Titre : La Lanterne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1884-01-06
Contributeur : Flachon, Victor. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328051026
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 06 janvier 1884 06 janvier 1884
Description : 1884/01/06 (N2451,A8). 1884/01/06 (N2451,A8).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7507133h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-54
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/07/2012
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ADMINISTRATION. RÉDACTION & ANNONCES
A PARIS Il
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Les artiçleB ,nan insérés ne se
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iBOWKEMEWTS1
PARIS
TROIS MOIS. 5 FR.
SIX MOIS 9 FR.
UN AN. 18 FR.
JOURNAL POLITIQUE
QUOTIDIEN
,UN NUMÉRO: 5 .CENTIMES
ABONNEMENTS
DÉPARTEMENTS
TROIS MOIS. 6 FR.
SIX MOIS. 12 FR;
UN AN. 24. FR.
HUITIÈME ANNÉE.—NUMÉRO 2451-
1
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Dimanche 6 Janvier 1884 ,¡ ,. ,"
120 nivôse an 91) - i
Une Monarchie en détresse
1 '■ „
Il ne serait pas impossible que le fils
de l'ex-reine Isabelle, le roi Alphonse
eût fait preuve d'un rare esprit de pré-
voyance en acceptant, il y a quelque
temps, le commandement d'un régiment
prussien. comn-landement d'un régiment
Il se serait ainsi ménagé, comme on
lit, une poire pour la soif. En effet,
quand il aura perdu sa couronne — ce
qui semble, au train dont vont les cho-
ses en Espagne, ne devoir guère tarder
— il lui restera, du moins, comme fiche
de consolation et pour faire figure dans
le monde ses épaulettes de colonel
allemand.
Le fait est que la chute de la monar-
chie espagnole n'est plus qu'une affaire
de jours, ou, si l'on veut, de mois. Cette
monarchie se trouve acculée à une im-
passe dont il lui est absolument impos-
sible de sortir et où il faut qu'elle pé-
risse. La seule question encore incer-
taine est dé savoir si elle tombera du
côté droit ou du côté gauche, sous les
coups de la réaction ou sous ceux de la
démocratie.
On connaît les faits : le roi Alphonse,
ce roi si maladroitement amené à Paris
par M. Jules Ferry, a trouvé en Espa-
gne, à son retour d'Allemagne, la situa-
tion de son ministère très compromise.
Le mécontentement était général et de
sombres pronostics se laissaient entre-
voir de toutes parts.
En présence de cet état de choses, le
Ministère Sagasta dut se retirer et un
ministère de gauche, sous la présidence
de M. Posada, fut constitué. Un des
principaux articles du programme de ce
nouveau cabinet était l'établissement
du suffrage universel.
Jusque-là, c'était parfait; mais voici
où les choses ont commencé à s'em-
brouiller : le cabinet Posada n'a pas la
majorité dans les Cortès, et ce qui s'ex-
plique parfaitement par ce fait qu'en Es-
pagne, le système des candidatures offi-
cielles étant mis en pratique dans la
plus large mesure, la majorité appar-
tient toujours au ministère qui a pré-
sidé aux élections. Or, la Chambre ac-
tuelle, élue sous le cabinet Sagasta? est
nécessairement acquise à la politique
rétrograde de ce cabinet et ne veut en-
tendre parler ni de réforme constitu-
tionnelle. ni de suffrage univèrsel.
C'est la crise, et une crise d'une
extrême violence, si l'on en juge par les
menaces échangées entre les amis de
},t. Sagasta et les membres mêmes du
gouvernement - dans les premières séan-
les des Cortès.
En cette occurence, le roi Alphonse,
dont ces événments mettent la cou-
ronne en péril n'a que deux partis à,
prendre. t/> c •
Ou contraindre le cabinet Posadaà
se retirer et constituer un ministère de
droite. En ce cas., c'est la chute à bref
délai, soit à la suite d'insurrections sur
tous les points du territoire, soit à la
suite d'un pronunciamiento, dont on sait
déjà quels seront les promoteurs.
Ou maintenir le ministère actuel et
en appeler à la natiôn par Une dissolu-
tion des Cortès et de nouvelles élec-
tions.
Ce dernier parti donnerait un répit à
la monarchie; mais sa chute n'en serait
pas moins inévitable dans un délai assetf
rapproché, car personne ne peut croire
sérieusement à la coexistence du suf-
frage universel et de la, dernière des
royautés bourboniennes. Ce sont là
choses contradictoires; qui dit suffrage
universel, dit République. Il faut être
insensé pour ne, pas le comprendre.
