Titre : Artistica : hebdomadaire des spectacles et mondanités ["puis" hebdomadaire artistique, théâtral, littéraire, cinématographique et mondain "puis" l'hebdomadaire de la scène et de l'écran]
Éditeur : [s.n.] (Marseille)
Date d'édition : 1942-08-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32702956f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 15 août 1942 15 août 1942
Description : 1942/08/15 (A22,N1029). 1942/08/15 (A22,N1029).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG13 Collection numérique : BIPFPIG13
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k71615329
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46006
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/11/2019
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JLJS7 CIJSTKMA l
}
I Léthargie et tour d’horizon j
Au Chàteau-des'Fleurs
•m «nMamaimiataMtiMttMatn
.1 Marseille, cette semaine, le, nceii île Ane. Celte réunion était
cinéma dune façon générale som-) pi esidée par M. Marcel Acharii,
noie béatement. Il serait je crois j membre au Comité de direction du
imprudent de le sortir de sa léthar- j C.U.I.C., iju entouraient MM. Robert
gie pour l'instant, ce qui provo
querait une fâcheuse désillusion au
public vis-à-vis de certaines ban
des potagères...
Beaucoup de reprises. C’est le
moment ou jamais de retourne
vestes et pardessus. Pourquoi de
pas retourner (lisez : retaper) quel
ques rouleaux et de les rcmettri
en circulation.
Toutefois le tandem Païmé-Ri:\
continue à faire de la première v
sion en
Baron, si cretaire general ; Alexis
Thomas, Représentant general du
C.Ü.I.C. en zone non occupée ;
Marcel Baldet, chef des coiutbo-
rateurs de création et Paul que de
Jonqiuères, chef du centre du
C.Ü.I.C. de Nice.
v Je peux vous faire deux pro
messes immédiates, ait Al. Marcel
Achard, tune sur le pian materiel:
c'est que cédant à nos vaux nous
allons procéder à • une n vision du
— programmant La loi du j taux des cotisations des acteurs <. t
printemps. Un film de qualité don! j des techniciens qui les réduira de
nous avons parlé longuement la se- moitié environ tics le mois d octo-
mainc dernière et qui est joue par \ bre prochain. L autre sur le plan
Cette scène de plein air est un
véritable théâtre puisqu'aux specta
cles toujours copieux de variétés les
distingués organisateurs II. Chaza-
let et Freddy n’hésitent pas de
joindre des représentations d'ope-
rette ou de tragédie. N aurons-noiis
pas en effet, dimanche, Andro-
maque » ? Il faut que le public re
ponde a ces heureuses initiatives et
a celle que nous eûmes dimanche :
Ire partie : variétés ; 2e partie :
comédie.
Le parodiste Harry, plein de ron
deur" et de verve, présente le spec
tacle et un numéro fort amusant à
transformations. Nous entendons
successivement : Paul Day, chan
sonnier, dont j'ai goûté, plus parti- j beau u
culièrement, les couplets sur nos
trolleybus aux rimes souvent fai
blardes ; Florélys, une fantaisiste
marseillaise, à l'accent marseillais,
au répertoire marseillais, au teint
! marseillais ; Raymond Hvé, un re-
i marquable comique nervi. \ dont
I t'entrée est un chef-d'œuvre du «en-
Théâtres de Plein Air
DANS LA REGION
a brillante série de galas dra-
la '
qui est jou
Pierre Renoir et Huguettc Duflos.
Laquelle n’est plus ex ». Cela
n empêche pas un embellissement
du hall d’entrée du Pathé-Paiiu
| re, de même que la présentation de ' Demestre
L.hi tnur de citant et d histoires. 11
moral : c'est que dutis l organisa
tion corporative je ferui tout pour
que votre place soit la première
Est-il besoin de souligner le bon
son tour
obtient un gros succès. C
divers numéros : Dorait D
se quelques classiques et
Quelques mètres plus haut, le CA- \ accueil de ces propos d autant puis
PITOLE fermé depuis 20 mois se di- que M. Marcel Achard est sujfi-
vise en deux salles et le circuit Cou- j somment énergique pour faire
intentai compte les remettre en su- aboutir ses promesses.
vice à fin septembre
A /ÜDÉON on projet!
aveugle d'Abel Gance.
Son pouvoir s'exerce dans le mc-
Yénus 1 ttte sens que celui de Âl. Raoul Plo-
Le film quin, c est-à-dire .' - assainir le }i-
sans commentaire
ques premières visions de bandes
allemandes, cependant que le film
Ailleurs quel- nancement de la production (tes
vedettes aux cachets astronomiqu
feraient bien de méditer là-dessus),
français est de moindre importun- ' répartir au mieux ta pellicule et les
ce que le film américain. Fièvres matières premières pour que te
poursuit une intéressante carrière cinéma français traverse avec L
au Noailles depuis onze semain. minimum de dommage la crise ac-
Quoi qu'on en dise, Tirto Rossi
vaut son pesant d'or... dévalué
Dans les salles du centre la pro
portion des films américains est de
12 contre 9 français et allemands.
On se prépare pour la rentrée.
T>ans une atmosphère franche-
t amicale s’est déroulée le d
la réunion des collaborateur
réation. Elle avait poui
ierre Brasseur
et ses projets
minimum d,
' tuclle ».
| Certes l'intention est louable mais
1 M. Marcel Achard aura encore fort
ù faire pour une répartition équi
table lie la pcliicuic même dans un
cinéma assaini. C est un fait prouve
que le cinéma français souffre ter
riblement delaire »...
Parmi les autres questions trai
tées, citons les congés payés, la sé-
. . .curité des collaborateurs de créa-
entre Universitaire Meditena- j ^ Iofl q llün i b complète observa
tion de leurs engagements, fonc
tionnement de la caisse d'entr aide,
mise en train du Casting Central
des acteurs auquel on travaillait
depuis de longs mois.
En fin de séance M. Baron a
fait connaître que déjà « 114 films
auront été tournés pendant la cam
pagne 42-43 ». « Cet effort, il faut
I le parfaire, a-t-il précisé, en don-
1 liant à la corporation les statuts
— Et pourquoi n'aurais-je p
de projets ! 4 out le monde en
bien !
Dans la « loge des vedettes »
y a peu de place. Pierre Biasseur j qu elle attend du cinéma sain, har-
l'enfant terri “' ' ’ u: — -
monieux et hiérarchique
R. INTERIM.
Sit.Hai-EMfsEaBE5j»a»U^Ka>iE.
Golisee~Plage
de mille filnt:
sagement assis dans un coin.
Devant la glace, Am ta Giss exa
mine une dernière fois son maquil
lage. Sa robe bleue fait descendis
un peu de ciel marseillais dan
cette loge où Lelectricitè est altii
niée. Au dehors il est 17 1.eûtes. i r(> p, e bleue-roi ; son ntou-
Dis donc, 1 terre et rues ullu- c hoi r rouge. Comme quoi les coll
inettes ? trastes s’attirent ! Son répertoire
La porte s est Olivette en nien>cj es j rosc nuancé d’un tantinet de
temps que jaillit la question. UmH vert espérance. Et l'on remarque
bouftée de soleil pénétre. que Lucienne Boyer, primitivement
— Je te^ les ai rendues. J c hàtain foncé, est devenue brune
Non . I a p r ès avoir été blonde, teci sur les
— Alois je les ai donnée- a que.- cons eils des journalistes nombreux
qu un autre. qui, a | a seconde étape, lui avaient
Freddy, conciliant, tend un ut- reproché son manque de personna-
9 uet - ^ . lité. Ses cheveux ont donc changé.
• Lumière dite . ( ui . c est le Son répertoire aussi,
titre provisoire du film que je vais. Beaucoup de nouveautés, no-
commencer dans quelques jouis ‘ l , tamment : Ma rengaine, Si douce-
Nice. Il y aura a nies co es que i ment, de Georges Tabet. Lucienne
ques bons caninrac l*s. Je n ai Boyer a dissocié à son avantage le
r c Je temps de chômer. A pcineai- , couple pj|ls et Tahet Elle a adop .
je fini le film La Croisée des^L u -, fé ] e premier et chante les œuvres
du second...
Actuellement .à son répertoire —
et qui lui valent un énorme succès
— : La dame du bar dont les pa
roles deviennent La femme en noir
qui marque son meilleur succès
upant ics
D Ba.ivt
Grimaiid, aux 8 jeunes ballerines
dressées par Mlle ürimaud, connaît,
en fin de la Ire partie, les applau
dissements d'un public que ce Bal
let affronte pour la première fois.
Entr’acte. L’orchestre Marcel Ai-
raud, dirigé par le compositeur Du-
bel, nous fait entendre, chanté pa.
Albott, la dernière œuvre de üur-
ges Sellers qui 1 écoute sourire aux
lèvres, oreilles au vent.
Et le rideau s'ouvre sur i'actc de
Robert de Fiers et de Caillavet Le
cœur a ses raisons... » interprété
par Pierre Brasseur, Anita U >s c;
Pierre Fenil.ère. On connaît bien
ces artistes qu’ont popularisé la
scène, la radio ou l’écran. Cet acte
u ii peu 11 KH), ne pouvait être enlevé
que brillamment, et malgré sa lon
gueur il ne fut pas languissant.
Je ne puis que louer l'ordonnan
ce d’un tel spectacle puisque c’est
une forme de music-hall telle que je
la conçois et que je ne cesse de
préconiser. Ces séances de va iétés
sont accessibles à tous les publies.
