Titre : La Fronde / directrice Marguerite Durand
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-05-06
Contributeur : Durand, Marguerite (1864-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327788531
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 mai 1899 06 mai 1899
Description : 1899/05/06 (A3,N514). 1899/05/06 (A3,N514).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k67036338
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-LC2-5702
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/01/2016
Supplément quotidien du journal LA FRONDE
Choses de
l'enseignement
e
que
chaque
gg&ggg i
iHeiwuveite 5 ingénie^ sur^l^ par j
m*. «îmnlicité. » y. Ablett, le directeur
dé la SOciété a donné à notre
txLrm « des ,pliations et des renseigu*^ t
trim « Alti lieu d'enseigner le 1
j^^âî^^^dauti^sdessins^u diaprés
à
de
c
à
repwtti
dCTffiif d,enfants de trois ans à dix-neuf 1t
ans. Tel enfant., habitant la campagne, barriè- s
dessine des chevaux battre 1
rm;
tre encourage l'enfant à poursuivre Beau- ^
co» mai ISwSS. à la Socié\ê qui grandit
chaque jour dans ce PaYs de progrès et t
^J^5^n'mo,a.que.rW- 1
. tarde..; obole ; je le suil franffleet dans la moelle; je le 1
—ïïw!' ir-ré-duc-ti-ble-ment.. Et voilà s
ligint Uli leis 'iSîSn^o^^SrTti 11
voyes-V008,
» 5îf issin fût bel et bien d'impo!- f
ment du dessin, n»-»» __ car je
sïîrS»îr.4«=MJ
ayant traversé 1 air» y les deux i
été bappée au passage dan » r
P8#8*. t -fta feuilletant Y Ami de F En- à
■ En tout cas, '^Zéthode fronçant «
fonce (orgG* ., | dirigé a
f éducation dm'aeUeu)d e
avec un suivanLes groupe dues d'amies, à ta plume de ma i
et
i
cela,
1
bien
Sa^ïISs^ ;
1
à réaliser leurs ^uveoire, à les oonao ,
ser à leur donner un corps; d autres ci
core chercheraient à réaliser invmteraient. leur ® ^
ment, leur pensée, ils jf
ne serait pas toujours sensé, iustructUcc se-
rait souvent curieux ou
OOU8,loujours amttsant pour
eux encore, une heureuse
"S!?£ datées de mai 1880,«ftnt
accompagnées de dessins d enfanls. mai-
sons aux fenêtres rondes, dames à tailles
j. -.A-aa animaux de races iiiconnues;
SSu^heM'SSm, c'est une scène de
la Il vie morale:a eu un mensonge ^'^cole'î®
maîtresse a vainement cherché a en ob-
tenir l'aveu. Une fillette de quatre ans
rentrée chez elle demande à son papa un
crayon et du papier; elle dessine aussitôt
queiqSeehosercssemblanl vaguement»
la quelque figure d'une personne menaçant du
doigt un horrible barbouillage, formé de
Sînes emmêlées et entorti lées duquel
[Réchappent de grands traits dévergon-
dés...La personne, c'est la maîtresse: l^hor-
rible barbouillage c'est le mensonge 1
Et l'entrepris une campagne pour ce
que j'appelai le « dessin li inspectrice
que mon amie, Mlle Brès, in8^cirice
Générale des écoles maternelles et colla-
foraCiceà VAmi de tEnfance, appela
m dessin d'illustration ».
Ainsi en mars i8M j'écrivais pour les
directrices d'écoles maternelles les li-
pies . Je plaide pour : le « dessin libre »
parce que je le trouve plus intellectuel,
plUI psychologique; parce qu il me per-
met de faire connaissance non seule-
ment avec le degré d'observation des
Délits dessinateurs, mais mettre avec
leur tour d'esprit; enfin parce que les
petites scènes jetées à coups de crayon
sur le papier me font pénétrer plus in-
timemeu dans l'âme ,enf®£kne, que des
rtannMS toujours entravées par la diffl-
ÏKVSpHmer, par la timidité, par
ramour-propre. Le « dessin libre», de
Stoe que le jeu - me permet de saisir
fenIan' La Iiber\6 lur S^'ûê des exercices de des-
sin n'était cependant pas pratique, nous
nous en sommes presque immédiate-
ment rendu compte. Lorsqu on dit à un
certain nombre d enfante (une trentaine
tl vous voulez) : « Faites ce qu y®)*8
Dlaira » les uns regardent en 1 'air, d 'au-
tres crachent éperduement sur leurs ar-
" doises, et c'est Vin lime minorité qui des^
sine, car il y a beaucoup d enfants qui
ne savent pas regarder, qui n ont jamais
réfléchi. Nous avons donc conseillé de
faire « illustrer » une leçon entendue, un
fait auquel les enfants avaient assisté et,
dès 1889, je recevais des spécimens et
l'en recueillais aussi dans les.écoles que
l'inspectais. J'ai sous les yeux, datent de
cette époque, LeChaperonromi (après
le récit du conte de Permu t) - •«Jww'f
pour la campagne (après causélH^LCom-
mères à la fontaine (après causene). -
Et nous avons continué, tant et si
bien que l'on fait, en ce moment dans les
écoles maternelles du a dessin libre »
pour l'exposition de 1900. Comme tous
les ans, j'en ai mis dans ma malle, pour
quelques amis dont les uns peintres, les
autres psychologues, d'autres encore
peintres et psychologues les voient avec
un vif intérêt. Il y a : u,. étner de ,a-
...; Les bulle» de L;jn; Le bonhomme
Noël; La lecture du journal -, La leçon de
gymnastique; Le marchand des quatre
taisons; La saison des nids, etc., etc., une
cinquantaine de mèm.
L'idée reste aussi primesautière (car
' les enfants se renouvellent dans les
dasses). mais l'exécution commence à
1 ^t^dre de m naïveté. Dame 1 il fallait
de
que
chapeau de l'homme à quelques milh-
mètres au-dessus de sa tête, se tenant en
l'air par une sorte de miracle, il fallait
cependant faire entrer le petit observa-
teur dans la réalité des choses, en même
temps que la tête dans le chapeau, et
nous avons trouvé, pour cela, un pro-
cédé d'enseignement collectif qui donne
de
ce
puisque tout arrive.
Nous Je avons eu l'idée. Nous l'avons
mise en pratique. Partout? Hélas non 1
Le « dessin libre » ou « d illustration » ne
fait pas encore partie du pçogrammeim-
posé. Cela tient à des causes diverses;
mais dans quelques écoles de Panjj de
Bordeaux, de Lille, de Rouen, de
seille, de l'Isère etc. etc., on en fait, et
c'est délicieusement suggestif.
J'ai reçu, la semaine dernière à Caen,
la visite de M. Renard l'un des promo-
teurs les plus dévoués, les plus enthou-
siastes de la réforme de.r°™J°^P^j "
voulait d'abord me prier de rappeler
dans \&Fronde la circulaire de M. Léon
Bourgeois (27 avril lsot) sur 1 abus des
exigences grammaticales dans la dictée
(la « saison » du certificat d'études pri-
maires est, en effet, bien choisie pour
cette publicatire), et puis exciter mon
zèle en faveur de la « Réforme » elle-
En ce qui concerne la dictée à 1 'exa-
men du certificat d'études primaires, moion
sait mon sentiment : ne pouvant à moi
toute seule supprimer l'examen, je sup-
primerais la dictée, - qui ne prouve
rien môme comme tan-
dis que l'orthographe de la rédaction
française prouve presque tout.
Ne pouvant supprimer la dictée,Je
voudrais que l'on interprétât les fautes.
J'avoue - au risque de passer pour une
momie d'Egypte — que je compterais
nettement comme faute, toute infraction
à la réflexion, au bon sens. Il m es*
exemple, désagréable qu 'un enfant mette
au singulier un verbe dont le sujet es
au pluriel, et qu'il écrive au basard un
m lieu sain » ou un « lieu saint » (que
voulez-vous ! c'est plus fort que moi 1)
Quant à ce que l'on est convenu d'ap-
peler «orthographe usuelle»» je mesu-
rerais - sauf exceptions - l habitude de
lire au nombre de fautes, et comme je
tiens essentiellement à ce que le peuple
lise, je serais plus disposée à recevoir un
enfant qui ferait peu do fautes qu a en
recevoir un qui en ferait beaucoup.
Quant à la « réforme » en elle-même,
j'ai assez de « toquades » pour que 1 on
me pardonne de n'avoir pas celle-là. Or
jt Notre ne orthographe est difficile certes !
Mais nous en aggravons les difficultés,
comme si nous étions payés pour cela;
mieux encore : comme il plaisir.
Pourapprendre l'orthographe, ilfaut :
1* Ivre, puis commenter la lecture, même
au point de vue de l'orthographe.
2* Copier, avec un soin extrême... un
tel soin que les petits de la classe élé-
men taire (à plus forte raison ceux de
l'école maternelle) devraient être exclus
de cet exercice.
3* Epeler souvent.
Pour apprendre l'orthographe, il ne
faut pas faire de dictées, les mots mal
orthographiés s'imprimant dans le sou-
ven,r. • •
Mais combien passera-t-il d'eau sous
les nonts avant que les instituteurs soient
I de mon avis?
PAULINE KERGOMARD.
