Titre : La Fronde / directrice Marguerite Durand
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-07-08
Contributeur : Durand, Marguerite (1864-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327788531
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 08 juillet 1899 08 juillet 1899
Description : 1899/07/08 (A3,N577). 1899/07/08 (A3,N577).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6703696s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-LC2-5702
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/01/2016
Choses de
l'Enseigneme
3w reçu qaetaaes lettres dont lit signataire
tibereherontui réponse 4m le jsorMt.
Vue mère de tenaille qui ne port aller à il
e&mpagne, nuis qui poortatt auwliwr 8S fraii
d'une a colonie Dm • eipéraft. d'après !tf
renscigo«jourA, procurer des vacances à ses enfants
-mais hôtas! la désilbuion est bien vile venue
car il s agit de garçons, et je lUis mère de dtm
fillettes.
• Par I 'intenufflabe de la Pro%* qui en toute
occasion, réclame mêmes droits poar les deux
sexes, je demande et am ftttettae nejoakoal
pM, en cette __rooostam des wwmta»M ecsrtt
4 ionrs frères»
• Je vois encore qae la limite d'âge est fixée à
treize ans. Ne pourrait-oa. peor ion filles, re.
culer un peu cette Si Mite, car n'est-ce pas, juste-
ment, à partir de cet 1Re, que les miettes tra-
versent une crise souvent grave, dont vu des
meilleurs remèdes connus eet, eova*zmt le
grand air î
. Jo peux paraître personnelle en parlant ainsi,
car mes deux filles de treize ans et de dix-sept
ans, auraient grand besoin d'air pur et de dis-
tractions que je ne peux pas leur donner. Mais
combien de mires sont dans mon cas !
a Mesdames les institutrices ne pourraient-
elles t'at; pournos filles ce que les instituteurs en-
treprennent pour Des «arçons ?
« Que de finettes et de jeunes fUies anémiques
rendue à la santé ! que de mères reconnais-
santes vous compteriez,madame,si vous vouliez
bien être l'inspiratrice de cette bonne œuvre...
etc... -
Je dois répondre a Mme E. E. que la question
ainsi posée est complexe, et qu'il faut la dl-
Vis«.
Les . colonies scolaires, . dont «ae partie des
fonds est Urée de la « Calas* des écoles », et de
la caisse spéciale des a colont« ». alimentée
par l'initiative privée, étendent tour bienfait aux
écoles de filles comme aux écoles de garçons, et
les institutrices montrent, en cela, comme en
toute chose, autant de zèle que les institu-
teurs.
Les - colonies scolaires -, emmènent t la
campagne les élèves des éeoks, c'est-à-dire des
enfants de six à treize ans. L'on comprend aisé-
ment que le nombre des colons étant considé-
rable, et la responsabilité très lourde, les t'n-
fant!< ayant dépassé l'Age scolaire ne soient pas
ad tais par le règlement.
En ce qui oonceme les colonies scolaires, ce
que nous devons désirer, c'est que l'argont
arnuo dans fia caisse pour qu'augmente propor-
tionnellement le nombre de:4 ea&ats qui pour- j
nient quitter les villes pendant la période des
vacances.
Lis deux filles de Mme 9. E. ayant dépassé
rage scolaire, il s'agirait de les faire admettre
dans une des escouades que l'initiative privée
est en train de former. Mais l'initiative privée
manqua parfois d'audace,et l'œuvre, faute d'ar-
Kat est encore embryonnaire. Il passera encore
beauc»p d'eau sous les ponts, avant qu'elle rw-
Ainsi ponde à nos désirs et aux besoins des familles,
nsi l'an dernier, j'ai engaf?M les lecteurs de la
Frotta ' ayant une situation modeste qui les re-
tient en ville, et qui ne leur permet pu, par
conséquent, d'accompagner leurs enfante à la
camp:agne,de s'associer pour les y envoyer nous
la surveillance d'une éttueatricn éprouvée: j'ai
reçu une seule réponse; elle était signée par
lune mère de famille... qui demandait à jouir sur
Rieurs des bienfaits de mon invention.
J'ajoute que j'ai eu la joie de trouver une fa-
mille hospitalière qui a reçu l'enfant, à raison
de 30 fr. par mois, si j'ai bonne mémoire. Mais
on avouera que, mon sucées a été modeste.
Si la saison est trop avancée pour que nous
entreprenions quelque chose pour les vacances
prochaines ; nous pourrions, au moins, orga-
niser en vue des vacances de 1900, LA COLONIK
KU« FROXDK ».
Quant à Mmo K. L. sa situation quasi-admi-
nistrative, aplanirait peut-être bien des dittlcul-
té*. Je l'engage à s'adresser autour d'olle; elle
trouvera des conseils pratiques et de l'aide. Kn
désespoir de cause, qu'elle m'écrive de nou-
veau, et je découvrirai, peut-être, comme l'an
dernier, une personne de bonne volonté qui se
chargera des deux enfants.
C'est sans doute à V Association des instituteurs
pour te patronage de Venfance et de ta jfAmeu.,
que Mme R. E. s'est adresse. Quelque spécia-
lisée qu'ello soit, cette Association fait deschoses
excellentes. « Créée pour propager l'enseigne-
ment de la gymaasuque, lisons-nous dans le
Volume, elle ne tarda pas à élargir son cercle :
elle s occupa de l'éducation intellectuelle de serf
papilles en organisant des conférences, dos
excursions, des visites aux musées, dans les éta-
blissements industriels, et do leur éclucation
morale en ouvrant des cercles et en fondant des
patronages.
Lorsqu cHe s'occupa des colonies de vacances,
sa sollicitude se porta particulièrement sur la
situation des familles que nous appellerons in-
termédiaires et elle s'attacha à étudier une com-
binaison qui permit de réparer l'oubli dans
lequel elles étaient laissées.
tirâce & la prospérité du la situation financière
de l'Association et à l'extrême bonne volonté de
ses administrateurs, le succès était assuré à
l'avance.
Voici la combinaison qui est appliquée depuis
trois ans, à la grande satisfaction des intéressés:
sur les 80 fr. reconnus nécessaires pour acquitter
la dépense totale de chaque voyageur faisant un
séjour de trois ou quatre semaines, l'Associa-
tion fournit une somme de 50 francs et de-
mande lo complément (30 francs) aux parents.
En échange de cette modique rétribution repré-
sentant à peine le prix de la nourriture de cha-
que enfant dans sa famille, les jeunes colons
ont bonne et abondante cuisine et jouissent de
distractions nombreuses et variées.
Aussi est-il inutile d'ajouter que les demandes
affluent et que le nombre des élus est inévita-
blement inférieur à celui des appelés. »
•
• •
Une mère a désolée » me demande mes con-
seils... AI'1U.. 11 s'agirait soit d'attendrir une
fillette de 15 aM. dont le cœur parait fermé à
tout sentiment filial, ou de m&ter son - entête-
ment indomptable ». Les nombreux détails que
me donne la pauvre femme me prouvent qu'elle
est absolument usée auprès de cette enfant,
Îu'elle ne regagnera jamais le terrain perdu, et
u'une séparation s"impœe. Mais la iUlette n'est
peuMtm pastMi I ûft rauMfct»: I* e&ei
le vMKMMiMl «I «r cMiHIrt de ssn pèst
«""t menu contre - mire BoaSSlIfnf ;
Re am une fièvre eérétral» très grave et • de-
~~t
mweàt
1 rait être question — « as Zi jû" itre ques-
tion d'uaa maison de correction : on ntacaaieat
i familial oa un établissement dirigé «pria les
1 donnéesseisatifiguMettmmanitairesfy en a-t41t)
i aurait seul des e&aneea de ré"te. J*eange ma
i correspondante à s'adresse* de ma part, a • Ifa-
, de"e a da la Prmdt, et aussi à fiTGayte, dl-
, rootaur de ru... frmoain pour ta suawMs de
; fl8/88. 108, rua oc ItiehaiKU.
•
> • •
Due "laelttee NMM». vendrait savoir 4 qui Il
! fsut .'''''''' . poo* eonaaltre, MI temps utile,
1 tu 1 - vaemffl i mi
.....
la 0 titres exigés », et de D1aL elle « enseigne
depuis de longues années dans les écoles de la
Yinâ de Paris.
Le . Bulletin administratif . du Ministère est
muet sur les postes vacants de l'enseignement
secondaire: et il n'annonce pas les vacance»
dau l'enseignement du chant ni du dessin en
ce qui concerne les écoles normales, ni les écoles
primaires supérieures. Je n'oserais pas dire qae
les candidats y perdent beaucoup ; un poste est
bien près d'être pourvu quand il est déclaré
vacant : la déclaration est une formalité à la foie
bienveillante, bénévole et de peu d'importance.
J'engage ma correspondante à faire sa demande,
à la saine, et.. 4 compter sur les dieux.
•
• •
Un " lecteur assidu e me loue de m'intéresser
à l'éducation physique. - Membre acUf d'une
société de gymnastique de Reims, il lui est
« pénible de constater combien nous sommes en
retard sur nos voisias, et JI compta Il sur la
grande presse » seule pour obtenir du Ministère
ce qu'on toi demande a ce sujet. - (Le ministère
a bon dos, c'est le Parlement qu'il faudrait dire).
Toujours est-il que mon correspondant, étudiant
en médecine, a déplore de voir les salies d'hôpi,
taJ envahira par une foule d'adolescents, qu'un
développement physique pourra seul sauver -,
etpour lesquels oa fait encore si peu. Il mo prie
de publier un « avis » qu'il n'envoie « sous un
autre pli », je ne l'ai pas reçu, et me trouve, par
conséquent, dans l'impossibilité de répondre à
son désir.
• •
Le développement physique ! Certes l il faut
faire campagne en sa faveur et convaincre les
hésitants. Notre système scolaire atrophie 1 »
forces. Quelques-uns s'en aperçoivent, essaient
de réagir; mais le pays semole vraiment réfrao-
tai re. De deux ans i t2 ans, les enfants du peu-
plo, de cinq ans à dix-sept au, les enfants des
bourgeois s'étiolent dans des classes en atteu-
dant de respirer l'air vicié do la caserne.
L'anémie guette les jeunes filles à la porte de
l'internat. Jai vu, cette année, des élèves-mal-
tresses entrées florissantes à l'Ecole Normale,
obligées de demander un congé et dont les Il).
vres décolorées disent assez de quoi elles souf-
frent.
Cependant à t'Ecole Normale, la plupart sont
mieux logées, mieux couchées, mieux nourries
que chez elles. Une seule chose leur manque :
la vie au grand air, le mouvement au grand air,
la marche, surtout, au grand air. L'an dernier &
Marseille et à Grenoble; cette année, à Pau, je
demandais pourquoi les jeunes filles, élèves et
Erofesseurs. ne faisaient pas partie des associa- 1
uns d'alpinistes qui font, tous les dimanchesde '
merveilleuses promenadeset j'ai reçu la réponse
que je redoutais : « les associations alpinistes
sont des association^ masculines; quelques fem-
mes — surtout des femmes de professeurs —
commencent, il est vrai. à en faire partie ; mais
si les professeurs de l'Kcole Normale et quelques
élôves se joignaient à elle, ce serait un lotie
alourdissant. « Des institutrices faisant des
excursions ! Mais ce serait la désertion des écolos
laïques! » j
Vous ne sauras jamais à quel point nous som-
mes pris dans l'engrenage. Nous n'en sortirons
qu'après y avoir laissé lo meilleur de notre chair
et de notre sang.
PAULINE KERGOMARD.
