et de plaquée de bronze. Pour
la sculpture, Letourneur et Zwobada ont
très bien imaginé ça. C'est grandiose et
animé d'un joli mouvement. Tout à l'a-
vant, Bolivar à cheval ; sur les côtés, en
ronde-bosse et en haut-relief, des Victoi-
res allées longent le socle, et sou., leurs
ailes se détachant les opprimés que Boli-
var a délivrés. Symbolisme facile, mais
sans grandiloquence. Et ie style en fait
une belle chose. Pensez qu'il nous aura
fallu trois ans pour faire cela.
J'ai accompagné M. Galey aux ateliers
de la Coopérative des artistes, où l'on
achève de donner une forme à d'énorme
surfaces de bronze. Je n'afpas vu Bolivar
lui-même, ni sa monture ; ils sont encore
à la fonte. Mais ce que j'ai vu est im-
pressionnant. Le moindre des person-
nages est à l'échelle humaine.
— Vous partez bientôt ?
- Sous quelques jours, avec un mon-
teur. Il va falloir reconstituer et finir
tout cela ; ce n'est pas un petit travail.
— D'autres projets en cours ?
— J'ai dû tout interrompre. J'ai une
Maison du Peuple en construction à
Saint-Girons, dans l'Ariège. La ville de
Quito me demande, d'autre part, de m'cc-
cuper de l'urbanisme de cette capitale.
Je vais voir.
Dans quelques mois, le beau monument
à Simon Bolivar, le libérateur, dominera,
flammes de vieil or et de gris élégant, A
l'entrée du parc Simon-Bolivar, tapis de
verdure, la ville de Quito et le territoire
de la République. Belle conque d'un
art sincère.
art 8incére. Henri Arnold. J
Les petits miraculés"
de Beauraing
sont examinés
par des médecins
Les gendarmes
gardent le couvent
où se serait produite
l'apparition
(De notre correspondant particulier)
Bruxelles, 9 Décembre.
Depuis plusieurs jours, on le sait, le
petit village de Bauraing, situé en Belgi-
que tout près de la frontière française,
est le théâtre de phénomènes extraordi-
naires qui provoquent la curiosité de
toute la population environnante.
Le 29 novembre dernier, jour d'ouver-
ture de la neuvaine de prières organisée à
L'occasion des fêtes de l'Immaculée Concep-
tion, cinq enfants, quatre fillettes, âgées
respectivement de 15, 12 et 9 ans, et un
garçonnet de 11 ans, prétendirent avoir as-
sisté à une appartion de la Vierge Marie.
Les circonstances dans lesquelles leur
vision a été signalée sont assez troublan-
tes. Cependant, ce n'est qu'avec la plus
grande circonspection qu'il convient d'ac-
cepter le récit des apparitions miracu-
leuses, et, avant de se prononcer, il est
Indispensable de soumettre les faits à la
triple épreuve du temps, de la science et
du contrôle des autorités religieuses.
Voici dans quelles circonstances les faits
se produisirent. Le jeune Albert Voisin
était allé, avec quatre camarades, prier
dans le jardin d'un couvent, devant une
petit grotte, réduction de la célèbre grotte
de Lourdes. C'est au cours de leur prière
que l'apparition se serait produite.
Interrogés séparément, les enfants ont
fait un récit analogue de leur vision. Ils
décrivent avec de nombreux détails, qui
tous concordent, la femme qu'ils ont vue
ensemble et qui était, parait-il, d'une sur-
humaine beauté. Vêtue de blanc, l'appa-
rition se tenait à une certaine hauteur
au-dessus d'un buisson, soutenue par un
petit nuage ; son visage irradiait de
rayons d'or.
Au Jeune garçon qui l'interrogeait, l'ap-
parition a déclaré : « Je suis l'Immaculée
Conception. »
Les enfants ont imploré alors la guéri-
son de deux infirmes, d'un aveugle et
d'un paralytique, membres de leur fa-
mille. L'apparition, d'ailleurs, ne répon-
dit pas à leur demande.
Les cinq enfants ont rapporté leur vi-
sion à leurs parents qui se sont montrés
sceptiques et pensent qu'il ne convient
pas d'attacher trop de crédit à leur récit.
Plusieurs médecins ont examiné les
jeunes « miraculés a ; ils assurent qu'on
ne se trouve pas devant un cas de sug-
gestion collective.
La nouvelle a été vite connue dans la
région et le village a été envahi par plu-
sieurs milliers de personnes, qui atten-
dent, tous qu'un miracle analogue se re-
nouvelle.
L'affaire a pris de telles proportions que
l'autorité s'en est émue. La police, d'ac-
cord avec les autorités religieuses, a dé-
cidé d'interdire toute manifestation et
tout rassemblement Jusqu'à nouvel ordre.
