Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1866-08-23
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32747578p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 124053 Nombre total de vues : 124053
Description : 23 août 1866 23 août 1866
Description : 1866/08/23 (Numéro 235). 1866/08/23 (Numéro 235).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k674365w
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
LE CONSTITUTIONNEL. JEUDI 25 AOUT 1866.
quatre heures du matin, l'hôtelier, fatigué d'u
ne longue veilléo-,-alla .se mettre .au. .lit, en re^
commandant le calme au groupe encore nom
breux qui restait dans la salle. Il venait à peine
de se retirer qu'uno affrotisè. détonation se fait
entendre,
La mèche de là chandelle entièrement consu-
méo était tombée dans le fond du boulet qui
contenait encore uno forto charge de poudre. Le
projectile avait volé on, éclats. Quatre hommes
étaient foudroyés, deux autres mortellement
frappés et cinq "plus ou moins grièvement blès-
sés. Ceux qui n'avaient .pas été atteints s'étaient
enfuis en poussant'des cris do terreur...
— A trois heures un quart du matin, la. nuit
dernière, le nommé Eug. L..., 3gé_ de vingt-gix
ans, charretier,.yuo du Transit, s'introduisait a
l'aide d'escalade, et probablement pour .com
mettre un vol, dans le jardin dépendant de l'apr
partement du sieur D..., dans,- la môme ruo,,
L'obscurité l'empêcha de voir un puits qui se
trouvait à fleur de terre, parce qu on le. repa
rait et qu'on en avait enlevé la margelle. Il pen
dit pied et tomba dans l'eau qui était peu pro
fonde. Dans l'impossibilité de remonter, notre
larron ne savait a quel saint se vouer. Enfin, il
prit le parti de décéler sa présence parades cris
terribles qui mirent tout le monde sur pied.
On le retira de sa dangereuse position, mais
ce fut pour le conduira au violon du poste voi
sin. Il a comparu le matin devant le ; commis
saire de police du quartier qui, après l'avoir in-»
terrogé, l'a envoyé à la préfecture. ; .
— La dame X..., do,ntle mari est négociant'
passait rue du Faubourg-Saint-Antoine, quand
une jeune fille de treize ans se jota joyeusement
à son cou et l'entoura de ses bras, en s'écriant :
Ah! ma tante, quel bonhèur! — La dame X...
se déroba à ces étreintes, à ces caresses, et dit
à l'enfant : « Vous vous trompez, ma petite
amie, je ne vous connais pas. — Ah ! mon Dieu,
c'est vrai, fit d'un air piteux la petite en regar
dant plus attentivement la damo ; je vous de
mande bien pardon.— Et elle s'éloigna comme .
pour cacher sa confusion, . . ;
La dame X..., qui lui trouvait un petit air très
intéressant, la suivit quelques instans dés yeux
et reprit sa route. Bientôt elle s'aperçut de la
disparition de son porte-monnaie qu'elle _ était
sûre d'avoir emporté, et aussitôt l'idée lui vint
que la petite fille pouvait lo lui avoir dérobé.
Elle retourna sur ses pas et, à force de cher
cher et do s'informer, elle découvrit chez un
marchand de vins l'enfant qui se régalait avec
son père et sa mère. Elle les a fait arrêter, et le
porte-monnaie ayant été trouvé en leur posses
sion, ils ontétéjnis à la disposition do la justice.
— Hier, un acte de grand courage a été ac
compli à Choisy-le Roi par M. Décoin, âgé do 81
ans, voiturier. r k quatre heures, Pougeron, pa
lefrenier de M. Limozin, entrepreneur de voitu
res publiques faisant lo transport des voyageurs
entre Pans et Choisy-le-Roi, se rendait à la Seine
pour faire baigner quatre chevaux.appartenant
a son maître; ces chevaux étaient attachés deux à
deux par des longes en corde. Arrivés près du:
tjuai, les deux premiers prirent lo trot; ils en
traînèrent les deux autres, qui furent renversés
avec leur conducteur fort avant en Seine. Les
eaux du fleuve sont très hautes en ce moment,-
et Pougeron allait infailliblement périr, lorsque,;
heureusement, M. Décoin se précipita tout ha
billé à la nage, tin couteau ouvert à là main, et
coupa les longes pour donner aux chevaux la
liberté de-leurs mouvemens ; puis, saisissant
Pougeron d'une main forme, il le ramena sain
et sauf au rivage. A peine avait-il sauvé Pouge
ron, qu'il se remit de nouveau à la nagé pour
chercher les chovaux, et il fut assez heureux
pour en atteindre deux, qu'il ramena également.
Il allait so précipiter pour la troisième fois dans
le fleuve et courir à la recherche des deux au
tres chevaux ; mais ces derniers, entraînés par
un courant rapide, étaient déjà trop éloignés.,
Ces deux chevaux ont péri ; c'est une porte de
1,40.') fr. pour M. Limozin. M. Décoin a reçu les
félicitations de tous les spectateurs pour sa belle
conduite.
— Hier, près d'uno petite égliso située dans
un dos quartiers de Paris habités plus spéciale
ment par la classe laborieuse, on remarquait
uno longue filo do calèches et do coupés qu'en
tourait une foule de curieux, avides d'assister
au défilé d'une noce.
Co défilé ne tarda pas à commencer et un
murmure approbateur s'éleva parmi la multi
tude au moment où la jeune mariée, couronnéo
de fleurs d'oranger et enveloppée d'un long voi
le de dentelle, sortit de l'église pour monter en
voiture. Le marié, qui donnait la main à sa
jeune compagne, exhortait en mémo temps, du
geste et do la voix,, plusieurs invités, dont le
costùmo annonçait ues ouvriers , à s'installer
dans les calèches qui leur tendaient leurs por
tières ouvertes.
Quand toqt le monde fut installé, les cochers
firent claquer leurs fouets, les voitures s'éloi
gnèrent au grand trot, et les gamins applaudi
rent. tandis quo coux d'entre les curieux qui
ignoraient le motif des applaudissemens donnés
cherchaient à so renseigner auprès des habitans
du quartier, lesquels racontaient à qui voulait
l'entendre le récit suivant :
Uno gentille couturière, Emma Z..., orpheline
à dix-huit ans, vivait sagement et tranquille
ment du nrodait de son travail, comme la Ri-
golette d'Eugène Sue, et dans tout le voisinage
sa réputation de bonne conduite était si ferme
ment établie, qu'on .l'avait surnommée « le
Lis de la Mansarde. » Or, autour du lis en
question on vit, par une belle matinée de juin,
voltiger un papillon séducteur, sous la forme
d'un richissime Américain, qui, après quelques
lettres refusées, eut l'audaco de se présenter
chez Emma et ae lui offrir 1,000 dollars par
mois, pourvu qu'elle consentît à habiter un ri
che appartement qu'il était en train de meu
bler, boulevard Malesherbes. Emma sourit, et,
pour toute réponse, frappa do son potit pied sur
le carreau do sa ehambro.
, Presquo au mémo instant, un jouno ouvrior
parut : « Que désirez-vous , ma voisine ? -r-
Mon cher Monsieur Charles, depuis trois mois
vous m'avez demandée en mariage , et vous
ma pressez de vous donner uno réponse que
jusqu'à présent j'ai dû différer. .Vous allez yoir
si j'ai eu raison ; car, aujourd'hui, voici mon
sieur qui vient m'offrir -sa fortune, à con
dition que je voudrais bien no plus être une
honnête feînmo... — Comment? on a osé?.., — _
Hélas! oui, maison s'est bien trompé lorsqu'on
a cru que j'accepterais la honte et l'argent; car
je préféré de beaucoup l'honnêteté ot le travail;
ainsi, voilà ma main; vous pouvez a lier faire
publier nos bans, et reconduire monsieur jus
qu'en bas. » Ce qui fut dit fut fait : l'Améri
cain fut reconduit, les bans furent publiés, et
le mariage eut lieu - dans la petite égliso du
quartier. Mais, la veille au soir dos noces, lo
futur crut devoir apprendre à sa fiancée
qu'il n'éfait nullement un simple ouvrier tapis
sier, commo on le croyait dans la maison, et il
lui expliqua comment M. Charles D..., l'un des
plus jeunes et des plus opulens propriétaires
d'un do nos plus grands departomens do l'Est, -
était devenu subitement épris d'une jeune ou
vrière, qu'il avait rencontrée à la promenado;
l'amoureux avait suivi sa belle inconnue, ot
quelques jours après, avait loué un logement
au-dessous do la mansardo du sixième, en se
faisant passer pour un compagnon cbénisto.
Pondant plus do six mois, i! avait ainsi vécu près
d'Emma, veillant sur elle, savourant lo bonheur
do la voir, ot so fortifiant dè plus en.plus dans
la résolution qu'il avait prise do l'épouser. On
s'imagine aisément si la confidence do Charles
D... fut bien reçue par sa jolie future, et si cet
heureux mariage, qui avait fait tant de rumeur
dans le quartier, lut célébré joyeusement au
château de S..., près Ilerblay, une magnilique
propriété dont M. D... a hérité do ses pèro et
mère, car il est"orphelin ainsi qu'Emma.
(Gaz. des Tribunaux.)
— Le Journal du Château-du-Loir raconte
ainsi l'affreux assassinat qui a eu lieu ces jours-
ci à Montabon :
« Lo 10 de co mois, la femmo Bourgoin, son
fils Auguste, cultivateurs à Montabon, et la fille
Anne Destin, âgée do vingt-six ans, leur domes
tique, revenaient dos champs vers sept heures
du soir, et se rondaient à leur domicile. Ils ren
contrèrent dans un chemin Jean Durand, âgé de
cinquante-doux ans, marchand colporteur, qui
tenait un fusil à la main ; ils passèrent près do
lui sans qu'il Jour adressât la parole. Apres avoir
fait quelques pas, ils s'aperçurent quo cet indi
vidu qu'ils connaissaient les suivait, ot presquo
au même instant la détonation d'une arme à feu
so fit entendre. Anne Beslin tomba la face con
tre terre, mortellement frappée.
» Anne Beslin avait été atteinte dans le dos,
et le balle lui avait traversé le poumont droit.
" » La justice, immédiatement informée du
crime, s'est mise de suite et satis .relâche à la
poursuite de l'assassin, qui, après avoir erré
trois, jours dans la campagne,.armé d'un fusil
double, d'un sërpeau, «t pourvu .do munitions,
jetait la terreur. dans les environs. Pendant
trois jours, il avait échappé par ses marches
et'contre-marches aux recherches; mais- la
difficulté de se procurer des vivres, et pré
voyant qu'il no pouvait échapper longtemps à
la gendarmerie; l'assassin s'est fait justice lui-
même. On a retrouvé, lundi, son fusil sur le
bord du Loir, et à peu do distance son corps
dans l'eau.
» Cette découverte, répandue avec rapidité,
a rendu lo calme dans sa commune, où on
craignait les vengeances deco malfaiteur. ».
\-r- L'Impartial dû Finistère raconte ainsi un
dramo qui s'est passé dimanche dernier sur la
côto do Cléder
« Quatre hommes, les sieurs Mescam (Jean-
Marie), 26 ans; Tanguy (A-lain),28 ans; Guillou
(Alain), 21 ans, et Créac'h (Michel), 24 ans, s'é
taient embarqués dans un petit canot pour ga
gner un bateau de pêche mouillé à quelques
mètres du rivage. Trois de ces jeune gens, pen
dant la traversée, s'amusèrent à imprimer do
fortes oscillations au canot, tant et si bien qu'ils
fe firent chavirer. On vit. Mescam se débà tre
Quelques instans'sous l'étreinte de Tanguy, qui
s'était enlacé à Li$ puis tous deux disparurent
sous les flots. . - •- j - -
» Quant à Créac'h, il se porta vers Guillou,
qui ne savait pas nager, et entreprit de lo sau
ver. La mer était très houleuse; le ressac vio
lent rendait la tâche tellement pénible et dange
reuse que par deux fois Guillou dit à son géné
reux compagnon. : tt - Laisse-moi mourir puis
qu'il le faut, et sauve-toi seul. Mais lo brave
Créac'h, donnant une nouvelle et admirable
preuve de l'entêtement breton, lui répondit :
— Non, jamais ! Tu seras .sauvé ou nous pé-
périrons tous les deux. Et la lutte contre la mort
continua avec une suprême énergie sous les yeux
d'une foulé de témoins émus et désespérés de
ne pouvoir porter secours' aux naufragés : au
cun ne savait nagér. • ;
. » Enfin, après des effdrts inouïs, Créac'h par
vint à s'accrocher aux roches du rivage, tenant
toujours Guillou, qui avait perdu connaissance,
et tous deux ont été ainsi préservés d'une hor
rible fin. n . , ;
— Ces jours derniers, la police de Marseille
a mis la main sur un voleur qui, au moyen de
fausses clés, exploitait un des quartiers les plus
riches et les plus, populeux de la ville. Cetindi-
vidu , parfaitement au couraut des usages et ;
des habitudes des familles.aisées qui, l'etéve-
nu, se rendent à la campagne ou aux eaux,
et laissent par conséquent leurs immeubles in
habités, s'introduisait dans les maisons .et so
livrait à des visites excessivement indiscrètes.
