Titre : L'Action française : organe du nationalisme intégral / directeur politique : Henri Vaugeois ; rédacteur en chef : Léon Daudet
Auteur : Action française. Auteur du texte
Éditeur : Action française (Paris)
Date d'édition : 1924-05-11
Contributeur : Vaugeois, Henri (1864-1916). Directeur de publication
Contributeur : Daudet, Léon (1867-1942). Directeur de publication
Contributeur : Maurras, Charles (1868-1952). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326819451
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 11 mai 1924 11 mai 1924
Description : 1924/05/11 (Numéro 132). 1924/05/11 (Numéro 132).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k761946k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-LC2-6354
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/01/2011
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Dimanche 11 Ma! 1924
nrnm
^scèntime*. SBISB BT s biSE-BT- o ISE
20 centimes D êpa^tembkts et C olonib®
AtJONNEMliNri'b : l!ui& satm frtisHife,
France «rt Colonies. > 48 fr s5 fr i3 fr.
Etranger ...... 8a » 4a k n •
Chèque postal « Compta 33.900 Paris.
ORGANE DU NATIONALISME INTÉGRAL.
« Tout ce qui est national est nôtre, »
Le Duc d'ORLÉANS ;
héritier des quarante Rois qui on mille ans firent la ï'ranca. • :
B2D&CTI0H * ADHIKISTRATIOBt
14. ne de Rome. PARIS
Ailrn»
Téléphone ' A
AtiïtOrRAr J>ARIg
intstraiion . Louvre »i, % »S-5o
Rédaction . Castrai ^S-M Pabliciii (kntràl 74-77
Après te benros do soir : 8é#ur ii-ia
Registre de Commerce t Setr- 78,683
Fondateur t HENRI VAUGEOIS —• JDireclews politiques s LÉON DAUDET et CHARLES MÀUïttiAS Rédacteur en chef .* MAURICE PUJO
Attention
aux fausses listes !
Avant de voter, vérifiez tous
les noms de votre Bulletin !
ète Mat ions le die dfeaiime d'A
JEB=
APRES LA REUMON DE LUNA PARK (20.000 ELECTHEURS),
La conquête de Paris
y Xà eimpagne électorale a été clôturée,
'Mur l'indescriptible réunion de Luna-
Fark, placée sous l'invocation de nos
deux maryrs politiques, Marius Plateau
pt le petit Philippe. Une immense foule
il P aris . Une immense foule d'hom*
mes de toutes conditions, discipli
née, encadrée par les incomparables com
missaires d'Action . française a donné
la mesure de notre puissance. J'ai
va le boulangisme, puis la Patrie
Française. A l'un comme à l'autre, l'or
dre, l'autorité, l'unité de doctrine man
quaient. Il n'y avait pas de chef. C'est
pourquoi l'Antifrance l'a emporté. Cette
fois, aucun doute, pour aucun des assis
tants de la formidable « Agora » d'avant-
hier ; à la première menace* extérieure
ou intérieure, tout le Paris patriote, —
c'est-à-dire Paris tout entier, — se tour
nera vers nous seuls et nous réclamera.
H s'agit qu 'aujourd'hui Paris électoral-
Srejoigne ce Paris national et nationaliste.
Il s'agit que l'intérêt public l'emporte sur
les groupements d'intérêts. Sentant le
danger, le gouvernement républicain fait
donner, comme un seul homme, ses jour
naux officieux et mensongers, et jusqu'à
l'académicien libéral et « cardinal ^tert »
Georges Goyau. Le silence systéma
tique a été fait hier sur notre réu
nion de Luna-Park, comme sur toutes les
Nombreuses, vastes et calmes réunions
électorales, données par nous depuis six
semaines, «t qui sont >l£s seules ou
5,' abt>br m'ait sas etje vn moment
•trouble . Do sorte que si le succès
électoral .couronne, comme je le
pense nos efforts, la province stupé
faite apprendra les résultats obtenus par
nne phalange de patriotes, maîtresse, en
fait, de la Capitale," mais dont ses jour
naux ne l'auront qu'éphémèrement en
tretenue. C'est là d'ailleurs une excel
lente condition pour le passage biais que
de l'état de trouble et de chaos à l'état
d'ordre et - d ? autorité, dans un pays cen
tralisé. Destructeurs du jacobinisme et
du napoléonisme, nous bénéficierons vi
goureusement du dernier ; rendement de
léurs erreurs.
Les habitudes électorales de quatre an
nées de servilisme et d'inaction politi
ques vaudront-elles au Bloc dit « natio
nal », —- en réalité Bloc-à-Billiet, — un
reliquat de quotients suffisant pour du
per' encore les naïfs,' ou les roublards à
la petite semaine ? C'est possible. Mais
nne chose est certaine : dans les quatre
aéeteurs de Paris et banlieue, le Bloc dit
« national » est, comme le Bloc de Gau
che, agonisant. Ni l'un ni l'autre n'ont
d'animateurs. Il reste, au Bloc de Gau
che, avec une cohorte d'instituteurs du
pés, qui prend ses exploiteurs pour
ses amis, — la rouerie mancëuvrière d'un
Briand, d'un Doumergue, d'un Herriot.
Il reste, au Bloc « national », la pro
tection branlante d'un patriote républi
cain, dont la popularité elle-même est,
par sa propre faute, à son déclin : Ray
mond Poincaré. Mais comment galvani
serait-il, le pauvre Poincaré, des listes
dont les chefs de file sont aussi profon
dément inconnus et inexistants, à tous
points de vue, qu'un Fabry, qu'un Paté,
qu'un Rollin, qu'un Bokanowski ! Ce
sont là des serviteurs, des porte-coton,
non des chefs. Us ont parlé, pendant six
semaines, devant des salles clairsemées,
Jalonnant des poncifs vides et des lieux
communs claqués depuis dix ans, affir
mant qu'ils ont tenu à la Chambre un
>p61e que, de notoriété-publique, jls n'ont
pas tenu. Ce qu'il faut à Paris'comme à
îa France, devant la nouvelle menace al
lemande comme devant la menace révo
lutionnaire, ce ne sont plus des poupées
{mécaniques, remontées par Clemenceau,
JESHlerand, Briand ou Poincaré; ce sont
l bommes. Lee listes du Bloc ' », comme celles du Bloc de Gauche,
t surtout des listes et syndicats de,con-
oh chacun hait et jalouse son
31 appartient à nos innombrables
—* et à ceux mêmes .qui,
i nos partisans, veulent, comme
dire, l 'autorité, le barrage et
fnlantfasement de la révolution, l'abro-
des lois laïco-dépopulatrices, —
appartient, aux milliers et millions
m"*"» combattants militaires et de
ita civils, que nous groupons, —
qtxe nous groupons seuls , à Paris, —
déchaîner, aujourd'hui, un puissant
électoral en faveur de nos listes,
quatre listes : Bernard de^Vesins,
Marie de Roux, Daudet-Pujo, Valois
(4 e secteur de banlieue). L'extraordinaire
aKluence accourue à nos réunions, pen
dant la campagne électorale, décèle un
mouvement irrésistible dans le public.
