Titre : L'Univers
Éditeur : L'Univers (Paris)
Date d'édition : 1892-09-11
Contributeur : Veuillot, Louis (1813-1883). Rédacteur
Contributeur : Veuillot, Pierre (1859-1907). Rédacteur
Contributeur : Veuillot, François (1870-1952). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34520232c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 11 septembre 1892 11 septembre 1892
Description : 1892/09/11 (Numéro 8898). 1892/09/11 (Numéro 8898).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
qu'en modifiant le texte de l'amiral Rieu
nier, on avait sans doute enlevé ce qu'il y
avait de mieux.
!
Nos lecteurs auront péutrêtrë remarqué
ue nous étions très froid, pour lé général
lialdini, le peii glorieux duo de Gaéle, .en
l'honneur duquel cependant même dés
journaux conservateurs ont fait des articles
quelque peu dithyrambiques, sous prétexte
Ïu'il comptait parmi les amis de la France.
omment aurions-nous pu célébrer un
général qui, le il septembre i860, à la
veille du guet-apens de Caatelfidardo, di
sait dans ua ordre du jour à ses soldats :
Rimini, 11 septembre.
Soldats 1 Je vous conduis oontre une bande
d'ivrognes étrangers,{que la soif de l'or, l'ar
deur du pillage ont amenés dans notre pays.
Combattez, anéantissez inexorablement ces
Bicairès vendus...
Parmi oes « ivrognes étrangers », ce»
« éicaires vendus » figuraient Lamoricière,
Pimodan, Ch&retté. L'homme qui a écrit
des lignes semblables et qui n'en a pas
« demandé pardon à Dieu et aux hom
mes », s'est jugé lui-même.
Il parait que l'officier^ de marine acadé
micien M. Pierre Loti, comme officier
M. Julien Viaud, est en délicatesse avec les
douaniers espagnols; Voioioé que raconte le
Petit Parisien :
Le lieutenand Viaud est actuellement com
mandant du navire français le Javelot, qui sta
tionne dans leB eaux de la Bidassoa, cette ri
vière qui forme une partie de la limite franco-
espagnole.
Or, il parait que les douaniers espagnols vi
vent en trèB mauvaise intelligence aveo le lieu
tenant Viaud et son équipage.
Il n'y a pas d'ennui que les douaniers ne
cherchent à occasionner & l'officier aoadémi-
cien. „ ,
Le inois dernier, les douaniers refusèrent de
laisser débarquer M. Pierre Loti, qui s'apprê
tait it descendre sur la rive espagnole, muni
d'un petit paquet contenant son geûter et une
lorgnette, M. Loti protesta et se retira.
Mais tout récemment les choses sonjfc allées
plus loin.
L'offloier français se promenait en bateau sur
la Bidassoa en compagnie de quelques amis,
quand il-fut interpellé et grossièrement injurié
par un sergent des douanes espagnoles.
M. Pierre Loti estima alors que sa mansué
tude ne pouvait durer davantage, et il adressa
une plainte au consul de France & Saint-Sébas
tien.
Ce dernier vient dé transmettre aux autorités
espagnoles la réolamation du lieutenant Viaud,
et une enquête a été aussitôt ordonnée sur les
faits qui se sont produits.
D'ores et déjà, les autorités ont promis que
M. Pierre Loti reoevrait toute satisfaction, et il
est probable que l'incident n'aura pas d'autre
suite.
Le Rappel et le Journal des Débals , tous
les deux peu suspects, racontent une his
toire qui prouve l'imperfection de notre
organisation administrative relative aux en
fants abandonnés. Voici les faits :
Deux époux, M. et Mme Darcq, recueillent
une petite fille de dix ans, dont ils connaissent
la ihère, et qui a été' amenée chez eux par
celle ci. La mère ne reparaît pas et ne donne
pas son adresse. Lés personnes qiii 6i?t re
cueilli l'enfant la gardent pendant quelques
jours, pensant que la mère viendra la repren
dre; puis, ayant eux-mêmes peu de ressources,
ils s'adressent à l'administration, afin d'être
relevés d'une charge qu'ils ne peuvent subir
indéfiniment. Ils vont d'abord trouver le com
missaire de police du quartier, qui leur répond
que l'affaire n'est pas de son ressort. Ils écri
vent ensuite & l'assistance publique.
On les fait venir dans les bureaux de l'avenue
Victoria,où on leur déclare que, l'abandon n'é
tant pas notifié par la mère, l'administration ne
peut rien faire pour eux, mais qu'il doivent
s'adresser à l'hospice des Enfants assistés. Là.
noùvelle déconvenue, llë y apprennent que les
règlements ne permettent pas l'aoceptation de
l'enfant, èt oâ les renvoie au commissaire de
police. Pendant que les époux Darcq faisaient ce
circuit, quarante jours se sont passéB : ils ont,
durant ces quarante jours, gardé la petite fille,
et la mère a continué à ne pas leur donner si
gne de vie, Ils se demandent maintenant si le
cable, et à l'abandonner dans un lieu solitaire,
suivant un procédé renouvelé des contes de
Perrault.
A propos de l'ostracisme dont viennent
d'être victimes quatre jeunes gens de Saint-
Omer, non admis & un concours parce qu'ils
avaient été élevés dans une maison reli-
Fieuse, Bretagne raconte ,ua fait arrivé &
un de ses amis :
Tenez, moi qui éoris", j'ài un ami inscrit au
barreau d'une des cours d appel les plus impor
tantes du Sud-Ouest. Le greffier en ohef de la
susdite oour voulut se retirer. Mon ami lui of
frit d'acheter sa charge et l'acheta. Il présen
tait, certes, toutes les garanties voulues d'ho
norabilité et de capacité. La chose était laite,
une formalité restait à remplir : il fallait être
agréé par le parqut t de la cour. Mon ami alla
voir le procureur général. C'était après Vèpuraï
lion de la magistrature...
On vous dit, monsieur, réactionnaire ét
olérioalî
Telle fut la première question posée au futur
greffier. •
— Réactionnaire7 répondit-il; je n'en puis
savoir rien, pour cette excellente raison que je
ne me suis jamais occupé dé politique.
Ce qui était, je l'affirme, absolumént Vrai,
mon brave ami consacrant tout son temps à sa
famille, à; l'étude.de. ses dossiers et à écrirë...
de la musique. , ..... . , . «. ...
— Qui. lui répondit-on, vous hé vous êtes
jamais affirmé au point de vue politique, mais
vos opinions ôlérioales sont bien connues...
— C'est trop d'honneur que l'on me fait, ré
pondit mon ami ; .mes opinions cléricales se
bornent, en eiTet, a me permettre d'aller tous
les dimanches à là messe avec ma femme et
ma fille. . , ....
Il paraît que c'en était trop. Mon ami ne put
Jamais être greffier.
Et oé ne sopt pas là des faits isolés, mal
gré les principes de 89,qui proclament" l'éga
lité de tous les Français devant la loi.
Nous sommes heureux d'apprendre que
M. Anthime Ménard, directeur du Nouvel'
list$ de l'Ouest, vient d'être nommé, par
Notre Très Saint-Père le Pape Léon XlII,
ohevalier dë Tordra pontifieal de Saint-
Gr égoir e-le- Grand.
Lès fêtés dé Gênes
Voioi les nouveaux renseignements de
Y Agence Bavas :
Gênés, 9 septembre.
Les souverains et les prince?, accompagnés
des ministres, ont visité & neuf heures l'expo
sition. ... .
Une foiile considérable, sur la place de l'ex
position, a acclamé vivement les souverains.
Les souverains sont montés dans le funicu
laire pour se rendre du côté nord de l'exposi-
n. fis ont narcouru la section de métallur-
liques.
A l'entrée de la section, l'archevêque de
Reggio attendait les souverains.
Le roi et la reine ont visité le village pata-
gon. Les indigènes Arancaniens ont offert à la
reine un coussin brodé et lui ont adressé un
oompliment.
Le roi et la rêine ont quitté l'archévêqué de
Reggio d'une façon particulièrement aimable.
Les souverains ont exprimé au président de
l'exposition la grande satisfaction qu'ils éprou
vaient de la réussite de l'exposition, qui a dé'
passé, ont-ils dit, toutes leurs prévisions.
Gênés, 9 septembre.
L'amiral Rieunier est arrivé à 2 h. 10 au Pa
lais Royal, dans les voitures de la cour précé
dées d'un piqueur de la cour à cheval.
Une foule énorme qui attendait devant le
palais a acclamé longuement l'amiral aux crifl
de : « Vive là France I »
Une compagnie d'infanterie et un détache
ment'de cuirassiers rendaient lés honneurs.
Dans le salon de réception se trouvaient lé
prince de Naples, le duo de Gênes, le comte de
Turin, MM. Giolitti et Brin, et les maisons ci
viles et militaire^.
Gênes, 9 septembre.
Lorsqu'il fut entré dans le salon de réception,
l'amiral Rieunier, après avoir salué le roi qui
lui serra la main, dit i
« Sire,
« Le président de la République a bien voulu
me faire l'honneur de me désigner pour saluer
en son nom Votre Majesté et lui porter les
voéux qu'il forme pour son bonheur ét celui de
la famille royale. En remettant à Votre Majesté
la lettre de M. le président de la République, je
prieVolra Masjeté d'aocepter l'expression de mes
respectueux hommages. »
L'amiral a présenté ensuite la lettre de
M. Carnot, qui exprime des vœux de bonheur
pour le roi et la famille royale et pour la pros
périté de l'Italie.
Le roi, en recevant la lettre, a répondu :
« Les salutations et les vœnx que M. le prési
dent delà République française a bien voulu
vous charger de me porter sont hautement ap
préciés par moi et par mon peuple. Votre gou
vernement, en vous chargeant de cette mission
dans des circonstances si solennelles, nous
donne un témoignage d'amitié qui neus est
cher, et auquel répondent nos sentiments de
vive sympathie pour la Franoe. La désignation
de votre personne nous a été particulièrement
agréable. Je suis heureux de voub manifester
ma satisfaction la plus vive. »
Le roi a présenté alors l'amiral aux princes et
aux ministres.
Puis, tandis que les maisons militaire et oi-
vile étaient présentes à Pamir al, le roi a en
tretenu cordialement et successivement tous les
officiers français.
L'audience, après la partie officielle, a eu un
caractère de grande cordialité ; elle a duré cin
quante minutes.
L'amiral s'est rendu ensuite auprès de la
reine pour lui présenter ses hommages.
La reine a entretenu l'amiral pendant dix
minutes avec beaucoup de courtoisie.
A l'aller et au retour^ la foule a vivement ac
clamé les officiers français aux cris répétés de:
Vive la France 1
L'amiral a été reconduit aveo le même céré
monial qu'à l'arrivée.
Gênes, 10 septembre.
Le palais munioipal, le palais Podesta et le
palais Blanc, réunis pour la soirée offerte par
la municipalité présentent un aspect féerique.
Plus de 3 000 invitations ont été lancées. Les
ministres, le corps diplomatique coudoient les
amiraux des escadres, au milieu d'une foulé
d'officiers de toutes armes et des notabilités de
la finance, du commerce et de l'art.
Les voitures de la cour ont mis quarante mi
nutes pour se rendrg du palais à fa municipa
lité, tant là foule sur le parcours était nombreuse
et pressée.
Les souverains ont été reçus par le maire et
le éoneéil municipal.
A l'entrée des souverains, des princes et des
ministres, la musique a joué l'hymne royal.
On devait danser un quadrille royal, mais il
y a tant de monde que, non seulement on ne
peut pas danser, mais qu'il est même impossi
ble de bouger.
L'amiral Rieunier a pris part au cercle de la
cour.
Gênes, 9 septembre.
Le quadrille royal s'ouvre enfin à 11 h. 40;
il est ainsi composé!
Le maire de Gênes et la reine:
Le prince de Monaco et la princesse Lucedio;
Le prince de Naples et la princesse de Monaco;
Le duo de Gênes et la marquise Viola Cain-
biaso ;
Le oomte de Turin et la princesse Centùrione.
L'amiral Rieunier et la marquise Cattaneo
Adoruo Viola;
L'ambassadeur d'Espagne, comté Benomàr,
et Mme Pignone; • * -
Le président du Sénat et la marquise Victoria
Pallavioini ;
Le président de la Chambre ét la marquise
Fanny Lomellini ;
Le marquis Cambiaso et la comtesse Muniochi.
Après le quadrille, les souverains suivis des
princeB ont visité le palais Podesta, où ils ont
pris le thé au bu3et réservé, dans lequel la
reine tenait un cercle intime.
Les princes, les ministres, l'amiral .Rieunier,
le comte> Benomàr sont retournés ensuite au
palais munioipal. et ont quitté la fête-à une
heure dn matin,exprimant la plus grande satis
faction.
Dépêche* télé graphiques
france
Bordeaux, 9 septembre.
Le conseil générai de la Gironde a adopté
ùn vœu portant que leB assemblées départe
mentales seront juges de la validité des élec
tions de leurs membres, sauf recours au Con
seil d'Etat sur les questions de violation de la
loi ou d'abus de pouvoir.
Le conseil général a adopté en outre le vœu
que le permis de chasse soit Bupprimé et rem
placé par un impôt sur la. poudre.
Bordeaux, 9 septembre.
Le conseil général de là Gironde a clos sa
session à 11 h; 1/2 oe soir, après avoir adopté
un vœu relatif à l'hospitalisation et à la fourni
ture gratuite des soins médicaux aux indi
gents.
Le conseil prie l'administration de transmet
tre son vœu au Parlement, saisi en oe moment
d'un projet sur la question.
angleterre
Falmouth, 9 septembre.
Le magistrat chargé hier de juger les 10 ma
rins de 1 équipage du steamer Aladin qui ont
refusé de monter sur leurs bâtiments quand ils
ont su que la cargaison de riz était destinée à
Hambourg, avait renvoyé l'affaire à aujourd'hui
pour permèttre dé demander télégrapnîquement
àu consul britannique & Hambourg des re'nsei*
gnements sur la situation sanitaire.
A l'audience d'aujourd'hui, on a appris que
le consul britannique n'était pàs hier à son
consulat.
Un des avocats a fait remarquer que ee fait
pour un consul de s'absenter de son consulat
a un moment pareil et en pleine période d'épi
démie, sans laisser àmè qui vive dans ses bu
reaux pour expédier les affaires courantes, res
semblait fort à un abandon de poste et à un
manquement à tous ses devoirs.
Falmouth, 9 septembre.
Le tribunal a donné raison aux marins qui
refusaient de conduire le navire Aladin & Ham
bourg. Il a simplement envoyé l'affaire.
Le public, qui était très nombreux,à applaudi
la décision des magistrats.
... autriqhe
i* Puda-Pésth, 9 septembre. 1
Le cardinal Vaszary publie une lettre pasto-
ràlè dans laquelle il dixquôlfcà àttiïijuësofi'eH-
santés pour l'Eglise lui font un devoir de par
ler. Je ne crains rien, dit-il, pour l'Eglise, qui
est bâtie sur le rocher. Je crains pour la nation
magyare. Si nous, catholiques, nous avions
parlé d'un ton aussi dur que nos adversaires,
le repos de notre patrie aurait périclité.
On peut juger de l'émotion régnante parle
ton de cette lettre.
Le cardinal Vaszary portera plainte devant
l'empereur, qni est froissé, d'autant plus qu'il
a envoyé à M. Tisza, par dépêche, des félicita
tions ponr la célébration du jubilé qui a fourni
l'occasion d'attaques véhémentes contre l'E
glise catholique et ses chefs hiérarchiques.
Vienne, 9 septembre.
Les Diètes des différents pays de la mtinar-
ohie ont été ouvertes au milieu de vivats
adressés à l'empereur;
A la Diète de Bohême, les vieux-tchèques
ont développé une interpellation dans lrquelle
ils ont rappelé les événements de Reichemberg
et demandé que les nationalistes fussent pro
tégés.
M. Herald, parlant au nom des jeunes tchè
ques, a proposé à l'assemblée d'adopter, une
résolution demandant le retrait de l'ordonnance
du ministre de la justice concernant la création
d'ua tribunal de district à Weckersdorf.
Dans plusieurs diètes, le président a exprimé
des remerciements pour la sollicitude pater
nelle que l'empereur a témoignée à ses peuples
à l'occasion- du choléra, et pour les mesures
énergiques que le gouvernement a prises en
vue ae combattre cette épidémie.
Inspruck, 9 septembre.
La Diète du Tyrol a adopté d'urgence une
proposition ooncluant à l'interprétation rigou
reux des tarifs douaniers touchant l'examen des
vins italiens avant l'importation, et l'interdic
tion de l'importation en réservoirs.
Prague, 9 septembre.
Diète de Bohême. — M. Hérold demande que
le Landtag fasse des démarches pour obtenir le
retrait de l'arrêté du ministre de la justice or
donnant la création d'un district judiciaire à
Wekelsdorf.
Lemberg,9 septembre.
Diète de Galicie. — Le gouvernement fait
part au Landtag de la satisfaction qu'ont causée
à l'empereur les mesures patriotiques et em
pressées qui avaient été prises en prévision de
la visite impériale, viBite qui n'a pu avoir lieu
que parce que l'intérêt' sanitaire de la popula
tion s'y apposait.
belgique
Bruxelles, 9 septembre.
Le Courrier de Bruxelles dit que la situation
faite enFranoe aux ouvriers belges eBt vraiment
intolérable. Il demandé si le gouvernement
belge n'interviendra pas auprès des autorités
françaises pour que les mineurs belges soient
protégés.
L'E toile belge estime que le cabinet de
Bruxelles a le droit et le devoir d'intervenir,et
qu'il manquerait à sa mission s'il ne tentait pas
une démarche en faveur de ses nationaux.
Si des ouvriers français avaient été maltrai
tés en Belgique, M. Ribot n'aurait pas at
tendu vingt-quatre heures, et oe qui s'est passé
à propos des affaires congolaises démontre que
nos voisins sont prompts à s'émouvoir.
MAROC
Fez, 9 septembre.
Quinze cheicks des Angheras sont ioi depuis
dix jours et ils ont dû conférer avec la cour
marocaine.
Le 3 septembre, le sultan leur a donné des
lettres de pardon et de protection pour se con
cilier les Angherites et les amener à l'aider
contre Haman, le chef insurgé.
Trènte cheicks de Figuig sont Vénus confé
rer avec le sultan, probablement au sujet des
questions de frontières pendautes avec les
Français.
MEXIQUE
Durango, 9 septembre.
Le représentant de la Banque d'Etat, escorté
de cinq gardes, transportait dix mille pièces
d'or à Mazatlau. Il s'égara dans les montagnes
de la Sierra-Madre.
Des brigands en embusoade l'attaquèrent et
tuèrent deux des gardes à la première décharge.
Les voyageurs ripostèrent, mais ils turent tous
tués,à l'exception d'un garde qui s'enfuit.
Les troupes sont à la poursuite des brigands.
Sa Sainteté le Pape Léon XIII, sur la
proposition de S. Etri. le cardinal Paroo-
chi, son vioaire général, a daigné nommer
le président et promoteur de l'ordre des
avooats de Saint-Pierre en Franoe, M. le
commandeur Pierre Lautier, président gé
néral de tout l'ordre, et M. le commandeur
Rossi de Gasperis, oamérier de cape et d'é-
pée de Sa Sainteté, vioe-président.
Le $ Septembre à Lyon
Gomiùe chaque année, la fête du 8 sep
tembre a été magnifiquement célébrée à
Lyon. Nous laissons ia parole au Safaf Pu
blic:
Hier soir à six heures a eu lieu la consécra
tion de la ville de Lyon & la sainte Vierge. -
Une foule dont on ne saurait songer à évaluer
le nombre se pressait sur le quai .de la rive
gauche dé la Saône.
La galerie dé l'abside de la nouvelle église
de Fourvière était tendue d 'étoffeB rouges, qui
se détachaient nettement sur le fond du vaste
édifioe.
Le chapitre de la Primatiale s'était rendu à
Fourvière ; après les vêpres, chantés à cinq heu
res dans la nouvelle église, le clergé s'est rendu
processionnellement sur la galerie, dominant
ainsi la ville et le splendide panorama qu'on
découvre du haut de la vieille colline lyonnaise.
On remarquait,dans.çè long défilé des repré
sentants de toutes les congrégations et les
membres de la commission de Fourvière. »
Quelques minutes avant six heures, la grosse
cloche de Saint-Jean, aux sons de laquelle ont
répondu les cloches de toutes les autres pa
roisses, annonçait l'approche de la cérémonie.
A six heures précises, la bénédiction était
indiquée par une sonnerie de clairon. .
Selon l'usage, une première ' détonation a
servi, d'avertissement, ét la bénédiction du Saint-
Sacrement a été donnée entre la deuxième et
la troisième.
En cet instant Solennel, tous les fronts se
sont découverts, et la plupart des assistants
se sont, agenouillés.
C'était," comme chaque année, un spectacle-
singulièrement édifiant et émouvant que oelui
de cette population, innombrable courbée pour
recevoir la bénédiôtion de son pontifè, obéis
sant ainsi àu vœu de ses ancêtres.
Qui dono alors aurait pu croire que ee peuple
agenouillé était le même qui envoie dans les
assemblées publiques des sectaires, et qui ne
sait point se soustraire à la domination ët à
l'influence dès pires politiciens ?
Bans la foule considérable qui se pressait sur
leB quais, àuoun ori hostile, aucune manifesta
tion bruyante ou malséante ne s'est fait
èntendre. Tout s'est passé avec le plus grand
calme, et les gardiens de la paix, chargés du
service d'ordre, n'ont été là que pour la forme.
Les. étrangers qui assistaient à ce spectacle
grandiose ont dû se demander s'ils se trou
vaient réellement dans cette ville que certains
voudraient faire passer pour l'inexpugnable
forteresse du radicalisme.- ' '
Avec le Salut Public , nous nous deman
dons comment il peut se faire que cette
ville si chrétienne se fasse représenter si
régulièrement par des fanatiques de la
libre-pensée.
N'y aurâit-il pas là encore, ét comme
presque partout, un peu de oette apathie né
faste îjïii a îjèffflis S tine Wferiè a§ francâ-
maçona de s'emparer du pouvoir?
AU
nu
M aison A ristide liO UClCAU'f
L 'EXPOSITION SPÉCIALE
ET
Ameublements
est fixes jktt
Lundi 19 Septembre
La fôte du 8 septembre à Sion, malgré le
mauvais temps, a été une grande manifes
tation de foi et de piété. Deu$ trains spé
ciaux venus de Nancy et deux autres partis
de Miraoourt, sans compter les trains ordi
naires, ont amené une foule de pèlerins &
la gare de Praye.
Mgr Turinaz, assisté de M. le vioaire gé
néral Didierjean, dit la messe de commu
nion, à 8 h. i/2. La grand'messe est célé
brée à 10 heures par Mgr Ssnnois, évêque
de Saint-Dié; Mgr Koppes, évêque de
Luxembourg, assiste à la cérémonie.
Après un sermon du R. P. Alfred, sous-
directeur des pèlerinages de pénitence, un
grand nombre de pèlerins se rendent au
couvent des'RR. PP. oblats, où se trouve
préparé un dîner de trois cents couverts.*
A 2 h. 1/2, dit l'Espérance de Nancy, tout le
monde se retrouve sur le plateau. La croix de
Jérusalem est dressée sous un arc de triomphe,
en avant de l'église. On sait que oette croix,
faite à Sion même et envoyée de là à Mar
seille, •" ■' • * " '
ruesd
min di
posée au Saint-Sépulcre.
a été portée par les pèlerins dans les
Jérusalem, à Vexeroice public du che
min de la croix, le vendredi 17 mai, et dé-
Mgr Koppes, évêque de Luxembourg, adresse
quelques mots à là foule, depuis le haut de la
tour, malgré la pluie et une averse de grêle. Il
engage tous ceux qui sont venus voir la plan
tation de la croix, à planter la croix de Jésus-
Christ dans leur cœur, pour vivre à son ombre;
Puis les trois évêques bénissent la oroix et
la procession commence avec un temps plus
favorable. La fanfare de Vézelise ouvre la mar
che. Puis vient la oroix portée par vingt prêtres,
Eèlenns de Jérusalem. Suivent de nombreuses
annières ét châsses contenant de précieuses
reliques : enfin NN. SS. les évêques, précédés
du clergé, entourés et suivis d'une foule de
5 à 6.000 personnes. On chante le Vexilla Régis,
le cantique : Vive Jésus! Vive sa Croix! et les
vêpres de la sainte Vierge.
En attendant que la Croix de Jérusalem soit
appliquée contre la croix du Calvaire et que le
Christ détaché de l'arbre soit posé sur les deux
croix réunies, la croix de Jérusalem est au
jourd'hui plantée à quelques mètres à gauche
au calvaire. Mgr Turinaz bénit le calvaire
pendant que les tambours battent aux champs,
puis la procession se reforme et les vêpres
s'achèvent.
. Mgr l'évêque de Nancy donne du haut de la
tour la bénédiction du Très Saint-Sacrement,
puis Sa Grandeur adresse à la foule de chaleu
reux remerciments. Monseigneur commente
ensuite aveo éloquence la strophe 0 Crux ave,
spes unica, hoc passionis (empare piis adauge
gratiam, reisque dele crimina. Dans ces temps de
passion et d'épreuves, espérons en l'a croix qui
soutient lès fidèles et obtient lè pardon poiir
ceux qui la blasphèment.
Enfin, pour terminer cette pieuse oérémonie
et toute cette belle fêtes, les trois évêques, là
crosse à la main et la mitre en tête, donnent
leur bénédiotion du haut de la tour.
Tout est terminé pour quatre heures et cha
cun regagne la gare, heureux d'avoir pu, pen
dant les arrêts d'une pluie maintenant conti
nue et violente, manifester son amour poiir la
Bainte Vierge et son attachement à la croix du
Sauveur.
Tf^lTl
Nécrologie
Un des membres les plus zélés de l'œu-
vres des Ceroles catholiques, M. Pihoret,
vient de mourir. La Corporation lui con-
saore quelques lignes émues qui expriment
des regrets,auxquelles nous nous associons :
Nous avons la douleur d'annonoer la mort de
notre confrère M. Armand Pihoret, membre du
comité de l'œuvre, ancien ohef de la première
section du comité de l'œuvre, un de nos pluB
dévoués et plus fidèles amis. M. Pihoret & été
préfet du Finistère à une époque où l'on pou
vait encore servir son pays dans les adminis
trations de l'Etat aveo l'espérance de prendre
part au relèvement de la patrie. Depuis que le
pouvoir a définitivement été acoaparé par les
francs-maçons, notre ami s'est consacré anx
œuvres et aux affaires. 11 nous a donné pen
dant plusieurs années son temps et son tra
vail.
En dernier lieu, il était président de l'œuvre
du courtage d'assuranoes pour les œuvres. 11 a
toujours été pour tous un exemple de piété, de
charité, de dévouement au service des pauvres,
et sa mort est une perte irréparable non seule
ment pour nous, mais pour tant d'autreB œu
vres auxquelles il prenait part sans que son
humilité en laissât deviner le nombre. — V. M.
Le Choléra
A PARIS
Il y a eu le 8, à Paris, 63 eas nouveaux et
49 décès. La situation est donc stationnaire.
Voici la répartition par arrondissement:
1 er arrondissement. » cas. 1 déoès.
2*
— '
1
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1
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3*
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1
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4
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Totaux.... 61 cas. 46décès.
Auxquels il faut ajouter :
Soignés à domicile : 2 cas, 2 décès.
Dans la rue : 1 cas, 1 décès. ;
Pour là banlieue, la situation tend à s'amé
liorer. On ne signàle que 22 cas et 13 décés,
ainsi répartis :■ Saint-Ouen, 4 cas, p décès;
Saint-Denis, 1 cas ; Anbervillers, 2 cas, 1 décès;
Levallois, 3 cas, 3 décès ; Clichy, 1 décès ; As-
nières, l.cas : Neuilly, 5 cas ; Boulogne, 3 cas ;
Nanterre, 1 cas, 1 décès ; Issy, 2 cas, 2 décès.
Rien dans les autres communes suburbaines,
GJ2A2VJDS MA.GA.SINS DU
Lundi 12 Septembre
GirandL© Mis© en "Vent© annviell© cLe
FRANÇAIS et ANGLAIS t à!ORIENT et-* des * INDES,
Etoffés pour Ameublements, Sièges et Rideaux tout laits 1
Gros RReubies, meubles de fantaisie. Curiosités fleja Chine etet affaires exceptionnelles en
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VIMdeVIAC
auQUINA.SUCdeVIANDEetLACTO-PHOSPHATEdeCHAUX
Le VIN do VIAL est un modificateur puissant de l'organlsma
dans tous les cas de débilité générale, croissances difficiles, longueti
MnvalmenMSj anémie, chlorose, perte de l'appétit et t/o» ftrees.-
, Pour la journée du 9, on a constaté à Saint-
Ouen 5 cas de choléra et 2 décès.