Lui- même s'était voie pour logis une mai
son inoccupée , dans laquelle il avait instal
lé un petit atelier ou il transformait lo pro
duit de ses nombrtux l r ins M is. cotte
existeiico doréo ne. devait pas toujours durer.
Il y a trois jours, notre homme fut* désagréable
ment surpris au milieu d scop niion ipar l'ar
rivée inattendue do la propriétaire, qui avait osé
venirtroublerson locatairo dans 1 exercicedo ses
fonctions.. Des explications eurent -lieu, explina-
tionsqui,rapporteesàla pouce, ne furent pas pré
cisément acceptées comme j ustos et valables. Aus
si, après uno surveillance aussi intelligente que
prompte, M. Antonioli, commissaire, do police
du quartier, no tardait à prendre dans ses rois
ce.vautour, qui ne sortait do son antre que pour
s'abattre sur les propriétés d'autrui.
Le coupable est un jeune homme à peine âgé
de vingt-deux ans, qui, mis a la disposition de
la justice, aura bientôt à rendre compte de ses
nombreux méfaits.
— On lit dans le Nouvellisle do Marseille :
Un bien tristo événemonts'estproduitsamedi
dornior h Sormiou. Deux frères, les nommés Gi-
niez, de Ma zargues, dont l'un ancien chasseur d'A
frique, s'étaient rondusen bateau à l'île du Jarron
pôury pêcher. Surpris par un violent coup de vent,
ils crurent pou voir, bien que lo batoau qu'ils mon
taient fût un bateau plat, gagner la terre fer
me; ils mirent donc lo cap sur Sormiou et lais
sèrent courir. Malheureusement les rafales do
vent devinrent si fortes, quo lo bateau s'enga
gea et chavira malgré les efforts do ceux qui lo
montaient.
Les naufragés se cramponnèrent alors à l'em
barcation, mais les lames faisaient tourner celte
dernière sur elle-même, de telle sorte quo l'aîné
des deux frères, qui ne savait pas nager et nui
élait par co fait moins rassuré quo lo eadet, lâ
cha prise et coula. Il avait eu cependant la pré
sence d'esprit de remettre, avant cet instant fa
tal, sa montre à son plus jouno frère, lo priant
do la garder en souvenir de lui.
Au moment où ce dramo so passait en mer,
deux pêcheurs qui avaient vu chavirer l'embar
cation s'étaient empressés d'aller chercher du
secours à Sormiou. On arma un fort bateau, et
cinq hommes dévoués s'y embarquèrent. Le
vont était de plus en plus violent ; aussi ce ne
fut qu'après les plus louables efforts quo les sau
veteurs parvinrent à rejoindre lo bateau chaviré
et à recueillir le naufragé, qui se tenait cram
ponné à l'embarcation avec l'énergio du déses
poir. ,
Ôn n'a pas retrouvé le corps de Giniez aîné ;
quant à celui qui a lutté avec tant d'énergie,
brisé aujourd'hui par l'émotion et les souffran
ces de cette horrible agonie, son état ne laisse
pas quo d'inspirer de vives inquiétudes. Nous
regrettons de no pouvoir donner les noms' des
braves pêcheurs ae Sormiou qui, non sans dan
ger, ont opéré le sauvetage ae leur camarade.
— On écrit de Madrid le 17 août :
« Les exploits du fameux bandit Varguitas
ont pris, dans ces derniers jours, dos propor
tions alarmantes. Mercredi do la semaine der
nière, deux individus armés et à choval, faisant
partie de là bande, capturèrent une dame de
Puente-Genis, dona Francisca Burgos, qui était
alléo passer la saison d'été dans sa maison de
campagne située à quatre kilomètres do la ville.
Les voleurs demandèrent pour ^a' rançon la
somme do 3,000 piastres, qui fut payée immé
diatement, et dona Francisca fut rendue deux
iours après à s^famillo.
. »"Le même jWr, don Francisco Canros, pror
priélairo do Puente-Genis, fut pris dans son
jardin et conduit dans les monlagnes. La rançon
demandée parles voleurs n'a pas dû être payée)
car, deux jours après , les mêmes bandits so
rendirent au même point et enlevèrent son fils
don Bartolomé. A l'heure qu'il est, on ignore le
sort do ces doux malhoureux.
» Dans les environs de Iforrera, le fils do don
Manuel Roldan, un dos plus riches propriétaires
de l'Andalousie, a été attaqué h la fin do la so-
maino dernière, par cinq bandits qui déjà l'ar
vaient enlevé, lorsque, heureusement, plusieurs
de ses fermiers l 'armèrent pour poursuivre les
ravisseurs, et, au milieu de la lutte qui s'enga
gea, lo fils Roldan put prendre la fuite.
» La bande do Varguitas a également capture
don Cristobal Rodrigttoz. riche propriétaire et
pèro d'une nombreuse famillo-. conduit dans les
monlagnes do la Rondo. Rolnguez fut en butto
à toute sorte do mauvais traitemons. Sa famillo
s'est ruinée pour payer sa rançon, qui était do
plus de cent mille francs, ot quanl Hodriguez
lui a été rendu, chacun a pu so convaincre des
cruautés exercées contre lui par les bandits. Lo
malheureux avait perdu la raison, et une balle
qu'il a reçue au côté droit met ses jours en
danger.
» L'indignation publique est a son comble : les
autorités militaires de l Andal usie et de risstra-
maduro ont pris d'un commun accord des me
sures rigoureuses pour l extermination de cetto
bande de malfaiteurs dont l existenco devrait
être inconnue dans un pays civilise.
» Tous les individus arrêtes ot reconnus com
mo avant fait partie do ladite bande, tous ceux
qui leur auront donné asile ou protection quel
conque seront jugés sommairement par un con
seil de, guerre. Les habitans paraissent disposas
à venir en aide aux mesures prises par l aulon te.
» Varguitas fut pris, il y a peu d'ahnéos, par '
la garde civile; il avait, commis, soit par lui-
même, soit par les siens, cent dix assassinats
et un nombre infini de vois à main armée, et
avec ' les circonstances aggravantes. Il avait
mérité la mort. Les tribunaux lo condamnèrent
à subir le supplice du garotto vil, lorsque.la
chef d'une famille influente do Sévillo fit le
voyage do Madrid, dans l'unique but de de
mander à la roino Isabelle la grâce de l'assas
sin. La peino de Varguitas fut commuée en
celle du bagne à perpétuité.
» Ge ne devait être qu'un moment dp repos
pour !o redoutable bandit; en effet, peu de se
maines après son arrivée au préside de Coûta,
Varguitas prenait la fuite, et depuis lors il par
court, à la tête d'une bande assez considérable,
les diverses provinces de l'Andalousie.
» Aujourd'hui, en présence des mesures pri
ses par l'autorité militaire, il a divisé ses hom
mes par petites fractions, et les montagnes de
la Rondà dans la province de Malaga et la nro-
vinco de- Jaen sont surtout devenues le theâtro
de ses exploits. (Le Droit.)
• —Los nouvelles des différentes parties du
canton do Berno tracent un affligeant tableau
des dévastations causées, dans la journée du
13 août, par leS débôrdomens des terrons ot
des rivières. Dans l'Emmenthal, dans le Sim-
monthal, dans TOberland, les torrens sont
sortis de leurs lits, ont intercepté les routes,
emporté les ponts et couvert de limon do
vastes et magnifiques prairies; beaucoup do
terrains ont été emmenes par les eaux. Dans le
Seeiand, l'Aar et la Ziel ont franchi la rive"; de
Worben jusqu'àBuren et oncore plus loin, toute
la contrée ressemblait à un vaste lac. Près de
Fraubrunnen, l'Emme a rompu ses digues sur
plusieurs points et dévasté le pays,
Lundi dernier, la Sarino, canton de Fri-
bourg, était sortie do son lit près de Gûmi-
nen, à tel point que la circulation sur la gran
de route était interrompue. La diligence de Mo-
rat à Berne fut renversée par le courant, lo pos
tillon ayant voulu tenter lo passage. Heureuse
ment, il n'y eut aucun malheur à déplorer.
?— Notre chiromancien Desbarolles vient de
mettre en vente à la Librairie internationale un
livre intitulé : Le caractère allemand expliqué
par la physioloqie. L'auteur étudie les aptitudes
du peuple allemand dans lés sciences, les arts,
la politique, l'art militaire, la littérature et la
philosophie. Cet ouvrage, très original dans son
espèce, est plein d'humour, d'esprit et d'entrain,
et fourmille d'observations d'une grande finesse.
Les applications du système cnirpmancique,
éclectiquement uni aux systèmes de Gall et do
Lavater, en font un livre précieux pour les
adoptes en chiromancie, qui y verront claire
ment expliquée la manière do procéder du maî
tre^ Des gravures do chiromancie et dé pbréno-
Iogie complètent cet ouvrago appelé à un succès
de curiosité.
— Les derniers documens apportés par le
courrier de l'Inde pour le procès des étran-
gloirs, jugé par les cours Calcutta et de Ma
dras, viennent d'arriver;
• c 'est lo 27 août que doit commencer, dans le
Petit Journal, la publication de co procès ex
traordinaire. Jamais l'émotion, la curiosité, l'in
térêt, n'auront été si vivement excités. _ ;■
A cette histoire vraie, 5 ce drame si tragi
que, à ces faits effrayàns qui se déroulent de
vant un tribunal, aucune œuvre d'imagination
ne peut être comparée.
— Nous apprenons que la Compagnie des
chemins do fer do l'Est vient do prendro une
mesure agréable aux touristes qui se préparent
à faire le voyage circulaire à i rix réduits dans
l'Alsace et dans les Vosges, en rendant les bil
lets do ce voyage, valables pendant un mois au
lieu de quinze jours.
— crédit foncier de france.
Obligations foncières de 800 fr. 4 0/.0 do
1803 participant à 4 tirages par an.
Proehain tirage :
1 lot de 100,000 fr.
1 lot do 30,000
8 lots do 8,000
30 lots do 1 ,000
Total des lots pour le prochain
tirage 200,000
Total dos lots par année , 800,000 '
— MM. Dulocle, Gillo et Duprato ont lu hier,
aux artistes des Fantaisies-Parisiennes, un
opéra-comique en deux actes dont le titre pro
visoire est Césarino.
La réouverture deco théâtre, annoncée pour
le lo f soptombro.sera Attardée de quelques jours.
Elle aura lieu duo au 18 septembre par doux
opéras comiques : Césarino, on doux actes, et
M. de Groscliaminel, en un acte.
Pour toutes les nouvellos diverses, l. boniface
COMPAGNIE GÉNÉRALE TRANSATLANTIQUE
ÉMISSION di30,2730BUGATI0NS
de 500 francs
rapportant un intérêt annuel de 25 francs
payables par semestre : 12 fr. 80 c. lo pre
mier janvier, et 12 fr. 80 c. lo premier juillet,
lesquelles ont été créées en vertu des lois du
3 juillet 1801 et du 11 juillet 1806, concédant à
la COMPAGNIE le privilège exclusif', pendant 20
ans, du service postal entre la France et
VAmérique, avec une subvention annuelle de
9,495,000 fr.
Ces obligations, remboursables au pair de
500 fa*, par tirages annuels,
en 25 ans,
sont émises à 450, jouissance du l or juillet
dernier, et payables, savoir :
En souscrivant, du 20 au 23 août 150 fr.}
Du 20 au 23 septembre ........ 150 [<{50 »•
Du 20 au 25 décembre 150 )
soit 446 fr. IS c.
en tenant compte de la bonification d'intérêts
pour l'escompte dos termes do paiement.
Avec la primo de remboursement au pair,
elles représentent 6.28 % d'intérêt.
Lo montant de ces obligations ne formo que
lo sixième environ do l'actif de la Société, et
elles ont un privilège sur tout l'actif social.
LA SOUSCRIPTION EST OUVERTE
du 20 au 23 août 1866.
A PARIS s A la Société générale de
Crédit Mobilier, place Vendôme, 15.
DANS LES DÉP-AOTEISEXS : ClirsK
tons les Cdrrespondans de la Société
générale de Crédit Mobilier.
Dans, la cas où, l'ensemble des souscriptions
dépasserait le chiffre des obligations émises, il
serait opéré une réduction proportionnelle.
BULLETIN DES THEATRES.
A l'Opéra-Comique, jeudi, le Pré-aux-Clercs, pour
la rentrée de MM. Léon Achard, Crosti, Sainle-Foy
et Mlle Dupuy. Précédé de Maître Pathetin.
— Au théâtre du Chàlelet, Cendrillon, grande
féerie en 5 actes et 30 tableaux, avec décors et cos
tumes nouveaux, de MM. Clairville, A. Meunier et
Blum. — Les principaux rôles seront joués'par MM.
Lesueur, Amuroise, Williams; Mmes Desclauzas,
Clarisse Miroy, Irma Marié, etc.
— Au Vaudeville, les Don Juan de village, co-
mortie en irois actes, de George et Maurice Sand.
Le Lis du Japon, causerie eu 1 acte, de George Sand.
— Aux Variétés, tes Médecins et le Chapeau de
paille d"Italie, joués par l'élite de la troupe.
