Titre : Paris-soir
Éditeur : s.n. (Paris)
Date d'édition : 1932-11-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34519208g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 29 novembre 1932 29 novembre 1932
Description : 1932/11/29 (ED4,A10,N3342). 1932/11/29 (ED4,A10,N3342).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG31 Collection numérique : BIPFPIG31
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Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k76376050
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-235
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/02/2015
det ni êves~ nouvelles —sportives
L'Association Sportive de la Police
en deuil ne rejouera que le Il décembre
1 contre les Primevères
La partie de rugby qui se disputa au
Stade Jean-Bouin entre les Primevères
et la Préfecture de Police fut marquée,
malgré sa parfaite correction, d'un tra-
gique accident.
Cinq minutes avant le coup de sifflet
final, sur une attaque de trois-quarts, le
joueur de la police Barbero, fut arrêté
par un plaquage. Il ne tomba même pas
et termina la partie grâce à un courage
Spartiate. Rentré au vestiaire, il se plai-
gnit de violentes douleurs au corps qui
ne durèrent pourtant pas. Et il put ainsi
regagner son domicile de Boulogne à
pied, avec sa femme et ses camarades.
C'est chez lui, deux heures après le
match, qu'il tomba soudain, pris de
syncope, et les docteurs Falguières et
Valette, appelés, ne purent que consta-
ter le décès. -
Ce matin, M. Morin, commissaire de
police d'Auteuil, a entendu les coéqui-
piers et adversaires du regretté joueur.
Tous sont d'accord pour reconnaître que
seule là fatalité peut être rendue respon-
sable de. ce tragique accident.
— C'était le plus charmant camarade
qu'il se puisse imaginer, nous a dit Sen-
tyès ; sa femme fait peine à voir.
'Ajoutons qu'en signe de deuil, le
deuxième match des deux équipes sera
reporté au dimanche 11 décembre. —
Alex Ancel.
Le beau temps après l'orage, et l'erreur
commise hier
par le Conseil fédéral du rugby
L'incendie qui, depuis vingt-quatre
heures, couvait dans les locaux de la Fé-
dération de rugby, faillit hier consumer
toutes les amitiés nées depuis de longues
années entre dirigeants. Mais, fort heu-
reusement, il ne lit que Jaillir. La res-
ponsabiUté en pesait sur les épaules de
ceux qu'une noble mission, d'épuration a
fait dénommer les Purs, et sur les senti-
ments très compréhensibles du président
Roger Dantou que commençaient a hon-
nir ses compatriotes du Comité, du Pé-
rigord-Agenais.
On trouva donc la solution Inte-rmé-
i diaire. Désavouer la commission de disci-
pline eût été une atteinte portée au pacte
de Bardeaux sur lequel l'an dernier se fit
l'entente entre dissidents et fédéraux ;
laisser partir le président eût provoqué
par ailleurs une grave crise de pontifi-
cat à laquelle on se défendait de songer.
Comme il n'importait en somme que de
sauvegarder les intérêts futurs d'un grand
club dans lequel des dirigeants et des
joueurs s'étaient rendus coupables de
faits contraires à l'amateurisme et a la
bonne discipline, on fit le nécessaire, à
savoir qu'une place serait assurée aux
Villeneuvois dans le prochain champion-
nat de France d'excellence. Et tout le
monde fut content.
Ceux qui se déjugent
Seule considération à dégager de toute
cette histoire, qui fit plus de bruit qu'elle
n'eut d'effet, est que certains dirigeants
de la commission de discipline purent
largement évoluer, point de vue opinions.
en l'espace de cinq journées. Le mercredi,
en effet, ceux-ci se mettaient d'accord a
- l'unanimité pour prononcer le verdict qui
condamnait Villeneuve. Deux jours plus
tard, soit le vendredi, trois dirigeants con-
tre deux estimaient qu'on ne pôuvait re-
venir sur la sanction prise., Et hier, enfin,
un seul de ces dirigeants contre les qua-
tre autres avait le coUrage de protester
très haut contre l'iniquité d'une mesure
qui répandait un tel bruit.
La raison de cette évolution ? Une fois
de plus avalent joué dans la coulisse les
Influences occultes, la politique de cer-
tains clans fédéraux.
Fort heureusement il ne subsista que
le bon sens au moment voulu. Et celui-
ci triompha.
Une grave erreur
n est une erreur commise par le con-
seil sur laquelle il est? nécessaire' de re-
venir aujourd'hui. Celle qui eut trait à
l'article 113 des règlements, lequel « au-
torise l'arbitre à exclure temporairement
du terrain de jeu le joueur qui se serait
rendu coupable d'incorrection ».
A la suite de l'inutilité reconnue d'une
telle disposition, le Conseil fédéral avait
tout, récemment décidé — et à seule fin
de maintenir la bonne discipline sur tous
les terrains — qu'un joueur mis sur la
touche ne pourrait revenir en cours de
partie clans son équipe. C'était là mesure
de sagesse, la seule d'ailleurs qui eût per-
mis au fautif, banni par le directeur de
jeu, de méditer sur ses fautes, de faire
un parfait examen de conscience.
La Fédération, en rapportant hier cette
mesure, a-t-elle songé qu'il n'y avait plus
rien à faire d'absolument nécessaire quant
à la discipline ? A-t-elle pensé que tout
était pour le mieux désormais dans le
monde du rugby ?
Sur ce point nous voici tout à fait en
désaccord. Au moment où l'on reproche à
certains clubs de trop oublier, face à l'ap-
pât de la victoire, les élémentaires prin-
cipes de la correction, au moment où la
commission dû discipline, chaque semai-
ne, frappe à tour de bras les Joueurs in-
corrects — il suffit de lire tous ses coin-
muniqués pour en être convaincu — voici
qu'au "lieu de resserrer les mailles du fi-
let, le Conseil les élargit. Quelle erreur
a été la sienne en la circonstance !
Il ne nous reste qu'une seule planche de
salut : voir les joueurs, faire montre, sans
la moindre exception, de la plus élémen-
taire correction. Ce qui, pourtant, sem-
ble- encore à notre avis relever du pays
des folles chimères. - Géo Villetan.
René Haûssy reste un grand champion
par Aldo NADI
Hier soir, aux Ingénieurs civils, salle
comble pour la finale du championnat de
fleuret professionnel. Tous les dirigeants
et toutes les personnalités de l'escrime
vinrent applaudir le maître du « fin fleu-.
ret de Fratice » - -
Haussy a consetvé son titre. n est l'éter-
nel champion. Tout le monde l'avait pré-
- vu Malgré la quarantaine passée. il est
"toujours le même : vite, volontaire, grand
technicien. Cette magnifique victoire nouS
a fait oublier totalement celle de l'année
dernière dans la même épreuve, plus dif-
ficilement. acquise dans une mauvaise
tournée et mon ami René' m'excusera si.
je ne parle pas. de lui davantage : il n'en
a nullement besoin.
Nous avions prévu ces résultats et per-
sonnellement cette victoire me donne une
grande Joie.
Le président de l'Association française
d'escrime eut la très louable idée de faire
filmer quelques assauts et de dire ensuite
au micro- et devant la commission quel-
ques. mots très nobles sur le plus noble
des sports et sur le professorat : ce qui
nous fit doublement honneur.
L'ouverture de la saison de cross -
- Les nageurs parisiens en Belgique
La victoire
tiu gendarme montcellien Lambert
dans le cross
, interclubs de Troyes
Lambert. le gendarme montcelllen qui
gagna hier le- cross de Troyes, n'est pas ce
qu'il convient d'appeler une vedette. Mais
c'est un de nos bons coureurs de première
catégorie qui a déjà eu .l'honneur, d ail-
leurs, de porter les couleurs françaises
lors du cross des cinq Nations disputé à
Dublin en 1931..
Sa victoire fut .a.isée et cela d'autant
blua que le gendarme n'avait pas à ses
trousses de concurrents particulièrement
redoutables. C'est avec plaisir qu'il faut
citer les belles places d'honneur prises par
les deux jeunes coureurs du CJV. Jean-
Bouin, Lefebvre et Leroy. Ils triomphèrent
en- effet de champions notoires comme
Jupin, Boué ou Chapuis. Citons aussi de
Laéb. Lesaux et Bellanger du C.O. Billan-
court et le provincial Glatigny.
Quelques autres épreuves.
dans la région parisienne
Au Stade Français, jin espoir à signaler,
Prior. qui gagna le cross d'ouverture. Dans
tes autres épreuves; aucune surprise no-
toire. Papegay gagna au stade de la Mar-
ché le cross de l'Association Sportive de
la Bourse. Leroux,. à Sartrouville, triom-
pha de Bégeot, Dreyssuset, Lafond et Léon
De Nys n'eut aucune peine à enlever, au
Parc des Sports de la Courneuve, U pre-
mière épreuve du challenge Mat.
Enfin, à Marseille, Jatfreaux prenait le
meilleur sur Cailler et Alim Amar, —
Robert Mafchand.
Le Brusseis" Swimming Club
est actuellement
une' des meilleures
formations belges de water-polo
(De notre envoyé spécial)
Bruxelles, 28 Novembre..
Le water-polo est prospère en Belgique.
Hier, confirmant la bonne impression
produite la veille, le Brusseis Swimming
Club a remporté de haute lutte le chal-
lenge Teddy Mathieu, offert par les pa-
rents du jeune international belge, mort
tragiquement voiéi dix-huit mois.
La victoire du Brussels sur le C.N. de
Bruxelles fut acquise magnifiquement
par 6 à 2, après une partie serrée, mais
rapide. La rapidité est du reste la carac-
téristique du water-polo belge.
Le Btussels, quelque peu en léthargie
Ces derniers temps, a surpris beaucoup
les compétences en opérant un redresse-
ment aussi inattendu qu'e magnifique. Sa
victoire en éliminatoire et en finale fut
acquise dans le meilleur style. L'équipe
encadrée par Cappieters et par Bauwens
a-vraiment grande allure.
Anversois et scufistes aux prises
Le S.C.U.F. se comporta mieux devant
i'Antwerpsche, champion de. Belgique,
qu'en face "du Brussels. Les Parisiens eu-
rent mêmè l'honneur d'ouvrir le score,
grâce à Philippoff.
La partie fut égale,, niais les jQueurs
du S.C.U.F. commirent plusieurs- fautes
qdi étaient immédiatement exploitées par
le capitaine anversois, le vétéran Gérard
Blitz.,
Le score de 7 à-3, en fàveur des cham-
pions de Belgique, est moins décevant
pour les Parisiens que celui qui leur fut
infligé la veille.
Soulignons l'arbitrage très compétent
qu'il nous fut donné d'apprécier pendant
ces deux réunions, auxquelles nous avons
assisté.
Le challenge Marcel Saquin, 5.000 mè-
tres, 10 nageurs, fut remporté, par le
Brussels. devant Anvers, le" C.N. de
Bruxelles et le S.C.U.F.
Les Parisiens menèrent pendant les
sept premiers relais. Avec Cartonnet et
Mérelle. ils pouvaient espérer vaincre.
En face d'équipes ayant la notoriété
des formations belges, la tenue du S.C.
