Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1848-01-06
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32747578p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 124053 Nombre total de vues : 124053
Description : 06 janvier 1848 06 janvier 1848
Description : 1848/01/06 (Numéro 6). 1848/01/06 (Numéro 6).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k668077x
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
.LE ttOSSTi r l'tTi
BOUB.SE. — Paris, ù> j aimer.
Toujours mime stagnation dans les a foi ires, les spé
culateurs restent dans les opérations engagées et at
tendent. Quoi? C'est ce qu'il serait difficile de dire,
car personne n'a (c sentiment de ce qui doit arriver
pendant le mois. .Ce. qu'il y.a de .plus apparent, c'est
uiié tapeur générale qui ^'ost cmparcu-dc tous les
esprits ci paralyse toufes les transactions.
Le 3 0/0 a baissé de 73.30 î\ 73.îo. sans affaires; le
5 0/0, dû 117.40 à 117.30: l'caiprunt reste comme
hier, ii 76.13.
Les primes fin courant, dont ijO c., ont été cotées
75.65 et 50 sur le 3 0/0; 117.GO sur le 5 0/0.
Le 4 1/2 a été coté lOi au omptant ; la Banque de
Fiance, 3,223; les bons du trésor, 4 5/S; les obliga
tions de la Viiie, 1,320; le canal de Bourgogne,
1 ,022.50; les jouissances de Bourgogne, 83; -la caï-ise
Gouin, 4,090; le comptoir Ganneron, 993; Déchet,
930 ; les obligations de Saint-Germain, 1,033; de
Versailles, 970; de Rouen, 4,010;.du Havre, 4,002.30;
es actions de la Vieille-Montagne, 3,000, les cin
quièmes d'actions, 4,440. .
fermé Iiler à 1,217.30, Orléans reste îi 1,21(3.23 le 13
— 912:30,' Rouen — 912.30
— ■ 433.73, Havre —
— 5S8.73, Marseille —
— ••••847.50, .Vierzon —
-— 550. », Nord —
— 401.23, Lyon —
— » 413.75, Strasb. —
Au comptant, on a coté : Rive gauche, 200 : Nan
tes, 382.50; Dieppe; 269'.
Fonds éiranger:; : 93 4/4, 3 0/0 be!;';e 1840; 98 1/2,
3 0/0 1842; 92, 4 4/3 ; 402, Nazies ; 3 7/3, dette passi
ve ;-25 4/4, dclio intérieure; 1,030, Piémont; 97, ro
maines. . •
3 0/0 avant la bourse, 73.3!). .
* — après, 73.23.'' ; " .
AU COMPTANT.
433.75
587.50
5ÎG.23
531.25
401.23
411 23
VAZ.SÏJES yRAHCAlSCS.
Cinq 0/0. jouisîance*2.2 sept.,
25 « *3 *>. . •
Quatre jouissance 22
• AQi
OaMre 0 0, jouiss. 22 sept..
Trois u/0, iouiiianw 22 clic.,
. 43 40.
Trcij 0/0 1317, jouissance 22
7iif 2».
Bons du Trésor; i 5/** 0,0 à
Act. deh I îîukjîio, Jii'j
Honte de .la Ville,
Obligations do la Ville, 1320.
"(baisse hypoiîiôcairc,
Canaux : 4 canaux,
Act. de jOUÎS3. »
s canaux,
* . Act. de jouis*.,
— Bourgogne, 402 59.
Act. lie jouiss., 80 I
Caisse Gooio, I0J0.
Comptoir (ianneron, 033,
Caisse flaudon,
CusjO BiScUei, iftô.
vaixuiis SÏIi&JÎGSP .es.
U7 f. r.cnics de Nspks,
j — ]lirèpiâs& définitif*, 402.
sept., j Rome, emnrunt iSH. y<
'Uelgique. iinipruut î«sy, oa 4/i.
—* — m% ou ut/-
i f. — 4 4 2 0/0. V2.
— 3 0/0,,
dôc., ; — "2 1/2 0/0,
: LtUIUlUâ 1835,
• 4Espagne, dette active, 5
— difTôrôc.sms int..
— . dette passive, 3"7/8 '
; 3O/0, .
— dntto intérieure,'.
lIol!am!Uiâ, S û;3,
- — 2 !/.* 0, 0,
Portugais, 5 0 0, .
— ' 3
Emprunt d'ilaiti, - '
Kinpruist tirée,
timprur.t de Piémont, 4030.
l.ois d' «utrichc.
Cinq 0/0 autrichien, '
• reporta:
Tro's 0/0...
C:nq tyu. ..
K«i») ts
ni es :zo '.a.
32 ifî SS
CAlfMUS DE FER.
tfus mois a v &utrtj.
Mines Me îa CrancPGombe..
Lia Mabcrly
Filature Itouennaise de lin..
Un l'rijvenl
L'Union I litière.............
(Jaz Manby VYilson
—• deâ ilaiïgnolles...
VALEURS DIVERSE?.
// ! tr
Société -générale............
/.inc. Viei!lc-M;>ntûKue..... 'i
Nouvelle-Montagne...
— de Stoibcm.
— Valcn ti n-Locq........
u "j Forgesde l'Avcyron........
u »nll.fourneaux 4e Monceaux..
t! I>
It v
u u
ritf COORAKT.
'i pr -C. Pl. II. Pl. U^D. I). I
Trois 0/tî lin courant.......
Prr.nc lin courant...........
— lin pn»chuin
Trois0/*.) 4817,-45)17, t'.n courant...
l'rirne iin courant.
— fin piot'hain...,.
Cinq 0/3. tin rouranî
Prime fui courant
. — fin prochain.
Nnples, lin courant
...i 7j S0 7oii0 73 20 7o 23
.. .I » h n » 73 «3 7C S9'd.*0.
... ' 7λ i)0 73 78 70 40 7» 20 d. 53
...: 70 2Ï 7JÎ 2o 70 4S 70 to
n // tr if, H tt il il (î. 80
...' u ,i/ un nu a H d. 50
... 417 40 117 40 H7 30 417 30
ii n n ii 417 00 • u a d, 50
u u // u u » u „ d. M
... n n il if tf tf t/ //.
Ay cor.*.ï , ?,w.
•SanH-Oermain...........
i$U}.;
— 4S52.
.Versailles, rive droite.....
; Ohlig. -4S12.'
>: — 48W
.Versailles,"rive taucits.,.
(lr!ftan-! !....« ... k .
Ohii?. isi.o............:
Paris 6 Kouen
Oblitf.i-
s h Sceau
arij û Htra:;bourg..,
4217 50
a a
90fî »
Pari
aux..
Paria à 1-yori...
Kcmcn au ilavie
OîjHx. min
MaNCi:!e û A\i;mo:i....
m
4u0
4.«
10M
Kontpelîier h CC-U*;.
Str.;M:ourjî a Ddle..........
Centre ;
'/oursà Nantes
Mnilmas.»fc'l hann
Orléans il Bordeaux...
Saint-Klicnne -
La Teste
Sîor.tereau a Troyes........
Amiens à IJ ou I ckmic .........
Attdrc-zieux ù Roanne
CStarleroy
î>.r.if.oux et ■- liâzebroiiçkiu.
îiirppa et Fécamp..........
.Bordeaux A Cette.. ,v
I.von h Avignon
Saint-Quentin....
4fU «;;
î;.fô n
3'J2 ;o'
487 SO
n tf
SjO ii
' A'TEHKE. ■-
l w O.
P. H.
Pl. U.
1). C.
Sr.int Germain
. // /'
i> n
■- ir t'
'-ï'
n it
.Versailles.-{rive droite).•....*...........
, // n
it- n
n i'
n //
-
£00 n
n n
il n
un
Paris ù Orléaus.
lits 7S
ii n
1213 »
1210 23
Paris A Kom:u...i
UH £5
911 «
yo7 so
1)07 SO
Pari* h Strushour^r
412 £0
4»3 75
n a
411 35
Paris à Lyon
402 20
n f
n n
401 S'i
Ptoucn au liavje.
45*2 ,0
tf »
431 25
433 75
Marseille îi Aviunon..
£K7 tO
n f u
583 n
'187 00
Strasiiour^ à 1561e,
iiiù i
■ u n
n n
Centre
S VI 50
ii n
843 f
S4(J 35
'l'ours à iXantes
3U2.8Q
. « u
i» h
1* it
Orléans h JJordeaux................*....
n it
tt u
n tt
; U U
À'ord ....\
est 23
Sot "2o
3 0 "
351 23
JJontereau ii Ttvjj'os •.
Il II
u ii
n n
U If
A miens à Boulogne.....................
If II
n it
u «
'. " tt tt
If
k Charlerof.
It II
u n
tt u
n jt
II
l'ampoux k liazcJjruaek
: II v
u n
■-1' r
■ n •• tt
tf
Dieppe et Ffccamp
2G0 «
t! t w
u n
n tt
u
Itordcuux à Cette
u n
tt n
ttIl
tt tt
u
j .yon A Avignon
n n
it ft
Il II
n tt
tf
Crcil Ix Saiut-Qucr.Un
it it
, if u
tf II
tf //
■ CHANGES.
Londres. SO jours, 2117 1/2 — a mois, 23 30.
Vienne, — 2j0 4.2 — 2« P/i.
Naples, — ■■ a - — n
BOUiiss ns i.oxdrrs. — L< s courj d'hier sunt ci retard, le paque
bot pu ubonl' r à. temp^.
. UOUHSE db . visKîffl. — S) décembre. — 3 0/0 403 7/8; i 3 0/0
05: > »/2o/« ht W-». - Hanquo t,f>i«.
Bonn&a-esMAOniD. — 1 •• o decemhre. — S 0/0 VR l/l jours (après
la HouiS- 27 ^3-4 » à 3/4 argent, 2ï 7/A papit'ti ; i b/t 45 s«« cemiraiii,;
t« f/'.l tft C 'j a 3? jours, ifî Â/lU au coinpiaf>t.(;iptâs la ît-iursA 4j 1 t ar-
dette eans iai^iOt î» l/* au conviant (après la Bourse i 7/8 ar-
jjciM) ; co iponi iu t/2 «u coni^taiit.
EMPLOI VU LA JOtin-aiEïî.-
S v 8.—Marché aux Sîcurs, au Châtcau d*iiat
.et.fl'Sstat'Sulpiue.
10 à î» — Conservatoire^'royal des Arls el-Sïé
r»cirs,riicSt->5artin,2i8. T'oa.lcen H:.H par
la Cotivenlioa naUônaio.Sîïr 1.4 prnpostt-on
de UrêRoin*,- r.nciciî 6vt*que db Bîo:s, on it
Itlaça dans les hâluncits de r:nienin:; ah-
kiycSastil-Mailin, qui avait ftésupprimée
en"no . ftous donnoMjtts ici l'hisior.ywe de
l'abbaye. Aux Vl*ct Vïlc s ccles. il y avait
déjà, preado Paris, une chapcSlu déiUûe à
Huni carlin. Lss Ui&Urivns tic sont
d'accordeur le lieu où clic ('tait siluéo;
mais ce qu il y a de certain, c'^st, qu'ayant
été dotruilc par les Normands au IX* siècle,
Henri l ,r ? roi d'e France, !a lit recon^fruiri*
vers milieu du Xi*. Kn H3J, # eile lut un-
tou:6a de »ui'S et forlHtve; on la recons-
trit'Sil ou répara en 1^7-^. Le cloître, coi»-
mcncâ en 1702 f«t acitevc en 173/, et le
grand dortoir Tut Uni en 1742. Do lTf.> &
178J, on ne cessa po nt de la réparer cl de
l'eittuctlir. Anc : enneraent, un des houx,
marqués pour les duels publics Hait
derrière Suint-Martin-des-Giiamps. C'était
aussi un lieu privilégié. En tSiô, i'Ernp'i-
veur Napoléon y fonda une école gratuite
pour les jeunes ouvriers. La i'J novembre
181JI, Louis XVÎU créa trois cours pu-,
blics *>t'graluils. Un quatrième cours, des-
■ f liné à l'explication des matvliincs employées
dans les arts et métiers, a élé créé par
Charles X, le C mai 1/^9. Enfin, six nou
veaux cours ont été établis par deux or
donnances royales des 20 septsaibr** et 13
novembre i8M) Quatorze pièces, galeries,
; vestibules ou salte. a , conliennent ies di.Té-
rens objets de ce précieux dépôt, depuis
les outils du vannier jusqu'au métier où
sont lissucs les étoiles les plus somptueu
ses, depuis le simple levier jusqu'aux ma
chines les plus compliquées. C'rst la col-
ler.tion la plus complété qui existe dans
l'Europe sur les ans et métiers Le vesti
bule offre un esc licrmtgnHiquc,construit
• sur le modèle de celui des grands apparte
ment. Au pied de cet escalier, est un écho
Ces bfttimens servaient à 1 abbay?. (L'en
tréc ebl publique aujourd'hui jeudi.)
PRÛGMill
DES SPECTACLES BU JITfJBl 6 JMÏIFJ.
T-HUTOS- ri'.mjAii. i
'U 1 i-0-V/\3k. '
U2f-'CUiT8A0 nx flAHTKS,
3 a< en ver». Dayard
ihïi.i-*,
{Ihatl^rf
An.lrô,
JvSî"pil,.
bâryiun', bi
Uôanimv
Pro.o 1.
I.i>rî>u*.'-
iticiiè.
îiUUiien.
Dvuaitn
UorLcnst:, H.ohau.
Jujmy, vVoruti.
lk SUi'.ÎSIÎTTjT. •
c. 4 a. en v«»rs. Adrien
i>. v c»uryeUe. v
(î. (zuiiUumK'. Samson.
G. (ïar r î«nlie,'iïainvielle
l'nrhipin, liot.-
près;d«nt, MireCour;
Mail- etir, M'* Crohan.
j«U PLACR KT MA FRH3IB,
c. 1 a. lUyard.
Laroche, Sainson. •
Joaniiis.
Aiaitlarù '
Min'eour.
Miihien.
Dupont,
ijU*san,
Auguste,
tieorge3,
valet,
O.'HuM-ctnonl.
Sî c lijirocbe, M Li Denaiu
Prêtai,
Bertin.
or±îiA.-CD:'!îg3a
i*». voûta.. * 1 u 4(2
IUYOKK OU M SBCKRT.
4p.-c.-3a. Scrtbe,Auber
L>rftdan,- Jîoiçer.
Miii ■ pieri Kcrmann.
Andréa, Audran.
Oominico. llicqiiier.
na'etila. M" (iriinui.
tiaj'dée, I.avuyt'.
- 0320N.
e.-.sr.*- . 0 n..1/s.
^!.E3 «EUX J'TJIMnGHT,
c. d a. Picard.
pytïîtas kt ihmotf,
• e. t a. de Colîoy.
Pythla3, Caspary. !
Oamon, Delauney.
Denys, JJaptiste.
Alarcia?, l'iaisot.
(iharmion, M° IJelviL
oeu^iKnnANQur.T DK IS'.'
c.-rcvue 4 a. en vera,
môlétt do chants.
O.mHSe T)ousct.
XXX' ! î-, M;c#ieaîî
lîa sain'», i Jto^er.
lan icur, i
Opiî'a iNa- >Lemalra. f
tiouat, ) '
Valo»»tin, L*j:a»*t.