C’est avec des initiatives de ce
genre que la vogue du music-hall
ne peut que s’affirmer. Complimen
tons donc vivement MM. Ühazalct
et Freddy. — Bz.
vocoocososecoseacocoooo:
LE ROXY
30, rue Tapis-Vert, 30
l'rofjramme jusqu'au I!) Août
Les Aventures
de Tom Sawyer
et un excellent comptenunt
t er ma tient de i 4 à 23 h.
mins, d’après le roman d’Henry
Bordeaux, que je me précipite dans
La Lumière d’été !
— Et au théâtre ?
— Une pièce finie : L'Enfant et
les fées, va bientôt voir le jour au
théâtre du Rideau de Paris, dans EWtZTmoCboZ'wôn ,,mrïïer •
des décor, de Chrtsttan B«ard ; e , ïamr,
yp ^r^ coupel^ciende B^r .ait aeeo.p.
la phrase . j par le trio instrumental à cordes :
En scene . Franck Pourcel, Bellissen et Scha-
On entend des mesures d orthes- •
tre, puis les 3 coups. j * ' .. , ... , ,, ...
Pierre Brasseur, un de nos meil- ?- lll k a f. aus i 11, t lofitant de
cueille dès deux mois de liberté accordes par
leurs jeunes premiers
son entrée en scène les premiers
applaudissements.
Lt.O BLYTZ.
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Felrrtirt 4r br+Mi • bé- nhrh >•- IXs'pwrti*»-
|na ibon Dr air ii h t .'orlmt <■ mois «t i
Paris, il fait sa rentrée à Marseille.
Et quelle rentrée ! On sait les re
marquables qualités de ce fameux
parodiste qui sait tirer les effets
maximum de tout ce qu'il présente.
Et pourtant quelle simplicité préci
sément dans la présentation ! C’est
le talent de Zoïga qui paie comp
tant. Et c’est le public qui l’est...
content aussi !
Marc Florent et son gavroche de
Toto sont « tirebouchonnant ».
Les exercices de ventriloquie de
Marc Florent valent mieux que les
quelques lignes que nous lui con
sacrons, faute de place. Le parfait
enchaînement des répliques sans
« point mort » et l’adroit synchro
nisme des lèvres de Toto ainsi
qu’une diction impeccable en font
un numéro fort bien présenté.
Monaco est très fort et très fin.
Ce n'est pas un lutteur. 11 vient
simplement faire quelques tours de
prestidigitation. C a n’a l’air de rien,
mais c’est terriblement amusant.
Correctement d’ailleurs, Monaco a
j rempli également les fonctions de
régisseur. Kadra Baker et Hous-
sein représentaient l’Empire. L’une
dans ses danses dont il convient de
: citer Caravane. L’autre dans ses
! sauts périlleux. Très applaudis. La
i jeune üoyita Castro et le guitariste
; Ibanès forment un bon numéro et
i ce numéro serait plaisant au maxi-
' muni s'il * n’avait quelques lon
gueurs. Simple suggestion amicale.
L’orchestre du « Colisée-Plage »
est maintenant placé sous la direc
tion de M. Astre. Ce qui est mieux
que parfait. Ce premier program
me composé par MM. Beaujard et
Bouzon a été bien accueilli par
plus de 3.000 personnes. Ce n'est
plus un chiffre... C’est un record !
Félicitons-en chaleureusement les
« responsables ».
René MON DU LL.
P.-S. — Contrairement à ce que
nous avions écrit ici, M. Bouzon
est toujours attaché à la direction
du « Colisée-Plage ». Rectifions
volontiers. — R. M.
matiques présentée dans la région
provençale par le chorège Marcel
Provence s’est terminée à Taras-
con par un beau* spectacle qui com
portait, avec une brillante repris r
du « Cid » de Corneille, la créa-
! tion de deux œuvres régionales et
une cour d'amour.
L’interprétation du Cid nous per
mit d'apprécier une fois de plus
l'excellent ensemble de la troupe !
recrutée par Marcel Provence ; elle
mettait particulièrement en relief le
aient de deux vedettes : Ma- '
deleine Silvain, une grande artiste !
qui porte fixement le nom de l’ii- !
lustre tragédien dont elle est la
belle-fille et l’élève, et l'étincelant i
jeune premier Robert Vidalin, un
des meilleurs artistes du Théâtre
Français.
Mmes Odette Brianne et Juliette i
MM. François Vibert, •
Lucien Hubert et Pierre Héral fu
rent également des interprètes im
peccables de la belle tragédie cor- ;
nélienne.
Ce spectacle de clôture du cycle |
Provence se compléta admirable- !
ment par Le Jeu de Régnault et !
Jeanneton du Rai René et Le Re
tour à Fontvieillc d’Emile Ripert,
deux comédies en un acte interpré
tées avec brio par les pensionnai
res de Marcel Provence ainsi que
par une cour d’amour.
— Nous avons eu d'excellents
échos du gala lyrique donné aux
aiènes de Nimes par M. Aymé.
Carmen eut une magistrale inter-
pietation avec Germaine Pape. Jo
sé Luccioni et Nougaro et un ex
cellent ensemble dirigé par le
maestro Flerbay.
Deux spectacles populaires —
Mireille et Carmen au programme
■—• ont été donnés à Bagnols-sur-
Cèze par les tournées Carrière.
L’interprétation de Mireille fut sa
tisfaisante dans l’ensemble ; Paule
Duval et Pierre Fouchy obtinrent
un succès mérité dans les princi
paux rôles. La représentation de
Carmen qui eut été passable en
salle résulta médiocre dans ce ca
dre de plein air.
Et le même théâtre, annonce Le
Pays du Sourire !
A donner ainsi des spectacles po
pulaires, ne serait-il pas préféra
ble de mieux choisir les œuvres et
de présenter aussi quelques galas
de la chanson ?
Une intelligente direction de
spectacles de pluin air est celle de
Paradou qui a donné avec grand
succès au château d’Escanin un
gala de la chanson avec Jean Lu
mière et une excellente troupe de
concert.
Enfin, Beaucaire nous annonce, à
l’occasion de ses fêtes des 22 et 23
août, une représentation de L’Arté
sienne dans les arènes, avec le con
cours des vedettes de nos princi
pales scènes et de la radio.
SlD Roc.
CAMERA
L’AFFICHE DE LA SEMAINE à MARSEILLE
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Dimanche 16 Août
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Diriction : CHIZILET Hmri tl Igtnci TMliri't FREDDY
Samedi 15 Août, matinée à 15 h. 30
GABRIELLE RISTORI
créatrice des grandes opérettes
et
Jean VISCONTI
vedette de la Iladio
Dimanche 16 Août, matinée à 15 b. 30
(irnnd gala de tragédie aeec
ROBERT VIDALIN
de la Com<'dje-Française
Madeleine SILVAIN
du Théâtre National de I Odfcon
SUZANNE DELVÉ
du Théâtre National de l'Odèon
RAOUL-HENRI
du Th‘litre National de t’O iéon
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n
CESAR
L'humaine conclusion des amours de
MARIUS et FAHMY
MSÏIHIUDIO
MIROIR
DE LA VIE
TOUT LE CŒUR D'UNE FEMME
avec la charmante
PftUIA WE C SELY
FIEV
TINL
ES
SSI
CARNET ARTISTIQUE
Daniel,
n: ; lthi(
ou jours
r demie
^STUDIO
SEPT ANNÉES
DE POISSE
Humour ! ! Fou rire ! i
avec
tiens M0S£R et Théo LtHCfli
C1NEAC P. M.
CINEAC P. P.
murs.
le tout jeune chanteur
re et déjà si populaire,
très demandé 1 et, ces
rs. St André, Meyrargucs j
t Pcvrolcs l'ont acclamé dans son ex- I
client tour de chant. j HOLLYWOOD
Mais Daniel, qui grandit ct n’est | p a ^
mis longtemps déjà le « Petit j v
» ne e’appellera-t-il pas bien- —
i Daniel ?
>nalons particulièrement le
urces légitime que vient de
importer durant ces quinze joins lu
tiu Gilherte au « National » et au |
_ St-I.azare ». Cette excellente fillette, ,
appelée au plus lu! avenir si elle ton- 1
tinue, est une élève de Mme Brédal,
directrice du cours Delhia, qui l’a en
tièrement formée. Bravo au professeur
ct à l’élève !
La dame de pique.
Derrière les grands
: La neige sur les
CASINO RAYMOND
= l.A BAHASSE =
la réputée m use
DRA10F - ViCBFRT
illusionniste r
et 10 autres nomert
'inique marseillais
s de premier ordre
h.
Dimanche 1 (î Août, à 1"
PREMIERE SEANCE DU
G d Concours o’flmaieiirs
SWING COMIQUES et CHARME
DOTÉ du PLI S de 2. " " 1 IV. en espèces
En I n te -mè<4«>
la gramle veiirtU 1 (le la Kariio
üne
tlisi
beau chanteur de tangos
•Georges BOUE
diseur fantaisiste
et l'Orchestre "MARIAUD’
Jou r-
Les miragenients sont reçus tout
B Ml RA4MONI), Li Harasse
BAH du 11VHHII. Vi me d \uliagne
Dé'crnttage Sauveur, I. Hd Dugomimer
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Mercredi 19 Août, en soirée, à 20 li. 45
GRAND GALA
DE MUSIC-HALL
avec le concours des Uaurcuts d'ArtisticA
ET DES VEDETTES DE LA RADIO
ET DES PRINCIPAUX CONCERTS
L a Radio finit sa semaine par
de la musique de chambre.
N’est-ce pas tout indiqué le
samedi soir ? Mais la musique de
chambre n’appelle pas fatalement
le sommeil surtout lorsque le piano
est tenu par Ady Leyvastre et les
archets par Jeanne Isnard et Jac
ques Serres.