Ce mouvement doit nous aissnrer la ma
jorité absolue, ou, au moins, la plus forte
moyenne, dans le troisième secteur Dau-
det-Pujô, grâce à'l'activité admirable de
Pujo. Il nous doit assurer de nombreux
députés dans les trois autres secteurs de
Paris et banlieue. Si nos propagandistes
s'emploient à fond pour nos listes, entre
ce matin et ce soir, comme nous le leur
demandons instamment, ils peuvent nous
amener encore, en dernière heure, vu la
violence du mouvement, des dizaines de
milliers d'électeurs. Aucun effort en ce
sens ne doit être négligé. Songez aux con
séquences si Paris, le grand et cher Pa
ris,, se réveille, demain, sous le signe de
l 'Action française et de la Réconciliation
nationale, je veux, dire : sous le signe
électoral, le seul qui impressionne le gou
vernement et le régime. Car pour ces ex
ploiteurs du suffrage universel, tout tient
dans le suffrage universel, tout est sus
pendu à ce suffrage : justice, ordre, paix,
sécurité. Maîtres en fait et en tout état
de cause, de l'opinion et de la force de
rue à Paris, — comme cela est aujour
d'hui indéniable, — nous le serons alors
en apparence electorale. Quelle tape
pour la presse qui a caché cela, quelles
espérances, et quelle délivrance, pour la
classe moyenne, dont nous serons ainsi
les seuls représentants !
L'heure n'est plus aux arguments- ; elle
ést aux actes, ou, plus exactement, à la
désignation des seuls hommes capables
d'agir et de réagir, groupés sur les listes
de Vesins (1 er secteur), de Marie de Roux
(2 e secteur), de Daudet-Pujo (3 e secteur)
et de Valois (4^ secteur). Parisiens de
toutes conditions, croyez-en votre conci
toyen pantruchard, de la rue Pavée-aux-
Marais, où il naquit, voici pas mal de
temps, et votez, sans mil panachage, pour
les listes, non seulement de la réconcilia
tion, mais de la.délivrànce et de la sécu
rité nationales ! D y va du salut de la
Patrie.
Léon DAUDET
Député de Paris
P. S. — On trouvera, à l'intérieur du
journal, la lettre du ministre candidat,
le lieutenant-colonel Fabry, et notre
commentaire. L. D.
Aux Catholiques
Le Bloc -dit national et l'Echo de Pari » ont
fait hier nne manœuvre qui n'a pas de nom.
Il ne suffisait pas à M. Charles Pichon de
prêter à Mgr Gibier des déclarations qui ten
dent à faire intervenir l'évêque de Versailles
dans la situation électorale de son diocèse.
UUnion républicaine du premier secteur de
Paris (alias Bloc national) a fait afficher
ces déclarations et les a présentées comme
constituant la règle qui s'imposa « sous pei
ne de manquement grave » aux fidèles du
diocèse de Paris.
Pour les besoins de ses candidats, francs-
maçons, il a fait cette injure à la fois à Mgr
Gibier qui ne prétend pas à la juridiction
de Paris, et an cardinal-archevêque de Paris
qui, malgré des sollicitations réitérées, avait
refusé de sortir de sa haute impartialité.
II a fait pins. Après avoir lancé dans l'arè
ne les mitres et les crosses, il a voulu y jeter
jusqu'à la tiare ! Il a osé ajouter, à son affi
che que voter pour les candidats d'Action
française « ce serait faire obstacle à la poli
tique et à la volonté clairement manifestée
dn Saint-Siège. »
Le Bloc dit national a menti et VEcho de
Paris qui a reproduit son mensonge s'est
déshonoré.
BERNARD DE VESINS A EU L'HONNEUR
D'ETRE REÇU, HIER MATIN, PAR MGR
CERRETTI, NONCE DU PAPE A PARIS. IL
A REÇU DE LUI L'ASSURANCE FORMELLE
QUE LE SAINT-SIEGE ENTENDAIT N'IN
TERVENIR EN AUCUNE FAÇON DANS LÇS
ELECTIONS FRANÇAISES.
Les candidats qui seraient , élus sur ces
mensonges risquent l'invalidation. Que lés
électeurs parisiens ne perdent pas leurs vois;.
Qu'ils votent pour les bons catholiques et
les bons Français des listes d'Action fran
çaise et d'Union nationale révisionniste.
L'ACTION FRANÇAISE
BOHO.S
'Economisez 30 A 50 0/0 en achetant argen
terie, bijoux, corbeilles Ae noce, chez Pinson,
15, ras, Lcvis, de 9 h. à 12 heures.
La ville de Rouen, voulant élever line
statue à Jeanne d'Arc, en a confié, naturel
lement, le soin à notre.ami Maxime Real
del Sorte, le glorieux défenseur de la Sain
te de la Patrie, aux ne s'aimaient pas. Voici la maquette de ce
monument.
Les fleurs de Jeanne (l'Arc
Les couronnes de la jeunesse des Eco
les seront Tpaparties suivant l'ordre indi
qué ci-après :
Place Saint-Augustin.
Faculté de droit, Ecole des chartes, Ecole nor
male supérieure, Faculté des Lettres, Faculté
des Sciences, Institut catholique, Ecole supérieure
aéronautique, Ecole des Hautes Etudes Commer
ciales, Ecole des Beaux-Arts, Ecole des Arts dé
coratifs, Ecole des Travaux publics, Ecole supé
rieure d'Electricité, Ecole Bréguet, Ecole d'Electri
cité industrielle.
Lycée Condoreet, lycée Janson de Sailly, lycée
Carnot, lycée Bufton, collège Chaptal, Ecole Jean-
Baptiste Say, Ecole diocésaine de Conflans, Ecole
Notre-Dame (rue de Madrid), Externa Saint-Louis
de Gonzague, Ecole Sainte-Croix de fteuilly, Ecole
Notre-Dame de Boulogne, Ecole Frilley, Ecole Du-
vigneau de Lanneau, Ecole de La Rochefoucauld,
Ecole Saint-Jean de Béthune, Ecole Saint-Thomas
d'Aquin.
Place des Pyramides.
Les candidats à l'Ecole de Saint-Cyr, l'Ecole
navale, l'Ecole polytechnique, l'Ecole centrale,
l'Institut agronomique, Faculté de droit, Ecole des
Sciences politiques, Faculté de médecine, P. C. N.,
Ecole de pharmacie, Ecole polytechnique, Ecole
des mines, Ecole centrale, Institut de chimie, Ins
titut agronomique.
Lycée Louis-le-Grand, lycée Saint-Louis, ly
cée Henri IV, lycée Charlemagrie,lycée Voltaire, ly
cée Michelet, lycée Lakanal, lycée Rollin, collège
Stanislas, Ecole des Francs-Bourgeois, Ecole Mas-
sillon, Ecole Fontànes.