Opâra, • ''-Oamon t.
fîomkn<îno t ".apli sta.
eàitror.ajcr.Laroch^r.e.
îLimlet, llarbtpr.
lMmancn% Delauney.
p»tiiautenr,AlliCvt.. -
Vand^uteur, Alanu&l.
Uphaôl, Fcrust-er-
K'her, Dorfrochc^.
Cl'doroforme, Kmsst..
nvivei lluiaon. \-
garçon. ftertin.
présidente, M** Crassau
Cléopâtre, Antonla. •
la Presa^, jjaurentine
u»née 1847, i'ranlzia.
anoèe mS, Taiini.
ccaibere, St-Jlilaire.
i heures, Déremet.
Minuit, Henry.
Is bien, Kruneval.
le mal, Talien;cr.-
liérostat, Alhéi'l.
(jliCiuin deftr, iary.
l'iflne, ' • Durcy.
riline, planche,
la Moisson, Aglaô.
iu Vendange, Julie,
LU BARON I.AFI.RUR,
c. S a. C. Houcct.
^Imon, Monroae. -
Pierre, • Ko^er.
'îtuîjJes, llusàon. -
notafre, . Amelme.
Krnma, 31 e ® Albéri.
Ste-U rsule, Onnsau.
Lisette, St Hilaire:
utxui-r, ml ca -
nr.'jAuca, dt*. 5 et 3
parlic.% trsd. libre de
fii&î. À!. Dusnac ût P.
îï'carice» .
•i^alftt, H^uviéro-
Polonius, Batvé.
Tni3&TAa<(ïiu,i<'
0.11 comen. > 8 h. C/0.
CîENUnEWTOt .a,
op.-l). 2 a. il'.^inl.
'Vtinii-o, (iardoni.
Hiiffiiilco, Lahlache.
Oatidini, Uoncnnl.
Alidoro,- Ta;;lia(ico.
(îtîuerrntota.M** Alboni
Clorinda, lîeilini.
fiHUeU'. Uvizxi.
vis.-aisToniQus.
Ou 68ihu. «. a. i, 4.
Aline, îa e » i'etît-Brtflr*
Z&ito, t'ourdut.
ur>« fille, ll.monae.
}>jase ; Lernuge, .M' 1
Uie-hird, Slariïï, Julie
LuttdcMâ..
fo9$uy*urâ, ttoil&sa.
Uërta,
lior&Uo,
Koicnerf.nU, Henri.
G'iiideristeriii Lutgé.
Marcrllus, Aleiandrc.
Bcrnardo, LcrtVire.
rai de théâtre, lieauiieu
aïolne, • R i. Ml
Lurtan^B,
n« du peuple, gaul.
Jornesti^ues, Déa;f4.'
Julea. *
.IphèKo, M** Persont:
Geflr'ids, Ktthi!d« PJ
r* de théâtre, Hacine.
OPi:^A-rîAT30îlAL.
2 i» ••>.'.«U#. • ' b. -tfv^
FlvLIT, ou 1/RJfFATCT
tr'ouvb .' op.-e. 3 a* Se-
daine,.Monsigny.
Félix, . Lapierre.
\lorin, Junca.
Lamorlnlire. Leeourt.
Sorinville, Pedorlini.
St-Morifi. Dclfarte,
•teVersât, Obel.
<;ourville, Heangrand
^ab^Hion,' Henri.
Théréje, M e# Prctl.
.Manon, Octave,
wuirriefl, ASancini.
Divertissement: Pinulv. 1
Février,Masserlic. ni"
Auriol, Pauhis, L&n-
dclle, Demonchy. Ado-
line, Joséphine, Aurô-
lie.
AW't,
<»p.-c. 3 a. Vial, l-'avlé-
rfs, Berlon.
St-Phar, Beraud.
•;iu r iâkar, Pcdorllnt
UsbecU, P>c.au?ranii
MsTiln, tiunor.
iBnhadar, J. Kelrn.
Oicar, Thcrasse.
VAU3RV2LI.S. -
Ou C-C41K>. « O U. i *2
îa ïi:Torn3
IwUro^Ho i a.
CaiT.ier-r'.ik.nn^
^ufuv.r, Acisîji.
iew, . Têtard,
.itîjftrl, Pirrroa,
Lc.ioir, Itnllûi.
Kar.
iuii«ttc, M 8 ' Ki^e^ft.
CilquoUa, CsroUîjé,
Gtrtrud^, iîsrïUï.
PNB JBU^R VIElLLr.S.î»,
ét.3 a.Stab.M. **
IVilerby,
Inlei,
î.amJjert,
loi:»/
:)ebreuil,
Volnys.
Bijiulois.
VuHte.
îtollin.
Pascal.
îs/ûîis, Rèhard-
V4J-ÇO;B, i'ti •«**. -
l r * Jirjjcie.
fjtJUîca, ï'ohil-
■îtu iTîa^iEr.a co^Quan
tr, 5 m. Rosier.
Virefc-uille, La?o«t.
Chaîlsiii&nî, bsM.
tièlèac, H*« Karqutt
Liv.rç. Viryii'na.
Poùsl.
1er et-2 e CC { C; ^ (Je
'GiiNrii.-ceuxAiin,.
y . S a. Clairviîlo.et Du-,
manoir. -
Ja-ipin, " Atnétlie.
Latulipc, lioifinann.
Larose, Arthur. .
l^arîsiôlle, Desjardins,
jçareon, itoche.
(x.-ficrnardj Dèjazet
Ovivancourt, Pierron.
Oeracrcy, - Dulue.
yarie, -M**Nathalie.
M® Jiambert, Tiiénerd.
I\03E KT MAnr.UCniTK,-
e.-v. il a. C. Desnoycra
Perrin, V-dny>*.
iiaron, l.rclèrc,
FrM^ric, R-Iix.
Jule', * llon'loi*.
Ko«e, 31" P.-Jîrnejt.
Jlarguerite, Nathalie.
VARïi'TûS.
lia vuis wv « fi s. 0 0
chîkkcços »-»YUH^bs,
g. fant I f. r,latrvi|)«.
irriére/i'i^lquensont
tUrcaao, O us ? om .
baron, fcUrriou.
Oyrmg, Cecjsrdim.
paysan, Charrier.
Y?onne,K" ï>o!anae.
Morjssn, Ait ne.
pa?3àU3e, SuiAiice.
ji*OJ43 T.B !Ue03,
c.-T. 5 a..Bayard et de
J3iévli:?.
lftr'y«ae, lIoufT'.]
Laba.
\l c 3aspin
l-'anchon,
Manon,
Turlure,
Babot, J
Claudine,
ioîîvet.
Potel..
-Chaviçnl.
Virginie.
Azunont.
Dressant.
îiûtcllier, Hordler.
ti'z oM c ' t'.Sr.uvn^e
lârcliua, Marthe.,
#y.*.Aïsv^ S»»
•e.-».f a. êï'-ffi?.#,
»>.
lîiaaaîUat.Tisnîra/iS..
Jean, rirtoîTrov.
«t«l>i^rdto, a.iiUr».»,
Âîiivînia
Barra:»* Corsjî.
SosKcae, Ît-Ul v .«rî
«fVKiïej îiiu*.
£sn «ftuuuas D'uwawaht
nr.;;:vtd, e. i». ^r«Le
Tori«ny, Keruilc.
!)onner»l, Nunsa.
Thttanie, Ure^r:!.
îidouard, Deschataps.
valet, Hordier.
K^deSimiane, Melcy.
K+r tsnse, Iloae-Ch i ri
HoûrittVto, fftailh?.
GYairiASS.
ij& ts&sM. *uu. 0 0
la vuuv» r:ncr;oH,
c.-v. ( a. Vandcrburcb
et LaiurncSn.
Phliippn, Achard.
'«'ré-itrtc, Sylvestre,
Hulct, Prist^Ji.
(touehonot, Dordier,
FÂHt, Corsil.
Catherine, M c * l>«>'irio.
Parriu«, Kucbîer.
l'ast dr he pas doshbr
« ÉTnaNSE», c.-v. 1 a.
Labiche et Lefranc.
Thouvenel, Ceoirroy.
Dupiton, Sylvestre.
Pouradi, Pérés.
5i c l>uplton, A. Cb^ri.
Và® Thouvenel, liœhier.
i-ks méîlojneà or r.r .am-
mont ,c.-v. la. Adrien.
Dccouvccîle.
Hrammont, Pressant.
Patcrson, . Landroî.
Dutoumoi, Silvestre.
ilariu'j;, Anlonin.
'Hipert, Corail.
Augustin.
Lujrunt.
[•'loriclor.
eannette,
lasUfcciî^
unir^tro.
arî'iuMir,
-A t)j"3gUfc
voix,,
La !>*arée» *>l es P.ra^slna
'èi.du riichvr, j i.ar.i-
Uroae, j bot t.
O-stendo, ( L.
illle da marbre j Dut aad
v e Cancale, Lecosnte.
Pasi.Jouilroy,
statue, |Pasj. Vcrdeau, i
La ïniljie, ÎOzy.
Uosalinde,
Giroflée,
9tatt>e,
Oiio'ca,
CiècpStre,
Auriol,
Opàraj
!)»;barry
PAI.AIS-KOYAL.
On . *■ lu, U 0
la savoknrttk IMViîr .ia
x.v., e. i a. nî. .ptets, A.-Buurgcois et
Ounianoir.
i'enier, Dervaî.
Birnard, Leménil.
aide-de-eampjihériticr
marqué, haff.kaire.
capitaine, l'ioridcr.
Heuteuant, Lemeunier.
Valet,'- Jlerr.y.
Anain, M e Dupuid.
r.a fl^Mc D'iiuiTitss,
Revue de I8i7 en 4 û. et
7 tableaux.
Dunianoir, Clairvllle
Piedttech&val.Sainville.
Mollusque, Hyacinthe.
?" jLtménil.
S&iA-To a! c,
Manasaès, ^eyassor.
dentiste, M ,. ...
vendeur, Lbéntier.
chevalier, ( Lacou-
M«t2ponttt«, ( TlAro.
Oiéon, Kulekalre.
Pauline.
A. Duval.
S:riwaneck
Duvcrjcer.
'fî-iîîi;"* 0 '" 5 i-»ulIcileVI
Ol COMA#. ÎL 7 h. 0,0.
_ Ma^ie blanche.
Diorama mythologique
L'hommc'aiu 2 poupes
Ma Krunette.
Le îllonta^nard.
La Kourrico de Caen.
Polichinelou lesKtrcn-
iiC3 de Jocrisse.
CVOîSJLgSâ.
t!ouL RoanarNctuTelltt "
VuadeChine, pri lo canal de lionau, i
Canton, avec la Keto
des Lanternes. ' .
intérieur de 1 Eçiisc da
Saint-Marc, & Venise.
nGssaaï cosaia,
Rue de V^lm*.
Soirèwmjcttrieitn
SOIRÉES OnXBKTALI ■
boul. Montninrtrc,J0.
Paau.tre JoufiTro* ti.
Payajqua, ilecani^w
SLuunsnnîBuCVT
SSJWaSSC^3!»T3T«î2SaBSS^^Îï3ï55
Rl!R>^S?$î?BT2SBr2ES90BS5S
Seul journal ILLUSTHË I2N COUL15UIi§ qui se publie en France
Cbaqce raois une livrsison de 32 pages ç-.vsnd in-8'. 1S snicls colorié». AbonnomeTis d'un an : Paris,
.8 fr.; -- d^partomms, 10 fr.; — ilrziu-cr, 12 fr. î. SOÎTï,ïïi r AKU ïj: î 3 ITAI.ÎZ'iâS, h Paris; chez les
iibréiies la France et au bn)(!iu da journal tin bon dis po::t!! eu un mandat pur Parig. ,
COFFRETS GEHRE ANCIEN ET B0DES8E.
(S e asasEée.)
B fi'pf? IVi^TPi^HVE'C! Ls prerasèro anaéo da RÎAIL1 ViïlL sy £i fiiîeiiïiïLa. ^niûquo ycl ion gran-3 in-8" ds 33S pagna et îOO «uje)a.oo'.oriéj. —
On comprend quel charme et_q:iel.e lur.iditù rjo;it3 à Ii leiilaro da ter la cetta thio da yérilablea
petits tpblesux. Prix du vo'mme broché. 8 fr. EO cent ; 2 fr. en sus eijiêdié par lt posts pour les dtfpar-
tBincna; — rolié, 10 fr.; ca t'ibonesnt à l'aaués 18-48; 7 fr.; soit alurs 15 fr. pour c« rclsime 18S7"rt
l'année 1848. . ' .
BOITES A BIJOUX
Porcelaine, ou malaquitc et bronzes cisdcs.
COFFRES DE TOUTES GRANDEURS
Boule, ou bois do rose, avec fixés.
BOITES A CIGARES
Boule, on cbène orue cuivre poli el gravé.
BOITES A JEUX DE BOSTON ET DE WHIST.
CAVES A LIQUEURS
Avec on sans porte-lifjrieurs mobile, Cristaux..taillés,
graves ou dorés, modèles avec erislani Doiiêmc.
BOITES A GANTS -
,à îlouclioirs, à Flacons, simples on ornés. .
COFFRETS A OUVRAGE
, Ivoire ou cliîne, pièces or, vermeil ou acier.
BOITES MERCERIE '
avec pièces el assortiment d'ouvrages. .
BOITES A FIÎ.ET, ET PLOMBS POUR LE CROCHET.
m
NÉCESSAIRES DE VOYAGE
Et trousses en maroquin, jraniis lie pièces plaque, argent
■ . ou vernieil. Coutellerie saranlie.
5-irt » tfv rr^o-n
. w®wmmnmïBwm mw • mm mw jww® ipmuw®w®.
. rae de la ^ais,. an coin ■ du ■ Boulevard. 3
OU A LA FABRIQUE BUE IESLAY, N. 4, AUPRÈS DE CELLE DU TEMPLE,
TABLES A. OUVRAGE '
Ebeue stjlc Louis XVI, ou boule et bronzes ciselés. '
BUREAUX, JARDINIÈRES
Écrans, Ëbeue, boule ou Lois de rose à fixés.
PUPITRES ET PAPETERIES
avec pièces et fournitures do bureau, •
CHOIX db CRAYONS £2f or, et CACnETS ARTISTIQUES.
CORBEILLES DE MARIAGE
Boites à Cachemires ou petites Tables pour Corbeilles.
Incrustations de Chiffres el d'Armoiiies.
. BUVARDS
Bois, marqueterie boule, ou velours à «
PORTE-CARTES, SOUVENIRS
El Porte-Monnaies, simples, Écaille et Ycrmci!.
. PORTEFEUILLES DE BUREAU
Et de poche,' Pupitres de voyage eu Maroquin.
SEUL DÉPÔT DES PEINTURES A REFLETS ORIENTÉS
COLLECTION UNIQUE DE FIXÉS
de fleurs de Franco,, ou sujets Chevaux de Swebach,
pour Coffres, Boites, Buvards, etc.
On trôîi^c^ îes ppceinfita t5© cette BS îî I sosî . s & thîc sîbso . isïtîrfâsso «3o
,FabrI
C.IiMVAUF.n )
GONDAI.il).. I
MAIl'ïOUKL (Maviiisl .
