Titre : Le Journal
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-10-06
Contributeur : Xau, Fernand (1852-1899). Directeur de publication
Contributeur : Letellier, Henri (1867-1960). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34473289x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 octobre 1925 06 octobre 1925
Description : 1925/10/06 (N12042). 1925/10/06 (N12042).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k76291951
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-220
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/11/2014
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3''
Dernière Heure
La lettre de démission
du maréchal Lyaotey
RABAT, 5 octobre. — Aujourd'hui
s'est tenu à Rabat le conseil du gou-
vernement qui. tous les deux mois,
réunit avec les directeurs et chefs
oe services de la résidence les pré-
siŒeass et les bureaux des chambres
dues dû i^ommerce, de l'industrie et
de l'agriculture de tout te Maroc, le
représentant de la colonie- française
et de ses intérêts économiques, A
l'ouverture de la séance, le maréchal
Lyautey, en faisant ses adieux, a lu
la lettre qu'il a. adres. ée au gou-
vernement pour lui demander à être
remplacé comme résident général
au' Maroc.
iVoici te texte de cette lettre :
RABAT, 24 septembre, 1925. — Les der-
nières opérations militaires viennent de
réaliser un redressement qui nous
replacé sensiblement sur les lignes que'
nous occupions avant l'agression riffalnè.
La situation du protectorat se trouve
yètahlie telle qu'elle était en avril,
o'est-à-dîre au point où elle avait été
portée après treize ans de progression
continue.
Je crois avoir le droit de dire que ma
tâche, telle qu'elle m'avait été confiée
en 1912, a été remplie.
Tant que le Maroc a été en péril, Je
be me suis pas permis de renouveler la
demande de remplacement que j'avais
présentée au gouvernement en 1923 et en
1924, demande motivée par de graves ac-
cidents de santé et par le besoin d'un re-
pos auquel mes trente ans d'activité colo-
niale me donnaient légitimement droit.
Du jour où la menace riffalne, que
j'avais signalée avec une inquiétude
croissante, s'est réalisée à l'époque où mes
rapports l'avaient fait prévoir, je n'ai
pius eu d'autre pensée que de tenir le
coup avec les moyens réduits dont je dis-
posais au début et de sauver la situation.
Aujourd'hui on peut sincèrement
affirmer que le danger est écarté et
que, avec l'importance des effectifs
à pied d'œuvre, l'avenir peut être
envisagé avec confiance.
C'est donc en toute sécurité de cons-
cience que je demande à être relevé de
mes fonctions dé commissaire résident
général au Maroc..
Au demeurant, la question du Riff ou-
vre des problèmes nouveaux, comme jo
l'expose dans la lettre confidentielle ci-
jointe rappelant ce qui a été réalise de-
puis l'agression riffaine.
A ces problèmes nouveaux, qui deman-
dent à être abordés et suivis avec conti-
nuité, il faut un homme nouveau, dans la
force de l'âge, bénéficiant de toute *a
confiance du gouvernement.
Je demande donc qfte mon successeur
soit désigné sans délai.
Je me tiendrai à sa disposition pour le
renseigner au cas où il estimerait que
mon expérience du pays pût lui être utile.
-. Signé ; LYAUTEY.
lie maréchal a donné ensuite au
fcbn^eil lecture de la réponse qu'il a
reçue du gouvernement.
Après ces lectures, le maréchal
Lyautey a ajouté :
« Je vous fais donc mes adieux, je
n'ai pas besoin de vous dire avec
quelle émotion, mais aussi avec
quelle gratitude. »
Le maréchal a rappelé ensuite
qu'au cours de ces séances, il n'a
jamais été fait de politique. Les dis-
eussions, parfois vives, ont porté
seulement sur les questions prati-
ques d'ordre économique.
Le maréchal a terminé en d_isant :
« Je suis plein de ,confiance dans
l'avenir d'un organisme aussi vivant
et aussi moderne que celui du Maroc.
Je continuerai à suivre vos efforts
avec en intérêt passionné. Gardez-
moi votre amitié comme je vous gar-
derai la mienne. »
Les opérations au Maroc
FEZ, 5 octobre. — Dans le secteur
ouest, le calme règne. Les troupes
pdursuivent activement l'organisa-
tion du front et l'aménagement des
postes et des routes. ;
Dans le secteur du 19* corps, le
gros des troupes, opérant au nord
de Kifane, s'est installé sur la ligne
Bab - Karoun - Dar- el-Hadi-Djebel-
Âzougar, tandis que les forces sup-
plétives continuent leur progres-
sion dans les régions au nord où les
tribus restent dans leurs villages.
Une nouvelle officieuse annonce
que les Espagnols auraient atteint
la région du Syah.
L'aviation a effectué de nom-
breux bombardements, dont neuf de
nuit, sur différents points du front-
notamment au profit des colonnes
qui opèrent au nord .d'Aïn-Maatouf
et de Bab-Mizab, prenant ainsi une
part active à ces, opérations, en
éclailrant les colonnes et en les re-
liant entre elles. Dix bombarde-
ments ont été exécutes sur le dje-
bel Beni-Mder, au nord .de la zaouia
d'Amjot. De nombreux bombarde-
ments ont été également exécutés
dans la région du Loukkos.
Dans le secteur du centre. les opé-
rations qui se développent, face aux
montagnes de Senhadja, ont une
grande importance, car l ennemi
trouvait là ses derniers centres de
résistance dans les hauts massiîs dé-
chiquetés dont quelques-uns, comme
le djebel Kheil, dépassent 1,700 mô-
F/TFIS.
Les troupes ont fait une très belle
manœuvre pour attaquer, par le nord.
la région de Bab-Mizab, très difficile,
et de Sof-Azeroual, plus tourmentée
encore et offrant à l'ennemi de nom-
breuses grottes permettant la résis-
tance. On a fait donner les chars
et les autos-mitrailleuses, qui, abor-
dant les positions ennemies, ont ré-
duit tous ies centres de résistance et
fait éprouver aux dissidents, qui se.
défendirent âprement, des pertes
élevées.
En même temps, un autre détache-
ment attaquait vers le nord, enle-
vant Hedahda et Dekla, tandis qu'une
brigade, partie de Bab-Taza, dépas-
sait Bab-Mizab.
Toute la région est nettoyée. L'en-
semble de nos forcés progresse vers
ie nord. A 10 heures, ce matin, les
meilleures nouvelles parviennent sur
la progression de nos troupes malgré
une vive résistance de l'ennemi.
La situation en Syrie
BEYROUTH, 5 octobre. — Une co-
lonne du principal groupe mobile,
opérant sur le djebel Druse. campe
à Ilesfas, AU sud-est de Soueida.
Hamad bey Attrache, un des prin-
cipaux chefs de la rebellion, s'est
,<;:'iumis sans condition au général
Gnmelin.
Un clown devient fou forieux
LONDRES; 5 octobre. - Hier soir, au
rnusic-liall de Croydon, George Freeman,
dit Bobby, le principal clown d'un grand
cirque italien, a été pris, soudainement,
d'une aUaque de folie furieuse. Echap-
pant à ceux qui s'efforçaient de le retenir,
il est monté au quatrIème étage de l'im-
roeuble et s'est jeté d'f!t)'- fenêtre. Trans-
porte à l'hûpitcd, il y est mort presque
aussiLOL -_oopoo.. -.-..-
Le gouvernement anglais
et la menace communiste
LONDRES, 5 octobre. — Parlant
aujourd'hui à Liverpool, sir Wil-
liam Jonyson Hicks, ministre de
l'intérieur, a laissé entendre qu'en
raison de la menace communiste, le
gouvernement proposera, le caS
échéant, au Parlement, la revision
de certaines lois, de façon.à les ren-
dre efficaces contre les dangereux
agissements des émissaires bolche-
vistes et de leurs agents en Grande-
Bretagne. L'orateur a fait ensuite al-
lusion à la nouvelle société qui vient
de se fonder pour assurer, au cas
de grève générale ou de conflit, le
maintien des services essentiels au
moyen de volontaires. « Le gouver-
nement, a-t-il dit, ne saurait man-
quer d'accueillir les offres qui lui
seraient faites, mais il ne peut ac-
corder à une telle société le moin-
dre statut ou caractère militaire ».
Lord Derby, qui a pris lui aussi la
parole, a rappelé qu'aux dernières
élections le gouvernement avait ac-
cepté pour mandat « non pas de res-
ter vingt-cinq ans en Irak, mais
d'anéantir le communisme r—
tfmvnfil.'S ., ,.
I" L'ESPIONNAGE SOVIÉTIQUE
, en Pologne
VARSOVIE, 5 octobre. — La police
spéciale polonaise a arrêté en divers
points de la Volhynie environ qua-
tre-vingts personnes appartenant à
une vaste organisation d'espionnage
contrôlée par les soviets. Un certain
nombre d entre elles sont des offi-
ciers de l'armée rouge, d'autres des
fonctionnaires de l'Etat russe.
Des perquisitions ont permis de
découvrir une vaste correspondance,
diverses instructions reçues du gou-
vernement soviétique, des sommes
considérables en dollars, des faux
passeports et enfin des plans et do-
cuments militaires dérobes en Polo-
gne. — (Radio.) 11
M. Tchitchérrae négocie
on emprunt en Allemagne
BERLIN, 5 octobre. — M.Tchitcherine
a profité de son séjour à Berlin pour
entamer des négociations avec. les
financiers et les industriels alle-
mands, concernant un emprunt de
100 millions de marks or, pour les-
quels la Russie achèterait à l'Alle-
magne des marchandises de diffé-
rentes natures et en premier lieu des
machines agricoles. Les négociations
ont pris un cours favorable. On s'at-
tend qu'un accord sera établi bientôt.
Les négociations n'ont pas lieu
entre les deux gouvernements, puis-
que, dans ce cas, l'Allemagne ris-
querait d'avoir des difficultés avec
la Grande-Bretagne, qui se réclame-
rait de certains paragraphes du trai-
té de Versailles et surtout de l'ulti-
matum de Londres.
Le crédit ne serait accordé que
pour une courte durée et remboursé
par la Russie à l'aide du produit de
l'exportation de céréales qui a déjà
commencé. — (Journal.)
la Gonlérence de Locarno ;
M. Stresemann est souffrant'
LOCARNO, 5 octobre. — La pro-
chaîne séance plénière' de la confé-
rence de Locarno, qui devait avoir
lieu demain matin, a été remise à
l'après-midi, à cause d'une indispo-
sition de M. Stresemann. M. Strese-
mann, qui! souffre de la gorge et qui
a un ,peu de fièvre, a dû prendre le
lit.
