Titre : La Lanterne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-11-02
Contributeur : Flachon, Victor. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328051026
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 02 novembre 1913 02 novembre 1913
Description : 1913/11/02 (N13343,A36). 1913/11/02 (N13343,A36).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7518502x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-54
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/07/2012
4.
La Lanterne
La Vie Sportive
LES REUNIONS D'AUJOURD'HUI
Course à pied. — A 3 heures, à Colombes :
Prix Lezandier.
Cyclisme. — A 2 h. 30, au Parc des Sports :
Troisième réunion du Meeting de réouverture.
Football Association. - A 3 heures, à Charen-
tonneau : Ligue de Londres contre C. A. P.
A 3 heures, à Auteuil : C. A. S. Générale con-
tre F. E. C. Levallois.
A 3 heures, à Saint-Ouen : C. S. Verviétois
contre Red Star.
Natation. — A 10 heures, piscine de la Gare :
Match de water-polo.
ww
CYCLISME
AU VELODROME D'HIVER
Le Grand-Prix d'Ouverture du Vélodrome d'Hi-
ver mettra, aujourd'hui, en présence : Rutt,
Arend, Hourlier, Perchicot, Pouchois, Polledri,
Dupuy, Poulain et Meurger, pour disputer les
demi-finales,
Les amateurs de demi-fond trouveront aussi
leur compte dans cette intéressante réunion.
Sérès, Didier et Walthour doivent, en effet.
disputer un match au cours duquel la lutte sera
vraisemblablement acharnée.
- AERONAUTIQUE
LA COUPE POMMERY
La belle performance de Gilbert. — La Coupe
de distance reste à Brindejonc des Moulinais,
quj accomplit actuellement son service militaire
à Versailles.
Il n'en reste pas moins que Gilbert vient de
Darcourir. en 5 h. 15. la distance qui sépare
Paris de Damgarten (Poméranie), soit 930 kilo-
mètres.
Le parcours Paris-Berlin, représentant en ligne
droite 900 kilomètres, l'exploit de Gilbert met
donc les deux capitales à 4 h. 1/2 l'une de l'au-
tre en aéroplane.
Ce trajet étant effectué par les trains les plus
rapides en 15 heures, on voit quelles splendides
perspectives le raid de Gilbert offre aux fer-
vents de l'aviation.
De Damgarten, Gilbert est allé à Putnin.
Il en est reparti à 2 h. 45, se dirigeant sur Ber-
lin. A 7 h. 30 dusoir, on était sans nouvelles
de lui.
Voici, rappelées pour mémoire, les précéden-
tes tentatives qu'a suscitées la Coupe Pommory.
Premier semestre 1913. — 24 avril. Gilbert
(Paris-Medina}, avec 1.050 kilom. ; 27 avril, Guil-
laux (Biarritz-Kollum), 1.229 kilom.
Deuxième semestre 1913. — 10 juin, Brinde-
jonc (Paris-Varsovie), avec 1.369 kilom. ; 2
août. Gilbert (Paris-Cacérès), 1.300 kil. ; 3 août,
Guillaux (Paris-Almeiùa), 1.300 kil. ; 10 août,
Séguin (Biarritz-Brème), 1.350 kil. ; 13 août,
Janoir (Etampes-Berlin), 1.000 kil. ; 23 août,
Guillaux (Biarritz-Brokel), 1.300 kil. ; 23 août.
Letort (Paris-Dantzig), 1.359 kil.
t/wv
FOOTBALL
LES MATCHS D'HIER
Football Association. — A Saint-Ouen, la Lon..
don-Ligue a lutté contre la Ligue de Football-
Association.,
Près de cinq mille personnes assistaient, mal-
gré le mauvais temps, à cette belle rencontre.
Dès lè début les Anglais, très en forme, do-
minent nettement l'équipe française.
A la fin de la première mi-temps, les An-
glais comptaient 3 buts contre 0 aux Parisiens.
PALOIS CONTRE STADE
La brillante équipe, de la section paloise a
rencontré, hier, à Auteuil (Vélodrome du Parc
des Princes) le formidable team du Stade fran-
çais.
Voici quelle était la composition de l'équipe
paloise :
Arrière, Cambre ; trois-quarts, Tournier, Ber-
gès, Pierrot, Rieu ; demis, Lamouret, Espelette ;
avants, Artigau, Larrivière, Broquart, Goye-
netche. Potter (capitaine), Bernicha, Lat-apie.
Cran.
A part l'arrière Cambre, qui remplaçait Bon-
nemort, empêché au dernier moment, c'est donc
la toute première équipe formée en vue des fu-
turs championnats.
Dans la première mi-temps, les deux équipes
dominent à tour de rôle. Aq repos, le è^aide
compte 11 points et Pau 9 points.
Pendant la deuxième mi-temps, les points s'é-
galisent et les deux équipes terminent par 17
contre 17.
COURSES A PIED
LE CIRCUIT DE DIX KILOMETRES
- Le Comité des fêtes du boulevard Victor orga-
nise, pour aujourd'hui à 2 h. 30 de l'après-midi,
un grand circuit pédestre de dix kilomètres, ou-
vert aux coureurs professionnels et indépen-
dants.
Le rendez-vous des concurrents est fixé bou-
levard Saint-Victor, 27 (15*), à 2 heures.
La liste des engagements permet de prévoir
une lutte sérieuse.
vwv
CONCOURS DE JEUX D'ECOLE
La Ligue « Jeux et Sports à l'école » organi-
se, pour le 13 novembre, un concours sportif
entre les élèves des écoles de Paris et de ban-
lieue groupés en trois catégories : 7 à 9 ans,
9 à 11. 11 à 13.
Le programme ne comporte pas d'épreuves
athlétiques, mais seulement des jeux qui peu-
vent être pratiqués dans les cours d'écoles,
pourtant bien exiguës. Ce sont : Coupe jarret,
manchot est maître chez lui, pour les garçons,
et le saut a la corde à l'envers pour les filles,
course aux fardeaux sur 60 mètres, massacre au
ballon, course à la ramassé, tout dedans (cinq
récompenses dans chaque concours).
Les engagements sont reçus au siège de la
Ligue, chez M. Maiguet. 52, boulevard Hauss-
mann, ou le jeudi à l'Ecole normale de jeux
scolaires, 58, rue de la Chapelle, à Saint-Guen
(terrain du Red Star). Un droit de 10 centimes
pour l'inscription comme membre scolaire et
l'assurance sera perçue. Les enfants déjà mem-
bres scolaires peuvent s'engager gratuitement.
Les règles de ces jeux ont été ainsi établies
par la commission de l'Ecole des jeux :
Manchot est maître chez lui : Les enfants
réunis par groupes de dix. dans un cercle de
trois mètres de diamètre, doivent s'en faire
sortir' mutuellement en se poussant, sans se
bousculer.
Course aux fardeaux : Parcourir le plus ra-
pidement possible une distance -de 60 mètres
sans faire tomber une planchette placée sur la
tête.
Massacre au ballon : Avec un paquet de quin-
ze journaux liés, jeté des deux mains au-dessus
de la tête, faire tomber une quille à distance
do six mètres.
Course à la ramasse : Douze balles sont dissé-
minées sur une distance de 60 mètres. Il faut
les .ramasser et les apporter au delà de la ligne
d'arrivée.
Tout dedans : Les douze balles sont jetées,
six de la main droite et six de la main gauche
dans une corbeille placée à trois mètres.
André Hullin.
SPORT HIPPIQUE
Aujourd'hui, dimanche 2 novembre,
à 1 h. 30.
COURSES A AUTEUIL
Noa pronostics s
Prix Montfort. — Le Tremblay ou Al-
lia II.
Prix Jacinthe. - Invocation ou Saint
Marcet.
Prix Aston Blount. — Puteaux ou Prin-
ce de Saint Taurin.
Prix Firino. — Bozkario ou Bélisai-
re II.
Prix du Vésinet. — Lelio IV ou Bala-
deur II.
Prix Cappiello. - Boutefeu ou Rama-
ge.
Whlp.
COURSES A AUTEUIL :'
l RESULTATS
Prix Saint-Hubert -_:
1. Miss Esther (Dusseaux) à M. Félix Petit ; 2.
Fondettes (A.-E. Bâtes).
Prix Girofla
1. Bull Dog (Barat), à M. L. OIry-Rœderer ;
2. 1L. 'Etang la Ville (Biaise).
Prix Finot 1
1. Champoreau (A. Carter), à M. James Hen-
nessy ; 2. Valise de Voyage (Parfrement) ; 3.
Gamain (Powers).
Prix de Montretout
1. Grand Duc (Parfrement), à M. Ch de Vrède ;
2. Tripot (Powers).
Prix Général-de-Biré
1. Red Lock ( M. de la Mortière), à M. de la
Mortière ; 2. Aigretto (M. Fix) ; 3. Grandvilliers
(M. d'Indy).
Prix Marlse
1. Bise (Parfrement), à M. A. Kurz ; 2. Le
Tremblay (O'Connor).
pes. Pel.
Première course 10 fr. 5 fr.
Miss Esther. Gagn. 106 » 62 50
- Placé 37 » 22 50
Fondettes H' Placé 26 50 14 50
Deuxième course
Bull Dog. Gagn. 18 » 8 50
- Placé 11 » 6 a
L'Etang la Ville Placé 14 » 7 50
Troisième course
Champoreau Gagn. 42 50 28 50
- Placé 19 50 11 »
Valise cle Voyage Placé 19 » 10 »
Gamain Placé 28 » 17 »
Quatrième course
Grand Duc 111. Gagn. 34 50 18 50
—. Placé 15 » 8 50
Tripot II. Placé 15 50 9 50
Cinquième course
Red Look. ,. Gagn. 95 » 48 50
— Placé 26 » 16 »
Aigretto Placé 39 50 23 50
Graildvilliers Placé 19 » 13 »
Sixième course
Bise Gagn. 41 50 19 50
- Placé 20 » 10 »
Le Tremblay. Placé 21 50 12 50
Nos lavoris sont indiqués en italique.
PETITE CORRESPONDANCE
X. — Réforme de la justice. — Sans doute,
vous avez raison, mais il faut procéder par or-
dire et déjà nous réclamons l'épuration et la di-
minution des frais.
A. D., rue de Charonne. — Reçu votre com-
munication, merci pour votre excellente activité.
Un Lanternier lyonnais. — Attendez-vous à
pis encore ; mais ne manquez pas de nous tenir
au courant.
i
Réunions & A vis divers
LUNDI S NOVEMBRE :
x x Universités populaires. — U. P. du fau-
bourg Saint-Antoine, 157. — Georges Yvetot :
« Ma pensée libre, lue par Séverine ».
Soirées Ouvrières de Montireuil (15, rue Arsène-
Chéreau). - Cours : solfège, bibliothèque.
MARDI 4 NOVEMBRE :
x x Universités populaires. — U. P. du fau-
bourg Saint-Antoine, 157. — R. Garros : « Ma
traversée de la Méditerranée en aéroplane ».
Dans la première salle, A. Mary : « Les révéla-
tions de la science ; le problème de l'origine de
la substance universelle et de l'ordre dans l'uni-
vers ».
