Titre : Paris-soir
Éditeur : s.n. (Paris)
Date d'édition : 1928-07-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34519208g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 24 juillet 1928 24 juillet 1928
Description : 1928/07/24 (A6,N1753,ED2). 1928/07/24 (A6,N1753,ED2).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG31 Collection numérique : BIPFPIG31
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Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7636716t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-235
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/01/2015
25 cent.
DEUXIÈME ÉDITION
6 pages
1928 Sixième année ND 1.753
-4 Mardi 24 Juillet »
U*«.£CT!ON « REDACTION
ADMINISTRATION
et
Paris - Soir - publicité
H Boulevard Montmartre, Paris
GUTENB. 67-82, 61-'83, LOUVRE 20-41, 28*
67-82, 67-83, LOUVÎÎE 20-41, 28-05
lo Chèque postal N» 60-640
Suivez
le guide !
C'est très amusant les pataquès
des gasrdiens et des guides. Qs'on
aille à ^APq?es,1à Bbis, à Vi2ill«.
n'importe Ù, et aussi bien à Yer-
sailles et a Trianon ils nous of-
frent im exemple de tradition par-
lée, une légende locale qui se
transmet n de proche en proche,
sans qu'on puisse savoir l'auteur
de la première 'erreur et quel pre-
mier couDae 1 en circu-
lation. P~" a mise en circu-
Cela, d'ailleurs n'a pas une
grande importance. « Il est enco-
re plus grand mort que vivant )
ne date peut-être que d'Alexandro
Dumas et quand on nous montre
au Louvre Un balcon sur lequel
s'embusqua Charles lx pour tirer
les protestants, comme en battue,
pourquoi riP vue- °d°re Reinach ri-
le genre de Théodore Reinach rl-
cane, en affirmant que ce balcon
n' eXistaIt Pas en ce temps-là.
Les gardiens et les guides n'ont
rien inventé, ils n'bnt rien imPro-
visé, ils ont aPPris une leçon
J'imagine que c'est un mystérieux
service de propagande qui répand
es Contre-vérités pour donner
quelquefois Plus d'intérêt à des
ruines 3n! Ul ,n en ont aucun.
Un lit, c'est un lit - et rien
n'est comme un lit vide.
Mais comme il devient passbn-
nant si l'on nous affirme, avec
l'autorité d'un uniforme,
l'autorité d'un uniforme, que Fran-
çois Ier y coucha avec la belle Fer-
ronnière, Henry ave-c Gabrielle
d'Estrées ou Napoléon avec Mlle
Georges.
Ce n'est plus un lit, c'est un mo-
nument historique ! Les imagina-
tions travaillent. ou se repre-
sente. Si vous trouvez cela con-
venable ! cela con-
f e que la visite
^e-s ^onnr?rî, * est un cours d'his-
leu e, peut.-.âtre vaudrait-il
à leu" 'PasCOI,F iei- ce cotirs à
?es
sQus~ IiiiciGrs a qui sont desti-
e es les eIb plois réservés. Notre
"Poque a S018 réservés. Notre
epOqUe a affaibli bien des orgeuilf»
Pourrait bien des principes. Or
^cieiis m-^Pl0^1, ailleurs le?
fente i(tpt fita5res qui ont une plu?
e" 'je la d'scipline que dp
l'h"' Itl)ire. Ccrtains professeurs re
Sites pourratpHf ?r,ofesseurs re
leiïlPloi de très bien tenfc
0 loi de guide saris déchoir
^nement qu'on i 1 SJ!£^ d'un en
Selgnement qu'on prOdigue au pas-
8"9" à des élèves Provisolres. Ain
Ces éducafpivnc,
si Ces édue ,at,e,irs désefectés pour
l'a.lent retrouver l'occasion de don-
"tP des ieConj en augmentant la
?ediocre P nPT",?0n Etat 4qui lé-
^11 , d'un Etat qui le'
> parCeL est fauché. ,
^turel i est fauché.
Naturellement il ne saurait êtrp
Ju®stion dL p POurboires — quoi-
qu'ola P""Sl- avoir a ce sujet de.
avoir à ce su j et des
inJU Plriioris nh, L modernes. Mais c'est
cat Une ciuTP,ti nnqu,il est très déli-
d'^o de ri remplacerait le
- On remplacerait le
POurb ()ire Un droit d'entrée
Q droit d'entrée
2a^ j Se défenterait un peu s'il
à T T +
tiers, par exemple,
rQit lt reservé au ret.raité qui se fl^
siteVi? ^vofr rip promener les vi-
tinr» c4eU )mi r donnant les indica-
es fa8 et exactes
I. l pou prait neore fournir aux vi-
siteun8 Plus nn riUX des déve"
loifn 6lîJents et des renseignp
raents compïém
6; hpmme dw es qi,,un bra"
v bOmme d'ancien adj udant se-
A incapable d.Q adjudant sp-
fl» au fond i niler.
est-ce fr'à Sflue l'on y ré-
l'on tait a tant dlnéCSSaire ? S"
les otalt à tant de vieilles pierres
les n, enso nges dont on les poétise,
il est b- en certa". Il qu'elles attire-
l'al, erlt lïi et encore ne serait-
ce IPas d'autres rileilsonges dont
Parerait avec ia
des SOCiétés d'études historiques,
Ou S groupements d'8,rehéolog ues
lle des chartistes qui ne détien-
flerlt qu'une vérité fragile et pas-
ere devons touj ? demander î
Quand 1 n cortx ?ede visiteurs en-
S ï.??8 le t>aJla?-1S oUrb?n vide' la
Pos le Palais-Bourbon vide, la
Pfe?1^6 qaie10n qUe touriste
pre lère Pestion qi7e le touriste
l'hnîé Sl®r c'est pour con-
Pré ,, le fauteuil où siège son re-
Sc entam , et souvent même il va
S'y sentant, et souvent même il va
SV Lasseoir?1 cela n'était pas dé-
f eild Cnrni i e n de bonnes gens
lit de bonnes gens
- l't draient s'allonger sur le pseudo
r e Louin v
iu, ou coiffer un des
rl aPeau* prObaHes de Napoléon.
je C onilais ul, cheval vieilh qui
"ttl le du bout de Ses longues
dents l'herbe d'un pré. Le proprie-
taIre raconte que le canasson était
CelUi du maréchal 1 Foch- Aussi
loi apportons-nous du sucre^ com-
me si c'était par la grâce d'un che:
vj î qui vraisemblablement ne lui
n j,%rnais appartenu que -le maré.
-
chaLl a fini lla a guerre
Cïue 'Ie maré-
MS ais l'lmagination est la plus
for et nous imaginons Mme de
b Olltespan plus heureuse dans leit
hIr18 du Roi Soleil que Passée sur
,: CQ3ur du premier joli garçon
vv. enu.
Il racOnte qu'un gardien d.,
s Olltainebleau allait coucher avec
il 6nime Sur le lit de Napoléon :
ait un nf
lit un enfant tous les ans. Ce
n'hait sûrpm as a cause de 1»
la mais certainement à cause
el aaute idée qu'il se faisait de
éïJtoalité mqu,asi historique de ses
, Robert DIEUDONNÉ.