— Au Gymnase, jeudi, l rc représentation de Nos
Gens, comédie en un acte, etde l'Epreuve, de Mari
vaux. pour les débuts de Mile Barataud, qui vientde
rem perler le prix de comédie au Conservatoire;
puis les Erreurs du bel âge, pour la rentrée d'Ar-,
nal et de Pradeau.
— Au Palais - Royal, jeudi, 3° représentation :
Lu pte ! dans le crime, comédie-vaudeville en trois
actes, par MM. Labiche et Clioler. Principaux rôles :
MM. Geoffroy, Lliéritier, Lassouche, Priston, Fize-
lier : Mmes Massin, Keller et Damajn.
— A la Porte-Saint-Martin, Salvator-Rosa offre
un spectacle à la fois instructif, amusant et intéres-
s'i it sins que, les grands effets de mise en scène
et l'interprétation hors ligne soient négligés. Pour
le mois d'août seulement, le prix des places est
abaisse de 40 0/0.
—A l'Ambigu, {3° représentation, à ce théâtre, de
la Tireuse de cartes, drame en cinq actes et un
prologue de M. Victor Séjour. Rentrée de Mme Ma
rie Laurent. Les autres rôles seront joués par Mmes
Vigne, Lacressonnière, Eujalbert ; MM. Castellano, '
Régnier, Maclianette et Berret.
— Au .théâtre Beaumarchais, tHonneur de ta .
maison , drame en cinq actes, avec M. Eug." Luguet
dans le principal rôle.
— Folies-Marigny.—Si vous voulez rire, allez à ce
charmant théâtre voir Monsieur s'amuse et Dona
Framboisias. .
— Au Cirque de l'Impératrice, très incessa minent,
les débuts do l'ecuyer quadrumane, de l'equilibriste
brésilien Antonio^ de l'ecuyer espagnol Jules Perer
et du chien Muni'to.
'. — Au théâtre Robin, la série d'expériences noiir
velles sur la Foudre et ses puissans effets que M.
Robin vient d'offrir, samedi dernier, au public, a ob
tenu le succès le plus éclatant. Ces nouveautés, join
tes aux intéressaus tableaux de l'Archéologie repré
sentant l'Histoire du Monde depuis 6,000 ans, for
ment le spectacle le plus instructif et le plus at
trayant.
— Blondin exécutera sa 2" ascension de nuit au
parc d'Asnières aujourd'hui jeudi.
TRIBUNAL DE COMMERCE.
, DECLARATIONS DE FAILLITES. — 21 août.
.Société MILLARD, SIOT et C°, fab. de bronzes et
cristaux, faub. st-Martin, 75. Juge-comm., M. liuc-
quet; synd. prov., M. Dufay, r. Laflitte, 43.
. L.-A. DUGUE, limonadier, boul. poissonnière, 6.
Juge-comm., M. Hussenot; synd. prov., M. Sautton,
boul. sébastopol; 9.
Li-F. GILBERT, menuisier, r. de l'Université, 17.
Juge-comm., M. Martinet; synd. prov., M. Bcaugé.
:t. de la Coutellerie, 4.
J.-B.-A. LHU1LLIF.R, md de vin, r. do Flandre,
US, passage St-Hilaire. Juge-comm., M. Martinet;
synd. prov., M. Beaugé, r. de la Coutellerie, i.
B^LIBTÏS AGRHGOLSi.
MERCREDI, 22 août. — Les marchés à la baisse
sont en graud nombre ce *ma(in. En revanche, il y
a hausse desà o lr. par hectolitre de blé sur le
marché de Porentruy, en Suisse.
A Paris, les affaires en farines de consommation
sont très peu animées. Presque toutes les bonnes
marques du rayon sont tenues de G4 à 65 fr. "
La meunerie, en général, tient ses prix aux mê
mes cours que précédemment ; les choix, cependant,
ont baissé de i fr,, ce qui établit les cours extrêmes
de 61 il 65 fr. le sae de 157 kil., net, hors ville.
, Les» affaires, calmes ce matin aux cours d'hier
soir, se sont dessinées eh baisse à partir de trois
heures de l'après midi, surtout sur les farines six
marques. Il faut voir, ce soir, les cours comme
suit ; ' ' • ■ - .
Six marques, le sac dé i 37 kil. , net. — Courant du
mois," 62 ao à »»; septembre 62 73 h »»; quatre der
niers mois, 64. d »; quatre mois de novembre, 65.25
à'63.50. " ■ ' '
, En type-T?aris, les prix sont relativement bien te
nus, et nous cotons •
Type-Paris, le sac de tôt kil., brut pour net. Cou
rant du mois, 39.73; septembre, 40; quatre derniers
mois, 40;s0 h »», quatre mois de novembre, 41.»».
Le cours des larmes six marqui s a etô oifloleiie-
ment arraté commo suit à quatre heures : disponl
ble, 62 fr. «o les 167 kil., net.
Le cours des farines typo-Paris a été offlcleLb
ment arrêté comme suit a quatre heures • dispou
bie 39 fr. 75 le sac de 101 kiL. net.
BODVSHSKT BBS i'AMSm. — 22 août
Arrivages du jour.. 1.223 4
Ventes dujour 1.492 72
Restant actueL..: 9.484 jo
Prix moyen du jour.. 39 71
VaR'i'BB BEI DISPOKIBUB.
Sruanx 15q.70k. iso.9S » ».»
— 1"marque..... 573 03 38 20 41 70
Relevé.., ». ». ». » ». »
A livrer...... 825 47 38.20 86.95
Revente 78- 50 36.30 36.93
NAL, 21, boulevard Montmartre, à
i Paris.
•—Photographie perfectionhée, inaltérable, par
beau ou mauvais temps, réussite infaillible. Por
traits à la minute, coloris naturel,*,ressemblance
garantie, depuis S fr. On on reçoit un 2° sans
payer. Magnifiques Portraits-Cartes do visite où
tous genres, 10 fr. la douzaine. Reproductions on
tous genres, grandies ou diminuées. Leçons. Spé
cialité pour les grands portraits ot les groupes
de famillo. —M. LGGROS, médaille d'or, etc.,
Palais-Royal, qalerie de Valois , HO, Paris.
—C'est lundi 27 courant que com
mencera dans le PETIT JOURNAL
la publication de l'étrange 1 prôcès des
Élrangleurs.
Malgré l'impatience du public qui
l'attend avec tant d'impatience, il n'est
.pas possible de le commencer plus tôt.
—- Le plus agréable et le plus efficace des fer
rugineux : Dragées de Ge'hs et Conté,
99, ruo d'Aboukir.
— Le purgatif le plus agréablo et le plus effi
cace est lo chocolatdesbrière .r. Le Peletier, 9.
A«Sjàd|ié»afoBMi
FEUILLE DE COMMERCE.
MARCHANDISES. — 22 août.
huiles . — Colza en tous fûts disponible, 98 50
dégelée, » »; en tonnes, 100; épurée en ton-
nes ; 103 »»; lin en fûts, 102.»; en tonnes, 103.50;
indigène, » »; œillette commune, '»
espuits .—Montpellier, 86° dispon., » » à » »,
tin, !«» q., 90°, dispon., 50 à 5i ».
sucres . — Martinique et Guadeloupe, bonne 4«,
» »: indigène, b. 4°, 60.»» à ».
blé , 120 kil. nets.—Choix, 39 »» à »»; l re qualité,
38 »» a » »; 2® qualité, 36 50 à » ».
farines , des 6 marques, le sac de 157 k. net, dis
ponible, 62 50; — type Paris, lé sac de 100 k. net,
disponible, 39 75; courant. » » à » ».
suifs , les 100 lc os . hors barrière, de France, 111 25,
de Russie, »»» »» a » ».
cafés , les 100 k. — Ceylan natif, 225 »; Haïti,
220 >>; Java, bon ordinaire. 245 ».
PUBLICATIONS DE MARIAGES.
4° arrondissement (Ilôtel-de-Ville).
• M. Blanchard, entrepreneur de serrurerie, rue
Saint-Paul, 20, Mlle Gaubert, rue Tliouin, 4.
- M. Abraham, fabricant de casquettes, rue Fran-
çois-Miron, 36, et Mlle Koblentz, rue des Jardins-
Saint-Pauly 35. -
M. Detîay, fabricant de chaussures, rue Saint-Mar
tin, 108, et Mlle Tur, même maison.
M. Scliletter, pasteur de l'Eglise réformée, rue.de
Brissac, 2, et Mlle Heisler, à Fribourg (grand-duché
de Bade).
5 e arrondissement {Panthéon).
M. Sourel, physicien adjoint ii l'Observatoire, bou
levard Saint-Michel, 129, et Mlle Brieu, rue Legen-
dre, 50.
M. Harly de Pierrebourg, capitaine d'infanterie, à
Bourges, et Mlle Riflault, à l'Ecole polytechnique.
M. Magnier, épicier, rue Cardinal-Lemoine, 17, et
Mlle Douillet, à Bétheny (Marne).
6° arrondissement (Luxembourg).
M. Adnot, rentier, à Melun, et Mlle Mourrelôt, rue
du Cherche-Midi, 8.
i M. Gilquin, secrétaire de commissaire de police,
rue de l'odéon, 14, et Mlle Cuvillier, àNeufchâtel.
M. Chely, professeur au lycée Saint-Louis, boule
vard Saint-Michel, et Mlle Laurent, rue de Sully, 1.
M. Pecquet, boucher, rue du Dragon, 27, et Mlle
Marey, même maison.
M. Berry, élève de pharmacie, rue des Saints-
Pères, 59, et Mlle Bailly, rue de Sevres, 66.
L'un des gérans : L. Boniface.
COURRIER PARISIEN.
La ViUe-de-Lyon, fournisseur de S. M. l'Im
pératrice, ruo de la Chausséo-d'Antin, 6, vient
ao recevoir les plus riches nouveautés, rubans,
voiles, catalans, passementerie, gants Joséphine
et Emtire pour lo voyage ot la campagno.
La Ceinture-Régente, do Mmes do Vertus, est
lo seul corset porté aujourd'hui -. outre qu'il est
. indispensable avec nos toilettes actuelles, il est
10 seul qui'conservo à la taille sa grâce et sa
souplesse, et qui permette de respirer librement.
11 est rare, n'est-ce pas ? on fait d'objets do toi
lette, d'avoir à la fois l'approbation de l'art et
celle de la Faculté de Médecine ?«tour avoir la
ceinture-régente, adressez-vous,, 31, rue do la
Chaussée-d'Antin, „
Pour ramener les cheveux blancs à leur
nuance primitive, pour les empêcher dé tomber
et pour les épaissir, employez la sève vitale do
Gargault, 100, boulevard de Sébastopol ; l'eau et
la pommade coûtent, ensemble, 9 fr.; la bro
chure, qui vous donnera do précieux conseils,
vaut SO c.
, " c sse d'avrigny.
P.-S. On lit dans la Gazette du Midi :
Rome, lo 21 juillet. — Lo Pape guéri par la
Revaiescière Du Barry.
» La santé du Saint-Père est excellente ; elle
»~l'est surtout do puis que, s'abstenant do tout
» autre remèdo, il fait exclusivement usage de
» l'excellcnto Rovaloscière Du Barry, qui a opé-
» ré sur sa personne des effets surprenans. On
» assure quo S. S. en consomme régulièrement
» uno assiettée à tous ses repas, et qu'elle ne
» peut assez louer les avantages qu'elle en
» ressent. »
Le délai définitif pour la souscrip
tion aux dernières parts en émission,
de propriété du PETIT JOURNAL,
est fixé au 31 août courant. Toutes les
demàndes arrivées avant ne seront pas
réduites,
On rappelle que, d'après le dernier inven
taire, ces parts émises à 500 francs ont rap
porté 68 fr. 40 c.; que la jouissance des bé
néfices date du 1 er juillet dernier, et que le
parlage en a lieu en janvier et juillet de !
chaque année. I
On verse 100 fr. en souscrivant et 100 fr. ■
de mois en mois. |
Les souscripteurs auront la faculté d'es
compter la totalité des termes non échus,
avec bonification d'intérêt à 5 0/0.
Envoyer les fonds, par lettre char
gée, au directeur du PETIT JOUR-
2 MAISONS «: PRODlIlfïnÏÏ^" 1 -
adjudication , sur une enchère, en l'étude de
M° couktin , notaire à Saint-Germain-en-Laye, te
23 septembre 186C, de deux maisoris.de produit, a*
Saint-Germain-en-Laye. — i" lot :'maison rue de
Poissy, n° 51 ; revenu : 1,960 fr.; mise à prix,
15,000 fr. —2 e lot : maison rue de Poissy, n° 87;
revenu, 2,492fr.; mise à prix, 25,000 f.S'adresser au
dit M°. Courtin, et !» M 0 Le Roux, notaire, rue de
Poissy, n° 9(5. ' ,
dicalion, môme sur une enchère, en la cham-
bre'des ^notaires de Paris, le 11 septembre
IC6, a midi, d'une HilCAlU f,e campagne meu-
grande et Mie ' llLiloUIVblée à Marly^le-Roi,
rup des Vaux,' 10. Contenance 8 hect. '41 a. 70 cent.
- Mise à prix : 140,000 fr'.
S'adresser il M 1 ' Gripon , notaire, rue Vivienne, 22,
et à M" Segond, notaire, rue de Provence, 56.