Les choses en sont là.- Le couvent des
sœurs de Notre-Damp est gardé par les
gendarmes. lia suite des événements per-
mettra de dire ce qu'il faut penser du
récit des cinq enfants.
Le fonctionnement
de la Maison de Santé
pour « filles de petite vertu »
va coûter 1.300.000 francs
par an Ma Ville de Paris
La désaffectation de la « Section de
droit commun » de la prison Saint-La-
zare est maintenant un fait accompli.
Pendant des années, tous les trois mois,
la presse a annoncé que « Saint-Lazare »
allait disparaître : Saint-Lazare n'a pas
disparu, mais les femmes coupables de
délits de droit commun ont émigré vers
d'autres geôles.
Et voici Paris doté d'une Maison de
santé pour filles de petite vertu, comme
on disait au Grand Siècle. L'Etat n'a
donc plus à intervenir dans la dépense
de fonctionnement de cette « section
administrative » Le Conseil municipal
a inscrit en conséquence dans le budget
de la Préfecture de Police un crédit de
1.300.000 francs représentant les frais
'- des filles Derdues.
La Ville de Paris héberge et soigne là
des femmes dont il n'est pas toujours
commode de connaître le domicile. Quand
on le connaît, on s'aperçoit que la ban-
lieue intervient pour une certaine part
dans le total de ces malheureuses,
En raison de la mobilité extrême des
femmes se livrant à cette triste occupa-
tion, il est pratiquement impossible de
déterminer exactement pour chaque fem-
me sa résidence exacte, à l'effet de fixer
le nombre de journées d'hospialisation
dont bénéficie, si l'on peut ainsi parler,
le département de la Seine à Saint-La-
zare.
Dans un but de simplification, le Con-
seil général vient d'adopter comme base
de la participation du département une
somme forfaitaire qui sera précisément le
1/10 du montant total des dépenses. C'est
donc 130.000 francs par an que les contri-
buables de banlieue auront à acquitter.
Nadal-Boivert. :;
Il avait installé sa maîtresse
avec les meubles de l'Etat
On se souvient que M. Aupy, employé
des Assurances sociales, a été arrêté à la
suite de divers détournements effectués au
préjudice de cette administration : il
avait emporté des tables, des chaises, des
armoires, dont il s'était servi pour meu-
bler sa maîtresse.
Le ministère du Travail a chargé son
avocat, Me Sejournand, de se constituer
partie civile dans l'instruction suivie con-
tre Aupy par M. Benon. Ajoutons que la
maîtresse d'Aupy est inculpée de compli-
cité par recel.
JOURNEES NATIONALES
DU CHAMPAGNE
Ces fêtes qui se sont déroulées cet été
en Champagne, à Hautvilliers, à l'occa-
sion du 250" anniversaire de la décou-
verte de la mousse par Dom Pérignon,
ont leur écho cette semaine dans les
hôtels et restaurants de' Paris.
Il y est organisé, en effet, du 5 au 11
décembre, des Journées Nationales du
Champagne pendant lesquelles des prix
spéciaux sont consentis à la clientèle.
Une telle initiative est certainement
de nature à inciter le public à consom-
mer largement ce grand produit de no-
tre sol qu'un stupide snobisme à rebours
avait fait un peu oublier à certains, au
profit de boissons peu hygiéniques dont
la mode passe aussi vite qu'elle est ve-
nue, alors que le champagne restera
toujours.
Chemin de Fer du Nord
ACTIONS DE JOUISSANCE
La Compagnie du chemin de fer du
Nord informe les intéressés que les ac-
ticns de jouissance numérotées de 1 à
29.823 (1™ série) et de 400.001 à 408.719
(2e série) seront reçues à partir du 15
décembre 1932 (coupon n° 153, janvier
1933 détaché), pour être munies d'une
nouvelle feuille de coupons.
Les titres pourront être déposés au
Siège social de la Compagnie, 18, rue de
Dunkerque, à Paris, et dans les gares
du réseau du Nord désignées à cet effet.
Les guichets du service des titres sont
ouverts tous les jours non fériés de 9 h.
à 15 h., le samedi jusqu'à 11 h. 30 seu-
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SCIENTIFIG-RADIO. 61. r. Marcadet MB ï
1 Ouvert jusqu'à 20 heures , , - u_------- ,-- 1
I même SAMEDI et DIMANCHE Métro : Marcadet, Poigsonniers ,
BUVONS DE LA BIERE FRANÇAISE
Notre spirituel confrère, Louis Forest,
signale, dans ses « Propos d'un Pari-
sien », un incident qui nous éclaire une
fois de plus sxur l'aménité des Allemands
à notre égard :
c Nous avons à Nancy, écrit-il, une
fabrique de tonneaux et d'appareils pour
brasseurs, de réputation vieille et uni-
verselle. Or, la direction des brasseries de
Loerrach (duché de Bade) ayant acheté
un outillage à Nancy, les ouvriers ont
tous menacé de faire grève si on ins-
tallait un seul appareil français. »
Voilà l'état d'esprit. Louis Forest ne
se fait pas illusion et il nous conseille
de ne point être dupe.