LA TRAVERSÉE DE L'ATLANTIQUE
Paris et ses compagnons
sont arrivés à 6 h. 18
1 à Horta (Açores)
Message passé à 6 h. 18. — Les
aviateurs attendent le lever du so-
leil pour amérir.
Message passé à 6 h. 30. — Mes-
sage très faible, presque inintelligi-
ble, indiquant que l'avion s'était
posé.
Nous avions annoncé hi!er le dé-
part du commandant Parte, et de son
hydravion C.A.M.S. à deux moteurs
480 GV. démultipliés Gnome et
Rhône « Jupiter".
Paris avait à bord de sa Frégate
le premier maître mécanicien Marot.
qui' est aussi breveté pilote et qui
pouvait à l'occasion, soulager son
« patron » au poste de pilotage ;
l'équipage se trouvait complété par le
second maître Cadou, un virtuose de
la télégraphie sans fil.
Les préparatifs de départ avaient
été ndlfw(';: dos avant midi et Cadou
avait essayé une dernière fois sa
liaison, l'apparei'l flottant à sa bouée:
l'essai ayant été satisfaisant, tout se
trouvait paré.
Le départ avait lieu à 17 h. 5 e!
bientôt l'hydravion disparaissait
dans la direction du sud-est.
(Voir la suite en troisième page)
De gauche adroite, le lieutenant de
vaisseau Paris
et le premier mattre mécanicien Marot
LA TOUR PRENDS GARDE.
Les « forts des halles » de Loridres
ont coutume de disputer chaque
année un concours original. C'est à
qui portera le ptis de paniers empi-
lés les uns sur les autres. On voit ici
le roi des porteurs du marché de
Covent Garden s'entraînant, une vé-
ritable tour de paniers en équilibre
sur la tête, en vue du prochain
concours..
APRÈS L'AGRESSION DE LYON
Le Syndicat des P.T.T.
va demander
une fois de plus
pour les ambulants
le droit de s'armer
Dans la nuit de samedi à dimanche,
un individu masqué a pénétré, en gare
de Fezin, dans le wagon postal de l'ex-
press Marseille-Paris, et, sous la me-
nace du revolver, s'est fait remettre par
le convoyeur Jouve trois sacs de lettres.
On a retrouvé, à quelque distance dl'
la voie ferrée, les sacs postaux éventrés.
Le bandit n'avait emporté que les plis
chargés.
Le syndicat des agents des postes
s'émeut
iLe syndicat des Agents des P.T.T. va
profiter de cette agression nouvelle pour
demander, une fois de plus, en faveur
des ambulants le droit de s'armer.
— Voilà plusieurs années, nous dé-
clare le secrétaire de ce syndicat, que
nous demandons pour nos camarades
des garanties de sécurité élémentaires. Il
est inadmissible qu'on laisse sans armes
des agents qui ont U. charge de valeurs
souvent considérables. Notre camarade
Jouve, de l'express Marseille-Paris, n'a
Pas cédé sans résistance. Alors que le
bandit lui braquait un browning sous le
nez, il a tiré son couteau, et n'a renoncé
s on servir que lorsqu'il a senti son
agresseur bien résolu à faire feu. Soyez
sur que s'il avait pu, lui aussi, sortir un
revolver de sa poche, les choses se se-
raient passées autrement.
- Mais notre revendication" ne con-
cerne pas seulement les agents qui con-
voient le courrier dans les express.
Ceux-ci sont exposés à de dangereuses
attaques, mais il en est de plus exposés
encore, et ce sont les auxiliaires qui,
dans les campagnes, assurent le trans-
port des sacs postaux du bureau de dé-
part à la gare.
« il Y a, dans ces sacs, des piis par-
lois très importants, et cependant le
transport s'effectue la plupart du temps
au moyen de voitures à bras, sur des
routes désert, et très souvent la nuit.
« Aussi les agressions contre ces
agents sont de plus en plus fréquentes,
malgré le silence prudent que les jour-
naux observent à ce sujet.
a nfaut en fi-ilr. Un métier périlleux
demande des garanties particulières.
Nous ne voulons pas que nos camarades
soient sans moyen pour riposter aux at-
taques dont ils sont l'objet
FRANCE. AMÉRIQUE
Le Congrès
des acheteurs
américains
s'ouVre
cet après-midi
Le soleil, que de très légers nuages
rendent plus doux, permet de découvrir
mieux et dans toute sa splendeur, la.lon-
gue et régulière perspective des Champs-
Elyeéee. Aussi, maigre la visite émou-
vante qu'ils accomplissent ce matin au
tombeau sous l'Arc de Triomphe, les
membres des Garment Retailens regar-
dent-ils de tous leurs yeux.
De bonne heu.e ils ont quitté leurs
palaces pour déposer, avant de commen-
cer leurs travaux, une gerbe sur la
tombe du combattant inconnu, et un pa-
reil geste ne saurait nous laisser insen-
sibles.
Les délégués américains sont d'abords
sympathiques. La plupart, coiffés de ca-
notiers ou de feutres clairs, portent de
grosses lunettes d'écaillé et des com-
plets de coupe sobre. Malgré leurs fortu-
nes, qui sont toutes plus qu'apprécia-
bles, surtout dans un pays où le- franc
vaut quatre sous, ils demeurent simples.
cordiaux. Et M. Joseph Nemser, secrétaire
général de la délégation, ne nous fera
pas mentir :
— Le but de notre voyage, nous dit-il,
vous le connaissez. Il s'agit de resserrer
les liens commerciaux qui unissent not
deux Républiques. Nous sommes donc ve-
nus sur place étudier les formes diver-
ses de l'activité productrice et créatrice
du marché français.
» C'est une manifestation sans pré-
dent qui commence aujourd'hui, dont
les avantages seront considérables et
n'auraient jamais pu être obtenus par
des rencontres isolées entre industriels
français et américains. »
Un autre membre de la délégation noue
a confié combien ses collègues et lui-
môme étaient touchés de l'accueil que
leur avait réservé notre pays.
(Voir la s'iite en troisième page)
LE DRAME DU POLE
Les Suédois
auraient abandonné
tout espoir
de retrouver
Amundsen et Guilbaud
Londres, 23 juillet. — Le corres-
pondant de la Morninq Post à Stock-
holm, télégraphie : L Suède a défi-
nitivement abandonné les rechercher
entreprises au Spltzberg. l'aviateur
Thornberg ayant reçu l'ordre de ren-
trer en Suède. Les recherches pour
retrouver Amundsen et l'hydravion
Latharn sont considérées comme
inutiles.
On apprenc ici' que le croiseur nor-
végien Tordenskjold a abandonné ses
recherches. Son commandant a dé-
claré que les eaux entre Tromsœ et
l'Ile des Ours, aussi bien qu'au large
de la côte Est du Snitzberg, ont été
minutieusement fouillées sans suc-
cès. L'opinion #agne du terrain que
l'hydravion de Guilbaud, en raison
du brouillard ou d'un trouble au
moiteur, aura été forcé d'amérir et
a coulé avec tous ceux.qui se trou
vaient à bord.. -,
L'officier Mariano
serait mort à bord
U Itta- I-IUhano
Oslo, 23 juillet. — Le général No-
bile et les autres rescapés de l'ltalia
ont quitté hier la baie du Roi, à bord
du Citta di Milano.