Un torpilleur finlandais sombre
avec 53 hommes à bord
HELSJNGFORS, 5 octobre.' — AU
cours de manœuvres dans le golfe
de Bothnie, le torpilleur S-2, de la
marine finlandaise, pris par la tem-
pête, a chaviré. L'équipage, composé
de cinquante-trois hommes, a péri.
Petites nouvelles
de PÉtrangor
GENÈVE. — Un aviateur romand chargé
de faire un vol d'essai, et Qui était parti de
FriedrichShafen. s'est perdu dans le bronU.
lard et a été contraint d'atterrir en terri-
toire suisse, près de Frauènreld, dans le
canton de Thurgovie, L'avion sera retenu
jusqu'à ce que les formalités policières ep
douanières aient éé accomplies.
LISBONNE. - La Bourse et les banques
sont fermées.
SANTIAGO-DE-GHM. -- Les partis ont élu
M. Emiliano Figuero'a comme candidat uni-
que à la présidence de la République. M.
FIgiieroa a accepté. La tranquillité règne
da.ns tout le pays.
La santé de M. Herriot
L'état de santé de M. Herriot, président
de la Chambre, évolue rapidement. dàn3
un sens favorable. Voici le bulletin qui a
été communiqué hier matin :
a Amélioration persistante ; état,inflam-
matoire en voie dé résolution.
» Professeur ROQUE, Dr Paul VIGNE..
LE RAID TOKIO-PARIS
Les aviateurs Abé et Kawatchi ont
clos, hier soir, l'ère des réceptions
auxquelles ils étaient conviés, en
prenant part au banquet de 300 cou-
verts, organisé en leur honneur par
la société Lorraine-Dietrich, et pré-
sidé par M. Nicaise, administrateur
général, assisté de M. Barbàrou, en-
touré de ses collaborateurs MM. Vi-
gne, Daladier, Fichot, Carol. etc.
M. Nicaise avait tenu à fêter Abé
et Kawatchi, en leur permettant de
connaître tous nos as français et
sauf Pelletier Doisy, parti en Amé-
rique, tous avaient répondu à rap-
pel, et tous applaudirent à tout rom-
pre, au succès de leurs frères d'ar-
mes japonais.
La présence du vicomte Ishii, am-
bassadeur du Japon en France, ac-
compagné des généraux Ohira et
Shioden, des membres de l'ambas-
sade, la personnalité de M. Nagoura,
représentant pour le raid de notre
grand confrère YAsahi, ajoutait à
l'éclat de cette fête, rehaussée de tout
ce qui porte un nom dans les diver-
ses aéronautiques françaises civile,
militaire, maritime et coloniale.
Tous nos grands constructeurs
avaient tenu à rendre hommage au
bel exploit de nos hôtes, et citer tous
les pilotes présents serait impossible,
étant donné le peu de place dont
nous disposons.
M. Nicaise ouvrit l'ère des discours,
M, Nagoura, de l'Asalti. lui répondit
au nom des pilotes et de son journal
et termina en levant son verre à !a
gloire du moteur victorieux, à la
fraternité des ailes franco-japonaises
et à ia prospérité et à l'avenir de no-
,tre ,avIatIon. - !J. D. R. - ., ..-
La police identifie un-déserteur
dans le faussaIre qui fabriqua
les bons de la Défense
L'escroc Louis-Fernand Langlois, fabri-
cant de faux bons de la Défense nationale,
qui réussit avec la complicité de sa maî-
tresse, la femme Jacquart, dite Lucienne-
Mario Coulomb, à encaisser plus d'un,
million en passant âes faux titres tant à
Paris que dans une dizaine dé villes de
province, a été démasqué hier par l'ins-
pecteur Bony de la Sûreté générale.
Langlois n'est autre que le déserteur
Fernand loyers, né le 3 décembre 1881, à
Paris, dans le 10" arrondissement, et con-
damné deux fois par le tribunal correc-
tionnel de la Seine, pour vÓl à la tire.
Le 30 juillet 1916, Fernand ftoyers, qui
venait de purger une peine de 18 mois
,dc prison à la maison centrale de Poissy,
était incorporé au U3. régiment d'in-
fanterie à Romorantin. Quelques jours
plus tard, il désertait.
La veuve Jacquart a un pissé assez
agité : son père. était un vieux coloniaL
Il fut pendant de longues années contre-
maître dans une importante usine d'ou-
tre-mer. A la mort de sa femme, il avait
mis ses deux filles en pension en Angle-
terre. Celle , qui devait plus tard s'appe-
ler Mme Jacquart revint en France a sa
majorité. Son mari tenait une bijouterie
à. Tours. Le ménage ne fut pas très heu-
reux et la femme Jacquart quitta son
époux qui, peu de temps,après, se sui-
cida.
Le couple ayant opéré partout sur son
passage, il est fort probable que M. Clu-
zel, juge d'instruction à Paris, va être
chargé d'éclaircir généralement l'affaire.
L'arbitrage dans le conflit
de la boucherie
M. Jules Gautier a entendu hier
chevillards et détaillants
M. Jules Gautier, conseiller d'Etat,
président de la confédération nationale
des associations agricoles, désigné par
le gouvernement comme arbitre dans le
eonfliii de la boucherie parisienne, a en-
tendu hier, à la présidence du conseil,
les parties en cause.
De 16 heures, à: 18 h. 30 MM. Mar-
tin et Maillard, pour, les détaillants ;
Cazes Lacroix, Lesage, Debessaô, pour
les ont, contradu-toirement,
Cazecs, hcvillards, ont, contradictoiremcnt,
développé leurs arguments.
S'appuyant sur le règlement d'admi-
nistration publique qui vient d'être pu-
blié et qui fixe les modalités d'applica-
tion de la taxe d'otage. M. Martin a
soutenu que cette taxe était mise ex-
pressément à la charge des chevillards.
L'article 2 dudit règlement dispose, en
effet : -
Il La taxe prévue est à la charge de
la personne qui est propriétaire de l'ani-
mal au moment de rabatage. ù;
M. Cazes a répliqué qu'il s'agissait là
d'un impôt indirect, que celui qui l'a payé
a le droit de récupérer à la consomma-
tion.
- Incorporez-le alors à votre prix de
vente, a riposté M. Martin, mais ne nous
le facturez pas it part.
— Ce que vous demandez est impossi-
ble, a rétorqué M. Cazes. Il suffît pour
s'en rendre compte de connaître les con-
ditions dans lesquelles s'exerce notre pro-
fession. Ou, nous aurons la faculté d'a-
jouter l'impôt au bas de nos notes, ou
c'est nous et nous seuls qui en ferons les
frais. Et, dans ce dernier cas, on créera un
véritable privilège au profit des détail-
lants parisiens, car les bouchers de pro-
vince qui abattent eux-mêmes lea ani-
maux qu'ils débitent au. public ne pour-
ront pas se soustraire au paiement Oc ia
taxe.
La taxe doit-elle être incorporée par le
boucher en gros dans son prix de vente
o* payée à part par le détaillant ? Voilà
tout le conflit. M. Jules Gahtier ne l'a pas
tranché sur le champ. « La question est
compliquée v a-t-il dit., Et tout en pro-
mettant de rendre sa sentence dans le
plus bref délai, il a demandé à réfléchir.
— RAOUL SABATIER.
Les Français élabSs à l'étranger
tiennent un congres à Paris
Le congrès des colonies françaises à
l'étranger s'est ouvert, hier, 30, boule-
tard des Capucines, au siège de la
Ligue Maritime et Coloniale. Ce mot de
a congrès » a pris un.sens si banal qu'il
caractérise mal, cette cordiale réunion de
grands voyageurs venus de toutes les
parties des deux continents pour rap-
peler à la métropole que les plus auda-
cieux de ses Ûls, des commerçants, des
explorateurs,, des ingénieurs, des fonc-
tionnaires hardis, des industriels, des
financiers, des professeurs, etc., se font,
à travers le monde, les artisans excel-
lents, mais trop souvent méconnus, de la
culture et de l'expansion nationales.
C'est la première fois qu'une telle
manifestation a lieu chez nous. Avec des
organisateurs comme M. Pierre Lyautey,
secrétaire général, et son jeune collabo-
rateur, M. DuboIs, chef du secrétariat
administratif de la L. M. C., elle a par-
faitement réussi. 11 ; convie®! de féliciter
la Ligue Maritime et Coloniale et son
dévoué directeur, M. Iiondet-Saint,
d'avoir largement contribué à ce succès
en patronnant encore cette nouvelle, ini-
tiative de l'activité française à l'étranger.
La foule injurie des agents
qui arrêtaient on perturbateur
Dans un débit, boulevard Ornano, à 1a
suite d'une querelle qui s'était élevée
entre deux clients, pour un motif futile
cl qui menaçait de finir par une rixe, le
patron avait" dû faire appel à deux
agents de service.
La. foule, au bruit de la dispute, s'était
amassée sur le trottoir, et menaçait
d'envahir l'établissement. Un des per-
turbateurs. qui refusait de circuler, fut
appréhendé et amené au poste par les
agents. Un 1 individu, voulant délivrer le
prisonnier, frappa violemment au visage
l'un des deux gardiens. Son collègue
sortit alors son pistolet et fit éloigner la
foule.
Le perturbateur et la brute, Julien
Taubaullc, âgé de dix-huit ans, 'ma-
nœuvre, demeurant 13, villa du Centre,
à Saint-Oucn, et Louis Fêvre, âgé de
dix-huit ans, tôlier, demeurant 37, rue
Jules-Vallès, également à Saint-Ouen, ont
été envoyés au Dépôt.
Le gardien de la paix Hartz, assez
grièvement-blessé, a dû interrompre, son
service.
Un tramway tombe
1 d'une hauteur de fi mètres
20 personnes blessées
ROUEN, 5 actobre. — Cet après-midi, à
deux heures et demie, avenue du Cime-
tière-Monumental, à Rouen, le tramway
n° 76, conduit par le wattman Harlée, ne
put effectuer son arrêt devant la rue
Frédérlc-Bérat. Emporté par la déclivité
de la chaussée, il sortit aps rails au bas
d* l'avenue, franchit le terre-plein et alla
tomber, d'une hauteur de c cinq mètres,
sur la contre-allée du boulevard.
Tous les occupants du tramway, quatre
agents de la compagnie et seize voyageur
ont été plus ou moins grièvement blesses
et. la plupart ont été transportas à l'HÔtel-
Ditu ou à l'hospice général par les am-
bulances do la ville.