Comme ce fut le cas samedi.
Ce trio interpréta le Trio (évi
demment) pour piano, violon et
violoncelle de A. Roussel.
Et avec quelle maîtrise !
|
U N peu de gastronomie voulez-
vous ? Voici une recette de
Marianne Monestier que pu-
| blie Radio-National ;
j Un sac de farine de sarrazin cuil
. dans la soupe, surtout si vous avez
i réalisé le tour de force de mettre
' dans cette soupe un peu de lard,
' vous donnera un légume très nour-
! rissant.
j Je ne sais ce qui plaira le plus
aux lecteurs : le sac transformé en
légume ou le style vivant et surtout
compréhensible du cordon bleu... à
moins que cet écho de prestidigi
tation ait été placé, par inadver
tance, dans « Ecoutez madame » ;
ce que je ne crois guère !
P AR compensation à cette chro
nique, qui fait sans doute
office de la page humoristi
que de la semaine, Radio-National
continue à nous offrir un ensemble
documentaire de tout premier or
dre, des faits de l'histoire proven
çale ou marseillaise sont portés pé
riodiquement à la connaissance du
gros public selon la fameuse for
mule : « Peu à la fois mais sou
vent ».
L E cinéma est l’école de la sim
plification. Evidemment cette
phrase va sembler phrarami-
neuse aux Directeurs de salles qui
se battent jour et nuit avec, des
multitudes de bordereaux, de repré
sentants, de pourcentages... mais...
Mais les scénaristes ont résolu le
grave problème des noms : ils ap
pelleront désormais leurs person
nages du nom de leurs interprètes.
Dans Une Etoile au Soleil, Mar
tine Fougère — une nouvelle venue
•— s’appellera Martine Fougère
Tout simplement.
P our les plus profanes, La
Femme du Boulanger est
Ginette Leclerc. Néanmoins,
la voici dans le quartier d’Endou-
me, transformée en Ginette Leclers
en lettres grosses comme çà sur
des affiches du triple.
Voilà un quartier où parait sévir
la crise des C.
Q U iLS soient classiques ou non
les ballets réglés par Ma
dame Navarre ne sont ja
mais insignifiants. Qui n'a applau
di dans la région, après celui des
Phéniciennes, le ballet des Erynies
et celui de Lakinc ? Navarre ?
Maîtresse des ballets de France et
de... Navarre.
E N l’an 42 l’amour sans voile
se porte beaucoup presque
sans ridicule sur les scéni-
c u les de théâtricules parisiens. Fé-
mina affiche La Revue d amour.
(Quel est le directeur qui va ou-
' vrir Honûna ?) et l’Etincelle sous
! le .. swing » de l’amour.
! Je demande, à titre documentai-
! re, comment à Paris se prononce :
; swing ? ,
Pour essayer de comprendre ce
I titre sans doute très spirituel.
M ontés de Marseille à Pa ris
les fameux couplets Swing!
Swing ! Madame ! ont con
duis via les cordes vocales de ké-
da-Caire, la popularité et, chose
curieuse, après avoir ete mis au
monde par une revue, sur La Lanc-
bière, font partie maintenant de
toutes les revues parisiennes.
Ils deviennent désormais UX) /c
parisiens ! Amen !
mpb CHANTEZ...*
I main chanter, bien, ai ce facilite
grâce à la méthode éprouvée de
NELLY DELL
Artislo lyrique - Professeur de chant
Préparation eu t v tuslc-Hall
Opérette - Opéra - Radio
Uçonn de chaut - l’ooe de la voix • llietioe
t 21. rue Ibbe de l'Epoe (rei oe-rhaasaee)
| lÙlDI. IIJOI, jniOI. MMHI di 15 à 21 I.
Echos recueillis par Léo Blytz
N on, ce nest pas parce qu’une
immense affiche de la Foire
de Septembre couvre une
partie de la façade du Capitole
que la Foire se tiendra dans cet
établissement.
Là on ne trouvera ni le stand
des ersatz ni celui des appareils
parlants ni celui des navets.
Le Parc Chanot depuis long
temps s’en est fait une spécialité
qu’il conserve jalousement.
L es belles annonces au goût du
jour : un hôtel de la Côte
n’avise-t-il sa future clientè
le que son grand parc est devenu
un grand potager ?
En sous-entendant, vraisembla
blement que, pour 75 fr. par jour
(de pension, ne confondons pas),
les clients auront le droit, et le de-
' voir, de manier la bêche et d’arro-
■ ser le persil.
1 uliette Petit est toujours la
I délicieuse et talentueuse ve
dette fantaisiste qui enchan-
i te tous les publics.
I Qui enchante en chantant.
A Bédarrides, le 9, aux côtés de
, Nadia Dauty, après Villelaure et
j Lauris, « Juliette » est program
mée aux Chutes-Lavies avec Geor-
gel et sera bientôt au Colisée-
Plage.
C’est du bon travail.
Pour des ENGAGEMENTS en SUISSE
Ecrire avec références el état-civil A
Maurice VtBltïl
ArCsles pour varié es, cabarets,dancln^a
Danseuses solistes, sislers et couples
Juiudre i iiupoii réponse International)
ggggOgOOOQOOwaCOOOCOOOQs
LA VIE THEATRALE
â Monte-Carlo
Sous la direction de Marcel Sa-
blon, les représentations suivantes
ont été données, au cours de ces
dernières semaines, sur la scène du
Théâtre des Beaux-Arts.
Madame est avec moi : vaude
ville de P. Weber qui, durant deux
heures, suscita un fou-rire sans
cesse renaissant. Janine Merrey, en
jeune première, y déploya avec
grâce ses brillantes qualités aux
côtés de Jacques Mander toujours
distingué. Lucien Callamand fit
| merveille dans un rôle de commis
saire de police qui mêlait avec un
rare comique ses obligations pro
fessionnelles à son goût invincible
pour le bel canto. Pierre Athon, en
douanier belge, fut étourdissant de
brio et de vérité. Le reste de la
: distribution, qui comprenait entre i
j autres Michèle Auvray, Lucienne
i Denersac et Géo Lecomte, se révé
la à la hauteur de sa tâche.
Monsieur Beverley : pièce mi-
I policière mi-satirique, de G. Beer
e< L. Verneuil, représenta pou.
Jean d’Yd une splendide occasion
de faire éclater une fois de plus son
admirable talent de délicat psycho
logue et d’intelligent artiste. Lu-
1 cien Callamand et Emma Lyunel
formèrent un couple parfait de
: vraisemblance et leur maîtrise scé
nique parut fort appréciée du pu
blic.
Le Président Haudecæur, cette
comédie de R. Ferdinand, fut tout
entière dominée par la puissante
personnalité d’AUain Dhurtal qui,
chargé d'un rôle lourd et diffieuî-
tueux, a montré le style si original
de son jeu plein de vie et de scien
ce. Michèle Auvray, avec la finesse
qui la caractérise, mit en relief
toutes les subtilités d'un emploi
rempli d'embûches. Marcelle Nau-
dia, Germaine Géranne et Alexan
dre Fedo se mirent dans la peau
de leurs personnages d’une façon
excellente. Campant un poète dont
la lune est le séjour préféré, Jean
d’Yd obtint le plus vif succès pat
les effets qu’il sut adroitement mé
nager et par l’attrait de sa ma
nière constamment renouvelée.
Jean Danerel.
L OUIS JolA'ET a changé de ré
publique sud-américaine. Le
Brésil trop chatouilleux est
délaissé par lui pour l’Argentine.
Le périple dramatique continue. La
tragédie ne se joue plus sur la scè
ne mais dans la Pampa si chère à
Yves Montand.
E T voilà finie — déjà finie ! —
la série 1942 des Galas Ar-
tisticA qui, avec ses mercre
dis de l’Alcazar, fit connaître quel
ques-uns des meilleurs espoirs de
la scène, de la radio et de l’écran
car nul n’ignore que nombre de
vedettes d’aujourd’hui ont fait leurs
premiers pas à nos championnats et
sur le plateau de l’Alcazar.
G ÉO Calvi, la jeune vedette de
la chanson, vient de rempor
ter un vif succès au Casino
j d'Hyères, au cours d’un grand ga
la donné pour nos prisonniers. Ve
dette de la soirée, il présentait un
I tout nouveau répertoire soigné, no
tamment « O Marina », une créa
tion que le public goûta particu
lièrement. C'est une œuvre signée
A. Volpini.
Géo Calvi, jeune prince de la
mélodie, fera sa rentrée prochaine-
■ ment au Château-des-Fleurs et au
| National-Cinéma. La Radio aussi
‘ nous permettra d’apprécier son ta
lent.
L es « Aventures d’Eustache et
du Bourdon Bzzz » ont eu
pour cadre sonore cette se
maine « De Lémurie au Zoo cé
leste » où nous avons fait connais
sance avec la Licorne, l’Hydre et
le fameux Pégase. Le merveilleux
dessin animé radiophonique de
William Aguet est à chaque épi
sode féerique Ses collaborateurs
sont prodigieux : J. Daetwiler, le
compositeur ; Olga Ugone, Eusta-
che ; Albert Itten, le Bourdon Bzzz;
l’orchestre Desazens...
William Aguet est un grand
poète des ondes. Un Walt Disney
radiophonique...
M. Aguet permettez-nous de vous
tirer un grand coup de chapeau !
