Titre : Le Journal
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1908-03-13
Contributeur : Xau, Fernand (1852-1899). Directeur de publication
Contributeur : Letellier, Henri (1867-1960). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34473289x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 13 mars 1908 13 mars 1908
Description : 1908/03/13 (A17,N5643). 1908/03/13 (A17,N5643).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7627012s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-220
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/11/2014
----.-
tz'ouvr"nam
5 1
, LA REFORME COLONIALE
L'AGENCE GÉNÉRALE
DES COLONIES
u projet de M. Milliès-Lacroix, qui sera
prochainement discuté par la Chambre,
1 M. Lucien Hubert propose d'appor-
ter des amendements.
La Chambre des députés discutera très
prochainement le projet de loi déposé par
M. Milliès-Lacroix, relatif à la réorganisa-
tion de l'administration centrale du minis-
tère des colonies.
Nos lecteurs connaissent le projet ministé-
riel : nous en avons donné, il y a quelques
mois, tous les détails.
Le ministre désire créer, dans le sein de
l'administration centrale, une agence gé-
nérale qui représenterait toutes les colo-
Tues à Paris ; celles-ci y auraient des repré-
sentants. accrédités et payés par elles, qui
s'occuperaient de tous leurs intérêts.
D'autres projets seront présentés lors de
la discussion qui s'ouvrira devant la Cham
bre, et ils offrent cette caractéristique que
tous rendent hommage à l'esprit d'initiati-
ve et au désir de réforme îstïle dont M. Mil-
liès-Lacroir, est animé.
L'un d'entre eux sera défendu pttr M.
Lucien Hubert, membre de la commission
des affaires coloniales, et il présenteacet in-
itérêt, qu'il préconise une réforme complète
de l'administration coloniale. M. Lucien
Hubert, à qui j'ai demandé des renseigne-
ments sur ce contre-projet, a bien voulu me
les accorder.
Le député des Ardennes estime que le
ministre des colonies est actuellement char-
gé de deux fonctions distinctes, qui sont
presque incompatibles.
Ï1 dirige la politique et l'administration
de notre empire colonial et il reçoit les com-
mandes des colonies, c'est-à-dire qu'il don-
ne des ordres et qu'il en reçoit tour à tour.
C'est cette anomalie qu'il s'agit de faire ces
ser.
— A côté du ministère des colonies, orga-
ne du gouvernement, et non dans son sein,
il faut, dit-il, placer l'agence générale, qui
sera le commissionnaire des colonies eu
France.
A l'heure présente, les colonies sont con-
sidérées comme des parties détachées du
territoire métropolitain ; eiles sont centra-
lisées comme des départements français.
F Les défauts de l'organisation actuelle
— Voyons ce que vaut, me dit M. Lu-
cien Hubert, dans cette administration, le
système de centralisation, et les résultats
qu'il donne pour les services auxquels il
est applique..
» En 1897 déjà, M. Jules Siegfriea, rap-
porteur du. budget critiquait les lenteurs
et l'esprit routinier du service des marchés
et approvisionnements.
» Pour faire apprécier les connaissances
pratiques du personnel, il citait un contrat
stipulant qu'une fourniture de café devait
à la fois « provenir exclusivement des co-
lonies françaises » et « être de la qualité
dite Rio ». Or, point n'est besoin d'être
commerçant ou géographe de profession
pour savoir que le café Rio vient du Bré-
sil et que le Brésil n'est pas une colonie
française.
» On pourrait répondre, très justement
d'ailleurs. que la compétence du personnel
est aujourd'hui parfaite. Mais il faudrait
avouer en même temps que l'organisation
n'a, pas varié, et que cfflt bien là que gtt le
mata ,
» Des commandes des colonies s'entas-
sent à Paris, sans distinction entre les gros-
ses et les. petites affaires, encombrant un
service haletant, noyé dans les détails,
étouffé dans le corset des règlements, tou-
jours abstraits et uniformes. Et le moulin
tourne désespéremOOlt, broyant,indistinctem
ment tout sans pouvoir jamais accélérer
ou différencier son rendement.
» Il faut à peu près autant de formalités
pour donner satisfaction à la Guadeloupe,
qui demande deux tire-bouohons qu'à l'A-
frique occidentale, qui réclamç des kilomè-
• très de rails. l.es mêmes pièces sont aussi
consciencieusement établies pour des factu-
res de 20 à 30,000 francs que pour des factu-
res de 0 fr. 50 et 0 fr. 20.
» La moyenne des délais nécessaires pour
idom»r suite à une commande est de 7 à
8 mois. Mais si l'affaire est urgente? Il en
iva dé même à peu de chose près: il a fallu
i six mois remarquait mon collègue Le Hé-
rissé en 1906, pour qu'une quantité de
chaux demandée par cablogrammc parvînt
à Madagascar. Elle était nécessaire aux tra-
vaux du chemin de fer; et sans doute quand
elle parvint dans la colonie, l'ouvrage qu'il
fallait consolider ou terminer était à re-
ifaire.
» On cite aussi l'aventure de ce canot
automobile, expédié sur certaine rivière
africaine, qui attendit si longtemps son pé-
trole qu'il fut mis au rebut avant d'avoir
jamais fonctionné. Les caisses d'essence
Avaient d'ailleurs été envoyées de Paris
mais elles s'étaient détournées, en cours de
route, sur un phare, qui au surplus n'en
gwait nul besoin.
» Ces èrreurs, ces fausses directions, ces
retards sont la conséquence d'une concep-
tion défectueuse, la centralisation à Paris
niaux entre les mains d'une administration
commune et unique.
» Nous pourrions d'ailleurs apporter des
exemples analogues en matière de person-
nel. Le défaut général que j'ai signalé
s'aggrave ici des question d'intérêt privé.
Le ministère, indifférent et paternel, ac-
cueille libéralement les demandes des
.agents en congé, qu'H n'a pas à payer sur
ees propres crédits. Souvent il les emploie
dans ses bureaux à titre auxiliaire, et ré-
compense Jeur bonne volonté par des pro-
aongati-ons de séjour en France, dont les
't'J{)J.onÍes font les frais.
» On connaît le cas de cet adIninistta-
teur, nommé en 1902, qui ne rejoignit son
poste qu'en 1907 après avoir dans l'inter-
valle changé de colonie, sur place à Paris.
Il s'occupait du sinistre de la Martinique,
était payé par le Soudan, et partit servir au
Congo.
» Ne nous tassons pas de le redire. Fa-
talement, un service eh principe tout-
puissant, — puisqu'il tient ses fonctions
1 | de l'autorité même du ministre, — et qui
aperçoit sous le même angle, de loin, les
affairés de toutes les colonies, est amené à
prendre des initiatives, à décider des com-
binaisons préjudiciables au bien dé telle ou
telle de nos possessions. Il considère les
gouverneurs comme des subordonnés, faits
pour recevoir des ordres ; il cherche à im-
poser des règles uniformes commodes sur-
tout pour lui-même ; il jiye vis-à-vis des
colonies le même rôle -ffe centralisation
ftyrannique, destructive de toute individua-
lité, de toute énergie locale, que le minis..
tère de l'intérieur joue vis-à-vis des pré-
fets et des départements.
» Mais si en France ce défaut peut être
, négligé au prix du résultat obtenu - l'unité
nationale, - au.x colonies, il devient néfaste,
car se serait folie que de vouloir égale-
ment ramener à l'unité cet empire d'outre-
mer si multiple et si divers par les climats
des divers pays qui le composent, par les
races qui l'habitent, par l'état social de ces
J races, leur mentalité, leurs aspirations. »
F La réforme préconisée
M. Lucien Hubert ayant ainsi critiqué,
pose les bases de la reorganisation néces-
saire. 'fc
; A la centralisation, il oppose l'autono-
mie.
— Chacune de nos colonies, dit-il, forme
un tout distinct, destiné à évoluer d'après
ses propres tendances et dans son propre
¡, .mlhe~ "-
,' - •••• :
n Elle doit avoir son unité, sa person-
nalité.
» Si l'on peut gouverner de loin, on
n'administre bien que de près ; si les con-
trôles et les conseils gagnent à être multi-
pliés, l'autorité n'admet point le partage.
» Aux pouvoirs locaux, l'initiative et la
responsabilité ; au pouvoir central, le con-
trôle.
» Ce n'est pas à Paris qu'il faut consti-
tuer des organes centraux réunissant tou-
tes les compétences, mais dans les colonies.
Et le ministère n'a plus besoin de grossir
démesurément ses services ; il est là pour
assurer la permanence des directions gé-
nérales, continuer la tradition, surveiller
la gestion des gouverneurs, donner des
conseils juridiques, maintenir, enfin, la
prépondérance nécessaire des vues du
gouvernement responsable de la politique
générale de la France.
» Si l'on pose ainsi la question, tout
s'éclaire.
» D'une part le ministère des colonies
sera exclusivement le service du contrôle
supérieur et de législation générale. Je le
vois constitué essentiellement par l'ac-
tuelle « Direction des affaires politiques et
économiques», mais renforcée, pourvue
d'un bureau régulateur qui, à côté des bu-
reaux chargés de- suivre les affaires spé-
ciales des diverses colonies, s'efforcerait de
dégager la jurisprudence et de constituer
la tradition commune. Quelques services
.d'archives, de secrétariat, de statistique
générale y seraient adjoints ; enfin, le bu-
reau militaire y deviendrait une direction
de la dépense. ,
» D'autre part, les services d'exécution
seraient rendus aux colonies. Mais comme
celles-ci ont des intérêts dans la métropole,
qu'il leur y faut un représentant pour
leurs achats, l'administration de leur per-
sonnel en congé, les renseignements à
fournir au public, chacune d'elles aurait à
Paris un délégué direct du gouverneur,
placé sous les ordres de celui-ci ; les peti-
tes colonies s'entendraient pour avoir un
représentant commun.
» Mais, ô merveille 1 cette organisation
existe déjà ! imparfaite encore, embryon-
uaire et partielle sans doute, mais très net-
tement esquissée : c'est l'Office Colonial !
Le grand développement de l'Indo-Chine
l'avait amenée à vouloir à Paris un office
qui fût son correspondant particulier et
direct : ce fut l'office des renseignements
indo-chinois. Peu après, d'autres colonies
imitaient cet exemple. La réunion de tous
ces services distincts mais rapprochés par
une coopération qui diminue leurs frais et
leurs efforts, est devenue l'Office Colonial.
» Donnons maintenant à cet office tou-
tes les attributions qui lui reviennent de
droit : chargeons-le d'administrer le per-
sonnel en congé, de faire les achats des co-
lonies, de recevoir les demandes du public,
de lui transmettre les réponses faites par
les gouverneurs ou en leur nom ; fournis-
sons-lui, à titre consultatif, ces corps tech-
niques qui encombrent le ministère actuel:
commission des marchés, inspection géné-
rale du service de santé, inspection géné-
rale des travaux publics, etc.; faisons-le
surveiller enfin par un délégué du minis-
tre, qui sera le garant de la régularité, le
gardien de la probité générale ; nous au-
rons constitué ainsi l'Agence Générale,
souple, expéditive, consciente de son véri-
table rôle, qui est celui d'un service colo-
nial détaché dans la métropole.
» Alors, plus de confusions, de tâtonne-
ments, d'erreurs d'attribution. Toute l'ini-
tiative reste bien aux mains des gouver-
neurs, tout le contrôle aux mains du minis-
tre. L'assimilation, la centralisation sont
empêchées de tenter des retours offensifs
et sournois. Et les colonies, fortement rete-
nues dans l'orbite qu'assigne à leur évolu-
tion le pouvoir central, ne sont tentées, ni
de s'absorber en lui, ni de "tomber hors de
son attraction. »
On le voit, M. Liïcien Hubert va plus loin
que M. Milliès-Lacroix dans son projet de
réforme de l'administration centrale des
colonies. Mais il poursuit le même but, qui
est de décongestionner l'administration cen-
trale des colonies, d'activer la solution des
affaires, de donner plus de, liberté à nos
possessions extérieures, en attendant qu'ait
sonné pour elles l'heure de l'autonomie et
de l'association avec la mère patrie.
