Titre : L'Action française : organe du nationalisme intégral / directeur politique : Henri Vaugeois ; rédacteur en chef : Léon Daudet
Auteur : Action française. Auteur du texte
Éditeur : Action française (Paris)
Date d'édition : 1924-11-21
Contributeur : Vaugeois, Henri (1864-1916). Directeur de publication
Contributeur : Daudet, Léon (1867-1942). Directeur de publication
Contributeur : Maurras, Charles (1868-1952). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326819451
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 21 novembre 1924 21 novembre 1924
Description : 1924/11/21 (Numéro 326). 1924/11/21 (Numéro 326).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7621403
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-LC2-6354
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/01/2011
' ACTION FRANÇAISE • 21 NOVEMBRE 1924*
Hartmann « confortablement installé - dans
un grand hôtel du centre de Paris. =
Le 13,avril 1916, la préfecture de police
accordait à Hartmann et à la femme Tho'ù-
venin un passeport pour la Suisse.
, Ce qu'il y fit ? On s'en doute. 11 se mit
à la soldé de l'étrànger. Notre attaché mi- ■
litaire à Berne écrivait en 1916 : « On a
lâ sensation très neitte qu'il est devenu
l'homme, de paille dé la propagande au'stro-
allemande et en particulier • de Rosen
berg: >■' " ■
Ses amis ? Guilbeaux, le fondateur de l'a-
boijiinable .revue Demain, qui fit tant de
mal à la cause française et viVàit des sub
sides allemands ; le conseiller Grimm, ré
dacteur au journal socialiste germanophile
Bern'er Tagwacht ; Rosenberg, le ban
quier chargé de la répartition des fonds de
la propagande allemande en Suisse et qui
se souviendra longtemps de la tripotée qu'il
reçut sur les.marches de la Bourse en 1914,
ce qui'ne l'empêche pas d'ailleurs d'être
revenu, parmi nous et d'avoir ouvert à
dés journaux défendant des programmes
révblUtidrihàires et zimmerwaldiens com
me là Nouvelle Intèrnationale, l'Aube, en
fin la revue Dénia 1 n ; il fOnd$ ensuite un
tbréhon Dî'e Versohhtmg (la Réconcilia
tion), petite feuille pacifiste et révolu
tionnaire, rédigée en allemand, ; enfin,
.il créa .un très important organe, Paris-
Genève;' dont Vè premier numéro parut le
10 septembre "1917; Cette création fut
décijJeê'au cours, de ; l'été 1917^ dans une
réunion de "financiers iritër nationaux te
nue îi Zurich, à laquelle assistaient notam
ment Hartmann, Rosenberg, Jèllerieck, de
Muntlong. ,
Pour là création de Paris-Genève, Hart
mann reçut 350.000 francs-or.
Ce' quêtait Paris-Genève ? Un succé
dané de la Gazette des Ardennes où l'on
retrouvait tous les thèmes de la propa
gande allemande; Eloge de Caillaux, in
jures à l'adresse de Clemenceau, rien ne
manquait dans les colonnes de Paris-Ge
nève. Hartmann ne volait pas l'argent que
lui faisait tenir Rosenberg. Il alla toute
fois si loin datns l'ignominie (affaire
Koctschet où la France était représentée
comme préparant une invasion de la Suis
se), que de violentes manifestations écla
tèrent à Genève devant les bureaux du
journal. 11 y eut du désordre dans la rue
et, devant l'indignation soulevée par
l'odieuse et perfide campagne de, Paris-
Genéoe, le Consëil fédéral prit la décision
de suspendre Paris-Genève pour toute la
durée de la guerre.
« Aucune création de la propagande al-
lemfinde n'a fait à la cause française plus
de mal que Paris-Genève », écrivait le Bu
reau de la" Presse française au Conseil de
guerre.
L'activité d'Hartmaiiii ne s'arrêtait pas
!à. En même, temps qu'il tentait d'agir sur
l'opinion publique au bénéfice de l'Alle
magne, il participait aux menées anar
chistes dans les divers pays de l'Entente.
Que le nbm de ce condamné à mort se
trouve ipêlé à la publication de- ces do
cuments, c'est dire quelle cause servent
ceux qui se sont emparés des carnets et
ries 'nrôtes de l'ancien ambassadeur aigri
comme d'une arme... contre leur propre
pays.
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LE l'EMPS. — Brouillard lé matin,' ciel très bru
ineux avec quelques chutes de bruine, rares éclair-
clés. . ; - ■■■>■■ ,
Température : en hausse, générale, surtout dans
la moitié Sud. A Paris; 9°.
IA VILLE. — A. 10 h. 30: conseil des ministres.
— A 1 b, 30: courses à Enghien. — Au Grand Pa
lais'. Ife Salon d'automne. v
, LES CHANGES. <—Uc franc Taut en moyenne: i
Londres, 0 fr. 28; à NeWrïork, 0 fr. 27; à Genève,
0 fr. 27 ; & tlome, 1 fr. 20.
Vers le" pain à 1 fr. 50
La commission départementale .pour Ja fixation
du prix-limite des farines s'est réunie hier matin
à l'Hôtel de Ville. ■ .
Eilfe a constaté que, dans la dernière quinzaine^
le prix moyen du blé s'établissait à 122 frs 25,
ce' qui porte le prix de la Jarine indigène à
154 frs 478 le quintal, s'oit une. augmentation de
2 francs depuis la dernière réunion.
Dans Ces conditions, il y a lieu d'envisager une
nouvelle hausse du prix du kilo de pain dans un
délai très court. La question est étudiée par le
préîet de la Seihè.
PETITES NOUVELLES
Le président de là République a offert un dc-
j,cunçr eu l'honneur des grands prix ..de Home et
des nouveaux membres des Ecoles françaises de
Uôiïie et d 1 Athènes. ' ■
L'assemblée générale de la L\(fue l des Patriotes
est coiivd'quée Je lundi* 24 novembre; à la salle
Wagrami afin de pourvoir à la succession do Mau
rice. Sarrés,comme, président de la JLigue.. Le comité
directeur proposera à la ratification de l'assemblée
la candidature du général dô Castelnaû comme, pré
sident, et celle- de M. Millcrand comme président
d^honneur. . . •
Le Conseil supérieur du Travail â tenu hier ma-
tîn 'sa dernière séance.
La Semoi/ie de la Propriété commerciale ste tien
dra à la salle de la Société do Géographie, du lun
di 24 novembre au mercredi 26. Les séances com-
' -monteront le matin, à 9 îi. 30 et l!ôprès-midi à
14 h. 30.
M. if. Kawam}ira, sénateur japonais, . Shu
Hinraga, gouverneur de la proyince. d'Osaka, ac
compagnés de leurs secrétaires^ ont visité hier ma
tin le port aérien du Bourget. •
tf. François Sokal, ministre polonais du Travail,
est arrivé hier matin à Paris. - s
CHRONIQUE DU MONDE
ET D E LA V ILLE
• • Naissance
Le vicomte Jean de Rdchëbouët et l'a
vicomtesse, née Gairgan, sont heureux d'an
noncer la naissance de leur fils, Gérard.
■■■■<-. Mariage
Nous apprenons le récent mariage de
Mrne Louise Leroy avec M. Lucien Fayc,
décôl'é dc 'ld M'êdàille militaire-, Croix de
. guerre. s
' Deuils
Nous apprenons la. mort de Mme <ït
Gorostàrzu, née de Villepreux, pieusement
décédée, au château, de Northon, lè 19
novembre. Ses 'obsèques auront lieu en
l'église de . St-Vincent-de-Tyros'se (Lan
des), le 22 novembre, à 9'heqres.
— Nous, apprenons la mort de' Mme Jolih
Munroe, décédé,e 31, avenue ,, Pierre- l* r -
d.e-Serbie, le 19 novembre .1924, mère de
Mme Edouard Champion; Le s;ervice re
ligieux sera célébré en la cathédrale amé
ricaine de la Sainte-Trinité (23, avenue
Georges-V), le samedi 22 novembre, à 11
heures très précises* Prière de considérer
le présent avis coriime une invitation.
ilillllll!inill!l!i!lli)ji!nil!lll!illilllllillllllllllililll!lll!!!l!l!!lltlil!!lll!llllll
En quatrième pitge
•r «w— i" t ;,■■■! . 1 1 ,'l |- .. .•-■■■-
lire la Chronique immobilière
Eilinilill !l!!ll!iIliliiïlllll!i !llllll !l!IHHI!!l!!lllllllll!lllI!!!l!I!l!lllilia
Le XI* Congrès d'Action française j.
Quatrième Journée ~ '
Les conférences. — La Nouvel! e Librairie Nationale. — La Re-
vaé Universelle, -r Les affic hes, brochures et tracts.
La politique de\ VAction française
SEANCE DU MATIN j i
LA séance d'hiter matin était consàcréé
au service des conférences, à la Nouvelle
Libiaîrie Nationale et à la Revue Univert-'
selle. Aux côtés de Bernard de Vesins, qui
présidait, avaient pris place, sur l'estrade,
MMi de Resnes, François de la Motte, 'Jean .
Gazave, Georges Valois, Marie de Roux,
Henri Massis, l'amiral Schwcrer.
Les conférences |
La parole est d'abord donnée à Jean
Gâzave, chargé de préSentèr le rapport sur
le service des conférences, en l'absence
de Parti Robain retenu par un deuil cruel.
Gazave commence par rendre hommage
au vaillant animateur de nos conférences,
au propagandiste plein de talent, d'intelli
gence et de dévouement qu'est Paul Ro
bain, et le nom de notre ami est salué de
chaleureux applaudissements.
L'activité du service des conférences,
dit Gazave, éclate dans l'énoncé de ce seul
chiffre : .136 conférences ont été faites de
puis le dernier congrès. Il ne s'agit, bien
entendu, que des conférences organisées
par notre service central. ■
Après avoir rappelé l'admirable ëffort
fourni par nos orateurs pendant la cam
pagne électorale, le rapporteur insiste sur
l'utilité des'conférences comme moyen de
propagande. Malheureusement, nous hiah-
quons de conférenciers. Nulle perte ne
pouvait nous ctre plus sensible, en même
temps que plus cruelle, que la disparition
de_ Marcel Azaïs. A* tant d'autres qu'alités
étin&elantes, notre ami ajoutait celle de
Conférencier modèle. Il est difficile de le
r&mplacer. Et le service des conférences
atarâit besoin de beaucoup de dévouements
aussi actifs que celui de Joseph Del est,
que Gazave fait . applaudir par tout le
congrès.
Afin d'améliorer le service, il và être
bientôt créé ùn centre d'études pratiques
de conférenbiers et de propagandistes
d'Action française, pour la constitution
duquel il est fait appel à tous ceux de nos
amis qui ont le goût de Tétude et de la
parole publique, et notamment aux étu
diants. E h effet, il ne s'agit pas seulement
de former des conférenciers, hiais dé pré
parer le travail de ceux-ci.. Le centré
d'études recevra une direction générale
des maîtres de l'Action française. Pour
leurs travaux, ses membres se diviseroiit
en. sections : philosophie politique-, poli
tique intérieure, politique extérieure;
sciences économiques et sociales, arts et
lettres. Enfin, des conseils pratiques, de
composition et d'art oratoire sfcront don
nés aux futurs conférenciers. Cette orga
nisation devra être étendue de Paris aux
provinces, et notamment aux centres uni
versitaires de nos grandes villes.-- -.(,
Après cet intéressant exposé, Erànç&iS
de la Motte insiste sur la nécessité de dohi-
ner aux c.ohférences leur maximurii d'ef
ficacité; en. exploitant le terrain conquis
dès le lendemain des réuriibns, soit par
des visites individuelles, soit par des réu
nions secondaires. Une discussion gén'è-
ralé montre que les rtî'oyens lés plus diver,s
peuvent être employés pour cette' consoli
dation de nos succès, et que l'application
en doit être variée selon "les circonstances
locales.