MERCREDI 5 NOVEMBRE :
x x Universités populaires. - U. P. du fau-
bourg Saint-Antoine, 157. — M. Léo Claretie :
« Le Moïse, de Ghâteaubriand, auditions par les
« Le Moïse, l'Odéon. Dans la première salle, l'é-
artistes de l'Odéon. Dans la p~remière salle, l'é-
cole ouvrière. Francis Delaisi : « Comment les
avriers ont conquis le droit syndical ». Au pre-
mier étage., ouverture du cours d'esperanto tous
les mercredis et vendredis.
Soirées Ouvrières de Montreuil (15, rue Arsène-
Chéreau). — Cours de culture physique mixte.
Bibliothèque.
Revue Financière
Le marché ne s'est pas départi de son
calme habituel, en déwt de la liquidation.
La clientèle se tient toujours sur la ré-
serve ; la spéculation — c'est-à-dire quel-
ques professionnels - n'engage que des
opérations de minime importance et de
courte durée ; le comptant ne procède qu'à
des achats très espacés. Aussi les varia-
tions de la cote sont-eliles, en la plupart
des groupes, insignifiantes. C'est, en som-
me la continuation d'un létat de maras-
me qui dure depuis de longues semaines.
Nous remarquons que le marché, tout en
étant inactif, a montré un peu .plus de fer-
meté que précédemment. Puis l'abaisse-
ment du taux de l'escompte à Berlin, qui
paraît être le prélude de l'adoption de la
même mesure, par la Banque d'Angleterre,
dans un délai rapproché, a produit une
favorable impression. De ce fait, on est un
peu plus rassuré, quant au loyer de l'an
gent d'ici à la fin de l'année, alors que
l'on redoutait, il y a quelques jours enco-
re, une tension assez forte.
D'autre part, la liquidation s'est effec-
tUlée dans de faciles conditions. Les enga-
gements n'étaient guère nombreux, et les
demandes de capitaux ont été, par suite,
assez rares. Le taux des reports s'est éta-
bli à 3 1/2 au parquet, et à 4 3/4 en
Banque.
Fonds d'Etats
Notre Rente a été fort agitée, par des
alternatives de hausse et de baisse assez
appréciables. Elle a coté §7 95 au plus haut
et finit à 87 07 contre 87 37 ; au comptant,
elle reste à 87 05. L'Amortissable vaut 91.
Les ifonds coloniaux restent calmes.
L'obligation tunisienne 3 0/0 1892 cote
425 ; 3 0/0 1902, 390 ; l'obligation .algérienne
reste à 425 ; l'obligation 3 0/0 de l'Afrique
Occidentale se tient à 423 ; le Tonkin 2 1/2
0/0 est à 76 80 ; le Madagascar 2 1/2 reste
à 78 ; 3 0/0, à 84 20 ; l'Indo-Chinois 3 0/0
1902 cote 392 50 ; 3 0/0 1909, 429 ; 3 1/2 0/0
1913, 457.
Les fonds étrangers ne présentent pas
d'intéressantes variations.
Les emprunts russes demeurent indécis.
Le Consolidé cote 91 02 ; le 3 0/0 1891,
74 65 ; le 3 0/0 1896, 72 90 ; le 5 0/0, 105 40 ;
le 4 1/2 0/0, 99 10.
Le projet de budget pour 1914 évalue les
revenus ordinaires de l'empire à 3 mil-
liards 5^T.687.282 roubles et les revenus ex-
traordinaires à 13.400.000 roubles, indé-
pendamment de l'encaisse libre de 23 mil-
lions 164.217 roubles. Les dépenses ordi-
naires sont évaluées à 3.302.675.714 roubles.
L'excédent des revenus ordinaires sur les
dépenses de même nature est de 219 mil-
lions 021.568 roubles. Les dépenses extra-
ordinaires sont évaluées à 255.585.785 rou-
bles. Les recettes et les dépenses totales
ordinaires et extraordinaires se balancent
exactement et s'élèvent respectivement à
3.558.261.499 roubles.
Les ifionids japonais restent fermes.
Le 5 0/0 1913 cote 516.
Le Turc reste à 86 70. La conférence fi-
nancière qui devait reprendre ses travaux
à la fin de ce mois a été encore ajournée.
Il est /probable qu'elle se réunira fin no-
vembre.
Le Serbe vaut '82 20.
Les rentes bulgares sont calmes.
Les fonds roumains sont inactifs.
Un emprunt roumain de 4 1/2 0/0 de 250
millions de lei vient d'être conclu avec le
groupe Disconto-Gesellschaft- Blekhrœdoer,
auquel appartient aussi des maisons rou-
maines. Sur cette somme, 170 millions sont
fermes et 80 millions en option, jusqu'au
mois de mai 1914. Aucune décision concer-
nant la date et les modalités de l'émission
n'a été prise.
L'Extérieure d'Espagne clôture à 90 80.
te Portugais est calme à 62 50.
Les fonds chinois restent fermes ; le 5 '0/0
1913 est à 490.
Le Brésilien 4 0/0 1889 passe de 78 à
7750.
Sociétés de Crédit
La Banque de France se tient à 4.850.
Bilan au 30 octobre 1913. — Encaisse or :
augmentation 6. 359. 511 fr 12 ; encaisse
argent : diminution 224.920 fr. 45 ; total de
l'encaisse, augmentation 6.134.590 fr. 67 ;
portefeuilles de Paris et des succursales,
augmentation 209.917.067 fr. 90 ; avances
sur titres à Paris et dans les succursales,
diminution 4.650.393 fr. 83 ; billets au por-
tteur en circulation, dans les banques et
succursales, augmentation 135.515.310 Sm.
Compte-courant du Trésor, augmentation
8.715.913 fr. 12 ; bénéfices de la semaine
1.063.093 fr. 12.
Le Crédit foncier conserve sa fermeté à
880.
Le Comptoir national l'Escompte conser-
ve une tenue calme et ferme à 1.054.
La Société Générale reprend son cours de
huitaine à 819.
Le Crédit Lyonnais a un courant régu-
lier d'échanges. Il clôture à 1.657.
La Banque de Paris est bien disposée à
1.722.
L'Union Parisienne reste à 1068.
La Banque française pour le Commerce
et lîndustrie varie de 294 à 292. On ne con-
naît pas encore les résultats de l'exercice
1912-1913, mais il est à présumer qu'ils per-
mettront facilement le maintien du divi-
dende au chiffre de 15 fr.
Les banques algériennes, subissant l'in-
fluence des dispositions générales ambian-
tes, manifestent encore une certaine lour-
deur ; cependant, elles bénéficient, comme
les établissements de crédit de la métro-
pole, de la cherté actuelle de l'argent et
leurs perspectives d'avenir se trouvent'
élargies par les importants travaux et les
grandes affaires qui sont en préparation
en Algérie, notamment pour la mise en
valeur des terrains miniers.
La Banque de l'Algérie vaut 3,290 ; la
Compagnie Algérienne, 1,418 ; le Crédit
Foncier d'Algérie et de Tunisie. 673.
Au groupe des Banques étrangères, nous
retrouvons la Banque des Pays-Autrichiens
trè3 calme à 554 ; le Crédit Foncier d'Autri-
che à 1,235.
La Banque Ottomane est calme à 636.
La Banque de l'Union à Moscou se négo-
cie à. 737 ; la Banque Russo-Asiatique à
788 ; la Banque de l'Azoff-Don à 1,603.
L'action de la Banque d'Athènes demeure
calme à 80 ; l'action de la Banque d'Orient
à 121 ; et la Banque de Salonique à 98.
Le Crédit Foncier Egyptien est relative-
ment soutenu à 759 ; la Land Bank of
Egypt à 176.
Les Banques mexicaines sont fermes.
La Banque Nationale a passé de 617 à
625 ; la Banque Centrale de 108 à 111 ; la
Banque de Londres et Mexico à 407.
Chemins de Fer
Les Chemins de fer français n'ont guère
varié.
L'Est vaut 940, le Lyon 1,310, le Midi
1,123, -le Nord 1,710, l'Orléans 1,310 l'Ouest
875.
Recettes comparées pour la semaine du
8 au 14 courant : Paris-Lyon, augmentation,
50,000 fr. ; Nord, diminution, 112,000 fr. ;
Midi, augmentation, 40,000 fr. ; Est, aug-
mentation 340,000 fr. ; Orléans, augmen-
tation. 102,000 fr. ; Algériens, augmenta-
tion, 64,000 fr.
¡Parmi les Compagnies secondaires, les
Sud de la France sont restés à 110 ; les
Economiques du Nord s'inscrivent à 231 ;
les Départementaux se retrouvent à 612.
Les Chemins de fer d'Algérie ont eu un
marché calme : Bône-Guelma à 620, l'Est et
rOuest-Algérien vers 657 et 628.
Les Chemins de fer sur Routes d'Algé-
rie cotent 245.
Les Chemins Autrichiens sont lourds à
748.
Les Lombards restent à 115.
Les Chemins espagnols restent inactifs:
Les Andalous cotent 317, le Nord 470, le
Saragosse 446.
Valeurs industrielles
Le Suez termine à 4,905. contre 4,970
La baisse dont ce titre a été l'objet sem-
ble avoir des causes multiples : d'abord le
fait brutal de la diminution des recettes,
puis le resserrement monétaire et la pré-
paration des futurs emprunts qui poussent
nombre de capitalistes à faire argent de
titræ dont le rendement est le plus faible ;
enfin, on commence à discuter quelles peu-
vent être les répercussions qu'aura sur le
trafic de Suez l'ouverture du canal de Pa-
nama. La question n'est pas neuve et a
déjà fait couler beaucoup d'encre ; il faut
attendre les faits pour la discuter.
Tendance aussi calme que de coutume
snr la Compagnie Générale Transatlanti-
que qui finit à 166 pour l'action ordinaire
et à 180 pour l'action privilégiée.
Les Messageries Maritimes n'ont pas ac-
cusé, non plus, de variations intéressantes
à 131 pour les actions ordinaires et à 179
pour les actions' privilégiées. Cette Com-
pagnie a conclu avec le gouvernement gé-
néral de l'Indo-Chine un accord pour l'ex-
ploitation des lignes de navigation intéres-
sant ce dernier.
Les Chargeurs Réunis ont été très fermes
à 700 pour les actions et à 104 pour les
parts'.
Les valeurs de traction n'ont guère va-
Tié.
Le Métropolitain s'établit à 621 ; le Nord-
Sud à 178 ; la Thomson à 765 ; les Tram-
ways-Sud à 165 ; les Tramways Généraux
à. 503 ; la. Parisienne Electrique à 297 ;
les Tramways de Paris à 288.
Les Omnibus terminent à 655 ; les Voi-
tures sont délaissées à 188 50.
Les Valeurs gazières n'ont varié que dans
d'étroites limites.
Le Gaz de Paris vaut 280.
Le conseil municipal de Paris se préoc-
cupe de réduire les frais d'exploitation de
,la régie du gaz qui, par suite de la hausse
du charbon, des salaires et des matériaux,
se sont élevés dans une proportion qui
annihile complètement les effets de l'ac-
croissement de la consommation. Alors
que les recettes brutes ont progressé de
79.918.000 francs en 1909 à 87.755.000 ton-
nes en 1912, le produit net revenant à la
Ville est rietomlbé de 23.910.000 francs à 23
millions 461.000 francs.
Pour améliorer cette situation, l'admi-
nistration propose d'autoriser la fabrica-
tion du gaz mixte, composé die 92 0/0 de
gaz de houille et de 8 de gaz à l'eau.
Cette innovation exigerait, d'après la
commission, 9 millions de dépenses et pro-
curerait une économie annuelle de 2 mil-
lions et demi de francs,
Il est à remarquer que cette proposition
intéresse les finances. de la Ville de Paris
beaucoup plus que celles de la Société du
Gaz de Paris, qui ne peut attendre d'ac-
croissement de sa rémunération forfaitaire
que du progrès de la consommation.
La Compagnie d'Eclairage, Chauffage et
Force motrice est sans changement à 274.
Le Gaz , pour la France et l'Etranger
s'inscrit, comme précédemment, à 784 et
780 fr.
Le Gaz Central s'inscrit à 1,625 ; le Gaz
Continental à 642. L'Union des Gaz, pre-
mière série, vaut 745 ; deuxième série, 605.
Le Gaz de Madrid reste à 192.
La Compagnie Générale des. Eaux '.s'éfJ).
blit à 2,095. Les Eaux pour l'Etranger sont
calmes à 304. Le Beo Auer reste à 1,284.
Les Valeurs d'Eleetriciité sont calmes.
L'action Société d'Electricité de Paris
cote 800. On parle d'un dividende de 20
francs contre 18 50 l'an dernier.
La Compagnie Parisienne de Distribu-
tion d'Electricité a évolué de 645 à 638.
Parmi les secteurs, la Compagnie Pari-
sienne de l'Air Comprimé (Secteur Popp) a
été ramenée à 915. La Compagnie Continen-
tale Edison finit à 719. Le Secteur de la
Place Clichy cote 1,795. La Société d'Eclai-
irage et dé Force par l'Electricité esit à
1.180 fr.
L'Electricité et Gaz du Nord vaut 492.
La Société industrielle d'Energie électri-
que, dont l'assemblée sera tenue le 14 no-
vembre, se maintient à 271. On sait que le
dividende doit .rester fixé à 12 50 par ac-
tion. La Compagnie Générale de Distribu-
tion d'énergie électrique fléchit à 436.
La Dynamfte est lourde à 771. Les Ta-
bacs Ottomans restent à 380 ; les Tabacs
des Philippines à 329.
Les résultats qui viennent d'être publiés
par un certain nombre de Sociétés métal-
lurgiques sont évidemment très satisfai-
sants, mais il est certain que l'appréhen-
sion d'un ralentissement industriel pèse
sur la Bourse, -et les cours de nos grandes
firmes s'effritent peu à peu, bien que les
transactions soient de plus en plus espa-
cées dans ce compartiment, comme dans les
autres.
Les Forges et Aciéries de la Marine s'a-
lourdissent à 1,861, malgré l'impression fa-
vorable causée/ par les résultats de l'exer-
cice. *
Le Creusot reste vers 2,050, cours auquel
il est revenu la semaine dernière.
Commentry-Fourchambault reste à 1,449.
Les Aciéries de France se tiennent à
810 ; les Aciéries du Nord et de l'Est à
2,090vavec un dividende de 90 fr.
2, Chatillon-Commentry est à 1.950 ; De-
nain-Anzin, à 2.260 ; le Creusot, à 2.045.
Les valeurs russes ont peu varié.
La Briansk cote 498, action ordinaire, et
450 action privilégiée.
LA Sosnowice reste à 1.540 ; les Sels
Gemmes, à 330 ; le Na.phte, à 823.
Le cuivre, à New-York, est à 15 87 con-
tre 16 37. A Londres, il cote, au comptant,
73 1/2 contre 74 1/2, et à terme 73 3/8 con-
tre 73 1/4.
Le Rio est faible à 1.954.
Au marché en banque, les dispositions
ont été le plus souvent faibles.
Les valeurs russes se sont alourdies.
La Hartmann vaut 687 ; la Mailtzof, 830 ;
la Taganrog, 654 ; la Toula, 1.044 ; le
Platine, 688.
Les valeurs de cuivre sont discutées.
Ca'pe-Copper est à 148 ; Tharsis, à 190 50;
Utah, à 279.
Les mines de diamants sont en baisse.
La de Beers reste à 471 50.
Les -valeurs de Naphte sont moins sou-
tenues.
Les titres de caoutchouc finissent lourds.
Mines d'Or
Les mines d'or sud-africaines, après une
légère tentatirve de relèvement, sont rapi-
dement revenues aux environs de leurs
cours antérieurs, abandonnées par le mar-
ché de Londres, qui a envoyé de nombreux
ordres de ventes. Nous n'avons donc, par
continuation., aucun mouvement intéres-
sant à enregistrer.
L'East Rand termine à 54 ; la Goldfields,
à 57 50 ; la Crown-Mines, à 159 ; la Rand-
Mines, à 149.
Bonconseil
BIBLIOGRAPHIE
La France en danger, l'œuvre des pangerma-
nistes : ce qu'ils sont, ce qu'ils peuvent, ce
qu'ils veulent, par Paul Vergnet. — Quiconque
aura lu ce Livre ne pourra plus douter du danger
permanent qui menace la France. Avec une sû-
reté et une richesse de documentation, avec
urne clarté et une logique de démonstration aux-
quelles les pangermanistes eux-mêmes ont dû
rendre hommage, Paul Vergnet dresse le bilan
de l'œuvre accomplie déjà par le pangermanis-
me et relève en tous ses détails le plan, réllé-
chi, méthodique et redoutable dont ils poursui-
vent la réalisation. Il ne s'agit ni d'un pam-
phlet, ni d'une fantaisie de pure imagination.
C'est une étude rigoureusement objective dont
les conclusions, précisément, parce qu'elles dé-
coulent de l'exposé des faits et apparaissent à la
lumière des textes, forcent la conviction des plus
indifférents et des plus sceptiques.
DECLARATIONS DE FAILLITES
(Jugements du 29 octobre)
Maillard, fab. de billards, passage Pierre-
Amelot, 9.
Fettu, horloger-bijoutier, avenue Gambetta,
117, act. rue Henri-Poincaré, 4.
(Jugements du 31 octobre)
Ballande, vins-liq., boul. National, 139, à Cli-
chy ,act. sans dom. connu.
Desor, vins au détail, rue Lamartine, 44, act.
rue de l'Usine, 27 bis, à Alfortville.
Fages, vins-épic., rue Hoche, 42, à Montreuil-
sous-Bois.
Humbert. pommes de terre en gros, rue Au-
maire, 14.
Locker, couturier, avenue de l'Opéra, 7, act.
rue. Ramey, 64.
1° Edmond Lucet, expositions et attractions
diverses, rue Ernest-Renan, 1, à Saint-Denis ;
2° Fautrard, expositions et attractions diverses,
rue des Cités, 168, à Aubervilliers, act. sans dom.
connu.
'Marchés du Jour
MARCHÉ AUX FOURRAGES
de la Chapelle
du 1" novembre 1913
Les affaires ont été insignifiantes au marché
de ce jour, à cause des fêtes de la Toussaint,
avec prix fermes tant sur les pailles que sur les
fourrages.
il. q- 2' q.
Paille de blé. 32 k 34 30 à 31
Paille de .sei,gle. 28 30 25 27
Paille '(j'avoine. 30 32 28 29
Foin. 55 58 42 50
Luzerne. 57 GO 46 53
Regain.., -- 48 52 45 47
Le tout rendu dans Paris, au domicile de
l'acheteur, droit d'entrée compris, par cent bot-
tes de 5 kilos, savoir : 6 fr. pour foin et four-
rages secs ; 2 fr. 10 pour paille, avec pourboi-
res de 1 franc par 104 bottes, à la charge de
l'acheteur.
Prière à ceux de nos lecteurs dont l'abon-
nement expire le 30 novembre, de bien vou-
loir le renouveler, afin d'éviter tout retarda
dans la réception de leur journal.
Nous leur rappelons que tout change.
ment d'adresse doit dire accompagné de
0 Ir. 50.
Spectaclesde laSoirée
du Dimanche 2 novembre 1913
Opéra. — Relâche.
Comédie-Française, 8 h. 3/4. — Primerose.
Opéra-Comique, 8 h. — La Vie de Bohême. M
cavalleria Rusticana.
Odéon, 8 h. 1/2. — Vieil-Heidelberg.
Porte-Saint-Martin, 8 h. 112. - L'Infidèle, -
Amoureuse.
Vaudeville, 8 h. 1/2. — Le Phalène.
Théâtre Antoine, 8 h. 1/2. — Le Procureur Hali
lers.
Palais-Royal, 8 h. 1/2. — La Présidente.
Ambigu, 8 h. 1/2. — La Saignée (1370-71).
Châtelet. 8 h. 1/2. — Michel Strogoff.
Gymnase, 8 h. 3/4. — Les Requins.
Athénée, 8 h. 3/4. — Triplepatte.
Gaîté-Lyrique, 8 h. 1/2. — Mignon.
Théâtre Sarah-Bernhadt, 8 h. 1/2. — La Vivante
image.
Apollo, 8 h. 3/4. — La Veuve joyeuse.
Renaissance, 8 h. 1/2. — Un Coup de Téléphone.
Variétés, 8 h. 1/2. — La Vie Parisienne.
Trianon-Lyrique, 8 h. 1/4. — Le Papa de Frail-
cilie.
Grand-Guignol, 9 h. - Terres chaudes. — Dans
la Pouchkinskaïa. - L'affaire ZézeLte. - La
petite crame en blanc.
Théâtre des Arts, 8 h. 1/2. — Le Droit de mort.
— Le Cœur en panne.
Déjazet, 8 h. 1/2. — Le Mariage de Mlle Beule-
mans. — Crime passionnel.
Comédie Marigny, 8 h. 1/2. — Les Anges gar-
diens.
Théâtre Cluny, 8 h. 3/4. — Monsieur le juge.
Théâtre des Champs-Elysées. — Relâche.
Théâtre Réjane, 8 h. 1/2. — L'Oiseau bleu.
Théâtre Fémina. 9 h. — Les Travaux d'Hercule..
Capucines, 9 h. - Pan ! dans l'œil.
Théâtre des Bouffes-Parisiens, 9 h. 1/4. — Le
Secret.
Comédie-Royale, 8 h. 1/2. — Le Petit Sac. -
Leur Truc. — Robby.
Théâtre du Château-d'Eau, 8 h. 3/4. — Rêve de
Valse.
Comédie des Champs-Flysées, 8 h. 3/4. — En
douce.
Comédie-Mondaine, 8 h. 1/2. — Lo Strapontin,
Place aux femmes.
Théâtre Moderne, 12, boulevard des Italiens. -
Matinée pt soirée. — Spectacle varié.
Théâtre Molière, 8 h. 1/4. — Chéri-Bibi.
Théâtre de Belleville. 8 h. K2. — Gigolo.
Mnntoarnasse, 8 h. 1/2. — La Revue.
Grenelle, 8 h. 1/2. — La Belle Gabrielle.
Gobelins, 8 h. 1/2. — Manon Lescaut.
Théâtre Populaire (8, rue de Belleville). -H
8 h. 1/2. — Mademoiselle de la Seiglière.
-
MAGASINS UUl niirAVCi ATtL CONCERT &
MACASINS , CINÉMÁTOGR,\I'lrg
tous 1&? jours de ii à 6 heures, sauf le dimafr
che. Buffet. Nombreuses attractions.