— Mais, dit-il, sachons gré au ministre
d'avoir posé la question, quaucun ministre
avant lui n'avait osé évoquer. En pareille
matière, Finitiative surtout est féconde.
Maintenant le Parlement est saisi. C'est à
lui qu'il appartient, même par des modifi-
cations importantes, de donner à l'œuvre
amorcée toute son ampleur et toute sa por-
tée..
» Je n'ai d'ailleurs pas de doute à ce
sujet.
» Si la réforme doit aboutir, elle n'abou-
tira qu'autant qu'elle s'inspirera de la véri-
té coloniale, qui est le développement inté-
gral de la personnalité des colonies et l'af-
firmation de plus en plus éclatante de leur
vitalité dans l'harmonie de ce vaste et bel
empire dont nous avons assuré la crois-
sance par cela même que nous lui avons
donné la paix française. »
M. - Milfiès-Lacroix, on le voit, avait
frappé juste, quand il Jetait attelé à l'oeu-
vre de la réforme coloniale.
Pour la réalisation de cette œuvre, il ren-
contre de toutes parte, à la Chambre, com-
me au Sénat, des approbateurs et des colla-
borateurs. Il a obtenu hier de la commis-
sion du budget le général qu'il estimait né-
cessaire de placer à la tête du bureau mili-
taire du Pavillon de Flore; ce bureau était
dirigé jusqu'à ce jour — anomalie — par
un colonel, qui avait ainsi à donner des or.
dres à des généraux !
n verra son projet de création d'agence gé-
nérale approuvé* car. ce projet répond à
d'urgentes nécessités, et les amendements
qu'on y propose ne font que démontrer son
incontestable utilité.
Le premier, de tous nos ministres des
colonies, iil a dit les paroles nécessaires, et
déposé le projet de loi utile, qui servira de
base, à une discussion d'où sortira, il faut
l'espérer, le statut de liberté, qu'atten-
dent depuis si longtemps nos colonies en-
serrées dans des règlements centralisateurs
qui entravent leur développement et leur
évolution. Fernand HAUSER.,
Le véritable Extrait de Viande
Li b. est unique
T I J| fiA1 hl 0 dans son
—i genre.
alEN NE PEUT L'ÉGALER
Le Mystère de La Villette
Les ouvrières ont-eUes été attaquéett.ou se
sont-elles battues t
Le sous-brigadier Colmar, du service de
la Sûreté, chargé par M. Ducrocq, commis-
saire de police de la Villette, de procéder à
l'arrestation des meurtriers des deux ou-
vrières plumàssières, Mlles Marion et Mon*
coubert, poignardées avant-hier soir, ainsi
que nous l'avons relaté, a fouillé hier lep
Bars louches du quartier, dans le but de
surprendre la vérité, au cours des conver-
sations des apaches. Mais ceux-ci, soit
qu'ils ignorent le nom des auteurs de cette
double agression, soit qu'ils refusent de la
faire connaître, ne se sont pas trahis.
.L blessées, qui prétendent ignorer l'identité
des eoupables, ne se sont pas poignardées
mutuellement, au cours d'une quérelle mo-
tivée par une rivalité amoureuse.
La suite .dfe l'enquête l'établira certaine.
ment.
'.uoJ1m&IrI. Et~R$ R ,..;
t~KM!''JW!'lL''IB'-m~n~ET'.HM RESTTS~
J!H?~!~J''* Cmérteend&aBittve.
-Ugffw
LES CROIX DE MILAN
TOURCOING & AMIENS
Le Journal officiel publie aujourd'hui la
promotion suivante dans l'ordre de la Lé-
gion d'honneur faite à l'cccasion des expo-
sitions internationales Ci Milan, Tour-
coing et Amiens : •
Commandeurs
MM. François Gondrand, président de la
Société industrielle de transports Gondrand
frères à Milan.
Jozon, inspecteur général des ponts et chaus-
sées. commissaire général de l'Exposition de
Milan.
Maguin, industriel à Charmes.
Officiers
MM. René Benoît, directeur du bureau inter-
national des poids et mesures à Sèvres.
Raymond Bergougnan, industriel Clef-
mont-Ferrand.
Louis Beurnier, chirurgien à l'hôpital Saint-
Louis.
Bonnier, fabricant de draps à Vienne.
Paul Boyer, photographe à Paris.
Bçuant, horticulteur à Poitiers.
Clair, fabricant de meubles à Crépv-on-Va-
lois. -
Jalla, fabricant de tissus à Régny.
De Langenhagen, fabricant de chapeaux de
paille à Lunéville.
Lapause, dit Henri Lapauze, conservateur
du palais des Beaux-Arts de la ville de Paris.
Michel, administrateur des établissemenits
Gérard à Rouen.
Etienne Mimard, industriel à Saint-Etienne.
Poupart de Neuflize, président de la Société
des eaux minérales d'Evian.
Edmond Reims, carrossier-constructeur à
Paris.
Ernest Ricois, directeur-gérant du Bon Mar-
ché.
Ronssin, consul général de France à Calcuta.
Rotival, président du conseil d'administration
de la Cie des wagons-réservoirs à Paris.
Roger-Sandoz, joaillier-bijoutier à Paris.
Georges-Julien SchwÓb, importateur de su-
cres et de rhums à Paris.
Lazare Storck, fabricant de confections et
fourrures à Paris.
Von Brook, président du conseil d'adminis-
tration des mines de Malines.
Chevaliers
MM. Anglès, directeur de l'école commerciale
de Paris.
Bastion, chef du secrétariat des expositions
d'automobiles, de cycles et de sports à Paris.
Belleau, négociant en vins de Champagne à
Reims.
Berget, professeur à l'Institut océanographi-
que à Pans.
Besançon, aéronaute-oonstructenr à Bois-
Colombes.
Besdel, architecte à Paris.
Biron, fabricant de cannes à Paris.
Bliault, architecte du gouvernement à Paris.
Blin, directeur de la maison Dupont et Cie à
Beauvais.
Willy Blurnenthal, négociant en cuirs Jt Paris.
Bolle, fondateur et directeur des Sociétés la
Fourmi.
Léon Borne, industriel à Paris.
Edmond Bouchard, ingénieur en chef des
postes.
Boutelleau, négociant en eaux-de-vie à Bar-
bezieux.
Boutet, négociant en soieries à Paris.
Braquenié, fabricant de tapis à Aubusson.
Brard, distillateur à Pontivy.
Carteret, éditeur d'art à Paris.
Chauvin, fabricant de jouets et jeux à Paris.
Albert Collet, ingénieur à Paris.
Cordier, ingénieur des ponts et chaussées à
Paris.
Couband, directeur général de la Compagnie
fermière de Vichy.
Descat, industriel (teinture) à Amiens.
Desfossés, directeur du Monde illustré*
Deshoulières, industriel à Chauvigny.
Duchemin, Industriel à Paris (maroquinerie).
Falcon, chef des services d'architecture de
Paris.
Victbr Flament, industriel à Tourcoing.
Forsans, négociant en vins à Lagor.
Fraenokel, fabricant de draps à Elbeuft
Galibert-Ferret, négociant en laines à Ma-
zamet.
Gaumont, fabricant d'appareils photographi-
ques. - ,
Gin, ingénieur à Paris.
Henry Glorieux,, fabricant de tissas à BOCK
baix.
Louis Godard-Desmarest, industriel à Paris.
Gustave-Adolphe Grau, peintre à Paris.
Hallam de Nittis, industriel à Puteaux.
Hellstern, fabricant de chaussures à Paris.
Henneton, ingénieur civil de la ville de Lille.
Léon Henry, fabricant de bronzes d'art à
Pags.
Georges Henry, orfèvre à Paris.
Robert Jabmuf, fondeur d'art à Paris.
Jacquiot, chef vérificateur à la Compagnie
d'Orléans..
Félix-Alfred Joubert, administrateur-délégué
de la Compagnie des tramways de Roubaix.
Georges Kellner, carrossier à Paris.
Lambert, administrateur de la Samaritaine.
Lancrenon, ingénieur principal de la Compa-
gnie P.-L.-M.
Henri Laurens, libraire-éditeur à Paris.
Lavanoux, fabricant de fleurs à Paris.
Raphaël Ledoux, négociant à Paris.
Lefebvre industriel (teinture) à. Amiens.
Lemaire, administrateur du Journal.
Leseur, directeur du « Conservateur », com-
pagnie d'assurances mutuelles sur la vie.
Lhéritier, fabricant d'huile à Saint-Denis.
Lomont, constructeur-mécanicien à Albert.
Lopès-Dias, négociant en vins à Bordeaux.
Mainguet, imprimeur-éditeur à Paris.
Auguste Mambret, ingénieur à Paris.
Marescot, fabricant de dentelles à Luxeuiï.
Masure-Six, industriel à Tourcoing.
Meurisse, négociant en bois à Lille.
Mouchotte, distillateur à Sâint-Mandé.
Moreu. professeur à lewle de pharmacie 4e
Paris.
Emile Pathé, industriel à Paris.
Xavier Perroux, imprimeur à Màcon.
Pierre Peugeot, constructeur d'automobiles
à Valentigney.
Peyrache, fabricant de geoiieà Unt-Didfer-
l&-S6auve.
Camille Picard, éditeur à Paris.
Gustave Picard, fabricant de chapeaux de
paille à Belfort.
JuleS Picard, négociant à Caen.
Ports, fabricant de parapluies à Paris.
Prouvost, industriel (peignage le laines) &
Roubaix.
Fernahd Renault, constructeur d'automobi-
les à Billancourt.
Rey, fabricant de chapeaux de paille à Caus-
sade.
André Risler, orfèvre d'art à Paris.
François RoUBsel, fabricant de tissus & Rou-
baix.
Maurice Schwob, fabricant de -chemises à
Creil et Chateauroux.
Edouard Sée, ingénieur constructeur à Lille.
Casimir Sosnowski, ingénieur civil à Paris.
Jean Templier, joailier-bijoutier à Paris.
Thierry, fabricant de chaussures à Boulo-
gne-sur-Mér. -
Thomas, directeur général de la Société de
constructions mécaniques à Denain.
Tiberghien, fabricant de tissus à ftourcoing.
Lucien Villeminot, industriel à Paris.
Jules Vimont, manufacturier à Gonesse.
Georges Vinant, ingénieur constructeur à
Paris.
Viollet, directeur de la cristallerie de Pantin.
Léon Vitoux, manufacturier à Troyes.
Yves Durand, directeur du cabinet du préfet
de police.
Par un autre décret et comme suite à la
promotion de janvier dernier, M. Gustave
Rives, architecte commissaire général des
Salons du cycle et de l'automobile, esLnûm-
mé commandeur.
Chez Marie-Billard, 95, me Croii-des-Petits-Oyunps. 25, [
gnuid àGix de--croix et palmes, orflnunra et aa 4iamuU.
Syndicat des Eteveurs de Pur Sang
La Chambre syandioarte du Syndicat des
éleveurs de dhevaaux de pur sang s'est réu-
nie, htjer matin, à dix heures, avenue de
l'Opéra, eows la pnéaridenae da M. Edmond
Biainc, président.
Après. avoir à de «toowsBias ad-
miæiOntS. la ChamiH'e syodkaîle, eur lia pro-
position de M. 4e duc de Çtramant, a ap-
prouvé Je principe de la création d'une
Coupe à déoepw tom tes deux amis l'été-
veur qui auna obtenu doox animées de suite
I]a pIœ fonte ænun-e. de plux par sas pro-
duites.