Là Nouvèllé Librairie Nationale
Georges Valois a la .parole pour le rap
port sur la Nouvelle Librairie, nationale .; Il
rappelle comment la maison d'édition^ fon
dée,par Jean Rivain, en 1906, n'à pas ces
sé de grandir sous les directions succes
sives .de notre regretté René de Marans —
Une des plus hautes intelligences veriues
parmi îious, — d'Eugène Marsan; et de l\li-
même, appelé en 1912 à reprendre la li
brairie, avec un- groupe présidé par Miné
de Mac Mahôn et M. Èligèrie de Lur Salu
ées et qui comprenait nos regrettés aniis
Alexis Rouart et Marc Furcy^Raynaud;
Aprçs avoir surmonté ia crise de 1919-1920;
la librairie est de nouveau en pleine pros
périté.
Le gros effort de cette année,.a été la
publication de la collection des Écrivains
de la Renaissance française, dont les gros
ses pièces sont naturélîërrçènt l'es ouvrages
de Charles Maurras. La réédition de l'En
quête sur la Monarchie est uh triomphe.
Grâce au travail effectue sous là direction
de Pierre Constans, le fortds constitué va
permettre de publier régulièrement leâ étu
des littéraires de Maurras qui étaient dis
persées ou perdues pour le public. Dans la
même collection paraîtront bibrttôt : l'œu
vre économique de Valois, .l'ceiivjrc lihilo-
sophiqùe dé Léon Daudet, Heur et nialhèur
des Français, par Jacques Bainvillé.
D'autre part, il faut signaler darts la Bi
bliothèque française de philosophie les
Réflexions sur ' l'Intelligence de Jacques
Maritain, et la collection nouvelle des Ca
hiers de la Victoire.
Enïin Valois annonce le lancement pro
chain, à un million d'exemplaires, d'un per
tit volume, rédigé par- Jeân Gazàvfe, qui
contiendra le résumé de nos doctrinfesj
l'histoire de notre mouvement et lep bio
graphies de ses chefs. Avec lé concours de
tous nos amis, la Commission de propagan
de assiirerà la distribution générale de cet
te brochure par les procédés de la publi
cité moderne. Dès maintenant; les sections
doivent être prêtes à organiser la diffusion.
Les applaudissements qu'accueillent cet
te conclusion de Valois montrent que les
dévouements ne manqueront pas pour as
surer un plein succès à ce gros effort de
propagande. ' '
. La Revue Universelle
La Revue Universelle, déclaré Heriri Mas
sis, est entrée dans sa cinquième année;
Elle est arrivée à uri équilibre commercial
qu'il est remarquablè d'avoir atteiht en
si peu de temps; Tous ceux qui reconnais
sent son succès n'hésitent pas à en énon
cer la cause : ;ell'e a une doctrine;
Depuis le dernier congrès; ia Revnè Uni
verselle a v.u deux fois de suite l'Académie-
française décerner le grand prix du ro
man à un ouvrage publié par elle. Elle a
dohné notamment à ses lecteurs : dfes étu
des sur la philosophie allemandes, des cfcu-
vres posthumes d'Augustin Cochin, des ar
ticles politiques qu'on a beaucoup remar
qués sur les grands problèmes extérieurs
et intérieurs. Le nombre d'abonnés qu'elle
a atteint prouve à quel point elle a su Sa
tisfaire l'élite intellectuelle- du pays.-
Mais pour pouvoir maintenir les prix
d'abonnements à leur tarif actùel, eh dépit
d'ùfae hausse qui se fait chaque joui- plus
durement sentir; il faut accroître encore
les progrès obtenus; La propagande pour
cet organe si important de notre action est
plus que iariiais nécessaire. Ma$siâ deïiian-
dfe aux ligueurs d6 ne pds mênà^êr leur
concours; Les slpplàiidisserhénts \qul lui
répondent montrent que soâ âiipeTu'àura
pas été vain. - 1 " '
SEANCE DE L'APRES-MIDI
Lès affiches, les brochures, les tracts
A 2 h. 30, la salle est pleine. Sur l'estrade,
outré les ihertibres des comités directeur^
de l'A. F., nous notons la présence de MM.,
■l'amiral Schwerer, le commandant Milles
ret, lé fc'oîonei 'dé Guiny, Etienne dé ftësnes,
François de la Motte^ Louis Gonnet, Maxi
me Réal del Sarte, Pierre Héricourt, Lu
cien Lacoui-j André Guignàrd;:.etc..:
Pierre Lecœur va exposer l'état de. !|a
propagande par l'affiche, la brochure et le
tract. ?
Depuis octobre 1923, dit Lecteliiy jus
qu'au présent congrès, nombreuses ont été
les initiatives prises, tant par lé siège cen-
tràl .que par nos sections locales; pour la
publication de tracts et d'affiches..
■Avant.de parler de ce qui a été tenté et
réalisé dans cet or'dre; Lecoeur veut- dire
quelques mots de nos brochures.
Il en est line actuellement en cours d'exé
cution, œuvre de Jean Gazave, et où l'on
trouvera résumées lès notions esséntiblles
de la doctrine, la vie et l'histoire dê l'Ac
tion française et la biographie de ses chefs.
En dehors de telle-'ci, la Ligue d'Action
française a pris l'initiative; qui lui-revient;
de publier trois brochures nouvelles:
. La dernière rcpro'duit fidèlement la dé
fense de Maurras devant ses juges. Elle s'in
titule : La Mesure et la Raison. Elle a été
adressée à des hommes politiqueSj des^iu-
risconsultes, des magistrats avant d'Être
présentée au public.
Les deux prehiières n'offrerit pas un
moindre intérêt : Charles Maurras, défenr
seur, du catholicisme; par le commandant
Dublaix ; et celle qui contient les consi
gnes .données par Bernard de Vesins, aux
catholiques menacés.
Lecœur signale également la brochure
publiée en avril 1924 par les soins de no
tre section de Toulouse qui, reproduit la
magnifique plaidoirie prononcée, à l'occa
sion du procès Ebelot-Caillaux, par M*
Despéramons.
En ce qui concerne les tracts publiés de
puis le précédent congrès, il faut noter ;
La Démocratie; sanguinaire .expliquée par
deux démocrates, à rticle de., Ch Maurras,
édité sur feuille volante par la section pa
risienne du VIP arr.
La Haute-Saône a , édité un tract ayant
pour titre : La monarchie : ce qu'elle sera
et cç.qu'elle ne sera pas,, orné d'un portrait
dç Monseigneur le I)u,c d'prléans.-En, ijvar?
dérniélr, la Ligue d'Action française î * fait
éditer à ÎOO.OO'Ô exemplaires chacun les
deux discours que Léon Daudet avait pro
noncés g la Chambrç des" députés, le pre
mier sur les conditions faites aux classes
moyennes .par lâ République ; le second
sur les lois laïques.
En même temps, on proce dàit' à "uri • nou
veau tirage du tract où notre âuïiVVcr 'flar
vainne (lit Ce que l'Action frâjiçaise "pro
pose 'àùi Français. Cent iqille exemplair.es
en avaient été déjà vendus quand noiis
avons.fait cette, réédition. Nos amis ont si
bien compris l'utilité de ces ..quatr.e pages
que le nouveau tirage à 100.000 est déjà très
fortement entamé. >
A la même époque aussi, notrénSëèïibn
de Château-Thierry publiait le tract -. Fran
çais on vous a menti, qui a obtenu un tel
succès qu'une nouvelle édition a dû en
être faite.. ,/i
Profitant des sentiments créés par les
résultats des élections du 11 mai, notre sec
tion de Dijon a publié à ce mom&nt.-ùn tràot
intitulé : La Faillite dû parlementarisme
dont plusieurs distributions furent -faite's
dans les campagnes environnantes: par le
groupé des Camelots du Roi.
En présence des même événements, l'Ac
tion française avait publié dans le journal;
une déclaration ayant pour titre: Devant la
Chambre de la Banqueroute et de.la Guerre
et appelant l'attention des Français;spç.lej»
conséquences de leur \offi. ip0,ft0.0, exem
plaires aussi en ont été distribués; par les
soins de nos ainis.
Enfin; en juillet; lp siège central a fait
également un fort tirage d'une nouvelle
déclaration de l'Action française adressée
Aux patriotes républicains et royalistes ;
39.550 exemplaires eh- ont été distribués à
ce jouh , . . i
La propagande par l'affiche a été àuksi
activement inenée. ;
Et Lecœur énumère les affiches éditées
par la se.çtion de Villefrànch'e-sur-Sàône
sUr les prêtres combattants ; par la section
de Toulouse, sur l'acquittement de la Ber-
ton ; p_ar la section de La Rochelle; sur la
condamnation de Maurras.
A la suite d'une retentissante interven
tion de Léon Dàiidet à la Chambre, qui
déclarait qu'âvaht "de créer de nouvelles
charges p.our le contribuable, il convenait
d'abord de faire payer les mercântis, le
siège central a fait éditer et afficher ce
magnifique discours.
Ën mars, l'administration du']ourrial fait
apposer une affiche invitant leâ combat
tants,, lés épargnants et les producteurs à
lire l'Action française.
La période électorale a été, naturelle
ment; l'occasion de "multiples affichages.
Au mois d'octobre, où, simultanément,
la Fédération de Viliefranche--sur-SBÔne a
imprimé son affiche intitulée : À ta voix du
canon d'alarme ; la Fédération savoyarde:
L'Action française avait raison et le secré
tariat de lâ prfemicre zone : Lisez l'Action
française. • ■
Enfin; en novembre; nous avons fait tirer
une affiché ayant pour titre : Chantage, sur
le sieur Afidré Gaucher;
Prévoyant l'amnistie dont il vient de bé
néficier, qui va le rendre à la vie politi
que; nous ayons fait fait-ë ,un tirage suffi
sant d'une affiche sur Joseph Caillaux, dont
le titre est : A bas le Traître, afin que dans
chaque ville où sa présence sera annoncée,,
nos amis puissent rappeler à leurs conci
toyens son j)as'se.
"Enfin, nous avons fait tirer à 25.000
exemplaises l'affiche : Français ne souscri
vez pas contre l'emprunt allemand què
nous impose le plan Dawes, affiche qui a
récemmen* été apposée à Paris et dans les
principales villes de France.
Lecoeur n'oublie pas de citer parmi-les
, bons moyens de propagande : le papillon.
Il recommande enfin à nos sections de
soumettre au siège central les éfrreuvfes des
tracts et affiches qu'elles ont l'intention
d'éditer, et de rédiger -lebrs affiches en;
quelques phrases simples et courtes.
