Titre : La Fronde / directrice Marguerite Durand
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-05-20
Contributeur : Durand, Marguerite (1864-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327788531
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 20 mai 1899 20 mai 1899
Description : 1899/05/20 (A3,N528). 1899/05/20 (A3,N528).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k67036479
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-LC2-5702
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/01/2016
Supplément quotidien du journal LA FRONDE
Choses de
l'enseignement
< J'ai promis samedi dernier de répon-
dre à ?r lettre signée ABC, et je le fais
avec d'autant plus d empressement que,
sur deux questions dont elle
( tient, il y en a une qui est de première
...... importance au point tdô# vue dû-ieducsi.
. ^L^A/anue? général de ri^tmc^onP^'
J maire a publié une interview d institu-
teurs sur la « vocation m'htatre". ».^ Le s
réponses constatent qu elle n JJ® ®
bausse, et comme il faut *°u)
cause aux effets, un coupable pour un
crime, on accuse l'éducation des filles.
La « vocation militaire est
dans toutes les classes delà société, dans
le peuple seulement? Essayons de nous
rendre En ce qui concerne les ascendants de
ce que l'on appene les « vieilles familles »,
je crois, sans pouvoir l'affirmer n ayant
ancun chiffre sous les yeux, que rien
n'est changé sous le soleil. La no^se
se prépare à Saint-Cyr, l encombre et.-
vous savez le reste.
Est-ce par vocation que les fils des
preux. o choisissent le noble métier » ?
"Kst-ce par tradition? Est-ce par impossi-
bilité tit mieux faire ? Il y a de tout cela
dans leur cas. Sauf exceptions, car il
faut compter avec une certaine concep-
tion du patriotisme, qui n est pas la
nôtre mais qui n'en existe pas moins,
leurs m. res et leurs sœurs ne les e.ot-
?ncnt pas de faire ce qu'ils croient cire
leurs devoirs. C'est un point a noter.
En ce oui concc'-no la masse : bour-
geoisie et peuple si les vocations ne son t
pas aussi nombreuses qu autrefois, c est
peut-être ?&rcequ'il est difficile det se p • -
sionner pour une chose fal,a'e" A it-rt.
on sera forcé de faire a date fixe. Le
qu'il faudrait savoir, c'est la J.fTsi-oncc
qui existe entre le nombre des fils de
bourgeois qu: passaient naguère *
mens du voloittariat, pour ne .airc q- un
an de service, ot le nombre do çe«x u.
aujourd'hui, s'entassent uans
où l'on pape les examens divers ten-
dant au même résuit.u.t.
Et mémo les chiffres ne seraient pas
tout à fait probants, car les « volontaires
d'un an - étaient tenus de payer quinze
cents fraucs pour être inscrits sur les
listes des aspirants au diplôme, et qumze
cents francs ne sont pas à la portée de
beaucoup de mains.
Quant au peuple, c est petit-être le
nombre des réengagements qui prouve-
rait quelque chose.
A vrai dire, je ne crois pas que la ca-
serne ait ja.mais tenté la jeunesse fran-
çaise. {.'habitude de se griser, le jour du
tirage au sort est certainement née du
désir de faire bonne contenance devant
le mauvais numéro; d 'ai'leiii-s, les mê-
mes enfants qui, faute de vocation, bu-
v..,cnt pour se donner Ju eamr. se bat-
taient crânement au besoin, et si besoin
était,ceux d'aujourd'hui feraient comme
eux, ftuoi que 1 on en disco
Je ne «aïs donc pas si la masse est
moins porter que naguère vers la car-
rière militaire, mais je crois que naguère
elle l'était moins qu'elle n'en avait l air.
Seulement, les occasions de se battre
étaient fréquentes, et l'on n a jamais été
des tâches chez nous.
Mais il faut serrer de plus en plus le
débat et se demander ce que l'on entend
généralement par !a« vocation militaire»
et ce que cette vocation exige de ten-
dances oti de sentiments ad hoc.
La vocation militaire, sauf exceptions,
je rai dit plus haut et je le répète, ne
consiste pas à désirer passionnément la
caserne, l'exercice sur le champ de ma-
nœuvres. les grades inférieurs avec leurs
corvcc? érmu:'iLr.tes. pas plus que l'oisi-
veté déprimante du temps de paix. Le
militaire-né rêve d'or? et de plumets
blancs ; il veut en être orné le plus tôt
possible, et comme la guerre seule per-
met t'avanccment rapide. il rêve de la
guerre ! l'onr que ce rêve ait une sorte
de raison d'être pour qu'il l'ennoblisse a
,, . ses yeux, il s'en Irai ne sincèrement a
la haine (les peuples d'à côté. et au mé-
pris féroce contre les peuples sans His-
Loire que l'on est convenu d'appeler des
sauvages.
Pour qui réfléchit, le militaire-né,pro-
duit naturel des âges antérieurs, est, au-
jourd'hui, une anomalie. Notre éduca-
tion contemporaine est basée sur le sen-
timent de la justice. Ce sentiment peut
subir des éclipses, mais elles sont tem-
Doraires - sur le sentiment de la solida-
rité, de la fraternité, du respect de la
nenséc et de la vie humaines. Elle ensei-
gne la pitié, même envers les animaux.
Dans le domaine économique et scienti-
fique, elle fait admirer les merveilleuses
découvertes contemporaines et entre
voir leurs résultats au point de vie de le
sivilisat'.on universelle. L'éducation con
temporaine poursuit un idéal de noblessf
et d'humanité, et l'on s étonne, l'on s<
scandalise, l'on s'indigne parce que h
vocation pour le carnage et ladevastatior
est en baisse !
Il faut que la France en prenne soi
parti — la France et les autres pays oivi
lisés — l'on ne peut pas, — l'on ne peu
pas, entendez-nous — être ta la fois de:
81 primitifs » et des citoyens du xxjsiecie
Quel que soit le désir d'un cultivateur di
récolter des pêches sur ides fraisiers, 1
fraisier,tant qu'il restera fraisier, ne pro
duira que des fraises. Il est impossibl
d'être il la foisdes penseurs et des tueur
d'hommes.
Au milieu de désastres inouïs dan
notre histoire, nous avons institué JJ
gouvernement qui a pour code le dro
2t la justice, la liberté, 1 'égahté, la fr.
ternité. Nous sommes les descendant
de ceux qui ont proclamé les droits d
l'homme ; « la vocation militaire » est ,
négation de ces principes; je répète qu'
faut choisir entre elle et eux.
Mais ce que nous ne permettrons pa
c'est que l'on confonde la « vocation m
litaire » avec le patriotisme, c cst-à-dn
avec notre attachement irréductible
notre pays et aux idées qu'il représent
La France est un pays adorable qi
nous voulons garder; c'est en men
temps un foyer d'idées que nous vo
Ions perpétuer, et nous le voulons e:
vers et contre tout ; même au prix de
guerre 1 .. .
Si nous inspirons aux onfants „ 1 adn
ration pour ce « doux » pays de Franc
l'enthousiasme actif pour son très
d'idées, le jour où la terre et le trésor f
seront attaqués, devenus hommes, ils <
les défendront comme les anciens, com-
me ceux de 1792 qui, peut-être, la veiHe 1
de l'appel à l'âme du pays n'avaient pas i
tous la « vocation militaire », mais qui l
ont cependant rempli si crânement leur
« devoir de soldats ».. 1
Eh bien 1 je crois que, même en ce qui t
concerne le patriotisme, les éducateurs
se trompent, par excès de zèle. Depuis :
les horreurs et les douleurs de 1870-71,
l'école s'efforce de faire naître etd d'atti- <
ser dans- terrâmes Pamtrar de la patrie ! I
elle commence trop tôt, elle y revient
trop fréquemment. Il est de ces choses
saintes et graves que l'on ne doit abor-
der qu'avec une sorte de respect reli-
gieux et au bon moment. Le « bon mo- j
ment » c'est celui où l'enfant est apte à
comprendre. Trop tôt, c'est pis que du
temps perdu, car c'est retarder 1 heure
où l'âme se serait ouverte; trop souvent,
c'est tomber dans le sommeil des lita-
nies.
pour un enfant de moins de dix ans,
c'est trop tôt; sa jeune cervelle ne « réa-
lise J) que les choses concrètes, et dans
l'espèce, la chose concrète, c'est seule-
ment le pantalon rouge ou bleu, et les
crépines d'or... c'est, pis encore; de
« bons coups » à donner. Croire qu'il
peut avoir un sentiment pour une abs-
traction. C'est de la fantasmagorie. Or,
l'éducateur doit redouter de se tromper
soi-même. ,, .. ,
Ici, comme toujours en t-'-ducation, les
habitudes, sans phrases, devraient pré-
céder la. compréhension. La mère qui,
en entrant dans une église, mouille d eau
bénite le front de son enfant, ne lui
inflige ni un discours, ni une explica-
tion. De même, j'aimerais que, 1res
jeune, dès le jour de son entrée a 1 école,
l'écolier saluât le drapeau qui flotte au-
dessus de la porte. Plus tard, il com-
prendrait le symbole : le drapeau repré-
sente la patrie, comme tle lion, la force,
l'oiseau la grâce, le chien la ^éh^-
Je le répète ; l'habitude, d 'abord; le
raisonnement ensuite. Un exemple va
nous faire toucher du doigt l 'écueil. Un
exemple tout récent :
La scène se passe dans une des villes
du littoral normand très fréquentée par
les Anglais. C'est leur habitude de venir
s'y installer pour la saison qui a trans-
formé en cité l'ancienne bourgade de
pêcheurs. ..