Une gangue «è intéressante dâeoussitxi
s'est ouvefm ensuite sur la qMseKfciosi des
teamspPEfK ritt-rlwwrt-s;
mine de fer. La Chambre syndicale a dé-
cidé de reprendîre énergiquement ses dé-
manches pour obtenir des améliorations
d'autant plus 'nécessaires ta^iis des Compagnies, loin d'améliorer la
isit-uation des éleveurs, oonafcituent plutôt
une aggravation à l'état de diosec oomtirs
lequel tous réclamerai depuis longtemps :
elle a donné mandat à son bureau d'inter-
venir auprès de qui de droit.
La Chambre sy.ndii-aafe a, en outre, sur la
demande die M. de SalveHe, émis un vœu
conforme à celui qui avait été voté pair le
.Congrès hippique de 1907, relatif à i!a créa-
tion d'un stud-book des juments de pur
sang livrées au demi-sang. — L. D.
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Ni caustique, ni toxique, ne tachant pas. II
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L'ESCROQUERIE A LA COMMISSION
A la suite de plaintes multiples, M. Tan-
guy, commissaire de police du quartier de
la Chaussée-d'Antin, a,procédé, hier, à
l'arrestation d'un nommé Louis Oh., âgé
de trente-deux ans et appartenant à une
famille des plus honorables de la banlieue
de Paris, qui, depuis longtemps, se livrait
à « l'escroquerie à la commission » da la
façon suivante.
Cet individu se présentait dans les bu-
reaux de différentes compagnies d'assu-
rances et faisait ses offres de service re-
lativetnent à tels ou tels négociants, qu'il
désignait par leurs noms et qu'il se char-
geait d'assurer. On lui donnait alors un
projet de police qu'il remplissait et faisait
sDi-disant., signer par l'intéressé, puis il
rapportait le tout à la caisse et touc-hait sa
commission; mais lorsque les agents de la
compagnie se rendaient chez les souscrip-
teurs pour encaisser le montant de la pre-
mière prime, les négociants étonnés refu-
saient de pay-ér. C'est une compagnie dont
le siège est rue de la Victoire qui a fait
arrêter Louis Ch., dont les détourne-
ments 3'élè francs.
PASTILLES vicTORiAsarsnssnga
L'ACCIDENT DE LA RUE DE LUTÈCE
A la suite de l'accident qui, on s'en sou-
vient, s'est produit le 23 décembre dernier,
rue de Lutèce, dans les chantiers du Métro-
politain, et a coûté la vie à cinq ouvriers
terrassiers, une information a été ouverte
par M. Bouissou, juge d'instruction, pour
en rechercher les causes.
Hier, Mes Lafarge et Berthon se sont pré-
sentés au cabinet de M. Bouissou, au
nom du Syndicat général des ouvriers ter-
rassiers, puisatiers, mineurs, tubistes, po-
seurs de rails et parties similaires du dépar-
tement de la Seine. Les avocats ont déposé
des conclusions tendant à ce que le Syndicat
soit admis à se constituer partie civile, com-
me ayant un intérêt professionnel et étant
particulièrement compétent pour déterminer
les responsabilités de l'accident.
Le parquet n'a. pas encore statué sur cette
demande. ;
JLKCTKXJRS
HATEZ-VOUS
de demander à Hardoin, 39, boulevard de la
Chapelle, directeur du Lorudon House, la
carte-prime, qui sera adressée par courrier,
donnant droit, à tout acheteur du merveil-
leux complet sur mesure à 65 francs à un ob-
jet d'une vàlefur réelle de 5 à 6 francs. Prime
valable jusqu'au 19 avril.)
Les Ecumeurs de Trains
Noos avons parlé en son temps de l'ar-
restation, au Mans, des frères François et
Charles Peysseriat, sous l'inculpation de
cambriolages nombreux commis au Mans,
à Lyon et à Etampes, en octobre dernier.
Nous croyons savoir que le Parquet du
Mans, frappé de la coïncidence étrange qui
rapproché deux dates, celle du passage des
monte-en-l'air dans cette dernière ville, et
celle de l'attentat commis contre un train,
à Saint-Michel-sur-Orge, cherche minu-
tieusement à établir tous les derniers épi-
sodes du séjour des frères Peysseriat à
Etafripes. - 1
D'aucuns ne seraient pas éloignés de voir
en ceux-ci les auteurs probables de ce coup
de main. Précisément, au moment de leur
arrestation, les frères Peysseriat ont été
trouvés munis de valises analogues à celles
qui ont été déposées en gare d'Etampes et
ensuite reprises hâtivement, le lendemain
de la tentative, par deux mystérieux voya-
geurso
POURQUOI?
Pourquoi la Parque
aruelie frappe-t-e-lle athsi
avec rage ? Parce que,
peu clairvoyants, nous ne
voulons pas écouter la
voix de m sagleese qui
exigé de la machine hu-
maine une évacuation ré-
guHère. Pourquoi cet en-
tftteiïiént ? Vous n'ignorez pas que la science
a eu raison du mal. Le Pya-gctyi Déiry est
né pour le plus grand btin de l'humanité.
C'est une découverte précieuse pour les af-
fligés qui souffrent de la .constipation. Com-
battez ce vilain .mal, ne le iKdssM pas s'im-
planter. C'est une hydre aux cent aras qui,
après avoir miné le physique s'attaque an
moral Que de souffrances endurées ! depuis
le simple embarras gastrique jusqu'à la not-
re neurasthénie. En vérité, je vous le dis, le
Purfféiyl Détry vous guérira comme il a
guéri tant d'autres. Si vous doutez enoore,
essayez-le, vous ressentirez un lei soulage-
ment, vous éprouverez un tel bikn-être que
jamais plus vous ne voudrez entendre par-
ler d'un autre laxatif. hePurgétyl Détry, dé-
licieux petits comprimés, ne donne ai coli-
ques, ni nausées, ne dérange pas, n'rrotb
jamais et nie produit pas d'accoututoanœ.
PUR IÎÉTYI.
Jp L wIJaiLviwlalj a a A JL Al Constipé Dcéopnôttra :-
mI'^O au Cam>
, Dirai assg
onamHHflBvamHnH
BONNE CAPTURE
A la suite d'une plainte déposée entre les
mains de M. Pofttaiiher, commissaire de police
de la Chapelle, par Mme veuve Sentin, demeurant
83, rue Philippe-de-Girard, on a opéré l'arresta-
tiori d'une femme, Manche Rinsèval, &gée de
36 ans, qui s'est introduite, à l'aide dune fausse
clef, pendant l'absence de la plaignante, dans
son appartement qu'elle a cambriolé.
La femme RingevaJ n'en est plus à son coup
d'essai : on a, en effet, relevé sur son casier ju-
diciaire dix condamnations pour -001. En outre,
elle est sous le coup d'un mandat d'arrêt pour
un autre vol çpii l'a fait condamner par défaut,
le 11 janvier dernier, à deux ans de prison et 4.
la reiégation.
DOULEURS - INSOMNIE
soulagées en quelques minutes, et quelle
qu'en soit la cause, par le Sirop de Follet,
Plusieurs heures de sommeil canne et répa-
rateur, de repos, de bien être. Le flac. 3 f. ttes
~J~RM-~RM~A~
il CUBES DES DUEES
Le Congrès annuel de rUnion générale
des agents du service actif des douanes de
France et des colonies s'est ouvert, hier
matin, dans une salle de l'avenue de Clichy.
M. Abadie présidait, assisté de MM. Cou-
sin, Chaumet et Hubert. Cinquante-deux dé
légués, représentant plus de vingt mille
ageiiis, avaient répondu à l'appel des or-
ganisateurs.
La séance était privée. Après la lecture
du rapport du conseil d'administration sur
la situation financière et administrative de
l'Union générale, il a été procédé à la véri-
fication des pouvoirs.
Puis, rassemblée a décidé la réinté-
gration au nombre des membres de l'Union
de M. Caucagnac, l'ancien secrétaire géné-
ral, qui fut radié l'année dernière, en rai-
son de son attitude devant le ministre des
finances, au sujet de la lettre ouverte à M.
Clemenceau.
Les agents des douanes estimèrent à ce
moment que M. Caucagnac n'avait pas en
l'occurrence défendu avec assez d'énergie
les prérogatives de l'association qu'il repré-
sentait. Mais, depuis, l'apaisement s'est
fait, et c'est par le groupe même de Paris
que sa réintégration a été proposée.
Le Congrès s'est ensuite occupé de la
question de la transformation de l'Union en
Syndicat, Il a voté un ordre du jour décla-
rant que la loi de 1884 sur les Syndicats est
la seule qui permette aux salariés de l'Etat
d'assurer la défense de leurs intérêts cor-
poratifs et invitant le conseil d'administra-
tion à poursuivre la réalisation de cette ré-
forme au profit des douaniers.
A la fin de la séance de l'après-midi, les
congressistes se sont partagés en quatre
commissions, qui étudieront les questions
suivaiites
Première commission r traitements, re-
traites, indemnités de résidence.
Deuxième commission * repos hebdoma-
daire, casernement, service de santé.
Troisième commission : habillement, équi-
pement, armement, indemnité de chaussure.
Quatrième commission : renouvellement
du conseil d'administration, journal corpora-
tif, limitation des heures de travail.
Lee travaux du Congrès continueront au-
jourd'hui et demain ; un grand banquet, au-
quel assisteront de nombreuses personnali-
tés politiques, les clôturera dimanche
Le délicieux Vin Tourtêl est vendu 12^r.du 4-Sep.
tembre, 40 et 50 centimes là bouteille St-Gal-
muer verre compris. 75francs lapièc&toatpayé.
Mt XNr Él Ira la os
Francis Chantre, dit la « Lambiau ■», Ton ne
sait pourquoi du reste, quittait, dernièrement;
une maîtresse qui l'adorait, Renée Moulin, la
« Tatouée », pour se mettre en ménage avec une
figurante de music-hall, Jeanne Goukua, âgée de
dix-huit ans, demeurant 11, rue Malar.
La délaissée, qui habitait passage Bosquet, se
promit de tirer une éclatante vellgeabœ de ce
cruel abandon.
Hier soir elle se trouva soudain en présence
de sa rivale. Retirant son épingle à chapeau,
elle se précipita et essaya de crever tas yeux de
Jeanne Coulon. Mais celle-ci avait eu le temps
de se mettre sur. la délensive, et, s'armant de
même façon se disposa même à riposter. Furieu-
se, la « Tatouée » sortit un grand couteau à cran
d'arrêt et, se reculant de quelques pas, le lança,
d'un geste sûr. à la volee, dans la direction de
Son ennemie. L'arme fila et vint se pèanter dans
le cou de la figurante qui s'affaissa sans, con-
naissance et inondée de sang.
La meurtrière, arrêtée, fut conduite devant M.
Parnet, commissaire de police du quartier du
Gros.ca¡Hou, 6, qui, pour se venger de rinfidèle,
elle en raconta maints exploits délictueux
agressions et cambriolages variés.
La « Tatouée * a été dirigée sur le Dépôt. La
victime, dont l'état est grave, a été conduite à
l'hôpital Necker.
La Sûreté recherche Francis Oiantae, qui a
pris la fuite. ,"
«ETRAITESS^^H^S
MHK& tt~\ ATMce imm. Tmx mod. Cn Uoa8le. ID. r. Bti8lllle-MàraI. P8rtIo
NOUVELLES JUDICIAIRES
Ltee doux juBtioes.
Devant ta cour d'assise compt&mafii -
Marguerie tTiercelin, pour avoir refwrfvé-
irisé un employé cke ohemin de fer, et -de-
vant ta huitième dh ambre coireciàoojneûfe
Mite Andrée Hoibert, pour avoir Gracié up
jeune clerc de notaire, niais avec cette dis-
tinction que le second n'a reçu que de lé-
gères éclaboussares, tandis que le premier
a rendu son âme a Dieu.