Circulaire
Monsieur lé Recteur, au moment où vous
préparez la session annuelle des examens
et des concours de l'enseignement primaire
et secondaire, notamment ceux du certifi-
cat d'études primaires et ceux du conoours
d'admission aux bourses, je crois devoir
appeler votre attention sur lajurisprudence
libérale qu'il conviendrait de recommander
aux diverses commissions relativement aux
épreuves d'orthographe..
Que la connaissance de la langue fran-
çaise soit un des objets essentiels que se
propose l'éducation, seit à ll"i)le, soit au
lyoée. il n'est pas besoin de le démontrer :
if faudrait relever plutôt qu abaisser le ni-
veau des épreuves aestinees à prouver que
l'enfant manie correctement sa langue
en respecte les règles, en comprend 1 es-
prit. Mais toute la langue n est pas dans la
grammaire, ni toute la grammaire dans
f orthographe. Or c'est seulement de 1 im-
portance excessive accordée parfois dans
les examens aux singularités et aux subti-
lités de l'orthographe que l opinion publi-
que A plusieurs reprises déjà le Conseil supé-
rieur a manifesté son désir de rompre avec
cîf qu'on a nommé le « fétichisme de l'or-
thographe » et surtout avec la tarification
mécanique des fautes : dans tous les règle-
ments qui lui ont été soumis depuisdixans
le Conseil a supprimé le caractère élimina-
toire de la dictée, ainsi que l éohel le offi-
cielle des fautes d'orthographe entraînant
au delà d'un certain chiffre la note zéro.
S'inspirant du même esprit, tous les péda-
gogues sont unanimes a exprimer le vœu
Sue les fautes soient, comme on 1 a dit,
ï plutôt pesées que comptées « ; tous aussi
supplient les Comités qui choisissent les
textes et ceux qui corrigent les épreuves
de s 'atlacber moins aux mots bizarres, aux
curiosités linguistiques, aux règles compli-
quées ou controversées, aux contradictions
de l'usage, qu'à. l'intelligence du sens et à
la correction générale de la langue.
Toutes ces recommandations ont trouvé
place dans les programmes des examens,
Sans les plans d'études des divers établis-
sements, aussi bien que dans plusieurs cir-
culaires de mes prédécesseurs. Je voudrais
y ajouter une prescription plus formelle
encore, et «'adressant par votre intermé-
diaire, Monsieur le Rédacteur, aux prési-
dents et aux membres de nos diverses com-
missions d'examen. , .
Je désire que vous leur fassiez entendre
ou'il dépend d'eux d'assurer à l 'enseigne-
ment de l'orthographe une direction moins
étroite. Ce qui fait maintenir encore dans
beaucoup d'écoles un nombre invraisem-
blable d'heures exclusivement consacrées
aux exercices grammaticaux les plus minu-
SuH-St la crainte, fondée ou non, des
rigueurs
qu'il
règles
i
vrai, ni dresser, ni vous charger. Monsieur
le Reeteur. de dresser char% or, à 1 usage
■ i An >«■» v* toMow des va-
a
ai
AtAvM
ri
thographe. Ce sont là des eonsidérangns w
Son délieates à la fois et trop varia»» UIDI
pour poviïh donner
i ment proprement .iL Les commissions m
| seules en pmvent être Jupa, JJ J!
nous pouvons faire et ce W je wus J
plSdVàleslepésS
de langue ne pouvmt, ne
but que de montrer si 1 enf^t^t oot«ram- m
ment et correctement sa lan«^^lianw «
par conséquent, en exclure ri14
discussions qui s®"!®",1 à
les Pour 6prouves prëciur de Wi^ùS.'SffiSS!: *H
te crois utile, Monsieur le Recteur. ca'u&meaque .01 p
Instructions aux
entrent dans quelques détallssurtesré- -
formes à introduire dans la ^
le jugement de la dioL6e. Et je tiens moi
même à fixer par quelques Aîf*
ture aussi bien que les motifs àel indul-
gence que je vous prie de v
Les points sur lesquels j'invite les eom- r
missions à se montrer tolérantes, peuvent
se ramener à trois groupes :
le Il faut d'abord renoncer à une rigueur
absolue toutes les fois qu'il J. a doute ou
partage d'opinion, toutes les flo4a que I a- j,
sage n'est pas encore fixé ou i a été toutre-
comment, 5u« la K.lwue courante «ri.,
que les auteurs diffèrent davis et que 1 A-
cadémie elle-même enregistre les hésita- j,
lions de l'opinion. ,Jusqu'en id. on devait
écrire comomnanee, 1 Académie admet maîn-
tenant comonme, par analqg ie 5
nonce. Jusqu'en 1978, on devait écrire phtki- d
Zl 'rhylkL ; depu*s, l Académle supprime
l'une des deux A, mais o est la seconde dans j
phtisie, la première dans rythme. Jusqu'en e
rire
excédants; tout-à-fait ?écr.t sans trait du- iC
nion, il en est de même pour une foule de
! mots composés. Deux des recueils qui font c
| autorité pour notre langue écrivent sans
I que personne s'en offusque les enfan*, les (
monum. Le pluriel de certains mots etran-
I gers se marque suivant les auteurs de
I différentes manières : on dit des solo*, des
solo et des soli. L'Académie autorise agen^w»
I alinéas, et ne paraît pas admettre le dupli- <
calas. Elle, prèfère des accessit sans con-
damner des accessits. Nombre de mots (
| usuels ont également une orthographe sur
I laquelle, à moins de pédantîqme, nul ne i
I peut prétendre à l'infaillibilité; de 1 aveu
peut môme de l'Académie, on écrit clef ou clé
I sofa ou sopha des entre sol ou des entresols,
dévouement ou détournent, gaieté ou gaUé,
la cig(te ou la ciguë. il paie ou il
I ment ou paiement ou même paiment, etc.
! Dans ces cas et dans tous les cas sembla-
I bles, quelle que que soit 1 opinion persou-
I nello nu correcteur, il ne peut pas deman- (
I der à l'élève d'être plus sur de lui que les
I maîtres eux-mêmes. (
I 20 Je réclame la même indulgence pour
l'enfant quand la logique lui donne raison
I contre l'usage et quand la faute qu il com-
I met prouve qu'il respecte mieux que ne l'a
I fait la langue elle-même les lois naturelles
de l'analceie. (t Une des premières choses
I qu'on enseigne aux enfants, dit un maitre
en matière do philologie, ce sont les sept
I noms en ou qui au lieu de prendre un s au
I pluriel veulent un x : genoux, tijou, ,;!X
I Mais, par quelle secrète raison ne se plient-
ils pas à la règle commune? Personne n'a
jamais pu le découvrir. •> De même ne sa-
chons pas trop mauvais gré > l'élève qui
I écrira contrcindre comme éteindr, ou res-
I ireindre, — cantonier comme timonier et
comme cantonal, — entrouvrir comme en-
trelacer, — dam Ventretemps comme sur les
1 entrefaites, contrecoup comme coniretemps.
I Es >il juste de compter comme autant de
! fautes les infractions àt'orthographeqot sont
précisément des preuves d'attention do sa
I part? Ce n'est par exempte ni 1 étourderie
I ni l'ignorance, c'est au contraire la réflexion
qui ramène à vouloir écrire ou bien diziéme
comme dizaine ou bien diraine comme
I dixième, - à penser qu il faut admettre
I charrette, charrier, charroi et par suite char-
riai à moins de supprimer le second r qui
I ne prononce pas, - à maintenir les traits
I d'union dans chemin-de-fer, daus porte-mare..
! teau pour pouvoir les conserver dans arc-
I en-ciel et porte-monnaie, ou vice-versa. La
I logique l'empêchera encore d admettre im-
bécile et imbécillité; siffler, avec deux f et
persifler avec un seul. L'analyse lui rera
I écrire auoir sans e malgré I e de séance
I puisque tout le monde a fini par écrire dé-
I choir sans e, malgré celui de
I Est-oe l'enfant qui a tort d hésiter quand
I la langue elle-même semble se contredire
. I et qu après prétention, contention, attention,
, intention, obtention, on lui enjoint d écrire
i extension Que répondre à 1 élève qui veut
; écrire déciller à eause de «il, une demie
I lieue comme une Une et dêinie, forttné et
t non pas forcené puisque le mot signifie hors
i de sens et n'a aucun rapport avec force?
. Y a-t-il un maître qui ait pu donner une
l bonne raison pour justifier la différence
1entre
, I abatis et abattoir, entre agrégation et agglo-
.mération f
I Au lieu d'inculquer, en pareil cas, dans
l'esprit de l'élève 1 idée d une règle absolue
. I et inviolable, ne vaut-il pas mieux lui laisser
î I voir que c'est là au contraire une matière
. en voie de transformaUon? N y a -l-il pas
» toute vraisemblance que d lei à une bizarre-géné-
. ration ou deux la plupart de ces bi^rre-
s ries auront disparu pour faire plaGe à des
-1 simplifieations analogues à celles qu ont
- opérées sous nos yeux, depuis moins d^n
i siècle, les éditions successives du Diction-
i. I noire de VAcadémie?
