Titre : L'Aéro : organe hebdomadaire de la locomotion aérienne
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-01-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32682874k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 18 janvier 1913 18 janvier 1913
Description : 1913/01/18 (A5,N716). 1913/01/18 (A5,N716).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k71524446
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-15178
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2019
s
W 5* Année. — N° 71B. — Samefîi 18 Janvier 1913.
TOUS SPORTS
ME -
QUOTIDIEN - 6 PAGES - & CENTIMES
AVIATION - AUTOMOBILE
DIRECTEUR
ROGER SUE
ABONNEMENTS
Un an Six mêla
FRANCE 80 tr. tS (b.
ÉTRANGER (Union po.Ui.) 38 tr. CO fr.
ADMINISTRATION ET RÉDACTION
23, Boulevard «des Italiens,
PARIS
23
Tfl ÉPHflNFÇ * Première ligne: 253-61 Deuxième ligne : 298-Gî
* Interurbain: 357 (près minuit: 1411-iKI, 312-1 t
Adresse Télégraphique: AÉROMAL-PARIS
REDACTEUR EN CHEF
FAFIOTTE
La France
est en fête !
L’Aéro s'occupe rarement des affaires pu
bliques. Nous avons conscience de repré
senter dans le heurt quotidien des intérêts
et des ambitions, les intérêts graves et les
ambitions légitimes de travailleurs, d’in
dustriels, dont le souci est ailleurs qu'en
ces querelles mesquines de personnalités
ou de clans où se résume trop souvent la
politique.
Aujourd’hui, par contre, nous sommes
certains d’être l’interprète d'une immense
majorité d'amis et de lecteurs en disant ici
notre joie qu'à la tète de ce pays le vœu
du Congrès ait placé M. Raymond Poin
caré.
M. POINCARE
Précisément parce que ceux qui ont fidè
lement suivi notre eiïort, sont des travail
leurs, des réfléchis, des gens épris de gran
deur stable et de paix très dignes pour la
France, acclameront le chef nouveau qui
va conduire ses destinées.
M. de liion demandait à l’ouverture du
Congrès que l’élection du président de la
République fût faite par le suffrage univer
sel. il peut être satisfait, M. Poincaré est
bien l’élu de la nation toute entière. Ses
paroles furent prophétiques. Il ne saurait
être pour regretter l’élection d’hier que
les fauteurs de désordres et les pêcheurs en
eau trouble.
Si une constatation nous peut consoler
des vieilles heures endeuillées c’est celle-
ci : chaque fois que plane sur nous un
grand danger, chaque fois que la vie pro
fonde de la nation est menacée, lés dissen
sions s’apaisent brusquement et avec un
admirable bon sens les yeux do tous cher
chent le pilote aux yeux le.s plus clairs, au
sang froid le mieux aguerri. Félicitons-nous
qu’une fois encore un bel et sûr instinct
nous ait fait deviner celui qu’il fallait
élire !
I.’Af.ro.
ministration des colonies ne devrait pas
laisser lettres mortes les promesses taxâtes
qui ont été faites, en, somme, aux cons
tructeurs
« Tas appareils ont répondu à toutes tes
conditions du concours !... Ils ont prouvé
quels services immenses ils pouvaient ren
dre an Congo ; un appareil monoplan est
sorti victorieux de toutes les épreuves avec
unie quantité vaste biplan a donné des témoignages do
son utilité pour les transports ; un appa
reil mixte, véritable canot volant, a prou
vé d’autres qualités d'une utilisation pra
tique indéniable ; trois appareils au moins
s’imposèrent donc par-dessus tout !
« Aucun d'eux jusqu'ici n’a reçu de nou
velles de notre administration.
» Je crois qu’il y a là un petit, oubli que
l’on pourrait réparer rapidement il mie
semble ; les constructeurs, oui ont fait de
si lourds sacrifices pour venir à Tamise,
le méritent en tous cas largement. »
Une brillante réception
Après les vols sensationnels de Gilbert
sur monoplan Sommer et Morane-Saulnier,
moteur « te IthÛno », après que ce dernier
appareil eut battu de loin avec un 50 HP
tous les records de vitesse de 350 à 600 km.
en 5 b. 53 et surtout ceux de consommation
avec lü litres d'essence et 1 litre 600 d'hui
le à l'heure, voici qu’hier à l'aérodrome
Blériot de Bue, il a été procédé à la récep
tion d’un appareil militaire Blériof, muni
de ce merveilleux moteur rotatif à soupa
pes commandées.
En présence dé MM. les capitaines Des
touches, Cammerman et du lieutenant
Gouin, le chef pilote Perreyon lit subir à
l'appareil, malgré le vent violent, une série
d’épreuves remarquables. L'épreuve de
montée, entre autres, sc fit à 700 m. en
7 minutes, en pleine charge et c’est à l’al
titude moyenne de 2.000 mètres que pen
dant plus d’une heure l’excellent pilote evo-
I lua avec une facilité surprenante.
Ce succès qui s'ajoute aux précédents,
mérite d’être souligné spécialement. Ce
n’est pas seulement un moteur, mais dos
moteurs, qui sc signalent à l’attention des
constructeurs et des gouvernements et par
une construction en série très soignée le
même rendement fut obtenu il y a quelques
jours alors que MM. les capitaines Marti-
iiot-Lagarde, faisait effectuer la réception
de 3 heures sans arrêt d’un de ces moteurs
« I.e Rhône », suivi d'un démontage com
plet en présence du lieutenant Boulzaguet
lequel constata le parfait état do toutes les
pièces. C’est à la suite de cet essai que
ce m-oteur fut livré à la maison Deperdus-
sîn. L’Aéronautique Militaire Française n'a
pas été d’ailleurs la seule à comprendre le
pas do géant que va faire franchir à l’avia-
1 tion militaire le nouveau moteur « Le Rhô-
! ne », car nos amis les Russes n’ont pas
! hésité à passer une très grosse commande
à exécuter rapidement dans l’importante
usine que la Société va nouvellement ins
taller à Paris, 68, boulevard Kcllermann
De succès en succès, le moteur « lœ Rhô
ne s’affirme de jour en jour supérieur an
meilleur et comme possédant le rayon d'ac
tion maximum.
a 4*
NOS DÉCORÉS
A L'AÉRO-CLUB DE FRANCE
La fête en l’honneur de M. Deutscb
de la Meurthe
, Lo Comité de direction de l’Aé.C.F. en
sa dernière séance a fixé au dimanche 2 fé
vrier la fête qui devait être donnée le 1)
janvier dernier en l’honneur de M. Henry
Dcutsch de la Meurthe, promu comman
deur de la Légion d'honneur.