L'unie et l'auteo, pourtant avaient obéi au
môme mobile, le mobile passionnel. Leurs
amis, après arvoitr promis le mariage, les
a-vaieot a'bandmxnées. N'est-ce pas à
rtiidto«ne de tous jours !
Eh bien ! tandis que les juges cr&mnete
acquiittanerat, après ^plaidairie de Me Brack,
MiMe fttorgjuierite îteroelM, qui QomjJ talé,
des joges oatàeonneldg coaidaBant&xt. à
trois mois 1 iJe priaMt MBe Andrée Hober^,
qui avait à peiué blessé, et pour tegœàlè
plaidait M* Léon Pri«Jur.
Pocsnra-t-on <5ife après, que tejustipe-esf;
égam. pooe tom 1, r
f-*' •»
I» cooirtage maiOTmo
M. Meldiior est un apôtre de b ~opopM-
laàioti. Il consacra son temps et «rai imgér
oxiosité à favoriser les mariages. n jeune
homme qui cherche vainement fàtm sœur
n'a qu'à s'adresser à 'vi,. car il la iJiaj fowi-
veina- Une j'eune fule. qui iœ va ixas.QiQ bal,
nti à 4'Opéra-Gomiique, et qui aqppariêesit à
une ïaxnMte sans œlattioœ, aspire-it-^Ue
ffencacrfrer tout de même le porâooe Gbar-
maait quila di$Uuguvm d'entre tantes; aWe
peut s'adresser en toute conf iance à M. Mel-
cb:Í(II', Qui" bÈ, eonoaît des pmeoes Char-
mants, prêts à chawmee.
Maiq n tampF&od que M. Meicbinr e
reoiive pas son agoatodat saras trec^ell-
r de 'légftinws pitomts. Peot-on viwe de
11unobr' dfes «mtres et d'eau eiaiè^ ? Aussi
M. MeJchior otipute-t-dl, par avance, cinq
pour cent du montant de la dot.
M i'1 dednaindait, hier, à la sixième cham-
bre suppléraentaJi'PO du itribu-nal de cotodam-
mm M. Guy à remplir ses engagerraente.
— J'ai marié M. Guy, allégfuait-41, daews,
fjxi droit CtÍnq pour vent èur da dot de
'Mme Guy. Je !fi iæi reçu que 600 francs et je
réalame ie surplus.
M* Georgies Burwpa, aîtt nom de M. Guy,
j» pAa-idé que le pacte était. i>Ekate, oootnadré
à l'ordre public et aux bbnnes mceons. Un
tel pacte, diætl-il, basé sur l'importance
des résuMJa,ts obtenus, est incompatible
avec la dignité du martiale. La qoi ne per-
met pas qu'on compromette par de tel*
marchés celte dignité respectable. loi, le
Code s''incû ine devant Itt-poés-ie des dhosas*
et lIeS- agents matrimomffem: peu veut tom
au pflios rédamer fleure inais de runàmè-
LF"& M. ÎVtelchiofr, ayant teuché fM fnanoa,
est rentré dans ses frtûs, qoeifs qu'ils
soient.
Le tribunal, que présidait M. BrossaccU
Mérsâiac, sauna nous dire, jeodâ prochain,
dams son jugement, quel est Je tanx légaj
du courtage matrimoïrial. >-* Makhéaux
DELAvmNF.
LE BON ADJOINT
thuKMUXMUt genre fori11 mjmjife
Hier matin, à la mairie CrAndi»y, ffl pré-
sentait un individu d'aspect; minable, qui,
demandant à parier en particulier au maure,
fut reçu par Jtf. lsoré, adjoint, à qui il tint
ce discours :
— Je sais ouvrier vantsar ambutaut, et
m'appelle Duflot. Ma femme et moi. nous
^-rx-tiriPipL. jip- fQq^r 4^
Montmorency, au bois des ChamPeaux. Jo
viens, parce que pauvre, solliciter un se-
cours pécunier, ma femme étant StJT le
point de mettre un enfant au monde, en
plein bois.
Apitoyé par ce récit, M. Isoré sortit ur"?
grosse pièce d'argent de sa bourse et ia
plaça dans la main du pseudo-Duflot. Puis,
réfléchissant qu'il serait inhumain de lais-
ser ainsi une pauvresse accoucher en plein
air, il invita le quémandeur à le conduire
auprès de sa compagne.
Les deux hommes firent trois bons kilo-
mètres à travers les taillis. Quelle i^e fut
pas, alors, la stupéfaction du bon adjoint,
lorsque, soudain, son guide se mit à détaler,
le plantant net à un carrefour de routes fo-
restières.
Un peu confus, M. l'adjoint Isoré rega-
gnait Andilly, quand il crolsa, faisant une
promenade équestre, le maréchal des logis
chef Faivre, de la gendarmerie de Montmo-
rency. Il lui conta sa mésaventure.
Eperonnant sa monture, le sous-officier.
se lança à la recherche du filou et le re-
trouva à Eaubonne, sonnant à la porte du
maire, M. Huyot, secrétaire général de la
Société des Artistes français, auprès de qui
il tentait de renouveler le coup de l'escro-
querie à l'accouchement.
L'escroc, de sa véritable identité, est un
nommé Eugène Pierre, âgé de quarante ans,
originaire de Luzarches, et ayant d'éjà subi
plusieurs condamnations.
Mis en état d'arrestation, Pierre a été di..
rigé sur la prison de Pontoise.
KALODONT
FATE
Dentifrice
LE TUBE : 0.75 c.
Antiseptique
EN VENTE PARTOUT
F.A. SARO fils & Cie. 31, R. desPeMe~Eom~Ptrit j
lis IKII1S [K li TOUR EIFFIL
Mme de Villeduc, quoique de noblesse an-
thentique, était laveuse de vaisselle dans
un restaurant de la Porte-Maillot Elle 'ut
bientôt séduite par l'allure du chef cuisi-
nier Emile Judrin, beau garçon de vingt-ôepi.
ans. Mais Judrin restait insensible à toutes
sos avances.
Mme de Villeduc multiplia ses tentatives
de séduction, tarit et si bien, qu'un beau soir,
Judrin la suivit sous la tour Eiffel, et là,
grâce à l'obscurité propice, Mme de Villeduc
obtint enfin ce qu'elle sollicitait en vain de-
puis si longtemps.
Mais mariée, et déjà âgée d'une quarai>
taine d'années, Mme de Villeduc comprit
qu'elle ne pourrait s'attacher son amant
qu'en l'entraînant au loin avec elle.
Elle lui offrit donc de l'emmener à Lèft-
dres et de réaliser ses économies pour mb.
venir à leurs communs besoins. Judrin Ac-
cepta.
Les deux amants se rendirent dono
au domicile de Mme de Villeduc où, en
l'absence du mari, ils firent main-basse sur
tous les objets qui s'y trouvaient, même de
l'alliance du mari 1 Tout ce butin fut vendu
à la hâte et le produit fut ajouté aux quel-
ques billets de mille francs que possédait
Mme de Villeduc.
udrin partit ensuite pour fondras avec
sa maîtresse et la conduisit dans un hôleL
Là, il lui fit observer que leur argent fran-
çais n'ayant pas cours en Angleterre, il ï~<
portait de le changer au plus tôt.
Mme de Villeduc remit donc à son ampnd
tout son argent mais celui-ci qui avait u
soin de prendre pour lui un billet d'aller M
retour, tandis qu'il n'avait pris pour sa itpl.
tresse qu'un simple aller, se rendit directe-
ment à la gare et regagna Paris, plantant
là sa dulcinée.
* Rendu à Paris, Judrin qui était également
mariét jugea que rapporter dans son tné-
nage les économies de aa maîtresse serait
indélicat. Aussi, cédant à ses scrupules» Jo.
drin partit faire la nooe en province pour
dépenser tout cet argent rentra quelque
temps plus tard à Paris, tout fier de lui et"
n'ayant plus un sou.
Mme de Villeduc cependant, Parvint à re*
venir de Londres, et porta plainte contre
son indélicat amant
Judrin, interrogé par M. Warrain, juge
d'instruction, promit de désintéresser. Mais
»oJn udrriune, tîn5n,é, jumrent et il ne I:a t4uL
les jours s'écoulèrent et il ne Va. pas fait
C'est pourquoi, sous l'inculpation d abus det
confiance, il vient d'être renvoyé en police
correctionnelle où M* Champrenault l'assis-
tera, x
In V COLO CREÂM P0*"- de 1, pan
lyill Préparation Absolwâeat Nttiwk,
Le pot 1.3S franco. - Itabe èchantitlon franco 30
L COIDUY, Pirr" 13, m tTEoiUn, PUIS. U 30
SOURCE LARBAUD SI-YORRE
En raison des pluies abondantes, il est
prudent de boire l'excellente eau Ltrbmd
St-Yorre, qui, par la situation de sa source,
dans le fond du bassin de Viohy, est garan..
tie contre toutes lés infiltrations et trou-
bies atmosphériques. ,'
LES ATTACHÉS COMMERCIAUX -
On a distribué hier, aux députés, te pro-
jet de loi portant création dè six, attaché»
commerciaux. ,',
Dans l'exposé des motifs, nous cetovona
les passages suivants :
A diverses reprises, nos Chambres de rom-
merce et le Paiement lui-même ont eu l'oc.
~SMa de nimifestet te vofeu e voir llOmIIIer à
fétrauger des agents spéciaux chargés de se
consacrer exclusivement atr développement dei
relations tcotiofmqttae de la Franaft ave* les
pays où notrie exportation a le plus de charca
df^s'fiçQpître, suivant, l'ex^ïrtple que nous doïK
nàîent les principales nations cohunm anftq
Angletçrre, Etats-Unis, Allemagne.
Le sutscës de' la mission que remplit, depuis
trois ans, en Grande-Bretagne., un conseil charge
de ces fouettons, témoigne des utiles résultMd
que l'on peut attendre de la ematiotï
d'attachés commerciaux ; au cours de ces (kit*-
niferas années, les rapporteurs dee oommipstOîMi
financières ont appelé l'attention du Parlement
sur l'intérêt que présente, pour le développe-
ment de nos relations commerciales, la créai$»n
d'attachés commerciaux. Tous ont manifeste! la
vœu très net de voir augmenter sans retard kt
nombre des agents d'expansion commerciale.
Leur manière de voir sur cette question semble
avoir rencontré l'approbation générale du Par-
lement et l'opinion autorisée du commerce et de
l'industrie.
pn 1906, dans son rapport sur lé budget Am
affaires étrangères, M. Gervais reproduMaii les
avis des Chambres de commeroe qui, toutes, lots
roulent des voeux pour la création d'un Nouveau
facteur d'information : l'attaché commercial.
Dans Son rapport sur Je budget de l'eserûfos
1907, M. Faut Desohanel expose les résultats te-
portants obtenus par les attachés commerciaux
à Londres et à Washington, et demande que
cette institution soit ulténeurement développée,
M. Charles Dupuy, dans son rapport au S*-
nat, a dit. que la « création des postes d'attachés
commerciaux est reconnue unanimement comme
des plus utiles
'Angleterre et rallemagne consacrait annutl-
ornent des (redits Importants à l'entretien de
plusieurs attachés commerciaux à l'étranger
De son côté, le gouvemement des Etats-unis
vient de proposer au Congrès de Washington
le vote d'une somme de 250,000 francs pour la
création de six emplois de cette nature.
C'est un crédit de 230,000 francs qui aérait né-
cessaire, au ministre des affaires ôtrangereg,
pour rétribuer le4 six attachas commerciaux :
dont a déagoatioD lui parait êtse mainteiami
justifiée.
