Presse et revues
4 pages
Titre : L'Univers
Éditeur : L'Univers (Paris)
Date d'édition : 1904-09-27
Contributeur : Veuillot, Louis (1813-1883). Rédacteur
Contributeur : Veuillot, Pierre (1859-1907). Rédacteur
Contributeur : Veuillot, François (1870-1952). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34520232c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 27 septembre 1904 27 septembre 1904
Description : 1904/09/27 (Numéro 13340). 1904/09/27 (Numéro 13340).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse Collection numérique : Bibliographie de la presse
Description : Collection numérique : BIPFPIG44 Collection numérique : BIPFPIG44
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
marquis a de Casa-Riera annonça an Joat
«à son mari qu'elle allait lai donner un en
tent. L'événement fat fêté comme bien on
jpe&se; Le millionnaire était heureux d'avoir
un rejeton à qui il pourrait léguer son im
mense fortune. Anssi, quelle ne fat pas sa
fureur lorsque, le jour venu, on dut lui
avouer que la marquise avait mis au monde
un petit nègre.
Le mystère fat rapidement éciairci. Le
marquis apprit que sa femme avait eu des
relations coupables aveo un de ses domesti
ques, un noir du plus beau teint. Le drame,
inévitable, se produisit le jour même :1e
mari trompé fit venir dans la ohambre de sa
femme le nègre coupable, ainsi qu'un autre
domestique complice, et les tua tous trois à
coups de poignard.
Plusieurs jours durant, les cadavres res
tèrent sur place. Enfin, la police, avertie,
fit une descente, découvritle crime.
Comme le coupable était giand d'Espa
gne, le souverain seul,, la reine Isabelle»
pouvait statuer sur son sort. Pour toute pu»
nition, le marquis de Casa-Riera lut con«
damné au bannissement. -
Ceci se passait vers 1856.
Le marquis s'inclina devant la sentence.
Mais avant de quitter ce palais où avait
été brisée sa vie, il fit murer soigneusement
les portes et les fenêtres de la somptueuse
demeure.
. C'est ainsi que, jusqu'en 1881, après la
mort du vieux marquis, les Madrilènes pu
rent contempler en pleine ville, dans une
d®hplus belles rues, un superbe hôtel trans
formé on un lugubre mausolée qu'on ap
pela bientôt YEntel du silence.
Aujourd'hui, sur les ordres de l'héritier
du marquis, cet hôtel a été complètement
démoli et remplacé par des maisons de rap
port...
Ayant réalisé une grande partie de sa
fortune, l'infortuné marquis vint s'établir
à Paris, rue de Barri, où il vécut très re
tiré. D'ailleurs, le malheur le poursuivait,
car peu après il devenait complètement-
aveugle. Il ne cessa jamais néanmoins de
s'occuper de ses intérêts, et, grâce à une
labile gestion, les millions vinrent se joint
dre aux millions. L'emmuré de la rue de
Berri achetait presque tons les ans an nou
vel immeuble»
Il mourut nonagénaire,' le 11 mai 1881.
Les obsèques furent somptueuses, mais
seuls les domestiques, suivirent le convoi.
LeB héritiers, qui habitaient tous en Espa
gne, n'avaient pas eu letemps d'arrivé! 1 .
Par son testament, ietilafquis laissait sa
fortune à l'aîné des fils de sa sœur, José
Mora y Riera, ou à défaut de celui-ci, au
sècond fils, Alejandro Mora y Riera, et, si
ses deux neveux étaient morts, au troisième
flls.Gonzalo Mora; Enfin» un quatrième hé
ritier, M. P..., était désigné au cas où aucun
des trois légataires ne subsisterait.
Le notaire de ce moderne nabab se ren
seigna, apprit que le premier héritier était
décédé peu de jours après son oncle. Il
avisa le second qui se présenta t o'est le
marquis actuel de Gasa Riera (Alejandro).
L'heureux héritier prit possession de sa
fortune et s'installa à l'hôtel de la rue de
Berri, où il fit venir bientôt la famille
de son frère cadet Gpnzalo, également dé
cédé. _ - . .
Or, et c'est ici ÇUe l'histoire se compli
que, il existe un acte d'état civil constatant
le décès de Alejandro Mora y Riera, décès
qui serait survenu trois ans avant celui du
de cujus !
Cet acte a été dress é en : 1878, dans le vil
lage de San Martin-Sarroca, près Barce
lone. A cette époque, la Catalogne était en
insurrection ; l'administration y était com
plètement désorganisée Aussi, n'est-ceq'-iS
le 12 avril 1878 que fut faits, par plusieurs
témoins, la déclaration du décès de Alejan
dro Mois, décès qui se serait produit le 26
janvier de la même année.
Cet acte de décès est-il un faux? Oui, dit
le marquis, puisque je suis encore vivant:
Non, afilrment les plaignants, cet acte est
authentique et le locataire de l'hôtel de la
rue de Barri a usurpé en même temps un
état civil et une fortune.
A l'appui de sos dires, M. Pietro Riera
le plaignant actuel, allègue : 1° que le vrai
Alejandro Mora est né & Barcelone eh 1823
alors..que le marquis serait nâ & Madrid
en 1845; ainsi que l'èttestènt le décret du
roi d'Espagne lui conférant le marquisat en
1884, et le décret du gouvernement fran
çais le nommant commandeur de la Lé
gion d'honneur ; 2° ,qu'Alejandro Mord de
vrait àt'dir aujourd'hui 82 ans, alors que le
marquis n'en paraît pas 70; 3° que M. Casa-
Riera se refuse, et pour cause, à faire con
naître où il habitait avant de Venir recueillir
l'héritage du vieux marquis.