A la demande de Bernard de Vesins, le '
commandant de Parseval expose air Con
grès les procédés employés par?, lui en
Saône-et-Loire en ce qui concerne l'affi
chage et la distribution des tracts^ Notre
ami Gaultier demande'que les sections se
mettent en rapport avec les dépositaires de
journaux-chaque fois qu'elles feint uri affi
chage susceptible de faire augmenter là
v'enle flu journal. v
Incidemment, Vesins rappellë -qu'à con
dition d'être en possession d'un permis, la?
distribution des tracts stir la voie publique
est -libre; ■ ■ 'd
Peut-on afficher, le journal ? On recom
mande de rayer la feuille avec un crayon
de couleur; ■ de façon à éviter de tomber
sôds le edut» de la. loi qui réserve à l'ad-
.mipistration..: Jes. affichas - imprimées rioir
sur blane. ' "
Charles Malirras expose
la politique de l'Action française
Après une courte suspension de séance,
la parole est à Charles Maurras _pour ex
poser la politique de l'Action française.;
Maiirras déclaré tout d'abord qu'arrivé
au terme de ce congrès, il lui paraît na
turel de prononcer le mot de « cohflancè »
qui en exprime le câraclère essentiel.
Le = temps jest. venu;, ditril, dp resserrer
nos fQrces. Nous avons devant iious cles
événements qui seront décisifs pour un
quart de siècle.
Depuis 1914, jusqu'à mai 1924, on a pu
faire semblant de croire que la République
pouvait conduire une politique nationale.
Mais « les, hommes inemes qui ont colla-
b.dré au i salut du pays se déshonorent au-
jdûrd'hiii de leUrs propres mains ». ,
. - Cette fin. de la République nationale doit-
efle noiis inspirer un regret quelconque ?
se demande Maurras.
: — Je ne crois pas, répond-il; que nous
eussions pu silivre ùné politique différente:
nous.avons aidé, parfois même obligé —
et. Léon Daudet âu preiriier rang — la
République à être patriote et à faire la
guerre cdihiiie la guerre devait être faite;
Après la guerre, nous avons eu â mainte
nir les effets de cette politique. Si lé Bloc
national avait cbntinué, .logiquement; il
aboutissait â là monarchie : les. républi
cains nationaux ont eu peur. Ainsi Poinr
caré, jeri ce q\ii concerne l'entreprise, de
la Ruhr, ne s'est senti soutenu de plein
cœur que-par. les royalistes qui avaient éii
le devoir de l'y pousser. Alors, Poincaré à
reculé.
— ■La République nationale tombée,
poursuit Maurras, nous voy ; ons arriver la
« vraie République », dilapidation de tou
tes les ressources matérielles et morales
du pays. - .
Dans l'ordre des questions nationales,
on est donc voué du risque de guerre.
Dans l'ordre des questions sociales, au
risq.ue de révolution.
- L'hetjre est passée où nous tracions des
■plans. Il s'agira dé lés exécUter. (
i Quelles sont les. bonnes conditions de
îcette exécution - Maurras recommande, à
l'intérieur de l'A; F., la discipline la .plus
stricte, et d'abçrd la discipline d'esprii :
■^■•■Y-a-t-il, d'ailleurs;-demande.Maurras,
un parti, une organisation politique quel
conque qù l'intimité intellectuelle soit pliis
étroite .? A l'Action française, nos amis
suivent la pensée des chefs si exactement
que voyant ceux-ci placés en face d'un évé
nement, ils peuvent prévoir quelle sera
leur réaction.
• Mon devoir est donc de vous demander
le plus large crédit .moral et la plus grande
discipline .matérielle;
— AiiiiS avec les autres ligues politiques
nationales, nous resterons groupés dans les
cadres de l'Action française. Il serait
tlésaëtreux d'aboutir à la confusion des
groupes sous le prétexte de la convergence
des efforts.
Pratiquement, comment les sections
doivent-elles se comporter ? r-r Elites doi
vent, en premier lieu, songer à leur-expan
sion. Surtout qu'elles n'attendent pas,,« la
grariÏÏè'Pèùr », le moment où les esprits et
les intérêts seront enfin alarmés. Elles, doi
vent au préalable organiser, accroître,
multiplier leurs effectifs. , «
Surtout, ne négligeons pas le recrute
ment provincial, rural. Ayons dans chaque
commune au moins-un répondant^ ,
: Si les événements'se précipitent, dé
clare Maurras, ce qu'il y aurait v de plus
redoutable pour le pays, ce 'serait une
réaction trop, spontanée dont la direction
n'appartiendrait pas aux idées dé salut
public. Des. honnhes nouveaux, sans expé
rience, se dégageraient et ne calculeraient
rien "aù^'délà 'de' la'Mj'iiradé immédiate- :
de nouvelles alternât!vfes de' dictature et
d'riharciiie sV 'dôMhér'aient sans profit
pour ld France.
Une action de. salut public, menée en
France sans l'arrière-pensée monarchique;
ne mènerait qu'à de nouveaux périls pu-
.blics. .
Dès 1894; Monseigneur le Duc d'Orléans
0 ..donné.-, dfes-.avis quiMi'ont cessé d'être
vérifiés par. -l'expérience. Celui qui a
semé doit aussi récolter; Au jour nécessaire
le Prince sera là, nous pouvons l'affirmer;
et, répondant à tous les devoirs de sa char
ge, il sera accueilli comme un sauveur par
le pays. Car beaucoup de Françttis repro
chent seulement à la Moharchie* de ne paS
être faite...
— Je sais bien; observe Maurras, que
ceux qui nous ont appelés théoriciens et
rêveurs, nous ont trouvés dés praticietis Un
peu durs, dans certaines occasions. MaiS
ces duretés ont servi.
Après l'action directe; â laquelle tous
peuvent. participer, il y a la manœuvre,
apanage d'un petit nombre. Et Maurras
résùiiie son exposé en redemandant à nos
dihis lé ebédit moral et l'activité dans lé
recrutement qu'il a réclainés au début.
Les acclamations mentent ardentes, et
Bernard de Vesins donné rendez-vous à
nos amis, pour ce soir, à Luha-Park.
AU SENAT LA CHAMBRE
Le vbie sur l'amnistie
UNfÔN
DÈS fcORP&RÀTÎÔNS FkANtAlSES
CONiGRES DE 1^24
(21-22 novembre)
(Salle des Sociétés Sav'anïe's, 8, rue Danton)
L'examen des derniers articles. <îu pror
jet relatif â l'amuisti^, avait dotiite lieu à
une discussion,, des iJlus fastidieuses. On '
avait été jusqu'à, subir .un plaiddyep, .décla
matoire dé M. Roustan en faveur des mé
decins et pharmaciens condàmnés dans
l'affaire des carnets médicaux !
Mais l'intérêt allait ..brusquement se ré
veiller à l'heure des explications de votes.
L'une a été particulièrepi *nt sensationnelle
céllè de M; J'eahiïehêy, l'ancien membre du
cabinet Clemenceau. Au milieu d'un silen
ce impressionnant, le sénateur de la Haute-
Sàônè à déclaré en substance :
J'ai voté l'article 2 du projet comportant l'am
nistie prfùr lei condamnés de la Haute-Cùur. M.
le rapporteur et M. le président du Conseil, sans
entrer sur le terrain juridique,,ont présenté cette
amnistié cdmiiie ùriè mesuré d'oubli et ii'àp'âîsë»-
ment. C'est dans ce sentiment que j'ai approuvé
l'article 2. _ -, r. ^
Mais que s'est-il passé depuis ? M. Malvy à
manifesté l'intention de demander la révision et
cela dans des termes violents; en sé disànt^ vic
time « de la machination la plus àbjëfctê et la
plus infârrie ».
Je ne voudrais être ni dupe ni complice. Je ne
voudrais surtout pas être complice d'une Agitation
qui >-a commencer dans le pays et ira à.l'encontre
dè l'apaisement âmîoncé. Voilà pourquoi; après
avoir voté l'article, 2: et ri'àyânt ailcdn Jrioyëh dfe
révenit sûr ce vote; je m'abstiendrai sur l'ensèitiblé.
Dans, l'intention* d'affaiblir J'a pdjCtç? -,4, e
cette intervention, M. de Jouvenel à pri§.en
suite là parole et s'est exprime en ces ter ;
mes: •
Un ancien président de lâ République ilottâ h
déclaré hier, qu'un dé ses aiieiens ministres con
damné, n'avait commis, à sa connaissance, aucune
faute contre le patriotisme. Éh bien .! quand tious
pensons à de pareilles erreurs organisées fie lâ
justice politique, à célles de la. justice militaire; â
l'impuissance où nous sommes d'atteindre.les cou
pables d'outre-Rhin et de faire payer l'Allemagne,
nous nous disons que ce ne sont pas ceux tjùê visfe
nommément l'amnistie, qui ont le plus d'intérêt à
voir jeter sur leurs actes lé manteau ïjè l'oubli.
M. de Las Cases a expbsé ainsi les raisons
pour lesquelles ses ajnis et lui ne vbteraient
pas la loi :
Nous ne saurions approuver la réintégration im
posée à des entreprises privées d'employëà révo
qués pour cause de grève. ,
Si nous admettons la pitié pour les malheureux
qui ont souffert dans la bojie des tranchées; tloits
ne saurions l'éprouver pour les grands qui n'ont
été mus que par de mesquins sentiments d'ambi-
)n.
Reconnaissance envers ceux qui ont saûfé le
monde ; réprobation contre ceux qui ont commis
i|n crime contre la Patrie : voilà ce qui nous a
dirigés. '
, Très remarquée a été rargumentatioH dé
M. Jénouvrier; au sujet des cheminots ré
intégrés :
L'amnistie, qui ne vise que les Infractions, hé
peut porter aucune atteinte.au droit civil. Alors
pourquoi vous êtes-vouS occupés des cheminots-?
Ce ne sont ni deS délinquants ni des cHmhièls. Eli
se mettant en grève; ils li'ont fcbmrnis qu'une faute
civile ; ils ne peuvent être l'objet d'uhe amnistié.
On nous présente l'amnistie en faveur dès chemi
nots comme une mesure de paix. Mais je ne veux
pas leur infliger, alors qu'ils n'ont comnilii àilbliné
infraction, une amnistie que noûî ScfiordoilB àilX
déserteurs. Je m'abstiendrai...
Estimant. que le Parlement s'occupe
beaucoufi irop des poûpàblçs e^ pas. assez
des contribuables, M. MOptenol a déclaré
qu'il ne voterait pas une l&i qui vâ peut-être
coûter cent millions au Trésor
Le mot de la fin a été dit par M. Domini
que Dèlahaye :
Vous allez ramener en France toute là canaille
qui en avait été écartéé par de justes co'ri'dithna-
tions. Vous travaillez contré votre régiiiié ï (jtié
Dieu entende ma voix ; puisfelez-vous disparaître !
La moralité du débat avait été déjà tirée
par M. Japy au cours de la discussion dû
projet :
Tous ceux qui n'ont pas fait leur devoir pondant
la guerre, s'était-il écrié, sont les amis dii gouver
nement.
L'énoncé de cbttfe vetité ël'éméritdSre
avait eu le don de jeter là gatibhe dans uîi
accès de délire furieux. Lç burlesque Mi
lan, le frénétique Louis Sàubê. et çe fielleux
sébtaire de Debierre, s'étaient ttiis â âp'6S ;
tropher le président, qu'ils sommaient fae.
rappeler à l'ordre le sénateur du Qtfub^;
Pour clore l'incident, ,1e lamentable M. dé
Selves avait eu la faiblesse de céder âux
injonctions de ces ïdreenés.
L'enSfemble du projet sUr l'amhisti'e a 'été
finalement voté par 199 voix contre 64 et
une cinquantaine d'abstentions. Les modifi
cations dont il a été l'objet aû Sénat amè
nent nécessairement son ret'oui- devant là
Cliambre.