à I.ïos.
H.MÏSKII.I.E.
liiniKui).. .
•GKAVJCnîîN!).
JALAUKtlT.. .
a moxtpeu.1er.
hoiienv
kismes.
SAIA'ADOR (cadet
lilANCHI.. . . . .
l'OLTl (fi'crcs)... .
à pf .nriCN 'an. BOISSIEU à nantes.
• toulouse. JUI!D]EU. . . ciialons.
tours. JOLY. v rhe1ms.
U : : l_
I.ACOUR-BEURNÉ. ... à nancy.
I1ARANG. . . . . .. . . . douai.
110UZ1EU.. ...... V moulins.
k mcwIT? ! *
Ru-, des IV: v'::i ?.!on'si
5. ■ ■ .
«
BB'IIIfimB .' . fIIAIGRi SI IIIflEUl . POUDRE DI IlflIUI
Sa jç-i? M Jk ^ ^
TGXITBk JL'OrUTB,* -3*52 J-A ÊOVClîK.
Col F.Hsir, exempt d'acit'ci t?ï su-l>ini:(.« , s m'.iiôralo\ pres r\u «mî îa c..i i.v _
ravhL'cs; j;tHcïtrîit ts ^crci^M. nuiifie rhai-.inu cl t!:>nt;e au^ lù'.vs ksî c^Haii
anime, sans» ctia cur. — i'iix : S iv. Je G ;;cosj. ^
rt en errôle 1 cm
censtanumiit
POUSl X à. TOIXiETTE.
Ce Vtr.TJlinc, »îonl les «lames«J'EspaKoc lon^ «;scîusivc?nont u?ags pour îrs'soini rtûUcclB de la
loi Ht p. ro.seiro l'r.su ?, tienne à !•» peau sort élast-c? é prciniC-vo, enlève lo hûle, ciracc les
.i vu s (*« riipjH île u* ecku'ii du ia jfMtnetsc. — pi ir. : i iï\ 50,c. le flacon. '
POÏ7U S,TS« ÏSfcJWTS.
Avec cette Poudre, ra^cumuîatîon dn tartre Cvt Impossible. Kilo donne aux <îents la l;Jan-
rlieur; nux fjnicives, la Terminé et lo coloria ; A lu bouche, la frafclicar; ii l'halcit>e, la suavité.
Etle inalnticut surtout la puri'lô et le brillant de l'émail, — l'rix : 4 fr. la Ijoîte. •
iiîi^IELLf,
Rue de* Fos'îës-Honttnarlre,
A.ràJXJi* S-ti Sj"Cf'i'A'S.e r
A P^ri», vu- d ■i Cvqtii >cv'&. (.Vw bt/dri-h^aw à tt'uT.tiïcawt [Svi
'e).
iffn.1' i.iwrf lie
!&&■$ m S) .fe;l "ÉÉ*k 1 lll
r Prime de la valeur de 2 fr. accordée gratis sur un abonnement de -1 fr. 5® pour.un an
AjïFîSlJaE.UE'SrOM SIS S»ASSS®, JOURNAL de , littérature amusante
- . v Rf:ï):Gi l'Ail LES Mlilt.LlïUUS ALTKUIl?,
comjgxa^t i.v matsî:re ns 30 voi.r.uns ix -s 1 , hf. la sn:si(jvi: et 12 jiagxiri •• axssmnovss- WE via^swsmxps'.'i
tr. jour»^i.L, Avac i3 GIVA.'vuiîîx CT LA v.as Qur. s
:• SU moK IVri« : 2 fr. ~
' Un a;i, l'tii-iâ : ^ fr. KO i. —J>ci»ar:r.i»ui.i :y !r.
hurcati. p>»ur un km.
AV1^ ~ Le» r!euTHîi!l*» prav.i&re* prr onn«a ijui s'abonne, ont (l»rcplrm?ï>J .
îioSïal, ÏSelroût «.» îm W ,' mvç îo:pr^nlc- u-i^ un «*>* i.mur th..»u:
'vscles i2<5hav. rîTr.Arjuitr.un, rLUii xrï r»n\v.nu:..vr/onr»
lubsmo!>12112rj3 l 1 > iupcss?.rtr«s l i.yl.r jovt;baz.drxarar.lc« , ll > k& s
Six moi?, Pa« li : i fr. 2'.u. — IN-jv.vttfinrns t fi fr. 2î; c.
' Un en, Pari.< : H l'r. :ii c.— Dt'paUcRuiij : 101>. G0 c.
u JoiunaJ, avec le. K (1>kiw yruvurcs
. .
Ij'laiims liet fltiin, ilIust.H Tol..p«r l'iaE{«.a rcrtiault. - '•« UW i J «
I.èà nrrsontt» 8 n»l x'HÎ>omicrnnt p?)ur.«» a" .Îauvn.-J avt* }:* M ijmv. (-t U pîih |rs
et l« Joïtrtfal d,ihi f.ài icafvrcy rerevront en j^nu^p, av( e If ! ' rnucéro K s deux \oî«i«nc ci dc^ '-. ,
psr Cr»».ni of^lUTurct.
1rs (2 ctiiv. (!>■' a:.) 'c.;, ^u.'. r'cy. îcv
fiû3^*uiP6ti s ôuvr'ati^.dà |uU de2 frati^elK.q'Je, £ant imprima av-ç Ju*c,--t.ur l»ô< heati .f.-a;.ior î ;U c ^ et satie^ I.vuv fur.T.a< v?V'
lt - - s dlrtsÛ^poçh»s- dans lin SvC ou-usà^c d&m saliourstf :-.c'est «:ne vtntaUe «îmiu'urc. , ' - .
met Ue lc9 mcllrc d.;ns U pi>i
.1'';..-v-'Osa' s'sîfîcsaHC aa 'Iwpeaa', rac. dà faBfcowg-Soatoartr©,
Viri^ - 4 .... -
t tîl Jt'ur
îtvu ;
Pari» nostr en un maml.tl STordrodcMM. Ec»Ss*.cl Viaor. rfcNAlD rrSrcs.éditniMt.rorriSIJircoiPcrlt-s œwagcu», •ii'.l terni
r»«nnCii>«nt»Miis rraia pour l'aho:;r ,6, ranyenManUire lo liHi.il-nl jeur m scravrr >ê à^laïant»., ...
Les tdonncinsns parlent ilu lo novembre. — Les Mtm-iitm af/raHchtes :i» seront pas reçues.
.. MAISON VICTOR CliÉVAUER.
f'a«li>lc, 2S2. nw Moittm&i'ti'o; 110. iAtïi\)
BOITES, GO FF IU2 S iE,S,Sm ^^
ET PETITS MEUBLES
* 4 BAIltt'» BOUE Cl! BOIS BE HOSE.
. BïAISOX
535 tfjpîi r ï5«5. !Ê?ê^3T'!îpSl SS] [fSV [&îg!
W tâdl l^ii ÊË
Hue S.-MoBlworcsq-Fcjdcau, 1,
AU HUUT 1)D l'ASjAGH l'^.NOll.VQi.i.
3EÏÏÏ.S EÏAISOItf SPâCÏAZ.E
ITT A PRBi TaSlSa
iuiL^coir,
COIFFURE PAREE. Vi, RUE
DEWy m,a DEUIL ET DEMI-DEUIL. RICHELIEU.
M.;CttOlî)AF, coiflcur, auteur de. deux Trailés sur l'art de coi fier scion Vctge et Ui phyalouonile, vient de composer divers accessoires de
coltlnreat de grand deuil* appropriées à la S^viynê, aux haïuicuux, aux anglaises, etc. Ces parures, faites avec tous omemens do de
consacrés par l'usage, sont essayées par leur auteur sur la tôle des dames, do manière à^e qu'elles soient totriours appropriées à l'arra
gemeat des cheveux et à l'ensemble de la flguie. — Couronnes, plumes, pciynes, l'pingles, perles de jais , etc. envois en i-noviNcn. (An.)
AU MOYEN DU COLUGEpîrlCl
ÎOliBRES SE A. JOUIEN
PEHFEClIONXrES D'AlT.hS LHS CONSEILS de
3iez Iï«TKT,j"". boul. Votusounlcre, S, Paru.
jMfc. BAZAH PBt)VEKÇ%l>. .
'IS bis, boulevard de la Madeleine,
- '. et 4 04, rue du bac.
^ L'Orange cohflto entière avoc sa chair, dans un
•a éli'frar.t panier en hois et h jour, découpé par les
/A. montagnards suisses/s'étant fait i 'an derriur une
réputation européenne comme cade au d'ôircnnes
j, our j a nouvello snnée, nous prévenons les per
sonnes à qui nous fumes forcé3 de dire : Nous n'en avons plus, de
no pas attendra les» décembre.—Les commandes qui nous vienncnlde
la provlnco vont bientôt absorber la quantité que nous avons amenée.
' fueii n'étant plus délicieut que le.contenu, et plus gracieux que
le eon'enar.t, l'acheteur e>t tenté de croire que M. AYMES se ruine
ra en livrant la tout pour 8 fr. Demandez aussi,l'Orange Mandarine
qui fait les délices de nos .t atrées» tous U«a l'ruUs confits de Provence
et let! Alurcons du ia ' c . h 3 fr. Coc. à la Heur d'oranccr et 4 fr. à la
vanille, le i/i Hjlog.fAITranchir.)
VOIES URiNAIRES
0\\G,vms G^tïik'mws
' ©saltllc tles Malades.
Aiioinls île 'Catarrhe de vessie,. Rctcndon «S'urine,
(;ravi'ilo.B»cr<('HM«iianUine «( «M mii k os , minlutlici» «le JHatricc;
n:ir m. le d'« e vtio». l vol. iits. 1 f. 50 «.
fi anri) U f.Cliez l'auteur, r. Iticlielicn. 45 bis. C onsultations de 9 li
i miili'cl de 2 à s h. l'rnltcincut l'An corrcNi>«n«Iunco
Apvrfuià p«i" it*-Acadtïuutt de Pans.- WUhHJ&Oft vrti x o,u a Uaurr.f
— iiitoruit-» p^/rslie. — Exl^r la signatui-« de bO(ï(i(o, s>4n. is.îru-
rsru. i&tT.l
PLUS DE DENTS GÂTÉES'
Par l'emploi 4o IT.UXlix OLOP.lUi.h. ilo
Co d«ntifrie«|.approtir<( Ift premicr» M#Jporj» ecus6 de ta propn^A^ de ga/nr iefi «la lo« cou.itner
et iei entretMÙr nôocj et Miuchea, ac Irotire ï PARU, the* M.
LEiJEAULT, l'haruiseicn, rut St-hfariin, isS, «n l'rotitice *ti
l'Etranger, ch^x îei principtux ]'arfiiimim. l'rir Au Flacon :
a'adr«* , 8ï chea i'iafBJitrur. rat- Ju Faub.-du- Tentpit,
ut .* Pxrit. tt&t flacom fr.
casses
PATS PEGT0&ALS et SIROP PECTORAL ne
LAIT D'mJlTRS
ST. BAOOX s r, BKVETBsyif
Seuls propriétaires du procédé pour extraire le lait
ghiUneux général!r de l'nuitre, guérissant radicale
ment les rhumes, asthmes, coqueluches,.Irritations do
{mitrine. iX'pùt chez les meillem-s pharmaciçns; pour
es expéditions, rue de Jtissiou,il.
A L * oBHOM*éiini«'«/i!>au IHrç, 1 fr 20 cent.
UIIMOVIÎH «.'îfijiUlli dk o o a J î T , suce™.
f^^^»;^Jj^îï^.Vlarchand de couleurs,?: 71*. des Vieux-Aup^l n,
^ [tien t'ftdre.xter
16, RUS J.»Jf.*KOUS££AU, CTf r.'.CS LA PO&TS.
MâlSOM WmîJCME*
GROS ET DÉTAIL j ENTREPOT GÉNÉRAL DE
Crîsi &ïas, Vers'cries, S'orseïaisîesj cic.
Grand assortiment de pervieen de ta!>ie. h thé,'café, verros d'eau,
caves à liqueur, ol'Jeb de fanlai^iu pour
VQHCZLLlttli ALL/iJST AU FEU.
NF.VllAl.(îJKS.GASTKAI,(»ÏES. (àuéi ison sftre ot ikstanvankk. pnr
emploi du l'AULLiiMAdoli.rouDwr.sa, pb.'i.'î.r.d'AJ'jtdi-îjt-ll. Li i.ta b.
AM0MCES-0IMIBUS.
LOCATIONS PARIS.
% flhison k loier à Ifclleville.ruc
St-Denis, 5î, sur 'a grand 1 place,
U chambres à coucher, cuiiinc.
g&ton, sallo â manr«r, îo-tout
parqueté, cour et jardin.
a louer en totalité, charmanto
maison dans le quartier de la Ma
deleine, du priï do 7,000 l'r, S'ad,
ft M, Givry, do S à £» h., rue de
l'Arcade, 0.
A louer, un prand el bel appar
tement orné de «laces, au & c , ruo
Thérèse) 11.
U.-ine ù louer k Grenelle, rue
des Entrepreneurs, VI. S'adresser
à 1 Usine mémo.
A louer, rue Pavart, 0. bol ap-.
parlement, 0 f^nx l'rix fr.,
avec écurie, 3,600 fr.
a louer, joli appartement com
plet, cité Trévtse, 3 (sur lo
square )
A vendre, pour cause do dé-
psrt. ceo bouteilles Rordeaux
bl himlion l»»,osc. la bouicillo,
verre compris; deu-ç barriques,
memo.crd,niôrno année, iao tr. la
barrique. S'a'îressfr à mdiû v 8
Crosmer, rue de Verneutl, 37.
A vrnJre à l'amiable, I0B plan-
ches géographiques graves «or
acior. Prix : SXW f«*. îi'ad. chez Al.
Ljlor.t, rue dea KoyctR, 43.
iîi™r
Magasin d3 modea tré.i bien si
tué, quartier de la place Vendôme,
A vtudre do suite, pour cauaî do
Ciiangement' do position. Cetio
aiwire présente do très beaux
avantages. Prix, 1,003 fr.
S'adresser à jj. Len^ire, rue dir
I aubourg-l'ois^oaniéro, 0. (AfiV.)
•D^'blt de tabac, avec (France, à
vendre, sur les boulevards; nro-
duil brut, n.7C0, et net 3,0-ù" l'r:
prix, o,8M f t v— Autres de 4,520 i
30,000 lr.
S'adresser à M. IJoulillicr I)o-
hîonlièrcF, ruellicbclieu, l3.
A vendre,un fonds de chapelle-*
rie de premier ordre.
S'adresser à M; Wolger, ruo
r*vo-Sî-Augu3iin,o,de2àSh.(Aff.)
Imprimerie lilhographiqueà co
der ù des co:plUioni avaiila^euser 1 ,
bous ouvrage 1 . S'adress'r ruo
Saintc-Appoiino, î», à Paris, -
DEMANDES, OFFRES.