Dès que le Parlement aura sanctionné
leur institution, le gouvernement sollici-
tera F ouverture d'un crédit permettant au
iKffîvd^^sganîftmftjlfi ffmiimwv: eu. :1-' v
* f
tz'ouvr"nam
5 1
, LA REFORME COLONIALE
L'AGENCE GÉNÉRALE
DES COLONIES
u projet de M. Milliès-Lacroix, qui sera
prochainement discuté par la Chambre,
1 M. Lucien Hubert propose d'appor-
ter des amendements.
La Chambre des députés discutera très
prochainement le projet de loi déposé par
M. Milliès-Lacroix, relatif à la réorganisa-
tion de l'administration centrale du minis-
tère des colonies.
Nos lecteurs connaissent le projet ministé-
riel : nous en avons donné, il y a quelques
mois, tous les détails.
Le ministre désire créer, dans le sein de
l'administration centrale, une agence gé-
nérale qui représenterait toutes les colo-
Tues à Paris ; celles-ci y auraient des repré-
sentants. accrédités et payés par elles, qui
s'occuperaient de tous leurs intérêts.
D'autres projets seront présentés lors de
la discussion qui s'ouvrira devant la Cham
bre, et ils offrent cette caractéristique que
tous rendent hommage à l'esprit d'initiati-
ve et au désir de réforme îstïle dont M. Mil-
liès-Lacroir, est animé.
L'un d'entre eux sera défendu pttr M.
Lucien Hubert, membre de la commission
des affaires coloniales, et il présenteacet in-
itérêt, qu'il préconise une réforme complète
de l'administration coloniale. M. Lucien
Hubert, à qui j'ai demandé des renseigne-
ments sur ce contre-projet, a bien voulu me
les accorder.
Le député des Ardennes estime que le
ministre des colonies est actuellement char-
gé de deux fonctions distinctes, qui sont
presque incompatibles.
Ï1 dirige la politique et l'administration
de notre empire colonial et il reçoit les com-
mandes des colonies, c'est-à-dire qu'il don-
ne des ordres et qu'il en reçoit tour à tour.
C'est cette anomalie qu'il s'agit de faire ces
ser.
— A côté du ministère des colonies, orga-
ne du gouvernement, et non dans son sein,
il faut, dit-il, placer l'agence générale, qui
sera le commissionnaire des colonies eu
France.
A l'heure présente, les colonies sont con-
sidérées comme des parties détachées du
territoire métropolitain ; eiles sont centra-
lisées comme des départements français.
F Les défauts de l'organisation actuelle
— Voyons ce que vaut, me dit M. Lu-
cien Hubert, dans cette administration, le
système de centralisation, et les résultats
qu'il donne pour les services auxquels il
est applique..
» En 1897 déjà, M. Jules Siegfriea, rap-
porteur du. budget critiquait les lenteurs
et l'esprit routinier du service des marchés
et approvisionnements.
» Pour faire apprécier les connaissances
pratiques du personnel, il citait un contrat
stipulant qu'une fourniture de café devait
à la fois « provenir exclusivement des co-
lonies françaises » et « être de la qualité
dite Rio ». Or, point n'est besoin d'être
commerçant ou géographe de profession
pour savoir que le café Rio vient du Bré-
sil et que le Brésil n'est pas une colonie
française.
» On pourrait répondre, très justement
d'ailleurs. que la compétence du personnel
est aujourd'hui parfaite. Mais il faudrait
avouer en même temps que l'organisation
n'a, pas varié, et que cfflt bien là que gtt le
mata ,
» Des commandes des colonies s'entas-
sent à Paris, sans distinction entre les gros-
ses et les. petites affaires, encombrant un
service haletant, noyé dans les détails,
étouffé dans le corset des règlements, tou-
jours abstraits et uniformes. Et le moulin
tourne désespéremOOlt, broyant,indistinctem
ment tout sans pouvoir jamais accélérer
ou différencier son rendement.
» Il faut à peu près autant de formalités
pour donner satisfaction à la Guadeloupe,
qui demande deux tire-bouohons qu'à l'A-
frique occidentale, qui réclamç des kilomè-
• très de rails. l.es mêmes pièces sont aussi
consciencieusement établies pour des factu-
res de 20 à 30,000 francs que pour des factu-
res de 0 fr. 50 et 0 fr. 20.
» La moyenne des délais nécessaires pour
idom»r suite à une commande est de 7 à
8 mois. Mais si l'affaire est urgente? Il en
iva dé même à peu de chose près: il a fallu
i six mois remarquait mon collègue Le Hé-
rissé en 1906, pour qu'une quantité de
chaux demandée par cablogrammc parvînt
à Madagascar. Elle était nécessaire aux tra-
vaux du chemin de fer; et sans doute quand
elle parvint dans la colonie, l'ouvrage qu'il
fallait consolider ou terminer était à re-
ifaire.
» On cite aussi l'aventure de ce canot
automobile, expédié sur certaine rivière
africaine, qui attendit si longtemps son pé-
trole qu'il fut mis au rebut avant d'avoir
jamais fonctionné. Les caisses d'essence
Avaient d'ailleurs été envoyées de Paris
mais elles s'étaient détournées, en cours de
route, sur un phare, qui au surplus n'en
gwait nul besoin.
» Ces èrreurs, ces fausses directions, ces
retards sont la conséquence d'une concep-
tion défectueuse, la centralisation à Paris
commune et unique.
» Nous pourrions d'ailleurs apporter des
exemples analogues en matière de person-
nel. Le défaut général que j'ai signalé
s'aggrave ici des question d'intérêt privé.
Le ministère, indifférent et paternel, ac-
cueille libéralement les demandes des
.agents en congé, qu'H n'a pas à payer sur
ees propres crédits. Souvent il les emploie
dans ses bureaux à titre auxiliaire, et ré-
compense Jeur bonne volonté par des pro-
aongati-ons de séjour en France, dont les
't'J{)J.onÍes font les frais.
» On connaît le cas de cet adIninistta-
teur, nommé en 1902, qui ne rejoignit son
poste qu'en 1907 après avoir dans l'inter-
valle changé de colonie, sur place à Paris.
Il s'occupait du sinistre de la Martinique,
était payé par le Soudan, et partit servir au
Congo.
» Ne nous tassons pas de le redire. Fa-
talement, un service eh principe tout-
puissant, — puisqu'il tient ses fonctions
1 | de l'autorité même du ministre, — et qui
aperçoit sous le même angle, de loin, les
affairés de toutes les colonies, est amené à
prendre des initiatives, à décider des com-
binaisons préjudiciables au bien dé telle ou
telle de nos possessions. Il considère les
gouverneurs comme des subordonnés, faits
pour recevoir des ordres ; il cherche à im-
poser des règles uniformes commodes sur-
tout pour lui-même ; il jiye vis-à-vis des
colonies le même rôle -ffe centralisation
ftyrannique, destructive de toute individua-
lité, de toute énergie locale, que le minis..
tère de l'intérieur joue vis-à-vis des pré-
fets et des départements.
» Mais si en France ce défaut peut être
, négligé au prix du résultat obtenu - l'unité
nationale, - au.x colonies, il devient néfaste,
car se serait folie que de vouloir égale-
ment ramener à l'unité cet empire d'outre-
mer si multiple et si divers par les climats
des divers pays qui le composent, par les
races qui l'habitent, par l'état social de ces
J races, leur mentalité, leurs aspirations. »
F La réforme préconisée
M. Lucien Hubert ayant ainsi critiqué,
pose les bases de la reorganisation néces-
saire. 'fc
; A la centralisation, il oppose l'autono-
mie.
— Chacune de nos colonies, dit-il, forme
un tout distinct, destiné à évoluer d'après
ses propres tendances et dans son propre
¡, .mlhe~ "-
,' - •••• :
n Elle doit avoir son unité, sa person-
nalité.
» Si l'on peut gouverner de loin, on
n'administre bien que de près ; si les con-
trôles et les conseils gagnent à être multi-
pliés, l'autorité n'admet point le partage.
» Aux pouvoirs locaux, l'initiative et la
responsabilité ; au pouvoir central, le con-
trôle.
» Ce n'est pas à Paris qu'il faut consti-
tuer des organes centraux réunissant tou-
tes les compétences, mais dans les colonies.
Et le ministère n'a plus besoin de grossir
démesurément ses services ; il est là pour
assurer la permanence des directions gé-
nérales, continuer la tradition, surveiller
la gestion des gouverneurs, donner des
conseils juridiques, maintenir, enfin, la
prépondérance nécessaire des vues du
gouvernement responsable de la politique
générale de la France.
» Si l'on pose ainsi la question, tout
s'éclaire.
» D'une part le ministère des colonies
sera exclusivement le service du contrôle
supérieur et de législation générale. Je le
vois constitué essentiellement par l'ac-
tuelle « Direction des affaires politiques et
économiques», mais renforcée, pourvue
d'un bureau régulateur qui, à côté des bu-
reaux chargés de- suivre les affaires spé-
ciales des diverses colonies, s'efforcerait de
dégager la jurisprudence et de constituer
la tradition commune. Quelques services
.d'archives, de secrétariat, de statistique
générale y seraient adjoints ; enfin, le bu-
reau militaire y deviendrait une direction
de la dépense. ,
» D'autre part, les services d'exécution
seraient rendus aux colonies. Mais comme
celles-ci ont des intérêts dans la métropole,
qu'il leur y faut un représentant pour
leurs achats, l'administration de leur per-
sonnel en congé, les renseignements à
fournir au public, chacune d'elles aurait à
Paris un délégué direct du gouverneur,
placé sous les ordres de celui-ci ; les peti-
tes colonies s'entendraient pour avoir un
représentant commun.
» Mais, ô merveille 1 cette organisation
existe déjà ! imparfaite encore, embryon-
uaire et partielle sans doute, mais très net-
tement esquissée : c'est l'Office Colonial !
Le grand développement de l'Indo-Chine
l'avait amenée à vouloir à Paris un office
qui fût son correspondant particulier et
direct : ce fut l'office des renseignements
indo-chinois. Peu après, d'autres colonies
imitaient cet exemple. La réunion de tous
ces services distincts mais rapprochés par
une coopération qui diminue leurs frais et
leurs efforts, est devenue l'Office Colonial.
» Donnons maintenant à cet office tou-
tes les attributions qui lui reviennent de
droit : chargeons-le d'administrer le per-
sonnel en congé, de faire les achats des co-
lonies, de recevoir les demandes du public,
de lui transmettre les réponses faites par
les gouverneurs ou en leur nom ; fournis-
sons-lui, à titre consultatif, ces corps tech-
niques qui encombrent le ministère actuel:
commission des marchés, inspection géné-
rale du service de santé, inspection géné-
rale des travaux publics, etc.; faisons-le
surveiller enfin par un délégué du minis-
tre, qui sera le garant de la régularité, le
gardien de la probité générale ; nous au-
rons constitué ainsi l'Agence Générale,
souple, expéditive, consciente de son véri-
table rôle, qui est celui d'un service colo-
nial détaché dans la métropole.
» Alors, plus de confusions, de tâtonne-
ments, d'erreurs d'attribution. Toute l'ini-
tiative reste bien aux mains des gouver-
neurs, tout le contrôle aux mains du minis-
tre. L'assimilation, la centralisation sont
empêchées de tenter des retours offensifs
et sournois. Et les colonies, fortement rete-
nues dans l'orbite qu'assigne à leur évolu-
tion le pouvoir central, ne sont tentées, ni
de s'absorber en lui, ni de "tomber hors de
son attraction. »
On le voit, M. Liïcien Hubert va plus loin
que M. Milliès-Lacroix dans son projet de
réforme de l'administration centrale des
colonies. Mais il poursuit le même but, qui
est de décongestionner l'administration cen-
trale des colonies, d'activer la solution des
affaires, de donner plus de, liberté à nos
possessions extérieures, en attendant qu'ait
sonné pour elles l'heure de l'autonomie et
de l'association avec la mère patrie.