- 3* Enfin il est entré depuis le commence-
il I ment de oe siècle dans notre orthographe
française un certain nombre de règles fon-
ii I dées sur des distinctions que les grammai-
s I riens jugeaient décisives, que la philologie
s moderne, plus respectueuse de 1 h tsto're
x même de la langue, ne confirme qu avec
1- I beaucoup de restrictions et, dans tous les
s I cas, sans y attacher à aucun degré le res-
à I peot superstitieux dont on voulait les en-
tourer. C'est sur ces points au il faudrait
é I inviter les examinateurs et les maîtres à
s, glisser légèrement, bien loin de sjy com-
»- plaire. C'est là surtout qu'il faut alléger le
r-1 fardeau. Que d'heures absolument mutiles
il pour l'éducation del'esprit ontéte eonsa-
le crées dans les écoles primaires elles-
i- mêmes à approfondir les règles de tout et
i- de même, de vingt et de cent, de nu et de
a- demi, à discerter sur les exceptions et les
1 sous-exceptions sans nombre de la préten-
'e I due orthographe des noms composés, qui
it- n'est que l'histoire d'une variation perpé-
!s I tueUe La presse a plus d'une fois signalé l'ina-
1- nité des débats sans fin auxquels donnent
as lieu dans la dictée certaines loouU088 oom-
a- me des habits d homme ou orhor*mes, la gelée
38 I de groseille ou de groseîlla, de pomme ou de
m | pommes, des moines en bonnet carré ou en
té [ bonnils carrés..
a-1 A supposer que Ion trouve dé w>niiM
is I raisons pour justifier telle pu telle de ces
e- finesses orthographiques, n'est -il pu fla-
st
c lœ:.« îsœîst'vïïs:
«Oit
lire
pu«
Mnrit sur des nuanoes grammaticales à
I&ÎlisaabJea.
outran08
même le ftritable sens ciWw.n m .....
bur
rlBMwwde perdre de vue la pensée,et ils
iSSi2lm&SS0&
oom-
munlquées et expliquées
missions que vous avez à nommer ei a di-
riger, les observations qui prêchent ne
soient aisément dïmeté-
fet. Je vous serai reconnaissant de me w-
bîé au courant des mesures que VOUS aures
npiuM oaiip ou'il en soit tiMt.
LÉON BOURGEOIS.
Enseignement supérieur
Ecole normale supérieure. —Les épreu-
ves écrites du concours d'admismon à
l'Ecole normale supéreure en 1809 au-
ront lieu aux dates suivantes :
Pour la section des sciences.
Du lundi 12 juin au mercredi 14 juin,
inclusivement.
Pour la section des lettres.
Du vendredi 10 juin au jeudi 28 juin,
inclusivement..
Ces épreuves se feront, suivant 1 usage,
au chef heu de l'Académie où les candi-
l dats se sont fait inscrire.
Les épreuves orales seront subies a
Paris, à l'Ecole normale supérieure, et
commenceront le mercredi 26 juillet
pour la section des lettres.
dre suivant :
Lundi 17 juillet : examens oraux des
candidats de l'Académie de Pans.
Epreuves écrites communes aux can-
didats de Paris et des départements :
Vendredi 21 juillet, de, 8 heures à
midi : composition en version.
Samedi 22 juillet, de 8 heures à midi •
épreuve pratique de mathématiques.
Dimanche matin 23 juillet : examens
oraux des candidats des départements.
La visite médicale aura lieu, pour les
candidats admissibles de la section des
sciences, le vendredi 21 juillet, à 4 heu-
res du soir, et, pour ceux de \a section
des lettres, le lundi 24 ,juillet, à la même
heure.
Inspection académique
lt¡specleurs. — M. uree, inspecteur
d'académie (2* classe), en résidence à
Perpignan, est nommé inspecteur d aca-
démie (môme classe) en résidence à Gué-
ret, en remplacement de M. Lauret, qui
reçoit une autre destination.
M. Lauret, inspecteur d académie
(4e classe), en résidence à Guéret, est
nommé inspecteur d'académie (même
classe), en résidence à Perpignan, en
remplacement de M. Grec, qui reçoit une
autre destination.
Une Economie mal entendue
La Chambre, à la veille des vacances
de Pâques, alors que les députés se hâ-
taient de voter les derniers chapitres d un
budget qu'on pourrait comparer au ca-
nevas de Pénélope, a adopté un article
(Art. 28 de la loi des Finances) qui va
modifier grandement la situation de la
plupart des directeurs et directrices d é-
coles normales. Voici cet article : « Dans
toute école normale, le nombre des pro-
fesseurs, non compris l'économe et le
directeur de l'école annexe, est fixé à 5
si l'école reçoit plus de 70 élèves ; à 4 (2
pour les lettres et 2 pour les sciences) si
le nombre d'élèves est compris entre 36
et 70. Dans les écoles qui ne reçoivent
pas plus de 36 élèves, le nombre des pro-
fesseurs (lettres et sciences) est fixé à 3,
le directeur sera chargé — sans rétribu-
tion spéciale — en outre des cours de
pédagogie et de morale, d'une partie de
renseignement correspondant au diplô-
me du professorat dont il est pourvu,
sans que le total des heures d 'enseigne-
ment qui lui sont confiées puisse dépas-
ser 16 s'il est de l'ordre des sciences et
18 s'il est de l'ordre des lettres. » Cette
mesura gâe parait injuste, désastreuse
par ses conséquences, illusoire par 1 éco-
nomie budgétaire qu'elle permettra de
réaliser. C est ce que je me propose
d'examiner rapidement.
Elle est injuste, car le travail adminis-
tratif des directeurs est partout le même,
que l'école compte soixante élèves ou
quinze seulement. Ce travail de bureau
dépend beaucoup des recteurs — plus
exigeants dans certaines académies — et
nullement de l'effectif des écoles nor-
males. La responsabilité est plus grande
dans les écoles importantes, ®.®
— Fle est injuste, car elle établira
entre les ai recteurs des différences de si-
tuation nullement en rapport avec 1 âge
et les services de ces fonctionnaires. Si
elle est appliquée, on pourra voir de
vieux directeurs obligés d enseigner —
avec 16 à 18 heures de classe par se-
maine! — des matières qu'ils avaient
perdu de vue depuis vingt ans et plus et
forcés en outre de maner de front avec
cette surcharge de travail — les fonctions
d'administrateur, d'éducateur, de pro-
fesseur, quelquefois même de surveil-
lant... tandis que, parfois, de jeunes col-
lègues débutants, sous prétexte qu Us
dirigent des écoles comptant plus de
36 élèves, auront simplement six heures
de classe et pourront consacrer tout le
reste du temps aux autres fonctions que
je viens d'énumérer. Chacun sait, en
effet, que lorsqu'il s'agit de nommer des
directeurs débutants on fait attention à
la résidence mais nullement, en géné-
ral, à l'importance de l'école. — Cette
mesure serait injuste, enfln, car dans la
plupart des écoles elle mettrait les éco-
nomes — avec leurs dix heures de classe
par semaine — dans une situation privi-
légiée par rapport aux directeurs. Or, la
différence des traitements.de ces fonc-
tionnaires - à égalité d'âge — n'est pas
assez grande pour réaliser, en faveur des
directeurs, une véritable compensation.
Cette mesure serait désastreuse dans
ses conséquences. Elle éloignerait des
écoles normales l'élite des inspecteurs
primaires, qui se garderaient bien de
: Solliciter des fonctions devenues aussi
ai
aura - un des plOfes.tarI eeni' ch»rté
le* fonctions purement ad.ini8&ra&i...
le ee dernier. Nous verrons &lm oe que
te viendra l'éducation morale des ...cie-
aattres ; nous verrons
tiendra leur éducation protewk»«eJj
- qui ne se fait pu »ul«»Dt t 1 dock
tnnexe, mais aux leçons du directeur,
incien inspecteur nnmabe,
.voir et surtout d tmp*riem —
ilteseï* dériféejparwj^ewjg^
IIftfl., ru. cette mesure procurerait au
Mor d'illusoires ^nomies. Il faut
longer, en efftf, qu'on sera obligé de
payerplusieursheurM supplémentaire#
iu maître qui pour l'enseignement des
iciences ou des lettru, itmomra.. le
lirecteur, et de donner au professeur,
âont l'emploi sera supprimé, une aitua-
tion équivalente dans
res supérieurs. L économe réalisée sera
donc tout au plus d'une centaine de
mille francs par an. Or,
somme sur un budget déc rois milliards
et demi 1 En outre, cette économie ne
sera réalisée que pendant un petit nom-
bre d'années; la somme que l on va ainsi
retrancher des crédits relatifs à.l 'ensei-
gnement primaire public, on sera obligé
de la rétablir dans dix ou quinze ans.
Personne n'Ignore, en effet, que lorsque
les nombreux instituteurs qui sont
trés dans l'enseignement public durant
la période de 1880 à te seront arrivée à
t'age de la retraite, il faudra doubler et
tripler les effectifs actuels des écoles nor-
mates.....
Ainsi, d'une portée médiocre au point
de vue budgétaire, cette mesure est mau-
vaise au point de vue des intérêts vitaux
de l'enseignement public et nous avons
le droit de nous étonner qu'aucun députe
w sement, tout n'est pas flni. Le Sénat,
qui a su défendre les écoles normales
dans une circonstance mémorable, saura
traiter comme elle le mérite cette ré-
forme à rebours et nous en appeloni
avec confiance des députés mal informés
aux sénateurs mieux inform a.
UN Directeur d'Ecole normale
Manuel général.