Ils arriveront mardi à Stockholm,
où ils ne comptent séjourner qu'un
seul jour.
Nobi'le descendra chez le ministre
d'Italie en Suède, M. Colonna.
D'après le Lokal Anzeigcr, un dé-
cès serait srrvenu à bord du Citta
di Milano, et l'on croit qu'il s'agirait
de l'officier Mariano, dont la jambe
gelée avait dû ètri3 amputée, iil y a
quelques jours, par le médecin du
Krassine,
FÉMINITÉS
Il n'y a rien de nouveau sous le
soleil. Depuis la plus haute antiquité,
aussi bien dans le Nouveau-Monde
que dans l'Ancien, les femmes se
fardent et se poudrent. Un explo-
rateur vient de rapporter de l'Ue
Catalina une recette de rouge pour
les joues que les femmes indigènes
employaient depuis d'innombrables
années et qui, au dire de cette
jeune actrice, miss Lynn Tompkins,
qui l'expérimente, vaut celui que l'on
fabrique en Europe.
(Photo Keystone)
LE VOYAGE PRÉSIDENTIEL
M. Doumergue visite le département de l'Aude
Carcassonne, 23 juillet. — Le Pré-
sident de la République, accompagné
des membres du gouvernement, du
préfet et des élus du département,
quitte à 9 h. 15 la préfecture en voi-
ture automobile pour remonter la
vallée de l'Aude. Des arrêts sont pré-
vus à l'usine de verdunisation des
eaux de Carcassonne, puis à Lepic,
où M. Doumergue inaugurera une li-
sme d'éclairage electrilciue.
Le Président sera reçu à l'hôtel de
ville de Lilmoux à 10 h. 30 et traver-
sera Alet, Couiza, Esperaza et Cam-
pagne. Un grand banquet aura lieu
à Quillan.
Le temps est au beau fibre; la tem-
pérature élevée, mais il est permis
d'espérer que dans les gorges de
.l'Aude la chaleur sera supportable
pour le Président et sa suite.
La population de Carcassonne ac-
clame chaleureusement le chef de
l'Etat à sa sortie de la viille.
M. Gaston Doumergue a laissé au
bureau de bienfaisance de Carcas-
sonne 2.000 fr. et à l'hôpital de Car-
cassonne, 500 francs.
Les murs de la cité de Carcassonne qui ont servi d'admirables décors au tournoi auquel a assisté le
-. Président de la République, ;
EN PRENANT DES EAUX. i
MM. Masaryk, Stresemann
Benès et Titulesco vont
se rencontrer à Carlsbad
MM. S'Rîf.Er/iAriN, tKASARVCK
BEJTJES et TITULESCO
M. Stresemann, ministre des Affai-
res étrangères du Reich est arrivé
hier à Karlovy Vary (Carlsbaù), où
ill va, on le sait, faire une cure.
Le ministre allemand est descendu
dans un hôtel voisin de celuil où loge
déjà le président Mazaryk, et l'on
nous annonce qu'en même temps que
ces deux premiers hommes d'Etat,
MM. Benès et THulesco L. ont égale-
ment un séjour dans la ville d'eaux
tchécoslovaque.
M. Stresemann, assure-t-on, a en-
trepris ce voyage uniquement pour
des rayons de santé et sans aucun
but politique.
Nous n'en doutons aucunement.
mais on peut supposer toutefois,
sans être taxé d'invraisemblance
qu'au cours de leur saison à Carls-
bad, MM. Mazaryk, Stresemann, Be-
ms et Titulesco se rencontreront et
se feront tout au moins des visites
de courtoisie.
Or, les Balkans offrent en ce mo-
ment des sujets de conversation du
plus haut intérêt pour des diploma-
tes, et en outre, on a abordé à la
dernière conférence de la Petite En-
tente l'étude de questions — celle
notamment de l'union douanière —
qui intéressent au plus haut degn'
l'opinion germanique. — J. D.
LES DIVORCES AMÉRICAINS
Après les aVoués
lès huissiers
comparaissent
devant
leurs juges
Les deux huissiers inculpés dans l'af-
faire des divorces américains, M" Bellen-
ger et Ladrière, ont comparu ce matin
devant la première chambité du tribunal.
Le cérémonial fut le même que po.ur les
sept avoués qui ont eu à s'expliquer sa-
medi.
l'le Bellenger est le premier interrogé.
— Vous êtes lefccorrespondant de l'Etu'"
de Moreau, dont vous signifiez tous les
actes. Le ministère public vous repro-
chera tout à l'heure de vous être prêté
à une comédie judiciaire pour faciliter
les divorces américains. Vous avez ac-
cepté pour vos sommations des réponses
écrites visiblement concertées. Vous avez
délivré des actes à des étrangers qui.
au lieu d'être domiciliés à l'adresse in-
diquée, y étaient simplement de pjseage,
et vous * ne parliez mPme pas la langue
de ceux à qui vous vous adressiez. Vous
avez omis de prendre les précautions né-
cessaires.
A ces reproches, M" Bellenger répond
fort simplement :
— Avais-je la possibilité de vérifier la
longueur du séjour des étrangers à qui
je devais délivrer un acte ? J'ai le de-
voir, au contraire, de déférer à toute
réquisition de signifier un acte sans
avoir à juger de sa valeur.
— Vous avez compté des vacatlon3
supplémentaires.
— C'était d'après l"s instructions mê-
mes de l'avoué des actes à délivrer &
« personne » à des heures indiquées et
souvent dans, des quartiers lointains. Il
y avait forcément des frais supplémen-
taires.
, Le reproche fait à M* Ladrière, cor-
respondant de M* Trestat, est un peu
différent. Le président Wattine l'expose
en ces termes :
— Vous n'alliez pas signifier les actes
à domicile. C'étaient les intéressés qui ve-
naient chez vous, et vos actes portaient
néanmoins la mention que la significa-
tion avait été faite à domicile. C'était
une affirmation mensongère alors que
vos déclarations sont crues jusqu'à ins-
cription de faux.
(Voir la suite en troisième page)
L'HEURE DU BAIN
Bébé, un peu inquiet, hésitait à pren-
dre son premier bain de mer. Ses
deux grandes sœurs ont dû, après
l'avoir rassuré par maintes paroles
persuasives et maintes caresses, le
prendre sur leurs bras pour le
conduire au bord de l'eau.
CEUX QUI SE "MAQUILLENT
Paul Grappe
l'homme
qui se déguisait
en femme
bavait rien inventé
- Mais non, vient de tfie dire M. Be-
noit, directeur de la police judiciaire,
ce n'est pas une mode nouvelle. Le coup
est classique et surtout en faveur chez
les insoumis. Pndant la guerre, ils lurent
nombreux les déserteurs qui se crurent
à l'a.br: des recherches parce qu'ils
avaient enfilé une jupe comme Paul
Grappe. ,.'
