Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1924-05-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 18 mai 1924 18 mai 1924
Description : 1924/05/18 (A13,N5336). 1924/05/18 (A13,N5336).
Description : Note : GG14181. Note : GG14181.
Description : Collection numérique : Documents consacrés à la... Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient
Description : Collection numérique : Thème : Les droits de... Collection numérique : Thème : Les droits de l'homme
Description : Collection numérique : Littérature Collection numérique : Littérature
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k75809977
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
L'ECHO D'ALGER !
LES SPECTACLES
THEATRES.
---- - -
THEATRE DE L'ALHAMBRA. — Au-
jourd 'hui, en matinée à 2 h. 30 et en soirée
à 8 h. 45, représentation de la trouipe russe
d'A. Dohisoff.
LE COQ D'OR
Tableaux d'art, danses, chants, -pièces mi-
niées.
Prix des places pour lies représentations du
Coa d'Or : Faut. orch. ; loge balcon : 8 fr. ;
faut, balcon, 7 fr. ; stalle d'orch., 4 fr. ; 2e ga-
lerie. 3 fr. ; avant-scène. 10 fr. ; circulation,
2 francs.
Location ouverte. Trams.
Bar américain. Orchestre.
CASI N OS
CASINO IMUSI,CHAL:L. - Aujourd'hui,
dimanche, matinée à 2 h. 30 et soirée à
8 h, 30. Adieux de Magda Olier. Succès con-
tinu de :
TURCY
Vedette réaliste
Au programme encore: Les Strength Bros,
acrobates voltigeurs ; les Toni Joé, acro-
bates fantaisistes ; Chéroy, balancing act,
Anders, jongleur mondain et les SakI8, xy-
îophonistes. Loc. de 10 à 12 h. et de 4 a 7 h.
Demain, lundi, débuts des De aakers, pose:;
plastiques.
FOLIES-BERGERE
tLa réouverture des Folies-Bergère a été un
Véritable triomphe. Aujourd'hui, Matinée et
Soirée : Grand succès de Kernué, du comique
Calveily et de Germaine Quanlaur etc. Un
film inédit : Le Secret de Polichinelle.
Prix des places : Réservée et Balcon, 4 fr. ;
Première, 3 fr. ; Seconde, 2 fr. : Promenoir,
1 franc. Location ouverte Les FolleS-Bergère
sont le rendez-vous des gens du monde et
des familles.
CINEMAS
A L'OLYMPÏT-
Mat. 4 h., Soir. 9 h. : Dernières de l'écla-
tant succès :
Des gens très bien !
Admirable Comédie
Grande scène de la vie mode'rne, œuvre
splendide d'une grandiose mise en scène,
l'un luxe inoui. Belle photo. Interprétation de
Dremier ordre avec Bébé Daniels et Wallace
Reid. ,
POUR L'ENFANT
superbe drame en 5 actes, avec une excellente
interprétation. Œuvre puissante qui remporte
à chaque séance un gros succès.
Doc. — Loc. — Tél. 19.07,
DEMAIN LUNDI
BURIDAN
te gros succès de l'écran.
Très prochainement
Le grand match de Boxe :
CARPENTfER - TOWNLEY
.Le premier du célèbre boxeur français à
Vienne, et
le CRAND FILM OFFICIEL
des OLYMPIADES FRANÇAISES
1 LL E 9t: ,. ,* ,.
EDEN-OINEMA tCh. de Man.) T. 49-45:
- Vat '» h. 45, Soir. 9 h. ; Un film poignant :
PRÈS DES CIMES
Doc. Com. fou rire. En supp^LE TRESOR
DES INCAS.
Splendid Cinéma Select
9, rue de Constantine
Matinée 4 h. Soirée 9 h,
Dernières de
L'EPREUVE DU TOMBEAU
et
LE CARNAVAL DES VERITÉS
Demain lundi
L'Appel de la Montagne
(Un drame dansées Alpes)
Sur les cimes glacées. Le record de la
hauteur.
SACRIFICE D'AMI
Comédie gaie
RÉG E1 N7~,"eC l N St m -i--.
Matinée à 4 heures Soirée à U heures
Beaucitron est impayable de drôlerie dans
MARIAGE DE RAISON
Titi Lubin est admirable de jeu sincère
dans
LE ROI MENDIANT
la touchante comédie tirée du roman célèbre
de Marck Twain.
LE FILM DES ELECANCES
PARISIENNES
organe cinématographique de la Mode, nous
apporte les dernières créations des grands
couturiexs, les modes de l'été prochain.
Demain lundi t
Programme des mieux composés r
MARY PICKFORD
dans
LE PETIT LORD FAUNTLEROY
le film qui a obtenu un grand succès à Paris.
[Loc, Ouverte. Prix du dimanche. Tél. 27.16.
Très prochainement :
CHEVAUX DE BOIS
(Meddy Co Round)
LA JOUEU SE D'ORCUE
mise en scène par Stroheim.
TRIANON-CINEMA. — A 2 h. Prix or-
dinaire des places ; à 4 heures, grande ma
tinée et en soirée : LA CAUTION, dr. en
6 p. L'HERITIERE DE L'ILE PERDUE,
7e épis. ; LES CELE,BRES CIRALDA, dan-
seurs. chanteurs, a,crobates, décors et cos-
tumes luxueux. Grand succès.
CINE,MA DU PLATEAU. — Mat. 2 h. et
4 h. Soir. 9 h. : André Nox et Lucien Dai-
sace dans PATERNITÉ, gr. drame émou-
vant ; L'ENFANT ROI, 4e ép.; DUDULE
ET ALI-BABA, fou rire en 2 parties.
VARIETES CINEMA. — Mat. 3 h. 30,
soir. 9 h, : CHARLOT ET LE COSSE (The
Kid) ; hL. 'ENFANT ROI, 3e ép.
CINEMA MONTPENSIER Mat. 3 h. 30,
soir. 9 h. : Max Linder dans SOYEZ MA
FEMiME, gr. comédie comique en 5 parties ;
L'ENFANT ROI, gr. ciné-roman en cha-
pitres.
ALCAZAR CINEMA. - Mat. 3 h. 30, soir.
9 h. : Lon Chaney dans LA FORCE DU
SANC, gr. drame d'aventures en 6 parties ;
L'ENFANT ROI, 20 ép.
CINEMA PALACE. - Mat. 2 h. et 4 h.,
•soir. 9 h. Grand succès de
DOUGLAS FAIRBANKS
dans
,ROBIN DES BOIS
le plus grand film du monde. Grand orchestre
B,IJOU CINEMA. — 2 mat. et soir. : VIO-
LON BRISE, ïr. 6 (p. ; PIRATES DE L'ILE
MYSTERIEUSE, 6e épis.; T'EN CONNAIS
DES TRUCS, comique 2 parties.
ATTRACTIONS
ATTRACTION'S PARC. Dancing Maria.
Matinée à 3 h. 30, Soirée à 9 heures.
LA VIE SPORTIVE
Championnats Militaires
.Escrime d'Algérie de 1924
RESULTATS TECHNIQUES
1. — Corps chamnion d'escrime à l'ée
du 19e corps d'armée (équipe de un officier
et un sous-officier par corps) ;
t- grtoupe d'aviation d'Afrique : lieute-
nant Armani et sergent Brossard.:
Viennent ensuite :
3e tirailleurs : lieutenant Mazuca et ser-
gent "Di Marco ; 3e d'artillerie : lieutenant
Gassiot et maréchal des logis Morillon ; 6e
tirailleurs : commandant Wagner et sergent
Hammacher ; 32e bataillon du génie : capi-
taine Carichon et sergent Puydebat : 8e régi-
ment de zouaves : lieutenant Dez et adju-
dant Anton.
II. — Championnats individuels d:épée.
Officiers : 1. champion, lieutenant Arma-
Di. 1er groupe d'aviation d'Afrique (avec huit
victoires).
8, Lieutenant Mazzuca, 3e tiralleurs (5 vic-
toires, 13 touches données.
3. Sous-lieutenant Lecoq, lr spahis (5 vic-
toires, 11 touches), et capitaine Duvaux T.P.
(5 victoires, 11 touches).
4. Lieutenant Dez, 8e zouaves (4 victoires).
5. Commandant Wagner, 6e tirailleurs (3
victoires).
6. Lieutenant Gassiot, 3e groupe d'artille-
rie.
.7. Lieutenant Lique, 1er étranger.
8. Sous-lieutenant Tallet, 3e chasseurs d'A-
frique.
f Sous-officiers : 1. champion, adjudant Rey-
naud, centre d'instruction physique d'Alger
(7 victoires).
2. Sergent major Ledey. 13e coloniaux (5
victoires)
3. Sergent Scaglia, 3e tirailleurs (5 victoi-
res).
4. Sergent Hammacher, 6e tirailleurs ;
sergent Estadieu, 5e tirailleurs, et maréchal
des logis Morillon, 3e G.G.C.A.
7. Sergent Di Marco, 3e tirailleurs.
8. Adjudant Dabgdie, 2e chasseurs d'Afri-
que.
9. Adjudant Anton, 8e zouaves.
III. — Championnats individuels de sabre.
Officiers : 1. Champion, commandant
Wagner, 6e tirailleurs, avec 5 victoires.
2. Capitaine Duvaux, I.P., lieutenant Li-
gue, 1er étranger, et sous-lieutenant Lecoq,
1er spahis, avec 4 victoires.
5. Lieutenant Tallet, G.A. C.A.
6. Lieutenant Salles, 3e spahis.
7. Lieutenant Mazzuca. 3c tirailleurs.
8. Capitaine Furet, 2e chasseurs d'Afrique.
Sous-officiers : 1. Champion. Sergent Sca-
glia. 3° tirailleurs (avec 5 victoires et après
barrage avec le deuxième).