— Mais, dit-il, sachons gré au ministre
d'avoir posé la question, quaucun ministre
avant lui n'avait osé évoquer. En pareille
matière, Finitiative surtout est féconde.
Maintenant le Parlement est saisi. C'est à
lui qu'il appartient, même par des modifi-
cations importantes, de donner à l'œuvre
amorcée toute son ampleur et toute sa por-
tée..
» Je n'ai d'ailleurs pas de doute à ce
sujet.
» Si la réforme doit aboutir, elle n'abou-
tira qu'autant qu'elle s'inspirera de la véri-
té coloniale, qui est le développement inté-
gral de la personnalité des colonies et l'af-
firmation de plus en plus éclatante de leur
vitalité dans l'harmonie de ce vaste et bel
empire dont nous avons assuré la crois-
sance par cela même que nous lui avons
donné la paix française. »
M. - Milfiès-Lacroix, on le voit, avait
frappé juste, quand il Jetait attelé à l'oeu-
vre de la réforme coloniale.
Pour la réalisation de cette œuvre, il ren-
contre de toutes parte, à la Chambre, com-
me au Sénat, des approbateurs et des colla-
borateurs. Il a obtenu hier de la commis-
sion du budget le général qu'il estimait né-
cessaire de placer à la tête du bureau mili-
taire du Pavillon de Flore; ce bureau était
dirigé jusqu'à ce jour — anomalie — par
un colonel, qui avait ainsi à donner des or.
dres à des généraux !
n verra son projet de création d'agence gé-
nérale approuvé* car. ce projet répond à
d'urgentes nécessités, et les amendements
qu'on y propose ne font que démontrer son
incontestable utilité.
Le premier, de tous nos ministres des
colonies, iil a dit les paroles nécessaires, et
déposé le projet de loi utile, qui servira de
base, à une discussion d'où sortira, il faut
l'espérer, le statut de liberté, qu'atten-
dent depuis si longtemps nos colonies en-
serrées dans des règlements centralisateurs
qui entravent leur développement et leur
évolution. Fernand HAUSER.,
Le véritable Extrait de Viande
Li b. est unique
T I J| fiA1 hl 0 dans son
—i genre.
alEN NE PEUT L'ÉGALER
Le Mystère de La Villette
Les ouvrières ont-eUes été attaquéett.ou se
sont-elles battues t
Le sous-brigadier Colmar, du service de
la Sûreté, chargé par M. Ducrocq, commis-
saire de police de la Villette, de procéder à
l'arrestation des meurtriers des deux ou-
vrières plumàssières, Mlles Marion et Mon*
coubert, poignardées avant-hier soir, ainsi
que nous l'avons relaté, a fouillé hier lep
Bars louches du quartier, dans le but de
surprendre la vérité, au cours des conver-
sations des apaches. Mais ceux-ci, soit
qu'ils ignorent le nom des auteurs de cette
double agression, soit qu'ils refusent de la
faire connaître, ne se sont pas trahis.
.L
des eoupables, ne se sont pas poignardées
mutuellement, au cours d'une quérelle mo-
tivée par une rivalité amoureuse.
La suite .dfe l'enquête l'établira certaine.
ment.
'.uoJ1m&IrI. Et~R$ R ,..;
t~KM!''JW!'lL''IB'-m~n~ET'.HM RESTTS~
J!H?~!~J''* Cmérteend&aBittve.
-Ugffw
LES CROIX DE MILAN
TOURCOING & AMIENS
Le Journal officiel publie aujourd'hui la
promotion suivante dans l'ordre de la Lé-
gion d'honneur faite à l'cccasion des expo-
sitions internationales Ci Milan, Tour-
coing et Amiens : •
Commandeurs
MM. François Gondrand, président de la
Société industrielle de transports Gondrand
frères à Milan.
Jozon, inspecteur général des ponts et chaus-
sées. commissaire général de l'Exposition de
Milan.
Maguin, industriel à Charmes.
Officiers
MM. René Benoît, directeur du bureau inter-
national des poids et mesures à Sèvres.
Raymond Bergougnan, industriel Clef-
mont-Ferrand.
Louis Beurnier, chirurgien à l'hôpital Saint-
Louis.
Bonnier, fabricant de draps à Vienne.
Paul Boyer, photographe à Paris.
Bçuant, horticulteur à Poitiers.
Clair, fabricant de meubles à Crépv-on-Va-
lois. -
Jalla, fabricant de tissus à Régny.
De Langenhagen, fabricant de chapeaux de
paille à Lunéville.
Lapause, dit Henri Lapauze, conservateur
du palais des Beaux-Arts de la ville de Paris.
Michel, administrateur des établissemenits
Gérard à Rouen.
Etienne Mimard, industriel à Saint-Etienne.
Poupart de Neuflize, président de la Société
des eaux minérales d'Evian.
Edmond Reims, carrossier-constructeur à
Paris.
Ernest Ricois, directeur-gérant du Bon Mar-
ché.
Ronssin, consul général de France à Calcuta.
Rotival, président du conseil d'administration
de la Cie des wagons-réservoirs à Paris.
Roger-Sandoz, joaillier-bijoutier à Paris.
Georges-Julien SchwÓb, importateur de su-
cres et de rhums à Paris.
Lazare Storck, fabricant de confections et
fourrures à Paris.
Von Brook, président du conseil d'adminis-
tration des mines de Malines.
Chevaliers
MM. Anglès, directeur de l'école commerciale
de Paris.
Bastion, chef du secrétariat des expositions
d'automobiles, de cycles et de sports à Paris.
Belleau, négociant en vins de Champagne à
Reims.
Berget, professeur à l'Institut océanographi-
que à Pans.
Besançon, aéronaute-oonstructenr à Bois-
Colombes.
Besdel, architecte à Paris.
Biron, fabricant de cannes à Paris.
Bliault, architecte du gouvernement à Paris.
Blin, directeur de la maison Dupont et Cie à
Beauvais.
Willy Blurnenthal, négociant en cuirs Jt Paris.
Bolle, fondateur et directeur des Sociétés la
Fourmi.
Léon Borne, industriel à Paris.
Edmond Bouchard, ingénieur en chef des
postes.
Boutelleau, négociant en eaux-de-vie à Bar-
bezieux.
Boutet, négociant en soieries à Paris.
Braquenié, fabricant de tapis à Aubusson.
Brard, distillateur à Pontivy.
Carteret, éditeur d'art à Paris.
Chauvin, fabricant de jouets et jeux à Paris.
Albert Collet, ingénieur à Paris.
Cordier, ingénieur des ponts et chaussées à
Paris.
Couband, directeur général de la Compagnie
fermière de Vichy.
Descat, industriel (teinture) à Amiens.
Desfossés, directeur du Monde illustré*
Deshoulières, industriel à Chauvigny.
Duchemin, Industriel à Paris (maroquinerie).
Falcon, chef des services d'architecture de
Paris.
Victbr Flament, industriel à Tourcoing.
Forsans, négociant en vins à Lagor.
Fraenokel, fabricant de draps à Elbeuft
Galibert-Ferret, négociant en laines à Ma-
zamet.
Gaumont, fabricant d'appareils photographi-
ques. - ,
Gin, ingénieur à Paris.
Henry Glorieux,, fabricant de tissas à BOCK
baix.
Louis Godard-Desmarest, industriel à Paris.
Gustave-Adolphe Grau, peintre à Paris.
Hallam de Nittis, industriel à Puteaux.
Hellstern, fabricant de chaussures à Paris.
Henneton, ingénieur civil de la ville de Lille.
Léon Henry, fabricant de bronzes d'art à
Pags.
Georges Henry, orfèvre à Paris.
Robert Jabmuf, fondeur d'art à Paris.
Jacquiot, chef vérificateur à la Compagnie
d'Orléans..
Félix-Alfred Joubert, administrateur-délégué
de la Compagnie des tramways de Roubaix.
Georges Kellner, carrossier à Paris.
Lambert, administrateur de la Samaritaine.
Lancrenon, ingénieur principal de la Compa-
gnie P.-L.-M.
Henri Laurens, libraire-éditeur à Paris.
Lavanoux, fabricant de fleurs à Paris.
Raphaël Ledoux, négociant à Paris.
Lefebvre industriel (teinture) à. Amiens.
Lemaire, administrateur du Journal.
Leseur, directeur du « Conservateur », com-
pagnie d'assurances mutuelles sur la vie.
Lhéritier, fabricant d'huile à Saint-Denis.
Lomont, constructeur-mécanicien à Albert.
Lopès-Dias, négociant en vins à Bordeaux.
Mainguet, imprimeur-éditeur à Paris.
Auguste Mambret, ingénieur à Paris.
Marescot, fabricant de dentelles à Luxeuiï.
Masure-Six, industriel à Tourcoing.
Meurisse, négociant en bois à Lille.
Mouchotte, distillateur à Sâint-Mandé.
Moreu. professeur à lewle de pharmacie 4e
Paris.
Emile Pathé, industriel à Paris.
Xavier Perroux, imprimeur à Màcon.
Pierre Peugeot, constructeur d'automobiles
à Valentigney.
Peyrache, fabricant de geoiieà Unt-Didfer-
l&-S6auve.
Camille Picard, éditeur à Paris.
Gustave Picard, fabricant de chapeaux de
paille à Belfort.
JuleS Picard, négociant à Caen.
Ports, fabricant de parapluies à Paris.
Prouvost, industriel (peignage le laines) &
Roubaix.
Fernahd Renault, constructeur d'automobi-
les à Billancourt.
Rey, fabricant de chapeaux de paille à Caus-
sade.
André Risler, orfèvre d'art à Paris.
François RoUBsel, fabricant de tissus & Rou-
baix.
Maurice Schwob, fabricant de -chemises à
Creil et Chateauroux.
Edouard Sée, ingénieur constructeur à Lille.
Casimir Sosnowski, ingénieur civil à Paris.
Jean Templier, joailier-bijoutier à Paris.
Thierry, fabricant de chaussures à Boulo-
gne-sur-Mér. -
Thomas, directeur général de la Société de
constructions mécaniques à Denain.
Tiberghien, fabricant de tissus à ftourcoing.
Lucien Villeminot, industriel à Paris.
Jules Vimont, manufacturier à Gonesse.
Georges Vinant, ingénieur constructeur à
Paris.
Viollet, directeur de la cristallerie de Pantin.
Léon Vitoux, manufacturier à Troyes.
Yves Durand, directeur du cabinet du préfet
de police.
Par un autre décret et comme suite à la
promotion de janvier dernier, M. Gustave
Rives, architecte commissaire général des
Salons du cycle et de l'automobile, esLnûm-
mé commandeur.
Chez Marie-Billard, 95, me Croii-des-Petits-Oyunps. 25, [
gnuid àGix de--croix et palmes, orflnunra et aa 4iamuU.
Syndicat des Eteveurs de Pur Sang
La Chambre syandioarte du Syndicat des
éleveurs de dhevaaux de pur sang s'est réu-
nie, htjer matin, à dix heures, avenue de
l'Opéra, eows la pnéaridenae da M. Edmond
Biainc, président.
Après. avoir à de «toowsBias ad-
miæiOntS. la ChamiH'e syodkaîle, eur lia pro-
position de M. 4e duc de Çtramant, a ap-
prouvé Je principe de la création d'une
Coupe à déoepw tom tes deux amis l'été-
veur qui auna obtenu doox animées de suite
I]a pIœ fonte ænun-e. de plux par sas pro-
duites.