Parmi les voyageurs blessés se trou-
vent M. et Mme Larson, domiciliés à
Paris. 200. rue Championnet.- (Jou1'rwJ.:
Au Tribunal de Commerce
Au début de 1 audience du grand rôle
du Tribunal de commerce de la Seine,
M. Trollien, président du tribunal, a
rappelé en quelques paroles émues la
brillante carrière et la remarquable pré-
sidence de M. êtépliane Dervillé, ancien
président du tribunal, décède samedi
dernier. La séance a peu après été sus-
pendue en signe de deuil.
Un spirite procède
à l'exorcisation rituelle
d'une maison hantée
MOULINS, 5 octobre. — Le mystère de
la maison hantée de notre ville persiste
et intrigue de plus en plus les habitants.
Hier matin, de 5 à 6 heures, les coups
ont recommencé, affolant la locataire,
Mme Adèle Chassagnette, que son grand
âge (quatre-vingts ans) rend encore plus
impressionnable.
Rien d'anormal ne s'est produit au
cours de la soirée. De nombreux curieux
sont venus à bicyclette ou en auto et ont
défilé devant l'immeuble du numéro 6
de la route de Clermont.
Un spirite convaincu, habitant notre
ville. M. Edmond Pieux, représentant de
commerce, s'est livré, la nuit dernière, à
une exorcisation en j'ègle, car, selon lui,
Il ne fait pas We rd'un doute que
les bruits entendus ne soient l'œuvre
d'un esprit, peut-étre celui -du. mari de
Mme Chassagnette, décédé U y a une
dizaine- d'années. Donc, M. Pieux ayant,
selon les. rites habituels du spiritisme,
installe au milieu de la cuisine un gué-
ridon et fait l'obscurité compote, en pré-
sence de quatre locataires de la maison,
intima a l'esprit supposé de se mani-
fester encore une fois et de cesser.
Mme Chassagnette, M. Pieux, ainsi
que les quatre autres personnes affir-
ment avoir entendu, au bout de trois
minutes, un choo assez violent contre le
mur. semblable à celui que l'on pourrait
obtenir avec un marteau. Les bruits ne
se sont pas renouvelés depuis et tous les
voisins de roctogénaire sont dans l'at-
tente. Quant à cette dernière, elle n'ose
plus coucher chez elle.
Le propriétaire de l'immeuble,
M. Riondet, a fait visiter les conduites de
gaz, mais vainement. Les locataires de
la maison —' ils sont vingt-sept — ont
effectué des'rondes autour de l'immeuble
et visité les caves en pure perle. —
(Journal.)
L'assemblée des présidents
des Chambres de commerce
Les présidents des: cambres de com-
merce se sont réunis aujourd'hui, sous
la présidence de M. Paul Kempf, prési-
dent de la chambre de commerce de
Paris. Cent trente-quatre chambres de
commerce y étaient représentées.
L'assemblée a adopté divers Yoeux.
TRIBUNAUX
L'agression des Champs-Elysées
contre les présidents bulgares
MM. Koulef. président, et Vasof, vice-
président du Sobranié bulgare, sortaient,
le 18 août dernier, de' l'Exposition des
arts décoratifs, lors-u'ils furent entou-
rés, aux Champs-Elysées, par une cin-
quantaine de leurs compatriotes qui les
injurièrent et les frappèrent,. La mani-
festation fut interrompue par l'arrivée
du brigadier Ballerat et de quelques
agents. MM. Koulef et Vasof purent,
sous leur protection, monter dans tin
autobus et s'éloigner. Dans la môléR,
deux manifestants. Sacharie Zakarief, et
Boris Trakisld restèrent aux mains des
agents.
Bien que MM. Koulef et Vasof aient
refusé de porter plainte, le parquet a
poursuivi d'office Zakarief et Trakiski,
qui ont comparu hier devant la treiziè-
me chambre correctionnelle, sous la pré-
vention de violences et voies de fait.
Le tribunal, que présidait M. Tronche-
Macaire, a acquitté Zakarief et Trakis-
ki du chef de violences et voies de fait,
mais il a, toutefois, retenu contre Tra-
kiski l'inculpation de ébellion et lui a
infligé deux mois de prison et 50 francs
d'amende.
Congrès de chirurgie
Le docteur de Berck fera, mercredi
matin, dans sa clinique, 69, quai d'Or-
say, unè série d'opérations, et de dé-
monstrations : Réduction ûe six luxa-
tions congénitales de la hanche, de for-
mes diverses ; présentation de sujets
guéris de luxations congénitales,- ou
boiteries de naissance : exposé do la
rénovation de la pathologie de la hanche
à fous les âges de la vie par les der-
niers travaux du dooteur CaiôL
120.000 francs de biioux nerdos
Une Américaine, en villégiature il
Paris, Mme Agnès Richmond, descendue
dans un Itôtel/rue de la Boétie, a égare,
hier april-midi. différents, bijoux d'une
valeur totale de 120,000 francs. Mme Rich-
imond n'a pu indiquer si ses bijoux avaient
i été perdus sur la voie publique ou dans
I un taxi qu'elle avait pris au cours de ia
journée.
Le nouveau commissaire
des voyages présidentiels
M. SJsteron, commissaire spécial de police
à 13 direction de la Sûreté générale à Paris,
est chargé d'organiser Jes mesures d'Ordre
et de sécurité nécessitées par les voyages
offlclels, en remplacement de M. Oudaille.
admis à la retraite.
Une camionnette capote
TOURS, 5 octobre. — Hier soir, sur la
route de Saint-Paterne, à Saint-Christo-
phe, à la suite d'un joup de volant mll-
lencontreux. une camionnette lo CV
s'est retournée sur ses occupants. Le
conducteur, M. Bouroux, restaurateur à
Tours, rue du Petit-Saint-Martin, a été
tué sur le coup. Quatre personne! qui
l'accompagnaient ont été plus ou moins
contusionnées. — (Radio.)
On demande des - vendangeurs
L'office, régional de la main-d'œmTe
recherche encore des travailleurs, hom-
mes et femmes, pour faire les vendan-
ges dans la Marne, le Loir-et-Cher, et
rvonne. Ne pas écrire ; se présenter au
ministère du travail, service de l'agri-
culture, 2, avenue Rapp.
Derniers cours étrangers
CHANGÉS À LONDRES
Le franc, encore très attaqué pendant la
matinée a été mieux défendu par la suite.
La livre a, en effet, débuté à 1Ô5, pour
toucher ao* plus haut 105,50 ver3 mtdi. Elle
cet revenue à 104,50 à ,13 heures, pour ter-
miner à 18 heures à 104,45 contre 104,27
samedi dernier.
CHANGES A NEW-YORK
Le franc s'est légèrement relevé tout
d'abord de 4 cents M 1/3 à 4 cents 64, pour
s'inscrire de nouveau à midi & 4,63 1/2 et
terminer à 4.63. soit à la parité de 21,59.
LÔNDRE», 5 octobre. - Fonds d'Etat : cal-
mes. 30/0 Français, il 1/2; 5 0/0, 16 3/4;
4 0/0 1917. 13 1/4; 4 0/0 1018, 14 3/4; Con-
solidés, 55 3/4.
Américatils « * soutenus. Atcbtfon • Common.
<26; Baltimore .Ohio. 84; Cansdian Paclflc,
154 i/2; Chicago Milwa&kee, 8 t/2; Erlé
Gommon. 33 1/2; Loiîlsvtlie NashviUe 122 1/2;
Netr-York Central, 127 1/2; Southern Paclflc,
101; Pensylvania, 50; Union Pacific, 145 1/2.
Mines : soutenues. Pe Ceers. t3 5/t6;
Jagrersfontein, 4 f/S; Pio Tinta, 42 5/s.
Pétrolières : calmes. Mexican Eagle. 17/-;
Royal Dutch, 31 7/S; Shen, 4 9/32; Pforth
Caûcasian, 3/9; Hussian Oil, 7/6.
NEW-YORK. & octobre. — Gali Money
(cours moyen). 5; (dernier cours)., 5 l/a;
Change sur Paris & vue. 462 i/4: Change
sur Berlin, 23 80; Erlé Rallroad. 32 1/4;
Great NorUiern Pref., 72 7/8; Ul!nots. Cen-
tral, 115; Louiâvllie et Naslivilie. 117 1/4:
NeW-York Central, 121 5/8; Norfolk et Wes-
tern, 139; Peusylvanta, 48 3/8; Reiding, 35;
Southern Raitway, 106 1/4; SOuthern Pactnc.
Q7 1/S; Union Pacifie. 139 3/4; Bethlehem
Steel, 40; Crucible Steel, <2 1/2; U.S. Steel
Common. 122; U.S. Steel Pref.. 124 7/8;
Royal Dutch, 50 3/4.
Argent en barres. Minéral étranger. 70 7/8.
Affaires totales (titres) : 2.100.000.
COURS COMMERCIAUX
New-YORK, 5 octobre. — Coton : dispo-
nible. 23 15; à terme sur décembre, 22 90
à 29 92.
Cafés Rio : trpe no 7 disponible, 19 3/4;
sur décembre. 17 80. *
CHICAGO. 5 octobre. — «lés .: sur décem-
bre, t36 3/4.
MaU : sur décembre, TT.,
LA VIE SPORTIVE
CE SOIR. AU CIRQUE DE PARIS
le championnat de force du monde
Rigotilot contre Cadine
La meilleure façon de présenter deux
athlètes est très certainement de -donner
simultanément leurs mensurations, ce qui
permet de les comparer l'un à l'autre.
Voici donc les mensurations des deux
splendides champions de force qui vont
se rencontrer tout à l'heure au Cirque de
Paris, devant une assistance impatiente
de leur voir exécuter les dix performan-
ce qui sont les conditions de leur match :
ERNEST CADINE, — Age, 32 ans ; taille,
1 m. 67 ; cou, 0 m. 46: tour d'épaule,
1 m. 36 ; poitrine au repos, 1 m. 17 ; poi-
trine contractée, i m.23; ceinture, 0 m.SI);
avant-bras, 0 m. 36 ; biceps, 0 m. 42 ;
tour de cuisse, 0 m. 66 ; mollet, 0 m. 42;
poids, 91 kilos.
CHARLES RIGOULOT. - Age, 22 ans;
taille, 1 m. 71; cou, 0 m. 45; tour d'épau-
le, 1 m. 38; poitrine au repos, 1 m. 18;
poitrine contractée, 1 m. 27 ; ceinture
o m. 87 ; avant-bras, 0 m. 35 ; biceps,
0 m. 42 ; tour de cuisse, 0 m. 68 ; mollet,
0 m. 42; poids, 98 kilos.