2. Adjudant Reynaud, C.R.I.P. (5 victoi-
res).
23. Adjudant Fracassi, 2" chasseurs d'Afri-
que, et martchal des logis Fidènza. 3e chas-
seurs d'Afrique (3 victoires).
5. Maréchal des logis Le Sauvage, 2e chas-
seurs d'Afrique.
6. Adjudant Chenevas, 2e chasseurs d'A-
frique.
7. Adjudant Flandrin, 9e zouaves"
ORAN SPORTIF
Le Petit prix Aioyon 80 kil.
A seule fin d'encourager les jeunes et, si
possible, arriver à trouver les as susceptibles
de rivaliser avec chances de succès. les cham-
pions algérois, le Petit Prix Alcyon est ré-
servé aux coureurs du département.
Les coureurs d'Alger ne verront pas, dans
ce gèste, un acte discourtois à leur égard,
mais au contraire un travail de longue halei-
ne de la part des maisons de cycles d'Oranie
qui permettra de trouver, parmi la pépinière
de jeunes gens qui, assidûment, prennent
part à toutes les compétitions, des hommes
capables de représenter POranie Avec des
chances de succès.
La course du 18. dotée d'une vingtaine de
prix, a rencontré de nombreuses sympathies
dans le monde des coureurs, si l'on juge que
les engagements sont nombreux et qu'une
trentaine prendront le départ.
FOOTBAL
Le sport mis au service de la mutualité
permettra aux fervents de l'Assoce d'assis-
ter aujourd'hui à deux belles rencontres et
de juger de notre valeur face aux marins an-
glais.
Le Gallia et le Club Doyen se rencontre-
ront et la Marine aux Anglais.
C'est là plus qu'il n'en faut pour attirer
auteur du ground la foule des grands jours
qui, par son obole, viendra grossir la caisse
de la Société des Mutilés, en l'honneur de
qui est donnée cette manifestation.
Mouloudia. — Hamidia
Les membres du Mouloudia et du Hamidia
réunis le 14 mai 1924. à 20 h. 30, au Bar Gal-
vès. ont décidé de fusionner dans le but de
ne former Qu'une seule Société sportive et
musicale musulmane. Cette nouvelle SoÓétoéa
reçu la dénomination : Mouloudia-Hamidia,
club musulman oranais.
Le bureau, à l'unanimité des voix des mem-
bres présents, a été formé ainsi qu'il suit :
Présidents : Bendeuba Abdelkader et Hadj
Hacène Bachterzi Mustapha ; vice-présidents:
Berkane Naceur, Nemri Mohamed, Bens-
cheur Belkacem et Djadane Abdclkader; se-
crétaire : Bagharnoub Mostefa ; secrétaire-
adjoint : Berber Hamida: trésori. er : Bous -
sedra Mohamoo; trésorier-adjoint : Orfii
Haouari : administrateurs : Thomas ejan et
Nadia Filali ; directeurs sportifs : Amara
Benaouatia, Moudoub Benchaâ, Dine Ben-
daoud, Haouari Hadj Salah ; assesseurs :
Germi Missoum, Allaguero Jean. Abdellak
Mohamed, Scerna Jean, Bahi Moulay Ahmed,
Garcia Manuel. Rodriguez Jean, Sahli Se-
nouci. Benjamin Chabbat. Donaïdi Haouari,
Diadane M'hamed, Khalifi Mohamed, Ben-
slimane iMohamed, Benbassal Ahmed, Alla-
guero Benito. Benayad Benaouda, Tahraoui
Belkacem. Mia Abdelkader, Benridane Bel-
kaïm Berrachcd Mohamed, Drich Abdelkadel:
Neka Benaouda. Turqui Haouari, Cuenca
Jean, Benhaïm Elie, Saïman Salomon,
Douaïdi M'hamed, Baamor Boucifç chefs de
clique : Bouamer, Bentria Bouzar. Belguen-
douz.
Convocations
Algéria-Sports. - Aujourd'hui, réunion au
Stade à 14 heures 30. Les membres du Con-
seil d'Administration et les commissaires de-
vront s'y trouver à 14 heures.
A.O.C.P.N. — Le comité de l'Avenir des
Orphelins de guerre et pupilles de la Nation
a l'honneur d'informer les parents et les so-
ciétés intéressés que tes inscriptions sont
reçues tous les jours au siège social : Aca-
démie de Danse d'Alger, rue Chevaliers de
'Malte.
Elan de Bab-el-Oued. — A 12 h. 30 gare
d'Alger, rendez-vous de la lre équipe. Dépla-
cement à Blida.
Racing Club d'Alger. — Ce matin entrai
nement à l'athlétisme, distribution des équi-
pements et formation des équipe.s premières
et réserves jouant le soir contre le Red-'Star.
Engagements aux championnats d'athlétis-
me.
S.O.S. — Théorie rugby, athlétisme. BP
ME, heures et lieux habituels. Commission
préparation natation et cadets de Gascogne
chez secrétaire.
Red^Star Club Lavigerie. — Aujourd'hui
à 13 h. 30 au stade municipal rendez-vous des
équipiers 1 et 2 pour match amical en 2e
équipe contre le R. C.A.
INFORMaTIONS MARITIMES
NOS COURRIERS
Arrivées et départs de Marseille
Marseille, 17 mai. — Arrivées du 16 ma!:
« Gouverneur général Jonnart » d'Alger ;
du 17 mai « Bugeaud », de Philippeville.
Départs du 17 mai : « Timgad »> pour Al-
ger ; « Lamoricière i) pour Oran.
Radio du « Timgad »
Beau temps arriverons vers 15 heures 30.
MOUVEMENT DU PORT
du 16 au 17 mai 1924
Arrivées. — Vap, fr. Mont Agel, d'Oran,
d.m. ;.vap. fr. Jarlot, d'Oran, liège ; vap.
norv. Atma, de Colombe. rel. ; vap. ang.
Portgwarra, de Port-Saïd, r, ? vap. fr. Die-
née, de Cardiff, ch. ; vap. ang. Ravenstone,
de Spalate, rel. ; vap. holl. Meerkerk. de
Rotterdam, rel. ; vap. ital. Splender, de
iMers-el-Kébir, essence ; vap. fr. Ang" Acha-
que, de Cherchell, fûts vin ; vap. fr. Saint-
Louis (voilier), de Ténès, d.m. ; vap. grec
Aghios Marees de Port Saïd, r.s.
Départs. — Vap. ang. 'Maid of Syra. pour
Montévidée, rel. ; vap. esp. Iacinte Suarez,
pour Cartagène lest ; vap ang. Backwerth,
pour iMarbeila, lest ; vap. fr. Duc d'tAumale,
pour Marseille, d.m. ; vap. ital. Mirone, pour
Tunis, lest ; vap. fr. Martinique, pour Mai-
seille, d.m. ; vap. fr. Savoie, pour (Marseil-
le, d.m. et pas. ; vap. fr. Moulouya, pour
Marseille, d.m. ; vap. fr. Ange Schiaffino,
pour Bône, d.m.
Informations Municipales
-
Un concours pour un emploi de rédacteur
de l'Administration municipale aura lieu à
la Mairie d'Alger le 20 août 1924.
Renseignements au bureau 19.
COMMUNICATIONS
La Lyre Algérienne. — Mardi, premiers et
deuxièmes ténors ; mercredi, barytons et
basses ; jeudi. solistes et orchestre ; vendredi,
répétition générale ; samedi, concert à nos>
membres honoraires.
Orphéon de Bab-el-Oued. — Dimanche, à
10 h. 30. apéritif offert par M. Bozzina; lun-
di, à 8 h. 30, réunion du bureau; mardi, ré-
pétition basses et barytons ; mercredi, pre-
miers et deuxièmes ténors; vendredi, répéti-
tion générale.
Union de Bab-el-Oued. — Lundi, à 6 h. 30,
2* cours détail, basses.
Mardi : à 6 h. 30, clairons et tambours; à
8 h 30, détail, clarinette. 2e pistons, altos.
Mercredi : à 8 h. 30, détail, basses, bary-
tons, saxonhones. trombones.
Jeudi : à 6 h. 30, solfège. 2e cours détail
altos.
Vendredi : à 6 h. 90, clairons et tambours ;
9 heures, répétition générale.
Le Foyer des Cheminots P.-L.-M. — Réu-
nion générale lundi 19 mai. à ,18 heures, rue
Sadi-Camot, 33.
Harmonie de Bab-el-Oued. - Lundi ; dè
6h. 30 à 7 h. 30, pupilles ; de 9 h. à 10 h.,
petits cuivres.
Mardi: de 8 à 10 heures, adultes.
Mercredi: de 9 à 10 heures, détail. gros
cuivres.
jeudi : de 6 h. 30 à 7 h. 30, pupilles ; de 9
à 10 heures, adultes.
Vendredi : répétition générale,
S^P.A.N.A. — Les membres du Consceii
d'administration du Syndicat des propriétai-
res d'automobiles nord-africains sont priés
d'assister à la réunion du Conseil d'adminis-
tration oui aura lieu mardi 20 mai, à 18 heu-
res. au Secrétariat général du Syndicat. 24,
rue de Tanger.
Jeunesse Musulmane. — Renouvellement
du Conseil d'administration. Ont été élus :
MM. Kartobi, Damardji M., Aït Djaoud, Da-
mardii Y., Bellili. Boulasnana. Betouche,
Zitouni. Mustapha ben Smaïna. Eldjazaïr,
Ali et Méraoubi Yahia.
ÉTAT-CIVIL
Naissances du 15 mai 1924 — Castella Venant.