VACANCES DES ÉCOLES PUBLIQUES
DU DÉPARTEMENT DE LA SEINE
Avis
Par décision préfectorale, prise en Conseil dé-
partemental, loi vacances sont fixées ainsi qu'il
suit pour les éooles- primaires publiques du dé-
parlement de la Seine :
le Du 7 août au 2 octobre, pour les écoles pri-
maires élémentaires où sont organisées des
classes do vacances ;
2° Du 21 août au t octobre, dans les écoles
primaires élémentaires où ces classes ne fonc-
tionnent pas.
A Paris, où des elasses de vacances sont orRa-
nisées, la durée des vacances est uniformément
fixée à huit semaines, du 7 août au 2 octobre.
Kn ce qui concerne les communes de la ban-
lieue, la durée des grandes vacances sera do
huit ou six semaines suivant que des classes de
vacances y seront ou non organisées. Dans les
communes 01\ il n'y aurait pas de classes do va-
cances et par application de l'arrêté ministériel
du 25 mai 1897, la durée serait fixée néanmoins
il huit semaines pour les écoles dont tous les
maîtres, à de rares exceptions près, auraient
contribué au fonctionnement de cours réguliers
d'adultes et d'adolescents.
3° Les distributions de prix pourront avoir
lieu du 3 au 7 août pour les écoles qui ferment
le 7 août, et du 15 au 21 août pour les écoles qui
ferment le 21 août.
Les écoles maternelles de Paris seront fer-
mées, pendant là jours, du 6 au 21 août-
Les va"anocs dos écoles maternelles de la
banlieue seront, conformément aux dispositions
de l'arrêté ministériel du 4 janvier 11496. fixées
par décision préfectorale, sur lo vu des propo-
iitions des municipalités.
Quant aux maltresses des écoles maternelles
de Paris et de la banlieue, leur congé sera à Pa-
ris de huit semaines, par application de la déli-
bération du Conseil municipal du t6 juin 18W,
et, dans la banlieue, de six semaines, conformé-
ment aux dispositions de l'article 22 du règle-
ment des écoles maternelles publiques du dépar-
tement de la Seine.
Paris, le 29 juin 1899.
Avis important
COLONIES DE JEUNES FILLES
do=
am
Ba MPIMÉM. noua ITABÉHMFLI ÉS aaài
avto; mataVayrycaa matériels IIIIM MMypSI
encore, m marna pour cette aanéei fMt tUt»
wettîm ÛÊk JMÈamiMi ÉÊk IÉIMÉ' HM.
Cependant nous croyons BOUM# Met, MHM
aux r..-. qui l'adrwsat -à mm an i* In-
formant qua quelques personnes r—ommanda»
bill ont rait savoir à ll£«Ooia" (gn'sUsapcea-
«iraient voloatiem ohes elles un cefwa Mmas
de jeunes flllesa desoondibousteftemeMjrraa.
tagênasa qae ea serait à peu Fr" raqaivleut
de nos colonies.
! Nous pouvons citer notamment Mou oernea,
iaatiWtriee pa ,bo" à VHliers-sur-Ftet, MrSa*
pauma (Somme) et Mme VEUVE Manisati MO-
Igjébfee à Cbampbofs, près da ïtoMnt-b-Pia
Noua nous tenons, pour tous ratiselguaincfets,
à la disposition des familles intéressées et noua
prenons reamgemaut, M sas oè l'.. ptasemit
ainsi des earana, de servir d'iaterniédiaireeet
d'exercer, au nom de l'Association, la surveil-
lance et le cootr&te sur lesquels elles ont droit
de cm ter.
Ce serait un acheminement sert l'organlsatioa
définitive des oolonies de j ou nos filles, que nous
voulont réaliser aussitôt que cela nous sera pos-
Bible.
Bourses offertes par le Comité Dupleix
Nous avons annoncé (voir le n* 15, p. 227) que
deux bourses de séjour à l'étranger, de 300 fr.
chacune, sont misas à la disposition du Manuel
général.
Les bénéficiaires de ces bourses seront choisis
parmi les inctRateora abonnée du Manuel qui
justifieront d'une certaine connaissance de l'an-
glais ou de l'allemand et qui o'ong«mnt à
passer leurs vacances eo Angleterre ou en Alle-
magne en vue de se perfectionner dans l'une ou
l'autre langue.
Les demandes devront être adressées avant
le 15 juillet à la rédaction du hantai général,
qui fera connaître individuellement aux candi-
dats la suite donnée à leur demande.
Les candidats sont invités à Joindre à leur
demande une notice individuelle permettant
d'apprécier les étoiles qu'ils ont déjà faites, le
but qu'ils poursuivent et les chances qu'ils au-
raient de tirer bon parti l'un séjour de quelques
semaines à I'étmnger.
A ce sujet, le llédacteuren chef de l'''''''''''''m
primaire a reçu la lettre suivante :
Monsieur le Rédacteur en chef,
16e Comité Dupleix. a décidé d'accorder deux
bourses de séjour à l'étranger, de 300 francs
chacune, et pour les prochaines vacances, aux
principales revues de renseignement primaire,
pour qu'elles en disposent en faveur de leurs
abonnés.
L'Jfcofo nouvelle ayant été chargée de ta répar-
tition de ces bourtlt,s,j'ai l'honneur de vous (aire
connaître que l'Instruction primaire figure sur la
liste acceptée par le Comité.
... Il vous est laissé pleine liberté pour le choix
des boursiers.
Veuilles agréer...
E. DIVISÂT.
• •
M. Edouard Petit, inspecteur général de l'Ins-
truction publique consacre dans le Journal des
Instituteurs un article th* vit, 6. la marée mon-
tante des examens et des diplômes. Il trouve que
nous nous ençfùnoisons.
Les lycées et les collèges ont donné l'exemple,
les écoles se font hâtées de suivre.
Savez-vous combien on peut passer d'exa.r.ens,
par combien de laminoires on a le droit de se
raire moudre ? Un de mes amis, statisticien à
ses heures, a eu la bonne volonté et la malice
aussi de faire le dénombrement fantastique des
écrits et des oraux que peut subir, en l'an de
grâce 1899, un citoyen français. Il n'en a pas
compté moins de 61, dont 13 — oui 13 — bacca-
lauréats, depuis qu'on l'a réformé ! Oui, 611 Oui,
il y a 61 commissions, 61 présidents, cinq rois
autaat de membres derrière des tapm noirs. A
100, nous ferons la cro x. D'ici quelques années,
la moitié de ta nation sera occupée 6. faire pas-
ser des examens à l'autre moitié.
Il y a le brevet simple, et le brevet supérieur,
et le certificat d'aptilude pédagogique, et le cer-
tificat pour le professorat des écoles maternelles,
des écoles normales, des écoles professionnelles,
et le certificat pour l'inspection, pour la direo-
t". Que sais-je encore? Un inspecteur d'Aca-
demie ne parvient plus à 88 débrouiller êmn la
liste des infortunés qu'il doit convoquer olauqite
semaine, soit pour poser des questions, soit pour
y répondre. Il tient un registre spéeial qui est
couvert d'indications, de notes, de contre-notes
— où il se perd, On prétend glui- le prix du par-
chemin hausse sur le marche et qu'il Va falloir
abattre je ne sais combien d'Anes pour débiter
de la peau tannée et barbouiller de grimoires à
ie ne sais combien de doctoresses ot ae savants !
Est-ce une boutade contre l'instruction ? oh ! que
non pasl... Ne cessons de la répandre... mais
dans un autre but que de délivrer d'inutiles im-
primés.
Décidément, il y a pléthore de diplômée dans
notro pays. Il a fallu, dans ces derniers temps,
pour répandre ¡l'instruction, iL l'école primaire,
des instituteurs laïques, dans les lycées et col-
lèges, des licenciés. Aussitôt commissions d'exa-
men, dans les Hôtels de Ville, Facultés et Sor-
bonne, ont ait'gé et, tournée sur tournée, ont
cuit à point nombre de candidats. Les premiers
chauflés ont été placés : alors il y avait des pos
tes. Aujourd'hui, rares sont les vacances dans
l'enseignement primaire et dans l'enseignement
secondaire, — car tout se tient, et nombreuses
les demandes des postulants. DOÛ un cercle vi-
cieux dont on ne peut faire sortir, semble-t-il,
une légion de gens... vertueux par excellence.
Les chiffres qui ont fait le tour de la presse -
portent en soi un enseignement — & l'usage de
l'enseignement.
Puisque iL Paris seulement it n'y a pas moins
de 8,932 solliciteurs et quémandeuses — un corps
(J'armée ! — hommes et femmes, confondus en
une anxieuse et piaffante expectative, pour...
129 places 1 Puisque en province le total des
mandarins et des mandarines sans madarinat
se trouve presque centuplé et centuplées ainsi
les angoisses et les douleurs 1 Puisque la ou as-
ti on sociale semble se poser dans sa brutalité
palpable et vivante chez les « intellectuels e de
l'a, b c, ne faut-il pas clamer aux familier :
« Prenez garde ! Vous êtes responsables de la
r v .. • • -
doue*
le
-
: tort ils sent nourris tes noerrica miment
Çessss ds les engaysr sur une fiasse YOle. mon
L tfts4»«r;qt» te travuH dis mefcts V)Mf)j letravail
F 4s esrveau, Manlssua les * US vers les ésstes pseânsÉoeeeUas. vava lac
éesiss primaires supérieuraa, où ma iront à la
î = Martel ou «Momeroiafte, été. Là est le
, râmeds, la, le salut 1 LA, aprèi trois anaéei
, dtnstruction pratique, vos filles et vos ma do-
. viendront ouvrières d'élite, «artisans habiles el
t ne seront plus exposés pour vivre à attendre
ieAMniutcnli que titulaire d%ee place du rl.,
; vainement veuille bien mourir, consente a se
Mrs porter » tetM pour qu*m successeur s'ins-
i tome dans son rond de euir. e
I80vAU PETIT.
Ecole professionnelle rue de Poitou
L'école municipale professionnelle de jeunee
niles rue da Poitou, 7, se propose d'eaâeignef
une profession aux jeunes filles, tout en leur
permettant de continuer leurs études générales.
L'enseignement est gratuit. — Les élèves sont
externes; elles rentrent à l'école à » heures et
quart et sortent & 5 heures et demie du soir.
Le programme comprend deux sériesde cours :
1* Les cours généraux, suivra par toutes les
éieves; ils ont lieu de 8 heures etaemie411 heu-
res ot demie ;
3* Les cours spéciaux répondant à la profes-
810n Choisie par chaque élève ; ill4 ont lieu de
i midi et demi à 5 heures et demie, avec interrup-
tion d'une demi-heure, de 3 heures et demie à
4 heures.
La dorée de l'apprentissage est de trois ans,.
sauf en ce qui concerne le dessin industriel, qui
demanda quatre années d'études.
PROORAMMS DIK 'L'R.NSRIONCKBNT
Cours profitssionnêlt
Etudes commerciales :
Ecriture.
Comptabilité.
éléments de droit commorcial.
Langue an/lalse.
Sténographie.
Broderie pour robes et ameublement :
Broderie au passé sur drap, cachemire, vo-
lours, satin, etc.
Broderie ;de fantaisie.
Modes :
Cbapnuux et coiffures.
Confection :
Coupe et façon de robes et manteaux.
Dessin industriel :
Dessin d'après le plâtre et les objets usu ils.
Dessin d'après nature, fleura et plantes.
Dessin géométrique (prujection, ombres, pers-
pective).
Aquarelles ot éventails.
Peinture sur faïence, sur porcelaine, sur
émail.
Composition décorative.
Anatomie artistique.
Cours généraux
Morale et enseignement civique.
Langue française.
Arithmétique.
Notions élémentaires de sciences. — lTygiÕne 1
et économie domestiques.
Histoire et géographie.
Dessin linéaire et dessin d'ornement.
Couture usuelle. — Coupe et assemblage.
Comptabilité.
CONCOURS D'ADMISSION
Un concours pour l'admission des élèves aura
lieu au siège de l'école, le jeudi 13 juillet 1*99, à
huit heures du matin. Les inscriptions seront
reçues à l'école, tous les jours, du 10 juin au 12
juillet inclusivement
Les jeunes filles qui veulent se faire inscrire
devront être âgées de treize ans au moins et de
quinze ans au plus.
Toutefois, les élèves pourvues du certificat
d'études primaires seront admises à concourir
dès l'Age de douze ans.
Les postulantes devront justifier qu'elles sont
de nationalité française]ou domicilées à Paris ou
dans le département de la Seine.
PROGRAMME DU CONCOURS
t. Une dictée d'orthographe ;
2* Deux questions d'arithmétique portant sur
les applications du calcul ot du système métri-
que avec solution raisonnée;
9* Une rédaction d'un genre simple (récit, let-
tre, etc.);
4* Une éprouva de dessin d'ornement d'après
le iriMffr *
»> Uae épreuve de couture usuelle.
Nota. — Les enfants dont les familles sont do-
miciliées dans les communes de la banlieue ont
droit d'admission dans les écoles professionnel-
les dl) P tris. en raison du rang obtenu par elles
au concours, à conditi 10, toutefois, que les com-
munes suburbaines auxquelles appartiendront
les enfants admises s'engng nt a rembourser
pour chaque enfant Ul10 golUIDO annuelle de 200
francs (Délibération du Conseil municipal do Pa-
ris, en date du 27 mars 1893 .
Les pièces à fournir pour I llqrti;)ti(in sont :
le bulletin de naissance, le certificat de re vacci-
nation et une pièce oonsta'ant la qualité de
Fran aise
Paris, le 5 juin 1RM.
Vu et approuvé :
Le préfet de la Seine,
J. DE SËLVIiS.
L'école municirale professionnelle ménagère
rue Kondary, 20, lond 'tn lo 2 mai 18il par la
ville de Pans, est destin "c à donner aux jeunes
filles qui ont termine leurs études primaires le
moyen d'apprendre unr. profession lucrative,
tout en les exerçant aux soins du ménage et en
les préparant ainsi à l'accomplissement des de-
voirs qui les attendent dans la famille.
Les jeunes filles trouveront, en outre, dans
l'école, lus cours destinés à préparer à l'examen
du certificat d'études primaires, celles qui ne
l'auraient pas encore et à perfectionner dans
leurs études colles qui seraient déjà pourvues
du certificat.
L'enseignement est gratuit.
Les élèves sont externes. Elles entrent à ré,
cole à 8 heures du matin et en sortent à 5 heu-
res 112 du soir, tous les jours, y compris le
jeudi.
La durée de l'apprentissage est de trois ans.
Di s examens auront lieu pendant cet apprentis-
sage ; les élèves qui ne satisferont pas aux
épreuves de ces examens pourront être rendues
à leur famille.
a
3«852?*
Gftelset enstames dTenfente
Cour» génératue
{Obligataires pour toutes les élèves).
Enseignement primaire.
Notions de comptabilité.
Dlllin.
Economie domestique.
Pendant toute la durée de l'apprentissage, les
élèves seront exercées & tour de rôle à la cou-
ture usuelle et aux travaux de la cuisine et du
ménage.
saur les cas exceptionnels, toutes les élèves
devront prendre leur déjeuner à la cantine de
l'école, aucune autorisation de sortie ne pouvant
être accordée dans la journée.
Il pourra être accordé des bourses 4e d^jeu-
ner et d'habillement.
1 Des certifier d'apprentissage et des livrets
de Caisse d'épargne seront distribués, à la fin
de l'apprentissage, aux jeunes filles qui auront
satisfait à toutes les épreuves des examens de
sortie.
Les examens d'admission auront lieu à l'EooIe,
tf jeudi 13 juillet, iL H heures du matm. pour la
première série d'inscriptions, et le Jeudi 23 sep-
tembre, à la même heure, pour la deuxième
série.
Les inscriptions seront remues à l'école du
1" juin au 12 juillet inclusivement, et du 18 sep-
tembre au 24 septembre inclusivement, de
9 heures à 11 heures et de 2 heures à 5 heures.
Les jeunes filles devront être Agées de 13 ans
au moins et de 15 ans au plus. Toutefois, celles
qui seront pourvues du certificat d'études pour-
ront &tM admises dès l'Age do 12 ans.
Elles devront présenter : 1- un certificat de
revaccination ; 2- leur bulletin de naissance :
3- un certificat du maire constatant qu'elles
sont de nationalité française et domiciliées à Pa-
ris ou dans le département de la Seine.
Nota. — Les entants dont les familles sont
domiciliées dans les communes do la banlieue
ont droit d'admission dans les écoles prote-
sionnelles 110 Paris en raison du rang obtenu
par elles au concours, à la condition toutefois
que les communes suburbaines auxquelles tli-
partiendront les enfants admises s'engagent à
rembourser, pour chaque enfant, une somme
annuelle de deux cents franes (Délibération du
Conseil municipal de Paria en date du 27 mars
1SJ3:.
Paris, le 24 mai t899.
Vu et approuvé :
LI Préfet de la Seine,
1
La session annuelle pour l'obtention du certi-
ficat d'études primaires supérieures s'ouvrira, à
Piiris, le jeudi iîo juillet l*w.
Pour prendre part à l'examen, les candidats
doivent avoir leur domicile l'gal dans le dépar-
tement de la Seine, ou fréquenter une écolo pu-
blique ou privée de co départaruent
Ils devront être dans de quinze ans révolus au
1" octobre de l'année dans laquelle ils se pré-
sentent.
Il ne sera accordé aucune dispense d'ARC.
Les inscriptions sont reçues tous les jours
non fériés de 11 heures à 4 heures, jusqu au
met'cru'it 5 juillet iaclusivement, à la Préfec-
ture de la Seine (direction de l'Enseignement
primaire, 2* bureau, annexe Est de l'Hôtel de
Ville, rue Locau, 2,) où les intéressés pourront
se procurer le programme de l'examen.
Les candidats auront 4 'produire :
1. — Leur acte de naissance sur papier tim-
bré ;
!t — Une demande d'inscription, sur papier
timbré à 0 fr. 60 centimes, indiquant :
1 - Leurs nom, prénoms et adresse:
2' La section dans laquelle ils désirant Mre
classés (Ensoignement général. — Section indus-
trielle. — Section commerciale. — Section agri-
Cole) ;
3. La langue vivante et le genre de travail ma-
nuel (for, bois ou modelage) suivant la section
qu'ils auront choisie,
Paria, le 15 juin l&K).
le Préfet de ta Seine,
J. Di SBLVES.
Par le Préfet :
Le Secrétaire général de la Préfeeiwre,
üauMAN.
Un concours pour l'admissibilité aux emplois
de maître-ouvrier du travail manuel dans les
écoles primaires élémentaires de la ville de Pa-
ris (mécaniciens) s'ouvrira à Paris, le 20 juil-
let ISW :
Pour Mre admis aux épreuves. Il faut :
l' Btre Français ;
t. Etre Agé de plus de 30 ans et de moins de
45 ans au moment de l'inscription.
IAÎS pièces & produire sont :
1* Une demande d'inscription sur papier tim-
bré, adressée au préfet do la Seine;
2- Un acte ou bulletin de naissance ;
3' t.'extrait du casier judiciaire;
4* Les certificats des maisons dans lesquelles
le candidat a travaillé, certificats constatant sa
moralité et son honorabilité. I
-
Linéarisai*Jours non 'tria, de 11 heures à 6 lieul'el, J..,.
(d-ùloum"
1
p?dra^lWliu.Pr
Parts, le 8 Jute t-
la Préfet de la Seine,
par le Préfet : DE ::t&L Va.
lA Steritalrt atntrel (te b priftetnrt, '
BUP.XA N.
Exposition Universelle le 1900
que où s'étendent de plus en plus
des relations langueis . puuples, l'enseignement
lee vivantee Préoccupe & Juste titre
partout des efforts eonsi-
dérable,& cal été faits pour 1 l'or aniser.
Sur K initiative de la Société de propagation
des langues étrangèivs 011 Kranee. un Congrès
international de I enseignement dois lanimes vi-
vantes a été institué sous le patronage du gou-
vernement français et une commission do
40 membres a élt, rhargée de l'organiser.
Ce congrès se réunira à Paris du 21 au 28
juillet 191:0, au palais des Congrès.
Il sera divisé en trois sections :
La 1" sectiou étudiera It's c,ul'sliol114l'ui\'antc:'l :
t. principes pédagogiques d après t('.slangues vivantes doivent être f;IISf'ig-lltil'H; 2*
part qu II convient daH.t-ittt'p)' à r.-nsdrnp'tnont
oral et à l enseignement écrit : emploi d)t livre -
3-Knselgnement intuitif, tableaux l't, torons do
choses, exerctCt's ,1't'11!4'1rnbl,'. Hh;mt ; V Knsc i-
Kraiïim»ti| 0* Kl;inlissi'tïji*n[s d;in..; I'\«|ucls i. a vi-
vantes doivent etr<> ensi-iRm-os; modification do
la méthode selon lo car.ietére do ces úlabtbsbe-
¡ monts, ! Age et III force des ''-tcvcs.
La 2* action étudiera tout ce qui conccrno
enseignement technique et rommcrcial les
langues vivantes : t, Méthodes spt-'-irttfx qui
conviennent à ces enseignement; 2- séances do
conversation, conférences, soirées littéraires et
musicales, représentations théâtrales, sociétés
chorales, etc. salles de lecture, bibliothèques,
cercles polyglotes.
•>La.t- section s'occupera des movens cie faci-
liter les relations internationales : t, bourses do
voyage et bourses de séjour à 1'4*-triiiger ;
2' échange d'MèYes entre établissements ou fa-
milles des différents pays; 3 création de uiblio-
thèques circulantes, wlitnge de journ tux et re-
vues; 4- correspondances internationales; 5- uti-
lité d'une tangue internationale ; 6' moyens do
propagande.
seront membres du congrès toutes les per.
sonnes qui auront adressé leur adhésion au tré-
sorier de la commission d'organisation avant
t'ouvcrturc de la session et qui auront acquitté
la cotisation dont le montant est fixé à cinq
francs. Les dames sont admises au congrès.
Toutes les demandes de renseignements et
communications relatives au congrès doivent
c'trfl adressées au secrétaire général de la com-
mission d'organisation à l'Hôtel des Sociétés sa-
vantes, 28, rue Serpente.
MAISON LION
Fleurs do deuil, livraison immédiate de
4 couronnes et une croix ou un c()u%'qln'prix
100 francs. Uno remise de 10 0(0 est faite
aux Sociétés.
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vince. Télép. 247-89. Adres. Télég. Lion
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MADT-QE...uX.D-LA ï E
Dimanche 9 juillet 1899
Gnid Conturs de Bigtphones
Sous les auspices de la municipalité,40 So-
ciétés do Paris et des environs.
Défilé. - Concours. — Distribution des
récompenses.
Gare Sl-Lazare, trains toutes les heures
et supplémentaires suivant les besoins du
service.
Tramway de Paris-Etoile à Saint-Oer-
train.
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&Uàlt suivie USSCa tondu*. Tr. de t. les
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17, r. Mont y on. Corr. Mais, d'ace. à la camp.
Bngtish $poile&
Les ouvrières typographes cher-
chant du travail sont priées de s'adras-
ser au siège provisoire du nouveau
Syndicat des femmes typographes, à
l'atelier de composition du journal la
FRONDE, 14, rue Saint-Georges.
toux"« V# XOCiTIOIV-VEItm
fltw* V mdfs
« «uPiMWT ««W5f»0ç(3BCM I
>è«âi4feirf*tsisti*tf I
^MmmmÊÊKmaÊmÊÊÊmmmm——mÊmmKmar
FEUILLETON DE LA. FRONDE
8 JUILLET 1899
(58)
VOIE DOULOUREUSE
XXVI
U médecin fit an signe d'acquiesce-
ment.
— Quand ma mère va rentrer, je
TOUS...
Mme Branier reparut, le verre chao
encrée à la main, Marcel en but une
gorgée et reprit :
— Je vous le disais, docteur, c'est en
lisant ce journal oui m'apprend la mort
d'un de mes meilleurs et mon plus an-
cien ami le peintre Marchai.
— Oui s'est suicidé, répttqva le mêde-
cin, et le chagrin que vous a causé cette
triste nouvelle a provoqué la syncope...
Ce n'est pas inqtuétMd.
Pou fait encore à son m<5tier, le doc-
teur, touché de la piétié filiale de Marcel
et de son stoïcisme, lui tenant te bras et
lui consultant le pouls, le regardait at-
tentivement, avec un mélange d'étonne-
ment et de pitié ; mais la curiosité mé-
dicale reprit le dessus.
— Veuillez me permettre de vous aus-
aller, cfit-il.
— Ce n'est pu la peine, répondit
Marcel mécontent.
— Je t'en prie ! fit Mme Bramer.
— Eh bien! Laisse-nous, mère. Après,
monsieur, te dira...
ag e sortit.
Le jeune médecin se livra à de cons-
tteoeiettses investigations, roreille colite
tour à tour à la poitrine, au dos et au
côté gauche de Marcel. Puis, relevant
lentement la tôle, il dit :
— Avec des soins vous pourriez, sinon
entièrement guérir, du moins vivre de
longùes années.
— Un médecin ne Deut décemment
avouer à son mal&de qu'il le suppose
perdu, reprit Marcel. Ne vous donnez
pas tant de peine, docteur. La vie n'offre
pas de tels enchantements qu'on ne
puisse la quitter sans beaucoup de re-
grets.
— Y a-t-il longtemps que vous êtes
sujet aux évanouissements ? demanda le
médecin embarrassé.
— Le premier a eu lieu, il y a neuf
mois, en pleine rue, au moment où j'ap-
George prenais également une mort, celle de
eorge Sand... Depuis, je ne les ai plus
comptés. Mais ne nous occupons point
de cela. J'exige votre discrétion absolue
envers ma mère. Au surplus, ie me lève.
Je vous accompagnerai jusqu'à la porte,
et ma mère ne pourra vous adresser les
questions qae je redoute.
— II serait mieux de rester au lit et de
ne vous lever que plus tard, vers midi.
— Non, non. je veux aller place Pi-
galle, revoir une dernière fois, mon pau-
vre ami.
—Ce sera une grave Imprudence.
— On ne peut pourtant point passer sa
vie à se prémunir contre l'éventualité
d'une mort prochaine, répondit en s'ha-
billant Marce!.
Quand il fut complètement vMu, il ap-
pela sa mère, à laquelle il amrma en re-
conduisant le médecin que celui-ci n'a-
vait constaté rien d'anormal dans son
état et qu'il logeait l'indisposition tout
accidentelle et passagère.
En dépit du objurgations maternelles,
une heure après, Brnnier, ayant donné
l'ordre d'atteler le coupé, que son beau-
frère avaii,ea partant,misa disposition,
se faisait conduire place Pigalle.
En le voyant, la concierge se mit à
JIeartr. elle était dans 1-a maison dcpiis
1 quinze ans, il y en avait plus de douze
que Marchai l'habîtait, et de ses loca-
taircs, tous artistes peintres, c'était ce!ui
que préférait la brave femme.
Comme Marcel lui témoignait le désir
de monter, elle s'y opposa.
— Non, répondit-elle, je ne veux pas
que vous le voyiez, c'est trop triste. Pau-
vro M. Charles !
— Quand cela est-il arrivé? demanda
Brunier.
— Hier, entre quatre et six heures du
soir, etrien ne pouvait !aisser supposer...
Il était sorti, allé et venu à diverses re-
prises dans l'après-midi et avait fredonné
une chanson en montant l'escalier. La
dernière fois, il était juste quatre heures,
en prenant sa clef dans la loge, il a parlé |
à mon mari; il n'avait pas du tout l'air
ennuyé ni triste. Vers six heures, comme
il ne redescendait pas selon son habi-
tude et qu'il n'appelait point, supposant
qu'il pouvait être indisposé, je dis à mon
mari de monter. Un instant après j'en-
tendais celui-ci crier du haut ae l'esca-
lier. A sa voix, ie devinai qutt y avait
quelque chose, je me dépêchai, fce lit
était couvert de sang, le revolver à oété,
et le pauvre M. Charles déjà froid. Son
bras pendait sur la couverture et sa fi-
guro était si calme qu'on l'aunu -cru en-
dormi. Ah!...
Le visage pâle, les lèvres serrées, livi-
des, Marcel écoutait ce triste récit. Au
bruit d'un sanglot convulsif qui lui sou-
leva la poitrine, le concierge,quipleurait,
les paupières baissées, le regarda ;
— Et vous, continua-t-elle, on dirait
que vous allez tomber en faiblesse. Je
sais combien vous l'aimiez; du courage
monsieur Marcel. Il en faut beattooup
dans la vie de monde.
— En effet, répondit laconiquement
Brunier.
Et il s'informa du jour do l'enterre-
ment.
— Demain h onse heures, ditalle.
Il remonta en voiture et matm êtes
1 lui. Us Arnaud v arrivèrent an (emle»
dans l'après-midi. Ils avaient appris le
suicide de Marchai et M. Arnaud, avait
jugé convenable, dans la circonstance,
une visite à Mme Brunier et à son fils ;
mais ses instructions à Cécité sur la con-
duite qu'elle aurait à tenir envers Marcol
turent si sévères que, redoutant un es-
clandre dont elle savait son père tris ca-
pable dans ses dispositions hostiles, elle
ne tenta point de s'isoler comme autre-
fois avec le jeune:homme,
La conversation demeura générale, on
ne parla guère quo de Marchai, et du
jeune couple voyageur dont Mme Brunior
recevait des nouvelles tous les doux
jours.
Au moment o& elle se retirait avec ses
parents, Cécité put glisser dans la main
de Marcel, un billet qu'il courut lire dans
sa chambre et qui contenait les lignes
suivantes :
« Mon Marcel bien-aimé,
« Mon père devient de plus en plus in-
juste à votre égard; il s acharne à pré-
tendre que vos relations avoc « l'avenue
de VilUers » vous perdront. Il no veut
plus me permettre d7 aller chez vous sans
j ma mère, et encore ne consent-il pas à
ce que je l'accompagne toutes les fois
qu'elle y va; c'est ^pourquoi vous me
voyez moins souvent.
« Cest peut-être mal de vous écrire,
mais je sais quo vous souffrez, que la
mort si affreuse de votre ami vous cause
un grand chagrin, et il m'est impossible
de ne point vous dire que je m'y associe,
que je le partage, que de loin ou de près,
je pense à vous sans cesse, et que je
vous aime et vous aimerai toujours de
toute mon âme.
« Votre CTGILK.
C'était la première lettre que Mlle Ar-
naud écrivait à Brunier. Il la couvrit de
baisers et la glissa dans un portefeuille
qu'il avait constamment sur lui :
— Pauvre Cécile ! murmura-t-il.
Et il mit dans ces mots toute la ten-
dresse navrée dont était plein son cœur
meurtri.
Pendant la soirée, une autre lettre lui
parvint ; elle était de Mme de Ménil qui
lui donnait congé pour lo lendemain, en
raison du chagrin que devait lui causer
l'événement de la place Pigalle.
La baronne ajoutait que M. Jarnon la
chargeait de l'informer qu'il serait à
l'enterrement où ils se verraient sans
doute.
Ils s'y virent, en effet ; malgré les
émotions cruelles qu'il savait si con-
traires il. son mal, Brunier voulut rendre
à Marchai le dernier et suprême témoi-
gnage de regret et d'amitié.
Il marchait la tête nue et un peu pen-
chée, retenant ses larmes, à une cer-
taine distance du corbillard, sans rien
voir, sans rien entendre, sans s'occuper
des notoritésdes lettres et des arts grou-
pées devant lui, quand quelqu'un lui
toucha l'épaule. C'était Jarnon. Au pre-
mier regard qu'il jeta sur Marcel, sur-
pris de la pâleur et de l'affaissement de
celui-ci, il lui dit avec autorité :
— Vous êtes malade, vous no vien-
drez pas au cimetière dans l'état où je
vous vois, ce serait insensé; ma voiture
est là, vous allez la prendre pour retour-
ner chez vous, et si vous continuez à être
souffrant, je vous dispense de vous ren-
dre avenue de Villiers jusqu'à nouvel
ordre.
Il entraîna Brunter vers son coupé» l'y
fit monter et donna ses ordres au valet
de chambre.
Marcol se laissait faire comme un en-
fant, il avait trop présumé de ses forces
et ne pouvait plus se tenir debout.
Dabert et sa femme après avoir visité
Rome et Naples étaient è Florence quand
une lettre cfe Mme Brunier, leur apprit
la fin tragique de Marcha!. Trop occupés
d'eux-mêmes et de tout ce qu'ils voyaient,
pour ouvrir un journal, ils ignoraient
encore l'événement,
Dette l'optimisme du bonheur, Léon se
rassurait sur la muté de son beau-frère,
celui-ci lui affirmant, d'ailleurs, par
chacune do ses lettres,«m'Use perlait.
bien. Le jeune couple comptait donc pas-
ser quelques jours à Oôn6S et Nice avant
de rentrer à Pans ; mais la triste nou.
velle modifia ses dispositions :
— Marcel doit être bien malheureux,
dit Andrée à son mari.
— Affreusement, j'en suis sûr, répon-
dit-il, et si vous le voulez, ma chérie,
nous abrégerons notre voyage.
— J'allais vous ln proposer, reprit-elle.
La maison doit être lugubre ; notre re-
tour lui rendra la gaité.
Ils annoncèrent, par dépêche, à Mmo
Brunier leur arrivée prochaine, et le tt'n-
demain ils quittaient Florence, voya-
ffln4 cependant sans trop se presser.
XXVII
Liens les derniers jours de la semaine,
Marcel avait pu reprendre son service
chez Mmo de Méntl. Plus câline, plus
coquetto que jamais, elle la retenait,
t'occupait à des rions et ne lui permet-
tait point d'emporterdans le cabinet qu'il
avait chez Jernon, le travail qu'il devait
faire. Ce serait gênant, prétendait-elle,
ne fallait-il pas qu'elle le consultât sans
cesse?
Or, un matin où ils étaient assis l'un
près de l'autre, devant le bureaud'isaurc,
revoyant ensemble un manuscrit à li-
vrer prochainement à l'impression, Ré-
gis, le valet qui avait succédé à Firmin,
apporta sur le plateau d'argent ciselé do
de l'antichambre une carte de visite.
La baronne examina curieusement
cette carte, la glissa dans sa poche, et
jetant sur Marcel trop occup6 pour avoir
rien vu, un coup d œil indénnissablo.
elle dit :
— Faites entrer ce monsieur.
Presque aussitôt, dans l'encadrement
de la portière, apparut M. Arnaud.
C. D'AMBRE.
1 llAtwte à dfmmém -
l'Enseigneme
3w reçu qaetaaes lettres dont lit signataire
tibereherontui réponse 4m le jsorMt.
Vue mère de tenaille qui ne port aller à il
e&mpagne, nuis qui poortatt auwliwr 8S fraii
d'une a colonie Dm • eipéraft. d'après !tf
renscigo«
-mais hôtas! la désilbuion est bien vile venue
car il s agit de garçons, et je lUis mère de dtm
fillettes.
• Par I 'intenufflabe de la Pro%* qui en toute
occasion, réclame mêmes droits poar les deux
sexes, je demande et am ftttettae nejoakoal
pM, en cette __rooostam des wwmta»M ecsrtt
4 ionrs frères»
• Je vois encore qae la limite d'âge est fixée à
treize ans. Ne pourrait-oa. peor ion filles, re.
culer un peu cette Si Mite, car n'est-ce pas, juste-
ment, à partir de cet 1Re, que les miettes tra-
versent une crise souvent grave, dont vu des
meilleurs remèdes connus eet, eova*zmt le
grand air î
. Jo peux paraître personnelle en parlant ainsi,
car mes deux filles de treize ans et de dix-sept
ans, auraient grand besoin d'air pur et de dis-
tractions que je ne peux pas leur donner. Mais
combien de mires sont dans mon cas !
a Mesdames les institutrices ne pourraient-
elles t'at; pournos filles ce que les instituteurs en-
treprennent pour Des «arçons ?
« Que de finettes et de jeunes fUies anémiques
rendue à la santé ! que de mères reconnais-
santes vous compteriez,madame,si vous vouliez
bien être l'inspiratrice de cette bonne œuvre...
etc... -
Je dois répondre a Mme E. E. que la question
ainsi posée est complexe, et qu'il faut la dl-
Vis«.
Les . colonies scolaires, . dont «ae partie des
fonds est Urée de la « Calas* des écoles », et de
la caisse spéciale des a colont« ». alimentée
par l'initiative privée, étendent tour bienfait aux
écoles de filles comme aux écoles de garçons, et
les institutrices montrent, en cela, comme en
toute chose, autant de zèle que les institu-
teurs.
Les - colonies scolaires -, emmènent t la
campagne les élèves des éeoks, c'est-à-dire des
enfants de six à treize ans. L'on comprend aisé-
ment que le nombre des colons étant considé-
rable, et la responsabilité très lourde, les t'n-
fant!< ayant dépassé l'Age scolaire ne soient pas
ad tais par le règlement.
En ce qui oonceme les colonies scolaires, ce
que nous devons désirer, c'est que l'argont
arnuo dans fia caisse pour qu'augmente propor-
tionnellement le nombre de:4 ea&ats qui pour- j
nient quitter les villes pendant la période des
vacances.
Lis deux filles de Mme 9. E. ayant dépassé
rage scolaire, il s'agirait de les faire admettre
dans une des escouades que l'initiative privée
est en train de former. Mais l'initiative privée
manqua parfois d'audace,et l'œuvre, faute d'ar-
Kat est encore embryonnaire. Il passera encore
beauc»p d'eau sous les ponts, avant qu'elle rw-
Ainsi ponde à nos désirs et aux besoins des familles,
nsi l'an dernier, j'ai engaf?M les lecteurs de la
Frotta ' ayant une situation modeste qui les re-
tient en ville, et qui ne leur permet pu, par
conséquent, d'accompagner leurs enfante à la
camp:agne,de s'associer pour les y envoyer nous
la surveillance d'une éttueatricn éprouvée: j'ai
reçu une seule réponse; elle était signée par
lune mère de famille... qui demandait à jouir sur
Rieurs des bienfaits de mon invention.
J'ajoute que j'ai eu la joie de trouver une fa-
mille hospitalière qui a reçu l'enfant, à raison
de 30 fr. par mois, si j'ai bonne mémoire. Mais
on avouera que, mon sucées a été modeste.
Si la saison est trop avancée pour que nous
entreprenions quelque chose pour les vacances
prochaines ; nous pourrions, au moins, orga-
niser en vue des vacances de 1900, LA COLONIK
KU« FROXDK ».
Quant à Mmo K. L. sa situation quasi-admi-
nistrative, aplanirait peut-être bien des dittlcul-
té*. Je l'engage à s'adresser autour d'olle; elle
trouvera des conseils pratiques et de l'aide. Kn
désespoir de cause, qu'elle m'écrive de nou-
veau, et je découvrirai, peut-être, comme l'an
dernier, une personne de bonne volonté qui se
chargera des deux enfants.
C'est sans doute à V Association des instituteurs
pour te patronage de Venfance et de ta jfAmeu.,
que Mme R. E. s'est adresse. Quelque spécia-
lisée qu'ello soit, cette Association fait deschoses
excellentes. « Créée pour propager l'enseigne-
ment de la gymaasuque, lisons-nous dans le
Volume, elle ne tarda pas à élargir son cercle :
elle s occupa de l'éducation intellectuelle de serf
papilles en organisant des conférences, dos
excursions, des visites aux musées, dans les éta-
blissements industriels, et do leur éclucation
morale en ouvrant des cercles et en fondant des
patronages.
Lorsqu cHe s'occupa des colonies de vacances,
sa sollicitude se porta particulièrement sur la
situation des familles que nous appellerons in-
termédiaires et elle s'attacha à étudier une com-
binaison qui permit de réparer l'oubli dans
lequel elles étaient laissées.
tirâce & la prospérité du la situation financière
de l'Association et à l'extrême bonne volonté de
ses administrateurs, le succès était assuré à
l'avance.
Voici la combinaison qui est appliquée depuis
trois ans, à la grande satisfaction des intéressés:
sur les 80 fr. reconnus nécessaires pour acquitter
la dépense totale de chaque voyageur faisant un
séjour de trois ou quatre semaines, l'Associa-
tion fournit une somme de 50 francs et de-
mande lo complément (30 francs) aux parents.
En échange de cette modique rétribution repré-
sentant à peine le prix de la nourriture de cha-
que enfant dans sa famille, les jeunes colons
ont bonne et abondante cuisine et jouissent de
distractions nombreuses et variées.
Aussi est-il inutile d'ajouter que les demandes
affluent et que le nombre des élus est inévita-
blement inférieur à celui des appelés. »
•
• •
Une mère a désolée » me demande mes con-
seils... AI'1U.. 11 s'agirait soit d'attendrir une
fillette de 15 aM. dont le cœur parait fermé à
tout sentiment filial, ou de m&ter son - entête-
ment indomptable ». Les nombreux détails que
me donne la pauvre femme me prouvent qu'elle
est absolument usée auprès de cette enfant,
Îu'elle ne regagnera jamais le terrain perdu, et
u'une séparation s"impœe. Mais la iUlette n'est
peuMtm pastMi I ûft rauMfct»: I* e&ei
le vMKMMiMl «I «r cMiHIrt de ssn pèst
«""t menu contre - mire BoaSSlIfnf ;
Re am une fièvre eérétral» très grave et • de-
~~t
mweàt
1 rait être question — « as Zi jû" itre ques-
tion d'uaa maison de correction : on ntacaaieat
i familial oa un établissement dirigé «pria les
1 donnéesseisatifiguMettmmanitairesfy en a-t41t)
i aurait seul des e&aneea de ré"te. J*eange ma
i correspondante à s'adresse* de ma part, a • Ifa-
, de"e a da la Prmdt, et aussi à fiTGayte, dl-
, rootaur de ru... frmoain pour ta suawMs de
; fl8/88. 108, rua oc ItiehaiKU.
•
> • •
Due "laelttee NMM». vendrait savoir 4 qui Il
! fsut .'''''''' . poo* eonaaltre, MI temps utile,
1 tu 1 - vaemffl i mi
.....
la 0 titres exigés », et de D1aL elle « enseigne
depuis de longues années dans les écoles de la
Yinâ de Paris.
Le . Bulletin administratif . du Ministère est
muet sur les postes vacants de l'enseignement
secondaire: et il n'annonce pas les vacance»
dau l'enseignement du chant ni du dessin en
ce qui concerne les écoles normales, ni les écoles
primaires supérieures. Je n'oserais pas dire qae
les candidats y perdent beaucoup ; un poste est
bien près d'être pourvu quand il est déclaré
vacant : la déclaration est une formalité à la foie
bienveillante, bénévole et de peu d'importance.
J'engage ma correspondante à faire sa demande,
à la saine, et.. 4 compter sur les dieux.
•
• •
Un " lecteur assidu e me loue de m'intéresser
à l'éducation physique. - Membre acUf d'une
société de gymnastique de Reims, il lui est
« pénible de constater combien nous sommes en
retard sur nos voisias, et JI compta Il sur la
grande presse » seule pour obtenir du Ministère
ce qu'on toi demande a ce sujet. - (Le ministère
a bon dos, c'est le Parlement qu'il faudrait dire).
Toujours est-il que mon correspondant, étudiant
en médecine, a déplore de voir les salies d'hôpi,
taJ envahira par une foule d'adolescents, qu'un
développement physique pourra seul sauver -,
etpour lesquels oa fait encore si peu. Il mo prie
de publier un « avis » qu'il n'envoie « sous un
autre pli », je ne l'ai pas reçu, et me trouve, par
conséquent, dans l'impossibilité de répondre à
son désir.
• •
Le développement physique ! Certes l il faut
faire campagne en sa faveur et convaincre les
hésitants. Notre système scolaire atrophie 1 »
forces. Quelques-uns s'en aperçoivent, essaient
de réagir; mais le pays semole vraiment réfrao-
tai re. De deux ans i t2 ans, les enfants du peu-
plo, de cinq ans à dix-sept au, les enfants des
bourgeois s'étiolent dans des classes en atteu-
dant de respirer l'air vicié do la caserne.
L'anémie guette les jeunes filles à la porte de
l'internat. Jai vu, cette année, des élèves-mal-
tresses entrées florissantes à l'Ecole Normale,
obligées de demander un congé et dont les Il).
vres décolorées disent assez de quoi elles souf-
frent.
Cependant à t'Ecole Normale, la plupart sont
mieux logées, mieux couchées, mieux nourries
que chez elles. Une seule chose leur manque :
la vie au grand air, le mouvement au grand air,
la marche, surtout, au grand air. L'an dernier &
Marseille et à Grenoble; cette année, à Pau, je
demandais pourquoi les jeunes filles, élèves et
Erofesseurs. ne faisaient pas partie des associa- 1
uns d'alpinistes qui font, tous les dimanchesde '
merveilleuses promenadeset j'ai reçu la réponse
que je redoutais : « les associations alpinistes
sont des association^ masculines; quelques fem-
mes — surtout des femmes de professeurs —
commencent, il est vrai. à en faire partie ; mais
si les professeurs de l'Kcole Normale et quelques
élôves se joignaient à elle, ce serait un lotie
alourdissant. « Des institutrices faisant des
excursions ! Mais ce serait la désertion des écolos
laïques! » j
Vous ne sauras jamais à quel point nous som-
mes pris dans l'engrenage. Nous n'en sortirons
qu'après y avoir laissé lo meilleur de notre chair
et de notre sang.
PAULINE KERGOMARD.
VACANCES DES ÉCOLES PUBLIQUES
DU DÉPARTEMENT DE LA SEINE
Avis
Par décision préfectorale, prise en Conseil dé-
partemental, loi vacances sont fixées ainsi qu'il
suit pour les éooles- primaires publiques du dé-
parlement de la Seine :
le Du 7 août au 2 octobre, pour les écoles pri-
maires élémentaires où sont organisées des
classes do vacances ;
2° Du 21 août au t octobre, dans les écoles
primaires élémentaires où ces classes ne fonc-
tionnent pas.
A Paris, où des elasses de vacances sont orRa-
nisées, la durée des vacances est uniformément
fixée à huit semaines, du 7 août au 2 octobre.
Kn ce qui concerne les communes de la ban-
lieue, la durée des grandes vacances sera do
huit ou six semaines suivant que des classes de
vacances y seront ou non organisées. Dans les
communes 01\ il n'y aurait pas de classes do va-
cances et par application de l'arrêté ministériel
du 25 mai 1897, la durée serait fixée néanmoins
il huit semaines pour les écoles dont tous les
maîtres, à de rares exceptions près, auraient
contribué au fonctionnement de cours réguliers
d'adultes et d'adolescents.
3° Les distributions de prix pourront avoir
lieu du 3 au 7 août pour les écoles qui ferment
le 7 août, et du 15 au 21 août pour les écoles qui
ferment le 21 août.
Les écoles maternelles de Paris seront fer-
mées, pendant là jours, du 6 au 21 août-
Les va"anocs dos écoles maternelles de la
banlieue seront, conformément aux dispositions
de l'arrêté ministériel du 4 janvier 11496. fixées
par décision préfectorale, sur lo vu des propo-
iitions des municipalités.
Quant aux maltresses des écoles maternelles
de Paris et de la banlieue, leur congé sera à Pa-
ris de huit semaines, par application de la déli-
bération du Conseil municipal du t6 juin 18W,
et, dans la banlieue, de six semaines, conformé-
ment aux dispositions de l'article 22 du règle-
ment des écoles maternelles publiques du dépar-
tement de la Seine.
Paris, le 29 juin 1899.
Avis important
COLONIES DE JEUNES FILLES
do=
am
Ba MPIMÉM. noua ITABÉHMFLI ÉS aaài
avto; mataVayrycaa matériels IIIIM MMypSI
encore, m marna pour cette aanéei fMt tUt»
wettîm ÛÊk JMÈamiMi ÉÊk IÉIMÉ' HM.
Cependant nous croyons BOUM# Met, MHM
aux r..-. qui l'adrwsat -à mm an i* In-
formant qua quelques personnes r—ommanda»
bill ont rait savoir à ll£«Ooia" (gn'sUsapcea-
«iraient voloatiem ohes elles un cefwa Mmas
de jeunes flllesa desoondibousteftemeMjrraa.
tagênasa qae ea serait à peu Fr" raqaivleut
de nos colonies.
! Nous pouvons citer notamment Mou oernea,
iaatiWtriee pa ,bo" à VHliers-sur-Ftet, MrSa*
pauma (Somme) et Mme VEUVE Manisati MO-
Igjébfee à Cbampbofs, près da ïtoMnt-b-Pia
Noua nous tenons, pour tous ratiselguaincfets,
à la disposition des familles intéressées et noua
prenons reamgemaut, M sas oè l'.. ptasemit
ainsi des earana, de servir d'iaterniédiaireeet
d'exercer, au nom de l'Association, la surveil-
lance et le cootr&te sur lesquels elles ont droit
de cm ter.
Ce serait un acheminement sert l'organlsatioa
définitive des oolonies de j ou nos filles, que nous
voulont réaliser aussitôt que cela nous sera pos-
Bible.
Bourses offertes par le Comité Dupleix
Nous avons annoncé (voir le n* 15, p. 227) que
deux bourses de séjour à l'étranger, de 300 fr.
chacune, sont misas à la disposition du Manuel
général.
Les bénéficiaires de ces bourses seront choisis
parmi les inctRateora abonnée du Manuel qui
justifieront d'une certaine connaissance de l'an-
glais ou de l'allemand et qui o'ong«mnt à
passer leurs vacances eo Angleterre ou en Alle-
magne en vue de se perfectionner dans l'une ou
l'autre langue.
Les demandes devront être adressées avant
le 15 juillet à la rédaction du hantai général,
qui fera connaître individuellement aux candi-
dats la suite donnée à leur demande.
Les candidats sont invités à Joindre à leur
demande une notice individuelle permettant
d'apprécier les étoiles qu'ils ont déjà faites, le
but qu'ils poursuivent et les chances qu'ils au-
raient de tirer bon parti l'un séjour de quelques
semaines à I'étmnger.
A ce sujet, le llédacteuren chef de l'''''''''''''m
primaire a reçu la lettre suivante :
Monsieur le Rédacteur en chef,
16e Comité Dupleix. a décidé d'accorder deux
bourses de séjour à l'étranger, de 300 francs
chacune, et pour les prochaines vacances, aux
principales revues de renseignement primaire,
pour qu'elles en disposent en faveur de leurs
abonnés.
L'Jfcofo nouvelle ayant été chargée de ta répar-
tition de ces bourtlt,s,j'ai l'honneur de vous (aire
connaître que l'Instruction primaire figure sur la
liste acceptée par le Comité.
... Il vous est laissé pleine liberté pour le choix
des boursiers.
Veuilles agréer...
E. DIVISÂT.
• •
M. Edouard Petit, inspecteur général de l'Ins-
truction publique consacre dans le Journal des
Instituteurs un article th* vit, 6. la marée mon-
tante des examens et des diplômes. Il trouve que
nous nous ençfùnoisons.
Les lycées et les collèges ont donné l'exemple,
les écoles se font hâtées de suivre.
Savez-vous combien on peut passer d'exa.r.ens,
par combien de laminoires on a le droit de se
raire moudre ? Un de mes amis, statisticien à
ses heures, a eu la bonne volonté et la malice
aussi de faire le dénombrement fantastique des
écrits et des oraux que peut subir, en l'an de
grâce 1899, un citoyen français. Il n'en a pas
compté moins de 61, dont 13 — oui 13 — bacca-
lauréats, depuis qu'on l'a réformé ! Oui, 611 Oui,
il y a 61 commissions, 61 présidents, cinq rois
autaat de membres derrière des tapm noirs. A
100, nous ferons la cro x. D'ici quelques années,
la moitié de ta nation sera occupée 6. faire pas-
ser des examens à l'autre moitié.
Il y a le brevet simple, et le brevet supérieur,
et le certificat d'aptilude pédagogique, et le cer-
tificat pour le professorat des écoles maternelles,
des écoles normales, des écoles professionnelles,
et le certificat pour l'inspection, pour la direo-
t". Que sais-je encore? Un inspecteur d'Aca-
demie ne parvient plus à 88 débrouiller êmn la
liste des infortunés qu'il doit convoquer olauqite
semaine, soit pour poser des questions, soit pour
y répondre. Il tient un registre spéeial qui est
couvert d'indications, de notes, de contre-notes
— où il se perd, On prétend glui- le prix du par-
chemin hausse sur le marche et qu'il Va falloir
abattre je ne sais combien d'Anes pour débiter
de la peau tannée et barbouiller de grimoires à
ie ne sais combien de doctoresses ot ae savants !
Est-ce une boutade contre l'instruction ? oh ! que
non pasl... Ne cessons de la répandre... mais
dans un autre but que de délivrer d'inutiles im-
primés.
Décidément, il y a pléthore de diplômée dans
notro pays. Il a fallu, dans ces derniers temps,
pour répandre ¡l'instruction, iL l'école primaire,
des instituteurs laïques, dans les lycées et col-
lèges, des licenciés. Aussitôt commissions d'exa-
men, dans les Hôtels de Ville, Facultés et Sor-
bonne, ont ait'gé et, tournée sur tournée, ont
cuit à point nombre de candidats. Les premiers
chauflés ont été placés : alors il y avait des pos
tes. Aujourd'hui, rares sont les vacances dans
l'enseignement primaire et dans l'enseignement
secondaire, — car tout se tient, et nombreuses
les demandes des postulants. DOÛ un cercle vi-
cieux dont on ne peut faire sortir, semble-t-il,
une légion de gens... vertueux par excellence.
Les chiffres qui ont fait le tour de la presse -
portent en soi un enseignement — & l'usage de
l'enseignement.
Puisque iL Paris seulement it n'y a pas moins
de 8,932 solliciteurs et quémandeuses — un corps
(J'armée ! — hommes et femmes, confondus en
une anxieuse et piaffante expectative, pour...
129 places 1 Puisque en province le total des
mandarins et des mandarines sans madarinat
se trouve presque centuplé et centuplées ainsi
les angoisses et les douleurs 1 Puisque la ou as-
ti on sociale semble se poser dans sa brutalité
palpable et vivante chez les « intellectuels e de
l'a, b c, ne faut-il pas clamer aux familier :
« Prenez garde ! Vous êtes responsables de la
r v .. • • -
doue*
le
-
: tort ils sent nourris tes noerrica miment
Çessss ds les engaysr sur une fiasse YOle. mon
L tfts4»«r;qt» te travuH dis mefcts V)Mf)j letravail
F 4s esrveau, Manlssua les
éesiss primaires supérieuraa, où ma iront à la
î = Martel ou «Momeroiafte, été. Là est le
, râmeds, la, le salut 1 LA, aprèi trois anaéei
, dtnstruction pratique, vos filles et vos ma do-
. viendront ouvrières d'élite, «artisans habiles el
t ne seront plus exposés pour vivre à attendre
ieAMniutcnli que titulaire d%ee place du rl.,
; vainement veuille bien mourir, consente a se
Mrs porter » tetM pour qu*m successeur s'ins-
i tome dans son rond de euir. e
I80vAU PETIT.
Ecole professionnelle rue de Poitou
L'école municipale professionnelle de jeunee
niles rue da Poitou, 7, se propose d'eaâeignef
une profession aux jeunes filles, tout en leur
permettant de continuer leurs études générales.
L'enseignement est gratuit. — Les élèves sont
externes; elles rentrent à l'école à » heures et
quart et sortent & 5 heures et demie du soir.
Le programme comprend deux sériesde cours :
1* Les cours généraux, suivra par toutes les
éieves; ils ont lieu de 8 heures etaemie411 heu-
res ot demie ;
3* Les cours spéciaux répondant à la profes-
810n Choisie par chaque élève ; ill4 ont lieu de
i midi et demi à 5 heures et demie, avec interrup-
tion d'une demi-heure, de 3 heures et demie à
4 heures.
La dorée de l'apprentissage est de trois ans,.
sauf en ce qui concerne le dessin industriel, qui
demanda quatre années d'études.
PROORAMMS DIK 'L'R.NSRIONCKBNT
Cours profitssionnêlt
Etudes commerciales :
Ecriture.
Comptabilité.
éléments de droit commorcial.
Langue an/lalse.
Sténographie.
Broderie pour robes et ameublement :
Broderie au passé sur drap, cachemire, vo-
lours, satin, etc.
Broderie ;de fantaisie.
Modes :
Cbapnuux et coiffures.
Confection :
Coupe et façon de robes et manteaux.
Dessin industriel :
Dessin d'après le plâtre et les objets usu ils.
Dessin d'après nature, fleura et plantes.
Dessin géométrique (prujection, ombres, pers-
pective).
Aquarelles ot éventails.
Peinture sur faïence, sur porcelaine, sur
émail.
Composition décorative.
Anatomie artistique.
Cours généraux
Morale et enseignement civique.
Langue française.
Arithmétique.
Notions élémentaires de sciences. — lTygiÕne 1
et économie domestiques.
Histoire et géographie.
Dessin linéaire et dessin d'ornement.
Couture usuelle. — Coupe et assemblage.
Comptabilité.
CONCOURS D'ADMISSION
Un concours pour l'admission des élèves aura
lieu au siège de l'école, le jeudi 13 juillet 1*99, à
huit heures du matin. Les inscriptions seront
reçues à l'école, tous les jours, du 10 juin au 12
juillet inclusivement
Les jeunes filles qui veulent se faire inscrire
devront être âgées de treize ans au moins et de
quinze ans au plus.
Toutefois, les élèves pourvues du certificat
d'études primaires seront admises à concourir
dès l'Age de douze ans.
Les postulantes devront justifier qu'elles sont
de nationalité française]ou domicilées à Paris ou
dans le département de la Seine.
PROGRAMME DU CONCOURS
t. Une dictée d'orthographe ;
2* Deux questions d'arithmétique portant sur
les applications du calcul ot du système métri-
que avec solution raisonnée;
9* Une rédaction d'un genre simple (récit, let-
tre, etc.);
4* Une éprouva de dessin d'ornement d'après
le iriMffr *
»> Uae épreuve de couture usuelle.
Nota. — Les enfants dont les familles sont do-
miciliées dans les communes de la banlieue ont
droit d'admission dans les écoles professionnel-
les dl) P tris. en raison du rang obtenu par elles
au concours, à conditi 10, toutefois, que les com-
munes suburbaines auxquelles appartiendront
les enfants admises s'engng nt a rembourser
pour chaque enfant Ul10 golUIDO annuelle de 200
francs (Délibération du Conseil municipal do Pa-
ris, en date du 27 mars 1893 .
Les pièces à fournir pour I llqrti;)ti(in sont :
le bulletin de naissance, le certificat de re vacci-
nation et une pièce oonsta'ant la qualité de
Fran aise
Paris, le 5 juin 1RM.
Vu et approuvé :
Le préfet de la Seine,
J. DE SËLVIiS.
L'école municirale professionnelle ménagère
rue Kondary, 20, lond 'tn lo 2 mai 18il par la
ville de Pans, est destin "c à donner aux jeunes
filles qui ont termine leurs études primaires le
moyen d'apprendre unr. profession lucrative,
tout en les exerçant aux soins du ménage et en
les préparant ainsi à l'accomplissement des de-
voirs qui les attendent dans la famille.
Les jeunes filles trouveront, en outre, dans
l'école, lus cours destinés à préparer à l'examen
du certificat d'études primaires, celles qui ne
l'auraient pas encore et à perfectionner dans
leurs études colles qui seraient déjà pourvues
du certificat.
L'enseignement est gratuit.
Les élèves sont externes. Elles entrent à ré,
cole à 8 heures du matin et en sortent à 5 heu-
res 112 du soir, tous les jours, y compris le
jeudi.
La durée de l'apprentissage est de trois ans.
Di s examens auront lieu pendant cet apprentis-
sage ; les élèves qui ne satisferont pas aux
épreuves de ces examens pourront être rendues
à leur famille.
a
3«852?*
Gftelset enstames dTenfente
Cour» génératue
{Obligataires pour toutes les élèves).
Enseignement primaire.
Notions de comptabilité.
Dlllin.
Economie domestique.
Pendant toute la durée de l'apprentissage, les
élèves seront exercées & tour de rôle à la cou-
ture usuelle et aux travaux de la cuisine et du
ménage.
saur les cas exceptionnels, toutes les élèves
devront prendre leur déjeuner à la cantine de
l'école, aucune autorisation de sortie ne pouvant
être accordée dans la journée.
Il pourra être accordé des bourses 4e d^jeu-
ner et d'habillement.
1 Des certifier d'apprentissage et des livrets
de Caisse d'épargne seront distribués, à la fin
de l'apprentissage, aux jeunes filles qui auront
satisfait à toutes les épreuves des examens de
sortie.
Les examens d'admission auront lieu à l'EooIe,
tf jeudi 13 juillet, iL H heures du matm. pour la
première série d'inscriptions, et le Jeudi 23 sep-
tembre, à la même heure, pour la deuxième
série.
Les inscriptions seront remues à l'école du
1" juin au 12 juillet inclusivement, et du 18 sep-
tembre au 24 septembre inclusivement, de
9 heures à 11 heures et de 2 heures à 5 heures.
Les jeunes filles devront être Agées de 13 ans
au moins et de 15 ans au plus. Toutefois, celles
qui seront pourvues du certificat d'études pour-
ront &tM admises dès l'Age do 12 ans.
Elles devront présenter : 1- un certificat de
revaccination ; 2- leur bulletin de naissance :
3- un certificat du maire constatant qu'elles
sont de nationalité française et domiciliées à Pa-
ris ou dans le département de la Seine.
Nota. — Les entants dont les familles sont
domiciliées dans les communes do la banlieue
ont droit d'admission dans les écoles prote-
sionnelles 110 Paris en raison du rang obtenu
par elles au concours, à la condition toutefois
que les communes suburbaines auxquelles tli-
partiendront les enfants admises s'engagent à
rembourser, pour chaque enfant, une somme
annuelle de deux cents franes (Délibération du
Conseil municipal de Paria en date du 27 mars
1SJ3:.
Paris, le 24 mai t899.
Vu et approuvé :
LI Préfet de la Seine,
1
La session annuelle pour l'obtention du certi-
ficat d'études primaires supérieures s'ouvrira, à
Piiris, le jeudi iîo juillet l*w.
Pour prendre part à l'examen, les candidats
doivent avoir leur domicile l'gal dans le dépar-
tement de la Seine, ou fréquenter une écolo pu-
blique ou privée de co départaruent
Ils devront être dans de quinze ans révolus au
1" octobre de l'année dans laquelle ils se pré-
sentent.
Il ne sera accordé aucune dispense d'ARC.
Les inscriptions sont reçues tous les jours
non fériés de 11 heures à 4 heures, jusqu au
met'cru'it 5 juillet iaclusivement, à la Préfec-
ture de la Seine (direction de l'Enseignement
primaire, 2* bureau, annexe Est de l'Hôtel de
Ville, rue Locau, 2,) où les intéressés pourront
se procurer le programme de l'examen.
Les candidats auront 4 'produire :
1. — Leur acte de naissance sur papier tim-
bré ;
!t — Une demande d'inscription, sur papier
timbré à 0 fr. 60 centimes, indiquant :
1 - Leurs nom, prénoms et adresse:
2' La section dans laquelle ils désirant Mre
classés (Ensoignement général. — Section indus-
trielle. — Section commerciale. — Section agri-
Cole) ;
3. La langue vivante et le genre de travail ma-
nuel (for, bois ou modelage) suivant la section
qu'ils auront choisie,
Paria, le 15 juin l&K).
le Préfet de ta Seine,
J. Di SBLVES.
Par le Préfet :
Le Secrétaire général de la Préfeeiwre,
üauMAN.
Un concours pour l'admissibilité aux emplois
de maître-ouvrier du travail manuel dans les
écoles primaires élémentaires de la ville de Pa-
ris (mécaniciens) s'ouvrira à Paris, le 20 juil-
let ISW :
Pour Mre admis aux épreuves. Il faut :
l' Btre Français ;
t. Etre Agé de plus de 30 ans et de moins de
45 ans au moment de l'inscription.
IAÎS pièces & produire sont :
1* Une demande d'inscription sur papier tim-
bré, adressée au préfet do la Seine;
2- Un acte ou bulletin de naissance ;
3' t.'extrait du casier judiciaire;
4* Les certificats des maisons dans lesquelles
le candidat a travaillé, certificats constatant sa
moralité et son honorabilité. I
-
Linéarisai*
(d-ùloum"
1
p?dra^lWliu.Pr
Parts, le 8 Jute t-
la Préfet de la Seine,
par le Préfet : DE ::t&L Va.
lA Steritalrt atntrel (te b priftetnrt, '
BUP.XA N.
Exposition Universelle le 1900
que où s'étendent de plus en plus
des relations langueis . puuples, l'enseignement
lee vivantee Préoccupe & Juste titre
partout des efforts eonsi-
dérable,& cal été faits pour 1 l'or aniser.
Sur K initiative de la Société de propagation
des langues étrangèivs 011 Kranee. un Congrès
international de I enseignement dois lanimes vi-
vantes a été institué sous le patronage du gou-
vernement français et une commission do
40 membres a élt, rhargée de l'organiser.
Ce congrès se réunira à Paris du 21 au 28
juillet 191:0, au palais des Congrès.
Il sera divisé en trois sections :
La 1" sectiou étudiera It's c,ul'sliol114l'ui\'antc:'l :
t. principes pédagogiques d après t('.s
part qu II convient daH.t-ittt'p)' à r.-nsdrnp'tnont
oral et à l enseignement écrit : emploi d)t livre -
3-Knselgnement intuitif, tableaux l't, torons do
choses, exerctCt's ,1't'11!4'1rnbl,'. Hh;mt ; V Knsc i-
Kraiïim»ti
vantes doivent etr<> ensi-iRm-os; modification do
la méthode selon lo car.ietére do ces úlabtbsbe-
¡ monts, ! Age et III force des ''-tcvcs.
La 2* action étudiera tout ce qui conccrno
enseignement technique et rommcrcial les
langues vivantes : t, Méthodes spt-'-irttfx qui
conviennent à ces enseignement; 2- séances do
conversation, conférences, soirées littéraires et
musicales, représentations théâtrales, sociétés
chorales, etc. salles de lecture, bibliothèques,
cercles polyglotes.
•>La.t- section s'occupera des movens cie faci-
liter les relations internationales : t, bourses do
voyage et bourses de séjour à 1'4*-triiiger ;
2' échange d'MèYes entre établissements ou fa-
milles des différents pays; 3 création de uiblio-
thèques circulantes, wlitnge de journ tux et re-
vues; 4- correspondances internationales; 5- uti-
lité d'une tangue internationale ; 6' moyens do
propagande.
seront membres du congrès toutes les per.
sonnes qui auront adressé leur adhésion au tré-
sorier de la commission d'organisation avant
t'ouvcrturc de la session et qui auront acquitté
la cotisation dont le montant est fixé à cinq
francs. Les dames sont admises au congrès.
Toutes les demandes de renseignements et
communications relatives au congrès doivent
c'trfl adressées au secrétaire général de la com-
mission d'organisation à l'Hôtel des Sociétés sa-
vantes, 28, rue Serpente.
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4 couronnes et une croix ou un c()u%'qln'prix
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Sous les auspices de la municipalité,40 So-
ciétés do Paris et des environs.
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récompenses.
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et supplémentaires suivant les besoins du
service.
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train.
■ Il AMP DES DAMES 1 à 1. Stérilité, P"'-
&Uàlt suivie USSCa tondu*. Tr. de t. les
mal. Il, dames. M-. VRRIf.I.A.C. de la P. de méd.
17, r. Mont y on. Corr. Mais, d'ace. à la camp.
Bngtish $poile&
Les ouvrières typographes cher-
chant du travail sont priées de s'adras-
ser au siège provisoire du nouveau
Syndicat des femmes typographes, à
l'atelier de composition du journal la
FRONDE, 14, rue Saint-Georges.
toux"« V# XOCiTIOIV-VEItm
fltw* V mdfs
« «uPiMWT ««W5f»0ç(3BCM I
>è«âi4feirf*tsisti*tf I
^MmmmÊÊKmaÊmÊÊÊmmmm——mÊmmKmar
FEUILLETON DE LA. FRONDE
8 JUILLET 1899
(58)
VOIE DOULOUREUSE
XXVI
U médecin fit an signe d'acquiesce-
ment.
— Quand ma mère va rentrer, je
TOUS...
Mme Branier reparut, le verre chao
encrée à la main, Marcel en but une
gorgée et reprit :
— Je vous le disais, docteur, c'est en
lisant ce journal oui m'apprend la mort
d'un de mes meilleurs et mon plus an-
cien ami le peintre Marchai.
— Oui s'est suicidé, répttqva le mêde-
cin, et le chagrin que vous a causé cette
triste nouvelle a provoqué la syncope...
Ce n'est pas inqtuétMd.
Pou fait encore à son m<5tier, le doc-
teur, touché de la piétié filiale de Marcel
et de son stoïcisme, lui tenant te bras et
lui consultant le pouls, le regardait at-
tentivement, avec un mélange d'étonne-
ment et de pitié ; mais la curiosité mé-
dicale reprit le dessus.
— Veuillez me permettre de vous aus-
aller, cfit-il.
— Ce n'est pu la peine, répondit
Marcel mécontent.
— Je t'en prie ! fit Mme Bramer.
— Eh bien! Laisse-nous, mère. Après,
monsieur, te dira...
ag e sortit.
Le jeune médecin se livra à de cons-
tteoeiettses investigations, roreille colite
tour à tour à la poitrine, au dos et au
côté gauche de Marcel. Puis, relevant
lentement la tôle, il dit :
— Avec des soins vous pourriez, sinon
entièrement guérir, du moins vivre de
longùes années.
— Un médecin ne Deut décemment
avouer à son mal&de qu'il le suppose
perdu, reprit Marcel. Ne vous donnez
pas tant de peine, docteur. La vie n'offre
pas de tels enchantements qu'on ne
puisse la quitter sans beaucoup de re-
grets.
— Y a-t-il longtemps que vous êtes
sujet aux évanouissements ? demanda le
médecin embarrassé.
— Le premier a eu lieu, il y a neuf
mois, en pleine rue, au moment où j'ap-
George prenais également une mort, celle de
eorge Sand... Depuis, je ne les ai plus
comptés. Mais ne nous occupons point
de cela. J'exige votre discrétion absolue
envers ma mère. Au surplus, ie me lève.
Je vous accompagnerai jusqu'à la porte,
et ma mère ne pourra vous adresser les
questions qae je redoute.
— II serait mieux de rester au lit et de
ne vous lever que plus tard, vers midi.
— Non, non. je veux aller place Pi-
galle, revoir une dernière fois, mon pau-
vre ami.
—Ce sera une grave Imprudence.
— On ne peut pourtant point passer sa
vie à se prémunir contre l'éventualité
d'une mort prochaine, répondit en s'ha-
billant Marce!.
Quand il fut complètement vMu, il ap-
pela sa mère, à laquelle il amrma en re-
conduisant le médecin que celui-ci n'a-
vait constaté rien d'anormal dans son
état et qu'il logeait l'indisposition tout
accidentelle et passagère.
En dépit du objurgations maternelles,
une heure après, Brnnier, ayant donné
l'ordre d'atteler le coupé, que son beau-
frère avaii,ea partant,misa disposition,
se faisait conduire place Pigalle.
En le voyant, la concierge se mit à
JIeartr. elle était dans 1-a maison dcpiis
1 quinze ans, il y en avait plus de douze
que Marchai l'habîtait, et de ses loca-
taircs, tous artistes peintres, c'était ce!ui
que préférait la brave femme.
Comme Marcel lui témoignait le désir
de monter, elle s'y opposa.
— Non, répondit-elle, je ne veux pas
que vous le voyiez, c'est trop triste. Pau-
vro M. Charles !
— Quand cela est-il arrivé? demanda
Brunier.
— Hier, entre quatre et six heures du
soir, etrien ne pouvait !aisser supposer...
Il était sorti, allé et venu à diverses re-
prises dans l'après-midi et avait fredonné
une chanson en montant l'escalier. La
dernière fois, il était juste quatre heures,
en prenant sa clef dans la loge, il a parlé |
à mon mari; il n'avait pas du tout l'air
ennuyé ni triste. Vers six heures, comme
il ne redescendait pas selon son habi-
tude et qu'il n'appelait point, supposant
qu'il pouvait être indisposé, je dis à mon
mari de monter. Un instant après j'en-
tendais celui-ci crier du haut ae l'esca-
lier. A sa voix, ie devinai qutt y avait
quelque chose, je me dépêchai, fce lit
était couvert de sang, le revolver à oété,
et le pauvre M. Charles déjà froid. Son
bras pendait sur la couverture et sa fi-
guro était si calme qu'on l'aunu -cru en-
dormi. Ah!...
Le visage pâle, les lèvres serrées, livi-
des, Marcel écoutait ce triste récit. Au
bruit d'un sanglot convulsif qui lui sou-
leva la poitrine, le concierge,quipleurait,
les paupières baissées, le regarda ;
— Et vous, continua-t-elle, on dirait
que vous allez tomber en faiblesse. Je
sais combien vous l'aimiez; du courage
monsieur Marcel. Il en faut beattooup
dans la vie de monde.
— En effet, répondit laconiquement
Brunier.
Et il s'informa du jour do l'enterre-
ment.
— Demain h onse heures, ditalle.
Il remonta en voiture et matm êtes
1 lui. Us Arnaud v arrivèrent an (emle»
dans l'après-midi. Ils avaient appris le
suicide de Marchai et M. Arnaud, avait
jugé convenable, dans la circonstance,
une visite à Mme Brunier et à son fils ;
mais ses instructions à Cécité sur la con-
duite qu'elle aurait à tenir envers Marcol
turent si sévères que, redoutant un es-
clandre dont elle savait son père tris ca-
pable dans ses dispositions hostiles, elle
ne tenta point de s'isoler comme autre-
fois avec le jeune:homme,
La conversation demeura générale, on
ne parla guère quo de Marchai, et du
jeune couple voyageur dont Mme Brunior
recevait des nouvelles tous les doux
jours.
Au moment o& elle se retirait avec ses
parents, Cécité put glisser dans la main
de Marcel, un billet qu'il courut lire dans
sa chambre et qui contenait les lignes
suivantes :
« Mon Marcel bien-aimé,
« Mon père devient de plus en plus in-
juste à votre égard; il s acharne à pré-
tendre que vos relations avoc « l'avenue
de VilUers » vous perdront. Il no veut
plus me permettre d7 aller chez vous sans
j ma mère, et encore ne consent-il pas à
ce que je l'accompagne toutes les fois
qu'elle y va; c'est ^pourquoi vous me
voyez moins souvent.
« Cest peut-être mal de vous écrire,
mais je sais quo vous souffrez, que la
mort si affreuse de votre ami vous cause
un grand chagrin, et il m'est impossible
de ne point vous dire que je m'y associe,
que je le partage, que de loin ou de près,
je pense à vous sans cesse, et que je
vous aime et vous aimerai toujours de
toute mon âme.
« Votre CTGILK.
C'était la première lettre que Mlle Ar-
naud écrivait à Brunier. Il la couvrit de
baisers et la glissa dans un portefeuille
qu'il avait constamment sur lui :
— Pauvre Cécile ! murmura-t-il.
Et il mit dans ces mots toute la ten-
dresse navrée dont était plein son cœur
meurtri.
Pendant la soirée, une autre lettre lui
parvint ; elle était de Mme de Ménil qui
lui donnait congé pour lo lendemain, en
raison du chagrin que devait lui causer
l'événement de la place Pigalle.
La baronne ajoutait que M. Jarnon la
chargeait de l'informer qu'il serait à
l'enterrement où ils se verraient sans
doute.
Ils s'y virent, en effet ; malgré les
émotions cruelles qu'il savait si con-
traires il. son mal, Brunier voulut rendre
à Marchai le dernier et suprême témoi-
gnage de regret et d'amitié.
Il marchait la tête nue et un peu pen-
chée, retenant ses larmes, à une cer-
taine distance du corbillard, sans rien
voir, sans rien entendre, sans s'occuper
des notoritésdes lettres et des arts grou-
pées devant lui, quand quelqu'un lui
toucha l'épaule. C'était Jarnon. Au pre-
mier regard qu'il jeta sur Marcel, sur-
pris de la pâleur et de l'affaissement de
celui-ci, il lui dit avec autorité :
— Vous êtes malade, vous no vien-
drez pas au cimetière dans l'état où je
vous vois, ce serait insensé; ma voiture
est là, vous allez la prendre pour retour-
ner chez vous, et si vous continuez à être
souffrant, je vous dispense de vous ren-
dre avenue de Villiers jusqu'à nouvel
ordre.
Il entraîna Brunter vers son coupé» l'y
fit monter et donna ses ordres au valet
de chambre.
Marcol se laissait faire comme un en-
fant, il avait trop présumé de ses forces
et ne pouvait plus se tenir debout.
Dabert et sa femme après avoir visité
Rome et Naples étaient è Florence quand
une lettre cfe Mme Brunier, leur apprit
la fin tragique de Marcha!. Trop occupés
d'eux-mêmes et de tout ce qu'ils voyaient,
pour ouvrir un journal, ils ignoraient
encore l'événement,
Dette l'optimisme du bonheur, Léon se
rassurait sur la muté de son beau-frère,
celui-ci lui affirmant, d'ailleurs, par
chacune do ses lettres,«m'Use perlait.
bien. Le jeune couple comptait donc pas-
ser quelques jours à Oôn6S et Nice avant
de rentrer à Pans ; mais la triste nou.
velle modifia ses dispositions :
— Marcel doit être bien malheureux,
dit Andrée à son mari.
— Affreusement, j'en suis sûr, répon-
dit-il, et si vous le voulez, ma chérie,
nous abrégerons notre voyage.
— J'allais vous ln proposer, reprit-elle.
La maison doit être lugubre ; notre re-
tour lui rendra la gaité.
Ils annoncèrent, par dépêche, à Mmo
Brunier leur arrivée prochaine, et le tt'n-
demain ils quittaient Florence, voya-
ffln4 cependant sans trop se presser.
XXVII
Liens les derniers jours de la semaine,
Marcel avait pu reprendre son service
chez Mmo de Méntl. Plus câline, plus
coquetto que jamais, elle la retenait,
t'occupait à des rions et ne lui permet-
tait point d'emporterdans le cabinet qu'il
avait chez Jernon, le travail qu'il devait
faire. Ce serait gênant, prétendait-elle,
ne fallait-il pas qu'elle le consultât sans
cesse?
Or, un matin où ils étaient assis l'un
près de l'autre, devant le bureaud'isaurc,
revoyant ensemble un manuscrit à li-
vrer prochainement à l'impression, Ré-
gis, le valet qui avait succédé à Firmin,
apporta sur le plateau d'argent ciselé do
de l'antichambre une carte de visite.
La baronne examina curieusement
cette carte, la glissa dans sa poche, et
jetant sur Marcel trop occup6 pour avoir
rien vu, un coup d œil indénnissablo.
elle dit :
— Faites entrer ce monsieur.
Presque aussitôt, dans l'encadrement
de la portière, apparut M. Arnaud.
C. D'AMBRE.
1 llAtwte à dfmmém -
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