Aucun cortège n'étant autorisé, les cou
ronnes seront apportées directement à la
statue, aujourd'hui-dimanche, entre 8 h. 15
et 8 h. 45 du matin, par un ou deux délé
gués de chaque Ecole, Faculté, ou Lycée
St-Augustin
ELECTEURS,
Si vous vouiez la Paix
VOTEZ pour les listes suivantes :
Premier secteur
Listes d'Action française
et Union nationale révisioniste
Bernard de VESINS
Maxime REAL DEL SARTE v
PaulOLAGNIER
Joseph DELEST
René LE FEUNTEUN' .
Paul DREYER-DUFER
Gustave GOUET
Henri ROBIN
Louis SAINT-AUBIN ^
Roger SEMICHON
Alexandre VÔDABLE
Albert GALlJ
Jean PITRAU
Troisième secteur
Listes de Réconciliation
et d'Action nationales
Léon DAUDET
Amiral SCHWERER
Maurice PUJO
Charles LE GOFFIC
Roger LAMBELIN
Frédéric PLESSIS
Jean G^ZAVE
Edmond AUSSEUR
Francis CHANOT
Docteur RECAMIER
RAGUENIER-DES ORMEAUX
Théodoric LEGRAND
Lucien LACOUR
Deuxième secteur
Listes de Réconciliation
et d'Action nationales
' Marie de ROUX
>
Eugène ALTAZIN
Georges ARNAUD
Marcel AZAIS
Firmin BACCONNIER
Paul BOYER
Edouard BROCHET
René CALTE
André DELOYE
Marcel MOREAU
Jean TOUBEE
«■■■■■■■«■■■■■■■■■■■■■a-
Quatrième secte ur
. — .. .
Listes d'Action française .
et Union nationale révisioniste
Georges VALOIS
Louis LATZARUS
Pierre HERICOURT
Eugène DUBLAIX
François de la MOTTE
Fr. Van den BROEK
Pierre DUMAS
Louis de SAtNT-ROMAN
Pierre CAYET
Raymond BATARDY
Georges BITTERLIN
René RENAULD
Pierre VALLET
J.-B. BONNARDELLE
Henri GAULONS
Henri BOTTARD
Albert CORBIERE
Louis CHEVALIER
BANCEL
LA POLITIQUE
par Charles MÀURRAS
I. La pression et la résistance
J'ai lu avec attention l'article par lequel
M. Georges Goyau a tenté de maintenir
ses intenables positions du Figaro. Je vou
drais le réduire à ses termes formels pour
en faire mieux comprendre l'in~ànité. Sup
posez, dit-il... Supposons aussi. Supposons
qu'au lieu d'un conflit de catholiques et
d'anticatholiquesi .dans lequel je ne veux
ni ne dois entrer, nous ayoïis le conflit
des radicaux et des modérés. M. Goyau
craint que 350 radicaux ennemis soient
élus à la Chambre en même temps qu'une
minorité « ardente et fortifiée » de mo
dérés. Alors, dit-il, nous combattons,
mais sans « rien obtenir ». C'est possible,
en effet. Mais que M. Goyau suppose qu'au
lieu d'une minorité douée pour le combat,
les 350 vainqueurs rencontrent devant eux
des adversaires qui ne soient ni « ar
dents » ni « fortifies » : sa minorité ne com-
battra pas, elle n'en sera pas capable, et
qil'arrivera-t-il ? Elle ne disputera rien,
tout sera cédé et lâché ! Je ne vois pas
que la cause défendue par M. Goyau en
puisse être ni avancée ni maintenue sur
ses positions. Elle sera chassée, traquée,
poursuivie faute de défenseurs. C'est jus
tement parce que le risque est couru d'un
afflqx de radicaux qu'il faut leur opposer
une barrière solide,, résistante, de modérés
pleins d'énergie. C'est justement parce
que Marty va être élu en Seine-et-Oise qu'il
faut que ce département nomme aussi des
hommes capables de lui tenir tête, et non
les malheureux qui n'ont usé de la pléni
tude des pouvoirs -gouvernementaux que
pour' l'amnistier et Je rendre ainsi éli-
gible !
En admettant que les départements doi
vent .faire de mauvais choix, c'est une rai
son de plus pour l'aire à Paris et à Versail
les choix les meilleurs, les jikis sûrs, les
plus fermes possiliUs» . --
Réélire les pâles et amorphes acolytes
des Rollin, des Colrat, des Tardieu, sous
prétexte qu'ils sont « la pierre angulaire »
du poincarisme, revient à priver le poin-
carisme de l'appui et du contrefort que de
nouvelles forces de droite fournfraiènt
contre de nouvelles forces de gauche. A
la pression plus dure,, doivent être oppo
sés des éléments de 1 résistance plus durs,
ou il faut revisër toute la Mécanique. Nous
ne croyons pas que Georges Goyau pousse
l'originalité de son raisonnement jusque-là.
S'2 n'y à pas danger, toutes l'appréhen
sion de Goyau s'évanouit. Mais, s'il y en
a un, le danger doit être paré au point
que noué disons, de-la manière que nous
disons : en consolidant les points faibles,
en éliminant ce qui cède et fléchit, en op
posant le fort an fort.
II. Les deux pomearismes
Et maintenant il reste à ^'apitoyer sur
le sort d'un Poincaré, « combattu par les
deux extrêmes» et à qui les royalistes ren
draient le gouvernement impossible 1 Bail-
by, qui n'est pas un enfant ni même un
amnésique, sait fort bien que les royalistes
appelaient M. Poincaré au pouvoir dès
1921, quand on choisissait Briand à sa
place : il sait également que c'est une mo
tion royaliste, la motion Daudet, qui, par
249 voix, a entraîné le départ de Briand
et donné le pouvoir à Poincaré. Pas une
action importante de la politique poinca-
riste qui n'ait été soutenue à droite : c'est
seulement aux jours de faiblesse et de flé
chissement, quand Mi Poincaré s'est orien
té vers M. Ferdinand Buisson, vers le Bloc
de gauche et vers les concessions à la
manœuvre anglaise, que les royalistes lui
ont opposé, de temps en temps, quand il l'a
fallu, ces difficultés qui ont eu l'avantage
de ralentir son moùvement et d'arrêter
sa chute.
Un admirable patriote, que j'ai connu
fort radical il y a vingt ans, m'écrivait
hier :
" Voici bien tardivement mon obole pour
les éleiteons parisiennes du 3* secteur, le
mien. J'ai hésité à vous l'adresser, je
l'avoue, car je suis blocard poincariste.
Mais il y a Bloc et Bloc, et, dans l'occn-
rence, celui patronné par VAction fran
çaise, où je lis les noms de Baudet et de
Le Goffie mi'nspire plus de confiance que
l'autre...
. Avec mon bon souvenir et mes souhaits
povtr le triomphe de vos candidats.
Il y a deux* blocs poincaristes. L'un va
vers Ferdinand Buisson, les royalistes n'en
Veulent pas. Les patriotes, qui n'en veulent
pas davantage, n'ont qu'un espoir : se con
fier à Daudet-Schwerer-Pujo-Le Goffic et
leurs amis, qui seuls barreront. L'expé
rience montre qtfe les hommes du préten
du Bloc national sont aussi incapables
d'une résistance que d'un' mouvement. Ils
perdront M. Poincaré et ils se-perdront
eux-mêmes d'aussi bon cœur qu ? ils se lais
seraient tirer d'affaire par lui et par nous!
III. L'orientation extérieure
Où vont les événements, les événements
extérieurs, ceux qui comptent ?
J'ai signalé, tous ces jours-ci, les indi
gnes manœuvres du -Temps et de Radiola
pour falsifier le résultat des élections alle
mandes. On m'écrit à ce propos :
Dans votre article « Pour endormir
l'opinion » vous rappelez que ce qui fut
dit par Sans fil au sujet de la recrudes
cence du nationalisme en Allemagne éma
nait du sympathique Radiolo.
Votre correspondant est mal informé, Te
communiqué émanait de la Tour, poste
d'Etat, prêté à un candidat des qr.uches,
M. Maurice Privât, pour ne pas le nom-
met.
Informez-vous. «
Je n'ai pas le temps de m'informer, M.
Maurice Privât démentira si cette respon
sabilité lui est imputée à tort Le fait,'lui,
est confirmé. Pour appuyer cette action de
camouflage, veut-on savoir comment un
journal italien, le Monde, interprète nos
rectifications ? Il conte qu'un écrivain na
tionaliste (c'est moi) appelait « scélérats »
les Français mettant obstacle au «triom
phe désiré des nationalistes allemands » I
"La malhonnête feuille italienne insistait
même sur « l'appui passionné » que je
donnais aux dits nationalistes allemands.
Devant ce texte, d'une improbité cras
seuse, nous sommes heureux de résumer
un important article du Daily Mail du 9
mai :
Les nationalistes l'ont emporté. Jamais
les Allemands depuis 5 ans nont fait autre
chose• que d'user de tous les stratagènes
pour ne pas payer les Alliés. La situation
aujourd'hui est plus précaire que jamais.
Le Parti nationaliste, qui représente les
idées des Junkers et du général Ludendorff
« est maintenant la force dominante au
« Reiehstag » : il dispose de 105 voix sans
lesquelles le rapport des experts<. demeu
rera. inefficace.
Les nationaliste jusqu'ici ont empêché
de faire lés paiements aux Alliés. Ils ont
terrorisé l'Allemagne et sont responsables
des assassinats d'Ezberger et de Rathenaa
qui condamnaient leur politique de ban-
queroute frauduleuse. Ils ont déclaré qu'ils
exigeaient que la France retirât toutes ses
troupes de la Ruhr avant d'envisager de
se soumettre aux conclusions du rapport
des experts... '
Le Daily Mail ajoute textuellement :
« Rien ne serait plus « suicidaire S
« pour la France que sa retraite de Zd
« Rhur, alors qu'un parti tout-puissant en
« Allemagne (comprenant Ludendorfl
« comme nous l'avons vu dans les récenti
« incidents de Munich) se prononce en
« faveur d'un attaque contre la France d
« une date rapprochée.
« Il n'a pas élèj exercé de contrôle des
« armements allemands depuis 18 mois
« et nul ne peut savoir ce qu'ils ont pré»
« paré d'aviation et de nouveaux gaz em<
« poisonneurs. Mais ce que l'on sait c'est
« que tant que la France tient la Ruhr,
« ils ne peuvent pas fabriquer d'acieh
« pour leurs canons et leurs fusils,
« Voilà naturellement la raison pour ta-
« quelle une colossale propagande aile*
« mande s'emploie de toutes ses forces
« à faire sortir les Alliés de cet important
« district.
« Au de/neurant, le rapport des expertt
« et la. multitude des voyageurs allemands
« qui remplissent les hôtèls de luxe dn
« continent prouvent que l'Allemagne
« peut payer, .
« Mais l'expérience du passé prouve
« que sans la pression la plus vigoureuse
« elle ne paiera pas un sou. »
Dans ces conditions, quelle est la poli*
tique qui s'annonce ? Quel est le poinca
risme en perspective ? Le poincarisme de
gauche, le poincarisme à la Ferdinand,
Buisson ? Ou le poincarisme de droite, lé
poincarisme à la Daudet ? Bailby est assex
intelligent pour répondre. Je comprend*
qu'on soutienne ses candidats. Je ne com
prends pas qu'on leur sacrifie les intérêt^
de la vérité et de la patrie.
IV. Comment l 'Action française
fait avouer M. Loucheur
Je reçois l'intéressante note suivante : '
Le samedi 3 mai, sous le titre « Comment
M. Loucheur fait parler M. Poincaré »,
vous nous montriez, d'après la lettre d'un
de vos correspondants du Nord, l'ancien
complice de Briand à Cannes dans ses,
exercices d'acrobatie électorale
Pour défendre le traité de Versailles —*
que son collègue d'aujourd'hui an minis
tère, M. Louis Marin, n'a pas voté Lou
cheur disait aux électeurs lillois, le 29
avril :
« Les négociateurs du traité de Versait*
« les ont pris certaines précautions > tpoaf.
assurer notre sêçurité).
Au nombre desquelles il rangeait la clan•
se imposant la destrnetion du matériel de
guerre allemand. Et il ajoutait .*
« Aujourd'hui c'est chose faite... >
Une pareille affirmation dam la bouche
d un ministre ne passait pas toute seule,
et, comme tl se trouvait des auditeurs de;
M. Loucheur pour murmurer, celui-ci es
sayait de l'intimidation : «Je vous assure,
vous n'êtes pas au courant. La destruction
est arrivée à 90 %... »
Et, pas rassuré sur l'effet de son men
songe, M. Loucheur s'en tirait par ah an
tre que vous avez justement relevé, en dU
sant : :
« Poincaré l'a dit. s>
« Poincaré, répliquiez-vous, dans l'Ac-
tion française, n'a pas dit ni pu dire ce-
que prétend ce menteur de Loucheur. » Et
vous citiez la phrase de Jean Herbette,
dans te Temps de la veille :■ < Que devient
« la question du contrôle militaire de l'Ai-
« lemagne ? Décidément, elle n'a guère
« avancé, depuis la note interalliée du 29
« septembre 1922. C'est ïe qui résulte de
« la séance tenue hier par la conférence
« des ambassadeurs. »
Cela, Poincaré le savait. Et Loachear
aussi. Mais avec l'hésitation, la timidité-et
la fausse prudence qu'on lui connaît, ilf.
