Titre : L'Aéro : organe hebdomadaire de la locomotion aérienne
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-12-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32682874k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 21 décembre 1913 21 décembre 1913
Description : 1913/12/21 (A5,N1048 (DOUBLE)). 1913/12/21 (A5,N1048 (DOUBLE)).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k71527803
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-15178
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2019
QUOTIDIEN SPORTIF - 6 ET 8 PAGES 5 CENT.
Tî*'1.048. Dimanche 21 Décembre 1919.
AVIATION - AUTOMOBILE - CYCLISME - TOUS SPORTS
g- 1 ■ ~ •
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Un an Six mois
t FRANCE 20 t,. 12 CV.
ADMINISTRATION ET RÉDACTION
23, Boulevard des Italiens, 23
Tti tDUUIce ( PremiêrTcLcPHONcS } , nterur | w | n: 35-y * pr as minait i 143-93, 313-11
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ROGER SUE
ROGER SUE
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' ÉTRANGER (Union po.Lle) 3» tr. 20 0>.
PARIS
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LES GRANDS MATCHES DE FOOTBALL RUGBY
Pour la meilleure Equipe de France
PROBABLES-POSSIBLES
LES MEILLEURS JOUEURS DU SUD A PARIS
Aujourd'hui, à 14 h. 30, au Stade de Colom brs, se disputera le dernier match do sélec
tion de la saison. — Arbitre : M. Charles Gondouin.
PIERROT
Quatre trois-quarts paloia
TOURNIER
Le Sladc de Colombes, magnifiquement
iménagé et pouvant contenir aisément la
grande foule qui se presse aux plus im
portantes rencontres du rugby officiel, sera
aujourd'hui le théâtre du dernier match de
sélection d une saison qui en compte trois.
Sur les gradins en amphithéâtre qui en
terrent le ground central de toutes parts,
«les milliers de fanatiques du rugby pour
ront aisément assister aux évolutions de
toutes les étoiles méridionales qui viennent
chercher aujourd'hui la consécration de la
capitale, qui, seule, établit définitivement
les réputations.
Nous retrouverons à Colombes la mémo
cohue qui. il y a huit mois, était venue
assister au choc suprême do championnat
%ui opposait le Seul à l’Aviron Bayonnais,
mais cette fois cette foule impatiente d'as-
•ister à de belles phases de jeu verra autre
chose que le dos... des privilégiés du pre
mier rang.
Probables-Possibles se présentent, sans
exagération aucune, sous des traits on ne
peut plus séduisants et nous ne trouvons
résister au plaisir de dire de ce match qu'il
dépasse en intérêt tous ses devanciers. Et,
ci nous formulons cette opinion personnel
le, ce n'est pas parce que le nombre des
Sudistes est en énorme majorité dans les
deux teams, mais bien parce que la place
prise dans les équipes par les jeunes
joueurs qui s’annoncent pleins de qualités
•t de ressources est plus grande que les
«nnéès précédentes. Nous voyons dans ce
fait un indice certain que la pépinière mé
ridionale du rugby est plus vivace que ja
mais et que l’heure est peut-être prochaine
«ù olle nous donnera quinze solides gail
lards de classe internationale, c’est-à-dire
aptes à « tenir le coup » avec succès dans
lès prochains tournois contre l’étranger.
Les équipes qu.i seront aux prises aujour
d’hui pour permettre aux sélectionneurs de
trouver les 15 hommes qui malcheront l'Ir
lande le 1 er janvier, ne comprennent que
aopt internationaux. Ces derniers devront
montrer que leur forme est toujours bril
lante, qu’ils n’ont rien perdu de leurs qua
lités, tandis qu’à leurs eûtes les vingt-trois
Bouveaux déploieront toute leur vaillance et
feront des prodiges pour se montrer dignes
de la « cape i qu’ils convoitent avec tant
de ferveur.
Et dame, comme les places seront chères
pour le « meilleur team », les vieux n’auront
qu'à se bien tenir.
Après les expériences de Possibles du
Sud contre Probables du Sud à Tarbes, et
do Probables contre Sud à Pau, nue ré.
sudtera-t-il de l’essai île cet après-midi à Co
lombes ?
Souhaitons qu’il donne grandes espéran
ces à ceux qui désirent voir nos équipes in
ternationales faire jeu égal avec les teams
sélectionnés d’outre-Manche... mais n’y
comptons pas trop.
Emettons seulement un regret, c’est de
voir arriver si tardivement ces matches des
tinés à découvrir des hommes. A dix jours
du match contre l’Irlande, alors que le
team de l’Irish Union est connu depuis
quelques jours, nous ignorons quelle sera
notre équipe.
Ne vaudrait-il pas mieux, à l’avenir, char-
er le Comité de sélection de découvrir tes
ommes en octobre ou commencement de
BERGES RIEU
novembre, et constituer le l ,r décembre une
équipe de France qui pourrait s’entraîner
au moins deux fois avant le premier match
international ?
Ceei dit, venons-en à la composition des
équipes.
Les équipes. >— Chacun est-il à sa vraie
place ?
Les équipes primitivement sélectionnées
ont dù être modifiées du fait do l'indisponi
bilité de plusieurs joueurs. Boyau cit Cham-
proiny, touchés dernièrement au cours de
rencontres de championnat ; Schede, sus
pendu pour deux ans par le Comité des Py
rénées ; Dédet, qui, faisant preuve de trop
de modestie, ne s’est pas estimé en con
dition suffisante pour postuler pour un
match international ; Bioussa, Domcrcq,
retenus chez eux, ayant déclaré forfait, plu
sieurs Possibles sont devenus Probables t.1
quelques remplaçants sont venus complé
ter les deux teams.
C'est ainsi que Capmau, Scbedio et La-
vaud, de noirs sont devenus blancs, et que
le remplaçant Lacarra est entré dans les
Probables et Jules Forgues, G. Rieu, P.
Rien, Vaqué et Taslet ont été désignés com
me Possibles.
Ces modifications, qui n’apportent pas
grand changement chez les Probables, dont
la valeur reste à peu près la même, don
nent à l’équipe Possible une tout autre
allure qu'au lendemain de la sélection pri
mitive.
Le ligne de trois-quarts nous séduit en
effet davantage dans sa nouvelle formule
que lors du premier choix, et il y a lieu
de supposer que son offensive n’aura pu
que gagner à l’introduction de ces excel
lents attaquants que sont les deux frères
Rieu.
Maintenant, pourquoi no formulerions-
nous pas quelques objections en ce qui con
cerne les places qu'occupent certains
joueurs dans le match d'aujourd’hui ?
Nous trouvons, par exemple, dans le team
Probable comme pilier un homme qui joue
dons son club en troisième ligne (do Beys-
sae) et comme deuxième ligne un joueur
de troisième ligne également (Lavaud).
Comment tiendra une mêlée qui comprend
deux joueurs habitués à pratiquer à un au
tre poste (et nous ne parlons pas de Sebe-
dio, qui figure en troisième ligne, alors
que sa place habituelle est en première li
gne comme pilier) ? Voilà ce qu’il est per
mis de se demander.
La Commission centrale, il est vrai, n'au
ra aucune peine à nous répondre, tout d’a
bord que les hommes do troisième ligne
abondent, alors que les piliers et les
joueurs de deuxième ligne de classe
vraiment internationale ne sont pas légion,
ce qui l’oblige à changer la place
des hommes indispensables dans l’équipe
de France, ensuite qu’il est bon que les
avants s'habituent comme outre-Manche à
jouer à n’importe quel poste.
Sans discuter aujourd'hui celte théorie,ce
qui nous ramènerait trop loin, constatons le
danger qui peut en résulter pour la future
équipe de France.