— Est-ce donc si facile de changer de
sexe ?
— Facile pour quelques-uns, qui ont
des visages de tendrons, une voix de té-
nor extra-léger. Vous avez vu Bertin, au
music-hall ? On s'y trompait. Les au-
tres, il est vrai, qui n'avaient pas ces
a avantages » spéciaux se font pincer
d'autant plus vite qu'ils se sont travestis
en femmes.
M. Guillaume, commissaire division-
naire, en a vu également beaucoup de
ces « lascars » pendant la guerre.
— L'un d'eux, nous dit-il, a travaillé
pendant quatre ans dans une fabrique
de munitions. Il a fallu le nez de nos
limiers pour le démasquer.
— Les cambrioleurs et les assassins
usent-ils également de ce travesti ?
— Oui, mais beaucoup plue rarement.
C'est une habitude plutôt réservée aux
déserteurs, donc aux lâches. Si curieux
que cela soit, les malfaiteurs se oral..
raient déshonorés de s'habiller en fem-
me. Oui, voyez où l'amour-propre a ro
nicher.
— Grappe réussit à donner le change
pendant dix ans. N'est-ce point stupé-
fiant ? }
— Non. Il s'était donné une allure
très « garçonne » qui était. plus fa-
cile à porter.
— Mais la nix ?
— Il n'est pas très difficile de pren-
dre une voix de tête. Et puis certains
hommes sont si peu. masculins.
— Les malfaiteurs et les insoumis ont-
ils recours à d'autres déguieements pour
dépister la polioe ?
— bui. ils se travestisent en prêtres
parfois, en militaires, voire en employés
du gaz. Mais 11 es1 un déguisement qui
leur réussit beaucoup mieux.
- ???
- Oui,. Les plus malfôe se déguisent
Hl coûtant d'air-! — Jean A:416,
Entre la fuisse et l'Autriclfe,
à 15 heures de Paris, un petit
pays radieux comme une terre
de légende, un pays sans histoire
et demeuré libre à travers les
siècles, bien que sans armée, a
subi, l'hiver dernier, une catas-
trophe qui devait, en tant*
qu'Etat, le vouer à la disparition.
Mais, de tous les points du
mcnde, des hommes de bonne
voionté sont venus à son se-
cours, et ils l'ort sauvé de la
ruine définitive.
Notre collaborateur, Alexis
Danan, est allé vivre une se-
maine parmi ces volontaires, et,
bientôt, les lecteurs de Paris-
Soir sauront ce qu'il a vu
£i3X Chantiers
de Babel
RUE FONTAINE-Au Roi
Par jalousie
à 60 ans il tue
sa maîtresse
septuagénairê
Un vieillard d'origine italienne,
Joufle Nocchi, âgé de 60 ans, s'était
mis en ménage, voici de cela un an
environ, avec une septuagénairé,
Marie Duplaa, veuve elle-même d'un
nommé Bouhaben.
Le couple habitait 60, rue Fon-
taine-au-Roi, un modeste logement
situé au 38 étage. On eut pu croire
qu'étant donné i'âge des deux faux
époux, iils avaient acquis cette sou-
riante philosophie qu'apporte ordi-
nairement vers la fin de la vie, la
pratique d'une longue existence de
luttes contre un sort parfois pénible.
Hélas ! il n'en était rien. Nocchi et
la veuve Bouhaben passaient le plus
clair de leur temps à s'injurier et à
se battre tout comme des jeunes
gens !
Depuis quelque temps, les scènes
se multipliaient et les voisins enten-
dirent à plusieurs reprisses proférer
des menaces de mort. Il devenait évi-
dent qu'un dénouement tragique était
à craindre d'un jour à l'autre.
C'est malheureusement ce qui se
produise la nuit dernière. Les voi-
sins entendirent les échos d'une dis-
cussi'on plus violente encore que de
coutume, puis soudain des cris af-
freux.
On se précipita vers le logement
des deux vieillards dont la porte fut
enfoncée.
En chemise, au pied du lit, la fém"
:ne' Duplaa gisait, la gorge tranchée
et baignant dans son sang. Quant à
Nocchi, il avait dilsparu.
A ce moment, des cris montaient
e la rue où un attroupement se for-
mait aussitôt. On ne tardait pas alors
à apprendre que Nocchi, après avoir
égorge sa compagne, s'était lui-même
tailladé la gorge à coups de rasoi'r'
puis il s'était jeté Pan- la-fenêtr8.
Comment fut arrêté
1 Georges Leclerc
qui avait tiré
sur sa maîtresse
Hier soir, vers 19 heures M. Lebi-
gre, cultivateur à Flexanville, voyait
entrer chez lui un individu qui pa-
raissait ne plus pouvoir tenir debout
et portait les signes d'un épuisement
extrême.
C'est moi, dit le nouveau venu,
qui suis Georges Leclerc, votre an-
cien commis. Je suis recherché par
la police pour le crime de Villiters-
le-Mab:leu. Par pitié, secourez-moil
Donnez-moi quelque chose à man-
ger.
— On veut bien, dit le fermier, te
donner de quoi te restaurer, mais à
condition que tu te laisses arrêter.
C'est d'ailleurs, mon pauvre garçon,
ee que tu auras de mieux à faire, car
tu dois comprendre que tu ne pour-
ras pas longtemps vivre comme cela.
— C'est vrai, soupira Leclerc, faf-
tes comme vous l'entendrez.
Tandis que Mme Lebigre lui trem-
pait une soupe aux choux, qu'il avala
jusqu'à la dernière cuillerée, le fils
Lebigre enfourchait sa. bicyclette et
allait, avertir les gendarmes de La
Queue-les-Yvelines. Mais il n'eut
point à faire tout le chemin, car, jus-
tement. les gendarmes traversaient
la localité pour faire de nouvelles
battues dans les bote. Ils s" rendirent
aussitôt chez. M. Lebigre et arrêtè-
rent Leclerc qui, d'ailleurs, n'opposa
aucune résistance.
— Je regrette ce que j'ai fait, dit
le meurtrier; mais j'aimais tellement
Désirée Dutertre. J'aurais dû avoir
le courage de me tuer.
Il'parut fort heureux lorsqu'on lui
annonça que l'état de sa maîtresse
était satisfaisant, et qu'on la sauve-
rait très certainement.
Il a déclaré que, depuis sa fuite
de Villiers-le-Mabieu, il s'était, à
l'insu-du propriétaire, dissimulé dans.
un hangar à fourrage, chez un cul-
tivateur d'Houtidlet.
Leclerc sera amené à Versailles cet
après-mildil, à la disposition du Par-
quet.
Un train transportant
un cirque déraille
Huit morts
Boston, 23 juillet. — Un traL qui
transportait un ci'rque a déraillé à
Farmington (New-Hampshire).
Le nombre des morts est de huit.
Plusieurs wagons appartenant au
cirque contenaient des animaux fé-
roces mais aucun ne fut tué ni ne
put s'échapper.