L'institutrice d'une classe enfantine , a
raconté l'histoire de Jeanne d'Arc et 1 a
bien racontée. « Connaissez-vous des
Anglais? demande l'institutrice.
— Oui, madame.
— Où y en a-t-il ?
— Sur la plage.
— Dans les hôtels.
— Dans les boutiques
— Dans les rues..
— Jeanne d'Arc serait-elle contente si
elle les voyait?
— Oh non !
— Que ferait-elle?
— Elle les tuerait tous 1 »
Je me résume :
Si ce que l'on appelle la « vocation
militaire », c'est à dire le désir in-
tense d'être militaire, comme d autres
désirent ardemment être médecins ou
artistes est en baisse, (c'est du moins ce
que déclarent les interviews auxquelles
j'ai fait allusion au commencement) c est
sans doute parce que nous vivons sous
up régime de justice et de fraternité, et
que, par conséquent la guerre est un
anachronisme.
Nous — les femmes au nom desquelles
je parle — nous refusons à croire la
guerre nécessaire; mais comme nous la
savons possible, hélas ! nous sommes re-
connaissantes aux hommes qui se met-
tent en état de défendre et de sauver no-
tre cher et noble patrimoine. (Nous pen-
sons même que l'éducation physique de
nos enfants ne les prépare pas assez a
faire — au besoin — de bons soldats, et
il nous semble possible de diriger cette
éducation physique de telle sorte que la
détestable caserne deviendrait mutile).
Nous leur sommes reconnaissantes dis-
je; mais nous leur demandons de juger
leur métier ; de le pratiquer avec le dé-
sir intense, de la volonté indomptable
de tuer la guerre, comme le médecin
cherche à tuer la maladie.
Nous voulons,m1 un mot, mettre le pa-
triotisme en harmonie avcc^lacivilisation
contemporaine ; avec la philosophie con-
temporaine et si nous réussissons, nous
aurons, nous aussi, bien mérité de la pa-
trie.
PAULINE KERGOMARD.
P. S. — Ma correspondante m'entrete-
nait aussi-même plus longuement — de
l'inégalité des traitements entre institu-
. teurs et institutrices. D'aucuns pensent
qu'il y a beaucoup à dire là-dessus. Pas
moi; aucune raison en faveur de cette
- inégalité ne tient debout. C'est à la fois
; une injustice et une anomalie. C'est en-
- core là un anachronisme dont les défen-
i I seurs rougiront sans tarder.
P. K.
Enseignement Supérieur
Sont nommés professeurs de Faculté
les agrégés suivants :
M. Jacquelin à Lille (droit adminis-
trati M. f) Valéry - à Montpellier (droit com-
mercial).'
M. Baudin à Rennes (économie poli-
César-Bru à Aix-Marseille (droit
ci,Ml).M. Apple ton à Lyon (droit adminis-
tratif).
M. Grandmoulin à Rennes (droit com-
mercial)....
M. Girault à Poitiers (économie poli-
tique). „ ...
M. Sauvageau à Dijon (botanique).
Sont nommés professeurs adjoints de
Faculté les agrégés suivants :
M. Chéneaux à Poitiers.
M. Peltier à Lille.
M. Hitier à Grenoble.
UNIVERSITÉ DE GRENOBLE
Cours de vacances pour l'étude de la
langue française à l'usage des étu-
diants étrangers.
(il" juillet au 31 octobre)
Les Cours de vacances organisés à
l'Université de Grenoble par le Comité
de patronage des étudiants étrangers,
afin de permettre aux étrangers de se
l perfectionner, en France même4 dans la
n naissance pratique de la langue fran-
ise, ont été institués en 189ft
[!s seront repris en i899 d une façon
is complète, afin de donner pleine-
înt satisfaction à ceux qui désireront
i fréquenter.
Des cours auront lieu durant les mois
juillet, août, septembre et octobre, en
atre séries d'un mois chacune.
Les Cours et Conférences se feront le
itin, tous les jours, le lundi excepté,
aque jour il y aura un cours pratique,
ns lequel les assistants seront appelés
prendre 4a parole; une iwfércncMUi-
i ce cours, trois ou quatre fois par se-
Les cours porteront sur la lecture et la
9nonciation, la grammaire française,
nalyse littéraire d'auteurs français et
r la correction d'exercices écrits ; un
urs spécial sera réservé à l'improvisa-
ln et à la discussion.
Les Conférences comprendront 1 his-
Ire de la littérature française, 1 histoire
aderne, la constitution et la législation
la France contemporaine, l histoire
l'art, etc.; elles complèteront ainsi les
urs pratiques de langue, en fournis-
nt aux auditeurs l'occasion de recueil-
quelques données précises sur le
ouvement intellectuel et social en
-ance à l'heure actuelle.
Dans la première quinzaine du mois
i juillet aura lieu, sous la présidence de
. le rectcur,une séance solennelle d ou-
rture des cours, qui comprendra une
nférence, avec projections photo gra-
tiques, sur la géographie du ,DauPhli;f;
ite par M.Collet, professeur a la faculté
s sciences.
PROGRAMME
DES COURS Dl,,' VACANCES
Mois de juillet
COURS ET EXERCICES PRATIQUES I
Iction et prononciation : Lecture d 'un
texte moderne et observations sur la
grammaire : 4 leçons par M. Bcsson,
professeur à la Faculté des lettres. —#
Dans la seconde quinzaine de juillet,
M. Besson sera suppléé par M. Roux,
professeur à l'éeole normale.
nalyse raire : Commentaire histo-
rique et philologique de Voltaire, Siè-
cle de Louis XIV, ch. xxxu; 8 leçons
par M. lIauvettc, chargé des cours a
la Faculté des lettres.
raduction française d'un texte alle-
mand : Exercices oraux et écrits; re-
marques sur les idiotismes français;
4 leçons par M. Bcsson, professeur a
la Faculté-des lettres. — Dans la se-
conde quinzaine de juillet M. Besson
sera remplacé par M. Iloux.
nprovisation et discussion : 1 leçons
par M. Marcel Heymond, président du
comité de patronage.
éunions amicales des étudiants et des
membres du patronage chez M. Victor
Nicolet.
CONFÉRENCES
licltelel. historien du Moyen âge, par M.
J. de Crozals, professeur à la faculté
des lettres (2 leçons).
e roman historique en France de 1826
à 1831, par M. Morrillot, professeur a
la Faculté des lettres (3 leçons : 1- A.
de Vigny : Cinq-Mars-, 2' P. Mérimée :
La chronique de Charles J X; 3' Victor
Hugo : Notre-Dame de Paris).
a Constitution française par M. Beu-
dant, professeur à la Faculté de droit
(2 leçons).
,a Législation ouvrière par M. Capitant,
professeur à la Faculté de droit (2 le-
çons). ,
,e socialisme en France et al „ l'étranger;
par M. Hitier, chargé de cours a la
Faculté de droit (2 leçons).
listoire de l'art : périodes latine et
byzantine (du I" au Xii- siècle), par
M. Marcel Reymond, président du
Comité de patronage (4 leçons-
Mois d'ao^
COURS ET EXERCICES PRATIQUES
Ytction et prononciation : Grammaire
française et correction d'exercices
écrits : 6 leçons par M. Varenne, pro-
fesseur au lycée.
i nalyse littéraire : Causeries sur le
théâtre français, accompagnées de lec-
tures : 6 leçons par M. Boudier, cen-
seur des études au lycée de Grenoble.
Traduction française duit texte alle-
mand : Exercices oraux et écrits;
idiotismes français; 4 leçons.
Improvisation et discussion : 4 leçons par
M. Marcel Reymond, président du Co-
mité de patronage.
Réunions amicales des étudiants et des
membres du Comité de patronage
chez M. Victor Nicolet.
CONFÉRENCES
La Législation civile de la France, pai
M. Tartari, doyen de la Faculté d<
droit (2 leçons).
La Lé!lislation pénale et pénitentiaire
par M. Cuche, chargé de cours à Il
Faculté de droit (2 leçons).
Le mouvement politique en France de
puis i848, par M. Bardot, chargé dl
conférences à la Faculté des lettres (
leçons).
L'esprit d'association dans les Alpes, pa
M. de Beylié, juge au tribunal de corn
merce (1 leçon suivie d'une visite au:
établissements décrits).
Organisation de l'enseignement pnmair
secondaire et supérieur en France (
leçons faites dans les premiers jour
du mois d'août).
Histoire de l'art : périodes romane f
gothique (xu-, xur et xiv. siècles), pa
M. Marcel Reymond, président du Le
mité de patronage (4 leçons).
Mois de septembre
COURS ET EXERCIGES PRATIQUES
Diction et prononciation : Grammaii
française et correction1 d'exercici
écrits : 0 leçons par M. Varenne, pr
fesseurau lycée.
Analyse littéraire : Commentaire histi
rique et littéraire d'un texte classiqi
6 leçons par M. Jacquinot, professe'
au lycée de Grenoble.
Traduction française d'un texte ait
mand : Exercices oraux et écrits
idiotismes français; 4 leçons.
Improvisation. et discussion : 4 leçons p
M. Marcel Reymond, président <
Comité de patronage.
Réunions amicales des étudiants et d
membres du Comité de patronat
chez M. Victor Nicolet.
