Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1944-02-21
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 21 février 1944 21 février 1944
Description : 1944/02/21 (Numéro 24293). 1944/02/21 (Numéro 24293).
Description : Note : Ed. de Paris. Note : Ed. de Paris.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2015
1S, RUE D'ENGHIEN, 18
PARIS-X'
Télégramme Parisien-Paris
PUBLICITE TiJépti. PRO I» 21
Petites annonce» PRO 18-!»
CAMOUFLAGE DES LUMIERES
de 18 h. 48 à 7 h. 20
NI
LUNDI
21
FÉVRIER 1944
saint PÉPIN
S'inspirant des méthodes employées
par la bande Bonnot de sinistre mémoire
des terroristes s'étaient solidement retranchés
dans des fermes près de Lyon
JOSEPH DARNAND DIRIGE EN PERSONNE DEUX OPERATIONS
QUI PERMETTENT LEUR CAPTURE APRES DE BREFS COMBATS
Dix des bandit: ont été Immédiatement patte» par l«s arnies
Lyon. Grâce aux déciaratioma
faites récemment par sept terro-
ristes arrêtée dans la région lyDn-
Lyon vendredi par le* forces du
maintien de l'ordre.
Peu aprèa minuit, quelques éié-
et d* la gaxde étaient alertée, lia
devaient se rendre Vancia. petit
Village situé à dix kilomètru sai
Vaucia dort jwua 1a rni«f>. Quel-
qu'un murmure C'*st 1à. »
Le.! hommes sTapproc4ient. Une
erill* entoure un parc au milieu
àuqueil en aperçoit une vaste
ferme d'un étage iL l'aspect de cou-
vant fortifié. Une lumière e'&l]ume
au premier étage. Un groupa a'ap-
proche et encerote la maison. Un*
grenade, jetée d'un* fenêtre, tue
un milicien, en blftSM un autre.
Une courts 'lutte s'engage au fnsjH-
mitrailleur et à la mitraliStetie.
riatea se cachent dttes la ferme. ii
confient de ïl« pas engager une
action qui pourrai Être
I.'ordre de repli est donné, tandis
renîorte à Lyon,
Le chef DamAnd, qui se trouve
lui-même à Lyon, AU retour d'une
prend ta direction de la troupe de
renfort. Il Ne rend & VancUi a.vtrt
un peloton da la garda et 20 nou-
veaux miliciens.
Et l'on va revivre 3ci qutlquM
épisodes tragiques qui reasembléwt
la bande Bonnot, de ainiatre mé-
moire siège d'un repaire, échange
de coupa de feu, polici*ra abattra.
Une courte lutte
dam le jour naïjiant
Dès leur arrivée. tte« fualla-mi-
traill«iiïW sont placé» dans le parc,
combat a'engBge dans le Jour qui'
naît. Le chef Daroand est au mi-
lieu de ses hommes. Il faut en Unir,
et quelqu'un propose
Mettons le feu.
Mettre le feu eet impossible Us
autres fermes et lee granges aoM
trop proeb-es.
A 8 heurefi, voici qu un linge
blanc est accroché Ml montant
d'une fenêtre.
Ils ae rendent, lia se rendent
Lee terroristes iwrteiit, mains en
d'une trentaine d'années, hlratftes.
On les fait aussitôt monter dans
dee camions qui les coii^uieent à
Lyon où Ne seront interrogea.
Gardes et miliciens foulUttAt la
ferme. Uaofl une première cave
sont entreposas deux mitraill«TM«a
Hotchkiea, une centaine de fusils
en bon état, un grand nombre da
mitraillettes et des grenade d'orl-
gine anglaiae. Une cave voisine eet
bourrée d'expl&Bi-fs. Dana le garage,
IL côté d'un caaaion et de deux vni-
tures légère*, se trouvent 5.000 H-
trea d'e*a«ice. Dans d'autres pie-
cea aont curieusement m&les 5 ton-
nes de fromage, 300 pairfcs de for-
tes chaussures, des botte*, ou
euere, des baïonnette
!La visita de la ferme termine*,
Jt»eph Darnand ptaae en revue lea
mtiicienJ e-t la garde.
Le butin que nous venona de
découvrir, dit-il, est la preuve que
ces hora-la-lol tant à la aolde de
Tétranzer, arraea que noua
venons de saisir devaient aller à
detl individ.ua qui n'ont qu'un but
jeter le troub1e dans le pays et y
préparer la r&volution communiste,
A Lyon, pendant ce temps, l'in-
terrog-atoire des prisonnier*, dont
deux Italie^na, permettait d'Organl-
aer pour l'apTès-midl mêîflt une
nouveûlc expédition.
Allez a Ecully, voua trouve-
rez dans une ferme cinq ou alx
Chefs armés. Ils se défendront-,
A 13 h. les forces du main-
tien de l'ùrara, toujours conduite»
car pour Ecully, emmenant un dos
sw la route, croise la colonne rou-
lant vers Lyon. Le prisonnier crie
En voilà
La voiture est stoppé^ ton «ki*
ÉMOTION TARDIVE
La noiToté *rt d* toap l«a
timpi et (le tont«» ia.tlta-
'le.. Mais eu 1&44 et aux portai
-de Pari».
A Atiil#-Mùaii4 l'état de «anté
d'nne fillette de qui rn.au Iun-
pira. ans inquiétudes fk aa. lamlllB.
Lee parent» sa purtalant »Attf
dont. qu'une cabhldératlon
préférèrent les oïficaa d'un gn4-
T»m rt an "beaa jarlar, 1» jTH*-
rlBBonc. h l'entendre, ne ttav ali-
bien et, c«nx 4R« 1a taie érable
soian.ee de. hosunn manaoBamt
tour
Onarl».
IirtioRuna ̃• 4i*Att «luion, ce
qui ne fffcte rien,
da Cbri.t «.
La. tliérapvntiq.a* dn ruérlf-
Simplet LHim-t-Hi i prifc-
r*i, apposition des mais.
i'État la malade n.« fit
qu'ompirex d«Tast o*t ^mpi-
rla.mÉ..k WLafi, entât»! nhuu Le
̃ont les Ignorant*, tav pin?«nt*
itf*a voulurent pave démordra et
lal««feront lo«r f 111a aUl malus Au
tbanmatoEfire.
Ft la fUlatt* vient de mourir.
Item condition! da Q*tt* ï»Ort
et *tt*p*ctw an» 1* par-
de
vl peu tard du
Ctaeveln.
On eftt aim* flue ion acticm
H'ex«T?at pins t-3t,
K. F.
r Bernard DTMQNT
du*teur fait pr4*oB.n4*r. L'homme
parle.
Il y a e£x homme* et deux
femme* doue la ferme,
isolée, dJaocfes dîfilciî*.
M aie la journée *'4vance. H faut
que l'opération soif rapidement mé-
fiée en évitant les pertea. Joseph
J>a«TM.iul inai&tE
Il faut qu'ils se rendent.
Et, de tournant vtta leur com-
pile*
T'u va« aller leur dire qu'il
faut qu'ils se rendent dana dix
minutes, .sinon nous tirons».
Dix minutes passent. L'homme
ne revient pas. L'ordre 6Ot donné
d'ouvrir la feu. Il durera sans ar-
r&t de 2 b. 80 à 4 h. 30.
i A figures, lee bandits H ren-
dent.
Da-n* 1a fenuer un nouveau bu-
tin est trouvé, moins important
cependant que le matin mitraffl-
1-ettes, piston te, grenadee, eflwfice,
une tonne de fromage.
X«ev neuf prisonniers étalent
conduit* à Lyon et interrogea en
fin d'a.prèfl-midi. Un homme a peur.
Un inspecteur lui dema.nde pour-
quod il est pntre dans 1a bande.
Pour francs par mois.
Tin autre dit comment Ils ont pu
avoir une ferme.
Noua l'avons louée en noua
faisant ptuwef pour ingénkiire
agronomes.
Comment avea-votm obtenu
tout ce que nous avons naial ?
Par parachute- ou bien nous-
mêmes.
« Nomwnêmes cela veut dire
en. pillant les fermea, en dèvsJi-
aant léa et mémo 1«b
banques et 1-es postée
A (*ul dévalant twrvir la ar-
mas, lu vivres ?
Au maquis.
Les forces du maiintien de l'ordre
venaient donc d'arrêter en une
journée deux groupes d'individus
qui ravitaiCU&ient les terroristes
des Alpas et de l'Ain.
Traduits dans la e-oïrée d'hier
devant lit cour martiale française,
lia ont leur pairticdpatiorL
h de nombreux attentats il main
armée. La cour a condamné à
voyé sept, dont les deux femmes,
devant la section spéciale du tri-
bunaux compétents,
îjes dix terroristes ont été pan-
eu par les armes sa= délai.
Lca hommes quf venaient de vi-
vre cette Journée mouvementée ne
l'avaient pas fait animés d'un
prit partisan, Ka étaient seulement
du agents du maintien de l'ordre
dont la mission est, suivant 1e mot
de Joaeph de gagner
u.ne bataîille que gouvernement
Pas voulue ».