Poincaré, remarquiez-vous, est, mainte-
nant que le mal est fait, fort capable de ne
rien dire. A moins qu'il ne demande des
comptes à Loucheur et que ce menteur de
Loucheur ne réponde aussitôt : Non, je
n'ai pas dit ça...
Loucheur a fait mieux. * H n'est pas
entêté, Loucheur », nous a dit M. Gaborit,
je crois.
Continuant ses exercices électoraux, le
7 mai, à Roubaix, salle de. l'Alhambra, le
Dimanche 11 Ma! 1924
nrnm
^scèntime*. SBISB BT s biSE-BT- o ISE
20 centimes D êpa^tembkts et C olonib®
AtJONNEMliNri'b : l!ui& satm frtisHife,
France «rt Colonies. > 48 fr s5 fr i3 fr.
Etranger ...... 8a » 4a k n •
Chèque postal « Compta 33.900 Paris.
ORGANE DU NATIONALISME INTÉGRAL.
« Tout ce qui est national est nôtre, »
Le Duc d'ORLÉANS ;
héritier des quarante Rois qui on mille ans firent la ï'ranca. • :
B2D&CTI0H * ADHIKISTRATIOBt
14. ne de Rome. PARIS
Ailrn»
Téléphone ' A
AtiïtOrRAr J>ARIg
intstraiion . Louvre »i, % »S-5o
Rédaction . Castrai ^S-M Pabliciii (kntràl 74-77
Après te benros do soir : 8é#ur ii-ia
Registre de Commerce t Setr- 78,683
Fondateur t HENRI VAUGEOIS —• JDireclews politiques s LÉON DAUDET et CHARLES MÀUïttiAS Rédacteur en chef .* MAURICE PUJO
Attention
aux fausses listes !
Avant de voter, vérifiez tous
les noms de votre Bulletin !
ète Mat ions le die dfeaiime d'A
JEB=
APRES LA REUMON DE LUNA PARK (20.000 ELECTHEURS),
La conquête de Paris
y Xà eimpagne électorale a été clôturée,
'Mur l'indescriptible réunion de Luna-
Fark, placée sous l'invocation de nos
deux maryrs politiques, Marius Plateau
pt le petit Philippe. Une immense foule
il P aris . Une immense foule d'hom*
mes de toutes conditions, discipli
née, encadrée par les incomparables com
missaires d'Action . française a donné
la mesure de notre puissance. J'ai
va le boulangisme, puis la Patrie
Française. A l'un comme à l'autre, l'or
dre, l'autorité, l'unité de doctrine man
quaient. Il n'y avait pas de chef. C'est
pourquoi l'Antifrance l'a emporté. Cette
fois, aucun doute, pour aucun des assis
tants de la formidable « Agora » d'avant-
hier ; à la première menace* extérieure
ou intérieure, tout le Paris patriote, —
c'est-à-dire Paris tout entier, — se tour
nera vers nous seuls et nous réclamera.
H s'agit qu 'aujourd'hui Paris électoral-
Srejoigne ce Paris national et nationaliste.
Il s'agit que l'intérêt public l'emporte sur
les groupements d'intérêts. Sentant le
danger, le gouvernement républicain fait
donner, comme un seul homme, ses jour
naux officieux et mensongers, et jusqu'à
l'académicien libéral et « cardinal ^tert »
Georges Goyau. Le silence systéma
tique a été fait hier sur notre réu
nion de Luna-Park, comme sur toutes les
Nombreuses, vastes et calmes réunions
électorales, données par nous depuis six
semaines, «t qui sont >l£s seules ou
5,' abt>br m'ait sas etje vn moment
•trouble . Do sorte que si le succès
électoral .couronne, comme je le
pense nos efforts, la province stupé
faite apprendra les résultats obtenus par
nne phalange de patriotes, maîtresse, en
fait, de la Capitale," mais dont ses jour
naux ne l'auront qu'éphémèrement en
tretenue. C'est là d'ailleurs une excel
lente condition pour le passage biais que
de l'état de trouble et de chaos à l'état
d'ordre et - d ? autorité, dans un pays cen
tralisé. Destructeurs du jacobinisme et
du napoléonisme, nous bénéficierons vi
goureusement du dernier ; rendement de
léurs erreurs.
Les habitudes électorales de quatre an
nées de servilisme et d'inaction politi
ques vaudront-elles au Bloc dit « natio
nal », —- en réalité Bloc-à-Billiet, — un
reliquat de quotients suffisant pour du
per' encore les naïfs,' ou les roublards à
la petite semaine ? C'est possible. Mais
nne chose est certaine : dans les quatre
aéeteurs de Paris et banlieue, le Bloc dit
« national » est, comme le Bloc de Gau
che, agonisant. Ni l'un ni l'autre n'ont
d'animateurs. Il reste, au Bloc de Gau
che, avec une cohorte d'instituteurs du
pés, qui prend ses exploiteurs pour
ses amis, — la rouerie mancëuvrière d'un
Briand, d'un Doumergue, d'un Herriot.
Il reste, au Bloc « national », la pro
tection branlante d'un patriote républi
cain, dont la popularité elle-même est,
par sa propre faute, à son déclin : Ray
mond Poincaré. Mais comment galvani
serait-il, le pauvre Poincaré, des listes
dont les chefs de file sont aussi profon
dément inconnus et inexistants, à tous
points de vue, qu'un Fabry, qu'un Paté,
qu'un Rollin, qu'un Bokanowski ! Ce
sont là des serviteurs, des porte-coton,
non des chefs. Us ont parlé, pendant six
semaines, devant des salles clairsemées,
Jalonnant des poncifs vides et des lieux
communs claqués depuis dix ans, affir
mant qu'ils ont tenu à la Chambre un
>p61e que, de notoriété-publique, jls n'ont
pas tenu. Ce qu'il faut à Paris'comme à
îa France, devant la nouvelle menace al
lemande comme devant la menace révo
lutionnaire, ce ne sont plus des poupées
{mécaniques, remontées par Clemenceau,
JESHlerand, Briand ou Poincaré; ce sont
l bommes. Lee listes du Bloc '
t surtout des listes et syndicats de,con-
oh chacun hait et jalouse son
31 appartient à nos innombrables
—* et à ceux mêmes .qui,
i nos partisans, veulent, comme
dire, l 'autorité, le barrage et
fnlantfasement de la révolution, l'abro-
des lois laïco-dépopulatrices, —
appartient, aux milliers et millions
m"*"» combattants militaires et de
ita civils, que nous groupons, —
qtxe nous groupons seuls , à Paris, —
déchaîner, aujourd'hui, un puissant
électoral en faveur de nos listes,
quatre listes : Bernard de^Vesins,
Marie de Roux, Daudet-Pujo, Valois
(4 e secteur de banlieue). L'extraordinaire
aKluence accourue à nos réunions, pen
dant la campagne électorale, décèle un
mouvement irrésistible dans le public.
