Titre : Le Rappel / directeur gérant Albert Barbieux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1908-04-15
Contributeur : Barbieux, Albert. Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 15 avril 1908 15 avril 1908
Description : 1908/04/15 (N13914). 1908/04/15 (N13914).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-43
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
MERCREDI 15 AVRlr; lgde
,
homme au cor, la beuverie, les amours
:du courtaud de boutique. Tout vibre,
Jtout rigole, les gens, les arbres, le ciel,
.et la maison du gargotier qui a la face
.d'um brave ivrogne hilare. - La - Guin-
guette témoigne aussi de la prodigieuse
habileté du peintre qui manie admira-
blement les carmins, les jaunes citron,
toute la gamme des couleurs vives,
prestes, jolies, qu'il juxtapose sans ja-
mais un désaccord, ni une aigreur.
M. J.-J. Rousseau expose le passage
Vu lac à Tywrow^ œuvre puissante,
d'une ardente coloration ; M. Auburtin
ikjus offre une de ses compositions fa-
milières l'Antre des Cygnes, d'une poé-
sie si pénétrante, d'un sens décoratif si
harmonieux. M- Le Sidaner a rapporté
de Londres des images d'une infinie
douceur, le Jardin du Vivier, la Cour
'de la Fontaine, le Palais, Trafalgar
Square. - C'est moelleux, c'est tendre,
c est délicieusement licencieux dans une
atmosphère perçue par un poète et
un sensitif extraordinaire. M. Lobre
'continue ses séries remarquables sur
la cathédrale de Chartres, la Verrière
de Saint-Louis, chapelles. Dans l'om-
bre et le silence, pourrait-on dire, des
nefs solennelles éclatent les merveilleux
joyaux multicolores des rosaces. C'est
d'un- art sobre, honnête et conscien-
cieux. 9 ',
Ce n'est pas sur son exposition de la
Nationale qu'il faudrait juger M. Char-
les Guérin. Encore que ces envois,
VAttente et Duo sur la terrasse ne
"soient pas indignes de son talent, je
les estime insuffisants pour représen-
ter un peintre que je tieD-our un des
meilleurs de notre épOlTue.
On s'arrêtera devant l £ g Jean Beraud,
t Au Cercle, le Petit Fox, qui sont dans
la manière méticuleuse et un peu sè-
che de ce peintre, devant le Caroïus Du-
rand, Don Fernando del F, que pour
mon compte je n'aime ,guère, le rien
savoureux de M. Caro-Delvaille, Fem-
me dénouant ses cheveux, les portraits
prestigieux de M- Boldini, VEsquisse
du plafond du palais de l'Elysée, de M
Gervez. -
Je note encore les envois de M. A.
Nadeline, de M. Bloonfield, de MM.
Biessy, Guyraud, de Scevola, Hawkins,
Manfra, Montenard, Morrice, Sain,
Sayssaud, dont on remarque les natures
mortes d'une puissante coloration. Du-
moulin, Devina, et de Mmes Lisbeta,
Delvolné, Carrière..
Dans un prochain article je parlerai
'des dessins, de Fart décoratif et de la
sculpture, où radieuse s'érige la mer-
,veille des merveilles, VOrphée, de M.
Auguste Rodin.
Louis lumet.
les miobs MaHioipalee
Aux Electeurs républicains
■L'appel suivant nous est communiqué par un
groupe important de membres du Parlement :
Citoyens,
A la veille des élections municipales, il
est du devoir de chacun d'en reconnaître
l'exceptionnelle importance.
Biles n'auront pas seulement pour effet
d'assurer le fonctionnement normal et ré-
gulier de la vie communale. Elles en déter-,
mineront le caractère résolument laïque et
démocratique. Elles décideront surtout die.
l'orientation réformatrice, conservatrice ou
rétrograde des colleces séntatoriaux. -
Le Sénat républicain s'est montré trop
souvent hésitant et timide devant les réfor-
mes sociales , que le pays attend. La réac-
tion lui fait l'injure de compter sur lui. Les
prochaines élections municipales devront
■y faire pénétrer une volonté, de plus en
plus tenace de progrès généreux, pacifi-
ques et continus. Elles éviteront ainsi de
tristes déceptions à la démocratie, de re-
doutables conflits à la République.
.La victoire retentissante remportée par
l-e-s républicains en 1906 marqua l'irrésisti-
ble puissance d'une politique d'union cor-
diale, de collaboration loyale de tous les
partis de gauche. sans exception aucune.
Chaque fois que IP2 républicains de toutes
nuances ont marehé la main dans la main,
sans rétioence, sans abdication, comme
sans équivoque, le progrès a été une réa-
lité. Chaque fois qu'ils se sont dispersés, ce
sont les irréductibles ennemis de l'idée ré-
publicaine qui en ont profité pour nous
ibattre ou pour s'ériger en arbitres de nos
différends. Nous savons ce que. la démo-
cratie y a perdu, quels périls nos divisions
lui ont fait courir, quels retards elles ont
apportés dans son œuvre.
Républicains, démocrates, radicaux, so-
fcialàates restez unis comme vous l'avez été
idans le passé. Effacez de votre esprit des
malentendus qu'on s'est ingénié à exagé-
rer, des controverses que l'on s'est acharné
'à aisrrir-
Assurément, nul ne songe à demander à
iaucun des partis de gauche, ni abandon
d'aiicun article de son programme, ni ab-
dication d'aucune parcelle de son autono-
mie. Il faut que qhaœn reste juge de sa
iscipline, et nulle atteinte ne doit être
portée aux règles qu'il s'est données, ni à
la tpart d'action et d'autorité qu'il a délé-
gué à ses organisations, comités, conseils,
,congrès ou fédérations.
Au premier tour, si raccord ne s'est pas
établi dès lors, que chacun déploie son
drapeau et cherche à le faire triompher.
C'est l'honneur des partis d'affirmer leurs
'revendications et leurs doctrines. Mais
n'oublions jamais, même pendant les luttes
du premier tour, le devoir d'union qui, au
scrutin définitif, s'imposera à tous contre
l'ennemi cbmmun.
- Nous ne pouvons être séparés par un ;
fo&sê înrrancnnssaDie que ae ceux qui, in-
différents à l'indépendance et aux libertés
Ide la nation, rêveraient de laisser sans dé-
fense, ,contre les attentats de la force bru-
tale et les entreprises' des monarchies mi-
litaires. la France de 89 et de 93, le grand
ifoyer des idées et droits populaires et d'é-
imancipation laïque -dans le monde. Mais
£ e serait calomnier tous les partis organi-
sés que de croire qu'il peut y avoir là au-
tre chose que des égarements individuels.
Songez à l'œuvre que nous avons à ac-
complir en commun. Le parti républicain
'à l'heure actuelle doit, de l'aveu de tous,
rêaiiser la partie sociale de son program-
me en introduisant la justice dans l'impôt,
en assurant les retraites des travailleurs,
en délivrant le pays de la puissance abu-
sif des grands monopoles, en un mot en
transportant dans le domaine économique
Les principes de justice, de liberté et d'éga-
lité de la Révolution..
Citoyens, vous connaissez lès hommes
qui se proposent à vos suffrages. Ceux-là
seuls en sont dignes qui n'ont pas fléchi
dans le péril et se sont attestés les servi-
teurs clairvoyants et désintéressés de la
République laïque et réformatrice. Quant
aux complices avérés, ladites Ou repentants
des entreprisses nationalistes et de la cons-
pinaiion. cléricale qui osent, aujourd'hui,
sous couleur d'apaisement, se poser en di-
figeants du parti républicain, vous déjoue- j
i.
.,. <' y
! rez leurs manceuvres.- Dans nn-nhuro dir col-
- -
xeyea eiecioraux, nos ennemis ne peuvent
plus affronter le combat qu'en prenant no-
tre étiquette et notre drapeau ; s'ils ten-
tant de se glisser dans la République, c'est
pour enrayer son élan, étouffer, ses éner-
gies, exiger ses faveurs.1
Citoyens, les élections municipales exer-
ceront sur le progrès démocratique une ac-
tion décisive. Restez unis en mai prochain
comme voua l'avez été en 1906. et en 1902.
Si des querelles personnelles, * des convoi-
tises, des rancunes, des défaillances ve-
naient ébranler l'accord nécessaire ., des
partis .de gauche, susciter des compromis-
sions louches, des coalitions monstrueu-
ses avec les ennemis de la République, le
dégoût et la colère des républicains et des
socialistes sauraient impitoyablement flé-
trir- l'ignominie de ces trahisons et impo-
ser le respect de la discipline à ceux qui
tenteraient de s'y soustraire.
Citoyens, l'union seule dos partis de gau-
che a fait la République, l'union seule l'a
sauvée des .catastrop-tes.menaç.antes, l'u-
nion seule apportera à tous les garanties
de -sécurité, d-e bien-être et de dignité qui
sont llhonneur de nos programmes et la
souriante beauté de l'idée républicaine et
sociale. -- -
ANDRIEU, député du Tarn ; AUGE, dépu-
té de l'Hérault ; BACHIMONT, dépu-
de l'Aube ; BARON,- député des Boti-
ches-du-Rhônc; BAUDON., député de
l'Oise ; BEAUQUIER, député du Doubs;
BECAYS, député du Lot ; BELLIER,
député de l'lndlre ; ABEL-BERNARD,
député de Vaucluse ; Maurice BER-
TEAUX, député de Seine-et-Gise ; René
BESNARD, -député de l'Indre-et-Loire ;
BINET, député de la Creuse ; BOUF-
FANDEAU, député de l'Oise ; Paul
BOURELY, député - de rArdeche ;
BOURRAT, député des Fyrénées-Orien-
tales ; BGUYSSOU, député des Lan-
des ; Antide BOYER, député des Bou-
ches-du-Rhône ; Jules-Louis BRETON,
député du Cher ; Ferdinand BUISSON,
député de la Seine ; BUSSIERE, dépu-
té de la Corrèze; BUTIN, député de
l'Oise ; BUYAT, député de l'Isère ;
CAMUZET, député de la Côte-d'Or ;
CARNAUD, député des Bouches-du-
Jlhône ; CECCALDI, député de l'Aisne ;
CHAMiBGN, député de la Savoie ; CHA-
NOZ, député dé l'Isère ; CHARPEN-
TIER, député die la Loire ; Jacques
CHAUMIE, député du Lot-et-Garonne :
CHAUTARD, député de la Seine ; Fé-
lix CHAUTEMPS, député de la Savoie :
CHAUVIERE, député de la Seine ;
CHAVOIX, député de la Dordosne :
CHENAVAZ, député de l'Isère ; CHO-
PINET, député de l'Oise ; Jean GODET
député de la Haute-Vienne ; COL-
LIARD, député du Rhône ; Emile
CONSTANT, député de la Gironde ;
CORNAUD, député de l'Isère ; Lucien
CORNET, député de l'Yonne ; COS-
NIEH, député de l'Indre ; COUDERC,
député de la Haute-Garonne ; COUES-
NON, député de l'Aisne ; DALIMIER,
député de Séâne-et-Oise ; DAUTHY,
député de l'Indre ; Louis DEBAUNE,
député du Cher ; DECKER-DAVID, dé-
puté du Gers ; DEFONT AINE, député
du Nord ; DELAUNAY, député du Loi-
ret ; DELPIEHRE, député de l'Oise :
DERVELGY, député de Seine-et-Marne;
DESFARGES, député de la Creuse :
DESPLAS, député de la Seine ; DES-
SOYE, député de la H-aute-Marne ; DE-
.VEZE, député d" Gard ; DUBIEF, dé-
puté de Saône-et-Loire ; Louis DU-
MONT, député de la Drôme ; Charles
DUMONT, déiputé du Jura ; Emile
CHAUVIN, député de Seine-et-Marne ;
Emile MERLE, député des Hautes-Al-
pes ; EUZIERÉ, député des Hautes-Al-
pes ; FAVRE, député de la Haute-Sa-
voie ; FERON, député de la Seine ;
FLEURENT, député des Vosges ; Vic-
tor FORT, député du Rhône ; François
FGURNIER, député du Gard ; GE-
RA RD-VARET, député de la Côte-d'Or;
GERAULT-RICHARD, député de la
Guadeloupe ; A. GERVAIS. député de
la Seine ; Adolphe GIROD, député du
Doubs ; Justin GODART, député du
Rhône ; Paul GOUZY, député du Tarn;
Pas chai GROUSSET, député de la
Seine ; Hector DEPASSE, député de la
Seine ; Henri RGY, député du Loiret ;
ISOARD, député des Basses-Alpes ;
Léon JANET, député du Doubs ; JEAN-
NENEY, député de la Haute-Saône ;
JOLY, député des Basses-Alpes ;
JOURDE, député de la Gironde ; de
KERGUEZEC, député des Côtes-du-
Nord ; L.u. KLOTZ, député de la
Somme ; LAFFERRE, député de l'Hé-
rault ; LAGA3SE, député de Lot-et.