On voit que ce qui différencie le plus
les deux adversaires, c'est l'âge, le poids
et la taille : le premier semble en faveur
de Cadine, pour un match où la résis-
tance sera un facteur considérable. ; le
second avantage Rigoulot ; mais la troi-
sième avantage certainement Cadine, qui
aura à élever moins haut que son adver-
saire les douze cents et quelques kilos
qui composeront le total du poids à éle-
ver, ceci en faisant presque chaque fois
quatre essais, ce qui représente quatre
mille huit cents kilos environ, manipulés
en moins d'une heure de temps 1
Voici maintenant à titre documentaire
la liste des dix records du monde
existant pour les mouvements que doi-
vent exécuter ce soir les deux athlètes :
Béveloppê à droite : 60 kil. 500 par
Alzin.
Développé à gauche : 55 kil., par Bon-
nes.
Développé à deux bras r: 120 kil., par
Alzin.
Vqlée à droite : 91 kil. 500, par Ri-
goulot.
Arraché à droite : 101 kil., par R!-
goulot.
Jeté à droite : 115 kil. 500 par Mau-
rice Deriaz.
Arraché à deux bras : 126 kil. 500, par
Rigoulot.
jeté en haltères séparés ; 131 kil.,
par Emile Deriaz.
Jeté à deux bras: 161 kil. 500, par
Rigoulot.
èoulevé de terre r; 263 kil., par Ri-
goulot.
A noter que le record du monde du
développé à deux bras, battu dimanche
par le Luxembourgeois Alzin, n'est pas
encore homologue et que la meilleure
performance pour cet exercice est en-
core celle de l'Autrichien Aigner, avec
119 kil. 500.
Ces dix exercices, qui doivent être
exécutés dans l'ordre que nous indi-
quons, pourront être essayés chacun
quatre fois par les matcheurs qui se-
ront arbitrés par MM. Vcrhaért, Landes-
man, et Demonnier, assistés d'un comité
consultatif qui comprend MM. Miguet,
Valtier et Léon Sée.
En cas d'égalité des points totalisés par
les deux athlètes, c'est le plus léger des
deux qui se verra attribuer la victoire.
Aussi la pesée de Chartes Rigoulot fit- de
Cadine, qui aura lieu cet après-midi, à
14 heures, au Journal, est-elle très im-
portante. Seront également pesés les
boxeurs Merlo et Grégoire d'une part,
Rouquet et Maurice Prunier de l'autre,
ce dernier remplaçant l'Allemand Dom-
goergen, qui vient de se fracturer la
main et ne pourra remplir son engage-
ment contre le chnîlenger de MoKna
L'ordre du programme de la soirée
sera le suivant :
8 h. 30 : Merlo-Orégoire, six rounds.-
9 : heures :. Maurice Prunier-Rouquet,
dix rounds. — 10 heures : Mlle Made-
leine Roch, dans un à-propos de M. An-
toine Boyer, - 10 h. 30 : Cadine-
Rigoulot.
Rappelons que la location pour le
grand gala athlétique donné au bénéfice
des blessés du Maroc reste ouverte
aujourd'hui jusqu'à 18 heures aux
bureaux du Journal, 100, rue de Riche-
lieu, et dans les principale agences
théâtrales d, jusqu'à 19 heures, au
Cirque de Paris.
AVIATION
Van Laere gagne le Garnd Prix
des avions de tourisme
Le Grand Prix des avions de tourisme,
dont le départ avait été donné ii l'aérodrome
d'Orly. le dtmanôhe 27 septembre.. s'est
termina hier Tnatio au Bourg-et, avec l'ultime
étape Diiual-Paris.
Dix avions s'étaient envolés. vOIcI dix
jours, pour boucler un tour de France par
Dijon, Lyon, Mmes, Carcassonne, Toulouse,
Pau, Bordeaux. Poitiers, tantes, Angers.
Tours. Evreux et -Douai; sept d'entre eux
ont terminé lé parcours, et ce, résultat nous
permet de constater que notre Industrie aéro-
nautique étudia de prés l'aviation de tou-
risme, et le nombre d'appareils différents
qui se .sont classés sans pénalisation prouve
en même temps quo la valeur des pilotes
les progrès accomplis par nos constructeurs.
C'est le jeune Van Laere qui sort vicio-
rieux de-cette compétition, comme i! le fut
déjà an concours des avionnettes à Vau-
ville et dans la course Cherbonrg-Paris.
C'est du reste sur un Caudron quadriplace
qu'il Inscrit h nouveau son nom sur le pal-
marès des grandes épreuves do cette année.
Rotons en outre qu'avec son moteur Satm-
son de 120 CV seulement. le Caudron vain-
quçur a transporté quatre personnes sur ce
long circuit, avec une puissance de trente
chevaux seulement par passager.
Fronval se classe bon second avec son ap-
pareil triplace de 120 CV et Flnat le serre
do près avec son triplace Caudron de 130 CV.
Lasnc est quatrième. Discours cinqui&mp,
Terrasson sixième et Knipping septiftme.
M. Laurent Eynac a, au cours du lunch
offert aux voyageurs aériens, félicité l'Aéro-
Club de France et en l'espèce l'ingénieur
en chef Hlrscbauer et Mme JalTeux-Tissot,
les lauréats en la personne des pilotes et des
constructeurs, et a donné à tous rendez-
vous pour l'épreuve similaire de l'année pro-
chaine. - G.-D. -RAI I ALOVICH.
Le cfàe»mont général
Voie! maintenant le classement général de
l'épreuve :
i'" prix, 40.000 fr.. Van Laere, 4.417
points; 28, 25.000 fr., ProuvaI. 4.402 pts;
ae. 10.000 fr.. Flnat. 4.352 pts; 4\ 8.000 fr.,
Lasne, 4.327 pts; 56. 6.000 fr., Discours,
4.324 pts; 6». 5.000 fr., Terrasson, 4.192 pts;
78, 3.000 fr.. Knipping. 4.138 pts.
AUTOMOBILE-MOTOCYCLISME
Après les Grands Prix du M. C. F.
Rétablissons une phrase da notre article
d'hier Nous disions : « Belle course de Sour-
dot (Monet-Gojon) en 175 cmc., qui, perdant
quatre minutes au premier tour. termina à
peu près avec le même retard sur Porter,
remontant progressivement le lot et pas-
sant de la onzième à la troisième place. D
C'est encore l'huile Castrol.
qui a triomphé aux Grands Prix de France
à Montlhéry. En motos 175, 250 et 500 cmc.,
en cyclecars 500 et 750 cmc.. en voitures
1.tOO crnc, les vainqueurs utilisaient l'huile
Castrol, aussi bien d'ailleurs que la majorité
des coureurs classés. Une fois de plus, après
bien d'autres exemples probants, il est dé-
montré qu'avec l'htîilo Castrol on a meilleur
rendement et parfaite sécurité dans le grais-
sage.
Pendant la QuinzaIne automobile, ia Société
des huiles Castrol fera exposition en ses
bureaux. 53, rue de Londres, à Paris. Dans
votre intérêt, ne manquez pas de la visiter.
Avis aux agents de Bugatti
M. Bugatti nous prie d'informer ses amis
et agents qu'il a délégué M. Pli. de Marne
pour les recevoir, .Jusqu'au 18 octobre, à la
Société de vente, 110. avenue des Champs-
Elysées.
Les bandits de Cormeilles
passeront aux assises en novembre
M. Fougery, juge d'instruction, a fait
subir à Pierson, Vannier et Bierre leur
dernier interrogatoire. Le dossier va être
communiqué au parquet et renvoyé de-
vant la chambre des mises en accusation
et l'affaire sera très probablement inscrite
au rôle de la 'prochair:e session des assi-
ses qui s'ouvrira lundi prochain. M. Fou-
gerv rendra probablement une ordon
1 nance de non-lieu en faveur de la mit-
Jfccpsse de Pierson, Juliette Roujbatul» v
Le Triomphe
de ta
Science Française
L'Art de guérir est révolutionné, f Le Sang
pnr pour tous, - Eczémas. Acnés, Psoriasis
Herpès, Sycosis. Varices, Maux de Jam-
bes disparaissent ainsi que toutes les
Manifestations Arthritiques et tous
les Accidents féminins.
A la suite d'admirables expériences
de laboratoire. confirmées de façon
éclatante par la clinique, M, Rtchelet
a établi que toutes les maladies chro-
niques, et particulièrement celle de la
peau, tiennent à un véritable vice da
sang.
La méthode consiste en une sélection
jdes végétaux c rectificateurs » du sang
et ce produit est connu dans le monde
entier sous le nom de Dépuratif
Richelet.
Le Dépuratif Richelet a donc pour
a indications. les états morbides si fré-
quents, hélas t où le mal consiste en
une altération du sang, dont la nocivité
ne traduit par de pénibles symptômes
les douleurs de la goutte, dçs névral-
gies et des rhumatismes, lumbago, tor-
ticolis, varices, phlébites, hémorroïdes,
ulcère variqueux. Le sang est égale-
ment coupable de tous les maux qui
font tant souffrir la femme migraines
périodiques, aménorrhée, dysménor-
rhée, douleurs abdominales de toute
sorte. Mais l'invention du Dépuratif
Richelet est une œuvre de bien public
spécialement à cause de son extraor-
dinaire efficacité dans les maladies de
la peau.
Celles-ci, en effet, constituent une
véritable infirmité, d'abord par leurs
lésions qui n'épargnent pas le visage.
ensuite à cause des atroces démangeai-
sons qu'elles provoquent et dont le
supplice devient vite intolérable Il -est
InUtile do décrire longuement les lé-
sions des maladies de la peau : boutons
d'acné, récidivants, placards rouges
•t'érythéme, plaques suintantes d ec-
zéma, vésicules d'herpès, pustules de
sycosis, taches squameuses du psoriasis,
éruption d'urticaire, clous> furoncles,
etc. Tous ces accidents disparaissent
promptement sous l'action formidable du
Dépuratif Richelet, car il volatilise positi-
vement les poisons qui salissent le sang
et il empêche les récidives
C'est plus particulièrement à l'appro.
ehe du retour d'âge que le sang tour-
mente ses malheureuses victimes.
L'homme assiste imouissant à la dimi-
nution des ses facultés intellectuelles et
autres. due à l'artério-sclérose Chez la
femme, le sang, ne sachant plus où se
mettre, engendre fibromes et autres tu-
meurs- Mais le Dépuratif Richelet est
là pour rétablir la circulation et faire
que le sang. au lieu de causer la mort
des organes, porte partout la vie comme
c'est son strict devoir
Les infortunés qui souffrent d'une
maladie du sang n ont donc pas à hé-
siter Qu'iLs se confient immédiatement
au traitement de Hichelet, à cette mé-
thode qui a fait le tour du monde
Leurs misères cesseront bientôt et, point
capital, elles ne reviendront jamais
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renseignements sur le traitement, écrira
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fort, Bayonne (Basses-Pyrénées).