La fêle aura lieu au Washington Palace
et le banquet sera suivi, comme il avait
été décidé, d'une soirée artistique.
Rappelons que la souscription à cctlo
fête est de 25 francs et comprend le ban
quet, la soirée artistique et la participation
5 l’insigne remis au nouveau commandeur.
En outre, chaque souscripteur aura à sa
disposition une carte de daine donnant
droit à la soirée artistique.
Les souscriptions sont reçues au secréta
riat de l'Aé.C.F.
L’élection du nouveau président de l’Aé.C.F.
Lo Comité de direction de l’Aé.C.F. a dé
cidé de ne pas attendre pour procéder à
l'élection du nouveau président de l’Aé.C.F.
que rassemblée générale ait nommé son
nouveau comité.
Celte élection aura donc lieu le jeudi 6 fé
vrier prochain.
1 — •»-«-» :
Les Lauréats
du
Concours de Tamise j
Nous extrayons du journal •• Le Petit j
filou » l'article suivant <•!. comme lui, nous !
nous élobnôns «pie Tes-CotlsUm lêtirs qui i
s'étaient impose- de lourds sacrifices et qui 1
se sont ilussé.s dans le Contours de I aiihso, !
n’aient pus encor.' reçu-les cumin indus
promises:
h L’Aéro Club de Heigiqu- n organisé «a
mois do septembre dernier un magnifique
concours d’Imtroaéropianrs coloniaux rl
fluviaux sur les eaux de l'Escaut et dans
te ciel de Tamise.
n Ce concours, qui avait tontes les (Uiu- ’,
rcs d'un grand rnnenurs .elUx irl, dit-Go
liath, réunit les .plus grande:-- marqu-s d'aji-
pnreils connues a ce jour et les plu 1 , lu i!- .
iants pilotes.
n Ce fut une exhibition réussi.- en I" is
points et où tes plus beaux spectacles lu- I
rent offerts.
« L’Aéro Club lit son devoir jusqu'au
bout.
« Ne semble-t-il pas maintenant que l’ad |
AUJOURD'HUI
■Si imedi 18 janvier 1913
Coursée à Cannes
Course «pénale de haies. Lesmn
Saint-Marcel.
1« Prix de lu Société des Steeple Le
Potache, Welcomo II.
Plie des plaidants. Viveur II, Mar
got IV. V
Prix i lu Ce ion Municipal de Cannes
Cnstngnclte V, Sulp: e.
i’iix i>e la Muuicinalilé.
Cnmbroiner.
3, avenue Alphand, Paris.
Communiqué oljicicl
Le Conseil d’administration die noire
Chambre syndicale 1913 est ainsi compo
sé :
Président : M. A. Peugeot, président du
Conseil d’administration de la Société des
automobiles et cycles Peugeot ;
Vice-présidents : MM. Ixniis Renault,
constructeur ; lo comité H. de Vqgue, admi
nistrateur de la Société des anciens éta
blissements Panhard et Levassor ;
Trésorier : M. J. Hinstin, directeur com
mercial de la Société des automobiles Gré
goire ;
Membres : MM. H. Brasier, administra-
teur-délérrué de la Société des Automobiles
Brasier ; L Delage, de la maison L. Dé
logé et Cie ; Pierre Delauiïay-BelteiVille,
administrateur-délégué de la Société des
automobiles Delamuiy-Belleville ; L. Des
nia,rais, administrateur-délégué de la So
ciété Detahave et Cie ; le commandant de
Freycinet, directeur aux établissements
Schneider et Cie '.Le Crcusot) ; le baron
Petiel, administrateur-délégué de la Société
des automobiles Arièis : L Turcat, de la
maison Turent, M6ry et de ; le baron A.
de Turckheim, administrateur de la Société
Ixirrai-ne des anciens établissements de
Diétrieh et Cie, de Lunéville ;
Secrétaire général : M. H. Cézanne.
Propos en l’flir
N os compatriotes Emiles Vcdrincs et Raoul
de Keals, rentrés depuis quelques purs
de Serbie, où ils avaient été engagés pour
la durée de la guerre, sont venus nous ren
dre visite, hier, à VAéro. Tous deux revien
nent enchantés de leur séjour dans les Bal
kans.
L es premières paroles du President.
Hier, sitôt que le vote du Congrès
de Versailles fut proclamé, alors qu’on se
pressait autour du nouveau Président de la
République, M. Poincaré, extrêmement ému
et se sentant quelque peu défaillir, se pen
cha vers un de ses intimes et lui dit : « Je
prendrais bien un Dubonnet ». Telles furent
les premières paroles,' désormais historique?,
par lesquelles M. Poincaré inaugura sa Pré
sidence. Quelqu’un qui doit en être fier et
content, c’est évidemment la célèbre maison.
] - «s aviateurs ne povrraicnt-ils connaijge,
J allant neuf heures du matin, la vitesse
du vent ? Le bureau météorologique ne petit,
tu effet, fournir plus tôt le moindre ren
seignement, les employés n’étant pas encore
arrivés à leur bureau. Lorsqu’il se trouve là,
lo concierge répond complaisamment aux
questions qui lui sont posées. Malheureuse
ment, il n’y est pas toujours, car il remplit
en même temps les fonctions de garçon de
hurdau, et les aviateurs sont alors dans l’im
possibilité de savoir quelle est la force du
vent, à la Tour Eiffel. L'administration ne
devrait cependant pas ignorer que l’on vole
le matin avant neuf heures ! Il est bien des
pilotes que cette lacune a plus d’une fois
gênés, au moment de partir pour un raid.