CONFÉRENCES
Organisation des pouvoirs publics
France, par M Michoud, professeui
la Faculté de droit (2 leçons).
Codons le grammaire générale par M. V
Chabert, chargé de cours à la Faculté II
des lettres (4 leçons : 1- formation des rc
mots; 2- construction, l'ordre logique;
3' construction, les proclitiques; 4* in- c<
versions et libertés diverses).
De la bienfaisance publique et privée en . ai
France, par M. de Beylié, juge au tri- JT
bunal de commerce (1 leçon suivie a
d'une visite aux établissements dé- n
crits). • n
Causeries sur les montagnes du Dauphiné 2,
par M. Henri Ferrand, ancien prési- i!
Sent da*la Oooiété dee teupiwtoa dt»-
Histoire Dauphiné de t (2 tJrt: le xv- siècle, par M. p
Marcel Reymond, président du Comité
de patronage (4 leçons). P
Mois d'octobre Il
COURS ET EXERCICES PRATIQUES p
Diction et prononciation Grammaire s
française; 4 leçons par M. Mathias,
chargé de conférences a la faculté des r
lettres. 8
Analyse'littéraire: Commentaire litté-
raire et philologique de textes fon-
çais: 6 leçons par M. Morillot, profes-
seur à la Faculté des lettres, et 2 le-
çons par M. Besson, professeur a la
Faculté des lettres.
Improvisation et discussion : 4 leçons par
M. Marcel Reymond, président du Co-
mité de patronage.
Réunions amicales des étudiants et des
membres du Comité de patronage,
chez M. Victor Nicolet.
CONFÉRENCES , 1
Les monuments romains de la vallée du 1
Rhône (1 leçon); Causeries astronomi-
ques (2 leçons), par M. Collet, profes-
seur a la Faculté des sciences.
Montaigne, penseur et éducateur (2 e-
çons) ; l'aine, critique littéraire (2 le- <
I çons), par M. Pérès, chargé de confé-
rences à la Faculté des lettres....
Causeries sur les montaqnes du Dauphiné ,
par M. Henri Ferrand, ancien prési-
dent de la Société des touristes du
Dauphiné (2 leçons).
Débuts de la Révolution française: Evé-
nements du Dauphiné en visite
au château de Vizille, par M. de Bey-
lié, juge au tribunal de commerce
(•> leçons).
Histoire de l'art : XVI- et xvn' siècles, par
M. Marcel llcymond, président du Go-
mité de patronage (4 leçons).
A leur arrivéeà Urenohle, les étudiants
recevront l'horaire détaillé des cours.
MM. Lachmann, professeur de bota-
nique, et Kilian, professeur de géologie
à la faculté des sciences, ainsi que les
chefs de travaux attachés à leurs labora-
toires, se tiendront à la disposition des
auditeurs inscrits au cours de vacances,
pour organiser avec eux des excursions
scientifiques.
La journée du lundi sera réservée cha-
que semaine à la visite des environs de
Grenoble. Deux fois par mois, des excur-
sions de montagnes seront organisées
sous la direction de M. Lucien Bourron,
secrétaire général de la Société des tou-
ristes du Dauphiné, — Les personnes
désireuses de prendre part a ces excur-
sions sont priées do se pourvoir ae vête-
ments et de souliers de montagne.
De Grenoble, on peut, en une semaine,
avec un billet circulaire, visiter le Midi
de la France : Lyon, Vienne, Orange,
Avignon, Nîmes, Aiguës-Mortes, Arles,
Marseille, Cannes, Nice et revenir a Gre-
noble par la pittoresque ligne des Alpes.
Le Dauphiné et la Provence, par la va-
riété des sites et par 1 incomparable
beauté des monuments de 1 époque ro-
maine et du Moyen âge, rivalisent en in-
térêt avec les plus belles régions de l'I-
talie.Le prix des inscriptions est de 20 francs
pour quatre semaines (quelle que soit la
date d'arrivée); de 10 francs pour chaque
quinzaine supplémentaire, ou de 50 fr.
pour toute la durée des cours.
Aucune rét.ribution supplémentaire
n'est exigée pour les corrections de de-
voirs et les exercices pratiques.
Un diplôme sera délivré aux étudiants,
par les soins du comité de palronage,
sous la signature du recteur de l'aca-
démie de Grenoble.
Les .étudiants orientaux qui se trouve-
ront à Grenoble pour y suivre les cours,
bénéficieront, soit :i l 'aller, soit au re-
tour, d'une réduction de 30 p. 100 sur les
paquebots dos messageries maritimes.
. Cette réduction leur sera faite par voie
de remboursement, sur présentation a la
Compagnie des messageries maritimes
d'un certificat délivré par le Comité de
' patronage.. Les étudiants sont informés qu'en
dehors de vacances, il existe à 1 univer-
sité de Grenoble, pendant toute 1 'année,
„ un enseignement de la langue française
, destiné spécialement aux étudiants
étrangers. . „ ..
Les étudiants trouveront a Grenoble
; un comité de patronage qui se charge de
les recevoir et de les installer et qui fera
- tout son possible pour rendre leur séjour
à Grenoble aussi utile qu'agréable. Pour
A tous renseignements, 011 est prié de
s'adressera M. Marcel Heymond, prési-
r dent du Comité de patronage des étu-
diants étrangers (4, place de la Constitu-
K Le secrétaire, Le président,
CAPITANT, Marcel RFY.\IOND.
3 Professeur à la faculté
'S de droit. ^
CIRCULAIRE RELATIVE AUX BOURSES DE LICENCE
DU 5 MAI
Monsieur le recteur, par un arrête en
date du 22 février 18W, insère au Jour-
nal officiel du 23 février, l'ouverture du
prochain concours pour l obtention des
bourses de licence dans les Facultés des
sciences et des lettres a été fixée au
27 juin 1809.
Dans les Facultés des lettres, la com-
position latine aura lieu le mardi 27 juin
et la composition française le mercredi
28 juin. Il est accordé aux candidats six
heures pour la composition latine et
quatre heures pour la composition fran-
çaise. Les épreuves commenceront a
8 heures du matin.
Vous voudrez bien me faire parvenir
avant le 20 juillet, terme de rigueur, les
résultats du concours (compusitions et
rapports du jury) ainsi que les dossiers
complets des candidats.
Les propositions relatives aux prolon-
gations et aux transformations de bour-
ses qui pourraient être accordées en vue
de l'année scolaire 1800-1000 devront
m'être adressées immédiatement après
la clôture de la session de licence. Je
ous prie de veiner tout parffculî^rc-
tent à ce que cet envoi ne souffre aucun
Comme les années précédentes, les
indidats, soit à une prolongation de
ourse, soit à une bourse de première
nnée, devront fournir les renseigne-
lents les plus précis sur leur situation
u point de vue du service militaire. Je
'ai rien à ajouter aux instructions con-
ues à ce sujet dans les circulaires des
i avril 1891, 12 mai 1892 et 28 avril
393....*
y^ot Kîfen—InnUfnis. yQiis M:
urer que ces instructions auront été
artout exactement suivies.
Je vous prie de porter ces diverses dis-
ositions à la connaissance de MM. les
oyens des Facultés des sciences et des
îttres de votre Académie et de veiller
iersonnellement à ce qu elles soient
trictement exécutées.
Recevez, Monsieur le Recteur, l assu-
ance de ma considération très distin-
;uée.
Le Ministre de l'Instruction Publique
et des Beaux-Arts,
LEYGUES.
Enseignement Secondaire
MOUVEMENT DU PERSONNEL
Lycées
SCIENCES. — MM. Brcnet, ae &aini-
Vrieix à Tours, physique, délégué ; Rou-
bault, Angoulême ; Labrousse, de Péri-
gueux à Tours, mathématiques spé-
ciales, suppléant.
PHILOSOPIIE,-M. Thomas, Roanne.
HISTOIRE. — MM. Dubois, de Sens a
Nlenç.on ; Fervé, d'Alençon à Sens.
LETTRES. — MM. Baumann, Mâcon,
de 28 classe à rhétorique ; IJequin, de
Vesoul, rhétorique, à Màcon, 2' ; Vêve,
de Castelsarrasin à Vesoul, rhétorique,
délégué. , .
CON G fis. — MM. Gay, pli tie, Lille;
Latasiewiez, histoire, Toulouse , Kéte-
lair, physique, Valenciennes ; Gœp, an-
glais, Limoges (ioulard, mathématiques,
rrourcoing; Etienne, 4", Nancy ; SigwaIt,
allemand, Michelet ; Hervieux, mathé-
mathiques spéciales, Nancy ; Caudrillier,
histoire, Clermont; Rochette, 3d, Niort;
Tertercau, mathématiques, Janson-ue-
Sailly; Melouzay, histoire, Condorcet;
Richard , mathématiques spéciales ,
Tours.
RETRAITES. — MM. Porchon, ma-
thématiques, Hoche; Drapcyron, his-
toire, Charlemagne ; Bernage, rhéto-
rique, Condorcet; Mossot, rhétorique,
Condorcet; Sarradin, seconde, Hoche;
Labbé, lettres, E. M., BulTon ; Fauvel,
proviseur, Alencon ; Ouvrard, proviseur,
Clermont; Garrigues, proviseur, Guéret;
Escary, mathématiques, Foix; Gusse,
physique, Limoges ; Lambert, rhéto-
rique, La Roche-sur-Yon; Hauerer, alle-
mand, Marseille; Hotschkiss, anglais,
Rennes ; Nicolas, maître élémentaire,
Caen ; Ganivencq, maître élémentaire,
Montpellier; Deville, 4", Reims; Aude-
C-. Hpimç.
COLLÈGES
PRINCIPAUX. — M. Legrand, ion-
nerre.
SCIENCES. — MM. Bonneau, de Châ-a
tellerault à Saint-Yricix, physique; Fail-
Ion, de Lille, répétiteur, à Châtellerault,
physique ; Clouez,Condé-sur-Escaut, phy-
sique, titulaire.
LETTRES ET GRAMMAIRE. - MM.
Bigot, Bar-sur-Aube, titulaire; Mahieu,
Saint-Dié; Geismar, Châlou-sur-Saone ;
Tisserand, Cassel; Lacassagne, Béziers.
LANGUES VIVANTES. - MM. Carlin,
allemand, Sétif; Russeil, anglais, Cha-
tcllerault; I)ebès, allemand, Château.
Thierry; Giraud. allemand, la Châtre.
ENSEIGNEMENT MODERNE. - M.
Foison, de Melun a Bruyères.
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
des jeunes filles
Nominations
DU 2 MAI
Lycée de jeunes filles, à Montauban.
— Mlle Sempé, pourvue du diplôme de
fin d'études secondaires, déléguée, a titre
de suppléante, dans les fonctions de
maîtresse répétitrice, stagiaire à 1 écono-
mat, au lycée de jeunes filles, a Montau-
ban, est nommée, à titre provisoire, maî-
tresse répétitrice stagiaire a 1 économat
(-te classe) au même établissement, en
remplacement de Mlle Schlesser, démis-
sionnaire.
Lycée Fénelon. — Mlle Lemaire, pour-
vue du brevet supérieur, déléguée dans
les fonctions de maîtresse répétitrice au
lycée Fénelon, il Paris, est nommée maî-
tresse répétitrice (4e classe) audit établis-
sement.
La réforme de l'Enseignement
L'enquête est terminée. Voici les réso-
lutions adoptées par la Société pour le—
tude des questions d'enseignement secon-
daire, en réponse au questionnaire de la
co m mission parlemen taire de l'Enseigne-
ment.
1 RÉGIME DES LYCÉES ET COLLÈGES
A. Nomination et attributions
des proviseurs
La Société émet le vœu: io que le
droit d'initiative des proviseurs soit aug-
menté, ainsi que leur indépendance vis
à vis de l'administration centrale ;
2" Que la stabilité du provisorat soit
assurée par l'avancement sur place, et
l'autorité locale des proviseurs accrue
par l'amélioration de leur situation ma-
térielle.
n. Autonomie des lycées et collèges
La Société émet les trois vœux ci-des-
sous : , ..
i 0 Autonomie budgétaire ', que, pour le
matériel d'enseignement et la biblio-
thèque une somme déterminée soit mise
chaque année à la disposition de chaque
établissement, pour être dépensée au
mieux des besoins, cette somme restant
en tout cas acquise à l'établissement.
2° Autonomie administrative ; que,
dans la limite de principes très géné-
raux fixés par le ministre et le Conseil
~ supérieur, tous les détails de la vie inté-
rieure de chaque établissement soient
réglés par le chef de l'établissement,
d'accord avec le conseil de discipline et
l'assemblée des professeurs.
3° Autonomie pédagogique ; que, en
dehors des conseils existants (conseil de
sctoïïne, conseil de perf'ectfonn881fi
soit institué dans les lycées et collège*
n conseil mixte où entreront, avec d.m-
ens élèves de l'établissement, des re-
résentants des grands intérêts de"
fgion, ces membres devant être enjni-
3rité par rapport aox délégués des gro-
isseurs et des répétiteurs.
(Attributions principales de ces eon.
'ils : vœux tendant à des créations a4
)urs ; organisation de frtes ; encoura*
ement des exercices physiques; r&p'
arts de l'établissement avec lavillogu j /
i région ; p*trot»A£F0 éifcfàï AU ^
e l'établissement, etc.)
Il. — L'ÉDUCATION
A. L'Internat
La Société se prononce pour le main-
en de l'internat et regrette la campagne
lopportune qui est menée contre cetty
istitution.
B. Edaeatle. physique
La Société se déclare ravr...ble au dê-
eloppement des exercices physiques et
pécialement des jeux en plein air, en
rue d'assurer le bon état physique de
ous, et non pas la préparation de quel-
lues-uns à des concours.
j. Rôle des administrateurs, pro-
fesseurs et répétiteurs dans l'œu-
vre de l'éducation.
La Société, reconnaissant, par ies faits
:}ui lui ont été présentés, que, dans les
conditions dans lesquelles les profes-
seurs donnent aujourd'hui leur ensei-
gnement, ils sont déjà associés étroite-
ment à l'œuvre de l'éducation, que la
plupart des conditions nécessaires à l'ac-
tion éducative des répétiteurs existent
déjà, et que l'Université tout entière s'oc-
cupe dès à présent de 1 éducation indi-
viduelle et collective plus que ne le croit
généralement le public ; mais estimant
que son œuvre éducative peut dans cer-
tains cas être facilitée ;
Ie Constate que les professeurs sont
les premiers à regretter que les familles
ne se mettent pas plus souvent en rap-
port avec eux ; ^
21 Emet le vœu que .* 1. il soit créé,
dans les lycées et collèges, des conseils
de classes, réunions périodiques assez
fréquentes des professeurs et répétiteurs
d'une m' me classe, qui s occuperaient
non seulement de la situation des élèves
mais de l'état moral do la classe et de
chaque élève en particulier;
2. Que les membres de l'administra-
tion soient mis il même, par l'allégement
de la besogne administrative de s'appli-
quer, plus que jamais, tout entiers à leur
rôle d'éducateurs ;
3. Que, dans les lycées contenant un
grand nombre d'internes, le nombre des
censeurs soit augmenté ;
4. Que, dans la répartition des ser-
vices entre les répétiteurs, l'administra-
tion tienne compte de leur âge, de leurs
grades, de leurs aptitudes, pour les
mettre il. même de collaborer le mieux
possible à l'enseignement et à l'éduca-
tion, conformément aux indications don-
nées dans le décret du 28 août 1891.
D. Situation des répétiteurs
1° La Société rejelU la proposition sui.
^Conformément il l'esprit du décret du
28 août 1801 et de la circulaire explica-
tive du 31 décembre 1891, il y a lieu de
conférer, dans les établissements d en-
seignement secondaire, aux répétiteurs
i qui possèdent les grades nécessaires et
ont les aptitudes voulues, le titre de pro-
fesseurs adjoints,en les divisant en deux.
catégories, une pour les lettres, une
pour les sciences. Attaches au besoin a
plusieurs divisions à la fois, ces protes-
seurs adjoints pourraient suivre tes
exercices scolaires de ces divisions; ils
seraient chargés d'interrogations spécia-
les, d'examens, de classes supplémen-
taires, que les professeurs titulaires ju-
geraient nécessaires ; en cas d 'absence,
ils pourraient suppléer 1CM1 tittilaires.
2° Sur la proposition des répétiteurs,
elle émet le vœu que la retenue se fassa
désormais sur leur traitement intégrai,
y compris l'indemnité de nourriture et
de logement.
III. — LES TYPES D'ENSEIGNEMENT
A. En général
La Société émet le vœu: 1° que les éta-
blissements universitaires mettent par-
tout, autant que possible, tous les types
d'enseignements reconnus à la disposi -
tion des familles.
2° Que dans les classes élémentaire?
les méthodes d'enseignement soient, dès
le début, combinées en vue des éludas
ultérieures que doivent faire les enfants
(différence de l'enseignement élémen-
taire et de l'enseignement primaire).
B. fSnseigrnement classique
1° Durée. — 1. La Société émet le vœ«
qu'en aucun cas l'on réduise le temps
consacré actuellement a»ijf études classi-
iques.
z serait désirable qua
les élèves arrivassent moins jeunes
qu'aujourd'hui au terme de leurs études
classiques.
2° Suppressions et allégements. — t.
La Société émet le vœu que les program-
mes soient simplifiés en *yc d en exclure
' ce qui est simplement objet de curiosité,
et surcharge la mémoire, sans dévelop-
per la réflexion.
2. Spécialement, elle émet le vœu -
5 que l'enseignement des sciences natu-
. relles soit supprimé en Cinquième et
' Sixième, que l'enseignement de 1 histoire
i littéraire, en tant qu enseignement dis-
ï tinct et suivi, soit supprimé.
3. Elle se prononce, à la majorité, con-
1 tre la suppression d'une heure de leçons
" de choses dans les classes élémentaires.
30 La bifurcation scientifique dans
1 l'enseignement classique. — 1. La So-
- ciété, après avoir rejeté la bifurcation
après la classe de Troisième, émet le
1 vœu qu'une bifurcation soit établie après
- la classe de Seconde.
3 2. Elle émet le voeu que la bifurcation
3 soit, en rhétorique, une bifurcation inté-
i rieure, avec conservation du latin pour
t tous, et remplacement des quatre heu-
res de grec, au besoin d'une heure do
, latin, par des sciences, pour les élèves
- qui se destinent à l'étude des sciences.
il 4° Adaptations locales des program-
mes. - 1 La Société estime que 1 ensei-
it gnement. classique est un et ne comporta
t pas en général de variations locales.