S avez-vous que j’ai pêché quel
ques variétés de perles de
vant des spectacles de varié
tés ? Au gala d’ArtisticA du 29
juillet on pouvait lire sur le tableau
des prix d’entrées : « seulement
si raspontins », car pour ceux qui
l'ignorent encore il est utile de pré
ciser que tous nos galas se jouèrent
presque à bureaux fermés à l’Alca-
zar.
Cette coquille miniature me fai t
justement songer que, du côté de
la Bclle-de-Mai, miniature s'ortho
graphie « niigniature », ex. : « la
Rina Ketty niigniature » et pas sur
des affiches miniatures je vous prie
de le croire !
Je suis à la disposition des ré
dacteurs d'affiches pour essayer, en
collaboration, de les écrire et de
les orthographier en français.
A forfait, au mot ou à la lettre.
0
N a écrit un peu partout que.
pour Josette Day, Pagnol
traduis it Hamlet de Shakes
peare.
Josette D
D'accord. Ma
tend donner
Est-ce bien t
L’auteur si
meuse des
désormais de
très ? Est-il
Tel un vulga
ny veut s’instruire.
^ Marcel Pagnol pré-
sa version au public,
tile ?
brillant de la plus fa-
trilogies a-t-il besoin
s'inspirer, chez les au-
à bout de souffle ?
re académicien ?
Pharmacie J. OLIVE
73. Boulevard Bailli (angle ru de Lodi)
Les meilleur* produit* lui meilleurs prii
Analyses et Ordouuures eiéraUes
tsous le eoatréle 4» dent pbrsaanea* dipUmés
E st-ce que tous les opéras —-
grands, petits, moyens, co
mique'- ou non — vont défi
ler dans nos salles semi-obscures ?
A elle seule la production italien
ne annonce Le Barbier de Séville
et Paillasse.
Pour commencer — ou plutôt en
continuation pour employer encore
nn mot du jargon cinématographi
que — il y eut Manon Lescaut si
gnée par le plus connu de nos aca
démiciens (publicité dixit !) et Car
men que Viv ane Romance roucoule
présentement dans la péninsule.
j^CVOaOiOOOOOOOOCOOrBfeVCÆOC*
Directeurs ! Artistes !
p our u»* engagements, voy<
BARBIERO Z'JrZl
f sa ri o —
Licence internationale
ROUTET B.Secrétaire
* 1
La Côte en... long |
l i
A Nice, on mange la polenta
1 i
BILLY voit son standing monter
~ i i
et CHEVALIER fait monter
~ I ' ~ i ~ ■
le prix des fauteuils
commence à Cannes. Avec le
! soleil, le nu fait rage : sur les ta
bleaux. Sur la plage. Jusque chez
Chevalier qui, à La Bocca, vêtu (!)
de gants de boxe s'entraîne avec
Juanito Hernandez. Mais l’Ange
veille. L’ange, à üéfaut d’ailes, a
; une raquette de tennis ; il est mê-
! nie assez terre à terre ptiisqu il pra-
' tique le culte du sol. C’est Hem
, Betty, le pianiste-compositeur de
I Maurice. Ils ont répété ensemble et
j hier au soir Chevalier, moyennant
! la bagatelle de 4UU fr. (boissons
| non comprises) le fauteuil, a pré
senté ses nouvelles chansons au
cours d'un gala. Le cadre était ce
lui des Ambassadeurs de Cannes.
Le rictus de Saint-üranier, la ma
lice du commissaire-priseur Claude
Dauphin et la fraîcheur des star-
letts-révélation-de-l’année emplis
saient la salle. Quand je dis emplis
sait... A vrai dire il y avait telie-
nient de monde, de 2U ans jusqu’à
90, que l’on pouvait se demander
ce qu’il restait à remplir... Manifes
tation due à VEciaireur de Nice au
profit du Secours National et de
Ris-Orangis.
Nice! Tout le monde descend. En
core une image ! Nice ne nourrit
plus son homme. Alors on émigre
vers les Alpes laitières. Beaucoup
de cinémas fermés : « Congés
; payés » indiquent quelques pan
cartes particulièrement vindicati-
tives. Dans son bureau de l’avenue
de la Victoire, Billy Sabatier voit
son standing d'imprésario monter
en flèche. L’orchestre-attraction
Ralph Aubert faisait des projets.
Les faire est une chose ; les réali
ser en est une autre ! En 4 heures
et 15 coups de téléphone Billy a
I tracé l'itinéraire, pris les billets', re
tenu les chambres d'hôtels et mis
son monde dans le train. Mainte
nant Billy compte les recettes ra
massées un peu partout et met
sur pied un itinéraire suisse et un
autre nord-africain. Il a cru avoir
un instant de repus. Mais le ciné
ma l'a appelé. Un mirage en som-
: rue. Et le voilà dans le bain...
j Le Berval de la Côte, Fernand
| Sardou, a pris Un coup de soleil.
| Du moins c'est le titre d’une revue
qu’il a écrite pour Milly Mathis et
lui-même. Il y a un clou dans cette
revue. D’ailleurs elle n’en souffre
pas. Faute de pellicule le metteur
en scène Pierre Carton est devenu
acteur. L’Art d’accomoder les res
tes. Ou de compléter son bagage
artistique.
A la Méditerranée, on donne Ma
sœur de luxe, 3 actes d’André Bi-
i rabeau. Four la circonstance on a
| fait appel à Jacqueline Roman, une
! jeune rescapée du cinéma.
| Devant le Casino Municipal, sur
■ l’emplacement de l’ancien Pont-
I Neuf, on récupère les rails de
I trams. Dans le Casino, Géo Dorlys
: récupère le Rire. Un ne sait pas
trop bien se qu’il compte en faire
mais en attendant la récupération
est bonne. En compagnie d’Orbal.
Dorlys avait monté une Folie bur-
' lesque 42 au mois de juillet. Le
; succès est venu ! Ils ont changé
1 le titre et les scènes. Et maintenant
Burlesque Symphonie tient l'affiche.
Sur le panneau d’entrée sont expo
sées les photographies des acteurs
i lorsqu’ils étaient des moutards.
C’est original ! Le spectacle com
mence par le « finale » et se ter
mine par le début. C’est bien. Ce
n’est pas nouveau. Les 20 starletts
j de l’affiche deviennent 13 sur le
- plateau. Encore un coup pour for
cer la chance. Dorlis et Orbal ont
' eu quelques bonnes trouvailles.
Pour eux c’est le filon. 11 apparaît
1 mal exploité. Hélas...
Le Casino de la Jetée fait de la
! « première vision ». Il présente M
! Jean Tissier. Entre la Poire et le
: Fromage. Son nom figure entre ce
lui de Mme Georgette Tissier et de
M. Jean Marsac. Vexant tout de
même... Cela permet néanmoins à
M. Marsac de faire trempette dans
I atmosphère parisienne. Qu'ils di
sent !
Ida Blanc est au « programme
d'inauguration d’été » uu Cintru-
Vogaüc. M. Lefranc espère inaugu
rer sa saison d'hiver pour la batnt-
j Sylvestre. Uu à Pâques...
J'ai été au Paradis du Cinéma.
II est à 137 marches au-dessus de
la rue. C’est le C.Ü.I.C. Ici tout est
en ordre, catalogué, étiquetté. Rien
ne traîne. Pas même un mètre de
pellicule. Le courrier de Paris ve
nait d’arriver. Et avec lui les vi
gnettes du deuxième semestre 1942.
Techniciens et artistes voilà le mo
ment venu d'adresser votre carte
d’identité professionnelle pour y
faire apposer le timbre spécial..:
Les Visiteurs du soir ont crevé
le plafond. Le plafond budgétaire
s’entend. Encore quelques jours et
ils vont atteindre au 2Ue million.
Marcel Carne est philosophe.
Enfoncé Abel Gance. Pour ce qui
est de mettre un producteur au
bord du gouffre...
A la Victorine et à la Nicéa il y
a du nouveau. L’administration a
changé. Du neuf de neuf ! Et ça va
péter les flammes, scrogneugneu...
Du moment qu'on vous 1’ dit.
Wal Berg tient ses assises sym
phoniques au Café de Paris à A
te-Carlo. Sous l’œil coquin dt
statue Mitsi Ray... Les qttek
150 citoyens britanniques qui i
là en pays neutre promènent U
ennuis entre le Palm-Beach et
Condamine.
Monte-Carlo.
Où les Horizons perdus.
René MUNDUEL.
LhS LIVRES
“ La Comédie
de Monsieur de Mérignac”
par G.-C. Gahide
—
Guidé par le souci de servir le
théâtre qu'il affectionne tout parti
culièrement, G.-C. Gahide nous
' présente une nouvelle pièce : « La
I comédie de Monsieur de Méri-
' gnac » Divisée en trois actes, elle
i oftie un intérêt psychologique très
! attachant ; l’auteur analyse avec
! beaucoup de précision le caractè
re de ses personnages tout en les
situant dans des positions impré
vues et souvent paradoxales. De
l'ensemble se dégage une note gaie
et amusante. C’est la puissance de
‘l’argent qui domine le côté comi
que de l’ouvrage. Les dessins ex
pressifs de Julien Pavil qui illus
trent ce livre contribuent à en
accroître la valeur. Le prix de co
médie 1942 a été attribué à la piè
ce de G.-C. Gahide. Ayant été
écrite pour être jouée elle mérite
d'être reçue par une grande scène
où elle obtiendra un réel succès.
_ J. M.
(Editions Lugdunum, Lyon).
