Titre : Paris-soir
Éditeur : s.n. (Paris)
Date d'édition : 1928-07-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34519208g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 22 juillet 1928 22 juillet 1928
Description : 1928/07/22 (A6,N1751,ED2). 1928/07/22 (A6,N1751,ED2).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG31 Collection numérique : BIPFPIG31
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Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k76367140
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-235
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/01/2015
25 cent.
DEUXIÈME ÉDITION
6 pages
1928 Sixième année Na 1.751
Dimanche 22 Juillet
-
U1R.ECTÏON « REDACTION
, ADMINISTRATION
et
"Paris- Soir -Publicité
H Boulevard Montmartre, Paris
Téléphone: SUTENB. 67-82, 67-43, LOUVRE 20-41, 28-05
Adr. télégr. ; PARIS-SOIR-PARIS. Chèque postal N° 60-640
Partie
do
; campagne
Mignonne, le ciel tropical
Devient par trop inamical
Nous allons changer de local.
D'ailleurs. vers la mer ou la plaine,
Tous, hunes, vieux, à perdre haleine
COurent. Tu vois, la gare est pleine.
Où veux-tu qu'on aille ? Près ? Loin ?
Sur le rivage malouin ?
Préfères-tu les bords du Loing ?
"4 trop loin. soit. Le train s'arrête
Descendons. Décor d'opérette,
(Jn*Q«brerge s'offre, discrète,
Parmi les fleurs à quelques pas..,
Ici, nous ferons un repas
Comme à 1 aris on n'en fait pas.
Quoi ! le n'aperçois sur la table
Nui mol* a8rese tet délectable
E uIZ mets agreste et délectable
Et la table même est instable.
l §arÇ°n :
tes oeufs, les fruits et le poisson
Ont ftu, i Vers Paris sans façon.
r olérons donc que l'on nous serve
VnenkL-0nf, que l'on nous serVe
Une abominable conserve.
Anni °ns. Que Dieu nous préserve 1
Pendant que, morne, un sommelier
Verse un vin si. particulier
Que r on pense à la Brinvillier.
yous œi^ de l'hôtelier sévère
Il faut, hélas ! vider son verre
/) Poison tiède. Quel calvaire
Il faut Prendre un air satisfait
Et déclarer vraiment parfait
Le mauvais pâté qu'il a fait.
UStf on sert, selon le rite.
Et rain rassis , et qui s'effrite
Et le bifteck dur sur la frite
Réchauffée! dh ! fuyons. Combien
Ce balthazar microbien ?
Cent Quatre-vingt-trois fpartes ? Ah 1
\frtt\on midi flambe. Qu'importe 1
£Ch°rs ™ -j.flambe. Qu'i.mporte !
per rnon, a tout jamais la porte. t
ClTts lez forêt. viens, je t'emporte.
Èll 6*! tout là-bas la forêt,
A /a /j
MaIs si nle eilleuse 'l Il paraît
Que MélUsine s'y plairait.
Pl' Pier gras la macule,
Devant Mn odeur le recule.
Nettoyer 5 Tmuml d'Hercule.
tfL'f,&y:& * si j,ii,
La main de l'homme l'a sali,
Lez te. SoYons poli.
2" ^alej°"dre'"X'
Où la chaleur est rigoureuse.
Du courage, frêle amoureuse 1
l* riant jardin.
te crépuscule incarnadin
e cardinalise soudain.
k
e ueillir les roses que procurent !
Agréables cures !
Oh c 1 eai le jardin des piqûres
ls0{is l°™Z doigt perle Ja sa"s-
en le pressant
t ois" - c'est rafraîchissant
0„ °US J?e Propriétaire
Cr Ilrt 1;>our défendre sa terre.
CCO rt fiy „défendre sa terre.
OIs-tu, quel sale caractère
ATa£{ii !rétchts à mon bras-
re et iu seras
r 0 gare. où tu guetUras
entrain assez problématique.
D Clrdant de ce Paysrustique,
Onl le plus Perfide moustique
e gonflé Ion eil de houri.
n SOuvenir endolori,
* défleuri.
Pie"e VARENNE.
1\1. Doumergue
Do, est parti
POUr Caixassonne
e t de la RéPubli-que a quitté
Paris rî?"1 'iri je la République a quitté
dre à. da mQtin à. 11 heures pour se ren-
son entrée Oulnergue a été reçu ià
itay 01, a a été reçu à
CmhP°ta«wa d'Orsay parM
les prfelclcnt du Cor,sen
?SéSSDe»t flfef dde u uvera
1. K,n.. Jean Chiappe,
teUr de'e POlice' Couard Renard, direc-
de I,i ritérie ur-
^Ur- générale au ministère
lhorld
tion ainsi qUe par MM Riche-
Han d presldent du conseil d'administra-
de par. Co MPagnie des Chemins de fer
Pafw !s a Orleans- Bréaud- directeur
p âréaud. directeur
^recteur10n?1 de la com"
lJa. ,Je" directeur r?es Wagons-lits.
a^«ie J?l-dent de la px
tret e préSident de la RépUblique s'est en-
trete Pendant quel
• oine, l€s minis i r er. lnstants avec
Poincaré, les ministres et lets person-
ilalit is venues e salue, à SOn départ;
"}»ivi in dans snn Wagon-,salon,
de M.N,I Sarraut
Sarraut minislre de l'Inté-
I>fUebuurà- nI err'ot' ministr? h 6 l'Instruction
Il hque; QueuiHe, ministre de l'Agri-
cult illle; iui els M-irhel secrétaire général
It a présidence de la République; Beoq
de Fouquières, directeur deis services du
Protocole, qui j,acec)n'Pagnent dane son
VOYage l'accompagnent dans son
nlouveinent
réVOlutionnaire
au Portugal ?
^d" 2lUf- Un message de
Vïde s informer que se-
auxiourn reçues dp- Lisbon-
ce î Tsh o l
p Port%ï révolutionnaire a
( en Port aL
h (A l'heure uSF nous paraissons on ne
^fde aucune autre nouvelle concer-
t ce MOuvernent.) n°Uvelle °°noer-
LIRE EN 5e PAGE :
Unlu Photographique, par F. de
1 note
UNE VILLE SORT D'UN VILLAGE
Dugny, contre d'expérience
des urbanistos du monde
Demain, inauguration d'un cenlre d'hygiène
et de plusIeurs bâtiments municipaux
Bien qu'ils aiment chaque diman-
che c-onquéri'r « leur » banlieue, les
Parisiens sont rares quii poussèrent
UN COIN DE LA CITE-JARDINS DE DUGNY
jusqu'à Dugny. C'est qu'à douze ki-
lomètres du parvis Notre-Dame, Du-
gny est plus loin de Paris qu'Orléans;
il m'a fallu plus de deux heures pour
arriver jusqu'à sa vieillotte mairie,
ancien château perdu dans un boque-
teau de peupliers. De temps à autre,
dans la journée, un autobus fantas-
que prend le départ du Bourget. Il
longe le champ d'aviation, en sautant
sur des pavés mal joints, par une pe-
tite route étroite que n'ombragent
jamais des arbres trop hauts.