baronne ; Hippolyte LAROCHE, dépu-
té de la Sarthe ; J;,E'DIN, député de la
Loire ; LEMAIRE, député de l'Indre ;
LENGIR, député de la Marne ; Casimir
LESAGE, député du Qher ; LEVRAUD,
député de la Seine î MAGNAUD, dé-
puté de la Saine ; MAHIEU, député de
la Manche ; MALVY, député du Lot ;
Louis Martin, député du Var ; MASSE,
député de la Nièvre ; MESSIMY, dé-
puté de la Seine ; Henri MICHEL, d\é,.
puté des Bouches-du-Rhône ; Albert
MINIER, député de l'Allier ; NOR-
MAND, député du Rhône ; OSSOLA,
député des Alpes-Maritimes ; PAJOT,
député du Cher ; PASTRE, député du
Gard ; Paul BROUSSE, député de la
Seine ; Paul MEUNIER, député de
FAube ; FECHADRE, député de la
Marne ; PELISSE, député de l'Hérault;
Camille PELLETA N, député des Bou-
ches-du-Rhône ; PERGNNEAU, député
de l'Allier; PERONNET, député de
l'Allier ; PETITJEAN, député de Saône-
et-Loire ; PUECH, député de la Seine ;
Fernand RABIER, député du Loiret ;
Clatode RAJON, député de l'Isère ; RA-
VIER, député du Cher ;, RAYNAUD,
député de la Charente ; RAZIMBAUD,
'député de l'Hérault ; REGNIER, député
de l'Allier ; RENARD, député de la
Nièvre ; René RENOULT, député de la
Haute-Saône ; RIBIERE, député de
l'Yonne; Arthur ROZIER, député de
la Seine ; Albert SARRAUT, député de
3TAude ; SAUMANDE, député de la Dor-
dogne ; SCHMIDT, député des Vosges ;
SCffNEIDER, député du Haut-Rhin ;
SIREYJOL, député de la Dordogne ;
STEEG, député d-e la Se&ne ; TENTING,
député de la Côte-d'Or ; THERON, dé-
puté de l'Aude; THIERRY-CAZE, dé-
puté du Gers ; VACHERIE, député de
ïa Haute-Vienne ; VARENNE, député
du Fuy-de-Dôme ; Adrien VEBER, dé-
puté de la. Seine ; VIDON, député de
ta Loire ; VILLEJEAN, député de
l'Yonne ■; VIOLETTE, député d'Eure-
et-Loir : ZEVAES, député de l'Isère.
Les députés républicains qui désireraient
encore donner leur adhésion au manifeste
qui précède sont priés de l'envoyer à MM.
J.-L. Breton, Dubief, Steeg ou Violette, dé-
putés.
2e arrondissement
Quartier nonne-Nouvelle. —. Le comité ré-
publicain radical-socialiste du 2e arrondisse-
ment des électeurs du quartier Bonne-Nouvelle,
originaires du Plateau Central, spécialement
convoqués et réunis le 13 avri' au café du
Centre, 121, boulevard SéSb&stopol :
Après avoir entendu les citoyens, Puech dé-
puté ; Biron, et Rébeillàrd, conseiller muni-
cipal du quartier Bonne-Nouvelle lequel a très
clairement développé 'e (programme économi-
que et municipal ;
Considérant que le représentant du quartier
a; toujours rempli son mandat avec un dé-
vouement sans borne et qu'il a su faire aboutir
les différents travaux utiles à la population de
Bonne-Nouvelle,
Engagent tous tes. pamarades & renouveler J
A.
[ leur .-confiance au titoyen Rebeillard. et à voter
unanimement le 3 mai prochain pour le seul
candidat capable et digne de les représenter au
Conseil municipal.
4e arrondissement
Quartier Notre-Dame. — Comité d'union ré-
publicaine radicale et radicale-socialistes — Les
électeurs réunis le 11 avril 1908 salle Vathe-
Jet, 1, boulevard Henri IV, après avoir entendu
le citoyen Pierre Audin traiter avec une véri-
table compétence la question de l'Ass i^iKe
publique, et tes citoyens Afrthtir Bernée et
Sau0rwcin, secrétaire général Je la CÙI.r\}.f-
-, ration de
Sauerwein, l'agriculture du commence et -1c l'in-
dustrie, exposer en de brillantes EL éloquen-
tes improvisatiosn le programme du parti, et
la ligne de conduite qu'un. conseil municipal
vraiment digne de Paris doit adopter pour faire
aboutir, les réformes réclamées par la classe
laborieuse, acclament la candidature du ci-
toyen Pierre Audin, et s'engagent à la faire
triompher aux élections de mai prochain.,
- Quartier de l'Arsenat. - Les électeurs du
quartier de l'Arsenal réunis le 11 avril à 9 heu-
res, salle Jacquin, 11, rue dm .Petit-Muse, eous,
la présidence du citoyen Clarin, après avoir
entendu l'exposé du programme par Le citoyen
Pau] Julien, candidat, remercient chaleureuse-
ment le citoyen Taft, délégué du parti socia-
liste français de son concours et de ses expli-
cations réduisant à néaht les prétentions du
concurrent réactionnaire, s'engagent à faire
triompher la candidature nettement républi-
caine et socialiste du citoyen Paul Julien et se
séparent aux cris de : « Vive la République dé-
mocratique et sociale 1 Vive l'Arsenal républi-
cain.
136 arrondissement
! Quartier de la Maison-Blanche. —- Les élec-
teurs du quartier de la Maison-Blanche, réunis
le samedi 11 avril, salle LacaLmontie, 23, rue
de la Butte-aux-Cailles, après avoir entendu le
citoyen H. Rouss-elle développer son programme
tant municipal que social ; exposer les grands
travaux exécutés dans le quartier de la Mai-
son-Blanche depuis 12 ans.
Le remercient de ses déclarations et l'enga-
gent à continuer de défendre les intérêts de
Paris en général et du quartier de la Maison-
Blanche en particulier.
Décident de défendre et de faire triompher
sa candidature aux élections du 3 mai pro-
chain. -
Se séparent aux cris de : Il Vive la Républi-
que laïque, démocratique et sociale ! Le pré-
sident de séance, L. iPinot ; les assesseurs, Ro-
blot, Boussardon ; le secrétaire, II. Béreaux.
Quartier Croulebarbe. — Les électeurs réu-
nis par le citoyen Aufrère à la salle Egloff," rue
de la Glacière au nombre de 90 environ.
Constatent que c'est à tort que le citoyen Au-
frère prend le titre de radical-soc'aliste, quand
il avoue qu'il blâme l'impôt sur le revenu pro-
posé actuellement, comme vexatoire et inqui-
sitorial et quand, il soutient tous les monopoles
et tous les patrons capitalistes.
Constatent que le citoyen Aufrère est en-dmlmr
de l'Alliance démocratique et que l'étiquette ra-
dicale-socialiste n'est qu'une étiquette de cir-
constance et cache une politique nationaliste et
patronale.
Acclament la candidature nettement radicale
socialiste du citoyen Triaureau à l'unanimité
moins 8 voix et se séparent aux cris de :
« Vive la République radicale et socialiste ! »
- Le Président, Theureau ; le secrétaire, Guiot.
14" arrondissement
Quartier Montparnasse. — Comité munici-
pal adhérent au parti radical et radical-socia-
listes. comité républicain démocrate socialiste.
— Les membres du comité républicain démo-
crate socialiste du quartier Montparnasse, réu-
nis en assemblée générale, le vendredi 10
avril 1908, salle Soulillet, 21,. rue de la Gaîté,
après avoir constaté les succès obtenus dans
,les réunions privées tenues les 30, 31 mars, les
2, 3, 4, 7 et 8 avril, auxquelles ont été convo-
quées, par sections, tous les électeurs du quar-
tier Montparnasse, sans aucune exception'
félicitent le citoyen F. Mathieu, candidat du
comité, d'avoir ainsi permis à tous, amis et
adversaires, la libre contradiction ; acclament
à nouveau sa candidature nettement républi-
caine et démocratique ; s'engagent à la soutenir
avec courage et fermeté, et à la faire triom-
''Pher au mois de mai prochain pour l'honneur
de la République et les intérêts de la Ville de
Paris et du quartier Montparnasse.
Ils se séparent aux cris de : le Vive la Ré-
publique démocratique et sociale !» — Le pré-
sident du comité, E. Gérardot, 11, boulevard
Edgard-Quinet ; le secrétaire-général, G. Spi-
nassou, 10 bis, rue de la Gaîté ; le président
de séance, C. Rondeau 30, faubourg Saint-Jac-
ques.
17e arrondissement
Quartier des Ternes. — Près de cent ëlec-
teurs. réunis 5, rue Fourcroy, le 9 avril, après
avoir entendu le citoyen Breyer, candidat ré-
publicain présenté par le comité de concentra-
tion républicaine du quartier des Ternes, aux
élections municipales du 3 mai prochain, re-
connaissant la très grande netteté de ses dé-
clarations, tant au point de vue politique que
sur les questions municipales et en particulier
sur la question des étalages, affirment leur at-
tachement à la République, s'engagent à faire
triompher la Candidature nettement et franche-
ment républioaine du citoyen Victor Breyer, et
se séparent aux cris de : e Vive la HépubIi-
que 1 »
Voté à l'unanimité.
20° arrondissement
Quartier Saint-Far g eau. — JComité républi-
cain radical-socialiste, ancien comité Archam.
— On nous communique l'ordre du jour sui-
vant : -
Les électeurs réunis le 9 avril, salle Remise,
179, rue de Bagnolet au nombre de 150, après
avoir entendu le citoyen Paul Virot, candidat
du comité développer :
1* Le programme municipal du quartier
Saint-Fargeau ;
2* Le programme municipal du parti radical
socialiste ;
3° Répondre b: l'entière satisfaction de la
réunion, aux questions qui lui ont été posées
en ce qui concerne l'attribution des secours d'é-
tudes, et la répartition des secours,
Ne se laissent pas prendre au zèle tardif
du conseiller sortant, constatent une fois de
plus son insuffisance notoire, son impuissance
à apporter au quartier les améliorations qu'il
attend,
Lui retirent toute leur confiance, affirmant
leur volonté énergique de lui donner un suc-
cesseur, fct s'engagent à faire triompher la
candidature du citoyen Paul Virot au scru-
tin du 3 mai prochain, lèvent la séance aux cris
de : « Vive le quartier Saint-Fargeau ! Vive
la République démocratique et sociale ! »
Cet ordre du jour a été voté à l'unanimité.