P aul MATHIEX.
t»iiÉMlERE jÔUIÎNEÉ
Àujoiird'liîiî 21 novembre
MATIN
OUVERTURE DU CONGRES
. 10 heures. — Exposé /général par M.
Georges Valois et Pierre Dumas. La Ligue
du franc-or ; le comité des emprunts-or
.étrangers, par M. Deni^.
: 11 heures. — La. ptopafeaiidb bhez les
élèves des grandes Ecoles, par M° Calzant;
le bureau de placement et la caisse de
soutien professionnel et familial, par
M. Wasier.
APRES-MIDI
2 heures; — Lecture des rapports des
différentes corporations de Paris.
, Assurances, M. Chevalier; Banque et Boursfe,
M. Cltambrette ; Bâtiment, M. Laurent; Bijou
terie orfèvrerie, M. Van den Bogaert ; Commerce,
M. Bertrand ; Fonctionnaires, M. Cazalis ; Ingé
nieurs, M. Cayeux ; Livre, M. G. Valois ; Mé
canique et électricité, M. Moricard ; Musiciens;
M. Morand ; Publicité, M. Tourier ; Pharmaciens,
M. Patil Doussot t Rail et Transports en commun,
^1. R.. Wasier ; Représentants et Voyageurs,
M. P. Durand. .
5 heures. — Problèmes posés devant
l'agriculture nationaL, par M. Ambroise
Rendu ; l'organisation' corporative déî
agriculteurs français par M. Brame, prési
dent de l'Union tégionâle dfes syndicats
agricoles de l'Ile de France. "
' 'P.-S-.-^ Des caries, seront "éxigées 2 l'cnlrci, les
demander 10, rue du Havre, ou à l' A.Fi; 12, rue
de Romei - ■*■■■■■ ■ ■■'■■. •■-■""■
À VIENNE
Le nouveâti cabinet
est constitue
Le chancelier Ramek a préserit'é à ia
commission municipale du Conseil natib-
nal le nouveau cabine^ dont voici la com
position :
. Chancellerie féd'éràle et Intérieur : M.
Ramek, chrétien-social ;
Vice-chancellerie et Justice : M. Waber;
pangermaniste ;
Affaires étrangères : M: Mataja, chrétien-
social ;
Finances : M. Ahrer, chrétien-social ;
Commerce et Transports : M: Schùrffi
pangèrmàhist'e ;
Instruction publique : M. Schneider ;
Prévoyance sociale : M; Resch ;
Agriculture : M. Buchinge'r ;
Guérre : M. Vaiigoin.
Ces quatre derniers ministt-es appar
tiennent au parti cKrétiéh-sociHl.
L'a commission a ratifié le choix dii
chancelier et a décidé de présenter lè
nouveau cabinet devant le.Conseil natio
nal, qui procédera à l'élection définitive.
Lè budget de 1925
L'àérpnautique
. Poursuivant,- hie.r in'âtin, la discussion
du budget de 1925; la Chambre, s'est 6c-
cupéé dfc l'aéronautique et des ttanspotts
aériens.
Tou les orateurs qui se sont succédé à
la tribune, à l'exception des communis
tes; jont- été d'accord pour, demander la
création d'un ministère unique de l ; air.
M; Guilhaûmbn a démontré que cette
Îiécpssité s'imposait de ce, fait qu'évitant
a dispersion des,efforts, elle supprimerait
lès clivergèlicés de vues entré lés services
aujourd'hui épars entre, quatre ministères.
Après lui, M. Pierre-Etienne Flandin,
ancien sous-secrétaire d'Etat à. l'aéronau
tique, a parlé dans le même sens, insis
tant,. sur^cç.point qu'il,faut confier la,for
mation aérienne de tous lés pilotés dé 1.1
G.uerre et de la Marine aux mêmes écoles
et cçmcèntrer les services de la météoro
logie. Se félicitant du mouvement qui se
produit en faveur de- l'établissement de
grandes lignes internationales, et parlant
dés. difficultés, siïrvfjnuës au sujet des
âtidns frâriçiié Survolant l'Allemagne, dif
ficultés, qUi seront étudiées au cours de
ia discussion du traité de commerce fran- '
ço-a.ljemand, il signale que la difficulté pro
vient de çe^ qu'il est prèsquè r impossible
d'établir ttrié discrimination entre les
avions de commerce et les avions de,guer
re .interdits à l'Allemagne par le traité de
Versailles. ....
pè rapportéut-, Henry Patè, sé monti-e,
lui aussi: partisan confdiricu d'Un minis
tère unique ,de l'air. ..
, .11 en ..réclame l'institution .dans rinté-
ret.de. lâ mëilleîirè marche des services
et de i'ëcoribmie;
. Mais toici le commandant Brocard, avia
teur. fameux. qui a commandé la non
mo^ns . fameuse escadrille jdes Cigognes,
qui vient parler de-là. qùëstion téchniijuè
de. cbhstruCtioii dès appareils;
Saiis se montrer précisément pessimiste,
il n'en a pas moins fait entendre quelques
dores .vérités..
,11. réclamé une largè dotation pour les
recherches scientifiques .qui; en matièrfe
d'aviation; sont d'Uné importance primor
diale; si .la France veut conserver son rang
en matière, d'aéronautique. Il y va .de no-
trè. sécurité, et .dè nptre indépendance ci
c'est pdur poUvoir ie criér..au besoin ô
là trihiine qu'il à sollicité un mandat lé
gislatif. {Applaudissements).
, Les^ comm.unist.es envoient leur pamara-
de C or h ci d tri déclarer qu'ils refuseront
lés crédits dé l'aviation jusqu'à ce qu'ils
aient une destination réellement pacifique.
,. Vives - protestations sur de nombreux
bancs. On crie : « .C'est Berlin et. Moscou
qtii vous ont soufflé çà. » (Bruit).
ta discussion, générale a pris fin sur tin
discours de M. Laurent Eynac, soiis-sëcré-
tait-e d'Etàt. de l'aéronautique, qui, etl sa
qualité d^î , ministre, trouve que tout va
bien dans le plus bleu des ciels : .lé pro
duit de notre aviation. commerciale ne
çfesse. de s'élever ; la sécurité â'accroît; de
njênie .que le rendement des services aé
riens qui grandii beaucoup plus rapiàe-
nient que jadis celui des voies ferrées.
La lutte
pour les pensions de guerre
Le Comité d'entèrité des grandes àsso 1
ciations vient de se jréunir a riotiVèau etj
après uh long échange de vue, a voté l'or
dre dti jour ci-dessous :
, Le Comité, après avoir examiné cer
tains faits nouveaux relatifs à la décision
qui se poursuit entre lui et le ministre des
Pensions, les Commissions compétentes.dt
la Chambre; notamment le compte rendu
et la démarche faite-mardi auprès de ta
Commission des pensions et te 'gi-oup'e dès
députés mutilés; a décidé de Maintenir
purement et simplement les décisions an
térieurement prises par lût ét tendant au
réajustement éxact^ des péûbioiis aû coût
de la vie sans catégorisation d'aucune sortie
et à la fixation du point dé départ légal des
pensions des prisonniers dé gtierj-'ê muti
lés ou ïnalades â trois Mois Ûê ta sortië
des formaiiohs sanitaires 6u hèiàres.
Gomme tious le faisions remarquer dès
hier malin* les dirigeants des grandes
associations ne s'è laisseront pas endormir
par. les promesses creusés du fïoUvferné-
ment.
SÉANCE DE L'ÀPRE&MIDI
La, discussion des chapitres du budget
de l'aérônàuti'qùe est reprise.
,. M'. Guy de Montjoù; député de la Mayeri-
ne, constate que tous les maux de l'aéro-
nautique proviennent d'un manque d'or
ganisation.
, A Etienne Flandin qui démandë que
ies pilptës dë guëi-re puissent continuer à
s'entraîner; par la création de centres
d entraînement pour les * pilotes de réser-
ye>, le ministre répond que son administra-
ÎWJi.dbeidé là création de deux centres
noiivbàux;
, Et les chapitres du budget dé l'aéronau
tique sont adoptés.
Lè budget dès Financés
,. 0ri s'attendait â uri gros déliât sûr ie
budget du iniiiistère des Finances; p'éiit-
être se produirà-t-il aujoufd'hùi, mais.on
constate que dans toute cette discussion
(iij -budget de 1925 la minorité est inexis
tante. Ce.çbnt toujours les hommes de gau
chis; vieille habitude sans douté, qui ptt-
sent des. qu'estions,au ministre.
Hubert Rpuger appelle l'attention jle
Mj Cleniëntel sur la situation précaire des
percepteurs stagiaires.
.. Le ministre promet que; pour ltt plupart,
Us. seront nommés darts le prbehain mou
vement.
AWès ùriè iritervehtibn mâlvéillahtë ciu
sociàîistS; B'arthe visant les béiiéficcs de
la Banque de France, le comiiiunlste
Qarçfierey reproche au gouv.ehicirient d'é
tablir un budget de classe et une fiscalité
de classe. .
Il cHhstate que l'Angleterre; otiiit les dé
penses de gnerré pnt été inférieurfes âiix
nôtres, a retiré de ses profiteurs de guerre
32 milliards tandis que la France n'en
a retiré que 12.
Ï1 s'indigne de cë que le ininî'stire actuel
se borne à exécuter le programme dressé
par le Bloc natjonal. ( Rires et applaudisse
ments au centre et à droite). Et il deniaiide
là suppression des '6 msiréchaux, des 442
généraux,, des 6.000 officiers supérieurs
et, des 27.000 officiers subalternes. (On
rit).
M. Garchcry indique que les fonction
naires maintiennent leurs préténtions en
te qui concerne lfes 1.800 francs, et dëttiâû-
dé l'ajournement des sUppressibhs d'ëin-
ploi.
^ M. Clémentel répond qu'il pdrtera au
jourd'hui à la Commission des Financés
lé projet dù gouvernement relativement
aiix fortfetibiinaii-es et prie M. Gârchey
d'attendré que celle-ci ait terminé son
travail. _ _ > .
Après une intervention de. M. Balançait
qui sigilàle que l'administration des db-
ittâineS refusé de ioUfcr h nouveau à leiirs
dccuphnts actuels certains biens d'Eglise,
la discussion générale est close.
On passe à la discussion dès chapitres.
Les 18 premiers sont adoptés et la sblte
de la discussion est irenvoyée à cë mâtin
9 È. 30, La séance est levée à 19 heures;
. M; P; Dfi Pi
A la Commission des Finances
La taxe sur le chiffre d'affaires
La commission des Finances de lq Chardbré a
poursuivi hier la discussion de la loi de .finances
par l'examen de l'article li7 relatif au chiffre d'af
faires.
i En faveur de son système le rapporteur général
eypoçait qu'il lui paraissait matériellement, im
possible dé faire disparaître quatre rpilliards d'im
pôts d'un seul icoup èt qu'ajourner la réformé do
l'iiiipôt sûr lè chiffre d'affaires jusqu'au jour où
on pourrait la stippHmer totalement loi êëmblaJt
pratiquement aboutir au maintien indéfini de la
taxe Sur le chiffre d'affaires. •
En conséquence te rapporteur a insisté pouf ob
tenir là suppression. progressive de cet impât Mis
aux Voix par scrutin public le passage  la dis*
cussion des propositions -du rapporteur général a
été adopté par 22 voix contre 4.
La commisison à t'scidé alors d» renvoyer an
ministre dès Finances, potlr êtudfe divers Cëtitre-
prcvjéts sùb'ôrdonnant la réforme de l'iinpôt sur
5é chiffré, d'affaires à une taxation à la fabrica
tion ou â la vente pour toutes les catégories de pro
duits pàssiBleà actuellement dè l'impôt.
. I
I
Hartmann « confortablement installé - dans
un grand hôtel du centre de Paris. =
Le 13,avril 1916, la préfecture de police
accordait à Hartmann et à la femme Tho'ù-
venin un passeport pour la Suisse.
, Ce qu'il y fit ? On s'en doute. 11 se mit
à la soldé de l'étrànger. Notre attaché mi- ■
litaire à Berne écrivait en 1916 : « On a
lâ sensation très neitte qu'il est devenu
l'homme, de paille dé la propagande au'stro-
allemande et en particulier • de Rosen
berg: >■' " ■
Ses amis ? Guilbeaux, le fondateur de l'a-
boijiinable .revue Demain, qui fit tant de
mal à la cause française et viVàit des sub
sides allemands ; le conseiller Grimm, ré
dacteur au journal socialiste germanophile
Bern'er Tagwacht ; Rosenberg, le ban
quier chargé de la répartition des fonds de
la propagande allemande en Suisse et qui
se souviendra longtemps de la tripotée qu'il
reçut sur les.marches de la Bourse en 1914,
ce qui'ne l'empêche pas d'ailleurs d'être
revenu, parmi nous et d'avoir ouvert à
dés journaux défendant des programmes
révblUtidrihàires et zimmerwaldiens com
me là Nouvelle Intèrnationale, l'Aube, en
fin la revue Dénia 1 n ; il fOnd$ ensuite un
tbréhon Dî'e Versohhtmg (la Réconcilia
tion), petite feuille pacifiste et révolu
tionnaire, rédigée en allemand, ; enfin,
.il créa .un très important organe, Paris-
Genève;' dont Vè premier numéro parut le
10 septembre "1917; Cette création fut
décijJeê'au cours, de ; l'été 1917^ dans une
réunion de "financiers iritër nationaux te
nue îi Zurich, à laquelle assistaient notam
ment Hartmann, Rosenberg, Jèllerieck, de
Muntlong. ,
Pour là création de Paris-Genève, Hart
mann reçut 350.000 francs-or.
Ce' quêtait Paris-Genève ? Un succé
dané de la Gazette des Ardennes où l'on
retrouvait tous les thèmes de la propa
gande allemande; Eloge de Caillaux, in
jures à l'adresse de Clemenceau, rien ne
manquait dans les colonnes de Paris-Ge
nève. Hartmann ne volait pas l'argent que
lui faisait tenir Rosenberg. Il alla toute
fois si loin datns l'ignominie (affaire
Koctschet où la France était représentée
comme préparant une invasion de la Suis
se), que de violentes manifestations écla
tèrent à Genève devant les bureaux du
journal. 11 y eut du désordre dans la rue
et, devant l'indignation soulevée par
l'odieuse et perfide campagne de, Paris-
Genéoe, le Consëil fédéral prit la décision
de suspendre Paris-Genève pour toute la
durée de la guerre.
« Aucune création de la propagande al-
lemfinde n'a fait à la cause française plus
de mal que Paris-Genève », écrivait le Bu
reau de la" Presse française au Conseil de
guerre.
L'activité d'Hartmaiiii ne s'arrêtait pas
!à. En même, temps qu'il tentait d'agir sur
l'opinion publique au bénéfice de l'Alle
magne, il participait aux menées anar
chistes dans les divers pays de l'Entente.
Que le nbm de ce condamné à mort se
trouve ipêlé à la publication de- ces do
cuments, c'est dire quelle cause servent
ceux qui se sont emparés des carnets et
ries 'nrôtes de l'ancien ambassadeur aigri
comme d'une arme... contre leur propre
pays.
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info rmat ions
LE l'EMPS. — Brouillard lé matin,' ciel très bru
ineux avec quelques chutes de bruine, rares éclair-
clés. . ; - ■■■>■■ ,
Température : en hausse, générale, surtout dans
la moitié Sud. A Paris; 9°.
IA VILLE. — A. 10 h. 30: conseil des ministres.
— A 1 b, 30: courses à Enghien. — Au Grand Pa
lais'. Ife Salon d'automne. v
, LES CHANGES. <—Uc franc Taut en moyenne: i
Londres, 0 fr. 28; à NeWrïork, 0 fr. 27; à Genève,
0 fr. 27 ; & tlome, 1 fr. 20.
Vers le" pain à 1 fr. 50
La commission départementale .pour Ja fixation
du prix-limite des farines s'est réunie hier matin
à l'Hôtel de Ville. ■ .
Eilfe a constaté que, dans la dernière quinzaine^
le prix moyen du blé s'établissait à 122 frs 25,
ce' qui porte le prix de la Jarine indigène à
154 frs 478 le quintal, s'oit une. augmentation de
2 francs depuis la dernière réunion.
Dans Ces conditions, il y a lieu d'envisager une
nouvelle hausse du prix du kilo de pain dans un
délai très court. La question est étudiée par le
préîet de la Seihè.
PETITES NOUVELLES
Le président de là République a offert un dc-
j,cunçr eu l'honneur des grands prix ..de Home et
des nouveaux membres des Ecoles françaises de
Uôiïie et d 1 Athènes. ' ■
L'assemblée générale de la L\(fue l des Patriotes
est coiivd'quée Je lundi* 24 novembre; à la salle
Wagrami afin de pourvoir à la succession do Mau
rice. Sarrés,comme, président de la JLigue.. Le comité
directeur proposera à la ratification de l'assemblée
la candidature du général dô Castelnaû comme, pré
sident, et celle- de M. Millcrand comme président
d^honneur. . . •
Le Conseil supérieur du Travail â tenu hier ma-
tîn 'sa dernière séance.
La Semoi/ie de la Propriété commerciale ste tien
dra à la salle de la Société do Géographie, du lun
di 24 novembre au mercredi 26. Les séances com-
' -monteront le matin, à 9 îi. 30 et l!ôprès-midi à
14 h. 30.
M. if. Kawam}ira, sénateur japonais, . Shu
Hinraga, gouverneur de la proyince. d'Osaka, ac
compagnés de leurs secrétaires^ ont visité hier ma
tin le port aérien du Bourget. •
tf. François Sokal, ministre polonais du Travail,
est arrivé hier matin à Paris. - s
CHRONIQUE DU MONDE
ET D E LA V ILLE
• • Naissance
Le vicomte Jean de Rdchëbouët et l'a
vicomtesse, née Gairgan, sont heureux d'an
noncer la naissance de leur fils, Gérard.
■■■■<-. Mariage
Nous apprenons le récent mariage de
Mrne Louise Leroy avec M. Lucien Fayc,
décôl'é dc 'ld M'êdàille militaire-, Croix de
. guerre. s
' Deuils
Nous apprenons la. mort de Mme <ït
Gorostàrzu, née de Villepreux, pieusement
décédée, au château, de Northon, lè 19
novembre. Ses 'obsèques auront lieu en
l'église de . St-Vincent-de-Tyros'se (Lan
des), le 22 novembre, à 9'heqres.
— Nous, apprenons la mort de' Mme Jolih
Munroe, décédé,e 31, avenue ,, Pierre- l* r -
d.e-Serbie, le 19 novembre .1924, mère de
Mme Edouard Champion; Le s;ervice re
ligieux sera célébré en la cathédrale amé
ricaine de la Sainte-Trinité (23, avenue
Georges-V), le samedi 22 novembre, à 11
heures très précises* Prière de considérer
le présent avis coriime une invitation.
ilillllll!inill!l!i!lli)ji!nil!lll!illilllllillllllllllililll!lll!!!l!l!!lltlil!!lll!llllll
En quatrième pitge
•r «w— i" t ;,■■■! . 1 1 ,'l |- .. .•-■■■-
lire la Chronique immobilière
Eilinilill !l!!ll!iIliliiïlllll!i !llllll !l!IHHI!!l!!lllllllll!lllI!!!l!I!l!lllilia
Le XI* Congrès d'Action française j.
Quatrième Journée ~ '
Les conférences. — La Nouvel! e Librairie Nationale. — La Re-
vaé Universelle, -r Les affic hes, brochures et tracts.
La politique de\ VAction française
SEANCE DU MATIN j i
LA séance d'hiter matin était consàcréé
au service des conférences, à la Nouvelle
Libiaîrie Nationale et à la Revue Univert-'
selle. Aux côtés de Bernard de Vesins, qui
présidait, avaient pris place, sur l'estrade,
MMi de Resnes, François de la Motte, 'Jean .
Gazave, Georges Valois, Marie de Roux,
Henri Massis, l'amiral Schwcrer.
Les conférences |
La parole est d'abord donnée à Jean
Gâzave, chargé de préSentèr le rapport sur
le service des conférences, en l'absence
de Parti Robain retenu par un deuil cruel.
Gazave commence par rendre hommage
au vaillant animateur de nos conférences,
au propagandiste plein de talent, d'intelli
gence et de dévouement qu'est Paul Ro
bain, et le nom de notre ami est salué de
chaleureux applaudissements.
L'activité du service des conférences,
dit Gazave, éclate dans l'énoncé de ce seul
chiffre : .136 conférences ont été faites de
puis le dernier congrès. Il ne s'agit, bien
entendu, que des conférences organisées
par notre service central. ■
Après avoir rappelé l'admirable ëffort
fourni par nos orateurs pendant la cam
pagne électorale, le rapporteur insiste sur
l'utilité des'conférences comme moyen de
propagande. Malheureusement, nous hiah-
quons de conférenciers. Nulle perte ne
pouvait nous ctre plus sensible, en même
temps que plus cruelle, que la disparition
de_ Marcel Azaïs. A* tant d'autres qu'alités
étin&elantes, notre ami ajoutait celle de
Conférencier modèle. Il est difficile de le
r&mplacer. Et le service des conférences
atarâit besoin de beaucoup de dévouements
aussi actifs que celui de Joseph Del est,
que Gazave fait . applaudir par tout le
congrès.
Afin d'améliorer le service, il và être
bientôt créé ùn centre d'études pratiques
de conférenbiers et de propagandistes
d'Action française, pour la constitution
duquel il est fait appel à tous ceux de nos
amis qui ont le goût de Tétude et de la
parole publique, et notamment aux étu
diants. E h effet, il ne s'agit pas seulement
de former des conférenciers, hiais dé pré
parer le travail de ceux-ci.. Le centré
d'études recevra une direction générale
des maîtres de l'Action française. Pour
leurs travaux, ses membres se diviseroiit
en. sections : philosophie politique-, poli
tique intérieure, politique extérieure;
sciences économiques et sociales, arts et
lettres. Enfin, des conseils pratiques, de
composition et d'art oratoire sfcront don
nés aux futurs conférenciers. Cette orga
nisation devra être étendue de Paris aux
provinces, et notamment aux centres uni
versitaires de nos grandes villes.-- -.(,
Après cet intéressant exposé, Erànç&iS
de la Motte insiste sur la nécessité de dohi-
ner aux c.ohférences leur maximurii d'ef
ficacité; en. exploitant le terrain conquis
dès le lendemain des réuriibns, soit par
des visites individuelles, soit par des réu
nions secondaires. Une discussion gén'è-
ralé montre que les rtî'oyens lés plus diver,s
peuvent être employés pour cette' consoli
dation de nos succès, et que l'application
en doit être variée selon "les circonstances
locales.
Là Nouvèllé Librairie Nationale
Georges Valois a la .parole pour le rap
port sur la Nouvelle Librairie, nationale .; Il
rappelle comment la maison d'édition^ fon
dée,par Jean Rivain, en 1906, n'à pas ces
sé de grandir sous les directions succes
sives .de notre regretté René de Marans —
Une des plus hautes intelligences veriues
parmi îious, — d'Eugène Marsan; et de l\li-
même, appelé en 1912 à reprendre la li
brairie, avec un- groupe présidé par Miné
de Mac Mahôn et M. Èligèrie de Lur Salu
ées et qui comprenait nos regrettés aniis
Alexis Rouart et Marc Furcy^Raynaud;
Aprçs avoir surmonté ia crise de 1919-1920;
la librairie est de nouveau en pleine pros
périté.
Le gros effort de cette année,.a été la
publication de la collection des Écrivains
de la Renaissance française, dont les gros
ses pièces sont naturélîërrçènt l'es ouvrages
de Charles Maurras. La réédition de l'En
quête sur la Monarchie est uh triomphe.
Grâce au travail effectue sous là direction
de Pierre Constans, le fortds constitué va
permettre de publier régulièrement leâ étu
des littéraires de Maurras qui étaient dis
persées ou perdues pour le public. Dans la
même collection paraîtront bibrttôt : l'œu
vre économique de Valois, .l'ceiivjrc lihilo-
sophiqùe dé Léon Daudet, Heur et nialhèur
des Français, par Jacques Bainvillé.
D'autre part, il faut signaler darts la Bi
bliothèque française de philosophie les
Réflexions sur ' l'Intelligence de Jacques
Maritain, et la collection nouvelle des Ca
hiers de la Victoire.
Enïin Valois annonce le lancement pro
chain, à un million d'exemplaires, d'un per
tit volume, rédigé par- Jeân Gazàvfe, qui
contiendra le résumé de nos doctrinfesj
l'histoire de notre mouvement et lep bio
graphies de ses chefs. Avec lé concours de
tous nos amis, la Commission de propagan
de assiirerà la distribution générale de cet
te brochure par les procédés de la publi
cité moderne. Dès maintenant; les sections
doivent être prêtes à organiser la diffusion.
Les applaudissements qu'accueillent cet
te conclusion de Valois montrent que les
dévouements ne manqueront pas pour as
surer un plein succès à ce gros effort de
propagande. ' '
. La Revue Universelle
La Revue Universelle, déclaré Heriri Mas
sis, est entrée dans sa cinquième année;
Elle est arrivée à uri équilibre commercial
qu'il est remarquablè d'avoir atteiht en
si peu de temps; Tous ceux qui reconnais
sent son succès n'hésitent pas à en énon
cer la cause : ;ell'e a une doctrine;
Depuis le dernier congrès; ia Revnè Uni
verselle a v.u deux fois de suite l'Académie-
française décerner le grand prix du ro
man à un ouvrage publié par elle. Elle a
dohné notamment à ses lecteurs : dfes étu
des sur la philosophie allemandes, des cfcu-
vres posthumes d'Augustin Cochin, des ar
ticles politiques qu'on a beaucoup remar
qués sur les grands problèmes extérieurs
et intérieurs. Le nombre d'abonnés qu'elle
a atteint prouve à quel point elle a su Sa
tisfaire l'élite intellectuelle- du pays.-
Mais pour pouvoir maintenir les prix
d'abonnements à leur tarif actùel, eh dépit
d'ùfae hausse qui se fait chaque joui- plus
durement sentir; il faut accroître encore
les progrès obtenus; La propagande pour
cet organe si important de notre action est
plus que iariiais nécessaire. Ma$siâ deïiian-
dfe aux ligueurs d6 ne pds mênà^êr leur
concours; Les slpplàiidisserhénts \qul lui
répondent montrent que soâ âiipeTu'àura
pas été vain. - 1 " '
SEANCE DE L'APRES-MIDI
Lès affiches, les brochures, les tracts
A 2 h. 30, la salle est pleine. Sur l'estrade,
outré les ihertibres des comités directeur^
de l'A. F., nous notons la présence de MM.,
■l'amiral Schwerer, le commandant Milles
ret, lé fc'oîonei 'dé Guiny, Etienne dé ftësnes,
François de la Motte^ Louis Gonnet, Maxi
me Réal del Sarte, Pierre Héricourt, Lu
cien Lacoui-j André Guignàrd;:.etc..:
Pierre Lecœur va exposer l'état de. !|a
propagande par l'affiche, la brochure et le
tract. ?
Depuis octobre 1923, dit Lecteliiy jus
qu'au présent congrès, nombreuses ont été
les initiatives prises, tant par lé siège cen-
tràl .que par nos sections locales; pour la
publication de tracts et d'affiches..
■Avant.de parler de ce qui a été tenté et
réalisé dans cet or'dre; Lecoeur veut- dire
quelques mots de nos brochures.
Il en est line actuellement en cours d'exé
cution, œuvre de Jean Gazave, et où l'on
trouvera résumées lès notions esséntiblles
de la doctrine, la vie et l'histoire dê l'Ac
tion française et la biographie de ses chefs.
En dehors de telle-'ci, la Ligue d'Action
française a pris l'initiative; qui lui-revient;
de publier trois brochures nouvelles:
. La dernière rcpro'duit fidèlement la dé
fense de Maurras devant ses juges. Elle s'in
titule : La Mesure et la Raison. Elle a été
adressée à des hommes politiqueSj des^iu-
risconsultes, des magistrats avant d'Être
présentée au public.
Les deux prehiières n'offrerit pas un
moindre intérêt : Charles Maurras, défenr
seur, du catholicisme; par le commandant
Dublaix ; et celle qui contient les consi
gnes .données par Bernard de Vesins, aux
catholiques menacés.
Lecœur signale également la brochure
publiée en avril 1924 par les soins de no
tre section de Toulouse qui, reproduit la
magnifique plaidoirie prononcée, à l'occa
sion du procès Ebelot-Caillaux, par M*
Despéramons.
En ce qui concerne les tracts publiés de
puis le précédent congrès, il faut noter ;
La Démocratie; sanguinaire .expliquée par
deux démocrates, à rticle de., Ch Maurras,
édité sur feuille volante par la section pa
risienne du VIP arr.
La Haute-Saône a , édité un tract ayant
pour titre : La monarchie : ce qu'elle sera
et cç.qu'elle ne sera pas,, orné d'un portrait
dç Monseigneur le I)u,c d'prléans.-En, ijvar?
dérniélr, la Ligue d'Action française î * fait
éditer à ÎOO.OO'Ô exemplaires chacun les
deux discours que Léon Daudet avait pro
noncés g la Chambrç des" députés, le pre
mier sur les conditions faites aux classes
moyennes .par lâ République ; le second
sur les lois laïques.
En même temps, on proce dàit' à "uri • nou
veau tirage du tract où notre âuïiVVcr 'flar
vainne (lit Ce que l'Action frâjiçaise "pro
pose 'àùi Français. Cent iqille exemplair.es
en avaient été déjà vendus quand noiis
avons.fait cette, réédition. Nos amis ont si
bien compris l'utilité de ces ..quatr.e pages
que le nouveau tirage à 100.000 est déjà très
fortement entamé. >
A la même époque aussi, notrénSëèïibn
de Château-Thierry publiait le tract -. Fran
çais on vous a menti, qui a obtenu un tel
succès qu'une nouvelle édition a dû en
être faite.. ,/i
Profitant des sentiments créés par les
résultats des élections du 11 mai, notre sec
tion de Dijon a publié à ce mom&nt.-ùn tràot
intitulé : La Faillite dû parlementarisme
dont plusieurs distributions furent -faite's
dans les campagnes environnantes: par le
groupé des Camelots du Roi.
En présence des même événements, l'Ac
tion française avait publié dans le journal;
une déclaration ayant pour titre: Devant la
Chambre de la Banqueroute et de.la Guerre
et appelant l'attention des Français;spç.lej»
conséquences de leur \offi. ip0,ft0.0, exem
plaires aussi en ont été distribués; par les
soins de nos ainis.
Enfin; en juillet; lp siège central a fait
également un fort tirage d'une nouvelle
déclaration de l'Action française adressée
Aux patriotes républicains et royalistes ;
39.550 exemplaires eh- ont été distribués à
ce jouh , . . i
La propagande par l'affiche a été àuksi
activement inenée. ;
Et Lecœur énumère les affiches éditées
par la se.çtion de Villefrànch'e-sur-Sàône
sUr les prêtres combattants ; par la section
de Toulouse, sur l'acquittement de la Ber-
ton ; p_ar la section de La Rochelle; sur la
condamnation de Maurras.
A la suite d'une retentissante interven
tion de Léon Dàiidet à la Chambre, qui
déclarait qu'âvaht "de créer de nouvelles
charges p.our le contribuable, il convenait
d'abord de faire payer les mercântis, le
siège central a fait éditer et afficher ce
magnifique discours.
Ën mars, l'administration du']ourrial fait
apposer une affiche invitant leâ combat
tants,, lés épargnants et les producteurs à
lire l'Action française.
La période électorale a été, naturelle
ment; l'occasion de "multiples affichages.
Au mois d'octobre, où, simultanément,
la Fédération de Viliefranche--sur-SBÔne a
imprimé son affiche intitulée : À ta voix du
canon d'alarme ; la Fédération savoyarde:
L'Action française avait raison et le secré
tariat de lâ prfemicre zone : Lisez l'Action
française. • ■
Enfin; en novembre; nous avons fait tirer
une affiché ayant pour titre : Chantage, sur
le sieur Afidré Gaucher;
Prévoyant l'amnistie dont il vient de bé
néficier, qui va le rendre à la vie politi
que; nous ayons fait fait-ë ,un tirage suffi
sant d'une affiche sur Joseph Caillaux, dont
le titre est : A bas le Traître, afin que dans
chaque ville où sa présence sera annoncée,,
nos amis puissent rappeler à leurs conci
toyens son j)as'se.
"Enfin, nous avons fait tirer à 25.000
exemplaises l'affiche : Français ne souscri
vez pas contre l'emprunt allemand què
nous impose le plan Dawes, affiche qui a
récemmen* été apposée à Paris et dans les
principales villes de France.
Lecoeur n'oublie pas de citer parmi-les
, bons moyens de propagande : le papillon.
Il recommande enfin à nos sections de
soumettre au siège central les éfrreuvfes des
tracts et affiches qu'elles ont l'intention
d'éditer, et de rédiger -lebrs affiches en;
quelques phrases simples et courtes.
A la demande de Bernard de Vesins, le '
commandant de Parseval expose air Con
grès les procédés employés par?, lui en
Saône-et-Loire en ce qui concerne l'affi
chage et la distribution des tracts^ Notre
ami Gaultier demande'que les sections se
mettent en rapport avec les dépositaires de
journaux-chaque fois qu'elles feint uri affi
chage susceptible de faire augmenter là
v'enle flu journal. v
Incidemment, Vesins rappellë -qu'à con
dition d'être en possession d'un permis, la?
distribution des tracts stir la voie publique
est -libre; ■ ■ 'd
Peut-on afficher, le journal ? On recom
mande de rayer la feuille avec un crayon
de couleur; ■ de façon à éviter de tomber
sôds le edut» de la. loi qui réserve à l'ad-
.mipistration..: Jes. affichas - imprimées rioir
sur blane. ' "
Charles Malirras expose
la politique de l'Action française
Après une courte suspension de séance,
la parole est à Charles Maurras _pour ex
poser la politique de l'Action française.;
Maiirras déclaré tout d'abord qu'arrivé
au terme de ce congrès, il lui paraît na
turel de prononcer le mot de « cohflancè »
qui en exprime le câraclère essentiel.
Le = temps jest. venu;, ditril, dp resserrer
nos fQrces. Nous avons devant iious cles
événements qui seront décisifs pour un
quart de siècle.
Depuis 1914, jusqu'à mai 1924, on a pu
faire semblant de croire que la République
pouvait conduire une politique nationale.
Mais « les, hommes inemes qui ont colla-
b.dré au i salut du pays se déshonorent au-
jdûrd'hiii de leUrs propres mains ». ,
. - Cette fin. de la République nationale doit-
efle noiis inspirer un regret quelconque ?
se demande Maurras.
: — Je ne crois pas, répond-il; que nous
eussions pu silivre ùné politique différente:
nous.avons aidé, parfois même obligé —
et. Léon Daudet âu preiriier rang — la
République à être patriote et à faire la
guerre cdihiiie la guerre devait être faite;
Après la guerre, nous avons eu â mainte
nir les effets de cette politique. Si lé Bloc
national avait cbntinué, .logiquement; il
aboutissait â là monarchie : les. républi
cains nationaux ont eu peur. Ainsi Poinr
caré, jeri ce q\ii concerne l'entreprise, de
la Ruhr, ne s'est senti soutenu de plein
cœur que-par. les royalistes qui avaient éii
le devoir de l'y pousser. Alors, Poincaré à
reculé.
— ■La République nationale tombée,
poursuit Maurras, nous voy ; ons arriver la
« vraie République », dilapidation de tou
tes les ressources matérielles et morales
du pays. - .
Dans l'ordre des questions nationales,
on est donc voué du risque de guerre.
Dans l'ordre des questions sociales, au
risq.ue de révolution.
- L'hetjre est passée où nous tracions des
■plans. Il s'agira dé lés exécUter. (
i Quelles sont les. bonnes conditions de
îcette exécution - Maurras recommande, à
l'intérieur de l'A; F., la discipline la .plus
stricte, et d'abçrd la discipline d'esprii :
■^■•■Y-a-t-il, d'ailleurs;-demande.Maurras,
un parti, une organisation politique quel
conque qù l'intimité intellectuelle soit pliis
étroite .? A l'Action française, nos amis
suivent la pensée des chefs si exactement
que voyant ceux-ci placés en face d'un évé
nement, ils peuvent prévoir quelle sera
leur réaction.
• Mon devoir est donc de vous demander
le plus large crédit .moral et la plus grande
discipline .matérielle;
— AiiiiS avec les autres ligues politiques
nationales, nous resterons groupés dans les
cadres de l'Action française. Il serait
tlésaëtreux d'aboutir à la confusion des
groupes sous le prétexte de la convergence
des efforts.
Pratiquement, comment les sections
doivent-elles se comporter ? r-r Elites doi
vent, en premier lieu, songer à leur-expan
sion. Surtout qu'elles n'attendent pas,,« la
grariÏÏè'Pèùr », le moment où les esprits et
les intérêts seront enfin alarmés. Elles, doi
vent au préalable organiser, accroître,
multiplier leurs effectifs. , «
Surtout, ne négligeons pas le recrute
ment provincial, rural. Ayons dans chaque
commune au moins-un répondant^ ,
: Si les événements'se précipitent, dé
clare Maurras, ce qu'il y aurait v de plus
redoutable pour le pays, ce 'serait une
réaction trop, spontanée dont la direction
n'appartiendrait pas aux idées dé salut
public. Des. honnhes nouveaux, sans expé
rience, se dégageraient et ne calculeraient
rien "aù^'délà 'de' la'Mj'iiradé immédiate- :
de nouvelles alternât!vfes de' dictature et
d'riharciiie sV 'dôMhér'aient sans profit
pour ld France.
Une action de. salut public, menée en
France sans l'arrière-pensée monarchique;
ne mènerait qu'à de nouveaux périls pu-
.blics. .
Dès 1894; Monseigneur le Duc d'Orléans
0 ..donné.-, dfes-.avis quiMi'ont cessé d'être
vérifiés par. -l'expérience. Celui qui a
semé doit aussi récolter; Au jour nécessaire
le Prince sera là, nous pouvons l'affirmer;
et, répondant à tous les devoirs de sa char
ge, il sera accueilli comme un sauveur par
le pays. Car beaucoup de Françttis repro
chent seulement à la Moharchie* de ne paS
être faite...
— Je sais bien; observe Maurras, que
ceux qui nous ont appelés théoriciens et
rêveurs, nous ont trouvés dés praticietis Un
peu durs, dans certaines occasions. MaiS
ces duretés ont servi.
Après l'action directe; â laquelle tous
peuvent. participer, il y a la manœuvre,
apanage d'un petit nombre. Et Maurras
résùiiie son exposé en redemandant à nos
dihis lé ebédit moral et l'activité dans lé
recrutement qu'il a réclainés au début.
Les acclamations mentent ardentes, et
Bernard de Vesins donné rendez-vous à
nos amis, pour ce soir, à Luha-Park.
AU SENAT LA CHAMBRE
Le vbie sur l'amnistie
UNfÔN
DÈS fcORP&RÀTÎÔNS FkANtAlSES
CONiGRES DE 1^24
(21-22 novembre)
(Salle des Sociétés Sav'anïe's, 8, rue Danton)
L'examen des derniers articles. <îu pror
jet relatif â l'amuisti^, avait dotiite lieu à
une discussion,, des iJlus fastidieuses. On '
avait été jusqu'à, subir .un plaiddyep, .décla
matoire dé M. Roustan en faveur des mé
decins et pharmaciens condàmnés dans
l'affaire des carnets médicaux !
Mais l'intérêt allait ..brusquement se ré
veiller à l'heure des explications de votes.
L'une a été particulièrepi *nt sensationnelle
céllè de M; J'eahiïehêy, l'ancien membre du
cabinet Clemenceau. Au milieu d'un silen
ce impressionnant, le sénateur de la Haute-
Sàônè à déclaré en substance :
J'ai voté l'article 2 du projet comportant l'am
nistie prfùr lei condamnés de la Haute-Cùur. M.
le rapporteur et M. le président du Conseil, sans
entrer sur le terrain juridique,,ont présenté cette
amnistié cdmiiie ùriè mesuré d'oubli et ii'àp'âîsë»-
ment. C'est dans ce sentiment que j'ai approuvé
l'article 2. _ -, r. ^
Mais que s'est-il passé depuis ? M. Malvy à
manifesté l'intention de demander la révision et
cela dans des termes violents; en sé disànt^ vic
time « de la machination la plus àbjëfctê et la
plus infârrie ».
Je ne voudrais être ni dupe ni complice. Je ne
voudrais surtout pas être complice d'une Agitation
qui >-a commencer dans le pays et ira à.l'encontre
dè l'apaisement âmîoncé. Voilà pourquoi; après
avoir voté l'article, 2: et ri'àyânt ailcdn Jrioyëh dfe
révenit sûr ce vote; je m'abstiendrai sur l'ensèitiblé.
Dans, l'intention* d'affaiblir J'a pdjCtç? -,4, e
cette intervention, M. de Jouvenel à pri§.en
suite là parole et s'est exprime en ces ter ;
mes: •
Un ancien président de lâ République ilottâ h
déclaré hier, qu'un dé ses aiieiens ministres con
damné, n'avait commis, à sa connaissance, aucune
faute contre le patriotisme. Éh bien .! quand tious
pensons à de pareilles erreurs organisées fie lâ
justice politique, à célles de la. justice militaire; â
l'impuissance où nous sommes d'atteindre.les cou
pables d'outre-Rhin et de faire payer l'Allemagne,
nous nous disons que ce ne sont pas ceux tjùê visfe
nommément l'amnistie, qui ont le plus d'intérêt à
voir jeter sur leurs actes lé manteau ïjè l'oubli.
M. de Las Cases a expbsé ainsi les raisons
pour lesquelles ses ajnis et lui ne vbteraient
pas la loi :
Nous ne saurions approuver la réintégration im
posée à des entreprises privées d'employëà révo
qués pour cause de grève. ,
Si nous admettons la pitié pour les malheureux
qui ont souffert dans la bojie des tranchées; tloits
ne saurions l'éprouver pour les grands qui n'ont
été mus que par de mesquins sentiments d'ambi-
)n.
Reconnaissance envers ceux qui ont saûfé le
monde ; réprobation contre ceux qui ont commis
i|n crime contre la Patrie : voilà ce qui nous a
dirigés. '
, Très remarquée a été rargumentatioH dé
M. Jénouvrier; au sujet des cheminots ré
intégrés :
L'amnistie, qui ne vise que les Infractions, hé
peut porter aucune atteinte.au droit civil. Alors
pourquoi vous êtes-vouS occupés des cheminots-?
Ce ne sont ni deS délinquants ni des cHmhièls. Eli
se mettant en grève; ils li'ont fcbmrnis qu'une faute
civile ; ils ne peuvent être l'objet d'uhe amnistié.
On nous présente l'amnistie en faveur dès chemi
nots comme une mesure de paix. Mais je ne veux
pas leur infliger, alors qu'ils n'ont comnilii àilbliné
infraction, une amnistie que noûî ScfiordoilB àilX
déserteurs. Je m'abstiendrai...
Estimant. que le Parlement s'occupe
beaucoufi irop des poûpàblçs e^ pas. assez
des contribuables, M. MOptenol a déclaré
qu'il ne voterait pas une l&i qui vâ peut-être
coûter cent millions au Trésor
Le mot de la fin a été dit par M. Domini
que Dèlahaye :
Vous allez ramener en France toute là canaille
qui en avait été écartéé par de justes co'ri'dithna-
tions. Vous travaillez contré votre régiiiié ï (jtié
Dieu entende ma voix ; puisfelez-vous disparaître !
La moralité du débat avait été déjà tirée
par M. Japy au cours de la discussion dû
projet :
Tous ceux qui n'ont pas fait leur devoir pondant
la guerre, s'était-il écrié, sont les amis dii gouver
nement.
L'énoncé de cbttfe vetité ël'éméritdSre
avait eu le don de jeter là gatibhe dans uîi
accès de délire furieux. Lç burlesque Mi
lan, le frénétique Louis Sàubê. et çe fielleux
sébtaire de Debierre, s'étaient ttiis â âp'6S ;
tropher le président, qu'ils sommaient fae.
rappeler à l'ordre le sénateur du Qtfub^;
Pour clore l'incident, ,1e lamentable M. dé
Selves avait eu la faiblesse de céder âux
injonctions de ces ïdreenés.
L'enSfemble du projet sUr l'amhisti'e a 'été
finalement voté par 199 voix contre 64 et
une cinquantaine d'abstentions. Les modifi
cations dont il a été l'objet aû Sénat amè
nent nécessairement son ret'oui- devant là
Cliambre.
P aul MATHIEX.
t»iiÉMlERE jÔUIÎNEÉ
Àujoiird'liîiî 21 novembre
MATIN
OUVERTURE DU CONGRES
. 10 heures. — Exposé /général par M.
Georges Valois et Pierre Dumas. La Ligue
du franc-or ; le comité des emprunts-or
.étrangers, par M. Deni^.
: 11 heures. — La. ptopafeaiidb bhez les
élèves des grandes Ecoles, par M° Calzant;
le bureau de placement et la caisse de
soutien professionnel et familial, par
M. Wasier.
APRES-MIDI
2 heures; — Lecture des rapports des
différentes corporations de Paris.
, Assurances, M. Chevalier; Banque et Boursfe,
M. Cltambrette ; Bâtiment, M. Laurent; Bijou
terie orfèvrerie, M. Van den Bogaert ; Commerce,
M. Bertrand ; Fonctionnaires, M. Cazalis ; Ingé
nieurs, M. Cayeux ; Livre, M. G. Valois ; Mé
canique et électricité, M. Moricard ; Musiciens;
M. Morand ; Publicité, M. Tourier ; Pharmaciens,
M. Patil Doussot t Rail et Transports en commun,
^1. R.. Wasier ; Représentants et Voyageurs,
M. P. Durand. .
5 heures. — Problèmes posés devant
l'agriculture nationaL, par M. Ambroise
Rendu ; l'organisation' corporative déî
agriculteurs français par M. Brame, prési
dent de l'Union tégionâle dfes syndicats
agricoles de l'Ile de France. "
' 'P.-S-.-^ Des caries, seront "éxigées 2 l'cnlrci, les
demander 10, rue du Havre, ou à l' A.Fi; 12, rue
de Romei - ■*■■■■■ ■ ■■'■■. •■-■""■
À VIENNE
Le nouveâti cabinet
est constitue
Le chancelier Ramek a préserit'é à ia
commission municipale du Conseil natib-
nal le nouveau cabine^ dont voici la com
position :
. Chancellerie féd'éràle et Intérieur : M.
Ramek, chrétien-social ;
Vice-chancellerie et Justice : M. Waber;
pangermaniste ;
Affaires étrangères : M: Mataja, chrétien-
social ;
Finances : M. Ahrer, chrétien-social ;
Commerce et Transports : M: Schùrffi
pangèrmàhist'e ;
Instruction publique : M. Schneider ;
Prévoyance sociale : M; Resch ;
Agriculture : M. Buchinge'r ;
Guérre : M. Vaiigoin.
Ces quatre derniers ministt-es appar
tiennent au parti cKrétiéh-sociHl.
L'a commission a ratifié le choix dii
chancelier et a décidé de présenter lè
nouveau cabinet devant le.Conseil natio
nal, qui procédera à l'élection définitive.
Lè budget de 1925
L'àérpnautique
. Poursuivant,- hie.r in'âtin, la discussion
du budget de 1925; la Chambre, s'est 6c-
cupéé dfc l'aéronautique et des ttanspotts
aériens.
Tou les orateurs qui se sont succédé à
la tribune, à l'exception des communis
tes; jont- été d'accord pour, demander la
création d'un ministère unique de l ; air.
M; Guilhaûmbn a démontré que cette
Îiécpssité s'imposait de ce, fait qu'évitant
a dispersion des,efforts, elle supprimerait
lès clivergèlicés de vues entré lés services
aujourd'hui épars entre, quatre ministères.
Après lui, M. Pierre-Etienne Flandin,
ancien sous-secrétaire d'Etat à. l'aéronau
tique, a parlé dans le même sens, insis
tant,. sur^cç.point qu'il,faut confier la,for
mation aérienne de tous lés pilotés dé 1.1
G.uerre et de la Marine aux mêmes écoles
et cçmcèntrer les services de la météoro
logie. Se félicitant du mouvement qui se
produit en faveur de- l'établissement de
grandes lignes internationales, et parlant
dés. difficultés, siïrvfjnuës au sujet des
âtidns frâriçiié Survolant l'Allemagne, dif
ficultés, qUi seront étudiées au cours de
ia discussion du traité de commerce fran- '
ço-a.ljemand, il signale que la difficulté pro
vient de çe^ qu'il est prèsquè r impossible
d'établir ttrié discrimination entre les
avions de commerce et les avions de,guer
re .interdits à l'Allemagne par le traité de
Versailles. ....
pè rapportéut-, Henry Patè, sé monti-e,
lui aussi: partisan confdiricu d'Un minis
tère unique ,de l'air. ..
, .11 en ..réclame l'institution .dans rinté-
ret.de. lâ mëilleîirè marche des services
et de i'ëcoribmie;
. Mais toici le commandant Brocard, avia
teur. fameux. qui a commandé la non
mo^ns . fameuse escadrille jdes Cigognes,
qui vient parler de-là. qùëstion téchniijuè
de. cbhstruCtioii dès appareils;
Saiis se montrer précisément pessimiste,
il n'en a pas moins fait entendre quelques
dores .vérités..
,11. réclamé une largè dotation pour les
recherches scientifiques .qui; en matièrfe
d'aviation; sont d'Uné importance primor
diale; si .la France veut conserver son rang
en matière, d'aéronautique. Il y va .de no-
trè. sécurité, et .dè nptre indépendance ci
c'est pdur poUvoir ie criér..au besoin ô
là trihiine qu'il à sollicité un mandat lé
gislatif. {Applaudissements).
, Les^ comm.unist.es envoient leur pamara-
de C or h ci d tri déclarer qu'ils refuseront
lés crédits dé l'aviation jusqu'à ce qu'ils
aient une destination réellement pacifique.
,. Vives - protestations sur de nombreux
bancs. On crie : « .C'est Berlin et. Moscou
qtii vous ont soufflé çà. » (Bruit).
ta discussion, générale a pris fin sur tin
discours de M. Laurent Eynac, soiis-sëcré-
tait-e d'Etàt. de l'aéronautique, qui, etl sa
qualité d^î , ministre, trouve que tout va
bien dans le plus bleu des ciels : .lé pro
duit de notre aviation. commerciale ne
çfesse. de s'élever ; la sécurité â'accroît; de
njênie .que le rendement des services aé
riens qui grandii beaucoup plus rapiàe-
nient que jadis celui des voies ferrées.
La lutte
pour les pensions de guerre
Le Comité d'entèrité des grandes àsso 1
ciations vient de se jréunir a riotiVèau etj
après uh long échange de vue, a voté l'or
dre dti jour ci-dessous :
, Le Comité, après avoir examiné cer
tains faits nouveaux relatifs à la décision
qui se poursuit entre lui et le ministre des
Pensions, les Commissions compétentes.dt
la Chambre; notamment le compte rendu
et la démarche faite-mardi auprès de ta
Commission des pensions et te 'gi-oup'e dès
députés mutilés; a décidé de Maintenir
purement et simplement les décisions an
térieurement prises par lût ét tendant au
réajustement éxact^ des péûbioiis aû coût
de la vie sans catégorisation d'aucune sortie
et à la fixation du point dé départ légal des
pensions des prisonniers dé gtierj-'ê muti
lés ou ïnalades â trois Mois Ûê ta sortië
des formaiiohs sanitaires 6u hèiàres.
Gomme tious le faisions remarquer dès
hier malin* les dirigeants des grandes
associations ne s'è laisseront pas endormir
par. les promesses creusés du fïoUvferné-
ment.
SÉANCE DE L'ÀPRE&MIDI
La, discussion des chapitres du budget
de l'aérônàuti'qùe est reprise.
,. M'. Guy de Montjoù; député de la Mayeri-
ne, constate que tous les maux de l'aéro-
nautique proviennent d'un manque d'or
ganisation.
, A Etienne Flandin qui démandë que
ies pilptës dë guëi-re puissent continuer à
s'entraîner; par la création de centres
d entraînement pour les * pilotes de réser-
ye>, le ministre répond que son administra-
ÎWJi.dbeidé là création de deux centres
noiivbàux;
, Et les chapitres du budget dé l'aéronau
tique sont adoptés.
Lè budget dès Financés
,. 0ri s'attendait â uri gros déliât sûr ie
budget du iniiiistère des Finances; p'éiit-
être se produirà-t-il aujoufd'hùi, mais.on
constate que dans toute cette discussion
(iij -budget de 1925 la minorité est inexis
tante. Ce.çbnt toujours les hommes de gau
chis; vieille habitude sans douté, qui ptt-
sent des. qu'estions,au ministre.
Hubert Rpuger appelle l'attention jle
Mj Cleniëntel sur la situation précaire des
percepteurs stagiaires.
.. Le ministre promet que; pour ltt plupart,
Us. seront nommés darts le prbehain mou
vement.
AWès ùriè iritervehtibn mâlvéillahtë ciu
sociàîistS; B'arthe visant les béiiéficcs de
la Banque de France, le comiiiunlste
Qarçfierey reproche au gouv.ehicirient d'é
tablir un budget de classe et une fiscalité
de classe. .
Il cHhstate que l'Angleterre; otiiit les dé
penses de gnerré pnt été inférieurfes âiix
nôtres, a retiré de ses profiteurs de guerre
32 milliards tandis que la France n'en
a retiré que 12.
Ï1 s'indigne de cë que le ininî'stire actuel
se borne à exécuter le programme dressé
par le Bloc natjonal. ( Rires et applaudisse
ments au centre et à droite). Et il deniaiide
là suppression des '6 msiréchaux, des 442
généraux,, des 6.000 officiers supérieurs
et, des 27.000 officiers subalternes. (On
rit).
M. Garchcry indique que les fonction
naires maintiennent leurs préténtions en
te qui concerne lfes 1.800 francs, et dëttiâû-
dé l'ajournement des sUppressibhs d'ëin-
ploi.
^ M. Clémentel répond qu'il pdrtera au
jourd'hui à la Commission des Financés
lé projet dù gouvernement relativement
aiix fortfetibiinaii-es et prie M. Gârchey
d'attendré que celle-ci ait terminé son
travail. _ _ > .
Après une intervention de. M. Balançait
qui sigilàle que l'administration des db-
ittâineS refusé de ioUfcr h nouveau à leiirs
dccuphnts actuels certains biens d'Eglise,
la discussion générale est close.
On passe à la discussion dès chapitres.
Les 18 premiers sont adoptés et la sblte
de la discussion est irenvoyée à cë mâtin
9 È. 30, La séance est levée à 19 heures;
. M; P; Dfi Pi
A la Commission des Finances
La taxe sur le chiffre d'affaires
La commission des Finances de lq Chardbré a
poursuivi hier la discussion de la loi de .finances
par l'examen de l'article li7 relatif au chiffre d'af
faires.
i En faveur de son système le rapporteur général
eypoçait qu'il lui paraissait matériellement, im
possible dé faire disparaître quatre rpilliards d'im
pôts d'un seul icoup èt qu'ajourner la réformé do
l'iiiipôt sûr lè chiffre d'affaires jusqu'au jour où
on pourrait la stippHmer totalement loi êëmblaJt
pratiquement aboutir au maintien indéfini de la
taxe Sur le chiffre d'affaires. •
En conséquence te rapporteur a insisté pouf ob
tenir là suppression. progressive de cet impât Mis
aux Voix par scrutin public le passage  la dis*
cussion des propositions -du rapporteur général a
été adopté par 22 voix contre 4.
La commisison à t'scidé alors d» renvoyer an
ministre dès Finances, potlr êtudfe divers Cëtitre-
prcvjéts sùb'ôrdonnant la réforme de l'iinpôt sur
5é chiffré, d'affaires à une taxation à la fabrica
tion ou â la vente pour toutes les catégories de pro
duits pàssiBleà actuellement dè l'impôt.
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