Donc, comme nous le disions tantôt,
le roi Alphonse n'a que le choix du côté
où il tombera. Sera-ce à-droite, sera-ce
à gauche ; à lui de choisir ; mais il
tombera.
Ce n'était pas la peine d'échanger na-
guère tant d embrassades avec son bon
ami et royal visiteur, le Kronprintz.
Cela ne porte pas toujours bonheur les
caresses princières.
Cette chute prochaine dè la monar-
chie espagnole ne surprendra,1 d'ail-
leurs, aucun de ceux qui connaissent
les lois inéluctables de l'histoire, en ce
qui concerne la succession des formes
de gouvernement.
Quand une nation a été, ne fut-ce que
pendant quelques mois, en République,
les monarchies n'y peuvent plus avoir
qu'une existence éphémère et constam-
ment menacée par la perspective d'une
révolution.
L'ordre moral et matériel, la sécurité
du lendemain,laconfiance dans la durée
du régime ne sont plus possibles avec
une monarchie dans un pays qui a été
imprégné une fois de l'esprit républi-
cain. Quand une nation s est apparte-
nue, quand elle a eu, un seul jour, con-
science de sa souveraineté, elle ne se
donne plus à un individu.
Ce qui se passe actuellement en Es-
pagne, est la confirmation absolue de
cette donnée historique.
Les monarchistes de France, les, fi-
dèles de M. le comte de Paris, les orléa-
nistes de toutes catégories compren-
dront-ils la leçon contenue dans les
événements d'Espagne? Viendront-ils
encore nous dire que la monarchie est
pour un pays une garantie d'ordre, de
tranquillité, de stabilité gouvernemen-
tale, de fonctionnement régulier et pa-
éifique du régime parlementaire ?
Ce qui advient en Espagne nous ap-
prend ce qu'il adviendrait en France si
une restauration monarchique venait à
se faire. Après quelques années de trou-
bles, de discordes, d'émeutes, de ré-
pressions sanglantes, de main mise sur.
toutes les libertés publiques, la monar-
chie en arriverait à ne plus pouvoir vi-
vre et elle disparaîtrait dans une nou-
velle tempête, comme va disparaître la
monarchie espagnole.
Allons, quand l'ex-roi Alphonse, après
la perte de sa couronne, traversera cfè
nouveau Paris pour aller prendre pos-,
session de son commandement dans.
l'armée allemande, il peut compter sur
un accueil un peu moins agité que celui
qu'il a reçu à son dernier voyage. Le
peuple de Paris est ïplein d'indulgence
pour les rois en exil.fl en a tant vus de*
puis un siècle.
PETITE BOURSE DU SOIR
30/0.,. 7575 Lots Turcs.
3 0/0 amortis..» Egypte 324 dij
4 1/2 0/0.. 106 11 Rio Tinto.492 &0,
Italien 92 15 Ext. 4 0/0—..v. 55 W/itt
Turc ..« Panarna.
Suez .h, 1.910 PllGl1.ix.,. -",.t
Banqueottoai.. 638 au Foncier..».». n.«* .«
- ■ —
LA O-tjeiecfœ; ;
Le Morning Post a reçu la dépêche suivante ■
Berlin, 3 janvier.
JU personnel de l'ambassade chinoise, croit que
les hostilités sérieuses n'éclateront au Tonkin que
lorsque Bac-Ninh aura été attaqué.
Le gouvernement de Pékin est maintenant pré-
paré à faire la guerre, et la médiation qui serait ac-
ceptable aujourd'hui ne pourrait guère être accep-1
tée au dernier moment, lorsque les agressions fran-
çaises auront irrité les habitants.
Que signifient ces dépêches datées de Ber-
lin et passant par Londres pour renseigner la
France sur ses affaires au Tonkin?
Le Temps apprend que la la liste des sous-offi-
ciers et soldats tués ou blessés à l'attaque de Son-
Tay n'a pas encore été télégraphiée par l'amiral
Courbet, auquel elle a été réclamée de nouveau
dans ces derniers jours.
D'après les derniers avis du Tonkin, le comman-
dant en chef avait laissé trois bataillons à Son-Tay
— moins de deux mille hommes — qui poussent des
reconnaissances journalières jusqu'à la rivière Noire
et jusqu'au pied des montagnes. Les officiers char-
gés du service topographique s'occupent de faire
le levé rapide du territoire qui vient d'être con-
quis.