———————————— op
LA JOURNÉE POLITIQUE
Les honoraires des avocats d'office
.Il' M. Briand adresse aux: procureurs géné-
raux une circulaire insistant pour que les
honoraires prévus p.ar le décret du 16 fé-
vrier 1807 soient alloués aux avocats plai-
dant pour les assistés judiciaires.
Election au conseil d'arrondissement
Nord. — Canton de Roubaix-Est
M. Leblanc, progressiste, a été élu par
5.848 voix contre 5.432 voix à M. Wattre-
mez, socialiste unifié.
.4>
AU CONGO FRANÇAIS
D j 0
Suicide du directeur de la Çompagnie
du Congo
Le commissaire général intérimaire du
gouvernement du Congo français vient
d'informer le département des colonies
que, le 25 février dernier, à minuit, M.
Vasseur, directeur de la Compagnie fran-
çaise du Congo, a été trouvé mort dans sa
chambTe, à Boyenghe.
Il paraît résulter des interrogatoires que
l'hypothèse d'un crime doit êtne écartée. 11
est plus probable que M. Vasseur se serait
suicidé. Quoi qu'il en soit, le chef de la. co-
lonie a délégué un médecin pour procéder
à l'autopsie. ',
Une enquête, tst EUVejJ§ M £ &! £ son1
cours* •
LE LOCK -OUT JuJn ti IIRTM
- —» j
- f"
L'attitude des patrons. - Celle des ouvriers}— Les chantiers
seront rouverts mercredi. — Les soupes communistes.
-
Contrairement aux dires de certains
confrères du matin, le lock-out n'a pas en-
core pris fin. On ne sera d'ailleurs fixé
que demain mercredi sur la solution qui
sera donnée à l'affaire,
M. Villemin est allé rendre visite à M. le
préfet de la Seine, entre les mains duquel
il a effectué officiellement le dépôt de lia
nouvelle réorganisation du travail, et il
s'est rendu ensuite auprès de M. Clemen-
oeau.-- - - - »
Une personnalité du syndicat patronal a
fait les déclarations suivantes :
« Les ouvriers, ou plutôt certains ou-
vriers, ne sont pas satisfaits de cette nou-
velle réorganisation. C'est qu'ils sont vrai-
ment difficiles. Nous y faisons pourtant
appel à leur bon sens. L'attitude que nous
avons prise nous a été dictée par le grand
nombre d'embauchages qui nous sont par-
venues. La majorité dos ouvriers sera- !
t-elle plus longtemps victime des meneurs?
Nous voulons espérer le contraire. Mais si
les syndicats intéressés- s'opposent décidé-
ment à la reprise du travail dans les con-
ditions que nous avons spécifiées dans no-
tre réorganisation, c'est bien certainement
la prorogation indéfinie du lock-out
Et alors ?.
« Alors ce sera cette fois le lock-out avec
toutes ses conséquences. »
« Les entrepreneurs, dit un autre édho de
la chambre syndicale, ont décidé de rou-
vrir leurs chantiers mercredi matin. Déjà
des .ouvriers sont venus demander à se
réembaucher. A ceux-là des conditions par-
ticulières seront faites. On écoutera con-
sciencieusement leurs revendications et
l'on y ferla droit immédiatement dans la
mesure du possible.
« En principe, d'ailleurs, nous sommes
décidés à faire droit à toutes les reven-
dications raisonnables. Toutefois, il en est
que nous ne pouvons plus admettre au-
jourd'hui qu'hier : la journée de neuf heu-
res est de ce nombre. Dans la saison où
nous entrons, étant donné les retards
énormes apportés là la construction par
suite du sabotage continuel, du lock-out
momentané, du nombre forcément res-
treint d'ouvriers qui vont rentrer d'abord,
nous sommes forcés d'exiger dix heures,
« Nous ne toucherons pas davantage aux
salaires. Ils n'ont fait qu'augmenter depuis
1906 et, momentanément du moins, il nous
est impossible de payer davantage-
« La question des syndiqués reste éga-
lement pendante. Comment voulez-vous
qu'un patron prenne rengagement de faire
une distinction entre des syndiqués et des
non-syndiqués ?
« A part ces réticences, nous sommes
prêts à tous les sacrifices pour faire ces-
ser le conflit ou pour en éviter un nouveau.
« Au surplus, M. Villemin compte beau-
coup sur l'Union qu'il va créer pour met-
tre un terme dans l'avenir à tous les liti-
ges faire régner l'accord parfait et du-
rable entre patrons et ouvriers.
(( C'est dans ces conditions que les chan-
tiers rouvriront mercredi matin. La cham-
bre syndicale escompte que tous les ou-
vriers congédiés momentanément par le
lock-out reprendront le travail.
« Toutefois, si les ouvriers s'obstinaient
et si le nombre de ceux qui réintégreront
mercredi matin les chantiers n'était pas
suffisant pour en assurer le fonctionne-
ment, les chantiers seraient de nouveau
fermés, cette fois-ci pour une durée illi-
mitée.
« Et ce serait alors chose grave, car,
sans doute, il s'ensuivrait immédiatement
le lock-out général de toutes les corpora-
tions intérasRn-nt le h A liment- u
Chez les ouvriers
Les nouvelles résolutions prises samedi
soir par l'assemblée générale des entrepre-
neurs sont loin de donner satisfaction à la
corporation ouvrière. Voici à ce sujet les
déclarations qu'a faites, à la Bourse du.
Travail, M. 'Victor, secrétaire du syndicat
de la maçonnerie, à l'issue de la réunion
qu'avaient motivée les offres patronales
nouvelles :
« Aucune sollicitude n'a guidé les pa-
trons dans l'élaboration de ce nouveau rè-
glement. Les patrons se moquent une fois
de plus de nous, tout simplement. Nous ne
leur avons rien demandé, nous n'avons rien
à leur demander.
« Ils ont fermé leurs chantiers, c'est
qu'ils ont cru devoir le faire. C'est à. nos
organisateurs maintenant qu'il appartient
d'imposer nos volontés. Ce ne sont pas les
ouvriers qui ont provoqué le présent lock-
out. ce sont les entrepreneurs. Ces mes-
sieurs rêvent aujourd'hui d'une transfor-
mation de l'rtndootrie du bâtiment. Et que
nous fait à nous cette transformation ?
Quel bénéfice avons-nous à en tirer ? Au-
cun. Que nous proposent les patrons ? Une
augmentation soi-disant de 20 ? Mais
pourquoi cette augmentation, quand on ne
veut pas discuter la suppression du mar-
dhandage ? Nous ne serons pas dupes de
toutes ces malices cousues de fil blanc.
« Ce que 'nous voulons, c'est d'abord la
disparition totaJe du' fâcheronnat, qui s'im-
pese en premier chef. Ce que nous voulons,
c'est l'absolue certitude du lendemain que
n'entendent pas nous donner les patrons ;
c'est l'absolue liberté du travail ; c'est la
diminution du nombre des victimes d'acci-
dents ; c'est ta perspective de ne -pas cre-
ver de faim par le chômage imposé ; c'est
l'application intégrale de la loi sur le re-
pos hebdomadaire ; c'est l'application ri-
goureuse de la journée de 9 heures qui,
.mise en vigueur, apportera quelque atté-
nuation & notre misère.
« Et tout cela, nous l'aurons, à moins
que les patrons ne nous fassent fusiller.
« Au surplus, nous ne discuterons pour
nous entendre, si cela est possible, que
lorsque les patrons auront rouvert leurs
chantiers. »
— Les ouvriers ne rentreront pas mer-
credi, nous déefere-t-on à la Bourse du
Travail.
« Plus que jamais ils sont déterminés à
opposer au « bluff patronal » la force
d'inertie la plus complète. Nous rentrerons
quand cela nous fera plaisir.
« Toutefois, les syndiqués qui, par suite
de besoins personnels, se verraient dans
la nécessité de travailler, seront autorises
à rentrer après déclaration préalable à la
chambre syndicale.
« Nous sommes assez forts pour résister
et nous ne céderons pas. Ce n'est qu'à par-
tir de ce matin que les soupes communis-
tes fonctionnent dans les vingt-huit sections
de Paris et de la banlieue. Contrairement
à ce que nous avions prévu, peu d'ouvriers
sont venus y demander leur subsistance,
ce qui prouve, bien qu'ils n'en sont pas à
leurs derniers sous.
« Nous avons acheté du matériel, des
fotlrnaux, des marmites et des couverts ;
les sociétés coopératives de quartier nous
ont fait également des avances de maté-
riel Le lock-out nous aura du moins servi
à quelque chose, car nous seront prêts
pour la prochaine grève ou le prochain
lock-out. » •
Il y auira demain mercredi, S la Bourse
du Travail, une réunion de toutes les sec-
tions où les ouvriers discuteront de la réou-
verture des chantiers, des mesures et de
l'attitude qu'il convient de prendre.
Lés soupes communistes
Les diverses sections de la maçonnerie
ont inaugure, hier matin, Les soupes com-
munistes qui ont été installées dans les
locaux mis à la disposition des maçons par
le© Sociétés coopératives. -
M. Thuillier, secrétaire de l'Union des
syndicats do la Seine, a présidé à l'inau-
guration des soupes communistes, organi-
sées rue Doudeauville. à la boulangerie ou-
vrière c La Fraternelle n.
Tous les ouvriers de la 18e section, ac-
compagnés de leurs femmes et de leurs en-
fants, y assistaient. Des soupes seront dis-
tribuées tous les jours, le matin à oro.2
heures et le soir à cinq 'heures, pendant
toute la durée dil conflit.
La protection
des exposants
Le Journal officiel publie aujourd'hui le
texte de la nouvelle loi relative Il à la pro-
tection temporaire de la propriété indus-
trielle dans les expositions internationales
connues, et dans les expositions organisées
en France ou dans les colonies avec l'auto-
risation de l'administration ou avec son pa-
tronage. »
Cette protection, jusqu'ici, n'était assurée
que dans les expositions organisées sur le
territoire national, par la loi du 23 mai
1868. Elle n existait pas pour les expositions
organisées à l'étranger, et c'était là pour
nos exposants, une cause d'inconvénients
graves. Ils risquaient, dans le cas où ils
n'avaient pas eu le temps de prendre un
brevet, de voir leurs droits d'inventeur
anéantis par suite de la divulgation de leur
découverte. ■ ■
M. Cruppi, dont nous nous plaisons à re-
connaître la féconde activité, fut, dès son
arrivée au ministère du commerce, frappé
de l'insuffisance de cette protection, et c'est
grâce à ses efforts que le Parlement vient
d'adopter une législation nouvelle donnant
satisfaction aux légitimes desiderata des
commerçants et des industriels.
Voici le texte de la nouvelle loi :
Article 1er. i' Une protection temporaire est
accordée aux inventions brevetaMes, aux des-
sins et modèles industriels, ainsi qu'aux mar-
ques de fabrique ou de commerce, pour les
produits qui seront régulièrement admis aux
expositions étrangères internationales officiel-
les ou oiiiciellement reconnues.
Cette protection, dont la durée est fixée à
douze mois, à dater de l'ouverture officielle de
l'exposition, aura. pour effet de conserver aux
exposants ou à leurs ayants cause, sous les
conditions ci-après, le droit de réclamer pen-
dant ce délai la protection dont leurs découver-
tes, dessins, modèles ou marquæ seraient léga-
lement susceptibles.