ENGHIEN Sources sulfureuses. Elablissemenl
1.11 uniL.I1 diermai. Casino. Concerts sym.
phoniques dans le Jardin des Roses. Ce soir :
Music-Hall.
t HMA-PARM Ouvert dimanches et fêles avea
LU M H mnt\ ses attractions. Inauguration
du Dancing-Palace.
La Cigale. 8 h. 1/2. - Non. mais 1
Olympia, 8 h. 1/2. — La Revue de l'Olympia.
Folies-Bergère, 8 h. 1/2. — La Revue.
Empire (ex-Etoile-Palace), 8 h. 1/2. — Delmarès;
Harold Evelyn, Villepré, Le chien Rass, 1Q
Brahim ben Buzamaa.
La Sirène-Music-Hall, 167, rue Montmartre. -
La Revue de l'Art et du Cochon. Resse. La
danseuse Isis. Tous les jours, à 4 heures et
demie, matinées antiques.
Palais de Glace (Champs-Elysées). — Patina.
sur vraie glace tous les jours, de 2 h. à
7 h. et de 9 h. à minuit.
Nouveau-Cirque, 8 h. 1/2. — Attractions. -
Le Soupçon. — Championnat des champions
de lutte de combat. Mercredis, jeudis, diman-
ches et fêtes, à 2 h. 1/2, matinée avec un
spectacle de famille.
Moulin-Rouge, 8 h. 1/2. — Voui. ma gosse !
Empire (ex-Etoile-Palace), 9 h. 1/2. — Sept Ha-
mamura ; le chien Rass ; Jane Méryem et
Y. Martel ; Royal Boys.
Scala, 8 h. 1/2. — Tangui, Tango, panpan la
Tanguinette.
Eldorado. 8 h. 1/2. — M. Truc, le roi oes pJM-
ciers. — Partie concert.
Ba-Ta-Clan, 8 h. 1/2. — Cachez ça. !
Cirque Médrano, 8 h. 1/2. — .':jJfdacles divers.
Bal Tabarin, 9 h. — Tous les soirs, quadrillei
excentriques, danses espagnoles. Tous les sa-
medis. grande fête de nuit.
Kinema-Theâtre Gab-Ka (27. boulevard des Ita.
liens). — Actualités et vues diverses.
Robert-Houdin, 8 h. 1/2. — Spectacle varié.
Jardin d'Acclimatation. — Attractions diverse!J.
Tour Eiffel. — Ouverte de 10 h. du matin à la
Le Gérant : P. ERARD.
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Imprimerie Française (Maison J. DANGON)
123, rue Montmartre, Paris (2*)
(GEORGES DANGON, imprimeur.
FEUILLETON DU 2 NOVEMBRE 1913
20,
Ir
Franclie-Epée
Grand roman héroïque
Episodes de la Guerre de Cent Ans
PAR
LEON CHARPENTIER
x
Le rapt
- Je suis bûcheron" de l'abbaye de Saint-
Etienne ; ma cabane est située dans une
clairière, à environ mille pas d'ici. J'étais
parti dès le jour examiner les arbres que
je dois abattre, suivant les ordres de mels-
sire l'intendant, et je rentrais chez moi,
pour prendre mon modeste repas, quand
tout à coup je vis adossée, aux parois de
ma hutte, une femme garrottée et bâillon-
née. Je n'ai pas vu les hommes, mais j'ai
vu leurs chevaux paissant l'herbe de la
clairière. La femme me jetait des regards
si expressifs, que je compris sa requête ;
je défie son bâillon, et elle me dit rapide-
ment à voix basse : « SI tu veux gagner
un sac d'argent, va-t'en vite du côté de la
rivière ; si tu vois venir des cavaliers, de-
mande leur s'ils cherchent Isaure. Si oui,
amène-les, et tu seras riche. J'aurais fait
la démarche pour rien, tant cette femme a
de beaux yeux et un visage d'ange. Je lui
remis son bâillon pour que les hommes
ne s'aperçussent de rien, et depuis une
heure je vous guette.
— Merci, bonhomme, tu auras ce que
t'a .promis Isaure, et mieux encore, si tu
veux : quel est ton nom ?
—i Christophe Come ,pour vous servir,
messire.
— Christophe Comer tu vas nous gui-
der.
— Oui, messire, mais si vous voulez
prendre les deux hommes et leurs chevaux,
il faut, à vous tous, cerner la clairière ;
de plus, il faut laisser vos chevaux, ils fe-
raient trop de bruit et donneraient l'éveil.
Vous voulez qu'il n'arrive: aucun mal à
la jeune femme, prenons donc toutes Les
précautions pour réussir.
« Avançons, 'et quand il faudra, nous
disperser, je vous préviendrai.
— Un de vous suffira pour garder les
chevaux, dit Franche-Epee, que les au-
tres nous suivent.
Ils étaient douze en tout, y compris le
bûcheron, qui portait toujours sa cognée ;
ils 'avançaient en silence, ainsi que l'avait
reciommandé le bonhomme, étouffalnt le
bruit de leurs pas, marchant sur les poin-
tes et tenant à la main le fourreau de l'eurs
rapières.
On fit halte à eent pas du but.
— Vous, messire, restez avec moi, vous,
les cavaliers, dispersez'-vous à droite et à
gauche, en comptant cent pas""d'intervalle
entre vous, puis avanoeiz jusqu'à la li-
&ière d.u bois, sans vous montrer. J'entre-
rai seul sur le découvert ; les hommes
ne! se défieront pas du bûcheron ; quand
je serai tout près d'eux, Je dirai très fort :
« Que Dieu vous garde, messines ! » A ce
moment, vous pourrez vous montrer et je
vous prêterai-secours, avec l'aide de Dieu,
en couvrant la jeune femme.
Silencieux, ils attendaient que chacun
eût pris ses distances, puis tous avancè-
rent .en se dissimulant. Christophe entra
sous bois et de son pas tranquille mar-
cha vers sa chaumière. Le Trouvère, qui
veillait à son tour, s'était assis près d'Isau-
re, toujours bâillonnée, et paraissait lui
tenir un discours véhément. Franche-Epée
bouillait de la lenteur du bonhomme ; il
eût voulu se précipiter sur le bandit et
l'étrangler de aes propres mains. Il ,s'e re-
tint pourtant.
— Oh ! c'est toi, bûcheron, dit le Trou-
vère ; si tu viens prendre ton repas, bon-
homme, il te faudra chercher d'autres pro-
visions, nous avons tout mangé, mon com-
pagnon et moi.
L'e bûcheron, sans répondre, tournait au-
tour du traître, de façon à ne pas le mas-
quer à la vue du capitaine.
— Ah ! dit-il enfin, vous avez tout man-
gé ; que Dieu vous garde, messirea !
A peine le moit était-Il prononcé, quf
onze hommes sautaient l'épée à la main,
dans la clairière.
-
Le Trouvère avait compris ; il était cer-
né ; c'éfriit la mort inévitable, et probable-
mient la torture ; iil se Leva d'un bond,
tira sa dague, et saisissant Isaure du bras
gauche, il cria à Franche-Epée :
— Si tu fais un pas, je la tue.
— Rends-toi à merci, lui dit le capitaine.
— A merci, jamais ; promets-moi la vie
ou je la tue !
— Tu ne tueras personne, malandrin, dit
le' bûcheron, lui jetant sur la tête sa cape
épaisse qu'il venait de détacher.
Aveuglé, le bandit frappait l'air de son
poignard inoffensif, essayant en vain d'en-
lever cette cape qui rétouffait.
Il fut bientôt maîtrisé, attaché solidement
et jeté à la place d'Isaure dont le capitaine
avait coupé les liens et qu'il serrait sur
son coeur.
— J'étais sûre que vous viendriez me
délivrer, messire ; je n'avais pas peur, di-
sait-elle, en le regardant avec amour.,
— Tu m'attendais, chère enfant ?
- Oui, j'étais sûre de votre amitié, de
votre dévouement en attendant nrteux.
« Si vous n'étiez pas venu, c'est que la
mort vous aurait surpris dans cette défense
de l'abbaye ; alors je serais morte aussi,
monseigneur, mais pas sans vengeance. Ce
traître-là ne m'aurait pas eue. »
Braz-el'-Zog dormait comme ,une souche et
sa surpris'e fut grande de se réveiller gar-
rotté.
— Ah ! dit-il, tu gagne-s encore la partie,
Franche-Epée ; tant mieux, mon garçon,
c'est que tu as de la chance.
u Pour moi, je sais ce qui m'attend : un
bout de corde, et puis c'est fini ; la vie ne
vaut pas qu'on la regrette. »
— Tu philosophes, Braz-el-Zag, dit le
capitaine ; tu m'étonnes, entends-tu ; un
bout de corde ? Nous avons mieux que
cela à ton service, mon ami.
« Attachez-lesi de façon qu'ils puissent
marcher ; je n'ai pas envie de les voir à
cheval pendant que nous irons à pied.
Peux-tu marcher, mon Isaure ?
— Oui, messire, cela me fera du bien ;
ce Trouvère de malheur me portait comme
un paquet et sans précautions aucunes ; ce
sont galanteries de sa façon.
— Nous lui ferons chanter une loi sur
un air de ma composition, pour sa peine;
» C'est lui qui a corrompu une partie de
ma bande et l'a jetée sur l'abbaye ; espion
traître et félon, qui pousse les autres à
mai faire et qui se dérobe à l'action par
une fuite honteuse, en commettant un nou-
veau crime ; toutes ces belles actions mé-
ritent récompense, et la récompense ne tar-
dera pas. Gent cinquante de ceux qu'il a
poussés à ila révolte attendent mon retour
pour être pendus ; je veux qu'avant de
tirer la langue à l'humanité, ils aient le
spectacle de la récompense que je destine
il ce preux.
Il Adieu, bonhomme. J'ai là dans mon
escarcelle un certain nombre de carolus
d'or, je te les donne en remplacement du
sac d'argent que t'a promis ma chère Isau-
re. Tu me seimbles être un homme qui ne
craint pas gnand'chose et qui a du cœur ;
si tu veux t'attacher à moi, viens, je te
prends dans ma bande et te ferai plus tard
un sort digne d'envie, si nous ne restons
pas par les chemins.
- Mais je suis serf, messire, attaché à
la glèbe de l'abbaye.
— Moi, je suis seigneur des grandes rou-
tes, et je t'affranchis.
— Je n'ai point de femme, point d'en-
fant, plus de parents ; personne ne m'aime
et je n'aime personne ; je vous suis donc
et vous servirai fidèlement, ainsi que cette
charmante damoiselle, dont les yeux sont
si beaux.
— Alors, viens. En route, compagnons,
et surveillez-moi la marche de ces deux
bons frères ; s'ils hésitent, piquez-les de
la dague, mais n'endommagez pas trop la
peau ! je veux qu'ils fassent figure cônve-
nable devant leurs camarades tout à fh-eu-
re.» - -
La cavalcade reprit le chemin du camp.
Le Trouvère et son complice étaient atta-
chés sur le même cheval, des à dos, el
menés en bride par un des compagnons.
Isaure montait l'autre cheval des bandits.,
— Ma chère et belle enfant, j'ai constaté
ta disparition ; tu as lutté contre ces deux
traîtres ; ils t'ont fait du mal, dis, Isaure ?