Ooppola, Sauré Lévi Yvette. Zeraplia Armand,
Di Veala Henrietto, Verguet Maurice, Chouik
Renée. Lamarque Yvette.
Décès du 17 mai. — Monserrat Joseph, 16 mole;
Russo Mathilde Elisa. 26 ans Jo Guillot René 7
ans. *
Publications de mariages. — Ardemagne Cha.r.
les comptable et Féménias Marie ; Audrain
René, capitaine ge Bataillon Chasaéure à pied
et Honoré Marie: Ayonn Abraham, ferblantier
et Hakni Berthe ; Balzamo Pranôis. "ifellaloum
employé
imprimerie et Lombardo Carmèle ; llaloum
Emile, forgeron et El Ma]ek Turkia ; Bonneau
dit Lavaranne Pierre, ingénieur agrioole ins.
pecteur Crédit Foncier de France et Fassin Loui-
se ; Bloget Gaston. comptable et Grima Mathil-
de ; Bourdier Charl-es, tourneur P.L.M. et Mo-
ragnéo Marie ; Canac Ferdinand, commerçait et
Moll Cécile ; Coll Jean chaudronnier et Bas-
tello Assomption ; Cheval Gaston, ajusteur et
Sootto Lucienne ; démenti Louis, employé Etat-
Algérien et Papay Rose : Colin Jean, lieutenant
au 18e Tirailleurs et Michel Elisabeth ; De Mar-
tino Vincent, industriel et Tuduri Marguerite ;
Durand Mardochée. propriétaire et Saïd Aimée ;
Granier Paul machiniste et Blanchot Narcis-
se ; Giabicani Albert, .ajusteur et Maynard Ju-
liette ; Hiller Edouard comptable. Caisse Crédit
Agricole et Roux Matliilde ; Hubert Martin, né-
gociant et Fiore Marie ; Lafforgue Louis, sous.
lieutenant et Da.rrouaet Claire ; Linarès Jacques
épicier et Trochard Louise ; MAgro André'
chandronnier P.L .M et Plumète Yvonne s Mal
gliozzi Sylvestre, employé de commerce et Bar-
ber Marguerite ; Monaco Dominique navigateur
et Santés Yictorine ; Marguet André ibouoher
et Durand Lucienne ; Mérat de Le&guisé Adrien
propriétaire-viticulteur et Maitreheriri Rose ;
Pappalardo Alphonse, coiffeur et jCafiéri Car-
mele ; POTeda Raphaël, forgeron et Nudo Ma.
ne :~ra.tz Marcel, caissier P.L M. et Decour-
teix Léontine ; Sellam Abraham, etnplové de
ooanmerce et Ben Ichou Cécile ; Tartine Paul
dessinateur Ohemms de fer E.A. et Gauthier
Juliette ; Valls Auguste mécanicien P L M et
Kunz Marie ; Widiez Fernand. ing6 énieur et
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Dépuratif Bleu
et les MALADIES DE LA PEAU
Boutons, Eczémas, Dartres,
Varices, Ulcères, eto.
Tou-s les omalades atteints d'peau liront mvec intérêt la. lettre ci-dewous que
nous pUlblions dans, leur intérêt. Aucune déman-
geaison ne résiste si 16 traitement est fait d'une
façon suifvie :
« Monsieur.
C'est avec grand plaisir que je m'empresse de
voue écrire, ayant été guéri radiealerment d'un
Eczéma dont je souffrais depuis l8ix mois, par
-votre Dépuratif Bleu je ne puis que dire. M.
B rel and que votre Dévpuratif Bleu eut le seul
,remède qui ait pu me guérir. Cet eczéma, était
venu à la suite d'une iblessure par une balle ex-
plosive à la jamibe gauche. J'ai fait 5 à 6 re-
mèdes sans résultat ; alors je me suis décidé
à faire venir 4 flacons de votre Dépuratif Bleu.
Au bout de 8 joure de traiteraient, les croûtes,
lèe plàques tombèrent, je ne ressentis plus de
démangeaisons, il se fortma une petite peau fine ;
je continuai a de traitement un mois, après quoi.
j'étais complètement guéri.
« Je vous autorise à publier tna lettre qui
est la pure vérité.
« OUVRIER Auguste,
Pincel.ay (Tarn) ».
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Poudre de riz, la boîte.1 5 0(T
Mme Vve NUNZI, Représ., Alger
Mme Vve Marine Vincent née Bals et ses en*
faut s. p ~e,s et Marcelle Vincent ; Mme et X.
Bals Joeepn. propriétaire à Draria ; Mme et U«
Antonin Vincent, maître-imprimeur et leurs enV
fanta ; M. Pons Antoine de Douéra ; Mme et Md
Laurent Pons propriétaire ; M. et Mme lilopto?
propriétaire, ont la douleur de faire part de lobi
perte cruelle qu'ils Tiennent d'éprouver en 1* pGSV
eonne de leur regretté
VINCENT Marlu8-Ceorge8 ;f
Comin. is à ta Mairie d'Alger. «
décédé, muni des Sacrements de l'Eglise, et prient
leurs amie et connaiaganoee d'aesirter aux obeé6*
ques qui auront lieu dimanche 18 mai. a tt herut
res 30. de la part des familles Vincent. tJa.1
Pons Llopi.s, Bernaroo. Mass. Cal-ofeill Esbert^
Gustavino
Réunion au domicile mortuaire. 11 bis. BoUlôj
Tard Gamibetta
Des rîeurs seulement-
Le journal Le Mutilé de l'Algérie ; le Direo..
teur et la rédaction du journal Le Mutilé de
l'Algérie, ont la douleur de ffrire part de la perte
cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la pereosne
de leur collaborateur
VINCENT Marius
et prient leurs amis et lecteurs de bien youlofiî
assister à ses obsèques qui auront lieu aujoutd
d'hui dimanche 18 mai & 15 heures 30.
On se réunira, -au domicile mortuaire. 11 bl&J
boulevard Gambetta, à Alger.
Des fleurs seulement.
De Profundis f
L'Avant-Carde d'Alger. — Le Président et la
cGnBeil d'ad-aainletratlon 4e l'Avant-Garde Ü,
ger ont la douletT de faire part à Jeure eooi.
taires de la peite cruelle qu'ils viennent d'éprouveir
en lii vtrmnw «ît —
VINCENT Mariut
Membre du Conseil d'adMinistratten
et les prient de .bien vouloir assister k aM «totië*
quee qui auront lieu aujourd'hui dimanche It
mai à 15 heures 30
On ee (réunira au domicile mortuaire 11 bifS
boulevard Gambetta. à Alger.
Des fleurs seulement
Association Générale des Victimes de la guerre,
du Département d'Alger. — Le Président et lé:
Oonseil d'administration de l'Association, ont laf"
douleur de faire part à leure sociétaires de là"
perte semelle qu7,ile viennent d'éprouver en la per..:
fOnne de
VINCENT Marius
Seerétair»«di«int de l'Association
et les prient de bien vouloir assister à æs-:
obeèquee qui auront lieu aujourd'hui dimanche 18.
mai, à 15 heuree 30.
On. ae réunira au domicile mortuaire 11 bi"¿
boule-fard Gambetta. * Alger
Des fleurs seulement.
De P"'fll'Ii 1
ALCER.KOUBA
Mme Vve Alexis AJéjo Bruno et ses enfanfer..-
Antoinette, Marguerite et Henri ; Mme et iII-,
Alexis Aléjo et leurs enfante ; Mme Vve Laurent
Oardona née Aléjo et eon enfant ; M. et Mme<
Trilles Oé les tin. née Aléjo et leurs enfante ; Mmw
et M. Lucien Aiéjo ; les familles Paris et Bé^
tiéjeah de Fort-de-l'Eau ; les familles Alearae^
leunt enfants et petite-ehtMMs ; lés familles Tril-.
les et Andréoli. ont la douleur de voue faire part
de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver eiII
la personne de ,
Monsieur Aîexis^AlêJ» BRUNO
leur époux, père beau .père. crandpè" * nevett..
cousin et allié décédé au Ëuieftpu, le 17 maii
1924 dans sa 69e année et vous prient de vouloir
bien assister à ees obsèques qui auront lieu au-
jourd'hui dimanche 18 mai 1924 à quatre heures
du soir.
Réunion au domicile mortuaire Maison Petit
au Ruisseau, Alger.
POMPES PUNEBRES CENERALES. ALGER
Pince Buwvaud. — Téléph. 19.79
- Avenir Artistique du Ruisseau. — Le présidentt
et le conseil d'administrât km prient les aooiétai«
res d'assister aux obsèques du regretté
Alejo Alexis BRUNO
qui auront lieu le dimanche 18 mfti. à 15 heures..
Réunion au domicile mortuaire, rue )[ïra.bea.u:
Euiaseau.
Ainsi, d'un coup, en une seconde, ils s'é-
taient mis hors la loi, ils s'étaient retran-
chés de la société. Ils n'étaient plus que
trois meurtriers, vendeurs d'un crime, il est
vrai, mais criminels eux-mêmes. Entre eux
et les autres hommes, désormais, plus rien
De serait commun. Une infranchissable bar-
rière les séparait du monde, barrière san-
glante. Aux rayons incertains de la lune, ils
avaient vu — en frappant *— des yeux de
terreur folle : les veux du vagabond. qui
avait cru peut-être, malgré tout, Qu'ils ne
châtieraient pas. Ils venaient d'alourdir leur
ivie d'une vision funèbre, qui jamais ne s'ef-
facerait. Ils avaient versé le sang- ! Le froid
les envahit. Ces yeux du mort les regar-
daient. -
, Ils reprirent. lç chemin de la Falotière,
{J'un pâè lourd et comme accablés. Ils ne
firent aucune rencontre. Au château, per-
sonne ne s'était aperçu de leur absence : on
ne s'aperçut pas de leur retour. Là marqui-
se n'avait pas quitté la chambre d'Hélène.
Au repas du soir, ni l'un ni l'autre ne des-
cendit : en un jour de deuil comme celui-
là, on trouva cela tout naturel. Ils ne son-
gèrent point à dormir non plus. ILà-bas,
près de l'écume blanche des eaux jaillissan-
tes de la 'Loue, gisait un cadave. Ils
avaient enlevé l'âme de ce corps.. Eux, des
hommes, tranquillement, dans leur juste hai-
ne ils avaient fait l'œuvre d'un Dieu.
pu reste, tout semblait conspirer avec
tux, pour eux. ,
Puisque personne ne les avait vus, qui
penserait jamais qu'ils fussent coupables ?
Dans la matinée du lendemain, Rodolphe
fit atteler et reconduisit lui-même Jean Mon-
taubrv et Henry, Devalaine à la gare de
Bvans. Ils évitaient de se parler. Ils n'o-
saient. Une large meurtrissure noire cer-
clait leurs yeuX brillants de fièvre.
La voiture franchit le pont-levig et passa
près d'un groupe d'ouvriers de la ferme qui
salÙèrènt. avéc une politesse triste, parta-
geant le deuil des maîtres.
Mais les trois entendirent un des ouvriers
qui disait :
— On a retrouvé le cadavre à la Fon-
taine-aux-Joux.. Il avait trois balles dans le
corp's.
Ils eurent un frison. baissèrent les yeux.
Et Rodolphe murmurait :
— Déjà !
Deux heures après, ûl rentrait seul à la
Falotière.
Les autres étaient repartis.
Ainsi déjà la mort de Valerand n'était
plus un mystère. Déjà les bruits couraient
sans doute, des histoires étaient colportées !
Comme cela était venu-vite- I
*V?rolP"^ resta au château. Il voulait être
îtkrirférent à ce qui se passerait au dehors,
à ce bouleversement de tout un pays par la
justice. Qui chercherait jamais si le jeune
marquis avait à se préoccuper de ce vaga-
bond ?
Des pêcheurs de truites avaient, trouvé
Valerand, au crépuscule du matin, raidi
dans la fourche des deux pierres. Ils avaient
donné J'alarme au villag-e, Des Rendarmes
étaient accourus. Une dépêche avait averti
aussitôt le parquet, à Besançon. Le procu-
reur de la République et le jufre d'instruc-
tion arrivèrent en voiture dans l'après-midi,
accompagnés d'un médecin. Le procureur,
M. Perronit, était nouveau venu AJ1 chef-lieu.
'Le jUlite, M, Lionel, était le fameux mag-is-
trat qui, à Sedan, à force de dévouement et
d'intelligence, avait amené l'acquittement
du comte Godefroid de Lantenay, accusé par
sa femme. Rentré en fonctions après le pro-
cès, il avait été envoyé dans le Doubs.
Juché à 500 mètres d'altitude et dominant
jlè YMI.ée, plongeant l'indiscrétion ide ses
hautes tours jusque dans les fermes et les
hameaux des environs, voyant s'étaler à ses
nieds ks méandres des routes, les sinuo-
sités des chemins crêux, les crevasses des
ravins, le château de la Falotière était mer-
veilleusement situé pour assister de loin, en
spectateur muet, au remue-ménage de la
justice. Dans la tour du Sud-Est était la
bibliothèque, Rodolphe s'y trouvait et, der-
rière les vitres enchâssées de fer d'une des
étroites et profondes fenêtres, il observait,
pensif, les allées et venues lontaines de ceux
qui essayaient, là-bas, de pénétrer le secret
de la nuit savante. Sur la falaise on dis-
tinguait des groupes d'homme-s gesticulant,
S.o déplaçant. Sur l'autre bord, dans le bois
'en face, d'autres groupes apparaissaient et
disparaissaient dans les fourrés.
On ramassa la pipe du contrebandier, cas-
sée. net, entre ses dents Quand il reçut les
trois coups. Le morceau de tuyau était dans
sa bouche. Tout d'abord, devant ce cada-
vre. l'hypothèse de l'accident fut soulevée
Ces parages de la Loue sont dangereux.1
Il n'est pas prudent de s'y aventurer, la
nuit, à cause deé pierres qui fléchissent n
haut et vous entraînent. D'autre part Denis
était ivre. On l'avait rencontré dans les au-
berges, durant le jour, et malgré l'habitude
et la connaissance qu'il avait des sentiers,
son pied devait ne pas être sûr.
Mais, en écartant son gilet de Iain.. et sa
chemise, lourds du sang coagulé qui oollait
à sa tjoUrine comme une rouge cuirasse. on
vit les trois trous.
L'hypothèse d'un accident disparut.
Chacune des trois blessures était mor-
telle.
Le meurtrier avait tiré de si près que les
balles avaient traversé de paiù en part, s ar-
rêtant dans le dos, où le médecin les re-
cueillit aisément, sous la peau.
Un seul meurtrier.: et trois blessures
mortelles !
Ce fut le premier indite d'un mystérieux
drame, d'un guet-apens, dont le vagabond
avait été victime. Il n'y avait pas un seul
meurtrier : il y en avait trois 1
Les deux magistrats échangeaient, avec
le médecin, leurs impressions, rapidement,
à voix basse — leur groupe séparé des au-
tres groupes.
De la tour du Sud-Est. Rodolphe, atten-
tif. aes voyait. les suivait avec sa long-ue-
vue, déviant lentement d'une rive à l'autre
de la Loue, Il les reconnaissait.
le Voilà ceux qu'il faut redouter. d'où
le danger peut venir. Que disent-ils ?
Ils disaient — et c'était M. Lionel, sub-
til, qui parlait 5
- Supposons les trois coups portés par le
même homme. Le premier a dû renverser
la victime puisqu'il est, comme1 les deux
autres mortel, et la mort a été, affirme le
docteur, instantanée. Donc, c'est -t- l'hom-
me renversé, couché sur le sol, que le se-
cond coup de feu aurait été tiré, le troisiè-
me également. Et ces deux dernières bles-
sures en ce cas ne présenteraient pas le
trajet de la première. Remarquez, en effet,
que les trois balles semblent avoir été tirées
d'homme à homme, face à face. Elles ont
dû être tirées en même temps, à la même
distance, Dar des meurtriers restés debout
dans la position régulière du tireur.
- Et qui. au moment du meurtre, devaient
se tenir côte à côte, ajouta le médecin. Le
trajet des balles l'indique clairement. Au-
tant que je puis le certifier sans avoir re-
cours à l'autopsie, il ,'h.'y a pas de déviation.
— Procédons pas suppositions, dit le pro-
cureur. Denis Valerand était un contreban-
dier redouté..? Peut-être y a-t-il là une ven-
geance de douaniers ? - -.
— Oh 1 nos douaniers sont des soldats.
Leur manière de se vengèr eût été de s'em-
parer de Valerand. Puis, en expédition, les
douaniers ne portent que leuts revolvers
dont ils ne doivent se servir qu'à la derniè-
re extrémité pour se défendre contre une at-
taque à main armée ou pour tuer les. chiens
de contrebande. Enfin, si nous devions soup-
çonner les honnêtes et robustes gardiens de
notre frontière, nous aurions à constater
trois blessures faites avec des balles de mê-
me calibre.
— Ce qui n'est pas le. cas., les trois , bal-
les retirées, et que voici, sont de calibres
différents. Ce ne sont cas des balles de fu-
sils de guerre, mais d'armes de chasse.
une du calibre 12. une du calibre 16. une
du calibre 24 ; trois fusils, trois hommes..
- e pensons plus aux douaniers. Res-
tent les contrebandiers eux-mêmes.. Ils se
haïssent eit se jalousent entre eux.,
c - Oui, c'est là peut-être qu'il faudra cher-
cher. Nous verrons.
Là-haut, sur la vieille tour aux pierres
moussues, Rodolphe se demandait, devant ce
long colloque des magistrats :
— Qu'ont-ils découvert ? Et qui accusent-
ils ?
Il ? sortit le soir avec sa tante pour aller
au cimetière. Sur tout le parcours, rien que
des regards de sympathie. Non. non, on ne
les soupçonnait pas.
En rentrant, un mot le frappa, prononcé
derrière un mur par des gens qui causaient
de l'affaire et qu'il ne pouvait pas voir :
— Paraîtrait que les assassins étaient
trois.
Ainsi, déjà ils savent cela, aussi ? Son
cœur se serra d'un vague effroi. Heure par
heure le cercle mystérieux allait-il se res-
serer autour de lui ? Cette phrase, la vieille
marquise aussi l'avait entendue, sans la com-
prendre. Elle n'était pas au courant.
— Les assassins .? De quoi iparlent-ils
donc ?
Il fut obligé d'expliquer. Il s'agissait de
Denis Valerand retrouvé mort.. La marqui-
se eut un frémissement et laissa tomber sur
le jeune homme un étrange ïegard, mais
elle ne dit pas une parole, tant qu'ils ne
furent point chez eux.
Une fois au château i
— Alors cet homme, c'est vous que l'avez
assassiné ?,.
— Oui.
Elle joignit ses mains tremblantes :
— Le malheur s'est abattu sur notre mai
son. Mon Dieu, protégez-nous 1
Pendant la nuit, Rodolphe nettoya soi-
gneusement les trois fusils, précaution qu'il
n'avait pas prise encore ; il ne voulait rien
laisser au hasard si quelque jour les soup-
cons l'atteignaient. il réfléchissait à cette
nuit du meurtre. Minute par minute il en
évoquait les événements, afin de s assurer
qu'aucun indice n'existait nulle part. Non,
vraiment, il n'en existait aucun.
Pour plus de sûreté, il ne laissa au re
telier d'armés que le calibre 12 et le calibrai
it), qui sont communs partout. I
(Le petit fusil 24, qui était celui dont par-!
fois se servait Hélène, à la chasse aux aîcuet-f
tes, il alla le cacher dans la cave, au fondf
d'un trou creusé dans un tas de charboD.,
Quant aux douilles des trois cartouches res-j
tées dans la culasse, il les avait brûlées eo. ¡
revenant, le soir même du meurtre.
Là-bas, vers la fontaine, n'existait-il point-
de preuves ? Non, impossible. Les brous-v
sailles du- bois ne gardent pas les emprein-
tes ni les roches granitiques de la falaise.,
Le lendemain dans la matinée, il s'en alla,
seul au cimetière. Frappée par cette révé-
lation tragique, Mme de Fourvière avait pris,
le lit. -
Rodolphe resta Une heure auprès de la,
tombe d'Hélène, mais quand il voulut quit-
ter le champ Ge l'éternel repos, des psal-
modies lentes et tristes le frappèrent, et it
recula à la grille, devant l'apparition d'un.
cortège funèbre.
, Le cortège qui amenait là Denis Vale
rand. la victime ! !
juil se découvrit devant te cercueil de ce<
lui qu'il avait tué. et pâle, les dents ser*
rées, adossé à un saule pleureur, il vit défi.
1er devant lui, dans le brouillard de ses
ux, le prêtre. îles chantre's, les (enfants
de chœur, puis le cercueil porté par quatre
hommes qui se relayaient avec quatre au-q
très. et derrière, des paysans, qlques.
uns à l'air rude et audacieux, — des con,
trebandiers, camarades de Valerand.
Ceux-ci marchaient côte à côte.
En passant devant Rodolphe, ils eurent un:
mouvement brusque de surprise, regarde,
rent, et l'un d'eux, se penchant. murmura'
dans sa moustache rousse :
- Vous voyez bien qu* r'est lui !
lA snfrre,!
LES SPECTACLES
THEATRES.
---- - -
THEATRE DE L'ALHAMBRA. — Au-
jourd 'hui, en matinée à 2 h. 30 et en soirée
à 8 h. 45, représentation de la trouipe russe
d'A. Dohisoff.
LE COQ D'OR
Tableaux d'art, danses, chants, -pièces mi-
niées.
Prix des places pour lies représentations du
Coa d'Or : Faut. orch. ; loge balcon : 8 fr. ;
faut, balcon, 7 fr. ; stalle d'orch., 4 fr. ; 2e ga-
lerie. 3 fr. ; avant-scène. 10 fr. ; circulation,
2 francs.
Location ouverte. Trams.
Bar américain. Orchestre.
CASI N OS
CASINO IMUSI,CHAL:L. - Aujourd'hui,
dimanche, matinée à 2 h. 30 et soirée à
8 h, 30. Adieux de Magda Olier. Succès con-
tinu de :
TURCY
Vedette réaliste
Au programme encore: Les Strength Bros,
acrobates voltigeurs ; les Toni Joé, acro-
bates fantaisistes ; Chéroy, balancing act,
Anders, jongleur mondain et les SakI8, xy-
îophonistes. Loc. de 10 à 12 h. et de 4 a 7 h.
Demain, lundi, débuts des De aakers, pose:;
plastiques.
FOLIES-BERGERE
tLa réouverture des Folies-Bergère a été un
Véritable triomphe. Aujourd'hui, Matinée et
Soirée : Grand succès de Kernué, du comique
Calveily et de Germaine Quanlaur etc. Un
film inédit : Le Secret de Polichinelle.
Prix des places : Réservée et Balcon, 4 fr. ;
Première, 3 fr. ; Seconde, 2 fr. : Promenoir,
1 franc. Location ouverte Les FolleS-Bergère
sont le rendez-vous des gens du monde et
des familles.
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tant succès :
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7e épis. ; LES CELE,BRES CIRALDA, dan-
seurs. chanteurs, a,crobates, décors et cos-
tumes luxueux. Grand succès.
CINE,MA DU PLATEAU. — Mat. 2 h. et
4 h. Soir. 9 h. : André Nox et Lucien Dai-
sace dans PATERNITÉ, gr. drame émou-
vant ; L'ENFANT ROI, 4e ép.; DUDULE
ET ALI-BABA, fou rire en 2 parties.
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soir. 9 h, : CHARLOT ET LE COSSE (The
Kid) ; hL. 'ENFANT ROI, 3e ép.
CINEMA MONTPENSIER Mat. 3 h. 30,
soir. 9 h. : Max Linder dans SOYEZ MA
FEMiME, gr. comédie comique en 5 parties ;
L'ENFANT ROI, gr. ciné-roman en cha-
pitres.
ALCAZAR CINEMA. - Mat. 3 h. 30, soir.
9 h. : Lon Chaney dans LA FORCE DU
SANC, gr. drame d'aventures en 6 parties ;
L'ENFANT ROI, 20 ép.
CINEMA PALACE. - Mat. 2 h. et 4 h.,
•soir. 9 h. Grand succès de
DOUGLAS FAIRBANKS
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B,IJOU CINEMA. — 2 mat. et soir. : VIO-
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DES TRUCS, comique 2 parties.
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LA VIE SPORTIVE
Championnats Militaires
.Escrime d'Algérie de 1924
RESULTATS TECHNIQUES
1. — Corps chamnion d'escrime à l'ée
du 19e corps d'armée (équipe de un officier
et un sous-officier par corps) ;
t- grtoupe d'aviation d'Afrique : lieute-
nant Armani et sergent Brossard.:
Viennent ensuite :
3e tirailleurs : lieutenant Mazuca et ser-
gent "Di Marco ; 3e d'artillerie : lieutenant
Gassiot et maréchal des logis Morillon ; 6e
tirailleurs : commandant Wagner et sergent
Hammacher ; 32e bataillon du génie : capi-
taine Carichon et sergent Puydebat : 8e régi-
ment de zouaves : lieutenant Dez et adju-
dant Anton.
II. — Championnats individuels d:épée.
Officiers : 1. champion, lieutenant Arma-
Di. 1er groupe d'aviation d'Afrique (avec huit
victoires).
8, Lieutenant Mazzuca, 3e tiralleurs (5 vic-
toires, 13 touches données.
3. Sous-lieutenant Lecoq, lr spahis (5 vic-
toires, 11 touches), et capitaine Duvaux T.P.
(5 victoires, 11 touches).
4. Lieutenant Dez, 8e zouaves (4 victoires).
5. Commandant Wagner, 6e tirailleurs (3
victoires).
6. Lieutenant Gassiot, 3e groupe d'artille-
rie.
.7. Lieutenant Lique, 1er étranger.
8. Sous-lieutenant Tallet, 3e chasseurs d'A-
frique.
f Sous-officiers : 1. champion, adjudant Rey-
naud, centre d'instruction physique d'Alger
(7 victoires).
2. Sergent major Ledey. 13e coloniaux (5
victoires)
3. Sergent Scaglia, 3e tirailleurs (5 victoi-
res).
4. Sergent Hammacher, 6e tirailleurs ;
sergent Estadieu, 5e tirailleurs, et maréchal
des logis Morillon, 3e G.G.C.A.
7. Sergent Di Marco, 3e tirailleurs.
8. Adjudant Dabgdie, 2e chasseurs d'Afri-
que.
9. Adjudant Anton, 8e zouaves.
III. — Championnats individuels de sabre.
Officiers : 1. Champion, commandant
Wagner, 6e tirailleurs, avec 5 victoires.
2. Capitaine Duvaux, I.P., lieutenant Li-
gue, 1er étranger, et sous-lieutenant Lecoq,
1er spahis, avec 4 victoires.
5. Lieutenant Tallet, G.A. C.A.
6. Lieutenant Salles, 3e spahis.
7. Lieutenant Mazzuca. 3c tirailleurs.
8. Capitaine Furet, 2e chasseurs d'Afrique.
Sous-officiers : 1. Champion. Sergent Sca-
glia. 3° tirailleurs (avec 5 victoires et après
barrage avec le deuxième).
2. Adjudant Reynaud, C.R.I.P. (5 victoi-
res).
23. Adjudant Fracassi, 2" chasseurs d'Afri-
que, et martchal des logis Fidènza. 3e chas-
seurs d'Afrique (3 victoires).
5. Maréchal des logis Le Sauvage, 2e chas-
seurs d'Afrique.
6. Adjudant Chenevas, 2e chasseurs d'A-
frique.
7. Adjudant Flandrin, 9e zouaves"
ORAN SPORTIF
Le Petit prix Aioyon 80 kil.
A seule fin d'encourager les jeunes et, si
possible, arriver à trouver les as susceptibles
de rivaliser avec chances de succès. les cham-
pions algérois, le Petit Prix Alcyon est ré-
servé aux coureurs du département.
Les coureurs d'Alger ne verront pas, dans
ce gèste, un acte discourtois à leur égard,
mais au contraire un travail de longue halei-
ne de la part des maisons de cycles d'Oranie
qui permettra de trouver, parmi la pépinière
de jeunes gens qui, assidûment, prennent
part à toutes les compétitions, des hommes
capables de représenter POranie Avec des
chances de succès.
La course du 18. dotée d'une vingtaine de
prix, a rencontré de nombreuses sympathies
dans le monde des coureurs, si l'on juge que
les engagements sont nombreux et qu'une
trentaine prendront le départ.
FOOTBAL
Le sport mis au service de la mutualité
permettra aux fervents de l'Assoce d'assis-
ter aujourd'hui à deux belles rencontres et
de juger de notre valeur face aux marins an-
glais.