C'est évidemment un Incident entre
mille. Il ne faut pas en exagérer l'im-
portance, mais il est juste d'en tenir
compte.
Les brasseurs allemands trouveraient
très bien sans doute, puisqu'ils en vi-
vent, de faire boire leur bière en France.
A nous de leur montrer que nous préfé-
rons la bière française, la bonne bière
de chez nous, frâiehe, saine, pétillante
et légère qui a vraiment toutes les qua-
lités de notre race et que nos bras-
seurs fabriquent depuis un temps immé-
morial.
Pierre Aurow.
Précisions sur le
! PANTOZONE
A la suite des articles précédemment
parus dans la presse et concernant lei
merveilleuses guérisons obtenues par 161
applications d'un nouveau gaz, le PAN-
TOZONE, de nombreux malades ont
écrit au Centre de thérapeutique nou-
velle et ont manifesté le désir de se
faire accompagner par leur médecin ha-
bituel.
Nous sommes très honorés par la vi-
site des médecins qui veulent bien sui-
vre leur malade en traitement, très heu-
reux de leur donner toutes les explica-
tions qui peuvent les intéresser, et de
leur faire constater que, sous l'action du
PANTOZONE, les maladies les plus di-
verses sont améliorées avec une rapidité
presque miraculeuse : les obèses perdent
7 à 800 grammes quotidiennement ; les
rhumatisants recouvrent en quelques
jours la liberté de leurs membres, les
diabétiques voient leur sucre diminuer
dans des proportions considérables. Des
résultats tout aussi remarquables sont
observés dans toutes les maladies de la
peau, eczémas, prurits, psoriasis, etc.
dans les maladies des femmes, dans les
plaies de toute nature, fistules, fissures,
ulcères variqueux ; dans l'anémie, etc.
Les résultats sont durables et s'obtien-
nent sans, fatigue, sans malaise, appor-
tant un soulagement et un bien-être im-
médiats.
Le PANTOZONE n'est d'ailleurs pas le
seul traitement appliqué au Centre de
thérapeutique nouvelle, les malades trou-
vant au contraire à cet établissement
toute l'électricité médicale et tous les
traitements nouveaux réellement effica-
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les malades d'une telle association de
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Le diamant, nouvel étalon?
Après les difficultés que nous venons de traverser, et dont, semble-t-il, Je
début de l'année 1932 marqua le point critique, il est intéressant de savoir
comment s'est comporté le commerce de luxe, et particulièrement celui des pierrqm
précieuses.
'Nous avons jugé bon de comparer par le graphique ci-dessous les fluctuationf
de l'or, par exemple, considéré hier encore comme le seul étalon possible, à celles
du diamant.
En effet, bien qu'on ait trop légèrement classé la pierre précieuse au rang du
superflu, nous constatons un regain inattendu d'affaires provoqué par des
demandes de brillants de 1 à 10 carats, elles-mêmes consécutives à la hausae
de 25 accusée le mois dernier par les marchés d'Anvers, et d'Amsterdam.
Ceci démontre que petits épargnants et gros capitalistes ont enfin compris
que le diamant blanc, pur, tenait en lui, sous les dehors d'une frivolité, toutes les
qualités qui manquent aux valeurs rivales, qu'en fait la hausse dont 11 vient de
bénéficier le met au premier rang des placements les plus sérieux, puisque -
valeur n'a jamais été inférieure à cinq fois et demie celle d'avant-guerre.
Si l'on ajoute à cette sécurité la facilité momentanée des' conditions d'achat
sur le marché diamantaire. On comprendra que, l'état économique aidant, les
hésitants se scient décidés à convertir une partie de leur avoir en « réalité
immobile ».
Encore faut-il, pour répondre à sa destination, que le diamant soit véritable-
ment blanc et pur, reconnu tel par un expert qualifié ?
Nous nous tenons, gracieusement, à la disposition des personnes qui désire-
raient faire évaluer brillants montés ou sur papier, soit en nos bureaux, 222, rue
Saint-Martin, soit à notre magasin, 86, avenue Malakoff.
JUIN JUILLET JUIN
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l Brillant Cours en 1914 le Carat Cours en 1952 le Carat §
Communiqué par les experts SIROP et PAUUET.
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