D'autres remarques s'imposent aussi en
ce qui concerne la place des trois-quarts
Possibles. Pourquoi n’aurnit-on pas mis les
frères lliou côte à côlc ? Quoi qu’ils ne
Les équipes et leur position sur le terrain
PROBABLES
(Maillot blanc, numéro rouge, culotte blanche, bas rouges)
Caujolle (St. Tarbais) 15)
Tournier 'S Pnloiscl Pierrot S. Paloise) Poeydebasque Bayonnais) Lacoste s Barbai ♦
(H) (13) (12) (U)
Lacarra 'A.S. Perpignan;! iis c) Larribau Biarritz 0.1
(10) (ouverture) ,i)j (mêlée)
rerrand Torques V Bayonnais) Capmau St.Toul.J Sebedio (Biarritz O.) Mouniq St. Tout.)
(8) (cap.) («) (7) (U
Lavaud (AS. Carcassonnaise) De Beyssac S.B.lî.C.) Faure St. Tarbais) Desvouges S. Fr.)
(5) (3) (1) T').
jouent pas dans le même club, ils doivent
se connaître suffisamment pour s’entendre
rapidement dans toutes les phase die La par-
tie.
Je sais bien qu’on nous répondra qu’il
est préférable do laisser P. Rieu à côté de
son camarade do club Berges. Cet argu
ment serait excellent si, à la Section Pa
loise, où ils pratiquent, ils jouaient côte à
côte, mais chacun sait que Pierrot est dans
ce club le centre de P. Ilieu. Alors l’argu
ment ne tient plus... et alors aussi on en
arrive à constater que les quatre trois-
quarts palois se trouveront sur le ground
de Colombes ù des places différentes de
celles qu’ils occupent d’habitude, à côté de
camarades qui ne sont pas habitués à voi
siner directement avec. eux.
Pourquoi n'a-t-on pas plaeé Pierrot aux
côtés de Rieu, Bergès à côté de Tournier
Mais peut-être est-ce intentionnellement
que la C.C. a agi ainsi pour voir les qua
lités individuelles do chacun. Dans ce cas,
inclinons-nous.
Néanmoins, on pouvait très bien tenter
une fois de plus l'expérience de la division
d’attaque prise en entier dans lo même
club.
Et constatons aussi en passant que dans
lo match d’aujourd’hui Pierrot marquera
son excellent ami Bergès et Tournier sera
on face de son bon camarade P. Rieu. Que
donnera cette salado do joueurs d'un mé
mo club forcés do se plaquer ’? Il est à
craindro que tout no se passe pas très ré
gulièrement ainsi et que certains ne puis
sent êtro jugés sur leur valeur.
Mais avec les éléments qu’elle possédera
en main aujourd'hui, la C.C. peut, au der
nier moment, modifier tout cela.
En terminant ces considérations sur les
places des joueurs, constatons que les
teams d’aujourd’hui comprendront 6 Palois,
4 Bayonnais, 4 Tarbais, 4 Stadistes toulou
sains, 2 Raeingmen, 3 Perpignannais, 2
Stadistes bordelais, 2 Biarrots, 1 Sladiste
parisien, 1 Carcassonnais ©t 1 joueur du
Sport Athlétique Bordelais.
Trois Parisiens dans un match de. sélec
tion... Où sont les équipes d’antan î
Lire la suite page 4.
VÉDRINES
continue son voyage
Il vole 650 kilomètres sans escale
En dépit de la température très dure et
des montagnes couvertes de neige, Védri-
ncis vient d'effectuer d’une seule traite le
voyage Constantinople-Konia, soit 650 kilo
mètre-, à travers une région accidentée et
comportant la traversée des plateaux de
TAsie-Mineure.
L’aviateur s’est repéré en suivant la voie
ferrée et ses nombreux détours admirable
ment servi par son Blériot-Gnôme 80 HP,
qui est décidément le roi du grand tou
risme.
L’aviateur continue sa route sur Alep.
Bonnier suit Védrines
Bonnier a quitté Constantinople, et après
un beau voyage sans escale a atterri ù As-
kicheif.
Bonnier, qui a endommagé son hélice, no
pourra reprendre son voyage que dToi deux
jours environ.
Oropos_en l’flir
L e principe d’une grande épreuve d’hydro
aéroplanes a été décidée par l’Aéro Club
de Belgique ; elle se disputerait vers le
15 juin prochain, au moment de l’inaugura
tion du port de Bruxelles et emprunterait le
parcours des trois fleuves l’Escaut, la Meuse
et le Rhin. Cette épreuve serait dotée de
150.000 francs de prix au minimum*
?
G altier, l’excellent pilote "du biplan Caù-
dron, doit renouveler aujourd’hui àr
l’aérodrome de Châteaufort les expériences
de Chanteloup : -looping, vols renversés, etc.
Nul doute que les sportsmen parisiens se
ront nombreux à Châteaufort*
L es obsèques de Mlle Renée Farman au
ront lieu aujourd’hui à midi et demi pré
cis, au temple des Batignolles, 46, boule
vard des Batignolles, où Ton se réunira.
L’inhumation aura lieu au cimetière du Père-
Lachaise.
N nous apprenons avec plaisir la naissance
de Mlle Hélène Fabre, fille de notre
ami G. Fabre, administrateur de Ta Société
de phares d’aviation Paris Ignicole.
Toutes nos félicitations aux heureux pa
rents..
t es Etablissements ALLEZ FRERES nous
informent que leurs magasins « Au
CHATELET 11 resteront ouverts les diman
ches 21 et 28 décembre, ainsi que le jour de
Noël.
Tbetef 'S A.B.T.) Schuller (A S. Perpignonnaisc) Iguinitï A. Bayonnais) Lubin S. Toulousain)
(4) iî> (1) (3)
Iules Forgues (A. Bayonnais) Bernicha (S. Paloise) Vaqué (.«t. Toulousain) Arnal R.C.F.)
(»)
V' Rieu (S. Paloise)
au
(7) (eap.)
Pourteau (St. Tarbais)
(10) (ouverture)
Bergès (S. Paloife)
(12)
Laïuouret (S. Paloise)
(9! (mêlée)
G. Rieu (S.B.U.C.)
113)
5)
André (R.C.F )
U4)
Estrade (A. S. Perpignannaise) (15)
(Maillai noir, numéro blanc, culotte noire, bas iiofrsl
PGSSIBJ.5S.
D «mandez partout un Koto-CassiS !
.
AUJOURD’HUI
Courses à Vincennes
' Prix de Qiiimper : Kaiielle, K an arts.
prix de Vannes : Küburn, Kathleen.
Prix de Rennes : laie, Jeannine.
Prit de Saint-Drieua : Jeanvillierï», Ki'mrlSL
Prix de l'Orne : Kaolin, Kirghiz.
du Lieu-llaras : Junon, Jaequo,?.
Daucourt à Paris
Pierre Daucourt, lo sympathique pilote
du Bord-Gnôme, est rentré hier ù Paris,
après urne absence de deux mois, tout heu
reux de se retrouver en France parmi ses
amis. Nous ne reviendrons pus sur toutes
les péripéties dans l’interview prise ù son arrivée ù A tar
ée U Le par notre correspondant particulier.
I.a malchance s’acharna, 011 le suit, après
le courageux aviateur, et augmenta dans
d’énormes proportions les difficultés déjà
considérables que présentait la tentative du
raid Paris-Le Caire. Après tes avoir sur
montées tes unes après tes autres, rocitnm-
nien.t celles de la traversée de ta mer Noire
et dm Taurus, dont Les massifs montagneux
sont aussi élevés et dangereux que ceux
des Alpes, Daucourt se vit dans l’obliga
tion de ne pouvoir terminer son raidi pour
une cause insignifiante : le bris d’une aile,
que lu négligence d'un gardien convertit
en la deshnuvtion complète de l'appareil par
le feu.
Si D.iucourt n’a pu atteindre le but qu il
s’était fixé, il n’en u pas moins accom
pli une performance très belle, parcourant
!q remarquable distance de 4,700 kitamè-
tw, do Paris aux monts Taurus (Asie mi
lieu 1 e).
L’importance de co raid est très grande
au point de vue de l’influence française
dans toutes les régions traversées.
a Pendant tout notre voyage, nous disait
hier Daucourt, Roux et moi avons été frap
pés de l’elfct magique produit par la venue
de l’aéroplane français. Partout, l’accueil
le plus chaleureusement enthousiaste nous
fut réservé, en particulier ù Constantino
ple, où nous fûmes reçus avec le cérémo
nial propre aux personnages princiers.
Mate en Asie Mineure surtout, cet enthou
siasme se fit .plus pressant à mesure que
nous nous avancions dans l’intérieur des
terres.
11 Les disciples de Mahomet se proster
naient devant notre appareil en invoquant
ii Allah ! »
« Nous sommes heureux de vous souhai
ter la bienvenue, nous disaient-ils, et de
saluer en vous la France, d’où nous vient
toute lumière et dont progrès. »
Le raid de Daucourt n'aura donc pas été
inutile, et aura servi puissamment la cause
de l’influence française.
L’excellent pilote est d’ailleurs tout prêt
ù tenter un nouveau voyage de continent à
continent, et nous lui souhaitons la réali
sation complète do ses futurs exploits.
*
• *
Hier soir, M. Quinton, président de la
LiN.A., avait, réuni au Café de la Paix quel
ques amis et les membres de la presse pour
jeter le retour do Daucourt.
Parmi les personnes présentes, on remar
quait le commandant Marchand, Leblanc,
Trouillot, nos confrères Guérin, Viot'ettc ;
notre directeur, Roger Sue, etc...
Daucourt a raconté son intéressant voya
ge ; 011 a beaucoup parlé de l’éclairage dos
aérodromes et des tracés de roules lumi
neuses dont la première serait Buc-Bor-
deaux.
M. Ouinton a annoncé qu’aujourd’liui, à
l'aérodrome Blériot de Bue, aurait lieu, à
17 heures, des essais d'éclairage.
Max BnuYEnE.
«-•-(.
Le looping à Bue
Nous avons le plaisir d’informer nos lec-
temrs, que nous avons déjà prévenus, des
expériences de vols renversés qui seront
exécutés aujourd’hui dimanche dans l’après-
midi, par Jean Oliiesiagers, à l’aérodrome
Blériot de Bue, que l’intérêt de ses vols
sera rehaussé par une suite d'autres ex
périences de sécurité, notamment pair des
démonstrations du parachute individuel
qu'expérimente Louis Blériot, plusieurs des
centes de ces appareils devant être faites
du bord d'un avion tandem militaire.
LES GRANDES EPREUVES
DE COURSING
20 et 21 décembre 1913
Les éliminatoires de la première journée
La première journée du meeting de Saint-
Cloud’ a été favorisée par u-n temps très
sec. Le terrain durci était pourtant favora
ble. bien que, par endroits, un peu glissant.
En plus d’un prix ù réclamer. Les com
missaires ont fait courir Le premier tour d-u
Grand Prix de Saint-Cloud, puis les deux
premiers tours de ta Poule de Saint-Cloud
entre les chiens battus au premier tour’ dru
Grand Prix.
Résultats
PRIX DE BUZENVAL ià nviamor). Premier
tour : llcartbrcalar bat U hile Russet, Suicep
bai Delà ran.
La finale n'est pas courue, les propriétaires
de* deux chiens qualifiés ayant décidé de par
tager le prix.
GRAND PRIX DE SAINT-CLOUD. — A la
suite du premier tour, sont qualifiés pour les
éliminatoires et liliale, qui se courront aujour
d'hui ;
1 ù 4. Coursing Cala, White Pavana, Agita-
tor et White Celt, â M. Gabriele d’Annunzio. —
5 «t 6. Gréai Man et White Unis, à Mme V.
de Goloubeff. — 7. Emulation, à M. Robert
Brassette. — 8. Ilappy Conqucr au major I-’on-
tenoy. — 9. White Annuity, à Mme P. Lillaz. —
10. Rang Clare, à M. André Lazard. — 1t.
’ Baronet, à M. P. Geoffroy-Chateuu. — 12. Ar
cher, à Mme Jean Hubin. — 13. Duti/ul, à Mme
C. l-’abens. — 14. Cadonia, au baron Iaimbert.
— 15. Fortunc's Wheet, à M. Robert Teissc-
reac. — 16. Dinornis, ù M. Marcel Boulenger.
POULE DE SAINT-CLOUD. — Restent quali
fiés pour les demi-finales :
I. Pratl's Favourite, ù Mlle llarlacliol. —
2. The Gobling Man, à M. André Lazard. —
3. Joy/til, à Mme Jean Hubin.
Cel après-midi se oourronit les éliminatoi
res et les finales dtu Grand Prix, de lia
Bourse et de la Poule rie Saint-Cloud.
i., * oonr*M ramuM ni et <•:.*. à 13 heun 3.
EST-CE LE NOUVEAU CHAMPION?
Sam LangM victorieux
IL BAT JOE JEANNETTE AUX POINTS, APRES L AVOIR DESCENDU TROIS FOIS
AU TREIZIEME ROUND
« Bébé Goudron » a prouvé hier, splendi
dement, sur le ring de Luna-Purk, et de
vant une foule énorme, qu’iî était, buen. Le
plus extraordinaire petit boxeur diu monde
entier. Ce négriot, qui a la taille et la vi-
SAM iihoui oRD
vacité d’un poids plume, avec les épaules
et la force d’un géant, a e L m:- n de lu
science et de la pré-i ision de Joe Jeannette
— beaucoup plus nettement d'ailleurs qu'il
ne l'a semble à beaucoup. Au cours dee
premiers rounds, Sam Lungfcrd a laissé
son adversaire faire le jeu, et il a attendu
visiblement que lo mulâtre fût essoufllé
par la répétition de ses attaques pour se
mettre en branle et frapper du gauche et
du droit, un peu n’importe où, mais ef
froyablement sec. H semblait se ta re une
trouée dans l’offensive de Joo Jeannette;
puis tout ù coup, avec la précision d'1111
félin qui lance sa terrible patte, Sam dé
coche son droit et 'touche à l’extrémité du
menton le métis indien. Celui-ci vacille un
instant, puis tombe sur les genoux
L’arbitre compte les secondes, au milieu
d'un charivari effroyable ; ù la neuvième
Jeannette s’est relevé, mais presque aussi
tôt. Lankford le renvoie à terre.
Encore neuf secondes et Joé est debout
pour retomber et se relever encore. Et lo
round se termine sur ta manifestation la
Mus éclatante que l’on puisse imaginer de
u supériorité du Phénomène de Boston.
Il m’a semblé que, satisfait de cette
preuve de sa maîtrise, Sam Langford a en
suite laissé vivre son antagoniste. 11 le sen
tait à sa merci et les coups qu’il recevait
de lui n’avaient plus très évidemment 'a
vertu qui le.s rend efficaces. Ce 11e fut qu'au
dix-neuvième round que le minuscule poids
lourd Se remit à cogner dur et de nouveau
Joé Jeannette fut. eu péril. Mais il résista
courageusement à l’orage de coups qui lui
tombait sur la face et le corps et put tenir
jusqu'à la limite.