* '
On demande pour remplir «n
emploi supérieur deu.îOO f.jdans
une entreprise honorable et sûre,
une personne.quL y prendrait en
inlérôtd» âS;Sf;0 f«\ On ♦xi^omo-
ralaô, capacité e» i onnfc:i ivla-
tions sociales. S'ad. franco, à M t
i'jclion, in'ermédlaire, rue N.-l).-
des-Victoire», S3. •
Avis.,— On demande de suite
33.000 fr. pour Texploilalien, a-
pv6s«bonae* èjjrcuvvs, d'«»n bre
vet H'invontion ( ssîh garantie du
gouvernement) d'extrême née#-s -
: ité joumaliéi-e, présentant C0 CiO
de béuéllee assuré.
S'adresser de 2 ft B }»eurcs, ù M,
Givry, rue de l'Arcade, 0.
Le chef d'un gr*n l établisse-
m<;nt industriel, en voie de f roc—
périié,ire emprunter î;o ii
OV'03 f>*. pour falro una bor.r.o
op^ralion. ïl offre les iririlieures
gjrantieiî. S'adre?sor à l'OfO^o du
Commerce, rue de Provence, i I.
Avis. — Daux jounes Anglaises
connaissant 'français, la musi
que le dO'Ssi.n et l'i'allen,défirent"
trouver dans do hnnncs maisons
dfs places dinssitutri^s, do liâ
mes rie çamoatruie-muleconflan-
ce. .S'adresser 1:10 Ca?setle, 48.
AVIS. On demando deç em
ployés de bonne tenue, nlaca de
la liourse, il.
— I08 —
RIGUGTIÏÈQO CiJOISÎK DU COXSTITliTlONNEÎ.
qui n'est pas'c!iie!u\ fait pousser de nouveaux bourgeons, île
nouvcaii:i épis; le, ;lonv : ïia;ro est rqip.vé, et l'on ne s'aperçoit
tant sculciiicsit pas que les bète.-? malfiiisanlos ont pansi- par
là. N'est-ce pas, mon brave homme ?—dit lo vieux labou
reur au Maître d'école.
— Sans doute, sans doute, —reprit celui-ci, qui semblait
depuis quelques mome.n;; réfléchir profondément.
— Quant aux femmes et aux enfans , il y a aussi du tra
vail pour eux et pour leurs forces, — ajouta le père Châte
lain. >
— Et malgré ça , — dit Claudine la laitière, — le chemin
n'dvattcfc pas vite.
— Dame ! ma fille , ça prouve qu'heureusement dans le
pays les braves gens ne manquent pas d'ouvrage.
— Mais à un infirme, ùmci, par exemple, —dit lout-ii-
coup-le Maître d'école , est-ce qu'on ne-m'accorderait pas la
charité d'une place dans un coin de la ferme, un morceau de
pain cl un abri.., pour le peu de temps qui me reste à vivre?
Oh! si cela se pouvait... mes bonnes gens... je passerais ma
vie il remercier'Votre .maître. . : .
Le brigand parlait alors sincèrement. 11 ne se repentait
pas-ppur cela de ses crimes; mais l'existence paisible, heu
reuse , des laboureurs , excitait d'autant plus son envie, qu'il
songeait à l'avenir effrayant que lui réservait la Chouette ;
avenir qu'il avait été loin de prévoir , .et qui lui faisait re
gretter davantage encore d'avoir , en rappelant sa complice
auprès de lui, perdu pour jamais la possibilité de vivre au
près des honnêtes gens chez lesquels le Chourineur TavaFt
placé. .
Le père Châtelain rçgarda le Maître d'école avec élonne-
niant. ■ ■ 'v " ■■■■*■ ■
— Mais , nlon pauvre homme, — lui dit-il, —je ne vous
croyais pas tout-à-fait sans ressources ?..
— Hélas 1 mon Dieu si... j'ai perdu la vue par un accident
de mon métier... Je vais àLouvrcs chercher des secours chez
un parent, .éloigné... mais vous comprenez... qnelquelois les
gens sont si égoïstes... si durs... — dit le Maître d'école.
— Oh ! il n'y a pas d'égoïsme qui tienne, — reprit le père
Châtelain, —un bon et honnête ouvrier comme vous , mal
heureux comme vous, avec un enfant si gentil, si bon, ça
attendrirait des pierres... .Mais, le maître qui vous employait,
jivant votre accident ^comment ne fait-il rien pour, vous '?
— Il est mort:..—dit le Maître d'école après un moment
d'hésitation, — cl c'était mon seul protecteur...
— Mais l'hospice des Aveugles 1
— Je n'ai pas l'âge d'y entrer... ■
—Pauvre homme!... vous êtes bien ii plaindre! ■'
■— Eh bien! vous croyez que si je ne trouve pas ii Louvres
les secours que j'espère, votre maître, que je respecte déjà
sans le connaître, n'aura pas pitié de moi ?...
— Malheureusement, voyez-vous, la ferme n'est pas im
hospice... Ordinairement ici on accorde aux infirmes dépas
ser une nuit ou un jour à la ferme... puis on leur donne un
secours... et que le bon Dieu.lés ait en aide...
— Ainsi,"je. n'ai aucun espoir d'intéresser votre maître à
mon triste sort? — dit le brigand svec un soupir de regret.
— Je vous dis'larègle, mon brave homme ; mais notre
maître est si compatissant, si généreux, qu'il est capable de
> de tout. ' ■ . _
'— Vous croyez? — s'écria le Maître d'école, — Il serait
possible qu'il consentît à ine laisser vivre ici dans un coin ? Je'
serais heureux de si peu !.. r
—Je vous dis que notre maître est capable de tout... S'il
consent à vous garder à la ferme, vous n'auriez pas à vous
cacher dans un coin; vous seriez traité comme nous donc!..
■ comme aujourd'hui... On trouverait de quoi occuper votre en
fant selon ses forces; bons conseils el bons exemples ne lui
manqueraient point, notre vénérable curé l'instruirait avec les
autres enfans o du village, et il grandirait dans le bien, comme
on dit... Mais pour ça, tenez, il faudrait demain matin parler
tout franchement à à Notre-Dama-de-Bon-Sccours.
— Comment? — dit le Maître d'école. " s
— Nous appelons ainsi notre maîtresse... Si elle s'intéresse
à vousj votre affaire est sûre... En fait de charité, notre maî
tre ne sait rien refuser à notre dame... ;<
— Oh! alors je lui parlerai... je lui parlerai!.. — s'écria
joyeusement le Maître d'école, se voyant déjà-délivré de la ty
rannie de la Chouette. . ;•
' Cette espérance trouva peu d'écho chez Tortillard , qui ne
se /Sentait nullement disposé à profiter des offres du vieux la
boureur , et à grandir dans h bien sous les auspices d'un
vénérable curé. Le fils de Bras-Rouge avait des penchans très
peu, rustiques et l'esprit très peu tourné à la bucolique; d'ail
leurs, fidèle aux traditions de la Chouette., il aurait.vu avec
un vif déplaisir le Maître d'école se soustraire à leur commun
despotisme ; il voulait donc rappeler à la réalité le brigand,
qui s'égarait déjà parmi de champêtres et riantes illusions...
— Oh! oui, — répéta le Maître d'école, — je lui parlerai,
à Notre-Dame-dc-lïon-Sceours... elle aura pitié de moi, et...
Tortillard donna en ce moment et sournoiseme'ni un vigou
reux coup de pied au Maître d'école, et l'atteignit pu Ion en
droit. ■ 1 . ■ ■ ii
La souffrance interrompit et abrégea la .phrase.du brigand,
qui répéta, après un tressaillement douloureux :
— Oui, j'espère que cette bonne dame aura pitié de moi.
— Pauvre bon papa, — reprit Tortillard, — mais tu comp
tes pour-rien ma bonne tante... Mme la Chouette, qui t'aime,
si fort...Pauvre tante la Chouette !... Oh ! elle he l'abandon
nera pas comme ça, vois-tu? Elle serait plutôt capable de ve
nir te réclamer ici avec, notre cousin, M. Barbillon.
. — Ce braver homme d des pareus chez les poissons et chez
les oiseaux...-r-dit tout bas Jean-llené d'un air prodigieuse
ment malicieux, en donnant un coup de coude à Claudine ,
sa'voisine. : ■. ■
— Grand sans-cœur, allez ! de rire de ces malheureux, — J
répondit tout bas la fille de ferme , en donnant à son tour à
Jean-René un coup de coude à lui briser trois côtes.
— Ma —
EUGÈNE SUE. — LES MYSTÈRES DE PARIS.
— Madame la Chouette est une de vos parentes? —de
manda le laboureur au Maître d'école.
—Oui... c'est une de nos'parentes... —répondit-il avec
un morne et sombre accablement.
Dans le cas où il trouverait à la ferme un refuge inespéré, il
craignait que la borgn.csse ne vînt par méchanceté le dénon
cer; il craignait aussi que les noms étranges de ses préten-
"dus parons, Mme îa Chouette et M. Barbillon, cités par
Tortillard, n'éveillassent les soupçons ; mais, à cet endroit,
ses craintes furent vaines ; Jean-René seul y vit le texted'urte
plaisanterie faite à voix basse et très-mal accueillie par Clau
dine.
— C'est celte parente que vous allez trouver à Louvres ? —
demanda le père Châtelain.
— Oui, — dit le brigand, — mais je crois que mon (ils se
trompe en comptant trop sur elle.
— Oh ! mon pauvre papa, je ne me trompe pas... va...
Elle est si bonne,- ma tante la Chouette ! Tu sais bien-, c'est
elle qui t'a envoyé l'eau avec laquelle je bassine ta jambe...
et la manière de s'en -servir.;. C'est elle qui m'a dit : —Fais
pour, ton pauvre papa ce que je ferais moi-même., .et le: bon
Dieu te bénira... Oh ! ma tante la Chouette., elle t'aime...
mais elle t'aime si fort que... '
— C'est bien, c'est bien, — dit le Maître d'école en inter
rompant Tortillard;—ça ne m'empêchera pas, en tout cas,
de parler demain matin à la bonne dame d'ici.... et d'implo
rer son appui auprès du respectable propriétaire de cette
ferme; mais, — ajouta—t-il pour changer îa conversation et
mettre un terme aux. imprudens propos do Tortillard,—mais,
à propos du propriétaire de celte ferme, on m'avait promis
de me-dire ce qu'il y a de particulier dans l'organisation de
la métairie oii nous sommes.
" —C'est moi qui vous ai promis cela, — dit le père Châte
lain,— et je vais remplir ma promesse. Notre maître, après
avoir- ainsi imaginé ce qu'il appelle Vaumône du travail,
s'est dit : Il y a des, établissemens et des prix pour encoura
ger l'amélioration des-chevaux, des bestiaux, des charrues'et
de bien d'autres choses, encore... ma foi!... M'est avis qu'il
serait un brin temps de movenner aussi de quoi améliorer
les hommes... Bonnes bêtes, c'est" bien; bonnes gens, ça se
rait mieux, mais plus difficile. Lourde avoine et pré dru, eau
vive et air pur, soins constans et sur abri,- chevaux et bes
tiaux viendront comme à souhait et vous donneront contente
ment ; mais, pour les hommes, voire ! c'est autre chose : on
ne met pas un homme en grand'vertu comme un bœuf en
grand'chair. L'herbage profite au bœuf, parce que l'herbage,
savoureux au goût, lui plaît en l'engraissant ; eh-.bien ! m'est
avis que, pour que les bons conseils profilent bien à l'homme,
faudrait faire qu'il trouve son compte à lc-s suivre.
— Comme le bœuf trouve son compte à manger de bonne
herbe, n'e^t-ce pas, père Châtelain?
— Justement, mon garçon.
— Mais, père Châtelain, — dit un "autre laboureur, — on
a parlé dans les temps d'une manière de ferme où des jeunes
voleurs, qui avaient eu, malgré ça, une très bonne conduite
tout de même, .apprenaient i'agricullure, et étaient soignés,
choyés comme de petits princes?-
— C'est vrai, mes enfants ; —il va du bon là-dedans ;
c'est humain et charitable de nejamais désespérer desméebans
mais faudrait faire aussi espérer les .bons. Un honnête jeune
homme, robuste et laborieux, ayant envie de bien faire et do.
bien apprendre; se présenterait à cette ferme de jeunes ex-
voleurs, qu'on lui dirait: Mon gavs, as-tu un brin volé et
vagabondé? —. Non. — Eh bien ! il n'y a pas de place ici
pour toi. ' ■
— C'est pourtant vrai ce que vous dites-là, père Châtelain,
— dit Jean,-René. — On fait pour des coquins ce qu'on ne
fait pas pour les honnêtes gens ; on améliore les bêtes et
non pas les hommes.
— C'est pour donner l'exemple et remédier à ça, mon
garçon, que notre maître, comme je l'apprends-à ce brave
homme, a établi cette ferme... « Je sais bien, a-t-il dit, que
là -haut il y a des récompenses pour les honnêtes gens ; mais
làr -haut..; damé! c'est bien haut, c'est bien loin ; et d'aucuns
(il faut les plaindre, mes enfans) n'ont point la vue et l'ha
leine assez longue pour atteindre là; et puis où trouveraient-
ils le temps de regarder là-haut? Pendant le jour, de l'aurore
au coucher du soleil, courbés.sur' la terre; ils là bêchent et la
rebêchent pour un maître; la nuit, ils donnent harassés sur
leur grabat;.. Le dimanche, ils s'enivrent au cabaret pour
oublier lés fatigues-d'hier et celles de demain. C'est qu'aussi
ces fatigues sont stériles pour eux, pauvres gens! Après un
travail forcé, leur pain est-il moins noir, leur couche inoins
dure, leur enfant moins malingre, leur femme moins épuisée
à le nourrir?.., le nourrir !... elle qui ne mange pas sa faim !
Non ! non I non! Après ça, je sais bien, mes enfans, que noir
est leur pain, mais c'est du pain ; dur est leur grabat, mais
'c'est un lit; chétifs sont leurs enfans, mais ils vivent. Les
malheureux supporteraient peut-être allègrement leur sort,
s'ils croyaient qu'un chacun est comme eux. Mais ils vont à Ja
ville où au bourg le jour dû marché, et là ils voient du pain
blanc, d'épais et chauds matelas, des enfans fleuris comme
des rosiers de mai, et si rassasiés, si rassasiés, qu'ils jettent
du gâteau à des chiens... Dame!... alors, quand ils revien
nent à leur hutte de terre, à leur pain noir, à leur grabat, ces
pauvres gens se disent, en voyant leur petit enfant souffre
teux, maigre, affamé, à qui ils auraient bien voulu apporter
un de ces gâteaux que les petits riches jetaient aux chiens :
« Puisqu'il faut qu'il y ait des riches et des pauvres, pour
quoi ne sommes-nous pas nés riches?-C'est injuste... Pour
quoi chacun n'a-l-il pas son tour? ». Sans doute, mes enfans,
ce qu'ils disent là est déraisonnable.... et ne sert pas à leur
faire paraître leur joug plus léger ; et pourtant ce joug dur et
pesant, qui quelquefois blesse, écrase, il leur faut > le porter
sans relâche,, et cela sans espoir.de se reposer jamais .. et de
connaître, un jour, un seul jour,"le bonheur que donné l'ai
sance... Toute la vie comme ça, dame! ça paraît long... long
comme un jour de pluie sans un seul petit rayon de soleil.
BOUB.SE. — Paris, ù> j aimer.