Une gangue «è intéressante dâeoussitxi
s'est ouvefm ensuite sur la qMseKfciosi des
teamspPEfK ritt-rlwwrt-s;
mine de fer. La Chambre syndicale a dé-
cidé de reprendîre énergiquement ses dé-
manches pour obtenir des améliorations
d'autant plus 'nécessaires
isit-uation des éleveurs, oonafcituent plutôt
une aggravation à l'état de diosec oomtirs
lequel tous réclamerai depuis longtemps :
elle a donné mandat à son bureau d'inter-
venir auprès de qui de droit.
La Chambre sy.ndii-aafe a, en outre, sur la
demande die M. de SalveHe, émis un vœu
conforme à celui qui avait été voté pair le
.Congrès hippique de 1907, relatif à i!a créa-
tion d'un stud-book des juments de pur
sang livrées au demi-sang. — L. D.
MCKIIINIA
LE PLUS PUISSANT ANTISEPTIQUE
Ni caustique, ni toxique, ne tachant pas. II
Hygiène et Soins de la Femme.
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Brochure et Gros : 32, Rue des Mathurins, PARIS,
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L'ESCROQUERIE A LA COMMISSION
A la suite de plaintes multiples, M. Tan-
guy, commissaire de police du quartier de
la Chaussée-d'Antin, a,procédé, hier, à
l'arrestation d'un nommé Louis Oh., âgé
de trente-deux ans et appartenant à une
famille des plus honorables de la banlieue
de Paris, qui, depuis longtemps, se livrait
à « l'escroquerie à la commission » da la
façon suivante.
Cet individu se présentait dans les bu-
reaux de différentes compagnies d'assu-
rances et faisait ses offres de service re-
lativetnent à tels ou tels négociants, qu'il
désignait par leurs noms et qu'il se char-
geait d'assurer. On lui donnait alors un
projet de police qu'il remplissait et faisait
sDi-disant., signer par l'intéressé, puis il
rapportait le tout à la caisse et touc-hait sa
commission; mais lorsque les agents de la
compagnie se rendaient chez les souscrip-
teurs pour encaisser le montant de la pre-
mière prime, les négociants étonnés refu-
saient de pay-ér. C'est une compagnie dont
le siège est rue de la Victoire qui a fait
arrêter Louis Ch., dont les détourne-
ments 3'élè
PASTILLES vicTORiAsarsnssnga
L'ACCIDENT DE LA RUE DE LUTÈCE
A la suite de l'accident qui, on s'en sou-
vient, s'est produit le 23 décembre dernier,
rue de Lutèce, dans les chantiers du Métro-
politain, et a coûté la vie à cinq ouvriers
terrassiers, une information a été ouverte
par M. Bouissou, juge d'instruction, pour
en rechercher les causes.
Hier, Mes Lafarge et Berthon se sont pré-
sentés au cabinet de M. Bouissou, au
nom du Syndicat général des ouvriers ter-
rassiers, puisatiers, mineurs, tubistes, po-
seurs de rails et parties similaires du dépar-
tement de la Seine. Les avocats ont déposé
des conclusions tendant à ce que le Syndicat
soit admis à se constituer partie civile, com-
me ayant un intérêt professionnel et étant
particulièrement compétent pour déterminer
les responsabilités de l'accident.
Le parquet n'a. pas encore statué sur cette
demande. ;
JLKCTKXJRS
HATEZ-VOUS
de demander à Hardoin, 39, boulevard de la
Chapelle, directeur du Lorudon House, la
carte-prime, qui sera adressée par courrier,
donnant droit, à tout acheteur du merveil-
leux complet sur mesure à 65 francs à un ob-
jet d'une vàlefur réelle de 5 à 6 francs. Prime
valable jusqu'au 19 avril.)
Les Ecumeurs de Trains
Noos avons parlé en son temps de l'ar-
restation, au Mans, des frères François et
Charles Peysseriat, sous l'inculpation de
cambriolages nombreux commis au Mans,
à Lyon et à Etampes, en octobre dernier.
Nous croyons savoir que le Parquet du
Mans, frappé de la coïncidence étrange qui
rapproché deux dates, celle du passage des
monte-en-l'air dans cette dernière ville, et
celle de l'attentat commis contre un train,
à Saint-Michel-sur-Orge, cherche minu-
tieusement à établir tous les derniers épi-
sodes du séjour des frères Peysseriat à
Etafripes. - 1
D'aucuns ne seraient pas éloignés de voir
en ceux-ci les auteurs probables de ce coup
de main. Précisément, au moment de leur
arrestation, les frères Peysseriat ont été
trouvés munis de valises analogues à celles
qui ont été déposées en gare d'Etampes et
ensuite reprises hâtivement, le lendemain
de la tentative, par deux mystérieux voya-
geurso
POURQUOI?
Pourquoi la Parque
aruelie frappe-t-e-lle athsi
avec rage ? Parce que,
peu clairvoyants, nous ne
voulons pas écouter la
voix de m sagleese qui
exigé de la machine hu-
maine une évacuation ré-
guHère. Pourquoi cet en-
tftteiïiént ? Vous n'ignorez pas que la science
a eu raison du mal. Le Pya-gctyi Déiry est
né pour le plus grand btin de l'humanité.
C'est une découverte précieuse pour les af-
fligés qui souffrent de la .constipation. Com-
battez ce vilain .mal, ne le iKdssM pas s'im-
planter. C'est une hydre aux cent aras qui,
après avoir miné le physique s'attaque an
moral Que de souffrances endurées ! depuis
le simple embarras gastrique jusqu'à la not-
re neurasthénie. En vérité, je vous le dis, le
Purfféiyl Détry vous guérira comme il a
guéri tant d'autres. Si vous doutez enoore,
essayez-le, vous ressentirez un lei soulage-
ment, vous éprouverez un tel bikn-être que
jamais plus vous ne voudrez entendre par-
ler d'un autre laxatif. hePurgétyl Détry, dé-
licieux petits comprimés, ne donne ai coli-
ques, ni nausées, ne dérange pas, n'rrotb
jamais et nie produit pas d'accoututoanœ.
PUR IÎÉTYI.
Jp L wIJaiLviwlalj a a A JL Al Constipé Dcéopnôttra :-
mI'^O au Cam>
, Dirai assg
onamHHflBvamHnH
BONNE CAPTURE
A la suite d'une plainte déposée entre les
mains de M. Pofttaiiher, commissaire de police
de la Chapelle, par Mme veuve Sentin, demeurant
83, rue Philippe-de-Girard, on a opéré l'arresta-
tiori d'une femme, Manche Rinsèval, &gée de
36 ans, qui s'est introduite, à l'aide dune fausse
clef, pendant l'absence de la plaignante, dans
son appartement qu'elle a cambriolé.
La femme RingevaJ n'en est plus à son coup
d'essai : on a, en effet, relevé sur son casier ju-
diciaire dix condamnations pour -001. En outre,
elle est sous le coup d'un mandat d'arrêt pour
un autre vol çpii l'a fait condamner par défaut,
le 11 janvier dernier, à deux ans de prison et 4.
la reiégation.
DOULEURS - INSOMNIE
soulagées en quelques minutes, et quelle
qu'en soit la cause, par le Sirop de Follet,
Plusieurs heures de sommeil canne et répa-
rateur, de repos, de bien être. Le flac. 3 f. ttes
~J~RM-~RM~A~
il CUBES DES DUEES
Le Congrès annuel de rUnion générale
des agents du service actif des douanes de
France et des colonies s'est ouvert, hier
matin, dans une salle de l'avenue de Clichy.
M. Abadie présidait, assisté de MM. Cou-
sin, Chaumet et Hubert. Cinquante-deux dé
légués, représentant plus de vingt mille
ageiiis, avaient répondu à l'appel des or-
ganisateurs.
La séance était privée. Après la lecture
du rapport du conseil d'administration sur
la situation financière et administrative de
l'Union générale, il a été procédé à la véri-
fication des pouvoirs.
Puis, rassemblée a décidé la réinté-
gration au nombre des membres de l'Union
de M. Caucagnac, l'ancien secrétaire géné-
ral, qui fut radié l'année dernière, en rai-
son de son attitude devant le ministre des
finances, au sujet de la lettre ouverte à M.
Clemenceau.
Les agents des douanes estimèrent à ce
moment que M. Caucagnac n'avait pas en
l'occurrence défendu avec assez d'énergie
les prérogatives de l'association qu'il repré-
sentait. Mais, depuis, l'apaisement s'est
fait, et c'est par le groupe même de Paris
que sa réintégration a été proposée.
Le Congrès s'est ensuite occupé de la
question de la transformation de l'Union en
Syndicat, Il a voté un ordre du jour décla-
rant que la loi de 1884 sur les Syndicats est
la seule qui permette aux salariés de l'Etat
d'assurer la défense de leurs intérêts cor-
poratifs et invitant le conseil d'administra-
tion à poursuivre la réalisation de cette ré-
forme au profit des douaniers.
A la fin de la séance de l'après-midi, les
congressistes se sont partagés en quatre
commissions, qui étudieront les questions
suivaiites
Première commission r traitements, re-
traites, indemnités de résidence.
Deuxième commission * repos hebdoma-
daire, casernement, service de santé.
Troisième commission : habillement, équi-
pement, armement, indemnité de chaussure.
Quatrième commission : renouvellement
du conseil d'administration, journal corpora-
tif, limitation des heures de travail.
Lee travaux du Congrès continueront au-
jourd'hui et demain ; un grand banquet, au-
quel assisteront de nombreuses personnali-
tés politiques, les clôturera dimanche
Le délicieux Vin Tourtêl est vendu 12^r.du 4-Sep.
tembre, 40 et 50 centimes là bouteille St-Gal-
muer verre compris. 75francs lapièc&toatpayé.
Mt XNr Él Ira la os
Francis Chantre, dit la « Lambiau ■», Ton ne
sait pourquoi du reste, quittait, dernièrement;
une maîtresse qui l'adorait, Renée Moulin, la
« Tatouée », pour se mettre en ménage avec une
figurante de music-hall, Jeanne Goukua, âgée de
dix-huit ans, demeurant 11, rue Malar.
La délaissée, qui habitait passage Bosquet, se
promit de tirer une éclatante vellgeabœ de ce
cruel abandon.
Hier soir elle se trouva soudain en présence
de sa rivale. Retirant son épingle à chapeau,
elle se précipita et essaya de crever tas yeux de
Jeanne Coulon. Mais celle-ci avait eu le temps
de se mettre sur. la délensive, et, s'armant de
même façon se disposa même à riposter. Furieu-
se, la « Tatouée » sortit un grand couteau à cran
d'arrêt et, se reculant de quelques pas, le lança,
d'un geste sûr. à la volee, dans la direction de
Son ennemie. L'arme fila et vint se pèanter dans
le cou de la figurante qui s'affaissa sans, con-
naissance et inondée de sang.
La meurtrière, arrêtée, fut conduite devant M.
Parnet, commissaire de police du quartier du
Gros.ca¡Hou, 6, qui, pour se venger de rinfidèle,
elle en raconta maints exploits délictueux
agressions et cambriolages variés.
La « Tatouée * a été dirigée sur le Dépôt. La
victime, dont l'état est grave, a été conduite à
l'hôpital Necker.
La Sûreté recherche Francis Oiantae, qui a
pris la fuite. ,"
«ETRAITESS^^H^S
MHK& tt~\ ATMce imm. Tmx mod. C
NOUVELLES JUDICIAIRES
Ltee doux juBtioes.
Devant ta cour d'assise compt&mafii -
Marguerie tTiercelin, pour avoir refwrfvé-
irisé un employé cke ohemin de fer, et -de-
vant ta huitième dh ambre coireciàoojneûfe
Mite Andrée Hoibert, pour avoir Gracié up
jeune clerc de notaire, niais avec cette dis-
tinction que le second n'a reçu que de lé-
gères éclaboussares, tandis que le premier
a rendu son âme a Dieu.