Ce mouvement doit nous aissnrer la ma
jorité absolue, ou, au moins, la plus forte
moyenne, dans le troisième secteur Dau-
det-Pujô, grâce à'l'activité admirable de
Pujo. Il nous doit assurer de nombreux
députés dans les trois autres secteurs de
Paris et banlieue. Si nos propagandistes
s'emploient à fond pour nos listes, entre
ce matin et ce soir, comme nous le leur
demandons instamment, ils peuvent nous
amener encore, en dernière heure, vu la
violence du mouvement, des dizaines de
milliers d'électeurs. Aucun effort en ce
sens ne doit être négligé. Songez aux con
séquences si Paris, le grand et cher Pa
ris,, se réveille, demain, sous le signe de
l 'Action française et de la Réconciliation
nationale, je veux, dire : sous le signe
électoral, le seul qui impressionne le gou
vernement et le régime. Car pour ces ex
ploiteurs du suffrage universel, tout tient
dans le suffrage universel, tout est sus
pendu à ce suffrage : justice, ordre, paix,
sécurité. Maîtres en fait et en tout état
de cause, de l'opinion et de la force de
rue à Paris, — comme cela est aujour
d'hui indéniable, — nous le serons alors
en apparence electorale. Quelle tape
pour la presse qui a caché cela, quelles
espérances, et quelle délivrance, pour la
classe moyenne, dont nous serons ainsi
les seuls représentants !
L'heure n'est plus aux arguments- ; elle
ést aux actes, ou, plus exactement, à la
désignation des seuls hommes capables
d'agir et de réagir, groupés sur les listes
de Vesins (1 er secteur), de Marie de Roux
(2 e secteur), de Daudet-Pujo (3 e secteur)
et de Valois (4^ secteur). Parisiens de
toutes conditions, croyez-en votre conci
toyen pantruchard, de la rue Pavée-aux-
Marais, où il naquit, voici pas mal de
temps, et votez, sans mil panachage, pour
les listes, non seulement de la réconcilia
tion, mais de la.délivrànce et de la sécu
rité nationales ! D y va du salut de la
Patrie.
Léon DAUDET
Député de Paris
P. S. — On trouvera, à l'intérieur du
journal, la lettre du ministre candidat,
le lieutenant-colonel Fabry, et notre
commentaire. L. D.
Aux Catholiques
Le Bloc -dit national et l'Echo de Pari » ont
fait hier nne manœuvre qui n'a pas de nom.
Il ne suffisait pas à M. Charles Pichon de
prêter à Mgr Gibier des déclarations qui ten
dent à faire intervenir l'évêque de Versailles
dans la situation électorale de son diocèse.
UUnion républicaine du premier secteur de
Paris (alias Bloc national) a fait afficher
ces déclarations et les a présentées comme
constituant la règle qui s'imposa « sous pei
ne de manquement grave » aux fidèles du
diocèse de Paris.
Pour les besoins de ses candidats, francs-
maçons, il a fait cette injure à la fois à Mgr
Gibier qui ne prétend pas à la juridiction
de Paris, et an cardinal-archevêque de Paris
qui, malgré des sollicitations réitérées, avait
refusé de sortir de sa haute impartialité.
II a fait pins. Après avoir lancé dans l'arè
ne les mitres et les crosses, il a voulu y jeter
jusqu'à la tiare ! Il a osé ajouter, à son affi
che que voter pour les candidats d'Action
française « ce serait faire obstacle à la poli
tique et à la volonté clairement manifestée
dn Saint-Siège. »
Le Bloc dit national a menti et VEcho de
Paris qui a reproduit son mensonge s'est
déshonoré.
BERNARD DE VESINS A EU L'HONNEUR
D'ETRE REÇU, HIER MATIN, PAR MGR
CERRETTI, NONCE DU PAPE A PARIS. IL
A REÇU DE LUI L'ASSURANCE FORMELLE
QUE LE SAINT-SIEGE ENTENDAIT N'IN
TERVENIR EN AUCUNE FAÇON DANS LÇS
ELECTIONS FRANÇAISES.
Les candidats qui seraient , élus sur ces
mensonges risquent l'invalidation. Que lés
électeurs parisiens ne perdent pas leurs vois;.
Qu'ils votent pour les bons catholiques et
les bons Français des listes d'Action fran
çaise et d'Union nationale révisionniste.
L'ACTION FRANÇAISE
BOHO.S
'Economisez 30 A 50 0/0 en achetant argen
terie, bijoux, corbeilles Ae noce, chez Pinson,
15, ras, Lcvis, de 9 h. à 12 heures.
La ville de Rouen, voulant élever line
statue à Jeanne d'Arc, en a confié, naturel
lement, le soin à notre.ami Maxime Real
del Sorte, le glorieux défenseur de la Sain
te de la Patrie, aux
monument.
Les fleurs de Jeanne (l'Arc
Les couronnes de la jeunesse des Eco
les seront Tpaparties suivant l'ordre indi
qué ci-après :
Place Saint-Augustin.
Faculté de droit, Ecole des chartes, Ecole nor
male supérieure, Faculté des Lettres, Faculté
des Sciences, Institut catholique, Ecole supérieure
aéronautique, Ecole des Hautes Etudes Commer
ciales, Ecole des Beaux-Arts, Ecole des Arts dé
coratifs, Ecole des Travaux publics, Ecole supé
rieure d'Electricité, Ecole Bréguet, Ecole d'Electri
cité industrielle.
Lycée Condoreet, lycée Janson de Sailly, lycée
Carnot, lycée Bufton, collège Chaptal, Ecole Jean-
Baptiste Say, Ecole diocésaine de Conflans, Ecole
Notre-Dame (rue de Madrid), Externa Saint-Louis
de Gonzague, Ecole Sainte-Croix de fteuilly, Ecole
Notre-Dame de Boulogne, Ecole Frilley, Ecole Du-
vigneau de Lanneau, Ecole de La Rochefoucauld,
Ecole Saint-Jean de Béthune, Ecole Saint-Thomas
d'Aquin.
Place des Pyramides.
Les candidats à l'Ecole de Saint-Cyr, l'Ecole
navale, l'Ecole polytechnique, l'Ecole centrale,
l'Institut agronomique, Faculté de droit, Ecole des
Sciences politiques, Faculté de médecine, P. C. N.,
Ecole de pharmacie, Ecole polytechnique, Ecole
des mines, Ecole centrale, Institut de chimie, Ins
titut agronomique.
Lycée Louis-le-Grand, lycée Saint-Louis, ly
cée Henri IV, lycée Charlemagrie,lycée Voltaire, ly
cée Michelet, lycée Lakanal, lycée Rollin, collège
Stanislas, Ecole des Francs-Bourgeois, Ecole Mas-
sillon, Ecole Fontànes.
