Presse et revues
6 pages
Titre : Le Journal
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-05-02
Contributeur : Xau, Fernand (1852-1899). Directeur de publication
Contributeur : Letellier, Henri (1867-1960). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34473289x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 02 mai 1925 02 mai 1925
Description : 1925/05/02 (N11885). 1925/05/02 (N11885).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
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Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7629403t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-220
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2014
2.. 5 - 28
CE JCtnRHÀX
! 3
Dernière Heure
LES MENÉES COMMUNISTES
préoccupent
le gouvernement britannique
"y,ONDRES, 1ER mai. — M. Churchill a
pris c$t après-midi la parole à l'Al-
hert-Halî. à l'occasion d'une réunion
de la Prlmrose Lcague, que présidait
sir William Joynson Hicks, ministre
de l'intérieur. Le chancelier de
l'Échiquier a appelé à son tour l'at-
tention de ses auditeurs sur la pro-
pagande communiste.
Nous avons affaire, dit-il, à un mou-,
verru-nt qui n'a pas son origine sur le sol
anglais, mais qui est étroitement lié à
une Organisation révolutionnaire étran-
gère, dont le but avoué est de détruire,
non seulement les institutions du royau-
me, mais la civilisation tout entière. W
Je sais qu'il y a dans Ics rangs du parti
socialiste bien des braves gens, mais quel
besoin y a-tri! d'enseigner à des masses
de braves et excellents Anglais à rabâ-
cher les ridicules et fausses théories de
Kàrl Ma.x ou de leur demander de rem-
placer l'Union Jacq par le drapeau rouge?
Passant eu revue le programme
politique du cabinet, M. Churchill
déclara que la politique du gouver-
nement était de consolider la victoire
par de « plus larges et plus sûres
associations de paix. »
Un député unioniste, sir William
Davison, se propose de demander au
premier ministre le nombre exact des
personnes qui, représentant le gou-
vernement russe, jouissent ici de
privilèges diplomatiques spéciaux. Il
demandera si ces privilèges compor-
tent le droit de recevoir de la cor-
respondance et des brochures, sous
sacs scellés, et si l'on peut avoir la
certitude que ces privilèges ne sont
pas mis à profit pour intensifier une
politique hostile à l'égard de l'An-
gleterre, comme cela s'est produit en
Allemagne. — (Journal.)
Un discoors de M. Chamberlain
snr la nécessité
de l'entente franco-anglaise
LONDRES, 1ER mai. - Au banquet
des United Associations de Fronce
et d'Angleterre, M. Austen Chamber-
lain, ministre des affaires étrangè-
res, a parlé de l'amitié qui unit
rAngleterre et la France qui, malgré
leurs divergences et malgré leurs ja-
lousies, ont tant besoin l'une de l'au-
tre.
Personne, a dit M. Chamberlain, n'é-
chappe entièrement à l'influence de l'hé-
rédité et à l'ambiance de la famille. Par-
mi les souvenirs d'enfance, je retrouve
les sympathies de mon père pour la
France en 1870 et, bien que plus tard, à
certains moments il trouvât difficile de
suivre la politique de la France, il fut
un ami de ce pays, animé du réel désir
de le voir coopérer avec nous et il m'a
inculqué ce sentiment.
M.' Chamberlain a constaté ensuite
qu' il lui incombe, en commun, avec
1 ambassadeur de France, une tâche
d'une très grande importance inter-
nationale.
Dans cet effort, nos pays doivent jouer
le grand rôle; je crois que la paix du
monde en dépend. Malgré nos divergen-
ces, nous sommes les deux gardiens des
principes sur lesquels est. basée la dé-
mocratie occidentale - et la base de tout
accord, raisonnable doit être fournie par
noire association ci Notre coopération
cordiales. ■- < -
M. Chamberlain a terminé ainsi :
Si ilotre amitié reste ferme, si notre
entête est solide, que devons-nous
craindre ? Nous pouvons vivre comme
nous le désirons et ne pas regarder en
arrière avec toute l'amertume des an-
nées passées et nous efforcer de trouver
dans notre amitié la sécurité pour l'Eu-
rope et la paix pour le monde.
Ce discours, que M. Chamberlain
s; prononcé lentement, en marquant
je soin qu'il mettait à exprimer sa
pensée, le souci qu'il prenait à choi-
sir ses mots, a causé une profonde
impression. Les quatre cents convi-
ves, parmi lesquels se trouvaient
non seulement des conservateurs et
des libéraux, mais encore des repré-
sentants d'opinions plus avancées,
l'eut salué de chaleureux applaudis-
sements.
Lord Derby, prenant la parole a
son tour, à, en quelques mots,' rap-
pelé que le but de l'association est
d'arriver à, rapprocher les peuples
des deux pays et à les faire se con-
naître le plus intimement possible.
La In de 8 heures aux Communes
LOKI>ÏU:S, 1" mat. - La Chambre
f:Jci3 communes a discuté aujourd'hui
et, finalement, rejeté, par 223 voix
contre 128, le projet de loi travailliste
tendant à réduire le nombre des heu-
re., de travail et à fixer à 48 heures
le maximum pour la semaine indus-
trielle. (Journal.)
Les promoteurs du sac de Dinant
condamnés par contumace
f ta condamnations à mort
NAMXTR, 1" niai. - Le sac de Di-
nani a été évoqué devant le conseil
de guerre de Namur, qui avait à ju-
Ter 25 officiers allemands reconnus
coupables de la tragédie qui causa
la mort de près de 900 personnes,
•H la destruction de 879 maisons.
Bilan tragique des deux journées
des 23 et 24 août 1914. Le gouver-
nement allemand, dans son fameux
Livré' Blanc, ramassis de menson-
ges et d'accimations odieuses, a dit
que toute la population dinantaise
avait pris les armes contre les en-
yahissêurs et, qu'à certains moments
raeme le combat était à ce point vio-
lent, entre civils et soldats, que
ceux-ci durent se retirer sur les
collines environnantes et faire en-
trer l'artillerie en action.
Les débats qui se sont déroulés de-
vant le conseil de guerre ont prouvé
que la thèse du gouvernement belge
est la seule vraie. Les témoins qui ont
été intimement mêlés à ce drame sont
vedus apporter leurs dépositions
émbiivanles réduisant à néant les ar-
gumenta du gouvernement allemand.
Un magistrat. M. La motte, présent
au moment. de l'affaire, se livra à une
enquête sérieuse pour savoir s'il y
avait eu, réellement des francs-ti-
reiirs. 11 n'en put découvrir un seul
iLes soldais français ont loyalement
tiré sur les Allemands ; pas un civil
belge' n'était parmi eux.
"te conseil de guerre a prononcé
dix-huit 'condamnations à mort, et
isept condamnations à vingt ans de
travaux forcés. Peines platoniques
évidemment, le gouvernement allé-
Ljmatid s'étant toujours refusé à livrer
|gs coupables. — (Journal.)
NOS TROUPES SONT PRÊTES
au Maroc
à parer à toute éventualité
- - -
RABAT, 1" mai. — La situation sur
le front nord est la suivante :
A l'ouest, le groupe Colombat
poursuit son avance sans autre
incident qu'une attaque d'arrière-
garde, facilement repoussée.
Au centre, un parti riffain a atta-
qué, pendant la nuit, le village du
caïd des Ouled Harra et a été
repoussé par le caïd et ses parti-
sans. D'autre part, environ trois
cents Riffains. s'étant infiltrés sur
la route d'Aïn-Aïcha, ont été dis-
persés par un de nos détachements,
après un combat assez vif.
A l'est, on ne signale aucune
attaque sur le front de Kiffaiie.
En résumé, depuis huit jours, les
attaques des contingents dissidents,
soutenus par des bandes riffaines,
ont commencé inopinément sur tout
notre front sans empêcher nos
troupes d'opérer leur concentration
et d'effectuer leur mouvement tac-
tique dans les meilleures conditions.
Elles sont actuellement à pied
d'ouvré partout et prêtes à toute
éventualité.
Nos pertes, au cours des engage-
ments de ces derniers jours, sont
légères. Par contre, l'adversaire, qui
a fait preuve d'un grand mordant,
a subi, grâce à l'action de nos
troupes et de l'aviation, des pertes
particulièrement élevées. — (Havas.)
Le véritable caractère
des opérations marocaines
Des informations de sources
anglaise et espagnole présentent
sous un jour tout à fait inexact les
opérations qui se déroulent actuel-
lement au Maroc. A les en croire,
les troupes françaises auraient pé-
nétré dans la zone espagnole pour
contenir des velléités agressives des
tribus riffaines.
La vérité est toute autre. La
vérité est que l'action actuellement
engagée sous la direction du général
Colombat s'est déroulée entièrement
sur les territoires de la zone fran-
çaise, où des agitateurs riffains se
sont infiltrés en nombre assez
considérable.
Que ce mouvement coïncide avec
la fin de la période de jeûne du
Ramadan, rien de moins surprenant,
car cette période est toujours un
moment d'agitation dans les tribus
musulmanes. Il est plus curieux que
nous soyons obligés de rapprocher le
soulèvement actuel du 1er mai. C'est
pourtant un fait établi par des
documents incontestables qu'une
savante propagande a répandu dans
les tribus marocaines le bruit que
des troubles éclateraient en France
et dans les colonies à l'occasion du
i" mai. On saisit là, sur le fait, la
manifestation de Faction soviétique
qui s'exerce avec une extrême inten-
sité dans les milieux musulmans et
coloniaux.
Le maréchal Lyautey, fidèle à sa
tactique qui cherche dans l'affirma-
tion de la force le meilleur moyen
d'en limiter l'emploi, a concentré sur
les confins de l'Ouergha des effectifs
importants et très supérieurs aux
exigences de la situation. Il n'y a
donc aucunement lieu de redouter
la suite de l'affaire.
Les Hiffains recevront une sévère
leçon, d'autant plus nécessaire que
la retraite: espagnole leur a donné
une conception inexacte de la
balance des forces. — S.-B.
LE 1" MAI A MOSCOU
MOTIF DE PARADE MILITAIRE
Moscou, 1er mai. — La fête du
1er mai a commencé par une parade
de la garnison de Moscou sur la place
Rouge, en présence du commissaire
Frunze et avec la participation d'en-
viron cinquante avions. Les membres
uu gouvernement et du corps diplo-
matique ont assisté à celte parade au
cours de laquelle les troupes ont
prêté serment.
Petites nouvelles
de l'Ét:ra.nger
vendredi fer mal.
LoxortEs. — On annonce officiellement la
nomination de sir WIHlam Tyrrell au po, zte
de sons-secrétaire permanent au ministère
des affaires étrangères, en remplacement de
sir Eyre Crowe, récemment décédé.
HOM!!:. — Le commandant Depinedo, nui
accomplit
Melbourne. est arrivé à Kanvar (Indes).
CONSTANTING. — On rnuiulc d'Adana qae le
parquet d'une maison où l'on fêtait un
«îariago s'est effondré. Cinq personnes ont
été tuÉes et vingt-cinq autres blesses. —
(lladio.)
LA HAVANE. - M. Armenteros" ministre de
Cuba à Paris, s'est embarqué hier à la Ha-
vane pour regagner son poste.
UNE JEUNE SERVANTE TUE
son patron, un officier,
au cours d'une violente scène
CAEN, 1ER mai. — Près de Caen, à
Vcnoix, une jeune bonne a tué, ce
matin, d'un coup de revolver, son
patron, un lieutenant du 129e d'in-
fanterie, M. Petitpas. *
Hier soir, une discussion ayant
éclaté entre M. et Mme Petitpas et
l'officier ayant frappé sa femme et
la jeune bonne, Alice Genrotin, âgée
de dix-neuf ans, Mme Petitpas, ma-
lade, avait dû, ce matin, garder le
lit.. La servante résolut d'avertir le
médecii et alla, ce matin, chercher
le docteur Aumont. Quand elle re-
vint, vers 8 heures, à Venoix, son
patron lui demanda l'emploi de son
temps et quand elle eut répondu
qu'elle était allée appeler le méde-
cin, l'officier entra dans une violente
colère. Il frappa la jeune « fille à
coups de cravache et, l'ayant entraî-
née dans la salle à manger, il arma
son revolver devant elle.
« Je dirai au docteur tout ce que
vous nous faites ». lui déclara Alice
Geffrotin.
a Je te brûlerai et toute la maison
avec », menaça l'officier.
Enfin, M. Petit pas déposa son
arme sur le buffet. C'est alors que la
bonne, saisissant t'arme et passant
derrière son patron, qui commençait
sa toilette dans la cuisine, le tua
d'un coup de feu qui l'atteignit à la
nuque. Le lieutenant tomba et Alics
Geffrotin lui tira un second coup à
la tempe droite, puis elle s'enfuit,
On la trouva, peu après, sanglo,
tant à la porte de la maison, où elle
n'osait pas rentrer. Les gendarmes
de Caen arrivèrent bientôt, ainsi que
le parquet. La jeune fille, qui a été
arrêtée, leur fit le récit du drame.
Le lieutenant Pétitpas, qui était
âgé de vingt-neuf ans, était adjoint
au bureau de la mobilisation du 1*20®
cf infanterie. — {Journal.)
LE PREMIER MAI
fut partout
exceptionnellement calme
La grève des chauffeurs facilita
grandement la circulation dans Paris
Comme nous Fanions laissé prévoir, la
journée a été des plus calmes, à Paris,
et on n'a signalé que quelques incidents
en banlieue. Le temps, d'ailleurs, ce
grand auxiliaire de la police, s'est chargé
par de nombreuses et copieuses averses
d'empêcher les meetings en plein air.
Dès le matin, les marchands a de mu-
guet porte-bonlieur à vingt sous la botte"
(de quelques brins) s'installèrent sur les
boulevards, sous les portes ou les tentes
des cafés, à l'abri de la pluie et du vent
Les clients et surtout les clientes vin-
rent nombreux, si bien que, par le jeu
de l'offre et de la demande, le muguet
monta à i fr. 50 eL même 2 francs la
botte.
La Bourse du travail, centre habituel
des réunions, manifestations et bagarres
des lor mai d'antan, fut fermée à midi.
après un meeting du bâtiment qui grou-
pa à peine 2,000 personnes. Néanmoins,
la police avait, par habitude, maintenu
son G. Q. G. à la caserne du Chàteau-
d'Eau.
Dans les services municipaux, le chô-
mage a été peu important. A la Compa-
gnie des Transports, on a pu sortir
90 0/0 des voitures motrices (tramways)
et 55 0/0 des attelages; enlin 65 0/0 des
autobus ont circulé jusqu'à 20 h. 30.
Au Gaz, le chômage n'a pas dépassé
10 0/0 ; il n'a été que de 10 0/0 également
dans les compagnies d'électricité.
Pour l'enlèvement des ordures ména-
gères, sur un effectif de 4,000 personnes,
il y a eu 100 absents.
Les trois grands meetings en plein air,
organisés par les communistes, et qui
devaient avoir lieu sur la butte du Cha-
peau-Rouge, au Pré-Saint-Gervais ; au
fort de la Grande-Couronne, à Saint-
Denis, et au bois de Vincennes, furent
supprimés, à cause du mauvais temps, et
remplacés par de nombreuses réunions,
notamment à Pantin, au Pré-Saint-Ger-
vais, Saint-Denis, Boulogne, à la porte de
Vanves, rue du Château, rue Camhronne
et rue de la Grange-aux-Belles. En tout,
5,000 ou 6,000 assistants, dont beaucoup
d'étrangers.
A Saint=Denis
A Saint-Denis, deux meetings ont eu
lieu hier. L'un à la salle de la Légion
d'honneur, réunissait 1,200 manifestant
environ ; l'autre, à la salle des. t'êtes de
la Plairie-Saint-Denis, groupant 200 mi-
litants environ. ;
A la sortie de ces deux réunions, quel-
ques incidents se sont produits. Boule-
vard Anatole-France, près du carrefour
Pleyel, plusieurs manifestants ont voulu
arrêter un tramway de la ligne 42 ve-
nant de l'Opéra et se dirigeant sur Saint-
Denis. Deux coups de revolver ont été
tirés sur le véhicule, mais il n'y a eu au-
cun blessé.
A proximité de la porte de Paris, un
jeune homme a jeté des pierres sur un
tramway de la ligne 54 (Enghien-Tri-
nité).
Quatre arrestations ont été opérées
qui ont été suivies de quatre perquisi-
tions, 16 et 18, rue Montmartre; 1G, rue
Jules-Verne, et 14, rue Anselme. Ces vi-
sites, opérées par M. Tiha, commissaire
de Saint-Denis, ont été particulièrement
fructueuses; en dehors de nombreux
tracts et de journaux, quantité de pa-
piers concernant l'organisation des éco-
les des pupilles communistes et le 13e
rayon — celui d'une importante usine
de Saint-Ouen — ont été saisis et placés
sous scellés. Les quatre communistes
ont été envoyés au Dépôt.
En province
Partout, en province, la journée du
1er mai s'est déroulée sans incident.
Dans bien des villes, la proportion des
chômeurs a été moindre que l'année der-
nière, notamment à Marseille, Toulon.
Le Creusot, Saint-Cllarr.-onc1, Troyes.
Un mari tue sa femme
aoi refusait de revenir avec loi
MARSEILLE, 1ER mai. - 11 y a près de
trois mois venaient s'installer à l'hôtel
de Paris, rue Colbert, il Marseille, M. Jo-
seph Versini, âgé de vingt-huit ans, né
à Evesa (Corse) et sa femme, une créole,
née Marthe Marthe Asquaeiati, âgée de
trente-quatre ans. Une fillette, actuelle-
ment âgée de quinze mois, était née en
Tunisie, que le ménage avait quittée dans
l'intention de venir acheter à Marseille
un hôtel. Mais l'accord cessa bientôt de
régner entre les deux époux. Mme Mar-
the Versini abandonna son mari, en em-
portant une partie des ressources du
foyer, et en emmenant avec elle sa fil-
lette, pour aller se fixer au 2e étage de
la maison n" 22 du cours Devilliers.
Le mari. ayant quitté l'hôtel, logea en
meublé, 6, "rue Chevalier-Rozc. Il fut
convoqué ce matin, ainsi que sa femme,
devant le président du tribunal civil, qui
les avait appelés en conciliation. Mme
Versini se montra intransigeante, puis
rentra chez elle.
Cet après-midi, vers 13 heures, Ver-
sini sonna à sa porte. Mme Versini aper-
çut par le judas son mari et ne lui ou-
vrit pas. Furieux, le mari enfonça la
porte et tua sa femme d'un coup de re-
volver, puis alla se constituer prison-
nier au commissariat de police, où il
manifesta des regrets pour l'acte tragi-
que qu'il venait de commettre. L'enfant
a été confiée à l'Assistance publique. -
(Journal,) ,
Un voyageur assailli
et devise dans un train
AVIGNON. 1er niii. Uii instituteur de
Cordes, M Paillon, se rendant a. Avi-
gnon en chemin de fer, a été assailli par
deux jeunes individus, qui occupaient
son compartiment de 3e classe, au mo-
ment, où le train omnibus venait de s'en-
gager dans un tunnel, à proximité de
Morières. Roué de coups à ta tête et
ayant failli - être étranglé.; M. Paillon
s'évanouit. Ses agresseurs en profitèrent
pour le dévaliser. Nantis d'un maigre
butin, trente francs environ, ils profilè.
r.ent, de l'obscurité pour sauter du train
Sous le coup de l'émotion ressentie, la
victime est restée plusieurs heures sans
pouvoir reprendre l'usage de la parole
On recherche les matfmteurs. - (Radio,)
Mort de sœur Julie
.'héroïne deGerbéviller
NANCY, 1ER mai. — On annonce la mort
de sœur Julie, Héroïne de GerbéviIler.
dont la vaillante attitude en face des Al-
lemands sut en imposer aux vainqueurs,
lors de la destruction, en août 1914, de
la petite cité lorraine. Sœur Julie était
alors supérieure de l'hôpital de Gerbé-
viller. Sa belle conduite lui valut la
croix de la Légion d'honneur.
Sœur Julie* née Amélie Rigard, meurt
à 71 ans, à la maison-mère dés sœurs de
Saint-Charles, à Nancy. — (.Journal.)
NOUVELLE* DivERSES
Geste de fou
Un malheureux dément, mutilé de guerre,
Pierre Mesure. âgé de 36 ans. demeurant en
hôtel 5, rue Tipliaine, a été surpris hier
matin alors qu'il piétinait une couronne
placée sur la tombe du Soldat inconnu par
le prince de Danemark. On l'a conQuit à
l'infirmerie spéciale.
Accidents
Malgré la Quiétude d'un Paris où l'absence
des taxis avait pour un Jour résolu le pro-
blème de la clrculapon, il y a eu hier quel-
ques accidents.
— Avenue Dutuit, M. Henri-Charles Bau-
— Avenue Dutmt, M.
doin, âgé de 43 ans, dessinateur, demeurant
i rue Pierre-Dupont a été renversé par une
auto que conduirait M. Henry Tliilluye. M.
Baudoin est décédé peu après son admission
à t'hopitat Beaujon. Le commissaire de po-
iice du quartier enquête sur cet accident;
— Boulevard 1 ^ébastopol, Mme Henriette
Eilouard-suge, âgée de 49 ans, demeurant
50, rue Saint-Sébastien, a ét'é renversée par
un tramway de la lisrne 24. Très 1
ment blessée, elle a été admise à. l Motel-
Dieu..-
1 LE GUET-APENS
de la rue Damrémont
Déposition de M. Raoul Sabatier
M. Raoul Sabatier, candidat aux
Grandes-Carrières, qui avait orga-
nisé la réunion électorale de la rue
Championnet, où M. Taittinger,
député de Paris, en sa qualité d'en-
fant du dix-huitième arrondisse-
ment, devait prendre la parole, a
été entendu hier par M. Barnaud,
juge d'instruction.
La réunion était contradictoire et
M. Raoul Sabatier, pour que puis-
sent s'exprimer librement toutes les
opinions, avait massé au bas de la
tribune une .trentaine de membres
des Jeunesses patriotes, avec mis-
sion d'empêcher toute tentative
d'obstruction.
Ces jeunes gens, n'étaient pas
armés et exécutèrent la consigne
donnée avec le plus grand tact et le
plus grand succès puisqu'il n'y eut
aucun incident dans la salle.
A l'issue de la réunion, les amis
de MM. Sabatier et Taittinger'se
groupèrent pour gagner le métro
« Simplon » lorsqu'à la hauteur du
numéro 109, ils furent salués de trois
coups de revolver.
M. Sabatier, aida un blessé à mon-
ter dans un taxi et comme il souf-
frait lui-même de rhumatismes aux
jambes et ne pouvait songer à re-
joindre ses amis, il quitta la colonne
à la hauteur du boulevard Ornano.
Entendue à son tour Mme Bernar-
don, la femme de l'un des inculpés,
a déclare :
Dans la nuit du 23 au 2-i, mon mari
nest pas rentré. J'étais très inquiète, car
cela ne lui était jamais arrivé Je n'ai pas
dormi et, à 5 heures, je suis sortie pour
acheter un journal C'est ainsi que j'ai
appris son arrestation.
Je suis rentrée habiller mon fils et, en
compagnie de mon frère, qui venait d'ar-
river, je me suis rendue à la fédération.
C'est ce qui a permis à certains de dire
que je m'étais enfuie.
Mme Désirée Clore, concierge du
numéro 10 du passage Mongallet, où
habite Bernardon, n'a pu dire si, la
nuit de la bagarre, quelqu'un s'était
rendu chez Mme Bernardon.
Mme Bernardon, par contre, a af-
firmé que personne n'était venu voir
son mari le jeudi matin à son do-
micile.
M. Dubief, gouverneur général
dé l'Algérie
Le Journal officiel publie ce matin
un décret chargeant, par intérim, des
fonctions de gouverneur général de
l'Algérie, M. Dubief, secrétaire gé-
nérai du gouvernement général, et
un décret nommant secrétaire géné-
ral du protectorat français au Ma-
roc, M. Doynel-de-Saint-Quentin (Re-
né), conseiller d'ambassade.
Le lury du NorJ condamne
la femme apache qui précipita
une Jeune fille d'un train
DouAt, 1er mai. — Devant les assises du
Nord a comparu aujourd'hui la triste hé-
roïne de t'aftairedu train de Lille àUon-
sainghin, Clara de Wetter. Cette femme
était accusée d'avoir jeté par la portière
du train, pendant la marche, une jeune
bonne de 15 ans, Mlle Agnès Bossut qui,
par miracle., ne fut, que légèrement bles-
sée.
Clara de Wetter fi été. condamnée à
5 ans de prison et 10 ans d'interdiction
île..-séjour.' '{tournât j..■ ;
TRIBUNAUX
Le repos hebdomadaire
dans les charcuteries
De nombreux arrêtes préfectoraux pris
en exécution de la lot du 20 décembre ts>23
sur le repos collectif hebdomadaire ont
édicté une double mesure ; la fermeture
des magasins spécialisés dans le commerce
soumis au repos collectif et l'interdiction
de la vente des produite de celle spécialité
dans les magasins où d'autres commerce
sont exercés en mémo temps.
Le préfet de la Dordogne avait PRIS un
arrêté de ce genre pour les charcuteries et
les magasins vendant des produits de cette
spécialité. Un épicier de Périgtieux, pour-
suivi pour Infraction à cet arrêté, avait été
acquitté par le tribunal de simple police
qui avait déclaré illégal l'arrêté préfectoral.
Sur pourvoi du ministère public, le juge-
ment a été déféré à la Cour de cassation.
La chambre criminelle a décide, hier,
que le préFet en ordonnant la fermeture
de certains magasins avait te droit, pour
mettre On à une concurrence injuste, d'in-
terdire dans tout autre magasin et même
en tout autre lieu, la vente des produits
quI constituent la spécialité du commerce
dont les magasins de vente sont fermés.
Le Jugement du tribunal de simple police
de Péri gueux qui avait acquitté, l'épicier a
été cassé.
Derniers cours étrangers
CHANGES A LONDRES
La livre a tout d'abord consolidé son avance
précédents, par .rapport au dollar, à 4 dol-
lars Si 37 contre 1.84 56 la veille. Mats elle
a bientôt repris sa marche en avant pour
passer à 4.84 1/2.4 10 heures, à 4,84 62 à
13 heures et rester à ce dernier cours jusqu'à
18 hp.ut'e
Le franc s'est légèrement amélioré en On de
journée. La livre a valu, en effet. ûtl,65 tout
d'abord, pour revenir vers 14 heures à 02,50
et rester finalement à 02,10.
CHAPES A r<):W-YOnK
Tendance toujours très soutenue pour la
livre, qui a débuté à 4,84 3/4, pour rester
à midi à 4,84 5/8 et terminer à ce dernier
cours, solj à la .parité de 95,48.
Le franc a gagné un peu de terrain^-,
et à 5,24 1/2 à la Un de la matinée. Il s'éta-
blit en clôture à 5,21. soit à la parité de
19,08. --
LONunES, Ier mal. — Changes : Escompte
hors banque, 4 5/16 à 4 3/8; Prêts, 4 à
3 1/4; sur Paris, 92 35; sur l'iew-York,
48 45C; sur Belgique, 95 55; sur Berlin,
203 5: Rio sur Londres, 5 9/32; ValparaisO
sur Londres. 41 90; Bllenos-Aires sur Lon-
dres. 43 37; Argent comptant, 31 5/16; Ar-
gent 2. mois, 31 3/8.
NEW-YORK. 1er mal. - Gall Money (cours
moyen), 4; (dernier cours», 3 1/2; Change
sur Londres 60 j., 480 12< Câbles transfère,
4S4 62; Chinée sur Paris, à vue, 524;
Change sur Berlin. 2380; U.S. Liberty
3 1/2 0/0, 101; U.S. Liberty 4 1/4 0/0,
102 3/8; Atchison Topeka. 118 ex; Baltimore
et Ohio. 75 1/4; Canadian Pacifie. 144; Clle-
sapeake et Ohio Comm., 92 3/4; Chicago
Mihvaukee Comrn., 4 3/4; Chicago Rock Is-
land, 44: Erié Hailroad. 28 1/2; Great Nor-
thern pref.,- 62 3/4; minois Central, 112;
LouISville et Nashville. 110; New-York Cen-
tral, 116 1/S; Norfolk et Western, 131;
PeuKvivariia, 43 1/2 ex; Reading. 77 7/8;
Southern Railvvay, 92 1/8; Southern racine.
103; Union racine. 137 1/2; Anaconda Cop-
per 36 1/S; Calumet et Heela, 13 1/4; Chlno
Copper, 19; Ray COPPer, 11 3/4; Utah Cop-
per, 83 1/4; American Téléphoné, 136 1/8;
American Car et Foundry. 195 3/4; Brltlsh
American Tobnrco. 2S l/S: Central Leather.
15 3/4- General Elect.. 268 1/2; tnt. Mrc.
M'irine Comm., u 1/4; Int. Mrc, MarIne
[ln.r.. 42 3/4: Rethlehein Steel, 39 3/4: Cru-
cible Steel 66; U.S. Steel Comnion, 114 t/8;
ifs steel Pref., 123 3/4: Royal Dutch, 49;
*wi! 40 1/8..
Argent en barres. Minerai étranger, 67 1/4.
Affaires totales (titres) : 1.280.000.
HOME, 1ER mai. — italien. 82 50; Banque
Xatiouale. 1875: Banque Commerciale. 154O;
Méridionaux, 837; Gaz rtoine. 1358; Terni,
ij7t*: Piodiibtno, 337; Moutecaiini. 273; Eri-
diana. 653; Marconi, 199: Change sur Paris,
127 80; Change sur Londres. 117 95.
COURS COMMERCIAUX «
NEW-YORK, 1ER mal. -- Colon : disponi-
blet 21 40; à terme sur juillet, 24 23/25:
â teruie sur septembre. «•
Calés Mo : type u" 7. disponible. 19 5/8;
sur juillet. 16 30; sur septembre. 15 38.
Sucre centrifuge CuDa, 427.
CHICAGO, l" mat. • sur Juillet.
150; sur septembre. 1*'- 3/S-
Mm ; sur juillet. 112; sur septembre.111. ,
Saindoux : $ur- Juillet» '«> -25; -sur septena- 1
ÙL'É, 15 52. ; -
Les candidats 1
aux élections municipales
La ligue républicaine nationale complète
ainsi qu'il suit la liste des candidats qu'elle
présente:
Père-Lachaise : M. Paul Rosselot ; Belle-
ville ; M Chapuzot. ; Saint-Fargeau: M. A.
Valière ; Charonne ; M. Lua Deydier de
Pierrefeu
Dans le quartier Saint-Merri, M. Mau-
rice Blum nous fait savoir qu'il est candi-
dat des trois groupes rad. soc. républ. soc.
et soc. fr
Enfin, l'union du commerce et. de l'in-
dustrie. dont le président est M. Louis
Dubois, député, ancien ministre du com-
mercent les vice-présidents MM. François-,
Marsal, Gaston Japy, Georges Pascalis tt
Armand Maure, nous communique la liste
suivante des candidats qu'elle présente :
1er arrondissement. — MM. Le Menuet,
M Quentin, Levée, Lefébure.
2" arrondissement — MM. Aucoc, Be-
quet, Bellan, Boullenger,
3e arrondissement — MM. L. Peuch, A.
Puech, G. Frant, Jardin
4* arrondissement. — MM. R. Fnilliol,
Riotor, Florent Matter. Lemarchand
5e arrondissement. — MM. Couvreur,
Levèque, de 'Clercq, Gillouin.
6e arrondissement. — MM. Lalou, De-
ville.
7e arrondissement. — MM. Rendu, de
Pllymaigre, de Castellane, Delavenne.
Se arrondissement." — MM Le Provost
de Launay, Guillaumin, Froment-Meurice.
César Caire. ,
9e arrondissement. — MM. A. Oudin,
Pointel, René Lambert, Pierre Godin |
toe arrondissement. — MM. Beaud. Ra-
fignon. Roéland, Conlenot.
• 11e arrondissement - MM. René Fiquet,
Lallement
12e arrondissement. —• M. Erftile Faure
11e arrondissement. — MM François
Latollr. Montillot, Louis VelsoI
15e arrondissement. - M. Lionel- de
Tastes.
IG8 arrondissement. - MM. d'Andigné,
E (";ay, de Fontenay.
17e arrondissement. - MM. Et Massard,
J Henais, Jousselin.
18e arrondissement M. Raoul Sabatier.
Une manifestation du parti
républicain démocratique
A la veille des élections municipales, ÎP
comité central du 16° arrondissement du
parti républicain démocrate et social.
avait organisé au Palais Pompéien, une
grande manifestation de propagande qui
réunit un auditoire de plus de 2,000 per-
sonnes Les candidats désignés par le
parti: MM Ernest Gay, de la Porte-
Danphine. ancien président du Conseil
général de la Seine ; Fernand-Laurent.
d'Auteuil, ancien vice-président du Con-
seil municipal, et Jaubert, de la .Muette,
ancien préfet, prirent successivement la
parole pour exposer leur programme
municipal.
M. Pierre Dupuy, député de Paris, prit
le dernier la parole pour. exposer la po-
litique-générale du parti et plus particu.
lièrement le problème de la sécurité et
la politique financière. ,
L'assemblée fit un vif succès aux dif-
férents orateurs
Un procès électoral
La campagne électorale est particu-
lièrement ardente dans le quartier Nec-
ker (15" arrondissement). Le conseiller
sortant, M. Lionel de Tastes, s'étant jugé
diffamé.p^ir l'un de ses concurrents, M.
Honnorât, ancien fonctionnaire de la
préfecture de police, vient d'assigner ce-
lui-ci devant le tribunal correctionnel,
pour CI diffamation en période électo-
rale 1). En pareille matière, la, citation a
lieu dans les vingt-quatre heures et l'af-
faire peut être jugée dans les huit jours
Les intérêts de M. de Tastes, qui est
lui-même avocat, seront défendus par M*
Guillaumin, ancien vice-président du
Conseil municipal.
LA VIE SPORTIVE
CYCLISME
Le Championnat de demi-fond de Bel-
gique. — Etant donné la période' de mau-
vais temps que nous venons de traverser.
ou ne sera pas étonné d'apprendre que le
comité de la Ligue véloci'pédique belge,
d'accord avec la direction du stade-vé-
lodrome Buffalo, s'est préoccupé sé-
rieusement des dispositions à prendre au
cas 0Ï1 la pluie viendrait empêcher ou
interrompre demain après-midi le Cham-
pionnat de demi-fond de Belgique, qui
doit se courir sur l'a piste de Montrouge.
Conformément aux règlements qui pré-
cisent d'une façon formelle que le titre
ne saurait être acquis si la distance des
100 kilomètres n'est pas complétée, il y
a lieu de faire remarquer qu au cas où
la pluie interromprait l'épreuve quel
ques tours avant qu'elle fftt terminée.
tout serait à recommencer, En consé-
fJuence, la décision a été prise qu'en cas
d'empêchement ou d'interruption, le
Championnat serait couru ou recouru le
lendemain lundi soir à 21 heures. A cet
effet, les dispositions nécessaires ont été
prises pour que l'éclairage de Bu Halo
fût remis en état.
Par suite de ces dispositions, il est en-
tendu que les tickets pris aux guichets
demain dimanche, resteront valables
pour lundi soir.
BOXE
Mascart battu à Boston. — Nos boxeurs
n'ont pas de cbance à t'étranger. Edouard
Mascart a livré en Amérique son secoua
combat, et disqualifié pour coup bas lors de
sou premier, match avec Al Corbett, ,11 a
trouvé son maître en Red Chapman à Bos-
ton. Ce Oliapmaij s'était d'atlienrs déjà si-
gnalé à l'attention des spqrtsmen en battant
tout récemment Johnny Dundee.
Francis Charles est fin prêt pour ren-
contrer IloUmd TOdd. — SI le champion
poids moyens de Grande-Bretagne est un
dur frappeur, comme vient de le prouver uu
accident, unique d'ailleurs dans l'iiistoire du
pusilisme, on peut hardiment afllrmer qu'au
point de vue de l'efficacité du « punch »
Francis Charles n'est pas Inférieur au
boxeur britannique, loin de là. Son record
comporte en effet de nombreuses victoires
par knock out sur des pugilistes ce a uns.
C'est ainsi qu'il a endormi en 13 rounds
Prunier, en 3 rounds Bl*c-vlères, en 2 rounds
MatberU. qn 3 rounds Rouquet, en 11 rounds
Young' Tt'àvct. De'ptus, H est bon de le
rappeler, Francis Charles a rencontre quatre
fois le champion d'Italie Bruno Frattinl et
a quatre fois fait match nul avec lui, tandis
que Roland Todd a été déclaré battu aux
points par le péninsulaire. Ce rut, 11 est
vrai, une 'défaite contestée, et c'est préci-
sément le verdict des jutes de Milan, que
Roland Todd conteste, qui est la cause du
match de mardi prochain. En battant Francis
Charles, le champion anglais veut prouver
qu'il est toujours le vrai tenant du titre
européen. Rappelons qu'on peut louer ses
places pour le gala puglllstique du 5 mal à
VEcho des Sports, au Cirque de Paris, dans
les principales agences théâtrales et aux
bureaux du Journal.
Tiraoes financiers du 1er mai
CREDIT NATIONAL 5 0/0 1920. — Le nu-
méro 2621753 est remboursé par i million
de francs. Les autres numéros de la cen-,
taipe sont remboursés chacun par 500 fr.
Le numéro 7355950 est remboursé par 000 otio
francs. Les autres nur éros de la centaine
sont remboursés chacu-.i par 500 francs. Les
2 numéros suivants sont remboursés chacun
par 800.000 francs : 2347274. 7857301. Tous
les autres numéros des centaines dans les
quelles sont compris ces 2 numéros sont
rembourses chacun par 500 trancs. Les 3 nu-
méros suivants sont remboursés chacun par
100.000 francs : 1513299, 5532124, 7873442
Fous les autres numéros des centaines dans
lesquelles sont compris ces 3 numéros sont
remboursés chacun par 500 francs. Les 6 nu-
méros suivant sont rembourses chacun par
50.000 francs : 479940, 2021425, 3242311 9
5758:150, 6584860, 6954585. Tous les autreq
numéros des centaines dans lesquelles sont
compris ces 6 numéros sont remboursés
chacun par 500 francs.
Sont également remboursés a 500 francs
les numéros suivants : 570501 à 570600.
7497301 à 7498000. 7970701 à 7979S00.
CREDIT NATIONAL 1923 6 0/0. - Les nu-
méros 000419 des 6 séries 0 -à 5 millions
seront remboursés chacun par -500.000 rr,
Les numéros 400419 et 770419 des 6 séries
0 à 5 millions seront remboursés par tO.OOO
francs. Les numéros 080419, 380419. 420419,
430419. 480419, 580419, 900419, 930419 des
6 séries o à 5 millions seront remboursés
chacun par 5.000 francs. Tous le!\, bons dont
les numéros Se terminent par l'un des trois
nombres suivants : 0419, 6950 et S897 se-
ront rembourrés par 1.000 franc!, sauf les j
66 bons déjà énoncés et qui sont remboursés <)
pur. 500,00.0, 10.000 et 5.000 franc».. -
LA TEMPÉRATURE
Hren. — Ciel .couvert^ ou -très nuégeirr
avec Pluie, averses et crains; quelques
éclaircies. A Paris, minimum +3°, maxi-
mum +H8.
AUJOURD'HUI.-— Ciel peu nuageux à nua-
geux le matin, devenant très nuageux avec
éclaircies, quelques undées; nouvelle pluie
prochaine. — Température : en hausse fai-
ble générale. A Paris, maximum +Uo.
Concert puone a'autoura'hui:
(A 21. heures)
PLACE DU COMMERCE. -' Harmonie so-
cialiste du XV (M. Amaites). — Marche
joyeuse (Porret); les Diamants de la cou-
ronne, ouverture (Auber); Parfum d'éven-
tail, valse lente (Mco Ghika); Ballet eg"t-p.
tien (Lutgini): 'Carnaval parisien (Popy).
LES CAUSERIES
, de
GOODRICH
Nous avons pensé nous écarter un peu,
pour aujourd'hui, du programme liabK
tuel de ces causeries. On a beaucoup
parlé, ces derniers temps, du nouveau
type de pneu dont étail munie la Chrvs-
1er, que Stoffèl a si brillainrnént menée;
à la victoire dans le Tour de France au-
tomobile. L'aspect particulier de ces
pneus et la façon dont ils se sont com- j
portés à plus de £0 de moyenne sur quel-
ques 4,000 kilomètres, a suscité une eu-
riosité assez vive pour que nous nous
croyions tenus de documenter nos lec-
teurs à Leur sujet.
Nous sommes assez bien placés pour
le faire puisqu'il s'agit d'un type de
pneu que nous gavions à l'étude depuis
longtemps et qui est destiné à remplacer
détinitivoment le pneu ferré, barbare
anachronisme, destructeur des routes au-
tant que de sa propre substance.
, Ces nouveaux pneus possèdent une
carcasse Souple. Cordé renforcée, mais se
distinguent surtout par leur aspect ex- :
térieur. •• -> - -
La bande de roulement, dite à boutons
elliptiques comporte un semis serré .de
saillies elliptiques dont le profil est le ré-
sultat de longs essais et donne un pou-
voir antidérapant dépassant celui du
ferré sans avoir la brutalité de démar-
rage et de freinage de ce dernier.
La Chrysler a mis cette adhérence à
une sérieuse épreuve au cours des éta-
pes de montagne dont les routes en lacet
ont été parcourues en toute sécurité à
une allure dont. le conducteur lui-même
était surpris. f
'Cette adhérence, obtenue par le profil
du roulement, n'est pas sans imposer à
la gomme des efforts considérables puis-
que celle-ci est tiraillée entre ra route a
laquelle elle colle et la roue qui essaie
de chasser latéralement.
11 a donc fallu réaliser pour l'e pneu à
boutons elliptiques une gomme d'une ré-
sistance toute particulière. C'est chose
faite. Nous avons créé la nouvelle gom-
mi noire Goodrich, il suftira de dire, pour
en justifier l'excellence, que les pneus de
la Chrysler, que chacun peut examiner
au garage Saint-Didier, ne présentent
aucune trace de coupure, si petite soit-
elle, et cela malgré des routes semées de
silex et la traversée sans ralentissement
d'assez nombreux rechargements. Stof-
fet condense cette constatation en une
phrase lapidaire lorsqu'il déclare éner-
gtquement que: cette fois le sIlex est
vaincu. -
Il nous est fort agréable de voir con-
firmer ainsi par un routier de compé-
tence notoire les constatations faites sur
nos propres voitures d'essai aussi bien
que dans nos laboratoires.
II est maintenant prouvé que nous
avons atteint notre but, celui de créer
avec notre pneu à boutons elliptiques,
un type de pneu possédant des qualités
exceptionnelles de sécurité et de durée,
destiné aux automobilistes qui acceptent
de payer un prix supérieur à celui des
pneus du type classique.
Goodrich, Colombes (Seine).
le priX du soute corne à boutons
elliptiques et gomme nOire s'oub e elle,,
mais sa sécur té >eète tou oars présente.
Pour les Automobilistes
, Le succès croissant obtenu par' Dl-
MANCllE-AUTO, le grand hebdomadaire
illustré de l'automobile et du tourisme,
s'explique par son caractère pratique,
qui rend DI,ilA!V(;IIE-AUTO indispensa-
ble à tous les usagers de l'automobile.
Parmi les rubriques techniques, con-
nées à des ingénieurs qualifiés, une des
plus appréciées est celle consacrée à
l'entre fie)}, aux remèdes aux pannes, aux
tours de main de mécanique codante.
Ecrans de radiateurs et couvre-capots. Em-
plois de l'huile de ricin. Pour remonter les
aimants. Pour réchauffer lé moteur. Com-
nient se bien servir d'une clé angfalse. Un
procédé anti-vol. Un cylindre ne donne pas.
Comment mettre en' route sans démarreur
et salis manivelle.. Comment plier une cham-
bre à air. Pour descendre une longue cote.
L'usase du démarreur. Nettoyage du radia-
teur. POlir graisser les ressorts. Filtrage dés
huiles usées. Un moyen d'empêcher l'eau de
pénétrer dans le réservoir d'essence. L'en-
tretien des accus. Comment calculer la cy-
lindrée. En cas de panne de phare. Le mo-
leur a des ratés Pour réparer un tuyau
d'essence. A quelle vitesse tourne la magnéto.
FaUt-II débrayer en r"einant ? Cric trop bas.
pas de-crie - qtie faut-il faire ? Comment ser-
rer les Joints de culasse. Moteur 'brUYJnt..
Ecartement des pointes de ,boug-Ies, Le mo-
teur chauffe. Pour partir en voyage : com-
ment préparer sa voiture. Sur un cas de
fonctionnement du différentiel. Pour sortir
des ornières. Le. détartrage du radiateur et
des chemises. d'eau; Peut-on employer les
huttes provenant de la vidange ? Faut-il em-
ployer de l'huile plus épaisse dans.un moteur
!I:;é? Pour débloquer un stauffer. Le nettoyage
des pistons et des culasses. On vidange trop
rarement 16 moteur. Rodage des soupapes
Soins à donner aux roues amovibles. Pour
chasser un axe de piston.
On se rend compte de quel Intérêt est,
pour les usagers de l'automobile, une
publication qui répond aussi précisé-
ment à leurs préoccupations Immédiates, i
DIMANCHE-AVTO est en vente le sa-
medi dans Ja plupart des viiles et le di-
manche dans les plus éloignées de Paris: <
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Dernière Heure
LES MENÉES COMMUNISTES
préoccupent
le gouvernement britannique
"y,ONDRES, 1ER mai. — M. Churchill a
pris c$t après-midi la parole à l'Al-
hert-Halî. à l'occasion d'une réunion
de la Prlmrose Lcague, que présidait
sir William Joynson Hicks, ministre
de l'intérieur. Le chancelier de
l'Échiquier a appelé à son tour l'at-
tention de ses auditeurs sur la pro-
pagande communiste.
Nous avons affaire, dit-il, à un mou-,
verru-nt qui n'a pas son origine sur le sol
anglais, mais qui est étroitement lié à
une Organisation révolutionnaire étran-
gère, dont le but avoué est de détruire,
non seulement les institutions du royau-
me, mais la civilisation tout entière. W
Je sais qu'il y a dans Ics rangs du parti
socialiste bien des braves gens, mais quel
besoin y a-tri! d'enseigner à des masses
de braves et excellents Anglais à rabâ-
cher les ridicules et fausses théories de
Kàrl Ma.x ou de leur demander de rem-
placer l'Union Jacq par le drapeau rouge?
Passant eu revue le programme
politique du cabinet, M. Churchill
déclara que la politique du gouver-
nement était de consolider la victoire
par de « plus larges et plus sûres
associations de paix. »
Un député unioniste, sir William
Davison, se propose de demander au
premier ministre le nombre exact des
personnes qui, représentant le gou-
vernement russe, jouissent ici de
privilèges diplomatiques spéciaux. Il
demandera si ces privilèges compor-
tent le droit de recevoir de la cor-
respondance et des brochures, sous
sacs scellés, et si l'on peut avoir la
certitude que ces privilèges ne sont
pas mis à profit pour intensifier une
politique hostile à l'égard de l'An-
gleterre, comme cela s'est produit en
Allemagne. — (Journal.)
Un discoors de M. Chamberlain
snr la nécessité
de l'entente franco-anglaise
LONDRES, 1ER mai. - Au banquet
des United Associations de Fronce
et d'Angleterre, M. Austen Chamber-
lain, ministre des affaires étrangè-
res, a parlé de l'amitié qui unit
rAngleterre et la France qui, malgré
leurs divergences et malgré leurs ja-
lousies, ont tant besoin l'une de l'au-
tre.
Personne, a dit M. Chamberlain, n'é-
chappe entièrement à l'influence de l'hé-
rédité et à l'ambiance de la famille. Par-
mi les souvenirs d'enfance, je retrouve
les sympathies de mon père pour la
France en 1870 et, bien que plus tard, à
certains moments il trouvât difficile de
suivre la politique de la France, il fut
un ami de ce pays, animé du réel désir
de le voir coopérer avec nous et il m'a
inculqué ce sentiment.
M.' Chamberlain a constaté ensuite
qu' il lui incombe, en commun, avec
1 ambassadeur de France, une tâche
d'une très grande importance inter-
nationale.
Dans cet effort, nos pays doivent jouer
le grand rôle; je crois que la paix du
monde en dépend. Malgré nos divergen-
ces, nous sommes les deux gardiens des
principes sur lesquels est. basée la dé-
mocratie occidentale - et la base de tout
accord, raisonnable doit être fournie par
noire association ci Notre coopération
cordiales. ■- < -
M. Chamberlain a terminé ainsi :
Si ilotre amitié reste ferme, si notre
entête est solide, que devons-nous
craindre ? Nous pouvons vivre comme
nous le désirons et ne pas regarder en
arrière avec toute l'amertume des an-
nées passées et nous efforcer de trouver
dans notre amitié la sécurité pour l'Eu-
rope et la paix pour le monde.
Ce discours, que M. Chamberlain
s; prononcé lentement, en marquant
je soin qu'il mettait à exprimer sa
pensée, le souci qu'il prenait à choi-
sir ses mots, a causé une profonde
impression. Les quatre cents convi-
ves, parmi lesquels se trouvaient
non seulement des conservateurs et
des libéraux, mais encore des repré-
sentants d'opinions plus avancées,
l'eut salué de chaleureux applaudis-
sements.
Lord Derby, prenant la parole a
son tour, à, en quelques mots,' rap-
pelé que le but de l'association est
d'arriver à, rapprocher les peuples
des deux pays et à les faire se con-
naître le plus intimement possible.
La In de 8 heures aux Communes
LOKI>ÏU:S, 1" mat. - La Chambre
f:Jci3 communes a discuté aujourd'hui
et, finalement, rejeté, par 223 voix
contre 128, le projet de loi travailliste
tendant à réduire le nombre des heu-
re., de travail et à fixer à 48 heures
le maximum pour la semaine indus-
trielle. (Journal.)
Les promoteurs du sac de Dinant
condamnés par contumace
f ta condamnations à mort
NAMXTR, 1" niai. - Le sac de Di-
nani a été évoqué devant le conseil
de guerre de Namur, qui avait à ju-
Ter 25 officiers allemands reconnus
coupables de la tragédie qui causa
la mort de près de 900 personnes,
•H la destruction de 879 maisons.
Bilan tragique des deux journées
des 23 et 24 août 1914. Le gouver-
nement allemand, dans son fameux
Livré' Blanc, ramassis de menson-
ges et d'accimations odieuses, a dit
que toute la population dinantaise
avait pris les armes contre les en-
yahissêurs et, qu'à certains moments
raeme le combat était à ce point vio-
lent, entre civils et soldats, que
ceux-ci durent se retirer sur les
collines environnantes et faire en-
trer l'artillerie en action.
Les débats qui se sont déroulés de-
vant le conseil de guerre ont prouvé
que la thèse du gouvernement belge
est la seule vraie. Les témoins qui ont
été intimement mêlés à ce drame sont
vedus apporter leurs dépositions
émbiivanles réduisant à néant les ar-
gumenta du gouvernement allemand.
Un magistrat. M. La motte, présent
au moment. de l'affaire, se livra à une
enquête sérieuse pour savoir s'il y
avait eu, réellement des francs-ti-
reiirs. 11 n'en put découvrir un seul
iLes soldais français ont loyalement
tiré sur les Allemands ; pas un civil
belge' n'était parmi eux.
"te conseil de guerre a prononcé
dix-huit 'condamnations à mort, et
isept condamnations à vingt ans de
travaux forcés. Peines platoniques
évidemment, le gouvernement allé-
Ljmatid s'étant toujours refusé à livrer
|gs coupables. — (Journal.)
NOS TROUPES SONT PRÊTES
au Maroc
à parer à toute éventualité
- - -
RABAT, 1" mai. — La situation sur
le front nord est la suivante :
A l'ouest, le groupe Colombat
poursuit son avance sans autre
incident qu'une attaque d'arrière-
garde, facilement repoussée.
Au centre, un parti riffain a atta-
qué, pendant la nuit, le village du
caïd des Ouled Harra et a été
repoussé par le caïd et ses parti-
sans. D'autre part, environ trois
cents Riffains. s'étant infiltrés sur
la route d'Aïn-Aïcha, ont été dis-
persés par un de nos détachements,
après un combat assez vif.
A l'est, on ne signale aucune
attaque sur le front de Kiffaiie.
En résumé, depuis huit jours, les
attaques des contingents dissidents,
soutenus par des bandes riffaines,
ont commencé inopinément sur tout
notre front sans empêcher nos
troupes d'opérer leur concentration
et d'effectuer leur mouvement tac-
tique dans les meilleures conditions.
Elles sont actuellement à pied
d'ouvré partout et prêtes à toute
éventualité.
Nos pertes, au cours des engage-
ments de ces derniers jours, sont
légères. Par contre, l'adversaire, qui
a fait preuve d'un grand mordant,
a subi, grâce à l'action de nos
troupes et de l'aviation, des pertes
particulièrement élevées. — (Havas.)
Le véritable caractère
des opérations marocaines
Des informations de sources
anglaise et espagnole présentent
sous un jour tout à fait inexact les
opérations qui se déroulent actuel-
lement au Maroc. A les en croire,
les troupes françaises auraient pé-
nétré dans la zone espagnole pour
contenir des velléités agressives des
tribus riffaines.
La vérité est toute autre. La
vérité est que l'action actuellement
engagée sous la direction du général
Colombat s'est déroulée entièrement
sur les territoires de la zone fran-
çaise, où des agitateurs riffains se
sont infiltrés en nombre assez
considérable.
Que ce mouvement coïncide avec
la fin de la période de jeûne du
Ramadan, rien de moins surprenant,
car cette période est toujours un
moment d'agitation dans les tribus
musulmanes. Il est plus curieux que
nous soyons obligés de rapprocher le
soulèvement actuel du 1er mai. C'est
pourtant un fait établi par des
documents incontestables qu'une
savante propagande a répandu dans
les tribus marocaines le bruit que
des troubles éclateraient en France
et dans les colonies à l'occasion du
i" mai. On saisit là, sur le fait, la
manifestation de Faction soviétique
qui s'exerce avec une extrême inten-
sité dans les milieux musulmans et
coloniaux.
Le maréchal Lyautey, fidèle à sa
tactique qui cherche dans l'affirma-
tion de la force le meilleur moyen
d'en limiter l'emploi, a concentré sur
les confins de l'Ouergha des effectifs
importants et très supérieurs aux
exigences de la situation. Il n'y a
donc aucunement lieu de redouter
la suite de l'affaire.
Les Hiffains recevront une sévère
leçon, d'autant plus nécessaire que
la retraite: espagnole leur a donné
une conception inexacte de la
balance des forces. — S.-B.
LE 1" MAI A MOSCOU
MOTIF DE PARADE MILITAIRE
Moscou, 1er mai. — La fête du
1er mai a commencé par une parade
de la garnison de Moscou sur la place
Rouge, en présence du commissaire
Frunze et avec la participation d'en-
viron cinquante avions. Les membres
uu gouvernement et du corps diplo-
matique ont assisté à celte parade au
cours de laquelle les troupes ont
prêté serment.
Petites nouvelles
de l'Ét:ra.nger
vendredi fer mal.
LoxortEs. — On annonce officiellement la
nomination de sir WIHlam Tyrrell au po, zte
de sons-secrétaire permanent au ministère
des affaires étrangères, en remplacement de
sir Eyre Crowe, récemment décédé.
HOM!!:. — Le commandant Depinedo, nui
accomplit
Melbourne. est arrivé à Kanvar (Indes).
CONSTANTING. — On rnuiulc d'Adana qae le
parquet d'une maison où l'on fêtait un
«îariago s'est effondré. Cinq personnes ont
été tuÉes et vingt-cinq autres blesses. —
(lladio.)
LA HAVANE. - M. Armenteros" ministre de
Cuba à Paris, s'est embarqué hier à la Ha-
vane pour regagner son poste.
UNE JEUNE SERVANTE TUE
son patron, un officier,
au cours d'une violente scène
CAEN, 1ER mai. — Près de Caen, à
Vcnoix, une jeune bonne a tué, ce
matin, d'un coup de revolver, son
patron, un lieutenant du 129e d'in-
fanterie, M. Petitpas. *
Hier soir, une discussion ayant
éclaté entre M. et Mme Petitpas et
l'officier ayant frappé sa femme et
la jeune bonne, Alice Genrotin, âgée
de dix-neuf ans, Mme Petitpas, ma-
lade, avait dû, ce matin, garder le
lit.. La servante résolut d'avertir le
médecii et alla, ce matin, chercher
le docteur Aumont. Quand elle re-
vint, vers 8 heures, à Venoix, son
patron lui demanda l'emploi de son
temps et quand elle eut répondu
qu'elle était allée appeler le méde-
cin, l'officier entra dans une violente
colère. Il frappa la jeune « fille à
coups de cravache et, l'ayant entraî-
née dans la salle à manger, il arma
son revolver devant elle.
« Je dirai au docteur tout ce que
vous nous faites ». lui déclara Alice
Geffrotin.
a Je te brûlerai et toute la maison
avec », menaça l'officier.
Enfin, M. Petit pas déposa son
arme sur le buffet. C'est alors que la
bonne, saisissant t'arme et passant
derrière son patron, qui commençait
sa toilette dans la cuisine, le tua
d'un coup de feu qui l'atteignit à la
nuque. Le lieutenant tomba et Alics
Geffrotin lui tira un second coup à
la tempe droite, puis elle s'enfuit,
On la trouva, peu après, sanglo,
tant à la porte de la maison, où elle
n'osait pas rentrer. Les gendarmes
de Caen arrivèrent bientôt, ainsi que
le parquet. La jeune fille, qui a été
arrêtée, leur fit le récit du drame.
Le lieutenant Pétitpas, qui était
âgé de vingt-neuf ans, était adjoint
au bureau de la mobilisation du 1*20®
cf infanterie. — {Journal.)
LE PREMIER MAI
fut partout
exceptionnellement calme
La grève des chauffeurs facilita
grandement la circulation dans Paris
Comme nous Fanions laissé prévoir, la
journée a été des plus calmes, à Paris,
et on n'a signalé que quelques incidents
en banlieue. Le temps, d'ailleurs, ce
grand auxiliaire de la police, s'est chargé
par de nombreuses et copieuses averses
d'empêcher les meetings en plein air.
Dès le matin, les marchands a de mu-
guet porte-bonlieur à vingt sous la botte"
(de quelques brins) s'installèrent sur les
boulevards, sous les portes ou les tentes
des cafés, à l'abri de la pluie et du vent
Les clients et surtout les clientes vin-
rent nombreux, si bien que, par le jeu
de l'offre et de la demande, le muguet
monta à i fr. 50 eL même 2 francs la
botte.
La Bourse du travail, centre habituel
des réunions, manifestations et bagarres
des lor mai d'antan, fut fermée à midi.
après un meeting du bâtiment qui grou-
pa à peine 2,000 personnes. Néanmoins,
la police avait, par habitude, maintenu
son G. Q. G. à la caserne du Chàteau-
d'Eau.
Dans les services municipaux, le chô-
mage a été peu important. A la Compa-
gnie des Transports, on a pu sortir
90 0/0 des voitures motrices (tramways)
et 55 0/0 des attelages; enlin 65 0/0 des
autobus ont circulé jusqu'à 20 h. 30.
Au Gaz, le chômage n'a pas dépassé
10 0/0 ; il n'a été que de 10 0/0 également
dans les compagnies d'électricité.
Pour l'enlèvement des ordures ména-
gères, sur un effectif de 4,000 personnes,
il y a eu 100 absents.
Les trois grands meetings en plein air,
organisés par les communistes, et qui
devaient avoir lieu sur la butte du Cha-
peau-Rouge, au Pré-Saint-Gervais ; au
fort de la Grande-Couronne, à Saint-
Denis, et au bois de Vincennes, furent
supprimés, à cause du mauvais temps, et
remplacés par de nombreuses réunions,
notamment à Pantin, au Pré-Saint-Ger-
vais, Saint-Denis, Boulogne, à la porte de
Vanves, rue du Château, rue Camhronne
et rue de la Grange-aux-Belles. En tout,
5,000 ou 6,000 assistants, dont beaucoup
d'étrangers.
A Saint=Denis
A Saint-Denis, deux meetings ont eu
lieu hier. L'un à la salle de la Légion
d'honneur, réunissait 1,200 manifestant
environ ; l'autre, à la salle des. t'êtes de
la Plairie-Saint-Denis, groupant 200 mi-
litants environ. ;
A la sortie de ces deux réunions, quel-
ques incidents se sont produits. Boule-
vard Anatole-France, près du carrefour
Pleyel, plusieurs manifestants ont voulu
arrêter un tramway de la ligne 42 ve-
nant de l'Opéra et se dirigeant sur Saint-
Denis. Deux coups de revolver ont été
tirés sur le véhicule, mais il n'y a eu au-
cun blessé.
A proximité de la porte de Paris, un
jeune homme a jeté des pierres sur un
tramway de la ligne 54 (Enghien-Tri-
nité).
Quatre arrestations ont été opérées
qui ont été suivies de quatre perquisi-
tions, 16 et 18, rue Montmartre; 1G, rue
Jules-Verne, et 14, rue Anselme. Ces vi-
sites, opérées par M. Tiha, commissaire
de Saint-Denis, ont été particulièrement
fructueuses; en dehors de nombreux
tracts et de journaux, quantité de pa-
piers concernant l'organisation des éco-
les des pupilles communistes et le 13e
rayon — celui d'une importante usine
de Saint-Ouen — ont été saisis et placés
sous scellés. Les quatre communistes
ont été envoyés au Dépôt.
En province
Partout, en province, la journée du
1er mai s'est déroulée sans incident.
Dans bien des villes, la proportion des
chômeurs a été moindre que l'année der-
nière, notamment à Marseille, Toulon.
Le Creusot, Saint-Cllarr.-onc1, Troyes.
Un mari tue sa femme
aoi refusait de revenir avec loi
MARSEILLE, 1ER mai. - 11 y a près de
trois mois venaient s'installer à l'hôtel
de Paris, rue Colbert, il Marseille, M. Jo-
seph Versini, âgé de vingt-huit ans, né
à Evesa (Corse) et sa femme, une créole,
née Marthe Marthe Asquaeiati, âgée de
trente-quatre ans. Une fillette, actuelle-
ment âgée de quinze mois, était née en
Tunisie, que le ménage avait quittée dans
l'intention de venir acheter à Marseille
un hôtel. Mais l'accord cessa bientôt de
régner entre les deux époux. Mme Mar-
the Versini abandonna son mari, en em-
portant une partie des ressources du
foyer, et en emmenant avec elle sa fil-
lette, pour aller se fixer au 2e étage de
la maison n" 22 du cours Devilliers.
Le mari. ayant quitté l'hôtel, logea en
meublé, 6, "rue Chevalier-Rozc. Il fut
convoqué ce matin, ainsi que sa femme,
devant le président du tribunal civil, qui
les avait appelés en conciliation. Mme
Versini se montra intransigeante, puis
rentra chez elle.
Cet après-midi, vers 13 heures, Ver-
sini sonna à sa porte. Mme Versini aper-
çut par le judas son mari et ne lui ou-
vrit pas. Furieux, le mari enfonça la
porte et tua sa femme d'un coup de re-
volver, puis alla se constituer prison-
nier au commissariat de police, où il
manifesta des regrets pour l'acte tragi-
que qu'il venait de commettre. L'enfant
a été confiée à l'Assistance publique. -
(Journal,) ,
Un voyageur assailli
et devise dans un train
AVIGNON. 1er niii. Uii instituteur de
Cordes, M Paillon, se rendant a. Avi-
gnon en chemin de fer, a été assailli par
deux jeunes individus, qui occupaient
son compartiment de 3e classe, au mo-
ment, où le train omnibus venait de s'en-
gager dans un tunnel, à proximité de
Morières. Roué de coups à ta tête et
ayant failli - être étranglé.; M. Paillon
s'évanouit. Ses agresseurs en profitèrent
pour le dévaliser. Nantis d'un maigre
butin, trente francs environ, ils profilè.
r.ent, de l'obscurité pour sauter du train
Sous le coup de l'émotion ressentie, la
victime est restée plusieurs heures sans
pouvoir reprendre l'usage de la parole
On recherche les matfmteurs. - (Radio,)
Mort de sœur Julie
.'héroïne deGerbéviller
NANCY, 1ER mai. — On annonce la mort
de sœur Julie, Héroïne de GerbéviIler.
dont la vaillante attitude en face des Al-
lemands sut en imposer aux vainqueurs,
lors de la destruction, en août 1914, de
la petite cité lorraine. Sœur Julie était
alors supérieure de l'hôpital de Gerbé-
viller. Sa belle conduite lui valut la
croix de la Légion d'honneur.
Sœur Julie* née Amélie Rigard, meurt
à 71 ans, à la maison-mère dés sœurs de
Saint-Charles, à Nancy. — (.Journal.)
NOUVELLE* DivERSES
Geste de fou
Un malheureux dément, mutilé de guerre,
Pierre Mesure. âgé de 36 ans. demeurant en
hôtel 5, rue Tipliaine, a été surpris hier
matin alors qu'il piétinait une couronne
placée sur la tombe du Soldat inconnu par
le prince de Danemark. On l'a conQuit à
l'infirmerie spéciale.
Accidents
Malgré la Quiétude d'un Paris où l'absence
des taxis avait pour un Jour résolu le pro-
blème de la clrculapon, il y a eu hier quel-
ques accidents.
— Avenue Dutuit, M. Henri-Charles Bau-
— Avenue Dutmt, M.
doin, âgé de 43 ans, dessinateur, demeurant
i rue Pierre-Dupont a été renversé par une
auto que conduirait M. Henry Tliilluye. M.
Baudoin est décédé peu après son admission
à t'hopitat Beaujon. Le commissaire de po-
iice du quartier enquête sur cet accident;
— Boulevard 1 ^ébastopol, Mme Henriette
Eilouard-suge, âgée de 49 ans, demeurant
50, rue Saint-Sébastien, a ét'é renversée par
un tramway de la lisrne 24. Très 1
ment blessée, elle a été admise à. l Motel-
Dieu..-
1 LE GUET-APENS
de la rue Damrémont
Déposition de M. Raoul Sabatier
M. Raoul Sabatier, candidat aux
Grandes-Carrières, qui avait orga-
nisé la réunion électorale de la rue
Championnet, où M. Taittinger,
député de Paris, en sa qualité d'en-
fant du dix-huitième arrondisse-
ment, devait prendre la parole, a
été entendu hier par M. Barnaud,
juge d'instruction.
La réunion était contradictoire et
M. Raoul Sabatier, pour que puis-
sent s'exprimer librement toutes les
opinions, avait massé au bas de la
tribune une .trentaine de membres
des Jeunesses patriotes, avec mis-
sion d'empêcher toute tentative
d'obstruction.
Ces jeunes gens, n'étaient pas
armés et exécutèrent la consigne
donnée avec le plus grand tact et le
plus grand succès puisqu'il n'y eut
aucun incident dans la salle.
A l'issue de la réunion, les amis
de MM. Sabatier et Taittinger'se
groupèrent pour gagner le métro
« Simplon » lorsqu'à la hauteur du
numéro 109, ils furent salués de trois
coups de revolver.
M. Sabatier, aida un blessé à mon-
ter dans un taxi et comme il souf-
frait lui-même de rhumatismes aux
jambes et ne pouvait songer à re-
joindre ses amis, il quitta la colonne
à la hauteur du boulevard Ornano.
Entendue à son tour Mme Bernar-
don, la femme de l'un des inculpés,
a déclare :
Dans la nuit du 23 au 2-i, mon mari
nest pas rentré. J'étais très inquiète, car
cela ne lui était jamais arrivé Je n'ai pas
dormi et, à 5 heures, je suis sortie pour
acheter un journal C'est ainsi que j'ai
appris son arrestation.
Je suis rentrée habiller mon fils et, en
compagnie de mon frère, qui venait d'ar-
river, je me suis rendue à la fédération.
C'est ce qui a permis à certains de dire
que je m'étais enfuie.
Mme Désirée Clore, concierge du
numéro 10 du passage Mongallet, où
habite Bernardon, n'a pu dire si, la
nuit de la bagarre, quelqu'un s'était
rendu chez Mme Bernardon.
Mme Bernardon, par contre, a af-
firmé que personne n'était venu voir
son mari le jeudi matin à son do-
micile.
M. Dubief, gouverneur général
dé l'Algérie
Le Journal officiel publie ce matin
un décret chargeant, par intérim, des
fonctions de gouverneur général de
l'Algérie, M. Dubief, secrétaire gé-
nérai du gouvernement général, et
un décret nommant secrétaire géné-
ral du protectorat français au Ma-
roc, M. Doynel-de-Saint-Quentin (Re-
né), conseiller d'ambassade.
Le lury du NorJ condamne
la femme apache qui précipita
une Jeune fille d'un train
DouAt, 1er mai. — Devant les assises du
Nord a comparu aujourd'hui la triste hé-
roïne de t'aftairedu train de Lille àUon-
sainghin, Clara de Wetter. Cette femme
était accusée d'avoir jeté par la portière
du train, pendant la marche, une jeune
bonne de 15 ans, Mlle Agnès Bossut qui,
par miracle., ne fut, que légèrement bles-
sée.
Clara de Wetter fi été. condamnée à
5 ans de prison et 10 ans d'interdiction
île..-séjour.' '{tournât j..■ ;
TRIBUNAUX
Le repos hebdomadaire
dans les charcuteries
De nombreux arrêtes préfectoraux pris
en exécution de la lot du 20 décembre ts>23
sur le repos collectif hebdomadaire ont
édicté une double mesure ; la fermeture
des magasins spécialisés dans le commerce
soumis au repos collectif et l'interdiction
de la vente des produite de celle spécialité
dans les magasins où d'autres commerce
sont exercés en mémo temps.
Le préfet de la Dordogne avait PRIS un
arrêté de ce genre pour les charcuteries et
les magasins vendant des produits de cette
spécialité. Un épicier de Périgtieux, pour-
suivi pour Infraction à cet arrêté, avait été
acquitté par le tribunal de simple police
qui avait déclaré illégal l'arrêté préfectoral.
Sur pourvoi du ministère public, le juge-
ment a été déféré à la Cour de cassation.
La chambre criminelle a décide, hier,
que le préFet en ordonnant la fermeture
de certains magasins avait te droit, pour
mettre On à une concurrence injuste, d'in-
terdire dans tout autre magasin et même
en tout autre lieu, la vente des produits
quI constituent la spécialité du commerce
dont les magasins de vente sont fermés.
Le Jugement du tribunal de simple police
de Péri gueux qui avait acquitté, l'épicier a
été cassé.
Derniers cours étrangers
CHANGES A LONDRES
La livre a tout d'abord consolidé son avance
précédents, par .rapport au dollar, à 4 dol-
lars Si 37 contre 1.84 56 la veille. Mats elle
a bientôt repris sa marche en avant pour
passer à 4.84 1/2.4 10 heures, à 4,84 62 à
13 heures et rester à ce dernier cours jusqu'à
18 hp.ut'e
Le franc s'est légèrement amélioré en On de
journée. La livre a valu, en effet. ûtl,65 tout
d'abord, pour revenir vers 14 heures à 02,50
et rester finalement à 02,10.
CHAPES A r<):W-YOnK
Tendance toujours très soutenue pour la
livre, qui a débuté à 4,84 3/4, pour rester
à midi à 4,84 5/8 et terminer à ce dernier
cours, solj à la .parité de 95,48.
Le franc a gagné un peu de terrain^-,
et à 5,24 1/2 à la Un de la matinée. Il s'éta-
blit en clôture à 5,21. soit à la parité de
19,08. --
LONunES, Ier mal. — Changes : Escompte
hors banque, 4 5/16 à 4 3/8; Prêts, 4 à
3 1/4; sur Paris, 92 35; sur l'iew-York,
48 45C; sur Belgique, 95 55; sur Berlin,
203 5: Rio sur Londres, 5 9/32; ValparaisO
sur Londres. 41 90; Bllenos-Aires sur Lon-
dres. 43 37; Argent comptant, 31 5/16; Ar-
gent 2. mois, 31 3/8.
NEW-YORK. 1er mal. - Gall Money (cours
moyen), 4; (dernier cours», 3 1/2; Change
sur Londres 60 j., 480 12< Câbles transfère,
4S4 62; Chinée sur Paris, à vue, 524;
Change sur Berlin. 2380; U.S. Liberty
3 1/2 0/0, 101; U.S. Liberty 4 1/4 0/0,
102 3/8; Atchison Topeka. 118 ex; Baltimore
et Ohio. 75 1/4; Canadian Pacifie. 144; Clle-
sapeake et Ohio Comm., 92 3/4; Chicago
Mihvaukee Comrn., 4 3/4; Chicago Rock Is-
land, 44: Erié Hailroad. 28 1/2; Great Nor-
thern pref.,- 62 3/4; minois Central, 112;
LouISville et Nashville. 110; New-York Cen-
tral, 116 1/S; Norfolk et Western, 131;
PeuKvivariia, 43 1/2 ex; Reading. 77 7/8;
Southern Railvvay, 92 1/8; Southern racine.
103; Union racine. 137 1/2; Anaconda Cop-
per 36 1/S; Calumet et Heela, 13 1/4; Chlno
Copper, 19; Ray COPPer, 11 3/4; Utah Cop-
per, 83 1/4; American Téléphoné, 136 1/8;
American Car et Foundry. 195 3/4; Brltlsh
American Tobnrco. 2S l/S: Central Leather.
15 3/4- General Elect.. 268 1/2; tnt. Mrc.
M'irine Comm., u 1/4; Int. Mrc, MarIne
[ln.r.. 42 3/4: Rethlehein Steel, 39 3/4: Cru-
cible Steel 66; U.S. Steel Comnion, 114 t/8;
ifs steel Pref., 123 3/4: Royal Dutch, 49;
*wi! 40 1/8..
Argent en barres. Minerai étranger, 67 1/4.
Affaires totales (titres) : 1.280.000.
HOME, 1ER mai. — italien. 82 50; Banque
Xatiouale. 1875: Banque Commerciale. 154O;
Méridionaux, 837; Gaz rtoine. 1358; Terni,
ij7t*: Piodiibtno, 337; Moutecaiini. 273; Eri-
diana. 653; Marconi, 199: Change sur Paris,
127 80; Change sur Londres. 117 95.
COURS COMMERCIAUX «
NEW-YORK, 1ER mal. -- Colon : disponi-
blet 21 40; à terme sur juillet, 24 23/25:
â teruie sur septembre. «•
Calés Mo : type u" 7. disponible. 19 5/8;
sur juillet. 16 30; sur septembre. 15 38.
Sucre centrifuge CuDa, 427.
CHICAGO, l" mat. • sur Juillet.
150; sur septembre. 1*'- 3/S-
Mm ; sur juillet. 112; sur septembre.111. ,
Saindoux : $ur- Juillet» '«> -25; -sur septena- 1
ÙL'É, 15 52. ; -
Les candidats 1
aux élections municipales
La ligue républicaine nationale complète
ainsi qu'il suit la liste des candidats qu'elle
présente:
Père-Lachaise : M. Paul Rosselot ; Belle-
ville ; M Chapuzot. ; Saint-Fargeau: M. A.
Valière ; Charonne ; M. Lua Deydier de
Pierrefeu
Dans le quartier Saint-Merri, M. Mau-
rice Blum nous fait savoir qu'il est candi-
dat des trois groupes rad. soc. républ. soc.
et soc. fr
Enfin, l'union du commerce et. de l'in-
dustrie. dont le président est M. Louis
Dubois, député, ancien ministre du com-
mercent les vice-présidents MM. François-,
Marsal, Gaston Japy, Georges Pascalis tt
Armand Maure, nous communique la liste
suivante des candidats qu'elle présente :
1er arrondissement. — MM. Le Menuet,
M Quentin, Levée, Lefébure.
2" arrondissement — MM. Aucoc, Be-
quet, Bellan, Boullenger,
3e arrondissement — MM. L. Peuch, A.
Puech, G. Frant, Jardin
4* arrondissement. — MM. R. Fnilliol,
Riotor, Florent Matter. Lemarchand
5e arrondissement. — MM. Couvreur,
Levèque, de 'Clercq, Gillouin.
6e arrondissement. — MM. Lalou, De-
ville.
7e arrondissement. — MM. Rendu, de
Pllymaigre, de Castellane, Delavenne.
Se arrondissement." — MM Le Provost
de Launay, Guillaumin, Froment-Meurice.
César Caire. ,
9e arrondissement. — MM. A. Oudin,
Pointel, René Lambert, Pierre Godin |
toe arrondissement. — MM. Beaud. Ra-
fignon. Roéland, Conlenot.
• 11e arrondissement - MM. René Fiquet,
Lallement
12e arrondissement. —• M. Erftile Faure
11e arrondissement. — MM François
Latollr. Montillot, Louis VelsoI
15e arrondissement. - M. Lionel- de
Tastes.
IG8 arrondissement. - MM. d'Andigné,
E (";ay, de Fontenay.
17e arrondissement. - MM. Et Massard,
J Henais, Jousselin.
18e arrondissement M. Raoul Sabatier.
Une manifestation du parti
républicain démocratique
A la veille des élections municipales, ÎP
comité central du 16° arrondissement du
parti républicain démocrate et social.
avait organisé au Palais Pompéien, une
grande manifestation de propagande qui
réunit un auditoire de plus de 2,000 per-
sonnes Les candidats désignés par le
parti: MM Ernest Gay, de la Porte-
Danphine. ancien président du Conseil
général de la Seine ; Fernand-Laurent.
d'Auteuil, ancien vice-président du Con-
seil municipal, et Jaubert, de la .Muette,
ancien préfet, prirent successivement la
parole pour exposer leur programme
municipal.
M. Pierre Dupuy, député de Paris, prit
le dernier la parole pour. exposer la po-
litique-générale du parti et plus particu.
lièrement le problème de la sécurité et
la politique financière. ,
L'assemblée fit un vif succès aux dif-
férents orateurs
Un procès électoral
La campagne électorale est particu-
lièrement ardente dans le quartier Nec-
ker (15" arrondissement). Le conseiller
sortant, M. Lionel de Tastes, s'étant jugé
diffamé.p^ir l'un de ses concurrents, M.
Honnorât, ancien fonctionnaire de la
préfecture de police, vient d'assigner ce-
lui-ci devant le tribunal correctionnel,
pour CI diffamation en période électo-
rale 1). En pareille matière, la, citation a
lieu dans les vingt-quatre heures et l'af-
faire peut être jugée dans les huit jours
Les intérêts de M. de Tastes, qui est
lui-même avocat, seront défendus par M*
Guillaumin, ancien vice-président du
Conseil municipal.
LA VIE SPORTIVE
CYCLISME
Le Championnat de demi-fond de Bel-
gique. — Etant donné la période' de mau-
vais temps que nous venons de traverser.
ou ne sera pas étonné d'apprendre que le
comité de la Ligue véloci'pédique belge,
d'accord avec la direction du stade-vé-
lodrome Buffalo, s'est préoccupé sé-
rieusement des dispositions à prendre au
cas 0Ï1 la pluie viendrait empêcher ou
interrompre demain après-midi le Cham-
pionnat de demi-fond de Belgique, qui
doit se courir sur l'a piste de Montrouge.
Conformément aux règlements qui pré-
cisent d'une façon formelle que le titre
ne saurait être acquis si la distance des
100 kilomètres n'est pas complétée, il y
a lieu de faire remarquer qu au cas où
la pluie interromprait l'épreuve quel
ques tours avant qu'elle fftt terminée.
tout serait à recommencer, En consé-
fJuence, la décision a été prise qu'en cas
d'empêchement ou d'interruption, le
Championnat serait couru ou recouru le
lendemain lundi soir à 21 heures. A cet
effet, les dispositions nécessaires ont été
prises pour que l'éclairage de Bu Halo
fût remis en état.
Par suite de ces dispositions, il est en-
tendu que les tickets pris aux guichets
demain dimanche, resteront valables
pour lundi soir.
BOXE
Mascart battu à Boston. — Nos boxeurs
n'ont pas de cbance à t'étranger. Edouard
Mascart a livré en Amérique son secoua
combat, et disqualifié pour coup bas lors de
sou premier, match avec Al Corbett, ,11 a
trouvé son maître en Red Chapman à Bos-
ton. Ce Oliapmaij s'était d'atlienrs déjà si-
gnalé à l'attention des spqrtsmen en battant
tout récemment Johnny Dundee.
Francis Charles est fin prêt pour ren-
contrer IloUmd TOdd. — SI le champion
poids moyens de Grande-Bretagne est un
dur frappeur, comme vient de le prouver uu
accident, unique d'ailleurs dans l'iiistoire du
pusilisme, on peut hardiment afllrmer qu'au
point de vue de l'efficacité du « punch »
Francis Charles n'est pas Inférieur au
boxeur britannique, loin de là. Son record
comporte en effet de nombreuses victoires
par knock out sur des pugilistes ce a uns.
C'est ainsi qu'il a endormi en 13 rounds
Prunier, en 3 rounds Bl*c-vlères, en 2 rounds
MatberU. qn 3 rounds Rouquet, en 11 rounds
Young' Tt'àvct. De'ptus, H est bon de le
rappeler, Francis Charles a rencontre quatre
fois le champion d'Italie Bruno Frattinl et
a quatre fois fait match nul avec lui, tandis
que Roland Todd a été déclaré battu aux
points par le péninsulaire. Ce rut, 11 est
vrai, une 'défaite contestée, et c'est préci-
sément le verdict des jutes de Milan, que
Roland Todd conteste, qui est la cause du
match de mardi prochain. En battant Francis
Charles, le champion anglais veut prouver
qu'il est toujours le vrai tenant du titre
européen. Rappelons qu'on peut louer ses
places pour le gala puglllstique du 5 mal à
VEcho des Sports, au Cirque de Paris, dans
les principales agences théâtrales et aux
bureaux du Journal.
Tiraoes financiers du 1er mai
CREDIT NATIONAL 5 0/0 1920. — Le nu-
méro 2621753 est remboursé par i million
de francs. Les autres numéros de la cen-,
taipe sont remboursés chacun par 500 fr.
Le numéro 7355950 est remboursé par 000 otio
francs. Les autres nur éros de la centaine
sont remboursés chacu-.i par 500 francs. Les
2 numéros suivants sont remboursés chacun
par 800.000 francs : 2347274. 7857301. Tous
les autres numéros des centaines dans les
quelles sont compris ces 2 numéros sont
rembourses chacun par 500 trancs. Les 3 nu-
méros suivants sont remboursés chacun par
100.000 francs : 1513299, 5532124, 7873442
Fous les autres numéros des centaines dans
lesquelles sont compris ces 3 numéros sont
remboursés chacun par 500 francs. Les 6 nu-
méros suivant sont rembourses chacun par
50.000 francs : 479940, 2021425, 3242311 9
5758:150, 6584860, 6954585. Tous les autreq
numéros des centaines dans lesquelles sont
compris ces 6 numéros sont remboursés
chacun par 500 francs.
Sont également remboursés a 500 francs
les numéros suivants : 570501 à 570600.
7497301 à 7498000. 7970701 à 7979S00.
CREDIT NATIONAL 1923 6 0/0. - Les nu-
méros 000419 des 6 séries 0 -à 5 millions
seront remboursés chacun par -500.000 rr,
Les numéros 400419 et 770419 des 6 séries
0 à 5 millions seront remboursés par tO.OOO
francs. Les numéros 080419, 380419. 420419,
430419. 480419, 580419, 900419, 930419 des
6 séries o à 5 millions seront remboursés
chacun par 5.000 francs. Tous le!\, bons dont
les numéros Se terminent par l'un des trois
nombres suivants : 0419, 6950 et S897 se-
ront rembourrés par 1.000 franc!, sauf les j
66 bons déjà énoncés et qui sont remboursés <)
pur. 500,00.0, 10.000 et 5.000 franc».. -
LA TEMPÉRATURE
Hren. — Ciel .couvert^ ou -très nuégeirr
avec Pluie, averses et crains; quelques
éclaircies. A Paris, minimum +3°, maxi-
mum +H8.
AUJOURD'HUI.-— Ciel peu nuageux à nua-
geux le matin, devenant très nuageux avec
éclaircies, quelques undées; nouvelle pluie
prochaine. — Température : en hausse fai-
ble générale. A Paris, maximum +Uo.
Concert puone a'autoura'hui:
(A 21. heures)
PLACE DU COMMERCE. -' Harmonie so-
cialiste du XV (M. Amaites). — Marche
joyeuse (Porret); les Diamants de la cou-
ronne, ouverture (Auber); Parfum d'éven-
tail, valse lente (Mco Ghika); Ballet eg"t-p.
tien (Lutgini): 'Carnaval parisien (Popy).
LES CAUSERIES
, de
GOODRICH
Nous avons pensé nous écarter un peu,
pour aujourd'hui, du programme liabK
tuel de ces causeries. On a beaucoup
parlé, ces derniers temps, du nouveau
type de pneu dont étail munie la Chrvs-
1er, que Stoffèl a si brillainrnént menée;
à la victoire dans le Tour de France au-
tomobile. L'aspect particulier de ces
pneus et la façon dont ils se sont com- j
portés à plus de £0 de moyenne sur quel-
ques 4,000 kilomètres, a suscité une eu-
riosité assez vive pour que nous nous
croyions tenus de documenter nos lec-
teurs à Leur sujet.
Nous sommes assez bien placés pour
le faire puisqu'il s'agit d'un type de
pneu que nous gavions à l'étude depuis
longtemps et qui est destiné à remplacer
détinitivoment le pneu ferré, barbare
anachronisme, destructeur des routes au-
tant que de sa propre substance.
, Ces nouveaux pneus possèdent une
carcasse Souple. Cordé renforcée, mais se
distinguent surtout par leur aspect ex- :
térieur. •• -> - -
La bande de roulement, dite à boutons
elliptiques comporte un semis serré .de
saillies elliptiques dont le profil est le ré-
sultat de longs essais et donne un pou-
voir antidérapant dépassant celui du
ferré sans avoir la brutalité de démar-
rage et de freinage de ce dernier.
La Chrysler a mis cette adhérence à
une sérieuse épreuve au cours des éta-
pes de montagne dont les routes en lacet
ont été parcourues en toute sécurité à
une allure dont. le conducteur lui-même
était surpris. f
'Cette adhérence, obtenue par le profil
du roulement, n'est pas sans imposer à
la gomme des efforts considérables puis-
que celle-ci est tiraillée entre ra route a
laquelle elle colle et la roue qui essaie
de chasser latéralement.
11 a donc fallu réaliser pour l'e pneu à
boutons elliptiques une gomme d'une ré-
sistance toute particulière. C'est chose
faite. Nous avons créé la nouvelle gom-
mi noire Goodrich, il suftira de dire, pour
en justifier l'excellence, que les pneus de
la Chrysler, que chacun peut examiner
au garage Saint-Didier, ne présentent
aucune trace de coupure, si petite soit-
elle, et cela malgré des routes semées de
silex et la traversée sans ralentissement
d'assez nombreux rechargements. Stof-
fet condense cette constatation en une
phrase lapidaire lorsqu'il déclare éner-
gtquement que: cette fois le sIlex est
vaincu. -
Il nous est fort agréable de voir con-
firmer ainsi par un routier de compé-
tence notoire les constatations faites sur
nos propres voitures d'essai aussi bien
que dans nos laboratoires.
II est maintenant prouvé que nous
avons atteint notre but, celui de créer
avec notre pneu à boutons elliptiques,
un type de pneu possédant des qualités
exceptionnelles de sécurité et de durée,
destiné aux automobilistes qui acceptent
de payer un prix supérieur à celui des
pneus du type classique.
Goodrich, Colombes (Seine).
le priX du soute corne à boutons
elliptiques et gomme nOire s'oub e elle,,
mais sa sécur té >eète tou oars présente.
Pour les Automobilistes
, Le succès croissant obtenu par' Dl-
MANCllE-AUTO, le grand hebdomadaire
illustré de l'automobile et du tourisme,
s'explique par son caractère pratique,
qui rend DI,ilA!V(;IIE-AUTO indispensa-
ble à tous les usagers de l'automobile.
Parmi les rubriques techniques, con-
nées à des ingénieurs qualifiés, une des
plus appréciées est celle consacrée à
l'entre fie)}, aux remèdes aux pannes, aux
tours de main de mécanique codante.
Ecrans de radiateurs et couvre-capots. Em-
plois de l'huile de ricin. Pour remonter les
aimants. Pour réchauffer lé moteur. Com-
nient se bien servir d'une clé angfalse. Un
procédé anti-vol. Un cylindre ne donne pas.
Comment mettre en' route sans démarreur
et salis manivelle.. Comment plier une cham-
bre à air. Pour descendre une longue cote.
L'usase du démarreur. Nettoyage du radia-
teur. POlir graisser les ressorts. Filtrage dés
huiles usées. Un moyen d'empêcher l'eau de
pénétrer dans le réservoir d'essence. L'en-
tretien des accus. Comment calculer la cy-
lindrée. En cas de panne de phare. Le mo-
leur a des ratés Pour réparer un tuyau
d'essence. A quelle vitesse tourne la magnéto.
FaUt-II débrayer en r"einant ? Cric trop bas.
pas de-crie - qtie faut-il faire ? Comment ser-
rer les Joints de culasse. Moteur 'brUYJnt..
Ecartement des pointes de ,boug-Ies, Le mo-
teur chauffe. Pour partir en voyage : com-
ment préparer sa voiture. Sur un cas de
fonctionnement du différentiel. Pour sortir
des ornières. Le. détartrage du radiateur et
des chemises. d'eau; Peut-on employer les
huttes provenant de la vidange ? Faut-il em-
ployer de l'huile plus épaisse dans.un moteur
!I:;é? Pour débloquer un stauffer. Le nettoyage
des pistons et des culasses. On vidange trop
rarement 16 moteur. Rodage des soupapes
Soins à donner aux roues amovibles. Pour
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Trois mélodies ; Trois morceaux en forme de poire ; Trois gnossiennes ; Trois chansons / Erik Satie ; Christiane Castelli, Hélène Boschi, Serge Nig, Colinette ; Présentation : Jane Bathori /ark:/12148/bpt6k8844417j.highres Jolivet André Jolivet André /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Jolivet André" or dc.contributor adj "Jolivet André") Dufrêne Fernand Dufrêne Fernand /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Dufrêne Fernand" or dc.contributor adj "Dufrêne Fernand") Delmotte Roger Delmotte Roger /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Delmotte Roger" or dc.contributor adj "Delmotte Roger") - Auteurs similaires Nigg Serge Nigg Serge /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Nigg Serge" or dc.contributor adj "Nigg Serge")1ère OLYMPIADES DE CHANT-CHORAL AMATEUR (Paris 1956). FRANCE / Chorale Populaire de Paris ; dir. Gilbert MARTIN /ark:/12148/bpt6k88346547.highres Trois mélodies ; Trois morceaux en forme de poire ; Trois gnossiennes ; Trois chansons / Erik Satie ; Christiane Castelli, Hélène Boschi, Serge Nig, Colinette ; Présentation : Jane Bathori /ark:/12148/bpt6k8844417j.highres Jolivet André Jolivet André /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Jolivet André" or dc.contributor adj "Jolivet André") Dufrêne Fernand Dufrêne Fernand /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Dufrêne Fernand" or dc.contributor adj "Dufrêne Fernand") Delmotte Roger Delmotte Roger /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Delmotte Roger" or dc.contributor adj "Delmotte Roger")
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