EN PROVINCE
Valenciennes. —Les mesures sanitaires prises
à la gare de Blanc-MisBeron fonctionnent par
tiellement depuis trois jours. Elles seront dé
finitives ce soir.
Aucun cas suspect n'est signalé parmi les
voyageurs visités.
De nombreux passeports sont délivrés.
Le service des trains oonserve sa régularité.
Pas d'incident.
a l'étranger
Allemagne. — Hambourg. — On a notifié du
8 midi au 9 midi 393 cas de oholéra et 215 dé
oès. Sur ces chiffres, 220 oas et 141 décès se
rapportent à jeudi, et le reste concerne les
jours précédents.
On a transporté 147 malades et 92 morts.
Lubech. — La chambre de oommerce cons
tate que l'état sanitaire 4e Lubeck est tout à
fait satisfaisant. Depuis le 5 septembre, il n'y
a eu ni cas de choléra, ni décès cholérique.
Jusqu'à cette époque il y avait eu en tout 6 cas,
dont un avait été mortel. Dans tous ces cas de
choléra, la contagion pr«venait de Hambourg.
Belgique . — Anvers, — On a constaté le 8
deux nouveaux décès cholériques à l'hôpital de
Stuyvenberg.
Il n'y a eu le 9, au quartier maritime, qu'un
seul cas suspect.
Etats-Unis. — New-York. — Une jeune
femme russe et son enfant sont morts le 9, do
la diarrhée, à bord du transatlantique Joming,
qui est en quarantaine.
Ce transatlantique a été envoyé à Lower-
Bay et toutes les personnes qui ont approché
leB deux malades ont été transportées à l'île
Hoffmann.
On signale un nouveau cas et un décès dans
l'équipage de la Nomania. Les voyageurs de ce
bâtiment ont été voir les autorités sanitaires
pour se plaindre de la négligence coupable qui
fait qu'on ne les protège pas suffisamment
oentre l'épidémie.
Les appareils de désinfection demandés par
les officiers du bord n'ont pas été envoyés im
médiatement. Les provisions d'eau ne sont pas
surveillées convenablement. Les médeoins qui
se trouvent parmi les voyageurs ont aussi
adressé au gouverneur une pétition formulée
danB le môme sens. Ils se plaignent de ce que
le navire n'a pas été désinfecté et de ce que les
malades ne sont pas immédiatement isolés des
voyageurs. t *
Le vapeur Scàndta, , appartenant à là compa-
gnlé américaine de Hambourg, est arrivé le 9,
avant à son bord un grand nombre de cas de
choléra. Ce navire a perdu pendant la traversée
trente-deux passagers, dont 29 de troisième
classe; deux ae deuxième classé et un de pre
mière.
Le dootéur Jenkins, médecin sanitaire du
port, a déclaré, dans une interview, qu'il con
sidérait là situation comme devenue plus grave,
mais qu'il espérait toujours tenir l'épidémie
en respect et l'empêoher d'atteindre New-Yerk.
Washington. — Le président Ilarrison a fait
prévenir les compagnies de navigation que si
elles persistent à prendre des émigrants dans
les ports infectés l'entrée des ports américains
pourra leur être totalement interdite.
H ollande. — Rotterdam. — Le 9,& Kralingen,
deux cas de choléra asiatique ont été constatés.
Une personne atteinte le 8 au soir est morte
le 9. Les deux malades étaient employés au dé
chargement de navires venant de Hambourg et
de Russie. Des avis ultérieurs de Winsohoten
assurent qu'une femme dont la mort avait été
télégraphiée par erreur, est morte depuis du
choléra nostras,et non du choléra asiatique.
P erse. — Téhéran. — Le choléra est en dé
croissance. La moyenne, qui était de 200 décès
par jour au commencement du mois, est tom
bée à 21 hier.
Le 9 une émeute s'est produite; Lac fsule a
fait irruption dans la prison et a mis les pri
sonniers en liberté. Un des geôlipra qui avait
essayé de résister a été tué.
Eglise du Sacré-Cceur
A montmartre
Dimanche 11. -r- A 8 h., pèlerinage de la mis
sion italienne. A 3 heures ,réunion de l'archi-
confrérie du Sacré-Cœur, compte rendu de l'œu
vre, sermon, salut et procession à l'autel de
saint Michel.
Mardi 13. — A 9 h., pèlerinage des prêtres
de l'Anjou. A 8 h. du soir, ouverture solennelle
des exeroices de l'Adoration perpétuelle diocé
saine, exposition du TrèB Saint-Sacrement, al
locution et amende honorable.
Mercredi 14. — A 7 h., pèlerinage fran-
comtois; à 9 h., messe aveo chant. A 3 n., ser
mon et salut. A 8 h. du soir, sermon et amende
honorable.
Jeudi 1S . — A9 h.,messeaveo ohants. A 3 h.,
sermon et salut. A 8 h. du soir, sermon et
amende honorable.
Vendredi J6. — A 9 h., messe avec ohants.
A 3 h., sermon et salut. A 8 h. du soir, sermon,
prooession solennelle du Très Saint-Sacrement
et salut solennel de clôtùre.
Principales Indulgences plénières '
applicables aux défunts
Dimanche 41 septembre. — Tertiaires domini
cains; franciscains et carmes ; Rosaire.
Mercredi 14. — Scapulaire du Mont-Carmel ;
tertiaires carmes, dominicains et francis
cains.
Jeudi ^5.—Tertiaire dominicains,francisoains
et carmes.
Samedi 17. — Tertiaires franoiseains, domini
cains et carmes.
f%r décision Se Soa^ithlhènêSlô caîdïhal ar
chevêque de Paris :
M. l'abbé Odelin, chanoine honoraire, promo*
teur du diocèse, a été nommé vioaire général.
M. l'abbé Garnier, professeur à l'Ecole Sainte-
Genevière, a été nommé aumônier de l'hôpital
Bichat.
M. l'abbé Le Gall (Henri), aumônier de la Vi
sitation de la rue Denfert-Roohereau, a été
nommé vicaire à Saint-Ferdinand des Ternes.
Voir à la 4° page l'annonce des
GRANDS MAGASINS DU
LOUVRE
EXPOSITION DE
Après-demain Lundi
EXPOSI
mâ 1
Il
Ameublements
LITERIE
Armée et Marine
Des divergences d'interprétation s'étant éle
vées au sujet de l'àpplication de la circulaire du
16 juillet 1890 relative (5 e et 6° alinéas) aux me
sures â prendre & l'égard des hommes de la ré
serve et de l'armée territoriale qui ne répondent
pas aux convocations ou appels, le ministre de
la guerre a arrêté les dispositions suivantes :
« Les hommes qui, après avoir été punis dis-
cip linairement pour un premier manquement et
qui, individuellement convoqués l'année sui
vante, auront accompli leur période d'exercices
ou, au contraire,auront été l'objet d'une con
damnation peur insoumission, ne pourront être
considérés comme se trouvant en état de récir
dive s'ils venaient à manquer ultérieurement k
une première convocation pour une période
d'exeroioes différents.
« En un mot, les réservistes et territoriaux
doivent bénéficier des dispositions bienveillan
tes de l'artiole 75 de la loi du 15 juillet 1889; à
chacune des périodes d'instruction qu'ils sont
appelés à faire. »
Le ministre a, en outre, décidé que ces pres
criptions favorables aux hommes de la- réserve
et ae l'armée territoriale devront être observées
même à l'égard de ceux d'entre eux qai, ayant
été considérés & tort comme se trouvant en état
de récidive^ seraient actuellement recherchés
comme insoumis.
Actes officiels
Ont été nommés :
Consul do Franoe & Dublin, M. Kleczkowski.
ConBul de Franoe & Hong-Kong, M. Gayraud.
Consul de France & Trébizonde, M. Lanel.
Consul suppléant chargé du consulat de
France à Djeddah, M. Guiot.
Vice-consul de France à San José de CoBta-
Rica, M. de Pommayrao.
Considérant que le conseil munioipal de
Saint-Lary (Haute-Garonne) étant divisé en deux
fractions opposées et numériquement égales,
aucune des affaires soumises à cette assemblée
ne peut aboutir;
Le conseil municipal de Saint-Lary eBt dissous.
Sont nommés chevaliers de la Légion d'hon
neur:
M. Biron, capitaine ingénieur au bataillon
des Bapeurs-pompiers de Grenoble.
M. Chiron, premier adjoint au maire de
Chambéry. ■
M. Bel, vice-président du conseil général de
la Savoie.
DERNIÈRES NOUVELLES
Dernières Dépêches
Poitiers, 10 septembre.
Toutes les dispositions concernant le pro
chain voyage du président de la République
dans le Poitou ont été arrêtées, d'accord avec
le colonel Chamoin, par le préfet de la Vienne
et les maires de Poitiers, Montmorillon et Chà-
tellerault. Elles sont conformes aux indications
que nous avons données. Les seules adjonctions
qui aient été faites au programme primitif sont
les suivantes :
Le 16 septembre, après le banquet, le prési
dent de la République assistera au feu d'arti
fice qui sera tiré à Blossac.
Le 17, M. Carnot visitera, dans la matinée,
les trois hôpitaux de Poitiers et la promenade
de BloBsao.,
11 partira, dans l'après-midi, pour Châtelle-
rault où il- restera de 2 h. 1/2 à 5 heures. Ce
temps serà employé & la réception des fonc
tionnaires ét & la visite de la manufacture
d'armes.
De plus, il est . question de faire arrêter
M. Carnot, en allan| à Montmorillon, à la gare
militaire de Sillards qui, dans la soirée même
du 16, sera consacrée à la dislocation des
troupes. <
Le Havre, 10 septembre.
Hier, on a constaté au Havre 14 cas de cholé
ra et 10 décès.
Aujourd'hui, & trois heures, a lieu fine, réu
nion des ouvriers sans travail à la salle Fran
klin.
nier, on avait sans doute enlevé ce qu'il y
avait de mieux.
!
Nos lecteurs auront péutrêtrë remarqué
ue nous étions très froid, pour lé général
lialdini, le peii glorieux duo de Gaéle, .en
l'honneur duquel cependant même dés
journaux conservateurs ont fait des articles
quelque peu dithyrambiques, sous prétexte
Ïu'il comptait parmi les amis de la France.
omment aurions-nous pu célébrer un
général qui, le il septembre i860, à la
veille du guet-apens de Caatelfidardo, di
sait dans ua ordre du jour à ses soldats :
Rimini, 11 septembre.
Soldats 1 Je vous conduis oontre une bande
d'ivrognes étrangers,{que la soif de l'or, l'ar
deur du pillage ont amenés dans notre pays.
Combattez, anéantissez inexorablement ces
Bicairès vendus...
Parmi oes « ivrognes étrangers », ce»
« éicaires vendus » figuraient Lamoricière,
Pimodan, Ch&retté. L'homme qui a écrit
des lignes semblables et qui n'en a pas
« demandé pardon à Dieu et aux hom
mes », s'est jugé lui-même.
Il parait que l'officier^ de marine acadé
micien M. Pierre Loti, comme officier
M. Julien Viaud, est en délicatesse avec les
douaniers espagnols; Voioioé que raconte le
Petit Parisien :
Le lieutenand Viaud est actuellement com
mandant du navire français le Javelot, qui sta
tionne dans leB eaux de la Bidassoa, cette ri
vière qui forme une partie de la limite franco-
espagnole.
Or, il parait que les douaniers espagnols vi
vent en trèB mauvaise intelligence aveo le lieu
tenant Viaud et son équipage.
Il n'y a pas d'ennui que les douaniers ne
cherchent à occasionner & l'officier aoadémi-
cien. „ ,
Le inois dernier, les douaniers refusèrent de
laisser débarquer M. Pierre Loti, qui s'apprê
tait it descendre sur la rive espagnole, muni
d'un petit paquet contenant son geûter et une
lorgnette, M. Loti protesta et se retira.
Mais tout récemment les choses sonjfc allées
plus loin.
L'offloier français se promenait en bateau sur
la Bidassoa en compagnie de quelques amis,
quand il-fut interpellé et grossièrement injurié
par un sergent des douanes espagnoles.
M. Pierre Loti estima alors que sa mansué
tude ne pouvait durer davantage, et il adressa
une plainte au consul de France & Saint-Sébas
tien.
Ce dernier vient dé transmettre aux autorités
espagnoles la réolamation du lieutenant Viaud,
et une enquête a été aussitôt ordonnée sur les
faits qui se sont produits.
D'ores et déjà, les autorités ont promis que
M. Pierre Loti reoevrait toute satisfaction, et il
est probable que l'incident n'aura pas d'autre
suite.
Le Rappel et le Journal des Débals , tous
les deux peu suspects, racontent une his
toire qui prouve l'imperfection de notre
organisation administrative relative aux en
fants abandonnés. Voici les faits :
Deux époux, M. et Mme Darcq, recueillent
une petite fille de dix ans, dont ils connaissent
la ihère, et qui a été' amenée chez eux par
celle ci. La mère ne reparaît pas et ne donne
pas son adresse. Lés personnes qiii 6i?t re
cueilli l'enfant la gardent pendant quelques
jours, pensant que la mère viendra la repren
dre; puis, ayant eux-mêmes peu de ressources,
ils s'adressent à l'administration, afin d'être
relevés d'une charge qu'ils ne peuvent subir
indéfiniment. Ils vont d'abord trouver le com
missaire de police du quartier, qui leur répond
que l'affaire n'est pas de son ressort. Ils écri
vent ensuite & l'assistance publique.
On les fait venir dans les bureaux de l'avenue
Victoria,où on leur déclare que, l'abandon n'é
tant pas notifié par la mère, l'administration ne
peut rien faire pour eux, mais qu'il doivent
s'adresser à l'hospice des Enfants assistés. Là.
noùvelle déconvenue, llë y apprennent que les
règlements ne permettent pas l'aoceptation de
l'enfant, èt oâ les renvoie au commissaire de
police. Pendant que les époux Darcq faisaient ce
circuit, quarante jours se sont passéB : ils ont,
durant ces quarante jours, gardé la petite fille,
et la mère a continué à ne pas leur donner si
gne de vie, Ils se demandent maintenant si le
cable, et à l'abandonner dans un lieu solitaire,
suivant un procédé renouvelé des contes de
Perrault.
A propos de l'ostracisme dont viennent
d'être victimes quatre jeunes gens de Saint-
Omer, non admis & un concours parce qu'ils
avaient été élevés dans une maison reli-
Fieuse, Bretagne raconte ,ua fait arrivé &
un de ses amis :
Tenez, moi qui éoris", j'ài un ami inscrit au
barreau d'une des cours d appel les plus impor
tantes du Sud-Ouest. Le greffier en ohef de la
susdite oour voulut se retirer. Mon ami lui of
frit d'acheter sa charge et l'acheta. Il présen
tait, certes, toutes les garanties voulues d'ho
norabilité et de capacité. La chose était laite,
une formalité restait à remplir : il fallait être
agréé par le parqut t de la cour. Mon ami alla
voir le procureur général. C'était après Vèpuraï
lion de la magistrature...
On vous dit, monsieur, réactionnaire ét
olérioalî
Telle fut la première question posée au futur
greffier. •
— Réactionnaire7 répondit-il; je n'en puis
savoir rien, pour cette excellente raison que je
ne me suis jamais occupé dé politique.
Ce qui était, je l'affirme, absolumént Vrai,
mon brave ami consacrant tout son temps à sa
famille, à; l'étude.de. ses dossiers et à écrirë...
de la musique. , ..... . , . «. ...
— Qui. lui répondit-on, vous hé vous êtes
jamais affirmé au point de vue politique, mais
vos opinions ôlérioales sont bien connues...
— C'est trop d'honneur que l'on me fait, ré
pondit mon ami ; .mes opinions cléricales se
bornent, en eiTet, a me permettre d'aller tous
les dimanches à là messe avec ma femme et
ma fille. . , ....
Il paraît que c'en était trop. Mon ami ne put
Jamais être greffier.
Et oé ne sopt pas là des faits isolés, mal
gré les principes de 89,qui proclament" l'éga
lité de tous les Français devant la loi.
Nous sommes heureux d'apprendre que
M. Anthime Ménard, directeur du Nouvel'
list$ de l'Ouest, vient d'être nommé, par
Notre Très Saint-Père le Pape Léon XlII,
ohevalier dë Tordra pontifieal de Saint-
Gr égoir e-le- Grand.
Lès fêtés dé Gênes
Voioi les nouveaux renseignements de
Y Agence Bavas :
Gênés, 9 septembre.
Les souverains et les prince?, accompagnés
des ministres, ont visité & neuf heures l'expo
sition. ... .
Une foiile considérable, sur la place de l'ex
position, a acclamé vivement les souverains.
Les souverains sont montés dans le funicu
laire pour se rendre du côté nord de l'exposi-
n. fis ont narcouru la section de métallur-
liques.
A l'entrée de la section, l'archevêque de
Reggio attendait les souverains.
Le roi et la reine ont visité le village pata-
gon. Les indigènes Arancaniens ont offert à la
reine un coussin brodé et lui ont adressé un
oompliment.
Le roi et la rêine ont quitté l'archévêqué de
Reggio d'une façon particulièrement aimable.
Les souverains ont exprimé au président de
l'exposition la grande satisfaction qu'ils éprou
vaient de la réussite de l'exposition, qui a dé'
passé, ont-ils dit, toutes leurs prévisions.
Gênés, 9 septembre.
L'amiral Rieunier est arrivé à 2 h. 10 au Pa
lais Royal, dans les voitures de la cour précé
dées d'un piqueur de la cour à cheval.
Une foule énorme qui attendait devant le
palais a acclamé longuement l'amiral aux crifl
de : « Vive là France I »
Une compagnie d'infanterie et un détache
ment'de cuirassiers rendaient lés honneurs.
Dans le salon de réception se trouvaient lé
prince de Naples, le duo de Gênes, le comte de
Turin, MM. Giolitti et Brin, et les maisons ci
viles et militaire^.
Gênes, 9 septembre.
Lorsqu'il fut entré dans le salon de réception,
l'amiral Rieunier, après avoir salué le roi qui
lui serra la main, dit i
« Sire,
« Le président de la République a bien voulu
me faire l'honneur de me désigner pour saluer
en son nom Votre Majesté et lui porter les
voéux qu'il forme pour son bonheur ét celui de
la famille royale. En remettant à Votre Majesté
la lettre de M. le président de la République, je
prieVolra Masjeté d'aocepter l'expression de mes
respectueux hommages. »
L'amiral a présenté ensuite la lettre de
M. Carnot, qui exprime des vœux de bonheur
pour le roi et la famille royale et pour la pros
périté de l'Italie.
Le roi, en recevant la lettre, a répondu :
« Les salutations et les vœnx que M. le prési
dent delà République française a bien voulu
vous charger de me porter sont hautement ap
préciés par moi et par mon peuple. Votre gou
vernement, en vous chargeant de cette mission
dans des circonstances si solennelles, nous
donne un témoignage d'amitié qui neus est
cher, et auquel répondent nos sentiments de
vive sympathie pour la Franoe. La désignation
de votre personne nous a été particulièrement
agréable. Je suis heureux de voub manifester
ma satisfaction la plus vive. »
Le roi a présenté alors l'amiral aux princes et
aux ministres.
Puis, tandis que les maisons militaire et oi-
vile étaient présentes à Pamir al, le roi a en
tretenu cordialement et successivement tous les
officiers français.
L'audience, après la partie officielle, a eu un
caractère de grande cordialité ; elle a duré cin
quante minutes.
L'amiral s'est rendu ensuite auprès de la
reine pour lui présenter ses hommages.
La reine a entretenu l'amiral pendant dix
minutes avec beaucoup de courtoisie.
A l'aller et au retour^ la foule a vivement ac
clamé les officiers français aux cris répétés de:
Vive la France 1
L'amiral a été reconduit aveo le même céré
monial qu'à l'arrivée.
Gênes, 10 septembre.
Le palais munioipal, le palais Podesta et le
palais Blanc, réunis pour la soirée offerte par
la municipalité présentent un aspect féerique.
Plus de 3 000 invitations ont été lancées. Les
ministres, le corps diplomatique coudoient les
amiraux des escadres, au milieu d'une foulé
d'officiers de toutes armes et des notabilités de
la finance, du commerce et de l'art.
Les voitures de la cour ont mis quarante mi
nutes pour se rendrg du palais à fa municipa
lité, tant là foule sur le parcours était nombreuse
et pressée.
Les souverains ont été reçus par le maire et
le éoneéil municipal.
A l'entrée des souverains, des princes et des
ministres, la musique a joué l'hymne royal.
On devait danser un quadrille royal, mais il
y a tant de monde que, non seulement on ne
peut pas danser, mais qu'il est même impossi
ble de bouger.
L'amiral Rieunier a pris part au cercle de la
cour.
Gênes, 9 septembre.
Le quadrille royal s'ouvre enfin à 11 h. 40;
il est ainsi composé!
Le maire de Gênes et la reine:
Le prince de Monaco et la princesse Lucedio;
Le prince de Naples et la princesse de Monaco;
Le duo de Gênes et la marquise Viola Cain-
biaso ;
Le oomte de Turin et la princesse Centùrione.
L'amiral Rieunier et la marquise Cattaneo
Adoruo Viola;
L'ambassadeur d'Espagne, comté Benomàr,
et Mme Pignone; • * -
Le président du Sénat et la marquise Victoria
Pallavioini ;
Le président de la Chambre ét la marquise
Fanny Lomellini ;
Le marquis Cambiaso et la comtesse Muniochi.
Après le quadrille, les souverains suivis des
princeB ont visité le palais Podesta, où ils ont
pris le thé au bu3et réservé, dans lequel la
reine tenait un cercle intime.
Les princes, les ministres, l'amiral .Rieunier,
le comte> Benomàr sont retournés ensuite au
palais munioipal. et ont quitté la fête-à une
heure dn matin,exprimant la plus grande satis
faction.
Dépêche* télé graphiques
france
Bordeaux, 9 septembre.
Le conseil générai de la Gironde a adopté
ùn vœu portant que leB assemblées départe
mentales seront juges de la validité des élec
tions de leurs membres, sauf recours au Con
seil d'Etat sur les questions de violation de la
loi ou d'abus de pouvoir.
Le conseil général a adopté en outre le vœu
que le permis de chasse soit Bupprimé et rem
placé par un impôt sur la. poudre.
Bordeaux, 9 septembre.
Le conseil général de là Gironde a clos sa
session à 11 h; 1/2 oe soir, après avoir adopté
un vœu relatif à l'hospitalisation et à la fourni
ture gratuite des soins médicaux aux indi
gents.
Le conseil prie l'administration de transmet
tre son vœu au Parlement, saisi en oe moment
d'un projet sur la question.
angleterre
Falmouth, 9 septembre.
Le magistrat chargé hier de juger les 10 ma
rins de 1 équipage du steamer Aladin qui ont
refusé de monter sur leurs bâtiments quand ils
ont su que la cargaison de riz était destinée à
Hambourg, avait renvoyé l'affaire à aujourd'hui
pour permèttre dé demander télégrapnîquement
àu consul britannique & Hambourg des re'nsei*
gnements sur la situation sanitaire.
A l'audience d'aujourd'hui, on a appris que
le consul britannique n'était pàs hier à son
consulat.
Un des avocats a fait remarquer que ee fait
pour un consul de s'absenter de son consulat
a un moment pareil et en pleine période d'épi
démie, sans laisser àmè qui vive dans ses bu
reaux pour expédier les affaires courantes, res
semblait fort à un abandon de poste et à un
manquement à tous ses devoirs.
Falmouth, 9 septembre.
Le tribunal a donné raison aux marins qui
refusaient de conduire le navire Aladin & Ham
bourg. Il a simplement envoyé l'affaire.
Le public, qui était très nombreux,à applaudi
la décision des magistrats.
... autriqhe
i* Puda-Pésth, 9 septembre. 1
Le cardinal Vaszary publie une lettre pasto-
ràlè dans laquelle il dixquôlfcà àttiïijuësofi'eH-
santés pour l'Eglise lui font un devoir de par
ler. Je ne crains rien, dit-il, pour l'Eglise, qui
est bâtie sur le rocher. Je crains pour la nation
magyare. Si nous, catholiques, nous avions
parlé d'un ton aussi dur que nos adversaires,
le repos de notre patrie aurait périclité.
On peut juger de l'émotion régnante parle
ton de cette lettre.
Le cardinal Vaszary portera plainte devant
l'empereur, qni est froissé, d'autant plus qu'il
a envoyé à M. Tisza, par dépêche, des félicita
tions ponr la célébration du jubilé qui a fourni
l'occasion d'attaques véhémentes contre l'E
glise catholique et ses chefs hiérarchiques.
Vienne, 9 septembre.
Les Diètes des différents pays de la mtinar-
ohie ont été ouvertes au milieu de vivats
adressés à l'empereur;
A la Diète de Bohême, les vieux-tchèques
ont développé une interpellation dans lrquelle
ils ont rappelé les événements de Reichemberg
et demandé que les nationalistes fussent pro
tégés.
M. Herald, parlant au nom des jeunes tchè
ques, a proposé à l'assemblée d'adopter, une
résolution demandant le retrait de l'ordonnance
du ministre de la justice concernant la création
d'ua tribunal de district à Weckersdorf.
Dans plusieurs diètes, le président a exprimé
des remerciements pour la sollicitude pater
nelle que l'empereur a témoignée à ses peuples
à l'occasion- du choléra, et pour les mesures
énergiques que le gouvernement a prises en
vue ae combattre cette épidémie.
Inspruck, 9 septembre.
La Diète du Tyrol a adopté d'urgence une
proposition ooncluant à l'interprétation rigou
reux des tarifs douaniers touchant l'examen des
vins italiens avant l'importation, et l'interdic
tion de l'importation en réservoirs.
Prague, 9 septembre.
Diète de Bohême. — M. Hérold demande que
le Landtag fasse des démarches pour obtenir le
retrait de l'arrêté du ministre de la justice or
donnant la création d'un district judiciaire à
Wekelsdorf.
Lemberg,9 septembre.
Diète de Galicie. — Le gouvernement fait
part au Landtag de la satisfaction qu'ont causée
à l'empereur les mesures patriotiques et em
pressées qui avaient été prises en prévision de
la visite impériale, viBite qui n'a pu avoir lieu
que parce que l'intérêt' sanitaire de la popula
tion s'y apposait.
belgique
Bruxelles, 9 septembre.
Le Courrier de Bruxelles dit que la situation
faite enFranoe aux ouvriers belges eBt vraiment
intolérable. Il demandé si le gouvernement
belge n'interviendra pas auprès des autorités
françaises pour que les mineurs belges soient
protégés.
L'E toile belge estime que le cabinet de
Bruxelles a le droit et le devoir d'intervenir,et
qu'il manquerait à sa mission s'il ne tentait pas
une démarche en faveur de ses nationaux.
Si des ouvriers français avaient été maltrai
tés en Belgique, M. Ribot n'aurait pas at
tendu vingt-quatre heures, et oe qui s'est passé
à propos des affaires congolaises démontre que
nos voisins sont prompts à s'émouvoir.
MAROC
Fez, 9 septembre.
Quinze cheicks des Angheras sont ioi depuis
dix jours et ils ont dû conférer avec la cour
marocaine.
Le 3 septembre, le sultan leur a donné des
lettres de pardon et de protection pour se con
cilier les Angherites et les amener à l'aider
contre Haman, le chef insurgé.
Trènte cheicks de Figuig sont Vénus confé
rer avec le sultan, probablement au sujet des
questions de frontières pendautes avec les
Français.
MEXIQUE
Durango, 9 septembre.
Le représentant de la Banque d'Etat, escorté
de cinq gardes, transportait dix mille pièces
d'or à Mazatlau. Il s'égara dans les montagnes
de la Sierra-Madre.
Des brigands en embusoade l'attaquèrent et
tuèrent deux des gardes à la première décharge.
Les voyageurs ripostèrent, mais ils turent tous
tués,à l'exception d'un garde qui s'enfuit.
Les troupes sont à la poursuite des brigands.
Sa Sainteté le Pape Léon XIII, sur la
proposition de S. Etri. le cardinal Paroo-
chi, son vioaire général, a daigné nommer
le président et promoteur de l'ordre des
avooats de Saint-Pierre en Franoe, M. le
commandeur Pierre Lautier, président gé
néral de tout l'ordre, et M. le commandeur
Rossi de Gasperis, oamérier de cape et d'é-
pée de Sa Sainteté, vioe-président.
Le $ Septembre à Lyon
Gomiùe chaque année, la fête du 8 sep
tembre a été magnifiquement célébrée à
Lyon. Nous laissons ia parole au Safaf Pu
blic:
Hier soir à six heures a eu lieu la consécra
tion de la ville de Lyon & la sainte Vierge. -
Une foule dont on ne saurait songer à évaluer
le nombre se pressait sur le quai .de la rive
gauche dé la Saône.
La galerie dé l'abside de la nouvelle église
de Fourvière était tendue d 'étoffeB rouges, qui
se détachaient nettement sur le fond du vaste
édifioe.
Le chapitre de la Primatiale s'était rendu à
Fourvière ; après les vêpres, chantés à cinq heu
res dans la nouvelle église, le clergé s'est rendu
processionnellement sur la galerie, dominant
ainsi la ville et le splendide panorama qu'on
découvre du haut de la vieille colline lyonnaise.
On remarquait,dans.çè long défilé des repré
sentants de toutes les congrégations et les
membres de la commission de Fourvière. »
Quelques minutes avant six heures, la grosse
cloche de Saint-Jean, aux sons de laquelle ont
répondu les cloches de toutes les autres pa
roisses, annonçait l'approche de la cérémonie.
A six heures précises, la bénédiction était
indiquée par une sonnerie de clairon. .
Selon l'usage, une première ' détonation a
servi, d'avertissement, ét la bénédiction du Saint-
Sacrement a été donnée entre la deuxième et
la troisième.
En cet instant Solennel, tous les fronts se
sont découverts, et la plupart des assistants
se sont, agenouillés.
C'était," comme chaque année, un spectacle-
singulièrement édifiant et émouvant que oelui
de cette population, innombrable courbée pour
recevoir la bénédiôtion de son pontifè, obéis
sant ainsi àu vœu de ses ancêtres.
Qui dono alors aurait pu croire que ee peuple
agenouillé était le même qui envoie dans les
assemblées publiques des sectaires, et qui ne
sait point se soustraire à la domination ët à
l'influence dès pires politiciens ?
Bans la foule considérable qui se pressait sur
leB quais, àuoun ori hostile, aucune manifesta
tion bruyante ou malséante ne s'est fait
èntendre. Tout s'est passé avec le plus grand
calme, et les gardiens de la paix, chargés du
service d'ordre, n'ont été là que pour la forme.
Les. étrangers qui assistaient à ce spectacle
grandiose ont dû se demander s'ils se trou
vaient réellement dans cette ville que certains
voudraient faire passer pour l'inexpugnable
forteresse du radicalisme.- ' '
Avec le Salut Public , nous nous deman
dons comment il peut se faire que cette
ville si chrétienne se fasse représenter si
régulièrement par des fanatiques de la
libre-pensée.
N'y aurâit-il pas là encore, ét comme
presque partout, un peu de oette apathie né
faste îjïii a îjèffflis S tine Wferiè a§ francâ-
maçona de s'emparer du pouvoir?
AU
nu
M aison A ristide liO UClCAU'f
L 'EXPOSITION SPÉCIALE
ET
Ameublements
est fixes jktt
Lundi 19 Septembre
La fôte du 8 septembre à Sion, malgré le
mauvais temps, a été une grande manifes
tation de foi et de piété. Deu$ trains spé
ciaux venus de Nancy et deux autres partis
de Miraoourt, sans compter les trains ordi
naires, ont amené une foule de pèlerins &
la gare de Praye.
Mgr Turinaz, assisté de M. le vioaire gé
néral Didierjean, dit la messe de commu
nion, à 8 h. i/2. La grand'messe est célé
brée à 10 heures par Mgr Ssnnois, évêque
de Saint-Dié; Mgr Koppes, évêque de
Luxembourg, assiste à la cérémonie.
Après un sermon du R. P. Alfred, sous-
directeur des pèlerinages de pénitence, un
grand nombre de pèlerins se rendent au
couvent des'RR. PP. oblats, où se trouve
préparé un dîner de trois cents couverts.*
A 2 h. 1/2, dit l'Espérance de Nancy, tout le
monde se retrouve sur le plateau. La croix de
Jérusalem est dressée sous un arc de triomphe,
en avant de l'église. On sait que oette croix,
faite à Sion même et envoyée de là à Mar
seille, •" ■' • * " '
ruesd
min di
posée au Saint-Sépulcre.
a été portée par les pèlerins dans les
Jérusalem, à Vexeroice public du che
min de la croix, le vendredi 17 mai, et dé-
Mgr Koppes, évêque de Luxembourg, adresse
quelques mots à là foule, depuis le haut de la
tour, malgré la pluie et une averse de grêle. Il
engage tous ceux qui sont venus voir la plan
tation de la croix, à planter la croix de Jésus-
Christ dans leur cœur, pour vivre à son ombre;
Puis les trois évêques bénissent la oroix et
la procession commence avec un temps plus
favorable. La fanfare de Vézelise ouvre la mar
che. Puis vient la oroix portée par vingt prêtres,
Eèlenns de Jérusalem. Suivent de nombreuses
annières ét châsses contenant de précieuses
reliques : enfin NN. SS. les évêques, précédés
du clergé, entourés et suivis d'une foule de
5 à 6.000 personnes. On chante le Vexilla Régis,
le cantique : Vive Jésus! Vive sa Croix! et les
vêpres de la sainte Vierge.
En attendant que la Croix de Jérusalem soit
appliquée contre la croix du Calvaire et que le
Christ détaché de l'arbre soit posé sur les deux
croix réunies, la croix de Jérusalem est au
jourd'hui plantée à quelques mètres à gauche
au calvaire. Mgr Turinaz bénit le calvaire
pendant que les tambours battent aux champs,
puis la procession se reforme et les vêpres
s'achèvent.
. Mgr l'évêque de Nancy donne du haut de la
tour la bénédiction du Très Saint-Sacrement,
puis Sa Grandeur adresse à la foule de chaleu
reux remerciments. Monseigneur commente
ensuite aveo éloquence la strophe 0 Crux ave,
spes unica, hoc passionis (empare piis adauge
gratiam, reisque dele crimina. Dans ces temps de
passion et d'épreuves, espérons en l'a croix qui
soutient lès fidèles et obtient lè pardon poiir
ceux qui la blasphèment.
Enfin, pour terminer cette pieuse oérémonie
et toute cette belle fêtes, les trois évêques, là
crosse à la main et la mitre en tête, donnent
leur bénédiotion du haut de la tour.
Tout est terminé pour quatre heures et cha
cun regagne la gare, heureux d'avoir pu, pen
dant les arrêts d'une pluie maintenant conti
nue et violente, manifester son amour poiir la
Bainte Vierge et son attachement à la croix du
Sauveur.
Tf^lTl
Nécrologie
Un des membres les plus zélés de l'œu-
vres des Ceroles catholiques, M. Pihoret,
vient de mourir. La Corporation lui con-
saore quelques lignes émues qui expriment
des regrets,auxquelles nous nous associons :
Nous avons la douleur d'annonoer la mort de
notre confrère M. Armand Pihoret, membre du
comité de l'œuvre, ancien ohef de la première
section du comité de l'œuvre, un de nos pluB
dévoués et plus fidèles amis. M. Pihoret & été
préfet du Finistère à une époque où l'on pou
vait encore servir son pays dans les adminis
trations de l'Etat aveo l'espérance de prendre
part au relèvement de la patrie. Depuis que le
pouvoir a définitivement été acoaparé par les
francs-maçons, notre ami s'est consacré anx
œuvres et aux affaires. 11 nous a donné pen
dant plusieurs années son temps et son tra
vail.
En dernier lieu, il était président de l'œuvre
du courtage d'assuranoes pour les œuvres. 11 a
toujours été pour tous un exemple de piété, de
charité, de dévouement au service des pauvres,
et sa mort est une perte irréparable non seule
ment pour nous, mais pour tant d'autreB œu
vres auxquelles il prenait part sans que son
humilité en laissât deviner le nombre. — V. M.
Le Choléra
A PARIS
Il y a eu le 8, à Paris, 63 eas nouveaux et
49 décès. La situation est donc stationnaire.
Voici la répartition par arrondissement:
1 er arrondissement. » cas. 1 déoès.
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Totaux.... 61 cas. 46décès.
Auxquels il faut ajouter :
Soignés à domicile : 2 cas, 2 décès.
Dans la rue : 1 cas, 1 décès. ;
Pour là banlieue, la situation tend à s'amé
liorer. On ne signàle que 22 cas et 13 décés,
ainsi répartis :■ Saint-Ouen, 4 cas, p décès;
Saint-Denis, 1 cas ; Anbervillers, 2 cas, 1 décès;
Levallois, 3 cas, 3 décès ; Clichy, 1 décès ; As-
nières, l.cas : Neuilly, 5 cas ; Boulogne, 3 cas ;
Nanterre, 1 cas, 1 décès ; Issy, 2 cas, 2 décès.
Rien dans les autres communes suburbaines,
GJ2A2VJDS MA.GA.SINS DU
Lundi 12 Septembre
GirandL© Mis© en "Vent© annviell© cLe
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dans tous les cas de débilité générale, croissances difficiles, longueti
MnvalmenMSj anémie, chlorose, perte de l'appétit et t/o» ftrees.-
, Pour la journée du 9, on a constaté à Saint-
Ouen 5 cas de choléra et 2 décès.
EN PROVINCE
Valenciennes. —Les mesures sanitaires prises
à la gare de Blanc-MisBeron fonctionnent par
tiellement depuis trois jours. Elles seront dé
finitives ce soir.
Aucun cas suspect n'est signalé parmi les
voyageurs visités.
De nombreux passeports sont délivrés.
Le service des trains oonserve sa régularité.
Pas d'incident.
a l'étranger
Allemagne. — Hambourg. — On a notifié du
8 midi au 9 midi 393 cas de oholéra et 215 dé
oès. Sur ces chiffres, 220 oas et 141 décès se
rapportent à jeudi, et le reste concerne les
jours précédents.
On a transporté 147 malades et 92 morts.
Lubech. — La chambre de oommerce cons
tate que l'état sanitaire 4e Lubeck est tout à
fait satisfaisant. Depuis le 5 septembre, il n'y
a eu ni cas de choléra, ni décès cholérique.
Jusqu'à cette époque il y avait eu en tout 6 cas,
dont un avait été mortel. Dans tous ces cas de
choléra, la contagion pr«venait de Hambourg.
Belgique . — Anvers, — On a constaté le 8
deux nouveaux décès cholériques à l'hôpital de
Stuyvenberg.
Il n'y a eu le 9, au quartier maritime, qu'un
seul cas suspect.
Etats-Unis. — New-York. — Une jeune
femme russe et son enfant sont morts le 9, do
la diarrhée, à bord du transatlantique Joming,
qui est en quarantaine.
Ce transatlantique a été envoyé à Lower-
Bay et toutes les personnes qui ont approché
leB deux malades ont été transportées à l'île
Hoffmann.
On signale un nouveau cas et un décès dans
l'équipage de la Nomania. Les voyageurs de ce
bâtiment ont été voir les autorités sanitaires
pour se plaindre de la négligence coupable qui
fait qu'on ne les protège pas suffisamment
oentre l'épidémie.
Les appareils de désinfection demandés par
les officiers du bord n'ont pas été envoyés im
médiatement. Les provisions d'eau ne sont pas
surveillées convenablement. Les médeoins qui
se trouvent parmi les voyageurs ont aussi
adressé au gouverneur une pétition formulée
danB le môme sens. Ils se plaignent de ce que
le navire n'a pas été désinfecté et de ce que les
malades ne sont pas immédiatement isolés des
voyageurs. t *
Le vapeur Scàndta, , appartenant à là compa-
gnlé américaine de Hambourg, est arrivé le 9,
avant à son bord un grand nombre de cas de
choléra. Ce navire a perdu pendant la traversée
trente-deux passagers, dont 29 de troisième
classe; deux ae deuxième classé et un de pre
mière.
Le dootéur Jenkins, médecin sanitaire du
port, a déclaré, dans une interview, qu'il con
sidérait là situation comme devenue plus grave,
mais qu'il espérait toujours tenir l'épidémie
en respect et l'empêoher d'atteindre New-Yerk.
Washington. — Le président Ilarrison a fait
prévenir les compagnies de navigation que si
elles persistent à prendre des émigrants dans
les ports infectés l'entrée des ports américains
pourra leur être totalement interdite.
H ollande. — Rotterdam. — Le 9,& Kralingen,
deux cas de choléra asiatique ont été constatés.
Une personne atteinte le 8 au soir est morte
le 9. Les deux malades étaient employés au dé
chargement de navires venant de Hambourg et
de Russie. Des avis ultérieurs de Winsohoten
assurent qu'une femme dont la mort avait été
télégraphiée par erreur, est morte depuis du
choléra nostras,et non du choléra asiatique.
P erse. — Téhéran. — Le choléra est en dé
croissance. La moyenne, qui était de 200 décès
par jour au commencement du mois, est tom
bée à 21 hier.
Le 9 une émeute s'est produite; Lac fsule a
fait irruption dans la prison et a mis les pri
sonniers en liberté. Un des geôlipra qui avait
essayé de résister a été tué.
Eglise du Sacré-Cceur
A montmartre
Dimanche 11. -r- A 8 h., pèlerinage de la mis
sion italienne. A 3 heures ,réunion de l'archi-
confrérie du Sacré-Cœur, compte rendu de l'œu
vre, sermon, salut et procession à l'autel de
saint Michel.
Mardi 13. — A 9 h., pèlerinage des prêtres
de l'Anjou. A 8 h. du soir, ouverture solennelle
des exeroices de l'Adoration perpétuelle diocé
saine, exposition du TrèB Saint-Sacrement, al
locution et amende honorable.
Mercredi 14. — A 7 h., pèlerinage fran-
comtois; à 9 h., messe aveo chant. A 3 n., ser
mon et salut. A 8 h. du soir, sermon et amende
honorable.
Jeudi 1S . — A9 h.,messeaveo ohants. A 3 h.,
sermon et salut. A 8 h. du soir, sermon et
amende honorable.
Vendredi J6. — A 9 h., messe avec ohants.
A 3 h., sermon et salut. A 8 h. du soir, sermon,
prooession solennelle du Très Saint-Sacrement
et salut solennel de clôtùre.
Principales Indulgences plénières '
applicables aux défunts
Dimanche 41 septembre. — Tertiaires domini
cains; franciscains et carmes ; Rosaire.
Mercredi 14. — Scapulaire du Mont-Carmel ;
tertiaires carmes, dominicains et francis
cains.
Jeudi ^5.—Tertiaire dominicains,francisoains
et carmes.
Samedi 17. — Tertiaires franoiseains, domini
cains et carmes.
f%r décision Se Soa^ithlhènêSlô caîdïhal ar
chevêque de Paris :
M. l'abbé Odelin, chanoine honoraire, promo*
teur du diocèse, a été nommé vioaire général.
M. l'abbé Garnier, professeur à l'Ecole Sainte-
Genevière, a été nommé aumônier de l'hôpital
Bichat.
M. l'abbé Le Gall (Henri), aumônier de la Vi
sitation de la rue Denfert-Roohereau, a été
nommé vicaire à Saint-Ferdinand des Ternes.
Voir à la 4° page l'annonce des
GRANDS MAGASINS DU
LOUVRE
EXPOSITION DE
Après-demain Lundi
EXPOSI
mâ 1
Il
Ameublements
LITERIE
Armée et Marine
Des divergences d'interprétation s'étant éle
vées au sujet de l'àpplication de la circulaire du
16 juillet 1890 relative (5 e et 6° alinéas) aux me
sures â prendre & l'égard des hommes de la ré
serve et de l'armée territoriale qui ne répondent
pas aux convocations ou appels, le ministre de
la guerre a arrêté les dispositions suivantes :
« Les hommes qui, après avoir été punis dis-
cip linairement pour un premier manquement et
qui, individuellement convoqués l'année sui
vante, auront accompli leur période d'exercices
ou, au contraire,auront été l'objet d'une con
damnation peur insoumission, ne pourront être
considérés comme se trouvant en état de récir
dive s'ils venaient à manquer ultérieurement k
une première convocation pour une période
d'exeroioes différents.
« En un mot, les réservistes et territoriaux
doivent bénéficier des dispositions bienveillan
tes de l'artiole 75 de la loi du 15 juillet 1889; à
chacune des périodes d'instruction qu'ils sont
appelés à faire. »
Le ministre a, en outre, décidé que ces pres
criptions favorables aux hommes de la- réserve
et ae l'armée territoriale devront être observées
même à l'égard de ceux d'entre eux qai, ayant
été considérés & tort comme se trouvant en état
de récidive^ seraient actuellement recherchés
comme insoumis.
Actes officiels
Ont été nommés :
Consul do Franoe & Dublin, M. Kleczkowski.
ConBul de Franoe & Hong-Kong, M. Gayraud.
Consul de France & Trébizonde, M. Lanel.
Consul suppléant chargé du consulat de
France à Djeddah, M. Guiot.
Vice-consul de France à San José de CoBta-
Rica, M. de Pommayrao.
Considérant que le conseil munioipal de
Saint-Lary (Haute-Garonne) étant divisé en deux
fractions opposées et numériquement égales,
aucune des affaires soumises à cette assemblée
ne peut aboutir;
Le conseil municipal de Saint-Lary eBt dissous.
Sont nommés chevaliers de la Légion d'hon
neur:
M. Biron, capitaine ingénieur au bataillon
des Bapeurs-pompiers de Grenoble.
M. Chiron, premier adjoint au maire de
Chambéry. ■
M. Bel, vice-président du conseil général de
la Savoie.
DERNIÈRES NOUVELLES
Dernières Dépêches
Poitiers, 10 septembre.
Toutes les dispositions concernant le pro
chain voyage du président de la République
dans le Poitou ont été arrêtées, d'accord avec
le colonel Chamoin, par le préfet de la Vienne
et les maires de Poitiers, Montmorillon et Chà-
tellerault. Elles sont conformes aux indications
que nous avons données. Les seules adjonctions
qui aient été faites au programme primitif sont
les suivantes :
Le 16 septembre, après le banquet, le prési
dent de la République assistera au feu d'arti
fice qui sera tiré à Blossac.
Le 17, M. Carnot visitera, dans la matinée,
les trois hôpitaux de Poitiers et la promenade
de BloBsao.,
11 partira, dans l'après-midi, pour Châtelle-
rault où il- restera de 2 h. 1/2 à 5 heures. Ce
temps serà employé & la réception des fonc
tionnaires ét & la visite de la manufacture
d'armes.
De plus, il est . question de faire arrêter
M. Carnot, en allan| à Montmorillon, à la gare
militaire de Sillards qui, dans la soirée même
du 16, sera consacrée à la dislocation des
troupes. <
Le Havre, 10 septembre.
Hier, on a constaté au Havre 14 cas de cholé
ra et 10 décès.
Aujourd'hui, & trois heures, a lieu fine, réu
nion des ouvriers sans travail à la salle Fran
klin.
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