DOlIiUKE DU FIIESJIOY-EN-BRIE.
Adjudication, par surenchère, le jeudi 30 août 1866,
à midi, devant le tribunal de Fontainebleau,
Du domaine de ,['resnoy-en-Bric, situé communes
de Salins et autres, arrondissemens de Fontaine
bleau et Provins, chemin de fer de Lyon (station
de Montereau, 11 kilomètres) et de l'Est (station de
Nangis, 11 kilomètres) ;
Consistant en maison d'habita'ion^et'bâtimens d'ex
ploitation, avec distillerie, terres et bois, d'un
seul tenant, et d'une contenance de 496 hectares et
demi, dont 240 hectares en terres et le surplus en
bois. •
Très belle chasse.
Revenu : la propriété avait été jusqu'alors exploi
tée par les vendeurs, elle est susceptible d'un pro
duit de 20,000 fr.
A cet égard, M. Delbard, surenchérisseur, peut
fournir tous renseignemens.
Mise a prix : 409,200 fr.
S'adresser : à Fontainebleau, à M 0 Cautiiion,
avoué poursuivant la vente, et à M cs Coutelier et
Rincé, avoués présens à la vente ; ■
A Montereau, à M 0 Dupré, notaire, et à M° Char-
meux, huissier,
Et a Melun, tous les jours, ou à Paris, les mer
credi et jeudi, rue de la Lingerie, n» 4. à M. Del
bard, directeur du Comptoir agricole de Seine-et-
Marne,
A
VENDRE
DEUX FHESsTOURAINE
. Le dimanche 9 septembre 1866. à midi,
En l'étude et par le ministère de M® JI ason , no
taire à Chemillo-sur-Dême.
Ces deux- fermes contïguës : Crouillas et la Beau-
berie, situées commune de Chemillé-sur-Dûme, can
ton de Neuvy-Roi, arrondissement de Tours, for
ment un ensemble de 157 hectares, dont ; 137 hecta
res en terre labourable, 8 hectares en pré, 1-2 hec
tares en bois taillis. Bâtimens considérables et nou
vellement construits. Le ruisseau de la DGine longe
une partie des terres.
Chasse et pêche.
S'adresser: sur les lieux, à M. Piltan, propriétaire
desdites fermes;
Ou à M 0 Hason notaire.
Etude de M° fbanciietebue , avoué à Montargis,
rue des Lauriers.
A VEME APRES FAILL1TTE,
Le lundi 27 août 1866 ,
En l'audience du tribunal de Montargis (Loiret),
Une Maison, sise-à Montargis, rue Dorée, 14. dans
laquelle s'exploite ■ un fonds de bijouterie depuis
73 ans, par la môme famille.
Mise à prix : 16,000 fr.
Une Maison, sise à Montargis, rue Durdet, 2.
Mise à prix : 2,500 fr.
La Ferme de Cretelle, d'une contenance de 37 hec
tares environ, sise communes de Varenhes et d'Ous-
soy (Loiret).
Mise à prix : 23,000 fr.
Et 2 Pièces de près, sises communes d'Amilly
(Loiret).
Mi se. à prix : 700 fr. chaque.
Et le dimanche 16 septembre 1866,
En l'étude et par le ministère de M 0 Lefebvhe,
notaire à Varennes (Loiret), 48 hectares 80 ares 75
centiares de Terres , Prés et Bois, sis communes
d'Oussoy, Varennes et Saint-Hilaire, en 52 lots et
dont les misesà prix s'clèvent à un total de 18,545 fr.
Aewaîs et. Ventes d'Smmaatbteii
de à .
SIIPEBRË CHATEAU le installation', ^beau
parc, baux k ferme, 24,000 fr. On accordera 10 ans
pour paiement. Poutnau, notaire , Toulouse;
A vendre à l'amiable
TU liï!\F UllCftltl de campagne avec jardin
«iUllUp iMldUil de 800 ou 1,200 mètres.
S adresser a M. Michelot. route de Pelit-Brv, {{ bis
à Nogent-sur-Marne (Seine). " »
TFIWr DE LEVANGE, stat. de Decize (Nièvre).
I FilltlU Revenu certain de 4 0/0. Habitation.—M.
Dominique, r. Richelieu-, 17, Pans (de 1 à 3 h.). «
Avili mu ActlomnaireM.
COffiP. GENERALE DES OMNIBUS
' , , DE LONDRES.
-MM. les actionnaires sont prévenus que l'assem
blée générale semestrielle aura lieu à Londres, Lon-
don-Tavern, Bisops Gâte street, le mardi 4 septem
bre courant, à une heure, pour recevoir le rapport
du directeur et 1 état des comptes du premier se
mestre 1866, déclarer le dividende et généralement
pour toutes les affaires de la Compagnie. Le registre
des transferts sera clos du 21 août au 4 septem
bre inclusivement.
Le secrélaire de la Société à Paris,
labat, »
es et warrants; 87, "rue
Saint-Marc, au premier.
PRETS«,JARCH
AVAUTEC 5 ur titres, paiement de coupons, or-
/I ï iHïLïlij dres de Bourse, 19, rue Richelieu.
Avis divea-e. — «Cession* de Fonds.
BACCALAUREATS
Cours préparatoires pour 1;
institution Lelarge, im-
passer. Rôyer Collard, 9.
la session dè novembre.
Pensionnât •S«(Ji/e-GflKei)«V'ti(;:Nouv 11 < ; institution de
demoiselles a Asnières (Seine); jardins, parc. Pré-
par. aux exam. Les classes ouvriront le 1 er octobre.
PBOFESSEURSifSf.AgpStS'g-
FARRIAIli' moulures pour bâtiment à céder.
MlIllyUlj Machine à vapeur, construction
ateliers, hangar valant 21,000 f.;prix, 38,000 f. (Facili-
tes.)—Agence ae 1 industrie, rue Vivienne, 47. *
demande un associé ou . commanditaire avec
-Jli 80 ,000 fr, pour, donner plus d'extension à une
indust, d objets religieux en pleine activité (bénéf
certains). Agence.de l'Industrie, rue .Vivienne 17 »
IsïdastErfle. — IvommeiPee.—Siaventleme.
HORLOGERIE, BIJOUTERIE.
a l alliance -, Le forestier , rue Rambuteau, 61.
Montres en or à cylindre, 8 trous en'rubis, à 70 fr
Montres en-argent, cylindre, 8 trousen rubis à 35 fr
Chaînes longues en or, à • 70,80, 90 et 100 fr
Chaînes de gilet en or, a • • • so,'35, 40 et 60 fr
Pendules dorees a sonnerie, àr 40,45; 50, r>o et 70 fr;
Pendules marbre à sonnerie, à 45; 50, 60 et 70 fr-
Candélabres dorés, à / 85, io, 45 et 50 fr.'
Toute l'horlogerie est garantie sur facture.
Expédieen province contreunmand. sur la poste. (Aff.)
fiLACES ALEXANDRE,eu,«.MIROIRS
de tous styles.Piiris,91;93;:93,r. duFaub .-'St -Antûine.
BOISSON ECOllôÛË 3 centimes le li
tre, avec I'essence de spruce fir de Lecomte,
pharmacien au Havre',' breveté (s. g. d. g.), dépôt
général chez M. Paton, droguiste, rue de la Verrerie,
4, pharmacie Quatremèré. •
LITS p MEUBLES "
Sommiers élastiques, lits complt
.... EN FIR
-r complets, fabriques.
lbtoubneub freres , il, r. Ilarlay(Maratëf.V&Tis.
MAISON A. BRENQT. de fantaisie."
Commission, r. du temple',tst. Paris. Exportation.
, Navires eu charge.
SERVICE POSTAL ITALIEN
entre brindisi et l'esypte,
En coïncidence à Alexandrie avec les services de la
Compagnie Péninsulaire et Orientale entre Suez et
les Indes-Orientales, la Chine, le Japon, Maurice
et l'Australie.
Les voyageurs qui, ayant à se rendre de France
ou d Angleterre en Egypte ou aux Indes, et vice
versa, préféreront la voie de Brindisi à celle de
Marseille, jouiront des avantages considérables sui-
vans :
A L'ALLER:
Ils partiront de Londres ou "de Paris une demi-
lournee plus tard que les voyageurs qui iront s'em
barquer à Marseille sur les steamers de la Compa
gnie Péninsulaire et Orientale et arriveront ordinai
rement à Alexandrie de quinze à vingt heures avant
le paquebot venant de Marseille.
AU RETOUR:
Ils arriveront ordinairement à Paris ou Londres
de vingt T quatre a quarante-huit heures plus tût que
par la voie de Marseille. -
Dans l'un et l'autre sens, la durée du voyage par
mer entre Brindisi et Alexandrie varie de soixante-
dix à quatre-vingt heures; tandis que la traversée
de Marseille à Alexandrie varie de cinq jours et de
mi a six jours. ,
Pour leg heures de départ et d'arrivée, les prix
des places et tous autres renseignemens, voir le Li
vret Chaix, page 321, ou l' Indicateur des Chemins
de fer, page 41, ou Y Album du Touriste.
©ecmetons.— BSeœbïes. — Cbevaux.
Voiture*.
OCC SO PIANOS
IffrïjM TQ d'occasion et autres, achats de mo-
iîISLIJDLÏjjj biliers, rue Meslav. 17.
VlfTAlîI A cheval, harnais,panier,phaéton, cou-
11|lll U II Sri pé, calèche, r.Lamare, 4, aux Ternes.
Traités de sasèdeeine.— Parfumerie.
— S*2rariuaele.
ACIDE PI1ÊNIQUE YIAL
contre piqûres et morsures, 3 francs, chez tous los
pharmaciens et armuriers.—Exiger le cachet VIAL,
RUE BODRDALOUE, 1.
CIMENT DE CIJTTA-PERCHA 2 P.
. pour plomber facilement les dents soi-même. •
DiETitiCH et c°, ph.-droguistes, 4, rue Montmartre,
ïiMTP TIERS ca outchouc de 200 à 400 f., liv.à l'essai
IM j LI I gar. 20 ans. M. Simondetti, rue Taitboùt, 2.
l¥AlîTA!V t,eD ' istecle Londres, guérit à l'instant
ïl ilUI vil le mal de Dents et plombe sans dou
leur avec un produit végétal. —Gratuit p r les pau
vres, de 10 à 11 heures, rue Saint-Lazare, 31.
CAPSULES RAQ1I1N
Paub.-St-Denis, 80, dans les principales pharma
cies. Après avoir traité 100 malades et obtenu 100
guérisons l'Académie de Médecine a déclaré qu'elles
étaient supérieures à toutes les autres préparations
AU COPAHU.
1 fr. 50 et SiijiPARATEUU Tricard. av. Ternes, 47, Pa-
2.50 le 11. IlDiris, guér. radical, chevaux couronnés.
R0BJ01YEAI]-LAFFECTEI]R.'
Ce sirop végétal dépuratif, seul approuvé et garanti
véritable par Fa signature GiratuleauSaint-Gervais,
est bien supérieur aux sirops de salsepareille et à
l'iodure de potassium. Il est recommandé par les mé
decins de tous les pays pour guérir, sans mercure,
les vices du sang, tels que dartres, scrofules, en-
gorgemens, ulcères, gales anciennes, rhumatismes,
et les maladies contagieuses nouvelles ou anciennes.
Comme dépuratif puissant, il détruit les accidens
occasionés par le mercure et aide la nature à s'en
débarrasser, ainsi que de l'iode quand on en a trop
pris. — Dépôt, 12, rue Kicher, Paris, et dans toutes
13S pharmacies
f ■TOflhf
FKXtlIV'GHEiA. ,
grand cbef des Etrangleurs
PRINCIPALES DIVISIONS DE LA SECXE DES THUGS :
Chefs i
bandes
BURKAS
Chefs inférieurs.
GOOROO
Grands-prêtre»
. ^ _ i-r SOTHACES
Ctt ( TV 37 " a )TT Enjôleurs chargés
^ 1 d'attirer les victime»
BURTHOTB3
Etran
gleurs
' tlIGBACES
Fossoyeurs
Enleveurs d'enfants
Aspirants étrangleurs
COURS SUPRÊMES DE CALCUTTA ET DE IHkDRKS
LES THUGS
(étrangleurs)
La déesse Kâly.—Mystères des initiations.—Ser
ments terribles. — Ordres indiscutables. — Obéis
sance aveugle. —Machinations infernales. —Le Goor.
Knat (mouchoir sacré). — Cavernes ténébreuses. —
Abîmes insondables.—Fêtes sinistres.—Saturnales.
■—Sacrifices humains.
3,266 ACCUSÉS!!!
F3T
Ce procès terrible, effrayant, inouï dans les fastes
criminels sera publié à partir du
97 AolIT 3TT--
M h courant »-* \
"SI petit journal
Pour sîassurer le journal, avertir d'avance son
vendeur ordinaire, car il sera difficile d'en avoir
pour tous ceux qui attendent avec.impatience; cette
effrayante narration.