Le tour du monde
en 23 jours
Londres, 23 juillet. — Le correspondant
du Daily Telegraph à New-York tlllégra-
puie :
« Les voyageurs Collyer et Mears, sur
leur appareil City-of-Yew- York, ayant
presque achevé le tOI'" du monde, sont
partis de Minneapolis pour New-York
qu'ils comptent atteindre dans la soirée
de dimanche. »
DEUXIÈME ÉDITION
6 pages
1928 Sixième année ND 1.753
-4 Mardi 24 Juillet »
U*«.£CT!ON « REDACTION
ADMINISTRATION
et
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GUTENB. 67-82, 61-'83, LOUVRE 20-41, 28*
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lo Chèque postal N» 60-640
Suivez
le guide !
C'est très amusant les pataquès
des gasrdiens et des guides. Qs'on
aille à ^APq?es,1à Bbis, à Vi2ill«.
n'importe Ù, et aussi bien à Yer-
sailles et a Trianon ils nous of-
frent im exemple de tradition par-
lée, une légende locale qui se
transmet n de proche en proche,
sans qu'on puisse savoir l'auteur
de la première 'erreur et quel pre-
mier couDae 1 en circu-
lation. P~" a mise en circu-
Cela, d'ailleurs n'a pas une
grande importance. « Il est enco-
re plus grand mort que vivant )
ne date peut-être que d'Alexandro
Dumas et quand on nous montre
au Louvre Un balcon sur lequel
s'embusqua Charles lx pour tirer
les protestants, comme en battue,
pourquoi riP vue- °d°re Reinach ri-
le genre de Théodore Reinach rl-
cane, en affirmant que ce balcon
n' eXistaIt Pas en ce temps-là.
Les gardiens et les guides n'ont
rien inventé, ils n'bnt rien imPro-
visé, ils ont aPPris une leçon
J'imagine que c'est un mystérieux
service de propagande qui répand
es Contre-vérités pour donner
quelquefois Plus d'intérêt à des
ruines 3n! Ul ,n en ont aucun.
Un lit, c'est un lit - et rien
n'est comme un lit vide.
Mais comme il devient passbn-
nant si l'on nous affirme, avec
l'autorité d'un uniforme,
l'autorité d'un uniforme, que Fran-
çois Ier y coucha avec la belle Fer-
ronnière, Henry ave-c Gabrielle
d'Estrées ou Napoléon avec Mlle
Georges.
Ce n'est plus un lit, c'est un mo-
nument historique ! Les imagina-
tions travaillent. ou se repre-
sente. Si vous trouvez cela con-
venable ! cela con-
f e que la visite
^e-s ^onnr?rî, * est un cours d'his-
leu e, peut.-.âtre vaudrait-il
à leu" 'PasCOI,F iei- ce cotirs à
?es
sQus~ IiiiciGrs a qui sont desti-
e es les eIb plois réservés. Notre
"Poque a S018 réservés. Notre
epOqUe a affaibli bien des orgeuilf»
Pourrait bien des principes. Or
^cieiis m-^Pl0^1, ailleurs le?
fente i(tpt fita5res qui ont une plu?
e" 'je la d'scipline que dp
l'h"' Itl)ire. Ccrtains professeurs re
Sites pourratpHf ?r,ofesseurs re
leiïlPloi de très bien tenfc
0 loi de guide saris déchoir
^nement qu'on i 1 SJ!£^ d'un en
Selgnement qu'on prOdigue au pas-
8"9" à des élèves Provisolres. Ain
Ces éducafpivnc,
si Ces édue ,at,e,irs désefectés pour
l'a.lent retrouver l'occasion de don-
"tP des ieConj en augmentant la
?ediocre P nPT",?0n Etat 4qui lé-
^11 , d'un Etat qui le'
> parCeL est fauché. ,
^turel i est fauché.
Naturellement il ne saurait êtrp
Ju®stion dL p POurboires — quoi-
qu'ola P""Sl- avoir a ce sujet de.
avoir à ce su j et des
inJU Plriioris nh, L modernes. Mais c'est
cat Une ciuTP,ti nnqu,il est très déli-
d'^o de ri remplacerait le
- On remplacerait le
POurb ()ire Un droit d'entrée
Q droit d'entrée
2a^ j Se défenterait un peu s'il
à T T +
tiers, par exemple,
rQit lt reservé au ret.raité qui se fl^
siteVi? ^vofr rip promener les vi-
tinr» c4eU )mi r donnant les indica-
es fa8 et exactes
I. l pou prait neore fournir aux vi-
siteun8 Plus nn riUX des déve"
loifn 6lîJents et des renseignp
raents compïém
6; hpmme dw es qi,,un bra"
v bOmme d'ancien adj udant se-
A incapable d.Q adjudant sp-
fl» au fond i niler.
est-ce fr'à Sflue l'on y ré-
l'on tait a tant dlnéCSSaire ? S"
les otalt à tant de vieilles pierres
les n, enso nges dont on les poétise,
il est b- en certa". Il qu'elles attire-
l'al, erlt lïi et encore ne serait-
ce IPas d'autres rileilsonges dont
Parerait avec ia
des SOCiétés d'études historiques,
Ou S groupements d'8,rehéolog ues
lle des chartistes qui ne détien-
flerlt qu'une vérité fragile et pas-
ere devons touj ? demander î
Quand 1 n cortx ?ede visiteurs en-
S ï.??8 le t>aJla?-1S oUrb?n vide' la
Pos le Palais-Bourbon vide, la
Pfe?1^6 qaie10n qUe touriste
pre lère Pestion qi7e le touriste
l'hnîé Sl®r c'est pour con-
Pré ,, le fauteuil où siège son re-
Sc entam , et souvent même il va
S'y sentant, et souvent même il va
SV Lasseoir?1 cela n'était pas dé-
f eild Cnrni i e n de bonnes gens
lit de bonnes gens
- l't draient s'allonger sur le pseudo
r e Louin v
iu, ou coiffer un des
rl aPeau* prObaHes de Napoléon.
je C onilais ul, cheval vieilh qui
"ttl le du bout de Ses longues
dents l'herbe d'un pré. Le proprie-
taIre raconte que le canasson était
CelUi du maréchal 1 Foch- Aussi
loi apportons-nous du sucre^ com-
me si c'était par la grâce d'un che:
vj î qui vraisemblablement ne lui
n j,%rnais appartenu que -le maré.
-
chaLl a fini lla a guerre
Cïue 'Ie maré-
MS ais l'lmagination est la plus
for et nous imaginons Mme de
b Olltespan plus heureuse dans leit
hIr18 du Roi Soleil que Passée sur
,: CQ3ur du premier joli garçon
vv. enu.
Il racOnte qu'un gardien d.,
s Olltainebleau allait coucher avec
il 6nime Sur le lit de Napoléon :
ait un nf
lit un enfant tous les ans. Ce
n'hait sûrpm as a cause de 1»
la mais certainement à cause
el aaute idée qu'il se faisait de
éïJtoalité mqu,asi historique de ses
, Robert DIEUDONNÉ.
LA TRAVERSÉE DE L'ATLANTIQUE
Paris et ses compagnons
sont arrivés à 6 h. 18
1 à Horta (Açores)
Message passé à 6 h. 18. — Les
aviateurs attendent le lever du so-
leil pour amérir.
Message passé à 6 h. 30. — Mes-
sage très faible, presque inintelligi-
ble, indiquant que l'avion s'était
posé.
Nous avions annoncé hi!er le dé-
part du commandant Parte, et de son
hydravion C.A.M.S. à deux moteurs
480 GV. démultipliés Gnome et
Rhône « Jupiter".
Paris avait à bord de sa Frégate
le premier maître mécanicien Marot.
qui' est aussi breveté pilote et qui
pouvait à l'occasion, soulager son
« patron » au poste de pilotage ;
l'équipage se trouvait complété par le
second maître Cadou, un virtuose de
la télégraphie sans fil.
Les préparatifs de départ avaient
été ndlfw(';: dos avant midi et Cadou
avait essayé une dernière fois sa
liaison, l'apparei'l flottant à sa bouée:
l'essai ayant été satisfaisant, tout se
trouvait paré.
Le départ avait lieu à 17 h. 5 e!
bientôt l'hydravion disparaissait
dans la direction du sud-est.
(Voir la suite en troisième page)
De gauche adroite, le lieutenant de
vaisseau Paris
et le premier mattre mécanicien Marot
LA TOUR PRENDS GARDE.
Les « forts des halles » de Loridres
ont coutume de disputer chaque
année un concours original. C'est à
qui portera le ptis de paniers empi-
lés les uns sur les autres. On voit ici
le roi des porteurs du marché de
Covent Garden s'entraînant, une vé-
ritable tour de paniers en équilibre
sur la tête, en vue du prochain
concours..
APRÈS L'AGRESSION DE LYON
Le Syndicat des P.T.T.
va demander
une fois de plus
pour les ambulants
le droit de s'armer
Dans la nuit de samedi à dimanche,
un individu masqué a pénétré, en gare
de Fezin, dans le wagon postal de l'ex-
press Marseille-Paris, et, sous la me-
nace du revolver, s'est fait remettre par
le convoyeur Jouve trois sacs de lettres.
On a retrouvé, à quelque distance dl'
la voie ferrée, les sacs postaux éventrés.
Le bandit n'avait emporté que les plis
chargés.
Le syndicat des agents des postes
s'émeut
iLe syndicat des Agents des P.T.T. va
profiter de cette agression nouvelle pour
demander, une fois de plus, en faveur
des ambulants le droit de s'armer.
— Voilà plusieurs années, nous dé-
clare le secrétaire de ce syndicat, que
nous demandons pour nos camarades
des garanties de sécurité élémentaires. Il
est inadmissible qu'on laisse sans armes
des agents qui ont U. charge de valeurs
souvent considérables. Notre camarade
Jouve, de l'express Marseille-Paris, n'a
Pas cédé sans résistance. Alors que le
bandit lui braquait un browning sous le
nez, il a tiré son couteau, et n'a renoncé
s on servir que lorsqu'il a senti son
agresseur bien résolu à faire feu. Soyez
sur que s'il avait pu, lui aussi, sortir un
revolver de sa poche, les choses se se-
raient passées autrement.
- Mais notre revendication" ne con-
cerne pas seulement les agents qui con-
voient le courrier dans les express.
Ceux-ci sont exposés à de dangereuses
attaques, mais il en est de plus exposés
encore, et ce sont les auxiliaires qui,
dans les campagnes, assurent le trans-
port des sacs postaux du bureau de dé-
part à la gare.
« il Y a, dans ces sacs, des piis par-
lois très importants, et cependant le
transport s'effectue la plupart du temps
au moyen de voitures à bras, sur des
routes désert, et très souvent la nuit.
« Aussi les agressions contre ces
agents sont de plus en plus fréquentes,
malgré le silence prudent que les jour-
naux observent à ce sujet.
a nfaut en fi-ilr. Un métier périlleux
demande des garanties particulières.
Nous ne voulons pas que nos camarades
soient sans moyen pour riposter aux at-
taques dont ils sont l'objet
FRANCE. AMÉRIQUE
Le Congrès
des acheteurs
américains
s'ouVre
cet après-midi
Le soleil, que de très légers nuages
rendent plus doux, permet de découvrir
mieux et dans toute sa splendeur, la.lon-
gue et régulière perspective des Champs-
Elyeéee. Aussi, maigre la visite émou-
vante qu'ils accomplissent ce matin au
tombeau sous l'Arc de Triomphe, les
membres des Garment Retailens regar-
dent-ils de tous leurs yeux.
De bonne heu.e ils ont quitté leurs
palaces pour déposer, avant de commen-
cer leurs travaux, une gerbe sur la
tombe du combattant inconnu, et un pa-
reil geste ne saurait nous laisser insen-
sibles.
Les délégués américains sont d'abords
sympathiques. La plupart, coiffés de ca-
notiers ou de feutres clairs, portent de
grosses lunettes d'écaillé et des com-
plets de coupe sobre. Malgré leurs fortu-
nes, qui sont toutes plus qu'apprécia-
bles, surtout dans un pays où le- franc
vaut quatre sous, ils demeurent simples.
cordiaux. Et M. Joseph Nemser, secrétaire
général de la délégation, ne nous fera
pas mentir :
— Le but de notre voyage, nous dit-il,
vous le connaissez. Il s'agit de resserrer
les liens commerciaux qui unissent not
deux Républiques. Nous sommes donc ve-
nus sur place étudier les formes diver-
ses de l'activité productrice et créatrice
du marché français.
» C'est une manifestation sans pré-
dent qui commence aujourd'hui, dont
les avantages seront considérables et
n'auraient jamais pu être obtenus par
des rencontres isolées entre industriels
français et américains. »
Un autre membre de la délégation noue
a confié combien ses collègues et lui-
môme étaient touchés de l'accueil que
leur avait réservé notre pays.
(Voir la s'iite en troisième page)
LE DRAME DU POLE
Les Suédois
auraient abandonné
tout espoir
de retrouver
Amundsen et Guilbaud
Londres, 23 juillet. — Le corres-
pondant de la Morninq Post à Stock-
holm, télégraphie : L Suède a défi-
nitivement abandonné les rechercher
entreprises au Spltzberg. l'aviateur
Thornberg ayant reçu l'ordre de ren-
trer en Suède. Les recherches pour
retrouver Amundsen et l'hydravion
Latharn sont considérées comme
inutiles.
On apprenc ici' que le croiseur nor-
végien Tordenskjold a abandonné ses
recherches. Son commandant a dé-
claré que les eaux entre Tromsœ et
l'Ile des Ours, aussi bien qu'au large
de la côte Est du Snitzberg, ont été
minutieusement fouillées sans suc-
cès. L'opinion #agne du terrain que
l'hydravion de Guilbaud, en raison
du brouillard ou d'un trouble au
moiteur, aura été forcé d'amérir et
a coulé avec tous ceux.qui se trou
vaient à bord.. -,
L'officier Mariano
serait mort à bord
U Itta- I-IUhano
Oslo, 23 juillet. — Le général No-
bile et les autres rescapés de l'ltalia
ont quitté hier la baie du Roi, à bord
du Citta di Milano.
Ils arriveront mardi à Stockholm,
où ils ne comptent séjourner qu'un
seul jour.
Nobi'le descendra chez le ministre
d'Italie en Suède, M. Colonna.
D'après le Lokal Anzeigcr, un dé-
cès serait srrvenu à bord du Citta
di Milano, et l'on croit qu'il s'agirait
de l'officier Mariano, dont la jambe
gelée avait dû ètri3 amputée, iil y a
quelques jours, par le médecin du
Krassine,
FÉMINITÉS
Il n'y a rien de nouveau sous le
soleil. Depuis la plus haute antiquité,
aussi bien dans le Nouveau-Monde
que dans l'Ancien, les femmes se
fardent et se poudrent. Un explo-
rateur vient de rapporter de l'Ue
Catalina une recette de rouge pour
les joues que les femmes indigènes
employaient depuis d'innombrables
années et qui, au dire de cette
jeune actrice, miss Lynn Tompkins,
qui l'expérimente, vaut celui que l'on
fabrique en Europe.
(Photo Keystone)
LE VOYAGE PRÉSIDENTIEL
M. Doumergue visite le département de l'Aude
Carcassonne, 23 juillet. — Le Pré-
sident de la République, accompagné
des membres du gouvernement, du
préfet et des élus du département,
quitte à 9 h. 15 la préfecture en voi-
ture automobile pour remonter la
vallée de l'Aude. Des arrêts sont pré-
vus à l'usine de verdunisation des
eaux de Carcassonne, puis à Lepic,
où M. Doumergue inaugurera une li-
sme d'éclairage electrilciue.
Le Président sera reçu à l'hôtel de
ville de Lilmoux à 10 h. 30 et traver-
sera Alet, Couiza, Esperaza et Cam-
pagne. Un grand banquet aura lieu
à Quillan.
Le temps est au beau fibre; la tem-
pérature élevée, mais il est permis
d'espérer que dans les gorges de
.l'Aude la chaleur sera supportable
pour le Président et sa suite.
La population de Carcassonne ac-
clame chaleureusement le chef de
l'Etat à sa sortie de la viille.
M. Gaston Doumergue a laissé au
bureau de bienfaisance de Carcas-
sonne 2.000 fr. et à l'hôpital de Car-
cassonne, 500 francs.
Les murs de la cité de Carcassonne qui ont servi d'admirables décors au tournoi auquel a assisté le
-. Président de la République, ;
EN PRENANT DES EAUX. i
MM. Masaryk, Stresemann
Benès et Titulesco vont
se rencontrer à Carlsbad
MM. S'Rîf.Er/iAriN, tKASARVCK
BEJTJES et TITULESCO
M. Stresemann, ministre des Affai-
res étrangères du Reich est arrivé
hier à Karlovy Vary (Carlsbaù), où
ill va, on le sait, faire une cure.
Le ministre allemand est descendu
dans un hôtel voisin de celuil où loge
déjà le président Mazaryk, et l'on
nous annonce qu'en même temps que
ces deux premiers hommes d'Etat,
MM. Benès et THulesco L. ont égale-
ment un séjour dans la ville d'eaux
tchécoslovaque.
M. Stresemann, assure-t-on, a en-
trepris ce voyage uniquement pour
des rayons de santé et sans aucun
but politique.
Nous n'en doutons aucunement.
mais on peut supposer toutefois,
sans être taxé d'invraisemblance
qu'au cours de leur saison à Carls-
bad, MM. Mazaryk, Stresemann, Be-
ms et Titulesco se rencontreront et
se feront tout au moins des visites
de courtoisie.
Or, les Balkans offrent en ce mo-
ment des sujets de conversation du
plus haut intérêt pour des diploma-
tes, et en outre, on a abordé à la
dernière conférence de la Petite En-
tente l'étude de questions — celle
notamment de l'union douanière —
qui intéressent au plus haut degn'
l'opinion germanique. — J. D.
LES DIVORCES AMÉRICAINS
Après les aVoués
lès huissiers
comparaissent
devant
leurs juges
Les deux huissiers inculpés dans l'af-
faire des divorces américains, M" Bellen-
ger et Ladrière, ont comparu ce matin
devant la première chambité du tribunal.
Le cérémonial fut le même que po.ur les
sept avoués qui ont eu à s'expliquer sa-
medi.
l'le Bellenger est le premier interrogé.
— Vous êtes lefccorrespondant de l'Etu'"
de Moreau, dont vous signifiez tous les
actes. Le ministère public vous repro-
chera tout à l'heure de vous être prêté
à une comédie judiciaire pour faciliter
les divorces américains. Vous avez ac-
cepté pour vos sommations des réponses
écrites visiblement concertées. Vous avez
délivré des actes à des étrangers qui.
au lieu d'être domiciliés à l'adresse in-
diquée, y étaient simplement de pjseage,
et vous * ne parliez mPme pas la langue
de ceux à qui vous vous adressiez. Vous
avez omis de prendre les précautions né-
cessaires.
A ces reproches, M" Bellenger répond
fort simplement :
— Avais-je la possibilité de vérifier la
longueur du séjour des étrangers à qui
je devais délivrer un acte ? J'ai le de-
voir, au contraire, de déférer à toute
réquisition de signifier un acte sans
avoir à juger de sa valeur.
— Vous avez compté des vacatlon3
supplémentaires.
— C'était d'après l"s instructions mê-
mes de l'avoué des actes à délivrer &
« personne » à des heures indiquées et
souvent dans, des quartiers lointains. Il
y avait forcément des frais supplémen-
taires.
, Le reproche fait à M* Ladrière, cor-
respondant de M* Trestat, est un peu
différent. Le président Wattine l'expose
en ces termes :
— Vous n'alliez pas signifier les actes
à domicile. C'étaient les intéressés qui ve-
naient chez vous, et vos actes portaient
néanmoins la mention que la significa-
tion avait été faite à domicile. C'était
une affirmation mensongère alors que
vos déclarations sont crues jusqu'à ins-
cription de faux.
(Voir la suite en troisième page)
L'HEURE DU BAIN
Bébé, un peu inquiet, hésitait à pren-
dre son premier bain de mer. Ses
deux grandes sœurs ont dû, après
l'avoir rassuré par maintes paroles
persuasives et maintes caresses, le
prendre sur leurs bras pour le
conduire au bord de l'eau.
CEUX QUI SE "MAQUILLENT
Paul Grappe
l'homme
qui se déguisait
en femme
bavait rien inventé
- Mais non, vient de tfie dire M. Be-
noit, directeur de la police judiciaire,
ce n'est pas une mode nouvelle. Le coup
est classique et surtout en faveur chez
les insoumis. Pndant la guerre, ils lurent
nombreux les déserteurs qui se crurent
à l'a.br: des recherches parce qu'ils
avaient enfilé une jupe comme Paul
Grappe. ,.'
— Est-ce donc si facile de changer de
sexe ?
— Facile pour quelques-uns, qui ont
des visages de tendrons, une voix de té-
nor extra-léger. Vous avez vu Bertin, au
music-hall ? On s'y trompait. Les au-
tres, il est vrai, qui n'avaient pas ces
a avantages » spéciaux se font pincer
d'autant plus vite qu'ils se sont travestis
en femmes.
M. Guillaume, commissaire division-
naire, en a vu également beaucoup de
ces « lascars » pendant la guerre.
— L'un d'eux, nous dit-il, a travaillé
pendant quatre ans dans une fabrique
de munitions. Il a fallu le nez de nos
limiers pour le démasquer.
— Les cambrioleurs et les assassins
usent-ils également de ce travesti ?
— Oui, mais beaucoup plue rarement.
C'est une habitude plutôt réservée aux
déserteurs, donc aux lâches. Si curieux
que cela soit, les malfaiteurs se oral..
raient déshonorés de s'habiller en fem-
me. Oui, voyez où l'amour-propre a ro
nicher.
— Grappe réussit à donner le change
pendant dix ans. N'est-ce point stupé-
fiant ? }
— Non. Il s'était donné une allure
très « garçonne » qui était. plus fa-
cile à porter.
— Mais la nix ?
— Il n'est pas très difficile de pren-
dre une voix de tête. Et puis certains
hommes sont si peu. masculins.
— Les malfaiteurs et les insoumis ont-
ils recours à d'autres déguieements pour
dépister la polioe ?
— bui. ils se travestisent en prêtres
parfois, en militaires, voire en employés
du gaz. Mais 11 es1 un déguisement qui
leur réussit beaucoup mieux.
- ???
- Oui,. Les plus malfôe se déguisent
Hl coûtant d'air-! — Jean A:416,
Entre la fuisse et l'Autriclfe,
à 15 heures de Paris, un petit
pays radieux comme une terre
de légende, un pays sans histoire
et demeuré libre à travers les
siècles, bien que sans armée, a
subi, l'hiver dernier, une catas-
trophe qui devait, en tant*
qu'Etat, le vouer à la disparition.
Mais, de tous les points du
mcnde, des hommes de bonne
voionté sont venus à son se-
cours, et ils l'ort sauvé de la
ruine définitive.
Notre collaborateur, Alexis
Danan, est allé vivre une se-
maine parmi ces volontaires, et,
bientôt, les lecteurs de Paris-
Soir sauront ce qu'il a vu
£i3X Chantiers
de Babel
RUE FONTAINE-Au Roi
Par jalousie
à 60 ans il tue
sa maîtresse
septuagénairê
Un vieillard d'origine italienne,
Joufle Nocchi, âgé de 60 ans, s'était
mis en ménage, voici de cela un an
environ, avec une septuagénairé,
Marie Duplaa, veuve elle-même d'un
nommé Bouhaben.
Le couple habitait 60, rue Fon-
taine-au-Roi, un modeste logement
situé au 38 étage. On eut pu croire
qu'étant donné i'âge des deux faux
époux, iils avaient acquis cette sou-
riante philosophie qu'apporte ordi-
nairement vers la fin de la vie, la
pratique d'une longue existence de
luttes contre un sort parfois pénible.
Hélas ! il n'en était rien. Nocchi et
la veuve Bouhaben passaient le plus
clair de leur temps à s'injurier et à
se battre tout comme des jeunes
gens !
Depuis quelque temps, les scènes
se multipliaient et les voisins enten-
dirent à plusieurs reprisses proférer
des menaces de mort. Il devenait évi-
dent qu'un dénouement tragique était
à craindre d'un jour à l'autre.
C'est malheureusement ce qui se
produise la nuit dernière. Les voi-
sins entendirent les échos d'une dis-
cussi'on plus violente encore que de
coutume, puis soudain des cris af-
freux.
On se précipita vers le logement
des deux vieillards dont la porte fut
enfoncée.
En chemise, au pied du lit, la fém"
:ne' Duplaa gisait, la gorge tranchée
et baignant dans son sang. Quant à
Nocchi, il avait dilsparu.
A ce moment, des cris montaient
e la rue où un attroupement se for-
mait aussitôt. On ne tardait pas alors
à apprendre que Nocchi, après avoir
égorge sa compagne, s'était lui-même
tailladé la gorge à coups de rasoi'r'
puis il s'était jeté Pan- la-fenêtr8.
Comment fut arrêté
1 Georges Leclerc
qui avait tiré
sur sa maîtresse
Hier soir, vers 19 heures M. Lebi-
gre, cultivateur à Flexanville, voyait
entrer chez lui un individu qui pa-
raissait ne plus pouvoir tenir debout
et portait les signes d'un épuisement
extrême.
C'est moi, dit le nouveau venu,
qui suis Georges Leclerc, votre an-
cien commis. Je suis recherché par
la police pour le crime de Villiters-
le-Mab:leu. Par pitié, secourez-moil
Donnez-moi quelque chose à man-
ger.
— On veut bien, dit le fermier, te
donner de quoi te restaurer, mais à
condition que tu te laisses arrêter.
C'est d'ailleurs, mon pauvre garçon,
ee que tu auras de mieux à faire, car
tu dois comprendre que tu ne pour-
ras pas longtemps vivre comme cela.
— C'est vrai, soupira Leclerc, faf-
tes comme vous l'entendrez.
Tandis que Mme Lebigre lui trem-
pait une soupe aux choux, qu'il avala
jusqu'à la dernière cuillerée, le fils
Lebigre enfourchait sa. bicyclette et
allait, avertir les gendarmes de La
Queue-les-Yvelines. Mais il n'eut
point à faire tout le chemin, car, jus-
tement. les gendarmes traversaient
la localité pour faire de nouvelles
battues dans les bote. Ils s" rendirent
aussitôt chez. M. Lebigre et arrêtè-
rent Leclerc qui, d'ailleurs, n'opposa
aucune résistance.
— Je regrette ce que j'ai fait, dit
le meurtrier; mais j'aimais tellement
Désirée Dutertre. J'aurais dû avoir
le courage de me tuer.
Il'parut fort heureux lorsqu'on lui
annonça que l'état de sa maîtresse
était satisfaisant, et qu'on la sauve-
rait très certainement.
Il a déclaré que, depuis sa fuite
de Villiers-le-Mabieu, il s'était, à
l'insu-du propriétaire, dissimulé dans.
un hangar à fourrage, chez un cul-
tivateur d'Houtidlet.
Leclerc sera amené à Versailles cet
après-mildil, à la disposition du Par-
quet.
Un train transportant
un cirque déraille
Huit morts
Boston, 23 juillet. — Un traL qui
transportait un ci'rque a déraillé à
Farmington (New-Hampshire).
Le nombre des morts est de huit.
Plusieurs wagons appartenant au
cirque contenaient des animaux fé-
roces mais aucun ne fut tué ni ne
put s'échapper.
Le tour du monde
en 23 jours
Londres, 23 juillet. — Le correspondant
du Daily Telegraph à New-York tlllégra-
puie :
« Les voyageurs Collyer et Mears, sur
leur appareil City-of-Yew- York, ayant
presque achevé le tOI'" du monde, sont
partis de Minneapolis pour New-York
qu'ils comptent atteindre dans la soirée
de dimanche. »
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