Toujours mime stagnation dans les a foi ires, les spé
culateurs restent dans les opérations engagées et at
tendent. Quoi? C'est ce qu'il serait difficile de dire,
car personne n'a (c sentiment de ce qui doit arriver
pendant le mois. .Ce. qu'il y.a de .plus apparent, c'est
uiié tapeur générale qui ^'ost cmparcu-dc tous les
esprits ci paralyse toufes les transactions.
Le 3 0/0 a baissé de 73.30 î\ 73.îo. sans affaires; le
5 0/0, dû 117.40 à 117.30: l'caiprunt reste comme
hier, ii 76.13.
Les primes fin courant, dont ijO c., ont été cotées
75.65 et 50 sur le 3 0/0; 117.GO sur le 5 0/0.
Le 4 1/2 a été coté lOi au omptant ; la Banque de
Fiance, 3,223; les bons du trésor, 4 5/S; les obliga
tions de la Viiie, 1,320; le canal de Bourgogne,
1 ,022.50; les jouissances de Bourgogne, 83; -la caï-ise
Gouin, 4,090; le comptoir Ganneron, 993; Déchet,
930 ; les obligations de Saint-Germain, 1,033; de
Versailles, 970; de Rouen, 4,010;.du Havre, 4,002.30;
es actions de la Vieille-Montagne, 3,000, les cin
quièmes d'actions, 4,440. .
fermé Iiler à 1,217.30, Orléans reste îi 1,21(3.23 le 13
— 912:30,' Rouen — 912.30
— ■ 433.73, Havre —
— 5S8.73, Marseille —
— ••••847.50, .Vierzon —
-— 550. », Nord —
— 401.23, Lyon —
— » 413.75, Strasb. —
Au comptant, on a coté : Rive gauche, 200 : Nan
tes, 382.50; Dieppe; 269'.
Fonds éiranger:; : 93 4/4, 3 0/0 be!;';e 1840; 98 1/2,
3 0/0 1842; 92, 4 4/3 ; 402, Nazies ; 3 7/3, dette passi
ve ;-25 4/4, dclio intérieure; 1,030, Piémont; 97, ro
maines. . •
3 0/0 avant la bourse, 73.3!). .
* — après, 73.23.'' ; " .
AU COMPTANT.
433.75
587.50
5ÎG.23
531.25
401.23
411 23
VAZ.SÏJES yRAHCAlSCS.
Cinq 0/0. jouisîance*2.2 sept.,
25 « *3 *>. . •
Quatre jouissance 22
• AQi
OaMre 0 0, jouiss. 22 sept..
Trois u/0, iouiiianw 22 clic.,
. 43 40.
Trcij 0/0 1317, jouissance 22
7iif 2».
Bons du Trésor; i 5/** 0,0 à
Act. deh I îîukjîio, Jii'j
Honte de .la Ville,
Obligations do la Ville, 1320.
"(baisse hypoiîiôcairc,
Canaux : 4 canaux,
Act. de jOUÎS3. »
s canaux,
* . Act. de jouis*.,
— Bourgogne, 402 59.
Act. lie jouiss., 80 I
Caisse Gooio, I0J0.
Comptoir (ianneron, 033,
Caisse flaudon,
CusjO BiScUei, iftô.
vaixuiis SÏIi&JÎGSP .es.
U7 f. r.cnics de Nspks,
j — ]lirèpiâs& définitif*, 402.
sept., j Rome, emnrunt iSH. y<
'Uelgique. iinipruut î«sy, oa 4/i.
—* — m% ou ut/-
i f. — 4 4 2 0/0. V2.
— 3 0/0,,
dôc., ; — "2 1/2 0/0,
: LtUIUlUâ 1835,
• 4
— difTôrôc.sms int..
— . dette passive, 3"7/8 '
; 3O/0, .
— dntto intérieure,'.
lIol!am!Uiâ, S û;3,
- — 2 !/.* 0, 0,
Portugais, 5 0 0, .
— ' 3
Emprunt d'ilaiti, - '
Kinpruist tirée,
timprur.t de Piémont, 4030.
l.ois d' «utrichc.
Cinq 0/0 autrichien, '
• reporta:
Tro's 0/0...
C:nq tyu. ..
K«i») ts
ni es :zo '.a.
32 ifî SS
CAlfMUS DE FER.
tfus mois a v &utrtj.
Mines Me îa CrancPGombe..
Lia Mabcrly
Filature Itouennaise de lin..
Un l'rijvenl
L'Union I litière.............
(Jaz Manby VYilson
—• deâ ilaiïgnolles...
VALEURS DIVERSE?.
// ! tr
Société -générale............
/.inc. Viei!lc-M;>ntûKue..... 'i
Nouvelle-Montagne...
— de Stoibcm.
— Valcn ti n-Locq........
u "j Forgesde l'Avcyron........
u »nll.fourneaux 4e Monceaux..
t! I>
It v
u u
ritf COORAKT.
'i pr -C. Pl. II. Pl. U^D. I). I
Trois 0/tî lin courant.......
Prr.nc lin courant...........
— lin pn»chuin
Trois0/*.) 4817,-45)17, t'.n courant...
l'rirne iin courant.
— fin piot'hain...,.
Cinq 0/3. tin rouranî
Prime fui courant
. — fin prochain.
Nnples, lin courant
...i 7j S0 7oii0 73 20 7o 23
.. .I » h n » 73 «3 7C S9'd.*0.
... ' 7λ i)0 73 78 70 40 7» 20 d. 53
...: 70 2Ï 7JÎ 2o 70 4S 70 to
n // tr if, H tt il il (î. 80
...' u ,i/ un nu a H d. 50
... 417 40 117 40 H7 30 417 30
ii n n ii 417 00 • u a d, 50
u u // u u » u „ d. M
... n n il if tf tf t/ //.
Ay cor.*.ï , ?,w.
•SanH-Oermain...........
i$U}.;
— 4S52.
.Versailles, rive droite.....
; Ohlig. -4S12.'
>: — 48W
.Versailles,"rive taucits.,.
(lr!ftan-! !....« ... k .
Ohii?. isi.o............:
Paris 6 Kouen
Oblitf.i-
s h Sceau
arij û Htra:;bourg..,
4217 50
a a
90fî »
Pari
aux..
Paria à 1-yori...
Kcmcn au ilavie
OîjHx. min
MaNCi:!e û A\i;mo:i....
m
4u0
4.«
10M
Kontpelîier h CC-U*;.
Str.;M:ourjî a Ddle..........
Centre ;
'/oursà Nantes
Mnilmas.»fc'l hann
Orléans il Bordeaux...
Saint-Klicnne -
La Teste
Sîor.tereau a Troyes........
Amiens à IJ ou I ckmic .........
Attdrc-zieux ù Roanne
CStarleroy
î>.r.if.oux et ■- liâzebroiiçkiu.
îiirppa et Fécamp..........
.Bordeaux A Cette.. ,v
I.von h Avignon
Saint-Quentin....
4fU «;;
î;.fô n
3'J2 ;o'
487 SO
n tf
SjO ii
' A'TEHKE. ■-
l w O.
P. H.
Pl. U.
1). C.
Sr.int Germain
. // /'
i> n
■- ir t'
'-ï'
n it
.Versailles.-{rive droite).•....*...........
, // n
it- n
n i'
n //
-
£00 n
n n
il n
un
Paris ù Orléaus.
lits 7S
ii n
1213 »
1210 23
Paris A Kom:u...i
UH £5
911 «
yo7 so
1)07 SO
Pari* h Strushour^r
412 £0
4»3 75
n a
411 35
Paris à Lyon
402 20
n f
n n
401 S'i
Ptoucn au liavje.
45*2 ,0
tf »
431 25
433 75
Marseille îi Aviunon..
£K7 tO
n f u
583 n
'187 00
Strasiiour^ à 1561e,
iiiù i
■ u n
n n
Centre
S VI 50
ii n
843 f
S4(J 35
'l'ours à iXantes
3U2.8Q
. « u
i» h
1* it
Orléans h JJordeaux................*....
n it
tt u
n tt
; U U
À'ord ....\
est 23
Sot "2o
3 0 "
351 23
JJontereau ii Ttvjj'os •.
Il II
u ii
n n
U If
A miens à Boulogne.....................
If II
n it
u «
'. " tt tt
If
k Charlerof.
It II
u n
tt u
n jt
II
l'ampoux k liazcJjruaek
: II v
u n
■-1' r
■ n •• tt
tf
Dieppe et Ffccamp
2G0 «
t! t w
u n
n tt
u
Itordcuux à Cette
u n
tt n
ttIl
tt tt
u
j .yon A Avignon
n n
it ft
Il II
n tt
tf
Crcil Ix Saiut-Qucr.Un
it it
, if u
tf II
tf //
■ CHANGES.
Londres. SO jours, 2117 1/2 — a mois, 23 30.
Vienne, — 2j0 4.2 — 2« P/i.
Naples, — ■■ a - — n
BOUiiss ns i.oxdrrs. — L< s courj d'hier sunt ci retard, le paque
bot pu ubonl' r à. temp^.
. UOUHSE db . visKîffl. — S) décembre. — 3 0/0 403 7/8; i 3 0/0
05: > »/2o/« ht W-». - Hanquo t,f>i«.
Bonn&a-esMAOniD. — 1 •• o decemhre. — S 0/0 VR l/l jours (après
la HouiS- 27 ^3-4 » à 3/4 argent, 2ï 7/A papit'ti ; i b/t 45 s«« cemiraiii,;
t« f/'.l tft C 'j a 3? jours, ifî Â/lU au coinpiaf>t.(;iptâs la ît-iursA 4j 1 t ar-
dette eans iai^iOt î» l/* au conviant (après la Bourse i 7/8 ar-
jjciM) ; co iponi iu t/2 «u coni^taiit.
EMPLOI VU LA JOtin-aiEïî.-
S v 8.—Marché aux Sîcurs, au Châtcau d*iiat
.et.fl'Sstat'Sulpiue.
10 à î» — Conservatoire^'royal des Arls el-Sïé
r»cirs,riicSt->5artin,2i8. T'oa.lcen H:.H par
la Cotivenlioa naUônaio.Sîïr 1.4 prnpostt-on
de UrêRoin*,- r.nciciî 6vt*que db Bîo:s, on it
Itlaça dans les hâluncits de r:nienin:; ah-
kiycSastil-Mailin, qui avait ftésupprimée
en"no . ftous donnoMjtts ici l'hisior.ywe de
l'abbaye. Aux Vl*ct Vïlc s ccles. il y avait
déjà, preado Paris, une chapcSlu déiUûe à
Huni carlin. Lss Ui&Urivns tic sont
d'accordeur le lieu où clic ('tait siluéo;
mais ce qu il y a de certain, c'^st, qu'ayant
été dotruilc par les Normands au IX* siècle,
Henri l ,r ? roi d'e France, !a lit recon^fruiri*
vers milieu du Xi*. Kn H3J, # eile lut un-
tou:6a de »ui'S et forlHtve; on la recons-
trit'Sil ou répara en 1^7-^. Le cloître, coi»-
mcncâ en 1702 f«t acitevc en 173/, et le
grand dortoir Tut Uni en 1742. Do lTf.> &
178J, on ne cessa po nt de la réparer cl de
l'eittuctlir. Anc : enneraent, un des houx,
marqués pour les duels publics Hait
derrière Suint-Martin-des-Giiamps. C'était
aussi un lieu privilégié. En tSiô, i'Ernp'i-
veur Napoléon y fonda une école gratuite
pour les jeunes ouvriers. La i'J novembre
181JI, Louis XVÎU créa trois cours pu-,
blics *>t'graluils. Un quatrième cours, des-
■ f liné à l'explication des matvliincs employées
dans les arts et métiers, a élé créé par
Charles X, le C mai 1/^9. Enfin, six nou
veaux cours ont été établis par deux or
donnances royales des 20 septsaibr** et 13
novembre i8M) Quatorze pièces, galeries,
; vestibules ou salte. a , conliennent ies di.Té-
rens objets de ce précieux dépôt, depuis
les outils du vannier jusqu'au métier où
sont lissucs les étoiles les plus somptueu
ses, depuis le simple levier jusqu'aux ma
chines les plus compliquées. C'rst la col-
ler.tion la plus complété qui existe dans
l'Europe sur les ans et métiers Le vesti
bule offre un esc licrmtgnHiquc,construit
• sur le modèle de celui des grands apparte
ment. Au pied de cet escalier, est un écho
tréc ebl publique aujourd'hui jeudi.)
PRÛGMill
DES SPECTACLES BU JITfJBl 6 JMÏIFJ.
T-HUTOS- ri'.mjAii. i
'U 1 i-0-V/\3k. '
U2f-'CUiT8A0 nx flAHTKS,
3 a< en ver». Dayard
ihïi.i-*,
{Ihatl^rf
An.lrô,
JvSî"pil,.
bâryiun', bi
Uôanimv
Pro.o 1.
I.i>rî>u*.'-
iticiiè.
îiUUiien.
Dvuaitn
UorLcnst:, H.ohau.
Jujmy, vVoruti.
lk SUi'.ÎSIÎTTjT. •
c. 4 a. en v«»rs. Adrien
i>. v c»uryeUe. v
(î. (zuiiUumK'. Samson.
G. (ïar r î«nlie,'iïainvielle
l'nrhipin, liot.-
près;d«nt, MireCour;
Mail- etir, M'* Crohan.
j«U PLACR KT MA FRH3IB,
c. 1 a. lUyard.
Laroche, Sainson. •
Joaniiis.
Aiaitlarù '
Min'eour.
Miihien.
Dupont,
ijU*san,
Auguste,
tieorge3,
valet,
O.'HuM-ctnonl.
Sî c lijirocbe, M Li Denaiu
Prêtai,
Bertin.
or±îiA.-CD:'!îg3a
i*». voûta.. * 1 u 4(2
IUYOKK OU M SBCKRT.
4p.-c.-3a. Scrtbe,Auber
L>rftdan,- Jîoiçer.
Miii ■ pieri Kcrmann.
Andréa, Audran.
Oominico. llicqiiier.
na'etila. M" (iriinui.
tiaj'dée, I.avuyt'.
- 0320N.
e.-.sr.*- . 0 n..1/s.
^!.E3 «EUX J'TJIMnGHT,
c. d a. Picard.
pytïîtas kt ihmotf,
• e. t a. de Colîoy.
Pythla3, Caspary. !
Oamon, Delauney.
Denys, JJaptiste.
Alarcia?, l'iaisot.
(iharmion, M° IJelviL
oeu^iKnnANQur.T DK IS'.'
c.-rcvue 4 a. en vera,
môlétt do chants.
O.mHSe T)ousct.
XXX' ! î-, M;c#ieaîî
lîa sain'», i Jto^er.
lan icur, i
Opiî'a iNa- >Lemalra. f
tiouat, ) '
Valo»»tin, L*j:a»*t.
Opâra, • ''-Oamon t.
fîomkn<îno t ".apli sta.
eàitror.ajcr.Laroch^r.e.
îLimlet, llarbtpr.
lMmancn% Delauney.
p»tiiautenr,AlliCvt.. -
Vand^uteur, Alanu&l.
Uphaôl, Fcrust-er-
K'her, Dorfrochc^.
Cl'doroforme, Kmsst..
nvivei lluiaon. \-
garçon. ftertin.
présidente, M** Crassau
Cléopâtre, Antonla. •
la Presa^, jjaurentine
u»née 1847, i'ranlzia.
anoèe mS, Taiini.
ccaibere, St-Jlilaire.
i heures, Déremet.
Minuit, Henry.
Is bien, Kruneval.
le mal, Talien;cr.-
liérostat, Alhéi'l.
(jliCiuin deftr, iary.
l'iflne, ' • Durcy.
riline, planche,
la Moisson, Aglaô.
iu Vendange, Julie,
LU BARON I.AFI.RUR,
c. S a. C. Houcct.
^Imon, Monroae. -
Pierre, • Ko^er.
'îtuîjJes, llusàon. -
notafre, . Amelme.
Krnma, 31 e ® Albéri.
Ste-U rsule, Onnsau.
Lisette, St Hilaire:
utxui-r, ml ca -
nr.'jAuca, dt*. 5 et 3
parlic.% trsd. libre de
fii&î. À!. Dusnac ût P.
îï'carice» .
•i^alftt, H^uviéro-
Polonius, Batvé.
Tni3&TAa<(ïiu,i<'
0.11 comen. > 8 h. C/0.
CîENUnEWTOt .a,
op.-l). 2 a. il'.^inl.
'Vtinii-o, (iardoni.
Hiiffiiilco, Lahlache.
Oatidini, Uoncnnl.
Alidoro,- Ta;;lia(ico.
(îtîuerrntota.M** Alboni
Clorinda, lîeilini.
fiHUeU'. Uvizxi.
vis.-aisToniQus.
Ou 68ihu. «. a. i, 4.
Aline, îa e » i'etît-Brtflr*
Z&ito, t'ourdut.
ur>« fille, ll.monae.
}>jase ; Lernuge, .M' 1
Uie-hird, Slariïï, Julie
LuttdcMâ..
fo9$uy*urâ, ttoil&sa.
Uërta,
lior&Uo,
Koicnerf.nU, Henri.
G'iiideristeriii Lutgé.
Marcrllus, Aleiandrc.
Bcrnardo, LcrtVire.
rai de théâtre, lieauiieu
aïolne, • R i. Ml
Lurtan^B,
n« du peuple, gaul.
Jornesti^ues, Déa;f4.'
Julea. *
.IphèKo, M** Persont:
Geflr'ids, Ktthi!d« PJ
r* de théâtre, Hacine.
OPi:^A-rîAT30îlAL.
2 i» ••>.'.«U#. • ' b. -tfv^
FlvLIT, ou 1/RJfFATCT
tr'ouvb .' op.-e. 3 a* Se-
daine,.Monsigny.
Félix, . Lapierre.
\lorin, Junca.
Lamorlnlire. Leeourt.
Sorinville, Pedorlini.
St-Morifi. Dclfarte,
•teVersât, Obel.
<;ourville, Heangrand
^ab^Hion,' Henri.
Théréje, M e# Prctl.
.Manon, Octave,
wuirriefl, ASancini.
Divertissement: Pinulv. 1
Février,Masserlic. ni"
Auriol, Pauhis, L&n-
dclle, Demonchy. Ado-
line, Joséphine, Aurô-
lie.
AW't,
<»p.-c. 3 a. Vial, l-'avlé-
rfs, Berlon.
St-Phar, Beraud.
•;iu r iâkar, Pcdorllnt
UsbecU, P>c.au?ranii
MsTiln, tiunor.
iBnhadar, J. Kelrn.
Oicar, Thcrasse.
VAU3RV2LI.S. -
Ou C-C41K>. « O U. i *2
îa ïi:Torn3
IwUro^Ho i a.
CaiT.ier-r'.ik.nn^
^ufuv.r, Acisîji.
iew, . Têtard,
.itîjftrl, Pirrroa,
Lc.ioir, Itnllûi.
Kar.
iuii«ttc, M 8 ' Ki^e^ft.
CilquoUa, CsroUîjé,
Gtrtrud^, iîsrïUï.
PNB JBU^R VIElLLr.S.î»,
ét.3 a.Stab.M. **
IVilerby,
Inlei,
î.amJjert,
loi:»/
:)ebreuil,
Volnys.
Bijiulois.
VuHte.
îtollin.
Pascal.
îs/ûîis, Rèhard-
V4J-ÇO;B, i'ti •«**. -
l r * Jirjjcie.
fjtJUîca, ï'ohil-
■îtu iTîa^iEr.a co^Quan
tr, 5 m. Rosier.
Virefc-uille, La?o«t.
Chaîlsiii&nî, bsM.
tièlèac, H*« Karqutt
Liv.rç. Viryii'na.
Poùsl.
1er et-2 e CC { C; ^ (Je
'GiiNrii.-ceuxAiin,.
y . S a. Clairviîlo.et Du-,
manoir. -
Ja-ipin, " Atnétlie.
Latulipc, lioifinann.
Larose, Arthur. .
l^arîsiôlle, Desjardins,
jçareon, itoche.
(x.-ficrnardj Dèjazet
Ovivancourt, Pierron.
Oeracrcy, - Dulue.
yarie, -M**Nathalie.
M® Jiambert, Tiiénerd.
I\03E KT MAnr.UCniTK,-
e.-v. il a. C. Desnoycra
Perrin, V-dny>*.
iiaron, l.rclèrc,
FrM^ric, R-Iix.
Jule', * llon'loi*.
Ko«e, 31" P.-Jîrnejt.
Jlarguerite, Nathalie.
VARïi'TûS.
lia vuis wv « fi s. 0 0
chîkkcços »-»YUH^bs,
g. fant I f. r,latrvi|)«.
irriére/i'i^lquensont
tUrcaao, O us ? om .
baron, fcUrriou.
Oyrmg, Cecjsrdim.
paysan, Charrier.
Y?onne,K" ï>o!anae.
Morjssn, Ait ne.
pa?3àU3e, SuiAiice.
ji*OJ43 T.B !Ue03,
c.-T. 5 a..Bayard et de
J3iévli:?.
lftr'y«ae, lIoufT'.]
Laba.
\l c 3aspin
l-'anchon,
Manon,
Turlure,
Babot, J
Claudine,
ioîîvet.
Potel..
-Chaviçnl.
Virginie.
Azunont.
Dressant.
îiûtcllier, Hordler.
ti'z oM c ' t'.Sr.uvn^e
lârcliua, Marthe.,
#y.*.Aïsv^ S»»
•e.-».f a. êï'-ffi?.#,
»>.
lîiaaaîUat.Tisnîra/iS..
Jean, rirtoîTrov.
«t«l>i^rdto, a.iiUr».»,
Âîiivînia
Barra:»* Corsjî.
SosKcae, Ît-Ul v .«rî
«fVKiïej îiiu*.
£sn «ftuuuas D'uwawaht
nr.;;:vtd, e. i». ^r«Le
Tori«ny, Keruilc.
!)onner»l, Nunsa.
Thttanie, Ure^r:!.
îidouard, Deschataps.
valet, Hordier.
K^deSimiane, Melcy.
K+r tsnse, Iloae-Ch i ri
HoûrittVto, fftailh?.
GYairiASS.
ij& ts&sM. *uu. 0 0
la vuuv» r:ncr;oH,
c.-v. ( a. Vandcrburcb
et LaiurncSn.
Phliippn, Achard.
'«'ré-itrtc, Sylvestre,
Hulct, Prist^Ji.
(touehonot, Dordier,
FÂHt, Corsil.
Catherine, M c * l>«>'irio.
Parriu«, Kucbîer.
l'ast dr he pas doshbr
« ÉTnaNSE», c.-v. 1 a.
Labiche et Lefranc.
Thouvenel, Ceoirroy.
Dupiton, Sylvestre.
Pouradi, Pérés.
5i c l>uplton, A. Cb^ri.
Và® Thouvenel, liœhier.
i-ks méîlojneà or r.r .am-
mont ,c.-v. la. Adrien.
Dccouvccîle.
Hrammont, Pressant.
Patcrson, . Landroî.
Dutoumoi, Silvestre.
ilariu'j;, Anlonin.
'Hipert, Corail.
Augustin.
Lujrunt.
[•'loriclor.
eannette,
lasUfcciî^
unir^tro.
arî'iuMir,
-A t)j"3gUfc
voix,,
La !>*arée» *>l es P.ra^slna
'èi.du riichvr, j i.ar.i-
Uroae, j bot t.
O-stendo, ( L.
illle da marbre j Dut aad
v e Cancale, Lecosnte.
Pasi.Jouilroy,
statue, |
La ïniljie, ÎOzy.
Uosalinde,
Giroflée,
9tatt>e,
Oiio'ca,
CiècpStre,
Auriol,
Opàraj
!)»;barry
PAI.AIS-KOYAL.
On . *■ lu, U 0
la savoknrttk IMViîr .ia
x.v., e. i a. nî.
Ounianoir.
i'enier, Dervaî.
Birnard, Leménil.
aide-de-eampjihériticr
marqué, haff.kaire.
capitaine, l'ioridcr.
Heuteuant, Lemeunier.
Valet,'- Jlerr.y.
Anain, M e Dupuid.
r.a fl^Mc D'iiuiTitss,
Revue de I8i7 en 4 û. et
7 tableaux.
Dunianoir, Clairvllle
Piedttech&val.Sainville.
Mollusque, Hyacinthe.
?" jLtménil.
S&iA-To a! c,
Manasaès, ^eyassor.
dentiste, M ,. ...
vendeur, Lbéntier.
chevalier, ( Lacou-
M«t2ponttt«, ( TlAro.
Oiéon, Kulekalre.
Pauline.
A. Duval.
S:riwaneck
Duvcrjcer.
'fî-iîîi;"* 0 '" 5 i-»ulIcileVI
Ol COMA#. ÎL 7 h. 0,0.
_ Ma^ie blanche.
Diorama mythologique
L'hommc'aiu 2 poupes
Ma Krunette.
Le îllonta^nard.
La Kourrico de Caen.
Polichinelou lesKtrcn-
iiC3 de Jocrisse.
CVOîSJLgSâ.
t!ouL RoanarNctuTelltt "
VuadeChine, pri
Canton, avec la Keto
des Lanternes. ' .
intérieur de 1 Eçiisc da
Saint-Marc, & Venise.
nGssaaï cosaia,
Rue de V^lm*.
Soirèwmjcttrieitn
SOIRÉES OnXBKTALI ■
boul. Montninrtrc,J0.
Paau.tre JoufiTro* ti.
Payajqua, ilecani^w
SLuunsnnîBuCVT
SSJWaSSC^3!»T3T«î2SaBSS^^Îï3ï55
Rl!R>^S?$î?BT2SBr2ES90BS5S
Seul journal ILLUSTHË I2N COUL15UIi§ qui se publie en France
Cbaqce raois une livrsison de 32 pages ç-.vsnd in-8'. 1S snicls colorié». AbonnomeTis d'un an : Paris,
.8 fr.; -- d^partomms, 10 fr.; — ilrziu-cr, 12 fr. î. SOÎTï,ïïi r AKU ïj: î 3 ITAI.ÎZ'iâS, h Paris; chez les
iibréiies la France et
COFFRETS GEHRE ANCIEN ET B0DES8E.
(S e asasEée.)
B fi'pf? IVi^TPi^HVE'C! Ls prerasèro anaéo da RÎA
On comprend quel charme et_q:iel.e lur.iditù rjo;it3 à Ii leiilaro da ter la cetta thio da yérilablea
petits tpblesux. Prix du vo'mme broché. 8 fr. EO cent ; 2 fr. en sus eijiêdié par lt posts pour les dtfpar-
tBincna; — rolié, 10 fr.; ca t'ibonesnt à l'aaués 18-48; 7 fr.; soit alurs 15 fr. pour c« rclsime 18S7"rt
l'année 1848. . ' .
BOITES A BIJOUX
Porcelaine, ou malaquitc et bronzes cisdcs.
COFFRES DE TOUTES GRANDEURS
Boule, ou bois do rose, avec fixés.
BOITES A CIGARES
Boule, on cbène orue cuivre poli el gravé.
BOITES A JEUX DE BOSTON ET DE WHIST.
CAVES A LIQUEURS
Avec on sans porte-lifjrieurs mobile, Cristaux..taillés,
graves ou dorés, modèles avec erislani Doiiêmc.
BOITES A GANTS -
,à îlouclioirs, à Flacons, simples on ornés. .
COFFRETS A OUVRAGE
, Ivoire ou cliîne, pièces or, vermeil ou acier.
BOITES MERCERIE '
avec pièces el assortiment d'ouvrages. .
BOITES A FIÎ.ET, ET PLOMBS POUR LE CROCHET.
m
NÉCESSAIRES DE VOYAGE
Et trousses en maroquin, jraniis lie pièces plaque, argent
■ . ou vernieil. Coutellerie saranlie.
5-irt » tfv rr^o-n
. w®wmmnmïBwm mw • mm mw jww® ipmuw®w®.
. rae de la ^ais,. an coin ■ du ■ Boulevard. 3
OU A LA FABRIQUE BUE IESLAY, N. 4, AUPRÈS DE CELLE DU TEMPLE,
TABLES A. OUVRAGE '
Ebeue stjlc Louis XVI, ou boule et bronzes ciselés. '
BUREAUX, JARDINIÈRES
Écrans, Ëbeue, boule ou Lois de rose à fixés.
PUPITRES ET PAPETERIES
avec pièces et fournitures do bureau, •
CHOIX db CRAYONS £2f or, et CACnETS ARTISTIQUES.
CORBEILLES DE MARIAGE
Boites à Cachemires ou petites Tables pour Corbeilles.
Incrustations de Chiffres el d'Armoiiies.
. BUVARDS
Bois, marqueterie boule, ou velours à «
PORTE-CARTES, SOUVENIRS
El Porte-Monnaies, simples, Écaille et Ycrmci!.
. PORTEFEUILLES DE BUREAU
Et de poche,' Pupitres de voyage eu Maroquin.
SEUL DÉPÔT DES PEINTURES A REFLETS ORIENTÉS
COLLECTION UNIQUE DE FIXÉS
de fleurs de Franco,, ou sujets Chevaux de Swebach,
pour Coffres, Boites, Buvards, etc.
On trôîi^c^ îes ppceinfita t5© cette BS îî I sosî . s & thîc sîbso . isïtîrfâsso «3o
,FabrI
C.IiMVAUF.n )
GONDAI.il).. I
MAIl'ïOUKL (Maviiisl .
à I.ïos.
H.MÏSKII.I.E.
liiniKui).. .
•GKAVJCnîîN!).
JALAUKtlT.. .
a moxtpeu.1er.
hoiienv
kismes.
SAIA'ADOR (cadet
lilANCHI.. . . . .
l'OLTl (fi'crcs)... .
à pf .nriCN 'an. BOISSIEU à nantes.
• toulouse. JUI!D]EU. . . ciialons.
tours. JOLY. v rhe1ms.
U : : l_
I.ACOUR-BEURNÉ. ... à nancy.
I1ARANG. . . . . .. . . . douai.
110UZ1EU.. ...... V moulins.
k mcwIT? ! *
Ru-, des IV: v'::i ?.!on'si
5. ■ ■ .
«
BB'IIIfimB .' . fIIAIGRi SI IIIflEUl . POUDRE DI IlflIUI
Sa jç-i? M Jk ^ ^
TGXITBk JL'OrUTB,* -3*52 J-A ÊOVClîK.