L'unie et l'auteo, pourtant avaient obéi au
môme mobile, le mobile passionnel. Leurs
amis, après arvoitr promis le mariage, les
a-vaieot a'bandmxnées. N'est-ce pas à
rtiidto«ne de tous jours !
Eh bien ! tandis que les juges cr&mnete
acquiittanerat, après ^plaidairie de Me Brack,
MiMe fttorgjuierite îteroelM, qui QomjJ talé,
des joges oatàeonneldg coaidaBant&xt. à
trois mois 1 iJe priaMt MBe Andrée Hober^,
qui avait à peiué blessé, et pour tegœàlè
plaidait M* Léon Pri«Jur.
Pocsnra-t-on <5ife après, que tejustipe-esf;
égam. pooe tom 1, r
f-*' •»
I» cooirtage maiOTmo
M. Meldiior est un apôtre de b ~opopM-
laàioti. Il consacra son temps et «rai imgér
oxiosité à favoriser les mariages. n jeune
homme qui cherche vainement fàtm sœur
n'a qu'à s'adresser à 'vi,. car il la iJiaj fowi-
veina- Une j'eune fule. qui iœ va ixas.QiQ bal,
nti à 4'Opéra-Gomiique, et qui aqppariêesit à
une ïaxnMte sans œlattioœ, aspire-it-^Ue
ffencacrfrer tout de même le porâooe Gbar-
maait quila di$Uuguvm d'entre tantes; aWe
peut s'adresser en toute conf iance à M. Mel-
cb:Í(II', Qui" bÈ, eonoaît des pmeoes Char-
mants, prêts à chawmee.
Maiq n tampF&od que M. Meicbinr e
reoiive pas son agoatodat saras trec^ell-
r de 'légftinws pitomts. Peot-on viwe de
11unobr' dfes «mtres et d'eau eiaiè^ ? Aussi
M. MeJchior otipute-t-dl, par avance, cinq
pour cent du montant de la dot.
M i'1 dednaindait, hier, à la sixième cham-
bre suppléraentaJi'PO du itribu-nal de cotodam-
mm M. Guy à remplir ses engagerraente.
— J'ai marié M. Guy, allégfuait-41, daews,
fjxi droit CtÍnq pour vent èur da dot de
'Mme Guy. Je !fi iæi reçu que 600 francs et je
réalame ie surplus.
M* Georgies Burwpa, aîtt nom de M. Guy,
j» pAa-idé que le pacte était. i>Ekate, oootnadré
à l'ordre public et aux bbnnes mceons. Un
tel pacte, diætl-il, basé sur l'importance
des résuMJa,ts obtenus, est incompatible
avec la dignité du martiale. La qoi ne per-
met pas qu'on compromette par de tel*
marchés celte dignité respectable. loi, le
Code s''incû ine devant Itt-poés-ie des dhosas*
et lIeS- agents matrimomffem: peu veut tom
au pflios rédamer fleure inais de runàmè-
LF"& M. ÎVtelchiofr, ayant teuché fM fnanoa,
est rentré dans ses frtûs, qoeifs qu'ils
soient.
Le tribunal, que présidait M. BrossaccU
Mérsâiac, sauna nous dire, jeodâ prochain,
dams son jugement, quel est Je tanx légaj
du courtage matrimoïrial. >-* Makhéaux
DELAvmNF.
LE BON ADJOINT
thuKMUXMUt genre fori11 mjmjife
Hier matin, à la mairie CrAndi»y, ffl pré-
sentait un individu d'aspect; minable, qui,
demandant à parier en particulier au maure,
fut reçu par Jtf. lsoré, adjoint, à qui il tint
ce discours :
— Je sais ouvrier vantsar ambutaut, et
m'appelle Duflot. Ma femme et moi. nous
^-rx-tiriPipL. jip- fQq^r 4^
Montmorency, au bois des ChamPeaux. Jo
viens, parce que pauvre, solliciter un se-
cours pécunier, ma femme étant StJT le
point de mettre un enfant au monde, en
plein bois.
Apitoyé par ce récit, M. Isoré sortit ur"?
grosse pièce d'argent de sa bourse et ia
plaça dans la main du pseudo-Duflot. Puis,
réfléchissant qu'il serait inhumain de lais-
ser ainsi une pauvresse accoucher en plein
air, il invita le quémandeur à le conduire
auprès de sa compagne.
Les deux hommes firent trois bons kilo-
mètres à travers les taillis. Quelle i^e fut
pas, alors, la stupéfaction du bon adjoint,
lorsque, soudain, son guide se mit à détaler,
le plantant net à un carrefour de routes fo-
restières.
Un peu confus, M. l'adjoint Isoré rega-
gnait Andilly, quand il crolsa, faisant une
promenade équestre, le maréchal des logis
chef Faivre, de la gendarmerie de Montmo-
rency. Il lui conta sa mésaventure.
Eperonnant sa monture, le sous-officier.
se lança à la recherche du filou et le re-
trouva à Eaubonne, sonnant à la porte du
maire, M. Huyot, secrétaire général de la
Société des Artistes français, auprès de qui
il tentait de renouveler le coup de l'escro-
querie à l'accouchement.
L'escroc, de sa véritable identité, est un
nommé Eugène Pierre, âgé de quarante ans,
originaire de Luzarches, et ayant d'éjà subi
plusieurs condamnations.
Mis en état d'arrestation, Pierre a été di..
rigé sur la prison de Pontoise.
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EN VENTE PARTOUT
F.A. SARO fils & Cie. 31, R. desPeMe~Eom~Ptrit j
lis IKII1S [K li TOUR EIFFIL
Mme de Villeduc, quoique de noblesse an-
thentique, était laveuse de vaisselle dans
un restaurant de la Porte-Maillot Elle 'ut
bientôt séduite par l'allure du chef cuisi-
nier Emile Judrin, beau garçon de vingt-ôepi.
ans. Mais Judrin restait insensible à toutes
sos avances.
Mme de Villeduc multiplia ses tentatives
de séduction, tarit et si bien, qu'un beau soir,
Judrin la suivit sous la tour Eiffel, et là,
grâce à l'obscurité propice, Mme de Villeduc
obtint enfin ce qu'elle sollicitait en vain de-
puis si longtemps.
Mais mariée, et déjà âgée d'une quarai>
taine d'années, Mme de Villeduc comprit
qu'elle ne pourrait s'attacher son amant
qu'en l'entraînant au loin avec elle.
Elle lui offrit donc de l'emmener à Lèft-
dres et de réaliser ses économies pour mb.
venir à leurs communs besoins. Judrin Ac-
cepta.
Les deux amants se rendirent dono
au domicile de Mme de Villeduc où, en
l'absence du mari, ils firent main-basse sur
tous les objets qui s'y trouvaient, même de
l'alliance du mari 1 Tout ce butin fut vendu
à la hâte et le produit fut ajouté aux quel-
ques billets de mille francs que possédait
Mme de Villeduc.
udrin partit ensuite pour fondras avec
sa maîtresse et la conduisit dans un hôleL
Là, il lui fit observer que leur argent fran-
çais n'ayant pas cours en Angleterre, il ï~<
portait de le changer au plus tôt.
Mme de Villeduc remit donc à son ampnd
tout son argent mais celui-ci qui avait u
soin de prendre pour lui un billet d'aller M
retour, tandis qu'il n'avait pris pour sa itpl.
tresse qu'un simple aller, se rendit directe-
ment à la gare et regagna Paris, plantant
là sa dulcinée.
* Rendu à Paris, Judrin qui était également
mariét jugea que rapporter dans son tné-
nage les économies de aa maîtresse serait
indélicat. Aussi, cédant à ses scrupules» Jo.
drin partit faire la nooe en province pour
dépenser tout cet argent rentra quelque
temps plus tard à Paris, tout fier de lui et"
n'ayant plus un sou.
Mme de Villeduc cependant, Parvint à re*
venir de Londres, et porta plainte contre
son indélicat amant
Judrin, interrogé par M. Warrain, juge
d'instruction, promit de désintéresser. Mais
»oJn udrriune, tîn5n,é, jumrent et il ne I:a t4uL
les jours s'écoulèrent et il ne Va. pas fait
C'est pourquoi, sous l'inculpation d abus det
confiance, il vient d'être renvoyé en police
correctionnelle où M* Champrenault l'assis-
tera, x
In V COLO CREÂM P0*"- de 1, pan
lyill Préparation Absolwâeat Nttiwk,
Le pot 1.3S franco. - Itabe èchantitlon franco 30
L COIDUY, Pirr" 13, m tTEoiUn, PUIS. U 30
SOURCE LARBAUD SI-YORRE
En raison des pluies abondantes, il est
prudent de boire l'excellente eau Ltrbmd
St-Yorre, qui, par la situation de sa source,
dans le fond du bassin de Viohy, est garan..
tie contre toutes lés infiltrations et trou-
bies atmosphériques. ,'
LES ATTACHÉS COMMERCIAUX -
On a distribué hier, aux députés, te pro-
jet de loi portant création dè six, attaché»
commerciaux. ,',
Dans l'exposé des motifs, nous cetovona
les passages suivants :
A diverses reprises, nos Chambres de rom-
merce et le Paiement lui-même ont eu l'oc.
~SMa de nimifestet te vofeu e voir llOmIIIer à
fétrauger des agents spéciaux chargés de se
consacrer exclusivement atr développement dei
relations tcotiofmqttae de la Franaft ave* les
pays où notrie exportation a le plus de charca
df^s'fiçQpître, suivant, l'ex^ïrtple que nous doïK
nàîent les principales nations cohunm anftq
Angletçrre, Etats-Unis, Allemagne.
Le sutscës de' la mission que remplit, depuis
trois ans, en Grande-Bretagne., un conseil charge
de ces fouettons, témoigne des utiles résultMd
que l'on peut attendre de la ematiotï
d'attachés commerciaux ; au cours de ces (kit*-
niferas années, les rapporteurs dee oommipstOîMi
financières ont appelé l'attention du Parlement
sur l'intérêt que présente, pour le développe-
ment de nos relations commerciales, la créai$»n
d'attachés commerciaux. Tous ont manifeste! la
vœu très net de voir augmenter sans retard kt
nombre des agents d'expansion commerciale.
Leur manière de voir sur cette question semble
avoir rencontré l'approbation générale du Par-
lement et l'opinion autorisée du commerce et de
l'industrie.
pn 1906, dans son rapport sur lé budget Am
affaires étrangères, M. Gervais reproduMaii les
avis des Chambres de commeroe qui, toutes, lots
roulent des voeux pour la création d'un Nouveau
facteur d'information : l'attaché commercial.
Dans Son rapport sur Je budget de l'eserûfos
1907, M. Faut Desohanel expose les résultats te-
portants obtenus par les attachés commerciaux
à Londres et à Washington, et demande que
cette institution soit ulténeurement développée,
M. Charles Dupuy, dans son rapport au S*-
nat, a dit. que la « création des postes d'attachés
commerciaux est reconnue unanimement comme
des plus utiles
'Angleterre et rallemagne consacrait annutl-
ornent des (redits Importants à l'entretien de
plusieurs attachés commerciaux à l'étranger
De son côté, le gouvemement des Etats-unis
vient de proposer au Congrès de Washington
le vote d'une somme de 250,000 francs pour la
création de six emplois de cette nature.
C'est un crédit de 230,000 francs qui aérait né-
cessaire, au ministre des affaires ôtrangereg,
pour rétribuer le4 six attachas commerciaux :
dont a déagoatioD lui parait êtse mainteiami
justifiée.
Dès que le Parlement aura sanctionné
leur institution, le gouvernement sollici-
tera F ouverture d'un crédit permettant au
iKffîvd^^sganîftmftjlfi ffmiimwv: eu. :1-' v
* f
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