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}
I Léthargie et tour d’horizon j
Au Chàteau-des'Fleurs
•m «nMamaimiataMtiMttMatn
.1 Marseille, cette semaine, le, nceii île Ane. Celte réunion était
cinéma dune façon générale som-) pi esidée par M. Marcel Acharii,
noie béatement. Il serait je crois j membre au Comité de direction du
imprudent de le sortir de sa léthar- j C.U.I.C., iju entouraient MM. Robert
gie pour l'instant, ce qui provo
querait une fâcheuse désillusion au
public vis-à-vis de certaines ban
des potagères...
Beaucoup de reprises. C’est le
moment ou jamais de retourne
vestes et pardessus. Pourquoi de
pas retourner (lisez : retaper) quel
ques rouleaux et de les rcmettri
en circulation.
Toutefois le tandem Païmé-Ri:\
continue à faire de la première v
sion en
Baron, si cretaire general ; Alexis
Thomas, Représentant general du
C.Ü.I.C. en zone non occupée ;
Marcel Baldet, chef des coiutbo-
rateurs de création et Paul que de
Jonqiuères, chef du centre du
C.Ü.I.C. de Nice.
v Je peux vous faire deux pro
messes immédiates, ait Al. Marcel
Achard, tune sur le pian materiel:
c'est que cédant à nos vaux nous
allons procéder à • une n vision du
— programmant La loi du j taux des cotisations des acteurs <. t
printemps. Un film de qualité don! j des techniciens qui les réduira de
nous avons parlé longuement la se- moitié environ tics le mois d octo-
mainc dernière et qui est joue par \ bre prochain. L autre sur le plan
Cette scène de plein air est un
véritable théâtre puisqu'aux specta
cles toujours copieux de variétés les
distingués organisateurs II. Chaza-
let et Freddy n’hésitent pas de
joindre des représentations d'ope-
rette ou de tragédie. N aurons-noiis
pas en effet, dimanche, Andro-
maque » ? Il faut que le public re
ponde a ces heureuses initiatives et
a celle que nous eûmes dimanche :
Ire partie : variétés ; 2e partie :
comédie.
Le parodiste Harry, plein de ron
deur" et de verve, présente le spec
tacle et un numéro fort amusant à
transformations. Nous entendons
successivement : Paul Day, chan
sonnier, dont j'ai goûté, plus parti- j beau u
culièrement, les couplets sur nos
trolleybus aux rimes souvent fai
blardes ; Florélys, une fantaisiste
marseillaise, à l'accent marseillais,
au répertoire marseillais, au teint
! marseillais ; Raymond Hvé, un re-
i marquable comique nervi. \ dont
I t'entrée est un chef-d'œuvre du «en-
Théâtres de Plein Air
DANS LA REGION
a brillante série de galas dra-
la '
qui est jou
Pierre Renoir et Huguettc Duflos.
Laquelle n’est plus ex ». Cela
n empêche pas un embellissement
du hall d’entrée du Pathé-Paiiu
| re, de même que la présentation de ' Demestre
L.hi tnur de citant et d histoires. 11
moral : c'est que dutis l organisa
tion corporative je ferui tout pour
que votre place soit la première
Est-il besoin de souligner le bon
son tour
obtient un gros succès. C
divers numéros : Dorait D
se quelques classiques et
Quelques mètres plus haut, le CA- \ accueil de ces propos d autant puis
PITOLE fermé depuis 20 mois se di- que M. Marcel Achard est sujfi-
vise en deux salles et le circuit Cou- j somment énergique pour faire
intentai compte les remettre en su- aboutir ses promesses.
vice à fin septembre
A /ÜDÉON on projet!
aveugle d'Abel Gance.
Son pouvoir s'exerce dans le mc-
Yénus 1 ttte sens que celui de Âl. Raoul Plo-
Le film quin, c est-à-dire .' - assainir le }i-
sans commentaire
ques premières visions de bandes
allemandes, cependant que le film
Ailleurs quel- nancement de la production (tes
vedettes aux cachets astronomiqu
feraient bien de méditer là-dessus),
français est de moindre importun- ' répartir au mieux ta pellicule et les
ce que le film américain. Fièvres matières premières pour que te
poursuit une intéressante carrière cinéma français traverse avec L
au Noailles depuis onze semain. minimum de dommage la crise ac-
Quoi qu'on en dise, Tirto Rossi
vaut son pesant d'or... dévalué
Dans les salles du centre la pro
portion des films américains est de
12 contre 9 français et allemands.
On se prépare pour la rentrée.
T>ans une atmosphère franche-
t amicale s’est déroulée le d
la réunion des collaborateur
réation. Elle avait poui
ierre Brasseur
et ses projets
minimum d,
' tuclle ».
| Certes l'intention est louable mais
1 M. Marcel Achard aura encore fort
ù faire pour une répartition équi
table lie la pcliicuic même dans un
cinéma assaini. C est un fait prouve
que le cinéma français souffre ter
riblement de
Parmi les autres questions trai
tées, citons les congés payés, la sé-
. . .curité des collaborateurs de créa-
entre Universitaire Meditena- j ^ Iofl q llün i b complète observa
tion de leurs engagements, fonc
tionnement de la caisse d'entr aide,
mise en train du Casting Central
des acteurs auquel on travaillait
depuis de longs mois.
En fin de séance M. Baron a
fait connaître que déjà « 114 films
auront été tournés pendant la cam
pagne 42-43 ». « Cet effort, il faut
I le parfaire, a-t-il précisé, en don-
1 liant à la corporation les statuts
— Et pourquoi n'aurais-je p
de projets ! 4 out le monde en
bien !
Dans la « loge des vedettes »
y a peu de place. Pierre Biasseur j qu elle attend du cinéma sain, har-
l'enfant terri “' ' ’ u: — -
monieux et hiérarchique
R. INTERIM.
Sit.Hai-EMfsEaBE5j»a»U^Ka>iE.
Golisee~Plage
de mille filnt:
sagement assis dans un coin.
Devant la glace, Am ta Giss exa
mine une dernière fois son maquil
lage. Sa robe bleue fait descendis
un peu de ciel marseillais dan
cette loge où Lelectricitè est altii
niée. Au dehors il est 17 1.eûtes. i r(> p, e bleue-roi ; son ntou-
Dis donc, 1 terre et rues ullu- c hoi r rouge. Comme quoi les coll
inettes ? trastes s’attirent ! Son répertoire
La porte s est Olivette en nien>cj es j rosc nuancé d’un tantinet de
temps que jaillit la question. UmH vert espérance. Et l'on remarque
bouftée de soleil pénétre. que Lucienne Boyer, primitivement
— Je te^ les ai rendues. J c hàtain foncé, est devenue brune
Non . I a p r ès avoir été blonde, teci sur les
— Alois je les ai donnée- a que.- cons eils des journalistes nombreux
qu un autre. qui, a | a seconde étape, lui avaient
Freddy, conciliant, tend un ut- reproché son manque de personna-
9 uet - ^ . lité. Ses cheveux ont donc changé.
• Lumière dite . ( ui . c est le Son répertoire aussi,
titre provisoire du film que je vais. Beaucoup de nouveautés, no-
commencer dans quelques jouis ‘ l , tamment : Ma rengaine, Si douce-
Nice. Il y aura a nies co es que i ment, de Georges Tabet. Lucienne
ques bons caninrac l*s. Je n ai Boyer a dissocié à son avantage le
r c Je temps de chômer. A pcineai- , couple pj|ls et Tahet Elle a adop .
je fini le film La Croisée des^L u -, fé ] e premier et chante les œuvres
du second...
Actuellement .à son répertoire —
et qui lui valent un énorme succès
— : La dame du bar dont les pa
roles deviennent La femme en noir
qui marque son meilleur succès
upant ics
D Ba.ivt
Grimaiid, aux 8 jeunes ballerines
dressées par Mlle ürimaud, connaît,
en fin de la Ire partie, les applau
dissements d'un public que ce Bal
let affronte pour la première fois.
Entr’acte. L’orchestre Marcel Ai-
raud, dirigé par le compositeur Du-
bel, nous fait entendre, chanté pa.
Albott, la dernière œuvre de üur-
ges Sellers qui 1 écoute sourire aux
lèvres, oreilles au vent.
Et le rideau s'ouvre sur i'actc de
Robert de Fiers et de Caillavet Le
cœur a ses raisons... » interprété
par Pierre Brasseur, Anita U >s c;
Pierre Fenil.ère. On connaît bien
ces artistes qu’ont popularisé la
scène, la radio ou l’écran. Cet acte
u ii peu 11 KH), ne pouvait être enlevé
que brillamment, et malgré sa lon
gueur il ne fut pas languissant.
Je ne puis que louer l'ordonnan
ce d’un tel spectacle puisque c’est
une forme de music-hall telle que je
la conçois et que je ne cesse de
préconiser. Ces séances de va iétés
sont accessibles à tous les publies.
C’est avec des initiatives de ce
genre que la vogue du music-hall
ne peut que s’affirmer. Complimen
tons donc vivement MM. Ühazalct
et Freddy. — Bz.
vocoocososecoseacocoooo:
LE ROXY
30, rue Tapis-Vert, 30
l'rofjramme jusqu'au I!) Août
Les Aventures
de Tom Sawyer
et un excellent comptenunt
t er ma tient de i 4 à 23 h.
mins, d’après le roman d’Henry
Bordeaux, que je me précipite dans
La Lumière d’été !
— Et au théâtre ?
— Une pièce finie : L'Enfant et
les fées, va bientôt voir le jour au
théâtre du Rideau de Paris, dans EWtZTmoCboZ'wôn ,,mrïïer •
des décor, de Chrtsttan B«ard ; e , ïamr,
yp ^r^ coupel^ciende B^r .ait aeeo.p.
la phrase . j par le trio instrumental à cordes :
En scene . Franck Pourcel, Bellissen et Scha-
On entend des mesures d orthes- •
tre, puis les 3 coups. j * ' .. , ... , ,, ...
Pierre Brasseur, un de nos meil- ?- lll k a f. aus i 11, t lofitant de
cueille dès deux mois de liberté accordes par
leurs jeunes premiers
son entrée en scène les premiers
applaudissements.
Lt.O BLYTZ.
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LA PHOCEENNE
2A, rue de la r&lud TU C. 11.48
Felrrtirt 4r br+Mi • bé- nhrh >•- IXs'pwrti*»-
|na ibon Dr air ii h t .'orlmt <■ mois «t i
Paris, il fait sa rentrée à Marseille.
Et quelle rentrée ! On sait les re
marquables qualités de ce fameux
parodiste qui sait tirer les effets
maximum de tout ce qu'il présente.
Et pourtant quelle simplicité préci
sément dans la présentation ! C’est
le talent de Zoïga qui paie comp
tant. Et c’est le public qui l’est...
content aussi !
Marc Florent et son gavroche de
Toto sont « tirebouchonnant ».
Les exercices de ventriloquie de
Marc Florent valent mieux que les
quelques lignes que nous lui con
sacrons, faute de place. Le parfait
enchaînement des répliques sans
« point mort » et l’adroit synchro
nisme des lèvres de Toto ainsi
qu’une diction impeccable en font
un numéro fort bien présenté.
Monaco est très fort et très fin.
Ce n'est pas un lutteur. 11 vient
simplement faire quelques tours de
prestidigitation. C a n’a l’air de rien,
mais c’est terriblement amusant.
Correctement d’ailleurs, Monaco a
j rempli également les fonctions de
régisseur. Kadra Baker et Hous-
sein représentaient l’Empire. L’une
dans ses danses dont il convient de
: citer Caravane. L’autre dans ses
! sauts périlleux. Très applaudis. La
i jeune üoyita Castro et le guitariste
; Ibanès forment un bon numéro et
i ce numéro serait plaisant au maxi-
' muni s'il * n’avait quelques lon
gueurs. Simple suggestion amicale.
L’orchestre du « Colisée-Plage »
est maintenant placé sous la direc
tion de M. Astre. Ce qui est mieux
que parfait. Ce premier program
me composé par MM. Beaujard et
Bouzon a été bien accueilli par
plus de 3.000 personnes. Ce n'est
plus un chiffre... C’est un record !
Félicitons-en chaleureusement les
« responsables ».
René MON DU LL.
P.-S. — Contrairement à ce que
nous avions écrit ici, M. Bouzon
est toujours attaché à la direction
du « Colisée-Plage ». Rectifions
volontiers. — R. M.
matiques présentée dans la région
provençale par le chorège Marcel
Provence s’est terminée à Taras-
con par un beau* spectacle qui com
portait, avec une brillante repris r
du « Cid » de Corneille, la créa-
! tion de deux œuvres régionales et
une cour d'amour.
L’interprétation du Cid nous per
mit d'apprécier une fois de plus
l'excellent ensemble de la troupe !
recrutée par Marcel Provence ; elle
mettait particulièrement en relief le
aient de deux vedettes : Ma- '
deleine Silvain, une grande artiste !
qui porte fixement le nom de l’ii- !
lustre tragédien dont elle est la
belle-fille et l’élève, et l'étincelant i
jeune premier Robert Vidalin, un
des meilleurs artistes du Théâtre
Français.
Mmes Odette Brianne et Juliette i
MM. François Vibert, •
Lucien Hubert et Pierre Héral fu
rent également des interprètes im
peccables de la belle tragédie cor- ;
nélienne.
Ce spectacle de clôture du cycle |
Provence se compléta admirable- !
ment par Le Jeu de Régnault et !
Jeanneton du Rai René et Le Re
tour à Fontvieillc d’Emile Ripert,
deux comédies en un acte interpré
tées avec brio par les pensionnai
res de Marcel Provence ainsi que
par une cour d’amour.
— Nous avons eu d'excellents
échos du gala lyrique donné aux
aiènes de Nimes par M. Aymé.
Carmen eut une magistrale inter-
pietation avec Germaine Pape. Jo
sé Luccioni et Nougaro et un ex
cellent ensemble dirigé par le
maestro Flerbay.
Deux spectacles populaires —
Mireille et Carmen au programme
■—• ont été donnés à Bagnols-sur-
Cèze par les tournées Carrière.
L’interprétation de Mireille fut sa
tisfaisante dans l’ensemble ; Paule
Duval et Pierre Fouchy obtinrent
un succès mérité dans les princi
paux rôles. La représentation de
Carmen qui eut été passable en
salle résulta médiocre dans ce ca
dre de plein air.
Et le même théâtre, annonce Le
Pays du Sourire !
A donner ainsi des spectacles po
pulaires, ne serait-il pas préféra
ble de mieux choisir les œuvres et
de présenter aussi quelques galas
de la chanson ?
Une intelligente direction de
spectacles de pluin air est celle de
Paradou qui a donné avec grand
succès au château d’Escanin un
gala de la chanson avec Jean Lu
mière et une excellente troupe de
concert.
Enfin, Beaucaire nous annonce, à
l’occasion de ses fêtes des 22 et 23
août, une représentation de L’Arté
sienne dans les arènes, avec le con
cours des vedettes de nos princi
pales scènes et de la radio.
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L’AFFICHE DE LA SEMAINE à MARSEILLE
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Jean VISCONTI
vedette de la Iladio
Dimanche 16 Août, matinée à 15 b. 30
(irnnd gala de tragédie aeec
ROBERT VIDALIN
de la Com<'dje-Française
Madeleine SILVAIN
du Théâtre National de I Odfcon
SUZANNE DELVÉ
du Théâtre National de l'Odèon
RAOUL-HENRI
du Th‘litre National de t’O iéon
Suzv l.cdrct, Jean Chazalet
Odette Brianne, L. Hubert
dans
ANDROMAQUE
pièce en 5 actes de Itacine
location : Kiosque "IL KLTHIIE"
Fours Saint-Louis. - fl 74 W
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j Au super-tandem de qualité |
Il est prudent
Location : 21, l.d
de 10 h. à midi et d
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Du irnnnïiior
14 à 17 h. 30
Un film de qualité
< lit le drame et l’amour
Se mêlent harmonieusement
LA LOI DU!
PRINTEMPS
avec
Pierre RENOIR
Huguettc DUFLOS
Georges ROLLIN
Alice FIELD
Gilbert G I L
SURPRISE
CAMPING
route la failli
Freddie B4RTHOLOHLW
et Mary ÂSTOR
— NOAILLES
Succès sans précédent:
n
CESAR
L'humaine conclusion des amours de
MARIUS et FAHMY
MSÏIHIUDIO
MIROIR
DE LA VIE
TOUT LE CŒUR D'UNE FEMME
avec la charmante
PftUIA WE C SELY
FIEV
TINL
ES
SSI
CARNET ARTISTIQUE
Daniel,
n: ; lthi(
ou jours
r demie
^STUDIO
SEPT ANNÉES
DE POISSE
Humour ! ! Fou rire ! i
avec
tiens M0S£R et Théo LtHCfli
C1NEAC P. M.
CINEAC P. P.
murs.
le tout jeune chanteur
re et déjà si populaire,
très demandé 1 et, ces
rs. St André, Meyrargucs j
t Pcvrolcs l'ont acclamé dans son ex- I
client tour de chant. j HOLLYWOOD
Mais Daniel, qui grandit ct n’est | p a ^
mis longtemps déjà le « Petit j v
» ne e’appellera-t-il pas bien- —
i Daniel ?
>nalons particulièrement le
urces légitime que vient de
importer durant ces quinze joins lu
tiu Gilherte au « National » et au |
_ St-I.azare ». Cette excellente fillette, ,
appelée au plus lu! avenir si elle ton- 1
tinue, est une élève de Mme Brédal,
directrice du cours Delhia, qui l’a en
tièrement formée. Bravo au professeur
ct à l’élève !
La dame de pique.
Derrière les grands
: La neige sur les
CASINO RAYMOND
= l.A BAHASSE =
la réputée m use
DRA10F - ViCBFRT
illusionniste r
et 10 autres nomert
'inique marseillais
s de premier ordre
h.
Dimanche 1 (î Août, à 1"
PREMIERE SEANCE DU
G d Concours o’flmaieiirs
SWING COMIQUES et CHARME
DOTÉ du PLI S de 2. " " 1 IV. en espèces
En I n te -mè<4«>
la gramle veiirtU 1 (le la Kariio
üne
tlisi
beau chanteur de tangos
•Georges BOUE
diseur fantaisiste
et l'Orchestre "MARIAUD’
Jou r-
Les miragenients sont reçus tout
B Ml RA4MONI), Li Harasse
BAH du 11VHHII. Vi me d \uliagne
Dé'crnttage Sauveur, I. Hd Dugomimer
ETOILE : L’île du Diable.
ArtlstfcA
l'ius nt
Daniel
têt Jen
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grand ;
i
1
Etablissements REX
BIÈRE - LIMONADE - SIROPS
13, Bcolevard Exlèriear. - TÜ. H 43.66
Direction : RUBI
jf 30ÜC000300C ALCAZAR
Mercredi 19 Août, en soirée, à 20 li. 45
GRAND GALA
DE MUSIC-HALL
avec le concours des Uaurcuts d'ArtisticA
ET DES VEDETTES DE LA RADIO
ET DES PRINCIPAUX CONCERTS
L a Radio finit sa semaine par
de la musique de chambre.
N’est-ce pas tout indiqué le
samedi soir ? Mais la musique de
chambre n’appelle pas fatalement
le sommeil surtout lorsque le piano
est tenu par Ady Leyvastre et les
archets par Jeanne Isnard et Jac
ques Serres.
Comme ce fut le cas samedi.
Ce trio interpréta le Trio (évi
demment) pour piano, violon et
violoncelle de A. Roussel.
Et avec quelle maîtrise !
|
U N peu de gastronomie voulez-
vous ? Voici une recette de
Marianne Monestier que pu-
| blie Radio-National ;
j Un sac de farine de sarrazin cuil
. dans la soupe, surtout si vous avez
i réalisé le tour de force de mettre
' dans cette soupe un peu de lard,
' vous donnera un légume très nour-
! rissant.
j Je ne sais ce qui plaira le plus
aux lecteurs : le sac transformé en
légume ou le style vivant et surtout
compréhensible du cordon bleu... à
moins que cet écho de prestidigi
tation ait été placé, par inadver
tance, dans « Ecoutez madame » ;
ce que je ne crois guère !
P AR compensation à cette chro
nique, qui fait sans doute
office de la page humoristi
que de la semaine, Radio-National
continue à nous offrir un ensemble
documentaire de tout premier or
dre, des faits de l'histoire proven
çale ou marseillaise sont portés pé
riodiquement à la connaissance du
gros public selon la fameuse for
mule : « Peu à la fois mais sou
vent ».
L E cinéma est l’école de la sim
plification. Evidemment cette
phrase va sembler phrarami-
neuse aux Directeurs de salles qui
se battent jour et nuit avec, des
multitudes de bordereaux, de repré
sentants, de pourcentages... mais...
Mais les scénaristes ont résolu le
grave problème des noms : ils ap
pelleront désormais leurs person
nages du nom de leurs interprètes.
Dans Une Etoile au Soleil, Mar
tine Fougère — une nouvelle venue
•— s’appellera Martine Fougère
Tout simplement.
P our les plus profanes, La
Femme du Boulanger est
Ginette Leclerc. Néanmoins,
la voici dans le quartier d’Endou-
me, transformée en Ginette Leclers
en lettres grosses comme çà sur
des affiches du triple.
Voilà un quartier où parait sévir
la crise des C.
Q U iLS soient classiques ou non
les ballets réglés par Ma
dame Navarre ne sont ja
mais insignifiants. Qui n'a applau
di dans la région, après celui des
Phéniciennes, le ballet des Erynies
et celui de Lakinc ? Navarre ?
Maîtresse des ballets de France et
de... Navarre.
E N l’an 42 l’amour sans voile
se porte beaucoup presque
sans ridicule sur les scéni-
c u les de théâtricules parisiens. Fé-
mina affiche La Revue d amour.
(Quel est le directeur qui va ou-
' vrir Honûna ?) et l’Etincelle sous
! le .. swing » de l’amour.
! Je demande, à titre documentai-
! re, comment à Paris se prononce :
; swing ? ,
Pour essayer de comprendre ce
I titre sans doute très spirituel.
M ontés de Marseille à Pa ris
les fameux couplets Swing!
Swing ! Madame ! ont con
duis via les cordes vocales de ké-
da-Caire, la popularité et, chose
curieuse, après avoir ete mis au
monde par une revue, sur La Lanc-
bière, font partie maintenant de
toutes les revues parisiennes.
Ils deviennent désormais UX) /c
parisiens ! Amen !
mpb CHANTEZ...*
I main chanter, bien, ai ce facilite
grâce à la méthode éprouvée de
NELLY DELL
Artislo lyrique - Professeur de chant
Préparation eu t v tuslc-Hall
Opérette - Opéra - Radio
Uçonn de chaut - l’ooe de la voix • llietioe
t 21. rue Ibbe de l'Epoe (rei oe-rhaasaee)
| lÙlDI. IIJOI, jniOI. MMHI di 15 à 21 I.
Echos recueillis par Léo Blytz
N on, ce nest pas parce qu’une
immense affiche de la Foire
de Septembre couvre une
partie de la façade du Capitole
que la Foire se tiendra dans cet
établissement.
Là on ne trouvera ni le stand
des ersatz ni celui des appareils
parlants ni celui des navets.
Le Parc Chanot depuis long
temps s’en est fait une spécialité
qu’il conserve jalousement.
L es belles annonces au goût du
jour : un hôtel de la Côte
n’avise-t-il sa future clientè
le que son grand parc est devenu
un grand potager ?
En sous-entendant, vraisembla
blement que, pour 75 fr. par jour
(de pension, ne confondons pas),
les clients auront le droit, et le de-
' voir, de manier la bêche et d’arro-
■ ser le persil.
1 uliette Petit est toujours la
I délicieuse et talentueuse ve
dette fantaisiste qui enchan-
i te tous les publics.
I Qui enchante en chantant.
A Bédarrides, le 9, aux côtés de
, Nadia Dauty, après Villelaure et
j Lauris, « Juliette » est program
mée aux Chutes-Lavies avec Geor-
gel et sera bientôt au Colisée-
Plage.
C’est du bon travail.
Pour des ENGAGEMENTS en SUISSE
Ecrire avec références el état-civil A
Maurice VtBltïl
ArCsles pour varié es, cabarets,dancln^a
Danseuses solistes, sislers et couples
Juiudre i iiupoii réponse International)
ggggOgOOOQOOwaCOOOCOOOQs
LA VIE THEATRALE
â Monte-Carlo
Sous la direction de Marcel Sa-
blon, les représentations suivantes
ont été données, au cours de ces
dernières semaines, sur la scène du
Théâtre des Beaux-Arts.
Madame est avec moi : vaude
ville de P. Weber qui, durant deux
heures, suscita un fou-rire sans
cesse renaissant. Janine Merrey, en
jeune première, y déploya avec
grâce ses brillantes qualités aux
côtés de Jacques Mander toujours
distingué. Lucien Callamand fit
| merveille dans un rôle de commis
saire de police qui mêlait avec un
rare comique ses obligations pro
fessionnelles à son goût invincible
pour le bel canto. Pierre Athon, en
douanier belge, fut étourdissant de
brio et de vérité. Le reste de la
: distribution, qui comprenait entre i
j autres Michèle Auvray, Lucienne
i Denersac et Géo Lecomte, se révé
la à la hauteur de sa tâche.
Monsieur Beverley : pièce mi-
I policière mi-satirique, de G. Beer
e< L. Verneuil, représenta pou.
Jean d’Yd une splendide occasion
de faire éclater une fois de plus son
admirable talent de délicat psycho
logue et d’intelligent artiste. Lu-
1 cien Callamand et Emma Lyunel
formèrent un couple parfait de
: vraisemblance et leur maîtrise scé
nique parut fort appréciée du pu
blic.
Le Président Haudecæur, cette
comédie de R. Ferdinand, fut tout
entière dominée par la puissante
personnalité d’AUain Dhurtal qui,
chargé d'un rôle lourd et diffieuî-
tueux, a montré le style si original
de son jeu plein de vie et de scien
ce. Michèle Auvray, avec la finesse
qui la caractérise, mit en relief
toutes les subtilités d'un emploi
rempli d'embûches. Marcelle Nau-
dia, Germaine Géranne et Alexan
dre Fedo se mirent dans la peau
de leurs personnages d’une façon
excellente. Campant un poète dont
la lune est le séjour préféré, Jean
d’Yd obtint le plus vif succès pat
les effets qu’il sut adroitement mé
nager et par l’attrait de sa ma
nière constamment renouvelée.
Jean Danerel.
L OUIS JolA'ET a changé de ré
publique sud-américaine. Le
Brésil trop chatouilleux est
délaissé par lui pour l’Argentine.
Le périple dramatique continue. La
tragédie ne se joue plus sur la scè
ne mais dans la Pampa si chère à
Yves Montand.
E T voilà finie — déjà finie ! —
la série 1942 des Galas Ar-
tisticA qui, avec ses mercre
dis de l’Alcazar, fit connaître quel
ques-uns des meilleurs espoirs de
la scène, de la radio et de l’écran
car nul n’ignore que nombre de
vedettes d’aujourd’hui ont fait leurs
premiers pas à nos championnats et
sur le plateau de l’Alcazar.
G ÉO Calvi, la jeune vedette de
la chanson, vient de rempor
ter un vif succès au Casino
j d'Hyères, au cours d’un grand ga
la donné pour nos prisonniers. Ve
dette de la soirée, il présentait un
I tout nouveau répertoire soigné, no
tamment « O Marina », une créa
tion que le public goûta particu
lièrement. C'est une œuvre signée
A. Volpini.
Géo Calvi, jeune prince de la
mélodie, fera sa rentrée prochaine-
■ ment au Château-des-Fleurs et au
| National-Cinéma. La Radio aussi
‘ nous permettra d’apprécier son ta
lent.
L es « Aventures d’Eustache et
du Bourdon Bzzz » ont eu
pour cadre sonore cette se
maine « De Lémurie au Zoo cé
leste » où nous avons fait connais
sance avec la Licorne, l’Hydre et
le fameux Pégase. Le merveilleux
dessin animé radiophonique de
William Aguet est à chaque épi
sode féerique Ses collaborateurs
sont prodigieux : J. Daetwiler, le
compositeur ; Olga Ugone, Eusta-
che ; Albert Itten, le Bourdon Bzzz;
l’orchestre Desazens...
William Aguet est un grand
poète des ondes. Un Walt Disney
radiophonique...