Un numéro du PETIT JOURNAL,. 5 centi
mes, et trois mois d'abonnement ciiMg francs
pour Paris, six francs pour les départemens.—
Mandats sur la poste. , (
21, boulevard Montmartre, Paris
quatre heures du matin, l'hôtelier, fatigué d'u
ne longue veilléo-,-alla .se mettre .au. .lit, en re^
commandant le calme au groupe encore nom
breux qui restait dans la salle. Il venait à peine
de se retirer qu'uno affrotisè. détonation se fait
entendre,
La mèche de là chandelle entièrement consu-
méo était tombée dans le fond du boulet qui
contenait encore uno forto charge de poudre. Le
projectile avait volé on, éclats. Quatre hommes
étaient foudroyés, deux autres mortellement
frappés et cinq "plus ou moins grièvement blès-
sés. Ceux qui n'avaient .pas été atteints s'étaient
enfuis en poussant'des cris do terreur...
— A trois heures un quart du matin, la. nuit
dernière, le nommé Eug. L..., 3gé_ de vingt-gix
ans, charretier,.yuo du Transit, s'introduisait a
l'aide d'escalade, et probablement pour .com
mettre un vol, dans le jardin dépendant de l'apr
partement du sieur D..., dans,- la môme ruo,,
L'obscurité l'empêcha de voir un puits qui se
trouvait à fleur de terre, parce qu on le. repa
rait et qu'on en avait enlevé la margelle. Il pen
dit pied et tomba dans l'eau qui était peu pro
fonde. Dans l'impossibilité de remonter, notre
larron ne savait a quel saint se vouer. Enfin, il
prit le parti de décéler sa présence parades cris
terribles qui mirent tout le monde sur pied.
On le retira de sa dangereuse position, mais
ce fut pour le conduira au violon du poste voi
sin. Il a comparu le matin devant le ; commis
saire de police du quartier qui, après l'avoir in-»
terrogé, l'a envoyé à la préfecture. ; .
— La dame X..., do,ntle mari est négociant'
passait rue du Faubourg-Saint-Antoine, quand
une jeune fille de treize ans se jota joyeusement
à son cou et l'entoura de ses bras, en s'écriant :
Ah! ma tante, quel bonhèur! — La dame X...
se déroba à ces étreintes, à ces caresses, et dit
à l'enfant : « Vous vous trompez, ma petite
amie, je ne vous connais pas. — Ah ! mon Dieu,
c'est vrai, fit d'un air piteux la petite en regar
dant plus attentivement la damo ; je vous de
mande bien pardon.— Et elle s'éloigna comme .
pour cacher sa confusion, . . ;
La dame X..., qui lui trouvait un petit air très
intéressant, la suivit quelques instans dés yeux
et reprit sa route. Bientôt elle s'aperçut de la
disparition de son porte-monnaie qu'elle _ était
sûre d'avoir emporté, et aussitôt l'idée lui vint
que la petite fille pouvait lo lui avoir dérobé.
Elle retourna sur ses pas et, à force de cher
cher et do s'informer, elle découvrit chez un
marchand de vins l'enfant qui se régalait avec
son père et sa mère. Elle les a fait arrêter, et le
porte-monnaie ayant été trouvé en leur posses
sion, ils ontétéjnis à la disposition do la justice.
— Hier, un acte de grand courage a été ac
compli à Choisy-le Roi par M. Décoin, âgé do 81
ans, voiturier. r k quatre heures, Pougeron, pa
lefrenier de M. Limozin, entrepreneur de voitu
res publiques faisant lo transport des voyageurs
entre Pans et Choisy-le-Roi, se rendait à la Seine
pour faire baigner quatre chevaux.appartenant
a son maître; ces chevaux étaient attachés deux à
deux par des longes en corde. Arrivés près du:
tjuai, les deux premiers prirent lo trot; ils en
traînèrent les deux autres, qui furent renversés
avec leur conducteur fort avant en Seine. Les
eaux du fleuve sont très hautes en ce moment,-
et Pougeron allait infailliblement périr, lorsque,;
heureusement, M. Décoin se précipita tout ha
billé à la nage, tin couteau ouvert à là main, et
coupa les longes pour donner aux chevaux la
liberté de-leurs mouvemens ; puis, saisissant
Pougeron d'une main forme, il le ramena sain
et sauf au rivage. A peine avait-il sauvé Pouge
ron, qu'il se remit de nouveau à la nagé pour
chercher les chovaux, et il fut assez heureux
pour en atteindre deux, qu'il ramena également.
Il allait so précipiter pour la troisième fois dans
le fleuve et courir à la recherche des deux au
tres chevaux ; mais ces derniers, entraînés par
un courant rapide, étaient déjà trop éloignés.,
Ces deux chevaux ont péri ; c'est une porte de
1,40.') fr. pour M. Limozin. M. Décoin a reçu les
félicitations de tous les spectateurs pour sa belle
conduite.
— Hier, près d'uno petite égliso située dans
un dos quartiers de Paris habités plus spéciale
ment par la classe laborieuse, on remarquait
uno longue filo do calèches et do coupés qu'en
tourait une foule de curieux, avides d'assister
au défilé d'une noce.
Co défilé ne tarda pas à commencer et un
murmure approbateur s'éleva parmi la multi
tude au moment où la jeune mariée, couronnéo
de fleurs d'oranger et enveloppée d'un long voi
le de dentelle, sortit de l'église pour monter en
voiture. Le marié, qui donnait la main à sa
jeune compagne, exhortait en mémo temps, du
geste et do la voix,, plusieurs invités, dont le
costùmo annonçait ues ouvriers , à s'installer
dans les calèches qui leur tendaient leurs por
tières ouvertes.
Quand toqt le monde fut installé, les cochers
firent claquer leurs fouets, les voitures s'éloi
gnèrent au grand trot, et les gamins applaudi
rent. tandis quo coux d'entre les curieux qui
ignoraient le motif des applaudissemens donnés
cherchaient à so renseigner auprès des habitans
du quartier, lesquels racontaient à qui voulait
l'entendre le récit suivant :
Uno gentille couturière, Emma Z..., orpheline
à dix-huit ans, vivait sagement et tranquille
ment du nrodait de son travail, comme la Ri-
golette d'Eugène Sue, et dans tout le voisinage
sa réputation de bonne conduite était si ferme
ment établie, qu'on .l'avait surnommée « le
Lis de la Mansarde. » Or, autour du lis en
question on vit, par une belle matinée de juin,
voltiger un papillon séducteur, sous la forme
d'un richissime Américain, qui, après quelques
lettres refusées, eut l'audaco de se présenter
chez Emma et ae lui offrir 1,000 dollars par
mois, pourvu qu'elle consentît à habiter un ri
che appartement qu'il était en train de meu
bler, boulevard Malesherbes. Emma sourit, et,
pour toute réponse, frappa do son potit pied sur
le carreau do sa ehambro.
, Presquo au mémo instant, un jouno ouvrior
parut : « Que désirez-vous , ma voisine ? -r-
Mon cher Monsieur Charles, depuis trois mois
vous m'avez demandée en mariage , et vous
ma pressez de vous donner uno réponse que
jusqu'à présent j'ai dû différer. .Vous allez yoir
si j'ai eu raison ; car, aujourd'hui, voici mon
sieur qui vient m'offrir -sa fortune, à con
dition que je voudrais bien no plus être une
honnête feînmo... — Comment? on a osé?.., — _
Hélas! oui, maison s'est bien trompé lorsqu'on
a cru que j'accepterais la honte et l'argent; car
je préféré de beaucoup l'honnêteté ot le travail;
ainsi, voilà ma main; vous pouvez a lier faire
publier nos bans, et reconduire monsieur jus
qu'en bas. » Ce qui fut dit fut fait : l'Améri
cain fut reconduit, les bans furent publiés, et
le mariage eut lieu - dans la petite égliso du
quartier. Mais, la veille au soir dos noces, lo
futur crut devoir apprendre à sa fiancée
qu'il n'éfait nullement un simple ouvrier tapis
sier, commo on le croyait dans la maison, et il
lui expliqua comment M. Charles D..., l'un des
plus jeunes et des plus opulens propriétaires
d'un do nos plus grands departomens do l'Est, -
était devenu subitement épris d'une jeune ou
vrière, qu'il avait rencontrée à la promenado;
l'amoureux avait suivi sa belle inconnue, ot
quelques jours après, avait loué un logement
au-dessous do la mansardo du sixième, en se
faisant passer pour un compagnon cbénisto.
Pondant plus do six mois, i! avait ainsi vécu près
d'Emma, veillant sur elle, savourant lo bonheur
do la voir, ot so fortifiant dè plus en.plus dans
la résolution qu'il avait prise do l'épouser. On
s'imagine aisément si la confidence do Charles
D... fut bien reçue par sa jolie future, et si cet
heureux mariage, qui avait fait tant de rumeur
dans le quartier, lut célébré joyeusement au
château de S..., près Ilerblay, une magnilique
propriété dont M. D... a hérité do ses pèro et
mère, car il est"orphelin ainsi qu'Emma.
(Gaz. des Tribunaux.)
— Le Journal du Château-du-Loir raconte
ainsi l'affreux assassinat qui a eu lieu ces jours-
ci à Montabon :
« Lo 10 de co mois, la femmo Bourgoin, son
fils Auguste, cultivateurs à Montabon, et la fille
Anne Destin, âgée do vingt-six ans, leur domes
tique, revenaient dos champs vers sept heures
du soir, et se rondaient à leur domicile. Ils ren
contrèrent dans un chemin Jean Durand, âgé de
cinquante-doux ans, marchand colporteur, qui
tenait un fusil à la main ; ils passèrent près do
lui sans qu'il Jour adressât la parole. Apres avoir
fait quelques pas, ils s'aperçurent quo cet indi
vidu qu'ils connaissaient les suivait, ot presquo
au même instant la détonation d'une arme à feu
so fit entendre. Anne Beslin tomba la face con
tre terre, mortellement frappée.
» Anne Beslin avait été atteinte dans le dos,
et le balle lui avait traversé le poumont droit.
" » La justice, immédiatement informée du
crime, s'est mise de suite et satis .relâche à la
poursuite de l'assassin, qui, après avoir erré
trois, jours dans la campagne,.armé d'un fusil
double, d'un sërpeau, «t pourvu .do munitions,
jetait la terreur. dans les environs. Pendant
trois jours, il avait échappé par ses marches
et'contre-marches aux recherches; mais- la
difficulté de se procurer des vivres, et pré
voyant qu'il no pouvait échapper longtemps à
la gendarmerie; l'assassin s'est fait justice lui-
même. On a retrouvé, lundi, son fusil sur le
bord du Loir, et à peu do distance son corps
dans l'eau.
» Cette découverte, répandue avec rapidité,
a rendu lo calme dans sa commune, où on
craignait les vengeances deco malfaiteur. ».
\-r- L'Impartial dû Finistère raconte ainsi un
dramo qui s'est passé dimanche dernier sur la
côto do Cléder
« Quatre hommes, les sieurs Mescam (Jean-
Marie), 26 ans; Tanguy (A-lain),28 ans; Guillou
(Alain), 21 ans, et Créac'h (Michel), 24 ans, s'é
taient embarqués dans un petit canot pour ga
gner un bateau de pêche mouillé à quelques
mètres du rivage. Trois de ces jeune gens, pen
dant la traversée, s'amusèrent à imprimer do
fortes oscillations au canot, tant et si bien qu'ils
fe firent chavirer. On vit. Mescam se débà tre
Quelques instans'sous l'étreinte de Tanguy, qui
s'était enlacé à Li$ puis tous deux disparurent
sous les flots. . - •- j - -
» Quant à Créac'h, il se porta vers Guillou,
qui ne savait pas nager, et entreprit de lo sau
ver. La mer était très houleuse; le ressac vio
lent rendait la tâche tellement pénible et dange
reuse que par deux fois Guillou dit à son géné
reux compagnon. : tt - Laisse-moi mourir puis
qu'il le faut, et sauve-toi seul. Mais lo brave
Créac'h, donnant une nouvelle et admirable
preuve de l'entêtement breton, lui répondit :
— Non, jamais ! Tu seras .sauvé ou nous pé-
périrons tous les deux. Et la lutte contre la mort
continua avec une suprême énergie sous les yeux
d'une foulé de témoins émus et désespérés de
ne pouvoir porter secours' aux naufragés : au
cun ne savait nagér. • ;
. » Enfin, après des effdrts inouïs, Créac'h par
vint à s'accrocher aux roches du rivage, tenant
toujours Guillou, qui avait perdu connaissance,
et tous deux ont été ainsi préservés d'une hor
rible fin. n . , ;
— Ces jours derniers, la police de Marseille
a mis la main sur un voleur qui, au moyen de
fausses clés, exploitait un des quartiers les plus
riches et les plus, populeux de la ville. Cetindi-
vidu , parfaitement au couraut des usages et ;
des habitudes des familles.aisées qui, l'etéve-
nu, se rendent à la campagne ou aux eaux,
et laissent par conséquent leurs immeubles in
habités, s'introduisait dans les maisons .et so
livrait à des visites excessivement indiscrètes.
Lui- même s'était voie pour logis une mai
son inoccupée , dans laquelle il avait instal
lé un petit atelier ou il transformait lo pro
duit de ses nombrtux l r ins M is. cotte
existeiico doréo ne. devait pas toujours durer.
Il y a trois jours, notre homme fut* désagréable
ment surpris au milieu d scop niion ipar l'ar
rivée inattendue do la propriétaire, qui avait osé
venirtroublerson locatairo dans 1 exercicedo ses
fonctions.. Des explications eurent -lieu, explina-
tionsqui,rapporteesàla pouce, ne furent pas pré
cisément acceptées comme j ustos et valables. Aus
si, après uno surveillance aussi intelligente que
prompte, M. Antonioli, commissaire, do police
du quartier, no tardait à prendre dans ses rois
ce.vautour, qui ne sortait do son antre que pour
s'abattre sur les propriétés d'autrui.
Le coupable est un jeune homme à peine âgé
de vingt-deux ans, qui, mis a la disposition de
la justice, aura bientôt à rendre compte de ses
nombreux méfaits.
— On lit dans le Nouvellisle do Marseille :
Un bien tristo événemonts'estproduitsamedi
dornior h Sormiou. Deux frères, les nommés Gi-
niez, de Ma zargues, dont l'un ancien chasseur d'A
frique, s'étaient rondusen bateau à l'île du Jarron
pôury pêcher. Surpris par un violent coup de vent,
ils crurent pou voir, bien que lo batoau qu'ils mon
taient fût un bateau plat, gagner la terre fer
me; ils mirent donc lo cap sur Sormiou et lais
sèrent courir. Malheureusement les rafales do
vent devinrent si fortes, quo lo bateau s'enga
gea et chavira malgré les efforts do ceux qui lo
montaient.
Les naufragés se cramponnèrent alors à l'em
barcation, mais les lames faisaient tourner celte
dernière sur elle-même, de telle sorte quo l'aîné
des deux frères, qui ne savait pas nager et nui
élait par co fait moins rassuré quo lo eadet, lâ
cha prise et coula. Il avait eu cependant la pré
sence d'esprit de remettre, avant cet instant fa
tal, sa montre à son plus jouno frère, lo priant
do la garder en souvenir de lui.
Au moment où ce dramo so passait en mer,
deux pêcheurs qui avaient vu chavirer l'embar
cation s'étaient empressés d'aller chercher du
secours à Sormiou. On arma un fort bateau, et
cinq hommes dévoués s'y embarquèrent. Le
vont était de plus en plus violent ; aussi ce ne
fut qu'après les plus louables efforts quo les sau
veteurs parvinrent à rejoindre lo bateau chaviré
et à recueillir le naufragé, qui se tenait cram
ponné à l'embarcation avec l'énergio du déses
poir. ,
Ôn n'a pas retrouvé le corps de Giniez aîné ;
quant à celui qui a lutté avec tant d'énergie,
brisé aujourd'hui par l'émotion et les souffran
ces de cette horrible agonie, son état ne laisse
pas quo d'inspirer de vives inquiétudes. Nous
regrettons de no pouvoir donner les noms' des
braves pêcheurs ae Sormiou qui, non sans dan
ger, ont opéré le sauvetage ae leur camarade.
— On écrit de Madrid le 17 août :
« Les exploits du fameux bandit Varguitas
ont pris, dans ces derniers jours, dos propor
tions alarmantes. Mercredi do la semaine der
nière, deux individus armés et à choval, faisant
partie de là bande, capturèrent une dame de
Puente-Genis, dona Francisca Burgos, qui était
alléo passer la saison d'été dans sa maison de
campagne située à quatre kilomètres do la ville.
Les voleurs demandèrent pour ^a' rançon la
somme do 3,000 piastres, qui fut payée immé
diatement, et dona Francisca fut rendue deux
iours après à s^famillo.
. »"Le même jWr, don Francisco Canros, pror
priélairo do Puente-Genis, fut pris dans son
jardin et conduit dans les monlagnes. La rançon
demandée parles voleurs n'a pas dû être payée)
car, deux jours après , les mêmes bandits so
rendirent au même point et enlevèrent son fils
don Bartolomé. A l'heure qu'il est, on ignore le
sort do ces doux malhoureux.
» Dans les environs de Iforrera, le fils do don
Manuel Roldan, un dos plus riches propriétaires
de l'Andalousie, a été attaqué h la fin do la so-
maino dernière, par cinq bandits qui déjà l'ar
vaient enlevé, lorsque, heureusement, plusieurs
de ses fermiers l 'armèrent pour poursuivre les
ravisseurs, et, au milieu de la lutte qui s'enga
gea, lo fils Roldan put prendre la fuite.
» La bande do Varguitas a également capture
don Cristobal Rodrigttoz. riche propriétaire et
pèro d'une nombreuse famillo-. conduit dans les
monlagnes do la Rondo. Rolnguez fut en butto
à toute sorte do mauvais traitemons. Sa famillo
s'est ruinée pour payer sa rançon, qui était do
plus de cent mille francs, ot quanl Hodriguez
lui a été rendu, chacun a pu so convaincre des
cruautés exercées contre lui par les bandits. Lo
malheureux avait perdu la raison, et une balle
qu'il a reçue au côté droit met ses jours en
danger.
» L'indignation publique est a son comble : les
autorités militaires de l Andal usie et de risstra-
maduro ont pris d'un commun accord des me
sures rigoureuses pour l extermination de cetto
bande de malfaiteurs dont l existenco devrait
être inconnue dans un pays civilise.
» Tous les individus arrêtes ot reconnus com
mo avant fait partie do ladite bande, tous ceux
qui leur auront donné asile ou protection quel
conque seront jugés sommairement par un con
seil de, guerre. Les habitans paraissent disposas
à venir en aide aux mesures prises par l aulon te.
» Varguitas fut pris, il y a peu d'ahnéos, par '
la garde civile; il avait, commis, soit par lui-
même, soit par les siens, cent dix assassinats
et un nombre infini de vois à main armée, et
avec ' les circonstances aggravantes. Il avait
mérité la mort. Les tribunaux lo condamnèrent
à subir le supplice du garotto vil, lorsque.la
chef d'une famille influente do Sévillo fit le
voyage do Madrid, dans l'unique but de de
mander à la roino Isabelle la grâce de l'assas
sin. La peino de Varguitas fut commuée en
celle du bagne à perpétuité.
» Ge ne devait être qu'un moment dp repos
pour !o redoutable bandit; en effet, peu de se
maines après son arrivée au préside de Coûta,
Varguitas prenait la fuite, et depuis lors il par
court, à la tête d'une bande assez considérable,
les diverses provinces de l'Andalousie.
» Aujourd'hui, en présence des mesures pri
ses par l'autorité militaire, il a divisé ses hom
mes par petites fractions, et les montagnes de
la Rondà dans la province de Malaga et la nro-
vinco de- Jaen sont surtout devenues le theâtro
de ses exploits. (Le Droit.)
• —Los nouvelles des différentes parties du
canton do Berno tracent un affligeant tableau
des dévastations causées, dans la journée du
13 août, par leS débôrdomens des terrons ot
des rivières. Dans l'Emmenthal, dans le Sim-
monthal, dans TOberland, les torrens sont
sortis de leurs lits, ont intercepté les routes,
emporté les ponts et couvert de limon do
vastes et magnifiques prairies; beaucoup do
terrains ont été emmenes par les eaux. Dans le
Seeiand, l'Aar et la Ziel ont franchi la rive"; de
Worben jusqu'àBuren et oncore plus loin, toute
la contrée ressemblait à un vaste lac. Près de
Fraubrunnen, l'Emme a rompu ses digues sur
plusieurs points et dévasté le pays,
Lundi dernier, la Sarino, canton de Fri-
bourg, était sortie do son lit près de Gûmi-
nen, à tel point que la circulation sur la gran
de route était interrompue. La diligence de Mo-
rat à Berne fut renversée par le courant, lo pos
tillon ayant voulu tenter lo passage. Heureuse
ment, il n'y eut aucun malheur à déplorer.
?— Notre chiromancien Desbarolles vient de
mettre en vente à la Librairie internationale un
livre intitulé : Le caractère allemand expliqué
par la physioloqie. L'auteur étudie les aptitudes
du peuple allemand dans lés sciences, les arts,
la politique, l'art militaire, la littérature et la
philosophie. Cet ouvrage, très original dans son
espèce, est plein d'humour, d'esprit et d'entrain,
et fourmille d'observations d'une grande finesse.
Les applications du système cnirpmancique,
éclectiquement uni aux systèmes de Gall et do
Lavater, en font un livre précieux pour les
adoptes en chiromancie, qui y verront claire
ment expliquée la manière do procéder du maî
tre^ Des gravures do chiromancie et dé pbréno-
Iogie complètent cet ouvrago appelé à un succès
de curiosité.
— Les derniers documens apportés par le
courrier de l'Inde pour le procès des étran-
gloirs, jugé par les cours Calcutta et de Ma
dras, viennent d'arriver;
• c 'est lo 27 août que doit commencer, dans le
Petit Journal, la publication de co procès ex
traordinaire. Jamais l'émotion, la curiosité, l'in
térêt, n'auront été si vivement excités. _ ;■
A cette histoire vraie, 5 ce drame si tragi
que, à ces faits effrayàns qui se déroulent de
vant un tribunal, aucune œuvre d'imagination
ne peut être comparée.
— Nous apprenons que la Compagnie des
chemins do fer do l'Est vient do prendro une
mesure agréable aux touristes qui se préparent
à faire le voyage circulaire à i rix réduits dans
l'Alsace et dans les Vosges, en rendant les bil
lets do ce voyage, valables pendant un mois au
lieu de quinze jours.
— crédit foncier de france.
Obligations foncières de 800 fr. 4 0/.0 do
1803 participant à 4 tirages par an.
Proehain tirage :
1 lot de 100,000 fr.
1 lot do 30,000
8 lots do 8,000
30 lots do 1 ,000
Total des lots pour le prochain
tirage 200,000
Total dos lots par année , 800,000 '
— MM. Dulocle, Gillo et Duprato ont lu hier,
aux artistes des Fantaisies-Parisiennes, un
opéra-comique en deux actes dont le titre pro
visoire est Césarino.
La réouverture deco théâtre, annoncée pour
le lo f soptombro.sera Attardée de quelques jours.
Elle aura lieu duo au 18 septembre par doux
opéras comiques : Césarino, on doux actes, et
M. de Groscliaminel, en un acte.
Pour toutes les nouvellos diverses, l. boniface
COMPAGNIE GÉNÉRALE TRANSATLANTIQUE
ÉMISSION di30,2730BUGATI0NS
de 500 francs
rapportant un intérêt annuel de 25 francs
payables par semestre : 12 fr. 80 c. lo pre
mier janvier, et 12 fr. 80 c. lo premier juillet,
lesquelles ont été créées en vertu des lois du
3 juillet 1801 et du 11 juillet 1806, concédant à
la COMPAGNIE le privilège exclusif', pendant 20
ans, du service postal entre la France et
VAmérique, avec une subvention annuelle de
9,495,000 fr.
Ces obligations, remboursables au pair de
500 fa*, par tirages annuels,
en 25 ans,
sont émises à 450, jouissance du l or juillet
dernier, et payables, savoir :
En souscrivant, du 20 au 23 août 150 fr.}
Du 20 au 23 septembre ........ 150 [<{50 »•
Du 20 au 25 décembre 150 )
soit 446 fr. IS c.
en tenant compte de la bonification d'intérêts
pour l'escompte dos termes do paiement.
Avec la primo de remboursement au pair,
elles représentent 6.28 % d'intérêt.
Lo montant de ces obligations ne formo que
lo sixième environ do l'actif de la Société, et
elles ont un privilège sur tout l'actif social.
LA SOUSCRIPTION EST OUVERTE
du 20 au 23 août 1866.
A PARIS s A la Société générale de
Crédit Mobilier, place Vendôme, 15.
DANS LES DÉP-AOTEISEXS : ClirsK
tons les Cdrrespondans de la Société
générale de Crédit Mobilier.
Dans, la cas où, l'ensemble des souscriptions
dépasserait le chiffre des obligations émises, il
serait opéré une réduction proportionnelle.
BULLETIN DES THEATRES.
A l'Opéra-Comique, jeudi, le Pré-aux-Clercs, pour
la rentrée de MM. Léon Achard, Crosti, Sainle-Foy
et Mlle Dupuy. Précédé de Maître Pathetin.
— Au théâtre du Chàlelet, Cendrillon, grande
féerie en 5 actes et 30 tableaux, avec décors et cos
tumes nouveaux, de MM. Clairville, A. Meunier et
Blum. — Les principaux rôles seront joués'par MM.
Lesueur, Amuroise, Williams; Mmes Desclauzas,
Clarisse Miroy, Irma Marié, etc.
— Au Vaudeville, les Don Juan de village, co-
mortie en irois actes, de George et Maurice Sand.
Le Lis du Japon, causerie eu 1 acte, de George Sand.
— Aux Variétés, tes Médecins et le Chapeau de
paille d"Italie, joués par l'élite de la troupe.
— Au Gymnase, jeudi, l rc représentation de Nos
Gens, comédie en un acte, etde l'Epreuve, de Mari
vaux. pour les débuts de Mile Barataud, qui vientde
rem perler le prix de comédie au Conservatoire;
puis les Erreurs du bel âge, pour la rentrée d'Ar-,
nal et de Pradeau.