L'herbe grillée de l'aérodrome étale
de chaque coté sa monotonie, à la-
quelle s'ajoute celle des hangars mi-
litaires. Dans ce décor de ciment et
de tôle ondulée s'agitent seulement
quelques soldats tristes. Le cîel, où
ronflent sans cesse des moteurs, est
plus peuplé que la terre. Ah ! elle
n'est point drôle, la route de Du-
gny I.
Mais Dugny vaut le voyage.
(Voir la suite en troisième page)
Les officiers ministériels
compromis
dans l'affaire
des divorces américains
devant leurs juges
Les 3ept avoués traduits devant le tri-
bunal de la Seine, pour les fautes profes-
sionnelles relevées à leur charge, dans
l'affaire des divorces américains (M" Mo-
reau, Legrand, Prestat., Tassai, Noue]
Burckhardt et François Fichot) compa-
raissent devant la première chambre ci-
viln Ils sont en robe.
Le tribunal, qui est présidé par le pré-
sident Wattinne, est composé de MM
Rossignol, Lemaire et Maire. Le procu-
reur de la République occupe en per-
sonne le siège du ministère public.
Le premier avoué sur la sellette est
M* Moreau. C'est l'occasion pour le pré-
sident Wattinne d'exposer le mécanisme
des fameux divorces américains.
Le président. — Les divorces améri-
cains posent à chaque demande la ques-
tion de la compétence des tribunaux
français. La justice française n'est, en
effet, compétente que si le justiciable
étranger est domicilié en France. Le sé-
jour en France des candidats au divorce
était toujours très bref, trop bref. C'était
M. WATTIKE
toujours la femmç qui demandait le di-
vorce, ce qui permutait au mari de fairf
seulement une courte apparition. C'est
dans ce genre d'affair que vous voue
êtes spécialisé, Me Moreau. Voulez-vous
vous expliquer ?
Mo Moreau. — e dois cette clientèle à
mes relations. C'est la femme américaine
qui demande presque toujours le di-
vorce ; c'est un usage que les maris ao-
oeptent par galanterie.
Le président. — Le dossier était prêt
dès la requête et l'assignation était Ian-
cée avant les délais d'enregistrement
même.
— Je n'encourais qu'une amende fis-
cale.
— Et aussi une observation du tribu-
nal. Et je constate qu'il y a eu des di-
verces jugée dans la môme semaine,
grâce aux gratifications données au gref-
fier. Celane se voit pas pour les divorces
français. Mais ce qu il y a de plus grave,
o est que vos clients n'avaient que des
domioilGR fictifs.
M" Moreau. — Toutes oes affairée
m étaient adressées par des correspon-
dants, honorables avocats américains. Ce
sont eux qui me fournissaient les pièces.
Le président. — Leur rôle a été blâ-
mable, repréhensible. Ils ont sciemment
trompé la juetioe française.
- Je leur ai fait confiance.
v Le président. — Pour votre part,
vous aviez une moyenne de quarante
divorces américains par an, sur les 150
que le tribunal avait à juger. Vous avez
hjjfmif !?an dune situation qui a fait
bafouer à l'étranger la justice franoaise.
m", 1 artisan, non 1 J'ai été mis en
oeuvre, tout simplement.
Le présid.ent. — Vous aviez le devoir
nièces de n'ap.porter a LI tribunal que dest
pièces sincères. Eh bien ! quand le prô-
sident Barjot., chargé de vire une en-
quète. vous a demandé les baux relatifs
aUX domiciles de vos clients, vous avez
répondu que toutes les pièces avaient
été rendues à vos correspondants. Et ces
correspondants eux-mémeg ne les
avalent plus ! Mals - Penquête fa.ite P2
M. Ameline, commissaire aux déléga-
tions. a montré que les Plai-deurs n'é-
talent pas aux adresses indiquées, mais
en général dans un grand hôtel. et de
passage seulement.
(Voir la suite en troisième page)
Aucun accident
d'aviation
ne s'est produit
hier
à : Bonnevillé
Bonneville, 21 juillet. — La gendar-
merie de Bonneville dément le bruit qui
avait couru hier soir et selon lequel un
avion était tombé en montagne.
On avait même supposé qu'il s'agis-
sait de l'aviateur Thoret. Fort heureu-
sement, aucun accident de ce genre ne
s'est produit hier.
Un pli chargé contenant
170.000 francs disparaît
Un commis des postes
que l'on soupçonnait être l'auteur
du vol se suicide
Lyon, 21 juillet. — Un pli chargé con-
tenant 170.000 francs a disparu le 13
juillet, entre les bureaux de poste de
Lyon-Préfecture et Lyon-Archere. Les
soupçons se portèrent sur un commis des
postes, François C., qui manipula le pli
le jour de sa disparition. Celui-ci vient
d'ailleurs de se suicider et une perquisi-
tion a fait découvrir de nombreux objets
qui semblent provenir du pillage de colis
postaux. On a trouvé 2.300 francs sur le
cadavre. Le défunt avait, dit-on, un dé-
pôt important en banque.
Un avion tombe en mer
près de Saint-Malo
Saint-Malo, 21 juillet. — On signale
qu'un avion aurait été aperçu, hier soir,
à 20 heures, tombant en mer, enveloppé
d'un nuage de fumée, à 2 kilomètres
environ au large de Rotheneuf. Un ca-
not de sauvetage a pris immédiatement
la mer pour procéder à de recherches
mais n'a rien découvert.
Ce matin, cependant, des débris pa-
raissant être ceux d'un avion, ont été
découverts sur la plage de Rochebonne.
UN SINISTRE
Un immense
incendie
de forêts
à ,la frontière
espagnole
Perpignan, 21 juillet. — L'immen-
se itneendie de forêts qui a éclaté hier
sur les territoires compris entre le
Boulou, l'Ecluse, l'Albere et le Per-
thus, et qui a gagné le versant espa-
gnol du côté de La Junquera, a con-
tinué toute la nuit. L'incendie, qui
menace le village frontière du Per-
thus, dont le cimetière est encerclé
par les flammes, prend des propor-
tions inquiétantes.
M. Chamorro, gouverneur général
de la province de Gerone, avisé, a
ordonné aux troupes de se porter au
secours des sinistrés. Des cantonniers,
des carabiniers et deux compagnies
du régiment espagnol de San Quin-
tin sont arrivés sur les lieux et ont
coopéré aux travaux de secours avec
les compagnies de tirailleurs sénéga-
lais arrivées de Perpignan dans des
autocars réquisitionnés. Les militai-
res et les civils ont travaillé toute la
nuit à circonscrire l'immense foyer.
Les secours sont dirigés par M.
Bodenan, préfet ; M. Conten, ingé-
nieur en chef des ponts et chaussées.
De nombreuses métairies sont en-
vironnées de flammes.
On craint qu'un métayer espagnol
n'ait péri.
Les dégâts, à l'heure actuelle, dé-
passeraient deux millions.
La célèbre artiste
Ellen Terry
est morte ce matin
Londres, 21 juillet. — La célèbre
actrice Ellen Terry est morte, ce
matin, à l'âge de 80 ans.