La durée de la production temporaire ne sera
augmentée ni des délais de priorité prévus par
l'article 4 de la convention internationale du
20 mars 1883, modifiée par l'acte additionnel de
Bruxelles du 14 décembre 1900, ni de ceux
fixés par l'article 11 de la loi du 5 juillet 1884,
modifiée-par celle du 7 avril 1902.
ket. 2. — Les exposants qui voudront jouir
de la protection temporaire devront se faire
délivrer par l'autorité chargée de représenter
officiellement la France à l'exposition un certi-
ficat de garantie qui constatera que l'objet pour
lequel la protection est demandée est réelle-
ment exposé. -..
La demande dudit certificat devra être laite
au cours de l'exposition et au plus tard dans
les trois premiers mois de l'ouverture officielle
de l'exposition ; elle sera accompagnée d'une
description exacte de l'objet à garantir et, s'il
y a lieu, de dessins dudit objet.
Les demandes seront inscrites sur un regis-
tre spécial qui sera transmis, avec lesdites de-
mandas et les pièces jointes, au ministère du
commerce et de l'industrie aussitôt après la
clôture officielle de l'exposition et communi-
quées sans frais à toute réquisition par les
soins de l'office national de la propriété indus-
trielle..
Art," Sk « Un décret (ltf.r.JIlinera;, S. l'ocoaslon
de chaque exposition présentant les caractères
visés à l'article premier, les mesures nécessai-
res pour l'application de la présente loi.
Art. 4. — La même protection est accordée
aux inventions bravetables, aux dessins et mo-
dèles, ainsi qu'aux .marques de fabrique ou de
commerce pour les produits qui seront régu-
lièrement admis aux" expositions organisées, en
France ou dans les colonies, avec l'autorisa-
tion de l'administration ou avec son patro-
.nage.
Un décret détGriMnera, les mesures nécessai-
res par l'application du présent article.
Ce dernier article remplace la loi du 23
mai louo, qui est ainsi abrogée.
La protection temporaire des exposants
de 1 exposition de Londres est désormais
pleinement assurée en Angleterre par la lé-
gislation existante, en France par la loi
nouvelle, et dans les pays signataires de la
convention d'union de 1883, complétée par
celle de 1900, qui se sont conformés à cette
convention. •
- '.-. —
«MES DE l'tTBiSEB
ALLEMAGNE
Le scandale des avortements
Berlin, 13 avril.
■ Selon une information de Kiel à la Na.
tional Zeitung, il vient de s'ouvrir devant
le conseil de guerre de la deuxième esca-
dre un procès qui j,ette une lumière singu-
lière sur des pratiques scandaleuses d'a-
vortement auxquelles se livrait une. sarte-
femme de la ville, Mme P.
L accusé est un tambour de la flotte cou-
pable d'avoir incité sa maitresse, une jeu-
ne fille de ila bonne société de Kiel, à se
confier aux mains de Mme P.
Les débats ont Keu à huis clos. Cepen-
dant, le bruit transpire déjà que l'affaire
actuelle n'est_que le prélude d'autres pro-
cès scandaleux de la même nature, dans
lesquels plusieurs lieutenants appartenant
à la station de la flotte de Kiel sont impli-
qués.
L'un d'eux, le lieutenant K. s'est sui-
cidé la semaine dernière pour échapper à
une arrestation imminente. Un autre, le
lieutenant S., de Wilhelmshaven, s'est
enfui à l'étranger. La nouvelle parvient,
d'ailleurs, qu'il s'est également suicidé.
Parmi les officiers, on savait très bien
que Mme P.-.. était- toujours disposée à
prêter son appui dans les affaires d'avor-
tement. On dit qu'assez souvent ce seraient
les officiers eux-mêmes qui auraient discuté
de l'affaire avec Mme P. et auraient pris
l'opération à lear charge,, de façon que
leurs maîtresses n'aient pas à s'en occu-
per au préalable.
Deux institutrices, plusieurs vendeuses,
des blanchisseuses, etc., auraient été les
clientes de Mme P. 1
Celle-ci aura, d'ailleurs, sous peu, à ré-
pondre devant les jurés du chef d'accusa-
tion d'infanticide dans une affaire d'avorte-.
ment dans, laquelle la maîtresse du lieute-
nant S. jouait un des principaux rôles.
• D'aprèa. cette, dernière^ la sage-femme
., ,r -.:t
aurait jeté tout vivant un nouveau-né dan»
le four d'un poêle en combustion
Tous cs scandaJes produisent une grosse
émotion dans Ja ville de Kiel.
,n* .:.
La (juerreau Maroc
Nouvelles de Settat
Tanger, 13 avril.
• Settat, 9 avril. — Il est certain mainte-
riiant qu les gens qui-se livrèrent à l'at-
taque du camp dans la nuit du 7 au 8, au-
paruennent à la mehalla de MouJay Hafid.
Ils étaient commandés par Bou-Azza
Les agresseurs avaient formé le projet
de s'emparer de notre camp, de s'y livrer
au pillage et de faire prisonnier le caïd de
Settat qui a fait sa soumission.
En même temps que les bivouacs étaient
attaqués par les Marocains, d'autres indi-
gènes très nombreux pénétraient dans lai
ville et se disposaient a attaquer la kasba,
dans laquelle loge le caïd. Mais la kaSiba:
était gardée par une compagnie de zouaves
qui a inflige à l'ennemi de grosses pertes
Le capitaine Loubet, blessé hier matin,
est mort à 6 heures du soir.
adjudant d. artillerie Pérès, qui a été
blessé grièvement au - ventre, est dans un
état satisfaisant, on espère le sauver. 1
Le détachement régional de Settat - est
réorganisé à partir d'aujourd'hui. Il est
placé sous les ordres du lieutenant-colonef
Brulard. Il compte un bataillon du 26 étran-
ger, commandant Szarvas, un bataillon dit
311. tirailleurs, commandant Godchbt, une
batterie de 75, un escadron du 68 chasseur
avec le peloton Khaled du. 1er spahis, sous
le commandement du chef a escadron Hail-
lot, deux sections de mitrailleuses, dont
une attelée, plus une section du génie et de
Iantendancef Le détachement occupe la-
ville de Settat et une kasba sur la crête
ouest (où est installée la télégraphie op-
tique), qui s'appellera désormais le fort
Loubet.
Sont adjoints au colonel Brulard le capi-
taine Delagrange comme chef détat-major,
et le capitaine Tribalet, du 4e zouaves, com-
me chef de service des renseignements. >
En outre, à partir de ce jour, l'organisa-
tion militaire des colonnes change. Les
colonnes du Tirs et du littoral disparaissent
et sont remplacées par deux brigades de
marche, la première commandée par le'
colonel Boutegourd, comprend un bataillon
du 1er zouaves, commandant Cloxin, ur*
demi-bataillon du 4e tirailleurs, deux com-
pagnies du 3' tirailleurs, une batterie de 75
capitaine Aubry, une batterie de montagne,
capitaine Duc, un escadron du 3° chasseurs
le goum de Biskra et deux pelotons de
spahis, commandant Bertrand
La deuxième brigade, colonel Moinîer,
comprend deux bataillons du 2e tirailleurs
commandants ViemlOt et ihouveny, une
batterie de 75, capitaine Seguin, un esca-
dron du 3e chasseurs et le goum de Djelfa,
capitaine Boireau. ,
Les deux, brig-ades stationnent aujour-
d'hui a * Settat. Le général Lyautey est venu
avec le détachement régional de Settat, qui
va être pourvu d un service de subsistan-
ces capable d'assurer, le cas échéant, le
ravitaillement en vivres et munitions des
deux colonnes durant leurs opérations.
La situation à Fez
Le correspondant du Temps télégraphie
de 1 anger, 13 avril, On écrit de Fez, le 8,
que les autorités locales sont toujours très
divisées. Le désaccord est toujours aigu
entre Zerouati et Chergui. La tribu des
Oulad-Djamâa, excitée - par Zerouati, fait
mine de se soulever contre Cliergui.
IDe son côté, Abd es Salam El Mrani,'
khalifa de Moulay Hafid, paraît fort préoc-
cupé de ces rivalités et de la situation en
général. Il pensait cette semaine transférer
sa demeure à Fas-El-Jdid ; mais une dénu-
talion de notables de la ville s'est rendue
chez lui et l'a prié de renoncer à ce projet,
car dans les circonstances actuelles, la po-
pulation pourrait interpréter son change-
ment de résidence comme une déection à
la cause hafidienne.
Les dernières nouvelles de Rabat assu-
re. nt que la mehalla chérifienne sera prête
à partir dans quelques jours, "ans la direc-
tion de Fez.
Soldats proposés pour la croix
Parmi les dernières inscriptions d'office
ux tableaux de concours pour la Légion
d honneur, figure celle du cavalier Justin
JUIdke, du oe chasseurs d'Afrique.
Au Maroc depuis quelques semaines, il
s'était déjtt signalé par sa bravoure lu.rs-
qu'à 1 affaire de Souk-el-Tneïn, le 29 février
dernier, ou nous eûmes des pertes reluii
vement importantes, il prit de lui-même la
tête d'une charge, entralnant ses
des, et c'est dans les rangs marocains qu'il
tomba, la mâchoire fracassée, aux coès
de son jeune frère, cavalier au même régI-
ment, qui venait d'être tué.
,a£qê
Bulletin météorologique.
Une aire* de pression supérieure s'étendait
hier matin à travers l'Atlantique, des Acores
au nord de l'Europe.
La température s'est abaissée sur nos ré-
gions.
En France, un temps généralement beau
et frais est probable.
A Paris, hier, le ciel était nuageux c -
gèrement bwmeux et la température avait
fraîchi.
Les courants sont modérés de nord à nord-
nord-est près du sol et dans les basses Lé,
gions de l'atmosphère.
Thermomètre du Rappel, à midi: y & ; à
minuit : 6°.
Baromètre du Rappel, à midi : 763 mm. 2;
à minuit : 762 mm.
i/w*
Hier le président de la République a visité
le Salon.
4/VW
Le prince et la: princesse de Galles ont
quitté Paris hier matin, à onze heures vingt-
cinq, pour rentrer en Angleterre.
Ils ont pris à la gare du Nord un tram
spécial qui les a conduits à Calais.
La société des Amis de Carrière.
Le comité définitif de cette société est ainsi
constitué : président, Auguste Rodin ; :,c-
crétaire, Charles Morice ; trésorier, Henri
Bourrelier. Membres : Jean Dolent. Roger
Mary, Raymond Bonheur, Paul Gallimard,
Georges Lecomte, Frantz Jourdain, Oliviei
Sainsèrc, Léonce Béncditte, Edouard Cuyer,
Caro Delveille, Ernest Depré, Maxime Da-
thomas, Elle Faure, Edmond Haraucourt,
Marius Lehlond, Ary Leblond, Albert Pon-
trémoli, Charles Plumet, Pierre-Paul Plan
Edouard Sarradin, Charles Saunier. Alfred
Valitte, Adolphe Willette, Paul Willeme.
:. Lo comité a immédiatement arrêté un pro-
jet de visites-conférences dans les musées,
dans les monuments, dans la rue : La rue
Vivante, et c'est ce titre général qu'il a adop-
té pour caractériser son désir Réveiller far
[art, le sens de la nature chez le peuple, se-
Ion la pensée et l'expression même d'Eugèll
Carrière.
I\MI\,
On annonce le prochain mariage de :
M. Maurice Aubry, ingénieur à la Com-
pagnie du 'P:-L.-M., - avec Mile Marguerite
Mauris, fille du directeur de la Compagnie
P.-L.-M.
M. André Millet, enseigné de vaisseau"
fils de l'ambassadeur, avec Mlle Berthe Fok
ret<
,
homme au cor, la beuverie, les amours
:du courtaud de boutique. Tout vibre,
Jtout rigole, les gens, les arbres, le ciel,
.et la maison du gargotier qui a la face
.d'um brave ivrogne hilare. - La - Guin-
guette témoigne aussi de la prodigieuse
habileté du peintre qui manie admira-
blement les carmins, les jaunes citron,
toute la gamme des couleurs vives,
prestes, jolies, qu'il juxtapose sans ja-
mais un désaccord, ni une aigreur.
M. J.-J. Rousseau expose le passage
Vu lac à Tywrow^ œuvre puissante,
d'une ardente coloration ; M. Auburtin
ikjus offre une de ses compositions fa-
milières l'Antre des Cygnes, d'une poé-
sie si pénétrante, d'un sens décoratif si
harmonieux. M- Le Sidaner a rapporté
de Londres des images d'une infinie
douceur, le Jardin du Vivier, la Cour
'de la Fontaine, le Palais, Trafalgar
Square. - C'est moelleux, c'est tendre,
c est délicieusement licencieux dans une
atmosphère perçue par un poète et
un sensitif extraordinaire. M. Lobre
'continue ses séries remarquables sur
la cathédrale de Chartres, la Verrière
de Saint-Louis, chapelles. Dans l'om-
bre et le silence, pourrait-on dire, des
nefs solennelles éclatent les merveilleux
joyaux multicolores des rosaces. C'est
d'un- art sobre, honnête et conscien-
cieux. 9 ',
Ce n'est pas sur son exposition de la
Nationale qu'il faudrait juger M. Char-
les Guérin. Encore que ces envois,
VAttente et Duo sur la terrasse ne
"soient pas indignes de son talent, je
les estime insuffisants pour représen-
ter un peintre que je tieD-our un des
meilleurs de notre épOlTue.
On s'arrêtera devant l £ g Jean Beraud,
t Au Cercle, le Petit Fox, qui sont dans
la manière méticuleuse et un peu sè-
che de ce peintre, devant le Caroïus Du-
rand, Don Fernando del F, que pour
mon compte je n'aime ,guère, le rien
savoureux de M. Caro-Delvaille, Fem-
me dénouant ses cheveux, les portraits
prestigieux de M- Boldini, VEsquisse
du plafond du palais de l'Elysée, de M
Gervez. -
Je note encore les envois de M. A.
Nadeline, de M. Bloonfield, de MM.
Biessy, Guyraud, de Scevola, Hawkins,
Manfra, Montenard, Morrice, Sain,
Sayssaud, dont on remarque les natures
mortes d'une puissante coloration. Du-
moulin, Devina, et de Mmes Lisbeta,
Delvolné, Carrière..
Dans un prochain article je parlerai
'des dessins, de Fart décoratif et de la
sculpture, où radieuse s'érige la mer-
,veille des merveilles, VOrphée, de M.
Auguste Rodin.
Louis lumet.
les miobs MaHioipalee
Aux Electeurs républicains
■L'appel suivant nous est communiqué par un
groupe important de membres du Parlement :
Citoyens,
A la veille des élections municipales, il
est du devoir de chacun d'en reconnaître
l'exceptionnelle importance.
Biles n'auront pas seulement pour effet
d'assurer le fonctionnement normal et ré-
gulier de la vie communale. Elles en déter-,
mineront le caractère résolument laïque et
démocratique. Elles décideront surtout die.
l'orientation réformatrice, conservatrice ou
rétrograde des colleces séntatoriaux. -
Le Sénat républicain s'est montré trop
souvent hésitant et timide devant les réfor-
mes sociales , que le pays attend. La réac-
tion lui fait l'injure de compter sur lui. Les
prochaines élections municipales devront
■y faire pénétrer une volonté, de plus en
plus tenace de progrès généreux, pacifi-
ques et continus. Elles éviteront ainsi de
tristes déceptions à la démocratie, de re-
doutables conflits à la République.
.La victoire retentissante remportée par
l-e-s républicains en 1906 marqua l'irrésisti-
ble puissance d'une politique d'union cor-
diale, de collaboration loyale de tous les
partis de gauche. sans exception aucune.
Chaque fois que IP2 républicains de toutes
nuances ont marehé la main dans la main,
sans rétioence, sans abdication, comme
sans équivoque, le progrès a été une réa-
lité. Chaque fois qu'ils se sont dispersés, ce
sont les irréductibles ennemis de l'idée ré-
publicaine qui en ont profité pour nous
ibattre ou pour s'ériger en arbitres de nos
différends. Nous savons ce que. la démo-
cratie y a perdu, quels périls nos divisions
lui ont fait courir, quels retards elles ont
apportés dans son œuvre.
Républicains, démocrates, radicaux, so-
fcialàates restez unis comme vous l'avez été
idans le passé. Effacez de votre esprit des
malentendus qu'on s'est ingénié à exagé-
rer, des controverses que l'on s'est acharné
'à aisrrir-
Assurément, nul ne songe à demander à
iaucun des partis de gauche, ni abandon
d'aiicun article de son programme, ni ab-
dication d'aucune parcelle de son autono-
mie. Il faut que qhaœn reste juge de sa
iscipline, et nulle atteinte ne doit être
portée aux règles qu'il s'est données, ni à
la tpart d'action et d'autorité qu'il a délé-
gué à ses organisations, comités, conseils,
,congrès ou fédérations.
Au premier tour, si raccord ne s'est pas
établi dès lors, que chacun déploie son
drapeau et cherche à le faire triompher.
C'est l'honneur des partis d'affirmer leurs
'revendications et leurs doctrines. Mais
n'oublions jamais, même pendant les luttes
du premier tour, le devoir d'union qui, au
scrutin définitif, s'imposera à tous contre
l'ennemi cbmmun.
- Nous ne pouvons être séparés par un ;
fo&sê înrrancnnssaDie que ae ceux qui, in-
différents à l'indépendance et aux libertés
Ide la nation, rêveraient de laisser sans dé-
fense, ,contre les attentats de la force bru-
tale et les entreprises' des monarchies mi-
litaires. la France de 89 et de 93, le grand
ifoyer des idées et droits populaires et d'é-
imancipation laïque -dans le monde. Mais
£ e serait calomnier tous les partis organi-
sés que de croire qu'il peut y avoir là au-
tre chose que des égarements individuels.
Songez à l'œuvre que nous avons à ac-
complir en commun. Le parti républicain
'à l'heure actuelle doit, de l'aveu de tous,
rêaiiser la partie sociale de son program-
me en introduisant la justice dans l'impôt,
en assurant les retraites des travailleurs,
en délivrant le pays de la puissance abu-
sif des grands monopoles, en un mot en
transportant dans le domaine économique
Les principes de justice, de liberté et d'éga-
lité de la Révolution..
Citoyens, vous connaissez lès hommes
qui se proposent à vos suffrages. Ceux-là
seuls en sont dignes qui n'ont pas fléchi
dans le péril et se sont attestés les servi-
teurs clairvoyants et désintéressés de la
République laïque et réformatrice. Quant
aux complices avérés, ladites Ou repentants
des entreprisses nationalistes et de la cons-
pinaiion. cléricale qui osent, aujourd'hui,
sous couleur d'apaisement, se poser en di-
figeants du parti républicain, vous déjoue- j
i.
.,. <' y
! rez leurs manceuvres.- Dans nn-nhuro dir col-
- -
xeyea eiecioraux, nos ennemis ne peuvent
plus affronter le combat qu'en prenant no-
tre étiquette et notre drapeau ; s'ils ten-
tant de se glisser dans la République, c'est
pour enrayer son élan, étouffer, ses éner-
gies, exiger ses faveurs.1
Citoyens, les élections municipales exer-
ceront sur le progrès démocratique une ac-
tion décisive. Restez unis en mai prochain
comme voua l'avez été en 1906. et en 1902.
Si des querelles personnelles, * des convoi-
tises, des rancunes, des défaillances ve-
naient ébranler l'accord nécessaire ., des
partis .de gauche, susciter des compromis-
sions louches, des coalitions monstrueu-
ses avec les ennemis de la République, le
dégoût et la colère des républicains et des
socialistes sauraient impitoyablement flé-
trir- l'ignominie de ces trahisons et impo-
ser le respect de la discipline à ceux qui
tenteraient de s'y soustraire.
Citoyens, l'union seule dos partis de gau-
che a fait la République, l'union seule l'a
sauvée des .catastrop-tes.menaç.antes, l'u-
nion seule apportera à tous les garanties
de -sécurité, d-e bien-être et de dignité qui
sont llhonneur de nos programmes et la
souriante beauté de l'idée républicaine et
sociale. -- -
ANDRIEU, député du Tarn ; AUGE, dépu-
té de l'Hérault ; BACHIMONT, dépu-
de l'Aube ; BARON,- député des Boti-
ches-du-Rhônc; BAUDON., député de
l'Oise ; BEAUQUIER, député du Doubs;
BECAYS, député du Lot ; BELLIER,
député de l'lndlre ; ABEL-BERNARD,
député de Vaucluse ; Maurice BER-
TEAUX, député de Seine-et-Gise ; René
BESNARD, -député de l'Indre-et-Loire ;
BINET, député de la Creuse ; BOUF-
FANDEAU, député de l'Oise ; Paul
BOURELY, député - de rArdeche ;
BOURRAT, député des Fyrénées-Orien-
tales ; BGUYSSOU, député des Lan-
des ; Antide BOYER, député des Bou-
ches-du-Rhône ; Jules-Louis BRETON,
député du Cher ; Ferdinand BUISSON,
député de la Seine ; BUSSIERE, dépu-
té de la Corrèze; BUTIN, député de
l'Oise ; BUYAT, député de l'Isère ;
CAMUZET, député de la Côte-d'Or ;
CARNAUD, député des Bouches-du-
Jlhône ; CECCALDI, député de l'Aisne ;
CHAMiBGN, député de la Savoie ; CHA-
NOZ, député dé l'Isère ; CHARPEN-
TIER, député die la Loire ; Jacques
CHAUMIE, député du Lot-et-Garonne :
CHAUTARD, député de la Seine ; Fé-
lix CHAUTEMPS, député de la Savoie :
CHAUVIERE, député de la Seine ;
CHAVOIX, député de la Dordosne :
CHENAVAZ, député de l'Isère ; CHO-
PINET, député de l'Oise ; Jean GODET
député de la Haute-Vienne ; COL-
LIARD, député du Rhône ; Emile
CONSTANT, député de la Gironde ;
CORNAUD, député de l'Isère ; Lucien
CORNET, député de l'Yonne ; COS-
NIEH, député de l'Indre ; COUDERC,
député de la Haute-Garonne ; COUES-
NON, député de l'Aisne ; DALIMIER,
député de Séâne-et-Oise ; DAUTHY,
député de l'Indre ; Louis DEBAUNE,
député du Cher ; DECKER-DAVID, dé-
puté du Gers ; DEFONT AINE, député
du Nord ; DELAUNAY, député du Loi-
ret ; DELPIEHRE, député de l'Oise :
DERVELGY, député de Seine-et-Marne;
DESFARGES, député de la Creuse :
DESPLAS, député de la Seine ; DES-
SOYE, député de la H-aute-Marne ; DE-
.VEZE, député d" Gard ; DUBIEF, dé-
puté de Saône-et-Loire ; Louis DU-
MONT, député de la Drôme ; Charles
DUMONT, déiputé du Jura ; Emile
CHAUVIN, député de Seine-et-Marne ;
Emile MERLE, député des Hautes-Al-
pes ; EUZIERÉ, député des Hautes-Al-
pes ; FAVRE, député de la Haute-Sa-
voie ; FERON, député de la Seine ;
FLEURENT, député des Vosges ; Vic-
tor FORT, député du Rhône ; François
FGURNIER, député du Gard ; GE-
RA RD-VARET, député de la Côte-d'Or;
GERAULT-RICHARD, député de la
Guadeloupe ; A. GERVAIS. député de
la Seine ; Adolphe GIROD, député du
Doubs ; Justin GODART, député du
Rhône ; Paul GOUZY, député du Tarn;
Pas chai GROUSSET, député de la
Seine ; Hector DEPASSE, député de la
Seine ; Henri RGY, député du Loiret ;
ISOARD, député des Basses-Alpes ;
Léon JANET, député du Doubs ; JEAN-
NENEY, député de la Haute-Saône ;
JOLY, député des Basses-Alpes ;
JOURDE, député de la Gironde ; de
KERGUEZEC, député des Côtes-du-
Nord ; L.u. KLOTZ, député de la
Somme ; LAFFERRE, député de l'Hé-
rault ; LAGA3SE, député de Lot-et.