A cela le détenteur actuel de la fdrlùne
opttCse des Arguments qui ne s ont pas sans
valeur : 1° il a recueilli la famille de son
frère Gonzalo, décédé ; il a invoqué et
obtenu devant le notaire chargé de la liqui
dation le témoignage du quatrième léga»
taire, M> P..., qui avait pourtant intérêt à ce
que les trois premiers héritiers disparus
sent ; 3° il a obtenu l'annulation de l'acte de
décès dressé en 1878 et en a fait condamner
les auteurs.
Telle est, exposée le plus clairement '.t le
plus succinctement possible; la situation
aôtuellé. - \
On a parlé d'an syndicat qui se serait
constitué pour enlever au marquis ses milr
lions et les rendre aux véritables héritiers.
Des noms d'hommes politiques ont même
été mis en avant. .
La vérité est que M. Pietro Riera, qui,
tnêmë si le marquis était dépossédé, n'au
rait aucun droit à l'héritage, s'est adressé,
n'ayant pas de fortune personnelle, à des
personnes susceptibles^ de l'aider pécuniai
rement et moralement. Il fallait de l'argent
pour réunir un dossier complet contre là
marquis de Casa Riera Ce dossierest mata-
tenant constitué. L'instruction de M> Ley-
det nous dira ce qu'il vaiit.
NÉCROLOGIE
Oa annonce la mort de : - -
M. Manuel de Yturbe del Villar, ministre
plénlpotenti&ro du Mexique en Mspagne et
en Portugal, décédâ dimanche à Paris, &
l'âge de 60 ans \ .
— M. le baron Brossartde Corbigny, an
cien conservateur des eaux et forêts, décé
dé, à l'âge de 80 ans.au château des Marais,
près de Meung-sur-Loire (Loiret).
, . »
NOUVELLES DIVERSES
Assassinat.— Mlle Galoffre, une sexa
génaire plusieurs fois millionnaire, qui
Habitait l'hiver Nimes et l 'été Montaghao,
a été assassinée danB sa maison de cam
pagne. Le crime a eu le vol pour mobile,
On croit que le coupable est un chemi-
neau.
tin draiiie en îuni&Ie.A Tébour-
louk, le sergent Carpentier, de l'atelier pé
nitentiaire, a été tué de deux coups, de
fusil par son ordonnance, un tirailleur.
Aeeideut de voiture. ■— M. Bregeon,
boulanger, passait en ^oitufe; sur la levée
de Saint-Jean-de-la-Croix près d'Angers.
Son cheval se cabra, effrayé par un campe
ment de saltimbanques, et culbuta au bas.
du remblai La voiture fit plusieurs tours
eur elle-même et le conducteur eut la tête
écrasée»
L'accident de Ketv-Hsrket. •— On
estime à 54, le nombre des morts dans l'ac
cident de chemin de fer qui s'est produit
samedi près de New-Market (Teunessee),
sur la ligne du Southern Railway. Celui des
blessés est de 120. Au nombre des tués
figurent huit immigrants italiens.
= « —1.
LE CALENDRIER
Demaîa mardi 57 septembre, saints
me et Damie.i.
Lune : P. L. le Si. D. Q. le 2
Soleil : lover 5 lu 5} Coucher 5 h. 47.
Cô-
ELe jour diminua de 3 minutes.
Ephémérides. —1815. Lee lrèresFoucher,
les « Jumeau* do taRéole », sçat iusillé*
A Bordeaux»
X* Umpéréturt.
Bien que le beau temps se prolonge, les
tendances à une modification^ plus ou moins
prochaine persistent.
Le baromètre a baissé assez fortement
dans l'ouest de l'Europe ; il devient infé
rieur à 760 mim sur toute la France, les
Pays Bas et l'Angleterre; un minimum de
755 m\m se trouvait hier matin sur le golfe
de Gascogne. Les fortes pressions se reti
rent sur l'ouest du continent avea >76taim
Moscou.
Le thermomètre s'est encore abaissé suï
l'ouest'de l'Eu/ope ; hier matin; 11 marquait:
1 à Moscou, 6 4 Paris et Nantes, 1S à
. Lyon, 23 à Alger, 6 au Puy-de-Dôme, 5
au Ventoux, -r 3au Pic-du-Midi.
: En France, dés ondées sont probables
avec temps frais dans le, nord, doux dans
le sud.
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Fonc. 1883, 5" remb. -k 100 fr....
Comm.1891 3 % remb. à iOO fr. t.n.
Oomm. 1892 3
Fono 1835, 2.80,% libérées..„....
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Banque hyp. de France, remb. 1000 fr.
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Crédit Industriel ot Commercial, 125 p.
OréditLvonnais, act. 500 Jr. tout pave
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Italie, 5 %...«n...3.n...F..so.<>«..«
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Sous-Comptoir des Entrepreneurs...
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Gaz et Eaux,act. deUOOfr. t. p.....
Uaz Bordeaux.
Gaz Central..
Gaz Général de Paris,act. deSOO fr.t. p,
Union Gaï 1" série
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de Longwy
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Cliaut. Loire......................
l)yle et Bacalan.
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L'ivcti-Lillc, act. de 500 fr. t. p..,....
■Vciérics de la Marine, 500 fr. t. p...
Forges et Ac. Nord et 'Est, 500 t. p.
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Etablissements Duval, act. 500 fr. t. p.
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DERNIÈRE
«' - * —r—!—
La Jeunesse catholique à Rome.
O11 nous télégraphie de Rome :
Rome, 26 septembre,
10 li. 30 matin.
àprès l'audience d'hier, un immense
banquet a réuni au Belvédère les douze
cents membres de.l'Association catholi
que de la jeunesse'française présents à
R9190. 1
Plusieurs orateurs ont pris la parole
dans l'ordre suivant : MM. Jean Lerolle,
président de J'œuTre ; Reverdy et Henri
Bazire, présidents honoraires ; Zamanski,
vioe-prèsident ; Pericoli, président de là
Gioventù cattolloa italiana ; Lenail, dé
légué du groupe lyonnais ; Delarbre, dé
puté de Caen ; Mgr Turinsz, évêquede
IN»ncy.
. Lactare a été donnée d'une lettre de S.
JGïrt. le cardinal Vives qui, étant empêché
d'assister au bauquet,a tenu à affirmer sa
sympathie pour l'association.
„ De longues acsl&mations en l'honneur
de Pie X suivent les discours.
Parmi les personnalités présentes figu
raient NN.SS.les archevêques do la Nou
velle-Orléans et de Damas ; Bisleti, maî
tre de chambre ; Pelgé, évêque de Poi
tiers; de Durfort; d'Armailbac ; M. l'abbé
Odelia ; Ie prince Rospigliosi, comman
dant de la gendarmerie pontificale ; M.
le marquis Sacchetti, le baron Dard, de
nombreux supérieurs d'ordres reli
gieux, etc.
La musique de la garde suisse s'est fait
«nteudre pendant le repas.
Ce soir lundi un fraternel banquet réu
nira les deux comités généraux de l'Asso
ciation catholique de la jeunesse fran
çaise et de la Qlaveniù cattollca ttaliana.
Ce matin les pèlerins ont assisté à la
messe célébrée par S; Em. le cardinal
Rampolla, à Sainte-Cécile .
M. Pcllatan à Menton.
Menton, 26 septembre.
M. et Mmo Pelletait sent arrivés hior soir
à Menton, où il» vont séjourner une dizaine
de jour».
La grève maritime.
Marseille, 80 septembre.
(Je m^lin, une grande activité règao sur
le? quais, aux docks et dans les moles. En
tout, 2,200oavriera travaillent.
L«s grèves.
PerpignaD,S6 septembre.
La grève des garçons à'bùtel et de rastan-
rant continue. Dos grévistes postés aux en
trées des établissements cherchent à dé
baucher leurs camarades et malmènent les
* réfraotairep ».
. ; " las morts.
- Dotuiold, £0 septembre.
. L* comte i'rnsât da ré«
gent de la principauté de Lippe, est mort
ce matin à l'âge de 62 ans.
Satnt-Brieuc, 26 septembre.
M. Georges Légal La Salle, docteur mé
decin, ancion député des Cùtes-du-Nord,
est mort hier à Pléneuf, dans sa 91* an
née. ■
Nouvelles d'Extrême-Orient.
Marseille, 26 septembre.
. L'Echo de Chine ; arrivé par le Sàghalien,
des Messageries maritimes, apporte les
nouvelles suivantes d'Extrême-Orient :
Le correspondant de ce journal à Nan-
ning, dans le Koang Si, lui envoie, à la
date du 7 août, les détails ci-après sur le
pillage de Lieou-Tchou par les rebelles : En
ce qui concerne l'argent volé, on parle de
70.; à 80,000 piastres et les femmes enle
vées seraient au nombre de plusieurs cen
taines.
Aussitôt après le pillage, les pirates,
très nombreux, se sont dirigés du coté de
Kouei-Lia, la capitale , et ils n'en étaient
qu'à six'kilomètres lorsqu'ils se sont dis
persés.
Oa a parlé de l'attaque de Iun-Fou et de
long-Hion, mais la nouvelle n'est pas con
firmée.
Ensuite de ces événements, le vice-roi
a été cassé ; mais on le laisse encore
pour voir s'il saura réparer les malheurs
survenns et pacifier. Ce n'est donc qu'une
punition mitigée et un . peu pour la
forme.
. L'émoi causé par ces événements dans
la province continue. Une grande partie des
rebelles aurait passé au Kouei-Tcheou et
au Hou Nau. li est bien à craindre que, re
poussés de la région de Lieou-Tcheou, ils
ne se jettent vers Nan-Ning ou d'autres en
droits relativement tranquilles.
Lé gouverneur du Koang-Si, qui n'était
d'abord que changé et permutait aveo le
gouverneur do Kouei Tcheou, neveu de Li-
llong-Tchang, serait aussi rendu respon
sable. Il a reçu ordre de Tester à Kouei Lin
et il serait cassé.
L'Echo de Chine publie en outre les nou
velles suivantes de source chinoise :
i Le maréchal tartàre de Fou-Tcheou,
Tcbong-Je, vient d'être acousé de vol et
d'abus. La coar a chargé IIoei-Koang-Tao
de faire une enquête à ce sujet.
Violents orages.
Valence, 26 septembre.
AChâteauneuf-de-Mazenc, la foudre est
tombée sur le clocher de l'église, a suivi
une rampe eh fer forgé, puis a fait le tour
do l'édifice, occasionnant de graves dom
mages, sans cependant provoquer d'acci
dent de personnes.
A Valence, pendant un orage très violent,
la foudre est tombée sur une mai&on de
li rue P'jmpery et a causé quelques dé
'gâta. ■ */ * . ** '
De lorts orages se sont .'abattus, dans la
journée de dimanche, sur les réglons de la
Diôme et do l'Ardèche.
Naufrag».
Port-Vendres, 26 septembre.
Deux jeunes gens so rendaient en canot
dans l'anse de Paulilles, transportant. une
comporte » de vendange, lorsque l'em
barcation futentraiaée par le vent du sud
au large et se perdit corps et biens.
Accident da yoiture.
Ajaccio, 28 septembre.
M. Thierry-Cazes, député de Lectoure,
actuellement en villégiature à Cauro, ar
rondissement d'Ajaccio faisait, en compa
gnie de Mme Thierry-Gazes une excursion^
à Murato, lorsque, par suite d'un écart des
chevaux, la voiture dans laquelle ils avaient
pris place roula dans un précipice.
■ Le député de Lectoure n'a que quelques
contusions sans gravité. Mme Thierry Ga
zes est Borti indemne do cet accident.
La guerre russo japonaise.
en faveur de ljl paix
Cologne, 26 septembre.
On mande de Saint-Pétersbourg, 25 cou-
rant, à la Gazette de Cologne :
Les diverses manifestatious publiées en
faveur de la paix n'ont, pour le moment,
qu'une signification théorique. Les sphères
dirigeantes ne songeront pas à conclure la
paix avant d avoir obtenu «a «uqjcés décisif
sur les Japonais.
JEn Uruguay.
l'apaisement
' Montevideo, 25 septembre. -
La paix a été signée entre le président'
de la République et les rebelles.
En Suisse.
LE CONCRKS DES TRAVAILLEES
Berne, 26 septembre.
Le congrès de l'Association internationale
pour la protection légale des travailleurs
s'est ouvert ce matin.
Etaient présents : 14 représentants offi
ciels de gouvernements, et 86 délégués des
sections nationales de France, d'Allema
gne, d'Autriche, de Bslgique, de Hongrie,
d'Italie, du Luxembourg, de Norvège, des
Pays-Bas et de Puisse. '
Le congrès a discuté la question de la pro
pagande pour la création, de nouvelles sec
tions nationales. '
BULLETIN FINANCIER
* £6 fBPrSUBKB
On ne saurait appeler baisse le mouve
ment qui se produit à la Bourse depuis la
liquidation de quinzaine; le nom d'hésita
tion «t celui do faiblesse modérée le quali
fient plus exactement. Il y a saturation des
acheteurs et par conséquent arrêt de la
hacsse.
Cette mollesse dumarché s'explique d'ail
leurs assez aisément par l'incertitude où
l'on ést relativement au prix auquel l'argent
pourra s'offrir à la fin du mois. Les reports
seront-ils aassi faciles le 30 septembre
qu'ils Font été le 15 du même mois et le
31 août?
A oetégari beaucoup de spéculateurs ne
sont p^s rassurés et bien que les oapitaux
eoient de nouveau assez abondants V Lon
dres, ils craignent que la: tension moné
taire ne se fasse de nouveau sentir au
Stock-Exehapge, par contre coup sur notre
marohé. Peut être leur inquiétude est-elle
fondée. Sur lp marché anglais les émissions
de bons du Trésor se succèdent presque
sans interruption/Vendredi on demandait
2,720,000 livres au public ; dans quelques
jours on lui.demandera encore 3 millions
de livres. En même temps ou annonce un
nouvel emprunt irlandais.
Il est impossible que - tous ces appels au
crédit ne finissent pas par produire une
rarélaotion des capitaux et n'obligent la
Banque d'Angleterre à modifier les condi
tions de ses prêts. Jusqu'à présent néan
moins le marché libre trouve ce dont il a be-
soin à 21^4.
Les mouvements d'aujourd'hui ont peu
d'étendue et se succèdent dans'les doux
sens ; la séance a le même aspect que celle
de samedi.
Le Trois français varie de 97 87 à 97 92.
Les fonds étrangers ont un marohé peu
animé.
Biouque le change de Madrid soit dé
tendu, l'Extérieure ne se réveille pas et se
traite assez lourdement de 87 77 à 87 85.
L'Italien tourne dans un rayon très court
autour de 104. Les emprunts russes conti
nuent à faire bonne contenance.
Les établissements de crédit n'offrent pas
de différences considérables ; la Banque de
Paris très ferme se négocie à l.2?0, le Cré
dit lyonnais à 1,130.
Nos chemins ont encore peu d'activité
mais se consolident à leurs prix de la se
maine dernière.
L bb valeurs industrielles sont pour la plu
part recherchées.
Le Suez aveo de nombreuses affaires
reste à 4,325.
La Compagnie parisienne du gaz s'est
avancée à 840. Le bruit court que sa con
cession sera prolongée de cinq ans ; il ne
faut guère moins, en effet, pour que la Ville
de Paris puisse organiser la régie di
recte.
Les mines d'or sont stationnaires, bien
que les nouvelles du Transvaal soient assez
favorables pour encourager les acheteurs et
faire prévoir une hausse prochaine.
—<►— —
CHANGES
Du 23 : Changes sur Londres à
Valparaiso 16 ,3[4.
Du 24 : Change sur Londres à
: Rio.... ....... a ... .. .
— ChangeSingaporeetPe-
nang... 1.10 .7j8.
—• Taël Changhaï transfert j.."
— Orenbarr.es... ;; .. ,..i.
— Piastres ".
—• Agio Buenos-Ayres... 127 27..
■■ fidadrid. '..I.
— ; f.
Omnium russe à 4$ ..
Panama, 3° Bérie ..
Panama, à lots
Sucreries Raffineries d'Egypte-.. 333 60
Cie madrilène du Gaz 4 0^0 270 .
Ville de Paris, 1904. 440 25
Ville de Lyon 1880,3 OjO 105 60
' L» Quinzaine , sommaire du numéro du
16 septembre :
Comtesse Roger de Courson : Un groupe de
victimes de la Terreur . —■ ÎI. Les Sacra -
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«à son mari qu'elle allait lai donner un en
tent. L'événement fat fêté comme bien on
jpe&se; Le millionnaire était heureux d'avoir
un rejeton à qui il pourrait léguer son im
mense fortune. Anssi, quelle ne fat pas sa
fureur lorsque, le jour venu, on dut lui
avouer que la marquise avait mis au monde
un petit nègre.
Le mystère fat rapidement éciairci. Le
marquis apprit que sa femme avait eu des
relations coupables aveo un de ses domesti
ques, un noir du plus beau teint. Le drame,
inévitable, se produisit le jour même :1e
mari trompé fit venir dans la ohambre de sa
femme le nègre coupable, ainsi qu'un autre
domestique complice, et les tua tous trois à
coups de poignard.
Plusieurs jours durant, les cadavres res
tèrent sur place. Enfin, la police, avertie,
fit une descente, découvritle crime.
Comme le coupable était giand d'Espa
gne, le souverain seul,, la reine Isabelle»
pouvait statuer sur son sort. Pour toute pu»
nition, le marquis de Casa-Riera lut con«
damné au bannissement. -
Ceci se passait vers 1856.
Le marquis s'inclina devant la sentence.
Mais avant de quitter ce palais où avait
été brisée sa vie, il fit murer soigneusement
les portes et les fenêtres de la somptueuse
demeure.
. C'est ainsi que, jusqu'en 1881, après la
mort du vieux marquis, les Madrilènes pu
rent contempler en pleine ville, dans une
d®hplus belles rues, un superbe hôtel trans
formé on un lugubre mausolée qu'on ap
pela bientôt YEntel du silence.
Aujourd'hui, sur les ordres de l'héritier
du marquis, cet hôtel a été complètement
démoli et remplacé par des maisons de rap
port...
Ayant réalisé une grande partie de sa
fortune, l'infortuné marquis vint s'établir
à Paris, rue de Barri, où il vécut très re
tiré. D'ailleurs, le malheur le poursuivait,
car peu après il devenait complètement-
aveugle. Il ne cessa jamais néanmoins de
s'occuper de ses intérêts, et, grâce à une
labile gestion, les millions vinrent se joint
dre aux millions. L'emmuré de la rue de
Berri achetait presque tons les ans an nou
vel immeuble»
Il mourut nonagénaire,' le 11 mai 1881.
Les obsèques furent somptueuses, mais
seuls les domestiques, suivirent le convoi.
LeB héritiers, qui habitaient tous en Espa
gne, n'avaient pas eu letemps d'arrivé! 1 .
Par son testament, ietilafquis laissait sa
fortune à l'aîné des fils de sa sœur, José
Mora y Riera, ou à défaut de celui-ci, au
sècond fils, Alejandro Mora y Riera, et, si
ses deux neveux étaient morts, au troisième
flls.Gonzalo Mora; Enfin» un quatrième hé
ritier, M. P..., était désigné au cas où aucun
des trois légataires ne subsisterait.
Le notaire de ce moderne nabab se ren
seigna, apprit que le premier héritier était
décédé peu de jours après son oncle. Il
avisa le second qui se présenta t o'est le
marquis actuel de Gasa Riera (Alejandro).
L'heureux héritier prit possession de sa
fortune et s'installa à l'hôtel de la rue de
Berri, où il fit venir bientôt la famille
de son frère cadet Gpnzalo, également dé
cédé. _ - . .
Or, et c'est ici ÇUe l'histoire se compli
que, il existe un acte d'état civil constatant
le décès de Alejandro Mora y Riera, décès
qui serait survenu trois ans avant celui du
de cujus !
Cet acte a été dress é en : 1878, dans le vil
lage de San Martin-Sarroca, près Barce
lone. A cette époque, la Catalogne était en
insurrection ; l'administration y était com
plètement désorganisée Aussi, n'est-ceq'-iS
le 12 avril 1878 que fut faits, par plusieurs
témoins, la déclaration du décès de Alejan
dro Mois, décès qui se serait produit le 26
janvier de la même année.
Cet acte de décès est-il un faux? Oui, dit
le marquis, puisque je suis encore vivant:
Non, afilrment les plaignants, cet acte est
authentique et le locataire de l'hôtel de la
rue de Barri a usurpé en même temps un
état civil et une fortune.
A l'appui de sos dires, M. Pietro Riera
le plaignant actuel, allègue : 1° que le vrai
Alejandro Mora est né & Barcelone eh 1823
alors..que le marquis serait nâ & Madrid
en 1845; ainsi que l'èttestènt le décret du
roi d'Espagne lui conférant le marquisat en
1884, et le décret du gouvernement fran
çais le nommant commandeur de la Lé
gion d'honneur ; 2° ,qu'Alejandro Mord de
vrait àt'dir aujourd'hui 82 ans, alors que le
marquis n'en paraît pas 70; 3° que M. Casa-
Riera se refuse, et pour cause, à faire con
naître où il habitait avant de Venir recueillir
l'héritage du vieux marquis.
A cela le détenteur actuel de la fdrlùne
opttCse des Arguments qui ne s ont pas sans
valeur : 1° il a recueilli la famille de son
frère Gonzalo, décédé ; il a invoqué et
obtenu devant le notaire chargé de la liqui
dation le témoignage du quatrième léga»
taire, M> P..., qui avait pourtant intérêt à ce
que les trois premiers héritiers disparus
sent ; 3° il a obtenu l'annulation de l'acte de
décès dressé en 1878 et en a fait condamner
les auteurs.
Telle est, exposée le plus clairement '.t le
plus succinctement possible; la situation
aôtuellé. - \
On a parlé d'an syndicat qui se serait
constitué pour enlever au marquis ses milr
lions et les rendre aux véritables héritiers.
Des noms d'hommes politiques ont même
été mis en avant. .
La vérité est que M. Pietro Riera, qui,
tnêmë si le marquis était dépossédé, n'au
rait aucun droit à l'héritage, s'est adressé,
n'ayant pas de fortune personnelle, à des
personnes susceptibles^ de l'aider pécuniai
rement et moralement. Il fallait de l'argent
pour réunir un dossier complet contre là
marquis de Casa Riera Ce dossierest mata-
tenant constitué. L'instruction de M> Ley-
det nous dira ce qu'il vaiit.
NÉCROLOGIE
Oa annonce la mort de : - -
M. Manuel de Yturbe del Villar, ministre
plénlpotenti&ro du Mexique en Mspagne et
en Portugal, décédâ dimanche à Paris, &
l'âge de 60 ans \ .
— M. le baron Brossartde Corbigny, an
cien conservateur des eaux et forêts, décé
dé, à l'âge de 80 ans.au château des Marais,
près de Meung-sur-Loire (Loiret).
, . »
NOUVELLES DIVERSES
Assassinat.— Mlle Galoffre, une sexa
génaire plusieurs fois millionnaire, qui
Habitait l'hiver Nimes et l 'été Montaghao,
a été assassinée danB sa maison de cam
pagne. Le crime a eu le vol pour mobile,
On croit que le coupable est un chemi-
neau.
tin draiiie en îuni&Ie.A Tébour-
louk, le sergent Carpentier, de l'atelier pé
nitentiaire, a été tué de deux coups, de
fusil par son ordonnance, un tirailleur.
Aeeideut de voiture. ■— M. Bregeon,
boulanger, passait en ^oitufe; sur la levée
de Saint-Jean-de-la-Croix près d'Angers.
Son cheval se cabra, effrayé par un campe
ment de saltimbanques, et culbuta au bas.
du remblai La voiture fit plusieurs tours
eur elle-même et le conducteur eut la tête
écrasée»
L'accident de Ketv-Hsrket. •— On
estime à 54, le nombre des morts dans l'ac
cident de chemin de fer qui s'est produit
samedi près de New-Market (Teunessee),
sur la ligne du Southern Railway. Celui des
blessés est de 120. Au nombre des tués
figurent huit immigrants italiens.
= « —1.
LE CALENDRIER
Demaîa mardi 57 septembre, saints
me et Damie.i.
Lune : P. L. le Si. D. Q. le 2
Soleil : lover 5 lu 5} Coucher 5 h. 47.
Cô-
ELe jour diminua de 3 minutes.
Ephémérides. —1815. Lee lrèresFoucher,
les « Jumeau* do taRéole », sçat iusillé*
A Bordeaux»
X* Umpéréturt.
Bien que le beau temps se prolonge, les
tendances à une modification^ plus ou moins
prochaine persistent.
Le baromètre a baissé assez fortement
dans l'ouest de l'Europe ; il devient infé
rieur à 760 mim sur toute la France, les
Pays Bas et l'Angleterre; un minimum de
755 m\m se trouvait hier matin sur le golfe
de Gascogne. Les fortes pressions se reti
rent sur l'ouest du continent avea >76taim
Moscou.
Le thermomètre s'est encore abaissé suï
l'ouest'de l'Eu/ope ; hier matin; 11 marquait:
1 à Moscou, 6 4 Paris et Nantes, 1S à
. Lyon, 23 à Alger, 6 au Puy-de-Dôme, 5
au Ventoux, -r 3au Pic-du-Midi.
: En France, dés ondées sont probables
avec temps frais dans le, nord, doux dans
le sud.
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Oom. 1899 2.60
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i — — remb. à 800 fr i
Crédit Industriel ot Commercial, 125 p.
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Société générale. ., .,..
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pagne, 4 % estér. (coup, de 4C p,).
fîfeïti 1S38, 6 %» remb. k 800 &•.«««
Hellénique 5 % 188i..M^,,'^ii,i;,'
— ■ G % 1884..„....o..i.,o«
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Hongrie, i % or. ch. ,
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Italie, 5 %...«n...3.n...F..so.<>«..«
Oblig." Victor-Emmaauol
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Norvégien 3 % 1881
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Portugais, 3 9^........00000p090
Oblig; Tabacs portugais.,
3orbo 5 y,....... ,n,,j
Québec. 3 .......,., 9 ii,7ï
Roumain 4 % 1890..,
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—.1898, 4
Russie $867-1869..........V.v».;.,
v 188&, 4 % . a.'. . 0 o tvn 0 . m . e.s « n . '.
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Oblig. 5f.ïonique, Constantinople-,.
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158
277
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•
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443
434
442
813
437
326
333
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194
187
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346
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338
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317
324
350
1429
SG19
389
648
880
20 76 70
.( 101 75
75 104 25
DfiSIGNATiON DES VALEURS
COUB0
; AD COMPTANT
Der&i6? I Cidlora
coari | précéa.
VALEURS SE TRAITANT AU COMPTANT
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50
80
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ï„, ' [Nord actions de Jouissance.
' Ouest -
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340 50
338 50
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339 75
■Nord
Chàlons " ■■■■"*.■ • .........
Banque do l'Algérie, act. de 500 (r. t. p.
—- Indo-Cliine.
Sous-Comptoir des Entrepreneurs...
Eaux pour l'Etranger, 500 fr, t. p...
liaux de Vichy.....................
Gaz et Eaux,act. deUOOfr. t. p.....
Uaz Bordeaux.
Gaz Central..
Gaz Général de Paris,act. deSOO fr.t. p,
Union Gaï 1" série
Uolùo
Cannnux
Kspombwa..
Krivoi-Itog.
Laiirium ...i
îviokla lib. .g
Nickol...
Aciéries de France.................
de Longwy
Michcville.........................
Cliaut. Loire......................
l)yle et Bacalan.
(.'reiisot~~T5>-.^.....................
L'ivcti-Lillc, act. de 500 fr. t. p..,....
■Vciérics de la Marine, 500 fr. t. p...
Forges et Ac. Nord et 'Est, 500 t. p.
(.'humeurs. Réunis
Oie llavraitsePéninsulaire,500 fr. t. p.
llcnédict. de Fécamp.."
(Joui pleur» à Gaz.............
ComtMtguie Edison.
Etablissements Duval, act. 500 fr. t. p.
Inc. Auer.........................
Lits Militaires.....................
Riche'r, act. 300 fr. t. p...
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Vôitures & Paris,-é
Urbaine (Voitiures)^ fr. 4»^
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DERNIÈRE
«' - * —r—!—
La Jeunesse catholique à Rome.
O11 nous télégraphie de Rome :
Rome, 26 septembre,
10 li. 30 matin.
àprès l'audience d'hier, un immense
banquet a réuni au Belvédère les douze
cents membres de.l'Association catholi
que de la jeunesse'française présents à
R9190. 1
Plusieurs orateurs ont pris la parole
dans l'ordre suivant : MM. Jean Lerolle,
président de J'œuTre ; Reverdy et Henri
Bazire, présidents honoraires ; Zamanski,
vioe-prèsident ; Pericoli, président de là
Gioventù cattolloa italiana ; Lenail, dé
légué du groupe lyonnais ; Delarbre, dé
puté de Caen ; Mgr Turinsz, évêquede
IN»ncy.
. Lactare a été donnée d'une lettre de S.
JGïrt. le cardinal Vives qui, étant empêché
d'assister au bauquet,a tenu à affirmer sa
sympathie pour l'association.
„ De longues acsl&mations en l'honneur
de Pie X suivent les discours.
Parmi les personnalités présentes figu
raient NN.SS.les archevêques do la Nou
velle-Orléans et de Damas ; Bisleti, maî
tre de chambre ; Pelgé, évêque de Poi
tiers; de Durfort; d'Armailbac ; M. l'abbé
Odelia ; Ie prince Rospigliosi, comman
dant de la gendarmerie pontificale ; M.
le marquis Sacchetti, le baron Dard, de
nombreux supérieurs d'ordres reli
gieux, etc.
La musique de la garde suisse s'est fait
«nteudre pendant le repas.
Ce soir lundi un fraternel banquet réu
nira les deux comités généraux de l'Asso
ciation catholique de la jeunesse fran
çaise et de la Qlaveniù cattollca ttaliana.
Ce matin les pèlerins ont assisté à la
messe célébrée par S; Em. le cardinal
Rampolla, à Sainte-Cécile .
M. Pcllatan à Menton.
Menton, 26 septembre.
M. et Mmo Pelletait sent arrivés hior soir
à Menton, où il» vont séjourner une dizaine
de jour».
La grève maritime.
Marseille, 80 septembre.
(Je m^lin, une grande activité règao sur
le? quais, aux docks et dans les moles. En
tout, 2,200oavriera travaillent.
L«s grèves.
PerpignaD,S6 septembre.
La grève des garçons à'bùtel et de rastan-
rant continue. Dos grévistes postés aux en
trées des établissements cherchent à dé
baucher leurs camarades et malmènent les
* réfraotairep ».
. ; " las morts.
- Dotuiold, £0 septembre.
. L* comte i'rnsât da ré«
gent de la principauté de Lippe, est mort
ce matin à l'âge de 62 ans.
Satnt-Brieuc, 26 septembre.
M. Georges Légal La Salle, docteur mé
decin, ancion député des Cùtes-du-Nord,
est mort hier à Pléneuf, dans sa 91* an
née. ■
Nouvelles d'Extrême-Orient.
Marseille, 26 septembre.
. L'Echo de Chine ; arrivé par le Sàghalien,
des Messageries maritimes, apporte les
nouvelles suivantes d'Extrême-Orient :
Le correspondant de ce journal à Nan-
ning, dans le Koang Si, lui envoie, à la
date du 7 août, les détails ci-après sur le
pillage de Lieou-Tchou par les rebelles : En
ce qui concerne l'argent volé, on parle de
70.; à 80,000 piastres et les femmes enle
vées seraient au nombre de plusieurs cen
taines.
Aussitôt après le pillage, les pirates,
très nombreux, se sont dirigés du coté de
Kouei-Lia, la capitale , et ils n'en étaient
qu'à six'kilomètres lorsqu'ils se sont dis
persés.
Oa a parlé de l'attaque de Iun-Fou et de
long-Hion, mais la nouvelle n'est pas con
firmée.
Ensuite de ces événements, le vice-roi
a été cassé ; mais on le laisse encore
pour voir s'il saura réparer les malheurs
survenns et pacifier. Ce n'est donc qu'une
punition mitigée et un . peu pour la
forme.
. L'émoi causé par ces événements dans
la province continue. Une grande partie des
rebelles aurait passé au Kouei-Tcheou et
au Hou Nau. li est bien à craindre que, re
poussés de la région de Lieou-Tcheou, ils
ne se jettent vers Nan-Ning ou d'autres en
droits relativement tranquilles.
Lé gouverneur du Koang-Si, qui n'était
d'abord que changé et permutait aveo le
gouverneur do Kouei Tcheou, neveu de Li-
llong-Tchang, serait aussi rendu respon
sable. Il a reçu ordre de Tester à Kouei Lin
et il serait cassé.
L'Echo de Chine publie en outre les nou
velles suivantes de source chinoise :
i Le maréchal tartàre de Fou-Tcheou,
Tcbong-Je, vient d'être acousé de vol et
d'abus. La coar a chargé IIoei-Koang-Tao
de faire une enquête à ce sujet.
Violents orages.
Valence, 26 septembre.
AChâteauneuf-de-Mazenc, la foudre est
tombée sur le clocher de l'église, a suivi
une rampe eh fer forgé, puis a fait le tour
do l'édifice, occasionnant de graves dom
mages, sans cependant provoquer d'acci
dent de personnes.
A Valence, pendant un orage très violent,
la foudre est tombée sur une mai&on de
li rue P'jmpery et a causé quelques dé
'gâta. ■ */ * . ** '
De lorts orages se sont .'abattus, dans la
journée de dimanche, sur les réglons de la
Diôme et do l'Ardèche.
Naufrag».
Port-Vendres, 26 septembre.
Deux jeunes gens so rendaient en canot
dans l'anse de Paulilles, transportant. une
comporte » de vendange, lorsque l'em
barcation futentraiaée par le vent du sud
au large et se perdit corps et biens.
Accident da yoiture.
Ajaccio, 28 septembre.
M. Thierry-Cazes, député de Lectoure,
actuellement en villégiature à Cauro, ar
rondissement d'Ajaccio faisait, en compa
gnie de Mme Thierry-Gazes une excursion^
à Murato, lorsque, par suite d'un écart des
chevaux, la voiture dans laquelle ils avaient
pris place roula dans un précipice.
■ Le député de Lectoure n'a que quelques
contusions sans gravité. Mme Thierry Ga
zes est Borti indemne do cet accident.
La guerre russo japonaise.
en faveur de ljl paix
Cologne, 26 septembre.
On mande de Saint-Pétersbourg, 25 cou-
rant, à la Gazette de Cologne :
Les diverses manifestatious publiées en
faveur de la paix n'ont, pour le moment,
qu'une signification théorique. Les sphères
dirigeantes ne songeront pas à conclure la
paix avant d avoir obtenu «a «uqjcés décisif
sur les Japonais.
JEn Uruguay.
l'apaisement
' Montevideo, 25 septembre. -
La paix a été signée entre le président'
de la République et les rebelles.
En Suisse.
LE CONCRKS DES TRAVAILLEES
Berne, 26 septembre.
Le congrès de l'Association internationale
pour la protection légale des travailleurs
s'est ouvert ce matin.
Etaient présents : 14 représentants offi
ciels de gouvernements, et 86 délégués des
sections nationales de France, d'Allema
gne, d'Autriche, de Bslgique, de Hongrie,
d'Italie, du Luxembourg, de Norvège, des
Pays-Bas et de Puisse. '
Le congrès a discuté la question de la pro
pagande pour la création, de nouvelles sec
tions nationales. '
BULLETIN FINANCIER
* £6 fBPrSUBKB
On ne saurait appeler baisse le mouve
ment qui se produit à la Bourse depuis la
liquidation de quinzaine; le nom d'hésita
tion «t celui do faiblesse modérée le quali
fient plus exactement. Il y a saturation des
acheteurs et par conséquent arrêt de la
hacsse.
Cette mollesse dumarché s'explique d'ail
leurs assez aisément par l'incertitude où
l'on ést relativement au prix auquel l'argent
pourra s'offrir à la fin du mois. Les reports
seront-ils aassi faciles le 30 septembre
qu'ils Font été le 15 du même mois et le
31 août?
A oetégari beaucoup de spéculateurs ne
sont p^s rassurés et bien que les oapitaux
eoient de nouveau assez abondants V Lon
dres, ils craignent que la: tension moné
taire ne se fasse de nouveau sentir au
Stock-Exehapge, par contre coup sur notre
marohé. Peut être leur inquiétude est-elle
fondée. Sur lp marché anglais les émissions
de bons du Trésor se succèdent presque
sans interruption/Vendredi on demandait
2,720,000 livres au public ; dans quelques
jours on lui.demandera encore 3 millions
de livres. En même temps ou annonce un
nouvel emprunt irlandais.
Il est impossible que - tous ces appels au
crédit ne finissent pas par produire une
rarélaotion des capitaux et n'obligent la
Banque d'Angleterre à modifier les condi
tions de ses prêts. Jusqu'à présent néan
moins le marché libre trouve ce dont il a be-
soin à 21^4.
Les mouvements d'aujourd'hui ont peu
d'étendue et se succèdent dans'les doux
sens ; la séance a le même aspect que celle
de samedi.
Le Trois français varie de 97 87 à 97 92.
Les fonds étrangers ont un marohé peu
animé.
Biouque le change de Madrid soit dé
tendu, l'Extérieure ne se réveille pas et se
traite assez lourdement de 87 77 à 87 85.
L'Italien tourne dans un rayon très court
autour de 104. Les emprunts russes conti
nuent à faire bonne contenance.
Les établissements de crédit n'offrent pas
de différences considérables ; la Banque de
Paris très ferme se négocie à l.2?0, le Cré
dit lyonnais à 1,130.
Nos chemins ont encore peu d'activité
mais se consolident à leurs prix de la se
maine dernière.
L bb valeurs industrielles sont pour la plu
part recherchées.
Le Suez aveo de nombreuses affaires
reste à 4,325.
La Compagnie parisienne du gaz s'est
avancée à 840. Le bruit court que sa con
cession sera prolongée de cinq ans ; il ne
faut guère moins, en effet, pour que la Ville
de Paris puisse organiser la régie di
recte.
Les mines d'or sont stationnaires, bien
que les nouvelles du Transvaal soient assez
favorables pour encourager les acheteurs et
faire prévoir une hausse prochaine.
—<►— —
CHANGES
Du 23 : Changes sur Londres à
Valparaiso 16 ,3[4.
Du 24 : Change sur Londres à
: Rio.... ....... a ... .. .
— ChangeSingaporeetPe-
nang... 1.10 .7j8.
—• Taël Changhaï transfert j.."
— Orenbarr.es... ;; .. ,..i.
— Piastres ".
—• Agio Buenos-Ayres... 127 27..
■■ fidadrid. '..I.
— ; f.
Omnium russe à 4$ ..
Panama, 3° Bérie ..
Panama, à lots
Sucreries Raffineries d'Egypte-.. 333 60
Cie madrilène du Gaz 4 0^0 270 .
Ville de Paris, 1904. 440 25
Ville de Lyon 1880,3 OjO 105 60
' L» Quinzaine , sommaire du numéro du
16 septembre :
Comtesse Roger de Courson : Un groupe de
victimes de la Terreur . —■ ÎI. Les Sacra -
mentines de Bollène et leurs compagnes ,
Max de Borsau : Socialiste I.
Abbé Félix Klein : A Baltimore . A Phila
delphie .
George Fonsegrive : Le catholicisme et la
politique française . II»
Jean Laroche : L' anoblissement de la fa
mille de Jeanne d ' Aro et la noblesse de
ses descendants en ligne léminine .
Léon de Seilhao : La grève de l ' industrie
■■ ' textile .
Baron Fréléric de Ilugel : Correspondance .
Raoul Narsy : Art et littérature .
Chronique politique . — Nouvelles scienti
fiques , littéraires et artistiques . ?— Revue
des revues . — Notes bibliographiques .
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Universités et Instituts populaires. — Settlcmcnts
français. — Cercles d'études. — Les Jeuues ; le
'Sillon et l'Association catholique de la Jeunesse
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