— Au Palais - Royal, jeudi, 3° représentation :
Lu pte ! dans le crime, comédie-vaudeville en trois
actes, par MM. Labiche et Clioler. Principaux rôles :
MM. Geoffroy, Lliéritier, Lassouche, Priston, Fize-
lier : Mmes Massin, Keller et Damajn.
— A la Porte-Saint-Martin, Salvator-Rosa offre
un spectacle à la fois instructif, amusant et intéres-
s'i it sins que, les grands effets de mise en scène
et l'interprétation hors ligne soient négligés. Pour
le mois d'août seulement, le prix des places est
abaisse de 40 0/0.
—A l'Ambigu, {3° représentation, à ce théâtre, de
la Tireuse de cartes, drame en cinq actes et un
prologue de M. Victor Séjour. Rentrée de Mme Ma
rie Laurent. Les autres rôles seront joués par Mmes
Vigne, Lacressonnière, Eujalbert ; MM. Castellano, '
Régnier, Maclianette et Berret.
— Au .théâtre Beaumarchais, tHonneur de ta .
maison , drame en cinq actes, avec M. Eug." Luguet
dans le principal rôle.
— Folies-Marigny.—Si vous voulez rire, allez à ce
charmant théâtre voir Monsieur s'amuse et Dona
Framboisias. .
— Au Cirque de l'Impératrice, très incessa minent,
les débuts do l'ecuyer quadrumane, de l'equilibriste
brésilien Antonio^ de l'ecuyer espagnol Jules Perer
et du chien Muni'to.
'. — Au théâtre Robin, la série d'expériences noiir
velles sur la Foudre et ses puissans effets que M.
Robin vient d'offrir, samedi dernier, au public, a ob
tenu le succès le plus éclatant. Ces nouveautés, join
tes aux intéressaus tableaux de l'Archéologie repré
sentant l'Histoire du Monde depuis 6,000 ans, for
ment le spectacle le plus instructif et le plus at
trayant.
— Blondin exécutera sa 2" ascension de nuit au
parc d'Asnières aujourd'hui jeudi.
TRIBUNAL DE COMMERCE.
, DECLARATIONS DE FAILLITES. — 21 août.
.Société MILLARD, SIOT et C°, fab. de bronzes et
cristaux, faub. st-Martin, 75. Juge-comm., M. liuc-
quet; synd. prov., M. Dufay, r. Laflitte, 43.
. L.-A. DUGUE, limonadier, boul. poissonnière, 6.
Juge-comm., M. Hussenot; synd. prov., M. Sautton,
boul. sébastopol; 9.
Li-F. GILBERT, menuisier, r. de l'Université, 17.
Juge-comm., M. Martinet; synd. prov., M. Bcaugé.
:t. de la Coutellerie, 4.
J.-B.-A. LHU1LLIF.R, md de vin, r. do Flandre,
US, passage St-Hilaire. Juge-comm., M. Martinet;
synd. prov., M. Beaugé, r. de la Coutellerie, i.
B^LIBTÏS AGRHGOLSi.
MERCREDI, 22 août. — Les marchés à la baisse
sont en graud nombre ce *ma(in. En revanche, il y
a hausse desà o lr. par hectolitre de blé sur le
marché de Porentruy, en Suisse.
A Paris, les affaires en farines de consommation
sont très peu animées. Presque toutes les bonnes
marques du rayon sont tenues de G4 à 65 fr. "
La meunerie, en général, tient ses prix aux mê
mes cours que précédemment ; les choix, cependant,
ont baissé de i fr,, ce qui établit les cours extrêmes
de 61 il 65 fr. le sae de 157 kil., net, hors ville.
, Les» affaires, calmes ce matin aux cours d'hier
soir, se sont dessinées eh baisse à partir de trois
heures de l'après midi, surtout sur les farines six
marques. Il faut voir, ce soir, les cours comme
suit ; ' ' • ■ - .
Six marques, le sac dé i 37 kil. , net. — Courant du
mois," 62 ao à »»; septembre 62 73 h »»; quatre der
niers mois, 64. d »; quatre mois de novembre, 65.25
à'63.50. " ■ ' '
, En type-T?aris, les prix sont relativement bien te
nus, et nous cotons •
Type-Paris, le sac de tôt kil., brut pour net. Cou
rant du mois, 39.73; septembre, 40; quatre derniers
mois, 40;s0 h »», quatre mois de novembre, 41.»».
Le cours des larmes six marqui s a etô oifloleiie-
ment arraté commo suit à quatre heures : disponl
ble, 62 fr. «o les 167 kil., net.
Le cours des farines typo-Paris a été offlcleLb
ment arrêté comme suit a quatre heures • dispou
bie 39 fr. 75 le sac de 101 kiL. net.
BODVSHSKT BBS i'AMSm. — 22 août
Arrivages du jour.. 1.223 4
Ventes dujour 1.492 72
Restant actueL..: 9.484 jo
Prix moyen du jour.. 39 71
VaR'i'BB BEI DISPOKIBUB.
Sruanx 15q.70k. iso.9S » ».»
— 1"marque..... 573 03 38 20 41 70
Relevé.., ». ». ». » ». »
A livrer...... 825 47 38.20 86.95
Revente 78- 50 36.30 36.93
NAL, 21, boulevard Montmartre, à
i Paris.
•—Photographie perfectionhée, inaltérable, par
beau ou mauvais temps, réussite infaillible. Por
traits à la minute, coloris naturel,*,ressemblance
garantie, depuis S fr. On on reçoit un 2° sans
payer. Magnifiques Portraits-Cartes do visite où
tous genres, 10 fr. la douzaine. Reproductions on
tous genres, grandies ou diminuées. Leçons. Spé
cialité pour les grands portraits ot les groupes
de famillo. —M. LGGROS, médaille d'or, etc.,
Palais-Royal, qalerie de Valois , HO, Paris.
—C'est lundi 27 courant que com
mencera dans le PETIT JOURNAL
la publication de l'étrange 1 prôcès des
Élrangleurs.
Malgré l'impatience du public qui
l'attend avec tant d'impatience, il n'est
.pas possible de le commencer plus tôt.
—- Le plus agréable et le plus efficace des fer
rugineux : Dragées de Ge'hs et Conté,
99, ruo d'Aboukir.
— Le purgatif le plus agréablo et le plus effi
cace est lo chocolatdesbrière .r. Le Peletier, 9.
A«Sjàd|ié»afoBMi
FEUILLE DE COMMERCE.
MARCHANDISES. — 22 août.
huiles . — Colza en tous fûts disponible, 98 50
dégelée, » »; en tonnes, 100; épurée en ton-
nes ; 103 »»; lin en fûts, 102.»; en tonnes, 103.50;
indigène, » »; œillette commune, '»
espuits .—Montpellier, 86° dispon., » » à » »,
tin, !«» q., 90°, dispon., 50 à 5i ».
sucres . — Martinique et Guadeloupe, bonne 4«,
» »: indigène, b. 4°, 60.»» à ».
blé , 120 kil. nets.—Choix, 39 »» à »»; l re qualité,
38 »» a » »; 2® qualité, 36 50 à » ».
farines , des 6 marques, le sac de 157 k. net, dis
ponible, 62 50; — type Paris, lé sac de 100 k. net,
disponible, 39 75; courant. » » à » ».
suifs , les 100 lc os . hors barrière, de France, 111 25,
de Russie, »»» »» a » ».
cafés , les 100 k. — Ceylan natif, 225 »; Haïti,
220 >>; Java, bon ordinaire. 245 ».
PUBLICATIONS DE MARIAGES.
4° arrondissement (Ilôtel-de-Ville).
• M. Blanchard, entrepreneur de serrurerie, rue
Saint-Paul, 20, Mlle Gaubert, rue Tliouin, 4.
- M. Abraham, fabricant de casquettes, rue Fran-
çois-Miron, 36, et Mlle Koblentz, rue des Jardins-
Saint-Pauly 35. -
M. Detîay, fabricant de chaussures, rue Saint-Mar
tin, 108, et Mlle Tur, même maison.
M. Scliletter, pasteur de l'Eglise réformée, rue.de
Brissac, 2, et Mlle Heisler, à Fribourg (grand-duché
de Bade).
5 e arrondissement {Panthéon).
M. Sourel, physicien adjoint ii l'Observatoire, bou
levard Saint-Michel, 129, et Mlle Brieu, rue Legen-
dre, 50.
M. Harly de Pierrebourg, capitaine d'infanterie, à
Bourges, et Mlle Riflault, à l'Ecole polytechnique.
M. Magnier, épicier, rue Cardinal-Lemoine, 17, et
Mlle Douillet, à Bétheny (Marne).
6° arrondissement (Luxembourg).
M. Adnot, rentier, à Melun, et Mlle Mourrelôt, rue
du Cherche-Midi, 8.
i M. Gilquin, secrétaire de commissaire de police,
rue de l'odéon, 14, et Mlle Cuvillier, àNeufchâtel.
M. Chely, professeur au lycée Saint-Louis, boule
vard Saint-Michel, et Mlle Laurent, rue de Sully, 1.
M. Pecquet, boucher, rue du Dragon, 27, et Mlle
Marey, même maison.
M. Berry, élève de pharmacie, rue des Saints-
Pères, 59, et Mlle Bailly, rue de Sevres, 66.
L'un des gérans : L. Boniface.
COURRIER PARISIEN.
La ViUe-de-Lyon, fournisseur de S. M. l'Im
pératrice, ruo de la Chausséo-d'Antin, 6, vient
ao recevoir les plus riches nouveautés, rubans,
voiles, catalans, passementerie, gants Joséphine
et Emtire pour lo voyage ot la campagno.
La Ceinture-Régente, do Mmes do Vertus, est
lo seul corset porté aujourd'hui -. outre qu'il est
. indispensable avec nos toilettes actuelles, il est
10 seul qui'conservo à la taille sa grâce et sa
souplesse, et qui permette de respirer librement.
11 est rare, n'est-ce pas ? on fait d'objets do toi
lette, d'avoir à la fois l'approbation de l'art et
celle de la Faculté de Médecine ?«tour avoir la
ceinture-régente, adressez-vous,, 31, rue do la
Chaussée-d'Antin, „
Pour ramener les cheveux blancs à leur
nuance primitive, pour les empêcher dé tomber
et pour les épaissir, employez la sève vitale do
Gargault, 100, boulevard de Sébastopol ; l'eau et
la pommade coûtent, ensemble, 9 fr.; la bro
chure, qui vous donnera do précieux conseils,
vaut SO c.
, " c sse d'avrigny.
P.-S. On lit dans la Gazette du Midi :
Rome, lo 21 juillet. — Lo Pape guéri par la
Revaiescière Du Barry.
» La santé du Saint-Père est excellente ; elle
»~l'est surtout do puis que, s'abstenant do tout
» autre remèdo, il fait exclusivement usage de
» l'excellcnto Rovaloscière Du Barry, qui a opé-
» ré sur sa personne des effets surprenans. On
» assure quo S. S. en consomme régulièrement
» uno assiettée à tous ses repas, et qu'elle ne
» peut assez louer les avantages qu'elle en
» ressent. »
Le délai définitif pour la souscrip
tion aux dernières parts en émission,
de propriété du PETIT JOURNAL,
est fixé au 31 août courant. Toutes les
demàndes arrivées avant ne seront pas
réduites,
On rappelle que, d'après le dernier inven
taire, ces parts émises à 500 francs ont rap
porté 68 fr. 40 c.; que la jouissance des bé
néfices date du 1 er juillet dernier, et que le
parlage en a lieu en janvier et juillet de !
chaque année. I
On verse 100 fr. en souscrivant et 100 fr. ■
de mois en mois. |
Les souscripteurs auront la faculté d'es
compter la totalité des termes non échus,
avec bonification d'intérêt à 5 0/0.
Envoyer les fonds, par lettre char
gée, au directeur du PETIT JOUR-
2 MAISONS «: PRODlIlfïnÏÏ^" 1 -
adjudication , sur une enchère, en l'étude de
M° couktin , notaire à Saint-Germain-en-Laye, te
23 septembre 186C, de deux maisoris.de produit, a*
Saint-Germain-en-Laye. — i" lot :'maison rue de
Poissy, n° 51 ; revenu : 1,960 fr.; mise à prix,
15,000 fr. —2 e lot : maison rue de Poissy, n° 87;
revenu, 2,492fr.; mise à prix, 25,000 f.S'adresser au
dit M°. Courtin, et !» M 0 Le Roux, notaire, rue de
Poissy, n° 9(5. ' ,
dicalion, môme sur une enchère, en la cham-
bre'des ^notaires de Paris, le 11 septembre
IC6, a midi, d'une HilCAlU f,e campagne meu-
grande et Mie ' llLiloUIVblée à Marly^le-Roi,
rup des Vaux,' 10. Contenance 8 hect. '41 a. 70 cent.
- Mise à prix : 140,000 fr'.
S'adresser il M 1 ' Gripon , notaire, rue Vivienne, 22,
et à M" Segond, notaire, rue de Provence, 56.
DOlIiUKE DU FIIESJIOY-EN-BRIE.