Aucun cortège n'étant autorisé, les cou
ronnes seront apportées directement à la
statue, aujourd'hui-dimanche, entre 8 h. 15
et 8 h. 45 du matin, par un ou deux délé
gués de chaque Ecole, Faculté, ou Lycée
St-Augustin
ELECTEURS,
Si vous vouiez la Paix
VOTEZ pour les listes suivantes :
Premier secteur
Listes d'Action française
et Union nationale révisioniste
Bernard de VESINS
Maxime REAL DEL SARTE v
PaulOLAGNIER
Joseph DELEST
René LE FEUNTEUN' .
Paul DREYER-DUFER
Gustave GOUET
Henri ROBIN
Louis SAINT-AUBIN ^
Roger SEMICHON
Alexandre VÔDABLE
Albert GALlJ
Jean PITRAU
Troisième secteur
Listes de Réconciliation
et d'Action nationales
Léon DAUDET
Amiral SCHWERER
Maurice PUJO
Charles LE GOFFIC
Roger LAMBELIN
Frédéric PLESSIS
Jean G^ZAVE
Edmond AUSSEUR
Francis CHANOT
Docteur RECAMIER
RAGUENIER-DES ORMEAUX
Théodoric LEGRAND
Lucien LACOUR
Deuxième secteur
Listes de Réconciliation
et d'Action nationales
' Marie de ROUX
>
Eugène ALTAZIN
Georges ARNAUD
Marcel AZAIS
Firmin BACCONNIER
Paul BOYER
Edouard BROCHET
René CALTE
André DELOYE
Marcel MOREAU
Jean TOUBEE
«■■■■■■■«■■■■■■■■■■■■■a-
Quatrième secte ur
. — .. .
Listes d'Action française .
et Union nationale révisioniste
Georges VALOIS
Louis LATZARUS
Pierre HERICOURT
Eugène DUBLAIX
François de la MOTTE
Fr. Van den BROEK
Pierre DUMAS
Louis de SAtNT-ROMAN
Pierre CAYET
Raymond BATARDY
Georges BITTERLIN
René RENAULD
Pierre VALLET
J.-B. BONNARDELLE
Henri GAULONS
Henri BOTTARD
Albert CORBIERE
Louis CHEVALIER
BANCEL
LA POLITIQUE
par Charles MÀURRAS
I. La pression et la résistance
J'ai lu avec attention l'article par lequel
M. Georges Goyau a tenté de maintenir
ses intenables positions du Figaro. Je vou
drais le réduire à ses termes formels pour
en faire mieux comprendre l'in~ànité. Sup
posez, dit-il... Supposons aussi. Supposons
qu'au lieu d'un conflit de catholiques et
d'anticatholiquesi .dans lequel je ne veux
ni ne dois entrer, nous ayoïis le conflit
des radicaux et des modérés. M. Goyau
craint que 350 radicaux ennemis soient
élus à la Chambre en même temps qu'une
minorité « ardente et fortifiée » de mo
dérés. Alors, dit-il, nous combattons,
mais sans « rien obtenir ». C'est possible,
en effet. Mais que M. Goyau suppose qu'au
lieu d'une minorité douée pour le combat,
les 350 vainqueurs rencontrent devant eux
des adversaires qui ne soient ni « ar
dents » ni « fortifies » : sa minorité ne com-
battra pas, elle n'en sera pas capable, et
qil'arrivera-t-il ? Elle ne disputera rien,
tout sera cédé et lâché ! Je ne vois pas
que la cause défendue par M. Goyau en
puisse être ni avancée ni maintenue sur
ses positions. Elle sera chassée, traquée,
poursuivie faute de défenseurs. C'est jus
tement parce que le risque est couru d'un
afflqx de radicaux qu'il faut leur opposer
une barrière solide,, résistante, de modérés
pleins d'énergie. C'est justement parce
que Marty va être élu en Seine-et-Oise qu'il
faut que ce département nomme aussi des
hommes capables de lui tenir tête, et non
les malheureux qui n'ont usé de la pléni
tude des pouvoirs -gouvernementaux que
pour' l'amnistier et Je rendre ainsi éli-
gible !
En admettant que les départements doi
vent .faire de mauvais choix, c'est une rai
son de plus pour l'aire à Paris et à Versail
les choix les meilleurs, les jikis sûrs, les
plus fermes possiliUs» . --
Réélire les pâles et amorphes acolytes
des Rollin, des Colrat, des Tardieu, sous
prétexte qu'ils sont « la pierre angulaire »
du poincarisme, revient à priver le poin-
carisme de l'appui et du contrefort que de
nouvelles forces de droite fournfraiènt
contre de nouvelles forces de gauche. A
la pression plus dure,, doivent être oppo
sés des éléments de 1 résistance plus durs,
ou il faut revisër toute la Mécanique. Nous
ne croyons pas que Georges Goyau pousse
l'originalité de son raisonnement jusque-là.
S'2 n'y à pas danger, toutes l'appréhen
sion de Goyau s'évanouit. Mais, s'il y en
a un, le danger doit être paré au point
que noué disons, de-la manière que nous
disons : en consolidant les points faibles,
en éliminant ce qui cède et fléchit, en op
posant le fort an fort.
II. Les deux pomearismes
Et maintenant il reste à ^'apitoyer sur
le sort d'un Poincaré, « combattu par les
deux extrêmes» et à qui les royalistes ren
draient le gouvernement impossible 1 Bail-
by, qui n'est pas un enfant ni même un
amnésique, sait fort bien que les royalistes
appelaient M. Poincaré au pouvoir dès
1921, quand on choisissait Briand à sa
place : il sait également que c'est une mo
tion royaliste, la motion Daudet, qui, par
249 voix, a entraîné le départ de Briand
et donné le pouvoir à Poincaré. Pas une
action importante de la politique poinca-
riste qui n'ait été soutenue à droite : c'est
seulement aux jours de faiblesse et de flé
chissement, quand Mi Poincaré s'est orien
té vers M. Ferdinand Buisson, vers le Bloc
de gauche et vers les concessions à la
manœuvre anglaise, que les royalistes lui
ont opposé, de temps en temps, quand il l'a
fallu, ces difficultés qui ont eu l'avantage
de ralentir son moùvement et d'arrêter
sa chute.
Un admirable patriote, que j'ai connu
fort radical il y a vingt ans, m'écrivait
hier :
" Voici bien tardivement mon obole pour
les éleiteons parisiennes du 3* secteur, le
mien. J'ai hésité à vous l'adresser, je
l'avoue, car je suis blocard poincariste.
Mais il y a Bloc et Bloc, et, dans l'occn-
rence, celui patronné par VAction fran
çaise, où je lis les noms de Baudet et de
Le Goffie mi'nspire plus de confiance que
l'autre...
. Avec mon bon souvenir et mes souhaits
povtr le triomphe de vos candidats.
Il y a deux* blocs poincaristes. L'un va
vers Ferdinand Buisson, les royalistes n'en
Veulent pas. Les patriotes, qui n'en veulent
pas davantage, n'ont qu'un espoir : se con
fier à Daudet-Schwerer-Pujo-Le Goffic et
leurs amis, qui seuls barreront. L'expé
rience montre qtfe les hommes du préten
du Bloc national sont aussi incapables
d'une résistance que d'un' mouvement. Ils
perdront M. Poincaré et ils se-perdront
eux-mêmes d'aussi bon cœur qu ? ils se lais
seraient tirer d'affaire par lui et par nous!