Col F.Hsir, exempt d'acit'ci t?ï su-l>ini:(.« , s m'.iiôralo\ pres r\u «mî îa c..i i.v _
ravhL'cs; j;tHcïtrîit ts ^crci^M. nuiifie rhai-.inu cl t!:>nt;e au^ lù'.vs ksî c^Haii
anime, sans» ctia cur. — i'iix : S iv. Je G ;;cosj. ^
rt en errôle 1 cm
censtanumiit
POUSl X à. TOIXiETTE.
Ce Vtr.TJlinc, »îonl les «lames«J'EspaKoc lon^ «;scîusivc?nont u?ags pour îrs'soini rtûUcclB de la
loi Ht p. ro.seiro l'r.su ?, tienne à !•» peau sort élast-c? é prciniC-vo, enlève lo hûle, ciracc les
.i vu s (*« riipjH île u* ecku'ii du ia jfMtnetsc. — pi ir. : i iï\ 50,c. le flacon. '
POÏ7U S,TS« ÏSfcJWTS.
Avec cette Poudre, ra^cumuîatîon dn tartre Cvt Impossible. Kilo donne aux <îents la l;Jan-
rlieur; nux fjnicives, la Terminé et lo coloria ; A lu bouche, la frafclicar; ii l'halcit>e, la suavité.
Etle inalnticut surtout la puri'lô et le brillant de l'émail, — l'rix : 4 fr. la Ijoîte. •
iiîi^IELLf,
Rue de* Fos'îës-Honttnarlre,
A.ràJXJi* S-ti Sj"Cf'i'A'S.e r
A P^ri», vu- d ■i Cvqtii >cv'&. (.Vw bt/dri-h^aw à tt'uT.tiïcawt [Svi
'e).
iffn.1' i.iwrf lie
!&&■$ m S) .fe;l "ÉÉ*k 1 lll
r Prime de la valeur de 2 fr. accordée gratis sur un abonnement de -1 fr. 5® pour.un an
AjïFîSlJaE.UE'SrOM SIS S»ASSS®, JOURNAL de , littérature amusante
- . v Rf:ï):Gi l'Ail LES Mlilt.LlïUUS ALTKUIl?,
comjgxa^t i.v matsî:re ns 30 voi.r.uns ix -s 1 , hf. la sn:si(jvi: et 12 jiagxiri
tr. jour»^i.L, Avac i3 GIVA.'vuiîîx CT LA v.as Qur. s
:• SU moK IVri« : 2 fr. ~
' Un a;i, l'tii-iâ : ^ fr. KO i. —J>ci»ar:r.i»ui.i :y !r.
hurcati. p>»ur un km.
AV1^ ~ Le» r!euTHîi!l*» prav.i&re* prr onn«a ijui s'abonne, ont (l»rcplrm?ï>J .
îioSïal, ÏSelroût «.» îm W ,' mvç îo:pr^nlc- u-i^ un «*>* i.mur th..»u:
'vscles i2<5hav. rîTr.Arjuitr.un, rLUii xrï r»n\v.nu:..vr/onr»
lubsmo!>12112rj3 l 1 > iupcss?.rtr«s l i.yl.r jovt;baz.drxarar.lc« , ll > k& s
Six moi?, Pa« li : i fr. 2'.u. — IN-jv.vttfinrns t fi fr. 2î; c.
' Un en, Pari.< : H l'r. :ii c.— Dt'paUcRuiij : 101>. G0 c.
u JoiunaJ, avec le. K (1>kiw yruvurcs
. .
Ij'laiims liet fltiin, ilIust.H Tol..p«r l'iaE{«.a rcrtiault. - '•« UW i J «
I.èà nrrsontt» 8 n»l x'HÎ>omicrnnt p?)ur.«» a" .Îauvn.-J avt* }:* M ijmv. (-t U pîih |rs
et l« Joïtrtfal d,ihi f.ài icafvrcy rerevront en j^nu^p, av( e If ! ' rnucéro K s deux \oî«i«nc ci dc^ '-. ,
psr Cr»».ni of^lUTurct.
1rs (2 ctiiv. (!>■' a:.) 'c.;, ^u.'. r'cy. îcv
fiû3^*uiP6ti s ôuvr'ati^.dà |uU de2 frati^elK.q'Je, £ant imprima av-ç Ju*c,--t.ur l»ô< heati .f.-a;.ior î ;U c ^ et satie^ I.vuv fur.T.a< v?V'
lt - - s dlrtsÛ^poçh»s- dans lin SvC ou-usà^c d&m saliourstf :-.c'est «:ne vtntaUe «îmiu'urc. , ' - .
met Ue lc9 mcllrc d.;ns U pi>i
.1'';..-v-'Osa' s'sîfîcsaHC aa 'Iwpeaa', rac. dà faBfcowg-Soatoartr©,
Viri^ - 4 .... -
t tîl Jt'ur
îtvu ;
Pari» nostr en un maml.tl STordrodcMM. Ec»Ss*.cl Viaor. rfcNAlD rrSrcs.éditniMt.rorriSIJircoiPcrlt-s œwagcu», •ii'.l terni
r»«nnCii>«nt»Miis rraia pour l'aho:;r ,6, ranyenManUire lo liHi.il-nl jeur m scravrr >ê à^laïant»., ...
Les tdonncinsns parlent ilu lo novembre. — Les Mtm-iitm af/raHchtes :i» seront pas reçues.
.. MAISON VICTOR CliÉVAUER.
f'a«li>lc, 2S2. nw Moittm&i'ti'o; 110. iAtïi\)
BOITES, GO FF IU2 S iE,S,Sm ^^
ET PETITS MEUBLES
* 4 BAIltt'» BOUE Cl! BOIS BE HOSE.
. BïAISOX
535 tfjpîi r ï5«5. !Ê?ê^3T'!îpSl SS] [fSV [&îg!
W tâdl l^ii ÊË
Hue S.-MoBlworcsq-Fcjdcau, 1,
AU HUUT 1)D l'ASjAGH l'^.NOll.VQi.i.
3EÏÏÏ.S EÏAISOItf SPâCÏAZ.E
ITT A PRBi TaSlSa
iuiL^coir,
COIFFURE PAREE. Vi, RUE
DEWy m,a DEUIL ET DEMI-DEUIL. RICHELIEU.
M.;CttOlî)AF, coiflcur, auteur de. deux Trailés sur l'art de coi fier scion Vctge et Ui phyalouonile, vient de composer divers accessoires de
coltlnreat de grand deuil* appropriées à la S^viynê, aux haïuicuux, aux anglaises, etc. Ces parures, faites avec tous omemens do de
consacrés par l'usage, sont essayées par leur auteur sur la tôle des dames, do manière à^e qu'elles soient totriours appropriées à l'arra
gemeat des cheveux et à l'ensemble de la flguie. — Couronnes, plumes, pciynes, l'pingles, perles de jais , etc. envois en i-noviNcn. (An.)
AU MOYEN DU COLUGEpîrlCl
ÎOliBRES SE A. JOUIEN
PEHFEClIONXrES D'AlT.hS LHS CONSEILS de
3iez Iï«TKT,j"". boul. Votusounlcre, S, Paru.
jMfc. BAZAH PBt)VEKÇ%l>. .
'IS bis, boulevard de la Madeleine,
- '. et 4 04, rue du bac.
^ L'Orange cohflto entière avoc sa chair, dans un
•a éli'frar.t panier en hois et h jour, découpé par les
/A. montagnards suisses/s'étant fait i 'an derriur une
réputation européenne comme cade au d'ôircnnes
j, our j a nouvello snnée, nous prévenons les per
sonnes à qui nous fumes forcé3 de dire : Nous n'en avons plus, de
no pas attendra les» décembre.—Les commandes qui nous vienncnlde
la provlnco vont bientôt absorber la quantité que nous avons amenée.
' fueii n'étant plus délicieut que le.contenu, et plus gracieux que
le eon'enar.t, l'acheteur e>t tenté de croire que M. AYMES se ruine
ra en livrant la tout pour 8 fr. Demandez aussi,l'Orange Mandarine
qui fait les délices de nos .t atrées» tous U«a l'ruUs confits de Provence
et let! Alurcons du ia ' c . h 3 fr. Coc. à la Heur d'oranccr et 4 fr. à la
vanille, le i/i Hjlog.fAITranchir.)
VOIES URiNAIRES
0\\G,vms G^tïik'mws
' ©saltllc tles Malades.
Aiioinls île 'Catarrhe de vessie,. Rctcndon «S'urine,
(;ravi'ilo.B»cr<('HM
n:ir m. le d'« e vtio». l vol. iits. 1 f. 50 «.
fi anri) U f.Cliez l'auteur, r. Iticlielicn. 45 bis. C onsultations de 9 li
i miili'cl de 2 à s h. l'rnltcincut l'An corrcNi>«n«Iunco
Apvrfuià p«i" it*-Acadtïuutt de Pans.- WUhHJ&Oft vrti x o,u a Uaurr.f
— iiitoruit-» p^/rslie. — Exl^r la signatui-« de bO(ï(i(o, s>4n. is.îru-
rsru. i&tT.l
PLUS DE DENTS GÂTÉES'
Par l'emploi 4o IT.UXlix OLOP.lUi.h. ilo
Co d«ntifrie«|.approtir<( Ift premicr» M#Jporj» ecus6 de ta propn^A^ de ga/nr iefi «la lo« cou.itner
et iei entretMÙr nôocj et Miuchea, ac Irotire ï PARU, the* M.
LEiJEAULT, l'haruiseicn, rut St-hfariin, isS, «n l'rotitice *ti
l'Etranger, ch^x îei principtux ]'arfiiimim. l'rir Au Flacon :
a'adr«* , 8ï chea i'iafBJitrur. rat- Ju Faub.-du- Tentpit,
ut .* Pxrit. tt&t flacom fr.
casses
PATS PEGT0&ALS et SIROP PECTORAL ne
LAIT D'mJlTRS
ST. BAOOX s r, BKVETBsyif
Seuls propriétaires du procédé pour extraire le lait
ghiUneux général!r de l'nuitre, guérissant radicale
ment les rhumes, asthmes, coqueluches,.Irritations do
{mitrine. iX'pùt chez les meillem-s pharmaciçns; pour
es expéditions, rue de Jtissiou,il.
A L * oBHOM*éiini«'«/i!>au IHrç, 1 fr 20 cent.
UIIMOVIÎH «.'îfijiUlli dk o o a J î T , suce™.
f^^^»;^Jj^îï^.Vlarchand de couleurs,?: 71*. des Vieux-Aup^l n,
^ [tien t'ftdre.xter
16, RUS J.»Jf.*KOUS££AU, CTf r.'.CS LA PO&TS.
MâlSOM WmîJCME*
GROS ET DÉTAIL j ENTREPOT GÉNÉRAL DE
Crîsi &ïas, Vers'cries, S'orseïaisîesj cic.
Grand assortiment de pervieen de ta!>ie. h thé,'café, verros d'eau,
caves à liqueur, ol'Jeb de fanlai^iu pour
VQHCZLLlttli ALL/iJST AU FEU.
NF.VllAl.(îJKS.GASTKAI,(»ÏES. (àuéi ison sftre ot ikstanvankk. pnr
emploi du l'AULLiiMAdoli.rouDwr.sa, pb.'i.'î.r.d'AJ'jtdi-îjt-ll. Li i.ta b.
AM0MCES-0IMIBUS.
LOCATIONS PARIS.
% flhison k loier à Ifclleville.ruc
St-Denis, 5î, sur 'a grand 1 place,
U chambres à coucher, cuiiinc.
g&ton, sallo â manr«r, îo-tout
parqueté, cour et jardin.
a louer en totalité, charmanto
maison dans le quartier de la Ma
deleine, du priï do 7,000 l'r, S'ad,
ft M, Givry, do S à £» h., rue de
l'Arcade, 0.
A louer, un prand el bel appar
tement orné de «laces, au & c , ruo
Thérèse) 11.
U.-ine ù louer k Grenelle, rue
des Entrepreneurs, VI. S'adresser
à 1 Usine mémo.
A louer, rue Pavart, 0. bol ap-.
parlement, 0 f^nx l'rix fr.,
avec écurie, 3,600 fr.
a louer, joli appartement com
plet, cité Trévtse, 3 (sur lo
square )
A vendre, pour cause do dé-
psrt. ceo bouteilles Rordeaux
bl himlion l»»,osc. la bouicillo,
verre compris; deu-ç barriques,
memo.crd,niôrno année, iao tr. la
barrique. S'a'îressfr à mdiû v 8
Crosmer, rue de Verneutl, 37.
A vrnJre à l'amiable, I0B plan-
ches géographiques graves «or
acior. Prix : SXW f«*. îi'ad. chez Al.
Ljlor.t, rue dea KoyctR, 43.
iîi™r
Magasin d3 modea tré.i bien si
tué, quartier de la place Vendôme,
A vtudre do suite, pour cauaî do
Ciiangement' do position. Cetio
aiwire présente do très beaux
avantages. Prix, 1,003 fr.
S'adresser à jj. Len^ire, rue dir
I aubourg-l'ois^oaniéro, 0. (AfiV.)
•D^'blt de tabac, avec (France, à
vendre, sur les boulevards; nro-
duil brut, n.7C0, et net 3,0-ù" l'r:
prix, o,8M f t v— Autres de 4,520 i
30,000 lr.
S'adresser à M. IJoulillicr I)o-
hîonlièrcF, ruellicbclieu, l3.
A vendre,un fonds de chapelle-*
rie de premier ordre.
S'adresser à M; Wolger, ruo
r*vo-Sî-Augu3iin,o,de2àSh.(Aff.)
Imprimerie lilhographiqueà co
der ù des co:plUioni avaiila^euser 1 ,
bous ouvrage 1 . S'adress'r ruo
Saintc-Appoiino, î», à Paris, -
DEMANDES, OFFRES.
* '
On demande pour remplir «n
emploi supérieur deu.îOO f.jdans
une entreprise honorable et sûre,
une personne.quL y prendrait en
inlérôtd» âS;Sf;0 f«\ On ♦xi^omo-
ralaô, capacité e» i onnfc:i ivla-
tions sociales. S'ad. franco, à M t
i'jclion, in'ermédlaire, rue N.-l).-
des-Victoire», S3. •
Avis.,— On demande de suite
33.000 fr. pour Texploilalien, a-
pv6s«bonae* èjjrcuvvs, d'«»n bre
vet H'invontion ( ssîh garantie du
gouvernement) d'extrême née#-s -
: ité joumaliéi-e, présentant C0 CiO
de béuéllee assuré.
S'adresser de 2 ft B }»eurcs, ù M,
Givry, rue de l'Arcade, 0.
Le chef d'un gr*n l établisse-
m<;nt industriel, en voie de f roc—
périié,
OV'03 f>*. pour falro una bor.r.o
op^ralion. ïl offre les iririlieures
gjrantieiî. S'adre?sor à l'OfO^o du
Commerce, rue de Provence, i I.
Avis. — Daux jounes Anglaises
connaissant 'français, la musi
que le dO'Ssi.n et l'i'allen,défirent"
trouver dans do hnnncs maisons
dfs places dinssitutri^s, do liâ
mes rie çamoatruie-muleconflan-
ce. .S'adresser 1:10 Ca?setle, 48.
