Titre : Artistica : hebdomadaire des spectacles et mondanités ["puis" hebdomadaire artistique, théâtral, littéraire, cinématographique et mondain "puis" l'hebdomadaire de la scène et de l'écran]
Éditeur : [s.n.] (Marseille)
Date d'édition : 1938-01-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32702956f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 18 janvier 1938 18 janvier 1938
Description : 1938/01/18 (A18,N847). 1938/01/18 (A18,N847).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG13 Collection numérique : BIPFPIG13
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7161349w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-46006
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/11/2019
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Contre la chanson et les chanteurs bêlants.
— Un grand comique dont le talent et le
temps ont consacré les succès, üeorgius
pour le nommer, vient enfin, dans une inter
view, et a propos de UnorossinancU ru s,
d'apporter la reaction nécessaire de 1 éner
gie, de la santé et du bon sens français con
tre la généralisation actuelle de la chanson
maladive, diffusée, helas !, par toutes les
ondes du micro. Comme on demandait à ce
nouveau venu à la T. S. h. à quoi attribuer
l’énorme succès de certaines de sis chan
sons si caractéristiques radiodiffusées, no
tamment « Le Lycée Papillon » et Les Ar
chers du Koy », il eut cette réponse typi
que : « Je suis tombé en pleine guimau
ve ! ». Et cela est exact. Naturellement, par
mi les chanteurs béiants qu'il appelle & dé
bitants de guimauve », son répertoire si
français, si vivant et humoristique ne pou
vait que contraster ; cette guimauve »
lasse enfin aujourd’hui, fort heureusement,
le public de notre pays. Nous avons mieux
à faire que toujours pleurer !
Tant va la crucne à l'eau... — Le Comité
des Pètes d’Aix vient de nous faire connaître
une décision qui pourra surprendre dès
l’abord mais n’etonnera personne : pour des
raisons d'ordre financier, les cortèges et ré
jouissances du Carnaval de 1938 sont suppri
més ! Or, ce Comité travaillait depuis juin
1937 à l’élaboration du programme dont les
charges, aux conditions d’aujourd’hui, se sont
avérées trop lourdes !... On comprend que
i et atoamton n’a pas été décidé de gaîté de
cœur dans une ville ou tes têtes étaient une
source de revenus. Mais, là comme ailleurs,
on a tue la poule aux œuts d’or. Et « cer
tains . s’en réjouiront, sans doute, dans le
marasme des affaires ! .. lout va très bien,
madame la Marquise » !
Potaches et « Vieilles üardes . L’autre
jour, sur le boulevard National, une temme
d’une cinquantaine d'années (a en juger seu
lement par la teinture, l'indéfrisable et le
fard) allait la cigarette au bec, comme un
potache fier d'une escapade et désireux de
montrer que, lui aussi, comme un homme, sait
fumer en public ! Et, de fait, elle fumait
comme une vieille 1 urque qui aurait perdu
son narguilé... et aussi tout sens de la tenue
de son sexe ! Mais quand les •• vieilles gar
des » s’y mettent...
Voici l’Hiver... tueur de pauvres gens !...
Et les vieillards, auxquels on pensera, un
jour, quand la jeunesse féroce de nos temps
sera, d'abord, largement servie, s'en vont,
par le vent, le f-roiu et la pluie, encaisser leur
maigre secours trimestriel de 150 fr. aux
bureaux d'assistance. Ils arrivent souvent de
fort loin, maigre leur impotence et leurs in
firmités, tandis que les jeunes fonctionnaires,
eux, les instituteurs, par exemple, peuvent,
sans se déranger, toucher leurs appointe
ments pur un chèque postal ! Pourquoi,
avec un peu d'humanité, ne pas éviter cette
corvée fatigante et souvent coûteuse aux
pauvres vieux, soit par rétablissement d'of
fice d’un compte de chèques postaux à leur
adresse, soit par la possibilité d’encaisse
ment au bureau de poste de leur quartier ?
On le fait bien pour les anciens combattants.
Ces vieux, qui ont été toute leur vie sur la
brèche du travail, ne sont-ils pas aussi une
manière de combattants ? Et quelle simpli
fication dans les services administratifs !
Eclairez vos horaires ! Oui, Messieurs
de la Compagnie des Tramways, vos horai
res sont, sous leur vitrage maculé ou dépo
li, illisibles pour la plupart, le jour ; quant
à la nuit — et les jours sont courts par cette
saison — il faudrait au moins les eclairer
et les mettre à portée de vue des voyageurs.
Voudriez-vous que ces derniers arrivassent
par hasard avec, chacun, une longue-vue
pour déchiffrer vos grimoires ? Un peu de
sens pratique, voyons ! Les horaires sont
faits pour être lus par ceux qui les... utili
sent...
Ou sont nos peintres et émailleurs ?
Jadis, toutes nos plaques indicatrices de rues
représentaient un travail propre, sérieux,
honnête et durable : elles étaient en fonte
cmaillee d’un joli bleu. Le progrès et le tra
vail u la va vite ont balaye tout ça ! Aujour
d'hui, un peu de ciment, un rectangle ue bleu
a la chaux et des indications à la quatre-
six-deux avec des lettres en blanc, et tout
va bien ! On se demande quels metèques, hei-
matios, étrangers et apprentis de tout acabit
rédigent et peignent ces affreuses plaques.
Par ex. : « CA’ Flammarion » ; Place
. Bkknlx . ; RUE Ed.-Dantes, etc. ; la Ire de-
figure l'abréviation et le prénom, la 2 met
deux points inutiles, la 3" un accent aigu
pour un accent grave indispensable. Quant
aux lettres elles-mêmes, un gosse de 13 ans
a dû les tracer... Quelle misère !..
Un combÆ ! — Nous l’avons déjà dit pour
la facilité de nos Lecteurs : il existe à Mar
seille une Société privée au capital de quel
que 103 millions de francs qui exerce un ser
vice public et qui s’obstine à cacher a ses
centaines de nulle de clients le numéro de
son chèque postal ! Cette Société, notez-le,
c’est LElectricité de Marseille et son compte
de chèques postaux porte le n" Marseille
15.335. Un client qui s’était dérange pour le
demander au siège afin de ne plus courir a
la caisse, a reçu cette effarante réponse de
la part du personnel très embarrasse de la
question : « Un ne veut pas que le caissier
se dérange pour aller à la poste ! ». Déci
dément, cet après-guerre nous aura tout fait
voir et entendre ! Notez bien : « Marseille
15.335 ».
Horizons et inquiétudes. Vers 1830. le
poète Auguste Barbier, dans ses Jambes
immortelles », exprimait ainsi son amertume
des jours vécus :
J'ai vu l'invasion, à l’ombre de nos marbres,
Entasser scs lourds chariots.
Je l'ai vue arracher l’écorce de nos arbres
Pour la jeter à ses chevaux.
J’ai vu l'homme du Nord, à la lèvre
Jusqu’au sang nous meurtrir la chair.
Nous manger notre pain et,jus
S'en venir respirer notre air !
J’ai vtr, jeunes Français, ignobles libertines,
Nos femmes, belles d’impudeur,
Aux regards d’un Cosaque étaler leurs poitrines
Et s’enivrer de son odeur...
Voilà un tableau poussé de 1814 et 1815
qui — sauf les chariots a venir — peut
s'appliquer à nos temps ; car. pour être moins
brutale, en usant d’une pénétration insidieuse,
cette invasion dont parle Barbier est bien
celle du moment ! Et c'est pourquoi le jeune
Français de 1938, qui voit dans les horizons
s’amonceler tant d’orages pour un sol qui ne
sera bientôt plus le sien, sent amertume e,
désespérance monter de son cœur profondé
ment meurtri. Haut les cœurs, jeunes gens !
Un conseil — ArtisticA va bientôt ouvrir
son 14“ Championnat Théâtral pour ama
teurs. Comme chaque année, nombreuses sont
déjà les inscriptions. Nous sera-t-il permis
d'entendre beaucoup de belles voix justes i
C’est sûr ! Mais ce que demande le public,
surtout, c'est un choix judicieux des morceaux
de chant. 11 faut que les concurrents sachent
choisir les morceaux qu'ils présentent. Et 1 on
voudrait ne pas entendre encore, en 133b,
dans la même séance, dix fois la même chan
son ! Le répertoire français nous insistons
sur ce point — est assez étendu et divers
pour que les concurrents y choisissent, non
comme des moutons bêlants et suiveurs, mais
en artistes, ce qui, dans ce répertoire, con
vient le mieux à leur voix et à leur tempé
rament. Et qu’on nous dispense enfin cette
année de pleurnicharderies ou d’inepties in-
ouchc,
i la bouche,
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tion Les deux Combinards . qui nous pri
eure, notamment, la grande joie de revoir à
l écran le prestigieux comique Georges Mil
ton, le populaire Bouboulc et le non moins
légendaire resquilleur »... Ainsi que nous
le commentons d'autre part, Milton est de
nouveau irrésistible en combinard » - qui
est une autre forme de la... resquille ! — et
il procure lotit au long du film une bonne cl
saine gaîté, largement entretenue d'ailleurs
fuir Jules Berry, dont lu fantaisie bien per
sonnelle est un autre élément de rire des
Deux Combinards ». appelés à un immense
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dignes d’un véritable chanteur, voire même
d’un débutant en mal d'imitation d’un Sol
i pleureur ou encore d’un comique éternelle
ment idiot ou frère des sélénites ! Les jeu
nes doivent savoir que les planches ne doi
vent qu’étaler In dignité.
LEON CUGNY.
Dernièrement, au cours d’une conversa
tion sur les nombreux non-acteurs du ciné
ma. on attaqua naturellement ceux qui vien
nent encombrer les écrans en passant par
diverses... industries qui n’ont rien, ou pres
que, a voir avec le cinéma.
Bien entendu, Tino Possi était à l’hon
neur. De même que Jean Lumière, Car, pour
ce qui est du jeu de scène, « Le Chanteur
de Minuit peut toucher le pied du glo
rieux Corse ! ht, comme photogénie, c’est
du pire !
C’est alors qu’un plaisantin émit cette
boutade : .. Il ne manque plus que de faire
tourner Marcel Thil !.. ».
Et tout le monde de s'esclaffer !
Car on se souvenait du récent passage de
1 Mil au poste de Marseille-Provence. Marcel
y avait été miteux. Comme chaque fois qu'il
a à ouvrir la bouche, d'ailleurs !
l es temps présents nous démontrent con
tinuellement qu’on doit s’attendre a tout et
même davantage, que l'illogisme est roi, que
les derrières ne sont pins faits pour recevoir
des coups de pieds... mais des coups de
chapeau !
Ht voilà comment nous venons d’appren
dre que Marcel Thil allait, à son tour, faire
du cinéma !
Pas Georges Thill-le chanteur : celui-là
y est déjà passé et même trépassé !
Marcel Thil-le boxeur.
De quoi s’envoyer des coups de poings
dans la bobine !
C'est dans Bat’ d’Af » d'Edouard Wil-
lermoz, sous la direction de René Jayet, que
notre champion va affronter les sunlights.
Atten.dq.ns ie résultat. Toutefois, même si
ses dons de <; comédien » sont d’un ni
veau... supérieur à son ramage, il est fort
probable que, dans les salles où l’on projet
tera ses films, on entendra des réflexions
dans ce genre : Oh, quelle gueule A Thil...
! | |
Décidément, notre boxeur se raccroche.
Brûlé en France, il alla se faire boxer en
Amérique. Le ring devenant dangereux pour
lui, il se transforme en acteur de cinéma.
Gageons qu’éteint au firmament du ciné... il
posera sa candidature de Député...
Dame ! La vie est chère ! II faut bien vi
vre, s’ pas ? Ht se tenir à l’abri des coups...
bas !...
Et nuis, quand on a deux poings, faut
bien s’en servir, hein ! Pour boxer ou autre
chose. Et surtout pour., encaisser... du fric !
Evidemment, vous me direz que, pour fai
re un bon artiste, deux poings c’est peu de
chose ! Mais, pour faire un artiste mercial », ça suffit !
Marcel Thil : le « champion perpétuel
toutes catégories « (ring, publicité, cinéma,
etc.).
Passepartout.
EN MARGE DE L'ECRAN
- Ki rt Bhrnharüt, qui. ces dernières
armées, consacrait son activité aux films an
glais (on sait qu’il réalisa Le Vagabond
bien-ainié , avec Maurice Chevalier), est de
retour à Paris où il travaille déjà. Le film
qu’il va mettre en scène n’a pas encore de
titre ; ce sera vers fin février qu’il en donne
ra le premier tour de manivelle ; cette pro
duction sera basée sur la double personna
lité d’un homme.
CHARLOT divorce-t-il ? Un bruit court
a ce sujet avec de plus en plus de persistan
ce. Il est impossible d'en obtenir confirma
tion.
On va voir, jouant ensemble, O.Ai/or.i TF.
CoLBF.RT et CliARi.L.s BOYl-R dans le film in
titulé Cette nuit est notre nuit . Jamais
les deux célèbres comédiens n’ont été aussi
brillants que dans cette réalisation.
Hollywood a confié à Slona Massey un
rôle important dans une comédie musicale
intitulée Rosalie . Contrairement aux ha
bitudes américaines, cette star n'a pas été
lancée avec les slogans habituels. Le produc
teur du film veut, en effet, que ce soit le
public lui-même qui ait la faveur de décou
vrir cette nouvelle étoile. Avec ce système,
qui en vaut bien un autre, nous verrons peut-
être moins de fausses vedettes !
• Chartes Boyer incarnera-t-il Chopin V
Nous pouvons l’affirmer, car Frank Capra, le
grand réalisateur, estime que le seul Chopin
possible serait Charles Boyer, à qui il vient
d’offrir d’être à l'écran le génial musicien.
Charles Boyer et Frank Capra discutent pour
l’instant... et il est plus que probable qu'ils
se mettront d'accord.
Le Cinéma et la Radio d'Hollywood sc
livrent un duel redoutable. Les vedettes de
cinéma refusent maintenant de longs contrats.
Elle.-» ne veulent être engagées que pour un
film... Ainsi, pourront-elles, entre deux pro
duction.''. consacrer leur activité à la radio
américaine, si rémunératrice, dit-on. Les di
recteurs de cinéma s’inquiètent aussi. Ne par
le-t-on pas de faire chanter Shirley Temple j
à la T.S.F. ?... Devant cette guerre Radio-
Cinématographique, les magnats d’Hollywood
veulent interdire aux stais de parler, de chan
ter et même... de danser (ah ! les claquettes !)
devant le micro ! Le duel est commencé car
les acteurs se refusent évidemment a accep
ter cette clause des contrats.
Le bouillant James CAGNE\ vient de re- I
gagner les studios de ses premiers produc
teurs : la Warner Bros. On n’ignore pas que
le célèbre artiste avait quitte, avec quelque !
violence, cette dernière firme, il y a deux an.’» ;
environ, parce que la Warner refusait de lui j
attribuer d’autres rôles que ceux qui lui
étaient constamment donnés. |
— Comment les Américaines voient les I
Françaises ? La très blonde Mai West, qui j
incarne le rôle d’une divette parisienne dan.' j
F. ver y day’s holidav - , a été obligée de
se coiffer d’une perruque sous prétexte que
nos compatriotes étaient brunes.. par défini-
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notre réputé concitoyen, le talentueux bary
ton, dont le succès a été très vif, jeudi 1.1 crt,
au Théâtre Municipal de Toulon, dan- Les
Dragons de Villars . Quoique appel,- au tou 1
dernier moment. Paul Bvuiliu n'hesilu pas à
reprendre un de ses rôles de prédilection et
eonnul un accueil chaleureux du public tou-
tonnais. Xos sincères compliments.
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Cette semaine a été marquée par la reprise
du bijou de Lalo : « Le Roi d'Ys •>, qui est
»
du répertoire à demi-courant. Mais l’atmos
phère artistique était créée dès le début par
M. Duchoud, l’excellent violoncelle solo de
l’orchestre, qui est à la fois un professeur et
■ n virtuose remarquable. Il nuança avec un
goût infini !a tendre phrase de l’ouverture que
Rozenn reprend plus tard dans le duo avec
sa soeur, et l’ouverture fut ovationnée, ayant
été remarquablement enlevée sous la ba
guette de M I ebot qui, une fois de plus, tant
là que dans l’ouvrage, s'est montré le déli
ent et savant musicien déjà si souvent ap
précié depuis le début de la saison.
La distribution fut bonne par ailleurs avec
Rogatchewsky, jui tait toujours une compo-
s lion très personnelle de Mylio, Mme Olivier-
Sportidlo, qui fut une Rozenn pie.ne de char-
”e et de talent, Mme F >/ier-Marrot, une
Murgarcd rageuse > à souhait, Debouver et
Yves Noël, dont nous avons dit déjà tout le
grand bien qu'ils méritent.
Hit somme, bonne reprise qui avait attiré
1 .s mal de spectateurs, loguds manifestèrent
leur juste contentement l . de Sernac.
GYMNASE
CECILE SOREL
Sous la cond: : te de l'excellente tournée
Jean Bertran, celle qui demeure toujours une
superbe artiste : Cécile Sorel, est venue in-
terpn te de n niveau Li Deau-MonD!
d'Alexandre Dumas fils, qui 11 avait plus etc
joue depuis avril 1031 ; L’A VENTl R 1ÈRE .
d'Emile Augier, que nous avons vue pour la
dem èie fois en novem >re dernier, et LE
Misanthrope; •. de Moi ère. Nous regrettons,
au sujet de ce dernier ouvrage, qu'il n’ait été
donné que lundi en matinée, ce qui priva
beaucoup de nos concitoyens, et nous-mêmes,
d’applaudir cette comédie qui, comme on le
sait est la plus personnelle et la plus pro
fonde des conceptions du célèbre auteur co
mique français du XVII siècle. Nou> .-vivons
René Flament
par HENRVUS
dent fondateur et administra-
.îences. Lettres », i important
ic sous le Haut Patronage de
. le Ministre de : (xiucahun Nationale et
a> plus remarquables per sonnai; tes, titulaire
la AVcdatLc d Argent de- .a ville de Fans,
itre anu Ktitc Marnent c»i i actit animateur
une phalange d dite* aux noms glorieux
irim nos plus illustres contemporains.
Arts, Sciences, Lettre*s » lut honore par
conliante de* grands cWsparus, aux mânes
-•queis nous rendons un pieux nommage
postnune : Paul Panleve, Albert Gai mette,
j Gharies Richet, la Comtesse Anna de NoaU-
[ les, Kachei Boyer, André Citroen...
Noua citerons iea noms de quelques nieni-
bres emments du Comité d honneur d « Arts.
Sciences, Lettres - : ies anciens ministres
Leon Bcrard, Henri Paie, A. Madame ; les
membres de l Institut : Edouard Branly, Lout^
Lumière, Henri Bordeaux, Paul Chaoas, Hen-
I . de Regmer, Gustave charpentier, Claude
t arrêre, rabatte, Max Lauoeui ; le docteur
Pozeisk , de l institut Pasteur , les protes-
seurs au Conservatoire AJtred Brun et 5 .
Piera ; Noël Galion, Premier Grand Prix de
Rome ; les Statuaires Maxime Real de! Sarte
et Louis d’Ambrosiu , Pierre Lyautey, vice-
président de la Société d Economie Nauonaie,
Larcher, inspecteur général de i Enseigne
ment Technique ; Edouard Bel;n, inventeur
du bélinographc ; le vice-amiral üuepratte ,
Maurice Dekoora, Colette, Clement Vautri,
Sacha Guitry ; Jean Denais, Auguste baba-
tier et Bertrand d’Aramon, députes de Pans,
Bonneau, maire du 15", tous hauts dignitai
res de la Légion d Honneur.
Notre ami René Marnent est aussi le pre
sident de la Commission Supérieure des Re
compenses d’. Arts, Sciences, Lettres », dont
voie; quelques grands lauréats . Sa Majesté
la Reine de Belgique ; Son Eminence le Car
dinal Verdier, archevêque de Paris ; Charles
S:billot, inventeur du dirigeable ; Etienne
Lhhimcher, père de 1 hélicoptère ; le radio-
graphe Henri Bourdon ; le docteur Edgar
Bérillon , Lucie Delarue-Mardrus ; ies mem
bres de l'Institut Georges Enesco : Jean Bou
cher, le professeur Arsène d Arsonvai et Al
bert Besnard ; les docteurs Gaston et André
Durville, grands bienfaiteurs de l'humanité.
Monseigneur Louis Dela.r ; le docteur Geor
ges Bonneton, ayant rendu la vue à de nom
breux aveugles ; le professeur Paul Langevin,
le sexologue Marc Lanval ; Binet-Valmer ;
J. -J. Darbon, directeur d’ArtisticA ; Paul Vi
dal, professeur au Conservatoire ; le Cheva
lier Le Clément de Saint-Marcq ; Leblanc-
Barbedienne, éditeur d'art ; le professeur
Henri Cabasse ; le docteur Félix Lobligeois,
martyr de la science ; François Bovesse, mi
nistre belge ; le baron Rodbiels, docteur en
droit ; Monseigneur le recteur Chinidra ;
Huart, bourgmestre et député de Namur ; le
baron de Gaiffier d’Hestroy ; Albert Callaud.
directeur de théâtres : les industriels Louis
Renault et Louis B réguet...
Avoir pu réunir tant de noms prestigieux
autour du sien et de sa l'elfe Société d’Edn-
cation et d’Encouragement, n‘est-ce pas la
plus digne récompense, la plus magnifique
consécration des efforts méritoires et du la
beur rchamé q.»e notre ami René Flament
a orodigues sans compter a l’œuvre sociale
qu’ l a créée ? Il mente très amplement îui
aussi la sublime citation inscrite au fronton
du glorieux palmarès de ses brrüants lau
réats : Honneur et Reconnaissance aux
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Grand Lauréat et délégué officiel
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Contre la chanson et les chanteurs bêlants.
— Un grand comique dont le talent et le
temps ont consacré les succès, üeorgius
pour le nommer, vient enfin, dans une inter
view, et a propos de UnorossinancU ru s,
d'apporter la reaction nécessaire de 1 éner
gie, de la santé et du bon sens français con
tre la généralisation actuelle de la chanson
maladive, diffusée, helas !, par toutes les
ondes du micro. Comme on demandait à ce
nouveau venu à la T. S. h. à quoi attribuer
l’énorme succès de certaines de sis chan
sons si caractéristiques radiodiffusées, no
tamment « Le Lycée Papillon » et Les Ar
chers du Koy », il eut cette réponse typi
que : « Je suis tombé en pleine guimau
ve ! ». Et cela est exact. Naturellement, par
mi les chanteurs béiants qu'il appelle & dé
bitants de guimauve », son répertoire si
français, si vivant et humoristique ne pou
vait que contraster ; cette guimauve »
lasse enfin aujourd’hui, fort heureusement,
le public de notre pays. Nous avons mieux
à faire que toujours pleurer !
Tant va la crucne à l'eau... — Le Comité
des Pètes d’Aix vient de nous faire connaître
une décision qui pourra surprendre dès
l’abord mais n’etonnera personne : pour des
raisons d'ordre financier, les cortèges et ré
jouissances du Carnaval de 1938 sont suppri
més ! Or, ce Comité travaillait depuis juin
1937 à l’élaboration du programme dont les
charges, aux conditions d’aujourd’hui, se sont
avérées trop lourdes !... On comprend que
i et atoamton n’a pas été décidé de gaîté de
cœur dans une ville ou tes têtes étaient une
source de revenus. Mais, là comme ailleurs,
on a tue la poule aux œuts d’or. Et « cer
tains . s’en réjouiront, sans doute, dans le
marasme des affaires ! .. lout va très bien,
madame la Marquise » !
Potaches et « Vieilles üardes . L’autre
jour, sur le boulevard National, une temme
d’une cinquantaine d'années (a en juger seu
lement par la teinture, l'indéfrisable et le
fard) allait la cigarette au bec, comme un
potache fier d'une escapade et désireux de
montrer que, lui aussi, comme un homme, sait
fumer en public ! Et, de fait, elle fumait
comme une vieille 1 urque qui aurait perdu
son narguilé... et aussi tout sens de la tenue
de son sexe ! Mais quand les •• vieilles gar
des » s’y mettent...
Voici l’Hiver... tueur de pauvres gens !...
Et les vieillards, auxquels on pensera, un
jour, quand la jeunesse féroce de nos temps
sera, d'abord, largement servie, s'en vont,
par le vent, le f-roiu et la pluie, encaisser leur
maigre secours trimestriel de 150 fr. aux
bureaux d'assistance. Ils arrivent souvent de
fort loin, maigre leur impotence et leurs in
firmités, tandis que les jeunes fonctionnaires,
eux, les instituteurs, par exemple, peuvent,
sans se déranger, toucher leurs appointe
ments pur un chèque postal ! Pourquoi,
avec un peu d'humanité, ne pas éviter cette
corvée fatigante et souvent coûteuse aux
pauvres vieux, soit par rétablissement d'of
fice d’un compte de chèques postaux à leur
adresse, soit par la possibilité d’encaisse
ment au bureau de poste de leur quartier ?
On le fait bien pour les anciens combattants.
Ces vieux, qui ont été toute leur vie sur la
brèche du travail, ne sont-ils pas aussi une
manière de combattants ? Et quelle simpli
fication dans les services administratifs !
Eclairez vos horaires ! Oui, Messieurs
de la Compagnie des Tramways, vos horai
res sont, sous leur vitrage maculé ou dépo
li, illisibles pour la plupart, le jour ; quant
à la nuit — et les jours sont courts par cette
saison — il faudrait au moins les eclairer
et les mettre à portée de vue des voyageurs.
Voudriez-vous que ces derniers arrivassent
par hasard avec, chacun, une longue-vue
pour déchiffrer vos grimoires ? Un peu de
sens pratique, voyons ! Les horaires sont
faits pour être lus par ceux qui les... utili
sent...
Ou sont nos peintres et émailleurs ?
Jadis, toutes nos plaques indicatrices de rues
représentaient un travail propre, sérieux,
honnête et durable : elles étaient en fonte
cmaillee d’un joli bleu. Le progrès et le tra
vail u la va vite ont balaye tout ça ! Aujour
d'hui, un peu de ciment, un rectangle ue bleu
a la chaux et des indications à la quatre-
six-deux avec des lettres en blanc, et tout
va bien ! On se demande quels metèques, hei-
matios, étrangers et apprentis de tout acabit
rédigent et peignent ces affreuses plaques.
Par ex. : « CA’ Flammarion » ; Place
. Bkknlx . ; RUE Ed.-Dantes, etc. ; la Ire de-
figure l'abréviation et le prénom, la 2 met
deux points inutiles, la 3" un accent aigu
pour un accent grave indispensable. Quant
aux lettres elles-mêmes, un gosse de 13 ans
a dû les tracer... Quelle misère !..
Un combÆ ! — Nous l’avons déjà dit pour
la facilité de nos Lecteurs : il existe à Mar
seille une Société privée au capital de quel
que 103 millions de francs qui exerce un ser
vice public et qui s’obstine à cacher a ses
centaines de nulle de clients le numéro de
son chèque postal ! Cette Société, notez-le,
c’est LElectricité de Marseille et son compte
de chèques postaux porte le n" Marseille
15.335. Un client qui s’était dérange pour le
demander au siège afin de ne plus courir a
la caisse, a reçu cette effarante réponse de
la part du personnel très embarrasse de la
question : « Un ne veut pas que le caissier
se dérange pour aller à la poste ! ». Déci
dément, cet après-guerre nous aura tout fait
voir et entendre ! Notez bien : « Marseille
15.335 ».
Horizons et inquiétudes. Vers 1830. le
poète Auguste Barbier, dans ses Jambes
immortelles », exprimait ainsi son amertume
des jours vécus :
J'ai vu l'invasion, à l’ombre de nos marbres,
Entasser scs lourds chariots.
Je l'ai vue arracher l’écorce de nos arbres
Pour la jeter à ses chevaux.
J’ai vu l'homme du Nord, à la lèvre
Jusqu’au sang nous meurtrir la chair.
Nous manger notre pain et,jus
S'en venir respirer notre air !
J’ai vtr, jeunes Français, ignobles libertines,
Nos femmes, belles d’impudeur,
Aux regards d’un Cosaque étaler leurs poitrines
Et s’enivrer de son odeur...
Voilà un tableau poussé de 1814 et 1815
qui — sauf les chariots a venir — peut
s'appliquer à nos temps ; car. pour être moins
brutale, en usant d’une pénétration insidieuse,
cette invasion dont parle Barbier est bien
celle du moment ! Et c'est pourquoi le jeune
Français de 1938, qui voit dans les horizons
s’amonceler tant d’orages pour un sol qui ne
sera bientôt plus le sien, sent amertume e,
désespérance monter de son cœur profondé
ment meurtri. Haut les cœurs, jeunes gens !
Un conseil — ArtisticA va bientôt ouvrir
son 14“ Championnat Théâtral pour ama
teurs. Comme chaque année, nombreuses sont
déjà les inscriptions. Nous sera-t-il permis
d'entendre beaucoup de belles voix justes i
C’est sûr ! Mais ce que demande le public,
surtout, c'est un choix judicieux des morceaux
de chant. 11 faut que les concurrents sachent
choisir les morceaux qu'ils présentent. Et 1 on
voudrait ne pas entendre encore, en 133b,
dans la même séance, dix fois la même chan
son ! Le répertoire français nous insistons
sur ce point — est assez étendu et divers
pour que les concurrents y choisissent, non
comme des moutons bêlants et suiveurs, mais
en artistes, ce qui, dans ce répertoire, con
vient le mieux à leur voix et à leur tempé
rament. Et qu’on nous dispense enfin cette
année de pleurnicharderies ou d’inepties in-
ouchc,
i la bouche,
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(Jüumont-Frunco-Filni-Aubert • vient
de présenter avec un succès triomphal, en
<èance corporative, la très amusante produc
tion Les deux Combinards . qui nous pri
eure, notamment, la grande joie de revoir à
l écran le prestigieux comique Georges Mil
ton, le populaire Bouboulc et le non moins
légendaire resquilleur »... Ainsi que nous
le commentons d'autre part, Milton est de
nouveau irrésistible en combinard » - qui
est une autre forme de la... resquille ! — et
il procure lotit au long du film une bonne cl
saine gaîté, largement entretenue d'ailleurs
fuir Jules Berry, dont lu fantaisie bien per
sonnelle est un autre élément de rire des
Deux Combinards ». appelés à un immense
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d’un débutant en mal d'imitation d’un Sol
i pleureur ou encore d’un comique éternelle
ment idiot ou frère des sélénites ! Les jeu
nes doivent savoir que les planches ne doi
vent qu’étaler In dignité.
LEON CUGNY.
Dernièrement, au cours d’une conversa
tion sur les nombreux non-acteurs du ciné
ma. on attaqua naturellement ceux qui vien
nent encombrer les écrans en passant par
diverses... industries qui n’ont rien, ou pres
que, a voir avec le cinéma.
Bien entendu, Tino Possi était à l’hon
neur. De même que Jean Lumière, Car, pour
ce qui est du jeu de scène, « Le Chanteur
de Minuit peut toucher le pied du glo
rieux Corse ! ht, comme photogénie, c’est
du pire !
C’est alors qu’un plaisantin émit cette
boutade : .. Il ne manque plus que de faire
tourner Marcel Thil !.. ».
Et tout le monde de s'esclaffer !
Car on se souvenait du récent passage de
1 Mil au poste de Marseille-Provence. Marcel
y avait été miteux. Comme chaque fois qu'il
a à ouvrir la bouche, d'ailleurs !
l es temps présents nous démontrent con
tinuellement qu’on doit s’attendre a tout et
même davantage, que l'illogisme est roi, que
les derrières ne sont pins faits pour recevoir
des coups de pieds... mais des coups de
chapeau !
Ht voilà comment nous venons d’appren
dre que Marcel Thil allait, à son tour, faire
du cinéma !
Pas Georges Thill-le chanteur : celui-là
y est déjà passé et même trépassé !
Marcel Thil-le boxeur.
De quoi s’envoyer des coups de poings
dans la bobine !
C'est dans Bat’ d’Af » d'Edouard Wil-
lermoz, sous la direction de René Jayet, que
notre champion va affronter les sunlights.
Atten.dq.ns ie résultat. Toutefois, même si
ses dons de <; comédien » sont d’un ni
veau... supérieur à son ramage, il est fort
probable que, dans les salles où l’on projet
tera ses films, on entendra des réflexions
dans ce genre : Oh, quelle gueule A Thil...
! | |
Décidément, notre boxeur se raccroche.
Brûlé en France, il alla se faire boxer en
Amérique. Le ring devenant dangereux pour
lui, il se transforme en acteur de cinéma.
Gageons qu’éteint au firmament du ciné... il
posera sa candidature de Député...
Dame ! La vie est chère ! II faut bien vi
vre, s’ pas ? Ht se tenir à l’abri des coups...
bas !...
Et nuis, quand on a deux poings, faut
bien s’en servir, hein ! Pour boxer ou autre
chose. Et surtout pour., encaisser... du fric !
Evidemment, vous me direz que, pour fai
re un bon artiste, deux poings c’est peu de
chose ! Mais, pour faire un artiste
Marcel Thil : le « champion perpétuel
toutes catégories « (ring, publicité, cinéma,
etc.).
Passepartout.
EN MARGE DE L'ECRAN
- Ki rt Bhrnharüt, qui. ces dernières
armées, consacrait son activité aux films an
glais (on sait qu’il réalisa Le Vagabond
bien-ainié , avec Maurice Chevalier), est de
retour à Paris où il travaille déjà. Le film
qu’il va mettre en scène n’a pas encore de
titre ; ce sera vers fin février qu’il en donne
ra le premier tour de manivelle ; cette pro
duction sera basée sur la double personna
lité d’un homme.
CHARLOT divorce-t-il ? Un bruit court
a ce sujet avec de plus en plus de persistan
ce. Il est impossible d'en obtenir confirma
tion.
On va voir, jouant ensemble, O.Ai/or.i TF.
CoLBF.RT et CliARi.L.s BOYl-R dans le film in
titulé Cette nuit est notre nuit . Jamais
les deux célèbres comédiens n’ont été aussi
brillants que dans cette réalisation.
Hollywood a confié à Slona Massey un
rôle important dans une comédie musicale
intitulée Rosalie . Contrairement aux ha
bitudes américaines, cette star n'a pas été
lancée avec les slogans habituels. Le produc
teur du film veut, en effet, que ce soit le
public lui-même qui ait la faveur de décou
vrir cette nouvelle étoile. Avec ce système,
qui en vaut bien un autre, nous verrons peut-
être moins de fausses vedettes !
• Chartes Boyer incarnera-t-il Chopin V
Nous pouvons l’affirmer, car Frank Capra, le
grand réalisateur, estime que le seul Chopin
possible serait Charles Boyer, à qui il vient
d’offrir d’être à l'écran le génial musicien.
Charles Boyer et Frank Capra discutent pour
l’instant... et il est plus que probable qu'ils
se mettront d'accord.
Le Cinéma et la Radio d'Hollywood sc
livrent un duel redoutable. Les vedettes de
cinéma refusent maintenant de longs contrats.
Elle.-» ne veulent être engagées que pour un
film... Ainsi, pourront-elles, entre deux pro
duction.''. consacrer leur activité à la radio
américaine, si rémunératrice, dit-on. Les di
recteurs de cinéma s’inquiètent aussi. Ne par
le-t-on pas de faire chanter Shirley Temple j
à la T.S.F. ?... Devant cette guerre Radio-
Cinématographique, les magnats d’Hollywood
veulent interdire aux stais de parler, de chan
ter et même... de danser (ah ! les claquettes !)
devant le micro ! Le duel est commencé car
les acteurs se refusent évidemment a accep
ter cette clause des contrats.
Le bouillant James CAGNE\ vient de re- I
gagner les studios de ses premiers produc
teurs : la Warner Bros. On n’ignore pas que
le célèbre artiste avait quitte, avec quelque !
violence, cette dernière firme, il y a deux an.’» ;
environ, parce que la Warner refusait de lui j
attribuer d’autres rôles que ceux qui lui
étaient constamment donnés. |
— Comment les Américaines voient les I
Françaises ? La très blonde Mai West, qui j
incarne le rôle d’une divette parisienne dan.' j
F. ver y day’s holidav - , a été obligée de
se coiffer d’une perruque sous prétexte que
nos compatriotes étaient brunes.. par défini-
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notre réputé concitoyen, le talentueux bary
ton, dont le succès a été très vif, jeudi 1.1 crt,
au Théâtre Municipal de Toulon, dan- Les
Dragons de Villars . Quoique appel,- au tou 1
dernier moment. Paul Bvuiliu n'hesilu pas à
reprendre un de ses rôles de prédilection et
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tonnais. Xos sincères compliments.
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Cette semaine a été marquée par la reprise
du bijou de Lalo : « Le Roi d'Ys •>, qui est
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du répertoire à demi-courant. Mais l’atmos
phère artistique était créée dès le début par
M. Duchoud, l’excellent violoncelle solo de
l’orchestre, qui est à la fois un professeur et
■ n virtuose remarquable. Il nuança avec un
goût infini !a tendre phrase de l’ouverture que
Rozenn reprend plus tard dans le duo avec
sa soeur, et l’ouverture fut ovationnée, ayant
été remarquablement enlevée sous la ba
guette de M I ebot qui, une fois de plus, tant
là que dans l’ouvrage, s'est montré le déli
ent et savant musicien déjà si souvent ap
précié depuis le début de la saison.
La distribution fut bonne par ailleurs avec
Rogatchewsky, jui tait toujours une compo-
s lion très personnelle de Mylio, Mme Olivier-
Sportidlo, qui fut une Rozenn pie.ne de char-
”e et de talent, Mme F >/ier-Marrot, une
Murgarcd rageuse > à souhait, Debouver et
Yves Noël, dont nous avons dit déjà tout le
grand bien qu'ils méritent.
Hit somme, bonne reprise qui avait attiré
1 .s mal de spectateurs, loguds manifestèrent
leur juste contentement l . de Sernac.
GYMNASE
CECILE SOREL
Sous la cond: : te de l'excellente tournée
Jean Bertran, celle qui demeure toujours une
superbe artiste : Cécile Sorel, est venue in-
terpn te de n niveau Li Deau-MonD!
d'Alexandre Dumas fils, qui 11 avait plus etc
joue depuis avril 1031 ; L’A VENTl R 1ÈRE .
d'Emile Augier, que nous avons vue pour la
dem èie fois en novem >re dernier, et LE
Misanthrope; •. de Moi ère. Nous regrettons,
au sujet de ce dernier ouvrage, qu'il n’ait été
donné que lundi en matinée, ce qui priva
beaucoup de nos concitoyens, et nous-mêmes,
d’applaudir cette comédie qui, comme on le
sait est la plus personnelle et la plus pro
fonde des conceptions du célèbre auteur co
mique français du XVII siècle. Nou> .-vivons
René Flament
par HENRVUS
dent fondateur et administra-
.îences. Lettres », i important
ic sous le Haut Patronage de
. le Ministre de : (xiucahun Nationale et
a> plus remarquables per sonnai; tes, titulaire
la AVcdatLc d Argent de- .a ville de Fans,
itre anu Ktitc Marnent c»i i actit animateur
une phalange d dite* aux noms glorieux
irim nos plus illustres contemporains.
Arts, Sciences, Lettre*s » lut honore par
conliante de* grands cWsparus, aux mânes
-•queis nous rendons un pieux nommage
postnune : Paul Panleve, Albert Gai mette,
j Gharies Richet, la Comtesse Anna de NoaU-
[ les, Kachei Boyer, André Citroen...
Noua citerons iea noms de quelques nieni-
bres emments du Comité d honneur d « Arts.
Sciences, Lettres - : ies anciens ministres
Leon Bcrard, Henri Paie, A. Madame ; les
membres de l Institut : Edouard Branly, Lout^
Lumière, Henri Bordeaux, Paul Chaoas, Hen-
I . de Regmer, Gustave charpentier, Claude
t arrêre, rabatte, Max Lauoeui ; le docteur
Pozeisk , de l institut Pasteur , les protes-
seurs au Conservatoire AJtred Brun et 5 .
Piera ; Noël Galion, Premier Grand Prix de
Rome ; les Statuaires Maxime Real de! Sarte
et Louis d’Ambrosiu , Pierre Lyautey, vice-
président de la Société d Economie Nauonaie,
Larcher, inspecteur général de i Enseigne
ment Technique ; Edouard Bel;n, inventeur
du bélinographc ; le vice-amiral üuepratte ,
Maurice Dekoora, Colette, Clement Vautri,
Sacha Guitry ; Jean Denais, Auguste baba-
tier et Bertrand d’Aramon, députes de Pans,
Bonneau, maire du 15", tous hauts dignitai
res de la Légion d Honneur.
Notre ami René Marnent est aussi le pre
sident de la Commission Supérieure des Re
compenses d’. Arts, Sciences, Lettres », dont
voie; quelques grands lauréats . Sa Majesté
la Reine de Belgique ; Son Eminence le Car
dinal Verdier, archevêque de Paris ; Charles
S:billot, inventeur du dirigeable ; Etienne
Lhhimcher, père de 1 hélicoptère ; le radio-
graphe Henri Bourdon ; le docteur Edgar
Bérillon , Lucie Delarue-Mardrus ; ies mem
bres de l'Institut Georges Enesco : Jean Bou
cher, le professeur Arsène d Arsonvai et Al
bert Besnard ; les docteurs Gaston et André
Durville, grands bienfaiteurs de l'humanité.
Monseigneur Louis Dela.r ; le docteur Geor
ges Bonneton, ayant rendu la vue à de nom
breux aveugles ; le professeur Paul Langevin,
le sexologue Marc Lanval ; Binet-Valmer ;
J. -J. Darbon, directeur d’ArtisticA ; Paul Vi
dal, professeur au Conservatoire ; le Cheva
lier Le Clément de Saint-Marcq ; Leblanc-
Barbedienne, éditeur d'art ; le professeur
Henri Cabasse ; le docteur Félix Lobligeois,
martyr de la science ; François Bovesse, mi
nistre belge ; le baron Rodbiels, docteur en
droit ; Monseigneur le recteur Chinidra ;
Huart, bourgmestre et député de Namur ; le
baron de Gaiffier d’Hestroy ; Albert Callaud.
directeur de théâtres : les industriels Louis
Renault et Louis B réguet...
Avoir pu réunir tant de noms prestigieux
autour du sien et de sa l'elfe Société d’Edn-
cation et d’Encouragement, n‘est-ce pas la
plus digne récompense, la plus magnifique
consécration des efforts méritoires et du la
beur rchamé q.»e notre ami René Flament
a orodigues sans compter a l’œuvre sociale
qu’ l a créée ? Il mente très amplement îui
aussi la sublime citation inscrite au fronton
du glorieux palmarès de ses brrüants lau
réats : Honneur et Reconnaissance aux
hommes de valeur
Henry us
Grand Lauréat et délégué officiel
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