U.F. était à rapperer. — A. Cocheux.
Hélène Madison va tourner
des films comiques
Là championne olympique de natation
Hélène Madison, a enfin signé un contrat
avec le célèbre metteur en scène Mac Sen-
nett pour tourner deux films comiques.
La natation sera évidemment à la base de
ces 'deux productions ; la première des
deux sera d'ailleurs intitulee : Help !
Help ! Helen (Au secours 1 Au secours !
Helene).
Tilden gagne en simple
a Berlin, mais il se fait battre
en double
(De notre correspondant particulier)
Berlin, 28 Novembre.
(Par téléphone)
Au Palais des Sports de-Berlin, Tilden
et sa compagnie ont joué hier pour la
dernière fois. Tilden battit Nuessiein.
L'Américain était dans une bonne forme,
et- battit -son adversaire par 3-6. 6-4, 6-4,
6-1.
Avant ce match, l'Américain Barnes
battit l'ancien Burkes par 6-2, 7-5, 6-1,
7-5.
En double, les Allemands "Neusslein-Na-
juch battirent les Américains en 4 sets.
Vos muscles ont faim
Ils doivent être soigneusement alimen-
tés. Lorsque vous demandez un effort à
vos muscles il-faut aussitôt leur rendre
la force épuisée et pour cela leur donner
un aliment rapidement assimilable. Le
meilleur de tous est certainement le sucre.
Scherens et - Archambaud "rois" du sprint
et de fomnian. La grande rivalité des stayers
Vainqueurs et vaincus nous ont fait ce matin leurs confidences
Si Scherens était nettement
supérieur, les stayers, hier
se tenaient de près
Lucien Faucheux fut la victime de la
journée. Il tomba sur un Chapalain dé-
cidé à ne pas se laisser faire et à placer
ce démarrage et cette pointe finale qui
font de lui le sprinter français dont le
style s'apparente le plus a celui de
Scherens.
Et Faucheux, rhabillé dès 15 heures,
eut tout le temps de discourir. Il ne trou-
va pas toujours des auditeurs de son avis
— n'est-ce pas Ruinart ? Et les repro-
ches qu'il formula ne parurent pas tou-
jours très justes.
«Scherens est plus fort que nous»
Mais on l'entendit avec plaisir pronon-
cer cette phrase :
— Scherens est plus fort que nous. Il
n'y a rien à faire.
Car c'est bien une impression de maî-
trise et de supériorité que donna « Soes-
ke » en faisant évoquer une fois de plus,
de grands noms du sprint : Morin, Friol.
Gérardin est celui qui se défend le
mieux contre lui. Sa forme est aussi per-
manente que l'ondulation de ses cheveux
blonds. Dans une finale en une seule
manche, il pouvait gagner en bouclant le
dernier tour en 14 secondes 4/5. comme il
le fit hier dans la dernière manche. Mais
on ne peut répéter trois fois cet effort
tandis que Scherens renouvelle dix fois
son déboulé. ---
A rééditer. --
Bien que nationale, la course de demi-
fond fut la plus belle depuis le début
de la saison.
Après la première .manche, Lacquehay
nous disait :
— La résistance que J'ai apposée à Au-
guste Wambst au départ nous a handica-
pés l'un et l'autre.
Mais l'ancien routier devait trouver
ensuite les ressources nécessaires pour
l'emporter.. une fois de plus. Et s'il fut
régulier. il eut aussi du mordant.
Grassin avait le sourire, car il avait
renoué connaissance avec le succès, et
Raynaud était apparu transformé.
— Je reprends confiance, disait-il.
n n'est pas jusqu'à Auguste Wambst
qui ne trouvait se montrer satisfait.
— Je démarrais bien. Mais Je ne pou-
vais rouler au train.
Toujours Archambaud !
Que dire sur Archambaud ? Sa victoire
n'était pas attendue ? N'est-il pas le
meilleur actuellement ?
Jean Aerts fut moins brillant que d'ha-
bitude. Cela s'explique : Il avait couru la
veille à Bâle. C'est regrettable. — A. Ba-
ker d'Isy. -
Une victoire de Pierre Georget
le fils du « Père Bol d'Or »
Bien qu'il ne soit âgé que de 15 ans 1/2,
le fils de Léon Georget (surnommé le
« Père Bol d'Or »), prend part régulière-
ment aux sorties organisées par le V.C.
Neuilly, sous la conduite de M. Chabant.
Heir matin, 11 gagna ainsi une course de
vitesse sur route disputée à Vaucreesôn,
couvrant les 200 métrer en 13 secondes.
Martinetti bien qu'il ait coùru la veille
en nocturne à Bruxelles et qu'il fût encore
au programme du Vel' d'Hiv' l'après-midi,
avait tenu à assister à cette sortie. Et
c'est lui qui remit au jeune Pierre Geor-
get le prix dont il dotait l'épreuve : un
magnifique poulet t.
« Participons au Tour de France
mais ne sacrifions pas
pour cela le Tour d'Italie »
(De notre correspondant particulier)
Milan, 28 Novembre.
Par téléphone.
Le Conseil directeur de l'Union Véloci-
pédique Italienne se réunira mercredi soir,
à Rome, Dans cette séance sera établi le
calendrier national des grandes épreuves
et l'on prévoit que des décisions seront
prises quant à la participation aux gran-
des courses à l'étranger et notamment au
Tour de France.
En effet, l)U.V.l. n'a pas encore fait
connaître ses intentions sur ce point. On
ignore si l'équipe italienne au Tour de
France aura, l'an prochain, un caractère
officiel et si elle sera sélectionnée et di-
rigée par la Fédération, ainsi que ce fut le
cas cette année et l'an dernier.
En attendant, la question est très lar-
gement traitée par la presse et, chaque
jour, on peut lire sur les journaux politi-
ques et sportifs des articles sur ce su-
jet. Les opinions sont très partagées. La
Stampa soutient très carrément la thèse
suivante : « Si l'on ne peut pas envoyer
au Tour de France une équipe ayant les
plus grandes chances de succès final, mé-
me en sacrifiant des épreuves nationales
et notamment le Tour d'Italie, il vaut
mieux s'abstenir. »
Par contre, la Gazzetta dello Sport est
pour une formule conciliante et elle dit :
« Participons au Tour dé France, mais à
la condition que le Tour d'Italie ne soit
pas sacrifié et que l'équipe soit bien sé-
lectionnée. ». -
Plus d'abandons !.
Cette opinion est la plus répandue, car
si l'on veut bien tenter le Tour de France
à cause du retentissement qu'ont les suc-
cès à L'étranger et notamment dans cette
épreuve, on ne supporte pas l'idée que le
Tour d'Italie soit diminué dans son im-
portance. Des abstentions ou des aban-
dons de coureurs voulant s'épargner pour
la course française, ainsi qu'on dut en
enregistrer cette année, ne doivent pas se
renouveler.
Enfin, il faut signaler un article du Fo-
nosport, dirigé par le député M. Garelli,
président de VU. V. I., qui conseille aux
organisateurs du Tour d'Italie d'adopter
la formule du Tour de France. — Valdo
cottaretzi.
« Un omnium, oui,
mais une course
derrière motos !. &
s'exclame Scherens
Malgré sa belle victoire dans le Grand
Prix du Conseil Municipal, Joseph Sche-
rens n'avait pas le sourire, hier, à la fin
de la réunion.
— Vous n'êtes pas content d'avoir ga-
gné ?
— Si. si. d'autant .plus que je m'étais
beaucoup dépensé ces jours derniers.
— Alors ?
— Ce qui m'ennuie, c'est le match-
omnium que Je vais courir dimanche
avec Michard, Gérardin et Falk Hansen.
— Pourquoi avez-vous accepté alors ?
— Je ne savais pas qu'il y aurait une
poursuite derrière moto. Ce ne serait rien
si je pouvais m'entraîner. Mais voilà, je
suis militaire et* je ne pourrai venir à
Paris que samedi. Comment voulez-vous
que je me défende contre des adversaires
qui se seront entraînés toute la semaine ?
De nombreux champions
sont venus ce matin
à «Paris-soir»
Le lundi matin les champions cyclistes
se retrouvent dans la salle de rédaction
sportive de Paris-soir. Ce matin encore,
nombreux furent ceux qui nous rendirent
visite.
Les vainqueurs de Berlin
Paul Broccardo et Marcel Guimbretiêre
qui gagnèrent brillamment les Six-Jours
de Berlin sont rentrés à Paris. en pas-
sant par Amsterdam.
Ils nous ont rendu ce matin la visite
classique des grands vainqueurs, accom-
pagnés par leur manager Pierre Viel.
— Nous ferons équipe ensemble le plus
souvent possible, nous dit Guimbretière,
mais je dois voir Richli auparavant car
nous avons signé pour plusieurs courses,
vous le savez.
— Les débuts parisiens ?
— Dans l'américaine du 11 décembre
Et nous sommes heureux qu'on nous don-
ne cette occasion de nous montrer au pu-
blic parisien.
Quelles seront les couleurs de la nou-
velle équipe ? Broccardo est de Nice,
Guimbretière des Sables-d'Olonne. Deux
ports : les gars de la Marine. Cherchez.
et vous trouverez.
Ajoutons que Guimbretiêre à quitté
Villennes, car il doit subir des soins à
Paris. n espère toujours pouvoir partir
vendredi dans les Six-Jours de Cologne.
Jezo, Chapalain, F. Le Drogo
Lorsque la Bretagne rend visite à Paris-
soir, c'est une véritable invasion. Jezo ne
peut en effet faire autrement que d'être
accompagné de Ferdinand Le Drogo et
Chapalain.
Le gagnant de la Médaille est peu ba-
vard, mais son mentor Ferdinand remédie
a cela.
— Jezo est naturellement heureux de
ses succès dans la course de la Médaille,
nous dit-il, et n'entend pas en rester là.
Il restera encore à Paris quelque temps
à seule fin de démontrer qu'il peut pous-
ser un autre développement que celui de
la Médaille.
Ferdinand nous donne quelques détails
sur la carrière qui ne fait que commen-
cer du Jeune Vannetals, âgé de 22 ans. Ce
n'est que cette année que Jezo put dé-
montrer sa valeur et battre, sur les pistes
bretonnes, plusieurs coureurs cotés.
Chapalain, lui aussi, semble avoir trou-
vé, ou plutôt retrouvé la bonne voie.
— Mais j'ai trop peu l'occasion de cou-
rir et je le regrette. Je n'avais pas paru en
piste a Paris depuis le Grand Prix, au
mois defuin !.
Maurice Archambaud
a reçu la prime Er'cor
Enfin une petite cérémonie s'est dérou-
lée dans nos bureaux. Maurice Archam-
baud reçut de M. Cornu, constructeur des
cycles Er'cor, la prime de 500 francs que
celui-ci lui a attribuée après son record
officieux de l'heure.
On sait que M. Cornu avait déposé dans
la caisse de Paris-soir une somme de 2.000
francs qui devait aller au coureur qui
battrait, le record français.
- Je regrette que votre performance
n'ait pas été officielle, dit-il, mais je tiens
à marquer mon admiration.