III. L'orientation extérieure
Où vont les événements, les événements
extérieurs, ceux qui comptent ?
J'ai signalé, tous ces jours-ci, les indi
gnes manœuvres du -Temps et de Radiola
pour falsifier le résultat des élections alle
mandes. On m'écrit à ce propos :
Dans votre article « Pour endormir
l'opinion » vous rappelez que ce qui fut
dit par Sans fil au sujet de la recrudes
cence du nationalisme en Allemagne éma
nait du sympathique Radiolo.
Votre correspondant est mal informé, Te
communiqué émanait de la Tour, poste
d'Etat, prêté à un candidat des qr.uches,
M. Maurice Privât, pour ne pas le nom-
met.
Informez-vous. «
Je n'ai pas le temps de m'informer, M.
Maurice Privât démentira si cette respon
sabilité lui est imputée à tort Le fait,'lui,
est confirmé. Pour appuyer cette action de
camouflage, veut-on savoir comment un
journal italien, le Monde, interprète nos
rectifications ? Il conte qu'un écrivain na
tionaliste (c'est moi) appelait « scélérats »
les Français mettant obstacle au «triom
phe désiré des nationalistes allemands » I
"La malhonnête feuille italienne insistait
même sur « l'appui passionné » que je
donnais aux dits nationalistes allemands.
Devant ce texte, d'une improbité cras
seuse, nous sommes heureux de résumer
un important article du Daily Mail du 9
mai :
Les nationalistes l'ont emporté. Jamais
les Allemands depuis 5 ans nont fait autre
chose• que d'user de tous les stratagènes
pour ne pas payer les Alliés. La situation
aujourd'hui est plus précaire que jamais.
Le Parti nationaliste, qui représente les
idées des Junkers et du général Ludendorff
« est maintenant la force dominante au
« Reiehstag » : il dispose de 105 voix sans
lesquelles le rapport des experts<. demeu
rera. inefficace.
Les nationaliste jusqu'ici ont empêché
de faire lés paiements aux Alliés. Ils ont
terrorisé l'Allemagne et sont responsables
des assassinats d'Ezberger et de Rathenaa
qui condamnaient leur politique de ban-
queroute frauduleuse. Ils ont déclaré qu'ils
exigeaient que la France retirât toutes ses
troupes de la Ruhr avant d'envisager de
se soumettre aux conclusions du rapport
des experts... '
Le Daily Mail ajoute textuellement :
« Rien ne serait plus « suicidaire S
« pour la France que sa retraite de Zd
« Rhur, alors qu'un parti tout-puissant en
« Allemagne (comprenant Ludendorfl
« comme nous l'avons vu dans les récenti
« incidents de Munich) se prononce en
« faveur d'un attaque contre la France d
« une date rapprochée.
« Il n'a pas élèj exercé de contrôle des
« armements allemands depuis 18 mois
« et nul ne peut savoir ce qu'ils ont pré»
« paré d'aviation et de nouveaux gaz em<
« poisonneurs. Mais ce que l'on sait c'est
« que tant que la France tient la Ruhr,
« ils ne peuvent pas fabriquer d'acieh
« pour leurs canons et leurs fusils,
« Voilà naturellement la raison pour ta-
« quelle une colossale propagande aile*
« mande s'emploie de toutes ses forces
« à faire sortir les Alliés de cet important
« district.
« Au de/neurant, le rapport des expertt
« et la. multitude des voyageurs allemands
« qui remplissent les hôtèls de luxe dn
« continent prouvent que l'Allemagne
« peut payer, .
« Mais l'expérience du passé prouve
« que sans la pression la plus vigoureuse
« elle ne paiera pas un sou. »
Dans ces conditions, quelle est la poli*
tique qui s'annonce ? Quel est le poinca
risme en perspective ? Le poincarisme de
gauche, le poincarisme à la Ferdinand,
Buisson ? Ou le poincarisme de droite, lé
poincarisme à la Daudet ? Bailby est assex
intelligent pour répondre. Je comprend*
qu'on soutienne ses candidats. Je ne com
prends pas qu'on leur sacrifie les intérêt^
de la vérité et de la patrie.
IV. Comment l 'Action française
fait avouer M. Loucheur
Je reçois l'intéressante note suivante : '
Le samedi 3 mai, sous le titre « Comment
M. Loucheur fait parler M. Poincaré »,
vous nous montriez, d'après la lettre d'un
de vos correspondants du Nord, l'ancien
complice de Briand à Cannes dans ses,
exercices d'acrobatie électorale
Pour défendre le traité de Versailles —*
que son collègue d'aujourd'hui an minis
tère, M. Louis Marin, n'a pas voté Lou
cheur disait aux électeurs lillois, le 29
avril :
« Les négociateurs du traité de Versait*
« les ont pris certaines précautions > tpoaf.
assurer notre sêçurité).
Au nombre desquelles il rangeait la clan•
se imposant la destrnetion du matériel de
guerre allemand. Et il ajoutait .*
« Aujourd'hui c'est chose faite... >
Une pareille affirmation dam la bouche
d un ministre ne passait pas toute seule,
et, comme tl se trouvait des auditeurs de;
M. Loucheur pour murmurer, celui-ci es
sayait de l'intimidation : «Je vous assure,
vous n'êtes pas au courant. La destruction
est arrivée à 90 %... »
Et, pas rassuré sur l'effet de son men
songe, M. Loucheur s'en tirait par ah an
tre que vous avez justement relevé, en dU
sant : :
« Poincaré l'a dit. s>
« Poincaré, répliquiez-vous, dans l'Ac-
tion française, n'a pas dit ni pu dire ce-
que prétend ce menteur de Loucheur. » Et
vous citiez la phrase de Jean Herbette,
dans te Temps de la veille :■ < Que devient
« la question du contrôle militaire de l'Ai-
« lemagne ? Décidément, elle n'a guère
« avancé, depuis la note interalliée du 29
« septembre 1922. C'est ïe qui résulte de
« la séance tenue hier par la conférence
« des ambassadeurs. »
Cela, Poincaré le savait. Et Loachear
aussi. Mais avec l'hésitation, la timidité-et
la fausse prudence qu'on lui connaît, ilf.
Poincaré, remarquiez-vous, est, mainte-
nant que le mal est fait, fort capable de ne
rien dire. A moins qu'il ne demande des
comptes à Loucheur et que ce menteur de
Loucheur ne réponde aussitôt : Non, je
n'ai pas dit ça...
Loucheur a fait mieux. * H n'est pas
entêté, Loucheur », nous a dit M. Gaborit,
je crois.
Continuant ses exercices électoraux, le
7 mai, à Roubaix, salle de. l'Alhambra, le
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