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- CORRESPONDANCE POLITIQUE. - Lettres de Benaben aux administrateurs du département de Maine-et-Loire........... Page(s) .......... 3
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CONtMMKDANCB FMV&t M BBNABEN
7i
mandes que je leur fais, et qui, outre qu'eUesmeparotsMntjoatea, me sem-
blant nécessaires pour l'exemple.
Je vous embrasse de tout césar vous et votre famille.
PBtMBZK'.
vu* 1
LA UBERTÉ Ou LA MORT.
Le a3 MmitiM, l'M 9' de !a MpabUqtM.
J'ai à vous annoncer, mon cher ami, la pins grande victoire que nous
ayions encore remportée depuis le commencement de la guerre; t'armée
brigande n'extste ptas, elle vient d'être détruite au Mans ce qui en reste
doit être à t'heure on je vous écris extermine par tes paysans. La lettre que
j'ai déjà envoyée à nos administrateurs vous aura appris qnelques détails
de cette bataiiie en voie) d'autres que mon peu de temps d'écrire n'avoit pas
permis de leur annoncer. La division de Cherbourg, aidée de celle de Wes-
termann, attaqua vigoureusement les brigands, qui ne tardèrent pas à se
débander; nos braves soldats les poursuivirent la bayonnette dans tes reins
sans )eurdonner le tems dosouMor. Les briguand essayèrent de se mettre
à l'abri derrière quatre retranchemens en avant du pont de Pontiieu i
une iutte à mort s'engagea, mais nos braves soldats délogèrent les bri-
guand et ne cessèrent pas de les poursuivre 1 ils y mirent tant de vigueur
qu'ils faillirent à entrer avec eux dans la ville. Mais h' retard qu'avoit
occasionné la prise dos redoutes manqua de nous devenir funeste, car les
briguand de la ville s apprêtèrent noua recevoir et nous tirèrent un grand
nombre de coups do canon. Ces coups de canon effrayèrent le général
M"iter qui. moins brave pour s'emparer d'uneville que d'une bertine, prit
la fuite, suivi do sas pillards, et ne s'arrêta qu'à Fouiltetonrte où je me
trouvois, ignorant qu on so battit. Les brignand avoient garni le pont de
chevaux de fftse, it~ avoient établi des batteries dans les mes et mis des
tirailleurs dans les maisons rien n'a pu arrêter nos braves soldats l'un
deux, nommé Roland, capitaine des régiments d'Armagnac, qui, iepremier,
étoit monté sur le pont. et en avoit écarté tes chevaux de frise, se dispo-
soit & entrer dana la ville & la tête de sa compagnie, lorsque son frère,
commandant du même régiment, lui demanda a'ii avoit reçu des ordres
pour cela et s'i) savait ce que o'étoit qu'une bataille de rues ? Point d<
!'<;pf~eM&oM~M' "< faut pas les McAef. ~& tu le jpfeM~ ainsi, lui
t. Viti déMo<:procureur ~n~rat «tn tta
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mandes que je leur fais, et qui, outre qu'eUesmeparotsMntjoatea, me sem-
blant nécessaires pour l'exemple.
Je vous embrasse de tout césar vous et votre famille.
PBtMBZK'.
vu* 1
LA UBERTÉ Ou LA MORT.
Le a3 MmitiM, l'M 9' de !a MpabUqtM.
J'ai à vous annoncer, mon cher ami, la pins grande victoire que nous
ayions encore remportée depuis le commencement de la guerre; t'armée
brigande n'extste ptas, elle vient d'être détruite au Mans ce qui en reste
doit être à t'heure on je vous écris extermine par tes paysans. La lettre que
j'ai déjà envoyée à nos administrateurs vous aura appris qnelques détails
de cette bataiiie en voie) d'autres que mon peu de temps d'écrire n'avoit pas
permis de leur annoncer. La division de Cherbourg, aidée de celle de Wes-
termann, attaqua vigoureusement les brigands, qui ne tardèrent pas à se
débander; nos braves soldats les poursuivirent la bayonnette dans tes reins
sans )eurdonner le tems dosouMor. Les briguand essayèrent de se mettre
à l'abri derrière quatre retranchemens en avant du pont de Pontiieu i
une iutte à mort s'engagea, mais nos braves soldats délogèrent les bri-
guand et ne cessèrent pas de les poursuivre 1 ils y mirent tant de vigueur
qu'ils faillirent à entrer avec eux dans la ville. Mais h' retard qu'avoit
occasionné la prise dos redoutes manqua de nous devenir funeste, car les
briguand de la ville s apprêtèrent noua recevoir et nous tirèrent un grand
nombre de coups do canon. Ces coups de canon effrayèrent le général
M"iter qui. moins brave pour s'emparer d'uneville que d'une bertine, prit
la fuite, suivi do sas pillards, et ne s'arrêta qu'à Fouiltetonrte où je me
trouvois, ignorant qu on so battit. Les brignand avoient garni le pont de
chevaux de fftse, it~ avoient établi des batteries dans les mes et mis des
tirailleurs dans les maisons rien n'a pu arrêter nos braves soldats l'un
deux, nommé Roland, capitaine des régiments d'Armagnac, qui, iepremier,
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soit & entrer dana la ville & la tête de sa compagnie, lorsque son frère,
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pour cela et s'i) savait ce que o'étoit qu'une bataille de rues ? Point d<
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