4 t2. Elle émet le vœu que, en vue de fa-
, voriser l'étude des langues méridionales*
n on admette, au baccalauréat, 1
le lence de l'italien et de 1 espagnol, en Al-.
Choses de
l'enseignement
< J'ai promis samedi dernier de répon-
dre à ?r lettre signée ABC, et je le fais
avec d'autant plus d empressement que,
sur deux questions dont elle
( tient, il y en a une qui est de première
...... importance au point tdô# vue dû-ieducsi.
. ^L^A/anue? général de ri^tmc^onP^'
J maire a publié une interview d institu-
teurs sur la « vocation m'htatre". ».^ Le s
réponses constatent qu elle n JJ® ®
bausse, et comme il faut *°u)
cause aux effets, un coupable pour un
crime, on accuse l'éducation des filles.
La « vocation militaire est
dans toutes les classes delà société, dans
le peuple seulement? Essayons de nous
rendre En ce qui concerne les ascendants de
ce que l'on appene les « vieilles familles »,
je crois, sans pouvoir l'affirmer n ayant
ancun chiffre sous les yeux, que rien
n'est changé sous le soleil. La no^se
se prépare à Saint-Cyr, l encombre et.-
vous savez le reste.
Est-ce par vocation que les fils des
preux. o choisissent le noble métier » ?
"Kst-ce par tradition? Est-ce par impossi-
bilité tit mieux faire ? Il y a de tout cela
dans leur cas. Sauf exceptions, car il
faut compter avec une certaine concep-
tion du patriotisme, qui n est pas la
nôtre mais qui n'en existe pas moins,
leurs m. res et leurs sœurs ne les e.ot-
?ncnt pas de faire ce qu'ils croient cire
leurs devoirs. C'est un point a noter.
En ce oui concc'-no la masse : bour-
geoisie et peuple si les vocations ne son t
pas aussi nombreuses qu autrefois, c est
peut-être ?&rcequ'il est difficile det se p • -
sionner pour une chose fal,a'e" A it-rt.
on sera forcé de faire a date fixe. Le
qu'il faudrait savoir, c'est la J.fTsi-oncc
qui existe entre le nombre des fils de
bourgeois qu: passaient naguère *
mens du voloittariat, pour ne .airc q- un
an de service, ot le nombre do çe«x u.
aujourd'hui, s'entassent uans
où l'on pape les examens divers ten-
dant au même résuit.u.t.
Et mémo les chiffres ne seraient pas
tout à fait probants, car les « volontaires
d'un an - étaient tenus de payer quinze
cents fraucs pour être inscrits sur les
listes des aspirants au diplôme, et qumze
cents francs ne sont pas à la portée de
beaucoup de mains.
Quant au peuple, c est petit-être le
nombre des réengagements qui prouve-
rait quelque chose.
A vrai dire, je ne crois pas que la ca-
serne ait ja.mais tenté la jeunesse fran-
çaise. {.'habitude de se griser, le jour du
tirage au sort est certainement née du
désir de faire bonne contenance devant
le mauvais numéro; d 'ai'leiii-s, les mê-
mes enfants qui, faute de vocation, bu-
v..,cnt pour se donner Ju eamr. se bat-
taient crânement au besoin, et si besoin
était,ceux d'aujourd'hui feraient comme
eux, ftuoi que 1 on en disco
Je ne «aïs donc pas si la masse est
moins porter que naguère vers la car-
rière militaire, mais je crois que naguère
elle l'était moins qu'elle n'en avait l air.
Seulement, les occasions de se battre
étaient fréquentes, et l'on n a jamais été
des tâches chez nous.
Mais il faut serrer de plus en plus le
débat et se demander ce que l'on entend
généralement par !a« vocation militaire»
et ce que cette vocation exige de ten-
dances oti de sentiments ad hoc.
La vocation militaire, sauf exceptions,
je rai dit plus haut et je le répète, ne
consiste pas à désirer passionnément la
caserne, l'exercice sur le champ de ma-
nœuvres. les grades inférieurs avec leurs
corvcc? érmu:'iLr.tes. pas plus que l'oisi-
veté déprimante du temps de paix. Le
militaire-né rêve d'or? et de plumets
blancs ; il veut en être orné le plus tôt
possible, et comme la guerre seule per-
met t'avanccment rapide. il rêve de la
guerre ! l'onr que ce rêve ait une sorte
de raison d'être pour qu'il l'ennoblisse a
,, . ses yeux, il s'en Irai ne sincèrement a
la haine (les peuples d'à côté. et au mé-
pris féroce contre les peuples sans His-
Loire que l'on est convenu d'appeler des
sauvages.
Pour qui réfléchit, le militaire-né,pro-
duit naturel des âges antérieurs, est, au-
jourd'hui, une anomalie. Notre éduca-
tion contemporaine est basée sur le sen-
timent de la justice. Ce sentiment peut
subir des éclipses, mais elles sont tem-
Doraires - sur le sentiment de la solida-
rité, de la fraternité, du respect de la
nenséc et de la vie humaines. Elle ensei-
gne la pitié, même envers les animaux.
Dans le domaine économique et scienti-
fique, elle fait admirer les merveilleuses
découvertes contemporaines et entre
voir leurs résultats au point de vie de le
sivilisat'.on universelle. L'éducation con
temporaine poursuit un idéal de noblessf
et d'humanité, et l'on s étonne, l'on s<
scandalise, l'on s'indigne parce que h
vocation pour le carnage et ladevastatior
est en baisse !
Il faut que la France en prenne soi
parti — la France et les autres pays oivi
lisés — l'on ne peut pas, — l'on ne peu
pas, entendez-nous — être ta la fois de:
81 primitifs » et des citoyens du xxjsiecie
Quel que soit le désir d'un cultivateur di
récolter des pêches sur ides fraisiers, 1
fraisier,tant qu'il restera fraisier, ne pro
duira que des fraises. Il est impossibl
d'être il la foisdes penseurs et des tueur
d'hommes.
Au milieu de désastres inouïs dan
notre histoire, nous avons institué JJ
gouvernement qui a pour code le dro
2t la justice, la liberté, 1 'égahté, la fr.
ternité. Nous sommes les descendant
de ceux qui ont proclamé les droits d
l'homme ; « la vocation militaire » est ,
négation de ces principes; je répète qu'
faut choisir entre elle et eux.
Mais ce que nous ne permettrons pa
c'est que l'on confonde la « vocation m
litaire » avec le patriotisme, c cst-à-dn
avec notre attachement irréductible
notre pays et aux idées qu'il représent
La France est un pays adorable qi
nous voulons garder; c'est en men
temps un foyer d'idées que nous vo
Ions perpétuer, et nous le voulons e:
vers et contre tout ; même au prix de
guerre 1 .. .
Si nous inspirons aux onfants „ 1 adn
ration pour ce « doux » pays de Franc
l'enthousiasme actif pour son très
d'idées, le jour où la terre et le trésor f
seront attaqués, devenus hommes, ils <
les défendront comme les anciens, com-
me ceux de 1792 qui, peut-être, la veiHe 1
de l'appel à l'âme du pays n'avaient pas i
tous la « vocation militaire », mais qui l
ont cependant rempli si crânement leur
« devoir de soldats ».. 1
Eh bien 1 je crois que, même en ce qui t
concerne le patriotisme, les éducateurs
se trompent, par excès de zèle. Depuis :
les horreurs et les douleurs de 1870-71,
l'école s'efforce de faire naître etd d'atti- <
ser dans- terrâmes Pamtrar de la patrie ! I
elle commence trop tôt, elle y revient
trop fréquemment. Il est de ces choses
saintes et graves que l'on ne doit abor-
der qu'avec une sorte de respect reli-
gieux et au bon moment. Le « bon mo- j
ment » c'est celui où l'enfant est apte à
comprendre. Trop tôt, c'est pis que du
temps perdu, car c'est retarder 1 heure
où l'âme se serait ouverte; trop souvent,
c'est tomber dans le sommeil des lita-
nies.
pour un enfant de moins de dix ans,
c'est trop tôt; sa jeune cervelle ne « réa-
lise J) que les choses concrètes, et dans
l'espèce, la chose concrète, c'est seule-
ment le pantalon rouge ou bleu, et les
crépines d'or... c'est, pis encore; de
« bons coups » à donner. Croire qu'il
peut avoir un sentiment pour une abs-
traction. C'est de la fantasmagorie. Or,
l'éducateur doit redouter de se tromper
soi-même. ,, .. ,
Ici, comme toujours en t-'-ducation, les
habitudes, sans phrases, devraient pré-
céder la. compréhension. La mère qui,
en entrant dans une église, mouille d eau
bénite le front de son enfant, ne lui
inflige ni un discours, ni une explica-
tion. De même, j'aimerais que, 1res
jeune, dès le jour de son entrée a 1 école,
l'écolier saluât le drapeau qui flotte au-
dessus de la porte. Plus tard, il com-
prendrait le symbole : le drapeau repré-
sente la patrie, comme tle lion, la force,
l'oiseau la grâce, le chien la ^éh^-
Je le répète ; l'habitude, d 'abord; le
raisonnement ensuite. Un exemple va
nous faire toucher du doigt l 'écueil. Un
exemple tout récent :
La scène se passe dans une des villes
du littoral normand très fréquentée par
les Anglais. C'est leur habitude de venir
s'y installer pour la saison qui a trans-
formé en cité l'ancienne bourgade de
pêcheurs. ..