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XM ÏGXTRX&L
3''
Dernière Heure
La lettre de démission
du maréchal Lyaotey
RABAT, 5 octobre. — Aujourd'hui
s'est tenu à Rabat le conseil du gou-
vernement qui. tous les deux mois,
réunit avec les directeurs et chefs
oe services de la résidence les pré-
siŒeass et les bureaux des chambres
dues dû i^ommerce, de l'industrie et
de l'agriculture de tout te Maroc, le
représentant de la colonie- française
et de ses intérêts économiques, A
l'ouverture de la séance, le maréchal
Lyautey, en faisant ses adieux, a lu
la lettre qu'il a. adres. ée au gou-
vernement pour lui demander à être
remplacé comme résident général
au' Maroc.
iVoici te texte de cette lettre :
RABAT, 24 septembre, 1925. — Les der-
nières opérations militaires viennent de
réaliser un redressement qui nous
replacé sensiblement sur les lignes que'
nous occupions avant l'agression riffalnè.
La situation du protectorat se trouve
yètahlie telle qu'elle était en avril,
o'est-à-dîre au point où elle avait été
portée après treize ans de progression
continue.
Je crois avoir le droit de dire que ma
tâche, telle qu'elle m'avait été confiée
en 1912, a été remplie.
Tant que le Maroc a été en péril, Je
be me suis pas permis de renouveler la
demande de remplacement que j'avais
présentée au gouvernement en 1923 et en
1924, demande motivée par de graves ac-
cidents de santé et par le besoin d'un re-
pos auquel mes trente ans d'activité colo-
niale me donnaient légitimement droit.
Du jour où la menace riffalne, que
j'avais signalée avec une inquiétude
croissante, s'est réalisée à l'époque où mes
rapports l'avaient fait prévoir, je n'ai
pius eu d'autre pensée que de tenir le
coup avec les moyens réduits dont je dis-
posais au début et de sauver la situation.
Aujourd'hui on peut sincèrement
affirmer que le danger est écarté et
que, avec l'importance des effectifs
à pied d'œuvre, l'avenir peut être
envisagé avec confiance.
C'est donc en toute sécurité de cons-
cience que je demande à être relevé de
mes fonctions dé commissaire résident
général au Maroc..
Au demeurant, la question du Riff ou-
vre des problèmes nouveaux, comme jo
l'expose dans la lettre confidentielle ci-
jointe rappelant ce qui a été réalise de-
puis l'agression riffaine.
A ces problèmes nouveaux, qui deman-
dent à être abordés et suivis avec conti-
nuité, il faut un homme nouveau, dans la
force de l'âge, bénéficiant de toute *a
confiance du gouvernement.
Je demande donc qfte mon successeur
soit désigné sans délai.
Je me tiendrai à sa disposition pour le
renseigner au cas où il estimerait que
mon expérience du pays pût lui être utile.
-. Signé ; LYAUTEY.
lie maréchal a donné ensuite au
fcbn^eil lecture de la réponse qu'il a
reçue du gouvernement.
Après ces lectures, le maréchal
Lyautey a ajouté :
« Je vous fais donc mes adieux, je
n'ai pas besoin de vous dire avec
quelle émotion, mais aussi avec
quelle gratitude. »
Le maréchal a rappelé ensuite
qu'au cours de ces séances, il n'a
jamais été fait de politique. Les dis-
eussions, parfois vives, ont porté
seulement sur les questions prati-
ques d'ordre économique.
Le maréchal a terminé en d_isant :
« Je suis plein de ,confiance dans
l'avenir d'un organisme aussi vivant
et aussi moderne que celui du Maroc.
Je continuerai à suivre vos efforts
avec en intérêt passionné. Gardez-
moi votre amitié comme je vous gar-
derai la mienne. »
Les opérations au Maroc
FEZ, 5 octobre. — Dans le secteur
ouest, le calme règne. Les troupes
pdursuivent activement l'organisa-
tion du front et l'aménagement des
postes et des routes. ;
Dans le secteur du 19* corps, le
gros des troupes, opérant au nord
de Kifane, s'est installé sur la ligne
Bab - Karoun - Dar- el-Hadi-Djebel-
Âzougar, tandis que les forces sup-
plétives continuent leur progres-
sion dans les régions au nord où les
tribus restent dans leurs villages.
Une nouvelle officieuse annonce
que les Espagnols auraient atteint
la région du Syah.
L'aviation a effectué de nom-
breux bombardements, dont neuf de
nuit, sur différents points du front-
notamment au profit des colonnes
qui opèrent au nord .d'Aïn-Maatouf
et de Bab-Mizab, prenant ainsi une
part active à ces, opérations, en
éclailrant les colonnes et en les re-
liant entre elles. Dix bombarde-
ments ont été exécutes sur le dje-
bel Beni-Mder, au nord .de la zaouia
d'Amjot. De nombreux bombarde-
ments ont été également exécutés
dans la région du Loukkos.
Dans le secteur du centre. les opé-
rations qui se développent, face aux
montagnes de Senhadja, ont une
grande importance, car l ennemi
trouvait là ses derniers centres de
résistance dans les hauts massiîs dé-
chiquetés dont quelques-uns, comme
le djebel Kheil, dépassent 1,700 mô-
F/TFIS.
Les troupes ont fait une très belle
manœuvre pour attaquer, par le nord.
la région de Bab-Mizab, très difficile,
et de Sof-Azeroual, plus tourmentée
encore et offrant à l'ennemi de nom-
breuses grottes permettant la résis-
tance. On a fait donner les chars
et les autos-mitrailleuses, qui, abor-
dant les positions ennemies, ont ré-
duit tous ies centres de résistance et
fait éprouver aux dissidents, qui se.
défendirent âprement, des pertes
élevées.
En même temps, un autre détache-
ment attaquait vers le nord, enle-
vant Hedahda et Dekla, tandis qu'une
brigade, partie de Bab-Taza, dépas-
sait Bab-Mizab.
Toute la région est nettoyée. L'en-
semble de nos forcés progresse vers
ie nord. A 10 heures, ce matin, les
meilleures nouvelles parviennent sur
la progression de nos troupes malgré
une vive résistance de l'ennemi.
La situation en Syrie
BEYROUTH, 5 octobre. — Une co-
lonne du principal groupe mobile,
opérant sur le djebel Druse. campe
à Ilesfas, AU sud-est de Soueida.
Hamad bey Attrache, un des prin-
cipaux chefs de la rebellion, s'est
,<;:'iumis sans condition au général
Gnmelin.
Un clown devient fou forieux
LONDRES; 5 octobre. - Hier soir, au
rnusic-liall de Croydon, George Freeman,
dit Bobby, le principal clown d'un grand
cirque italien, a été pris, soudainement,
d'une aUaque de folie furieuse. Echap-
pant à ceux qui s'efforçaient de le retenir,
il est monté au quatrIème étage de l'im-
roeuble et s'est jeté d'f!t)'- fenêtre. Trans-
porte à l'hûpitcd, il y est mort presque
aussiLOL -_oopoo.. -.-..-
Le gouvernement anglais
et la menace communiste
LONDRES, 5 octobre. — Parlant
aujourd'hui à Liverpool, sir Wil-
liam Jonyson Hicks, ministre de
l'intérieur, a laissé entendre qu'en
raison de la menace communiste, le
gouvernement proposera, le caS
échéant, au Parlement, la revision
de certaines lois, de façon.à les ren-
dre efficaces contre les dangereux
agissements des émissaires bolche-
vistes et de leurs agents en Grande-
Bretagne. L'orateur a fait ensuite al-
lusion à la nouvelle société qui vient
de se fonder pour assurer, au cas
de grève générale ou de conflit, le
maintien des services essentiels au
moyen de volontaires. « Le gouver-
nement, a-t-il dit, ne saurait man-
quer d'accueillir les offres qui lui
seraient faites, mais il ne peut ac-
corder à une telle société le moin-
dre statut ou caractère militaire ».
Lord Derby, qui a pris lui aussi la
parole, a rappelé qu'aux dernières
élections le gouvernement avait ac-
cepté pour mandat « non pas de res-
ter vingt-cinq ans en Irak, mais
d'anéantir le communisme r—
tfmvnfil.'S ., ,.
I" L'ESPIONNAGE SOVIÉTIQUE
, en Pologne
VARSOVIE, 5 octobre. — La police
spéciale polonaise a arrêté en divers
points de la Volhynie environ qua-
tre-vingts personnes appartenant à
une vaste organisation d'espionnage
contrôlée par les soviets. Un certain
nombre d entre elles sont des offi-
ciers de l'armée rouge, d'autres des
fonctionnaires de l'Etat russe.
Des perquisitions ont permis de
découvrir une vaste correspondance,
diverses instructions reçues du gou-
vernement soviétique, des sommes
considérables en dollars, des faux
passeports et enfin des plans et do-
cuments militaires dérobes en Polo-
gne. — (Radio.) 11
M. Tchitchérrae négocie
on emprunt en Allemagne
BERLIN, 5 octobre. — M.Tchitcherine
a profité de son séjour à Berlin pour
entamer des négociations avec. les
financiers et les industriels alle-
mands, concernant un emprunt de
100 millions de marks or, pour les-
quels la Russie achèterait à l'Alle-
magne des marchandises de diffé-
rentes natures et en premier lieu des
machines agricoles. Les négociations
ont pris un cours favorable. On s'at-
tend qu'un accord sera établi bientôt.
Les négociations n'ont pas lieu
entre les deux gouvernements, puis-
que, dans ce cas, l'Allemagne ris-
querait d'avoir des difficultés avec
la Grande-Bretagne, qui se réclame-
rait de certains paragraphes du trai-
té de Versailles et surtout de l'ulti-
matum de Londres.
Le crédit ne serait accordé que
pour une courte durée et remboursé
par la Russie à l'aide du produit de
l'exportation de céréales qui a déjà
commencé. — (Journal.)
la Gonlérence de Locarno ;
M. Stresemann est souffrant'
LOCARNO, 5 octobre. — La pro-
chaîne séance plénière' de la confé-
rence de Locarno, qui devait avoir
lieu demain matin, a été remise à
l'après-midi, à cause d'une indispo-
sition de M. Stresemann. M. Strese-
mann, qui! souffre de la gorge et qui
a un ,peu de fièvre, a dû prendre le
lit.
Un torpilleur finlandais sombre
avec 53 hommes à bord
HELSJNGFORS, 5 octobre.' — AU
cours de manœuvres dans le golfe
de Bothnie, le torpilleur S-2, de la
marine finlandaise, pris par la tem-
pête, a chaviré. L'équipage, composé
de cinquante-trois hommes, a péri.
Petites nouvelles
de PÉtrangor
GENÈVE. — Un aviateur romand chargé
de faire un vol d'essai, et Qui était parti de
FriedrichShafen. s'est perdu dans le bronU.
lard et a été contraint d'atterrir en terri-
toire suisse, près de Frauènreld, dans le
canton de Thurgovie, L'avion sera retenu
jusqu'à ce que les formalités policières ep
douanières aient éé accomplies.
LISBONNE. - La Bourse et les banques
sont fermées.
SANTIAGO-DE-GHM. -- Les partis ont élu
M. Emiliano Figuero'a comme candidat uni-
que à la présidence de la République. M.
FIgiieroa a accepté. La tranquillité règne
da.ns tout le pays.
La santé de M. Herriot
L'état de santé de M. Herriot, président
de la Chambre, évolue rapidement. dàn3
un sens favorable. Voici le bulletin qui a
été communiqué hier matin :
a Amélioration persistante ; état,inflam-
matoire en voie dé résolution.
» Professeur ROQUE, Dr Paul VIGNE..
LE RAID TOKIO-PARIS
Les aviateurs Abé et Kawatchi ont
clos, hier soir, l'ère des réceptions
auxquelles ils étaient conviés, en
prenant part au banquet de 300 cou-
verts, organisé en leur honneur par
la société Lorraine-Dietrich, et pré-
sidé par M. Nicaise, administrateur
général, assisté de M. Barbàrou, en-
touré de ses collaborateurs MM. Vi-
gne, Daladier, Fichot, Carol. etc.
M. Nicaise avait tenu à fêter Abé
et Kawatchi, en leur permettant de
connaître tous nos as français et
sauf Pelletier Doisy, parti en Amé-
rique, tous avaient répondu à rap-
pel, et tous applaudirent à tout rom-
pre, au succès de leurs frères d'ar-
mes japonais.
La présence du vicomte Ishii, am-
bassadeur du Japon en France, ac-
compagné des généraux Ohira et
Shioden, des membres de l'ambas-
sade, la personnalité de M. Nagoura,
représentant pour le raid de notre
grand confrère YAsahi, ajoutait à
l'éclat de cette fête, rehaussée de tout
ce qui porte un nom dans les diver-
ses aéronautiques françaises civile,
militaire, maritime et coloniale.
Tous nos grands constructeurs
avaient tenu à rendre hommage au
bel exploit de nos hôtes, et citer tous
les pilotes présents serait impossible,
étant donné le peu de place dont
nous disposons.
M. Nicaise ouvrit l'ère des discours,
M, Nagoura, de l'Asalti. lui répondit
au nom des pilotes et de son journal
et termina en levant son verre à !a
gloire du moteur victorieux, à la
fraternité des ailes franco-japonaises
et à ia prospérité et à l'avenir de no-
,tre ,avIatIon. - !J. D. R. - ., ..-
La police identifie un-déserteur
dans le faussaIre qui fabriqua
les bons de la Défense
L'escroc Louis-Fernand Langlois, fabri-
cant de faux bons de la Défense nationale,
qui réussit avec la complicité de sa maî-
tresse, la femme Jacquart, dite Lucienne-
Mario Coulomb, à encaisser plus d'un,
million en passant âes faux titres tant à
Paris que dans une dizaine dé villes de
province, a été démasqué hier par l'ins-
pecteur Bony de la Sûreté générale.
Langlois n'est autre que le déserteur
Fernand loyers, né le 3 décembre 1881, à
Paris, dans le 10" arrondissement, et con-
damné deux fois par le tribunal correc-
tionnel de la Seine, pour vÓl à la tire.
Le 30 juillet 1916, Fernand ftoyers, qui
venait de purger une peine de 18 mois
,dc prison à la maison centrale de Poissy,
était incorporé au U3. régiment d'in-
fanterie à Romorantin. Quelques jours
plus tard, il désertait.
La veuve Jacquart a un pissé assez
agité : son père. était un vieux coloniaL
Il fut pendant de longues années contre-
maître dans une importante usine d'ou-
tre-mer. A la mort de sa femme, il avait
mis ses deux filles en pension en Angle-
terre. Celle , qui devait plus tard s'appe-
ler Mme Jacquart revint en France a sa
majorité. Son mari tenait une bijouterie
à. Tours. Le ménage ne fut pas très heu-
reux et la femme Jacquart quitta son
époux qui, peu de temps,après, se sui-
cida.
Le couple ayant opéré partout sur son
passage, il est fort probable que M. Clu-
zel, juge d'instruction à Paris, va être
chargé d'éclaircir généralement l'affaire.
L'arbitrage dans le conflit
de la boucherie
M. Jules Gautier a entendu hier
chevillards et détaillants
M. Jules Gautier, conseiller d'Etat,
président de la confédération nationale
des associations agricoles, désigné par
le gouvernement comme arbitre dans le
eonfliii de la boucherie parisienne, a en-
tendu hier, à la présidence du conseil,
les parties en cause.
De 16 heures, à: 18 h. 30 MM. Mar-
tin et Maillard, pour, les détaillants ;
Cazes Lacroix, Lesage, Debessaô, pour
les ont, contradu-toirement,
Cazecs, hcvillards, ont, contradictoiremcnt,
développé leurs arguments.
S'appuyant sur le règlement d'admi-
nistration publique qui vient d'être pu-
blié et qui fixe les modalités d'applica-
tion de la taxe d'otage. M. Martin a
soutenu que cette taxe était mise ex-
pressément à la charge des chevillards.
L'article 2 dudit règlement dispose, en
effet : -
Il La taxe prévue est à la charge de
la personne qui est propriétaire de l'ani-
mal au moment de rabatage. ù;
M. Cazes a répliqué qu'il s'agissait là
d'un impôt indirect, que celui qui l'a payé
a le droit de récupérer à la consomma-
tion.
- Incorporez-le alors à votre prix de
vente, a riposté M. Martin, mais ne nous
le facturez pas it part.
— Ce que vous demandez est impossi-
ble, a rétorqué M. Cazes. Il suffît pour
s'en rendre compte de connaître les con-
ditions dans lesquelles s'exerce notre pro-
fession. Ou, nous aurons la faculté d'a-
jouter l'impôt au bas de nos notes, ou
c'est nous et nous seuls qui en ferons les
frais. Et, dans ce dernier cas, on créera un
véritable privilège au profit des détail-
lants parisiens, car les bouchers de pro-
vince qui abattent eux-mêmes lea ani-
maux qu'ils débitent au. public ne pour-
ront pas se soustraire au paiement Oc ia
taxe.
La taxe doit-elle être incorporée par le
boucher en gros dans son prix de vente
o* payée à part par le détaillant ? Voilà
tout le conflit. M. Jules Gahtier ne l'a pas
tranché sur le champ. « La question est
compliquée v a-t-il dit., Et tout en pro-
mettant de rendre sa sentence dans le
plus bref délai, il a demandé à réfléchir.
— RAOUL SABATIER.
Les Français élabSs à l'étranger
tiennent un congres à Paris
Le congrès des colonies françaises à
l'étranger s'est ouvert, hier, 30, boule-
tard des Capucines, au siège de la
Ligue Maritime et Coloniale. Ce mot de
a congrès » a pris un.sens si banal qu'il
caractérise mal, cette cordiale réunion de
grands voyageurs venus de toutes les
parties des deux continents pour rap-
peler à la métropole que les plus auda-
cieux de ses Ûls, des commerçants, des
explorateurs,, des ingénieurs, des fonc-
tionnaires hardis, des industriels, des
financiers, des professeurs, etc., se font,
à travers le monde, les artisans excel-
lents, mais trop souvent méconnus, de la
culture et de l'expansion nationales.
C'est la première fois qu'une telle
manifestation a lieu chez nous. Avec des
organisateurs comme M. Pierre Lyautey,
secrétaire général, et son jeune collabo-
rateur, M. DuboIs, chef du secrétariat
administratif de la L. M. C., elle a par-
faitement réussi. 11 ; convie®! de féliciter
la Ligue Maritime et Coloniale et son
dévoué directeur, M. Iiondet-Saint,
d'avoir largement contribué à ce succès
en patronnant encore cette nouvelle, ini-
tiative de l'activité française à l'étranger.
La foule injurie des agents
qui arrêtaient on perturbateur
Dans un débit, boulevard Ornano, à 1a
suite d'une querelle qui s'était élevée
entre deux clients, pour un motif futile
cl qui menaçait de finir par une rixe, le
patron avait" dû faire appel à deux
agents de service.
La. foule, au bruit de la dispute, s'était
amassée sur le trottoir, et menaçait
d'envahir l'établissement. Un des per-
turbateurs. qui refusait de circuler, fut
appréhendé et amené au poste par les
agents. Un 1 individu, voulant délivrer le
prisonnier, frappa violemment au visage
l'un des deux gardiens. Son collègue
sortit alors son pistolet et fit éloigner la
foule.
Le perturbateur et la brute, Julien
Taubaullc, âgé de dix-huit ans, 'ma-
nœuvre, demeurant 13, villa du Centre,
à Saint-Oucn, et Louis Fêvre, âgé de
dix-huit ans, tôlier, demeurant 37, rue
Jules-Vallès, également à Saint-Ouen, ont
été envoyés au Dépôt.
Le gardien de la paix Hartz, assez
grièvement-blessé, a dû interrompre, son
service.
Un tramway tombe
1 d'une hauteur de fi mètres
20 personnes blessées
ROUEN, 5 actobre. — Cet après-midi, à
deux heures et demie, avenue du Cime-
tière-Monumental, à Rouen, le tramway
n° 76, conduit par le wattman Harlée, ne
put effectuer son arrêt devant la rue
Frédérlc-Bérat. Emporté par la déclivité
de la chaussée, il sortit aps rails au bas
d* l'avenue, franchit le terre-plein et alla
tomber, d'une hauteur de c cinq mètres,
sur la contre-allée du boulevard.
Tous les occupants du tramway, quatre
agents de la compagnie et seize voyageur
ont été plus ou moins grièvement blesses
et. la plupart ont été transportas à l'HÔtel-
Ditu ou à l'hospice général par les am-
bulances do la ville.
Parmi les voyageurs blessés se trou-
vent M. et Mme Larson, domiciliés à
Paris. 200. rue Championnet.- (Jou1'rwJ.:
Au Tribunal de Commerce
Au début de 1 audience du grand rôle
du Tribunal de commerce de la Seine,
M. Trollien, président du tribunal, a
rappelé en quelques paroles émues la
brillante carrière et la remarquable pré-
sidence de M. êtépliane Dervillé, ancien
président du tribunal, décède samedi
dernier. La séance a peu après été sus-
pendue en signe de deuil.
Un spirite procède
à l'exorcisation rituelle
d'une maison hantée
MOULINS, 5 octobre. — Le mystère de
la maison hantée de notre ville persiste
et intrigue de plus en plus les habitants.
Hier matin, de 5 à 6 heures, les coups
ont recommencé, affolant la locataire,
Mme Adèle Chassagnette, que son grand
âge (quatre-vingts ans) rend encore plus
impressionnable.
Rien d'anormal ne s'est produit au
cours de la soirée. De nombreux curieux
sont venus à bicyclette ou en auto et ont
défilé devant l'immeuble du numéro 6
de la route de Clermont.
Un spirite convaincu, habitant notre
ville. M. Edmond Pieux, représentant de
commerce, s'est livré, la nuit dernière, à
une exorcisation en j'ègle, car, selon lui,
Il ne fait pas We rd'un doute que
les bruits entendus ne soient l'œuvre
d'un esprit, peut-étre celui -du. mari de
Mme Chassagnette, décédé U y a une
dizaine- d'années. Donc, M. Pieux ayant,
selon les. rites habituels du spiritisme,
installe au milieu de la cuisine un gué-
ridon et fait l'obscurité compote, en pré-
sence de quatre locataires de la maison,
intima a l'esprit supposé de se mani-
fester encore une fois et de cesser.
Mme Chassagnette, M. Pieux, ainsi
que les quatre autres personnes affir-
ment avoir entendu, au bout de trois
minutes, un choo assez violent contre le
mur. semblable à celui que l'on pourrait
obtenir avec un marteau. Les bruits ne
se sont pas renouvelés depuis et tous les
voisins de roctogénaire sont dans l'at-
tente. Quant à cette dernière, elle n'ose
plus coucher chez elle.
Le propriétaire de l'immeuble,
M. Riondet, a fait visiter les conduites de
gaz, mais vainement. Les locataires de
la maison —' ils sont vingt-sept — ont
effectué des'rondes autour de l'immeuble
et visité les caves en pure perle. —
(Journal.)
L'assemblée des présidents
des Chambres de commerce
Les présidents des: cambres de com-
merce se sont réunis aujourd'hui, sous
la présidence de M. Paul Kempf, prési-
dent de la chambre de commerce de
Paris. Cent trente-quatre chambres de
commerce y étaient représentées.
L'assemblée a adopté divers Yoeux.
TRIBUNAUX
L'agression des Champs-Elysées
contre les présidents bulgares
MM. Koulef. président, et Vasof, vice-
président du Sobranié bulgare, sortaient,
le 18 août dernier, de' l'Exposition des
arts décoratifs, lors-u'ils furent entou-
rés, aux Champs-Elysées, par une cin-
quantaine de leurs compatriotes qui les
injurièrent et les frappèrent,. La mani-
festation fut interrompue par l'arrivée
du brigadier Ballerat et de quelques
agents. MM. Koulef et Vasof purent,
sous leur protection, monter dans tin
autobus et s'éloigner. Dans la môléR,
deux manifestants. Sacharie Zakarief, et
Boris Trakisld restèrent aux mains des
agents.
Bien que MM. Koulef et Vasof aient
refusé de porter plainte, le parquet a
poursuivi d'office Zakarief et Trakiski,
qui ont comparu hier devant la treiziè-
me chambre correctionnelle, sous la pré-
vention de violences et voies de fait.
Le tribunal, que présidait M. Tronche-
Macaire, a acquitté Zakarief et Trakis-
ki du chef de violences et voies de fait,
mais il a, toutefois, retenu contre Tra-
kiski l'inculpation de ébellion et lui a
infligé deux mois de prison et 50 francs
d'amende.
Congrès de chirurgie
Le docteur de Berck fera, mercredi
matin, dans sa clinique, 69, quai d'Or-
say, unè série d'opérations, et de dé-
monstrations : Réduction ûe six luxa-
tions congénitales de la hanche, de for-
mes diverses ; présentation de sujets
guéris de luxations congénitales,- ou
boiteries de naissance : exposé do la
rénovation de la pathologie de la hanche
à fous les âges de la vie par les der-
niers travaux du dooteur CaiôL
120.000 francs de biioux nerdos
Une Américaine, en villégiature il
Paris, Mme Agnès Richmond, descendue
dans un Itôtel/rue de la Boétie, a égare,
hier april-midi. différents, bijoux d'une
valeur totale de 120,000 francs. Mme Rich-
imond n'a pu indiquer si ses bijoux avaient
i été perdus sur la voie publique ou dans
I un taxi qu'elle avait pris au cours de ia
journée.
Le nouveau commissaire
des voyages présidentiels
M. SJsteron, commissaire spécial de police
à 13 direction de la Sûreté générale à Paris,
est chargé d'organiser Jes mesures d'Ordre
et de sécurité nécessitées par les voyages
offlclels, en remplacement de M. Oudaille.
admis à la retraite.
Une camionnette capote
TOURS, 5 octobre. — Hier soir, sur la
route de Saint-Paterne, à Saint-Christo-
phe, à la suite d'un joup de volant mll-
lencontreux. une camionnette lo CV
s'est retournée sur ses occupants. Le
conducteur, M. Bouroux, restaurateur à
Tours, rue du Petit-Saint-Martin, a été
tué sur le coup. Quatre personne! qui
l'accompagnaient ont été plus ou moins
contusionnées. — (Radio.)
On demande des - vendangeurs
L'office, régional de la main-d'œmTe
recherche encore des travailleurs, hom-
mes et femmes, pour faire les vendan-
ges dans la Marne, le Loir-et-Cher, et
rvonne. Ne pas écrire ; se présenter au
ministère du travail, service de l'agri-
culture, 2, avenue Rapp.
Derniers cours étrangers
CHANGÉS À LONDRES
Le franc, encore très attaqué pendant la
matinée a été mieux défendu par la suite.
La livre a, en effet, débuté à 1Ô5, pour
toucher ao* plus haut 105,50 ver3 mtdi. Elle
cet revenue à 104,50 à ,13 heures, pour ter-
miner à 18 heures à 104,45 contre 104,27
samedi dernier.
CHANGES A NEW-YORK
Le franc s'est légèrement relevé tout
d'abord de 4 cents M 1/3 à 4 cents 64, pour
s'inscrire de nouveau à midi & 4,63 1/2 et
terminer à 4.63. soit à la parité de 21,59.
LÔNDRE», 5 octobre. - Fonds d'Etat : cal-
mes. 30/0 Français, il 1/2; 5 0/0, 16 3/4;
4 0/0 1917. 13 1/4; 4 0/0 1018, 14 3/4; Con-
solidés, 55 3/4.
Américatils « * soutenus. Atcbtfon • Common.
<26; Baltimore .Ohio. 84; Cansdian Paclflc,
154 i/2; Chicago Milwa&kee, 8 t/2; Erlé
Gommon. 33 1/2; Loiîlsvtlie NashviUe 122 1/2;
Netr-York Central, 127 1/2; Southern Paclflc,
101; Pensylvania, 50; Union Pacific, 145 1/2.
Mines : soutenues. Pe Ceers. t3 5/t6;
Jagrersfontein, 4 f/S; Pio Tinta, 42 5/s.
Pétrolières : calmes. Mexican Eagle. 17/-;
Royal Dutch, 31 7/S; Shen, 4 9/32; Pforth
Caûcasian, 3/9; Hussian Oil, 7/6.
NEW-YORK. & octobre. — Gali Money
(cours moyen). 5; (dernier cours)., 5 l/a;
Change sur Paris & vue. 462 i/4: Change
sur Berlin, 23 80; Erlé Rallroad. 32 1/4;
Great NorUiern Pref., 72 7/8; Ul!nots. Cen-
tral, 115; Louiâvllie et Naslivilie. 117 1/4:
NeW-York Central, 121 5/8; Norfolk et Wes-
tern, 139; Peusylvanta, 48 3/8; Reiding, 35;
Southern Raitway, 106 1/4; SOuthern Pactnc.
Q7 1/S; Union Pacifie. 139 3/4; Bethlehem
Steel, 40; Crucible Steel, <2 1/2; U.S. Steel
Common. 122; U.S. Steel Pref.. 124 7/8;
Royal Dutch, 50 3/4.
Argent en barres. Minéral étranger. 70 7/8.
Affaires totales (titres) : 2.100.000.
COURS COMMERCIAUX
New-YORK, 5 octobre. — Coton : dispo-
nible. 23 15; à terme sur décembre, 22 90
à 29 92.
Cafés Rio : trpe no 7 disponible, 19 3/4;
sur décembre. 17 80. *
CHICAGO. 5 octobre. — «lés .: sur décem-
bre, t36 3/4.
MaU : sur décembre, TT.,
LA VIE SPORTIVE
CE SOIR. AU CIRQUE DE PARIS
le championnat de force du monde
Rigotilot contre Cadine
La meilleure façon de présenter deux
athlètes est très certainement de -donner
simultanément leurs mensurations, ce qui
permet de les comparer l'un à l'autre.
Voici donc les mensurations des deux
splendides champions de force qui vont
se rencontrer tout à l'heure au Cirque de
Paris, devant une assistance impatiente
de leur voir exécuter les dix performan-
ce qui sont les conditions de leur match :
ERNEST CADINE, — Age, 32 ans ; taille,
1 m. 67 ; cou, 0 m. 46: tour d'épaule,
1 m. 36 ; poitrine au repos, 1 m. 17 ; poi-
trine contractée, i m.23; ceinture, 0 m.SI);
avant-bras, 0 m. 36 ; biceps, 0 m. 42 ;
tour de cuisse, 0 m. 66 ; mollet, 0 m. 42;
poids, 91 kilos.
CHARLES RIGOULOT. - Age, 22 ans;
taille, 1 m. 71; cou, 0 m. 45; tour d'épau-
le, 1 m. 38; poitrine au repos, 1 m. 18;
poitrine contractée, 1 m. 27 ; ceinture
o m. 87 ; avant-bras, 0 m. 35 ; biceps,
0 m. 42 ; tour de cuisse, 0 m. 68 ; mollet,
0 m. 42; poids, 98 kilos.
On voit que ce qui différencie le plus
les deux adversaires, c'est l'âge, le poids
et la taille : le premier semble en faveur
de Cadine, pour un match où la résis-
tance sera un facteur considérable. ; le
second avantage Rigoulot ; mais la troi-
sième avantage certainement Cadine, qui
aura à élever moins haut que son adver-
saire les douze cents et quelques kilos
qui composeront le total du poids à éle-
ver, ceci en faisant presque chaque fois
quatre essais, ce qui représente quatre
mille huit cents kilos environ, manipulés
en moins d'une heure de temps 1
Voici maintenant à titre documentaire
la liste des dix records du monde
existant pour les mouvements que doi-
vent exécuter ce soir les deux athlètes :
Béveloppê à droite : 60 kil. 500 par
Alzin.
Développé à gauche : 55 kil., par Bon-
nes.
Développé à deux bras r: 120 kil., par
Alzin.
Vqlée à droite : 91 kil. 500, par Ri-
goulot.
Arraché à droite : 101 kil., par R!-
goulot.
Jeté à droite : 115 kil. 500 par Mau-
rice Deriaz.
Arraché à deux bras : 126 kil. 500, par
Rigoulot.
jeté en haltères séparés ; 131 kil.,
par Emile Deriaz.
Jeté à deux bras: 161 kil. 500, par
Rigoulot.
èoulevé de terre r; 263 kil., par Ri-
goulot.
A noter que le record du monde du
développé à deux bras, battu dimanche
par le Luxembourgeois Alzin, n'est pas
encore homologue et que la meilleure
performance pour cet exercice est en-
core celle de l'Autrichien Aigner, avec
119 kil. 500.
Ces dix exercices, qui doivent être
exécutés dans l'ordre que nous indi-
quons, pourront être essayés chacun
quatre fois par les matcheurs qui se-
ront arbitrés par MM. Vcrhaért, Landes-
man, et Demonnier, assistés d'un comité
consultatif qui comprend MM. Miguet,
Valtier et Léon Sée.
En cas d'égalité des points totalisés par
les deux athlètes, c'est le plus léger des
deux qui se verra attribuer la victoire.
Aussi la pesée de Chartes Rigoulot fit- de
Cadine, qui aura lieu cet après-midi, à
14 heures, au Journal, est-elle très im-
portante. Seront également pesés les
boxeurs Merlo et Grégoire d'une part,
Rouquet et Maurice Prunier de l'autre,
ce dernier remplaçant l'Allemand Dom-
goergen, qui vient de se fracturer la
main et ne pourra remplir son engage-
ment contre le chnîlenger de MoKna
L'ordre du programme de la soirée
sera le suivant :
8 h. 30 : Merlo-Orégoire, six rounds.-
9 : heures :. Maurice Prunier-Rouquet,
dix rounds. — 10 heures : Mlle Made-
leine Roch, dans un à-propos de M. An-
toine Boyer, - 10 h. 30 : Cadine-
Rigoulot.
Rappelons que la location pour le
grand gala athlétique donné au bénéfice
des blessés du Maroc reste ouverte
aujourd'hui jusqu'à 18 heures aux
bureaux du Journal, 100, rue de Riche-
lieu, et dans les principale agences
théâtrales d, jusqu'à 19 heures, au
Cirque de Paris.
AVIATION
Van Laere gagne le Garnd Prix
des avions de tourisme
Le Grand Prix des avions de tourisme,
dont le départ avait été donné ii l'aérodrome
d'Orly. le dtmanôhe 27 septembre.. s'est
termina hier Tnatio au Bourg-et, avec l'ultime
étape Diiual-Paris.
Dix avions s'étaient envolés. vOIcI dix
jours, pour boucler un tour de France par
Dijon, Lyon, Mmes, Carcassonne, Toulouse,
Pau, Bordeaux. Poitiers, tantes, Angers.
Tours. Evreux et -Douai; sept d'entre eux
ont terminé lé parcours, et ce, résultat nous
permet de constater que notre Industrie aéro-
nautique étudia de prés l'aviation de tou-
risme, et le nombre d'appareils différents
qui se .sont classés sans pénalisation prouve
en même temps quo la valeur des pilotes
les progrès accomplis par nos constructeurs.
C'est le jeune Van Laere qui sort vicio-
rieux de-cette compétition, comme i! le fut
déjà an concours des avionnettes à Vau-
ville et dans la course Cherbonrg-Paris.
C'est du reste sur un Caudron quadriplace
qu'il Inscrit h nouveau son nom sur le pal-
marès des grandes épreuves do cette année.
Rotons en outre qu'avec son moteur Satm-
son de 120 CV seulement. le Caudron vain-
quçur a transporté quatre personnes sur ce
long circuit, avec une puissance de trente
chevaux seulement par passager.
Fronval se classe bon second avec son ap-
pareil triplace de 120 CV et Flnat le serre
do près avec son triplace Caudron de 130 CV.
Lasnc est quatrième. Discours cinqui&mp,
Terrasson sixième et Knipping septiftme.
M. Laurent Eynac a, au cours du lunch
offert aux voyageurs aériens, félicité l'Aéro-
Club de France et en l'espèce l'ingénieur
en chef Hlrscbauer et Mme JalTeux-Tissot,
les lauréats en la personne des pilotes et des
constructeurs, et a donné à tous rendez-
vous pour l'épreuve similaire de l'année pro-
chaine. - G.-D. -RAI I ALOVICH.
Le cfàe»mont général
Voie! maintenant le classement général de
l'épreuve :
i'" prix, 40.000 fr.. Van Laere, 4.417
points; 28, 25.000 fr., ProuvaI. 4.402 pts;
ae. 10.000 fr.. Flnat. 4.352 pts; 4\ 8.000 fr.,
Lasne, 4.327 pts; 56. 6.000 fr., Discours,
4.324 pts; 6». 5.000 fr., Terrasson, 4.192 pts;
78, 3.000 fr.. Knipping. 4.138 pts.
AUTOMOBILE-MOTOCYCLISME
Après les Grands Prix du M. C. F.
Rétablissons une phrase da notre article
d'hier Nous disions : « Belle course de Sour-
dot (Monet-Gojon) en 175 cmc., qui, perdant
quatre minutes au premier tour. termina à
peu près avec le même retard sur Porter,
remontant progressivement le lot et pas-
sant de la onzième à la troisième place. D
C'est encore l'huile Castrol.
qui a triomphé aux Grands Prix de France
à Montlhéry. En motos 175, 250 et 500 cmc.,
en cyclecars 500 et 750 cmc.. en voitures
1.tOO crnc, les vainqueurs utilisaient l'huile
Castrol, aussi bien d'ailleurs que la majorité
des coureurs classés. Une fois de plus, après
bien d'autres exemples probants, il est dé-
montré qu'avec l'htîilo Castrol on a meilleur
rendement et parfaite sécurité dans le grais-
sage.
Pendant la QuinzaIne automobile, ia Société
des huiles Castrol fera exposition en ses
bureaux. 53, rue de Londres, à Paris. Dans
votre intérêt, ne manquez pas de la visiter.
Avis aux agents de Bugatti
M. Bugatti nous prie d'informer ses amis
et agents qu'il a délégué M. Pli. de Marne
pour les recevoir, .Jusqu'au 18 octobre, à la
Société de vente, 110. avenue des Champs-
Elysées.
Les bandits de Cormeilles
passeront aux assises en novembre
M. Fougery, juge d'instruction, a fait
subir à Pierson, Vannier et Bierre leur
dernier interrogatoire. Le dossier va être
communiqué au parquet et renvoyé de-
vant la chambre des mises en accusation
et l'affaire sera très probablement inscrite
au rôle de la 'prochair:e session des assi-
ses qui s'ouvrira lundi prochain. M. Fou-
gerv rendra probablement une ordon
1 nance de non-lieu en faveur de la mit-
Jfccpsse de Pierson, Juliette Roujbatul» v
Le Triomphe
de ta
Science Française
L'Art de guérir est révolutionné, f Le Sang
pnr pour tous, - Eczémas. Acnés, Psoriasis
Herpès, Sycosis. Varices, Maux de Jam-
bes disparaissent ainsi que toutes les
Manifestations Arthritiques et tous
les Accidents féminins.
A la suite d'admirables expériences
de laboratoire. confirmées de façon
éclatante par la clinique, M, Rtchelet
a établi que toutes les maladies chro-
niques, et particulièrement celle de la
peau, tiennent à un véritable vice da
sang.
La méthode consiste en une sélection
jdes végétaux c rectificateurs » du sang
et ce produit est connu dans le monde
entier sous le nom de Dépuratif
Richelet.
Le Dépuratif Richelet a donc pour
a indications. les états morbides si fré-
quents, hélas t où le mal consiste en
une altération du sang, dont la nocivité
ne traduit par de pénibles symptômes
les douleurs de la goutte, dçs névral-
gies et des rhumatismes, lumbago, tor-
ticolis, varices, phlébites, hémorroïdes,
ulcère variqueux. Le sang est égale-
ment coupable de tous les maux qui
font tant souffrir la femme migraines
périodiques, aménorrhée, dysménor-
rhée, douleurs abdominales de toute
sorte. Mais l'invention du Dépuratif
Richelet est une œuvre de bien public
spécialement à cause de son extraor-
dinaire efficacité dans les maladies de
la peau.
Celles-ci, en effet, constituent une
véritable infirmité, d'abord par leurs
lésions qui n'épargnent pas le visage.
ensuite à cause des atroces démangeai-
sons qu'elles provoquent et dont le
supplice devient vite intolérable Il -est
InUtile do décrire longuement les lé-
sions des maladies de la peau : boutons
d'acné, récidivants, placards rouges
•t'érythéme, plaques suintantes d ec-
zéma, vésicules d'herpès, pustules de
sycosis, taches squameuses du psoriasis,
éruption d'urticaire, clous> furoncles,
etc. Tous ces accidents disparaissent
promptement sous l'action formidable du
Dépuratif Richelet, car il volatilise positi-
vement les poisons qui salissent le sang
et il empêche les récidives
C'est plus particulièrement à l'appro.
ehe du retour d'âge que le sang tour-
mente ses malheureuses victimes.
L'homme assiste imouissant à la dimi-
nution des ses facultés intellectuelles et
autres. due à l'artério-sclérose Chez la
femme, le sang, ne sachant plus où se
mettre, engendre fibromes et autres tu-
meurs- Mais le Dépuratif Richelet est
là pour rétablir la circulation et faire
que le sang. au lieu de causer la mort
des organes, porte partout la vie comme
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Les infortunés qui souffrent d'une
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