Et voici que, par un singulier contraste,
le monde pugilistiquo va avoir pour cham
pion lo plus" petit des poids lourds après
avoir eu le plus grand !
SAM LANGFORD BAT AUX POINTS
JOE JEANNETTE
Premier round. — Jeannette attaque dès le
signal et, par des crochets du gauche très
allongés, touche Sam à la face, tournoyant au
tour do .son adversaire. Dans lo corps à corps,
que provoque Langford, celui-ci touche à l'esto
mac, dans tes côtes et aussi dans les reins, ce
qui lui vaut un avertissement do t’arbitre.
Deuxième round.— Sam laisse Jeannette atta
quer, puis tout à coup charge furieusement et
place, à la tête et au flanc do son adversaire,
une sêVio du droit. Jeannette va contre le.s cor
des, mais il se dégage et touche du gauche.
Troisième round. — Jeannette place une série
do directs du gauche à l’estomac, ce qui lui
vaut une dure riposte en upperut, du droit.
Joé encaisse et revient à la charge, toujours du
gauche, avec succès, marquant un gros avan
tage.
Quatrième round. — Joé continue son offen
sive ; il plonge fréquemment du gauche à l’esto
mac. Sam encaisse et cherche le combat do
près, pour toucher aux côtes.
Cinquième round. — C'est toujours Jeannette
qui mène ; il pioche du gauche tantôt la pui-
trille, tantôt la face do .Sam, qui, peu 6mug
cherche Ja riposte effective à ia m.-u 1, 10 g.
mais il n'arme pas. a ebranler Joé.
Sixième round. — Le round débute par una 1
charge do Langford, qui, du gauche .t du
droit, cogne à la tète. 11 accuie Jeannette aux
cordes, mais le mulâtre se dégage, prend du
champ et travaille de nouveau du gaucho cil
directs légers.
Septième round. — Sara essaye d’imposés
1 in-ligfituig : il marclie sur les directs de son
adversaire et parvient a toucher aux par-
.0
combat do près et riposte par des uppc. .'s.
.1
■ «I ut : Jeannette semble se reis>-.-r et 1.1 ...s*
eu m attaquer do près. Loger avauhure- 1 l.aiig-
ford.
.Veut i-me round. — Sur un dire ; du ga- ho
de Jeannette qui passe, Sam place un ..re.-hot
doublé a la mâchoire du droit, puis touche a
'mime. Joé riîpusto par un upi 1 menton, puis touche aux côtes par des uro*
ctiels du gauche. Jeu égal.
lii.ri me round. — Sam attaque il la face, il
: ira deux crochète du gau he [u .1 d< ; ■ im-
mi ihali'inent du dro.t. Joé vient en chu h : il
semble tut gué et risposte mollement. Avantage
a Langford.
Onzième rouwi. — Sam attaque et phi 0 de#
•11 droit à la h te. joé Jean»
a 1 estomac, vient on clineh et cherche a . -qui.
ver les coups do son adversaire, qui force l'al
lure et marque un certain avantage.
Douzième round. — C’est encore Langford qi4
fait le forcing. Joô vient en clineh et cherene
à placer des uppercuts. .Sam place toute une
sérié do crochets du droit et continue à dominer.
Treizième round. — Langford attaque furieir.
■-‘ment : d’un Cl -'het du droit à la ponte du
menton, il descend Jeannette. Mais ce! ... i sa
relevé à la neuvième sc. onde. Un nouveau ero.
chet le renvoie au sol, il se relève ft la huitième
seconde. Descendu une troisième fois, il ,.*t en-
• m del. ait à la neuvième seconde, judo tu
moment où le gong annonce la tin du round.
Quatorzième round. — Jeannette revient au
combat relativement remis. 11 cherche le corps
a corps et s’accroche. Langford, lui. cherche à
placer un coup effectif, mais n’y parvient pas.
Quinzième round. — Jeannette débute j.ar des
directs du gauche, en sautant, tenant! sou
1 .
ve |s ta fin du round, cependant, il s’aciro.-he do
nouveau et cherche à paralyser le bras de son
adversaire, pour éviter des ripostes.
Seizième round. — Les deux hommes v iennenf
eu clineh dès lo début du round ; ils travaillent
au corps. Sain par de courts crochets, j .en
cherchant a riposter par des uppercuts. Sur ]q
lin du round, Langford réussit un cro. net i\
la mâchoire, qui semble ébranler Jeannette. Le
gong résonne à ce moment.
Dix-septième round. — Sam feinte du gatiehé
et crochète durement du droit. Jeannette s’ac.
croche et cherche lo creux de l’estomac. Lang,
font réussit encore plusieurs crochets du dre-t
et dont.ne nettement.
Dix-huitième round. — Sur une feinte du gau
che de Sam, Joé vient en corps a corp- sam
se dégagé et touche du gauche et .i 1 droit a
la face. Nouveau corps à corps où Joé • t un
dur crochet du gauche à la mâchoire, tj riposte
à l’estomac, par petits coups ; Langf-mi herchn
à placer un crochet effectif à la mâchoire mais
il 11’y parvient pus.
Dix-neui ième round.— Jeannette attaque ma’*
Sam le eut ille d'un crochet à la mâchoire. Jean-
nette riposte par un uppercut au menton : (es
deux hommes frappent furieusement et semblen»
fournir leur suprême effort.
Vingtième round. — Jeannette charge mais ra
fait arrêter par un crochet du droit. Sam pour
suit et touche trois fois du droit : Jeannette flé
chit sur ses jambes et reçoit une série de gau
che et du droit à la face : il titube et va centra
les cordes. Langford le poursuit ot cher, he a ;<»
* - endre, mais sonne ai ■ •
out irrémédiable.
Reichel et la foule proclament la victoire
Sam Langford.
Avant ce combat ont eu lieu les ma' ho»
dont voici les résultats :
DfJOLX fait match nui avec GRASSI
RIZ MU'.K A Y bat aux points CLEMENT.
LOUIS l)F PONTHIEU met knock-out en I
rounds A. MINER.
LE V' SALON DE L’AÉRONAUTIQUE
Du 5 au 25 Décembre 1913
La Seizième Journée
Tout l'intérêt qu'offre notre 5 e Salon de
l’Aéronautique réside particulièrement dans
les visites officielles de commissions étran
gères, et, entre toutes, dans ceLle de M.
Winston Churchill, ministre de la marine
anglaise. Lo ministre anglais est, ©n effet,
venu hier matin au Salon et se propose do
s’y rendre ce matin.
Aujourd'hui il est à prévoir que l’atïluen-
ce sera énorme au Grand-Palais. I» chiffre
de 31.000 entrées, enregistré dimanche der
nier, sera-t-il dépassé t
Le programme du concert
Voici le.s morceaux qui seront exécutés
aujourd'hui :
Marche des étudiants, Ganne ; La Muet
te. (ouverture), Auber ; Marche et Cortège,
Gounod ; Gitanilla (suite d'orchestre), La
conie ; Clair de Lune (valse 1 , O. Fotras ;
La Firia (suite d’orchestre), Laconie ; Le
Domino noir (ouverture), Auber ; Les Ca
dets (marche), Sousa ; Aragonaise, Masse-
net ; Rallel égyptien, Luigini ; Les Dra
gons de Villars, Mailiart ; Marche Lorraine,
Canne.
I.’aéionautiqua française inléresso
monde entier, et particulièrement uos vow
sins d'outre-Manche.
Lo 5* Salon de l’Aéronautique a été unA
occasion pour la presse étrangère d’expri
mer son opinion sur notre aviation. '
Voici, résumée, une étude que publie no
tre confrère The Flighl. On verra que no
tre industrie est hautement appréciée ù l’é
tranger.
I-'exposition do Paria est un vérîCabTÀ
désappointement.
Jusqu’à présent, nous étions habitués, «r
effet, à la considérer comme l'omvaaror»
attendue par les constructeurs français
pour nous révéler toutes les nouveauté.-»,
fruits do leurs études de l’année ; mais,
non seulement l'evpositiôn parisienne n’otxt
viitcruationale que de uom, mais l<ÿ not*.
Tî*'1.048. Dimanche 21 Décembre 1919.
AVIATION - AUTOMOBILE - CYCLISME - TOUS SPORTS
g- 1 ■ ~ •
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t FRANCE 20 t,. 12 CV.
ADMINISTRATION ET RÉDACTION
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Tti tDUUIce ( PremiêrTcLcPHONcS } , nterur | w | n: 35-y * pr as minait i 143-93, 313-11
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PARIS
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LES GRANDS MATCHES DE FOOTBALL RUGBY
Pour la meilleure Equipe de France
PROBABLES-POSSIBLES
LES MEILLEURS JOUEURS DU SUD A PARIS
Aujourd'hui, à 14 h. 30, au Stade de Colom brs, se disputera le dernier match do sélec
tion de la saison. — Arbitre : M. Charles Gondouin.
PIERROT
Quatre trois-quarts paloia
TOURNIER
Le Sladc de Colombes, magnifiquement
iménagé et pouvant contenir aisément la
grande foule qui se presse aux plus im
portantes rencontres du rugby officiel, sera
aujourd'hui le théâtre du dernier match de
sélection d une saison qui en compte trois.
Sur les gradins en amphithéâtre qui en
terrent le ground central de toutes parts,
«les milliers de fanatiques du rugby pour
ront aisément assister aux évolutions de
toutes les étoiles méridionales qui viennent
chercher aujourd'hui la consécration de la
capitale, qui, seule, établit définitivement
les réputations.
Nous retrouverons à Colombes la mémo
cohue qui. il y a huit mois, était venue
assister au choc suprême do championnat
%ui opposait le Seul à l’Aviron Bayonnais,
mais cette fois cette foule impatiente d'as-
•ister à de belles phases de jeu verra autre
chose que le dos... des privilégiés du pre
mier rang.
Probables-Possibles se présentent, sans
exagération aucune, sous des traits on ne
peut plus séduisants et nous ne trouvons
résister au plaisir de dire de ce match qu'il
dépasse en intérêt tous ses devanciers. Et,
ci nous formulons cette opinion personnel
le, ce n'est pas parce que le nombre des
Sudistes est en énorme majorité dans les
deux teams, mais bien parce que la place
prise dans les équipes par les jeunes
joueurs qui s’annoncent pleins de qualités
•t de ressources est plus grande que les
«nnéès précédentes. Nous voyons dans ce
fait un indice certain que la pépinière mé
ridionale du rugby est plus vivace que ja
mais et que l’heure est peut-être prochaine
«ù olle nous donnera quinze solides gail
lards de classe internationale, c’est-à-dire
aptes à « tenir le coup » avec succès dans
lès prochains tournois contre l’étranger.
Les équipes qu.i seront aux prises aujour
d’hui pour permettre aux sélectionneurs de
trouver les 15 hommes qui malcheront l'Ir
lande le 1 er janvier, ne comprennent que
aopt internationaux. Ces derniers devront
montrer que leur forme est toujours bril
lante, qu’ils n’ont rien perdu de leurs qua
lités, tandis qu’à leurs eûtes les vingt-trois
Bouveaux déploieront toute leur vaillance et
feront des prodiges pour se montrer dignes
de la « cape i qu’ils convoitent avec tant
de ferveur.
Et dame, comme les places seront chères
pour le « meilleur team », les vieux n’auront
qu'à se bien tenir.
Après les expériences de Possibles du
Sud contre Probables du Sud à Tarbes, et
do Probables contre Sud à Pau, nue ré.
sudtera-t-il de l’essai île cet après-midi à Co
lombes ?
Souhaitons qu’il donne grandes espéran
ces à ceux qui désirent voir nos équipes in
ternationales faire jeu égal avec les teams
sélectionnés d’outre-Manche... mais n’y
comptons pas trop.
Emettons seulement un regret, c’est de
voir arriver si tardivement ces matches des
tinés à découvrir des hommes. A dix jours
du match contre l’Irlande, alors que le
team de l’Irish Union est connu depuis
quelques jours, nous ignorons quelle sera
notre équipe.
Ne vaudrait-il pas mieux, à l’avenir, char-
er le Comité de sélection de découvrir tes
ommes en octobre ou commencement de
BERGES RIEU
novembre, et constituer le l ,r décembre une
équipe de France qui pourrait s’entraîner
au moins deux fois avant le premier match
international ?
Ceei dit, venons-en à la composition des
équipes.
Les équipes. >— Chacun est-il à sa vraie
place ?
Les équipes primitivement sélectionnées
ont dù être modifiées du fait do l'indisponi
bilité de plusieurs joueurs. Boyau cit Cham-
proiny, touchés dernièrement au cours de
rencontres de championnat ; Schede, sus
pendu pour deux ans par le Comité des Py
rénées ; Dédet, qui, faisant preuve de trop
de modestie, ne s’est pas estimé en con
dition suffisante pour postuler pour un
match international ; Bioussa, Domcrcq,
retenus chez eux, ayant déclaré forfait, plu
sieurs Possibles sont devenus Probables t.1
quelques remplaçants sont venus complé
ter les deux teams.
C'est ainsi que Capmau, Scbedio et La-
vaud, de noirs sont devenus blancs, et que
le remplaçant Lacarra est entré dans les
Probables et Jules Forgues, G. Rieu, P.
Rien, Vaqué et Taslet ont été désignés com
me Possibles.
Ces modifications, qui n’apportent pas
grand changement chez les Probables, dont
la valeur reste à peu près la même, don
nent à l’équipe Possible une tout autre
allure qu'au lendemain de la sélection pri
mitive.
Le ligne de trois-quarts nous séduit en
effet davantage dans sa nouvelle formule
que lors du premier choix, et il y a lieu
de supposer que son offensive n’aura pu
que gagner à l’introduction de ces excel
lents attaquants que sont les deux frères
Rieu.
Maintenant, pourquoi no formulerions-
nous pas quelques objections en ce qui con
cerne les places qu'occupent certains
joueurs dans le match d'aujourd’hui ?
Nous trouvons, par exemple, dans le team
Probable comme pilier un homme qui joue
dons son club en troisième ligne (do Beys-
sae) et comme deuxième ligne un joueur
de troisième ligne également (Lavaud).
Comment tiendra une mêlée qui comprend
deux joueurs habitués à pratiquer à un au
tre poste (et nous ne parlons pas de Sebe-
dio, qui figure en troisième ligne, alors
que sa place habituelle est en première li
gne comme pilier) ? Voilà ce qu’il est per
mis de se demander.
La Commission centrale, il est vrai, n'au
ra aucune peine à nous répondre, tout d’a
bord que les hommes do troisième ligne
abondent, alors que les piliers et les
joueurs de deuxième ligne de classe
vraiment internationale ne sont pas légion,
ce qui l’oblige à changer la place
des hommes indispensables dans l’équipe
de France, ensuite qu’il est bon que les
avants s'habituent comme outre-Manche à
jouer à n’importe quel poste.
Sans discuter aujourd'hui celte théorie,ce
qui nous ramènerait trop loin, constatons le
danger qui peut en résulter pour la future
équipe de France.
D'autres remarques s'imposent aussi en
ce qui concerne la place des trois-quarts
Possibles. Pourquoi n’aurnit-on pas mis les
frères lliou côte à côlc ? Quoi qu’ils ne
Les équipes et leur position sur le terrain
PROBABLES
(Maillot blanc, numéro rouge, culotte blanche, bas rouges)
Caujolle (St. Tarbais) 15)
Tournier 'S Pnloiscl Pierrot S. Paloise) Poeydebasque Bayonnais) Lacoste s Barbai ♦
(H) (13) (12) (U)
Lacarra 'A.S. Perpignan;! iis c) Larribau Biarritz 0.1
(10) (ouverture) ,i)j (mêlée)
rerrand Torques V Bayonnais) Capmau St.Toul.J Sebedio (Biarritz O.) Mouniq St. Tout.)
(8) (cap.) («) (7) (U
Lavaud (AS. Carcassonnaise) De Beyssac S.B.lî.C.) Faure St. Tarbais) Desvouges S. Fr.)
(5) (3) (1) T').
jouent pas dans le même club, ils doivent
se connaître suffisamment pour s’entendre
rapidement dans toutes les phase die La par-
tie.
Je sais bien qu’on nous répondra qu’il
est préférable do laisser P. Rieu à côté de
son camarade do club Berges. Cet argu
ment serait excellent si, à la Section Pa
loise, où ils pratiquent, ils jouaient côte à
côte, mais chacun sait que Pierrot est dans
ce club le centre de P. Ilieu. Alors l’argu
ment ne tient plus... et alors aussi on en
arrive à constater que les quatre trois-
quarts palois se trouveront sur le ground
de Colombes ù des places différentes de
celles qu’ils occupent d’habitude, à côté de
camarades qui ne sont pas habitués à voi
siner directement avec. eux.
Pourquoi n'a-t-on pas plaeé Pierrot aux
côtés de Rieu, Bergès à côté de Tournier
Mais peut-être est-ce intentionnellement
que la C.C. a agi ainsi pour voir les qua
lités individuelles do chacun. Dans ce cas,
inclinons-nous.
Néanmoins, on pouvait très bien tenter
une fois de plus l'expérience de la division
d’attaque prise en entier dans lo même
club.
Et constatons aussi en passant que dans
lo match d’aujourd’hui Pierrot marquera
son excellent ami Bergès et Tournier sera
on face de son bon camarade P. Rieu. Que
donnera cette salado do joueurs d'un mé
mo club forcés do se plaquer ’? Il est à
craindro que tout no se passe pas très ré
gulièrement ainsi et que certains ne puis
sent êtro jugés sur leur valeur.
Mais avec les éléments qu’elle possédera
en main aujourd'hui, la C.C. peut, au der
nier moment, modifier tout cela.
En terminant ces considérations sur les
places des joueurs, constatons que les
teams d’aujourd’hui comprendront 6 Palois,
4 Bayonnais, 4 Tarbais, 4 Stadistes toulou
sains, 2 Raeingmen, 3 Perpignannais, 2
Stadistes bordelais, 2 Biarrots, 1 Sladiste
parisien, 1 Carcassonnais ©t 1 joueur du
Sport Athlétique Bordelais.
Trois Parisiens dans un match de. sélec
tion... Où sont les équipes d’antan î
Lire la suite page 4.
VÉDRINES
continue son voyage
Il vole 650 kilomètres sans escale
En dépit de la température très dure et
des montagnes couvertes de neige, Védri-
ncis vient d'effectuer d’une seule traite le
voyage Constantinople-Konia, soit 650 kilo
mètre-, à travers une région accidentée et
comportant la traversée des plateaux de
TAsie-Mineure.
L’aviateur s’est repéré en suivant la voie
ferrée et ses nombreux détours admirable
ment servi par son Blériot-Gnôme 80 HP,
qui est décidément le roi du grand tou
risme.
L’aviateur continue sa route sur Alep.
Bonnier suit Védrines
Bonnier a quitté Constantinople, et après
un beau voyage sans escale a atterri ù As-
kicheif.
Bonnier, qui a endommagé son hélice, no
pourra reprendre son voyage que dToi deux
jours environ.
Oropos_en l’flir
L e principe d’une grande épreuve d’hydro
aéroplanes a été décidée par l’Aéro Club
de Belgique ; elle se disputerait vers le
15 juin prochain, au moment de l’inaugura
tion du port de Bruxelles et emprunterait le
parcours des trois fleuves l’Escaut, la Meuse
et le Rhin. Cette épreuve serait dotée de
150.000 francs de prix au minimum*
?
G altier, l’excellent pilote "du biplan Caù-
dron, doit renouveler aujourd’hui àr
l’aérodrome de Châteaufort les expériences
de Chanteloup : -looping, vols renversés, etc.
Nul doute que les sportsmen parisiens se
ront nombreux à Châteaufort*
L es obsèques de Mlle Renée Farman au
ront lieu aujourd’hui à midi et demi pré
cis, au temple des Batignolles, 46, boule
vard des Batignolles, où Ton se réunira.
L’inhumation aura lieu au cimetière du Père-
Lachaise.
N nous apprenons avec plaisir la naissance
de Mlle Hélène Fabre, fille de notre
ami G. Fabre, administrateur de Ta Société
de phares d’aviation Paris Ignicole.
Toutes nos félicitations aux heureux pa
rents..
t es Etablissements ALLEZ FRERES nous
informent que leurs magasins « Au
CHATELET 11 resteront ouverts les diman
ches 21 et 28 décembre, ainsi que le jour de
Noël.
Tbetef 'S A.B.T.) Schuller (A S. Perpignonnaisc) Iguinitï A. Bayonnais) Lubin S. Toulousain)
(4) iî> (1) (3)
Iules Forgues (A. Bayonnais) Bernicha (S. Paloise) Vaqué (.«t. Toulousain) Arnal R.C.F.)
(»)
V' Rieu (S. Paloise)
au
(7) (eap.)
Pourteau (St. Tarbais)
(10) (ouverture)
Bergès (S. Paloife)
(12)
Laïuouret (S. Paloise)
(9! (mêlée)
G. Rieu (S.B.U.C.)
113)
5)
André (R.C.F )
U4)
Estrade (A. S. Perpignannaise) (15)
(Maillai noir, numéro blanc, culotte noire, bas iiofrsl
PGSSIBJ.5S.
D «mandez partout un Koto-CassiS !
.
AUJOURD’HUI
Courses à Vincennes
' Prix de Qiiimper : Kaiielle, K an arts.
prix de Vannes : Küburn, Kathleen.
Prix de Rennes : laie, Jeannine.
Prit de Saint-Drieua : Jeanvillierï», Ki'mrlSL
Prix de l'Orne : Kaolin, Kirghiz.
du Lieu-llaras : Junon, Jaequo,?.
Daucourt à Paris
Pierre Daucourt, lo sympathique pilote
du Bord-Gnôme, est rentré hier ù Paris,
après urne absence de deux mois, tout heu
reux de se retrouver en France parmi ses
amis. Nous ne reviendrons pus sur toutes
les péripéties
ée U Le par notre correspondant particulier.
I.a malchance s’acharna, 011 le suit, après
le courageux aviateur, et augmenta dans
d’énormes proportions les difficultés déjà
considérables que présentait la tentative du
raid Paris-Le Caire. Après tes avoir sur
montées tes unes après tes autres, rocitnm-
nien.t celles de la traversée de ta mer Noire
et dm Taurus, dont Les massifs montagneux
sont aussi élevés et dangereux que ceux
des Alpes, Daucourt se vit dans l’obliga
tion de ne pouvoir terminer son raidi pour
une cause insignifiante : le bris d’une aile,
que lu négligence d'un gardien convertit
en la deshnuvtion complète de l'appareil par
le feu.
Si D.iucourt n’a pu atteindre le but qu il
s’était fixé, il n’en u pas moins accom
pli une performance très belle, parcourant
!q remarquable distance de 4,700 kitamè-
tw, do Paris aux monts Taurus (Asie mi
lieu 1 e).
L’importance de co raid est très grande
au point de vue de l’influence française
dans toutes les régions traversées.
a Pendant tout notre voyage, nous disait
hier Daucourt, Roux et moi avons été frap
pés de l’elfct magique produit par la venue
de l’aéroplane français. Partout, l’accueil
le plus chaleureusement enthousiaste nous
fut réservé, en particulier ù Constantino
ple, où nous fûmes reçus avec le cérémo
nial propre aux personnages princiers.
Mate en Asie Mineure surtout, cet enthou
siasme se fit .plus pressant à mesure que
nous nous avancions dans l’intérieur des
terres.
11 Les disciples de Mahomet se proster
naient devant notre appareil en invoquant
ii Allah ! »
« Nous sommes heureux de vous souhai
ter la bienvenue, nous disaient-ils, et de
saluer en vous la France, d’où nous vient
toute lumière et dont progrès. »
Le raid de Daucourt n'aura donc pas été
inutile, et aura servi puissamment la cause
de l’influence française.
L’excellent pilote est d’ailleurs tout prêt
ù tenter un nouveau voyage de continent à
continent, et nous lui souhaitons la réali
sation complète do ses futurs exploits.
*
• *
Hier soir, M. Quinton, président de la
LiN.A., avait, réuni au Café de la Paix quel
ques amis et les membres de la presse pour
jeter le retour do Daucourt.
Parmi les personnes présentes, on remar
quait le commandant Marchand, Leblanc,
Trouillot, nos confrères Guérin, Viot'ettc ;
notre directeur, Roger Sue, etc...
Daucourt a raconté son intéressant voya
ge ; 011 a beaucoup parlé de l’éclairage dos
aérodromes et des tracés de roules lumi
neuses dont la première serait Buc-Bor-
deaux.
M. Ouinton a annoncé qu’aujourd’liui, à
l'aérodrome Blériot de Bue, aurait lieu, à
17 heures, des essais d'éclairage.
Max BnuYEnE.
«-•-(.
Le looping à Bue
Nous avons le plaisir d’informer nos lec-
temrs, que nous avons déjà prévenus, des
expériences de vols renversés qui seront
exécutés aujourd’hui dimanche dans l’après-
midi, par Jean Oliiesiagers, à l’aérodrome
Blériot de Bue, que l’intérêt de ses vols
sera rehaussé par une suite d'autres ex
périences de sécurité, notamment pair des
démonstrations du parachute individuel
qu'expérimente Louis Blériot, plusieurs des
centes de ces appareils devant être faites
du bord d'un avion tandem militaire.
LES GRANDES EPREUVES
DE COURSING
20 et 21 décembre 1913
Les éliminatoires de la première journée
La première journée du meeting de Saint-
Cloud’ a été favorisée par u-n temps très
sec. Le terrain durci était pourtant favora
ble. bien que, par endroits, un peu glissant.
En plus d’un prix ù réclamer. Les com
missaires ont fait courir Le premier tour d-u
Grand Prix de Saint-Cloud, puis les deux
premiers tours de ta Poule de Saint-Cloud
entre les chiens battus au premier tour’ dru
Grand Prix.
Résultats
PRIX DE BUZENVAL ià nviamor). Premier
tour : llcartbrcalar bat U hile Russet, Suicep
bai Delà ran.
La finale n'est pas courue, les propriétaires
de* deux chiens qualifiés ayant décidé de par
tager le prix.
GRAND PRIX DE SAINT-CLOUD. — A la
suite du premier tour, sont qualifiés pour les
éliminatoires et liliale, qui se courront aujour
d'hui ;
1 ù 4. Coursing Cala, White Pavana, Agita-
tor et White Celt, â M. Gabriele d’Annunzio. —
5 «t 6. Gréai Man et White Unis, à Mme V.
de Goloubeff. — 7. Emulation, à M. Robert
Brassette. — 8. Ilappy Conqucr au major I-’on-
tenoy. — 9. White Annuity, à Mme P. Lillaz. —
10. Rang Clare, à M. André Lazard. — 1t.
’ Baronet, à M. P. Geoffroy-Chateuu. — 12. Ar
cher, à Mme Jean Hubin. — 13. Duti/ul, à Mme
C. l-’abens. — 14. Cadonia, au baron Iaimbert.
— 15. Fortunc's Wheet, à M. Robert Teissc-
reac. — 16. Dinornis, ù M. Marcel Boulenger.
POULE DE SAINT-CLOUD. — Restent quali
fiés pour les demi-finales :
I. Pratl's Favourite, ù Mlle llarlacliol. —
2. The Gobling Man, à M. André Lazard. —
3. Joy/til, à Mme Jean Hubin.
Cel après-midi se oourronit les éliminatoi
res et les finales dtu Grand Prix, de lia
Bourse et de la Poule rie Saint-Cloud.
i., * oonr*M ramuM ni et <•:.*. à 13 heun 3.
EST-CE LE NOUVEAU CHAMPION?
Sam LangM victorieux
IL BAT JOE JEANNETTE AUX POINTS, APRES L AVOIR DESCENDU TROIS FOIS
AU TREIZIEME ROUND
« Bébé Goudron » a prouvé hier, splendi
dement, sur le ring de Luna-Purk, et de
vant une foule énorme, qu’iî était, buen. Le
plus extraordinaire petit boxeur diu monde
entier. Ce négriot, qui a la taille et la vi-
SAM iihoui oRD
vacité d’un poids plume, avec les épaules
et la force d’un géant, a e L m:- n de lu
science et de la pré-i ision de Joe Jeannette
— beaucoup plus nettement d'ailleurs qu'il
ne l'a semble à beaucoup. Au cours dee
premiers rounds, Sam Lungfcrd a laissé
son adversaire faire le jeu, et il a attendu
visiblement que lo mulâtre fût essoufllé
par la répétition de ses attaques pour se
mettre en branle et frapper du gauche et
du droit, un peu n’importe où, mais ef
froyablement sec. H semblait se ta re une
trouée dans l’offensive de Joo Jeannette;
puis tout ù coup, avec la précision d'1111
félin qui lance sa terrible patte, Sam dé
coche son droit et 'touche à l’extrémité du
menton le métis indien. Celui-ci vacille un
instant, puis tombe sur les genoux
L’arbitre compte les secondes, au milieu
d'un charivari effroyable ; ù la neuvième
Jeannette s’est relevé, mais presque aussi
tôt. Lankford le renvoie à terre.
Encore neuf secondes et Joé est debout
pour retomber et se relever encore. Et lo
round se termine sur ta manifestation la
Mus éclatante que l’on puisse imaginer de
u supériorité du Phénomène de Boston.
Il m’a semblé que, satisfait de cette
preuve de sa maîtrise, Sam Langford a en
suite laissé vivre son antagoniste. 11 le sen
tait à sa merci et les coups qu’il recevait
de lui n’avaient plus très évidemment 'a
vertu qui le.s rend efficaces. Ce 11e fut qu'au
dix-neuvième round que le minuscule poids
lourd Se remit à cogner dur et de nouveau
Joé Jeannette fut. eu péril. Mais il résista
courageusement à l’orage de coups qui lui
tombait sur la face et le corps et put tenir
jusqu'à la limite.
Et voici que, par un singulier contraste,
le monde pugilistiquo va avoir pour cham
pion lo plus" petit des poids lourds après
avoir eu le plus grand !
SAM LANGFORD BAT AUX POINTS
JOE JEANNETTE
Premier round. — Jeannette attaque dès le
signal et, par des crochets du gauche très
allongés, touche Sam à la face, tournoyant au
tour do .son adversaire. Dans lo corps à corps,
que provoque Langford, celui-ci touche à l'esto
mac, dans tes côtes et aussi dans les reins, ce
qui lui vaut un avertissement do t’arbitre.
Deuxième round.— Sam laisse Jeannette atta
quer, puis tout à coup charge furieusement et
place, à la tête et au flanc do son adversaire,
une sêVio du droit. Jeannette va contre le.s cor
des, mais il se dégage et touche du gauche.
Troisième round. — Jeannette place une série
do directs du gauche à l’estomac, ce qui lui
vaut une dure riposte en upperut, du droit.
Joé encaisse et revient à la charge, toujours du
gauche, avec succès, marquant un gros avan
tage.
Quatrième round. — Joé continue son offen
sive ; il plonge fréquemment du gauche à l’esto
mac. Sam encaisse et cherche le combat do
près, pour toucher aux côtes.
Cinquième round. — C'est toujours Jeannette
qui mène ; il pioche du gauche tantôt la pui-
trille, tantôt la face do .Sam, qui, peu 6mug
cherche Ja riposte effective à ia m.-u 1, 10 g.
mais il n'arme pas. a ebranler Joé.
Sixième round. — Le round débute par una 1
charge do Langford, qui, du gauche .t du
droit, cogne à la tète. 11 accuie Jeannette aux
cordes, mais le mulâtre se dégage, prend du
champ et travaille de nouveau du gaucho cil
directs légers.
Septième round. — Sara essaye d’imposés
1 in-ligfituig : il marclie sur les directs de son
adversaire et parvient a toucher aux par-
.0
combat do près et riposte par des uppc. .'s.
.1
■ «I ut : Jeannette semble se reis>-.-r et 1.1 ...s*
eu m attaquer do près. Loger avauhure- 1 l.aiig-
ford.
.Veut i-me round. — Sur un dire ; du ga- ho
de Jeannette qui passe, Sam place un ..re.-hot
doublé a la mâchoire du droit, puis touche a
'mime. Joé riîpusto par un upi
ctiels du gauche. Jeu égal.
lii.ri me round. — Sam attaque il la face, il
: ira deux crochète du gau he [u .1 d< ; ■ im-
mi ihali'inent du dro.t. Joé vient en chu h : il
semble tut gué et risposte mollement. Avantage
a Langford.
Onzième rouwi. — Sam attaque et phi 0 de#
•11 droit à la h te. joé Jean»
a 1 estomac, vient on clineh et cherche a . -qui.
ver les coups do son adversaire, qui force l'al
lure et marque un certain avantage.
Douzième round. — C’est encore Langford qi4
fait le forcing. Joô vient en clineh et cherene
à placer des uppercuts. .Sam place toute une
sérié do crochets du droit et continue à dominer.
Treizième round. — Langford attaque furieir.
■-‘ment : d’un Cl -'het du droit à la ponte du
menton, il descend Jeannette. Mais ce! ... i sa
relevé à la neuvième sc. onde. Un nouveau ero.
chet le renvoie au sol, il se relève ft la huitième
seconde. Descendu une troisième fois, il ,.*t en-
• m del. ait à la neuvième seconde, judo tu
moment où le gong annonce la tin du round.
Quatorzième round. — Jeannette revient au
combat relativement remis. 11 cherche le corps
a corps et s’accroche. Langford, lui. cherche à
placer un coup effectif, mais n’y parvient pas.
Quinzième round. — Jeannette débute j.ar des
directs du gauche, en sautant, tenant! sou
1 .
ve |s ta fin du round, cependant, il s’aciro.-he do
nouveau et cherche à paralyser le bras de son
adversaire, pour éviter des ripostes.
Seizième round. — Les deux hommes v iennenf
eu clineh dès lo début du round ; ils travaillent
au corps. Sain par de courts crochets, j .en
cherchant a riposter par des uppercuts. Sur ]q
lin du round, Langford réussit un cro. net i\
la mâchoire, qui semble ébranler Jeannette. Le
gong résonne à ce moment.
Dix-septième round. — Sam feinte du gatiehé
et crochète durement du droit. Jeannette s’ac.
croche et cherche lo creux de l’estomac. Lang,
font réussit encore plusieurs crochets du dre-t
et dont.ne nettement.
Dix-huitième round. — Sur une feinte du gau
che de Sam, Joé vient en corps a corp- sam
se dégagé et touche du gauche et .i 1 droit a
la face. Nouveau corps à corps où Joé • t un
dur crochet du gauche à la mâchoire, tj riposte
à l’estomac, par petits coups ; Langf-mi herchn
à placer un crochet effectif à la mâchoire mais
il 11’y parvient pus.
Dix-neui ième round.— Jeannette attaque ma’*
Sam le eut ille d'un crochet à la mâchoire. Jean-
nette riposte par un uppercut au menton : (es
deux hommes frappent furieusement et semblen»
fournir leur suprême effort.
Vingtième round. — Jeannette charge mais ra
fait arrêter par un crochet du droit. Sam pour
suit et touche trois fois du droit : Jeannette flé
chit sur ses jambes et reçoit une série de gau
che et du droit à la face : il titube et va centra
les cordes. Langford le poursuit ot cher, he a ;<»
* - endre, mais sonne ai ■ •
out irrémédiable.
Reichel et la foule proclament la victoire
Sam Langford.
Avant ce combat ont eu lieu les ma' ho»
dont voici les résultats :
DfJOLX fait match nui avec GRASSI
RIZ MU'.K A Y bat aux points CLEMENT.
LOUIS l)F PONTHIEU met knock-out en I
rounds A. MINER.
LE V' SALON DE L’AÉRONAUTIQUE
Du 5 au 25 Décembre 1913
La Seizième Journée
Tout l'intérêt qu'offre notre 5 e Salon de
l’Aéronautique réside particulièrement dans
les visites officielles de commissions étran
gères, et, entre toutes, dans ceLle de M.
Winston Churchill, ministre de la marine
anglaise. Lo ministre anglais est, ©n effet,
venu hier matin au Salon et se propose do
s’y rendre ce matin.
Aujourd'hui il est à prévoir que l’atïluen-
ce sera énorme au Grand-Palais. I» chiffre
de 31.000 entrées, enregistré dimanche der
nier, sera-t-il dépassé t
Le programme du concert
Voici le.s morceaux qui seront exécutés
aujourd'hui :
Marche des étudiants, Ganne ; La Muet
te. (ouverture), Auber ; Marche et Cortège,
Gounod ; Gitanilla (suite d'orchestre), La
conie ; Clair de Lune (valse 1 , O. Fotras ;
La Firia (suite d’orchestre), Laconie ; Le
Domino noir (ouverture), Auber ; Les Ca
dets (marche), Sousa ; Aragonaise, Masse-
net ; Rallel égyptien, Luigini ; Les Dra
gons de Villars, Mailiart ; Marche Lorraine,
Canne.
I.’aéionautiqua française inléresso
monde entier, et particulièrement uos vow
sins d'outre-Manche.
Lo 5* Salon de l’Aéronautique a été unA
occasion pour la presse étrangère d’expri
mer son opinion sur notre aviation. '
Voici, résumée, une étude que publie no
tre confrère The Flighl. On verra que no
tre industrie est hautement appréciée ù l’é
tranger.
I-'exposition do Paria est un vérîCabTÀ
désappointement.
Jusqu’à présent, nous étions habitués, «r
effet, à la considérer comme l'omvaaror»
attendue par les constructeurs français
pour nous révéler toutes les nouveauté.-»,
fruits do leurs études de l’année ; mais,
non seulement l'evpositiôn parisienne n’otxt
viitcruationale que de uom, mais l<ÿ not*.
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