L'institutrice d'une classe enfantine , a
raconté l'histoire de Jeanne d'Arc et 1 a
bien racontée. « Connaissez-vous des
Anglais? demande l'institutrice.
— Oui, madame.
— Où y en a-t-il ?
— Sur la plage.
— Dans les hôtels.
— Dans les boutiques
— Dans les rues..
— Jeanne d'Arc serait-elle contente si
elle les voyait?
— Oh non !
— Que ferait-elle?
— Elle les tuerait tous 1 »
Je me résume :
Si ce que l'on appelle la « vocation
militaire », c'est à dire le désir in-
tense d'être militaire, comme d autres
désirent ardemment être médecins ou
artistes est en baisse, (c'est du moins ce
que déclarent les interviews auxquelles
j'ai fait allusion au commencement) c est
sans doute parce que nous vivons sous
up régime de justice et de fraternité, et
que, par conséquent la guerre est un
anachronisme.
Nous — les femmes au nom desquelles
je parle — nous refusons à croire la
guerre nécessaire; mais comme nous la
savons possible, hélas ! nous sommes re-
connaissantes aux hommes qui se met-
tent en état de défendre et de sauver no-
tre cher et noble patrimoine. (Nous pen-
sons même que l'éducation physique de
nos enfants ne les prépare pas assez a
faire — au besoin — de bons soldats, et
il nous semble possible de diriger cette
éducation physique de telle sorte que la
détestable caserne deviendrait mutile).
Nous leur sommes reconnaissantes dis-
je; mais nous leur demandons de juger
leur métier ; de le pratiquer avec le dé-
sir intense, de la volonté indomptable
de tuer la guerre, comme le médecin
cherche à tuer la maladie.
Nous voulons,m1 un mot, mettre le pa-
triotisme en harmonie avcc^lacivilisation
contemporaine ; avec la philosophie con-
temporaine et si nous réussissons, nous
aurons, nous aussi, bien mérité de la pa-
trie.
PAULINE KERGOMARD.
P. S. — Ma correspondante m'entrete-
nait aussi-même plus longuement — de
l'inégalité des traitements entre institu-
. teurs et institutrices. D'aucuns pensent
qu'il y a beaucoup à dire là-dessus. Pas
moi; aucune raison en faveur de cette
- inégalité ne tient debout. C'est à la fois
; une injustice et une anomalie. C'est en-
- core là un anachronisme dont les défen-
i I seurs rougiront sans tarder.
P. K.
Enseignement Supérieur
Sont nommés professeurs de Faculté
les agrégés suivants :
M. Jacquelin à Lille (droit adminis-
trati M. f) Valéry - à Montpellier (droit com-
mercial).'
M. Baudin à Rennes (économie poli-
César-Bru à Aix-Marseille (droit
ci,Ml).M. Apple ton à Lyon (droit adminis-
tratif).
M. Grandmoulin à Rennes (droit com-
mercial)....
M. Girault à Poitiers (économie poli-
tique). „ ...
M. Sauvageau à Dijon (botanique).
Sont nommés professeurs adjoints de
Faculté les agrégés suivants :
M. Chéneaux à Poitiers.
M. Peltier à Lille.
M. Hitier à Grenoble.
UNIVERSITÉ DE GRENOBLE
Cours de vacances pour l'étude de la
langue française à l'usage des étu-
diants étrangers.
(il" juillet au 31 octobre)
Les Cours de vacances organisés à
l'Université de Grenoble par le Comité
de patronage des étudiants étrangers,
afin de permettre aux étrangers de se
l perfectionner, en France même4 dans la
n naissance pratique de la langue fran-
ise, ont été institués en 189ft
[!s seront repris en i899 d une façon
is complète, afin de donner pleine-
înt satisfaction à ceux qui désireront
i fréquenter.
Des cours auront lieu durant les mois
juillet, août, septembre et octobre, en
atre séries d'un mois chacune.
Les Cours et Conférences se feront le
itin, tous les jours, le lundi excepté,
aque jour il y aura un cours pratique,
ns lequel les assistants seront appelés
prendre 4a parole; une iwfércncMUi-
i ce cours, trois ou quatre fois par se-
Les cours porteront sur la lecture et la
9nonciation, la grammaire française,
nalyse littéraire d'auteurs français et
r la correction d'exercices écrits ; un
urs spécial sera réservé à l'improvisa-
ln et à la discussion.
Les Conférences comprendront 1 his-
Ire de la littérature française, 1 histoire
aderne, la constitution et la législation
la France contemporaine, l histoire
l'art, etc.; elles complèteront ainsi les
urs pratiques de langue, en fournis-
nt aux auditeurs l'occasion de recueil-
quelques données précises sur le
ouvement intellectuel et social en
-ance à l'heure actuelle.
Dans la première quinzaine du mois
i juillet aura lieu, sous la présidence de
. le rectcur,une séance solennelle d ou-
rture des cours, qui comprendra une
nférence, avec projections photo gra-
tiques, sur la géographie du ,DauPhli;f;
ite par M.Collet, professeur a la faculté
s sciences.
PROGRAMME
DES COURS Dl,,' VACANCES
Mois de juillet
COURS ET EXERCICES PRATIQUES I
Iction et prononciation : Lecture d 'un
texte moderne et observations sur la
grammaire : 4 leçons par M. Bcsson,
professeur à la Faculté des lettres. —#
Dans la seconde quinzaine de juillet,
M. Besson sera suppléé par M. Roux,
professeur à l'éeole normale.
nalyse raire : Commentaire histo-
rique et philologique de Voltaire, Siè-
cle de Louis XIV, ch. xxxu; 8 leçons
par M. lIauvettc, chargé des cours a
la Faculté des lettres.
raduction française d'un texte alle-
mand : Exercices oraux et écrits; re-
marques sur les idiotismes français;
4 leçons par M. Bcsson, professeur a
la Faculté-des lettres. — Dans la se-
conde quinzaine de juillet M. Besson
sera remplacé par M. Iloux.
nprovisation et discussion : 1 leçons
par M. Marcel Heymond, président du
comité de patronage.
éunions amicales des étudiants et des
membres du patronage chez M. Victor
Nicolet.
CONFÉRENCES
licltelel. historien du Moyen âge, par M.
J. de Crozals, professeur à la faculté
des lettres (2 leçons).
e roman historique en France de 1826
à 1831, par M. Morrillot, professeur a
la Faculté des lettres (3 leçons : 1- A.
de Vigny : Cinq-Mars-, 2' P. Mérimée :
La chronique de Charles J X; 3' Victor
Hugo : Notre-Dame de Paris).
a Constitution française par M. Beu-
dant, professeur à la Faculté de droit
(2 leçons).
,a Législation ouvrière par M. Capitant,
professeur à la Faculté de droit (2 le-
çons). ,
,e socialisme en France et al „ l'étranger;
par M. Hitier, chargé de cours a la
Faculté de droit (2 leçons).
listoire de l'art : périodes latine et
byzantine (du I" au Xii- siècle), par
M. Marcel Reymond, président du
Comité de patronage (4 leçons-
Mois d'ao^
COURS ET EXERCICES PRATIQUES
Ytction et prononciation : Grammaire
française et correction d'exercices
écrits : 6 leçons par M. Varenne, pro-
fesseur au lycée.
i nalyse littéraire : Causeries sur le
théâtre français, accompagnées de lec-
tures : 6 leçons par M. Boudier, cen-
seur des études au lycée de Grenoble.
Traduction française duit texte alle-
mand : Exercices oraux et écrits;
idiotismes français; 4 leçons.
Improvisation et discussion : 4 leçons par
M. Marcel Reymond, président du Co-
mité de patronage.
Réunions amicales des étudiants et des
membres du Comité de patronage
chez M. Victor Nicolet.
CONFÉRENCES
La Législation civile de la France, pai
M. Tartari, doyen de la Faculté d<
droit (2 leçons).
La Lé!lislation pénale et pénitentiaire
par M. Cuche, chargé de cours à Il
Faculté de droit (2 leçons).
Le mouvement politique en France de
puis i848, par M. Bardot, chargé dl
conférences à la Faculté des lettres (
leçons).
L'esprit d'association dans les Alpes, pa
M. de Beylié, juge au tribunal de corn
merce (1 leçon suivie d'une visite au:
établissements décrits).
Organisation de l'enseignement pnmair
secondaire et supérieur en France (
leçons faites dans les premiers jour
du mois d'août).
Histoire de l'art : périodes romane f
gothique (xu-, xur et xiv. siècles), pa
M. Marcel Reymond, président du Le
mité de patronage (4 leçons).
Mois de septembre
COURS ET EXERCIGES PRATIQUES
Diction et prononciation : Grammaii
française et correction1 d'exercici
écrits : 0 leçons par M. Varenne, pr
fesseurau lycée.
Analyse littéraire : Commentaire histi
rique et littéraire d'un texte classiqi
6 leçons par M. Jacquinot, professe'
au lycée de Grenoble.
Traduction française d'un texte ait
mand : Exercices oraux et écrits
idiotismes français; 4 leçons.
Improvisation. et discussion : 4 leçons p
M. Marcel Reymond, président <
Comité de patronage.
Réunions amicales des étudiants et d
membres du Comité de patronat
chez M. Victor Nicolet.
CONFÉRENCES
Organisation des pouvoirs publics
France, par M Michoud, professeui
la Faculté de droit (2 leçons).
Codons le grammaire générale par M. V
Chabert, chargé de cours à la Faculté II
des lettres (4 leçons : 1- formation des rc
mots; 2- construction, l'ordre logique;
3' construction, les proclitiques; 4* in- c<
versions et libertés diverses).
De la bienfaisance publique et privée en . ai
France, par M. de Beylié, juge au tri- JT
bunal de commerce (1 leçon suivie a
d'une visite aux établissements dé- n
crits). • n
Causeries sur les montagnes du Dauphiné 2,
par M. Henri Ferrand, ancien prési- i!
Sent da*la Oooiété dee teupiwtoa dt»-
Histoire Dauphiné de t (2 tJrt: le xv- siècle, par M. p
Marcel Reymond, président du Comité
de patronage (4 leçons). P
Mois d'octobre Il
COURS ET EXERCICES PRATIQUES p
Diction et prononciation Grammaire s
française; 4 leçons par M. Mathias,
chargé de conférences a la faculté des r
lettres. 8
Analyse'littéraire: Commentaire litté-
raire et philologique de textes fon-
çais: 6 leçons par M. Morillot, profes-
seur à la Faculté des lettres, et 2 le-
çons par M. Besson, professeur a la
Faculté des lettres.
Improvisation et discussion : 4 leçons par
M. Marcel Reymond, président du Co-
mité de patronage.
Réunions amicales des étudiants et des
membres du Comité de patronage,
chez M. Victor Nicolet.
CONFÉRENCES , 1
Les monuments romains de la vallée du 1
Rhône (1 leçon); Causeries astronomi-
ques (2 leçons), par M. Collet, profes-
seur a la Faculté des sciences.
Montaigne, penseur et éducateur (2 e-
çons) ; l'aine, critique littéraire (2 le- <
I çons), par M. Pérès, chargé de confé-
rences à la Faculté des lettres....
Causeries sur les montaqnes du Dauphiné ,
par M. Henri Ferrand, ancien prési-
dent de la Société des touristes du
Dauphiné (2 leçons).
Débuts de la Révolution française: Evé-
nements du Dauphiné en visite
au château de Vizille, par M. de Bey-
lié, juge au tribunal de commerce
(•> leçons).
Histoire de l'art : XVI- et xvn' siècles, par
M. Marcel llcymond, président du Go-
mité de patronage (4 leçons).
A leur arrivéeà Urenohle, les étudiants
recevront l'horaire détaillé des cours.
MM. Lachmann, professeur de bota-
nique, et Kilian, professeur de géologie
à la faculté des sciences, ainsi que les
chefs de travaux attachés à leurs labora-
toires, se tiendront à la disposition des
auditeurs inscrits au cours de vacances,
pour organiser avec eux des excursions
scientifiques.
La journée du lundi sera réservée cha-
que semaine à la visite des environs de
Grenoble. Deux fois par mois, des excur-
sions de montagnes seront organisées
sous la direction de M. Lucien Bourron,
secrétaire général de la Société des tou-
ristes du Dauphiné, — Les personnes
désireuses de prendre part a ces excur-
sions sont priées do se pourvoir ae vête-
ments et de souliers de montagne.
De Grenoble, on peut, en une semaine,
avec un billet circulaire, visiter le Midi
de la France : Lyon, Vienne, Orange,
Avignon, Nîmes, Aiguës-Mortes, Arles,
Marseille, Cannes, Nice et revenir a Gre-
noble par la pittoresque ligne des Alpes.
Le Dauphiné et la Provence, par la va-
riété des sites et par 1 incomparable
beauté des monuments de 1 époque ro-
maine et du Moyen âge, rivalisent en in-
térêt avec les plus belles régions de l'I-
talie.Le prix des inscriptions est de 20 francs
pour quatre semaines (quelle que soit la
date d'arrivée); de 10 francs pour chaque
quinzaine supplémentaire, ou de 50 fr.
pour toute la durée des cours.
Aucune rét.ribution supplémentaire
n'est exigée pour les corrections de de-
voirs et les exercices pratiques.
Un diplôme sera délivré aux étudiants,
par les soins du comité de palronage,
sous la signature du recteur de l'aca-
démie de Grenoble.
Les .étudiants orientaux qui se trouve-
ront à Grenoble pour y suivre les cours,
bénéficieront, soit :i l 'aller, soit au re-
tour, d'une réduction de 30 p. 100 sur les
paquebots dos messageries maritimes.
. Cette réduction leur sera faite par voie
de remboursement, sur présentation a la
Compagnie des messageries maritimes
d'un certificat délivré par le Comité de
' patronage.. Les étudiants sont informés qu'en
dehors de vacances, il existe à 1 univer-
sité de Grenoble, pendant toute 1 'année,
„ un enseignement de la langue française
, destiné spécialement aux étudiants
étrangers. . „ ..
Les étudiants trouveront a Grenoble
; un comité de patronage qui se charge de
les recevoir et de les installer et qui fera
- tout son possible pour rendre leur séjour
à Grenoble aussi utile qu'agréable. Pour
A tous renseignements, 011 est prié de
s'adressera M. Marcel Heymond, prési-
r dent du Comité de patronage des étu-
diants étrangers (4, place de la Constitu-
K Le secrétaire, Le président,
CAPITANT, Marcel RFY.\IOND.
3 Professeur à la faculté
'S de droit. ^
CIRCULAIRE RELATIVE AUX BOURSES DE LICENCE
DU 5 MAI
Monsieur le recteur, par un arrête en
date du 22 février 18W, insère au Jour-
nal officiel du 23 février, l'ouverture du
prochain concours pour l obtention des
bourses de licence dans les Facultés des
sciences et des lettres a été fixée au
27 juin 1809.
Dans les Facultés des lettres, la com-
position latine aura lieu le mardi 27 juin
et la composition française le mercredi
28 juin. Il est accordé aux candidats six
heures pour la composition latine et
quatre heures pour la composition fran-
çaise. Les épreuves commenceront a
8 heures du matin.
Vous voudrez bien me faire parvenir
avant le 20 juillet, terme de rigueur, les
résultats du concours (compusitions et
rapports du jury) ainsi que les dossiers
complets des candidats.
Les propositions relatives aux prolon-
gations et aux transformations de bour-
ses qui pourraient être accordées en vue
de l'année scolaire 1800-1000 devront
m'être adressées immédiatement après
la clôture de la session de licence. Je
ous prie de veiner tout parffculî^rc-
tent à ce que cet envoi ne souffre aucun
Comme les années précédentes, les
indidats, soit à une prolongation de
ourse, soit à une bourse de première
nnée, devront fournir les renseigne-
lents les plus précis sur leur situation
u point de vue du service militaire. Je
'ai rien à ajouter aux instructions con-
ues à ce sujet dans les circulaires des
i avril 1891, 12 mai 1892 et 28 avril
393....*
y^ot Kîfen—InnUfnis. yQiis M:
urer que ces instructions auront été
artout exactement suivies.
Je vous prie de porter ces diverses dis-
ositions à la connaissance de MM. les
oyens des Facultés des sciences et des
îttres de votre Académie et de veiller
iersonnellement à ce qu elles soient
trictement exécutées.
Recevez, Monsieur le Recteur, l assu-
ance de ma considération très distin-
;uée.
Le Ministre de l'Instruction Publique
et des Beaux-Arts,
LEYGUES.
Enseignement Secondaire
MOUVEMENT DU PERSONNEL
Lycées
SCIENCES. — MM. Brcnet, ae &aini-
Vrieix à Tours, physique, délégué ; Rou-
bault, Angoulême ; Labrousse, de Péri-
gueux à Tours, mathématiques spé-
ciales, suppléant.
PHILOSOPIIE,-M. Thomas, Roanne.
HISTOIRE. — MM. Dubois, de Sens a
Nlenç.on ; Fervé, d'Alençon à Sens.
LETTRES. — MM. Baumann, Mâcon,
de 28 classe à rhétorique ; IJequin, de
Vesoul, rhétorique, à Màcon, 2' ; Vêve,
de Castelsarrasin à Vesoul, rhétorique,
délégué. , .
CON G fis. — MM. Gay, pli tie, Lille;
Latasiewiez, histoire, Toulouse , Kéte-
lair, physique, Valenciennes ; Gœp, an-
glais, Limoges (ioulard, mathématiques,
rrourcoing; Etienne, 4", Nancy ; SigwaIt,
allemand, Michelet ; Hervieux, mathé-
mathiques spéciales, Nancy ; Caudrillier,
histoire, Clermont; Rochette, 3d, Niort;
Tertercau, mathématiques, Janson-ue-
Sailly; Melouzay, histoire, Condorcet;
Richard , mathématiques spéciales ,
Tours.
RETRAITES. — MM. Porchon, ma-
thématiques, Hoche; Drapcyron, his-
toire, Charlemagne ; Bernage, rhéto-
rique, Condorcet; Mossot, rhétorique,
Condorcet; Sarradin, seconde, Hoche;
Labbé, lettres, E. M., BulTon ; Fauvel,
proviseur, Alencon ; Ouvrard, proviseur,
Clermont; Garrigues, proviseur, Guéret;
Escary, mathématiques, Foix; Gusse,
physique, Limoges ; Lambert, rhéto-
rique, La Roche-sur-Yon; Hauerer, alle-
mand, Marseille; Hotschkiss, anglais,
Rennes ; Nicolas, maître élémentaire,
Caen ; Ganivencq, maître élémentaire,
Montpellier; Deville, 4", Reims; Aude-
C-. Hpimç.
COLLÈGES
PRINCIPAUX. — M. Legrand, ion-
nerre.
SCIENCES. — MM. Bonneau, de Châ-a
tellerault à Saint-Yricix, physique; Fail-
Ion, de Lille, répétiteur, à Châtellerault,
physique ; Clouez,Condé-sur-Escaut, phy-
sique, titulaire.
LETTRES ET GRAMMAIRE. - MM.
Bigot, Bar-sur-Aube, titulaire; Mahieu,
Saint-Dié; Geismar, Châlou-sur-Saone ;
Tisserand, Cassel; Lacassagne, Béziers.
LANGUES VIVANTES. - MM. Carlin,
allemand, Sétif; Russeil, anglais, Cha-
tcllerault; I)ebès, allemand, Château.
Thierry; Giraud. allemand, la Châtre.
ENSEIGNEMENT MODERNE. - M.
Foison, de Melun a Bruyères.
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
des jeunes filles
Nominations
DU 2 MAI
Lycée de jeunes filles, à Montauban.
— Mlle Sempé, pourvue du diplôme de
fin d'études secondaires, déléguée, a titre
de suppléante, dans les fonctions de
maîtresse répétitrice, stagiaire à 1 écono-
mat, au lycée de jeunes filles, a Montau-
ban, est nommée, à titre provisoire, maî-
tresse répétitrice stagiaire a 1 économat
(-te classe) au même établissement, en
remplacement de Mlle Schlesser, démis-
sionnaire.
Lycée Fénelon. — Mlle Lemaire, pour-
vue du brevet supérieur, déléguée dans
les fonctions de maîtresse répétitrice au
lycée Fénelon, il Paris, est nommée maî-
tresse répétitrice (4e classe) audit établis-
sement.
La réforme de l'Enseignement
L'enquête est terminée. Voici les réso-
lutions adoptées par la Société pour le—
tude des questions d'enseignement secon-
daire, en réponse au questionnaire de la
co m mission parlemen taire de l'Enseigne-
ment.
1 RÉGIME DES LYCÉES ET COLLÈGES
A. Nomination et attributions
des proviseurs
La Société émet le vœu: io que le
droit d'initiative des proviseurs soit aug-
menté, ainsi que leur indépendance vis
à vis de l'administration centrale ;
2" Que la stabilité du provisorat soit
assurée par l'avancement sur place, et
l'autorité locale des proviseurs accrue
par l'amélioration de leur situation ma-
térielle.
n. Autonomie des lycées et collèges
La Société émet les trois vœux ci-des-
sous : , ..
i 0 Autonomie budgétaire ', que, pour le
matériel d'enseignement et la biblio-
thèque une somme déterminée soit mise
chaque année à la disposition de chaque
établissement, pour être dépensée au
mieux des besoins, cette somme restant
en tout cas acquise à l'établissement.
2° Autonomie administrative ; que,
dans la limite de principes très géné-
raux fixés par le ministre et le Conseil
~ supérieur, tous les détails de la vie inté-
rieure de chaque établissement soient
réglés par le chef de l'établissement,
d'accord avec le conseil de discipline et
l'assemblée des professeurs.
3° Autonomie pédagogique ; que, en
dehors des conseils existants (conseil de
sctoïïne, conseil de perf'ectfonn881fi
soit institué dans les lycées et collège*
n conseil mixte où entreront, avec d.m-
ens élèves de l'établissement, des re-
résentants des grands intérêts de"
fgion, ces membres devant être enjni-
3rité par rapport aox délégués des gro-
isseurs et des répétiteurs.
(Attributions principales de ces eon.
'ils : vœux tendant à des créations a4
)urs ; organisation de frtes ; encoura*
ement des exercices physiques; r&p'
arts de l'établissement avec lavillogu j /
i région ; p*trot»A£F0 éifcfàï AU ^
e l'établissement, etc.)
Il. — L'ÉDUCATION
A. L'Internat
La Société se prononce pour le main-
en de l'internat et regrette la campagne
lopportune qui est menée contre cetty
istitution.
B. Edaeatle. physique
La Société se déclare ravr...ble au dê-
eloppement des exercices physiques et
pécialement des jeux en plein air, en
rue d'assurer le bon état physique de
ous, et non pas la préparation de quel-
lues-uns à des concours.
j. Rôle des administrateurs, pro-
fesseurs et répétiteurs dans l'œu-
vre de l'éducation.
La Société, reconnaissant, par ies faits
:}ui lui ont été présentés, que, dans les
conditions dans lesquelles les profes-
seurs donnent aujourd'hui leur ensei-
gnement, ils sont déjà associés étroite-
ment à l'œuvre de l'éducation, que la
plupart des conditions nécessaires à l'ac-
tion éducative des répétiteurs existent
déjà, et que l'Université tout entière s'oc-
cupe dès à présent de 1 éducation indi-
viduelle et collective plus que ne le croit
généralement le public ; mais estimant
que son œuvre éducative peut dans cer-
tains cas être facilitée ;
Ie Constate que les professeurs sont
les premiers à regretter que les familles
ne se mettent pas plus souvent en rap-
port avec eux ; ^
21 Emet le vœu que .* 1. il soit créé,
dans les lycées et collèges, des conseils
de classes, réunions périodiques assez
fréquentes des professeurs et répétiteurs
d'une m' me classe, qui s occuperaient
non seulement de la situation des élèves
mais de l'état moral do la classe et de
chaque élève en particulier;
2. Que les membres de l'administra-
tion soient mis il même, par l'allégement
de la besogne administrative de s'appli-
quer, plus que jamais, tout entiers à leur
rôle d'éducateurs ;
3. Que, dans les lycées contenant un
grand nombre d'internes, le nombre des
censeurs soit augmenté ;
4. Que, dans la répartition des ser-
vices entre les répétiteurs, l'administra-
tion tienne compte de leur âge, de leurs
grades, de leurs aptitudes, pour les
mettre il. même de collaborer le mieux
possible à l'enseignement et à l'éduca-
tion, conformément aux indications don-
nées dans le décret du 28 août 1891.
D. Situation des répétiteurs
1° La Société rejelU la proposition sui.
^Conformément il l'esprit du décret du
28 août 1801 et de la circulaire explica-
tive du 31 décembre 1891, il y a lieu de
conférer, dans les établissements d en-
seignement secondaire, aux répétiteurs
i qui possèdent les grades nécessaires et
ont les aptitudes voulues, le titre de pro-
fesseurs adjoints,en les divisant en deux.
catégories, une pour les lettres, une
pour les sciences. Attaches au besoin a
plusieurs divisions à la fois, ces protes-
seurs adjoints pourraient suivre tes
exercices scolaires de ces divisions; ils
seraient chargés d'interrogations spécia-
les, d'examens, de classes supplémen-
taires, que les professeurs titulaires ju-
geraient nécessaires ; en cas d 'absence,
ils pourraient suppléer 1CM1 tittilaires.
2° Sur la proposition des répétiteurs,
elle émet le vœu que la retenue se fassa
désormais sur leur traitement intégrai,
y compris l'indemnité de nourriture et
de logement.
III. — LES TYPES D'ENSEIGNEMENT
A. En général
La Société émet le vœu: 1° que les éta-
blissements universitaires mettent par-
tout, autant que possible, tous les types
d'enseignements reconnus à la disposi -
tion des familles.
2° Que dans les classes élémentaire?
les méthodes d'enseignement soient, dès
le début, combinées en vue des éludas
ultérieures que doivent faire les enfants
(différence de l'enseignement élémen-
taire et de l'enseignement primaire).
B. fSnseigrnement classique
1° Durée. — 1. La Société émet le vœ«
qu'en aucun cas l'on réduise le temps
consacré actuellement a»ijf études classi-
iques.
z serait désirable qua
les élèves arrivassent moins jeunes
qu'aujourd'hui au terme de leurs études
classiques.
2° Suppressions et allégements. — t.
La Société émet le vœu que les program-
mes soient simplifiés en *yc d en exclure
' ce qui est simplement objet de curiosité,
et surcharge la mémoire, sans dévelop-
per la réflexion.
2. Spécialement, elle émet le vœu -
5 que l'enseignement des sciences natu-
. relles soit supprimé en Cinquième et
' Sixième, que l'enseignement de 1 histoire
i littéraire, en tant qu enseignement dis-
ï tinct et suivi, soit supprimé.
3. Elle se prononce, à la majorité, con-
1 tre la suppression d'une heure de leçons
" de choses dans les classes élémentaires.
30 La bifurcation scientifique dans
1 l'enseignement classique. — 1. La So-
- ciété, après avoir rejeté la bifurcation
après la classe de Troisième, émet le
1 vœu qu'une bifurcation soit établie après
- la classe de Seconde.
3 2. Elle émet le voeu que la bifurcation
3 soit, en rhétorique, une bifurcation inté-
i rieure, avec conservation du latin pour
t tous, et remplacement des quatre heu-
res de grec, au besoin d'une heure do
, latin, par des sciences, pour les élèves
- qui se destinent à l'étude des sciences.
il 4° Adaptations locales des program-
mes. - 1 La Société estime que 1 ensei-
it gnement. classique est un et ne comporta
t pas en général de variations locales.
4 t2. Elle émet le vœu que, en vue de fa-
, voriser l'étude des langues méridionales*
n on admette, au baccalauréat, 1
le lence de l'italien et de 1 espagnol, en Al-.
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