Archambaud était heureux que cette pe-
tite cérémonie coïncide avec une nouvelle
victoire en emnium.
— Je ne pense pas faire de nouvel essai
contre le record avant la fin de la saison
1933. nous dit-il. Mais. Je voudrais bien
courir Bordeaux-Paris !.
Les équipes professionnelles dans la Coupe de France
Un grand tournoi de football dans le Nord
Autour du match Racing-flrsenal. Bilbao en forme
Le fait capital
Il faut y mettre beaucoup de bonne
volonté pour' s'exciter sur. cette quatriè-
me Journée de la Coupe de France qui
présentait hier un programme de quaran-
te-huit matches.
L'on serait donc bien en peine de for-
muler des remarques intéressantes si un
fait ne venaib cependant mettre en lu-
mière la raison nouvelle d'intérêt qu'a
engendrée l'organisation du professionna-
lisme. L'on a coutume de dire que' le pro-
fessionnalisme a séparé en deux camps
les clubs et les footballeurs français, qu'en
face du petit clan, .mais du clan puissant
des professionnels, se dresse, avec une sor-
te d'hostilité, la masse immense des ama-
teurs. Or, la Coupe de France ignore ces
rivalités ; elle met tout le - monde sur le
même pied. Grâce à elle, professionnels et
amateurs luttent sur le terrain sportif et
non plus dans le domaine des idées et
des doctrines.
Oui, certes. Mais précisément ce rappro-
chement ne fait qu'accuser la rivalité,
pour le plus grand bien de la Coupe. Le
fait auquel nous faisions allusion plus
haut, c'est la défaite de l'équipe profes-
sionnelle d'Alès par l'équipe alsacienne
d'amateurs, le F.C. Saint-Louis. Cette dé-
faite, ainsi d'ailleurs que .les victoires dif-
fficiles du Stade Rennais, d'Antibes et
d'Hyères autorisent à penser que la lutte
entre professionnels et amateurs, sous le
signe de la Coupe de France, sera plus
vive qu'on ne pouvait s'y attendre.
A propos du F.C. Rouen
Certaines équipes amateurs semblent
plus particulièrement qualifiées pour m^-
ner le combat contre les professionnels.
Ce sont, : le F.C. Rouen, le R.C. Roubaix,
l'U.S. Tourquennoise et le Stade Français.
J'avais hier l'occasion de contempler
cette fameuse équipe du F.C. Rouen, qui
vient de se signaler par de brillants ré-
sultats en championnat .en en matches
amicaux. Elle combattait contre l'Amiens
A.C. pour la Coupe du Stade Français. Bien
que privée, de son avant-centre Nioclas,
elle gagna par 6 buts à 3. Je ne puis
malheureusement la - juger exactement
puisque l'étoile de sa ligne d'avants était
absente. J'ai été frappé cependant, par la
jeunesse de cette. attaque, par l'ingénio-
sité de sa tactique, par. l'élégance de sa
manière. Mais je me demande ce qui se
passera le jour où cette équipe sera en-
gagée dans une bagarre âpre et sévère
avec une équipe professionnelle.
Ce n est certes pas parce qu on a cône
sur le dos de certaines équipes l'étiquette
professionnelle que leur savoir et leur va-
leur ont augmenté subitement. Non : il
faut des années pour créer une tradition
et pour enregistrer une amélioration sen-
sible du football. Mais le championnat
de France professionnel est une dure éco-
le. Théoriquement 11 doit aguerrir les
équipes qui y participent. Pratiquement il
a déjà obtenu chez elles quelques résul-
tats tels qu'un souci plus grand d'objec-
tivité, une résistance physique meilleure,
une discipline que n'ont peut-être pas,
aussi développés, les grandes équipes
d'amateurs.
Et c'est pourquoi les chocs prochains,
et officiels, entre amateurs et pros com-
mencent déjà à allécher le public. —
Maurice Pefferkorn.
Bilbao en forme
Baruelone, 27 Novembre.
(Par dépêche)
Le Championnat de la Ligue d'Espagne
a donné, hier, les résultats suivants :
Bilbao a écrasé le Bétis par ,neuf buts
à un en déployant sa meilleure forme ;
Santander battit l'Alaves par 8 buts à 2;
Valencia triompha de l'Arenas, par 3 à 2 ;
Donostia et le Barcelone firent match nul,
deux à deux ; enfin, l'Espagnol triompha
Tous les grands clubs
du Nord partiCiperont
au challenge
Albert Prouvost
L'épreuve dénommée
Coupe du Nord est assurée
d'un gros succès
(De notre correspondant particulier.)
Lille, 28 Novembre.
(Par téléphone).
Les principaux clubs de la Ligue du
Nord de football, amateurs et profession-
nels, vont disputer, entre eux, un cham-
pionnat officieux spécial qui a pour
nom : Coupe du Nord. Cette épreuve est
appelée à un magnifique succès et il est
vraisemblable que certains matches, tels
Fives-Olympique Lillois, Racing-O. L..
Racing-Excelsior et retour, réaliseront
des recettes considérables qui dépasse-
ront le montant des meilleures recettes
du championnat de France profession-
nel.
Afin de rehausser l'intérêt de cette im-
portante compétition du football nordis-
te, le grand industriel roubaisien, M. Al-
bert Prouvost, président d'honneur de
l'Excelsior Athetic Club de Roubaix, l'a
dotée d'un superbe challenge.
Au cours d'une réunion récente, les
dirigeants, délégués par les clubs parti-
cipants, ont constitué comme suit leur
cipants, d'honneur : président d'honneur,
comité
M. Albert Prouvost ; président actif, M.
Boulton (R. C. Roubaix) ; vice-prési-
dent, M. Geillon (S.C. Fives) ; secrétai-
re, M. Ruckbsebusch (Ol. Lillois) ; tré:-
sorier, M. Edfrennes (Excelsior A. C.
Roubaix).
Le calendrier de la coupe
Albert Prouvost
Au cours de cette même réunion, le
calendrier de l'épreuve a été fixé de la
manière suivante :
4 décembre : Fives-Ol. Lillois, à Fives ;
2 janvier : Exçelsior-Racing, au stade
A. Prouvost ;
22 janvier : 01. Lillois-Excelsior, à Lflle
et Racing-Fives à Roubaix ;
12 février : Fives-Excelsior, à Fives ;
5 mars : Excelsior-Fives, à Roubaix ;
9 avril Fives-Racing, à Fives ;
17 avril Racing-Ol. L., à Roubaix ;
23 avril 01. L.-Fives, à Lille ;
24 avril Racing-E;:celsior, au Racing ;
7 niai O. L.-Racing de Roubaix, à
Lille. — Augustin Charlet.
L'équipe italienne
sera probablement modifiée.
(De notre correspondant particulier)
Milan, 28 Novembre.
(par téléphone)
Le match Italie-Hongrie, disputé hier,
est le 101e joué depuis que le football
italien a commencé son activité, soit le
15 mai 1900.
Ces 101 matches se déterminent ainsi :
45 gagnés, 27 nuls et 29 perdus.
Le match d'hier fut très animé et Inté-
ressant bien que la supériorité italienne
eût été nette et que le résultat final ne
parût jamais en doute. La Nationale hon-
groise qui se présentait, se composait,
pour la majeure partie, de joueurs jeunes.
Les Italiens dominèrent. Les meilleurs
joueurs furent Orsi, Ferrari et Gasperi.
Cependant la Nationale Italienne qui
avait des hommes nouveaux n'a pas
donné tout ce qu'on attendait d'elle et
très probablement 11 y aura des change-
ments pour les autres matches.
La recette fut de 405.000 francs, avec
30.000 spectateurs payants. — V. Cotta-
relli.
Diaz ne jouera
probablement pas dimanche
Oreste Diaz, qui témoignait depuis
quelques dimanches d'une brillante for-
me qui lui valut Justement la sélection
pour Paris-Allemagne du Sud, ne jouera
vraisemblablement pas, ayant été blessé
hier après-midi contre le Racing Club de
Paris.
Le Racing part demain
rencontrer l'Arsenal
à Highbury
C'est demain que le Racing Club de Pa-
ris s'envole pour Croydon. La vole des
airs n'a pas été sans effrayer quelque peu
certams joueurs, mais tous, finalement,
y ont consenti.
Leur venue dans là patrie du football
est considérée en Angleterre comme un
prologue au grand match contre l'Autri-
che et suscite tous les intérêts.
Le public de Highbury aura mercredi
un léger aperçu du football continental
à travers l'exhibition des champions de
Paris, dont les récentes performances les
classent dans le groupe de tête des clubs
professionnels français et comme le meil-
leur club parisien.
Flattes par l'honneur de rencontrer
l'Arsenal, leader de la League, chez lui,
les rftcingmen vont jouer de tout leur
cœur — comme nous l'a dit Berkessy, ce
matin — et se défendre comme des lions.
Peuvent-ils gagner ? Hum.
Des nouvelles de Langiller
Marcel Langiller, le sympathique
« crack » de l'Excelsior de Roubaix, était
indisponible depuis huit jours. Il souf-
frait de deux abcès mal placés qu'on a
dû même lui ouvrir.
« La caille » est maintenant rétabli et
il espère faire sa rentrée le 11 décembre
à Sète avec son équipe pour le ohalu-
pionnat de France professionnel
"N
Bosisio ne peut vaincre pour sa rentrée
Holtzer et le titre
Cavagnoli et Lebrize se préparent
Emile Lebrize, termine
son entraînement et nous parle
de la condition
des poids moyens
Tout près de la place de la République,
l'Alhambra Gymnase, offre aux amateurs
du « noble art » une Installation des plus
modernes.
Sous la direction du toujours jeune
N'astor, c'est là que se forment la plus
grande partie de nos boxeurs amateurs. Le
Club Pugilistique de Paris a, en effet,
compté parmi ses membres, les Lauriot,
Hezovioch et autres Laurrin.
C'est aussi dans cette salle que se dis-
putent les éliminatoires des championnats
de boxe amateurs de Paris.
M'ais cette atmosphère « amateur »,
n'empêche pas que, chaque Jour la salle
soit envahie par des écuries de boxeurs
professionnels, qui viennent y parfaire
leurs conditions.
C'est ainsi que l'écurie Bonelli au grand
complet a pris rue de Malte, ses quartiers
d'hiver et c'est pourquoi il nous fut per-
mis d'assister au dernier galop d'entraî-
nement du poids ml-lourd Lebrize,
« Je suis en forme parfaite »
— Je suis en forme parfaite, nous dit
Lebrize, et j'espère bien accomplir une
belle performance devant le champion du
monde Harry Smith.
Et Lebrize, pour nous prouver l'excel-
lencè de sa forme, nous fit assister à une
exhibition de boxe, dont son jeune frère
et le noir Bassin, assumaient les frais.
Son entraînement terminé, Lebrize,
s'adressant à son frère, lui dit :
— Allons, maintenant, viens prendre ta
leçon.
Quand le frère donne la leçon
Et pendant vingt minutes, les deux frè-
res se regardèrent sans -amitié.
— Mais non, disait le boxeur Je t'ai
déjà dit qu'un crochet du gauche ne se
portait pas comme cela !
Et docile bien que parfois en état de
sournoise rébellion. le Jeune Maurice Le-
brize se confiait aux conseils éclairés de
son aîné.
— De mon temps, disait Emile Lebrize,
le métier de boxeur débutant était un peu
plus dur
» .Et j'aurais bien voulu qu'un Jour-
nal organise une compétition dotée de
prix importants.
— Mais, je veux la gagner, cette com-
pétition, avouait le cadet.
- Evite d'abord cette droite et, après,
nous verrons, répliquait sans hésiter
l'aîné.
Nous écoutions et regardions sans mot
dire, cette nouvelle manière d'interpréter
la vie familiale et, bientôt, Emile Lebri-
ze nous confiait ses espérances frater-
nelles.
— Mon frère s'engage dans la compé-
tition de Paris-soir ; 11 a dix-neuf ans,
pèse 72 kilos et 11 a appris à boxer avec
moi. C'est une occasion merveilleuse
pour lui de débuter et il ne la manquera
pas.
Nul doute qu'avec de tels conseils, le
jeune Lebrize ne se montre un concur-
rent dangereux. Mais le sourire narquois
du maître de céans, Nastor, qui lui aussi
possède son petit espoir, poids moyen
nous fait rester dans une prudente ré-
serve quant aux pronostics éventuels. -
Maurice Leroy
Les résultats
des combats italiens d'hier
(De notre correspondant particulier)
Milan, 28 Novembre.
(par téléphone)
Des réunions de boxe eurent lieu hier
soir à Livourne, à Bologne
A Livourne Lemesi a battu Roberti aux
points.
A Bologne, Palermo à battu de Lauren-
tis aux points en 10 rounds.
Valentik a battu Colonelo par arrêt du
combat au troisième round. — V. C.
Maurice Holtzer et le titre
national des poids plume
Maurice Holtzer, boxeur par profession,
et artiste de cinéma à d'autres heures,
n'est pas content. Ecoutez-le présenter
ses doléances :
- Je suis rentré en France, voici plus
d'un an, après une carrière en Amérique
où j'ai rencontré avec succès les meilleurs
hommes de la catégorie des poids plume.
Vous l'avoueral-Je, mon retour était légi-
timé par le désir de revoir mon pays et
aussi parce que j'espérais bien repartir
pour les Etats-Unis, nanti pour le moins
d'un titre national.
— Vous eûtes l'occasion, croyons-nous,
de prendre ce titre ?
— .Oui, au Havre, devant Leperson.
Eh bien ! j'ai boxé en Amérique devant
dés jurys 100 pour 100 américains, jamais
je n'ai eu à souffrir d'une décision aussi
scandaleuse. C'est pourquoi je cherche à
boxer le champion Leperson (!) à Paris.
— Cela doit être facile.
- Pas tant que nous le supposez. A
preuve, ce télégramme.
Et Maurice Holtzer nous montre la ré-
ponse faite par le manager de Leperson
au matchmaker Lafrance, à la suite d'une
proposition. de combattre pour le titre le
12 décembre au Palais des Sports, la
bourse s'élevant à 7.500 francs pour le
champion.
« Impossible, Leperson boxant au Havre
le 18 au Havre (sic). Regrets. — Porta. »
- Voyez-vous, termine Hcrltzer, deux
fois le Havre en quinze mots, cela veut
dire que je n'ai aucune chance.— M. L.
Cavagnoli a confiance
pour son match
contre Huguenin
Le petit Italien Cavagnoli ,qui sera op-
posé jeudi prochain au puncheur Hugue-
nin, a la salle de la Mutualité, 22, rue
Saint-Victor, s'entraîne avec ardeur à là 4iI
salle de culture physique du Palais des III
Sports.
— J'ai confiance, nous dit-il, et j'espère.
bien réaliser une bonne performance de-
vant Huguenin ; il ne faut pas oublier
que je suis une des premières victimes
du petit puncheur.
- Comment cela ?
- Oui, J'ai boxé Huguenin l'année der-
nière et j'ai été victime des juges, car
j'avais gagné, mais jeudi soir je prou-
verai que J'ai ma petite chance parmi les
poids mouche internationaux.
Cavagnoli, qui a changé de manager,
nous rappelle la dernière performance qu'il
fit devant- Angelmann.
— Je n'étais pas encore a.u point, mais
maintenant.
Vers un match
Schmeling-Bear à Chicago
New-York, 28 novembre.
Nat Lewis, le matchmaker du coliseum
de Chicago, vient de déclarer qu'un grand,
match de poids lourds entre Max Schme..
ling et Max Bear sera organisé l'été pro-
chain, à Chicago. Ce combat se déroule-
rait sur un des énormes terrains de base-
ball de la ville de Chicago.
Jampton conserve son titre
(De notre correspondant particulier)
Calais, 28 novembre.
Au cours du gala organisé par le Club
Pugilistique Calaislen, Jampton a con-
servé son titre en battant nettement son
challenger Pecqueur aux points. Dès le
troisième round, Jampton, plus adroit.
plus précis, montra son incontestable su-
périorité, tandis que son adversaire cher-
chait uniquement le coup dur. Dans les
autres combats, Charles Noël battit nette-
ment Leblond aux points, et Hochard
triompha de Martin, également aux
points. — André Bédelé.
Pour sa rentréee
Bosisio ne peut vaincre
Milan, 28 Novembre.
Ciardella qui rencontrait hier à Viareg-
gio l'ex-champion d'Europe et d'Italie des
poids moyens Marip Bosisto. qui faisait
rentrée, a obtenu après un match trds
disputé, en 8 rounds, un réslutat nul. —
V. C.
Gehrmg battu par Howefr
à Cologne
(De notre correspondant particulier)
Berlin, 28 Novembre.
A Cologne, Hower a battu Gehrlng aux
points, ce qui fut une grande surprise car
ce dernier avait rencontré Carnera et il
devait vaincre son Jeune adversaire. Geh-
rlng sembla très nerveux et n'a jamais
essayé de se servir de sa droite et c'est
pourquoi il perdit le combat.
Peselman ne put faire que match nul
contre Seyfried. Duebers fit' un bon com-
bat contre le Belge Stayaert, mais ce
match fut sans décision.
A Hambourg, Troelmann battit Witt,
jeune boxeur très populaire à Hambourg.
Leur gauche et leur droite
- Le boxeur Schœnfeld est prié de se
présenter de toute urgence au service
photographique de Paris-soir.
- Jim Gordon s'est vu infliger le pre-
mier knock-out de sa carrière, Ou cours
d'un match disputé à Liverpool, par Dom
Volante. Dès le premier round, Gordon
fut envoyé au tapis pour huit secondes
et ensuite mis définitivement k.-o. après
deux minutes et demie de combat.
— NeJcolny, pour sa rentrée américaine,
sera opposé le 15 décembre, au Madison
Square Garden, à Billy Petrolle.
— Jackkie Fields, le champion du mon-
de des poids welters, défendra son titre
contre un adversaire à désigner, le 8 dé-
cembre prochain, au Coliseum de Chica-
go.
— On sait qu'un match avait été pro-
jeté pour le 30 novembre, au Coliseum de
Chicago, entre Primo Carnera et King
Levinsky ; ce projet a dû être abandonné
à la suite des prétentions de la sœur ai..
née de Levinsky, laquelle, comme ort le
sait remplit les jonctions de manager de
son frère.
— Le champion allemand des poids lé-
gers Duebbers, est en possession d'un con-
trat pour l'Amérique du Sud, et fera ses
débuts au Nouveau Continent vers la fin
de janvier, à Buenos Aires, contre le
champion argentin Peralta. Il est probable
que Duebbers sera accompagné dans cette
tournée du champion des poids welter
Gustav Eder et de l'ex-champion d'Euro-
pe des poids lourds Hein Muller.
— Le match Ignacio Ara-Selig, pour le
titre de champion d'Europe des poids
moyens, aura lieu sans doute à la mi-
janvier, à Berlin. Ara touchera une bour-
se de 14.500 marks.
— Le match Lebrize-Hatron est signé
pour le 10 décembre, à Amiens.
- L'Olympia Ring de Barcelone a en-
pour Lle '01,vmpia A bb 'i;~~i ati pour un -niatelt
gagé l'Italien Abbruciati pour un match
contre un adversaire à désigner. Nous
croyons savoir que celui-ci serait le Cata-
lan Barbens.
L'actualité cycliste, échos et projets
Girardengo, champion
d'Italie.
.de tir aux pigeons
(De notre correspondant particulier)
Milan, 28 Novembre.
(par téléphone)
Costante Girardengo: le fameux cam-
pionissimo, vient d'enlever un nouveau
titre de champion d'Italie !.
Mais il s'agit cette fois de tir aux pi-
geons, spécialité dans laquelle il excelle,
on le sait. Le maillot azur lui sera repris
prochainement au tournoi international
de Rome. — V. C.
Goebels- W als vainqueurs
en américaine à Munster
(De notre correspondant particulier)
Berlin, 26 Novembre.
(Par téléphone)-
L'américaine de trois heures de Munster
a été gagnée par Goebels-Wals avec 50
points; à un tour, Dromer-Vluggen, 48
points : 3. Siegel-Thierbach, 39 points ;
4. Rieger-Ehmer, 22 pts ; 5. Resiger-Pia-
no. 21 points; à deux tours et plus les
autres.
Avec le grand braquet
- Aucun coureur engagé pour l'an pro-
chain par M. Ludovic FeuiLlet ne sera
autorisé à courir sur piste après le lor
janvier. Exception est faite pour Leducq.
- L'entraîneur niçois Broussard vient
de prendrp sous sa coupe François Vallée
.:.. Le nombre des licenciés de l'Unior
Vélocipédique Italienne va s'augmenter
de 30.000 rmateurs, un accord étant in-
tervenu avec les Jeunesses Fascistes. ,.
— Pour faire de bons débuts profes-
sionnels dans l'américaine du 11 décem-
bre, Emile Diot et Rochefort emploient
une méthode originale : ils couvrent 100
kilomètres chaque jour sur la route et.
nous l'écrivent de Fréteval, dans le Loir-
et-Cher.
— André Trialoux nous a confirmé ce
matin qu'il abandonnait le Rivoli Spor-
tif et que tous les coureurs qui sont ses
« poulains , le suivaient sous une nou-
velle bannière. Il y aura du rouge encore
dans les couleurs.
— Le six-dayman allemand Kroli sera
directeur de la course aux prochains Six
Jours de Breslau.
Dans les coulisses
du rugby on dit que.
- - 1 demi de mêlée Sylvain Bh, du
Stade Toulousain, complètement remis
d'une récente blessure, vient de faire sa
rentrée dans l'équipe de son club.
— Danglade, trois-quarts aile du Stade
Toulousain, vient d'être blessé. Il ne pour-
ra de ce fait être présent au match Nora.
Sud, le 11 décembre à Pau.
— Domec a fait sa rentrée à l'aile de
la ligne de trois-quarts de l'A. S. Car-
cassonnaise.