Le Gallia et le Club Doyen se rencontre-
ront et la Marine aux Anglais.
C'est là plus qu'il n'en faut pour attirer
auteur du ground la foule des grands jours
qui, par son obole, viendra grossir la caisse
de la Société des Mutilés, en l'honneur de
qui est donnée cette manifestation.
Mouloudia. — Hamidia
Les membres du Mouloudia et du Hamidia
réunis le 14 mai 1924. à 20 h. 30, au Bar Gal-
vès. ont décidé de fusionner dans le but de
ne former Qu'une seule Société sportive et
musicale musulmane. Cette nouvelle SoÓétoéa
reçu la dénomination : Mouloudia-Hamidia,
club musulman oranais.
Le bureau, à l'unanimité des voix des mem-
bres présents, a été formé ainsi qu'il suit :
Présidents : Bendeuba Abdelkader et Hadj
Hacène Bachterzi Mustapha ; vice-présidents:
Berkane Naceur, Nemri Mohamed, Bens-
cheur Belkacem et Djadane Abdclkader; se-
crétaire : Bagharnoub Mostefa ; secrétaire-
adjoint : Berber Hamida: trésori. er : Bous -
sedra Mohamoo; trésorier-adjoint : Orfii
Haouari : administrateurs : Thomas ejan et
Nadia Filali ; directeurs sportifs : Amara
Benaouatia, Moudoub Benchaâ, Dine Ben-
daoud, Haouari Hadj Salah ; assesseurs :
Germi Missoum, Allaguero Jean. Abdellak
Mohamed, Scerna Jean, Bahi Moulay Ahmed,
Garcia Manuel. Rodriguez Jean, Sahli Se-
nouci. Benjamin Chabbat. Donaïdi Haouari,
Diadane M'hamed, Khalifi Mohamed, Ben-
slimane iMohamed, Benbassal Ahmed, Alla-
guero Benito. Benayad Benaouda, Tahraoui
Belkacem. Mia Abdelkader, Benridane Bel-
kaïm Berrachcd Mohamed, Drich Abdelkadel:
Neka Benaouda. Turqui Haouari, Cuenca
Jean, Benhaïm Elie, Saïman Salomon,
Douaïdi M'hamed, Baamor Boucifç chefs de
clique : Bouamer, Bentria Bouzar. Belguen-
douz.
Convocations
Algéria-Sports. - Aujourd'hui, réunion au
Stade à 14 heures 30. Les membres du Con-
seil d'Administration et les commissaires de-
vront s'y trouver à 14 heures.
A.O.C.P.N. — Le comité de l'Avenir des
Orphelins de guerre et pupilles de la Nation
a l'honneur d'informer les parents et les so-
ciétés intéressés que tes inscriptions sont
reçues tous les jours au siège social : Aca-
démie de Danse d'Alger, rue Chevaliers de
'Malte.
Elan de Bab-el-Oued. — A 12 h. 30 gare
d'Alger, rendez-vous de la lre équipe. Dépla-
cement à Blida.
Racing Club d'Alger. — Ce matin entrai
nement à l'athlétisme, distribution des équi-
pements et formation des équipe.s premières
et réserves jouant le soir contre le Red-'Star.
Engagements aux championnats d'athlétis-
me.
S.O.S. — Théorie rugby, athlétisme. BP
ME, heures et lieux habituels. Commission
préparation natation et cadets de Gascogne
chez secrétaire.
Red^Star Club Lavigerie. — Aujourd'hui
à 13 h. 30 au stade municipal rendez-vous des
équipiers 1 et 2 pour match amical en 2e
équipe contre le R. C.A.
INFORMaTIONS MARITIMES
NOS COURRIERS
Arrivées et départs de Marseille
Marseille, 17 mai. — Arrivées du 16 ma!:
« Gouverneur général Jonnart » d'Alger ;
du 17 mai « Bugeaud », de Philippeville.
Départs du 17 mai : « Timgad »> pour Al-
ger ; « Lamoricière i) pour Oran.
Radio du « Timgad »
Beau temps arriverons vers 15 heures 30.
MOUVEMENT DU PORT
du 16 au 17 mai 1924
Arrivées. — Vap, fr. Mont Agel, d'Oran,
d.m. ;.vap. fr. Jarlot, d'Oran, liège ; vap.
norv. Atma, de Colombe. rel. ; vap. ang.
Portgwarra, de Port-Saïd, r, ? vap. fr. Die-
née, de Cardiff, ch. ; vap. ang. Ravenstone,
de Spalate, rel. ; vap. holl. Meerkerk. de
Rotterdam, rel. ; vap. ital. Splender, de
iMers-el-Kébir, essence ; vap. fr. Ang" Acha-
que, de Cherchell, fûts vin ; vap. fr. Saint-
Louis (voilier), de Ténès, d.m. ; vap. grec
Aghios Marees de Port Saïd, r.s.
Départs. — Vap. ang. 'Maid of Syra. pour
Montévidée, rel. ; vap. esp. Iacinte Suarez,
pour Cartagène lest ; vap ang. Backwerth,
pour iMarbeila, lest ; vap. fr. Duc d'tAumale,
pour Marseille, d.m. ; vap. ital. Mirone, pour
Tunis, lest ; vap. fr. Martinique, pour Mai-
seille, d.m. ; vap. fr. Savoie, pour (Marseil-
le, d.m. et pas. ; vap. fr. Moulouya, pour
Marseille, d.m. ; vap. fr. Ange Schiaffino,
pour Bône, d.m.
Informations Municipales
-
Un concours pour un emploi de rédacteur
de l'Administration municipale aura lieu à
la Mairie d'Alger le 20 août 1924.
Renseignements au bureau 19.
COMMUNICATIONS
La Lyre Algérienne. — Mardi, premiers et
deuxièmes ténors ; mercredi, barytons et
basses ; jeudi. solistes et orchestre ; vendredi,
répétition générale ; samedi, concert à nos>
membres honoraires.
Orphéon de Bab-el-Oued. — Dimanche, à
10 h. 30. apéritif offert par M. Bozzina; lun-
di, à 8 h. 30, réunion du bureau; mardi, ré-
pétition basses et barytons ; mercredi, pre-
miers et deuxièmes ténors; vendredi, répéti-
tion générale.
Union de Bab-el-Oued. — Lundi, à 6 h. 30,
2* cours détail, basses.
Mardi : à 6 h. 30, clairons et tambours; à
8 h 30, détail, clarinette. 2e pistons, altos.
Mercredi : à 8 h. 30, détail, basses, bary-
tons, saxonhones. trombones.
Jeudi : à 6 h. 30, solfège. 2e cours détail
altos.
Vendredi : à 6 h. 90, clairons et tambours ;
9 heures, répétition générale.
Le Foyer des Cheminots P.-L.-M. — Réu-
nion générale lundi 19 mai. à ,18 heures, rue
Sadi-Camot, 33.
Harmonie de Bab-el-Oued. - Lundi ; dè
6h. 30 à 7 h. 30, pupilles ; de 9 h. à 10 h.,
petits cuivres.
Mardi: de 8 à 10 heures, adultes.
Mercredi: de 9 à 10 heures, détail. gros
cuivres.
jeudi : de 6 h. 30 à 7 h. 30, pupilles ; de 9
à 10 heures, adultes.
Vendredi : répétition générale,
S^P.A.N.A. — Les membres du Consceii
d'administration du Syndicat des propriétai-
res d'automobiles nord-africains sont priés
d'assister à la réunion du Conseil d'adminis-
tration oui aura lieu mardi 20 mai, à 18 heu-
res. au Secrétariat général du Syndicat. 24,
rue de Tanger.
Jeunesse Musulmane. — Renouvellement
du Conseil d'administration. Ont été élus :
MM. Kartobi, Damardji M., Aït Djaoud, Da-
mardii Y., Bellili. Boulasnana. Betouche,
Zitouni. Mustapha ben Smaïna. Eldjazaïr,
Ali et Méraoubi Yahia.
ÉTAT-CIVIL
Naissances du 15 mai 1924 — Castella Venant.
Ooppola, Sauré Lévi Yvette. Zeraplia Armand,
Di Veala Henrietto, Verguet Maurice, Chouik
Renée. Lamarque Yvette.
Décès du 17 mai. — Monserrat Joseph, 16 mole;
Russo Mathilde Elisa. 26 ans Jo Guillot René 7
ans. *
Publications de mariages. — Ardemagne Cha.r.
les comptable et Féménias Marie ; Audrain
René, capitaine ge Bataillon Chasaéure à pied
et Honoré Marie: Ayonn Abraham, ferblantier
et Hakni Berthe ; Balzamo Pranôis. "ifellaloum
employé
imprimerie et Lombardo Carmèle ; llaloum
Emile, forgeron et El Ma]ek Turkia ; Bonneau
dit Lavaranne Pierre, ingénieur agrioole ins.
pecteur Crédit Foncier de France et Fassin Loui-
se ; Bloget Gaston. comptable et Grima Mathil-
de ; Bourdier Charl-es, tourneur P.L.M. et Mo-
ragnéo Marie ; Canac Ferdinand, commerçait et
Moll Cécile ; Coll Jean chaudronnier et Bas-
tello Assomption ; Cheval Gaston, ajusteur et
Sootto Lucienne ; démenti Louis, employé Etat-
Algérien et Papay Rose : Colin Jean, lieutenant
au 18e Tirailleurs et Michel Elisabeth ; De Mar-
tino Vincent, industriel et Tuduri Marguerite ;
Durand Mardochée. propriétaire et Saïd Aimée ;
Granier Paul machiniste et Blanchot Narcis-
se ; Giabicani Albert, .ajusteur et Maynard Ju-
liette ; Hiller Edouard comptable. Caisse Crédit
Agricole et Roux Matliilde ; Hubert Martin, né-
gociant et Fiore Marie ; Lafforgue Louis, sous.
lieutenant et Da.rrouaet Claire ; Linarès Jacques
épicier et Trochard Louise ; MAgro André'
chandronnier P.L .M et Plumète Yvonne s Mal
gliozzi Sylvestre, employé de commerce et Bar-
ber Marguerite ; Monaco Dominique navigateur
et Santés Yictorine ; Marguet André ibouoher
et Durand Lucienne ; Mérat de Le&guisé Adrien
propriétaire-viticulteur et Maitreheriri Rose ;
Pappalardo Alphonse, coiffeur et jCafiéri Car-
mele ; POTeda Raphaël, forgeron et Nudo Ma.
ne :~ra.tz Marcel, caissier P.L M. et Decour-
teix Léontine ; Sellam Abraham, etnplové de
ooanmerce et Ben Ichou Cécile ; Tartine Paul
dessinateur Ohemms de fer E.A. et Gauthier
Juliette ; Valls Auguste mécanicien P L M et
Kunz Marie ; Widiez Fernand. ing6 énieur et
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Tou-s les omalades atteints d'peau liront mvec intérêt la. lettre ci-dewous que
nous pUlblions dans, leur intérêt. Aucune déman-
geaison ne résiste si 16 traitement est fait d'une
façon suifvie :
« Monsieur.
C'est avec grand plaisir que je m'empresse de
voue écrire, ayant été guéri radiealerment d'un
Eczéma dont je souffrais depuis l8ix mois, par
-votre Dépuratif Bleu je ne puis que dire. M.
B rel and que votre Dévpuratif Bleu eut le seul
,remède qui ait pu me guérir. Cet eczéma, était
venu à la suite d'une iblessure par une balle ex-
plosive à la jamibe gauche. J'ai fait 5 à 6 re-
mèdes sans résultat ; alors je me suis décidé
à faire venir 4 flacons de votre Dépuratif Bleu.
Au bout de 8 joure de traiteraient, les croûtes,
lèe plàques tombèrent, je ne ressentis plus de
démangeaisons, il se fortma une petite peau fine ;
je continuai a de traitement un mois, après quoi.
j'étais complètement guéri.
« Je vous autorise à publier tna lettre qui
est la pure vérité.
« OUVRIER Auguste,
Pincel.ay (Tarn) ».
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Antonin Vincent, maître-imprimeur et leurs enV
fanta ; M. Pons Antoine de Douéra ; Mme et Md
Laurent Pons propriétaire ; M. et Mme lilopto?
propriétaire, ont la douleur de faire part de lobi
perte cruelle qu'ils Tiennent d'éprouver en 1* pGSV
eonne de leur regretté
VINCENT Marlu8-Ceorge8 ;f
Comin. is à ta Mairie d'Alger. «
décédé, muni des Sacrements de l'Eglise, et prient
leurs amie et connaiaganoee d'aesirter aux obeé6*
ques qui auront lieu dimanche 18 mai. a tt herut
res 30. de la part des familles Vincent. tJa.1
Pons Llopi.s, Bernaroo. Mass. Cal-ofeill Esbert^
Gustavino
Réunion au domicile mortuaire. 11 bis. BoUlôj
Tard Gamibetta
Des rîeurs seulement-
Le journal Le Mutilé de l'Algérie ; le Direo..
teur et la rédaction du journal Le Mutilé de
l'Algérie, ont la douleur de ffrire part de la perte
cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la pereosne
de leur collaborateur
VINCENT Marius
et prient leurs amis et lecteurs de bien youlofiî
assister à ses obsèques qui auront lieu aujoutd
d'hui dimanche 18 mai & 15 heures 30.
On se réunira, -au domicile mortuaire. 11 bl&J
boulevard Gambetta, à Alger.
Des fleurs seulement.
De Profundis f
L'Avant-Carde d'Alger. — Le Président et la
cGnBeil d'ad-aainletratlon 4e l'Avant-Garde Ü,
ger ont la douletT de faire part à Jeure eooi.
taires de la peite cruelle qu'ils viennent d'éprouveir
en lii vtrmnw «ît —
VINCENT Mariut
Membre du Conseil d'adMinistratten
et les prient de .bien vouloir assister k aM «totië*
quee qui auront lieu aujourd'hui dimanche It
mai à 15 heures 30
On ee (réunira au domicile mortuaire 11 bifS
boulevard Gambetta. à Alger.
Des fleurs seulement
Association Générale des Victimes de la guerre,
du Département d'Alger. — Le Président et lé:
Oonseil d'administration de l'Association, ont laf"
douleur de faire part à leure sociétaires de là"
perte semelle qu7,ile viennent d'éprouver en la per..:
fOnne de
VINCENT Marius
Seerétair»«di«int de l'Association
et les prient de bien vouloir assister à æs-:
obeèquee qui auront lieu aujourd'hui dimanche 18.
mai, à 15 heuree 30.
On. ae réunira au domicile mortuaire 11 bi"¿
boule-fard Gambetta. * Alger
Des fleurs seulement.
De P"'fll'Ii 1
ALCER.KOUBA
Mme Vve Alexis AJéjo Bruno et ses enfanfer..-
Antoinette, Marguerite et Henri ; Mme et iII-,
Alexis Aléjo et leurs enfante ; Mme Vve Laurent
Oardona née Aléjo et eon enfant ; M. et Mme<
Trilles Oé les tin. née Aléjo et leurs enfante ; Mmw
et M. Lucien Aiéjo ; les familles Paris et Bé^
tiéjeah de Fort-de-l'Eau ; les familles Alearae^
leunt enfants et petite-ehtMMs ; lés familles Tril-.
les et Andréoli. ont la douleur de voue faire part
de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver eiII
la personne de ,
Monsieur Aîexis^AlêJ» BRUNO
leur époux, père beau .père. crandpè" * nevett..
cousin et allié décédé au Ëuieftpu, le 17 maii
1924 dans sa 69e année et vous prient de vouloir
bien assister à ees obsèques qui auront lieu au-
jourd'hui dimanche 18 mai 1924 à quatre heures
du soir.
Réunion au domicile mortuaire Maison Petit
au Ruisseau, Alger.
POMPES PUNEBRES CENERALES. ALGER
Pince Buwvaud. — Téléph. 19.79
- Avenir Artistique du Ruisseau. — Le présidentt
et le conseil d'administrât km prient les aooiétai«
res d'assister aux obsèques du regretté
Alejo Alexis BRUNO
qui auront lieu le dimanche 18 mfti. à 15 heures..
Réunion au domicile mortuaire, rue )[ïra.bea.u:
Euiaseau.
Ainsi, d'un coup, en une seconde, ils s'é-
taient mis hors la loi, ils s'étaient retran-
chés de la société. Ils n'étaient plus que
trois meurtriers, vendeurs d'un crime, il est
vrai, mais criminels eux-mêmes. Entre eux
et les autres hommes, désormais, plus rien
De serait commun. Une infranchissable bar-
rière les séparait du monde, barrière san-
glante. Aux rayons incertains de la lune, ils
avaient vu — en frappant *— des yeux de
terreur folle : les veux du vagabond. qui
avait cru peut-être, malgré tout, Qu'ils ne
châtieraient pas. Ils venaient d'alourdir leur
ivie d'une vision funèbre, qui jamais ne s'ef-
facerait. Ils avaient versé le sang- ! Le froid
les envahit. Ces yeux du mort les regar-
daient. -
, Ils reprirent. lç chemin de la Falotière,
{J'un pâè lourd et comme accablés. Ils ne
firent aucune rencontre. Au château, per-
sonne ne s'était aperçu de leur absence : on
ne s'aperçut pas de leur retour. Là marqui-
se n'avait pas quitté la chambre d'Hélène.
Au repas du soir, ni l'un ni l'autre ne des-
cendit : en un jour de deuil comme celui-
là, on trouva cela tout naturel. Ils ne son-
gèrent point à dormir non plus. ILà-bas,
près de l'écume blanche des eaux jaillissan-
tes de la 'Loue, gisait un cadave. Ils
avaient enlevé l'âme de ce corps.. Eux, des
hommes, tranquillement, dans leur juste hai-
ne ils avaient fait l'œuvre d'un Dieu.
pu reste, tout semblait conspirer avec
tux, pour eux. ,
Puisque personne ne les avait vus, qui
penserait jamais qu'ils fussent coupables ?
Dans la matinée du lendemain, Rodolphe
fit atteler et reconduisit lui-même Jean Mon-
taubrv et Henry, Devalaine à la gare de
Bvans. Ils évitaient de se parler. Ils n'o-
saient. Une large meurtrissure noire cer-
clait leurs yeuX brillants de fièvre.
La voiture franchit le pont-levig et passa
près d'un groupe d'ouvriers de la ferme qui
salÙèrènt. avéc une politesse triste, parta-
geant le deuil des maîtres.
Mais les trois entendirent un des ouvriers
qui disait :
— On a retrouvé le cadavre à la Fon-
taine-aux-Joux.. Il avait trois balles dans le
corp's.
Ils eurent un frison. baissèrent les yeux.
Et Rodolphe murmurait :
— Déjà !
Deux heures après, ûl rentrait seul à la
Falotière.
Les autres étaient repartis.
Ainsi déjà la mort de Valerand n'était
plus un mystère. Déjà les bruits couraient
sans doute, des histoires étaient colportées !
Comme cela était venu-vite- I
*V?rolP"^ resta au château. Il voulait être
îtkrirférent à ce qui se passerait au dehors,
à ce bouleversement de tout un pays par la
justice. Qui chercherait jamais si le jeune
marquis avait à se préoccuper de ce vaga-
bond ?
Des pêcheurs de truites avaient, trouvé
Valerand, au crépuscule du matin, raidi
dans la fourche des deux pierres. Ils avaient
donné J'alarme au villag-e, Des Rendarmes
étaient accourus. Une dépêche avait averti
aussitôt le parquet, à Besançon. Le procu-
reur de la République et le jufre d'instruc-
tion arrivèrent en voiture dans l'après-midi,
accompagnés d'un médecin. Le procureur,
M. Perronit, était nouveau venu AJ1 chef-lieu.
'Le jUlite, M, Lionel, était le fameux mag-is-
trat qui, à Sedan, à force de dévouement et
d'intelligence, avait amené l'acquittement
du comte Godefroid de Lantenay, accusé par
sa femme. Rentré en fonctions après le pro-
cès, il avait été envoyé dans le Doubs.
Juché à 500 mètres d'altitude et dominant
jlè YMI.ée, plongeant l'indiscrétion ide ses
hautes tours jusque dans les fermes et les
hameaux des environs, voyant s'étaler à ses
nieds ks méandres des routes, les sinuo-
sités des chemins crêux, les crevasses des
ravins, le château de la Falotière était mer-
veilleusement situé pour assister de loin, en
spectateur muet, au remue-ménage de la
justice. Dans la tour du Sud-Est était la
bibliothèque, Rodolphe s'y trouvait et, der-
rière les vitres enchâssées de fer d'une des
étroites et profondes fenêtres, il observait,
pensif, les allées et venues lontaines de ceux
qui essayaient, là-bas, de pénétrer le secret
de la nuit savante. Sur la falaise on dis-
tinguait des groupes d'homme-s gesticulant,
S.o déplaçant. Sur l'autre bord, dans le bois
'en face, d'autres groupes apparaissaient et
disparaissaient dans les fourrés.
On ramassa la pipe du contrebandier, cas-
sée. net, entre ses dents Quand il reçut les
trois coups. Le morceau de tuyau était dans
sa bouche. Tout d'abord, devant ce cada-
vre. l'hypothèse de l'accident fut soulevée
Ces parages de la Loue sont dangereux.1
Il n'est pas prudent de s'y aventurer, la
nuit, à cause deé pierres qui fléchissent n
haut et vous entraînent. D'autre part Denis
était ivre. On l'avait rencontré dans les au-
berges, durant le jour, et malgré l'habitude
et la connaissance qu'il avait des sentiers,
son pied devait ne pas être sûr.
Mais, en écartant son gilet de Iain.. et sa
chemise, lourds du sang coagulé qui oollait
à sa tjoUrine comme une rouge cuirasse. on
vit les trois trous.
L'hypothèse d'un accident disparut.
Chacune des trois blessures était mor-
telle.
Le meurtrier avait tiré de si près que les
balles avaient traversé de paiù en part, s ar-
rêtant dans le dos, où le médecin les re-
cueillit aisément, sous la peau.
Un seul meurtrier.: et trois blessures
mortelles !
Ce fut le premier indite d'un mystérieux
drame, d'un guet-apens, dont le vagabond
avait été victime. Il n'y avait pas un seul
meurtrier : il y en avait trois 1
Les deux magistrats échangeaient, avec
le médecin, leurs impressions, rapidement,
à voix basse — leur groupe séparé des au-
tres groupes.
De la tour du Sud-Est. Rodolphe, atten-
tif. aes voyait. les suivait avec sa long-ue-
vue, déviant lentement d'une rive à l'autre
de la Loue, Il les reconnaissait.
le Voilà ceux qu'il faut redouter. d'où
le danger peut venir. Que disent-ils ?
Ils disaient — et c'était M. Lionel, sub-
til, qui parlait 5
- Supposons les trois coups portés par le
même homme. Le premier a dû renverser
la victime puisqu'il est, comme1 les deux
autres mortel, et la mort a été, affirme le
docteur, instantanée. Donc, c'est -t- l'hom-
me renversé, couché sur le sol, que le se-
cond coup de feu aurait été tiré, le troisiè-
me également. Et ces deux dernières bles-
sures en ce cas ne présenteraient pas le
trajet de la première. Remarquez, en effet,
que les trois balles semblent avoir été tirées
d'homme à homme, face à face. Elles ont
dû être tirées en même temps, à la même
distance, Dar des meurtriers restés debout
dans la position régulière du tireur.
- Et qui. au moment du meurtre, devaient
se tenir côte à côte, ajouta le médecin. Le
trajet des balles l'indique clairement. Au-
tant que je puis le certifier sans avoir re-
cours à l'autopsie, il ,'h.'y a pas de déviation.
— Procédons pas suppositions, dit le pro-
cureur. Denis Valerand était un contreban-
dier redouté..? Peut-être y a-t-il là une ven-
geance de douaniers ? - -.
— Oh 1 nos douaniers sont des soldats.
Leur manière de se vengèr eût été de s'em-
parer de Valerand. Puis, en expédition, les
douaniers ne portent que leuts revolvers
dont ils ne doivent se servir qu'à la derniè-
re extrémité pour se défendre contre une at-
taque à main armée ou pour tuer les. chiens
de contrebande. Enfin, si nous devions soup-
çonner les honnêtes et robustes gardiens de
notre frontière, nous aurions à constater
trois blessures faites avec des balles de mê-
me calibre.
— Ce qui n'est pas le. cas., les trois , bal-
les retirées, et que voici, sont de calibres
différents. Ce ne sont cas des balles de fu-
sils de guerre, mais d'armes de chasse.
une du calibre 12. une du calibre 16. une
du calibre 24 ; trois fusils, trois hommes..
- e pensons plus aux douaniers. Res-
tent les contrebandiers eux-mêmes.. Ils se
haïssent eit se jalousent entre eux.,
c - Oui, c'est là peut-être qu'il faudra cher-
cher. Nous verrons.
Là-haut, sur la vieille tour aux pierres
moussues, Rodolphe se demandait, devant ce
long colloque des magistrats :
— Qu'ont-ils découvert ? Et qui accusent-
ils ?
Il ? sortit le soir avec sa tante pour aller
au cimetière. Sur tout le parcours, rien que
des regards de sympathie. Non. non, on ne
les soupçonnait pas.
En rentrant, un mot le frappa, prononcé
derrière un mur par des gens qui causaient
de l'affaire et qu'il ne pouvait pas voir :
— Paraîtrait que les assassins étaient
trois.
Ainsi, déjà ils savent cela, aussi ? Son
cœur se serra d'un vague effroi. Heure par
heure le cercle mystérieux allait-il se res-
serer autour de lui ? Cette phrase, la vieille
marquise aussi l'avait entendue, sans la com-
prendre. Elle n'était pas au courant.
— Les assassins .? De quoi iparlent-ils
donc ?
Il fut obligé d'expliquer. Il s'agissait de
Denis Valerand retrouvé mort.. La marqui-
se eut un frémissement et laissa tomber sur
le jeune homme un étrange ïegard, mais
elle ne dit pas une parole, tant qu'ils ne
furent point chez eux.
Une fois au château i
— Alors cet homme, c'est vous que l'avez
assassiné ?,.
— Oui.
Elle joignit ses mains tremblantes :
— Le malheur s'est abattu sur notre mai
son. Mon Dieu, protégez-nous 1
Pendant la nuit, Rodolphe nettoya soi-
gneusement les trois fusils, précaution qu'il
n'avait pas prise encore ; il ne voulait rien
laisser au hasard si quelque jour les soup-
cons l'atteignaient. il réfléchissait à cette
nuit du meurtre. Minute par minute il en
évoquait les événements, afin de s assurer
qu'aucun indice n'existait nulle part. Non,
vraiment, il n'en existait aucun.
Pour plus de sûreté, il ne laissa au re
telier d'armés que le calibre 12 et le calibrai
it), qui sont communs partout. I
(Le petit fusil 24, qui était celui dont par-!
fois se servait Hélène, à la chasse aux aîcuet-f
tes, il alla le cacher dans la cave, au fondf
d'un trou creusé dans un tas de charboD.,
Quant aux douilles des trois cartouches res-j
tées dans la culasse, il les avait brûlées eo. ¡
revenant, le soir même du meurtre.
Là-bas, vers la fontaine, n'existait-il point-
de preuves ? Non, impossible. Les brous-v
sailles du- bois ne gardent pas les emprein-
tes ni les roches granitiques de la falaise.,
Le lendemain dans la matinée, il s'en alla,
seul au cimetière. Frappée par cette révé-
lation tragique, Mme de Fourvière avait pris,
le lit. -
Rodolphe resta Une heure auprès de la,
tombe d'Hélène, mais quand il voulut quit-
ter le champ Ge l'éternel repos, des psal-
modies lentes et tristes le frappèrent, et it
recula à la grille, devant l'apparition d'un.
cortège funèbre.
, Le cortège qui amenait là Denis Vale
rand. la victime ! !
juil se découvrit devant te cercueil de ce<
lui qu'il avait tué. et pâle, les dents ser*
rées, adossé à un saule pleureur, il vit défi.
1er devant lui, dans le brouillard de ses
ux, le prêtre. îles chantre's, les (enfants
de chœur, puis le cercueil porté par quatre
hommes qui se relayaient avec quatre au-q
très. et derrière, des paysans, qlques.
uns à l'air rude et audacieux, — des con,
trebandiers, camarades de Valerand.
Ceux-ci marchaient côte à côte.
En passant devant Rodolphe, ils eurent un:
mouvement brusque de surprise, regarde,
rent, et l'un d'eux, se penchant. murmura'
dans sa moustache rousse :
- Vous voyez bien qu* r'est lui !
lA snfrre,!
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