baronne ; Hippolyte LAROCHE, dépu-
té de la Sarthe ; J;,E'DIN, député de la
Loire ; LEMAIRE, député de l'Indre ;
LENGIR, député de la Marne ; Casimir
LESAGE, député du Qher ; LEVRAUD,
député de la Seine î MAGNAUD, dé-
puté de la Saine ; MAHIEU, député de
la Manche ; MALVY, député du Lot ;
Louis Martin, député du Var ; MASSE,
député de la Nièvre ; MESSIMY, dé-
puté de la Seine ; Henri MICHEL, d\é,.
puté des Bouches-du-Rhône ; Albert
MINIER, député de l'Allier ; NOR-
MAND, député du Rhône ; OSSOLA,
député des Alpes-Maritimes ; PAJOT,
député du Cher ; PASTRE, député du
Gard ; Paul BROUSSE, député de la
Seine ; Paul MEUNIER, député de
FAube ; FECHADRE, député de la
Marne ; PELISSE, député de l'Hérault;
Camille PELLETA N, député des Bou-
ches-du-Rhône ; PERGNNEAU, député
de l'Allier; PERONNET, député de
l'Allier ; PETITJEAN, député de Saône-
et-Loire ; PUECH, député de la Seine ;
Fernand RABIER, député du Loiret ;
Clatode RAJON, député de l'Isère ; RA-
VIER, député du Cher ;, RAYNAUD,
député de la Charente ; RAZIMBAUD,
'député de l'Hérault ; REGNIER, député
de l'Allier ; RENARD, député de la
Nièvre ; René RENOULT, député de la
Haute-Saône ; RIBIERE, député de
l'Yonne; Arthur ROZIER, député de
la Seine ; Albert SARRAUT, député de
3TAude ; SAUMANDE, député de la Dor-
dogne ; SCHMIDT, député des Vosges ;
SCffNEIDER, député du Haut-Rhin ;
SIREYJOL, député de la Dordogne ;
STEEG, député d-e la Se&ne ; TENTING,
député de la Côte-d'Or ; THERON, dé-
puté de l'Aude; THIERRY-CAZE, dé-
puté du Gers ; VACHERIE, député de
ïa Haute-Vienne ; VARENNE, député
du Fuy-de-Dôme ; Adrien VEBER, dé-
puté de la. Seine ; VIDON, député de
ta Loire ; VILLEJEAN, député de
l'Yonne ■; VIOLETTE, député d'Eure-
et-Loir : ZEVAES, député de l'Isère.
Les députés républicains qui désireraient
encore donner leur adhésion au manifeste
qui précède sont priés de l'envoyer à MM.
J.-L. Breton, Dubief, Steeg ou Violette, dé-
putés.
2e arrondissement
Quartier nonne-Nouvelle. —. Le comité ré-
publicain radical-socialiste du 2e arrondisse-
ment des électeurs du quartier Bonne-Nouvelle,
originaires du Plateau Central, spécialement
convoqués et réunis le 13 avri' au café du
Centre, 121, boulevard SéSb&stopol :
Après avoir entendu les citoyens, Puech dé-
puté ; Biron, et Rébeillàrd, conseiller muni-
cipal du quartier Bonne-Nouvelle lequel a très
clairement développé 'e (programme économi-
que et municipal ;
Considérant que le représentant du quartier
a; toujours rempli son mandat avec un dé-
vouement sans borne et qu'il a su faire aboutir
les différents travaux utiles à la population de
Bonne-Nouvelle,
Engagent tous tes. pamarades & renouveler J
A.
[ leur .-confiance au titoyen Rebeillard. et à voter
unanimement le 3 mai prochain pour le seul
candidat capable et digne de les représenter au
Conseil municipal.
4e arrondissement
Quartier Notre-Dame. — Comité d'union ré-
publicaine radicale et radicale-socialistes — Les
électeurs réunis le 11 avril 1908 salle Vathe-
Jet, 1, boulevard Henri IV, après avoir entendu
le citoyen Pierre Audin traiter avec une véri-
table compétence la question de l'Ass i^iKe
publique, et tes citoyens Afrthtir Bernée et
Sau0rwcin, secrétaire général Je la CÙI.r\}.f-
-, ration de
Sauerwein, l'agriculture du commence et -1c l'in-
dustrie, exposer en de brillantes EL éloquen-
tes improvisatiosn le programme du parti, et
la ligne de conduite qu'un. conseil municipal
vraiment digne de Paris doit adopter pour faire
aboutir, les réformes réclamées par la classe
laborieuse, acclament la candidature du ci-
toyen Pierre Audin, et s'engagent à la faire
triompher aux élections de mai prochain.,
- Quartier de l'Arsenat. - Les électeurs du
quartier de l'Arsenal réunis le 11 avril à 9 heu-
res, salle Jacquin, 11, rue dm .Petit-Muse, eous,
la présidence du citoyen Clarin, après avoir
entendu l'exposé du programme par Le citoyen
Pau] Julien, candidat, remercient chaleureuse-
ment le citoyen Taft, délégué du parti socia-
liste français de son concours et de ses expli-
cations réduisant à néaht les prétentions du
concurrent réactionnaire, s'engagent à faire
triompher la candidature nettement républi-
caine et socialiste du citoyen Paul Julien et se
séparent aux cris de : « Vive la République dé-
mocratique et sociale 1 Vive l'Arsenal républi-
cain.
136 arrondissement
! Quartier de la Maison-Blanche. —- Les élec-
teurs du quartier de la Maison-Blanche, réunis
le samedi 11 avril, salle LacaLmontie, 23, rue
de la Butte-aux-Cailles, après avoir entendu le
citoyen H. Rouss-elle développer son programme
tant municipal que social ; exposer les grands
travaux exécutés dans le quartier de la Mai-
son-Blanche depuis 12 ans.
Le remercient de ses déclarations et l'enga-
gent à continuer de défendre les intérêts de
Paris en général et du quartier de la Maison-
Blanche en particulier.
Décident de défendre et de faire triompher
sa candidature aux élections du 3 mai pro-
chain. -
Se séparent aux cris de : Il Vive la Républi-
que laïque, démocratique et sociale ! Le pré-
sident de séance, L. iPinot ; les assesseurs, Ro-
blot, Boussardon ; le secrétaire, II. Béreaux.
Quartier Croulebarbe. — Les électeurs réu-
nis par le citoyen Aufrère à la salle Egloff," rue
de la Glacière au nombre de 90 environ.
Constatent que c'est à tort que le citoyen Au-
frère prend le titre de radical-soc'aliste, quand
il avoue qu'il blâme l'impôt sur le revenu pro-
posé actuellement, comme vexatoire et inqui-
sitorial et quand, il soutient tous les monopoles
et tous les patrons capitalistes.
Constatent que le citoyen Aufrère est en-dmlmr
de l'Alliance démocratique et que l'étiquette ra-
dicale-socialiste n'est qu'une étiquette de cir-
constance et cache une politique nationaliste et
patronale.
Acclament la candidature nettement radicale
socialiste du citoyen Triaureau à l'unanimité
moins 8 voix et se séparent aux cris de :
« Vive la République radicale et socialiste ! »
- Le Président, Theureau ; le secrétaire, Guiot.
14" arrondissement
Quartier Montparnasse. — Comité munici-
pal adhérent au parti radical et radical-socia-
listes. comité républicain démocrate socialiste.
— Les membres du comité républicain démo-
crate socialiste du quartier Montparnasse, réu-
nis en assemblée générale, le vendredi 10
avril 1908, salle Soulillet, 21,. rue de la Gaîté,
après avoir constaté les succès obtenus dans
,les réunions privées tenues les 30, 31 mars, les
2, 3, 4, 7 et 8 avril, auxquelles ont été convo-
quées, par sections, tous les électeurs du quar-
tier Montparnasse, sans aucune exception'
félicitent le citoyen F. Mathieu, candidat du
comité, d'avoir ainsi permis à tous, amis et
adversaires, la libre contradiction ; acclament
à nouveau sa candidature nettement républi-
caine et démocratique ; s'engagent à la soutenir
avec courage et fermeté, et à la faire triom-
''Pher au mois de mai prochain pour l'honneur
de la République et les intérêts de la Ville de
Paris et du quartier Montparnasse.
Ils se séparent aux cris de : le Vive la Ré-
publique démocratique et sociale !» — Le pré-
sident du comité, E. Gérardot, 11, boulevard
Edgard-Quinet ; le secrétaire-général, G. Spi-
nassou, 10 bis, rue de la Gaîté ; le président
de séance, C. Rondeau 30, faubourg Saint-Jac-
ques.
17e arrondissement
Quartier des Ternes. — Près de cent ëlec-
teurs. réunis 5, rue Fourcroy, le 9 avril, après
avoir entendu le citoyen Breyer, candidat ré-
publicain présenté par le comité de concentra-
tion républicaine du quartier des Ternes, aux
élections municipales du 3 mai prochain, re-
connaissant la très grande netteté de ses dé-
clarations, tant au point de vue politique que
sur les questions municipales et en particulier
sur la question des étalages, affirment leur at-
tachement à la République, s'engagent à faire
triompher la Candidature nettement et franche-
ment républioaine du citoyen Victor Breyer, et
se séparent aux cris de : e Vive la HépubIi-
que 1 »
Voté à l'unanimité.
20° arrondissement
Quartier Saint-Far g eau. — JComité républi-
cain radical-socialiste, ancien comité Archam.
— On nous communique l'ordre du jour sui-
vant : -
Les électeurs réunis le 9 avril, salle Remise,
179, rue de Bagnolet au nombre de 150, après
avoir entendu le citoyen Paul Virot, candidat
du comité développer :
1* Le programme municipal du quartier
Saint-Fargeau ;
2* Le programme municipal du parti radical
socialiste ;
3° Répondre b: l'entière satisfaction de la
réunion, aux questions qui lui ont été posées
en ce qui concerne l'attribution des secours d'é-
tudes, et la répartition des secours,
Ne se laissent pas prendre au zèle tardif
du conseiller sortant, constatent une fois de
plus son insuffisance notoire, son impuissance
à apporter au quartier les améliorations qu'il
attend,
Lui retirent toute leur confiance, affirmant
leur volonté énergique de lui donner un suc-
cesseur, fct s'engagent à faire triompher la
candidature du citoyen Paul Virot au scru-
tin du 3 mai prochain, lèvent la séance aux cris
de : « Vive le quartier Saint-Fargeau ! Vive
la République démocratique et sociale ! »
Cet ordre du jour a été voté à l'unanimité.