Adjudication, par surenchère, le jeudi 30 août 1866,
à midi, devant le tribunal de Fontainebleau,
Du domaine de ,['resnoy-en-Bric, situé communes
de Salins et autres, arrondissemens de Fontaine
bleau et Provins, chemin de fer de Lyon (station
de Montereau, 11 kilomètres) et de l'Est (station de
Nangis, 11 kilomètres) ;
Consistant en maison d'habita'ion^et'bâtimens d'ex
ploitation, avec distillerie, terres et bois, d'un
seul tenant, et d'une contenance de 496 hectares et
demi, dont 240 hectares en terres et le surplus en
bois. •
Très belle chasse.
Revenu : la propriété avait été jusqu'alors exploi
tée par les vendeurs, elle est susceptible d'un pro
duit de 20,000 fr.
A cet égard, M. Delbard, surenchérisseur, peut
fournir tous renseignemens.
Mise a prix : 409,200 fr.
S'adresser : à Fontainebleau, à M 0 Cautiiion,
avoué poursuivant la vente, et à M cs Coutelier et
Rincé, avoués présens à la vente ; ■
A Montereau, à M 0 Dupré, notaire, et à M° Char-
meux, huissier,
Et a Melun, tous les jours, ou à Paris, les mer
credi et jeudi, rue de la Lingerie, n» 4. à M. Del
bard, directeur du Comptoir agricole de Seine-et-
Marne,
A
VENDRE
DEUX FHESsTOURAINE
. Le dimanche 9 septembre 1866. à midi,
En l'étude et par le ministère de M® JI ason , no
taire à Chemillo-sur-Dême.
Ces deux- fermes contïguës : Crouillas et la Beau-
berie, situées commune de Chemillé-sur-Dûme, can
ton de Neuvy-Roi, arrondissement de Tours, for
ment un ensemble de 157 hectares, dont ; 137 hecta
res en terre labourable, 8 hectares en pré, 1-2 hec
tares en bois taillis. Bâtimens considérables et nou
vellement construits. Le ruisseau de la DGine longe
une partie des terres.
Chasse et pêche.
S'adresser: sur les lieux, à M. Piltan, propriétaire
desdites fermes;
Ou à M 0 Hason notaire.
Etude de M° fbanciietebue , avoué à Montargis,
rue des Lauriers.
A VEME APRES FAILL1TTE,
Le lundi 27 août 1866 ,
En l'audience du tribunal de Montargis (Loiret),
Une Maison, sise-à Montargis, rue Dorée, 14. dans
laquelle s'exploite ■ un fonds de bijouterie depuis
73 ans, par la môme famille.
Mise à prix : 16,000 fr.
Une Maison, sise à Montargis, rue Durdet, 2.
Mise à prix : 2,500 fr.
La Ferme de Cretelle, d'une contenance de 37 hec
tares environ, sise communes de Varenhes et d'Ous-
soy (Loiret).
Mise à prix : 23,000 fr.
Et 2 Pièces de près, sises communes d'Amilly
(Loiret).
Mi se. à prix : 700 fr. chaque.
Et le dimanche 16 septembre 1866,
En l'étude et par le ministère de M 0 Lefebvhe,
notaire à Varennes (Loiret), 48 hectares 80 ares 75
centiares de Terres , Prés et Bois, sis communes
d'Oussoy, Varennes et Saint-Hilaire, en 52 lots et
dont les misesà prix s'clèvent à un total de 18,545 fr.
Aewaîs et. Ventes d'Smmaatbteii
de à .
SIIPEBRË CHATEAU le installation', ^beau
parc, baux k ferme, 24,000 fr. On accordera 10 ans
pour paiement. Poutnau, notaire , Toulouse;
A vendre à l'amiable
TU liï!\F UllCftltl de campagne avec jardin
«iUllUp iMldUil de 800 ou 1,200 mètres.
S adresser a M. Michelot. route de Pelit-Brv, {{ bis
à Nogent-sur-Marne (Seine). " »
TFIWr DE LEVANGE, stat. de Decize (Nièvre).
I FilltlU Revenu certain de 4 0/0. Habitation.—M.
Dominique, r. Richelieu-, 17, Pans (de 1 à 3 h.). «
Avili mu ActlomnaireM.
COffiP. GENERALE DES OMNIBUS
' , , DE LONDRES.
-MM. les actionnaires sont prévenus que l'assem
blée générale semestrielle aura lieu à Londres, Lon-
don-Tavern, Bisops Gâte street, le mardi 4 septem
bre courant, à une heure, pour recevoir le rapport
du directeur et 1 état des comptes du premier se
mestre 1866, déclarer le dividende et généralement
pour toutes les affaires de la Compagnie. Le registre
des transferts sera clos du 21 août au 4 septem
bre inclusivement.
Le secrélaire de la Société à Paris,
labat, »
es et warrants; 87, "rue
Saint-Marc, au premier.
PRETS«,JARCH
AVAUTEC 5 ur titres, paiement de coupons, or-
/I ï iHïLïlij dres de Bourse, 19, rue Richelieu.
Avis divea-e. — «Cession* de Fonds.
BACCALAUREATS
Cours préparatoires pour 1;
institution Lelarge, im-
passer. Rôyer Collard, 9.
la session dè novembre.
Pensionnât •S«(Ji/e-GflKei)«V'ti(;:Nouv 11 < ; institution de
demoiselles a Asnières (Seine); jardins, parc. Pré-
par. aux exam. Les classes ouvriront le 1 er octobre.
PBOFESSEURSifSf.AgpStS'g-
FARRIAIli' moulures pour bâtiment à céder.
MlIllyUlj Machine à vapeur, construction
ateliers, hangar valant 21,000 f.;prix, 38,000 f. (Facili-
tes.)—Agence ae 1 industrie, rue Vivienne, 47. *
demande un associé ou . commanditaire avec
-Jli 80 ,000 fr, pour, donner plus d'extension à une
indust, d objets religieux en pleine activité (bénéf
certains). Agence.de l'Industrie, rue .Vivienne 17 »
IsïdastErfle. — IvommeiPee.—Siaventleme.
HORLOGERIE, BIJOUTERIE.
a l alliance -, Le forestier , rue Rambuteau, 61.
Montres en or à cylindre, 8 trous en'rubis, à 70 fr
Montres en-argent, cylindre, 8 trousen rubis à 35 fr
Chaînes longues en or, à • 70,80, 90 et 100 fr
Chaînes de gilet en or, a • • • so,'35, 40 et 60 fr
Pendules dorees a sonnerie, àr 40,45; 50, r>o et 70 fr;
Pendules marbre à sonnerie, à 45; 50, 60 et 70 fr-
Candélabres dorés, à / 85, io, 45 et 50 fr.'
Toute l'horlogerie est garantie sur facture.
Expédieen province contreunmand. sur la poste. (Aff.)
fiLACES ALEXANDRE,eu,«.MIROIRS
de tous styles.Piiris,91;93;:93,r. duFaub .-'St -Antûine.
BOISSON ECOllôÛË 3 centimes le li
tre, avec I'essence de spruce fir de Lecomte,
pharmacien au Havre',' breveté (s. g. d. g.), dépôt
général chez M. Paton, droguiste, rue de la Verrerie,
4, pharmacie Quatremèré. •
LITS p MEUBLES "
Sommiers élastiques, lits complt
.... EN FIR
-r complets, fabriques.
lbtoubneub freres , il, r. Ilarlay(Maratëf.V&Tis.
MAISON A. BRENQT. de fantaisie."
Commission, r. du temple',tst. Paris. Exportation.
, Navires eu charge.
SERVICE POSTAL ITALIEN
entre brindisi et l'esypte,
En coïncidence à Alexandrie avec les services de la
Compagnie Péninsulaire et Orientale entre Suez et
les Indes-Orientales, la Chine, le Japon, Maurice
et l'Australie.
Les voyageurs qui, ayant à se rendre de France
ou d Angleterre en Egypte ou aux Indes, et vice
versa, préféreront la voie de Brindisi à celle de
Marseille, jouiront des avantages considérables sui-
vans :
A L'ALLER:
Ils partiront de Londres ou "de Paris une demi-
lournee plus tard que les voyageurs qui iront s'em
barquer à Marseille sur les steamers de la Compa
gnie Péninsulaire et Orientale et arriveront ordinai
rement à Alexandrie de quinze à vingt heures avant
le paquebot venant de Marseille.
AU RETOUR:
Ils arriveront ordinairement à Paris ou Londres
de vingt T quatre a quarante-huit heures plus tût que
par la voie de Marseille. -
Dans l'un et l'autre sens, la durée du voyage par
mer entre Brindisi et Alexandrie varie de soixante-
dix à quatre-vingt heures; tandis que la traversée
de Marseille à Alexandrie varie de cinq jours et de
mi a six jours. ,
Pour leg heures de départ et d'arrivée, les prix
des places et tous autres renseignemens, voir le Li
vret Chaix, page 321, ou l' Indicateur des Chemins
de fer, page 41, ou Y Album du Touriste.
©ecmetons.— BSeœbïes. — Cbevaux.
Voiture*.
OCC SO PIANOS
IffrïjM TQ d'occasion et autres, achats de mo-
iîISLIJDLÏjjj biliers, rue Meslav. 17.
VlfTAlîI A cheval, harnais,panier,phaéton, cou-
11|lll U II Sri pé, calèche, r.Lamare, 4, aux Ternes.
Traités de sasèdeeine.— Parfumerie.
— S*2rariuaele.
ACIDE PI1ÊNIQUE YIAL
contre piqûres et morsures, 3 francs, chez tous los
pharmaciens et armuriers.—Exiger le cachet VIAL,
RUE BODRDALOUE, 1.
CIMENT DE CIJTTA-PERCHA 2 P.
. pour plomber facilement les dents soi-même. •
DiETitiCH et c°, ph.-droguistes, 4, rue Montmartre,
ïiMTP TIERS ca outchouc de 200 à 400 f., liv.à l'essai
IM j LI I gar. 20 ans. M. Simondetti, rue Taitboùt, 2.
l¥AlîTA!V t,eD ' istecle Londres, guérit à l'instant
ïl ilUI vil le mal de Dents et plombe sans dou
leur avec un produit végétal. —Gratuit p r les pau
vres, de 10 à 11 heures, rue Saint-Lazare, 31.
CAPSULES RAQ1I1N
Paub.-St-Denis, 80, dans les principales pharma
cies. Après avoir traité 100 malades et obtenu 100
guérisons l'Académie de Médecine a déclaré qu'elles
étaient supérieures à toutes les autres préparations
AU COPAHU.
1 fr. 50 et SiijiPARATEUU Tricard. av. Ternes, 47, Pa-
2.50 le 11. IlDiris, guér. radical, chevaux couronnés.
R0BJ01YEAI]-LAFFECTEI]R.'
Ce sirop végétal dépuratif, seul approuvé et garanti
véritable par Fa signature GiratuleauSaint-Gervais,
est bien supérieur aux sirops de salsepareille et à
l'iodure de potassium. Il est recommandé par les mé
decins de tous les pays pour guérir, sans mercure,
les vices du sang, tels que dartres, scrofules, en-
gorgemens, ulcères, gales anciennes, rhumatismes,
et les maladies contagieuses nouvelles ou anciennes.
Comme dépuratif puissant, il détruit les accidens
occasionés par le mercure et aide la nature à s'en
débarrasser, ainsi que de l'iode quand on en a trop
pris. — Dépôt, 12, rue Kicher, Paris, et dans toutes
13S pharmacies
f ■TOflhf
FKXtlIV'GHEiA. ,
grand cbef des Etrangleurs
PRINCIPALES DIVISIONS DE LA SECXE DES THUGS :
Chefs i
bandes
BURKAS
Chefs inférieurs.
GOOROO
Grands-prêtre»
. ^ _ i-r SOTHACES
Ctt ( TV 37 " a )TT Enjôleurs chargés
^ 1 d'attirer les victime»
BURTHOTB3
Etran
gleurs
' tlIGBACES
Fossoyeurs
Enleveurs d'enfants
Aspirants étrangleurs
COURS SUPRÊMES DE CALCUTTA ET DE IHkDRKS
LES THUGS
(étrangleurs)
La déesse Kâly.—Mystères des initiations.—Ser
ments terribles. — Ordres indiscutables. — Obéis
sance aveugle. —Machinations infernales. —Le Goor.
Knat (mouchoir sacré). — Cavernes ténébreuses. —
Abîmes insondables.—Fêtes sinistres.—Saturnales.
■—Sacrifices humains.
3,266 ACCUSÉS!!!
F3T
Ce procès terrible, effrayant, inouï dans les fastes
criminels sera publié à partir du
97 AolIT 3TT--
M h courant »-* \
"SI petit journal
Pour sîassurer le journal, avertir d'avance son
vendeur ordinaire, car il sera difficile d'en avoir
pour tous ceux qui attendent avec.impatience; cette
effrayante narration.
Un numéro du PETIT JOURNAL,. 5 centi
mes, et trois mois d'abonnement ciiMg francs
pour Paris, six francs pour les départemens.—
Mandats sur la poste. , (
21, boulevard Montmartre, Paris
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 91.24%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 91.24%.
- Collections numériques similaires La Grande Collecte La Grande Collecte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "GCGen1"
- Auteurs similaires Véron Louis Véron Louis /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Véron Louis" or dc.contributor adj "Véron Louis")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 3/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k674365w/f3.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k674365w/f3.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k674365w/f3.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k674365w/f3.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k674365w
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k674365w
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k674365w/f3.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest