Presse et revues
6 pages
Titre : Le Journal
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-01-01
Contributeur : Xau, Fernand (1852-1899). Directeur de publication
Contributeur : Letellier, Henri (1867-1960). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34473289x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1925 01 janvier 1925
Description : 1925/01/01 (N11764). 1925/01/01 (N11764).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
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Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-220
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2014
4
LE JOURNAL
I «1 — 29
LA VIE MÉDICALE
FRIANDISES -
Nous voici dans là grande semaine
des conteurs. Sucreries, bonbons dH
toutes sortes, chocolats diversement
présentés, vont vous être offerts par
vos amis, à qui voua rendrez sans
douter leurs politesses.
On ne saurait dire que la semaine
dos confiseurs soit vue d'un très bon
{pil, pour l'hygiéniste. Elle est, trop
-cuvent, l'occasion de menus excès,
où la courtoisie fait assaut avec la
î,rourmandise.Rien de tout cola,au fond,
n'est bien dangereux. Mais il y a des
degrés dans la valeur hygiénique de
ces diverses friandises ; et c'est de
l'ela que, saisissant l'occasion offerte
aujourd'hui par le calendrier, je
voudrais vous dire quelques mots.
Remarquons, d'abord, que presque
toutes renferment\;Ju suore. C'est, par
ailleurs, un produit alimentaire pré-
cieux, très nourrissant sous un petit.
yoJume, et d'une digestion facile
quand il est consommé à l'état pur.
C'est l'aliment hydrocarboné type,
qui passe rapidement dans la circu-
lation et va s'emmagasiner dans le
foie, lequel le met en réserve sous
une forme d'attente (le glycogène),
pour le déverser ensuite avec régu-
larité dans le sang, où il ne faut
point qu'il se rencontre en excès.
Transporté par ce dernier dans tous
nos tissus, il active le travail mus-
culaire : $'est le tonique naturel dpb
grands sportifs, à l'inverse de t'al-
'001, qui ne fait que stimuler un
instant le système nerveux pour le
déprimer ensuite bien au-dessous de
son point de départ. Le sucre non
utilisé passe aux réserves, où il con-
tribue à la formation de la graisse.
Je vous-ai déjà dit, quelque jour, que
c'était un des principaux facteurs do
l'obésité, chez les personnes qui ne
font pas, en même temps de grosses
dépenses musculaires. : Voila, peut
ces dernières, une notion à ne point
uerdre de vue, cette semaine. ---
Mais le sucro n'a pas que ces qua-
lités. Il est, comme on dit vulgaue-
xnent, « échauffant »..Pris en excès,
il fatigue le foie, la grande usine
chimique qu'il est obligé de traver-
ser. En d'autres termes, disons
qu'il favorise la constipation. Mais
il a d'autres inconvénients puis pro-
ches. Comme nous. l'introduisons
par la bouche et qu'il se dissout
Immédiatement dans la salive, il
imprègne toute la cavité buccale et
pénètre jusque dans les interstices
Dentaires, d où il n'est - pas facile
ensuite, de le déloger. Il subit ais4-
Ixnent, dans ces recoins yju acces-
sibles, l'action de germes qui font
haitre en lui des fermentations aci-
des, et il devient alors un des plus
redoutables agents de l'aîtération d:
, !a coque dentaire, c'est-à-dire do
la carie. Le dicton qui affirme que
les sucreries gâtent les dents, n'est
a trop exact.. Les ouvrières des
, 'lsines de sucre, qui vivent tlaas ia
Époussière sucrée, celle-ci impré-
gnant. leurs cheveux, leurs narines
et. leur bouche, perdent rapidement
toutes leurs dents. La 11n de jan-
vier est généralement une période
Sseâreuse pour les dentistes. -
C'est là, disons-le de suite, le
ranger principal des sucreries et
des bonbons. Il est même plus grand
que pour'le sucre absorbé au cours
d'un repas, parce qu'ici d'autres
aliments, les boissons surtout, vien-
nent aider ensuite au nettoyage do
la bouche, ce qui ne se produit pas
pour un bonbon croqué, un caramel
mâchée ou' un fruit déguisé, une
pâte sucrée, etc., lorsqu'on# les ab-
sorbe au cours de l'après-midi ou
eo la soirée. Pour- éviter cet iticon-
vônienlr il faudrait se bien' rincer
1a bouche ensuite et même brosser
rigoureusement la denture ; et je re-
connais que' cette opération est
tout à; îait inusitée dans- les salons
mi -l'on vous offre des friandises.
X'oubliez pas, du moins, de vous y
livrer au moment de vous mettre au
lit. J'ai connu des gens qui ont com-
plètement abîmé leurs dents pour
avoir pris lar mauvaise habitude de
croquer un « bonbon » avant de
s'endormir. La. nuit, la bouche close
forme une admirable étuve -pour
«iévefapper la fermentation acide
Ides résidus sucrés, logés dans les in-
terstices dentaires.
Ajoutons que les essences et les
colorants variés, qu'on incorpore aux
sucreries pour varier leur saveur et
enjoliver leur aspect, ne sont pas
- toujours très recommandables, bien
que les ordonnances de police y
Veillent. Les plus inoffensives sont les
bonbons acidulés, préparés à l'acide
citrique ou à l'acide tartrique, deux
substances dont l'estomac s'accom-
mode assez bien, le premier surtout.
Mais p'oubliez pas ce que je vous ai
dit ad jet dds dents.
Le chocolat est, un produit' excel-
lent, très -savoureux, très nourris-
sant, et qui se digère bien. Mais son
usage trop fréquent fatigue le foié.
On l'a accusé, à Juste titre, quand il
est consommé en. excès et d'une façon
habituelle, .de provoquer la consti-
pation .et aussi - les calculs hépa-
iiqués. - - ! v'
Les bonbons-au chocolat renfermant
une ^âta sucrée,, ou quelque liqueur
incluse, ne présentent aucune'noci-
vité particulière. Il n'en va pas de
Même des pralinés, c'est-à-dire ceux
où figure la .pâte d'amandes grillées.
C'est exquis; ÜHlÎs' l'estomac er le
foie s'en accommodent fort mal si
l'on dépasse la dose raisonnable. La
torréfaction de- l'amande fait naître
des produits- empyreumatiques très
savoureux, mais très irritants pour
les organes digestifs. Dans .une indi-
gestion de bonbons, comme il s'en
observe -au lendemain des fêtes, les
chocolats pralinés, les pralines
elles-mêmes, ont souvent une groa56
part de responsabilité.
141iste des gâteaux offerts dans les
goûters est innombrable, et je ne sau-
rais les passer tous en revue. Je dirai
seulF,ment'qL,e les sandwichs au pain
frais sont .de digestion difficile et
peuvent provoquer des fermentations
gastriques acides, des « brûlures dans
l'estomae », si ce pain frais n'est pas
mâché lentement, avec un grand som,
et copieusement imprégné de salive.
pour le bien digérer, ce à quoi le sol
(lu jambon vient, d'ailleurs aider. Il ne
faut donc pas les avaler gloutonne-
ment, hâtivement, par paquets, en
iy),-ofitunt * de la place conquise mo-
( mentanèment à la table encombrée.
Les pains fourrés, au foie gras,
fexigent la même mastication attenti-
ve et ledit foie gras, — généralement
une purée assez complexe et de mé-
diocre qualité, - est, par lui-même,
assez indigeste. - -
La mode a fait adopter, depuis
eelqu e- temps, les pâtisseries prépa-
rées avec du fromage, très agréables,
- très excitantes de l'appétit, et de la
«oif. Elles sont d'une digestion assez
laborieuse, el on en consomme sans
JPodération.
Les gâteaux, tipe très divers,
ipg\ justiciable;: w i ta memc reçgm-
mandatioh, quant à la mastication
soigneuse. Les pâtes d'amandes sont
très lourdes. Les brioches, spongieu-
ses, se gonflent dans l'estomac, à l'ar-
rivée des boissons. Les gâteaux les
mieux tolérés sont la simple galette
de boulanger (bien mâchée) et surtout
les gâteaux aces, petit-beurre et bis-
cuits. De ces derniers, vous pouvez
user et abuser, car leur cuisson a très
haute température, souvent même ré-
pétée (biscuit veut dire cuit deux fois,
ce que l'allemand et le patois alsacien
traduisent exactement par ziceiback),
cette cuisson a transformé l'amidon
de la pâte en un produit déjà pres-
que soluble, qui n exige quun très
faible travail digestif au aours de la
mastication et de l'insalivation.
Quant aux bonbons préparés au
beurre, soi-disant à la crème, ils ne
sont acceptables que s'ils sont très
fra,is : et comme ils se conservent
mal dans les magasins chauffés, cer-
tains pâtissiers substituent tranquil-
lement la vaseline au beurre, parce
qu'elle est imputrescible. Ce n'est
pas malsain en soi : mais c'est assez
indigeste. Quant aux crèmes des
choux, des saint-honoré et des éclairs,
je ne voudrais pas jeter injuste-
ment la suspicion sur elles ; mais je
suis bien obligé de rappeler qu'on
observe de temps en temps, à leur
propos, des accidents toxiques, lors-
que les blancs d'œufs, employés à
leur préparation, sont impurs origi-
nellement, ou même lorsque, bien
que très purs, ils entrent en fermen-
tation rapide dans la chaleur de la
cuisine et servent de milieu de cul-
ture pour le pullulement du coli-ba-
cille ou des bacilles paratyphiques.
Ces accidents sont des plus rares ;
.mais quand, par malchance, ils se
produisent, ils sont très redoutables.
Que tout ceci ne vous trouble pas
trop, au cours de ces jours de fêtes.
Retenez-en seulement que les meil-
leures des choses révèlent des incon-
vénients lorsqu'on en abuse. Man-
gez de tout ceci paisiblement, mais
modérément; et, si l'on vous offre
quelques boites de bonbons abon-
damment garnies, sachez, tout à la
l'ois, accroître votre popularité et di-
minuer le danger qui guette votre
gourmandise, en les partageant avec
vos amis.
Dioscoride.
L'Académie de médecine
demande qu'on organise la lutte
j contre la rougeole
Sur le rapport du professeur Léon
Bernard, au nom de la commission
chargée d'étudier le travail du doc-
teur Delré sur le traitement de la
rougeole par le sérum do convales-
cents, l'Académie de médecine a
voté mardi, à l'unanimité, le vœu
suivant : *
« L'Académie, convaincue à la
fois de la gravite de la rougeole
comme facteur de mortalité, surtout
chez les petits enfants, et de la va-
leur-de l'emploi du sérum de conva-
lescents comme méthode prophylac-
tique, recommande aux pouvoirs pu-
blies de saisir les administrations
compétentes en vue d'instituer, au
mieux des intérêts des populations
et en conformité avec les conditions
locales, des centres de production de
sérum. M. — S.
Le coures international
des travailleurs intellectuels
La Confédération internationale des
travailleurs intellectuels, qui groupe près
de deux millions d'adhérents reparte
dans tous les pays d'Europe — l'Aile-
magne* exceptée — tiendra son deuxième
congrès, à Paris, les 3, i et 5 janvier pro-
chains. La séance d'ouverture aura lieu
saœecUr 'à 4 heures, dans uii amphithéâ-
tre de la' Sorbonne mis gracieusement à
la 'disposition des organisateurs par
l'Université de Paris.
Pour les petits malades .- .-
de l'hôpital Trousseau
Les autorités de l'Etat libre de picpu3
ont pensti que bien des enfants malades de
l'hôpital Trousseau n'ont pas eu, le jour
de Noël, la Juif; de recevoir un. joujou et
qu'il convenait de combler cette laoune. •
Aussi, cet après-midi, aura lieu, à Trous-
seau, uns distribution de jouets acquis avec
le produit d'une collecte ou offerts par de
généreux commerçants du 12* arroudisse-
aient
Des logis aux défavorisés
des régions libérées
Les Incendies récents d'habitations pro-
visoires dans les régions libérées font de
nouveau ressortir l'intérêt qu'il y aurait
pour la collectivité à ce que ces chalets de-
viennent la propriété. de leurs occupants.
Dû fait que l'Etat en est propriétaire, il èn
est de ces logements "coman-c do tout ce qui
est à l'usage de la communauté sans appar-
tenir en propre à, quelqu'un : ceux qui les
habitent les entretiennent 'peu ou prou et,
finalement, des maisonnettes seront per-
dues pour l'.Etat suis .pront pour personne.
Au contraire, si elles dcveBatent la propriété
de leurs ^oeurpants, il en serait tout autre-
ment. Beaucoup les consolideraient, les
aménagereaient, les enjoliveraient, les re-
vêtiraient de peinture ignifuge ou d'uu cu-
duit protecteur.
Ce serait une propagande économique in-
téressante -.si l'Etat facilitait l'achat de ces
maisons aux défavorisés et 51, de leur côté,
les communes permettaient, à ceux nul le
dési»ent, l'acquisition du bout de terrain né-
cessaire à leur i^aisonnefto en Lois.
Les secrétaires de commissariat
revendiquent.
Les membres de l'Association fraternelle
et amicale des secrétaires de commissaires
de police de la Ville de Parts se sont réunie
111er dans un café de la place du Cliûîeiet.
A l'unanimité, ils ont décidé do mandater
leur bureau, composé de MM. Moussu, pré-
sident, Bonnin, vice-président, Barreau, tré-
sorier, et Ertrich, secrétaire,'pour. continuer
la lutte engagée pour l'obtention d'une aug-
mentation de traitement et revendiquer 'le
titre de commissaire adjoint en remplace-
ment de celui de secrétaire.
Pour la beauté de Paris
Le Jury du concours'ouvert par la Ville
de Paris pour l'étude de modèles d'art mo-
derne destinés aux objets, d'ediitte formant
le mobilier fixe, ou mobile de la voie publique
èt des promenades a terminé ses travaux.
Des primes ont été attribuées & MM. Du-
nairne, Hameau. Chenille,• Chappey, Ilummel,
Lambert, Saacki,. Bailly, Lapra-de, Mariage,
Demeure, Paul Grimault, Besniée.
L'exposition des projets sera ouverte au
public à l'annexe municipale Ledru-RolHn,
08, quai de la Iiapée (salle des commissions,
rez-de-chaussée), du 5 au 21 janvier Inclus
(saur le dimanche), de 10 heures à midi et
de 14 à 13 heures.
TTXM~~X~HLUX
Acquittement
M. Vartanlan-Bâdol, ancien major de la
gendarmerie gouvernementale de Perse,
avait été condamné par la treizième chambre
correctionnelle, le 1er août dernier, a huit
mois de prison et 50 francs d'amende.
La chambre des appels correctionnels,
après plaidoirie de M" du Moulinet, vient do
prononcer son acquittement.
L'attentat de la Ferté-sous-Jouarre
Louis Lainy, ce Jeune dessinateur qui
tcnJa de tuer, le 21 décembre, & la Ferté-
sous-Jouarre, le chauffeur russe Kleboff, a
été interroge hier par M. Barnauci, juge
d'instruction, ea présence de M8 Monner-
vlllo.
L'incuLpé. maintenant son absurde sys-
tème de défense, a ajouté :
« Comme j'avais toucha les 100.000 francs
des terroristes russes qui m'avalent chargé
de tuer le chauffeur, je n'ai fait que le
blesser; mais, si je n'avais pas encaissé la
somme, je l'aurais certainement tué. »
M. B;irnaud avait également convoqué le
chauffeur; mais, devant l'attitude de Lamy,
.e uiagistrat a renvoyé la confrontatlou (Je::
date ultérieur*-*" '--
COURRIER THÉATRAL
Pour M. t Emile Massard
Je dédie ces deux lettres à M. Emi-
le Massard qui mène si vigoureusement
campagne contre les trafics de billets
autour des théâtres municipaux et
subventionnés.
J'ai lu votre courrier théâtral du 25 dé-
cembre avec un intérêt d'autant plus vif
que j'avais l'intention de louer le lende-
main des places pour le jour de l'an.
J'avais bien été déjà, il est vrai, au bu-
reau de la Gaîté-Lyrique, et il m'avait été
répondu que la location débuterait - le
vendredi 26, à 10 heures. Instruit par
l'expérience, je m'enquis si quelque .in-
termédiaire habile n'aurait pas déjà pris
possession de places excellentes quoique
d'un prix relativement modéré ; la ré-
ponse de la buraliste fut rassurante ;
votre courrier acheva de me tranquilli-
ser. Je m'acheminai donc vendredi vers
la Gaîté de bonne heure : en attendant
l'ouverture du guichet, quelques propos
s'échangent ; il ressort de cette conver-
sation- que beaucoup sont déjà venus et
il leur a été dit de revenir ce vendredCLo
guichet s'ouvre enfin ; tout de suite, des
murmures s'élèvent et quand bientôt vint
mon, tour, j'apprends que les deux pre-
miers rangs de deuxième balcon sont en-
tièrement retenus. On donne des expli-
cations plus ou moins fantaisistes : les
grands magasins ont retenu un certain
nombre de places.
Et cette autre :
Je puis vous affirmer qu'hier ven-
dredi. vers 13 heures,, le marchand de
billets habituel offrait sa marchandise
devant l'Opéra. Tous les habitués de la
location le connaissent et' je crois que
si (Ion » voulait faire quelque chose,
il serait facile de le trouver.
Mais, à mon avis, pour vendre des bil-
lets, il faut qu'il les ait. et ils ne pous-
sent pas dans sa poche. Par contre, tout
le monde sait aussi que, lorsqu'on n'ar-
rive pas dans les vingt premiers à la lOr
cation, toutes les places Intéressantes 3
trouvent prises.
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j nouvelle ; elle a atteint hier à fart tes
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H son Jeu sincère et pathétique. i) fig
)a Charles MERE (EXCELSIOR). N
MB « Il nous faut, en effet, surtout par-
aj 1er de REGINA-CAMIER. Elle avait ob-
JS tenu récemment un gros succès per-
sonnel dans « LA GUITARE ET LE M
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MATINEE 2 h. 30. — UK PLUT FUMER
L'ODEON célébrera l'anniversaire de Mo-
jU Hère le 15 janvier, en soirée, par une
représentation composée du Malade imagi-
naire et d'un à-propos en un acte de M.
Georg-es-G. Toudouze, intitulé les Deniers
fâcheux.
VARIETES. — Aujourd'hui, à 14 h. 30,
v matinée de le Fruit vert, le triomphai
succès de MM. Régis Gignoux et Jacques
Thery, avec Jules Berry, Maud Loty. Pauley,
Jeanne -Loqry, Suz. Dantès. etc., et André
Lcfaur.
DORTE-SAINT-MARTIN. — A 14 h. 15 et à
X 20 b. 15, l'immense succès Peel' cynt
avec l'orchestre Pasdeloup, Nelly Martyl et
Napierkowska, Suzanne Després, Joube et
Gretiiiat. Mat. demain vend., samedi et dira.
X>AL AIS - ROYAL. - Aujourd'hui, à 14 h. 30,
X en matinée, le Monsieur, de 5 heures.
A THENEË. — On applaudira ea matinée et
.C:%. en soirée la Vie de garçon, comédie
nouvelle de M. Félix Gandéra, interprétée
par Madeleine Sorla, Félix Huguenot. Lucien
Rozenberg, pierre Juvenet, Lucien Dayle et
Arnaudy et Çassive.
— Demain, en soirée, répétition générale
de la Vie de •garçon.
rpHEATRE DE L'ETOILE. — C'est une otM.
,1. rette tirée de Pouche, la comédie de
mi. René Peter et Fall, qui succédera aux
Amants légitimes. L'adaptation et les cou-
plets ont pour auteur M. Alphonse Franc!:
et la musique est de M. Henry Hirchmann.
Le titre pouche est transformé en Pouchi-
nette.
HT A RI GIN'Y. - Un petit- nez retroussé, le
eel plus grand succès de rire, sera donné
en matinée exceptionnelle aujourd'hui et
demain.
AITE-LYRIQUE. - AUJourd'Lu!, matinée
"OT de Rip. Mise en scène somptueuse, lu-
terprétation de choix. Deux ballets.
RENAISSANœ. — Aujourd'hui, samedi et
k dimanche, trois dernières matinées de
l'immense succès de rire Simone est comme
ça avec Gaby Moriay.
A MBIGU. — A li.30, le Maître da forges;
.cA. à ftO.30, M. Zéro; Demain, iriat,
netts (Jane Danjou en repr.); 20.30, M, Zéro.
COM12DIE-CAUMARTIN. — Matinée et soi-
rée du grand succès le Sinne qui parle.
j\¡f.\THURIN'S. — Aujourd'hui, à 15 h., la
xiX Souris blanche, la pièce triomphale du
moment, uvee Lugné Poe, Germaine Wehh
et Arqmilîfere.
RAJND-GUIGNOL. - Aujourd'hui (nouvel.
VX an), matinée N soirée du STand succès-
la Château de la mort lente.
T E T'HEATRE DU PETIT MONDE (Femlna)
i retient la date du 8 janvier, en matinée,
pour la répétition générale de la Famille
Fenoalllard, comédie en trois actes et quatre
tableaux de MM. F. Nozière et P. Humble.
L'EXCELLENTE Yvonne iteyftold's, assez
JU souirrante, a dû abandonner son rôle
i Ba-Ta-Clan.
rrIÏ. AI..BE9T-I". — A 14 h. 45 et a 20 Ù. <5,
j- ua triomphe : le a Ballets russes.
I^ILUNY; -' 14.45, 20.43, Baluche est d' la
V classe (Gêo- Leeomt\.J, Goradin). Galet-é !
TH. GO.MOEDIA..—Matinée : Io succès de
- fou rire Une petite femme nue S avec
l'irrésistible Palau et Ketty de Bedts.
TERNES (a, ai. Ternes). - 14.45 et SO.O.
la Sonnette d'alarme (Maguenat, Bossis).
MOl"LlN-BLEU. Hatinée. Il faut avoir
If vu le Compagnon de la garçonne.
COMEDIE-FRANÇAISE, 13 h. 30, VAdieu,
l'Abbé Constantin; ;.'0 Il. -15, la Reprise.
OPERA-COMIQUE, 13 h. 30, leu Contes d'Hoff-
mann j -20 h., le Uni la, le Petit Elfe.
ODEON, 14 h.,Petit café; 20.30.la Samaritaine.
VAUDEVILLE, 14 11. 30 et 20 11. 30, Tilbj.
VARIETES, 14 h. 30, 20 b. 45, le Fruit vert.
GYMNASE, 15.45, 21 h., la Galerie des gUives
Ttt. D1* PARIS, H.30, 80 30, la Tentation.
TJTE-STiM.VRT..M.b.Pee/" Oyat (orc.PasdçJoiiP)
PALAIS-ROYAL.14.30, 20.30,le M. de 5 heures.
S -BERNH., 14.30, l'Aiglon; 20.45,A7ouv.riches.
ATENI5E. 14.45, 20.45, la Vie dé garçon.
MADELEINE, li.30, i2i}.i5,le Danseur inconnu.
■RENA1SS.,14.30, 20.45, Simone est comme ça.
M4RIGNY,14.45, 20.45,L?/i petit nez1 retroussé.
C. CH.-EcY. M.S. MaliK s'en tia-t-en guerre.'
BOUFFES-PARIS., 14.30, 20.45, Troublez-moi.
GAITE-LYRIQUE, 14 h. 30, 20 h. 30, Rip
Cil ATELET, 14.30, 20030, 1 qui le milliard ?
EDOUARD-VII, 14.30, 21 h.,l/'ne étoile nouvelle.
ETOILE. 14.30, 20.30, les Amants légitimes.
ANTOINE. 14 h. "30 et 20 h. 30, Pile ou face.
AMBIGU, 14.30,le Maît.do forges; 20.30,J!/. Zéro.
VKVVHE,H.30,Canard aauv.s 20.3b,Maison ouv.
CAPUCINES, 15 h. et 21 LI., Cs. J
TM. MtCHEL. H b. 45, fO h. 45, Elle aussi I
Til. DAUNOU. 14 h. 30, 20 h. 45, Nouneite.
LA POTIN 1ERE, 15 h. et -21 h., Mon Vieux.
MATHUHINS, 15 et 21 h., la Souris blanche.
KOUVEAUTHS. H h. et 21 h., Chifforton.
CAUMAïVTIN, 15 et 21 b.,le Singe qui parle
TH. DE L'AVENUE, 14.15, 20.45, Dn {ant.tlle !
GD-GUIGN , 15.45, 20.45, Château mort lente.
TH. DES ARTS. 14 b. 30, 21 h., Ide Appelants.
,SCALA. 14.45, 20.30, les Uaîtés de l'escadron.
FOLIES-DRAMATIQUES, Mat et S. Ernest.
ATEL. M.PrJ,:heuI' d'omb.; Û.Chavtin.sb vérité.
TRl&.NOy,ii.Zi),Véronique}'20.20,flé02 de valse
TH. ALBERT-I«r Mat. et S. Ballets lusses.
FBMINA (Petit MdP.), 14.30, VoUes de 7 lieues.
VIEUX-COLOM-BIER, festival Chariot.
GAITY THEATHE, 14.30, 20.30, (laitll revue.
r>EJAZET)14.30, 20.30,Cinq femmes sur le dos.
CLUNY. 14.45 20.45, Baluche est d'la classe.
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COMOEDIA. 15 et 21 Ii., Lue petite femme nve.
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TERMES. M.S. la Sonnette d'alarme .(Bossis)
MONTROUGE, M.S. les 28 ,jours de Clairette.
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nuit (Cari Brelim),' chant; Serenata, légende
claque (Brag-a), \iolon; Valse posthume
(Cllopiu). piano; Rédemption (Côsar Franche
chant; Kol Nidrei (Max Urncll), violon; Ait'
d'Hilda cleSigurd. (Ernest Heyer), chant; la
Truite (Schubert-Stephen HelIor), piano; Sa-
lammbO (Reyer), chant; Adagio de la Fau-
tasia appassionata. (Vieuxtemps). violon.
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IL GNIE FRANÇAISE DE RADIOPHONIE. -
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à 16 h. 45 radio-concert Î 1. Bacchanale de
Samson et Dalila (Saint-Saëns); 2. Rondo
capricloso, violon' (Saint-Saëns); 3. a) l'Ane
blanc (G. Hue), b) le Bonheur est chose lé-
gère (S-aint-Saëns; ; 4. Havanaise (Paladiilie);
j. Romance. violoncelle (G. Fauré); 6. Poé-
sie; 7. Romance et Scherzo do la Suite, flûte
(Widor): 8. Prélude du 38 acte et grand air
de Louise (G. éüarpentlcr); 9. Divertisse-
ment des Erinni/es (Massenet); à 21 h.,
radio-concert : fragments de l'Artésienne.
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A L'HOTEL DE VILLE 1
Le Conseil municipal
vote son budget
La Conseil municipal, réuni hier, à
vote les dernières affaires inscrites à son
ordre du jour. Sur la proposition de M.
Deville, on a renouvelé les subvention*
accordées aux sociétés musicales et à
divers théâtres : de môme M. Bellan a
fait renouveler les subventions aux socié-
tés sportives.
Puis M. Georges Lémarchand fait ap- :
prouver l'attribution d'avantages de car-
rière aux employés mobilises, comme
cela a été fait pour les employés de
l'Etat. Il fait voter l'application aux per-
sonnels des préfectures et administra-
tions annexes des dispositions favora-
bles de la loi du 17 avril 1921 sur. les
retraites.
Le Conseil décide ensuite de renvoyer
toutes les autres questions relatives aux ,'
salaires ou aux retraites, h la commis-
sion du personnel qui apportera ses con-
clusions AlU cours de la session de jan-
vier.
A 17 heures, le Conseil a repris la dis-
cussion de son budget. M. François La-
tour répond aux objections qui ont été
faites par MM. Desvaux et Denais. Puis
il présente sa balance qui s'établit ainsi:
recettes, 1,540.043,000 francs ; dépenses.
1.541.834,000 francs ; il reste donc' une
réserve ordinaire de 4,208,000 francs.
Mais il convient de noter que sur le
chiffre des dépenses, M. François Latour
a prévu une réserve spéciale de 85 mil-
lions destinée aux améliorations des sa-
laires et traitements qui seront prochai-
nement votées. L'ensemble de ce budget
qui s'équilibre sans impôt nouveau, a et"
voté par la grande majorité du Conseil
municipal.
Le Conseil général crée
dix centimes additionnels
iLe Conseil, l'énéral a tenu hier une
courte séance, au cours de laquelle il a -
voté, sur la proposition do.M. Lemar-
chand, divers avantages accordés au
personnel et .otamment au personne;
féminin de la régie des transports. Mille
sept cents dames employées seront ti-
tularisées.
Puis M. DeIavcnne, rapporteurgéné-
ral du budget, présente les conclusions
de sou rapport..Le budget s'équilibre
ainsi : recettes, 568,885,000 francs : dé-
penses, 561,069,000 francs ; d'où un ex-
cédent. de recettes de 7,816,000 francs.
Cet équilibre est obtenu à l'aide de dix
centimes additionnels extraordinaires.
Après un échange d'observ,alion.s entre
MM. Desvaux, H. Sellier et Delavenne
l'ensemble du budget est voté par le
Conseil.
On vote le budget i
de la police parisienne
Le Conseir municipal a voté kier les
conclusions du rapport de M. Emile
Massard sur le budget de la préfecture
de police.
tLe total de ce budget s'élève t 205
millions 988,384 francs : mais sur cçtU'
somme il y a lieu de déduire 67,524,900
francs de recettes effectives. L'adminis-
tration de la police nous coûte donc
HO millions en chiffres ronds ; mats 6iir
ces 140 millions, 12 millions concerneu'
les dépenses des sapeurs-pompiers pt
plus de 760,000 francs, celles du labo-
ratoire. Les autres services de la préfec-
ture reviennent donc à 123 millions eIl-
irori.
Les économies réalisées cette année
sur ce budget s'élèvent à 4 millions
dues notamment à la suppression de six
commissariats.
n convient dç noter que M. Emile Mas-
sard a fait affecter une somme do
175,000 francs à la création de poste do
T.S.P. pour les usages db la police. L'Ini-
tiative de cette création revient à M.
Paul Guichard, directeur de la p'olicu
municipale.
Au cours de cette discussion, M. d'An-
digné a proposé que la taxe perçue sur
ies cartes d'identité des étrangers eoit
portée de 10 francs à 50 francs. Il y a
à Paris environ 275,000 étrangers ; la
recette serait donc d'une quinzaine de
millions environ.
M. MOralij, préfet de police, répondit a
toutes les observations qui furent faites
au cours de ces débats sur le fonction-
nement des services qu'il dirig - et il ren-
dit hommage au dévouement de son per-
sonnel dont la population parisienne ap-
précie lè dévouement.
CREDIT NATIONAL
Les prochains tirages du Crédit natio-
nal (émissions 5 0/0 1920 et 6 0/0 juin
1923) auront lieu, le 2 janvier à 14 h. 30,
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Le Crédit national publie mensuelle-
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résultat des 28 tirages annuels.
Montant annuel des Iota : 74.430.000
francs.
Prix de l'abonnement : 3 francs par
an pour la France et 15 francs pour
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les poumons faibles s'assurent, en quelque
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(impôt compris) dans toutes les pharmacie?.
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Employez une aciers en faïence ou en
porcelaine; une théière en métal gâte la
thé. Mettez une cuillerée de tlîé par per-
sonne et une en plus. LorsTua l'eau est
en tpieine ébullitkm, la verser sûr la fliô
et recouvrir la théière. Au bout de cinq
minutes, remuez légèrement.le thé aveu
une cuillère et versez après avoir mif
dans chaque tasse quelques goutter de.
lait non bouilli, pour ceux qui raiment,
le Thé des Indes étant toujours meilleur
pris avec quelques gouttes de lait Ceux
qm aiment le sucre peuvent en ajouter à
volonté. Resmiplir à nouveau la théière
avec de l'eau bouillie et laisser Infuser
encore cinq minutes; un deuxième ser-
vice sera alors .prfit, aussi dolioieux que
le premier, et qui, ceLte fois-ci. ne vous,
aura rien coûté. Le meilleur thé au
monde vient des Indes. Vous devez dono
toujours demander du Ilié, des Indes
et veiller attentivement à ce que lof)
paquet porte le timbre de garantie du
Inaiao Tea Cees Commise.
Fum ECOLE **
BERLITZ |
(31, Bd des Italiens) I
7 et S JANVIER i
NOUVEAUX COURS I
(Leçons particulières S
et collectives) S
Inscription ouverte 5
Notice Z franco B
TOUTES LES I
LANGUES
\\m VIVANTES
LE JOURNAL
I «1 — 29
LA VIE MÉDICALE
FRIANDISES -
Nous voici dans là grande semaine
des conteurs. Sucreries, bonbons dH
toutes sortes, chocolats diversement
présentés, vont vous être offerts par
vos amis, à qui voua rendrez sans
douter leurs politesses.
On ne saurait dire que la semaine
dos confiseurs soit vue d'un très bon
{pil, pour l'hygiéniste. Elle est, trop
-cuvent, l'occasion de menus excès,
où la courtoisie fait assaut avec la
î,rourmandise.Rien de tout cola,au fond,
n'est bien dangereux. Mais il y a des
degrés dans la valeur hygiénique de
ces diverses friandises ; et c'est de
l'ela que, saisissant l'occasion offerte
aujourd'hui par le calendrier, je
voudrais vous dire quelques mots.
Remarquons, d'abord, que presque
toutes renferment\;Ju suore. C'est, par
ailleurs, un produit alimentaire pré-
cieux, très nourrissant sous un petit.
yoJume, et d'une digestion facile
quand il est consommé à l'état pur.
C'est l'aliment hydrocarboné type,
qui passe rapidement dans la circu-
lation et va s'emmagasiner dans le
foie, lequel le met en réserve sous
une forme d'attente (le glycogène),
pour le déverser ensuite avec régu-
larité dans le sang, où il ne faut
point qu'il se rencontre en excès.
Transporté par ce dernier dans tous
nos tissus, il active le travail mus-
culaire : $'est le tonique naturel dpb
grands sportifs, à l'inverse de t'al-
'001, qui ne fait que stimuler un
instant le système nerveux pour le
déprimer ensuite bien au-dessous de
son point de départ. Le sucre non
utilisé passe aux réserves, où il con-
tribue à la formation de la graisse.
Je vous-ai déjà dit, quelque jour, que
c'était un des principaux facteurs do
l'obésité, chez les personnes qui ne
font pas, en même temps de grosses
dépenses musculaires. : Voila, peut
ces dernières, une notion à ne point
uerdre de vue, cette semaine. ---
Mais le sucro n'a pas que ces qua-
lités. Il est, comme on dit vulgaue-
xnent, « échauffant »..Pris en excès,
il fatigue le foie, la grande usine
chimique qu'il est obligé de traver-
ser. En d'autres termes, disons
qu'il favorise la constipation. Mais
il a d'autres inconvénients puis pro-
ches. Comme nous. l'introduisons
par la bouche et qu'il se dissout
Immédiatement dans la salive, il
imprègne toute la cavité buccale et
pénètre jusque dans les interstices
Dentaires, d où il n'est - pas facile
ensuite, de le déloger. Il subit ais4-
Ixnent, dans ces recoins yju acces-
sibles, l'action de germes qui font
haitre en lui des fermentations aci-
des, et il devient alors un des plus
redoutables agents de l'aîtération d:
, !a coque dentaire, c'est-à-dire do
la carie. Le dicton qui affirme que
les sucreries gâtent les dents, n'est
a trop exact.. Les ouvrières des
, 'lsines de sucre, qui vivent tlaas ia
Époussière sucrée, celle-ci impré-
gnant. leurs cheveux, leurs narines
et. leur bouche, perdent rapidement
toutes leurs dents. La 11n de jan-
vier est généralement une période
Sseâreuse pour les dentistes. -
C'est là, disons-le de suite, le
ranger principal des sucreries et
des bonbons. Il est même plus grand
que pour'le sucre absorbé au cours
d'un repas, parce qu'ici d'autres
aliments, les boissons surtout, vien-
nent aider ensuite au nettoyage do
la bouche, ce qui ne se produit pas
pour un bonbon croqué, un caramel
mâchée ou' un fruit déguisé, une
pâte sucrée, etc., lorsqu'on# les ab-
sorbe au cours de l'après-midi ou
eo la soirée. Pour- éviter cet iticon-
vônienlr il faudrait se bien' rincer
1a bouche ensuite et même brosser
rigoureusement la denture ; et je re-
connais que' cette opération est
tout à; îait inusitée dans- les salons
mi -l'on vous offre des friandises.
X'oubliez pas, du moins, de vous y
livrer au moment de vous mettre au
lit. J'ai connu des gens qui ont com-
plètement abîmé leurs dents pour
avoir pris lar mauvaise habitude de
croquer un « bonbon » avant de
s'endormir. La. nuit, la bouche close
forme une admirable étuve -pour
«iévefapper la fermentation acide
Ides résidus sucrés, logés dans les in-
terstices dentaires.
Ajoutons que les essences et les
colorants variés, qu'on incorpore aux
sucreries pour varier leur saveur et
enjoliver leur aspect, ne sont pas
- toujours très recommandables, bien
que les ordonnances de police y
Veillent. Les plus inoffensives sont les
bonbons acidulés, préparés à l'acide
citrique ou à l'acide tartrique, deux
substances dont l'estomac s'accom-
mode assez bien, le premier surtout.
Mais p'oubliez pas ce que je vous ai
dit ad jet dds dents.
Le chocolat est, un produit' excel-
lent, très -savoureux, très nourris-
sant, et qui se digère bien. Mais son
usage trop fréquent fatigue le foié.
On l'a accusé, à Juste titre, quand il
est consommé en. excès et d'une façon
habituelle, .de provoquer la consti-
pation .et aussi - les calculs hépa-
iiqués. - - ! v'
Les bonbons-au chocolat renfermant
une ^âta sucrée,, ou quelque liqueur
incluse, ne présentent aucune'noci-
vité particulière. Il n'en va pas de
Même des pralinés, c'est-à-dire ceux
où figure la .pâte d'amandes grillées.
C'est exquis; ÜHlÎs' l'estomac er le
foie s'en accommodent fort mal si
l'on dépasse la dose raisonnable. La
torréfaction de- l'amande fait naître
des produits- empyreumatiques très
savoureux, mais très irritants pour
les organes digestifs. Dans .une indi-
gestion de bonbons, comme il s'en
observe -au lendemain des fêtes, les
chocolats pralinés, les pralines
elles-mêmes, ont souvent une groa56
part de responsabilité.
141iste des gâteaux offerts dans les
goûters est innombrable, et je ne sau-
rais les passer tous en revue. Je dirai
seulF,ment'qL,e les sandwichs au pain
frais sont .de digestion difficile et
peuvent provoquer des fermentations
gastriques acides, des « brûlures dans
l'estomae », si ce pain frais n'est pas
mâché lentement, avec un grand som,
et copieusement imprégné de salive.
pour le bien digérer, ce à quoi le sol
(lu jambon vient, d'ailleurs aider. Il ne
faut donc pas les avaler gloutonne-
ment, hâtivement, par paquets, en
iy),-ofitunt * de la place conquise mo-
( mentanèment à la table encombrée.
Les pains fourrés, au foie gras,
fexigent la même mastication attenti-
ve et ledit foie gras, — généralement
une purée assez complexe et de mé-
diocre qualité, - est, par lui-même,
assez indigeste. - -
La mode a fait adopter, depuis
eelqu e- temps, les pâtisseries prépa-
rées avec du fromage, très agréables,
- très excitantes de l'appétit, et de la
«oif. Elles sont d'une digestion assez
laborieuse, el on en consomme sans
JPodération.
Les gâteaux, tipe très divers,
ipg\ justiciable;: w i ta memc reçgm-
mandatioh, quant à la mastication
soigneuse. Les pâtes d'amandes sont
très lourdes. Les brioches, spongieu-
ses, se gonflent dans l'estomac, à l'ar-
rivée des boissons. Les gâteaux les
mieux tolérés sont la simple galette
de boulanger (bien mâchée) et surtout
les gâteaux aces, petit-beurre et bis-
cuits. De ces derniers, vous pouvez
user et abuser, car leur cuisson a très
haute température, souvent même ré-
pétée (biscuit veut dire cuit deux fois,
ce que l'allemand et le patois alsacien
traduisent exactement par ziceiback),
cette cuisson a transformé l'amidon
de la pâte en un produit déjà pres-
que soluble, qui n exige quun très
faible travail digestif au aours de la
mastication et de l'insalivation.
Quant aux bonbons préparés au
beurre, soi-disant à la crème, ils ne
sont acceptables que s'ils sont très
fra,is : et comme ils se conservent
mal dans les magasins chauffés, cer-
tains pâtissiers substituent tranquil-
lement la vaseline au beurre, parce
qu'elle est imputrescible. Ce n'est
pas malsain en soi : mais c'est assez
indigeste. Quant aux crèmes des
choux, des saint-honoré et des éclairs,
je ne voudrais pas jeter injuste-
ment la suspicion sur elles ; mais je
suis bien obligé de rappeler qu'on
observe de temps en temps, à leur
propos, des accidents toxiques, lors-
que les blancs d'œufs, employés à
leur préparation, sont impurs origi-
nellement, ou même lorsque, bien
que très purs, ils entrent en fermen-
tation rapide dans la chaleur de la
cuisine et servent de milieu de cul-
ture pour le pullulement du coli-ba-
cille ou des bacilles paratyphiques.
Ces accidents sont des plus rares ;
.mais quand, par malchance, ils se
produisent, ils sont très redoutables.
Que tout ceci ne vous trouble pas
trop, au cours de ces jours de fêtes.
Retenez-en seulement que les meil-
leures des choses révèlent des incon-
vénients lorsqu'on en abuse. Man-
gez de tout ceci paisiblement, mais
modérément; et, si l'on vous offre
quelques boites de bonbons abon-
damment garnies, sachez, tout à la
l'ois, accroître votre popularité et di-
minuer le danger qui guette votre
gourmandise, en les partageant avec
vos amis.
Dioscoride.
L'Académie de médecine
demande qu'on organise la lutte
j contre la rougeole
Sur le rapport du professeur Léon
Bernard, au nom de la commission
chargée d'étudier le travail du doc-
teur Delré sur le traitement de la
rougeole par le sérum do convales-
cents, l'Académie de médecine a
voté mardi, à l'unanimité, le vœu
suivant : *
« L'Académie, convaincue à la
fois de la gravite de la rougeole
comme facteur de mortalité, surtout
chez les petits enfants, et de la va-
leur-de l'emploi du sérum de conva-
lescents comme méthode prophylac-
tique, recommande aux pouvoirs pu-
blies de saisir les administrations
compétentes en vue d'instituer, au
mieux des intérêts des populations
et en conformité avec les conditions
locales, des centres de production de
sérum. M. — S.
Le coures international
des travailleurs intellectuels
La Confédération internationale des
travailleurs intellectuels, qui groupe près
de deux millions d'adhérents reparte
dans tous les pays d'Europe — l'Aile-
magne* exceptée — tiendra son deuxième
congrès, à Paris, les 3, i et 5 janvier pro-
chains. La séance d'ouverture aura lieu
saœecUr 'à 4 heures, dans uii amphithéâ-
tre de la' Sorbonne mis gracieusement à
la 'disposition des organisateurs par
l'Université de Paris.
Pour les petits malades .- .-
de l'hôpital Trousseau
Les autorités de l'Etat libre de picpu3
ont pensti que bien des enfants malades de
l'hôpital Trousseau n'ont pas eu, le jour
de Noël, la Juif; de recevoir un. joujou et
qu'il convenait de combler cette laoune. •
Aussi, cet après-midi, aura lieu, à Trous-
seau, uns distribution de jouets acquis avec
le produit d'une collecte ou offerts par de
généreux commerçants du 12* arroudisse-
aient
Des logis aux défavorisés
des régions libérées
Les Incendies récents d'habitations pro-
visoires dans les régions libérées font de
nouveau ressortir l'intérêt qu'il y aurait
pour la collectivité à ce que ces chalets de-
viennent la propriété. de leurs occupants.
Dû fait que l'Etat en est propriétaire, il èn
est de ces logements "coman-c do tout ce qui
est à l'usage de la communauté sans appar-
tenir en propre à, quelqu'un : ceux qui les
habitent les entretiennent 'peu ou prou et,
finalement, des maisonnettes seront per-
dues pour l'.Etat suis .pront pour personne.
Au contraire, si elles dcveBatent la propriété
de leurs ^oeurpants, il en serait tout autre-
ment. Beaucoup les consolideraient, les
aménagereaient, les enjoliveraient, les re-
vêtiraient de peinture ignifuge ou d'uu cu-
duit protecteur.
Ce serait une propagande économique in-
téressante -.si l'Etat facilitait l'achat de ces
maisons aux défavorisés et 51, de leur côté,
les communes permettaient, à ceux nul le
dési»ent, l'acquisition du bout de terrain né-
cessaire à leur i^aisonnefto en Lois.
Les secrétaires de commissariat
revendiquent.
Les membres de l'Association fraternelle
et amicale des secrétaires de commissaires
de police de la Ville de Parts se sont réunie
111er dans un café de la place du Cliûîeiet.
A l'unanimité, ils ont décidé do mandater
leur bureau, composé de MM. Moussu, pré-
sident, Bonnin, vice-président, Barreau, tré-
sorier, et Ertrich, secrétaire,'pour. continuer
la lutte engagée pour l'obtention d'une aug-
mentation de traitement et revendiquer 'le
titre de commissaire adjoint en remplace-
ment de celui de secrétaire.
Pour la beauté de Paris
Le Jury du concours'ouvert par la Ville
de Paris pour l'étude de modèles d'art mo-
derne destinés aux objets, d'ediitte formant
le mobilier fixe, ou mobile de la voie publique
èt des promenades a terminé ses travaux.
Des primes ont été attribuées & MM. Du-
nairne, Hameau. Chenille,• Chappey, Ilummel,
Lambert, Saacki,. Bailly, Lapra-de, Mariage,
Demeure, Paul Grimault, Besniée.
L'exposition des projets sera ouverte au
public à l'annexe municipale Ledru-RolHn,
08, quai de la Iiapée (salle des commissions,
rez-de-chaussée), du 5 au 21 janvier Inclus
(saur le dimanche), de 10 heures à midi et
de 14 à 13 heures.
TTXM~~X~HLUX
Acquittement
M. Vartanlan-Bâdol, ancien major de la
gendarmerie gouvernementale de Perse,
avait été condamné par la treizième chambre
correctionnelle, le 1er août dernier, a huit
mois de prison et 50 francs d'amende.
La chambre des appels correctionnels,
après plaidoirie de M" du Moulinet, vient do
prononcer son acquittement.
L'attentat de la Ferté-sous-Jouarre
Louis Lainy, ce Jeune dessinateur qui
tcnJa de tuer, le 21 décembre, & la Ferté-
sous-Jouarre, le chauffeur russe Kleboff, a
été interroge hier par M. Barnauci, juge
d'instruction, ea présence de M8 Monner-
vlllo.
L'incuLpé. maintenant son absurde sys-
tème de défense, a ajouté :
« Comme j'avais toucha les 100.000 francs
des terroristes russes qui m'avalent chargé
de tuer le chauffeur, je n'ai fait que le
blesser; mais, si je n'avais pas encaissé la
somme, je l'aurais certainement tué. »
M. B;irnaud avait également convoqué le
chauffeur; mais, devant l'attitude de Lamy,
.e uiagistrat a renvoyé la confrontatlou (Je::
date ultérieur*-*" '--
COURRIER THÉATRAL
Pour M. t Emile Massard
Je dédie ces deux lettres à M. Emi-
le Massard qui mène si vigoureusement
campagne contre les trafics de billets
autour des théâtres municipaux et
subventionnés.
J'ai lu votre courrier théâtral du 25 dé-
cembre avec un intérêt d'autant plus vif
que j'avais l'intention de louer le lende-
main des places pour le jour de l'an.
J'avais bien été déjà, il est vrai, au bu-
reau de la Gaîté-Lyrique, et il m'avait été
répondu que la location débuterait - le
vendredi 26, à 10 heures. Instruit par
l'expérience, je m'enquis si quelque .in-
termédiaire habile n'aurait pas déjà pris
possession de places excellentes quoique
d'un prix relativement modéré ; la ré-
ponse de la buraliste fut rassurante ;
votre courrier acheva de me tranquilli-
ser. Je m'acheminai donc vendredi vers
la Gaîté de bonne heure : en attendant
l'ouverture du guichet, quelques propos
s'échangent ; il ressort de cette conver-
sation- que beaucoup sont déjà venus et
il leur a été dit de revenir ce vendredCLo
guichet s'ouvre enfin ; tout de suite, des
murmures s'élèvent et quand bientôt vint
mon, tour, j'apprends que les deux pre-
miers rangs de deuxième balcon sont en-
tièrement retenus. On donne des expli-
cations plus ou moins fantaisistes : les
grands magasins ont retenu un certain
nombre de places.
Et cette autre :
Je puis vous affirmer qu'hier ven-
dredi. vers 13 heures,, le marchand de
billets habituel offrait sa marchandise
devant l'Opéra. Tous les habitués de la
location le connaissent et' je crois que
si (Ion » voulait faire quelque chose,
il serait facile de le trouver.
Mais, à mon avis, pour vendre des bil-
lets, il faut qu'il les ait. et ils ne pous-
sent pas dans sa poche. Par contre, tout
le monde sait aussi que, lorsqu'on n'ar-
rive pas dans les vingt premiers à la lOr
cation, toutes les places Intéressantes 3
trouvent prises.
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tj tente ertiste grandit à chaque création H
j nouvelle ; elle a atteint hier à fart tes
a plus haut ; elle a ému toute la salle par
H son Jeu sincère et pathétique. i) fig
)a Charles MERE (EXCELSIOR). N
MB « Il nous faut, en effet, surtout par-
aj 1er de REGINA-CAMIER. Elle avait ob-
JS tenu récemment un gros succès per-
sonnel dans « LA GUITARE ET LE M
g! JAZZ-BAND ». Le succès qu'elle a oh-
-tenu hier n'a pas été-moindre, et cette
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TRAMEL LE CRIME
, > DU BOUIF
MATINEE 2 h. 30. — UK PLUT FUMER
L'ODEON célébrera l'anniversaire de Mo-
jU Hère le 15 janvier, en soirée, par une
représentation composée du Malade imagi-
naire et d'un à-propos en un acte de M.
Georg-es-G. Toudouze, intitulé les Deniers
fâcheux.
VARIETES. — Aujourd'hui, à 14 h. 30,
v matinée de le Fruit vert, le triomphai
succès de MM. Régis Gignoux et Jacques
Thery, avec Jules Berry, Maud Loty. Pauley,
Jeanne -Loqry, Suz. Dantès. etc., et André
Lcfaur.
DORTE-SAINT-MARTIN. — A 14 h. 15 et à
X 20 b. 15, l'immense succès Peel' cynt
avec l'orchestre Pasdeloup, Nelly Martyl et
Napierkowska, Suzanne Després, Joube et
Gretiiiat. Mat. demain vend., samedi et dira.
X>AL AIS - ROYAL. - Aujourd'hui, à 14 h. 30,
X en matinée, le Monsieur, de 5 heures.
A THENEË. — On applaudira ea matinée et
.C:%. en soirée la Vie de garçon, comédie
nouvelle de M. Félix Gandéra, interprétée
par Madeleine Sorla, Félix Huguenot. Lucien
Rozenberg, pierre Juvenet, Lucien Dayle et
Arnaudy et Çassive.
— Demain, en soirée, répétition générale
de la Vie de •garçon.
rpHEATRE DE L'ETOILE. — C'est une otM.
,1. rette tirée de Pouche, la comédie de
mi. René Peter et Fall, qui succédera aux
Amants légitimes. L'adaptation et les cou-
plets ont pour auteur M. Alphonse Franc!:
et la musique est de M. Henry Hirchmann.
Le titre pouche est transformé en Pouchi-
nette.
HT A RI GIN'Y. - Un petit- nez retroussé, le
eel plus grand succès de rire, sera donné
en matinée exceptionnelle aujourd'hui et
demain.
AITE-LYRIQUE. - AUJourd'Lu!, matinée
"OT de Rip. Mise en scène somptueuse, lu-
terprétation de choix. Deux ballets.
RENAISSANœ. — Aujourd'hui, samedi et
k dimanche, trois dernières matinées de
l'immense succès de rire Simone est comme
ça avec Gaby Moriay.
A MBIGU. — A li.30, le Maître da forges;
.cA. à ftO.30, M. Zéro; Demain, iriat,
netts (Jane Danjou en repr.); 20.30, M, Zéro.
COM12DIE-CAUMARTIN. — Matinée et soi-
rée du grand succès le Sinne qui parle.
j\¡f.\THURIN'S. — Aujourd'hui, à 15 h., la
xiX Souris blanche, la pièce triomphale du
moment, uvee Lugné Poe, Germaine Wehh
et Arqmilîfere.
RAJND-GUIGNOL. - Aujourd'hui (nouvel.
VX an), matinée N soirée du STand succès-
la Château de la mort lente.
T E T'HEATRE DU PETIT MONDE (Femlna)
i retient la date du 8 janvier, en matinée,
pour la répétition générale de la Famille
Fenoalllard, comédie en trois actes et quatre
tableaux de MM. F. Nozière et P. Humble.
L'EXCELLENTE Yvonne iteyftold's, assez
JU souirrante, a dû abandonner son rôle
i Ba-Ta-Clan.
rrIÏ. AI..BE9T-I". — A 14 h. 45 et a 20 Ù. <5,
j- ua triomphe : le a Ballets russes.
I^ILUNY; -' 14.45, 20.43, Baluche est d' la
V classe (Gêo- Leeomt\.J, Goradin). Galet-é !
TH. GO.MOEDIA..—Matinée : Io succès de
- fou rire Une petite femme nue S avec
l'irrésistible Palau et Ketty de Bedts.
TERNES (a, ai. Ternes). - 14.45 et SO.O.
la Sonnette d'alarme (Maguenat, Bossis).
MOl"LlN-BLEU. Hatinée. Il faut avoir
If vu le Compagnon de la garçonne.
COMEDIE-FRANÇAISE, 13 h. 30, VAdieu,
l'Abbé Constantin; ;.'0 Il. -15, la Reprise.
OPERA-COMIQUE, 13 h. 30, leu Contes d'Hoff-
mann j -20 h., le Uni la, le Petit Elfe.
ODEON, 14 h.,Petit café; 20.30.la Samaritaine.
VAUDEVILLE, 14 11. 30 et 20 11. 30, Tilbj.
VARIETES, 14 h. 30, 20 b. 45, le Fruit vert.
GYMNASE, 15.45, 21 h., la Galerie des gUives
Ttt. D1* PARIS, H.30, 80 30, la Tentation.
TJTE-STiM.VRT..M.b.Pee/" Oyat (orc.PasdçJoiiP)
PALAIS-ROYAL.14.30, 20.30,le M. de 5 heures.
S -BERNH., 14.30, l'Aiglon; 20.45,A7ouv.riches.
ATENI5E. 14.45, 20.45, la Vie dé garçon.
MADELEINE, li.30, i2i}.i5,le Danseur inconnu.
■RENA1SS.,14.30, 20.45, Simone est comme ça.
M4RIGNY,14.45, 20.45,L?/i petit nez1 retroussé.
C. CH.-EcY. M.S. MaliK s'en tia-t-en guerre.'
BOUFFES-PARIS., 14.30, 20.45, Troublez-moi.
GAITE-LYRIQUE, 14 h. 30, 20 h. 30, Rip
Cil ATELET, 14.30, 20030, 1 qui le milliard ?
EDOUARD-VII, 14.30, 21 h.,l/'ne étoile nouvelle.
ETOILE. 14.30, 20.30, les Amants légitimes.
ANTOINE. 14 h. "30 et 20 h. 30, Pile ou face.
AMBIGU, 14.30,le Maît.do forges; 20.30,J!/. Zéro.
VKVVHE,H.30,Canard aauv.s 20.3b,Maison ouv.
CAPUCINES, 15 h. et 21 LI., Cs. J
TM. MtCHEL. H b. 45, fO h. 45, Elle aussi I
Til. DAUNOU. 14 h. 30, 20 h. 45, Nouneite.
LA POTIN 1ERE, 15 h. et -21 h., Mon Vieux.
MATHUHINS, 15 et 21 h., la Souris blanche.
KOUVEAUTHS. H h. et 21 h., Chifforton.
CAUMAïVTIN, 15 et 21 b.,le Singe qui parle
TH. DE L'AVENUE, 14.15, 20.45, Dn {ant.tlle !
GD-GUIGN , 15.45, 20.45, Château mort lente.
TH. DES ARTS. 14 b. 30, 21 h., Ide Appelants.
,SCALA. 14.45, 20.30, les Uaîtés de l'escadron.
FOLIES-DRAMATIQUES, Mat et S. Ernest.
ATEL. M.PrJ,:heuI' d'omb.; Û.Chavtin.sb vérité.
TRl&.NOy,ii.Zi),Véronique}'20.20,flé02 de valse
TH. ALBERT-I«r Mat. et S. Ballets lusses.
FBMINA (Petit MdP.), 14.30, VoUes de 7 lieues.
VIEUX-COLOM-BIER, festival Chariot.
GAITY THEATHE, 14.30, 20.30, (laitll revue.
r>EJAZET)14.30, 20.30,Cinq femmes sur le dos.
CLUNY. 14.45 20.45, Baluche est d'la classe.
COMEDIE-MOND., M.S.MUe Josette, majemme.
COMOEDIA. 15 et 21 Ii., Lue petite femme nve.
MOUL.-BLEU, 15, 21 h.. Compagnon garçonne.
ELDO. M. S. la Nuit du -3 (Morton. Mayane).
TERMES. M.S. la Sonnette d'alarme .(Bossis)
MONTROUGE, M.S. les 28 ,jours de Clairette.
M ON CE Y, M.S. Ma tante d'Honfleur (Prince).
BOUFFES-NORD. M.S. Chariot à la caserne.
GAITE-ROCHu M.S. Gri-Gri, Optr. viennoise.
NOUV.-TH. M.S. le Crime du Boa-if (Tramel).
L'ABRI, Mat., et S. A sens Nu-nique, revue.
CONCERTS TOUCHE, mat. 15 il., soir. -20.45.
Concerts et Spectacles
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Puissiez=vous aller souvent
AUX FOLIES-BERGÈRE
où triomphe l'incompar. sup.-rev.
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A 2 h 1/2 OLYMP lA A 8 h 1/2
EN MATINES OLYMPIA EN8SOIREE
ose l'Adm'/raele Mkcîbéj SÉROS
DR L'ADMIRABLE fL \)
Demain : Débuts de l'illustre danseuse
.ZLIZZICWI luwir][IVÀ%
RENTREE Ma)) t~C ET DU DE'D:M~
raï VALIÉS CLOWN PÉPlflO
Nouveau Ballet dansé par DITHY TARLING
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Le Conseil municipal
vote son budget
La Conseil municipal, réuni hier, à
vote les dernières affaires inscrites à son
ordre du jour. Sur la proposition de M.
Deville, on a renouvelé les subvention*
accordées aux sociétés musicales et à
divers théâtres : de môme M. Bellan a
fait renouveler les subventions aux socié-
tés sportives.
Puis M. Georges Lémarchand fait ap- :
prouver l'attribution d'avantages de car-
rière aux employés mobilises, comme
cela a été fait pour les employés de
l'Etat. Il fait voter l'application aux per-
sonnels des préfectures et administra-
tions annexes des dispositions favora-
bles de la loi du 17 avril 1921 sur. les
retraites.
Le Conseil décide ensuite de renvoyer
toutes les autres questions relatives aux ,'
salaires ou aux retraites, h la commis-
sion du personnel qui apportera ses con-
clusions AlU cours de la session de jan-
vier.
A 17 heures, le Conseil a repris la dis-
cussion de son budget. M. François La-
tour répond aux objections qui ont été
faites par MM. Desvaux et Denais. Puis
il présente sa balance qui s'établit ainsi:
recettes, 1,540.043,000 francs ; dépenses.
1.541.834,000 francs ; il reste donc' une
réserve ordinaire de 4,208,000 francs.
Mais il convient de noter que sur le
chiffre des dépenses, M. François Latour
a prévu une réserve spéciale de 85 mil-
lions destinée aux améliorations des sa-
laires et traitements qui seront prochai-
nement votées. L'ensemble de ce budget
qui s'équilibre sans impôt nouveau, a et"
voté par la grande majorité du Conseil
municipal.
Le Conseil général crée
dix centimes additionnels
iLe Conseil, l'énéral a tenu hier une
courte séance, au cours de laquelle il a -
voté, sur la proposition do.M. Lemar-
chand, divers avantages accordés au
personnel et .otamment au personne;
féminin de la régie des transports. Mille
sept cents dames employées seront ti-
tularisées.
Puis M. DeIavcnne, rapporteurgéné-
ral du budget, présente les conclusions
de sou rapport..Le budget s'équilibre
ainsi : recettes, 568,885,000 francs : dé-
penses, 561,069,000 francs ; d'où un ex-
cédent. de recettes de 7,816,000 francs.
Cet équilibre est obtenu à l'aide de dix
centimes additionnels extraordinaires.
Après un échange d'observ,alion.s entre
MM. Desvaux, H. Sellier et Delavenne
l'ensemble du budget est voté par le
Conseil.
On vote le budget i
de la police parisienne
Le Conseir municipal a voté kier les
conclusions du rapport de M. Emile
Massard sur le budget de la préfecture
de police.
tLe total de ce budget s'élève t 205
millions 988,384 francs : mais sur cçtU'
somme il y a lieu de déduire 67,524,900
francs de recettes effectives. L'adminis-
tration de la police nous coûte donc
HO millions en chiffres ronds ; mats 6iir
ces 140 millions, 12 millions concerneu'
les dépenses des sapeurs-pompiers pt
plus de 760,000 francs, celles du labo-
ratoire. Les autres services de la préfec-
ture reviennent donc à 123 millions eIl-
irori.
Les économies réalisées cette année
sur ce budget s'élèvent à 4 millions
dues notamment à la suppression de six
commissariats.
n convient dç noter que M. Emile Mas-
sard a fait affecter une somme do
175,000 francs à la création de poste do
T.S.P. pour les usages db la police. L'Ini-
tiative de cette création revient à M.
Paul Guichard, directeur de la p'olicu
municipale.
Au cours de cette discussion, M. d'An-
digné a proposé que la taxe perçue sur
ies cartes d'identité des étrangers eoit
portée de 10 francs à 50 francs. Il y a
à Paris environ 275,000 étrangers ; la
recette serait donc d'une quinzaine de
millions environ.
M. MOralij, préfet de police, répondit a
toutes les observations qui furent faites
au cours de ces débats sur le fonction-
nement des services qu'il dirig - et il ren-
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pris avec quelques gouttes de lait Ceux
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