Cette question demande une prompte solu
tion.
Sans Fil.
:
Société Française
NAVIGATION
AÉRIENNE
Séance du jeudi 23 janvier 1913, à 20 h. 45,
Hôtel de la Société des Ingénieurs civils
de France, 19, rue 'Blanche, Paris.
Ordre du jour
1. Lecture du procès-verbal.
•?. Présentation de nouveaux membres.
Communications
3. M. !.. Bréguet, « Les qualités uviulri-
ces des appareils » ;
i. M. le lieiitonanl-roloncl Renard, « Les
Travaux de M. Te : -s-Terïe de Huit » ;
5. M. J. Rdiieliot n !-conard de Vinci,
eonslructeur d'aéroplanes ».
AUTOæSO&f LE-CLUB
DE FRANCE
Communiqués ojjicicU
La Commission Agricole de EAutonuibilc-
Club de France s’est réunie, le jeudi 16 jan
vier, à i’Auloiiiobile-Club de b rance, sous
la présidence du prince Pierre d'Aronberg.
Etaient présents : MM. René Berge, vice-
président, le comte de Clcrc-q, Fa mec lion,
Fouquier d’Héroiw I, le comte de Lai Va
lette, Leroux, Martin du Gard, Pélissier, le
comte de Vogué.
Excusés : MM Guyenne!, Ic comte A. de
Gramont.
Après lecture, le procès-verbal de la der
nière séance est adopté.
la Commission prend connaissance du
rapport île M. Leroux sur le projet de cou-
cours d installations frigorifique* *.
La Commission adopte !os conclusions du
rapport et prie M. Leroux de bien vouloir
préparer un projet de règlement.
La Commission examine dans quelles
conditions et sous quelle forme elle pour
rait parliriper aux expirations d’Alger,
d’Avignon et de Saint-Péieishourg.
Elle décide, en ce qui concerne te con
cours de labourage de 1913, de ne prendre
do décision définitive que dans une pro
chaine séance.
Le président communique à la Commis
sion les renseignements qu’il a pu dès
maintenant recueillir en vue de l’établisse
ment d’un calendrier indiquant toutes ieg
épreuves et expositions de l’année, concer
nant la culture mécanique.
Le président prie M. lo comte de Clcreq
de bien vouloir préparer pour la Commis
sion un compte rendu succinct sur le con
cours do moto-pompes organisé par la Com
pagnie d'Orléans en 1912.
Sur la proposition du président. M. Fa-
SBechon est nommé, à l'unanimité, vice-
président de la Commission agricole.
La séance est levée à 17 h. 30.
Le secrétoire de la Commis
sion Agricole ,
Cii- du Bousquet.
Liste des chronométreurs officiels de
l’Antomobile-Club de France pour 1913 :
MM. Audistère, Bazin, Carpe, Gaudi-
chard, Hunziker, Legrain, Mathis, Ri
chard, Salomon, Sautin, Surcouf, Tuault
de k, Bouvrie
Le secrétaire de ta Commis
sion Sportive,
Ch. Fourreau.
AU SOXBltÛ-SUTTES
Pue Priestley et rue Bolivar
(Té!. : 444-20)
Criqui contre Teissèdre
Ce soir samedi à 20 heures et demie
UN GRAND COMBAT
C'est à une bataille qui s’annonce comme
dtjvanj donner lieu ù de passionnantes pé
ripéties que les sportsmen de tout le Nord-
Est parisien sont conviés ce soir au Bo-
xing-Buttes : Criqui, le champion de Fran
ce poids mouche, v.i se trouver aux pri
TEISSEDRE
ses avec ’ terrible petit Teissèdre, le Coq
du Pré-Soirit-Gervais. Agressif et rageur,
il est fort possible qui* Teissèdre par-
viiMline à mettre en difficulté le scientifique
pugiliste qui a mis knock out Lepreux.
Celte rencontre ne sera pas le seul match
peignant de la soirée, qui comporte une
Série de rencontres bien équilibrées entre
boxeurs connus comme Klein, qui vient do
battre Prié ; comme Rabourdin, le rival de
Million, lo champion de France paper-
weight ; comme Henry Manfred, comme
Schmeidcr.
Première partie
Combats en six rounds de deux minutes
Al haut contre Houpcau,
Rosi no contre Fischer,
Rabourdin contre Marc Huguet.
Deuxième partie
Combat en six rounds de trois minutes
'SCHNEIDER contre HENRY MANFRED.
Combat en huit rounds de trois minutes
KLEIN contre SIMON.
Grand combat en dix rounds de trois min-
Eugène CRIQUI, champion de Franco
poids mouche, contre TEISSEDRE, le Coq
d i Pré-Snint-Gervais.
Pour se rendre au Boxing-Buttes
Une foule de sportsmen se rendront cer
tainement ce soit- de tous les points de Pa
ris au Boxing-Buttes. Aussi sied-il de rap
peler que les moyens de communication
«vec le pare des Eolles-Butles, dans la
grande salle duquel auront lieu les séan
ces du Boxing-Buttes, sont nombreux et
ultra-rapides.
Deux stations de Métro le desservent :
Combat ot Bolivar. Avec celte dernière sta
tion, le Boxing-Buttes est exactement A
douze minutes de la place de l’Opéra. En
,'outre, les tramways de Saint-Augustin-
Yinccnnes et d'Opéru-Le-; Lilas passent de
vant la salle des fêles do la rue Priestley,
ainsi que la ligne d'autobus Buttes-Chau-
mont-Pnlnis-Rnynl, On peut doue être cer
tain de pouvoir trouver des es pour
: rentrer chez soi, quel que soit le nombre
de spectateurs qui se rendront aux séan
ces du Boxing-Buttes.
Le prix des places
Rappelons que, malgré TTmportnnle de
la bourse qu'il a offerte pour la rencontre
i.i'iqii: -Teissèdre, M. Vinrent, l’actif et ha
bile directeur du Boxing-Buttes, n'a pas
augmenté le tarif des places, qui j’este fixé
comme suit : places assises, 10. .» et 2 fr.;
autres places, 1 fr. et 0 fr. 00.