———————————— op
LA JOURNÉE POLITIQUE
Les honoraires des avocats d'office
.Il' M. Briand adresse aux: procureurs géné-
raux une circulaire insistant pour que les
honoraires prévus p.ar le décret du 16 fé-
vrier 1807 soient alloués aux avocats plai-
dant pour les assistés judiciaires.
Election au conseil d'arrondissement
Nord. — Canton de Roubaix-Est
M. Leblanc, progressiste, a été élu par
5.848 voix contre 5.432 voix à M. Wattre-
mez, socialiste unifié.
.4>
AU CONGO FRANÇAIS
D j 0
Suicide du directeur de la Çompagnie
du Congo
Le commissaire général intérimaire du
gouvernement du Congo français vient
d'informer le département des colonies
que, le 25 février dernier, à minuit, M.
Vasseur, directeur de la Compagnie fran-
çaise du Congo, a été trouvé mort dans sa
chambTe, à Boyenghe.
Il paraît résulter des interrogatoires que
l'hypothèse d'un crime doit êtne écartée. 11
est plus probable que M. Vasseur se serait
suicidé. Quoi qu'il en soit, le chef de la. co-
lonie a délégué un médecin pour procéder
à l'autopsie. ',
Une enquête, tst EUVejJ§ M £ &! £ son1
cours* •
LE LOCK -OUT JuJn ti IIRTM
- —» j
- f"
L'attitude des patrons. - Celle des ouvriers}— Les chantiers
seront rouverts mercredi. — Les soupes communistes.
-
Contrairement aux dires de certains
confrères du matin, le lock-out n'a pas en-
core pris fin. On ne sera d'ailleurs fixé
que demain mercredi sur la solution qui
sera donnée à l'affaire,
M. Villemin est allé rendre visite à M. le
préfet de la Seine, entre les mains duquel
il a effectué officiellement le dépôt de lia
nouvelle réorganisation du travail, et il
s'est rendu ensuite auprès de M. Clemen-
oeau.-- - - - »
Une personnalité du syndicat patronal a
fait les déclarations suivantes :
« Les ouvriers, ou plutôt certains ou-
vriers, ne sont pas satisfaits de cette nou-
velle réorganisation. C'est qu'ils sont vrai-
ment difficiles. Nous y faisons pourtant
appel à leur bon sens. L'attitude que nous
avons prise nous a été dictée par le grand
nombre d'embauchages qui nous sont par-
venues. La majorité dos ouvriers sera- !
t-elle plus longtemps victime des meneurs?
Nous voulons espérer le contraire. Mais si
les syndicats intéressés- s'opposent décidé-
ment à la reprise du travail dans les con-
ditions que nous avons spécifiées dans no-
tre réorganisation, c'est bien certainement
la prorogation indéfinie du lock-out
Et alors ?.
« Alors ce sera cette fois le lock-out avec
toutes ses conséquences. »
« Les entrepreneurs, dit un autre édho de
la chambre syndicale, ont décidé de rou-
vrir leurs chantiers mercredi matin. Déjà
des .ouvriers sont venus demander à se
réembaucher. A ceux-là des conditions par-
ticulières seront faites. On écoutera con-
sciencieusement leurs revendications et
l'on y ferla droit immédiatement dans la
mesure du possible.
« En principe, d'ailleurs, nous sommes
décidés à faire droit à toutes les reven-
dications raisonnables. Toutefois, il en est
que nous ne pouvons plus admettre au-
jourd'hui qu'hier : la journée de neuf heu-
res est de ce nombre. Dans la saison où
nous entrons, étant donné les retards
énormes apportés là la construction par
suite du sabotage continuel, du lock-out
momentané, du nombre forcément res-
treint d'ouvriers qui vont rentrer d'abord,
nous sommes forcés d'exiger dix heures,
« Nous ne toucherons pas davantage aux
salaires. Ils n'ont fait qu'augmenter depuis
1906 et, momentanément du moins, il nous
est impossible de payer davantage-
« La question des syndiqués reste éga-
lement pendante. Comment voulez-vous
qu'un patron prenne rengagement de faire
une distinction entre des syndiqués et des
non-syndiqués ?
« A part ces réticences, nous sommes
prêts à tous les sacrifices pour faire ces-
ser le conflit ou pour en éviter un nouveau.
« Au surplus, M. Villemin compte beau-
coup sur l'Union qu'il va créer pour met-
tre un terme dans l'avenir à tous les liti-
ges faire régner l'accord parfait et du-
rable entre patrons et ouvriers.
(( C'est dans ces conditions que les chan-
tiers rouvriront mercredi matin. La cham-
bre syndicale escompte que tous les ou-
vriers congédiés momentanément par le
lock-out reprendront le travail.
« Toutefois, si les ouvriers s'obstinaient
et si le nombre de ceux qui réintégreront
mercredi matin les chantiers n'était pas
suffisant pour en assurer le fonctionne-
ment, les chantiers seraient de nouveau
fermés, cette fois-ci pour une durée illi-
mitée.
« Et ce serait alors chose grave, car,
sans doute, il s'ensuivrait immédiatement
le lock-out général de toutes les corpora-
tions intérasRn-nt le h A liment- u
Chez les ouvriers
Les nouvelles résolutions prises samedi
soir par l'assemblée générale des entrepre-
neurs sont loin de donner satisfaction à la
corporation ouvrière. Voici à ce sujet les
déclarations qu'a faites, à la Bourse du.
Travail, M. 'Victor, secrétaire du syndicat
de la maçonnerie, à l'issue de la réunion
qu'avaient motivée les offres patronales
nouvelles :
« Aucune sollicitude n'a guidé les pa-
trons dans l'élaboration de ce nouveau rè-
glement. Les patrons se moquent une fois
de plus de nous, tout simplement. Nous ne
leur avons rien demandé, nous n'avons rien
à leur demander.
« Ils ont fermé leurs chantiers, c'est
qu'ils ont cru devoir le faire. C'est à. nos
organisateurs maintenant qu'il appartient
d'imposer nos volontés. Ce ne sont pas les
ouvriers qui ont provoqué le présent lock-
out. ce sont les entrepreneurs. Ces mes-
sieurs rêvent aujourd'hui d'une transfor-
mation de l'rtndootrie du bâtiment. Et que
nous fait à nous cette transformation ?
Quel bénéfice avons-nous à en tirer ? Au-
cun. Que nous proposent les patrons ? Une
augmentation soi-disant de 20 ? Mais
pourquoi cette augmentation, quand on ne
veut pas discuter la suppression du mar-
dhandage ? Nous ne serons pas dupes de
toutes ces malices cousues de fil blanc.
« Ce que 'nous voulons, c'est d'abord la
disparition totaJe du' fâcheronnat, qui s'im-
pese en premier chef. Ce que nous voulons,
c'est l'absolue certitude du lendemain que
n'entendent pas nous donner les patrons ;
c'est l'absolue liberté du travail ; c'est la
diminution du nombre des victimes d'acci-
dents ; c'est ta perspective de ne -pas cre-
ver de faim par le chômage imposé ; c'est
l'application intégrale de la loi sur le re-
pos hebdomadaire ; c'est l'application ri-
goureuse de la journée de 9 heures qui,
.mise en vigueur, apportera quelque atté-
nuation & notre misère.
« Et tout cela, nous l'aurons, à moins
que les patrons ne nous fassent fusiller.
« Au surplus, nous ne discuterons pour
nous entendre, si cela est possible, que
lorsque les patrons auront rouvert leurs
chantiers. »
— Les ouvriers ne rentreront pas mer-
credi, nous déefere-t-on à la Bourse du
Travail.
« Plus que jamais ils sont déterminés à
opposer au « bluff patronal » la force
d'inertie la plus complète. Nous rentrerons
quand cela nous fera plaisir.
« Toutefois, les syndiqués qui, par suite
de besoins personnels, se verraient dans
la nécessité de travailler, seront autorises
à rentrer après déclaration préalable à la
chambre syndicale.
« Nous sommes assez forts pour résister
et nous ne céderons pas. Ce n'est qu'à par-
tir de ce matin que les soupes communis-
tes fonctionnent dans les vingt-huit sections
de Paris et de la banlieue. Contrairement
à ce que nous avions prévu, peu d'ouvriers
sont venus y demander leur subsistance,
ce qui prouve, bien qu'ils n'en sont pas à
leurs derniers sous.
« Nous avons acheté du matériel, des
fotlrnaux, des marmites et des couverts ;
les sociétés coopératives de quartier nous
ont fait également des avances de maté-
riel Le lock-out nous aura du moins servi
à quelque chose, car nous seront prêts
pour la prochaine grève ou le prochain
lock-out. » •
Il y auira demain mercredi, S la Bourse
du Travail, une réunion de toutes les sec-
tions où les ouvriers discuteront de la réou-
verture des chantiers, des mesures et de
l'attitude qu'il convient de prendre.
Lés soupes communistes
Les diverses sections de la maçonnerie
ont inaugure, hier matin, Les soupes com-
munistes qui ont été installées dans les
locaux mis à la disposition des maçons par
le© Sociétés coopératives. -
M. Thuillier, secrétaire de l'Union des
syndicats do la Seine, a présidé à l'inau-
guration des soupes communistes, organi-
sées rue Doudeauville. à la boulangerie ou-
vrière c La Fraternelle n.
Tous les ouvriers de la 18e section, ac-
compagnés de leurs femmes et de leurs en-
fants, y assistaient. Des soupes seront dis-
tribuées tous les jours, le matin à oro.2
heures et le soir à cinq 'heures, pendant
toute la durée dil conflit.
La protection
des exposants
Le Journal officiel publie aujourd'hui le
texte de la nouvelle loi relative Il à la pro-
tection temporaire de la propriété indus-
trielle dans les expositions internationales
connues, et dans les expositions organisées
en France ou dans les colonies avec l'auto-
risation de l'administration ou avec son pa-
tronage. »
Cette protection, jusqu'ici, n'était assurée
que dans les expositions organisées sur le
territoire national, par la loi du 23 mai
1868. Elle n existait pas pour les expositions
organisées à l'étranger, et c'était là pour
nos exposants, une cause d'inconvénients
graves. Ils risquaient, dans le cas où ils
n'avaient pas eu le temps de prendre un
brevet, de voir leurs droits d'inventeur
anéantis par suite de la divulgation de leur
découverte. ■ ■
M. Cruppi, dont nous nous plaisons à re-
connaître la féconde activité, fut, dès son
arrivée au ministère du commerce, frappé
de l'insuffisance de cette protection, et c'est
grâce à ses efforts que le Parlement vient
d'adopter une législation nouvelle donnant
satisfaction aux légitimes desiderata des
commerçants et des industriels.
Voici le texte de la nouvelle loi :
Article 1er. i' Une protection temporaire est
accordée aux inventions brevetaMes, aux des-
sins et modèles industriels, ainsi qu'aux mar-
ques de fabrique ou de commerce, pour les
produits qui seront régulièrement admis aux
expositions étrangères internationales officiel-
les ou oiiiciellement reconnues.
Cette protection, dont la durée est fixée à
douze mois, à dater de l'ouverture officielle de
l'exposition, aura. pour effet de conserver aux
exposants ou à leurs ayants cause, sous les
conditions ci-après, le droit de réclamer pen-
dant ce délai la protection dont leurs découver-
tes, dessins, modèles ou marquæ seraient léga-
lement susceptibles.
La durée de la production temporaire ne sera
augmentée ni des délais de priorité prévus par
l'article 4 de la convention internationale du
20 mars 1883, modifiée par l'acte additionnel de
Bruxelles du 14 décembre 1900, ni de ceux
fixés par l'article 11 de la loi du 5 juillet 1884,
modifiée-par celle du 7 avril 1902.
ket. 2. — Les exposants qui voudront jouir
de la protection temporaire devront se faire
délivrer par l'autorité chargée de représenter
officiellement la France à l'exposition un certi-
ficat de garantie qui constatera que l'objet pour
lequel la protection est demandée est réelle-
ment exposé. -..
La demande dudit certificat devra être laite
au cours de l'exposition et au plus tard dans
les trois premiers mois de l'ouverture officielle
de l'exposition ; elle sera accompagnée d'une
description exacte de l'objet à garantir et, s'il
y a lieu, de dessins dudit objet.
Les demandes seront inscrites sur un regis-
tre spécial qui sera transmis, avec lesdites de-
mandas et les pièces jointes, au ministère du
commerce et de l'industrie aussitôt après la
clôture officielle de l'exposition et communi-
quées sans frais à toute réquisition par les
soins de l'office national de la propriété indus-
trielle..
Art," Sk « Un décret (ltf.r.JIlinera;, S. l'ocoaslon
de chaque exposition présentant les caractères
visés à l'article premier, les mesures nécessai-
res pour l'application de la présente loi.
Art. 4. — La même protection est accordée
aux inventions bravetables, aux dessins et mo-
dèles, ainsi qu'aux .marques de fabrique ou de
commerce pour les produits qui seront régu-
lièrement admis aux" expositions organisées, en
France ou dans les colonies, avec l'autorisa-
tion de l'administration ou avec son patro-
.nage.
Un décret détGriMnera, les mesures nécessai-
res par l'application du présent article.
Ce dernier article remplace la loi du 23
mai louo, qui est ainsi abrogée.
La protection temporaire des exposants
de 1 exposition de Londres est désormais
pleinement assurée en Angleterre par la lé-
gislation existante, en France par la loi
nouvelle, et dans les pays signataires de la
convention d'union de 1883, complétée par
celle de 1900, qui se sont conformés à cette
convention. •
- '.-. —
«MES DE l'tTBiSEB
ALLEMAGNE
Le scandale des avortements
Berlin, 13 avril.
■ Selon une information de Kiel à la Na.
tional Zeitung, il vient de s'ouvrir devant
le conseil de guerre de la deuxième esca-
dre un procès qui j,ette une lumière singu-
lière sur des pratiques scandaleuses d'a-
vortement auxquelles se livrait une. sarte-
femme de la ville, Mme P.
L accusé est un tambour de la flotte cou-
pable d'avoir incité sa maitresse, une jeu-
ne fille de ila bonne société de Kiel, à se
confier aux mains de Mme P.
Les débats ont Keu à huis clos. Cepen-
dant, le bruit transpire déjà que l'affaire
actuelle n'est_que le prélude d'autres pro-
cès scandaleux de la même nature, dans
lesquels plusieurs lieutenants appartenant
à la station de la flotte de Kiel sont impli-
qués.
L'un d'eux, le lieutenant K. s'est sui-
cidé la semaine dernière pour échapper à
une arrestation imminente. Un autre, le
lieutenant S., de Wilhelmshaven, s'est
enfui à l'étranger. La nouvelle parvient,
d'ailleurs, qu'il s'est également suicidé.
Parmi les officiers, on savait très bien
que Mme P.-.. était- toujours disposée à
prêter son appui dans les affaires d'avor-
tement. On dit qu'assez souvent ce seraient
les officiers eux-mêmes qui auraient discuté
de l'affaire avec Mme P. et auraient pris
l'opération à lear charge,, de façon que
leurs maîtresses n'aient pas à s'en occu-
per au préalable.
Deux institutrices, plusieurs vendeuses,
des blanchisseuses, etc., auraient été les
clientes de Mme P. 1
Celle-ci aura, d'ailleurs, sous peu, à ré-
pondre devant les jurés du chef d'accusa-
tion d'infanticide dans une affaire d'avorte-.
ment dans, laquelle la maîtresse du lieute-
nant S. jouait un des principaux rôles.
• D'aprèa. cette, dernière^ la sage-femme
., ,r -.:t
aurait jeté tout vivant un nouveau-né dan»
le four d'un poêle en combustion
Tous cs scandaJes produisent une grosse
émotion dans Ja ville de Kiel.
,n* .:.
La (juerreau Maroc
Nouvelles de Settat
Tanger, 13 avril.
• Settat, 9 avril. — Il est certain mainte-
riiant qu les gens qui-se livrèrent à l'at-
taque du camp dans la nuit du 7 au 8, au-
paruennent à la mehalla de MouJay Hafid.
Ils étaient commandés par Bou-Azza
Les agresseurs avaient formé le projet
de s'emparer de notre camp, de s'y livrer
au pillage et de faire prisonnier le caïd de
Settat qui a fait sa soumission.
En même temps que les bivouacs étaient
attaqués par les Marocains, d'autres indi-
gènes très nombreux pénétraient dans lai
ville et se disposaient a attaquer la kasba,
dans laquelle loge le caïd. Mais la kaSiba:
était gardée par une compagnie de zouaves
qui a inflige à l'ennemi de grosses pertes
Le capitaine Loubet, blessé hier matin,
est mort à 6 heures du soir.
adjudant d. artillerie Pérès, qui a été
blessé grièvement au - ventre, est dans un
état satisfaisant, on espère le sauver. 1
Le détachement régional de Settat - est
réorganisé à partir d'aujourd'hui. Il est
placé sous les ordres du lieutenant-colonef
Brulard. Il compte un bataillon du 26 étran-
ger, commandant Szarvas, un bataillon dit
311. tirailleurs, commandant Godchbt, une
batterie de 75, un escadron du 68 chasseur
avec le peloton Khaled du. 1er spahis, sous
le commandement du chef a escadron Hail-
lot, deux sections de mitrailleuses, dont
une attelée, plus une section du génie et de
Iantendancef Le détachement occupe la-
ville de Settat et une kasba sur la crête
ouest (où est installée la télégraphie op-
tique), qui s'appellera désormais le fort
Loubet.
Sont adjoints au colonel Brulard le capi-
taine Delagrange comme chef détat-major,
et le capitaine Tribalet, du 4e zouaves, com-
me chef de service des renseignements. >
En outre, à partir de ce jour, l'organisa-
tion militaire des colonnes change. Les
colonnes du Tirs et du littoral disparaissent
et sont remplacées par deux brigades de
marche, la première commandée par le'
colonel Boutegourd, comprend un bataillon
du 1er zouaves, commandant Cloxin, ur*
demi-bataillon du 4e tirailleurs, deux com-
pagnies du 3' tirailleurs, une batterie de 75
capitaine Aubry, une batterie de montagne,
capitaine Duc, un escadron du 3° chasseurs
le goum de Biskra et deux pelotons de
spahis, commandant Bertrand
La deuxième brigade, colonel Moinîer,
comprend deux bataillons du 2e tirailleurs
commandants ViemlOt et ihouveny, une
batterie de 75, capitaine Seguin, un esca-
dron du 3e chasseurs et le goum de Djelfa,
capitaine Boireau. ,
Les deux, brig-ades stationnent aujour-
d'hui a * Settat. Le général Lyautey est venu
avec le détachement régional de Settat, qui
va être pourvu d un service de subsistan-
ces capable d'assurer, le cas échéant, le
ravitaillement en vivres et munitions des
deux colonnes durant leurs opérations.
La situation à Fez
Le correspondant du Temps télégraphie
de 1 anger, 13 avril, On écrit de Fez, le 8,
que les autorités locales sont toujours très
divisées. Le désaccord est toujours aigu
entre Zerouati et Chergui. La tribu des
Oulad-Djamâa, excitée - par Zerouati, fait
mine de se soulever contre Cliergui.
IDe son côté, Abd es Salam El Mrani,'
khalifa de Moulay Hafid, paraît fort préoc-
cupé de ces rivalités et de la situation en
général. Il pensait cette semaine transférer
sa demeure à Fas-El-Jdid ; mais une dénu-
talion de notables de la ville s'est rendue
chez lui et l'a prié de renoncer à ce projet,
car dans les circonstances actuelles, la po-
pulation pourrait interpréter son change-
ment de résidence comme une déection à
la cause hafidienne.
Les dernières nouvelles de Rabat assu-
re. nt que la mehalla chérifienne sera prête
à partir dans quelques jours, "ans la direc-
tion de Fez.
Soldats proposés pour la croix
Parmi les dernières inscriptions d'office
ux tableaux de concours pour la Légion
d honneur, figure celle du cavalier Justin
JUIdke, du oe chasseurs d'Afrique.
Au Maroc depuis quelques semaines, il
s'était déjtt signalé par sa bravoure lu.rs-
qu'à 1 affaire de Souk-el-Tneïn, le 29 février
dernier, ou nous eûmes des pertes reluii
vement importantes, il prit de lui-même la
tête d'une charge, entralnant ses
des, et c'est dans les rangs marocains qu'il
tomba, la mâchoire fracassée, aux coès
de son jeune frère, cavalier au même régI-
ment, qui venait d'être tué.
,a£qê
Bulletin météorologique.
Une aire* de pression supérieure s'étendait
hier matin à travers l'Atlantique, des Acores
au nord de l'Europe.
La température s'est abaissée sur nos ré-
gions.
En France, un temps généralement beau
et frais est probable.
A Paris, hier, le ciel était nuageux c -
gèrement bwmeux et la température avait
fraîchi.
Les courants sont modérés de nord à nord-
nord-est près du sol et dans les basses Lé,
gions de l'atmosphère.
Thermomètre du Rappel, à midi: y & ; à
minuit : 6°.
Baromètre du Rappel, à midi : 763 mm. 2;
à minuit : 762 mm.
i/w*
Hier le président de la République a visité
le Salon.
4/VW
Le prince et la: princesse de Galles ont
quitté Paris hier matin, à onze heures vingt-
cinq, pour rentrer en Angleterre.
Ils ont pris à la gare du Nord un tram
spécial qui les a conduits à Calais.
La société des Amis de Carrière.
Le comité définitif de cette société est ainsi
constitué : président, Auguste Rodin ; :,c-
crétaire, Charles Morice ; trésorier, Henri
Bourrelier. Membres : Jean Dolent. Roger
Mary, Raymond Bonheur, Paul Gallimard,
Georges Lecomte, Frantz Jourdain, Oliviei
Sainsèrc, Léonce Béncditte, Edouard Cuyer,
Caro Delveille, Ernest Depré, Maxime Da-
thomas, Elle Faure, Edmond Haraucourt,
Marius Lehlond, Ary Leblond, Albert Pon-
trémoli, Charles Plumet, Pierre-Paul Plan
Edouard Sarradin, Charles Saunier. Alfred
Valitte, Adolphe Willette, Paul Willeme.
:. Lo comité a immédiatement arrêté un pro-
jet de visites-conférences dans les musées,
dans les monuments, dans la rue : La rue
Vivante, et c'est ce titre général qu'il a adop-
té pour caractériser son désir Réveiller far
[art, le sens de la nature chez le peuple, se-
Ion la pensée et l'expression même d'Eugèll
Carrière.
I\MI\,
On annonce le prochain mariage de :
M. Maurice Aubry, ingénieur à la Com-
pagnie du 'P:-L.-M., - avec Mile Marguerite
Mauris, fille du directeur de la Compagnie
P.-L.-M.
M. André Millet, enseigné de vaisseau"
fils de l'ambassadeur, avec Mlle Berthe Fok
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