AU CONSElL CES MINISTRES
Le secrétaire général au maintien de l'ordre
a rendu compte des résultats de la répression
Yitby. Le conseil d&a minis-
trea ©'«rt réuni samedi sous la
sidence du Maréchal de France,
chef de l'Etat.
Le chef du gouvernement a
posé les questions que pose l'assi-
à à la zone occupés des dé-
partements du littoral méditerra-
néen. A cette occasion, il a fait
part de certaine» décisions qui on2
été prîaea concernant notamment
le régime de la presse dans ces
départements,
MM. Cathala, ministre de l'Agri-
culture et du Ravitaillement, et
Bichelonne, ministre de la Produc-
tion indiustriaHe et du Travail, cvnt
ansuite rendu compte des négocia-
tions en coûta avec les autorités
aHemandes sur les questions de
Sur la t>î-opositdon du du
prouvé les grandes lignes d'un pro-
jet de loi élaboré par le ministre
de l'E3conomie nationale et des Fi-
nances, et ayant pour objet de
couvrir les dommages matériels
cituaéd par les actes de sabotage
SUR TOUT LE TERRITOIRE
DE NOUVELLES ARRESTATIONS
ONT ÉTÉ EFFECM
1 Tandis que des contingente de
1 gardes mobile*, mettaient à bien,
teja opérations de répression dont
noua pirioni d'autre part, d'autres départements les forces
du maintien de l'ordM poursui-
t«s ont été mtj hors d'état de nuire.
Un peloton de G. M. R. a atta-
Lauze (Dauba) où douze individus,
puifléa-mment arotêA, a'étatent ré-
fug-lé*. Au coura de l'opération,
cinq terroristes ont été tuée, un
gardien a été tut, un autre blessé.
Lea cinq autres
bandit* ont pris la fuite..
On a salrt un matériel extrême-
ment d'une mît railleuse, d'un fusil-
mitratlleur, de nombreux fusils de
guerre, pistolets, revolvers et d'une
importante quantité de munitions.
Lee gendarmes de Méai&ree (Ar-
dennes) ont appréhendé quatre
bandit qui j s'étaient livrée à diver-
ttem attaques à main armée dans la
région de Ch.a.rlevlUâ.
A Montpellier, aU coure d'une
du meurtrier de ï'iMpeoteur Maasy,
a été grièvement bl-&asé alors qu'il
tentait de s'enfuir,
d« à Montpellier pa.r des inspec-
teur» de police l'un d'eux réussit
joint par UH p*ilici«rt le blessa griè-
vement d'une balle dane le ventre.
Son complice a été écroue.
LM forces d'ordre ont, d'autre
part, arrêté près d'Agea, dane une
ferme isoîée, à Penne, trois ban-
dits terroristes qui avaient de
nombreux attentats à leur actif.
A Limogea, c'est une bande de
pilleurs de mairies qui eat tombée
aux mains des polîcl«?s.
Lei opération! en Ha utï- S a vois
Une opération effectuée dans la
région de Naves, non loin d'An-
necy, a permis la capture de cinq
terrarlstea et la découverte de
nombreuse* armes ainsi que d'une
grosse quantité d'exploeite.
A Annecy et à Sciez on a dé-
couvert d'lmportanta dépota d'sx-
plosifs et de cheddite.
Suite pogt
et les attentats et d'un
autre proj *t étendant aux f ono-
tionnairea victime* d'attentata les
di3po£itio-ns dont bénéficient déjà
lu fonctionnaires de la police,
M. Damand, secrétaire général
au maintien de l'ordre, sur l'invi-
tation du chef du- gouvernement,
ministre de l'Intérieur, a rendu
compte des mesures prises pour ré-
tablir dans le département
de 1a Haute-Savoie, ainsi que des
résultats obtenus par ces services
dans la répression du terrorl«ïie.
Enfin, sur le rapport du garde
du Sceaux, ministre da la Justice,
le corueil q. décidé de déférer un
certain nombre d'affaires au tri-
bunal d'Etat
Le procès des vingt-quatre auteurs d'attentats terroristes
LES DÉBOULONNEURS DE RAILS
EXPiIQUENÏ AU TRIBUNAL
COMMENT ILS RECEVAIENT
ET EXÉCUTAIENT LEURS CONSIGNES
ET PAR QUI ILS ÉTAIENT ARMÉS
-uns de la d euxième au-;
dlenc* du procèa dea vingt-quatre
Jugé. par. cour mar-
tiale allemande siégeant à Pari*,
les inculpée ont à répondre à un
Interrogatoire aerré.
On apprend tout d'abord que
«>ttB équipe, speciaHoée dane l'at-:
tentat sur nos voies ferré«, était:
désignée dans l'organisation ioua
le nom de « détachement XV».
C'eet un certain. Joseph Rocaor,
un juif hongrois. qui était le ree-
pirtisable du groupe.
Roczor ne le conteste PU. mai*
n précise qu'il était surtout chargé
de c l' administration du matériel».
La on cOmprfcftd et q'4fi'
c«ïft veut dire: Il «'agît des clef.
à tire-fond qui eervaient à dé-
boultmn*r les rails pour provo-
quer dea caitaetrûpheA..
de fabriquer dea explo-
sifs. J'étoÂa, en effet, «« apêdtt-
liste, parce que rai été élevé en
Hongrie dans ne région J»ini*re
et que, tout jeune, je jouate avec
la poudre.
Le eyniiim de Roczar
Rocimr a trente-neuf ana. Un
étrange et î>erpétuel sourire erre
sur eea lèvres minces. Il ne eacbft
paa qu'il voulait lutter contre
l'Allemagne et que c'eet dane e«
but qu'il •'enrôla dan» lia francs-
tireurs partisans du M. O. L dès
Le président. afow, en faisant
dérailler des trains, vous axpoaies
surtout dea vies franço^9«9
Pu¡: de réponse, mais toujours
un .affreux sourire.
Deux autres juifs nangrois fai-
saient parti* du groupa Glasi et
est en Francs depuis
Il a quaranfce-deni iw, n e*t eer-
rurier de son métier. Il prétend
n'avoir jamais participé à un
attentat contre une voie ferrée,
mais i1 x*connaît avoir reçu Par
foie 1.200 Jïftiit» d» l'organi-
sation,
GlasJî. ̃ Citait pour avoir rd-
paré des dynamo* de vélos.
E!le3ct par contre, avoue avoir
participé à plusie-urs expédîtlona.
Il Et vingt ans, des cheveux blonde
et frfoés sur un visage d'adolee-
cent. C'est Un étudiant. In voulait
devenir ingénieur agronome. Au
cours de l'été 1943, Il rencontre
un ancien professeur qui lui non-
seille d'entrer dans
terroriete.
Elek, J'avais alors l'intention
de m'ençager chez de ChtuïJe. Mais
oh me fit que V* ar-
mée secrète» dans laquelle f en-
trais était officiellement
Les Allemands s'emparent
de nombreuses localités
an sud de Krivol-Rog
DE VIOLENTS COMBATS SE POURSUIVENT
SUR LA TÊTE DE PONT DE NETTUNO
Au cours d'un raid terroriste sur l'Allemagne du Centre
83 bombardiers britanniques ont été abattus
Grand quartier générai
du Ftthrer, 20 terrier
Le haut commandement des
farces armées allemandes c(tmmv>-
nique
Au BTld de Krivoï-Roff, une for-
mation «llemande a >arc* tes
ligne* Bôvletmuee, &'«rt emparée de
une brèche du front De part et
d'autre dé la ville, les attaques
ennemtea ont échoué.
A l'est de J&cfckov, d« aotauts
ennemie ont été brtséa apr&i de
violente combata de chare. Lee
Soviet ont perdu vingt-s[x blindé*.
tien avions de oataille, est de nou'
veau passé l'attaque après une
violent* préparation d'&rtilïeri*.
Sea tentattv-ee de percée ont été dé-
jouées après des combat durs et
iûdécla. Dea pénétra-
tion* locales ont été colmatées.
A l'arrière du #ecteur central, au
ooura d'une action couronnée de
ont détruit 257 c4eemat« et plue
de 100 dépota de matériel. Un
abondant butta .en arma, bétail et
€• que l'on pourait 'loir iiir Doa Toiat «prfo U travail 1 de» «En haut, d« gauch* i. droits EUk, juif hongrois i Watjbrot et FmgenweiB, juif. polonau
vivru a été ramassé. tAt bandit*
ont mibl de très lourd*» pertes.
Au nord de VflHkie-Tjoukt et au
sud du lac Ilm-en, da violenta
comhats ont été engagée et durent
encore.
Entre les laos Ilm«ji et Peïpous,
alneH que dan« la région de Narva,
la forte pression ennemie continue.
De nooibraiwe» attaques soviéti-
que* ont échoué aprÈa de durs
combats. Des wîonnes ennemies
en marche et dts position* de dé-
part ont été pilonnée* par un tir
concentré d'artillerï«. De vlolente
combats sont en coure quel-
ques poebep.