COURSIHG
Réunion remise
Ire réunion organisée par le Greyhoumd
Qui) de France annoncée pour demain di-
imutclie 19 janvier, à 13 heures, sur l’hip-
ic du Tremblay, est reportée au di-
I inaiielie suivant 26 janvier.
A relie réunion, trois éprouves seront
disputées : le |>r'\ l'ide Tune ni réclamer'.
Les rliions à réclamer |vonr 590 frimes, ils
seront \vndus avec hoirs engagtmrnls'.
Le prix Misterlnn (troisième série' ; te prix
lloneywood, pour puppics. .
AU VELODROME D’HIVER
LA
RS
Un succès croissant!
Le succès de l'épreuve va s'accentuanf. — On refuse encore du monde. — Petit Breto*
se distingue toujours. — Huit équipes sont encore ensemble à la fin de la quatrième
journée. — De nombreuses primes sont encore disputées. — Tous les records
battus.
Deux équipes françaises qui se distinguent
DUPRE et LAPIZE
(Le fait saillant do la quatrième journée
est que, contre toute attente même des
gens tes plus optimistes, les record:» pour
l’épreuve ont été battus, depuis la 77" heu
re.
A l’heure même où j'écris ces lignes, les
concurrents ont encor' pics d'une cinquan
taine de kilomètres d'avance sur les re
cord».
Si cela continue, et on commence ù l'en
visager sérieusement, le record, de Mac-
Fariand-Moran debout depuis 1908 tout*liv
ra, les épaules.
iLes innombrables primes — iU en a été
disputé pour plus de 11.000 francs jusqu’à
présent — offertes y sont pour une grand >
part.
On doit même dire que c’est- la seule
raison de l'animation qu’a eu l’épreu
ve jusqu’à maintenant, puisque aucune
tentative sérieuse de lâchage n avait encore
été faite.
Du succès de l’éprouve, n’en parlons pas,
il dépasse tout ne que l’on pouvait escomp
ter. On dut encore refuser du monde hier
à deux reprises ; c'est tout dire !
Le héros die l’épreuve est, jusqu’à pré
sent sans contredit, Petit-Breton.
En effet, le vaillant crack d’Automolo se
prodigue sans relâche ; ramenant ma nies
fois le peloton sur un coureur échappé, ra
massant force primes, cil un mot concen
trant sur lui la plus grande partie de l’é
preuve. puissamment, aidé, du reste, par
Léon Georget, son (O-équipier.
Un homme qui étonne également, c’est
l'italiien Otiveiri, encore très frai- et dont
les beaux sprints et l’allure sont la plus
belle révélation des six jours parisiens.
Signalons une lacune dans la fanai don*,
sont disputées tes primes. Plusieurs d’en
tre elles le sont par addition de points. On
t'annonce bien aux coureurs à l'aide d'un
BFOCCO et BERTHET
porle-vnix, unis ils l’.-n’. ndn.tif r.m ment et
e n’est qu'à la i.relie qu'il* s dicillent à
partir.
Oela va à .Vnn ntrc des jntérèl des .vit-
re 'ins et n ■ répond .pas a x <1 si.Kuala de»
généreux donnions.
Les Améi i l ns -e rês : vent !• uji tr» ;
a sorti tous dans n état de i ne-
nnrqiiab'e. e,- oui va les renier dange
reux dès qu i - vont n t ;11 à foire de»
efforts suivis.
LES TEMPS
DE LA QUATRIEME JOURNEE
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Grieux.
Lire la
suite page
3.
Lu (IF Salon tep fc Halle
de Finale e! de üjtle
11-22 Janvier 1913
LA SEPTIEME JOURNEE
Bruxelles, 17 janvier. {Par dépêche de
nuire envoyé spécial). - L’était aujour
d'hui la journée « selcd » du Salon de
Bruxelles, et ma foi nous avons assisté a
uno véritable orgie de toilette. Certes, nous
avons vu au Cinquantenaire toute la gentry
bruxelloise, et les dames, do Bruxelles onl
des goûts raffinés pour tout ce qui est joli.
* *
Le comité du Salon avait bien fait les
choses également.
Tous les stands avaient été garnis de
bouquets do violettes et mimosa et c'était
du plus charmant effet. De plus, M. 1 ren-
telivres avait fait remettre à chaque expo
sant de délicieux petits vases pleins de
fleurs venues en droite ligne de Nice. A
chacun de ces vases était attaché mie e. i r i e
portant : l a Chambre Spndictile de l'auto
mobile et du Cycle de Belgique. Avec, les
compliments du Comité.
Gn ne peut être plus gracieux.
*
» *
A trois heures et demie, le ministre d Al
lemagne a fait son entrée au Salon accom
pagné du prince Hatzfeld, premier attaché
ù la légation.
Ces personnages officiels furent reçu* à
l’entrée du hall par le Comité d’organisa
tion. du Salon.
La visite des stands commença aussitôt et
le ministre s’arrêta tout particulièrement
aux stands «le Mereédès, Uih'I, Ailler, Benz,
Dixi. Stoevvcr et Mathis, puis il rendit vi
site à la section aéronautique où il s’inté
ressa longuement à la description oui lui
fut faite des appareils.
On annonce la visite officielle du minis
tre de la Guerre qui doit passer en revue
les stands où sont exposés les aéroplanes
et hydroaéroplanes belges et étrangers.
Espérons qu'il en résultera quelques com
mandes.
Nagant exjvoso un châssis de 90-150 HP
vraie merveille comprend que le stand 116, où il expose
également un châssis 18-21 HP et une li
mousine 24-3i) HP. soit certainement en
vahi. Il n'y a pas là que des clients, mais
aussi des gens du m !;-*r qui viennent
prendre une boni: ' leçon il m-eanique,
tant le nouveau iliûssi- modèle 1913 a été
superbement traité.
G. Svvixnïs.
A travers les Stands
Chez Peugeot
Les oii'strucV.'os bien connus ne sa
préoccupent pus s. dénient de recher. lier la.
perfection méeamqi de leurs engins, ils
donnent aussi tous leurs soins au •'on-
La fourche élastique Peugeot sur ressort»
compensés
fort » et, à ce point de vue. leurs molr.ry.
ctettes sont de véritables mode' - du g-vwv.
Le 2 cylindres Peugeot du type de 2 HP
1,2 est à haut régime, et piuiiq irin. ni, U
Masiriissa,
W 5* Année. — N° 71B. — Samefîi 18 Janvier 1913.
TOUS SPORTS
ME -
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ÉTRANGER (Union po.Ui.) 38 tr. CO fr.
ADMINISTRATION ET RÉDACTION
23, Boulevard «des Italiens,
PARIS
23
Tfl ÉPHflNFÇ * Première ligne: 253-61 Deuxième ligne : 298-Gî
* Interurbain: 357 (près minuit: 1411-iKI, 312-1 t
Adresse Télégraphique: AÉROMAL-PARIS
REDACTEUR EN CHEF
FAFIOTTE
La France
est en fête !
L’Aéro s'occupe rarement des affaires pu
bliques. Nous avons conscience de repré
senter dans le heurt quotidien des intérêts
et des ambitions, les intérêts graves et les
ambitions légitimes de travailleurs, d’in
dustriels, dont le souci est ailleurs qu'en
ces querelles mesquines de personnalités
ou de clans où se résume trop souvent la
politique.
Aujourd’hui, par contre, nous sommes
certains d’être l’interprète d'une immense
majorité d'amis et de lecteurs en disant ici
notre joie qu'à la tète de ce pays le vœu
du Congrès ait placé M. Raymond Poin
caré.
M. POINCARE
Précisément parce que ceux qui ont fidè
lement suivi notre eiïort, sont des travail
leurs, des réfléchis, des gens épris de gran
deur stable et de paix très dignes pour la
France, acclameront le chef nouveau qui
va conduire ses destinées.
M. de liion demandait à l’ouverture du
Congrès que l’élection du président de la
République fût faite par le suffrage univer
sel. il peut être satisfait, M. Poincaré est
bien l’élu de la nation toute entière. Ses
paroles furent prophétiques. Il ne saurait
être pour regretter l’élection d’hier que
les fauteurs de désordres et les pêcheurs en
eau trouble.
Si une constatation nous peut consoler
des vieilles heures endeuillées c’est celle-
ci : chaque fois que plane sur nous un
grand danger, chaque fois que la vie pro
fonde de la nation est menacée, lés dissen
sions s’apaisent brusquement et avec un
admirable bon sens les yeux do tous cher
chent le pilote aux yeux le.s plus clairs, au
sang froid le mieux aguerri. Félicitons-nous
qu’une fois encore un bel et sûr instinct
nous ait fait deviner celui qu’il fallait
élire !
I.’Af.ro.
ministration des colonies ne devrait pas
laisser lettres mortes les promesses taxâtes
qui ont été faites, en, somme, aux cons
tructeurs
« Tas appareils ont répondu à toutes tes
conditions du concours !... Ils ont prouvé
quels services immenses ils pouvaient ren
dre an Congo ; un appareil monoplan est
sorti victorieux de toutes les épreuves avec
unie quantité
son utilité pour les transports ; un appa
reil mixte, véritable canot volant, a prou
vé d’autres qualités d'une utilisation pra
tique indéniable ; trois appareils au moins
s’imposèrent donc par-dessus tout !
« Aucun d'eux jusqu'ici n’a reçu de nou
velles de notre administration.
» Je crois qu’il y a là un petit, oubli que
l’on pourrait réparer rapidement il mie
semble ; les constructeurs, oui ont fait de
si lourds sacrifices pour venir à Tamise,
le méritent en tous cas largement. »
Une brillante réception
Après les vols sensationnels de Gilbert
sur monoplan Sommer et Morane-Saulnier,
moteur « te IthÛno », après que ce dernier
appareil eut battu de loin avec un 50 HP
tous les records de vitesse de 350 à 600 km.
en 5 b. 53 et surtout ceux de consommation
avec lü litres d'essence et 1 litre 600 d'hui
le à l'heure, voici qu’hier à l'aérodrome
Blériot de Bue, il a été procédé à la récep
tion d’un appareil militaire Blériof, muni
de ce merveilleux moteur rotatif à soupa
pes commandées.
En présence dé MM. les capitaines Des
touches, Cammerman et du lieutenant
Gouin, le chef pilote Perreyon lit subir à
l'appareil, malgré le vent violent, une série
d’épreuves remarquables. L'épreuve de
montée, entre autres, sc fit à 700 m. en
7 minutes, en pleine charge et c’est à l’al
titude moyenne de 2.000 mètres que pen
dant plus d’une heure l’excellent pilote evo-
I lua avec une facilité surprenante.
Ce succès qui s'ajoute aux précédents,
mérite d’être souligné spécialement. Ce
n’est pas seulement un moteur, mais dos
moteurs, qui sc signalent à l’attention des
constructeurs et des gouvernements et par
une construction en série très soignée le
même rendement fut obtenu il y a quelques
jours alors que MM. les capitaines Marti-
iiot-Lagarde, faisait effectuer la réception
de 3 heures sans arrêt d’un de ces moteurs
« I.e Rhône », suivi d'un démontage com
plet en présence du lieutenant Boulzaguet
lequel constata le parfait état do toutes les
pièces. C’est à la suite de cet essai que
ce m-oteur fut livré à la maison Deperdus-
sîn. L’Aéronautique Militaire Française n'a
pas été d’ailleurs la seule à comprendre le
pas do géant que va faire franchir à l’avia-
1 tion militaire le nouveau moteur « Le Rhô-
! ne », car nos amis les Russes n’ont pas
! hésité à passer une très grosse commande
à exécuter rapidement dans l’importante
usine que la Société va nouvellement ins
taller à Paris, 68, boulevard Kcllermann
De succès en succès, le moteur « lœ Rhô
ne s’affirme de jour en jour supérieur an
meilleur et comme possédant le rayon d'ac
tion maximum.
a 4*
NOS DÉCORÉS
A L'AÉRO-CLUB DE FRANCE
La fête en l’honneur de M. Deutscb
de la Meurthe
, Lo Comité de direction de l’Aé.C.F. en
sa dernière séance a fixé au dimanche 2 fé
vrier la fête qui devait être donnée le 1)
janvier dernier en l’honneur de M. Henry
Dcutsch de la Meurthe, promu comman
deur de la Légion d'honneur.
La fêle aura lieu au Washington Palace
et le banquet sera suivi, comme il avait
été décidé, d'une soirée artistique.
Rappelons que la souscription à cctlo
fête est de 25 francs et comprend le ban
quet, la soirée artistique et la participation
5 l’insigne remis au nouveau commandeur.
En outre, chaque souscripteur aura à sa
disposition une carte de daine donnant
droit à la soirée artistique.
Les souscriptions sont reçues au secréta
riat de l'Aé.C.F.
L’élection du nouveau président de l’Aé.C.F.
Lo Comité de direction de l’Aé.C.F. a dé
cidé de ne pas attendre pour procéder à
l'élection du nouveau président de l’Aé.C.F.
que rassemblée générale ait nommé son
nouveau comité.
Celte élection aura donc lieu le jeudi 6 fé
vrier prochain.
1 — •»-«-» :
Les Lauréats
du
Concours de Tamise j
Nous extrayons du journal •• Le Petit j
filou » l'article suivant <•!. comme lui, nous !
nous élobnôns «pie Tes-CotlsUm lêtirs qui i
s'étaient impose- de lourds sacrifices et qui 1
se sont ilussé.s dans le Contours de I aiihso, !
n’aient pus encor.' reçu-les cumin indus
promises:
h L’Aéro Club de Heigiqu- n organisé «a
mois do septembre dernier un magnifique
concours d’Imtroaéropianrs coloniaux rl
fluviaux sur les eaux de l'Escaut et dans
te ciel de Tamise.
n Ce concours, qui avait tontes les (Uiu- ’,
rcs d'un grand rnnenurs .elUx irl, dit-Go
liath, réunit les .plus grande:-- marqu-s d'aji-
pnreils connues a ce jour et les plu 1 , lu i!- .
iants pilotes.
n Ce fut une exhibition réussi.- en I" is
points et où tes plus beaux spectacles lu- I
rent offerts.
« L’Aéro Club lit son devoir jusqu'au
bout.
« Ne semble-t-il pas maintenant que l’ad |
AUJOURD'HUI
■Si imedi 18 janvier 1913
Coursée à Cannes
Course «pénale de haies. Lesmn
Saint-Marcel.
1« Prix de lu Société des Steeple Le
Potache, Welcomo II.
Plie des plaidants. Viveur II, Mar
got IV. V
Prix i lu Ce ion Municipal de Cannes
Cnstngnclte V, Sulp: e.
i’iix i>e la Muuicinalilé.
Cnmbroiner.
3, avenue Alphand, Paris.
Communiqué oljicicl
Le Conseil d’administration die noire
Chambre syndicale 1913 est ainsi compo
sé :
Président : M. A. Peugeot, président du
Conseil d’administration de la Société des
automobiles et cycles Peugeot ;
Vice-présidents : MM. Ixniis Renault,
constructeur ; lo comité H. de Vqgue, admi
nistrateur de la Société des anciens éta
blissements Panhard et Levassor ;
Trésorier : M. J. Hinstin, directeur com
mercial de la Société des automobiles Gré
goire ;
Membres : MM. H. Brasier, administra-
teur-délérrué de la Société des Automobiles
Brasier ; L Delage, de la maison L. Dé
logé et Cie ; Pierre Delauiïay-BelteiVille,
administrateur-délégué de la Société des
automobiles Delamuiy-Belleville ; L. Des
nia,rais, administrateur-délégué de la So
ciété Detahave et Cie ; le commandant de
Freycinet, directeur aux établissements
Schneider et Cie '.Le Crcusot) ; le baron
Petiel, administrateur-délégué de la Société
des automobiles Arièis : L Turcat, de la
maison Turent, M6ry et de ; le baron A.
de Turckheim, administrateur de la Société
Ixirrai-ne des anciens établissements de
Diétrieh et Cie, de Lunéville ;
Secrétaire général : M. H. Cézanne.
Propos en l’flir
N os compatriotes Emiles Vcdrincs et Raoul
de Keals, rentrés depuis quelques purs
de Serbie, où ils avaient été engagés pour
la durée de la guerre, sont venus nous ren
dre visite, hier, à VAéro. Tous deux revien
nent enchantés de leur séjour dans les Bal
kans.
L es premières paroles du President.
Hier, sitôt que le vote du Congrès
de Versailles fut proclamé, alors qu’on se
pressait autour du nouveau Président de la
République, M. Poincaré, extrêmement ému
et se sentant quelque peu défaillir, se pen
cha vers un de ses intimes et lui dit : « Je
prendrais bien un Dubonnet ». Telles furent
les premières paroles,' désormais historique?,
par lesquelles M. Poincaré inaugura sa Pré
sidence. Quelqu’un qui doit en être fier et
content, c’est évidemment la célèbre maison.
] - «s aviateurs ne povrraicnt-ils connaijge,
J allant neuf heures du matin, la vitesse
du vent ? Le bureau météorologique ne petit,
tu effet, fournir plus tôt le moindre ren
seignement, les employés n’étant pas encore
arrivés à leur bureau. Lorsqu’il se trouve là,
lo concierge répond complaisamment aux
questions qui lui sont posées. Malheureuse
ment, il n’y est pas toujours, car il remplit
en même temps les fonctions de garçon de
hurdau, et les aviateurs sont alors dans l’im
possibilité de savoir quelle est la force du
vent, à la Tour Eiffel. L'administration ne
devrait cependant pas ignorer que l’on vole
le matin avant neuf heures ! Il est bien des
pilotes que cette lacune a plus d’une fois
gênés, au moment de partir pour un raid.
Cette question demande une prompte solu
tion.
Sans Fil.
:
Société Française
NAVIGATION
AÉRIENNE
Séance du jeudi 23 janvier 1913, à 20 h. 45,
Hôtel de la Société des Ingénieurs civils
de France, 19, rue 'Blanche, Paris.
Ordre du jour
1. Lecture du procès-verbal.
•?. Présentation de nouveaux membres.
Communications
3. M. !.. Bréguet, « Les qualités uviulri-
ces des appareils » ;
i. M. le lieiitonanl-roloncl Renard, « Les
Travaux de M. Te : -s-Terïe de Huit » ;
5. M. J. Rdiieliot n !-conard de Vinci,
eonslructeur d'aéroplanes ».
AUTOæSO&f LE-CLUB
DE FRANCE
Communiqués ojjicicU
La Commission Agricole de EAutonuibilc-
Club de France s’est réunie, le jeudi 16 jan
vier, à i’Auloiiiobile-Club de b rance, sous
la présidence du prince Pierre d'Aronberg.
Etaient présents : MM. René Berge, vice-
président, le comte de Clcrc-q, Fa mec lion,
Fouquier d’Héroiw I, le comte de Lai Va
lette, Leroux, Martin du Gard, Pélissier, le
comte de Vogué.
Excusés : MM Guyenne!, Ic comte A. de
Gramont.
Après lecture, le procès-verbal de la der
nière séance est adopté.
la Commission prend connaissance du
rapport île M. Leroux sur le projet de cou-
cours d installations frigorifique* *.
La Commission adopte !os conclusions du
rapport et prie M. Leroux de bien vouloir
préparer un projet de règlement.
La Commission examine dans quelles
conditions et sous quelle forme elle pour
rait parliriper aux expirations d’Alger,
d’Avignon et de Saint-Péieishourg.
Elle décide, en ce qui concerne te con
cours de labourage de 1913, de ne prendre
do décision définitive que dans une pro
chaine séance.
Le président communique à la Commis
sion les renseignements qu’il a pu dès
maintenant recueillir en vue de l’établisse
ment d’un calendrier indiquant toutes ieg
épreuves et expositions de l’année, concer
nant la culture mécanique.
Le président prie M. lo comte de Clcreq
de bien vouloir préparer pour la Commis
sion un compte rendu succinct sur le con
cours do moto-pompes organisé par la Com
pagnie d'Orléans en 1912.
Sur la proposition du président. M. Fa-
SBechon est nommé, à l'unanimité, vice-
président de la Commission agricole.
La séance est levée à 17 h. 30.
Le secrétoire de la Commis
sion Agricole ,
Cii- du Bousquet.
Liste des chronométreurs officiels de
l’Antomobile-Club de France pour 1913 :
MM. Audistère, Bazin, Carpe, Gaudi-
chard, Hunziker, Legrain, Mathis, Ri
chard, Salomon, Sautin, Surcouf, Tuault
de k, Bouvrie
Le secrétaire de ta Commis
sion Sportive,
Ch. Fourreau.
AU SOXBltÛ-SUTTES
Pue Priestley et rue Bolivar
(Té!. : 444-20)
Criqui contre Teissèdre
Ce soir samedi à 20 heures et demie
UN GRAND COMBAT
C'est à une bataille qui s’annonce comme
dtjvanj donner lieu ù de passionnantes pé
ripéties que les sportsmen de tout le Nord-
Est parisien sont conviés ce soir au Bo-
xing-Buttes : Criqui, le champion de Fran
ce poids mouche, v.i se trouver aux pri
TEISSEDRE
ses avec ’ terrible petit Teissèdre, le Coq
du Pré-Soirit-Gervais. Agressif et rageur,
il est fort possible qui* Teissèdre par-
viiMline à mettre en difficulté le scientifique
pugiliste qui a mis knock out Lepreux.
Celte rencontre ne sera pas le seul match
peignant de la soirée, qui comporte une
Série de rencontres bien équilibrées entre
boxeurs connus comme Klein, qui vient do
battre Prié ; comme Rabourdin, le rival de
Million, lo champion de France paper-
weight ; comme Henry Manfred, comme
Schmeidcr.
Première partie
Combats en six rounds de deux minutes
Al haut contre Houpcau,
Rosi no contre Fischer,
Rabourdin contre Marc Huguet.
Deuxième partie
Combat en six rounds de trois minutes
'SCHNEIDER contre HENRY MANFRED.
Combat en huit rounds de trois minutes
KLEIN contre SIMON.
Grand combat en dix rounds de trois min-
Eugène CRIQUI, champion de Franco
poids mouche, contre TEISSEDRE, le Coq
d i Pré-Snint-Gervais.
Pour se rendre au Boxing-Buttes
Une foule de sportsmen se rendront cer
tainement ce soit- de tous les points de Pa
ris au Boxing-Buttes. Aussi sied-il de rap
peler que les moyens de communication
«vec le pare des Eolles-Butles, dans la
grande salle duquel auront lieu les séan
ces du Boxing-Buttes, sont nombreux et
ultra-rapides.
Deux stations de Métro le desservent :
Combat ot Bolivar. Avec celte dernière sta
tion, le Boxing-Buttes est exactement A
douze minutes de la place de l’Opéra. En
,'outre, les tramways de Saint-Augustin-
Yinccnnes et d'Opéru-Le-; Lilas passent de
vant la salle des fêles do la rue Priestley,
ainsi que la ligne d'autobus Buttes-Chau-
mont-Pnlnis-Rnynl, On peut doue être cer
tain de pouvoir trouver des es pour
: rentrer chez soi, quel que soit le nombre
de spectateurs qui se rendront aux séan
ces du Boxing-Buttes.
Le prix des places
Rappelons que, malgré TTmportnnle de
la bourse qu'il a offerte pour la rencontre
i.i'iqii: -Teissèdre, M. Vinrent, l’actif et ha
bile directeur du Boxing-Buttes, n'a pas
augmenté le tarif des places, qui j’este fixé
comme suit : places assises, 10. .» et 2 fr.;
autres places, 1 fr. et 0 fr. 00.
COURSIHG
Réunion remise
Ire réunion organisée par le Greyhoumd
Qui) de France annoncée pour demain di-
imutclie 19 janvier, à 13 heures, sur l’hip-
ic du Tremblay, est reportée au di-
I inaiielie suivant 26 janvier.
A relie réunion, trois éprouves seront
disputées : le |>r'\ l'ide Tune ni réclamer'.
Les rliions à réclamer |vonr 590 frimes, ils
seront \vndus avec hoirs engagtmrnls'.
Le prix Misterlnn (troisième série' ; te prix
lloneywood, pour puppics. .
AU VELODROME D’HIVER
LA
RS
Un succès croissant!
Le succès de l'épreuve va s'accentuanf. — On refuse encore du monde. — Petit Breto*
se distingue toujours. — Huit équipes sont encore ensemble à la fin de la quatrième
journée. — De nombreuses primes sont encore disputées. — Tous les records
battus.
Deux équipes françaises qui se distinguent
DUPRE et LAPIZE
(Le fait saillant do la quatrième journée
est que, contre toute attente même des
gens tes plus optimistes, les record:» pour
l’épreuve ont été battus, depuis la 77" heu
re.
A l’heure même où j'écris ces lignes, les
concurrents ont encor' pics d'une cinquan
taine de kilomètres d'avance sur les re
cord».
Si cela continue, et on commence ù l'en
visager sérieusement, le record, de Mac-
Fariand-Moran debout depuis 1908 tout*liv
ra, les épaules.
iLes innombrables primes — iU en a été
disputé pour plus de 11.000 francs jusqu’à
présent — offertes y sont pour une grand >
part.
On doit même dire que c’est- la seule
raison de l'animation qu’a eu l’épreu
ve jusqu’à maintenant, puisque aucune
tentative sérieuse de lâchage n avait encore
été faite.
Du succès de l’éprouve, n’en parlons pas,
il dépasse tout ne que l’on pouvait escomp
ter. On dut encore refuser du monde hier
à deux reprises ; c'est tout dire !
Le héros die l’épreuve est, jusqu’à pré
sent sans contredit, Petit-Breton.
En effet, le vaillant crack d’Automolo se
prodigue sans relâche ; ramenant ma nies
fois le peloton sur un coureur échappé, ra
massant force primes, cil un mot concen
trant sur lui la plus grande partie de l’é
preuve. puissamment, aidé, du reste, par
Léon Georget, son (O-équipier.
Un homme qui étonne également, c’est
l'italiien Otiveiri, encore très frai- et dont
les beaux sprints et l’allure sont la plus
belle révélation des six jours parisiens.
Signalons une lacune dans la fanai don*,
sont disputées tes primes. Plusieurs d’en
tre elles le sont par addition de points. On
t'annonce bien aux coureurs à l'aide d'un
BFOCCO et BERTHET
porle-vnix, unis ils l’.-n’. ndn.tif r.m ment et
e n’est qu'à la i.relie qu'il* s dicillent à
partir.
Oela va à .Vnn ntrc des jntérèl des .vit-
re 'ins et n ■ répond .pas a x <1 si.Kuala de»
généreux donnions.
Les Améi i l ns -e rês : vent !• uji tr» ;
a sorti tous dans n état de i ne-
nnrqiiab'e. e,- oui va les renier dange
reux dès qu i - vont n t ;11 à foire de»
efforts suivis.
LES TEMPS
DE LA QUATRIEME JOURNEE
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Grieux.
Lire la
suite page
3.
Lu (IF Salon tep fc Halle
de Finale e! de üjtle
11-22 Janvier 1913
LA SEPTIEME JOURNEE
Bruxelles, 17 janvier. {Par dépêche de
nuire envoyé spécial). - L’était aujour
d'hui la journée « selcd » du Salon de
Bruxelles, et ma foi nous avons assisté a
uno véritable orgie de toilette. Certes, nous
avons vu au Cinquantenaire toute la gentry
bruxelloise, et les dames, do Bruxelles onl
des goûts raffinés pour tout ce qui est joli.
* *
Le comité du Salon avait bien fait les
choses également.
Tous les stands avaient été garnis de
bouquets do violettes et mimosa et c'était
du plus charmant effet. De plus, M. 1 ren-
telivres avait fait remettre à chaque expo
sant de délicieux petits vases pleins de
fleurs venues en droite ligne de Nice. A
chacun de ces vases était attaché mie e. i r i e
portant : l a Chambre Spndictile de l'auto
mobile et du Cycle de Belgique. Avec, les
compliments du Comité.
Gn ne peut être plus gracieux.
*
» *
A trois heures et demie, le ministre d Al
lemagne a fait son entrée au Salon accom
pagné du prince Hatzfeld, premier attaché
ù la légation.
Ces personnages officiels furent reçu* à
l’entrée du hall par le Comité d’organisa
tion. du Salon.
La visite des stands commença aussitôt et
le ministre s’arrêta tout particulièrement
aux stands «le Mereédès, Uih'I, Ailler, Benz,
Dixi. Stoevvcr et Mathis, puis il rendit vi
site à la section aéronautique où il s’inté
ressa longuement à la description oui lui
fut faite des appareils.
On annonce la visite officielle du minis
tre de la Guerre qui doit passer en revue
les stands où sont exposés les aéroplanes
et hydroaéroplanes belges et étrangers.
Espérons qu'il en résultera quelques com
mandes.
Nagant exjvoso un châssis de 90-150 HP
vraie merveille
également un châssis 18-21 HP et une li
mousine 24-3i) HP. soit certainement en
vahi. Il n'y a pas là que des clients, mais
aussi des gens du m !;-*r qui viennent
prendre une boni: ' leçon il m-eanique,
tant le nouveau iliûssi- modèle 1913 a été
superbement traité.
G. Svvixnïs.
A travers les Stands
Chez Peugeot
Les oii'strucV.'os bien connus ne sa
préoccupent pus s. dénient de recher. lier la.
perfection méeamqi de leurs engins, ils
donnent aussi tous leurs soins au •'on-
La fourche élastique Peugeot sur ressort»
compensés
fort » et, à ce point de vue. leurs molr.ry.
ctettes sont de véritables mode' - du g-vwv.
Le 2 cylindres Peugeot du type de 2 HP
1,2 est à haut régime, et piuiiq irin. ni, U
Masiriissa,
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