D'un autre côté, le Temps assure que M. de Cham-
peaux n'a pas donné sa démission de ministre rési-
Au M. Harmand avait remia ses pou-
dent contraire, M. Harmandavait remis ses pou-
yoirs vers le milieu d'octobre à l'amiral Gourbet, et,
par conséquent, ne pouvait plus donner un ordre
quelconque à M. de Champeaux.
Le transport la Nive, commandé par le capitaine
de frégate Le Borgne de Kérainbosquer, devra se
rendre, aussitôt prêt, de Cherbourg à Toulon. Il em-
portera le personnel et le matériel destinés. au
Tonkin, notamment deux canonnières type Farcy.
1 Une dépèche de Toulon annonce également que le
Tonkin est arrivé hier, que la Garonne vient d'en-
trer en rade et que la Ville-de-Metz sort de l'ar-
senal. - ■
Le Journal officiel publie trois décrets rendus sur
le rapport du vice-amiral ministre de la marine et
des colonies et aux termes desquels.
M. Bichot, colonel d'infanterie de marine, com^
mandant supérieur des troupes, par intérim, au,
Tonkin, est promu au grade de général de briy
gade. ;'
M. Révillion, lieutenant-colonel, commandant Par*,
tillerie au Tonkin, est promu au grade de colonel.
M. Dulieu. chef do bataillon au régiment de taar-fw
che d'infanterie de marine, du corps expedition-de
naire du Tonkin, est promu au grade de lieutenant
colonel. '1
Les trois décrets portent la mention suivante
« Faits do guerre: Prise de Son-Tay. »
DERNIÈRES WODVILU'S#"
Excellente mesure ",y
Toulouse, 4 a .,
Le conseil municipal de Toulouse a émigf ap
l'unanimité moins une voix,, un Voeu
à la laïcisation des hospices. , ..j
Un Vol à Perpignan •' 1
Il vient d'êtrè découvert un vol considérable
commis au préjudice des magasins militaires.-''
Les détournements remontent à une date déjâ
assez ancienne. Le recéleur, négociant assèz
bien considéré, a été arrêté. La perquisition.
opérée chez lui a amené la découverte d'un
assez grand nombre de pièces de drap imki-
taire, de galons, de couvertures, d'effets, de.
grand et petit ;""
taire, et petit équipement.
Le Crime d'Agde ..:
Beziers, 4 janvier. -
On annonce de bonne source que les auteurs
dul crime commis dernièrement à Agde se - #
raient les neveux de la victime, Mme veuve,
Gourmette.
; i*
Le Clerge national
Chatillon-sur-Seine, 4 janvier.
Le sieur Prosper Gouget, curé de Nod-sur-
Seine, vient de comparaître devant le tribunal
correctionnel de Chatillon, sous l'inculpation
d'outrages au maire dans l'exercice de, ses
fonctions, rebellion et outrage a des conseil-
lers municipaux réunis pour .un service pu-
blic
Le substitut, en terminant son réquisitoire,
a comparé cette affaira à une autre récemment
jugée par le tribunal correctionnel de Baume-
les-Dames, lequel avait appliqué au curé de
Vercel (Doubs), dans des circonstances beau-,
coup moins graves, une peine de 40 jours de
prison, et a conclu énergiquement à une peine
d'emprisonnement.
Le tribunal, usant d'indulgence, n'a pro-
noncé contre le curé de Nod-sur-Seine qu'une
amende de 200 fr. - .;,
- j
Le Doigt de Dieu
Oran, 4 janvier.
Le doigt de Dieu vient de donner une nou-
velle preuve de sa paralysie. ,
Le portail do l'église de Volney a été frac-
turé une des nuits dernières, et les vçleura
sacrilèges ont enlevé du linge et des orne-
ments brodés.
Et la foudre n'est pas tombée sur les rqa44
faiteurs et la terre ne s'est pas entr'ouverte
sous eux. ,i
Les Dieux s'en vont!
Egypte
Le Caire, 4 janvier..
Les relations entre l'Egypte et l'Angleterre"
sont quelque peu tendues.
Le gouvernement égyptien a envoyé une
note énergique au gouvernement anglais, dér
clarant que la situation actuelle ne peut.pas
se prolonger, et demandant de nouveau que
le gouvernement anglais prenne une décision
délinitive au sujet de la question du Soudan..