La fotte jor ht hauts Ualitru
Lea combat)! jut \& têt# da pont
de Nettuno ont continué, hier en-
core, avec une égale violea&e au
auct et au sud-e*t d'Apriiia. Nos
attaques ont alterné avec dea
contré-attaque* ennemiw flOïlte-
de com-
bat et de bataille ont attaqua ettl-
cacemfint de jnur et de ault des
objectifs eur ta tête de pont de Net-
tuno. Dans le port «TAnzio, lee
étendus et des explorions dans les
Des concentration» de navires
̃ennemis ont été attaqué» au
largç d'Anzio.
Un transport de 7.000 tonnes a
été eûulé, et deux autres, jaugeant
au total 18.000 tonnes. ont été gra-
vemeat endommagés. Dans les
eaux au large de NettunOj des
«ous-marin» ont coulé troia pénfe
ch«« de débtttquemunt «nuomfe*
lourdement chargé^o «t un â«fg«
au. total tonn*%
lieutenant de vaisseau Fenskî,
détruit d*p# ïe* mêmes eaux •
croiseur ennemi.
Sur le front méridional, dfte» sf
région de Caaaino, l'adversaire, 1 raison hier seg attaquée 4'«nver-
«Ure. La journ&e a e-tê ealme «UI
l'enacmble du front, à l'exception
de violents cle secteur au nord-ert de Castes
forte.
Dix-huit avionci ennemis ont été
abattue hier ftT3-d*amja du fl*nt
italien.
Dana lee premières heures du.
20 février, des formations de bom.
ùardlera britanniques ont effectua
une attaque sur dea loca-
lités du centre de l'All-emagn*. Un
grand nombre de bombes expLo-
flfivea et incendiaires ont ét& jet^ea,
notamment eur Lea quartier* J'ha-
bitation de ]4 ville de X^elpilg. No»
faroee de défense aérienne ont dé-
huit 63 bombardiers qvadrimo-
teure.
La nuit dernière, dç* avions d*
harcèlement ennemis ont jet' de*
bombee eur des localités du nord
et dn nord-oueai de rAHemagne.
Des forc-ea n&vales, 1&3 bàtimen.»
de commerce et ta D. C. A. de
marine ont abattu douze avions
ennemis du 11 au 20 février.
LES TROUPES ISOLEES DEPUIS LE 28 JANVIER
ONT REJOINT LE GROS DE L'ARMEE DU REICH
D'autre part, le haut comman-
dement des forces armées alle-
mandes publie lea détails complé-
mentaires suivants sur la libera-
tien de la allemande
encerclée à l'ouest de Toherkasoy.
libération qui a été annoncée le
18 février.
Le. divisions libérées ont rejoint
le gros des troupes. Au courg d'un
combat détenait héroïque, les tiqy-
pee de l'armée de terre et défi
Waften-SS, commandées par le
général d'artillerie Stemmermann
et par le général Lieb, coupées du
reste des forces allemandes depuie
1e janvier, ont résisté à l'assaut
des farce» ennemies bien supérieu-
res en nombre. Elles ont ensuite
percé, au cours de combats héroï-
que. l'étau d'en cercle ment de-
l'adversaire.
Le commandement et la troupe
ont ainsi ajouté à l'histoire mili-
L'aviation britannique
bombarde une ville de la Somme
La prison est détruite et 37 cadavres de détenu»
ont déjà été dégagés
L'aviation britannique a bombardé une ville de la Somme. La
prison a été entièrement détruite. et S7 cadavre-» de détenus, affreuse-
ment mutilés, ont été dégagé» des décombres.
Une centaine de blessés, grièvement atteints, ont été hospitalités.
Les travaux de déblaiement des rutnes se poursuivent activement,
et il est malheureusement certain que la liste des mortv n'est paa close.
Un certain nombre de maison» Bjtuéeq près de ta prison ont été
gravement endommagées par les bombes.
L'INSTITUTION
DES JEUNES AVEUGLES
VA AVOIR CENT ANS
Le 22 février, lïttrtitution natio-
nale deo jeunes aveugles pourra
célébrer le centenaire de eon ins-
tallation officielle en aon hôtel du
bOtflev&rd des Invalides, spéciale-
ment édifl* pour elle par l'archi-
tecte Phliippon, décoré par le
cieeau de JouiTroy et enrichi par
des peintures de Lehmann.
L'éducation des enfanta aveu-
gles est une initiative essentielle-
être nulvie dans la plupart des
Avant de prendre possession d*
l'hôtel du boulevard des Invaïtclea,
l'Institution des jeunoe aveugles
occupa, jusque fin novembre 1M3,
1'a.ncien collège des Bons-Enfants,
rue Saint-Victor. En cea lo-
par l'Etat C'est dans cette école
que Louis Braille, ancien élève,
puis professeur, inventa sa fa-
meltat méthode permettant à t'eux
qui sont privés de la vue d'&votr
avec la vie JntsSlectuelle un con-
tact permanent et facile.
Plus de deux cents jeunea gens
et jeunes filles aveuglée eont les
èlèveB de l'institution du boule-
vard dea lavûlîdea. Celle-ci est
re6tée fidèle à «on but instruire
ceux qui ne volent pas, leur don-
ner un métier utile, grâce aux
éducations eicnultanêinent
données intellectuelle, profession-
et musicale. Parmi le3 an-
clena élevée, on compte des artistes
appréciés, notaJnment dee miui-
eiene.
En Bll*nce, malgré la tourmente,
la vieille instituCion continue ta
besogne sI humaine,
Edouard MAS.
IL FAUT DU TRAVAIL
A LA FRANCE
A L'ALLEMAGNE
DES TRAVAILLEURS
Si, en 1939, on avait écouté
les conseils du Maréchal
la guerre n'aurait pas
été déclarée
Dans un entretien, qu'il a eu
samedi à Vichy avec les maires
de Ja r&glon toulousaine, le Mare-.
chal a falt un retour sur le passé.
Evoquant la déclaration de
guerre faite pendant qu'il diri-
geait de France à
Madrid, le Maréchal a dit avec
force que ad, à l'époque, on avait
suivi Aes conseils la guerre n'eût
pas été déclarée.
L'ÉQUIPAGE D'UN CHALUTIER
SAUVÉ PAR UN CHIEN
Royan, L'équipage du
chalutier Sainte -Marie, qui
avait eu une voie d'eau, a été
sauvé par le chien du bord qui
porta il t#TTe une atft&rre. Dont
soldais allemands- purent ainsi
opérer le tranabordement dea
marin. sur la terre ferme.
Un nouvel emprunt
de dix milliards
sera émis aujourd'hui
Par décret du 19 février, publié
au Journal officiel du 20 fevrter,
il ministre-secrétaire d'Etat à
l'Economie nationale et sua f Inan-
ces a été autorisé à procéder à par.
tir du 21 février à une émission
d'obligations du Trésor.
Ces nouveaux Utreg porteront
Intérêt à et seront anior-
tlssable-a en trente ans par vole
de tirages au sort ou de rachat en
Bourse.
le prix d'éml04lonP fixé àOSfr.QO
pour 100, ressort, hoiu déduction
d'une fraction d'Intérêt? payé*
d'avance, à 4.&15 francs par obli-
gation de 5.ON franc».
lyémis-siottt qui portera aur un
montant de la milliards, sera
dota «an* préavis.
sentes d Alger, Je croyais
j'allais subir une préparation mili-
tairv, qu'on allait me fournir un
uniforme. En réalité, deux au trois
mois après -on entrée dans les
francs-tireur on me remit de
Forgent en m'a-nnonçant que j'ai-
Zats avoir A commettre des atten-
taf9 On me demanda quel genre
je voulait choisir. J'ai choisi îe*
dëraiîiements.
Le président. Vous n'avez
pas songé au victimes que vous
alliez entraîner f
Elck, d'une Vfti* doucereuse.
En temps de guerre, les bombarde-
mente font aussi des victimes.
Gotberg, un juif polonais celui-
là, faisait également partie de
l'équipe des Il IL a
vIngt ans. Il vivait avec dee faux
papiers depuis
Mon premier déraillement,
dit-il, comme a*iï parlait de ton
premier match de football^ rfl-
mfrnff d septembre.
Il s'agit d'un déboulonnement
de aile sur la ligne Parte-Troyee.
entre Gretz et VillepatoUM. Un
wagons déraillèrent Dix furent
détruits. La locomotive fut endom-
magée.
Les tïopîdw eicntes
de Fingerzweig
Avec lui participaient cet
attentat, deux autres juifs l'apa-
tride Salomon Shaptra et le juif
polonais Fingi>rzweig\
Shapira, dont les parents habi-
tent 1a Palestine, est en France
depuis I&38. En mare 1943, 11 fait
connaissance d'une juive qui 1e
pousse à entrer chez les terro-
ristes. Quant à QUI
habite la France depuis 1924. il
entre chez les Iran ce- tireurs eu
début de 194Z.