Tiens, vois cette poignée de cheveux qu'ils
t'ont arrachée et que je porte sur ma poi-
trine.
« Oh ! Isaure, ma seule consolation &
présent : j'ai bien souffert aujourd'hui, maia
je te conterai cela quand j'aurai fait jus-
tice ; on m'attend là-bas pour un grand
acte de réparation. Avec les hommes que
je commande, l'indulgence serait taxée de
faiblesse. Raffermis ton cœur, car c'est une
véritable hécatombe humaine que j'offre au-
jourd'hui à ce minotaure qu'on appelle jus-
tice-et qui n'est, somme toute, que ci-à la;
vengeance. »
De nouveau les chevaux voiaient sur le
chemin en un galop fou ; c'était la course
à rabtme pour les uns, à l'effroi DOUT les
autres.
Déjà, les tentes du camp s'apercevaient
au loin ; le bruit de la galopade forcênée
arrivait aux oreilles des compagnons.
C'était la mort qui venait, rapide, fou-
gueuse, ardente. Les femmes hurlaienti
leurs lamentations et criaient grâce bien
avant que la cavalcade fût arrivée.
— Va dans la tente, ma chère Isaure' ;
ce spectacle de mort n'est pas fait pouc
toi.
- Vous ne pouvez pardonner, messire t
(A suivre).
La Lanterne
La Vie Sportive
LES REUNIONS D'AUJOURD'HUI
Course à pied. — A 3 heures, à Colombes :
Prix Lezandier.
Cyclisme. — A 2 h. 30, au Parc des Sports :
Troisième réunion du Meeting de réouverture.
Football Association. - A 3 heures, à Charen-
tonneau : Ligue de Londres contre C. A. P.
A 3 heures, à Auteuil : C. A. S. Générale con-
tre F. E. C. Levallois.
A 3 heures, à Saint-Ouen : C. S. Verviétois
contre Red Star.
Natation. — A 10 heures, piscine de la Gare :
Match de water-polo.
ww
CYCLISME
AU VELODROME D'HIVER
Le Grand-Prix d'Ouverture du Vélodrome d'Hi-
ver mettra, aujourd'hui, en présence : Rutt,
Arend, Hourlier, Perchicot, Pouchois, Polledri,
Dupuy, Poulain et Meurger, pour disputer les
demi-finales,
Les amateurs de demi-fond trouveront aussi
leur compte dans cette intéressante réunion.
Sérès, Didier et Walthour doivent, en effet.
disputer un match au cours duquel la lutte sera
vraisemblablement acharnée.
- AERONAUTIQUE
LA COUPE POMMERY
La belle performance de Gilbert. — La Coupe
de distance reste à Brindejonc des Moulinais,
quj accomplit actuellement son service militaire
à Versailles.
Il n'en reste pas moins que Gilbert vient de
Darcourir. en 5 h. 15. la distance qui sépare
Paris de Damgarten (Poméranie), soit 930 kilo-
mètres.
Le parcours Paris-Berlin, représentant en ligne
droite 900 kilomètres, l'exploit de Gilbert met
donc les deux capitales à 4 h. 1/2 l'une de l'au-
tre en aéroplane.
Ce trajet étant effectué par les trains les plus
rapides en 15 heures, on voit quelles splendides
perspectives le raid de Gilbert offre aux fer-
vents de l'aviation.
De Damgarten, Gilbert est allé à Putnin.
Il en est reparti à 2 h. 45, se dirigeant sur Ber-
lin. A 7 h. 30 dusoir, on était sans nouvelles
de lui.
Voici, rappelées pour mémoire, les précéden-
tes tentatives qu'a suscitées la Coupe Pommory.
Premier semestre 1913. — 24 avril. Gilbert
(Paris-Medina}, avec 1.050 kilom. ; 27 avril, Guil-
laux (Biarritz-Kollum), 1.229 kilom.
Deuxième semestre 1913. — 10 juin, Brinde-
jonc (Paris-Varsovie), avec 1.369 kilom. ; 2
août. Gilbert (Paris-Cacérès), 1.300 kil. ; 3 août,
Guillaux (Paris-Almeiùa), 1.300 kil. ; 10 août,
Séguin (Biarritz-Brème), 1.350 kil. ; 13 août,
Janoir (Etampes-Berlin), 1.000 kil. ; 23 août,
Guillaux (Biarritz-Brokel), 1.300 kil. ; 23 août.
Letort (Paris-Dantzig), 1.359 kil.
t/wv
FOOTBALL
LES MATCHS D'HIER
Football Association. — A Saint-Ouen, la Lon..
don-Ligue a lutté contre la Ligue de Football-
Association.,
Près de cinq mille personnes assistaient, mal-
gré le mauvais temps, à cette belle rencontre.
Dès lè début les Anglais, très en forme, do-
minent nettement l'équipe française.
A la fin de la première mi-temps, les An-
glais comptaient 3 buts contre 0 aux Parisiens.
PALOIS CONTRE STADE
La brillante équipe, de la section paloise a
rencontré, hier, à Auteuil (Vélodrome du Parc
des Princes) le formidable team du Stade fran-
çais.
Voici quelle était la composition de l'équipe
paloise :
Arrière, Cambre ; trois-quarts, Tournier, Ber-
gès, Pierrot, Rieu ; demis, Lamouret, Espelette ;
avants, Artigau, Larrivière, Broquart, Goye-
netche. Potter (capitaine), Bernicha, Lat-apie.
Cran.
A part l'arrière Cambre, qui remplaçait Bon-
nemort, empêché au dernier moment, c'est donc
la toute première équipe formée en vue des fu-
turs championnats.
Dans la première mi-temps, les deux équipes
dominent à tour de rôle. Aq repos, le è^aide
compte 11 points et Pau 9 points.
Pendant la deuxième mi-temps, les points s'é-
galisent et les deux équipes terminent par 17
contre 17.
COURSES A PIED
LE CIRCUIT DE DIX KILOMETRES
- Le Comité des fêtes du boulevard Victor orga-
nise, pour aujourd'hui à 2 h. 30 de l'après-midi,
un grand circuit pédestre de dix kilomètres, ou-
vert aux coureurs professionnels et indépen-
dants.
Le rendez-vous des concurrents est fixé bou-
levard Saint-Victor, 27 (15*), à 2 heures.
La liste des engagements permet de prévoir
une lutte sérieuse.
vwv
CONCOURS DE JEUX D'ECOLE
La Ligue « Jeux et Sports à l'école » organi-
se, pour le 13 novembre, un concours sportif
entre les élèves des écoles de Paris et de ban-
lieue groupés en trois catégories : 7 à 9 ans,
9 à 11. 11 à 13.
Le programme ne comporte pas d'épreuves
athlétiques, mais seulement des jeux qui peu-
vent être pratiqués dans les cours d'écoles,
pourtant bien exiguës. Ce sont : Coupe jarret,
manchot est maître chez lui, pour les garçons,
et le saut a la corde à l'envers pour les filles,
course aux fardeaux sur 60 mètres, massacre au
ballon, course à la ramassé, tout dedans (cinq
récompenses dans chaque concours).
Les engagements sont reçus au siège de la
Ligue, chez M. Maiguet. 52, boulevard Hauss-
mann, ou le jeudi à l'Ecole normale de jeux
scolaires, 58, rue de la Chapelle, à Saint-Guen
(terrain du Red Star). Un droit de 10 centimes
pour l'inscription comme membre scolaire et
l'assurance sera perçue. Les enfants déjà mem-
bres scolaires peuvent s'engager gratuitement.
Les règles de ces jeux ont été ainsi établies
par la commission de l'Ecole des jeux :
Manchot est maître chez lui : Les enfants
réunis par groupes de dix. dans un cercle de
trois mètres de diamètre, doivent s'en faire
sortir' mutuellement en se poussant, sans se
bousculer.
Course aux fardeaux : Parcourir le plus ra-
pidement possible une distance -de 60 mètres
sans faire tomber une planchette placée sur la
tête.
Massacre au ballon : Avec un paquet de quin-
ze journaux liés, jeté des deux mains au-dessus
de la tête, faire tomber une quille à distance
do six mètres.
Course à la ramasse : Douze balles sont dissé-
minées sur une distance de 60 mètres. Il faut
les .ramasser et les apporter au delà de la ligne
d'arrivée.
Tout dedans : Les douze balles sont jetées,
six de la main droite et six de la main gauche
dans une corbeille placée à trois mètres.
André Hullin.
SPORT HIPPIQUE
Aujourd'hui, dimanche 2 novembre,
à 1 h. 30.
COURSES A AUTEUIL
Noa pronostics s
Prix Montfort. — Le Tremblay ou Al-
lia II.
Prix Jacinthe. - Invocation ou Saint
Marcet.
Prix Aston Blount. — Puteaux ou Prin-
ce de Saint Taurin.
Prix Firino. — Bozkario ou Bélisai-
re II.
Prix du Vésinet. — Lelio IV ou Bala-
deur II.
Prix Cappiello. - Boutefeu ou Rama-
ge.
Whlp.
COURSES A AUTEUIL :'
l RESULTATS
Prix Saint-Hubert -_:
1. Miss Esther (Dusseaux) à M. Félix Petit ; 2.
Fondettes (A.-E. Bâtes).
Prix Girofla
1. Bull Dog (Barat), à M. L. OIry-Rœderer ;
2. 1L. 'Etang la Ville (Biaise).
Prix Finot 1
1. Champoreau (A. Carter), à M. James Hen-
nessy ; 2. Valise de Voyage (Parfrement) ; 3.
Gamain (Powers).
Prix de Montretout
1. Grand Duc (Parfrement), à M. Ch de Vrède ;
2. Tripot (Powers).
Prix Général-de-Biré
1. Red Lock ( M. de la Mortière), à M. de la
Mortière ; 2. Aigretto (M. Fix) ; 3. Grandvilliers
(M. d'Indy).
Prix Marlse
1. Bise (Parfrement), à M. A. Kurz ; 2. Le
Tremblay (O'Connor).
pes. Pel.
Première course 10 fr. 5 fr.
Miss Esther. Gagn. 106 » 62 50
- Placé 37 » 22 50
Fondettes H' Placé 26 50 14 50
Deuxième course
Bull Dog. Gagn. 18 » 8 50
- Placé 11 » 6 a
L'Etang la Ville Placé 14 » 7 50
Troisième course
Champoreau Gagn. 42 50 28 50
- Placé 19 50 11 »
Valise cle Voyage Placé 19 » 10 »
Gamain Placé 28 » 17 »
Quatrième course
Grand Duc 111. Gagn. 34 50 18 50
—. Placé 15 » 8 50
Tripot II. Placé 15 50 9 50
Cinquième course
Red Look. ,. Gagn. 95 » 48 50
— Placé 26 » 16 »
Aigretto Placé 39 50 23 50
Graildvilliers Placé 19 » 13 »
Sixième course
Bise Gagn. 41 50 19 50
- Placé 20 » 10 »
Le Tremblay. Placé 21 50 12 50
Nos lavoris sont indiqués en italique.
PETITE CORRESPONDANCE
X. — Réforme de la justice. — Sans doute,
vous avez raison, mais il faut procéder par or-
dire et déjà nous réclamons l'épuration et la di-
minution des frais.
A. D., rue de Charonne. — Reçu votre com-
munication, merci pour votre excellente activité.
Un Lanternier lyonnais. — Attendez-vous à
pis encore ; mais ne manquez pas de nous tenir
au courant.
i
Réunions & A vis divers
LUNDI S NOVEMBRE :
x x Universités populaires. — U. P. du fau-
bourg Saint-Antoine, 157. — Georges Yvetot :
« Ma pensée libre, lue par Séverine ».
Soirées Ouvrières de Montireuil (15, rue Arsène-
Chéreau). - Cours : solfège, bibliothèque.
MARDI 4 NOVEMBRE :
x x Universités populaires. — U. P. du fau-
bourg Saint-Antoine, 157. — R. Garros : « Ma
traversée de la Méditerranée en aéroplane ».
Dans la première salle, A. Mary : « Les révéla-
tions de la science ; le problème de l'origine de
la substance universelle et de l'ordre dans l'uni-
vers ».
MERCREDI 5 NOVEMBRE :
x x Universités populaires. - U. P. du fau-
bourg Saint-Antoine, 157. — M. Léo Claretie :
« Le Moïse, de Ghâteaubriand, auditions par les
« Le Moïse, l'Odéon. Dans la première salle, l'é-
artistes de l'Odéon. Dans la p~remière salle, l'é-
cole ouvrière. Francis Delaisi : « Comment les
avriers ont conquis le droit syndical ». Au pre-
mier étage., ouverture du cours d'esperanto tous
les mercredis et vendredis.
Soirées Ouvrières de Montreuil (15, rue Arsène-
Chéreau). — Cours de culture physique mixte.
Bibliothèque.
Revue Financière
Le marché ne s'est pas départi de son
calme habituel, en déwt de la liquidation.
La clientèle se tient toujours sur la ré-
serve ; la spéculation — c'est-à-dire quel-
ques professionnels - n'engage que des
opérations de minime importance et de
courte durée ; le comptant ne procède qu'à
des achats très espacés. Aussi les varia-
tions de la cote sont-eliles, en la plupart
des groupes, insignifiantes. C'est, en som-
me la continuation d'un létat de maras-
me qui dure depuis de longues semaines.
Nous remarquons que le marché, tout en
étant inactif, a montré un peu .plus de fer-
meté que précédemment. Puis l'abaisse-
ment du taux de l'escompte à Berlin, qui
paraît être le prélude de l'adoption de la
même mesure, par la Banque d'Angleterre,
dans un délai rapproché, a produit une
favorable impression. De ce fait, on est un
peu plus rassuré, quant au loyer de l'an
gent d'ici à la fin de l'année, alors que
l'on redoutait, il y a quelques jours enco-
re, une tension assez forte.
D'autre part, la liquidation s'est effec-
tUlée dans de faciles conditions. Les enga-
gements n'étaient guère nombreux, et les
demandes de capitaux ont été, par suite,
assez rares. Le taux des reports s'est éta-
bli à 3 1/2 au parquet, et à 4 3/4 en
Banque.
Fonds d'Etats
Notre Rente a été fort agitée, par des
alternatives de hausse et de baisse assez
appréciables. Elle a coté §7 95 au plus haut
et finit à 87 07 contre 87 37 ; au comptant,
elle reste à 87 05. L'Amortissable vaut 91.
Les ifonds coloniaux restent calmes.
L'obligation tunisienne 3 0/0 1892 cote
425 ; 3 0/0 1902, 390 ; l'obligation .algérienne
reste à 425 ; l'obligation 3 0/0 de l'Afrique
Occidentale se tient à 423 ; le Tonkin 2 1/2
0/0 est à 76 80 ; le Madagascar 2 1/2 reste
à 78 ; 3 0/0, à 84 20 ; l'Indo-Chinois 3 0/0
1902 cote 392 50 ; 3 0/0 1909, 429 ; 3 1/2 0/0
1913, 457.
Les fonds étrangers ne présentent pas
d'intéressantes variations.
Les emprunts russes demeurent indécis.
Le Consolidé cote 91 02 ; le 3 0/0 1891,
74 65 ; le 3 0/0 1896, 72 90 ; le 5 0/0, 105 40 ;
le 4 1/2 0/0, 99 10.
Le projet de budget pour 1914 évalue les
revenus ordinaires de l'empire à 3 mil-
liards 5^T.687.282 roubles et les revenus ex-
traordinaires à 13.400.000 roubles, indé-
pendamment de l'encaisse libre de 23 mil-
lions 164.217 roubles. Les dépenses ordi-
naires sont évaluées à 3.302.675.714 roubles.
L'excédent des revenus ordinaires sur les
dépenses de même nature est de 219 mil-
lions 021.568 roubles. Les dépenses extra-
ordinaires sont évaluées à 255.585.785 rou-
bles. Les recettes et les dépenses totales
ordinaires et extraordinaires se balancent
exactement et s'élèvent respectivement à
3.558.261.499 roubles.
Les ifionids japonais restent fermes.
Le 5 0/0 1913 cote 516.
Le Turc reste à 86 70. La conférence fi-
nancière qui devait reprendre ses travaux
à la fin de ce mois a été encore ajournée.
Il est /probable qu'elle se réunira fin no-
vembre.
Le Serbe vaut '82 20.
Les rentes bulgares sont calmes.
Les fonds roumains sont inactifs.
Un emprunt roumain de 4 1/2 0/0 de 250
millions de lei vient d'être conclu avec le
groupe Disconto-Gesellschaft- Blekhrœdoer,
auquel appartient aussi des maisons rou-
maines. Sur cette somme, 170 millions sont
fermes et 80 millions en option, jusqu'au
mois de mai 1914. Aucune décision concer-
nant la date et les modalités de l'émission
n'a été prise.
L'Extérieure d'Espagne clôture à 90 80.
te Portugais est calme à 62 50.
Les fonds chinois restent fermes ; le 5 '0/0
1913 est à 490.
Le Brésilien 4 0/0 1889 passe de 78 à
7750.
Sociétés de Crédit
La Banque de France se tient à 4.850.
Bilan au 30 octobre 1913. — Encaisse or :
augmentation 6. 359. 511 fr 12 ; encaisse
argent : diminution 224.920 fr. 45 ; total de
l'encaisse, augmentation 6.134.590 fr. 67 ;
portefeuilles de Paris et des succursales,
augmentation 209.917.067 fr. 90 ; avances
sur titres à Paris et dans les succursales,
diminution 4.650.393 fr. 83 ; billets au por-
tteur en circulation, dans les banques et
succursales, augmentation 135.515.310 Sm.
Compte-courant du Trésor, augmentation
8.715.913 fr. 12 ; bénéfices de la semaine
1.063.093 fr. 12.
Le Crédit foncier conserve sa fermeté à
880.
Le Comptoir national l'Escompte conser-
ve une tenue calme et ferme à 1.054.
La Société Générale reprend son cours de
huitaine à 819.
Le Crédit Lyonnais a un courant régu-
lier d'échanges. Il clôture à 1.657.
La Banque de Paris est bien disposée à
1.722.
L'Union Parisienne reste à 1068.
La Banque française pour le Commerce
et lîndustrie varie de 294 à 292. On ne con-
naît pas encore les résultats de l'exercice
1912-1913, mais il est à présumer qu'ils per-
mettront facilement le maintien du divi-
dende au chiffre de 15 fr.
Les banques algériennes, subissant l'in-
fluence des dispositions générales ambian-
tes, manifestent encore une certaine lour-
deur ; cependant, elles bénéficient, comme
les établissements de crédit de la métro-
pole, de la cherté actuelle de l'argent et
leurs perspectives d'avenir se trouvent'
élargies par les importants travaux et les
grandes affaires qui sont en préparation
en Algérie, notamment pour la mise en
valeur des terrains miniers.
La Banque de l'Algérie vaut 3,290 ; la
Compagnie Algérienne, 1,418 ; le Crédit
Foncier d'Algérie et de Tunisie. 673.
Au groupe des Banques étrangères, nous
retrouvons la Banque des Pays-Autrichiens
trè3 calme à 554 ; le Crédit Foncier d'Autri-
che à 1,235.
La Banque Ottomane est calme à 636.
La Banque de l'Union à Moscou se négo-
cie à. 737 ; la Banque Russo-Asiatique à
788 ; la Banque de l'Azoff-Don à 1,603.
L'action de la Banque d'Athènes demeure
calme à 80 ; l'action de la Banque d'Orient
à 121 ; et la Banque de Salonique à 98.
Le Crédit Foncier Egyptien est relative-
ment soutenu à 759 ; la Land Bank of
Egypt à 176.
Les Banques mexicaines sont fermes.
La Banque Nationale a passé de 617 à
625 ; la Banque Centrale de 108 à 111 ; la
Banque de Londres et Mexico à 407.
Chemins de Fer
Les Chemins de fer français n'ont guère
varié.
L'Est vaut 940, le Lyon 1,310, le Midi
1,123, -le Nord 1,710, l'Orléans 1,310 l'Ouest
875.
Recettes comparées pour la semaine du
8 au 14 courant : Paris-Lyon, augmentation,
50,000 fr. ; Nord, diminution, 112,000 fr. ;
Midi, augmentation, 40,000 fr. ; Est, aug-
mentation 340,000 fr. ; Orléans, augmen-
tation. 102,000 fr. ; Algériens, augmenta-
tion, 64,000 fr.
¡Parmi les Compagnies secondaires, les
Sud de la France sont restés à 110 ; les
Economiques du Nord s'inscrivent à 231 ;
les Départementaux se retrouvent à 612.
Les Chemins de fer d'Algérie ont eu un
marché calme : Bône-Guelma à 620, l'Est et
rOuest-Algérien vers 657 et 628.
Les Chemins de fer sur Routes d'Algé-
rie cotent 245.
Les Chemins Autrichiens sont lourds à
748.
Les Lombards restent à 115.
Les Chemins espagnols restent inactifs:
Les Andalous cotent 317, le Nord 470, le
Saragosse 446.
Valeurs industrielles
Le Suez termine à 4,905. contre 4,970
La baisse dont ce titre a été l'objet sem-
ble avoir des causes multiples : d'abord le
fait brutal de la diminution des recettes,
puis le resserrement monétaire et la pré-
paration des futurs emprunts qui poussent
nombre de capitalistes à faire argent de
titræ dont le rendement est le plus faible ;
enfin, on commence à discuter quelles peu-
vent être les répercussions qu'aura sur le
trafic de Suez l'ouverture du canal de Pa-
nama. La question n'est pas neuve et a
déjà fait couler beaucoup d'encre ; il faut
attendre les faits pour la discuter.
Tendance aussi calme que de coutume
snr la Compagnie Générale Transatlanti-
que qui finit à 166 pour l'action ordinaire
et à 180 pour l'action privilégiée.
Les Messageries Maritimes n'ont pas ac-
cusé, non plus, de variations intéressantes
à 131 pour les actions ordinaires et à 179
pour les actions' privilégiées. Cette Com-
pagnie a conclu avec le gouvernement gé-
néral de l'Indo-Chine un accord pour l'ex-
ploitation des lignes de navigation intéres-
sant ce dernier.
Les Chargeurs Réunis ont été très fermes
à 700 pour les actions et à 104 pour les
parts'.
Les valeurs de traction n'ont guère va-
Tié.
Le Métropolitain s'établit à 621 ; le Nord-
Sud à 178 ; la Thomson à 765 ; les Tram-
ways-Sud à 165 ; les Tramways Généraux
à. 503 ; la. Parisienne Electrique à 297 ;
les Tramways de Paris à 288.
Les Omnibus terminent à 655 ; les Voi-
tures sont délaissées à 188 50.
Les Valeurs gazières n'ont varié que dans
d'étroites limites.
Le Gaz de Paris vaut 280.
Le conseil municipal de Paris se préoc-
cupe de réduire les frais d'exploitation de
,la régie du gaz qui, par suite de la hausse
du charbon, des salaires et des matériaux,
se sont élevés dans une proportion qui
annihile complètement les effets de l'ac-
croissement de la consommation. Alors
que les recettes brutes ont progressé de
79.918.000 francs en 1909 à 87.755.000 ton-
nes en 1912, le produit net revenant à la
Ville est rietomlbé de 23.910.000 francs à 23
millions 461.000 francs.
Pour améliorer cette situation, l'admi-
nistration propose d'autoriser la fabrica-
tion du gaz mixte, composé die 92 0/0 de
gaz de houille et de 8 de gaz à l'eau.
Cette innovation exigerait, d'après la
commission, 9 millions de dépenses et pro-
curerait une économie annuelle de 2 mil-
lions et demi de francs,
Il est à remarquer que cette proposition
intéresse les finances. de la Ville de Paris
beaucoup plus que celles de la Société du
Gaz de Paris, qui ne peut attendre d'ac-
croissement de sa rémunération forfaitaire
que du progrès de la consommation.
La Compagnie d'Eclairage, Chauffage et
Force motrice est sans changement à 274.
Le Gaz , pour la France et l'Etranger
s'inscrit, comme précédemment, à 784 et
780 fr.
Le Gaz Central s'inscrit à 1,625 ; le Gaz
Continental à 642. L'Union des Gaz, pre-
mière série, vaut 745 ; deuxième série, 605.
Le Gaz de Madrid reste à 192.
La Compagnie Générale des. Eaux '.s'éfJ).
blit à 2,095. Les Eaux pour l'Etranger sont
calmes à 304. Le Beo Auer reste à 1,284.
Les Valeurs d'Eleetriciité sont calmes.
L'action Société d'Electricité de Paris
cote 800. On parle d'un dividende de 20
francs contre 18 50 l'an dernier.
La Compagnie Parisienne de Distribu-
tion d'Electricité a évolué de 645 à 638.
Parmi les secteurs, la Compagnie Pari-
sienne de l'Air Comprimé (Secteur Popp) a
été ramenée à 915. La Compagnie Continen-
tale Edison finit à 719. Le Secteur de la
Place Clichy cote 1,795. La Société d'Eclai-
irage et dé Force par l'Electricité esit à
1.180 fr.
L'Electricité et Gaz du Nord vaut 492.
La Société industrielle d'Energie électri-
que, dont l'assemblée sera tenue le 14 no-
vembre, se maintient à 271. On sait que le
dividende doit .rester fixé à 12 50 par ac-
tion. La Compagnie Générale de Distribu-
tion d'énergie électrique fléchit à 436.
La Dynamfte est lourde à 771. Les Ta-
bacs Ottomans restent à 380 ; les Tabacs
des Philippines à 329.
Les résultats qui viennent d'être publiés
par un certain nombre de Sociétés métal-
lurgiques sont évidemment très satisfai-
sants, mais il est certain que l'appréhen-
sion d'un ralentissement industriel pèse
sur la Bourse, -et les cours de nos grandes
firmes s'effritent peu à peu, bien que les
transactions soient de plus en plus espa-
cées dans ce compartiment, comme dans les
autres.
Les Forges et Aciéries de la Marine s'a-
lourdissent à 1,861, malgré l'impression fa-
vorable causée/ par les résultats de l'exer-
cice. *
Le Creusot reste vers 2,050, cours auquel
il est revenu la semaine dernière.
Commentry-Fourchambault reste à 1,449.
Les Aciéries de France se tiennent à
810 ; les Aciéries du Nord et de l'Est à
2,090vavec un dividende de 90 fr.
2, Chatillon-Commentry est à 1.950 ; De-
nain-Anzin, à 2.260 ; le Creusot, à 2.045.
Les valeurs russes ont peu varié.
La Briansk cote 498, action ordinaire, et
450 action privilégiée.
LA Sosnowice reste à 1.540 ; les Sels
Gemmes, à 330 ; le Na.phte, à 823.
Le cuivre, à New-York, est à 15 87 con-
tre 16 37. A Londres, il cote, au comptant,
73 1/2 contre 74 1/2, et à terme 73 3/8 con-
tre 73 1/4.
Le Rio est faible à 1.954.
Au marché en banque, les dispositions
ont été le plus souvent faibles.
Les valeurs russes se sont alourdies.
La Hartmann vaut 687 ; la Mailtzof, 830 ;
la Taganrog, 654 ; la Toula, 1.044 ; le
Platine, 688.
Les valeurs de cuivre sont discutées.
Ca'pe-Copper est à 148 ; Tharsis, à 190 50;
Utah, à 279.
Les mines de diamants sont en baisse.
La de Beers reste à 471 50.
Les -valeurs de Naphte sont moins sou-
tenues.
Les titres de caoutchouc finissent lourds.
Mines d'Or
Les mines d'or sud-africaines, après une
légère tentatirve de relèvement, sont rapi-
dement revenues aux environs de leurs
cours antérieurs, abandonnées par le mar-
ché de Londres, qui a envoyé de nombreux
ordres de ventes. Nous n'avons donc, par
continuation., aucun mouvement intéres-
sant à enregistrer.
L'East Rand termine à 54 ; la Goldfields,
à 57 50 ; la Crown-Mines, à 159 ; la Rand-
Mines, à 149.
Bonconseil
BIBLIOGRAPHIE
La France en danger, l'œuvre des pangerma-
nistes : ce qu'ils sont, ce qu'ils peuvent, ce
qu'ils veulent, par Paul Vergnet. — Quiconque
aura lu ce Livre ne pourra plus douter du danger
permanent qui menace la France. Avec une sû-
reté et une richesse de documentation, avec
urne clarté et une logique de démonstration aux-
quelles les pangermanistes eux-mêmes ont dû
rendre hommage, Paul Vergnet dresse le bilan
de l'œuvre accomplie déjà par le pangermanis-
me et relève en tous ses détails le plan, réllé-
chi, méthodique et redoutable dont ils poursui-
vent la réalisation. Il ne s'agit ni d'un pam-
phlet, ni d'une fantaisie de pure imagination.
C'est une étude rigoureusement objective dont
les conclusions, précisément, parce qu'elles dé-
coulent de l'exposé des faits et apparaissent à la
lumière des textes, forcent la conviction des plus
indifférents et des plus sceptiques.
DECLARATIONS DE FAILLITES
(Jugements du 29 octobre)
Maillard, fab. de billards, passage Pierre-
Amelot, 9.
Fettu, horloger-bijoutier, avenue Gambetta,
117, act. rue Henri-Poincaré, 4.
(Jugements du 31 octobre)
Ballande, vins-liq., boul. National, 139, à Cli-
chy ,act. sans dom. connu.
Desor, vins au détail, rue Lamartine, 44, act.
rue de l'Usine, 27 bis, à Alfortville.
Fages, vins-épic., rue Hoche, 42, à Montreuil-
sous-Bois.
Humbert. pommes de terre en gros, rue Au-
maire, 14.
Locker, couturier, avenue de l'Opéra, 7, act.
rue. Ramey, 64.
1° Edmond Lucet, expositions et attractions
diverses, rue Ernest-Renan, 1, à Saint-Denis ;
2° Fautrard, expositions et attractions diverses,
rue des Cités, 168, à Aubervilliers, act. sans dom.
connu.
'Marchés du Jour
MARCHÉ AUX FOURRAGES
de la Chapelle
du 1" novembre 1913
Les affaires ont été insignifiantes au marché
de ce jour, à cause des fêtes de la Toussaint,
avec prix fermes tant sur les pailles que sur les
fourrages.
il. q- 2' q.
Paille de blé. 32 k 34 30 à 31
Paille de .sei,gle. 28 30 25 27
Paille '(j'avoine. 30 32 28 29
Foin. 55 58 42 50
Luzerne. 57 GO 46 53
Regain.., -- 48 52 45 47
Le tout rendu dans Paris, au domicile de
l'acheteur, droit d'entrée compris, par cent bot-
tes de 5 kilos, savoir : 6 fr. pour foin et four-
rages secs ; 2 fr. 10 pour paille, avec pourboi-
res de 1 franc par 104 bottes, à la charge de
l'acheteur.
Prière à ceux de nos lecteurs dont l'abon-
nement expire le 30 novembre, de bien vou-
loir le renouveler, afin d'éviter tout retarda
dans la réception de leur journal.
Nous leur rappelons que tout change.
ment d'adresse doit dire accompagné de
0 Ir. 50.
Spectaclesde laSoirée
du Dimanche 2 novembre 1913
Opéra. — Relâche.
Comédie-Française, 8 h. 3/4. — Primerose.
Opéra-Comique, 8 h. — La Vie de Bohême. M
cavalleria Rusticana.
Odéon, 8 h. 1/2. — Vieil-Heidelberg.
Porte-Saint-Martin, 8 h. 112. - L'Infidèle, -
Amoureuse.
Vaudeville, 8 h. 1/2. — Le Phalène.
Théâtre Antoine, 8 h. 1/2. — Le Procureur Hali
lers.
Palais-Royal, 8 h. 1/2. — La Présidente.
Ambigu, 8 h. 1/2. — La Saignée (1370-71).
Châtelet. 8 h. 1/2. — Michel Strogoff.
Gymnase, 8 h. 3/4. — Les Requins.
Athénée, 8 h. 3/4. — Triplepatte.
Gaîté-Lyrique, 8 h. 1/2. — Mignon.
Théâtre Sarah-Bernhadt, 8 h. 1/2. — La Vivante
image.
Apollo, 8 h. 3/4. — La Veuve joyeuse.
Renaissance, 8 h. 1/2. — Un Coup de Téléphone.
Variétés, 8 h. 1/2. — La Vie Parisienne.
Trianon-Lyrique, 8 h. 1/4. — Le Papa de Frail-
cilie.
Grand-Guignol, 9 h. - Terres chaudes. — Dans
la Pouchkinskaïa. - L'affaire ZézeLte. - La
petite crame en blanc.
Théâtre des Arts, 8 h. 1/2. — Le Droit de mort.
— Le Cœur en panne.
Déjazet, 8 h. 1/2. — Le Mariage de Mlle Beule-
mans. — Crime passionnel.
Comédie Marigny, 8 h. 1/2. — Les Anges gar-
diens.
Théâtre Cluny, 8 h. 3/4. — Monsieur le juge.
Théâtre des Champs-Elysées. — Relâche.
Théâtre Réjane, 8 h. 1/2. — L'Oiseau bleu.
Théâtre Fémina. 9 h. — Les Travaux d'Hercule..
Capucines, 9 h. - Pan ! dans l'œil.
Théâtre des Bouffes-Parisiens, 9 h. 1/4. — Le
Secret.
Comédie-Royale, 8 h. 1/2. — Le Petit Sac. -
Leur Truc. — Robby.
Théâtre du Château-d'Eau, 8 h. 3/4. — Rêve de
Valse.
Comédie des Champs-Flysées, 8 h. 3/4. — En
douce.
Comédie-Mondaine, 8 h. 1/2. — Lo Strapontin,
Place aux femmes.
Théâtre Moderne, 12, boulevard des Italiens. -
Matinée pt soirée. — Spectacle varié.
Théâtre Molière, 8 h. 1/4. — Chéri-Bibi.
Théâtre de Belleville. 8 h. K2. — Gigolo.
Mnntoarnasse, 8 h. 1/2. — La Revue.
Grenelle, 8 h. 1/2. — La Belle Gabrielle.
Gobelins, 8 h. 1/2. — Manon Lescaut.
Théâtre Populaire (8, rue de Belleville). -H
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La Cigale. 8 h. 1/2. - Non. mais 1
Olympia, 8 h. 1/2. — La Revue de l'Olympia.
Folies-Bergère, 8 h. 1/2. — La Revue.
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La Sirène-Music-Hall, 167, rue Montmartre. -
La Revue de l'Art et du Cochon. Resse. La
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demie, matinées antiques.
Palais de Glace (Champs-Elysées). — Patina.
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Nouveau-Cirque, 8 h. 1/2. — Attractions. -
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Scala, 8 h. 1/2. — Tangui, Tango, panpan la
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Imprimerie Française (Maison J. DANGON)
123, rue Montmartre, Paris (2*)
(GEORGES DANGON, imprimeur.
FEUILLETON DU 2 NOVEMBRE 1913
20,
Ir
Franclie-Epée
Grand roman héroïque
Episodes de la Guerre de Cent Ans
PAR
LEON CHARPENTIER
x
Le rapt
- Je suis bûcheron" de l'abbaye de Saint-
Etienne ; ma cabane est située dans une
clairière, à environ mille pas d'ici. J'étais
parti dès le jour examiner les arbres que
je dois abattre, suivant les ordres de mels-
sire l'intendant, et je rentrais chez moi,
pour prendre mon modeste repas, quand
tout à coup je vis adossée, aux parois de
ma hutte, une femme garrottée et bâillon-
née. Je n'ai pas vu les hommes, mais j'ai
vu leurs chevaux paissant l'herbe de la
clairière. La femme me jetait des regards
si expressifs, que je compris sa requête ;
je défie son bâillon, et elle me dit rapide-
ment à voix basse : « SI tu veux gagner
un sac d'argent, va-t'en vite du côté de la
rivière ; si tu vois venir des cavaliers, de-
mande leur s'ils cherchent Isaure. Si oui,
amène-les, et tu seras riche. J'aurais fait
la démarche pour rien, tant cette femme a
de beaux yeux et un visage d'ange. Je lui
remis son bâillon pour que les hommes
ne s'aperçussent de rien, et depuis une
heure je vous guette.
— Merci, bonhomme, tu auras ce que
t'a .promis Isaure, et mieux encore, si tu
veux : quel est ton nom ?
—i Christophe Come ,pour vous servir,
messire.
— Christophe Comer tu vas nous gui-
der.
— Oui, messire, mais si vous voulez
prendre les deux hommes et leurs chevaux,
il faut, à vous tous, cerner la clairière ;
de plus, il faut laisser vos chevaux, ils fe-
raient trop de bruit et donneraient l'éveil.
Vous voulez qu'il n'arrive: aucun mal à
la jeune femme, prenons donc toutes Les
précautions pour réussir.
« Avançons, 'et quand il faudra, nous
disperser, je vous préviendrai.
— Un de vous suffira pour garder les
chevaux, dit Franche-Epee, que les au-
tres nous suivent.
Ils étaient douze en tout, y compris le
bûcheron, qui portait toujours sa cognée ;
ils 'avançaient en silence, ainsi que l'avait
reciommandé le bonhomme, étouffalnt le
bruit de leurs pas, marchant sur les poin-
tes et tenant à la main le fourreau de l'eurs
rapières.
On fit halte à eent pas du but.
— Vous, messire, restez avec moi, vous,
les cavaliers, dispersez'-vous à droite et à
gauche, en comptant cent pas""d'intervalle
entre vous, puis avanoeiz jusqu'à la li-
&ière d.u bois, sans vous montrer. J'entre-
rai seul sur le découvert ; les hommes
ne! se défieront pas du bûcheron ; quand
je serai tout près d'eux, Je dirai très fort :
« Que Dieu vous garde, messines ! » A ce
moment, vous pourrez vous montrer et je
vous prêterai-secours, avec l'aide de Dieu,
en couvrant la jeune femme.
Silencieux, ils attendaient que chacun
eût pris ses distances, puis tous avancè-
rent .en se dissimulant. Christophe entra
sous bois et de son pas tranquille mar-
cha vers sa chaumière. Le Trouvère, qui
veillait à son tour, s'était assis près d'Isau-
re, toujours bâillonnée, et paraissait lui
tenir un discours véhément. Franche-Epée
bouillait de la lenteur du bonhomme ; il
eût voulu se précipiter sur le bandit et
l'étrangler de aes propres mains. Il ,s'e re-
tint pourtant.
— Oh ! c'est toi, bûcheron, dit le Trou-
vère ; si tu viens prendre ton repas, bon-
homme, il te faudra chercher d'autres pro-
visions, nous avons tout mangé, mon com-
pagnon et moi.
L'e bûcheron, sans répondre, tournait au-
tour du traître, de façon à ne pas le mas-
quer à la vue du capitaine.
— Ah ! dit-il enfin, vous avez tout man-
gé ; que Dieu vous garde, messirea !
A peine le moit était-Il prononcé, quf
onze hommes sautaient l'épée à la main,
dans la clairière.
-
Le Trouvère avait compris ; il était cer-
né ; c'éfriit la mort inévitable, et probable-
mient la torture ; iil se Leva d'un bond,
tira sa dague, et saisissant Isaure du bras
gauche, il cria à Franche-Epée :
— Si tu fais un pas, je la tue.
— Rends-toi à merci, lui dit le capitaine.
— A merci, jamais ; promets-moi la vie
ou je la tue !
— Tu ne tueras personne, malandrin, dit
le' bûcheron, lui jetant sur la tête sa cape
épaisse qu'il venait de détacher.
Aveuglé, le bandit frappait l'air de son
poignard inoffensif, essayant en vain d'en-
lever cette cape qui rétouffait.
Il fut bientôt maîtrisé, attaché solidement
et jeté à la place d'Isaure dont le capitaine
avait coupé les liens et qu'il serrait sur
son coeur.
— J'étais sûre que vous viendriez me
délivrer, messire ; je n'avais pas peur, di-
sait-elle, en le regardant avec amour.,
— Tu m'attendais, chère enfant ?
- Oui, j'étais sûre de votre amitié, de
votre dévouement en attendant nrteux.
« Si vous n'étiez pas venu, c'est que la
mort vous aurait surpris dans cette défense
de l'abbaye ; alors je serais morte aussi,
monseigneur, mais pas sans vengeance. Ce
traître-là ne m'aurait pas eue. »
Braz-el'-Zog dormait comme ,une souche et
sa surpris'e fut grande de se réveiller gar-
rotté.
— Ah ! dit-il, tu gagne-s encore la partie,
Franche-Epée ; tant mieux, mon garçon,
c'est que tu as de la chance.
u Pour moi, je sais ce qui m'attend : un
bout de corde, et puis c'est fini ; la vie ne
vaut pas qu'on la regrette. »
— Tu philosophes, Braz-el-Zag, dit le
capitaine ; tu m'étonnes, entends-tu ; un
bout de corde ? Nous avons mieux que
cela à ton service, mon ami.
« Attachez-lesi de façon qu'ils puissent
marcher ; je n'ai pas envie de les voir à
cheval pendant que nous irons à pied.
Peux-tu marcher, mon Isaure ?
— Oui, messire, cela me fera du bien ;
ce Trouvère de malheur me portait comme
un paquet et sans précautions aucunes ; ce
sont galanteries de sa façon.
— Nous lui ferons chanter une loi sur
un air de ma composition, pour sa peine;
» C'est lui qui a corrompu une partie de
ma bande et l'a jetée sur l'abbaye ; espion
traître et félon, qui pousse les autres à
mai faire et qui se dérobe à l'action par
une fuite honteuse, en commettant un nou-
veau crime ; toutes ces belles actions mé-
ritent récompense, et la récompense ne tar-
dera pas. Gent cinquante de ceux qu'il a
poussés à ila révolte attendent mon retour
pour être pendus ; je veux qu'avant de
tirer la langue à l'humanité, ils aient le
spectacle de la récompense que je destine
il ce preux.
Il Adieu, bonhomme. J'ai là dans mon
escarcelle un certain nombre de carolus
d'or, je te les donne en remplacement du
sac d'argent que t'a promis ma chère Isau-
re. Tu me seimbles être un homme qui ne
craint pas gnand'chose et qui a du cœur ;
si tu veux t'attacher à moi, viens, je te
prends dans ma bande et te ferai plus tard
un sort digne d'envie, si nous ne restons
pas par les chemins.
- Mais je suis serf, messire, attaché à
la glèbe de l'abbaye.
— Moi, je suis seigneur des grandes rou-
tes, et je t'affranchis.
— Je n'ai point de femme, point d'en-
fant, plus de parents ; personne ne m'aime
et je n'aime personne ; je vous suis donc
et vous servirai fidèlement, ainsi que cette
charmante damoiselle, dont les yeux sont
si beaux.
— Alors, viens. En route, compagnons,
et surveillez-moi la marche de ces deux
bons frères ; s'ils hésitent, piquez-les de
la dague, mais n'endommagez pas trop la
peau ! je veux qu'ils fassent figure cônve-
nable devant leurs camarades tout à fh-eu-
re.» - -
La cavalcade reprit le chemin du camp.
Le Trouvère et son complice étaient atta-
chés sur le même cheval, des à dos, el
menés en bride par un des compagnons.
Isaure montait l'autre cheval des bandits.,
— Ma chère et belle enfant, j'ai constaté
ta disparition ; tu as lutté contre ces deux
traîtres ; ils t'ont fait du mal, dis, Isaure ?
Tiens, vois cette poignée de cheveux qu'ils
t'ont arrachée et que je porte sur ma poi-
trine.
« Oh ! Isaure, ma seule consolation &
présent : j'ai bien souffert aujourd'hui, maia
je te conterai cela quand j'aurai fait jus-
tice ; on m'attend là-bas pour un grand
acte de réparation. Avec les hommes que
je commande, l'indulgence serait taxée de
faiblesse. Raffermis ton cœur, car c'est une
véritable hécatombe humaine que j'offre au-
jourd'hui à ce minotaure qu'on appelle jus-
tice-et qui n'est, somme toute, que ci-à la;
vengeance. »
De nouveau les chevaux voiaient sur le
chemin en un galop fou ; c'était la course
à rabtme pour les uns, à l'effroi DOUT les
autres.
Déjà, les tentes du camp s'apercevaient
au loin ; le bruit de la galopade forcênée
arrivait aux oreilles des compagnons.
C'était la mort qui venait, rapide, fou-
gueuse, ardente. Les femmes hurlaienti
leurs lamentations et criaient grâce bien
avant que la cavalcade fût arrivée.
— Va dans la tente, ma chère Isaure' ;
ce spectacle de mort n'est pas fait pouc
toi.
- Vous ne pouvez pardonner, messire t
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