Miss Ellen Terry est morte hfJT, à
l'âge de 80 ans, dans sa propriété de
Smollythe, près de Teuterten.
Depuis mardii, la grande arlilste
était dans le coma et on désespérait
de la sauver.
Elle était la comédienne la Plus
- célèbre et la plus aimée du Royaume-
ELLEN TERRY
Uni où, depuis 1878, elle avait rem-
porté une série de longs succès. Elle
avait débuté au Prfricess Theater et
était devenue célèbre députe sa re-
marquable création d'Ophélia au
Lyceum.
Miss Ellen Terry. avait eu succes-
sivement pour partenai'res les plus
grands artistes anglais et notamment
Irving et Bancroff.
Son fils n'était autre que M. Gor-
don Craig, le critique et peihtre de
décors bien connu.
Des gares et des trains
attaqués et pillés aux Indes
Madras, 21 juillet. — Une dépêche de
Tutioorin annonce que des trains ont
été bombardés à coups de pierres et que
des gares ont été pillées dans la région.
Ve autorités des cdiemins de f.,r ont
télégraphie pour demander l'aide de la
police armée
LE DÉPART POUR CARCASSONNE (Dessin de H.-P. GASSIER
- - Çoquin de sort, mon chers quel succès sous ce costume.
LA SITUATION DANS LES BALKANS
Que se passe=Í=il
en Bulgarie ?
On signale que de violents combats
se livrent dans le sud-ouest du pays
Depuis que le Gouvernement de
M. Liaptcheff a entrepris de soumet-
tre la Bulgarie à la discipline fas-
ciste, jamais ce pays ne fut plus
bouleversé. Les méthodes et l'espriit
M. TSAftKOFF
réactionnaires du ministère actuel
portent leurs fruits.
L'agitation déborde le cadre des
luttes parlementaires, pour se trans-
former, dit-on, en guerre civile.
C'est ainsi' que Jes dépêches reçues
via Belgrade signalent que des ba-
tailles ont lieu depuis plusieurs jours
déjà dans le sud-ouest de la Bulgarie,
entre les diverses fractions du Co-
mité macédonien qui sont en lutte
depuis l'assassinat du général Pro-
toguérov. Les combats les plus rudes
se livrent dans les districts de Kus-
tendil, Dschumaja et Nevrokop, et il
semble même que, depuis hier, ces
luttes sanglantes aident tendance à
se transporter également à Sofia.
On mande également d'Athènes
que, depuis quelques jours, de gra-
ves combats ont lieu dans le district
M. UAPTCHEFF
de Dschumaja, en Bulgarie, non loin
de la frontière bulgaro-hellène. La
frontière entre la Grèce et la Bulga-
rie est fermée depuis deux jours. On
ajoute que les généraux Néko et Bo-
jadzieff auraient été tués ainsi que
plus de cent personnes,
Malgré la censure rigoureuse éta-
blis par le gouvernement fasciste de
Sofia, on sait que la situation est très
tendue à Sofia. Le duel Lillptcheff-
Tsankoff continue. Mais les métho-
des de force employées contre le
parti démocrate contribuent à entre-
tenir en Bulgarie une agitation dan-
gereuse et regrebtable.
L'aviateur
Paris
partira=t=il
aujourd'hui
pour New=York ?
Brest, 21 juillet. — Le lieutenant de
vaisseau Paris partira-t-il aujourd'hui
pour New-York ? La-Frégate, son hy-
dravion, est fin prêt. Il n'attend que la
permission de ses chefs.
L'état du ciel est splendide. Il y a
sept ans, paraît-il, que de semblables
conditions météorologiques nlont été
réunies.
Si le temps d'aujourd'hui le permet,
le lieutenant Paris partirait vers midi,
à destination des Açores pour être ravi-
tailla en essence Do là. il filera sur
New-York.
C'est un raid de soixante heures dont
les dangers ne semblent pas effrayer le
pilote de La-Frégate, bien qu'il doive
décoller avec 5.000 litres d'essence.
Ajoutons que le poste de T.S.F. à on-
des courtes, a fait merveille, hier, à
l'essai.
Les émissions radiotélégraphiques
de Vaviateur Paris
Voici dans quelles conditions auront
lieu les émissions radiotélégraphiques a
bord de l'hydravion du commandant Pa-
ris, au cours de son raid Brest-New-
York :
Toutes les heures : De heure 30 à
heure 45, signal de position. Ces si-
gnaux seront passés d'abord sur 44 mè-
tres et répétés sur 24 mètres.
Toutes les heures, les longitudes se-
ront données par rapport au méridien
de Greenwich.
Signaux de panne ou de détresse :
Tous de F.M.G.P. - Heure pan ou
S.O.S., La Frégate, latitude, longitude.
Une fois améri, le signal de panne ou-
de détresse sera confirmé sur ondes
courtes, d'abord sur 44, puis sur 24 mè-
tres et répété d'heure en heure aux heu-
res d'émission ondes courtes de chaque
heure 30 à heure 45.
LIRE EN 5" PAGE t
T. S. F. et .Photographie. — Nos
Conseils pratiques. par Henry
Barby.
Le docteur Paul
devant le Parquet
de Boulogne
pratique l'autopsie
de M. Lœwenstein
Calais. 21 juillet. — L'affaire. L(P.w«na.
tein a procuré au docteur Paul l'occasion
de faire un petit voyage au bord de
mer, bien agréable en cette saison. Le
praticien a, en effet, passe la nuit der-
nière à Boulogne, et est arrivé ce matin
à Calais en compagnie du procureur
de la République et du Juge d'instruction.
M. Parenty, commissaire spécial à la gare
de Calais, reçut ces messieurs. A leur
groupe se joignirent les beaux-frères
de l'infortuné banquier, MM. Missonne et
Convert. qui, comme on le sait. avaient
réclamé l'autopsie du corps de M. Los-
wenstein.
En effet, M. Converti n'a point caché
qu'il ne croyait pas un crime impossible.
— En tout cas, a-t-Il ajouté, nous ne
saurions admettre que dans quinze jours
ou trois semaines on vienne nous affir-
mer que notre malheureux beau-frère a
été empoisonné avant de quitter Lon-
dres. C'est pourquoi nous estimons pré-
férable que l'on procède d'abord à l'au-
topsie. »
Le docteur Paul s'est donc mis ce ma-
tin à sa besogne, qui a dû sans doute
être terminée oe matin. La dépouille de
M. Lœwenstein sera mise ensuite en bière,
et conduite à. Bruxelles, où elle arrivera
vers 16 heures. L'inhumation aura lieu
cet après-midi même.
Autopsie et mise en bière
Calais, 21 juillet. — Le docteur Paul
a procédé à l'autopsie de M. Loewenetein.
On n'en connaît pas encore les résul-
tats. Après l'opération, qui a été rendue
pénible, en raison de l'état de décompo-
sition du corps, le docteur Paul s'est
entretenu avec MM. Convert et Mysonne,
puis les employés des pompes funèbres
de Bruxelles ont procédé à la mise en
bière.
Des commentaires troublants
à Bruxelles
BruzeUes, 21 juillet. — La découverte
du corps de M. Lœwenstein ne semble
pas avoir éteint à Bruxelles les diverses
versions plus ou moins fantaisistes qui
circulaient sur la disparition du ban-
quier. Quand le mystère planait sur
cette affaire, on parlait de fugue et de
combinaison. Le corps est-il retrouvé ?
Aussitôt on parle de suicide, voire de cri-
me. Et il faut bien reconnaître que l'état
dans lequel l'on a retrouvé le cadavre
permet bien des hypothèses.
Le corps était nu, ce qui n'a rien
d'étonnant, puisqu'il s'agit d'une chute
de plus de 1.200 mètres, et que la vio-
lence du choc était assez forte pour la-
cérer les vêtements les plus solides.
D'autre part, ce corps porte des déchi-
rures et des plaies qui proviennent éga-
lement de la violence formidable dp la
chute.
Mais, l'état de décomposition est toi
qu'il est bien difficile d'établir indiscu-
tablement que ces blessures sont natu-
relles. Enfin, les crabes ont attaqué le
cadavre et l'ont complètement ravagé.
Seule, la plaque d'identité de métal a
permis d'établir qu'il s'agissait du ban-
quier disparu.
Aussi les racontars vont leur train.
Suicide ? Crime ? Aocident ? tout le
monde s'en mêle. Mais il faut croire que
les résultats de l'autopsie mettrons fin
à toute ces légendes pour le moins fan-
taisistes.
DANS LE SUD DE BERLIN
Collision entre un camion
et un tramway
Six blessés
Berlin, 21 juillet. — Dans le sud de
Berlin a eu lieu, hier soir. une collision
entre un tramway et un camion automo-
bile.
Le choc fut si violent que le tram fut
jeté hors des rails. Six voyageurs ont
été blessés et l'un d'eux a dû être trans-
porté à l'hôpital.
D'après les déclarations des témoins,
le wattroann serait responsable «gtJteot, -- :.tt.
CULTURE PHYSIQUE
Les femmes, qui se sont mis en
tête d'imiter et d'égaler les
hommes dans tous les domaines
de l'activité humaine, ne dédai-
gnent pas d'exercer les métiers
les plus ingrats. Voici trois
jeunes filles qui, par un louable
souci d'entretenir la souplesse
de leurs muscles, se sont embau-
chées, dans une ferme, pour
procéder aux opérations de
battage du grain. Mais, comme
il fait chaud, elles se sont
simplement vêtues de leurs
costumes de bain.
(Photo Keystone)
LA CRISE DU LOGEMENT
La loi Loucheur
va entrer
en application
Des Commissions d'études
iront prochainement faire
un petit voyage à l'étranger.
La loi Loucheut sur le logement va
entrer en application. Gomme il est
naturel, on va commencer par le
commencement. Une solide équipe de
fonctionnaires est en voie de dési-
gnation.
Le Journal Officiel de ce mati'n
publie la loi « portant ouverture, au
ministère du Travail, sur l'exercise
1928, d'un crédit additionnel de
827.000 francs, en vue de préparer la
mise en application du programme
de constructions d'habitations à bon
marché et de logements à l'effet de
remédier à la crise de l'habitation ».
16.500 francs représentent le
traitement du ministre et le traite-
ment du personnel de l'administra-
tion centrale. C'est la baisse! Saluons.
Les indemnités du cabinet du miS-
nistre, les indemnités et allocations
diverses du personnel de l'adminis-
tration centrale absorberont 10.500
francs. Les revuistes, décidément, èû
seront pour leurs frais, à motos
qu'ils ne prennent le parti de bro-
carder la lésinerie de M. Loucheur.
Mais le gros du crédit additionnel,
soit 800.000 francs, ira tout d'un bloc
aux études préparatoires. Car vous
ne voudriez pas qu'on construisît
pour onze milliards de logements
sans, au préalable, édifier quelques
étages de dossiers au ministère res-
ponsable. Dirons que ces dossiers se-
ront les fondations de la politique
hardie inaugurée par M. Loucheur.
Nous avons demandé au ministère
du Travail comment, en particulier,
seront composées les missions.
— Elles se rendront en Allemagne
et en Amérique, nous a-t-on déclaré.
Mails vous nous obligeriez en ne par-
lant de c-es missions qu'avec une ex-
trême discrétion.
- ?
- Oui. Nous comptons envoyer
trois spécialistes étudier sur place
les habitations à bon marché. Et
nous avons déjà 70 candidats !
Quant à la maison-type, elle n'est
pas encore construite.
Il y a déjà 230 candidats concier-
ges et près de 2.000 candidats loca-
taires, parmi lesquels trois ancierfs
ministres.
Grande animation
à l'aérodrome
de Villacoublay
L'aérodrome de Villacoublay était des
plus animés dès ce matin, car deux ap-
pareils devaient prendre leur vol. Tous
deux devaient retenir l'attention à un
ceint de vue différent. Tout d'abord,
l'avion Potez 25 à moteur 250 CV Salm-
isnn, sur lequel l'adjudant Sahuc et le ca-
pitaine Labaurie tentent un vol d'entraî-
nement sur le parcours Paris-Pau-Istres
et retour, avant que de se lancer sur le -
grand raid méditerranéen qu'ils ont pro-
jeté.
Le décollage s'est fait facilement à
9 heures 52, et l'appareil a /immédiate-
ment pris la route du sud-ouest.
De son côté, l'aviateur Costes, qui avait
fait sortir dès ce matin de bonne heure
son immense avion-bidon Bréguet à mo-
teur &50 CV. Hispano, a pris son vol ac-
compagné du radiotélégraphiste Richer.
afin de procéder à des essais de radioté-
légraphie en vol et des essais de mania-
bilité.
L'appareil a évolué longuement sous
nos yeux, Costes se permettant certaines
montées en chandelle et plusieurs renver-
sements sur l'aile, qui prouvent qu'il pos-
sède déjà parfaitement son appareil. Il
a atterri après avoir tenu l'air pendant
une demi-heure environ afin d'essayer
une montée en vitesse. Gestes fera passer
son appareil cet après-midi à la bascule
afin de connaître nettement les poids
qu'il pourra emporter pour assurer la
liaison sans escale de Paris à New-York.
L'appareil Bidon est un nouveau venu
dans la pléiade des grands appareils de
raid. Il est entièrement entoilé en rouge
vif, Gestes y a fait peindre ses insépa-
râbles cigognes qui étaient l'emblème de
son escadrille, mais il a fait également
graver deux immenses po'nts d'interro-
gation blancs. Ceci n'est pas une marque
de défiance de la part du grand pilote,
c'est simplement le point d'interrogation
qu'il se pose devant les deux questions
suivantes: Partira-t-il seul à bord ou em-
mènera-t-il avec lui son mécanicien
Maurice Bellonte? 2° Que fera-t-il après
avoir réussi la traversée de l'Atlantique?
Quoi qu'il fasse, il est certain qu'à son
retour au Bourget, après de nouveaux
exploits accomplis, nous nous verrons
obligés d'effacer les points d'interroga-
tion pour les remplacer par de nom-
breux points d'exclamation. - G.-JL Aat*
falovich. .~I
DEUXIÈME ÉDITION
6 pages
1928 Sixième année Na 1.751
Dimanche 22 Juillet
-
U1R.ECTÏON « REDACTION
, ADMINISTRATION
et
"Paris- Soir -Publicité
H Boulevard Montmartre, Paris
Téléphone: SUTENB. 67-82, 67-43, LOUVRE 20-41, 28-05
Adr. télégr. ; PARIS-SOIR-PARIS. Chèque postal N° 60-640
Partie
do
; campagne
Mignonne, le ciel tropical
Devient par trop inamical
Nous allons changer de local.
D'ailleurs. vers la mer ou la plaine,
Tous, hunes, vieux, à perdre haleine
COurent. Tu vois, la gare est pleine.
Où veux-tu qu'on aille ? Près ? Loin ?
Sur le rivage malouin ?
Préfères-tu les bords du Loing ?
"4 trop loin. soit. Le train s'arrête
Descendons. Décor d'opérette,
(Jn*Q«brerge s'offre, discrète,
Parmi les fleurs à quelques pas..,
Ici, nous ferons un repas
Comme à 1 aris on n'en fait pas.
Quoi ! le n'aperçois sur la table
Nui mol* a8rese tet délectable
E uIZ mets agreste et délectable
Et la table même est instable.
l §arÇ°n :
tes oeufs, les fruits et le poisson
Ont ftu, i Vers Paris sans façon.
r olérons donc que l'on nous serve
VnenkL-0nf, que l'on nous serVe
Une abominable conserve.
Anni °ns. Que Dieu nous préserve 1
Pendant que, morne, un sommelier
Verse un vin si. particulier
Que r on pense à la Brinvillier.
yous œi^ de l'hôtelier sévère
Il faut, hélas ! vider son verre
/) Poison tiède. Quel calvaire
Il faut Prendre un air satisfait
Et déclarer vraiment parfait
Le mauvais pâté qu'il a fait.
UStf on sert, selon le rite.
Et rain rassis , et qui s'effrite
Et le bifteck dur sur la frite
Réchauffée! dh ! fuyons. Combien
Ce balthazar microbien ?
Cent Quatre-vingt-trois fpartes ? Ah 1
\frtt\on midi flambe. Qu'importe 1
£Ch°rs ™ -j.flambe. Qu'i.mporte !
per rnon, a tout jamais la porte. t
ClTts lez forêt. viens, je t'emporte.
Èll 6*! tout là-bas la forêt,
A /a /j
MaIs si nle eilleuse 'l Il paraît
Que MélUsine s'y plairait.
Pl' Pier gras la macule,
Devant Mn odeur le recule.
Nettoyer 5 Tmuml d'Hercule.
tfL'f,&y:& * si j,ii,
La main de l'homme l'a sali,
Lez te. SoYons poli.
2" ^alej°"dre'"X'
Où la chaleur est rigoureuse.
Du courage, frêle amoureuse 1
l* riant jardin.
te crépuscule incarnadin
e cardinalise soudain.
k
e ueillir les roses que procurent !
Agréables cures !
Oh c 1 eai le jardin des piqûres
ls0{is l°™Z doigt perle Ja sa"s-
en le pressant
t ois" - c'est rafraîchissant
0„ °US J?e Propriétaire
Cr Ilrt 1;>our défendre sa terre.
CCO rt fiy „défendre sa terre.
OIs-tu, quel sale caractère
ATa£{ii !rétchts à mon bras-
re et iu seras
r 0 gare. où tu guetUras
entrain assez problématique.
D Clrdant de ce Paysrustique,
Onl le plus Perfide moustique
e gonflé Ion eil de houri.
n SOuvenir endolori,
* défleuri.
Pie"e VARENNE.
1\1. Doumergue
Do, est parti
POUr Caixassonne
e t de la RéPubli-que a quitté
Paris rî?"1 'iri je la République a quitté
dre à. da mQtin à. 11 heures pour se ren-
son entrée Oulnergue a été reçu ià
itay 01, a a été reçu à
CmhP°ta«wa d'Orsay parM
les prfelclcnt du Cor,sen
?SéSSDe»t flfef dde u uvera
1. K,n.. Jean Chiappe,
teUr de'e POlice' Couard Renard, direc-
de I,i ritérie ur-
^Ur- générale au ministère
lhorld
tion ainsi qUe par MM Riche-
Han d presldent du conseil d'administra-
de par. Co MPagnie des Chemins de fer
Pafw !s a Orleans- Bréaud- directeur
p âréaud. directeur
^recteur10n?1 de la com"
lJa. ,Je" directeur r?es Wagons-lits.
a^«ie J?l-dent de la px
tret e préSident de la RépUblique s'est en-
trete Pendant quel
• oine, l€s minis i r er. lnstants avec
Poincaré, les ministres et lets person-
ilalit is venues e salue, à SOn départ;
"}»ivi in dans snn Wagon-,salon,
de M.N,I Sarraut
Sarraut minislre de l'Inté-
I>fUebuurà- nI err'ot' ministr? h 6 l'Instruction
Il hque; QueuiHe, ministre de l'Agri-
cult illle; iui els M-irhel secrétaire général
It a présidence de la République; Beoq
de Fouquières, directeur deis services du
Protocole, qui j,acec)n'Pagnent dane son
VOYage l'accompagnent dans son
nlouveinent
réVOlutionnaire
au Portugal ?
^d" 2lUf- Un message de
Vïde s informer que se-
auxiourn reçues dp- Lisbon-
ce î Tsh o l
p Port%ï révolutionnaire a
( en Port aL
h (A l'heure uSF nous paraissons on ne
^fde aucune autre nouvelle concer-
t ce MOuvernent.) n°Uvelle °°noer-
LIRE EN 5e PAGE :
Unlu Photographique, par F. de
1 note
UNE VILLE SORT D'UN VILLAGE
Dugny, contre d'expérience
des urbanistos du monde
Demain, inauguration d'un cenlre d'hygiène
et de plusIeurs bâtiments municipaux
Bien qu'ils aiment chaque diman-
che c-onquéri'r « leur » banlieue, les
Parisiens sont rares quii poussèrent
UN COIN DE LA CITE-JARDINS DE DUGNY
jusqu'à Dugny. C'est qu'à douze ki-
lomètres du parvis Notre-Dame, Du-
gny est plus loin de Paris qu'Orléans;
il m'a fallu plus de deux heures pour
arriver jusqu'à sa vieillotte mairie,
ancien château perdu dans un boque-
teau de peupliers. De temps à autre,
dans la journée, un autobus fantas-
que prend le départ du Bourget. Il
longe le champ d'aviation, en sautant
sur des pavés mal joints, par une pe-
tite route étroite que n'ombragent
jamais des arbres trop hauts.
L'herbe grillée de l'aérodrome étale
de chaque coté sa monotonie, à la-
quelle s'ajoute celle des hangars mi-
litaires. Dans ce décor de ciment et
de tôle ondulée s'agitent seulement
quelques soldats tristes. Le cîel, où
ronflent sans cesse des moteurs, est
plus peuplé que la terre. Ah ! elle
n'est point drôle, la route de Du-
gny I.
Mais Dugny vaut le voyage.
(Voir la suite en troisième page)
Les officiers ministériels
compromis
dans l'affaire
des divorces américains
devant leurs juges
Les 3ept avoués traduits devant le tri-
bunal de la Seine, pour les fautes profes-
sionnelles relevées à leur charge, dans
l'affaire des divorces américains (M" Mo-
reau, Legrand, Prestat., Tassai, Noue]
Burckhardt et François Fichot) compa-
raissent devant la première chambre ci-
viln Ils sont en robe.
Le tribunal, qui est présidé par le pré-
sident Wattinne, est composé de MM
Rossignol, Lemaire et Maire. Le procu-
reur de la République occupe en per-
sonne le siège du ministère public.
Le premier avoué sur la sellette est
M* Moreau. C'est l'occasion pour le pré-
sident Wattinne d'exposer le mécanisme
des fameux divorces américains.
Le président. — Les divorces améri-
cains posent à chaque demande la ques-
tion de la compétence des tribunaux
français. La justice française n'est, en
effet, compétente que si le justiciable
étranger est domicilié en France. Le sé-
jour en France des candidats au divorce
était toujours très bref, trop bref. C'était
M. WATTIKE
toujours la femmç qui demandait le di-
vorce, ce qui permutait au mari de fairf
seulement une courte apparition. C'est
dans ce genre d'affair que vous voue
êtes spécialisé, Me Moreau. Voulez-vous
vous expliquer ?
Mo Moreau. — e dois cette clientèle à
mes relations. C'est la femme américaine
qui demande presque toujours le di-
vorce ; c'est un usage que les maris ao-
oeptent par galanterie.
Le président. — Le dossier était prêt
dès la requête et l'assignation était Ian-
cée avant les délais d'enregistrement
même.
— Je n'encourais qu'une amende fis-
cale.
— Et aussi une observation du tribu-
nal. Et je constate qu'il y a eu des di-
verces jugée dans la môme semaine,
grâce aux gratifications données au gref-
fier. Celane se voit pas pour les divorces
français. Mais ce qu il y a de plus grave,
o est que vos clients n'avaient que des
domioilGR fictifs.
M" Moreau. — Toutes oes affairée
m étaient adressées par des correspon-
dants, honorables avocats américains. Ce
sont eux qui me fournissaient les pièces.
Le président. — Leur rôle a été blâ-
mable, repréhensible. Ils ont sciemment
trompé la juetioe française.
- Je leur ai fait confiance.
v Le président. — Pour votre part,
vous aviez une moyenne de quarante
divorces américains par an, sur les 150
que le tribunal avait à juger. Vous avez
hjjfmif !?an dune situation qui a fait
bafouer à l'étranger la justice franoaise.
m", 1 artisan, non 1 J'ai été mis en
oeuvre, tout simplement.
Le présid.ent. — Vous aviez le devoir
nièces de n'ap.porter a LI tribunal que dest
pièces sincères. Eh bien ! quand le prô-
sident Barjot., chargé de vire une en-
quète. vous a demandé les baux relatifs
aUX domiciles de vos clients, vous avez
répondu que toutes les pièces avaient
été rendues à vos correspondants. Et ces
correspondants eux-mémeg ne les
avalent plus ! Mals - Penquête fa.ite P2
M. Ameline, commissaire aux déléga-
tions. a montré que les Plai-deurs n'é-
talent pas aux adresses indiquées, mais
en général dans un grand hôtel. et de
passage seulement.
(Voir la suite en troisième page)
Aucun accident
d'aviation
ne s'est produit
hier
à : Bonnevillé
Bonneville, 21 juillet. — La gendar-
merie de Bonneville dément le bruit qui
avait couru hier soir et selon lequel un
avion était tombé en montagne.
On avait même supposé qu'il s'agis-
sait de l'aviateur Thoret. Fort heureu-
sement, aucun accident de ce genre ne
s'est produit hier.
Un pli chargé contenant
170.000 francs disparaît
Un commis des postes
que l'on soupçonnait être l'auteur
du vol se suicide
Lyon, 21 juillet. — Un pli chargé con-
tenant 170.000 francs a disparu le 13
juillet, entre les bureaux de poste de
Lyon-Préfecture et Lyon-Archere. Les
soupçons se portèrent sur un commis des
postes, François C., qui manipula le pli
le jour de sa disparition. Celui-ci vient
d'ailleurs de se suicider et une perquisi-
tion a fait découvrir de nombreux objets
qui semblent provenir du pillage de colis
postaux. On a trouvé 2.300 francs sur le
cadavre. Le défunt avait, dit-on, un dé-
pôt important en banque.
Un avion tombe en mer
près de Saint-Malo
Saint-Malo, 21 juillet. — On signale
qu'un avion aurait été aperçu, hier soir,
à 20 heures, tombant en mer, enveloppé
d'un nuage de fumée, à 2 kilomètres
environ au large de Rotheneuf. Un ca-
not de sauvetage a pris immédiatement
la mer pour procéder à de recherches
mais n'a rien découvert.
Ce matin, cependant, des débris pa-
raissant être ceux d'un avion, ont été
découverts sur la plage de Rochebonne.
UN SINISTRE
Un immense
incendie
de forêts
à ,la frontière
espagnole
Perpignan, 21 juillet. — L'immen-
se itneendie de forêts qui a éclaté hier
sur les territoires compris entre le
Boulou, l'Ecluse, l'Albere et le Per-
thus, et qui a gagné le versant espa-
gnol du côté de La Junquera, a con-
tinué toute la nuit. L'incendie, qui
menace le village frontière du Per-
thus, dont le cimetière est encerclé
par les flammes, prend des propor-
tions inquiétantes.
M. Chamorro, gouverneur général
de la province de Gerone, avisé, a
ordonné aux troupes de se porter au
secours des sinistrés. Des cantonniers,
des carabiniers et deux compagnies
du régiment espagnol de San Quin-
tin sont arrivés sur les lieux et ont
coopéré aux travaux de secours avec
les compagnies de tirailleurs sénéga-
lais arrivées de Perpignan dans des
autocars réquisitionnés. Les militai-
res et les civils ont travaillé toute la
nuit à circonscrire l'immense foyer.
Les secours sont dirigés par M.
Bodenan, préfet ; M. Conten, ingé-
nieur en chef des ponts et chaussées.
De nombreuses métairies sont en-
vironnées de flammes.
On craint qu'un métayer espagnol
n'ait péri.
Les dégâts, à l'heure actuelle, dé-
passeraient deux millions.
La célèbre artiste
Ellen Terry
est morte ce matin
Londres, 21 juillet. — La célèbre
actrice Ellen Terry est morte, ce
matin, à l'âge de 80 ans.
Miss Ellen Terry est morte hfJT, à
l'âge de 80 ans, dans sa propriété de
Smollythe, près de Teuterten.
Depuis mardii, la grande arlilste
était dans le coma et on désespérait
de la sauver.
Elle était la comédienne la Plus
- célèbre et la plus aimée du Royaume-
ELLEN TERRY
Uni où, depuis 1878, elle avait rem-
porté une série de longs succès. Elle
avait débuté au Prfricess Theater et
était devenue célèbre députe sa re-
marquable création d'Ophélia au
Lyceum.
Miss Ellen Terry. avait eu succes-
sivement pour partenai'res les plus
grands artistes anglais et notamment
Irving et Bancroff.
Son fils n'était autre que M. Gor-
don Craig, le critique et peihtre de
décors bien connu.
Des gares et des trains
attaqués et pillés aux Indes
Madras, 21 juillet. — Une dépêche de
Tutioorin annonce que des trains ont
été bombardés à coups de pierres et que
des gares ont été pillées dans la région.
Ve autorités des cdiemins de f.,r ont
télégraphie pour demander l'aide de la
police armée
LE DÉPART POUR CARCASSONNE (Dessin de H.-P. GASSIER
- - Çoquin de sort, mon chers quel succès sous ce costume.
LA SITUATION DANS LES BALKANS
Que se passe=Í=il
en Bulgarie ?
On signale que de violents combats
se livrent dans le sud-ouest du pays
Depuis que le Gouvernement de
M. Liaptcheff a entrepris de soumet-
tre la Bulgarie à la discipline fas-
ciste, jamais ce pays ne fut plus
bouleversé. Les méthodes et l'espriit
M. TSAftKOFF
réactionnaires du ministère actuel
portent leurs fruits.
L'agitation déborde le cadre des
luttes parlementaires, pour se trans-
former, dit-on, en guerre civile.
C'est ainsi' que Jes dépêches reçues
via Belgrade signalent que des ba-
tailles ont lieu depuis plusieurs jours
déjà dans le sud-ouest de la Bulgarie,
entre les diverses fractions du Co-
mité macédonien qui sont en lutte
depuis l'assassinat du général Pro-
toguérov. Les combats les plus rudes
se livrent dans les districts de Kus-
tendil, Dschumaja et Nevrokop, et il
semble même que, depuis hier, ces
luttes sanglantes aident tendance à
se transporter également à Sofia.
On mande également d'Athènes
que, depuis quelques jours, de gra-
ves combats ont lieu dans le district
M. UAPTCHEFF
de Dschumaja, en Bulgarie, non loin
de la frontière bulgaro-hellène. La
frontière entre la Grèce et la Bulga-
rie est fermée depuis deux jours. On
ajoute que les généraux Néko et Bo-
jadzieff auraient été tués ainsi que
plus de cent personnes,
Malgré la censure rigoureuse éta-
blis par le gouvernement fasciste de
Sofia, on sait que la situation est très
tendue à Sofia. Le duel Lillptcheff-
Tsankoff continue. Mais les métho-
des de force employées contre le
parti démocrate contribuent à entre-
tenir en Bulgarie une agitation dan-
gereuse et regrebtable.
L'aviateur
Paris
partira=t=il
aujourd'hui
pour New=York ?
Brest, 21 juillet. — Le lieutenant de
vaisseau Paris partira-t-il aujourd'hui
pour New-York ? La-Frégate, son hy-
dravion, est fin prêt. Il n'attend que la
permission de ses chefs.
L'état du ciel est splendide. Il y a
sept ans, paraît-il, que de semblables
conditions météorologiques nlont été
réunies.
Si le temps d'aujourd'hui le permet,
le lieutenant Paris partirait vers midi,
à destination des Açores pour être ravi-
tailla en essence Do là. il filera sur
New-York.
C'est un raid de soixante heures dont
les dangers ne semblent pas effrayer le
pilote de La-Frégate, bien qu'il doive
décoller avec 5.000 litres d'essence.
Ajoutons que le poste de T.S.F. à on-
des courtes, a fait merveille, hier, à
l'essai.
Les émissions radiotélégraphiques
de Vaviateur Paris
Voici dans quelles conditions auront
lieu les émissions radiotélégraphiques a
bord de l'hydravion du commandant Pa-
ris, au cours de son raid Brest-New-
York :
Toutes les heures : De heure 30 à
heure 45, signal de position. Ces si-
gnaux seront passés d'abord sur 44 mè-
tres et répétés sur 24 mètres.
Toutes les heures, les longitudes se-
ront données par rapport au méridien
de Greenwich.
Signaux de panne ou de détresse :
Tous de F.M.G.P. - Heure pan ou
S.O.S., La Frégate, latitude, longitude.
Une fois améri, le signal de panne ou-
de détresse sera confirmé sur ondes
courtes, d'abord sur 44, puis sur 24 mè-
tres et répété d'heure en heure aux heu-
res d'émission ondes courtes de chaque
heure 30 à heure 45.
LIRE EN 5" PAGE t
T. S. F. et .Photographie. — Nos
Conseils pratiques. par Henry
Barby.
Le docteur Paul
devant le Parquet
de Boulogne
pratique l'autopsie
de M. Lœwenstein
Calais. 21 juillet. — L'affaire. L(P.w«na.
tein a procuré au docteur Paul l'occasion
de faire un petit voyage au bord de
mer, bien agréable en cette saison. Le
praticien a, en effet, passe la nuit der-
nière à Boulogne, et est arrivé ce matin
à Calais en compagnie du procureur
de la République et du Juge d'instruction.
M. Parenty, commissaire spécial à la gare
de Calais, reçut ces messieurs. A leur
groupe se joignirent les beaux-frères
de l'infortuné banquier, MM. Missonne et
Convert. qui, comme on le sait. avaient
réclamé l'autopsie du corps de M. Los-
wenstein.
En effet, M. Converti n'a point caché
qu'il ne croyait pas un crime impossible.
— En tout cas, a-t-Il ajouté, nous ne
saurions admettre que dans quinze jours
ou trois semaines on vienne nous affir-
mer que notre malheureux beau-frère a
été empoisonné avant de quitter Lon-
dres. C'est pourquoi nous estimons pré-
férable que l'on procède d'abord à l'au-
topsie. »
Le docteur Paul s'est donc mis ce ma-
tin à sa besogne, qui a dû sans doute
être terminée oe matin. La dépouille de
M. Lœwenstein sera mise ensuite en bière,
et conduite à. Bruxelles, où elle arrivera
vers 16 heures. L'inhumation aura lieu
cet après-midi même.
Autopsie et mise en bière
Calais, 21 juillet. — Le docteur Paul
a procédé à l'autopsie de M. Loewenetein.
On n'en connaît pas encore les résul-
tats. Après l'opération, qui a été rendue
pénible, en raison de l'état de décompo-
sition du corps, le docteur Paul s'est
entretenu avec MM. Convert et Mysonne,
puis les employés des pompes funèbres
de Bruxelles ont procédé à la mise en
bière.
Des commentaires troublants
à Bruxelles
BruzeUes, 21 juillet. — La découverte
du corps de M. Lœwenstein ne semble
pas avoir éteint à Bruxelles les diverses
versions plus ou moins fantaisistes qui
circulaient sur la disparition du ban-
quier. Quand le mystère planait sur
cette affaire, on parlait de fugue et de
combinaison. Le corps est-il retrouvé ?
Aussitôt on parle de suicide, voire de cri-
me. Et il faut bien reconnaître que l'état
dans lequel l'on a retrouvé le cadavre
permet bien des hypothèses.
Le corps était nu, ce qui n'a rien
d'étonnant, puisqu'il s'agit d'une chute
de plus de 1.200 mètres, et que la vio-
lence du choc était assez forte pour la-
cérer les vêtements les plus solides.
D'autre part, ce corps porte des déchi-
rures et des plaies qui proviennent éga-
lement de la violence formidable dp la
chute.
Mais, l'état de décomposition est toi
qu'il est bien difficile d'établir indiscu-
tablement que ces blessures sont natu-
relles. Enfin, les crabes ont attaqué le
cadavre et l'ont complètement ravagé.
Seule, la plaque d'identité de métal a
permis d'établir qu'il s'agissait du ban-
quier disparu.
Aussi les racontars vont leur train.
Suicide ? Crime ? Aocident ? tout le
monde s'en mêle. Mais il faut croire que
les résultats de l'autopsie mettrons fin
à toute ces légendes pour le moins fan-
taisistes.
DANS LE SUD DE BERLIN
Collision entre un camion
et un tramway
Six blessés
Berlin, 21 juillet. — Dans le sud de
Berlin a eu lieu, hier soir. une collision
entre un tramway et un camion automo-
bile.
Le choc fut si violent que le tram fut
jeté hors des rails. Six voyageurs ont
été blessés et l'un d'eux a dû être trans-
porté à l'hôpital.
D'après les déclarations des témoins,
le wattroann serait responsable
CULTURE PHYSIQUE
Les femmes, qui se sont mis en
tête d'imiter et d'égaler les
hommes dans tous les domaines
de l'activité humaine, ne dédai-
gnent pas d'exercer les métiers
les plus ingrats. Voici trois
jeunes filles qui, par un louable
souci d'entretenir la souplesse
de leurs muscles, se sont embau-
chées, dans une ferme, pour
procéder aux opérations de
battage du grain. Mais, comme
il fait chaud, elles se sont
simplement vêtues de leurs
costumes de bain.
(Photo Keystone)
LA CRISE DU LOGEMENT
La loi Loucheur
va entrer
en application
Des Commissions d'études
iront prochainement faire
un petit voyage à l'étranger.
La loi Loucheut sur le logement va
entrer en application. Gomme il est
naturel, on va commencer par le
commencement. Une solide équipe de
fonctionnaires est en voie de dési-
gnation.
Le Journal Officiel de ce mati'n
publie la loi « portant ouverture, au
ministère du Travail, sur l'exercise
1928, d'un crédit additionnel de
827.000 francs, en vue de préparer la
mise en application du programme
de constructions d'habitations à bon
marché et de logements à l'effet de
remédier à la crise de l'habitation ».
16.500 francs représentent le
traitement du ministre et le traite-
ment du personnel de l'administra-
tion centrale. C'est la baisse! Saluons.
Les indemnités du cabinet du miS-
nistre, les indemnités et allocations
diverses du personnel de l'adminis-
tration centrale absorberont 10.500
francs. Les revuistes, décidément, èû
seront pour leurs frais, à motos
qu'ils ne prennent le parti de bro-
carder la lésinerie de M. Loucheur.
Mais le gros du crédit additionnel,
soit 800.000 francs, ira tout d'un bloc
aux études préparatoires. Car vous
ne voudriez pas qu'on construisît
pour onze milliards de logements
sans, au préalable, édifier quelques
étages de dossiers au ministère res-
ponsable. Dirons que ces dossiers se-
ront les fondations de la politique
hardie inaugurée par M. Loucheur.
Nous avons demandé au ministère
du Travail comment, en particulier,
seront composées les missions.
— Elles se rendront en Allemagne
et en Amérique, nous a-t-on déclaré.
Mails vous nous obligeriez en ne par-
lant de c-es missions qu'avec une ex-
trême discrétion.
- ?
- Oui. Nous comptons envoyer
trois spécialistes étudier sur place
les habitations à bon marché. Et
nous avons déjà 70 candidats !
Quant à la maison-type, elle n'est
pas encore construite.
Il y a déjà 230 candidats concier-
ges et près de 2.000 candidats loca-
taires, parmi lesquels trois ancierfs
ministres.
Grande animation
à l'aérodrome
de Villacoublay
L'aérodrome de Villacoublay était des
plus animés dès ce matin, car deux ap-
pareils devaient prendre leur vol. Tous
deux devaient retenir l'attention à un
ceint de vue différent. Tout d'abord,
l'avion Potez 25 à moteur 250 CV Salm-
isnn, sur lequel l'adjudant Sahuc et le ca-
pitaine Labaurie tentent un vol d'entraî-
nement sur le parcours Paris-Pau-Istres
et retour, avant que de se lancer sur le -
grand raid méditerranéen qu'ils ont pro-
jeté.
Le décollage s'est fait facilement à
9 heures 52, et l'appareil a /immédiate-
ment pris la route du sud-ouest.
De son côté, l'aviateur Costes, qui avait
fait sortir dès ce matin de bonne heure
son immense avion-bidon Bréguet à mo-
teur &50 CV. Hispano, a pris son vol ac-
compagné du radiotélégraphiste Richer.
afin de procéder à des essais de radioté-
légraphie en vol et des essais de mania-
bilité.
L'appareil a évolué longuement sous
nos yeux, Costes se permettant certaines
montées en chandelle et plusieurs renver-
sements sur l'aile, qui prouvent qu'il pos-
sède déjà parfaitement son appareil. Il
a atterri après avoir tenu l'air pendant
une demi-heure environ afin d'essayer
une montée en vitesse. Gestes fera passer
son appareil cet après-midi à la bascule
afin de connaître nettement les poids
qu'il pourra emporter pour assurer la
liaison sans escale de Paris à New-York.
L'appareil Bidon est un nouveau venu
dans la pléiade des grands appareils de
raid. Il est entièrement entoilé en rouge
vif, Gestes y a fait peindre ses insépa-
râbles cigognes qui étaient l'emblème de
son escadrille, mais il a fait également
graver deux immenses po'nts d'interro-
gation blancs. Ceci n'est pas une marque
de défiance de la part du grand pilote,
c'est simplement le point d'interrogation
qu'il se pose devant les deux questions
suivantes: Partira-t-il seul à bord ou em-
mènera-t-il avec lui son mécanicien
Maurice Bellonte? 2° Que fera-t-il après
avoir réussi la traversée de l'Atlantique?
Quoi qu'il fasse, il est certain qu'à son
retour au Bourget, après de nouveaux
exploits accomplis, nous nous verrons
obligés d'effacer les points d'interroga-
tion pour les remplacer par de nom-
breux points d'exclamation. - G.-JL Aat*
falovich. .~I
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