CONTRE LE SURMENAGE
M. Bédorez, inspecteur d'Académie,
directeur de l'Enseignement primaire,
adresse à MM. les Inspecteurs primaires
de la Seine la circulaire suivante :
« Au moment où approche l époque
des examens du certificat d études pri-
maires, je serai obligé à M. 1 Inspecteur
de vouloir bien rappeler au personnel des
écoles de sa circonscription les instruc-
tiens qui lui ont été données à diverses
reprises au sujet du surmenage impose
trop souvent aux élèves. t
« Par notes en date du 31 mai 1803, du
21 juin 1800 du 20 mars 1800 et du
29 avril 1898, les dangers de ce surme-
nage ont été signalés. Certains direc-
teurs et directrices d'écoles sont tentés
d'exiger, en vue de l'examen du certifi-
cat d'études, un surcroît d efforts de la
part des élèves qui s'y préparent et
croient faire œuvre utile en leur donnant
des leçons supplémentaires en dehors
des heures de classe. Les maîtres sont,
de leur côté, enclins à s'occuper plus
spécialement des aspirants à I examen
et sont ainsi portés à négliger leurs au-
élèves.
« Malgré le louable mobile auquel ils
obéissent les uns et les autres en agis-
sant ainsi, je ne puis approuver cette
manière de procéder qui, non seulement
détourne l'examen du certificat d études
de son véritable caractère, mais présente
les plus sérieux inconvénients pour la
i marche normale des études.
« Je serai donc obligé à M. 1 Inspec-
| teur de vouloir bien se reporter aux pré-
I cédentes circulaires qui lui ont été adres-
sées à ce sujet et de tenir la main à ce
que leurs prescriptions ne soient pas mi-
ses en oubli. »
______
" ECOLES D'ÉTÉ " ET
" COURS DE VACANCES "
Le mouvement en faveur de 1 éduca-
tion populaire n'a cessé, dans la seconde
moitié de ce siècle, d aller croissant.
Dans une fort intéressante brochure, le
D* E. Schults étudie les manifestations
de ce mouvement (écoles populaires su-
périeures, Europe extension universitaire) en
urope et en Amérique. Il consacre ses
premières pages au Danemark comme
au premier pionnier de cette œuvre de
fraternité sociale. Il parle de ces « écoles
d'été », dont la première apparut en Da-
nemark il y a cinquante-deux ans et qui
bientôt ont acquis droit de cité dans
nombre de pays, l 'Angleterre, 1 Amé-
rique surtout. En Allemagne, elles se
retrouvent sous le nom de « cours de
vacances », plus nombreux de jour en
jour, et qui se tiennent presque
vement dans les Universités. Le prin-
cipe fondamental qui, en dépit des diver-
gcnces de formes, régit toutes ces insti-
Sons, est, ,d'une façon générale,
celui-ci : faire participer d'autres que
les étudiants aux facilités d instruction
offertes par les villes univereitaires ;
rendre accessibles à tous les bienfaits
résultant du commerce personnel et
cordial des étudiants entre eux et avec
les maîtres de conférences. Au lieu de
créer de nouveaux cours, on continue
simplement les conférences et leçons ré-
glementaires pendant les mois d'été.
On s'est préoccupé, dès longtemps
aussi, en Danemark, de faire jouir les
campagnes de la mame faveur, en fon-
dant des « écoles populaires d'été » dont
les cours sont faits par des
des Universités. La première date de UlM
et aujourd'hui on en compte 68. Elles
sont dues à l'initiative de riches particu-
liers, et, en cas de réussite, elles obtien-
nent une subvention de 1 Etat.
évidente Le que de leur écoles créatton répondait à
les travaux d'auîomn^rmîné^'la cam-
75
à 300 pensionnaires, de 18 à 25 ans en
^ La subvention de l'Etat a atteint au-
jourd'hui 300 000 couronnes ; le prix de
l'interne très modique, est de 30 cou-
ronnes, tout compris (soit 41 fr. 25). Sui-
vant les circonstances, il y a aussi des
cours répondant ara fcMotfl H6E
cours de "..., aie. , ntrA JT
Ces éooles sont yotiwt» Mri iw
œuvre lautement Wwifaisanto
les résultats matériels sontà lalMMrtH
des résultais moraux, 81 e'Mt aD m
constaté que la richesse du pays s aecro|
en raison directe de leur Influence.
Mme P. C.
âtamdoin*w
NE NOUS RÉJOUISSONS PAS TROP VITE
Dans un de ses derniers atiafcwtl'w
M
ruietraite d'un cerIú8 .abrl d'instl^
nom
y
Tout d'abord un grand nombre de not »
collègues qui, depuis longtemps déjà
attendaient leur mise à la retraite, vont
pouvoir ile SIS jouir d'un repos gagné par pl.
e 86 années d'un labeur incessant ; 0'" *
fin, environ 6,000 d'entre nous vont ow
tenir les promotions de classes que tout
nous attendons avec une légitime tm*-
I tience. "
Mais Y Ecole laitue commet deux pe4
tites erreurs que nous croyons devoir St-I
gnaler. En premier lieu, le crédit de
1,200,000 fr. voté s'applique aux institu-
trices en même temps qu'aux institua
teurs, et non pas seulement & ces der-,
niers. qui seront, il est vrai, en grandi,
majorité.
En second lieu, les mises à % la retraiteâ
prononcées n'auront malheureusement
que peu ou point d'effet sur les promo*
uons de cette année, celles qui vont êtrl
autorisées immédiatement après le voie
du budget. Il ne saurait en être autres
ment, si lori remarque : te cueMe rek
Traites viennent seulement d'être accot"
dées ; 20 que les maîtres ou maîtresse!
admis traire valoir leurs droits à la pCDIC
sion n'auront guère leur brevet que dans
le courant d'octobre ou même novembre
prochain, en raison des vérifications
auxquelles sont soumis les dossiers et
qui exigent d'assez longs délais; que pas
conséquent, ils ne quitteront leurs fonot
lions qu'à cette époque, comme le luus
permet le décret du 2T mai 189T. On së
rendra facilement compte qu'il n csf
donc pas possible de remplacer les ni iNj
tres retraités, à partir du 1- janvier 1*10;
c'est-à-dire à une date où ils étaient en-
core en possession d'emploi. Car il ne
faut pas perdre de vue que toutes ll,,t.
1 promotions partent du 1" janvier, ainsi
que le prescrit formellement la loi.
| ' M. le ministre de l'instruction publi-
que, fût-il encore mieux disposé à noire
égard, ne pourra malheureusement 1 !aSl.
' croyons-nous, agir autrement.
C'est donc seulement à partir (hl
1 i" janvier 1900 que les mises à la re-
traite prononcées, grâce au crédit da
1 1,200,000 francs, porteront tous lrurf
effets et permettront les quelques nul-j
tiers de promotions attendues. Ainsi
' [ donc, pour n'en pas perdre l'habitude, il
' nous faut encore quelques mois de peÀ
tience.
On Primaire.
| (Jlaftyef général.)
| Concours pour r oblention de demi-boiuset,
1 1 municipales et départementales d';lll,.,..,
i - nat à l'école J.-B.-8all et de bourses
départementales cr internat ti f écol4
Pompée, à Ivry, et d l'école de Toucy.
^ Un concours pour l'obtention de demUy
* bourses municipales et départementalp,%
[ d'internat à l'école J.-B. Say et de botir-
; ses départementales d'internat à l écol®
s e Pompée, à Ivry (Seine), et à l école (le
a Toucy (Yonne) aura lieu, à la Préfecture
de la Seine, le samedi 13 mai 1899.
Sont admis à concourir :
!" Les candidats de nationalité française
1 ayant eu douze ans et moins de smi*
ans le 1" janvier 1899, dont la famillef
habite Paris, pour les demi-bourses mu,
nicipales, ou dont la famille habite le de-.
~ partement de la Seine, hors Paris, pour.,
les bourses départementales.
Les candidats devront se faire inscrira,
" du 24 avril au 6 mai prochain, au 2* bu-,
reau de la direction de I 'Enseignemcntt
de la Préfecture de la Seino (annexe
- l'Hôtel de Ville, rue Lobau, 2), tous les
e jours non fériés, de onze heures à troiai
'
• heures....
e Ils auront à produire les pièces suI-
s vantes : !
i- le L'acte de naissance sur papier ... tim^
n bre;
s 2* Un certificat de vaccine;
e 30 Un relevé de leurs places de compf*
e sition etde leurs notes depuis le commet
s cernent de l'année scolaire, s'ils fréquen.)
L- tent un établissement «instruction ;
ai 4* Le certificat d'études primaires (1.
s candidats non pourvus de ce certificat
t- seront admis à concourir conditionnel-»
e lement, à charge par eux de lobtenud
e avant le 31 juillet prochain) ;
n fj8 Un certificat délivré par le maire om
i- par le commissaire de police, attestann
i- le domicile et la nationalité française dw
leurs parents; I
i- & Une demande d'inscription . sur pett
» pier libre, indiquant l'écore que 1 on aé^
n 8 Les candidats seront répartis enquatjjj
; séries d'apte leur Age et subiront I«
s épreuves suivantes :
c Premiirt série (de 12 413 ans).
e Epreuves écrites :
? 2- r r6cilWH
torique, analyse grammaticale). i
8 3* Arithmétique pratique des quat*
règles, règles, nombres entiers et nombre décN
10 maux, fractions ordinaires, système mdçj
® tri2prouves orales : *
4 la Eléments de grammaire français
8 lecture expliquée. j
l" 2* Calcul pratique des quatre régler, .
l* nombres entiers et membres décimau
e fractions ordinaires, système métrique^]
J . se Notions d'histoire de France et
J géographie de la France.
a- Deuxième série (jusqu'à 14 ans)
ir i
5 Epreuves écrites : f
n il, Dictée d'oribographe.
2* Rédaction française, lettreonrjcijj
i- se Arithmétique pratique des WJJ
le règles, nombres entiers et nomwww
x- cimaux, fractions ordtnwrwhijy «rjjjj
Li. métrique, intérêt timpIe, escomjw^ rtmr
» tos« racine carrée
Choses de
l'enseignement
e
que
chaque
gg&ggg i
iHeiwuveite 5 ingénie^ sur^l^ par j
m*. «îmnlicité. » y. Ablett, le directeur
dé la SOciété a donné à notre
txLrm « des ,pliations et des renseigu*^ t
trim « Alti lieu d'enseigner le 1
j^^âî^^^dauti^sdessins^u diaprés
à
de
c
à
repwtti
dCTffiif d,enfants de trois ans à dix-neuf 1t
ans. Tel enfant., habitant la campagne, barriè- s
dessine des chevaux battre 1
rm;
tre encourage l'enfant à poursuivre Beau- ^
co» mai ISwSS. à la Socié\ê qui grandit
chaque jour dans ce PaYs de progrès et t
^J^5^n'mo,a.que.rW- 1
. tarde..; obole ; je le suil franffleet dans la moelle; je le 1
—ïïw!' ir-ré-duc-ti-ble-ment.. Et voilà s
ligint Uli leis 'iSîSn^o^^SrTti 11
voyes-V008,
» 5îf issin fût bel et bien d'impo!- f
ment du dessin, n»-»» __ car je
sïîrS»îr.4«=MJ
ayant traversé 1 air» y les deux i
été bappée au passage dan » r
P8#8*. t -fta feuilletant Y Ami de F En- à
■ En tout cas, '^Zéthode fronçant «
fonce (orgG* ., | dirigé a
f éducation dm'aeUeu)d e
avec un suivanLes groupe dues d'amies, à ta plume de ma i
et
i
cela,
1
bien
Sa^ïISs^ ;
1
à réaliser leurs ^uveoire, à les oonao ,
ser à leur donner un corps; d autres ci
core chercheraient à réaliser invmteraient. leur ® ^
ment, leur pensée, ils jf
ne serait pas toujours sensé, iustructUcc se-
rait souvent curieux ou
OOU8,loujours amttsant pour
eux encore, une heureuse
"S!?£ datées de mai 1880,«ftnt
accompagnées de dessins d enfanls. mai-
sons aux fenêtres rondes, dames à tailles
j. -.A-aa animaux de races iiiconnues;
SSu^heM'SSm, c'est une scène de
la Il vie morale:a eu un mensonge ^'^cole'î®
maîtresse a vainement cherché a en ob-
tenir l'aveu. Une fillette de quatre ans
rentrée chez elle demande à son papa un
crayon et du papier; elle dessine aussitôt
queiqSeehosercssemblanl vaguement»
la quelque figure d'une personne menaçant du
doigt un horrible barbouillage, formé de
Sînes emmêlées et entorti lées duquel
[Réchappent de grands traits dévergon-
dés...La personne, c'est la maîtresse: l^hor-
rible barbouillage c'est le mensonge 1
Et l'entrepris une campagne pour ce
que j'appelai le « dessin li inspectrice
que mon amie, Mlle Brès, in8^cirice
Générale des écoles maternelles et colla-
foraCiceà VAmi de tEnfance, appela
m dessin d'illustration ».
Ainsi en mars i8M j'écrivais pour les
directrices d'écoles maternelles les li-
pies . Je plaide pour : le « dessin libre »
parce que je le trouve plus intellectuel,
plUI psychologique; parce qu il me per-
met de faire connaissance non seule-
ment avec le degré d'observation des
Délits dessinateurs, mais mettre avec
leur tour d'esprit; enfin parce que les
petites scènes jetées à coups de crayon
sur le papier me font pénétrer plus in-
timemeu dans l'âme ,enf®£kne, que des
rtannMS toujours entravées par la diffl-
ÏKVSpHmer, par la timidité, par
ramour-propre. Le « dessin libre», de
Stoe que le jeu - me permet de saisir
fenIan' La Iiber\6 lur S^'ûê des exercices de des-
sin n'était cependant pas pratique, nous
nous en sommes presque immédiate-
ment rendu compte. Lorsqu on dit à un
certain nombre d enfante (une trentaine
tl vous voulez) : « Faites ce qu y®)*8
Dlaira » les uns regardent en 1 'air, d 'au-
tres crachent éperduement sur leurs ar-
" doises, et c'est Vin lime minorité qui des^
sine, car il y a beaucoup d enfants qui
ne savent pas regarder, qui n ont jamais
réfléchi. Nous avons donc conseillé de
faire « illustrer » une leçon entendue, un
fait auquel les enfants avaient assisté et,
dès 1889, je recevais des spécimens et
l'en recueillais aussi dans les.écoles que
l'inspectais. J'ai sous les yeux, datent de
cette époque, LeChaperonromi (après
le récit du conte de Permu t) - •«Jww'f
pour la campagne (après causélH^LCom-
mères à la fontaine (après causene). -
Et nous avons continué, tant et si
bien que l'on fait, en ce moment dans les
écoles maternelles du a dessin libre »
pour l'exposition de 1900. Comme tous
les ans, j'en ai mis dans ma malle, pour
quelques amis dont les uns peintres, les
autres psychologues, d'autres encore
peintres et psychologues les voient avec
un vif intérêt. Il y a : u,. étner de ,a-
...; Les bulle» de L;jn; Le bonhomme
Noël; La lecture du journal -, La leçon de
gymnastique; Le marchand des quatre
taisons; La saison des nids, etc., etc., une
cinquantaine de mèm.
L'idée reste aussi primesautière (car
' les enfants se renouvellent dans les
dasses). mais l'exécution commence à
1 ^t^dre de m naïveté. Dame 1 il fallait
de
que
chapeau de l'homme à quelques milh-
mètres au-dessus de sa tête, se tenant en
l'air par une sorte de miracle, il fallait
cependant faire entrer le petit observa-
teur dans la réalité des choses, en même
temps que la tête dans le chapeau, et
nous avons trouvé, pour cela, un pro-
cédé d'enseignement collectif qui donne
de
ce
puisque tout arrive.
Nous Je avons eu l'idée. Nous l'avons
mise en pratique. Partout? Hélas non 1
Le « dessin libre » ou « d illustration » ne
fait pas encore partie du pçogrammeim-
posé. Cela tient à des causes diverses;
mais dans quelques écoles de Panjj de
Bordeaux, de Lille, de Rouen, de
seille, de l'Isère etc. etc., on en fait, et
c'est délicieusement suggestif.
J'ai reçu, la semaine dernière à Caen,
la visite de M. Renard l'un des promo-
teurs les plus dévoués, les plus enthou-
siastes de la réforme de.r°™J°^P^j "
voulait d'abord me prier de rappeler
dans \&Fronde la circulaire de M. Léon
Bourgeois (27 avril lsot) sur 1 abus des
exigences grammaticales dans la dictée
(la « saison » du certificat d'études pri-
maires est, en effet, bien choisie pour
cette publicatire), et puis exciter mon
zèle en faveur de la « Réforme » elle-
En ce qui concerne la dictée à 1 'exa-
men du certificat d'études primaires, moion
sait mon sentiment : ne pouvant à moi
toute seule supprimer l'examen, je sup-
primerais la dictée, - qui ne prouve
rien môme comme tan-
dis que l'orthographe de la rédaction
française prouve presque tout.
Ne pouvant supprimer la dictée,Je
voudrais que l'on interprétât les fautes.
J'avoue - au risque de passer pour une
momie d'Egypte — que je compterais
nettement comme faute, toute infraction
à la réflexion, au bon sens. Il m es*
exemple, désagréable qu 'un enfant mette
au singulier un verbe dont le sujet es
au pluriel, et qu'il écrive au basard un
m lieu sain » ou un « lieu saint » (que
voulez-vous ! c'est plus fort que moi 1)
Quant à ce que l'on est convenu d'ap-
peler «orthographe usuelle»» je mesu-
rerais - sauf exceptions - l habitude de
lire au nombre de fautes, et comme je
tiens essentiellement à ce que le peuple
lise, je serais plus disposée à recevoir un
enfant qui ferait peu do fautes qu a en
recevoir un qui en ferait beaucoup.
Quant à la « réforme » en elle-même,
j'ai assez de « toquades » pour que 1 on
me pardonne de n'avoir pas celle-là. Or
jt Notre ne orthographe est difficile certes !
Mais nous en aggravons les difficultés,
comme si nous étions payés pour cela;
mieux encore : comme il plaisir.
Pourapprendre l'orthographe, ilfaut :
1* Ivre, puis commenter la lecture, même
au point de vue de l'orthographe.
2* Copier, avec un soin extrême... un
tel soin que les petits de la classe élé-
men taire (à plus forte raison ceux de
l'école maternelle) devraient être exclus
de cet exercice.
3* Epeler souvent.
Pour apprendre l'orthographe, il ne
faut pas faire de dictées, les mots mal
orthographiés s'imprimant dans le sou-
ven,r. • •
Mais combien passera-t-il d'eau sous
les nonts avant que les instituteurs soient
I de mon avis?
PAULINE KERGOMARD.
Circulaire
Monsieur lé Recteur, au moment où vous
préparez la session annuelle des examens
et des concours de l'enseignement primaire
et secondaire, notamment ceux du certifi-
cat d'études primaires et ceux du conoours
d'admission aux bourses, je crois devoir
appeler votre attention sur lajurisprudence
libérale qu'il conviendrait de recommander
aux diverses commissions relativement aux
épreuves d'orthographe..