La note ajoute : Si l'Angleterre refuse son
assistance, le khédive et ses ministres eont
fermement résolus à abandonner à la Turquie
la partie orientale du Soudan et à réduire le
FEUILLETON DU 6" JANVIER 1884
: ,".-.. (dL
> „ ■ u
f
Le Point loir
,{ PREMIÈRE PARTIR
LE TRONC DES PAUVRES
XLII -
)u, l'on n'ouvre pas à ceqx qui Frappent
(Suitet -
Heureusement 'pour' la coftitesse, son
:nilij>i' était effectivement parti pour Lông-
pré le matin même..
Mais, bien que ce départ lui parût
i)iJ,S suspect, puisqu'elle eu connaissait le
iiiotif réol, — elle crut devoir ne négliger
iucuue précaution, en femme de tète
qu'elle était.
Au moment de remettre à table, pouf
liner seule, elle donna l'ordre d'atteler le
coupe, annonçant qu'elle allait à l'Opéra.
C'était un vendredi, jour d'abonnement,
't la cointetiûe de Fernic y avait sa loge à
année.
réBolu.ti9n:aNétoima douciau(?un de
ses gens, qui supposèrent : que sa fille et
son gendre iraient, sans doute, l'y re-
joindre-.1 'V-"*'
Avec l'aide dé sà femme de chambre,
elle lit grande toilette, et, à huit heures et
quart, la voiture la descendait au pied du
grand escalier.
— A quelle heure faudra-t-il venir cher-
cher madame la comtesse ? — demanda le
valet de pied.
- Soyez là, à onze heures, — répondit-
eUe.
0,; Et elle disparut vivement sous le péris-
tyle, pendant que le cocher tournait bride
pour retourner à l'hôtel de la rue Bona-
parte.
La comtesse entra dans sa loge,située du
côté droit, où elle se mit bien en vue, de
façon à être remarquée et reconnue des
porsonnes de son monde qui pouvaient se
r trouver là. t
En eliet, elle m tarda pas à échanger
quelques saluts de côté et d'autre ; puis,
comme elle'était seule, ce qui n'avait rien
d'étonnant, puisqu'elle pouvait attendre,
soit son mari, soit sa fille, elle se retira
tout au fond de sa loge, où elle dispaarais-
sait aux regards.
£ a était là uné tactique calculée pour
pouvoir s'enfuir, à l'heure voulue, sans
que son absence momentanée attirât l'at-
tention.
Eu effet, exprès être restée environ un
quart d'heure invisible elle,se -montra
de nouveau, etJit ce petit manège à plu-
sieurs reprises. ,
On jouait Faust.
Le premier acte venait de finir.
La porte de la loge s'ouvrit, une danie
de ses amies, la duchesse de .:.:H} venait
lui rendre visite.
— Comment,seule !— lui dit la visiteuse.
— Mon Dieu, oui. et même un peu in-
quiète. Le comte est absent. — Mais, ma
mie et M. de Itichemond doivent me re-
joindre. «t ils sont bien en retard.
La vicomtesse était un peu souffrante,
ce matin. — Si elle n'est pas arrivée, pour
le deuxième acte, je pousserai, peut-être,
jusque chez elle. i
L'orchestre préluda au lever du rideau.
La duchesse, qui était en compagnie
dans sa loge, se retira.
Il était neuf heures moins vingt mi-
nutes.
Diane s'avança encore au devant de sa
loge, alin d'y faire constater -sa présence,
une fois de plus; — lorgna de droite et de
gauche, fouillant tous lespqints de la salle,
qui commentait seulement à se remplir,
afin de savoir ceux qui s'y trouvaient et d'en
pouvoir parler au besoin ; — remarquant
une ou deux toilettes, dont elle causerait
avec le comte, à son retour.
Malgré l'attention qu'elle apportait à
cette investigation nécessaire a son alibi,
pour l'emploi de la soirée, elle n'aperçut
point, perdue -dans l'ombre, près de la
porte d'entrée des fauteuils d'orchestre,
du côté gauche,, la silhouette d'un bornage
debout, qui ne la quittait pas des yeux.