Le président, songe
aux suitea cita attentait qu'on vous
faisait commettre t
Flngerzweig, après une hésita-
tion. Oui. Mais on m'a tow-
jours affirmé quHl s'agissait exclu-
tïi«Ê4 et que le mécanicien et Je
chauffeur pouvaient sauter Q
îeinps de la locomotive.
Le président. Ce ,que vova u«-
nez de dire est une stupidité.
SI, par miracle., il n'y eut pa*
de victtmw dans 2ee déraillements
qui sont évoqués à cette audience,
qu'on eonge en effet aux Français
qu! ont été blessés* ou qui ont été
tués à la suite de tant d'autres
crimîneta attentats sur nos voies
ferrées
A Caen, à Lyon, par exemple.
Les attentats avaient lieu la nuit.
On se donnait rendez-vous gare de
L'Est. C'est Jà que Rocaor, le le
Technlque », venait distribuer 3e
matériel dee dé boni on ne ure de
raila. Les groupea de protection
recevaient les armée sur place. Les
horaires des passages des traîne
avaient été relevés pendant toute
la eemaine.
Voici encore troto
Was3brct, Martinlok et Ueûeglio-
Louis ROUILLA.C.
Suite page Z.
Malaise politique en Angleterre
fait jour en .Angleterre. L» tfcn-
vernement de M. ChaicMt! s'usa
au pouvoir, ce quî est de règle nor-
male en régime parlem^ntcrne et par.
tieufièrement en cas de guerre. La
récente âlftctïOB partiello ait là pour
le prouver. Le candidat oHidel du
premier ministre, laid HartïrtgtOû.
vient d'être largement battu par 1e
candidat travailli*i*.
Mais laUt-il il croire qu'une gittre
crise politîqua soif AUt le point
ter outre-Manche et que les jours du
gouvememaot loïflnt comptés ? Non,
̃âtift doute. La personnalité de Chur-
chill éclipse toutes 1» Il II jouit
d'uns- cote personnelle très forte, due
à son physique, à ses gros cigare. et
à son goût pour le -whiaky. B&aucoup
d'Anglais peuvent ee Tecaunaîtie en
lui, Jamais premier ministie n'incqmo
mieux John Bull que lui
Il xôpiénenta enfin la politique de
collaborât Ion avec l'Aicérique, et, mal-
gré l*s déboire» que cette politique
vaut TAngleleira. pou à peu dépos-
sédée de la direction du monde anglo-
il il est douteux qu'une ma-
jorité puisgs ne dégager actuellement
au Parlement Pu un ienverseffleiit
d'attitude.
000
L'arïgins du malaïsa poUlique
anglais semble plu et tu pa-
rait davantage d'ordre intérieur
A. passif du gouverne-
ment Churchill, l'opinion inscrit plu-
sieurs giieis la cumul du mandat
parlementaire et de fondions giasae-
mpTit rétribuées par la Couronne, l'in-
[fusioa de ta haute finance dans les
conseils du gouvernement, l'échec de
la campagne d'Italie, enfin et aurtout
la politique sociale conservahïce d'un
gouvernement qui, Je couvert d*
l'union nationale, déçoit lee aspira-
tions d'un peuplo travaillé en sou*-
matn par la propagande communiste,
La récente élection «t très signi-
ficative à cet égard. Cetta lutte élec-
tour mettait auz prises un conserva-
teur et un travailliste indépendant. Le
premier était le fila d'un noble Ictd.
patronné par Churchill, âgé de vingt-
six an«, sans expériencâ politique et
qui n'avait d'autre tnérile que celui
d'apparlenii à une famille représen-
tant depuis trot. siècle* au Parlement
la We*t Derbyshire. Son odv«iwiir«
était un homme du peuple, sans tra-
dition, celles, maie un ..Il jnad« mon*
apant à son actif trente au. de travail
au service 'de l'Etat.
C'est lui qui a été élu. Toui les
Jourtiatuc analoJs. la la nou-
vttll*, » tout empruMs d'affirmer qti
rs t'agïuaît pas d'un, vote d'hotÛUté
eontra le gouvernement, que d'ailleu»
c'était la mxièm» fois la guene
qu'un candidat était hcrfttt a
une électioû. partielle ocra* que la gou.
vernement s'en portât plus mal. Tout
peut Atro vrai. U n'en demeure
pas moins que cet échec n'eit guère
fait poui aif»ncli Churchill et qu'il ait
de ceux dont il doit tenir compte pour
aa politique i&tériauie eoaun« pour sa
politique Axtéiisure,
L'AngletAire inéluctable-
ment du concervatiime tiadltÏDnnel, Le*
̃acrïlicBfli qu'elle demande à sa classe
ouvrière ne pourront étâmelleïnwit t4
sûldet par dea à à terme
comme le plan Tout la
pousse malgré elle vers un sociolifne
national et, paradai» de cette gu«rrer
?en ces méthodes qu'elle piétead com.
oattie chez les peuple* qui ont déjà
fait, eux, leur révolution sociale.
Pierre VITOUX
talrB alteraande un nouveau
êcEatant exempla d'endurance hé-
roïque d'un esprit offensif hardi
et d'un sentiment de camaraderie
prêt à, toug lea Tj« fnr*
maUortï de de teiit -et du
Waffen-SS, commandées par le
génêral des troupea blindées Breith,
engagéea pour délivrer ces unités
ont créé, en coopératlon avec les
troupes placée^ 3 ou* 1e comman-1
dément du général von Vormann,
malgré une situation atmosphéri-
que défavorable et un terrain très
difficile, les cûtiditiotu préalable*
à nette percée grâce à l'action
exemplaire de chaque soldat.
Les Soviets ont subi de trè*
lourde^ pertes et ont perdu du 1
au t8 févrter T£8 chars et
d'asaaut. Huit cents canons 09, été
capturé et plusieurs milliers de
priaormiere ont été fait..
Le corps commandé,
par le général 3eidemann, animé
d'une camaraderie d'armes à toute
épreuve. a soutenu d'une façon
les troupes de l'armée
de terre qui livraient un dur com-
bat.
Lea tormationa d'avions de trane-
port et d'avion* de combat ont
ravitaillé les forces encer*léfta
dans des conditions atmosphéri-
ques difficiles malgré la viva
activité de la chajue et la vio-
lence de la D. C. A, ennemie», «î]e*
lu ont approvisionnées en muni-
tions, vivre* et carburant et ont
ramené à l'arrière plus de
blessée. Trente-deux avions de
transport ont été perdus au court
de Ces opérations.
Cinquante-huit avions ennemis
out été abattu* en combats aériem
et par Ja D. C, A.
PERCÉE ALLEMANDE
AU SUD D'APRILIA
Berlin. Sur ls thé&tre d'opéra*
tivn* italien, près de tfettuno, l'at*
taque allemande a progressé fatxt-
rablem.ent, malgré des contre-atta-
çïtes énergiques des Anglais et de\
A cinq on six
tres au sud d'AprUia, une profonde
percée a pu être effectuée dans la
principale liane de combat adverse.
LE DIMANCHE SPORTIF
Les Flandres prennent la tête
dans le championnat de football
LE froid, chacun Ie il eat
ralyse, enkytase, durcit te
7niwtcJQ. Il produite de danoerenx
çlaqwages. Et îes pur sang*, le.
champions de race, plus que le.
sportifs de classe moyenne, ont 4
craindre ses femidextx effets. Or,
hier justement, deitr hommes du
Midi, deux enfanta du ont
entreprit contre le froid un dvr
match le crovfman marseillais
Pu}azan et l'haltérophile
llérain. Ferrari. Si Je coureur d
pied en triompha brillamment, le
jongleur de fonte dut finalement
baisser les bras après avoir réussi
toutefois à battre le record de
France de l'arraché à gauche avec
82 kg. Il gelait presque au
gymnase Voltaire, et la pu*ant
athlète, handicapé par les arrêta
successif* que nécessite une telle
tenfative, échoua Conte les re-
carda du monde.
Le fragile Pujaxon, par contre^
cuirassé comme un scaphandrier,
galopa avec aisance sur le par-
cours du championne de Paris de
cTùtt-eoxtntry 10 km. au
Tremblay et disposa facilement
du coriace Baudouin après un
long coude & coude. Un mot en-
core d propos da ces championnats
de Paria la gagnante chez Iw
dames, est Mme Trente. Hé oui i-
malgré la trentaine iJien ionnéel
« Madame Trente (telle qu'on sur-
nommait il Il a bien quinze an*
« toujours
d'une foulée souple et légère les
wi«-&oi* hivernaux.
Trente ans après as» débuta, on
parlent pvut-étre encore de Mme
Trente. La sport conserve, mes-
dame*
L0 fait marquant d& ce diman-
che eportif rente cependant la dé-
faite de l'Artois devant les Flan-
dres dans le championnat de foot-
ban patronné par le Petit Pari-
sien. Battue chez elle par 1 d O,
i'équipe qvA tenait la tâte depuis
le ̃ début de la compétition doit
céder la ̃première place 4 ntt tîoi-
Sine, cependant que la Champa-
gn*s, qui infligea hier un cuisant
échec ttwc Bretons (6-l>, ae rappro*
che dangereusement. Comme, d'au-
tre part, les valeurs parisiennes
sont en hau&a*, un peut nettement
entim er que le c frampwnn-a
n'est pas encore joué »
Hager MALHER.
(Voir le* résultats iechnlqueri
en page 2.)
PARIS-X'
Télégramme Parisien-Paris
PUBLICITE TiJépti. PRO I» 21
Petites annonce» PRO 18-!»
CAMOUFLAGE DES LUMIERES
de 18 h. 48 à 7 h. 20
NI
LUNDI
21
FÉVRIER 1944
saint PÉPIN
S'inspirant des méthodes employées
par la bande Bonnot de sinistre mémoire
des terroristes s'étaient solidement retranchés
dans des fermes près de Lyon
JOSEPH DARNAND DIRIGE EN PERSONNE DEUX OPERATIONS
QUI PERMETTENT LEUR CAPTURE APRES DE BREFS COMBATS
Dix des bandit: ont été Immédiatement patte» par l«s arnies
Lyon. Grâce aux déciaratioma
faites récemment par sept terro-
ristes arrêtée dans la région lyDn-
Lyon vendredi par le* forces du
maintien de l'ordre.
Peu aprèa minuit, quelques éié-
et d* la gaxde étaient alertée, lia
devaient se rendre Vancia. petit
Village situé à dix kilomètru sai
Vaucia dort jwua 1a rni«f>. Quel-
qu'un murmure C'*st 1à. »
Le.! hommes sTapproc4ient. Une
erill* entoure un parc au milieu
àuqueil en aperçoit une vaste
ferme d'un étage iL l'aspect de cou-
vant fortifié. Une lumière e'&l]ume
au premier étage. Un groupa a'ap-
proche et encerote la maison. Un*
grenade, jetée d'un* fenêtre, tue
un milicien, en blftSM un autre.
Une courts 'lutte s'engage au fnsjH-
mitrailleur et à la mitraliStetie.
riatea se cachent dttes la ferme. ii
confient de ïl« pas engager une
action qui pourrai Être
I.'ordre de repli est donné, tandis
renîorte à Lyon,
Le chef DamAnd, qui se trouve
lui-même à Lyon, AU retour d'une
prend ta direction de la troupe de
renfort. Il Ne rend & VancUi a.vtrt
un peloton da la garda et 20 nou-
veaux miliciens.
Et l'on va revivre 3ci qutlquM
épisodes tragiques qui reasembléwt
la bande Bonnot, de ainiatre mé-
moire siège d'un repaire, échange
de coupa de feu, polici*ra abattra.
Une courte lutte
dam le jour naïjiant
Dès leur arrivée. tte« fualla-mi-
traill«iiïW sont placé» dans le parc,
combat a'engBge dans le Jour qui'
naît. Le chef Daroand est au mi-
lieu de ses hommes. Il faut en Unir,
et quelqu'un propose
Mettons le feu.
Mettre le feu eet impossible Us
autres fermes et lee granges aoM
trop proeb-es.
A 8 heurefi, voici qu un linge
blanc est accroché Ml montant
d'une fenêtre.
Ils ae rendent, lia se rendent
Lee terroristes iwrteiit, mains en
d'une trentaine d'années, hlratftes.
On les fait aussitôt monter dans
dee camions qui les coii^uieent à
Lyon où Ne seront interrogea.
Gardes et miliciens foulUttAt la
ferme. Uaofl une première cave
sont entreposas deux mitraill«TM«a
Hotchkiea, une centaine de fusils
en bon état, un grand nombre da
mitraillettes et des grenade d'orl-
gine anglaiae. Une cave voisine eet
bourrée d'expl&Bi-fs. Dana le garage,
IL côté d'un caaaion et de deux vni-
tures légère*, se trouvent 5.000 H-
trea d'e*a«ice. Dans d'autres pie-
cea aont curieusement m&les 5 ton-
nes de fromage, 300 pairfcs de for-
tes chaussures, des botte*, ou
euere, des baïonnette
!La visita de la ferme termine*,
Jt»eph Darnand ptaae en revue lea
mtiicienJ e-t la garde.
Le butin que nous venona de
découvrir, dit-il, est la preuve que
ces hora-la-lol tant à la aolde de
Tétranzer, arraea que noua
venons de saisir devaient aller à
detl individ.ua qui n'ont qu'un but
jeter le troub1e dans le pays et y
préparer la r&volution communiste,
A Lyon, pendant ce temps, l'in-
terrog-atoire des prisonnier*, dont
deux Italie^na, permettait d'Organl-
aer pour l'apTès-midl mêîflt une
nouveûlc expédition.
Allez a Ecully, voua trouve-
rez dans une ferme cinq ou alx
Chefs armés. Ils se défendront-,
A 13 h. les forces du main-
tien de l'ùrara, toujours conduite»
car pour Ecully, emmenant un dos
sw la route, croise la colonne rou-
lant vers Lyon. Le prisonnier crie
En voilà
La voiture est stoppé^ ton «ki*
ÉMOTION TARDIVE
La noiToté *rt d* toap l«a
timpi et (le tont«» ia.tlta-
'le.. Mais eu 1&44 et aux portai
-de Pari».
A Atiil#-Mùaii4 l'état de «anté
d'nne fillette de qui rn.au Iun-
pira. ans inquiétudes fk aa. lamlllB.
Lee parent» sa purtalant »Attf
dont. qu'une cabhldératlon
préférèrent les oïficaa d'un gn4-
T»m rt an "beaa jarlar, 1» jTH*-
rlBBonc. h l'entendre, ne ttav ali-
bien et, c«nx 4R« 1a taie érable
soian.ee de. hosunn manaoBamt
tour
Onarl».
IirtioRuna ̃• 4i*Att «luion, ce
qui ne fffcte rien,
da Cbri.t «.
La. tliérapvntiq.a* dn ruérlf-
Simplet LHim-t-Hi i prifc-
r*i, apposition des mais.
i'État la malade n.« fit
qu'ompirex d«Tast o*t ^mpi-
rla.mÉ..k WLafi, entât»! nhuu Le
̃ont les Ignorant*, tav pin?«nt*
itf*a voulurent pave démordra et
lal««feront lo«r f 111a aUl malus Au
tbanmatoEfire.
Ft la fUlatt* vient de mourir.
Item condition! da Q*tt* ï»Ort
et *tt*p*ctw an» 1* par-
de
vl peu tard du
Ctaeveln.
On eftt aim* flue ion acticm
H'ex«T?at pins t-3t,
K. F.
r Bernard DTMQNT
du*teur fait pr4*oB.n4*r. L'homme
parle.
Il y a e£x homme* et deux
femme* doue la ferme,
isolée, dJaocfes dîfilciî*.
M aie la journée *'4vance. H faut
que l'opération soif rapidement mé-
fiée en évitant les pertea. Joseph
J>a«TM.iul inai&tE
Il faut qu'ils se rendent.
Et, de tournant vtta leur com-
pile*
T'u va« aller leur dire qu'il
faut qu'ils se rendent dana dix
minutes, .sinon nous tirons».
Dix minutes passent. L'homme
ne revient pas. L'ordre 6Ot donné
d'ouvrir la feu. Il durera sans ar-
r&t de 2 b. 80 à 4 h. 30.
i A figures, lee bandits H ren-
dent.
Da-n* 1a fenuer un nouveau bu-
tin est trouvé, moins important
cependant que le matin mitraffl-
1-ettes, piston te, grenadee, eflwfice,
une tonne de fromage.
X«ev neuf prisonniers étalent
conduit* à Lyon et interrogea en
fin d'a.prèfl-midi. Un homme a peur.
Un inspecteur lui dema.nde pour-
quod il est pntre dans 1a bande.
Pour francs par mois.
Tin autre dit comment Ils ont pu
avoir une ferme.
Noua l'avons louée en noua
faisant ptuwef pour ingénkiire
agronomes.
Comment avea-votm obtenu
tout ce que nous avons naial ?
Par parachute- ou bien nous-
mêmes.
« Nomwnêmes cela veut dire
en. pillant les fermea, en dèvsJi-
aant léa et mémo 1«b
banques et 1-es postée
A (*ul dévalant twrvir la ar-
mas, lu vivres ?
Au maquis.
Les forces du maiintien de l'ordre
venaient donc d'arrêter en une
journée deux groupes d'individus
qui ravitaiCU&ient les terroristes
des Alpas et de l'Ain.
Traduits dans la e-oïrée d'hier
devant lit cour martiale française,
lia ont leur pairticdpatiorL
h de nombreux attentats il main
armée. La cour a condamné à
voyé sept, dont les deux femmes,
devant la section spéciale du tri-
bunaux compétents,
îjes dix terroristes ont été pan-
eu par les armes sa= délai.
Lca hommes quf venaient de vi-
vre cette Journée mouvementée ne
l'avaient pas fait animés d'un
prit partisan, Ka étaient seulement
du agents du maintien de l'ordre
dont la mission est, suivant 1e mot
de Joaeph de gagner
u.ne bataîille que gouvernement
Pas voulue ».
AU CONSElL CES MINISTRES
Le secrétaire général au maintien de l'ordre
a rendu compte des résultats de la répression
Yitby. Le conseil d&a minis-
trea ©'«rt réuni samedi sous la
sidence du Maréchal de France,
chef de l'Etat.
Le chef du gouvernement a
posé les questions que pose l'assi-
à à la zone occupés des dé-
partements du littoral méditerra-
néen. A cette occasion, il a fait
part de certaine» décisions qui on2
été prîaea concernant notamment
le régime de la presse dans ces
départements,
MM. Cathala, ministre de l'Agri-
culture et du Ravitaillement, et
Bichelonne, ministre de la Produc-
tion indiustriaHe et du Travail, cvnt
ansuite rendu compte des négocia-
tions en coûta avec les autorités
aHemandes sur les questions de
Sur la t>î-opositdon du du
prouvé les grandes lignes d'un pro-
jet de loi élaboré par le ministre
de l'E3conomie nationale et des Fi-
nances, et ayant pour objet de
couvrir les dommages matériels
cituaéd par les actes de sabotage
SUR TOUT LE TERRITOIRE
DE NOUVELLES ARRESTATIONS
ONT ÉTÉ EFFECM
1 Tandis que des contingente de
1 gardes mobile*, mettaient à bien,
teja opérations de répression dont
noua pirioni d'autre part,
du maintien de l'ordM poursui-
t«s ont été mtj hors d'état de nuire.
Un peloton de G. M. R. a atta-
Lauze (Dauba) où douze individus,
puifléa-mment arotêA, a'étatent ré-
fug-lé*. Au coura de l'opération,
cinq terroristes ont été tuée, un
gardien a été tut, un autre blessé.
Lea cinq autres
bandit* ont pris la fuite..
On a salrt un matériel extrême-
ment d'une mît railleuse, d'un fusil-
mitratlleur, de nombreux fusils de
guerre, pistolets, revolvers et d'une
importante quantité de munitions.
Lee gendarmes de Méai&ree (Ar-
dennes) ont appréhendé quatre
bandit qui j s'étaient livrée à diver-
ttem attaques à main armée dans la
région de Ch.a.rlevlUâ.
A Montpellier, aU coure d'une
du meurtrier de ï'iMpeoteur Maasy,
a été grièvement bl-&asé alors qu'il
tentait de s'enfuir,
d« à Montpellier pa.r des inspec-
teur» de police l'un d'eux réussit
joint par UH p*ilici«rt le blessa griè-
vement d'une balle dane le ventre.
Son complice a été écroue.
LM forces d'ordre ont, d'autre
part, arrêté près d'Agea, dane une
ferme isoîée, à Penne, trois ban-
dits terroristes qui avaient de
nombreux attentats à leur actif.
A Limogea, c'est une bande de
pilleurs de mairies qui eat tombée
aux mains des polîcl«?s.
Lei opération! en Ha utï- S a vois
Une opération effectuée dans la
région de Naves, non loin d'An-
necy, a permis la capture de cinq
terrarlstea et la découverte de
nombreuse* armes ainsi que d'une
grosse quantité d'exploeite.
A Annecy et à Sciez on a dé-
couvert d'lmportanta dépota d'sx-
plosifs et de cheddite.
Suite pogt
et les attentats et d'un
autre proj *t étendant aux f ono-
tionnairea victime* d'attentata les
di3po£itio-ns dont bénéficient déjà
lu fonctionnaires de la police,
M. Damand, secrétaire général
au maintien de l'ordre, sur l'invi-
tation du chef du- gouvernement,
ministre de l'Intérieur, a rendu
compte des mesures prises pour ré-
tablir dans le département
de 1a Haute-Savoie, ainsi que des
résultats obtenus par ces services
dans la répression du terrorl«ïie.
Enfin, sur le rapport du garde
du Sceaux, ministre da la Justice,
le corueil q. décidé de déférer un
certain nombre d'affaires au tri-
bunal d'Etat
Le procès des vingt-quatre auteurs d'attentats terroristes
LES DÉBOULONNEURS DE RAILS
EXPiIQUENÏ AU TRIBUNAL
COMMENT ILS RECEVAIENT
ET EXÉCUTAIENT LEURS CONSIGNES
ET PAR QUI ILS ÉTAIENT ARMÉS
-uns de la d euxième au-;
dlenc* du procèa dea vingt-quatre
Jugé. par. cour mar-
tiale allemande siégeant à Pari*,
les inculpée ont à répondre à un
Interrogatoire aerré.
On apprend tout d'abord que
«>ttB équipe, speciaHoée dane l'at-:
tentat sur nos voies ferré«, était:
désignée dans l'organisation ioua
le nom de « détachement XV».
C'eet un certain. Joseph Rocaor,
un juif hongrois. qui était le ree-
pirtisable du groupe.
Roczor ne le conteste PU. mai*
n précise qu'il était surtout chargé
de c l' administration du matériel».
La on cOmprfcftd et q'4fi'
c«ïft veut dire: Il «'agît des clef.
à tire-fond qui eervaient à dé-
boultmn*r les rails pour provo-
quer dea caitaetrûpheA..
de fabriquer dea explo-
sifs. J'étoÂa, en effet, «« apêdtt-
liste, parce que rai été élevé en
Hongrie dans ne région J»ini*re
et que, tout jeune, je jouate avec
la poudre.
Le eyniiim de Roczar
Rocimr a trente-neuf ana. Un
étrange et î>erpétuel sourire erre
sur eea lèvres minces. Il ne eacbft
paa qu'il voulait lutter contre
l'Allemagne et que c'eet dane e«
but qu'il •'enrôla dan» lia francs-
tireurs partisans du M. O. L dès
Le président. afow, en faisant
dérailler des trains, vous axpoaies
surtout dea vies franço^9«9
Pu¡: de réponse, mais toujours
un .affreux sourire.
Deux autres juifs nangrois fai-
saient parti* du groupa Glasi et
est en Francs depuis
Il a quaranfce-deni iw, n e*t eer-
rurier de son métier. Il prétend
n'avoir jamais participé à un
attentat contre une voie ferrée,
mais i1 x*connaît avoir reçu Par
foie 1.200 Jïftiit» d» l'organi-
sation,
GlasJî. ̃ Citait pour avoir rd-
paré des dynamo* de vélos.
E!le3ct par contre, avoue avoir
participé à plusie-urs expédîtlona.
Il Et vingt ans, des cheveux blonde
et frfoés sur un visage d'adolee-
cent. C'est Un étudiant. In voulait
devenir ingénieur agronome. Au
cours de l'été 1943, Il rencontre
un ancien professeur qui lui non-
seille d'entrer dans
terroriete.
Elek, J'avais alors l'intention
de m'ençager chez de ChtuïJe. Mais
oh me fit que V* ar-
mée secrète» dans laquelle f en-
trais était officiellement
Les Allemands s'emparent
de nombreuses localités
an sud de Krivol-Rog
DE VIOLENTS COMBATS SE POURSUIVENT
SUR LA TÊTE DE PONT DE NETTUNO
Au cours d'un raid terroriste sur l'Allemagne du Centre
83 bombardiers britanniques ont été abattus
Grand quartier générai
du Ftthrer, 20 terrier
Le haut commandement des
farces armées allemandes c(tmmv>-
nique
Au BTld de Krivoï-Roff, une for-
mation «llemande a >arc* tes
ligne* Bôvletmuee, &'«rt emparée de
une brèche du front De part et
d'autre dé la ville, les attaques
ennemtea ont échoué.
A l'est de J&cfckov, d« aotauts
ennemie ont été brtséa apr&i de
violente combata de chare. Lee
Soviet ont perdu vingt-s[x blindé*.
tien avions de oataille, est de nou'
veau passé l'attaque après une
violent* préparation d'&rtilïeri*.
Sea tentattv-ee de percée ont été dé-
jouées après des combat durs et
iûdécla. Dea pénétra-
tion* locales ont été colmatées.
A l'arrière du #ecteur central, au
ooura d'une action couronnée de
ont détruit 257 c4eemat« et plue
de 100 dépota de matériel. Un
abondant butta .en arma, bétail et
€• que l'on pourait 'loir iiir Doa Toiat «prfo U travail 1 de» «
vivru a été ramassé. tAt bandit*
ont mibl de très lourd*» pertes.
Au nord de VflHkie-Tjoukt et au
sud du lac Ilm-en, da violenta
comhats ont été engagée et durent
encore.
Entre les laos Ilm«ji et Peïpous,
alneH que dan« la région de Narva,
la forte pression ennemie continue.
De nooibraiwe» attaques soviéti-
que* ont échoué aprÈa de durs
combats. Des wîonnes ennemies
en marche et dts position* de dé-
part ont été pilonnée* par un tir
concentré d'artillerï«. De vlolente
combats sont en coure quel-
ques poebep.
La fotte jor ht hauts Ualitru
Lea combat)! jut \& têt# da pont
de Nettuno ont continué, hier en-
core, avec une égale violea&e au
auct et au sud-e*t d'Apriiia. Nos
attaques ont alterné avec dea
contré-attaque* ennemiw flOïlte-
de com-
bat et de bataille ont attaqua ettl-
cacemfint de jnur et de ault des
objectifs eur ta tête de pont de Net-
tuno. Dans le port «TAnzio, lee
étendus et des explorions dans les
Des concentration» de navires
̃ennemis ont été attaqué» au
largç d'Anzio.
Un transport de 7.000 tonnes a
été eûulé, et deux autres, jaugeant
au total 18.000 tonnes. ont été gra-
vemeat endommagés. Dans les
eaux au large de NettunOj des
«ous-marin» ont coulé troia pénfe
ch«« de débtttquemunt «nuomfe*
lourdement chargé^o «t un â«fg«
au. total tonn*%
lieutenant de vaisseau Fenskî,
détruit d*p# ïe* mêmes eaux •
croiseur ennemi.
Sur le front méridional, dfte» sf
région de Caaaino, l'adversaire, 1 raison hier seg attaquée 4'«nver-
«Ure. La journ&e a e-tê ealme «UI
l'enacmble du front, à l'exception
de violents c
forte.
Dix-huit avionci ennemis ont été
abattue hier ftT3-d*amja du fl*nt
italien.
Dana lee premières heures du.
20 février, des formations de bom.
ùardlera britanniques ont effectua
une attaque sur dea loca-
lités du centre de l'All-emagn*. Un
grand nombre de bombes expLo-
flfivea et incendiaires ont ét& jet^ea,
notamment eur Lea quartier* J'ha-
bitation de ]4 ville de X^elpilg. No»
faroee de défense aérienne ont dé-
huit 63 bombardiers qvadrimo-
teure.
La nuit dernière, dç* avions d*
harcèlement ennemis ont jet' de*
bombee eur des localités du nord
et dn nord-oueai de rAHemagne.
Des forc-ea n&vales, 1&3 bàtimen.»
de commerce et ta D. C. A. de
marine ont abattu douze avions
ennemis du 11 au 20 février.
LES TROUPES ISOLEES DEPUIS LE 28 JANVIER
ONT REJOINT LE GROS DE L'ARMEE DU REICH
D'autre part, le haut comman-
dement des forces armées alle-
mandes publie lea détails complé-
mentaires suivants sur la libera-
tien de la allemande
encerclée à l'ouest de Toherkasoy.
libération qui a été annoncée le
18 février.
Le. divisions libérées ont rejoint
le gros des troupes. Au courg d'un
combat détenait héroïque, les tiqy-
pee de l'armée de terre et défi
Waften-SS, commandées par le
général d'artillerie Stemmermann
et par le général Lieb, coupées du
reste des forces allemandes depuie
1e janvier, ont résisté à l'assaut
des farce» ennemies bien supérieu-
res en nombre. Elles ont ensuite
percé, au cours de combats héroï-
que. l'étau d'en cercle ment de-
l'adversaire.
Le commandement et la troupe
ont ainsi ajouté à l'histoire mili-
L'aviation britannique
bombarde une ville de la Somme
La prison est détruite et 37 cadavres de détenu»
ont déjà été dégagés
L'aviation britannique a bombardé une ville de la Somme. La
prison a été entièrement détruite. et S7 cadavre-» de détenus, affreuse-
ment mutilés, ont été dégagé» des décombres.
Une centaine de blessés, grièvement atteints, ont été hospitalités.
Les travaux de déblaiement des rutnes se poursuivent activement,
et il est malheureusement certain que la liste des mortv n'est paa close.
Un certain nombre de maison» Bjtuéeq près de ta prison ont été
gravement endommagées par les bombes.
L'INSTITUTION
DES JEUNES AVEUGLES
VA AVOIR CENT ANS
Le 22 février, lïttrtitution natio-
nale deo jeunes aveugles pourra
célébrer le centenaire de eon ins-
tallation officielle en aon hôtel du
bOtflev&rd des Invalides, spéciale-
ment édifl* pour elle par l'archi-
tecte Phliippon, décoré par le
cieeau de JouiTroy et enrichi par
des peintures de Lehmann.
L'éducation des enfanta aveu-
gles est une initiative essentielle-
être nulvie dans la plupart des
Avant de prendre possession d*
l'hôtel du boulevard des Invaïtclea,
l'Institution des jeunoe aveugles
occupa, jusque fin novembre 1M3,
1'a.ncien collège des Bons-Enfants,
rue Saint-Victor. En cea lo-
par l'Etat C'est dans cette école
que Louis Braille, ancien élève,
puis professeur, inventa sa fa-
meltat méthode permettant à t'eux
qui sont privés de la vue d'&votr
avec la vie JntsSlectuelle un con-
tact permanent et facile.
Plus de deux cents jeunea gens
et jeunes filles aveuglée eont les
èlèveB de l'institution du boule-
vard dea lavûlîdea. Celle-ci est
re6tée fidèle à «on but instruire
ceux qui ne volent pas, leur don-
ner un métier utile, grâce aux
éducations eicnultanêinent
données intellectuelle, profession-
et musicale. Parmi le3 an-
clena élevée, on compte des artistes
appréciés, notaJnment dee miui-
eiene.
En Bll*nce, malgré la tourmente,
la vieille instituCion continue ta
besogne sI humaine,
Edouard MAS.
IL FAUT DU TRAVAIL
A LA FRANCE
A L'ALLEMAGNE
DES TRAVAILLEURS
Si, en 1939, on avait écouté
les conseils du Maréchal
la guerre n'aurait pas
été déclarée
Dans un entretien, qu'il a eu
samedi à Vichy avec les maires
de Ja r&glon toulousaine, le Mare-.
chal a falt un retour sur le passé.
Evoquant la déclaration de
guerre faite pendant qu'il diri-
geait de France à
Madrid, le Maréchal a dit avec
force que ad, à l'époque, on avait
suivi Aes conseils la guerre n'eût
pas été déclarée.
L'ÉQUIPAGE D'UN CHALUTIER
SAUVÉ PAR UN CHIEN
Royan, L'équipage du
chalutier Sainte -Marie, qui
avait eu une voie d'eau, a été
sauvé par le chien du bord qui
porta il t#TTe une atft&rre. Dont
soldais allemands- purent ainsi
opérer le tranabordement dea
marin. sur la terre ferme.
Un nouvel emprunt
de dix milliards
sera émis aujourd'hui
Par décret du 19 février, publié
au Journal officiel du 20 fevrter,
il ministre-secrétaire d'Etat à
l'Economie nationale et sua f Inan-
ces a été autorisé à procéder à par.
tir du 21 février à une émission
d'obligations du Trésor.
Ces nouveaux Utreg porteront
Intérêt à et seront anior-
tlssable-a en trente ans par vole
de tirages au sort ou de rachat en
Bourse.
le prix d'éml04lonP fixé àOSfr.QO
pour 100, ressort, hoiu déduction
d'une fraction d'Intérêt? payé*
d'avance, à 4.&15 francs par obli-
gation de 5.ON franc».
lyémis-siottt qui portera aur un
montant de la milliards, sera
dota «an* préavis.
sentes d Alger, Je croyais
j'allais subir une préparation mili-
tairv, qu'on allait me fournir un
uniforme. En réalité, deux au trois
mois après -on entrée dans les
francs-tireur on me remit de
Forgent en m'a-nnonçant que j'ai-
Zats avoir A commettre des atten-
taf9 On me demanda quel genre
je voulait choisir. J'ai choisi îe*
dëraiîiements.
Le président. Vous n'avez
pas songé au victimes que vous
alliez entraîner f
Elck, d'une Vfti* doucereuse.
En temps de guerre, les bombarde-
mente font aussi des victimes.
Gotberg, un juif polonais celui-
là, faisait également partie de
l'équipe des Il IL a
vIngt ans. Il vivait avec dee faux
papiers depuis
Mon premier déraillement,
dit-il, comme a*iï parlait de ton
premier match de football^ rfl-
mfrnff d septembre.
Il s'agit d'un déboulonnement
de aile sur la ligne Parte-Troyee.
entre Gretz et VillepatoUM. Un
wagons déraillèrent Dix furent
détruits. La locomotive fut endom-
magée.
Les tïopîdw eicntes
de Fingerzweig
Avec lui participaient cet
attentat, deux autres juifs l'apa-
tride Salomon Shaptra et le juif
polonais Fingi>rzweig\
Shapira, dont les parents habi-
tent 1a Palestine, est en France
depuis I&38. En mare 1943, 11 fait
connaissance d'une juive qui 1e
pousse à entrer chez les terro-
ristes. Quant à QUI
habite la France depuis 1924. il
entre chez les Iran ce- tireurs eu
début de 194Z.
Le président, songe
aux suitea cita attentait qu'on vous
faisait commettre t
Flngerzweig, après une hésita-
tion. Oui. Mais on m'a tow-
jours affirmé quHl s'agissait exclu-
tïi«Ê4 et que le mécanicien et Je
chauffeur pouvaient sauter Q
îeinps de la locomotive.
Le président. Ce ,que vova u«-
nez de dire est une stupidité.
SI, par miracle., il n'y eut pa*
de victtmw dans 2ee déraillements
qui sont évoqués à cette audience,
qu'on eonge en effet aux Français
qu! ont été blessés* ou qui ont été
tués à la suite de tant d'autres
crimîneta attentats sur nos voies
ferrées
A Caen, à Lyon, par exemple.
Les attentats avaient lieu la nuit.
On se donnait rendez-vous gare de
L'Est. C'est Jà que Rocaor, le le
Technlque », venait distribuer 3e
matériel dee dé boni on ne ure de
raila. Les groupea de protection
recevaient les armée sur place. Les
horaires des passages des traîne
avaient été relevés pendant toute
la eemaine.
Voici encore troto
Was3brct, Martinlok et Ueûeglio-
Louis ROUILLA.C.
Suite page Z.
Malaise politique en Angleterre
fait jour en .Angleterre. L» tfcn-
vernement de M. ChaicMt! s'usa
au pouvoir, ce quî est de règle nor-
male en régime parlem^ntcrne et par.
tieufièrement en cas de guerre. La
récente âlftctïOB partiello ait là pour
le prouver. Le candidat oHidel du
premier ministre, laid HartïrtgtOû.
vient d'être largement battu par 1e
candidat travailli*i*.
Mais laUt-il il croire qu'une gittre
crise politîqua soif AUt le point
ter outre-Manche et que les jours du
gouvememaot loïflnt comptés ? Non,
̃âtift doute. La personnalité de Chur-
chill éclipse toutes 1» Il II jouit
d'uns- cote personnelle très forte, due
à son physique, à ses gros cigare. et
à son goût pour le -whiaky. B&aucoup
d'Anglais peuvent ee Tecaunaîtie en
lui, Jamais premier ministie n'incqmo
mieux John Bull que lui
Il xôpiénenta enfin la politique de
collaborât Ion avec l'Aicérique, et, mal-
gré l*s déboire» que cette politique
vaut TAngleleira. pou à peu dépos-
sédée de la direction du monde anglo-
il il est douteux qu'une ma-
jorité puisgs ne dégager actuellement
au Parlement Pu un ienverseffleiit
d'attitude.
000
L'arïgins du malaïsa poUlique
anglais semble plu et tu pa-
rait davantage d'ordre intérieur
A. passif du gouverne-
ment Churchill, l'opinion inscrit plu-
sieurs giieis la cumul du mandat
parlementaire et de fondions giasae-
mpTit rétribuées par la Couronne, l'in-
[fusioa de ta haute finance dans les
conseils du gouvernement, l'échec de
la campagne d'Italie, enfin et aurtout
la politique sociale conservahïce d'un
gouvernement qui, Je couvert d*
l'union nationale, déçoit lee aspira-
tions d'un peuplo travaillé en sou*-
matn par la propagande communiste,
La récente élection «t très signi-
ficative à cet égard. Cetta lutte élec-
tour mettait auz prises un conserva-
teur et un travailliste indépendant. Le
premier était le fila d'un noble Ictd.
patronné par Churchill, âgé de vingt-
six an«, sans expériencâ politique et
qui n'avait d'autre tnérile que celui
d'apparlenii à une famille représen-
tant depuis trot. siècle* au Parlement
la We*t Derbyshire. Son odv«iwiir«
était un homme du peuple, sans tra-
dition, celles, maie un ..Il jnad« mon*
apant à son actif trente au. de travail
au service 'de l'Etat.
C'est lui qui a été élu. Toui les
Jourtiatuc analoJs. la la nou-
vttll*, » tout empruMs d'affirmer qti
rs t'agïuaît pas d'un, vote d'hotÛUté
eontra le gouvernement, que d'ailleu»
c'était la mxièm» fois la guene
qu'un candidat était hcrfttt a
une électioû. partielle ocra* que la gou.
vernement s'en portât plus mal. Tout
peut Atro vrai. U n'en demeure
pas moins que cet échec n'eit guère
fait poui aif»ncli Churchill et qu'il ait
de ceux dont il doit tenir compte pour
aa politique i&tériauie eoaun« pour sa
politique Axtéiisure,
L'AngletAire inéluctable-
ment du concervatiime tiadltÏDnnel, Le*
̃acrïlicBfli qu'elle demande à sa classe
ouvrière ne pourront étâmelleïnwit t4
sûldet par dea à à terme
comme le plan Tout la
pousse malgré elle vers un sociolifne
national et, paradai» de cette gu«rrer
?en ces méthodes qu'elle piétead com.
oattie chez les peuple* qui ont déjà
fait, eux, leur révolution sociale.
Pierre VITOUX
talrB alteraande un nouveau
êcEatant exempla d'endurance hé-
roïque d'un esprit offensif hardi
et d'un sentiment de camaraderie
prêt à, toug lea Tj« fnr*
maUortï de de teiit -et du
Waffen-SS, commandées par le
génêral des troupea blindées Breith,
engagéea pour délivrer ces unités
ont créé, en coopératlon avec les
troupes placée^ 3 ou* 1e comman-1
dément du général von Vormann,
malgré une situation atmosphéri-
que défavorable et un terrain très
difficile, les cûtiditiotu préalable*
à nette percée grâce à l'action
exemplaire de chaque soldat.
Les Soviets ont subi de trè*
lourde^ pertes et ont perdu du 1
au t8 févrter T£8 chars et
d'asaaut. Huit cents canons 09, été
capturé et plusieurs milliers de
priaormiere ont été fait..
Le corps commandé,
par le général 3eidemann, animé
d'une camaraderie d'armes à toute
épreuve. a soutenu d'une façon
les troupes de l'armée
de terre qui livraient un dur com-
bat.
Lea tormationa d'avions de trane-
port et d'avion* de combat ont
ravitaillé les forces encer*léfta
dans des conditions atmosphéri-
ques difficiles malgré la viva
activité de la chajue et la vio-
lence de la D. C. A, ennemie», «î]e*
lu ont approvisionnées en muni-
tions, vivre* et carburant et ont
ramené à l'arrière plus de
blessée. Trente-deux avions de
transport ont été perdus au court
de Ces opérations.
Cinquante-huit avions ennemis
out été abattu* en combats aériem
et par Ja D. C, A.
PERCÉE ALLEMANDE
AU SUD D'APRILIA
Berlin. Sur ls thé&tre d'opéra*
tivn* italien, près de tfettuno, l'at*
taque allemande a progressé fatxt-
rablem.ent, malgré des contre-atta-
çïtes énergiques des Anglais et de\
A cinq on six
tres au sud d'AprUia, une profonde
percée a pu être effectuée dans la
principale liane de combat adverse.
LE DIMANCHE SPORTIF
Les Flandres prennent la tête
dans le championnat de football
LE froid, chacun Ie il eat
ralyse, enkytase, durcit te
7niwtcJQ. Il produite de danoerenx
çlaqwages. Et îes pur sang*, le.
champions de race, plus que le.
sportifs de classe moyenne, ont 4
craindre ses femidextx effets. Or,
hier justement, deitr hommes du
Midi, deux enfanta du ont
entreprit contre le froid un dvr
match le crovfman marseillais
Pu}azan et l'haltérophile
llérain. Ferrari. Si Je coureur d
pied en triompha brillamment, le
jongleur de fonte dut finalement
baisser les bras après avoir réussi
toutefois à battre le record de
France de l'arraché à gauche avec
82 kg. Il gelait presque au
gymnase Voltaire, et la pu*ant
athlète, handicapé par les arrêta
successif* que nécessite une telle
tenfative, échoua Conte les re-
carda du monde.
Le fragile Pujaxon, par contre^
cuirassé comme un scaphandrier,
galopa avec aisance sur le par-
cours du championne de Paris de
cTùtt-eoxtntry 10 km. au
Tremblay et disposa facilement
du coriace Baudouin après un
long coude & coude. Un mot en-
core d propos da ces championnats
de Paria la gagnante chez Iw
dames, est Mme Trente. Hé oui i-
malgré la trentaine iJien ionnéel
« Madame Trente (telle qu'on sur-
nommait il Il a bien quinze an*
« toujours
d'une foulée souple et légère les
wi«-&oi* hivernaux.
Trente ans après as» débuta, on
parlent pvut-étre encore de Mme
Trente. La sport conserve, mes-
dame*
L0 fait marquant d& ce diman-
che eportif rente cependant la dé-
faite de l'Artois devant les Flan-
dres dans le championnat de foot-
ban patronné par le Petit Pari-
sien. Battue chez elle par 1 d O,
i'équipe qvA tenait la tâte depuis
le ̃ début de la compétition doit
céder la ̃première place 4 ntt tîoi-
Sine, cependant que la Champa-
gn*s, qui infligea hier un cuisant
échec ttwc Bretons (6-l>, ae rappro*
che dangereusement. Comme, d'au-
tre part, les valeurs parisiennes
sont en hau&a*, un peut nettement
entim er que le c frampwnn-a
n'est pas encore joué »
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