Que la connaissance de la langue fran-
çaise soit un des objets essentiels que se
propose l'éducation, seit à ll"i)le, soit au
lyoée. il n'est pas besoin de le démontrer :
if faudrait relever plutôt qu abaisser le ni-
veau des épreuves aestinees à prouver que
l'enfant manie correctement sa langue
en respecte les règles, en comprend 1 es-
prit. Mais toute la langue n est pas dans la
grammaire, ni toute la grammaire dans
f orthographe. Or c'est seulement de 1 im-
portance excessive accordée parfois dans
les examens aux singularités et aux subti-
lités de l'orthographe que l opinion publi-
que A plusieurs reprises déjà le Conseil supé-
rieur a manifesté son désir de rompre avec
cîf qu'on a nommé le « fétichisme de l'or-
thographe » et surtout avec la tarification
mécanique des fautes : dans tous les règle-
ments qui lui ont été soumis depuisdixans
le Conseil a supprimé le caractère élimina-
toire de la dictée, ainsi que l éohel le offi-
cielle des fautes d'orthographe entraînant
au delà d'un certain chiffre la note zéro.
S'inspirant du même esprit, tous les péda-
gogues sont unanimes a exprimer le vœu
Sue les fautes soient, comme on 1 a dit,
ï plutôt pesées que comptées « ; tous aussi
supplient les Comités qui choisissent les
textes et ceux qui corrigent les épreuves
de s 'atlacber moins aux mots bizarres, aux
curiosités linguistiques, aux règles compli-
quées ou controversées, aux contradictions
de l'usage, qu'à. l'intelligence du sens et à
la correction générale de la langue.
Toutes ces recommandations ont trouvé
place dans les programmes des examens,
Sans les plans d'études des divers établis-
sements, aussi bien que dans plusieurs cir-
culaires de mes prédécesseurs. Je voudrais
y ajouter une prescription plus formelle
encore, et «'adressant par votre intermé-
diaire, Monsieur le Rédacteur, aux prési-
dents et aux membres de nos diverses com-
missions d'examen. , .
Je désire que vous leur fassiez entendre
ou'il dépend d'eux d'assurer à l 'enseigne-
ment de l'orthographe une direction moins
étroite. Ce qui fait maintenir encore dans
beaucoup d'écoles un nombre invraisem-
blable d'heures exclusivement consacrées
aux exercices grammaticaux les plus minu-
SuH-St la crainte, fondée ou non, des
rigueurs
qu'il
règles
i
vrai, ni dresser, ni vous charger. Monsieur
le Reeteur. de dresser char% or, à 1 usage
■ i An >«■» v* toMow des va-
a
ai
AtAvM
ri
thographe. Ce sont là des eonsidérangns w
Son délieates à la fois et trop varia»» UIDI
pour poviïh donner
i ment proprement .iL Les commissions m
| seules en pmvent être Jupa, JJ J!
nous pouvons faire et ce W je wus J
plSdVàleslepésS
de langue ne pouvmt, ne
but que de montrer si 1 enf^t^t oot«ram- m
ment et correctement sa lan«^^lianw «
par conséquent, en exclure ri14
discussions qui s®"!®",1 à
les Pour 6prouves prëciur de Wi^ùS.'SffiSS!: *H
te crois utile, Monsieur le Recteur. ca'u&meaque .01 p
Instructions aux
entrent dans quelques détallssurtesré- -
formes à introduire dans la ^
le jugement de la dioL6e. Et je tiens moi
même à fixer par quelques Aîf*
ture aussi bien que les motifs àel indul-
gence que je vous prie de v
Les points sur lesquels j'invite les eom- r
missions à se montrer tolérantes, peuvent
se ramener à trois groupes :
le Il faut d'abord renoncer à une rigueur
absolue toutes les fois qu'il J. a doute ou
partage d'opinion, toutes les flo4a que I a- j,
sage n'est pas encore fixé ou i a été toutre-
comment, 5u« la K.lwue courante «ri.,
que les auteurs diffèrent davis et que 1 A-
cadémie elle-même enregistre les hésita- j,
lions de l'opinion. ,Jusqu'en id. on devait
écrire comomnanee, 1 Académie admet maîn-
tenant comonme, par analqg ie 5
nonce. Jusqu'en 1978, on devait écrire phtki- d
Zl 'rhylkL ; depu*s, l Académle supprime
l'une des deux A, mais o est la seconde dans j
phtisie, la première dans rythme. Jusqu'en e
rire
excédants; tout-à-fait ?écr.t sans trait du- iC
nion, il en est de même pour une foule de
! mots composés. Deux des recueils qui font c
| autorité pour notre langue écrivent sans
I que personne s'en offusque les enfan*, les (
monum. Le pluriel de certains mots etran-
I gers se marque suivant les auteurs de
I différentes manières : on dit des solo*, des
solo et des soli. L'Académie autorise agen^w»
I alinéas, et ne paraît pas admettre le dupli- <
calas. Elle, prèfère des accessit sans con-
damner des accessits. Nombre de mots (
| usuels ont également une orthographe sur
I laquelle, à moins de pédantîqme, nul ne i
I peut prétendre à l'infaillibilité; de 1 aveu
peut môme de l'Académie, on écrit clef ou clé
I sofa ou sopha des entre sol ou des entresols,
dévouement ou détournent, gaieté ou gaUé,
la cig(te ou la ciguë. il paie ou il
I ment ou paiement ou même paiment, etc.
! Dans ces cas et dans tous les cas sembla-
I bles, quelle que que soit 1 opinion persou-
I nello nu correcteur, il ne peut pas deman- (
I der à l'élève d'être plus sur de lui que les
I maîtres eux-mêmes. (
I 20 Je réclame la même indulgence pour
l'enfant quand la logique lui donne raison
I contre l'usage et quand la faute qu il com-
I met prouve qu'il respecte mieux que ne l'a
I fait la langue elle-même les lois naturelles
de l'analceie. (t Une des premières choses
I qu'on enseigne aux enfants, dit un maitre
en matière do philologie, ce sont les sept
I noms en ou qui au lieu de prendre un s au
I pluriel veulent un x : genoux, tijou, ,;!X
I Mais, par quelle secrète raison ne se plient-
ils pas à la règle commune? Personne n'a
jamais pu le découvrir. •> De même ne sa-
chons pas trop mauvais gré > l'élève qui
I écrira contrcindre comme éteindr, ou res-
I ireindre, — cantonier comme timonier et
comme cantonal, — entrouvrir comme en-
trelacer, — dam Ventretemps comme sur les
1 entrefaites, contrecoup comme coniretemps.
I Es >il juste de compter comme autant de
! fautes les infractions àt'orthographeqot sont
précisément des preuves d'attention do sa
I part? Ce n'est par exempte ni 1 étourderie
I ni l'ignorance, c'est au contraire la réflexion
qui ramène à vouloir écrire ou bien diziéme
comme dizaine ou bien diraine comme
I dixième, - à penser qu il faut admettre
I charrette, charrier, charroi et par suite char-
riai à moins de supprimer le second r qui
I ne prononce pas, - à maintenir les traits
I d'union dans chemin-de-fer, daus porte-mare..
! teau pour pouvoir les conserver dans arc-
I en-ciel et porte-monnaie, ou vice-versa. La
I logique l'empêchera encore d admettre im-
bécile et imbécillité; siffler, avec deux f et
persifler avec un seul. L'analyse lui rera
I écrire auoir sans e malgré I e de séance
I puisque tout le monde a fini par écrire dé-
I choir sans e, malgré celui de
I Est-oe l'enfant qui a tort d hésiter quand
I la langue elle-même semble se contredire
. I et qu après prétention, contention, attention,
, intention, obtention, on lui enjoint d écrire
i extension Que répondre à 1 élève qui veut
; écrire déciller à eause de «il, une demie
I lieue comme une Une et dêinie, forttné et
t non pas forcené puisque le mot signifie hors
i de sens et n'a aucun rapport avec force?
. Y a-t-il un maître qui ait pu donner une
l bonne raison pour justifier la différence
1entre
, I abatis et abattoir, entre agrégation et agglo-
.mération f
I Au lieu d'inculquer, en pareil cas, dans
l'esprit de l'élève 1 idée d une règle absolue
. I et inviolable, ne vaut-il pas mieux lui laisser
î I voir que c'est là au contraire une matière
. en voie de transformaUon? N y a -l-il pas
» toute vraisemblance que d lei à une bizarre-géné-
. ration ou deux la plupart de ces bi^rre-
s ries auront disparu pour faire plaGe à des
-1 simplifieations analogues à celles qu ont
- opérées sous nos yeux, depuis moins d^n
i siècle, les éditions successives du Diction-
i. I noire de VAcadémie?
- 3* Enfin il est entré depuis le commence-
il I ment de oe siècle dans notre orthographe
française un certain nombre de règles fon-
ii I dées sur des distinctions que les grammai-
s I riens jugeaient décisives, que la philologie
s moderne, plus respectueuse de 1 h tsto're
x même de la langue, ne confirme qu avec
1- I beaucoup de restrictions et, dans tous les
s I cas, sans y attacher à aucun degré le res-
à I peot superstitieux dont on voulait les en-
tourer. C'est sur ces points au il faudrait
é I inviter les examinateurs et les maîtres à
s, glisser légèrement, bien loin de sjy com-
»- plaire. C'est là surtout qu'il faut alléger le
r-1 fardeau. Que d'heures absolument mutiles
il pour l'éducation del'esprit ontéte eonsa-
le crées dans les écoles primaires elles-
i- mêmes à approfondir les règles de tout et
i- de même, de vingt et de cent, de nu et de
a- demi, à discerter sur les exceptions et les
1 sous-exceptions sans nombre de la préten-
'e I due orthographe des noms composés, qui
it- n'est que l'histoire d'une variation perpé-
!s I tueUe La presse a plus d'une fois signalé l'ina-
1- nité des débats sans fin auxquels donnent
as lieu dans la dictée certaines loouU088 oom-
a- me des habits d homme ou orhor*mes, la gelée
38 I de groseille ou de groseîlla, de pomme ou de
m | pommes, des moines en bonnet carré ou en
té [ bonnils carrés..
a-1 A supposer que Ion trouve dé w>niiM
is I raisons pour justifier telle pu telle de ces
e- finesses orthographiques, n'est -il pu fla-
st
c lœ:.« îsœîst'vïïs:
«Oit
lire
pu«
Mnrit sur des nuanoes grammaticales à
I&ÎlisaabJea.
outran08
même le ftritable sens ciWw.n m .....
bur
rlBMwwde perdre de vue la pensée,et ils
iSSi2lm&SS0&
oom-
munlquées et expliquées
missions que vous avez à nommer ei a di-
riger, les observations qui prêchent ne
soient aisément dïmeté-
fet. Je vous serai reconnaissant de me w-
bîé au courant des mesures que VOUS aures
npiuM oaiip ou'il en soit tiMt.
LÉON BOURGEOIS.
Enseignement supérieur
Ecole normale supérieure. —Les épreu-
ves écrites du concours d'admismon à
l'Ecole normale supéreure en 1809 au-
ront lieu aux dates suivantes :
Pour la section des sciences.
Du lundi 12 juin au mercredi 14 juin,
inclusivement.
Pour la section des lettres.
Du vendredi 10 juin au jeudi 28 juin,
inclusivement..
Ces épreuves se feront, suivant 1 usage,
au chef heu de l'Académie où les candi-
l dats se sont fait inscrire.
Les épreuves orales seront subies a
Paris, à l'Ecole normale supérieure, et
commenceront le mercredi 26 juillet
pour la section des lettres.
dre suivant :
Lundi 17 juillet : examens oraux des
candidats de l'Académie de Pans.
Epreuves écrites communes aux can-
didats de Paris et des départements :
Vendredi 21 juillet, de, 8 heures à
midi : composition en version.
Samedi 22 juillet, de 8 heures à midi •
épreuve pratique de mathématiques.
Dimanche matin 23 juillet : examens
oraux des candidats des départements.
La visite médicale aura lieu, pour les
candidats admissibles de la section des
sciences, le vendredi 21 juillet, à 4 heu-
res du soir, et, pour ceux de \a section
des lettres, le lundi 24 ,juillet, à la même
heure.
Inspection académique
lt¡specleurs. — M. uree, inspecteur
d'académie (2* classe), en résidence à
Perpignan, est nommé inspecteur d aca-
démie (môme classe) en résidence à Gué-
ret, en remplacement de M. Lauret, qui
reçoit une autre destination.
M. Lauret, inspecteur d académie
(4e classe), en résidence à Guéret, est
nommé inspecteur d'académie (même
classe), en résidence à Perpignan, en
remplacement de M. Grec, qui reçoit une
autre destination.
Une Economie mal entendue
La Chambre, à la veille des vacances
de Pâques, alors que les députés se hâ-
taient de voter les derniers chapitres d un
budget qu'on pourrait comparer au ca-
nevas de Pénélope, a adopté un article
(Art. 28 de la loi des Finances) qui va
modifier grandement la situation de la
plupart des directeurs et directrices d é-
coles normales. Voici cet article : « Dans
toute école normale, le nombre des pro-
fesseurs, non compris l'économe et le
directeur de l'école annexe, est fixé à 5
si l'école reçoit plus de 70 élèves ; à 4 (2
pour les lettres et 2 pour les sciences) si
le nombre d'élèves est compris entre 36
et 70. Dans les écoles qui ne reçoivent
pas plus de 36 élèves, le nombre des pro-
fesseurs (lettres et sciences) est fixé à 3,
le directeur sera chargé — sans rétribu-
tion spéciale — en outre des cours de
pédagogie et de morale, d'une partie de
renseignement correspondant au diplô-
me du professorat dont il est pourvu,
sans que le total des heures d 'enseigne-
ment qui lui sont confiées puisse dépas-
ser 16 s'il est de l'ordre des sciences et
18 s'il est de l'ordre des lettres. » Cette
mesura gâe parait injuste, désastreuse
par ses conséquences, illusoire par 1 éco-
nomie budgétaire qu'elle permettra de
réaliser. C est ce que je me propose
d'examiner rapidement.
Elle est injuste, car le travail adminis-
tratif des directeurs est partout le même,
que l'école compte soixante élèves ou
quinze seulement. Ce travail de bureau
dépend beaucoup des recteurs — plus
exigeants dans certaines académies — et
nullement de l'effectif des écoles nor-
males. La responsabilité est plus grande
dans les écoles importantes, ®.®
— Fle est injuste, car elle établira
entre les ai recteurs des différences de si-
tuation nullement en rapport avec 1 âge
et les services de ces fonctionnaires. Si
elle est appliquée, on pourra voir de
vieux directeurs obligés d enseigner —
avec 16 à 18 heures de classe par se-
maine! — des matières qu'ils avaient
perdu de vue depuis vingt ans et plus et
forcés en outre de maner de front avec
cette surcharge de travail — les fonctions
d'administrateur, d'éducateur, de pro-
fesseur, quelquefois même de surveil-
lant... tandis que, parfois, de jeunes col-
lègues débutants, sous prétexte qu Us
dirigent des écoles comptant plus de
36 élèves, auront simplement six heures
de classe et pourront consacrer tout le
reste du temps aux autres fonctions que
je viens d'énumérer. Chacun sait, en
effet, que lorsqu'il s'agit de nommer des
directeurs débutants on fait attention à
la résidence mais nullement, en géné-
ral, à l'importance de l'école. — Cette
mesure serait injuste, enfln, car dans la
plupart des écoles elle mettrait les éco-
nomes — avec leurs dix heures de classe
par semaine — dans une situation privi-
légiée par rapport aux directeurs. Or, la
différence des traitements.de ces fonc-
tionnaires - à égalité d'âge — n'est pas
assez grande pour réaliser, en faveur des
directeurs, une véritable compensation.
Cette mesure serait désastreuse dans
ses conséquences. Elle éloignerait des
écoles normales l'élite des inspecteurs
primaires, qui se garderaient bien de
: Solliciter des fonctions devenues aussi
ai
aura - un des plOfes.tarI eeni' ch»rté
le* fonctions purement ad.ini8&ra&i...
le ee dernier. Nous verrons &lm oe que
te viendra l'éducation morale des ...cie-
aattres ; nous verrons
tiendra leur éducation protewk»«eJj
- qui ne se fait pu »ul«»Dt t 1 dock
tnnexe, mais aux leçons du directeur,
incien inspecteur nnmabe,
.voir et surtout d tmp*riem —
ilteseï* dériféejparwj^ewjg^
IIftfl., ru. cette mesure procurerait au
Mor d'illusoires ^nomies. Il faut
longer, en efftf, qu'on sera obligé de
payerplusieursheurM supplémentaire#
iu maître qui pour l'enseignement des
iciences ou des lettru, itmomra.. le
lirecteur, et de donner au professeur,
âont l'emploi sera supprimé, une aitua-
tion équivalente dans
res supérieurs. L économe réalisée sera
donc tout au plus d'une centaine de
mille francs par an. Or,
somme sur un budget déc rois milliards
et demi 1 En outre, cette économie ne
sera réalisée que pendant un petit nom-
bre d'années; la somme que l on va ainsi
retrancher des crédits relatifs à.l 'ensei-
gnement primaire public, on sera obligé
de la rétablir dans dix ou quinze ans.
Personne n'Ignore, en effet, que lorsque
les nombreux instituteurs qui sont
trés dans l'enseignement public durant
la période de 1880 à te seront arrivée à
t'age de la retraite, il faudra doubler et
tripler les effectifs actuels des écoles nor-
mates.....
Ainsi, d'une portée médiocre au point
de vue budgétaire, cette mesure est mau-
vaise au point de vue des intérêts vitaux
de l'enseignement public et nous avons
le droit de nous étonner qu'aucun députe
w
qui a su défendre les écoles normales
dans une circonstance mémorable, saura
traiter comme elle le mérite cette ré-
forme à rebours et nous en appeloni
avec confiance des députés mal informés
aux sénateurs mieux inform a.
UN Directeur d'Ecole normale
Manuel général.
CONTRE LE SURMENAGE
M. Bédorez, inspecteur d'Académie,
directeur de l'Enseignement primaire,
adresse à MM. les Inspecteurs primaires
de la Seine la circulaire suivante :
« Au moment où approche l époque
des examens du certificat d études pri-
maires, je serai obligé à M. 1 Inspecteur
de vouloir bien rappeler au personnel des
écoles de sa circonscription les instruc-
tiens qui lui ont été données à diverses
reprises au sujet du surmenage impose
trop souvent aux élèves. t
« Par notes en date du 31 mai 1803, du
21 juin 1800 du 20 mars 1800 et du
29 avril 1898, les dangers de ce surme-
nage ont été signalés. Certains direc-
teurs et directrices d'écoles sont tentés
d'exiger, en vue de l'examen du certifi-
cat d'études, un surcroît d efforts de la
part des élèves qui s'y préparent et
croient faire œuvre utile en leur donnant
des leçons supplémentaires en dehors
des heures de classe. Les maîtres sont,
de leur côté, enclins à s'occuper plus
spécialement des aspirants à I examen
et sont ainsi portés à négliger leurs au-
élèves.
« Malgré le louable mobile auquel ils
obéissent les uns et les autres en agis-
sant ainsi, je ne puis approuver cette
manière de procéder qui, non seulement
détourne l'examen du certificat d études
de son véritable caractère, mais présente
les plus sérieux inconvénients pour la
i marche normale des études.
« Je serai donc obligé à M. 1 Inspec-
| teur de vouloir bien se reporter aux pré-
I cédentes circulaires qui lui ont été adres-
sées à ce sujet et de tenir la main à ce
que leurs prescriptions ne soient pas mi-
ses en oubli. »
______
" ECOLES D'ÉTÉ " ET
" COURS DE VACANCES "
Le mouvement en faveur de 1 éduca-
tion populaire n'a cessé, dans la seconde
moitié de ce siècle, d aller croissant.
Dans une fort intéressante brochure, le
D* E. Schults étudie les manifestations
de ce mouvement (écoles populaires su-
périeures, Europe extension universitaire) en
urope et en Amérique. Il consacre ses
premières pages au Danemark comme
au premier pionnier de cette œuvre de
fraternité sociale. Il parle de ces « écoles
d'été », dont la première apparut en Da-
nemark il y a cinquante-deux ans et qui
bientôt ont acquis droit de cité dans
nombre de pays, l 'Angleterre, 1 Amé-
rique surtout. En Allemagne, elles se
retrouvent sous le nom de « cours de
vacances », plus nombreux de jour en
jour, et qui se tiennent presque
vement dans les Universités. Le prin-
cipe fondamental qui, en dépit des diver-
gcnces de formes, régit toutes ces insti-
Sons, est, ,d'une façon générale,
celui-ci : faire participer d'autres que
les étudiants aux facilités d instruction
offertes par les villes univereitaires ;
rendre accessibles à tous les bienfaits
résultant du commerce personnel et
cordial des étudiants entre eux et avec
les maîtres de conférences. Au lieu de
créer de nouveaux cours, on continue
simplement les conférences et leçons ré-
glementaires pendant les mois d'été.
On s'est préoccupé, dès longtemps
aussi, en Danemark, de faire jouir les
campagnes de la mame faveur, en fon-
dant des « écoles populaires d'été » dont
les cours sont faits par des
des Universités. La première date de UlM
et aujourd'hui on en compte 68. Elles
sont dues à l'initiative de riches particu-
liers, et, en cas de réussite, elles obtien-
nent une subvention de 1 Etat.
évidente Le que de leur écoles créatton répondait à
les travaux d'auîomn^rmîné^'la cam-
75
à 300 pensionnaires, de 18 à 25 ans en
^ La subvention de l'Etat a atteint au-
jourd'hui 300 000 couronnes ; le prix de
l'interne très modique, est de 30 cou-
ronnes, tout compris (soit 41 fr. 25). Sui-
vant les circonstances, il y a aussi des
cours répondant ara fcMotfl H6E
cours de "..., aie. , ntrA JT
Ces éooles sont yotiwt» Mri iw
œuvre lautement Wwifaisanto
les résultats matériels sontà lalMMrtH
des résultais moraux, 81 e'Mt aD m
constaté que la richesse du pays s aecro|
en raison directe de leur Influence.
Mme P. C.
âtamdoin*w
NE NOUS RÉJOUISSONS PAS TROP VITE
Dans un de ses derniers atiafcwtl'w
M
ruietraite d'un cerIú8 .abrl d'instl^
nom
y
Tout d'abord un grand nombre de not »
collègues qui, depuis longtemps déjà
attendaient leur mise à la retraite, vont
pouvoir ile SIS jouir d'un repos gagné par pl.
e 86 années d'un labeur incessant ; 0'" *
fin, environ 6,000 d'entre nous vont ow
tenir les promotions de classes que tout
nous attendons avec une légitime tm*-
I tience. "
Mais Y Ecole laitue commet deux pe4
tites erreurs que nous croyons devoir St-I
gnaler. En premier lieu, le crédit de
1,200,000 fr. voté s'applique aux institu-
trices en même temps qu'aux institua
teurs, et non pas seulement & ces der-,
niers. qui seront, il est vrai, en grandi,
majorité.
En second lieu, les mises à % la retraiteâ
prononcées n'auront malheureusement
que peu ou point d'effet sur les promo*
uons de cette année, celles qui vont êtrl
autorisées immédiatement après le voie
du budget. Il ne saurait en être autres
ment, si lori remarque : te cueMe rek
Traites viennent seulement d'être accot"
dées ; 20 que les maîtres ou maîtresse!
admis traire valoir leurs droits à la pCDIC
sion n'auront guère leur brevet que dans
le courant d'octobre ou même novembre
prochain, en raison des vérifications
auxquelles sont soumis les dossiers et
qui exigent d'assez longs délais; que pas
conséquent, ils ne quitteront leurs fonot
lions qu'à cette époque, comme le luus
permet le décret du 2T mai 189T. On së
rendra facilement compte qu'il n csf
donc pas possible de remplacer les ni iNj
tres retraités, à partir du 1- janvier 1*10;
c'est-à-dire à une date où ils étaient en-
core en possession d'emploi. Car il ne
faut pas perdre de vue que toutes ll,,t.
1 promotions partent du 1" janvier, ainsi
que le prescrit formellement la loi.
| ' M. le ministre de l'instruction publi-
que, fût-il encore mieux disposé à noire
égard, ne pourra malheureusement 1 !aSl.
' croyons-nous, agir autrement.
C'est donc seulement à partir (hl
1 i" janvier 1900 que les mises à la re-
traite prononcées, grâce au crédit da
1 1,200,000 francs, porteront tous lrurf
effets et permettront les quelques nul-j
tiers de promotions attendues. Ainsi
' [ donc, pour n'en pas perdre l'habitude, il
' nous faut encore quelques mois de peÀ
tience.
On Primaire.
| (Jlaftyef général.)
| Concours pour r oblention de demi-boiuset,
1 1 municipales et départementales d';lll,.,..,
i - nat à l'école J.-B.-8all et de bourses
départementales cr internat ti f écol4
Pompée, à Ivry, et d l'école de Toucy.
^ Un concours pour l'obtention de demUy
* bourses municipales et départementalp,%
[ d'internat à l'école J.-B. Say et de botir-
; ses départementales d'internat à l écol®
s e Pompée, à Ivry (Seine), et à l école (le
a Toucy (Yonne) aura lieu, à la Préfecture
de la Seine, le samedi 13 mai 1899.
Sont admis à concourir :
!" Les candidats de nationalité française
1 ayant eu douze ans et moins de smi*
ans le 1" janvier 1899, dont la famillef
habite Paris, pour les demi-bourses mu,
nicipales, ou dont la famille habite le de-.
~ partement de la Seine, hors Paris, pour.,
les bourses départementales.
Les candidats devront se faire inscrira,
" du 24 avril au 6 mai prochain, au 2* bu-,
reau de la direction de I 'Enseignemcntt
de la Préfecture de la Seino (annexe
- l'Hôtel de Ville, rue Lobau, 2), tous les
e jours non fériés, de onze heures à troiai
'
• heures....
e Ils auront à produire les pièces suI-
s vantes : !
i- le L'acte de naissance sur papier ... tim^
n bre;
s 2* Un certificat de vaccine;
e 30 Un relevé de leurs places de compf*
e sition etde leurs notes depuis le commet
s cernent de l'année scolaire, s'ils fréquen.)
L- tent un établissement «instruction ;
ai 4* Le certificat d'études primaires (1.
s candidats non pourvus de ce certificat
t- seront admis à concourir conditionnel-»
e lement, à charge par eux de lobtenud
e avant le 31 juillet prochain) ;
n fj8 Un certificat délivré par le maire om
i- par le commissaire de police, attestann
i- le domicile et la nationalité française dw
leurs parents; I
i- & Une demande d'inscription . sur pett
» pier libre, indiquant l'écore que 1 on aé^
n 8 Les candidats seront répartis enquatjjj
; séries d'apte leur Age et subiront I«
s épreuves suivantes :
c Premiirt série (de 12 413 ans).
e Epreuves écrites :
? 2- r r6cilWH
torique, analyse grammaticale). i
8 3* Arithmétique pratique des quat*
règles, règles, nombres entiers et nombre décN
10 maux, fractions ordinaires, système mdçj
® tri2prouves orales : *
4 la Eléments de grammaire français
8 lecture expliquée. j
l" 2* Calcul pratique des quatre régler, .
l* nombres entiers et membres décimau
e fractions ordinaires, système métrique^]
J . se Notions d'histoire de France et
J géographie de la France.
a- Deuxième série (jusqu'à 14 ans)
ir i
5 Epreuves écrites : f
n il, Dictée d'oribographe.
2* Rédaction française, lettreonrjcijj
i- se Arithmétique pratique des WJJ
le règles, nombres entiers et nomwww
x- cimaux, fractions ordtnwrwhijy «rjjjj
Li. métrique, intérêt timpIe, escomjw^ rtmr
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