Le deuxième acte de Faust ët-a-i t
mencé, et l'on était à la ronde de Méphis-
tophélès, lorsque la comtesse, rassurée et
jugeant le moment venu, se retira douce-
meiit vers le fond de sa loge, y prit l'épais
pardessus qui cachait sa toilette de bal et
ses opulentes épaules, ainsi qu& ses admi-
rables diamants, connus et imités dans
toute la haute société, puis ouvrit la porte
du couloir des premières et s'éloigna. vi-
vement. -
Quelques instants après, elle montait
dans une voiture de régie, en disant au co-
cher :
— Au coin de la rue Cuvier et de ta. tue
Geoffroy-Saint-Hilaire Vingt francs
de pourboire, mais brûlez le pavé, -i.
Il n'en fallait pas tant pour exciter la
zèle de Pautoméâon, qui, de plus, se trou*
vait avoir un assez bon cheval.
Le flacre partit avec une extrême rapi-
dité. ,:' -:,/, ,'"
A MATTHEY,
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TROIS MOIS. 5 FR.
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QUOTIDIEN
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ABONNEMENTS
DÉPARTEMENTS
TROIS MOIS. 6 FR.
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Il ne serait pas impossible que le fils
de l'ex-reine Isabelle, le roi Alphonse
eût fait preuve d'un rare esprit de pré-
voyance en acceptant, il y a quelque
temps, le commandement d'un régiment
prussien. comn-landement d'un régiment
Il se serait ainsi ménagé, comme on
lit, une poire pour la soif. En effet,
quand il aura perdu sa couronne — ce
qui semble, au train dont vont les cho-
ses en Espagne, ne devoir guère tarder
— il lui restera, du moins, comme fiche
de consolation et pour faire figure dans
le monde ses épaulettes de colonel
allemand.
Le fait est que la chute de la monar-
chie espagnole n'est plus qu'une affaire
de jours, ou, si l'on veut, de mois. Cette
monarchie se trouve acculée à une im-
passe dont il lui est absolument impos-
sible de sortir et où il faut qu'elle pé-
risse. La seule question encore incer-
taine est dé savoir si elle tombera du
côté droit ou du côté gauche, sous les
coups de la réaction ou sous ceux de la
démocratie.
On connaît les faits : le roi Alphonse,
ce roi si maladroitement amené à Paris
par M. Jules Ferry, a trouvé en Espa-
gne, à son retour d'Allemagne, la situa-
tion de son ministère très compromise.
Le mécontentement était général et de
sombres pronostics se laissaient entre-
voir de toutes parts.
En présence de cet état de choses, le
Ministère Sagasta dut se retirer et un
ministère de gauche, sous la présidence
de M. Posada, fut constitué. Un des
principaux articles du programme de ce
nouveau cabinet était l'établissement
du suffrage universel.
Jusque-là, c'était parfait; mais voici
où les choses ont commencé à s'em-
brouiller : le cabinet Posada n'a pas la
majorité dans les Cortès, et ce qui s'ex-
plique parfaitement par ce fait qu'en Es-
pagne, le système des candidatures offi-
cielles étant mis en pratique dans la
plus large mesure, la majorité appar-
tient toujours au ministère qui a pré-
sidé aux élections. Or, la Chambre ac-
tuelle, élue sous le cabinet Sagasta? est
nécessairement acquise à la politique
rétrograde de ce cabinet et ne veut en-
tendre parler ni de réforme constitu-
tionnelle. ni de suffrage univèrsel.
C'est la crise, et une crise d'une
extrême violence, si l'on en juge par les
menaces échangées entre les amis de
},t. Sagasta et les membres mêmes du
gouvernement - dans les premières séan-
les des Cortès.
En cette occurence, le roi Alphonse,
dont ces événments mettent la cou-
ronne en péril n'a que deux partis à,
prendre. t/> c •
Ou contraindre le cabinet Posadaà
se retirer et constituer un ministère de
droite. En ce cas., c'est la chute à bref
délai, soit à la suite d'insurrections sur
tous les points du territoire, soit à la
suite d'un pronunciamiento, dont on sait
déjà quels seront les promoteurs.
Ou maintenir le ministère actuel et
en appeler à la natiôn par Une dissolu-
tion des Cortès et de nouvelles élec-
tions.
Ce dernier parti donnerait un répit à
la monarchie; mais sa chute n'en serait
pas moins inévitable dans un délai assetf
rapproché, car personne ne peut croire
sérieusement à la coexistence du suf-
frage universel et de la, dernière des
royautés bourboniennes. Ce sont là
choses contradictoires; qui dit suffrage
universel, dit République. Il faut être
insensé pour ne, pas le comprendre.
Donc, comme nous le disions tantôt,
le roi Alphonse n'a que le choix du côté
où il tombera. Sera-ce à-droite, sera-ce
à gauche ; à lui de choisir ; mais il
tombera.
Ce n'était pas la peine d'échanger na-
guère tant d embrassades avec son bon
ami et royal visiteur, le Kronprintz.
Cela ne porte pas toujours bonheur les
caresses princières.
Cette chute prochaine dè la monar-
chie espagnole ne surprendra,1 d'ail-
leurs, aucun de ceux qui connaissent
les lois inéluctables de l'histoire, en ce
qui concerne la succession des formes
de gouvernement.
Quand une nation a été, ne fut-ce que
pendant quelques mois, en République,
les monarchies n'y peuvent plus avoir
qu'une existence éphémère et constam-
ment menacée par la perspective d'une
révolution.
L'ordre moral et matériel, la sécurité
du lendemain,laconfiance dans la durée
du régime ne sont plus possibles avec
une monarchie dans un pays qui a été
imprégné une fois de l'esprit républi-
cain. Quand une nation s est apparte-
nue, quand elle a eu, un seul jour, con-
science de sa souveraineté, elle ne se
donne plus à un individu.
Ce qui se passe actuellement en Es-
pagne, est la confirmation absolue de
cette donnée historique.
Les monarchistes de France, les, fi-
dèles de M. le comte de Paris, les orléa-
nistes de toutes catégories compren-
dront-ils la leçon contenue dans les
événements d'Espagne? Viendront-ils
encore nous dire que la monarchie est
pour un pays une garantie d'ordre, de
tranquillité, de stabilité gouvernemen-
tale, de fonctionnement régulier et pa-
éifique du régime parlementaire ?
Ce qui advient en Espagne nous ap-
prend ce qu'il adviendrait en France si
une restauration monarchique venait à
se faire. Après quelques années de trou-
bles, de discordes, d'émeutes, de ré-
pressions sanglantes, de main mise sur.
toutes les libertés publiques, la monar-
chie en arriverait à ne plus pouvoir vi-
vre et elle disparaîtrait dans une nou-
velle tempête, comme va disparaître la
monarchie espagnole.
Allons, quand l'ex-roi Alphonse, après
la perte de sa couronne, traversera cfè
nouveau Paris pour aller prendre pos-,
session de son commandement dans.
l'armée allemande, il peut compter sur
un accueil un peu moins agité que celui
qu'il a reçu à son dernier voyage. Le
peuple de Paris est ïplein d'indulgence
pour les rois en exil.fl en a tant vus de*
puis un siècle.
PETITE BOURSE DU SOIR
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Italien 92 15 Ext. 4 0/0—..v. 55 W/itt
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Le Morning Post a reçu la dépêche suivante ■
Berlin, 3 janvier.
JU personnel de l'ambassade chinoise, croit que
les hostilités sérieuses n'éclateront au Tonkin que
lorsque Bac-Ninh aura été attaqué.
Le gouvernement de Pékin est maintenant pré-
paré à faire la guerre, et la médiation qui serait ac-
ceptable aujourd'hui ne pourrait guère être accep-1
tée au dernier moment, lorsque les agressions fran-
çaises auront irrité les habitants.
Que signifient ces dépêches datées de Ber-
lin et passant par Londres pour renseigner la
France sur ses affaires au Tonkin?
Le Temps apprend que la la liste des sous-offi-
ciers et soldats tués ou blessés à l'attaque de Son-
Tay n'a pas encore été télégraphiée par l'amiral
Courbet, auquel elle a été réclamée de nouveau
dans ces derniers jours.
D'après les derniers avis du Tonkin, le comman-
dant en chef avait laissé trois bataillons à Son-Tay
— moins de deux mille hommes — qui poussent des
reconnaissances journalières jusqu'à la rivière Noire
et jusqu'au pied des montagnes. Les officiers char-
gés du service topographique s'occupent de faire
le levé rapide du territoire qui vient d'être con-
quis.
D'un autre côté, le Temps assure que M. de Cham-
peaux n'a pas donné sa démission de ministre rési-
Au M. Harmand avait remia ses pou-
dent contraire, M. Harmandavait remis ses pou-
yoirs vers le milieu d'octobre à l'amiral Gourbet, et,
par conséquent, ne pouvait plus donner un ordre
quelconque à M. de Champeaux.
Le transport la Nive, commandé par le capitaine
de frégate Le Borgne de Kérainbosquer, devra se
rendre, aussitôt prêt, de Cherbourg à Toulon. Il em-
portera le personnel et le matériel destinés. au
Tonkin, notamment deux canonnières type Farcy.
1 Une dépèche de Toulon annonce également que le
Tonkin est arrivé hier, que la Garonne vient d'en-
trer en rade et que la Ville-de-Metz sort de l'ar-
senal. - ■
Le Journal officiel publie trois décrets rendus sur
le rapport du vice-amiral ministre de la marine et
des colonies et aux termes desquels.
M. Bichot, colonel d'infanterie de marine, com^
mandant supérieur des troupes, par intérim, au,
Tonkin, est promu au grade de général de briy
gade. ;'
M. Révillion, lieutenant-colonel, commandant Par*,
tillerie au Tonkin, est promu au grade de colonel.
M. Dulieu. chef do bataillon au régiment de taar-fw
che d'infanterie de marine, du corps expedition-de
naire du Tonkin, est promu au grade de lieutenant
colonel. '1
Les trois décrets portent la mention suivante
« Faits do guerre: Prise de Son-Tay. »
DERNIÈRES WODVILU'S#"
Excellente mesure ",y
Toulouse, 4 a .,
Le conseil municipal de Toulouse a émigf ap
l'unanimité moins une voix,, un Voeu
à la laïcisation des hospices. , ..j
Un Vol à Perpignan •' 1
Il vient d'êtrè découvert un vol considérable
commis au préjudice des magasins militaires.-''
Les détournements remontent à une date déjâ
assez ancienne. Le recéleur, négociant assèz
bien considéré, a été arrêté. La perquisition.
opérée chez lui a amené la découverte d'un
assez grand nombre de pièces de drap imki-
taire, de galons, de couvertures, d'effets, de.
grand et petit ;""
taire, et petit équipement.
Le Crime d'Agde ..:
Beziers, 4 janvier. -
On annonce de bonne source que les auteurs
dul crime commis dernièrement à Agde se - #
raient les neveux de la victime, Mme veuve,
Gourmette.
; i*
Le Clerge national
Chatillon-sur-Seine, 4 janvier.
Le sieur Prosper Gouget, curé de Nod-sur-
Seine, vient de comparaître devant le tribunal
correctionnel de Chatillon, sous l'inculpation
d'outrages au maire dans l'exercice de, ses
fonctions, rebellion et outrage a des conseil-
lers municipaux réunis pour .un service pu-
blic
Le substitut, en terminant son réquisitoire,
a comparé cette affaira à une autre récemment
jugée par le tribunal correctionnel de Baume-
les-Dames, lequel avait appliqué au curé de
Vercel (Doubs), dans des circonstances beau-,
coup moins graves, une peine de 40 jours de
prison, et a conclu énergiquement à une peine
d'emprisonnement.
Le tribunal, usant d'indulgence, n'a pro-
noncé contre le curé de Nod-sur-Seine qu'une
amende de 200 fr. - .;,
- j
Le Doigt de Dieu
Oran, 4 janvier.
Le doigt de Dieu vient de donner une nou-
velle preuve de sa paralysie. ,
Le portail do l'église de Volney a été frac-
turé une des nuits dernières, et les vçleura
sacrilèges ont enlevé du linge et des orne-
ments brodés.
Et la foudre n'est pas tombée sur les rqa44
faiteurs et la terre ne s'est pas entr'ouverte
sous eux. ,i
Les Dieux s'en vont!
Egypte
Le Caire, 4 janvier..
Les relations entre l'Egypte et l'Angleterre"
sont quelque peu tendues.
Le gouvernement égyptien a envoyé une
note énergique au gouvernement anglais, dér
clarant que la situation actuelle ne peut.pas
se prolonger, et demandant de nouveau que
le gouvernement anglais prenne une décision
délinitive au sujet de la question du Soudan..
La note ajoute : Si l'Angleterre refuse son
assistance, le khédive et ses ministres eont
fermement résolus à abandonner à la Turquie
la partie orientale du Soudan et à réduire le
FEUILLETON DU 6" JANVIER 1884
: ,".-.. (dL
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Le Point loir
,{ PREMIÈRE PARTIR
LE TRONC DES PAUVRES
XLII -
)u, l'on n'ouvre pas à ceqx qui Frappent
(Suitet -
Heureusement 'pour' la coftitesse, son
:nilij>i' était effectivement parti pour Lông-
pré le matin même..
Mais, bien que ce départ lui parût
i)iJ,S suspect, puisqu'elle eu connaissait le
iiiotif réol, — elle crut devoir ne négliger
iucuue précaution, en femme de tète
qu'elle était.
Au moment de remettre à table, pouf
liner seule, elle donna l'ordre d'atteler le
coupe, annonçant qu'elle allait à l'Opéra.
C'était un vendredi, jour d'abonnement,
't la cointetiûe de Fernic y avait sa loge à
année.
réBolu.ti9n:aNétoima douciau(?un de
ses gens, qui supposèrent : que sa fille et
son gendre iraient, sans doute, l'y re-
joindre-.1 'V-"*'
Avec l'aide dé sà femme de chambre,
elle lit grande toilette, et, à huit heures et
quart, la voiture la descendait au pied du
grand escalier.
— A quelle heure faudra-t-il venir cher-
cher madame la comtesse ? — demanda le
valet de pied.
- Soyez là, à onze heures, — répondit-
eUe.
0,; Et elle disparut vivement sous le péris-
tyle, pendant que le cocher tournait bride
pour retourner à l'hôtel de la rue Bona-
parte.
La comtesse entra dans sa loge,située du
côté droit, où elle se mit bien en vue, de
façon à être remarquée et reconnue des
porsonnes de son monde qui pouvaient se
r trouver là. t
En eliet, elle m tarda pas à échanger
quelques saluts de côté et d'autre ; puis,
comme elle'était seule, ce qui n'avait rien
d'étonnant, puisqu'elle pouvait attendre,
soit son mari, soit sa fille, elle se retira
tout au fond de sa loge, où elle dispaarais-
sait aux regards.
£ a était là uné tactique calculée pour
pouvoir s'enfuir, à l'heure voulue, sans
que son absence momentanée attirât l'at-
tention.
Eu effet, exprès être restée environ un
quart d'heure invisible elle,se -montra
de nouveau, etJit ce petit manège à plu-
sieurs reprises. ,
On jouait Faust.
Le premier acte venait de finir.
La porte de la loge s'ouvrit, une danie
de ses amies, la duchesse de .:.:H} venait
lui rendre visite.
— Comment,seule !— lui dit la visiteuse.
— Mon Dieu, oui. et même un peu in-
quiète. Le comte est absent. — Mais, ma
mie et M. de Itichemond doivent me re-
joindre. «t ils sont bien en retard.
La vicomtesse était un peu souffrante,
ce matin. — Si elle n'est pas arrivée, pour
le deuxième acte, je pousserai, peut-être,
jusque chez elle. i
L'orchestre préluda au lever du rideau.
La duchesse, qui était en compagnie
dans sa loge, se retira.
Il était neuf heures moins vingt mi-
nutes.
Diane s'avança encore au devant de sa
loge, alin d'y faire constater -sa présence,
une fois de plus; — lorgna de droite et de
gauche, fouillant tous lespqints de la salle,
qui commentait seulement à se remplir,
afin de savoir ceux qui s'y trouvaient et d'en
pouvoir parler au besoin ; — remarquant
une ou deux toilettes, dont elle causerait
avec le comte, à son retour.
Malgré l'attention qu'elle apportait à
cette investigation nécessaire a son alibi,
pour l'emploi de la soirée, elle n'aperçut
point, perdue -dans l'ombre, près de la
porte d'entrée des fauteuils d'orchestre,
du côté gauche,, la silhouette d'un bornage
debout, qui ne la quittait pas des yeux.
Le deuxième acte de Faust ët-a-i t
mencé, et l'on était à la ronde de Méphis-
tophélès, lorsque la comtesse, rassurée et
jugeant le moment venu, se retira douce-
meiit vers le fond de sa loge, y prit l'épais
pardessus qui cachait sa toilette de bal et
ses opulentes épaules, ainsi qu& ses admi-
rables diamants, connus et imités dans
toute la haute société, puis ouvrit la porte
du couloir des premières et s'éloigna. vi-
vement. -
Quelques instants après, elle montait
dans une voiture de régie, en disant au co-
cher :
— Au coin de la rue Cuvier et de ta. tue
Geoffroy-Saint-Hilaire Vingt francs
de pourboire, mais brûlez le pavé, -i.
Il n'en fallait pas tant pour exciter la
zèle de Pautoméâon, qui, de plus, se trou*
vait avoir un assez bon cheval.
Le flacre partit avec une extrême rapi-
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A MATTHEY,
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