M. Aguet permettez-nous de vous
tirer un grand coup de chapeau !
S avez-vous que j’ai pêché quel
ques variétés de perles de
vant des spectacles de varié
tés ? Au gala d’ArtisticA du 29
juillet on pouvait lire sur le tableau
des prix d’entrées : « seulement
si raspontins », car pour ceux qui
l'ignorent encore il est utile de pré
ciser que tous nos galas se jouèrent
presque à bureaux fermés à l’Alca-
zar.
Cette coquille miniature me fai t
justement songer que, du côté de
la Bclle-de-Mai, miniature s'ortho
graphie « niigniature », ex. : « la
Rina Ketty niigniature » et pas sur
des affiches miniatures je vous prie
de le croire !
Je suis à la disposition des ré
dacteurs d'affiches pour essayer, en
collaboration, de les écrire et de
les orthographier en français.
A forfait, au mot ou à la lettre.
0
N a écrit un peu partout que.
pour Josette Day, Pagnol
traduis it Hamlet de Shakes
peare.
Josette D
D'accord. Ma
tend donner
Est-ce bien t
L’auteur si
meuse des
désormais de
très ? Est-il
Tel un vulga
ny veut s’instruire.
^ Marcel Pagnol pré-
sa version au public,
tile ?
brillant de la plus fa-
trilogies a-t-il besoin
s'inspirer, chez les au-
à bout de souffle ?
re académicien ?
Pharmacie J. OLIVE
73. Boulevard Bailli (angle ru de Lodi)
Les meilleur* produit* lui meilleurs prii
Analyses et Ordouuures eiéraUes
tsous le eoatréle 4» dent pbrsaanea* dipUmés
E st-ce que tous les opéras —-
grands, petits, moyens, co
mique'- ou non — vont défi
ler dans nos salles semi-obscures ?
A elle seule la production italien
ne annonce Le Barbier de Séville
et Paillasse.
Pour commencer — ou plutôt en
continuation pour employer encore
nn mot du jargon cinématographi
que — il y eut Manon Lescaut si
gnée par le plus connu de nos aca
démiciens (publicité dixit !) et Car
men que Viv ane Romance roucoule
présentement dans la péninsule.
j^CVOaOiOOOOOOOOCOOrBfeVCÆOC*
Directeurs ! Artistes !
p our u»* engagements, voy<
BARBIERO Z'JrZl
f sa ri o —
Licence internationale
ROUTET B.Secrétaire
* 1
La Côte en... long |
l i
A Nice, on mange la polenta
1 i
BILLY voit son standing monter
~ i i
et CHEVALIER fait monter
~ I ' ~ i ~ ■
le prix des fauteuils
commence à Cannes. Avec le
! soleil, le nu fait rage : sur les ta
bleaux. Sur la plage. Jusque chez
Chevalier qui, à La Bocca, vêtu (!)
de gants de boxe s'entraîne avec
Juanito Hernandez. Mais l’Ange
veille. L’ange, à üéfaut d’ailes, a
; une raquette de tennis ; il est mê-
! nie assez terre à terre ptiisqu il pra-
' tique le culte du sol. C’est Hem
, Betty, le pianiste-compositeur de
I Maurice. Ils ont répété ensemble et
j hier au soir Chevalier, moyennant
! la bagatelle de 4UU fr. (boissons
| non comprises) le fauteuil, a pré
senté ses nouvelles chansons au
cours d'un gala. Le cadre était ce
lui des Ambassadeurs de Cannes.
Le rictus de Saint-üranier, la ma
lice du commissaire-priseur Claude
Dauphin et la fraîcheur des star-
letts-révélation-de-l’année emplis
saient la salle. Quand je dis emplis
sait... A vrai dire il y avait telie-
nient de monde, de 2U ans jusqu’à
90, que l’on pouvait se demander
ce qu’il restait à remplir... Manifes
tation due à VEciaireur de Nice au
profit du Secours National et de
Ris-Orangis.
Nice! Tout le monde descend. En
core une image ! Nice ne nourrit
plus son homme. Alors on émigre
vers les Alpes laitières. Beaucoup
de cinémas fermés : « Congés
; payés » indiquent quelques pan
cartes particulièrement vindicati-
tives. Dans son bureau de l’avenue
de la Victoire, Billy Sabatier voit
son standing d'imprésario monter
en flèche. L’orchestre-attraction
Ralph Aubert faisait des projets.
Les faire est une chose ; les réali
ser en est une autre ! En 4 heures
et 15 coups de téléphone Billy a
I tracé l'itinéraire, pris les billets', re
tenu les chambres d'hôtels et mis
son monde dans le train. Mainte
nant Billy compte les recettes ra
massées un peu partout et met
sur pied un itinéraire suisse et un
autre nord-africain. Il a cru avoir
un instant de repus. Mais le ciné
ma l'a appelé. Un mirage en som-
: rue. Et le voilà dans le bain...
j Le Berval de la Côte, Fernand
| Sardou, a pris Un coup de soleil.
| Du moins c'est le titre d’une revue
qu’il a écrite pour Milly Mathis et
lui-même. Il y a un clou dans cette
revue. D’ailleurs elle n’en souffre
pas. Faute de pellicule le metteur
en scène Pierre Carton est devenu
acteur. L’Art d’accomoder les res
tes. Ou de compléter son bagage
artistique.
A la Méditerranée, on donne Ma
sœur de luxe, 3 actes d’André Bi-
i rabeau. Four la circonstance on a
| fait appel à Jacqueline Roman, une
! jeune rescapée du cinéma.
| Devant le Casino Municipal, sur
■ l’emplacement de l’ancien Pont-
I Neuf, on récupère les rails de
I trams. Dans le Casino, Géo Dorlys
: récupère le Rire. Un ne sait pas
trop bien se qu’il compte en faire
mais en attendant la récupération
est bonne. En compagnie d’Orbal.
Dorlys avait monté une Folie bur-
' lesque 42 au mois de juillet. Le
; succès est venu ! Ils ont changé
1 le titre et les scènes. Et maintenant
Burlesque Symphonie tient l'affiche.
Sur le panneau d’entrée sont expo
sées les photographies des acteurs
i lorsqu’ils étaient des moutards.
C’est original ! Le spectacle com
mence par le « finale » et se ter
mine par le début. C’est bien. Ce
n’est pas nouveau. Les 20 starletts
j de l’affiche deviennent 13 sur le
- plateau. Encore un coup pour for
cer la chance. Dorlis et Orbal ont
' eu quelques bonnes trouvailles.
Pour eux c’est le filon. 11 apparaît
1 mal exploité. Hélas...
Le Casino de la Jetée fait de la
! « première vision ». Il présente M
! Jean Tissier. Entre la Poire et le
: Fromage. Son nom figure entre ce
lui de Mme Georgette Tissier et de
M. Jean Marsac. Vexant tout de
même... Cela permet néanmoins à
M. Marsac de faire trempette dans
I atmosphère parisienne. Qu'ils di
sent !
Ida Blanc est au « programme
d'inauguration d’été » uu Cintru-
Vogaüc. M. Lefranc espère inaugu
rer sa saison d'hiver pour la batnt-
j Sylvestre. Uu à Pâques...
J'ai été au Paradis du Cinéma.
II est à 137 marches au-dessus de
la rue. C’est le C.Ü.I.C. Ici tout est
en ordre, catalogué, étiquetté. Rien
ne traîne. Pas même un mètre de
pellicule. Le courrier de Paris ve
nait d’arriver. Et avec lui les vi
gnettes du deuxième semestre 1942.
Techniciens et artistes voilà le mo
ment venu d'adresser votre carte
d’identité professionnelle pour y
faire apposer le timbre spécial..:
Les Visiteurs du soir ont crevé
le plafond. Le plafond budgétaire
s’entend. Encore quelques jours et
ils vont atteindre au 2Ue million.
Marcel Carne est philosophe.
Enfoncé Abel Gance. Pour ce qui
est de mettre un producteur au
bord du gouffre...
A la Victorine et à la Nicéa il y
a du nouveau. L’administration a
changé. Du neuf de neuf ! Et ça va
péter les flammes, scrogneugneu...
Du moment qu'on vous 1’ dit.
Wal Berg tient ses assises sym
phoniques au Café de Paris à A
te-Carlo. Sous l’œil coquin dt
statue Mitsi Ray... Les qttek
150 citoyens britanniques qui i
là en pays neutre promènent U
ennuis entre le Palm-Beach et
Condamine.
Monte-Carlo.
Où les Horizons perdus.
René MUNDUEL.
LhS LIVRES
“ La Comédie
de Monsieur de Mérignac”
par G.-C. Gahide
—
Guidé par le souci de servir le
théâtre qu'il affectionne tout parti
culièrement, G.-C. Gahide nous
' présente une nouvelle pièce : « La
I comédie de Monsieur de Méri-
' gnac » Divisée en trois actes, elle
i oftie un intérêt psychologique très
! attachant ; l’auteur analyse avec
! beaucoup de précision le caractè
re de ses personnages tout en les
situant dans des positions impré
vues et souvent paradoxales. De
l'ensemble se dégage une note gaie
et amusante. C’est la puissance de
‘l’argent qui domine le côté comi
que de l’ouvrage. Les dessins ex
pressifs de Julien Pavil qui illus
trent ce livre contribuent à en
accroître la valeur. Le prix de co
médie 1942 a été attribué à la piè
ce de G.-C. Gahide. Ayant été
écrite pour être jouée elle mérite
d'être reçue par une grande scène
où elle obtiendra un réel succès.
_ J. M.
(Editions Lugdunum, Lyon).
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