— Le match de championnat du Lan-
guedoc, qui opposait le R. C. Narbonne,
à L'A. S. Carcassonnatse, stra-t-il à re-
jouer ? Une réclamation a été déposée par
ce dernier club, l'arbitre ayant autorisé
un joueur narbonnais à reprendre place
dans son équipe après avoir étf envoyé
sur la touche.
L'Association Sportive de la Police
en deuil ne rejouera que le Il décembre
1 contre les Primevères
La partie de rugby qui se disputa au
Stade Jean-Bouin entre les Primevères
et la Préfecture de Police fut marquée,
malgré sa parfaite correction, d'un tra-
gique accident.
Cinq minutes avant le coup de sifflet
final, sur une attaque de trois-quarts, le
joueur de la police Barbero, fut arrêté
par un plaquage. Il ne tomba même pas
et termina la partie grâce à un courage
Spartiate. Rentré au vestiaire, il se plai-
gnit de violentes douleurs au corps qui
ne durèrent pourtant pas. Et il put ainsi
regagner son domicile de Boulogne à
pied, avec sa femme et ses camarades.
C'est chez lui, deux heures après le
match, qu'il tomba soudain, pris de
syncope, et les docteurs Falguières et
Valette, appelés, ne purent que consta-
ter le décès. -
Ce matin, M. Morin, commissaire de
police d'Auteuil, a entendu les coéqui-
piers et adversaires du regretté joueur.
Tous sont d'accord pour reconnaître que
seule là fatalité peut être rendue respon-
sable de. ce tragique accident.
— C'était le plus charmant camarade
qu'il se puisse imaginer, nous a dit Sen-
tyès ; sa femme fait peine à voir.
'Ajoutons qu'en signe de deuil, le
deuxième match des deux équipes sera
reporté au dimanche 11 décembre. —
Alex Ancel.
Le beau temps après l'orage, et l'erreur
commise hier
par le Conseil fédéral du rugby
L'incendie qui, depuis vingt-quatre
heures, couvait dans les locaux de la Fé-
dération de rugby, faillit hier consumer
toutes les amitiés nées depuis de longues
années entre dirigeants. Mais, fort heu-
reusement, il ne lit que Jaillir. La res-
ponsabiUté en pesait sur les épaules de
ceux qu'une noble mission, d'épuration a
fait dénommer les Purs, et sur les senti-
ments très compréhensibles du président
Roger Dantou que commençaient a hon-
nir ses compatriotes du Comité, du Pé-
rigord-Agenais.
On trouva donc la solution Inte-rmé-
i diaire. Désavouer la commission de disci-
pline eût été une atteinte portée au pacte
de Bardeaux sur lequel l'an dernier se fit
l'entente entre dissidents et fédéraux ;
laisser partir le président eût provoqué
par ailleurs une grave crise de pontifi-
cat à laquelle on se défendait de songer.
Comme il n'importait en somme que de
sauvegarder les intérêts futurs d'un grand
club dans lequel des dirigeants et des
joueurs s'étaient rendus coupables de
faits contraires à l'amateurisme et a la
bonne discipline, on fit le nécessaire, à
savoir qu'une place serait assurée aux
Villeneuvois dans le prochain champion-
nat de France d'excellence. Et tout le
monde fut content.
Ceux qui se déjugent
Seule considération à dégager de toute
cette histoire, qui fit plus de bruit qu'elle
n'eut d'effet, est que certains dirigeants
de la commission de discipline purent
largement évoluer, point de vue opinions.
en l'espace de cinq journées. Le mercredi,
en effet, ceux-ci se mettaient d'accord a
- l'unanimité pour prononcer le verdict qui
condamnait Villeneuve. Deux jours plus
tard, soit le vendredi, trois dirigeants con-
tre deux estimaient qu'on ne pôuvait re-
venir sur la sanction prise., Et hier, enfin,
un seul de ces dirigeants contre les qua-
tre autres avait le coUrage de protester
très haut contre l'iniquité d'une mesure
qui répandait un tel bruit.
La raison de cette évolution ? Une fois
de plus avalent joué dans la coulisse les
Influences occultes, la politique de cer-
tains clans fédéraux.
Fort heureusement il ne subsista que
le bon sens au moment voulu. Et celui-
ci triompha.
Une grave erreur
n est une erreur commise par le con-
seil sur laquelle il est? nécessaire' de re-
venir aujourd'hui. Celle qui eut trait à
l'article 113 des règlements, lequel « au-
torise l'arbitre à exclure temporairement
du terrain de jeu le joueur qui se serait
rendu coupable d'incorrection ».
A la suite de l'inutilité reconnue d'une
telle disposition, le Conseil fédéral avait
tout, récemment décidé — et à seule fin
de maintenir la bonne discipline sur tous
les terrains — qu'un joueur mis sur la
touche ne pourrait revenir en cours de
partie clans son équipe. C'était là mesure
de sagesse, la seule d'ailleurs qui eût per-
mis au fautif, banni par le directeur de
jeu, de méditer sur ses fautes, de faire
un parfait examen de conscience.
La Fédération, en rapportant hier cette
mesure, a-t-elle songé qu'il n'y avait plus
rien à faire d'absolument nécessaire quant
à la discipline ? A-t-elle pensé que tout
était pour le mieux désormais dans le
monde du rugby ?
Sur ce point nous voici tout à fait en
désaccord. Au moment où l'on reproche à
certains clubs de trop oublier, face à l'ap-
pât de la victoire, les élémentaires prin-
cipes de la correction, au moment où la
commission dû discipline, chaque semai-
ne, frappe à tour de bras les Joueurs in-
corrects — il suffit de lire tous ses coin-
muniqués pour en être convaincu — voici
qu'au "lieu de resserrer les mailles du fi-
let, le Conseil les élargit. Quelle erreur
a été la sienne en la circonstance !
Il ne nous reste qu'une seule planche de
salut : voir les joueurs, faire montre, sans
la moindre exception, de la plus élémen-
taire correction. Ce qui, pourtant, sem-
ble- encore à notre avis relever du pays
des folles chimères. - Géo Villetan.
René Haûssy reste un grand champion
par Aldo NADI
Hier soir, aux Ingénieurs civils, salle
comble pour la finale du championnat de
fleuret professionnel. Tous les dirigeants
et toutes les personnalités de l'escrime
vinrent applaudir le maître du « fin fleu-.
ret de Fratice » - -
Haussy a consetvé son titre. n est l'éter-
nel champion. Tout le monde l'avait pré-
- vu Malgré la quarantaine passée. il est
"toujours le même : vite, volontaire, grand
technicien. Cette magnifique victoire nouS
a fait oublier totalement celle de l'année
dernière dans la même épreuve, plus dif-
ficilement. acquise dans une mauvaise
tournée et mon ami René' m'excusera si.
je ne parle pas. de lui davantage : il n'en
a nullement besoin.
Nous avions prévu ces résultats et per-
sonnellement cette victoire me donne une
grande Joie.
Le président de l'Association française
d'escrime eut la très louable idée de faire
filmer quelques assauts et de dire ensuite
au micro- et devant la commission quel-
ques. mots très nobles sur le plus noble
des sports et sur le professorat : ce qui
nous fit doublement honneur.
L'ouverture de la saison de cross -
- Les nageurs parisiens en Belgique
La victoire
tiu gendarme montcellien Lambert
dans le cross
, interclubs de Troyes
Lambert. le gendarme montcelllen qui
gagna hier le- cross de Troyes, n'est pas ce
qu'il convient d'appeler une vedette. Mais
c'est un de nos bons coureurs de première
catégorie qui a déjà eu .l'honneur, d ail-
leurs, de porter les couleurs françaises
lors du cross des cinq Nations disputé à
Dublin en 1931..
Sa victoire fut .a.isée et cela d'autant
blua que le gendarme n'avait pas à ses
trousses de concurrents particulièrement
redoutables. C'est avec plaisir qu'il faut
citer les belles places d'honneur prises par
les deux jeunes coureurs du CJV. Jean-
Bouin, Lefebvre et Leroy. Ils triomphèrent
en- effet de champions notoires comme
Jupin, Boué ou Chapuis. Citons aussi de
Laéb. Lesaux et Bellanger du C.O. Billan-
court et le provincial Glatigny.
Quelques autres épreuves.
dans la région parisienne
Au Stade Français, jin espoir à signaler,
Prior. qui gagna le cross d'ouverture. Dans
tes autres épreuves; aucune surprise no-
toire. Papegay gagna au stade de la Mar-
ché le cross de l'Association Sportive de
la Bourse. Leroux,. à Sartrouville, triom-
pha de Bégeot, Dreyssuset, Lafond et Léon
De Nys n'eut aucune peine à enlever, au
Parc des Sports de la Courneuve, U pre-
mière épreuve du challenge Mat.
Enfin, à Marseille, Jatfreaux prenait le
meilleur sur Cailler et Alim Amar, —
Robert Mafchand.
Le Brusseis" Swimming Club
est actuellement
une' des meilleures
formations belges de water-polo
(De notre envoyé spécial)
Bruxelles, 28 Novembre..
Le water-polo est prospère en Belgique.
Hier, confirmant la bonne impression
produite la veille, le Brusseis Swimming
Club a remporté de haute lutte le chal-
lenge Teddy Mathieu, offert par les pa-
rents du jeune international belge, mort
tragiquement voiéi dix-huit mois.
La victoire du Brussels sur le C.N. de
Bruxelles fut acquise magnifiquement
par 6 à 2, après une partie serrée, mais
rapide. La rapidité est du reste la carac-
téristique du water-polo belge.
Le Btussels, quelque peu en léthargie
Ces derniers temps, a surpris beaucoup
les compétences en opérant un redresse-
ment aussi inattendu qu'e magnifique. Sa
victoire en éliminatoire et en finale fut
acquise dans le meilleur style. L'équipe
encadrée par Cappieters et par Bauwens
a-vraiment grande allure.
Anversois et scufistes aux prises
Le S.C.U.F. se comporta mieux devant
i'Antwerpsche, champion de. Belgique,
qu'en face "du Brussels. Les Parisiens eu-
rent mêmè l'honneur d'ouvrir le score,
grâce à Philippoff.
La partie fut égale,, niais les jQueurs
du S.C.U.F. commirent plusieurs- fautes
qdi étaient immédiatement exploitées par
le capitaine anversois, le vétéran Gérard
Blitz.,
Le score de 7 à-3, en fàveur des cham-
pions de Belgique, est moins décevant
pour les Parisiens que celui qui leur fut
infligé la veille.
Soulignons l'arbitrage très compétent
qu'il nous fut donné d'apprécier pendant
ces deux réunions, auxquelles nous avons
assisté.
Le challenge Marcel Saquin, 5.000 mè-
tres, 10 nageurs, fut remporté, par le
Brussels. devant Anvers, le" C.N. de
Bruxelles et le S.C.U.F.
Les Parisiens menèrent pendant les
sept premiers relais. Avec Cartonnet et
Mérelle. ils pouvaient espérer vaincre.
En face d'équipes ayant la notoriété
des formations belges, la tenue du S.C.
U.F. était à rapperer. — A. Cocheux.
Hélène Madison va tourner
des films comiques
Là championne olympique de natation
Hélène Madison, a enfin signé un contrat
avec le célèbre metteur en scène Mac Sen-
nett pour tourner deux films comiques.
La natation sera évidemment à la base de
ces 'deux productions ; la première des
deux sera d'ailleurs intitulee : Help !
Help ! Helen (Au secours 1 Au secours !
Helene).
Tilden gagne en simple
a Berlin, mais il se fait battre
en double
(De notre correspondant particulier)
Berlin, 28 Novembre.
(Par téléphone)
Au Palais des Sports de-Berlin, Tilden
et sa compagnie ont joué hier pour la
dernière fois. Tilden battit Nuessiein.
L'Américain était dans une bonne forme,
et- battit -son adversaire par 3-6. 6-4, 6-4,
6-1.
Avant ce match, l'Américain Barnes
battit l'ancien Burkes par 6-2, 7-5, 6-1,
7-5.
En double, les Allemands "Neusslein-Na-
juch battirent les Américains en 4 sets.
Vos muscles ont faim
Ils doivent être soigneusement alimen-
tés. Lorsque vous demandez un effort à
vos muscles il-faut aussitôt leur rendre
la force épuisée et pour cela leur donner
un aliment rapidement assimilable. Le
meilleur de tous est certainement le sucre.
Scherens et - Archambaud "rois" du sprint
et de fomnian. La grande rivalité des stayers
Vainqueurs et vaincus nous ont fait ce matin leurs confidences
Si Scherens était nettement
supérieur, les stayers, hier
se tenaient de près
Lucien Faucheux fut la victime de la
journée. Il tomba sur un Chapalain dé-
cidé à ne pas se laisser faire et à placer
ce démarrage et cette pointe finale qui
font de lui le sprinter français dont le
style s'apparente le plus a celui de
Scherens.
Et Faucheux, rhabillé dès 15 heures,
eut tout le temps de discourir. Il ne trou-
va pas toujours des auditeurs de son avis
— n'est-ce pas Ruinart ? Et les repro-
ches qu'il formula ne parurent pas tou-
jours très justes.
«Scherens est plus fort que nous»
Mais on l'entendit avec plaisir pronon-
cer cette phrase :
— Scherens est plus fort que nous. Il
n'y a rien à faire.
Car c'est bien une impression de maî-
trise et de supériorité que donna « Soes-
ke » en faisant évoquer une fois de plus,
de grands noms du sprint : Morin, Friol.
Gérardin est celui qui se défend le
mieux contre lui. Sa forme est aussi per-
manente que l'ondulation de ses cheveux
blonds. Dans une finale en une seule
manche, il pouvait gagner en bouclant le
dernier tour en 14 secondes 4/5. comme il
le fit hier dans la dernière manche. Mais
on ne peut répéter trois fois cet effort
tandis que Scherens renouvelle dix fois
son déboulé. ---
A rééditer. --
Bien que nationale, la course de demi-
fond fut la plus belle depuis le début
de la saison.
Après la première .manche, Lacquehay
nous disait :
— La résistance que J'ai apposée à Au-
guste Wambst au départ nous a handica-
pés l'un et l'autre.
Mais l'ancien routier devait trouver
ensuite les ressources nécessaires pour
l'emporter.. une fois de plus. Et s'il fut
régulier. il eut aussi du mordant.
Grassin avait le sourire, car il avait
renoué connaissance avec le succès, et
Raynaud était apparu transformé.
— Je reprends confiance, disait-il.
n n'est pas jusqu'à Auguste Wambst
qui ne trouvait se montrer satisfait.
— Je démarrais bien. Mais Je ne pou-
vais rouler au train.
Toujours Archambaud !
Que dire sur Archambaud ? Sa victoire
n'était pas attendue ? N'est-il pas le
meilleur actuellement ?
Jean Aerts fut moins brillant que d'ha-
bitude. Cela s'explique : Il avait couru la
veille à Bâle. C'est regrettable. — A. Ba-
ker d'Isy. -
Une victoire de Pierre Georget
le fils du « Père Bol d'Or »
Bien qu'il ne soit âgé que de 15 ans 1/2,
le fils de Léon Georget (surnommé le
« Père Bol d'Or »), prend part régulière-
ment aux sorties organisées par le V.C.
Neuilly, sous la conduite de M. Chabant.
Heir matin, 11 gagna ainsi une course de
vitesse sur route disputée à Vaucreesôn,
couvrant les 200 métrer en 13 secondes.
Martinetti bien qu'il ait coùru la veille
en nocturne à Bruxelles et qu'il fût encore
au programme du Vel' d'Hiv' l'après-midi,
avait tenu à assister à cette sortie. Et
c'est lui qui remit au jeune Pierre Geor-
get le prix dont il dotait l'épreuve : un
magnifique poulet t.
« Participons au Tour de France
mais ne sacrifions pas
pour cela le Tour d'Italie »
(De notre correspondant particulier)
Milan, 28 Novembre.
Par téléphone.
Le Conseil directeur de l'Union Véloci-
pédique Italienne se réunira mercredi soir,
à Rome, Dans cette séance sera établi le
calendrier national des grandes épreuves
et l'on prévoit que des décisions seront
prises quant à la participation aux gran-
des courses à l'étranger et notamment au
Tour de France.
En effet, l)U.V.l. n'a pas encore fait
connaître ses intentions sur ce point. On
ignore si l'équipe italienne au Tour de
France aura, l'an prochain, un caractère
officiel et si elle sera sélectionnée et di-
rigée par la Fédération, ainsi que ce fut le
cas cette année et l'an dernier.
En attendant, la question est très lar-
gement traitée par la presse et, chaque
jour, on peut lire sur les journaux politi-
ques et sportifs des articles sur ce su-
jet. Les opinions sont très partagées. La
Stampa soutient très carrément la thèse
suivante : « Si l'on ne peut pas envoyer
au Tour de France une équipe ayant les
plus grandes chances de succès final, mé-
me en sacrifiant des épreuves nationales
et notamment le Tour d'Italie, il vaut
mieux s'abstenir. »
Par contre, la Gazzetta dello Sport est
pour une formule conciliante et elle dit :
« Participons au Tour dé France, mais à
la condition que le Tour d'Italie ne soit
pas sacrifié et que l'équipe soit bien sé-
lectionnée. ». -
Plus d'abandons !.
Cette opinion est la plus répandue, car
si l'on veut bien tenter le Tour de France
à cause du retentissement qu'ont les suc-
cès à L'étranger et notamment dans cette
épreuve, on ne supporte pas l'idée que le
Tour d'Italie soit diminué dans son im-
portance. Des abstentions ou des aban-
dons de coureurs voulant s'épargner pour
la course française, ainsi qu'on dut en
enregistrer cette année, ne doivent pas se
renouveler.
Enfin, il faut signaler un article du Fo-
nosport, dirigé par le député M. Garelli,
président de VU. V. I., qui conseille aux
organisateurs du Tour d'Italie d'adopter
la formule du Tour de France. — Valdo
cottaretzi.
« Un omnium, oui,
mais une course
derrière motos !. &
s'exclame Scherens
Malgré sa belle victoire dans le Grand
Prix du Conseil Municipal, Joseph Sche-
rens n'avait pas le sourire, hier, à la fin
de la réunion.
— Vous n'êtes pas content d'avoir ga-
gné ?
— Si. si. d'autant .plus que je m'étais
beaucoup dépensé ces jours derniers.
— Alors ?
— Ce qui m'ennuie, c'est le match-
omnium que Je vais courir dimanche
avec Michard, Gérardin et Falk Hansen.
— Pourquoi avez-vous accepté alors ?
— Je ne savais pas qu'il y aurait une
poursuite derrière moto. Ce ne serait rien
si je pouvais m'entraîner. Mais voilà, je
suis militaire et* je ne pourrai venir à
Paris que samedi. Comment voulez-vous
que je me défende contre des adversaires
qui se seront entraînés toute la semaine ?
De nombreux champions
sont venus ce matin
à «Paris-soir»
Le lundi matin les champions cyclistes
se retrouvent dans la salle de rédaction
sportive de Paris-soir. Ce matin encore,
nombreux furent ceux qui nous rendirent
visite.
Les vainqueurs de Berlin
Paul Broccardo et Marcel Guimbretiêre
qui gagnèrent brillamment les Six-Jours
de Berlin sont rentrés à Paris. en pas-
sant par Amsterdam.
Ils nous ont rendu ce matin la visite
classique des grands vainqueurs, accom-
pagnés par leur manager Pierre Viel.
— Nous ferons équipe ensemble le plus
souvent possible, nous dit Guimbretière,
mais je dois voir Richli auparavant car
nous avons signé pour plusieurs courses,
vous le savez.
— Les débuts parisiens ?
— Dans l'américaine du 11 décembre
Et nous sommes heureux qu'on nous don-
ne cette occasion de nous montrer au pu-
blic parisien.
Quelles seront les couleurs de la nou-
velle équipe ? Broccardo est de Nice,
Guimbretière des Sables-d'Olonne. Deux
ports : les gars de la Marine. Cherchez.
et vous trouverez.
Ajoutons que Guimbretiêre à quitté
Villennes, car il doit subir des soins à
Paris. n espère toujours pouvoir partir
vendredi dans les Six-Jours de Cologne.
Jezo, Chapalain, F. Le Drogo
Lorsque la Bretagne rend visite à Paris-
soir, c'est une véritable invasion. Jezo ne
peut en effet faire autrement que d'être
accompagné de Ferdinand Le Drogo et
Chapalain.
Le gagnant de la Médaille est peu ba-
vard, mais son mentor Ferdinand remédie
a cela.
— Jezo est naturellement heureux de
ses succès dans la course de la Médaille,
nous dit-il, et n'entend pas en rester là.
Il restera encore à Paris quelque temps
à seule fin de démontrer qu'il peut pous-
ser un autre développement que celui de
la Médaille.
Ferdinand nous donne quelques détails
sur la carrière qui ne fait que commen-
cer du Jeune Vannetals, âgé de 22 ans. Ce
n'est que cette année que Jezo put dé-
montrer sa valeur et battre, sur les pistes
bretonnes, plusieurs coureurs cotés.
Chapalain, lui aussi, semble avoir trou-
vé, ou plutôt retrouvé la bonne voie.
— Mais j'ai trop peu l'occasion de cou-
rir et je le regrette. Je n'avais pas paru en
piste a Paris depuis le Grand Prix, au
mois defuin !.
Maurice Archambaud
a reçu la prime Er'cor
Enfin une petite cérémonie s'est dérou-
lée dans nos bureaux. Maurice Archam-
baud reçut de M. Cornu, constructeur des
cycles Er'cor, la prime de 500 francs que
celui-ci lui a attribuée après son record
officieux de l'heure.
On sait que M. Cornu avait déposé dans
la caisse de Paris-soir une somme de 2.000
francs qui devait aller au coureur qui
battrait, le record français.
- Je regrette que votre performance
n'ait pas été officielle, dit-il, mais je tiens
à marquer mon admiration.
Archambaud était heureux que cette pe-
tite cérémonie coïncide avec une nouvelle
victoire en emnium.
— Je ne pense pas faire de nouvel essai
contre le record avant la fin de la saison
1933. nous dit-il. Mais. Je voudrais bien
courir Bordeaux-Paris !.
Les équipes professionnelles dans la Coupe de France
Un grand tournoi de football dans le Nord
Autour du match Racing-flrsenal. Bilbao en forme
Le fait capital
Il faut y mettre beaucoup de bonne
volonté pour' s'exciter sur. cette quatriè-
me Journée de la Coupe de France qui
présentait hier un programme de quaran-
te-huit matches.
L'on serait donc bien en peine de for-
muler des remarques intéressantes si un
fait ne venaib cependant mettre en lu-
mière la raison nouvelle d'intérêt qu'a
engendrée l'organisation du professionna-
lisme. L'on a coutume de dire que' le pro-
fessionnalisme a séparé en deux camps
les clubs et les footballeurs français, qu'en
face du petit clan, .mais du clan puissant
des professionnels, se dresse, avec une sor-
te d'hostilité, la masse immense des ama-
teurs. Or, la Coupe de France ignore ces
rivalités ; elle met tout le - monde sur le
même pied. Grâce à elle, professionnels et
amateurs luttent sur le terrain sportif et
non plus dans le domaine des idées et
des doctrines.
Oui, certes. Mais précisément ce rappro-
chement ne fait qu'accuser la rivalité,
pour le plus grand bien de la Coupe. Le
fait auquel nous faisions allusion plus
haut, c'est la défaite de l'équipe profes-
sionnelle d'Alès par l'équipe alsacienne
d'amateurs, le F.C. Saint-Louis. Cette dé-
faite, ainsi d'ailleurs que .les victoires dif-
fficiles du Stade Rennais, d'Antibes et
d'Hyères autorisent à penser que la lutte
entre professionnels et amateurs, sous le
signe de la Coupe de France, sera plus
vive qu'on ne pouvait s'y attendre.
A propos du F.C. Rouen
Certaines équipes amateurs semblent
plus particulièrement qualifiées pour m^-
ner le combat contre les professionnels.
Ce sont, : le F.C. Rouen, le R.C. Roubaix,
l'U.S. Tourquennoise et le Stade Français.
J'avais hier l'occasion de contempler
cette fameuse équipe du F.C. Rouen, qui
vient de se signaler par de brillants ré-
sultats en championnat .en en matches
amicaux. Elle combattait contre l'Amiens
A.C. pour la Coupe du Stade Français. Bien
que privée, de son avant-centre Nioclas,
elle gagna par 6 buts à 3. Je ne puis
malheureusement la - juger exactement
puisque l'étoile de sa ligne d'avants était
absente. J'ai été frappé cependant, par la
jeunesse de cette. attaque, par l'ingénio-
sité de sa tactique, par. l'élégance de sa
manière. Mais je me demande ce qui se
passera le jour où cette équipe sera en-
gagée dans une bagarre âpre et sévère
avec une équipe professionnelle.
Ce n est certes pas parce qu on a cône
sur le dos de certaines équipes l'étiquette
professionnelle que leur savoir et leur va-
leur ont augmenté subitement. Non : il
faut des années pour créer une tradition
et pour enregistrer une amélioration sen-
sible du football. Mais le championnat
de France professionnel est une dure éco-
le. Théoriquement 11 doit aguerrir les
équipes qui y participent. Pratiquement il
a déjà obtenu chez elles quelques résul-
tats tels qu'un souci plus grand d'objec-
tivité, une résistance physique meilleure,
une discipline que n'ont peut-être pas,
aussi développés, les grandes équipes
d'amateurs.
Et c'est pourquoi les chocs prochains,
et officiels, entre amateurs et pros com-
mencent déjà à allécher le public. —
Maurice Pefferkorn.
Bilbao en forme
Baruelone, 27 Novembre.
(Par dépêche)
Le Championnat de la Ligue d'Espagne
a donné, hier, les résultats suivants :
Bilbao a écrasé le Bétis par ,neuf buts
à un en déployant sa meilleure forme ;
Santander battit l'Alaves par 8 buts à 2;
Valencia triompha de l'Arenas, par 3 à 2 ;
Donostia et le Barcelone firent match nul,
deux à deux ; enfin, l'Espagnol triompha
Tous les grands clubs
du Nord partiCiperont
au challenge
Albert Prouvost
L'épreuve dénommée
Coupe du Nord est assurée
d'un gros succès
(De notre correspondant particulier.)
Lille, 28 Novembre.
(Par téléphone).
Les principaux clubs de la Ligue du
Nord de football, amateurs et profession-
nels, vont disputer, entre eux, un cham-
pionnat officieux spécial qui a pour
nom : Coupe du Nord. Cette épreuve est
appelée à un magnifique succès et il est
vraisemblable que certains matches, tels
Fives-Olympique Lillois, Racing-O. L..
Racing-Excelsior et retour, réaliseront
des recettes considérables qui dépasse-
ront le montant des meilleures recettes
du championnat de France profession-
nel.
Afin de rehausser l'intérêt de cette im-
portante compétition du football nordis-
te, le grand industriel roubaisien, M. Al-
bert Prouvost, président d'honneur de
l'Excelsior Athetic Club de Roubaix, l'a
dotée d'un superbe challenge.
Au cours d'une réunion récente, les
dirigeants, délégués par les clubs parti-
cipants, ont constitué comme suit leur
cipants, d'honneur : président d'honneur,
comité
M. Albert Prouvost ; président actif, M.
Boulton (R. C. Roubaix) ; vice-prési-
dent, M. Geillon (S.C. Fives) ; secrétai-
re, M. Ruckbsebusch (Ol. Lillois) ; tré:-
sorier, M. Edfrennes (Excelsior A. C.
Roubaix).
Le calendrier de la coupe
Albert Prouvost
Au cours de cette même réunion, le
calendrier de l'épreuve a été fixé de la
manière suivante :
4 décembre : Fives-Ol. Lillois, à Fives ;
2 janvier : Exçelsior-Racing, au stade
A. Prouvost ;
22 janvier : 01. Lillois-Excelsior, à Lflle
et Racing-Fives à Roubaix ;
12 février : Fives-Excelsior, à Fives ;
5 mars : Excelsior-Fives, à Roubaix ;
9 avril Fives-Racing, à Fives ;
17 avril Racing-Ol. L., à Roubaix ;
23 avril 01. L.-Fives, à Lille ;
24 avril Racing-E;:celsior, au Racing ;
7 niai O. L.-Racing de Roubaix, à
Lille. — Augustin Charlet.
L'équipe italienne
sera probablement modifiée.
(De notre correspondant particulier)
Milan, 28 Novembre.
(par téléphone)
Le match Italie-Hongrie, disputé hier,
est le 101e joué depuis que le football
italien a commencé son activité, soit le
15 mai 1900.
Ces 101 matches se déterminent ainsi :
45 gagnés, 27 nuls et 29 perdus.
Le match d'hier fut très animé et Inté-
ressant bien que la supériorité italienne
eût été nette et que le résultat final ne
parût jamais en doute. La Nationale hon-
groise qui se présentait, se composait,
pour la majeure partie, de joueurs jeunes.
Les Italiens dominèrent. Les meilleurs
joueurs furent Orsi, Ferrari et Gasperi.
Cependant la Nationale Italienne qui
avait des hommes nouveaux n'a pas
donné tout ce qu'on attendait d'elle et
très probablement 11 y aura des change-
ments pour les autres matches.
La recette fut de 405.000 francs, avec
30.000 spectateurs payants. — V. Cotta-
relli.
Diaz ne jouera
probablement pas dimanche
Oreste Diaz, qui témoignait depuis
quelques dimanches d'une brillante for-
me qui lui valut Justement la sélection
pour Paris-Allemagne du Sud, ne jouera
vraisemblablement pas, ayant été blessé
hier après-midi contre le Racing Club de
Paris.
Le Racing part demain
rencontrer l'Arsenal
à Highbury
C'est demain que le Racing Club de Pa-
ris s'envole pour Croydon. La vole des
airs n'a pas été sans effrayer quelque peu
certams joueurs, mais tous, finalement,
y ont consenti.
Leur venue dans là patrie du football
est considérée en Angleterre comme un
prologue au grand match contre l'Autri-
che et suscite tous les intérêts.
Le public de Highbury aura mercredi
un léger aperçu du football continental
à travers l'exhibition des champions de
Paris, dont les récentes performances les
classent dans le groupe de tête des clubs
professionnels français et comme le meil-
leur club parisien.
Flattes par l'honneur de rencontrer
l'Arsenal, leader de la League, chez lui,
les rftcingmen vont jouer de tout leur
cœur — comme nous l'a dit Berkessy, ce
matin — et se défendre comme des lions.
Peuvent-ils gagner ? Hum.
Des nouvelles de Langiller
Marcel Langiller, le sympathique
« crack » de l'Excelsior de Roubaix, était
indisponible depuis huit jours. Il souf-
frait de deux abcès mal placés qu'on a
dû même lui ouvrir.
« La caille » est maintenant rétabli et
il espère faire sa rentrée le 11 décembre
à Sète avec son équipe pour le ohalu-
pionnat de France professionnel
"N
Bosisio ne peut vaincre pour sa rentrée
Holtzer et le titre
Cavagnoli et Lebrize se préparent
Emile Lebrize, termine
son entraînement et nous parle
de la condition
des poids moyens
Tout près de la place de la République,
l'Alhambra Gymnase, offre aux amateurs
du « noble art » une Installation des plus
modernes.
Sous la direction du toujours jeune
N'astor, c'est là que se forment la plus
grande partie de nos boxeurs amateurs. Le
Club Pugilistique de Paris a, en effet,
compté parmi ses membres, les Lauriot,
Hezovioch et autres Laurrin.
C'est aussi dans cette salle que se dis-
putent les éliminatoires des championnats
de boxe amateurs de Paris.
M'ais cette atmosphère « amateur »,
n'empêche pas que, chaque Jour la salle
soit envahie par des écuries de boxeurs
professionnels, qui viennent y parfaire
leurs conditions.
C'est ainsi que l'écurie Bonelli au grand
complet a pris rue de Malte, ses quartiers
d'hiver et c'est pourquoi il nous fut per-
mis d'assister au dernier galop d'entraî-
nement du poids ml-lourd Lebrize,
« Je suis en forme parfaite »
— Je suis en forme parfaite, nous dit
Lebrize, et j'espère bien accomplir une
belle performance devant le champion du
monde Harry Smith.
Et Lebrize, pour nous prouver l'excel-
lencè de sa forme, nous fit assister à une
exhibition de boxe, dont son jeune frère
et le noir Bassin, assumaient les frais.
Son entraînement terminé, Lebrize,
s'adressant à son frère, lui dit :
— Allons, maintenant, viens prendre ta
leçon.
Quand le frère donne la leçon
Et pendant vingt minutes, les deux frè-
res se regardèrent sans -amitié.
— Mais non, disait le boxeur Je t'ai
déjà dit qu'un crochet du gauche ne se
portait pas comme cela !
Et docile bien que parfois en état de
sournoise rébellion. le Jeune Maurice Le-
brize se confiait aux conseils éclairés de
son aîné.
— De mon temps, disait Emile Lebrize,
le métier de boxeur débutant était un peu
plus dur
» .Et j'aurais bien voulu qu'un Jour-
nal organise une compétition dotée de
prix importants.
— Mais, je veux la gagner, cette com-
pétition, avouait le cadet.
- Evite d'abord cette droite et, après,
nous verrons, répliquait sans hésiter
l'aîné.
Nous écoutions et regardions sans mot
dire, cette nouvelle manière d'interpréter
la vie familiale et, bientôt, Emile Lebri-
ze nous confiait ses espérances frater-
nelles.
— Mon frère s'engage dans la compé-
tition de Paris-soir ; 11 a dix-neuf ans,
pèse 72 kilos et 11 a appris à boxer avec
moi. C'est une occasion merveilleuse
pour lui de débuter et il ne la manquera
pas.
Nul doute qu'avec de tels conseils, le
jeune Lebrize ne se montre un concur-
rent dangereux. Mais le sourire narquois
du maître de céans, Nastor, qui lui aussi
possède son petit espoir, poids moyen
nous fait rester dans une prudente ré-
serve quant aux pronostics éventuels. -
Maurice Leroy
Les résultats
des combats italiens d'hier
(De notre correspondant particulier)
Milan, 28 Novembre.
(par téléphone)
Des réunions de boxe eurent lieu hier
soir à Livourne, à Bologne
A Livourne Lemesi a battu Roberti aux
points.
A Bologne, Palermo à battu de Lauren-
tis aux points en 10 rounds.
Valentik a battu Colonelo par arrêt du
combat au troisième round. — V. C.
Maurice Holtzer et le titre
national des poids plume
Maurice Holtzer, boxeur par profession,
et artiste de cinéma à d'autres heures,
n'est pas content. Ecoutez-le présenter
ses doléances :
- Je suis rentré en France, voici plus
d'un an, après une carrière en Amérique
où j'ai rencontré avec succès les meilleurs
hommes de la catégorie des poids plume.
Vous l'avoueral-Je, mon retour était légi-
timé par le désir de revoir mon pays et
aussi parce que j'espérais bien repartir
pour les Etats-Unis, nanti pour le moins
d'un titre national.
— Vous eûtes l'occasion, croyons-nous,
de prendre ce titre ?
— .Oui, au Havre, devant Leperson.
Eh bien ! j'ai boxé en Amérique devant
dés jurys 100 pour 100 américains, jamais
je n'ai eu à souffrir d'une décision aussi
scandaleuse. C'est pourquoi je cherche à
boxer le champion Leperson (!) à Paris.
— Cela doit être facile.
- Pas tant que nous le supposez. A
preuve, ce télégramme.
Et Maurice Holtzer nous montre la ré-
ponse faite par le manager de Leperson
au matchmaker Lafrance, à la suite d'une
proposition. de combattre pour le titre le
12 décembre au Palais des Sports, la
bourse s'élevant à 7.500 francs pour le
champion.
« Impossible, Leperson boxant au Havre
le 18 au Havre (sic). Regrets. — Porta. »
- Voyez-vous, termine Hcrltzer, deux
fois le Havre en quinze mots, cela veut
dire que je n'ai aucune chance.— M. L.
Cavagnoli a confiance
pour son match
contre Huguenin
Le petit Italien Cavagnoli ,qui sera op-
posé jeudi prochain au puncheur Hugue-
nin, a la salle de la Mutualité, 22, rue
Saint-Victor, s'entraîne avec ardeur à là 4iI
salle de culture physique du Palais des III
Sports.
— J'ai confiance, nous dit-il, et j'espère.
bien réaliser une bonne performance de-
vant Huguenin ; il ne faut pas oublier
que je suis une des premières victimes
du petit puncheur.
- Comment cela ?
- Oui, J'ai boxé Huguenin l'année der-
nière et j'ai été victime des juges, car
j'avais gagné, mais jeudi soir je prou-
verai que J'ai ma petite chance parmi les
poids mouche internationaux.
Cavagnoli, qui a changé de manager,
nous rappelle la dernière performance qu'il
fit devant- Angelmann.
— Je n'étais pas encore a.u point, mais
maintenant.
Vers un match
Schmeling-Bear à Chicago
New-York, 28 novembre.
Nat Lewis, le matchmaker du coliseum
de Chicago, vient de déclarer qu'un grand,
match de poids lourds entre Max Schme..
ling et Max Bear sera organisé l'été pro-
chain, à Chicago. Ce combat se déroule-
rait sur un des énormes terrains de base-
ball de la ville de Chicago.
Jampton conserve son titre
(De notre correspondant particulier)
Calais, 28 novembre.
Au cours du gala organisé par le Club
Pugilistique Calaislen, Jampton a con-
servé son titre en battant nettement son
challenger Pecqueur aux points. Dès le
troisième round, Jampton, plus adroit.
plus précis, montra son incontestable su-
périorité, tandis que son adversaire cher-
chait uniquement le coup dur. Dans les
autres combats, Charles Noël battit nette-
ment Leblond aux points, et Hochard
triompha de Martin, également aux
points. — André Bédelé.
Pour sa rentréee
Bosisio ne peut vaincre
Milan, 28 Novembre.
Ciardella qui rencontrait hier à Viareg-
gio l'ex-champion d'Europe et d'Italie des
poids moyens Marip Bosisto. qui faisait
rentrée, a obtenu après un match trds
disputé, en 8 rounds, un réslutat nul. —
V. C.
Gehrmg battu par Howefr
à Cologne
(De notre correspondant particulier)
Berlin, 28 Novembre.
A Cologne, Hower a battu Gehrlng aux
points, ce qui fut une grande surprise car
ce dernier avait rencontré Carnera et il
devait vaincre son Jeune adversaire. Geh-
rlng sembla très nerveux et n'a jamais
essayé de se servir de sa droite et c'est
pourquoi il perdit le combat.
Peselman ne put faire que match nul
contre Seyfried. Duebers fit' un bon com-
bat contre le Belge Stayaert, mais ce
match fut sans décision.
A Hambourg, Troelmann battit Witt,
jeune boxeur très populaire à Hambourg.
Leur gauche et leur droite
- Le boxeur Schœnfeld est prié de se
présenter de toute urgence au service
photographique de Paris-soir.
- Jim Gordon s'est vu infliger le pre-
mier knock-out de sa carrière, Ou cours
d'un match disputé à Liverpool, par Dom
Volante. Dès le premier round, Gordon
fut envoyé au tapis pour huit secondes
et ensuite mis définitivement k.-o. après
deux minutes et demie de combat.
— NeJcolny, pour sa rentrée américaine,
sera opposé le 15 décembre, au Madison
Square Garden, à Billy Petrolle.
— Jackkie Fields, le champion du mon-
de des poids welters, défendra son titre
contre un adversaire à désigner, le 8 dé-
cembre prochain, au Coliseum de Chica-
go.
— On sait qu'un match avait été pro-
jeté pour le 30 novembre, au Coliseum de
Chicago, entre Primo Carnera et King
Levinsky ; ce projet a dû être abandonné
à la suite des prétentions de la sœur ai..
née de Levinsky, laquelle, comme ort le
sait remplit les jonctions de manager de
son frère.
— Le champion allemand des poids lé-
gers Duebbers, est en possession d'un con-
trat pour l'Amérique du Sud, et fera ses
débuts au Nouveau Continent vers la fin
de janvier, à Buenos Aires, contre le
champion argentin Peralta. Il est probable
que Duebbers sera accompagné dans cette
tournée du champion des poids welter
Gustav Eder et de l'ex-champion d'Euro-
pe des poids lourds Hein Muller.
— Le match Ignacio Ara-Selig, pour le
titre de champion d'Europe des poids
moyens, aura lieu sans doute à la mi-
janvier, à Berlin. Ara touchera une bour-
se de 14.500 marks.
— Le match Lebrize-Hatron est signé
pour le 10 décembre, à Amiens.
- L'Olympia Ring de Barcelone a en-
pour Lle '01,vmpia A bb 'i;~~i ati pour un -niatelt
gagé l'Italien Abbruciati pour un match
contre un adversaire à désigner. Nous
croyons savoir que celui-ci serait le Cata-
lan Barbens.
L'actualité cycliste, échos et projets
Girardengo, champion
d'Italie.
.de tir aux pigeons
(De notre correspondant particulier)
Milan, 28 Novembre.
(par téléphone)
Costante Girardengo: le fameux cam-
pionissimo, vient d'enlever un nouveau
titre de champion d'Italie !.
Mais il s'agit cette fois de tir aux pi-
geons, spécialité dans laquelle il excelle,
on le sait. Le maillot azur lui sera repris
prochainement au tournoi international
de Rome. — V. C.
Goebels- W als vainqueurs
en américaine à Munster
(De notre correspondant particulier)
Berlin, 26 Novembre.
(Par téléphone)-
L'américaine de trois heures de Munster
a été gagnée par Goebels-Wals avec 50
points; à un tour, Dromer-Vluggen, 48
points : 3. Siegel-Thierbach, 39 points ;
4. Rieger-Ehmer, 22 pts ; 5. Resiger-Pia-
no. 21 points; à deux tours et plus les
autres.
Avec le grand braquet
- Aucun coureur engagé pour l'an pro-
chain par M. Ludovic FeuiLlet ne sera
autorisé à courir sur piste après le lor
janvier. Exception est faite pour Leducq.
- L'entraîneur niçois Broussard vient
de prendrp sous sa coupe François Vallée
.:.. Le nombre des licenciés de l'Unior
Vélocipédique Italienne va s'augmenter
de 30.000 rmateurs, un accord étant in-
tervenu avec les Jeunesses Fascistes. ,.
— Pour faire de bons débuts profes-
sionnels dans l'américaine du 11 décem-
bre, Emile Diot et Rochefort emploient
une méthode originale : ils couvrent 100
kilomètres chaque jour sur la route et.
nous l'écrivent de Fréteval, dans le Loir-
et-Cher.
— André Trialoux nous a confirmé ce
matin qu'il abandonnait le Rivoli Spor-
tif et que tous les coureurs qui sont ses
« poulains , le suivaient sous une nou-
velle bannière. Il y aura du rouge encore
dans les couleurs.
— Le six-dayman allemand Kroli sera
directeur de la course aux prochains Six
Jours de Breslau.
Dans les coulisses
du rugby on dit que.
- - 1 demi de mêlée Sylvain Bh, du
Stade Toulousain, complètement remis
d'une récente blessure, vient de faire sa
rentrée dans l'équipe de son club.
— Danglade, trois-quarts aile du Stade
Toulousain, vient d'être blessé. Il ne pour-
ra de ce fait être présent au match Nora.
Sud, le 11 décembre à Pau.
— Domec a fait sa rentrée à l'aile de
la ligne de trois-quarts de l'A. S. Car-
cassonnaise.
— Le match de championnat du Lan-
guedoc, qui opposait le R. C. Narbonne,
à L'A. S. Carcassonnatse, stra-t-il à re-
jouer ? Une réclamation a été déposée par
ce dernier club, l'arbitre ayant autorisé
un joueur narbonnais à reprendre place
dans son équipe après avoir étf envoyé
sur la touche.
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