AVIS. On demando deç em
ployés de bonne tenue, nlaca de
la liourse, il.
— I08 —
RIGUGTIÏÈQO CiJOISÎK DU COXSTITliTlONNEÎ.
qui n'est pas'c!iie!u\ fait pousser de nouveaux bourgeons, île
nouvcaii:i épis; le, ;lonv : ïia;ro est rqip.vé, et l'on ne s'aperçoit
tant sculciiicsit pas que les bète.-? malfiiisanlos ont pansi- par
là. N'est-ce pas, mon brave homme ?—dit lo vieux labou
reur au Maître d'école.
— Sans doute, sans doute, —reprit celui-ci, qui semblait
depuis quelques mome.n;; réfléchir profondément.
— Quant aux femmes et aux enfans , il y a aussi du tra
vail pour eux et pour leurs forces, — ajouta le père Châte
lain. >
— Et malgré ça , — dit Claudine la laitière, — le chemin
n'dvattcfc pas vite.
— Dame ! ma fille , ça prouve qu'heureusement dans le
pays les braves gens ne manquent pas d'ouvrage.
— Mais à un infirme, ùmci, par exemple, —dit lout-ii-
coup-le Maître d'école , est-ce qu'on ne-m'accorderait pas la
charité d'une place dans un coin de la ferme, un morceau de
pain cl un abri.., pour le peu de temps qui me reste à vivre?
Oh! si cela se pouvait... mes bonnes gens... je passerais ma
vie il remercier'Votre .maître. . : .
Le brigand parlait alors sincèrement. 11 ne se repentait
pas-ppur cela de ses crimes; mais l'existence paisible, heu
reuse , des laboureurs , excitait d'autant plus son envie, qu'il
songeait à l'avenir effrayant que lui réservait la Chouette ;
avenir qu'il avait été loin de prévoir , .et qui lui faisait re
gretter davantage encore d'avoir , en rappelant sa complice
auprès de lui, perdu pour jamais la possibilité de vivre au
près des honnêtes gens chez lesquels le Chourineur TavaFt
placé. .
Le père Châtelain rçgarda le Maître d'école avec élonne-
niant. ■ ■ 'v " ■■■■*■ ■
— Mais , nlon pauvre homme, — lui dit-il, —je ne vous
croyais pas tout-à-fait sans ressources ?..
— Hélas 1 mon Dieu si... j'ai perdu la vue par un accident
de mon métier... Je vais àLouvrcs chercher des secours chez
un parent, .éloigné... mais vous comprenez... qnelquelois les
gens sont si égoïstes... si durs... — dit le Maître d'école.
— Oh ! il n'y a pas d'égoïsme qui tienne, — reprit le père
Châtelain, —un bon et honnête ouvrier comme vous , mal
heureux comme vous, avec un enfant si gentil, si bon, ça
attendrirait des pierres... .Mais, le maître qui vous employait,
jivant votre accident ^comment ne fait-il rien pour, vous '?
— Il est mort:..—dit le Maître d'école après un moment
d'hésitation, — cl c'était mon seul protecteur...
— Mais l'hospice des Aveugles 1
— Je n'ai pas l'âge d'y entrer... ■
—Pauvre homme!... vous êtes bien ii plaindre! ■'
■— Eh bien! vous croyez que si je ne trouve pas ii Louvres
les secours que j'espère, votre maître, que je respecte déjà
sans le connaître, n'aura pas pitié de moi ?...
— Malheureusement, voyez-vous, la ferme n'est pas im
hospice... Ordinairement ici on accorde aux infirmes dépas
ser une nuit ou un jour à la ferme... puis on leur donne un
secours... et que le bon Dieu.lés ait en aide...
— Ainsi,"je. n'ai aucun espoir d'intéresser votre maître à
mon triste sort? — dit le brigand svec un soupir de regret.
— Je vous dis'larègle, mon brave homme ; mais notre
maître est si compatissant, si généreux, qu'il est capable de
> de tout. ' ■ . _
'— Vous croyez? — s'écria le Maître d'école, — Il serait
possible qu'il consentît à ine laisser vivre ici dans un coin ? Je'
serais heureux de si peu !.. r
—Je vous dis que notre maître est capable de tout... S'il
consent à vous garder à la ferme, vous n'auriez pas à vous
cacher dans un coin; vous seriez traité comme nous donc!..
■ comme aujourd'hui... On trouverait de quoi occuper votre en
fant selon ses forces; bons conseils el bons exemples ne lui
manqueraient point, notre vénérable curé l'instruirait avec les
autres enfans o du village, et il grandirait dans le bien, comme
on dit... Mais pour ça, tenez, il faudrait demain matin parler
tout franchement à à Notre-Dama-de-Bon-Sccours.
— Comment? — dit le Maître d'école. " s
— Nous appelons ainsi notre maîtresse... Si elle s'intéresse
à vousj votre affaire est sûre... En fait de charité, notre maî
tre ne sait rien refuser à notre dame... ;<
— Oh! alors je lui parlerai... je lui parlerai!.. — s'écria
joyeusement le Maître d'école, se voyant déjà-délivré de la ty
rannie de la Chouette. . ;•
' Cette espérance trouva peu d'écho chez Tortillard , qui ne
se /Sentait nullement disposé à profiter des offres du vieux la
boureur , et à grandir dans h bien sous les auspices d'un
vénérable curé. Le fils de Bras-Rouge avait des penchans très
peu, rustiques et l'esprit très peu tourné à la bucolique; d'ail
leurs, fidèle aux traditions de la Chouette., il aurait.vu avec
un vif déplaisir le Maître d'école se soustraire à leur commun
despotisme ; il voulait donc rappeler à la réalité le brigand,
qui s'égarait déjà parmi de champêtres et riantes illusions...
— Oh! oui, — répéta le Maître d'école, — je lui parlerai,
à Notre-Dame-dc-lïon-Sceours... elle aura pitié de moi, et...
Tortillard donna en ce moment et sournoiseme'ni un vigou
reux coup de pied au Maître d'école, et l'atteignit pu Ion en
droit. ■ 1 . ■ ■ ii
La souffrance interrompit et abrégea la .phrase.du brigand,
qui répéta, après un tressaillement douloureux :
— Oui, j'espère que cette bonne dame aura pitié de moi.
— Pauvre bon papa, — reprit Tortillard, — mais tu comp
tes pour-rien ma bonne tante... Mme la Chouette, qui t'aime,
si fort...Pauvre tante la Chouette !... Oh ! elle he l'abandon
nera pas comme ça, vois-tu? Elle serait plutôt capable de ve
nir te réclamer ici avec, notre cousin, M. Barbillon.
. — Ce braver homme d des pareus chez les poissons et chez
les oiseaux...-r-dit tout bas Jean-llené d'un air prodigieuse
ment malicieux, en donnant un coup de coude à Claudine ,
sa'voisine. : ■. ■
— Grand sans-cœur, allez ! de rire de ces malheureux, — J
répondit tout bas la fille de ferme , en donnant à son tour à
Jean-René un coup de coude à lui briser trois côtes.
— Ma —
EUGÈNE SUE. — LES MYSTÈRES DE PARIS.
— Madame la Chouette est une de vos parentes? —de
manda le laboureur au Maître d'école.
—Oui... c'est une de nos'parentes... —répondit-il avec
un morne et sombre accablement.
Dans le cas où il trouverait à la ferme un refuge inespéré, il
craignait que la borgn.csse ne vînt par méchanceté le dénon
cer; il craignait aussi que les noms étranges de ses préten-
"dus parons, Mme îa Chouette et M. Barbillon, cités par
Tortillard, n'éveillassent les soupçons ; mais, à cet endroit,
ses craintes furent vaines ; Jean-René seul y vit le texted'urte
plaisanterie faite à voix basse et très-mal accueillie par Clau
dine.
— C'est celte parente que vous allez trouver à Louvres ? —
demanda le père Châtelain.
— Oui, — dit le brigand, — mais je crois que mon (ils se
trompe en comptant trop sur elle.
— Oh ! mon pauvre papa, je ne me trompe pas... va...
Elle est si bonne,- ma tante la Chouette ! Tu sais bien-, c'est
elle qui t'a envoyé l'eau avec laquelle je bassine ta jambe...
et la manière de s'en -servir.;. C'est elle qui m'a dit : —Fais
pour, ton pauvre papa ce que je ferais moi-même., .et le: bon
Dieu te bénira... Oh ! ma tante la Chouette., elle t'aime...
mais elle t'aime si fort que... '
— C'est bien, c'est bien, — dit le Maître d'école en inter
rompant Tortillard;—ça ne m'empêchera pas, en tout cas,
de parler demain matin à la bonne dame d'ici.... et d'implo
rer son appui auprès du respectable propriétaire de cette
ferme; mais, — ajouta—t-il pour changer îa conversation et
mettre un terme aux. imprudens propos do Tortillard,—mais,
à propos du propriétaire de celte ferme, on m'avait promis
de me-dire ce qu'il y a de particulier dans l'organisation de
la métairie oii nous sommes.
" —C'est moi qui vous ai promis cela, — dit le père Châte
lain,— et je vais remplir ma promesse. Notre maître, après
avoir- ainsi imaginé ce qu'il appelle Vaumône du travail,
s'est dit : Il y a des, établissemens et des prix pour encoura
ger l'amélioration des-chevaux, des bestiaux, des charrues'et
de bien d'autres choses, encore... ma foi!... M'est avis qu'il
serait un brin temps de movenner aussi de quoi améliorer
les hommes... Bonnes bêtes, c'est" bien; bonnes gens, ça se
rait mieux, mais plus difficile. Lourde avoine et pré dru, eau
vive et air pur, soins constans et sur abri,- chevaux et bes
tiaux viendront comme à souhait et vous donneront contente
ment ; mais, pour les hommes, voire ! c'est autre chose : on
ne met pas un homme en grand'vertu comme un bœuf en
grand'chair. L'herbage profite au bœuf, parce que l'herbage,
savoureux au goût, lui plaît en l'engraissant ; eh-.bien ! m'est
avis que, pour que les bons conseils profilent bien à l'homme,
faudrait faire qu'il trouve son compte à lc-s suivre.
— Comme le bœuf trouve son compte à manger de bonne
herbe, n'e^t-ce pas, père Châtelain?
— Justement, mon garçon.
— Mais, père Châtelain, — dit un "autre laboureur, — on
a parlé dans les temps d'une manière de ferme où des jeunes
voleurs, qui avaient eu, malgré ça, une très bonne conduite
tout de même, .apprenaient i'agricullure, et étaient soignés,
choyés comme de petits princes?-
— C'est vrai, mes enfants ; —il va du bon là-dedans ;
c'est humain et charitable de nejamais désespérer desméebans
mais faudrait faire aussi espérer les .bons. Un honnête jeune
homme, robuste et laborieux, ayant envie de bien faire et do.
bien apprendre; se présenterait à cette ferme de jeunes ex-
voleurs, qu'on lui dirait: Mon gavs, as-tu un brin volé et
vagabondé? —. Non. — Eh bien ! il n'y a pas de place ici
pour toi. ' ■
— C'est pourtant vrai ce que vous dites-là, père Châtelain,
— dit Jean,-René. — On fait pour des coquins ce qu'on ne
fait pas pour les honnêtes gens ; on améliore les bêtes et
non pas les hommes.
— C'est pour donner l'exemple et remédier à ça, mon
garçon, que notre maître, comme je l'apprends-à ce brave
homme, a établi cette ferme... « Je sais bien, a-t-il dit, que
là -haut il y a des récompenses pour les honnêtes gens ; mais
làr -haut..; damé! c'est bien haut, c'est bien loin ; et d'aucuns
(il faut les plaindre, mes enfans) n'ont point la vue et l'ha
leine assez longue pour atteindre là; et puis où trouveraient-
ils le temps de regarder là-haut? Pendant le jour, de l'aurore
au coucher du soleil, courbés.sur' la terre; ils là bêchent et la
rebêchent pour un maître; la nuit, ils donnent harassés sur
leur grabat;.. Le dimanche, ils s'enivrent au cabaret pour
oublier lés fatigues-d'hier et celles de demain. C'est qu'aussi
ces fatigues sont stériles pour eux, pauvres gens! Après un
travail forcé, leur pain est-il moins noir, leur couche inoins
dure, leur enfant moins malingre, leur femme moins épuisée
à le nourrir?.., le nourrir !... elle qui ne mange pas sa faim !
Non ! non I non! Après ça, je sais bien, mes enfans, que noir
est leur pain, mais c'est du pain ; dur est leur grabat, mais
'c'est un lit; chétifs sont leurs enfans, mais ils vivent. Les
malheureux supporteraient peut-être allègrement leur sort,
s'ils croyaient qu'un chacun est comme eux. Mais ils vont à Ja
ville où au bourg le jour dû marché, et là ils voient du pain
blanc, d'épais et chauds matelas, des enfans fleuris comme
des rosiers de mai, et si rassasiés, si rassasiés, qu'ils jettent
du gâteau à des chiens... Dame!... alors, quand ils revien
nent à leur hutte de terre, à leur pain noir, à leur grabat, ces
pauvres gens se disent, en voyant leur petit enfant souffre
teux, maigre, affamé, à qui ils auraient bien voulu apporter
un de ces gâteaux que les petits riches jetaient aux chiens :
« Puisqu'il faut qu'il y ait des riches et des pauvres, pour
quoi ne sommes-nous pas nés riches?-C'est injuste... Pour
quoi chacun n'a-l-il pas son tour? ». Sans doute, mes enfans,
ce qu'ils disent là est déraisonnable.... et ne sert pas à leur
faire paraître leur joug plus léger ; et pourtant ce joug dur et
pesant, qui quelquefois blesse, écrase, il leur faut > le porter
sans relâche,, et cela sans espoir.de se reposer jamais .. et de
connaître, un jour, un seul jour,"le bonheur que donné l'ai
sance... Toute la vie comme ça, dame! ça paraît long... long
comme un jour de pluie sans un seul petit rayon de soleil.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 77.58%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 77.58%.
- Collections numériques similaires Ménestrier Claude François Ménestrier Claude François /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Ménestrier Claude François" or dc.contributor adj "Ménestrier Claude François")Histoire du roy Louis le Grand par les médailles, emblêmes, devises, jettons, inscriptions, armoiries et autres monumens publics, recueillis et expliquéz par le P. Claude-François Ménestrier,... /ark:/12148/bd6t5775966m.highres La Philosophie des images énigmatiques... par le P. Cl.-François Ménestrier,... /ark:/12148/bpt6k8703712v.highres
- Auteurs similaires Ménestrier Claude François Ménestrier Claude François /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Ménestrier Claude François" or dc.contributor adj "Ménestrier Claude François")Histoire du roy Louis le Grand par les médailles, emblêmes, devises, jettons, inscriptions, armoiries et autres monumens publics, recueillis et expliquéz par le P. Claude-François Ménestrier,... /ark:/12148/bd6t5775966m.highres La Philosophie des images énigmatiques... par le P. Cl.-François Ménestrier,... /ark:/12148/bpt6k8703712v.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 4/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k668077x/f4.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k668077x/f4.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k668077x/f4.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k668077x/f4.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k668077x
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k668077x
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k668077x/f4.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest