Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1937-07-08
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 08 juillet 1937 08 juillet 1937
Description : 1937/07/08 (Numéro 22044). 1937/07/08 (Numéro 22044).
Description : Note : Dernière éd.. Note : Dernière éd..
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/12/2010
e
LE PETIT PARISIEN
= 8-7-31
se sont élancés l'assaut du ( géant
BA RTALI FUT L'HOMME DU GALIBIER
OU IL S'EMPARA DU MAILLOT JAUNE
DEUX GRANDES DÉCEPTIONS MAIS ESPOIR QUAND MÊME
Georges Speicher, blessé à l'épaule, n'a pas pris le Car l'individuel français Gallien fut l'autre héros
départ à Aix-les-Bains et Maurice Archambaud. de la montagne, tandis que Lapébie et Marcaillou
découragé, abandonne en cours d'étape faisaient une fin de course étourdissante
Au fil des kilomètres.
Greaoble, 7 juillet.
Pierre nous a enthousiasmé
de nouveau. Hier il j'êtatt accroché
longtemps dans le col de la Tamie à
la ro«e de Vervaecke. Aujourd'hui, il
galopait devant les « montagnards »
les plus aguerris. Le n" 120 peint en
lettres. noires sur son dpssard maculé
de poussière et de goudron ne disait
rien aux innombrables spectateurs. Sa
victoire' du Tour de Roumanie n'avait
pas eu un grand retentissement. On
Ignorait sa valeur, et lui, qui était de,-
cidé à s'imposer, pédalait au même
rythme accéléré. Au modeste coureur
du Parreux la victoire allait-elle sou-
rire ? On le *crut petit
jj. petit, a*a chances diminuaient. Gal-
lien ne se butait p- pourtant, mais
derrière- lui un adversaire résolu te
tait de lui ravir le laurier. Et, dans
une détente puissante, une vraie, en-
volée, BartaJt le laissait aur place et
terminait l'escalade du va
lant fa.ire- flotter sur La cime altière
son maillot aux couleurs du drapeau
Italien.
Le triomphattar
Premier au sommet du Galibier,
iflut iL à 2.S58 mètres sur la
route de rocailles bordée de champs
de neigç, premier au Lautaret, pre-
mier au vélodrome de Grenoble, Bar
tali est le triomphateur de la journée.
De telles prouesses lui assurant le le
symbolique maillot jaune que TA! le-
mand Bautz n'a guère défendu, termi-
iX&nt
Souvent, le vainqueur du Galibier
avait perdu, sur la route de Grenoblev
sur les bords de là Romanche, Le fruit
de ses efforts.
Bartali ne perdit pas une seconde
dans la folle descente, et ayant aana
doute reçu des nouvelles de L'arrière et
sachant que son
n'était paa loin, il l'attendit vers fîoeha-
unissant
leurs forcea, g' en traînant tour de
rôle, loua deux firent une trentaine de
kilomètre*. Dans la banlieue greno-
biaise. Bartali partit et s'assura la vic-
foire.
El ici Français ?
n'étaient paa dans la
course mais, pourtant tous deux sont
aux places d'honneur. troisième et qua-
trième. Cnnlment un tel rétablissement
put-î] se produire 7 Lapébie et Mareail-
lou n'ont pas été désespérée par leur
grog retard au Galibier. Ils ont foncé
dans l'anneau sana fin de la descentR
du Lautaret, sur lea 30 kilomètres de
la descente vers Pont-Saint-Guilhonne.
Après la Grave, 'la eurent la joie et
l'heureuse surprise de rencontrer les
as italiens un ?eu surpris de ce retour
& ausfii folle aJlure. Et, avec aux, la
chaaee se fit, et l'entente .s'organisa. La
poursuite fut ardente» un groupe de
six individuels fut rejoint, et le retour
Fut magnifique. Au sprint, L.ap4bie r*-
trmiva détente et le Toulousain Maf-
çail]au ne ie quitta pas dtâ yeux. Cette
reura ne nous fait pas oublier, pourtant,
l'abandon de Georges Speicher.
Le champion de France Georges
Speicher. leader de l'équipe française,
septième du classement général, ne
s'est pas, en effet, présenté ce matin au
départ, une déchirure musculaire, oc-
casionnée par sa chute d'hier iL la tron-
tière suiwe, lui interdisant tout effort
violent. Maurice ̃ Archainbaud, lui, a
abandonné dans le Galibier. Paul Choc-
que est toujours en bonne position*
étant douzième av général.
La promenade matinale
Pendant plus de 95 kilomètre», d'Aix-
l«BrBaina à
par les borda de la de l'Iaèr*
et de l'Arvc la peloton évolua en ordre
partait, comme à la parade.
Galtien premier au Télégraphe
A 1a Leche-re, après 9 kilomètres,
les positions 6taient les suivantes
Galtien
et Lowie, à 50 secondes
Viciai, à 52 seconde*
Go&smat, aylvèrç Maè», ViwerS, ClS-
Barta.ll, Cajnusso,
GàleteaUi Amberg, Ezquerra, aimmer-
marin, Ktnt Thlerbach, Molinar.
Fred EIÉVIN
Le col, du Télégraphe (1.027 mètres)
irait encore à 4 ki'lmnè'trw, avec des vi-
rages norahreuTC.
Gallien se détachait nettement,' et il
traversait un long tunnel, avec une
nette avance sur Lowie, Vicini, Berren-
iero.
Barfali premier au Gaîibier
de.. un effort prodigieux, a
et a rejoint et dlatancé Gal-
lien, désemparé par cette attaque. La
fûule acclame les deux rivaux et au
sommet, est eat premier.
Gallien n'eet pas veinard. Sur la non-
velle route du Galibier, des de
rechargement sont en cours. Vers le
cinquième lacet, Gallien crève. Il sera
rejoint.
Comnstv e*t deuxième
A la Grave, Bartali a 1 mio. 20
à'avance sur son compatriote Camus--
qui s'est assuré la deuxième place,
Vicini est troisième 5 min. 13 sec.
Ainsi trois Italiens sont en tête. L'ïn-
livlîiuel français Gallien est quatrième
k 7 min. sec. Puie viennent, dans
l'ordre 5. Simonin L, Ducazeaux, Lau-
rent, Viagère 9- ex tsquo Vervaecke.
Mae3, Lowie, Deloor, Galateau. Fré-
chant 14. Marcaillou, qui est le prx-
mier Français de l'équipe nationale
15, Canardo 16, Thlerbach 17f Lape-
ble 18. Cacheux 19. Berrendcro
20. Muller 21. Dîaseaux 22. Deltour
23. Ambe:r,g; 24. Oubron, etc.
Apre? la Roche taillée, les deux Ita-
liens ne se tâchent pas. C'est la bonne
tactique pour s'assurer ta victoire. Ils
ont 4 min. d'avance sur les eina
Caille., Laurent, Ducazeaux,
Simonini, Vidai, et 4 min. 45 sec, mur
Lap4bi€. MaTcaiLïou, î-fa* Lowle. Ver-
vaeeke. Fr^chaut et Galateau.
Le retour de Lapébie et Marea&lou
Le tandem italien mène rondement
la dansa et les deux champions réa-
lisent une entente parfalte. Camusso
ne rechigne pas à la besogne, et les
voici aur le pont de la Romanche, tou-
jours en eiccïlente condition. Toute-
fois. il n'est gi bonne entente qui ne
prenne fin dans le sport, et voici Bat-
tali.qul bleu avant le vélodrome
de Grenoble. Il s'assure la première
place et gagne l'étape du Galibier en
8 h. 2 min- 57 aec. Camuaao est second
en 3 b. 4 min. 50
Les Français Lapâbie et Marcaîiluu,
aprè s s'être rapprochés des Belges,
avalent été sauvent les animateurs de
la ohassfi. Ils fournirent encore un bel
effort et s'assurèrent sur la piste du
vélodrome de Grenoble lea :places d'hon-
neur Lapéble se olassait troisième, en
B h. 5 min. 33 sec.; était
quatrième devant les individuels Lau-
rent et Gallien.
Longtemps on attendit l'arrivée «le
l'Allemand Bautî, porteur du niai] lût
jaune. Il termina seulement trente-cin-
quième, en h. 20 mîn. ÏS atc.
Aujourd'hui
GRENOBLE-BRIANÇOrc
liai Km.)
i0 km.) in. li
La Mar#
138 ttB.) 11 h. sa
Ray&rd
i.m km), iî h. tS
(AU. I 340
mèircel
Gap
(im km).. 13 a. 35
Embrun
(X43 km.). El 11. 50
UElàNÇON
<1M km.). 19 h. 30
VISITE AU "PETIT PARISIEN"
Bachelier c'était le désir de mon père
Le mien, c est d'être champion de France
nous déclare COURTIN, le sprinter étudiant de Casablanca
Avec 10 sec. 4/5 aux 1M in., performance réussie à Casablanca LI y
semaines, l'étudiant Courtin sera, dimanche, l'une des vedottca d« champion-
Data de France. h'*n dernier, Courtln eût fait figure de favori, mais M- Courtln
père s'appofci à la renne m Tbii* de
fiU, II »vMt « au
«t tl fftllait o>»t-p«§f une naoctioa.
Elle *t*lt h«one. »anB ««tt« nanti Ion,
pnlsqu* le jeun« Oourtin, prtvè du chum
piouist l&sS, **> remettait pido
kb étumJère partie de.. bu puli rënisiHitt lien
nain» brIIlHtRBiMt la HMUnâ« partie fil.
Juta dfrùlçc M, Court Id pire ét»lt t*t1.
Le liti l'était plus encore,
Il eoalatt que Js soli U*ch*ll*r, Cfest
fftlt. A thon tour d'^m«ttra an Il= Je
tondrai* thamplei de France. QUE
&*̃ M»lfr*rdtf de Stoli, de
de Goldowsk^
Et r^urtin
J%«i ua pf« P*ur de '̃ P'sie de Co.
prur «Ossl la Ott qitt
Boui b&bltufi la chatrur, voui
Msrnnin». Là b*s, J'xJ f^v»l trtt
lOUTtllt 10 ♦*«- 4/3. Beaucoup de chose, me
iam dapp*k**t. Slali »v«« 10 tM- Je n« cpdU pu
poitïclr rarner dlmancbe. I1 faudrait que
je fisse mieux. Stol», lui a réuni 10 ne,
"f/10. et Goldo*slty m cirurn tffes en de..
*ûu* de tn pt}B4lbimés lora de. champlnn-
Fatljii* par le vis page a Parla 7
Pu da t»flt.
Un peu dépayat ?
de club Ta.bmr et
3'.1 quitté Cnnablane» avant Ils
ï/ftthJçHsme au Marn* ?
Fat aartlsÉrncnvnt de pistes et ras du j
dit
plue. Il t du Pu poartnat dïpul»
un »,
Rob«rt MARCHAND.
p-t anci*Mt rnpitAîAi! do V^quipf dp. Francr,
dnhne un départ, à Cf.iirtln, fut la t*rra*s.f
de in, «^rwtloii sportiye du « Pttlt Patinlm
tjdâtdii? un
De notre envoyé spécial Herman GREGOIRE
.le me souviens d'avoir ln, Il y a
quelques fljinéftsf sous la pluma de
Bl. H«nrl Despfrarige, p#re du Tour de
1 montée du GalEI.U-r par l.Uiiri PéHssier,
Il en Comparaît la màiitriAe, L'élan et la
perfection, aux tra-sédlee. de Racine et à
la frise du Sous aller aussi
que les deux, cou-
des maitrpis, qu« leur courte d'aujour-
d'hui fut un chef-d'oeuvre et qu'il entra
dans une telle réussite un soucl de
une gradation lj-rtque qui justifiant des
comparaisons hardies. Je n'ai qu'à
prendre tm& deux hommes. dans la
vallée et à les suivre par les traverses
dangereuses des cols, et mon récit est
tout construit parce que leur course
l'est également.
Tout d'abord, je fais amende honora-
ble. J'avaip cru à une scission italienne.
.J'avals pressenti un conflit Ftémont-
Basse-ItaJie dont la conduite de Ca-
musao a ruiné l'hypothèse aujourd'hui.
Allons, l'équipe transalpine est homo-
gène, et ce n'est pas sur les faiblesses
de l'adversaire que les Belles peuvent
spécider.
D'AIx on Savoie, ce fut un beau
départ 1 l'.e peloton somnolait. Les
Alu^s mÊmpt, rempli et lilpu qul )tou'
chalt l'horizon k nôtre droite, sem-
blaient dormir: mais nous quf" savions
tout c* que sea replis cachent de forte-
ravine?, faKRBes-tra.pp^s et for-
tiflcatlons abruptes, nous avions pré-
Paré la bataille. Tout d'abord, les
avions étalant partie à la reconnais-
sance des d va le chant des-
moteurs emplissait le firmament. Les
motocycliste?, le tôt se nu comme dos
guerriers sauvages, s'élancent à leur
tour. Pub vient le train des autoniobi-
les rhaKsïws et couple». Au loin dtspa-
raît dans la. vallée le cortège des voitu-
res puBlïcltalms. En-fin s'ébranlent,
chien» et hiunl-
tlonnafres de 00 troupeau, les camions
de matériel. Toute ootte armée encadra
un pelriton dp voltigeurs au tnalHot
clair qui parait bien frêle par non-
Il est vrai que, le* pTpmlArw
pentes ausedt»t il il n'y a plus
d'yeux que pnur eux, pour Ipmth ftnes
silhouettes protll&e-B au dela de. abîmes
sur d'aveu plants écrans de pierre.
Tlhimlnez, gens du Ferreux Le pre-
mier npm que l'écho montagnard nous
envole est cetiil de \Cotre concitoyen
Gallien. T^vut d'abord, par vieille Imhi-
tiide d'un qui n'a jamais douté
de ses forces. Vervaecke s'est jeté dans
la bataille, mais Il ;IL bientôt calé et il
&'«gt détaché un jeune homme blond,
aux traits Brin, au doux sourire, un Indi-
viduel français qui allait en un Instant
compenser les retards qu'accumulent
depuis huit jours les cœurs chauvins,
(iallfein a derrière lui, depuis Sylvère
Maes jusqu'à Bartall, tous les épouvan-
tails du Tour. Il s'en nwque; Il s'en va
Comme iL la. promenade et, en haut du
Télégraphe, Il est vainqueur.
Pendant les neuf dixièmes du Gali-
hier, il domine encore la m«ute de son
coup de pédale aisé. Mais alors surgira
Bartalt, le saigneur des routas verti-
cales auquel un amateur comme
Gallien doit céder le passage. Et Bar-
tell s'envole. S'il n'y avait, très loin
derrière, des champions authentiques
qui transpirant et qui souffrent, le
moins Dtg&mhe d'entre nous, victime
d'une Illusion, sauterait à bicyclette
pour franchir aussi la montagne à
l'Italienne.
Maintenant Bartall est jugé. Celui
~™ Aujourd'hui
£eflll+#l la. fâdior-Bportaqn* rfu r*#m
POSTE PARISIEN
13 h. p*ge i «ftp.
h. umée i Ërimwii.
t9 li. î commcvUlTCB,
RadiorvpûrfvT Georqci BRIQUET
ïiil lui résistera, on a onbUé de renga-
ger dans le Tour, car jq ne ïul voïs de-$
la liste étalée smia mes yeux ni pair ni
rival. l*s pavés ne l'ont pas amQtndri.
H s'est bien défendu contre la montre
et la montagne est Impuissante contre.
lui, Son seul ennemi eet en lui-même.
C'est l'ennui Quand Il est trop long-
temps seul, Il «'«rniuifl. Et test Il
qu'apparaît avec la collaboration d'un
Camusso transcendant, rartlculation
ftriihJtpcturj*le de la Course, menée de
bout en bout avec autant de sagesse
que de témérité.
Tout d'abord, Bartall part douce-
ment. S'il partait trop Il 11 gérait
tout seul pour aborder tes chemins
désertiques qui mènent au Sommet,
tout seul parme te» rwh^rç Inhumains.
.se bien plus amusant de Hanter Tun
[ après l'autre cca groupes d'hommes
1 déhanchés qui poussent bans varier
leur allure, taudis qu'on les passe en
accélérant un petit peu.
Le Galibier et G&IIfcn sont vaincus
dans le dernier kilomètre. Belle course^
presque musicale. On dirait un hautbois
qui a d'Abord modulé sa méloldle à
travers le chant de tous les instru-
menta et qW, dominant enfin l'orches-
tre, fait entendre ses plus hautes et
plus brillantes ttotefi.
L'ARRIVÉE A .GRENOBLE
1. Glnu BARTALI (Italien), en 8 la. 2 nain, 67 secj
Z, CamiiMo, en 8 h. 4 min. 50 aec
1 Lapéhler en S h. a min. sec.
4. Maroalllou, marne temps.
6. Laurent, 6. Galiiea, 7. Frécimut, S. Vl9-
se. fl. <>aUternî, toua même temps.
10. Si moulai, 8 h. 1 mln_ 44 eec.: ï H. Vl-
cItiî, 8 h 9 mm. S2 sec. 13. Vervaecke,
h. 10 min. 14 sec, 13 Lawï*, 14 3. Maea;
lH MuIIpp, A ïi 19 min. 4 «̃< 15 Del tour,
A h. 13 min. 18 aec-, Ducaaeaux, 18.
Bra«c Révélât. 19. Kflrr«ndfifo, M, Oubron.
Clonrefe, 22. Passât. 3a Deloor. 24. Am-
ber£, 25. DlaasaiiT, St JClnt, 27. P. ChDcque;
28. Epli. 8 h. 16 min, 47 sec.; 29. Canardo,
il h. 17 min. 38
30. Ifcnsdi, 8 h. 19 min. 34 sec. 31. Thier-
baeh, mflsje temps a2. Msrtîinû, à h.
20 nain. 18 aec, Û. Bmiti, H. Puppo, 35.
Prtùf, 96, Ei-amard, 37. Goasrti&t, 38. Tan-
nevéau $9, Rda&l, S h. 20 oiifl. fi SflC,
Goujon, 41 Romanaiti TntrçmzU
B h. min. là &ec; 43. Dubois, b h. 26 min.
48 aec, 44. Pedroll Samos, 8 h. 29 min.
là sec, if. Cosâon 47 ZJrtïtnermânn. & h.
82 min. 59 sec. «S. Le 8 h. h- min.
M soc, 49, Wflntfer, 50. Holiand. 5) Dfln-
neels. 53. P. Clemcna, 68. Gamard.
f^jrep..K. WieriTiclîx. 56 M^ulp^b^r^. -17.
&8. A. Van Schendel. M. C*_
Lemarié. 8 h. 40 min. S8 aec. 53. Atîtoln*
fl7. Gim«no, 8 h, 42 min, 50 sec. 68 Ma-
Jeriia. 8 h. 47 min. «4 *ec. Neuena,
temfw 72. Saiadin, 9
1& mJ'ii; & sec.
LE CLASSEMENT GÉNÉRAL
1. Cltno BABTAÏ.I UtaJ.tftP), en 4s h, « jnln, sed.
2. Vlaserg (Belge), en h. M min. M *p<\
3. Bautz, en 46 h. Jh5 min. 27 sec.
Amberff, en 40 h, min, 34 uc
6. Braeckeveldt, en 48 h. 1 min. 42 sec
6. S, MftW. 4fi h. 2 min. 7 Me,: 7. Kïnt.
!l aec.; 9. Vicini, 46 h. tnin. 38 aWi.;
LQ. Marcaillou. 46 h. 4 m. 42 sec. U. EÏ&-
seaux. 46 h. 7 min. 34 aec: 12. Lapébie.
IG h. 9 min. 27 *ec,: 13. «hocque, 4S h.
LO min. 59 sec; 14. Lcwie, «B h. 13 min.
Eli aec; 15. Frécoaut, 46 h. 14 min. 9 sec.:
K h. 21 min. 43 sec. 19. Tlhierbaah, 46 h.
Si. aimonini, « h. 26 min. 31 mc. 2S. Gal-
len., 4fl h. 28 miti. 37 aec. 2S. Vervaecke,
h.
E min. 58 H«. X. Goasmat, 4fi h. 33 ntlnn
W s«. r 3S- OubrOT, 46 h 36 min. 22 aec.
V3 min. 48 kc. îî. ̃Cobbob, 45 h. 52 rtïin.
Le sec. 38. Berrenâero, 46 h. 53 min.
V>. A. Van Bcheodel. 4fi h. 55 min. 8 sec.
KI. Intr&azi, 4fi ti. 57 min. aec.
4L Wspîrerlîng, 48 h. 59' min. aec.
BraJnard, 47 H. Sa 5*P. 43.
h.
GravÈa. 47 a. î mifl.
i5 4fi. Zlmmsi-mann, 47 h. 2 min.
m. THibnis. 47 h. 7 m in. 52
lroli. 47 h. S mln. 30 aec. 50. Canarda.
H h. 9 min. sfle. 5L Cloarec, 47 h.
8 min. 49'&ec 93- T Van' Schend* 47 h.
:1 mtn. 24 1Me-: 53. MeuJpnfterfi. h.
bm>; 55. Hom&nattî, h. 30 min. 51 SM,;
47 h. 3fi m. 33 sec. Majerua, 47 h.
min. 52 nèc. 60, Ttsmoa, 47 h. fi nsln.
10 sec.
61. Prier, h. min. sec.= ES. Lema-
r!4. 47 h. 45 mte. 15 bcc.
56 min. aec. 66. Cacheux, 47 h. 58 min.
16 aec. 6S. Etaquém*. h. min, 19 sec.
67. G&mard, 48 h. 3 min. 15 aec. Ca-
rinï, h- 9 min. 14 t«, B&. Wendal,
30 min. 49 sec. îl. Gtmeno, 49 h. 3^ »ec.
7S. Sftladin, 49 h. 4 min. g aec.
LE CHALLENGE
IMTEEWAT2OHAL
B«lïlqu«, h. mim. « Sflc. 2.
Italie, 138 h. 16 min. sa uto. France.
1BB t,. S min. sti. 4. Allemagne, 13S h.
10 «c. Eapstçne, 141 h. 44 nrtn. 3e sec
8. HoJSaode, 143 h. 49 mïn. 21 t«.
CLASSEMENT
DU MEILLEUR GRIMPEUR
Prix Martini «t Rosii fniu»)
1. BirtrJI, S) [>ti t VarrUoW, » pt«
3. Calllen, iz pt. t. Vlclni, 17 pt. 5.
HMi.lt tl« S. IJJvrk. 13 i>t. 1. Iqnni,
Bjinti ct CiHt-sa, u pli 10. £«iat,
pt«..
Le coin du radioreporter
MON micro et
PAR GEORGES B Ri OU HT
A 9 heures du matin, en gare
mon mtero e$t allé
î trouvé de bonne humeur, malgré
le coup du sort qui a traovè aoft
épaule droite et lui a laissé,
1 comme de Vétape Genève-
un douloureux déchi*
̃ re-menf mïtseulaire. Ainsi, Georges
̃ Bpeicher, parti alors Qu'il peu-49
tout n'aura pas assisté d.
cette scène dont Arttonin
Z Magne fut le héros, et ijut se
Z sur tel bords de L'Arc aux flot8
X tumultueux, non loin d'Algiiebrlle.
2 lea yeux clos, paraifiwU sommeil-
2 1er profondément .dans sa voiture,
m Mon micro, assez étonné de cette
Z attitude peu habituelle ohea le
comeietecieuaj Tanin, 4emand& à
Il.. dea compagnons de •otn&ge du
j champion du mbnde si celui-ci
n'était paa souffrant. Tanin. enten-
datif cette question, entrouvrit les
yeux Rt dit
Mais non, tout va bien S'eu-
l lement. le ferme le& veux pour ne
Z pua voir Cette ai vie rap-
pelle trop de mauvais souvenir*.
Z C'est là que, en je suis tombé
et rai d'Il abandonner. C'est là
avssi que. en 19-10. ici participé il
cette coursé-poursuite tragique que
nous fait mener à LeduCQ,
qui était tombé danù la
du Galibier et qui. le corps douîou-
J reua; et ensanglanté, put, urAce à
la parfaite cohésion de de
l France, rteonquérir &an maillot
jaune, qu'il avait hel et bien perdu.
OOO
Arsène en a rannnté uns
bien bonne d mon micro. Alors que
le le peloton roulait d un train de
j pécheur d la peu avant Saint-
dans un café, demanda une bovr-
teille de bière. La cnbareUëre lui
dit
O'Gst S franc*-
Alors, dans son francaiê qv-eJttue
D4U châtié. Arsène Ktr&ch lui
répondii
TV* pot four T OKes molv on
îeit vend vingt sow*.
Et Bîerêch précina à mon micro:
La dame, elle m8 Va laissée
Comme quoi
faut toujours marchander,
OOO
La Grevés est toujours un foueux
luron. Peu aifant l'attaque du col
du il il s'approcha de notnr
et et roua demanda de lui:
Pour quai faire 1 dil mon
micro.
Pour voir la tourte de* hn-rn-
mes de tête, répondit le souriant
René, car j'admire tes exploits des
grimpeur* mais le ne les connais
que par la lecture des jouimaux. et
Ai, pour une fois, pouvais les
voir de près. d'en oasr la lor*
gratte, cela me ferait plaisir,
Décidément, «i ta bataille fut
plus acharnée que jamais dans Je
Galibicr, l'atmosphère fut de» plus
cordiales sur lea rive. de l'Arc.
Nous avons nxème VU contempler
le premier sourira de à
î'a/ir0X3ô des suiveurs depuis le
départ du Tout, pçut-etre ne pe*-
saif-ii pas. à ce qu'il ïroit-
verait. dans la compétition po«f le
titre de c roi du Galibier »̃ un
adversaire (tttszi coriace et d'une
valeur aussi grande Que Je Pari-
sien, tfaltien.
ates chvrea grandes,
J'al fait, cette nuit. un rêve étrange. Je trie! voyais métamorphosée
̃ en chamois et batifolant sur les pentes extrém&9 du la la ou le
tales pùuTprûà, qui offrent Murs c^UpH» A. la rosée ,lu matin. Je m'y
trouvais heureuse, inutile de voua le dire Et, de- cette atmosphère de-
Z liberté, je faisais voir mes cornes aux aigles
Et puw, un iour, arrivait le Tour de France, piécédé par In caravane
de» autos. Je m'effrayais, je grimpons plus haul encore, La
2 coeur palpitant dans petit. poitrine, et me cachais d l'abri d'un
enfin passait auprès de moi, debout sur ses pédales, avec un mtmque de de
crucifié. Je recrrnnaiasais Gntlîen et le voyais tourner vert mr xe,t yeux
chavirés de souffrance et Moi, alors, n'écoutant que ma
« compassion., je me •mettais et, de toute la de mon petit
Z front obstiné, veillant bien à ne paa plfl"çr le du malheureux
avec mes cornes, je Je pou-ssaf* « Merci, Mir.Hy ̃' t Çw'ii me dirait, « Ça
Z sur les cailloux de toute la de petit- pattes, et je me nentais
une forte terrible une force à retourner' le Gulibier cul par-deaans
tête A A Venvoycr écraser les do Lautwet, joujou de
berg au fond de la vallée
Cela dur'nit longtemps. Noua approchions du sommet et de la, fin. de
nptre calvaire, tout e coup, J* voyais: derrière un wage, %vn&: voi»
"ture ttrrGtêe avec, debout sur un rocher, îlana l'attitude de Napoléon, le
Z ̃ redoutable Henri Desgrange n 71 levait les hras au ci«l ftei
î chsveit-r: d'argent se hértesatent sur aon crdne il perdait fle» lunettes «
j s'êcrviit « Comment Voua, Mick-y, en flagrant délit de poussette t
vous êtes hors-course f Vous pouvez faire voire vuliae »
Alors, le heo.fi Odlîien fondait en larmes et tnoi, agenouillant mes
fines pattes dans la poussière, j6 suppliai* le grand patron le faire
Z grâce. Comme dans les romans, j'e m- '(Sortais c Je l'aime I N'ater&x-Vmts
pitid t Nous voulons news 'marier, Avec l'argent du Toxr on pç-naait ̃
acheter d tempérament u» mobilier do ches Epaiant, dont le* mettbles il
durent tant et qui accepte des bons de ta Planteuse en -pa i&Tnenl 1 Vow* •
vùMÏet donc que je meure t Vous avez donc un da pierre t Ah -S
malédiction sur voua et svr v'^re jusqu'à- la dernière génération des
• directeurs de journaux sportifs 1 Je vous hais Entende%-vou$t je voit*
Mata te Père du Tour restait impassible, comme s'il avait été *ii boii.
II me disait Ja me fiche de vos sentiments i mon. égard,
î Micky S 1- et, à Galtien « Si, encore vous étiez Italien, j'aurais fait
preuve de mansuétude. un isolé français, ça n'a pour moi aucxn
intérêt.
Aîors, je me jetais av cou de Gallien, ton-jours sanglotant, et te m&
Z blottissais sur ses ffe«o«x tout sales, en lui disant Tu perds I* Tout,
matit tu m'as pour toujours 1 » Ne pas çn t/randiusù Comme
un film américain J
Il me répondit simplement, avec ut geste las t Tu es mignonne,
ï Micktj wifflte je regrette amèrement la tric perdu. Et puis lea copains j
do BoulifgnG'BitïctncQ'UTt vont me mettrs en botte. Quand le .mis revenu ̃
que ça va recommencer f »
le me suis réveillée les drap. étaient par tûrnt.^ Ef le
petit Jour pointait d travers Iw persîennes. J'ai fait € Ouf r
Votre Miùky. P. c c i C-A, GOIVNET.
NATATION
La rentrée
de MUe den Ouden
Mme Domon, l'activa préBid*nte d«*
Mouette*, a reçu 1 ^ccoptl-entea nageuse» hùiîcmdaiflei du ̃ Rottei-
damichs à à j'occaaiûn du gala
International des Mouettnr aaui i» patia-
nag. d» l'Expoeition. On verra donc, titi-
effet, lq prodigiooE» nageuse dû*- Paym-ian.
Willy den Ouden. championne oJympique et
rgcordwoman du moud* de vîtes», qui i*îct
sa à Paria, dsvtfnt
marier ptochaineraenl \*t nageuses du
R. D. Z. qui m»tatit oppo&^ea Ci no» m»U-
t&urâa Frartçûisôi Loujn*he Fl&urai, < Llilu
Berlioui, • LUï r Motto. Solita Salgadû et à
la Lyonnaise René* Maztàres, liés en lano*
a ctusU enient,
Cette belle nanifesiatLon aura lieu
demain la piucin» Molitor.
A TRAVERS LES SPORTS
CYCLISME
Pecqueux
bal le record du kilomètre lancé
Milan, 7 juillet (dip. Anal).
Michel Pecqueux a battu au vélodrome
Vigofelli le record du monde du kilo-
mètre lancé détenu par l'Italien Batte-
sini, par l' 4" contre 1' 4"
AUTOMOBILISTE
UN DIVERTISSEMENT
« FIN DE SIECLE AVEC
DES « PLUS DE TRENTE ANS
Ce matin, vers 10 h. 30, la place de la
Concorde, el moderne du côté des tourj
de l'Exposition, aéra,* f*ar a.JUeura+ tràa
1&00. Cela, à rocçasïon d'un divertisse-
ment « fin de siècle organisé par
l'Automobile Clun de l' Ile-de-France et
l'Association des c Teuf-Teuf sous le
signe de l'Exposition.
Les Parisiens pourront voir là. une
sorties de vieilles vûitiires+ toutes plu.
de trame. ans dont les occupants, ar-
tistes connus, hommes et dames, seront
vêtus à la dernière mode. de ,1900.
Avant la fête
de gymnastique
Lea KïronMte», dont atWo-
tpg étrangers et musiciens, sb
produiront samedi et dimanche pro>
chaîna à Parts, C3 9«ra. un impres-
sionnant et le Pare des Princes sera
le théâtre de ce concours.
MOTOC YCLISME
DEMAIN, DEPART
DE PARIS-LES PYRENEES-PARIS
bemain vendredi, 7 heuie-s du ma-
tin, sera donné le départ de la grande
épreuve de touriame motocycliste Para-
les Pyrén-êçs-Parie.
Partarjt de la porte Maillot, l*s motos
et eici^cars, civils et militaires,
ront d'abord Pau, par Tours, PsiîJtrs,
Angoulëma, Sondeaux et
A Pau. un temps de repos de quel-
ques heures. Pu départ pour Tertres.
par BagnërflH-de-Bigorre, retour à
ce qui compovt" la dure esca-
du col du à k 2.fl2* mi-
tres d'altitude, Tout ce trajet compris
dans les journées de demain et de
çam*di-
LE PETIT PARISIEN
= 8-7-31
se sont élancés l'assaut du ( géant
BA RTALI FUT L'HOMME DU GALIBIER
OU IL S'EMPARA DU MAILLOT JAUNE
DEUX GRANDES DÉCEPTIONS MAIS ESPOIR QUAND MÊME
Georges Speicher, blessé à l'épaule, n'a pas pris le Car l'individuel français Gallien fut l'autre héros
départ à Aix-les-Bains et Maurice Archambaud. de la montagne, tandis que Lapébie et Marcaillou
découragé, abandonne en cours d'étape faisaient une fin de course étourdissante
Au fil des kilomètres.
Greaoble, 7 juillet.
Pierre nous a enthousiasmé
de nouveau. Hier il j'êtatt accroché
longtemps dans le col de la Tamie à
la ro«e de Vervaecke. Aujourd'hui, il
galopait devant les « montagnards »
les plus aguerris. Le n" 120 peint en
lettres. noires sur son dpssard maculé
de poussière et de goudron ne disait
rien aux innombrables spectateurs. Sa
victoire' du Tour de Roumanie n'avait
pas eu un grand retentissement. On
Ignorait sa valeur, et lui, qui était de,-
cidé à s'imposer, pédalait au même
rythme accéléré. Au modeste coureur
du Parreux la victoire allait-elle sou-
rire ? On le *crut petit
jj. petit, a*a chances diminuaient. Gal-
lien ne se butait p- pourtant, mais
derrière- lui un adversaire résolu te
tait de lui ravir le laurier. Et, dans
une détente puissante, une vraie, en-
volée, BartaJt le laissait aur place et
terminait l'escalade du va
lant fa.ire- flotter sur La cime altière
son maillot aux couleurs du drapeau
Italien.
Le triomphattar
Premier au sommet du Galibier,
iflut iL à 2.S58 mètres sur la
route de rocailles bordée de champs
de neigç, premier au Lautaret, pre-
mier au vélodrome de Grenoble, Bar
tali est le triomphateur de la journée.
De telles prouesses lui assurant le le
symbolique maillot jaune que TA! le-
mand Bautz n'a guère défendu, termi-
iX&nt
Souvent, le vainqueur du Galibier
avait perdu, sur la route de Grenoblev
sur les bords de là Romanche, Le fruit
de ses efforts.
Bartali ne perdit pas une seconde
dans la folle descente, et ayant aana
doute reçu des nouvelles de L'arrière et
sachant que son
n'était paa loin, il l'attendit vers fîoeha-
unissant
leurs forcea, g' en traînant tour de
rôle, loua deux firent une trentaine de
kilomètre*. Dans la banlieue greno-
biaise. Bartali partit et s'assura la vic-
foire.
El ici Français ?
n'étaient paa dans la
course mais, pourtant tous deux sont
aux places d'honneur. troisième et qua-
trième. Cnnlment un tel rétablissement
put-î] se produire 7 Lapébie et Mareail-
lou n'ont pas été désespérée par leur
grog retard au Galibier. Ils ont foncé
dans l'anneau sana fin de la descentR
du Lautaret, sur lea 30 kilomètres de
la descente vers Pont-Saint-Guilhonne.
Après la Grave, 'la eurent la joie et
l'heureuse surprise de rencontrer les
as italiens un ?eu surpris de ce retour
& ausfii folle aJlure. Et, avec aux, la
chaaee se fit, et l'entente .s'organisa. La
poursuite fut ardente» un groupe de
six individuels fut rejoint, et le retour
Fut magnifique. Au sprint, L.ap4bie r*-
trmiva détente et le Toulousain Maf-
çail]au ne ie quitta pas dtâ yeux. Cette
reura ne nous fait pas oublier, pourtant,
l'abandon de Georges Speicher.
Le champion de France Georges
Speicher. leader de l'équipe française,
septième du classement général, ne
s'est pas, en effet, présenté ce matin au
départ, une déchirure musculaire, oc-
casionnée par sa chute d'hier iL la tron-
tière suiwe, lui interdisant tout effort
violent. Maurice ̃ Archainbaud, lui, a
abandonné dans le Galibier. Paul Choc-
que est toujours en bonne position*
étant douzième av général.
La promenade matinale
Pendant plus de 95 kilomètre», d'Aix-
l«BrBaina à
par les borda de la de l'Iaèr*
et de l'Arvc la peloton évolua en ordre
partait, comme à la parade.
Galtien premier au Télégraphe
A 1a Leche-re, après 9 kilomètres,
les positions 6taient les suivantes
Galtien
et Lowie, à 50 secondes
Viciai, à 52 seconde*
Go&smat, aylvèrç Maè», ViwerS, ClS-
Barta.ll, Cajnusso,
GàleteaUi Amberg, Ezquerra, aimmer-
marin, Ktnt Thlerbach, Molinar.
Fred EIÉVIN
Le col, du Télégraphe (1.027 mètres)
irait encore à 4 ki'lmnè'trw, avec des vi-
rages norahreuTC.
Gallien se détachait nettement,' et il
traversait un long tunnel, avec une
nette avance sur Lowie, Vicini, Berren-
iero.
Barfali premier au Gaîibier
de.. un effort prodigieux, a
et a rejoint et dlatancé Gal-
lien, désemparé par cette attaque. La
fûule acclame les deux rivaux et au
sommet, est eat premier.
Gallien n'eet pas veinard. Sur la non-
velle route du Galibier, des de
rechargement sont en cours. Vers le
cinquième lacet, Gallien crève. Il sera
rejoint.
Comnstv e*t deuxième
A la Grave, Bartali a 1 mio. 20
à'avance sur son compatriote Camus--
qui s'est assuré la deuxième place,
Vicini est troisième 5 min. 13 sec.
Ainsi trois Italiens sont en tête. L'ïn-
livlîiuel français Gallien est quatrième
k 7 min. sec. Puie viennent, dans
l'ordre 5. Simonin L, Ducazeaux, Lau-
rent, Viagère 9- ex tsquo Vervaecke.
Mae3, Lowie, Deloor, Galateau. Fré-
chant 14. Marcaillou, qui est le prx-
mier Français de l'équipe nationale
15, Canardo 16, Thlerbach 17f Lape-
ble 18. Cacheux 19. Berrendcro
20. Muller 21. Dîaseaux 22. Deltour
23. Ambe:r,g; 24. Oubron, etc.
Apre? la Roche taillée, les deux Ita-
liens ne se tâchent pas. C'est la bonne
tactique pour s'assurer ta victoire. Ils
ont 4 min. d'avance sur les eina
Caille., Laurent, Ducazeaux,
Simonini, Vidai, et 4 min. 45 sec, mur
Lap4bi€. MaTcaiLïou, î-fa* Lowle. Ver-
vaeeke. Fr^chaut et Galateau.
Le retour de Lapébie et Marea&lou
Le tandem italien mène rondement
la dansa et les deux champions réa-
lisent une entente parfalte. Camusso
ne rechigne pas à la besogne, et les
voici aur le pont de la Romanche, tou-
jours en eiccïlente condition. Toute-
fois. il n'est gi bonne entente qui ne
prenne fin dans le sport, et voici Bat-
tali.qul bleu avant le vélodrome
de Grenoble. Il s'assure la première
place et gagne l'étape du Galibier en
8 h. 2 min- 57 aec. Camuaao est second
en 3 b. 4 min. 50
Les Français Lapâbie et Marcaîiluu,
aprè s s'être rapprochés des Belges,
avalent été sauvent les animateurs de
la ohassfi. Ils fournirent encore un bel
effort et s'assurèrent sur la piste du
vélodrome de Grenoble lea :places d'hon-
neur Lapéble se olassait troisième, en
B h. 5 min. 33 sec.; était
quatrième devant les individuels Lau-
rent et Gallien.
Longtemps on attendit l'arrivée «le
l'Allemand Bautî, porteur du niai] lût
jaune. Il termina seulement trente-cin-
quième, en h. 20 mîn. ÏS atc.
Aujourd'hui
GRENOBLE-BRIANÇOrc
liai Km.)
i0 km.) in. li
La Mar#
138 ttB.) 11 h. sa
Ray&rd
i.m km), iî h. tS
(AU. I 340
mèircel
Gap
(im km).. 13 a. 35
Embrun
(X43 km.). El 11. 50
UElàNÇON
<1M km.). 19 h. 30
VISITE AU "PETIT PARISIEN"
Bachelier c'était le désir de mon père
Le mien, c est d'être champion de France
nous déclare COURTIN, le sprinter étudiant de Casablanca
Avec 10 sec. 4/5 aux 1M in., performance réussie à Casablanca LI y
semaines, l'étudiant Courtin sera, dimanche, l'une des vedottca d« champion-
Data de France. h'*n dernier, Courtln eût fait figure de favori, mais M- Courtln
père s'appofci à la renne m Tbii* de
fiU, II »vMt « au
«t tl fftllait o>»t-p«§f une naoctioa.
Elle *t*lt h«one. »anB ««tt« nanti Ion,
pnlsqu* le jeun« Oourtin, prtvè du chum
piouist l&sS, **> remettait pido
kb étu
nain» brIIlHtRBiMt la HMUnâ« partie fil.
Juta dfrùlçc M, Court Id pire ét»lt t*t1.
Le liti l'était plus encore,
Il eoalatt que Js soli U*ch*ll*r, Cfest
fftlt. A thon tour d'^m«ttra an Il= Je
tondrai* thamplei de France. QUE
&*̃ M»lfr*rdtf de Stoli, de
de Goldowsk^
Et r^urtin
J%«i ua pf« P*ur de '̃ P'sie de Co.
prur «Ossl la Ott qitt
Boui b&bltufi la chatrur, voui
Msrnnin». Là b*s, J'xJ f^v»l trtt
lOUTtllt 10 ♦*«- 4/3. Beaucoup de chose, me
iam dapp
poitïclr rarner dlmancbe. I1 faudrait que
je fisse mieux. Stol», lui a réuni 10 ne,
"f/10. et Goldo*slty m cirurn tffes en de..
*ûu* de tn pt}B4lbimés lora de. champlnn-
Fatljii* par le vis page a Parla 7
Pu da t»flt.
Un peu dépayat ?
de club Ta.bmr et
3'.1 quitté Cnnablane» avant Ils
ï/ftthJçHsme au Marn* ?
Fat aartlsÉrncnvnt de pistes et ras du j
dit
plue. Il t du Pu poartnat dïpul»
un »,
Rob«rt MARCHAND.
p-t anci*Mt rnpitAîAi! do V^quipf dp. Francr,
dnhne un départ, à Cf.iirtln, fut la t*rra*s.f
de in, «^rwtloii sportiye du « Pttlt Patinlm
tjdâtdii? un
De notre envoyé spécial Herman GREGOIRE
.le me souviens d'avoir ln, Il y a
quelques fljinéftsf sous la pluma de
Bl. H«nrl Despfrarige, p#re du Tour de
1 montée du GalEI.U-r par l.Uiiri PéHssier,
Il en Comparaît la màiitriAe, L'élan et la
perfection, aux tra-sédlee. de Racine et à
la frise du Sous aller aussi
que les deux, cou-
des maitrpis, qu« leur courte d'aujour-
d'hui fut un chef-d'oeuvre et qu'il entra
dans une telle réussite un soucl de
une gradation lj-rtque qui justifiant des
comparaisons hardies. Je n'ai qu'à
prendre tm& deux hommes. dans la
vallée et à les suivre par les traverses
dangereuses des cols, et mon récit est
tout construit parce que leur course
l'est également.
Tout d'abord, je fais amende honora-
ble. J'avaip cru à une scission italienne.
.J'avals pressenti un conflit Ftémont-
Basse-ItaJie dont la conduite de Ca-
musao a ruiné l'hypothèse aujourd'hui.
Allons, l'équipe transalpine est homo-
gène, et ce n'est pas sur les faiblesses
de l'adversaire que les Belles peuvent
spécider.
D'AIx on Savoie, ce fut un beau
départ 1 l'.e peloton somnolait. Les
Alu^s mÊmpt, rempli et lilpu qul )tou'
chalt l'horizon k nôtre droite, sem-
blaient dormir: mais nous quf" savions
tout c* que sea replis cachent de forte-
ravine?, faKRBes-tra.pp^s et for-
tiflcatlons abruptes, nous avions pré-
Paré la bataille. Tout d'abord, les
avions étalant partie à la reconnais-
sance des d va le chant des-
moteurs emplissait le firmament. Les
motocycliste?, le tôt se nu comme dos
guerriers sauvages, s'élancent à leur
tour. Pub vient le train des autoniobi-
les rhaKsïws et couple». Au loin dtspa-
raît dans la. vallée le cortège des voitu-
res puBlïcltalms. En-fin s'ébranlent,
chien» et hiunl-
tlonnafres de 00 troupeau, les camions
de matériel. Toute ootte armée encadra
un pelriton dp voltigeurs au tnalHot
clair qui parait bien frêle par non-
Il est vrai que, le* pTpmlArw
pentes ausedt»t il il n'y a plus
d'yeux que pnur eux, pour Ipmth ftnes
silhouettes protll&e-B au dela de. abîmes
sur d'aveu plants écrans de pierre.
Tlhimlnez, gens du Ferreux Le pre-
mier npm que l'écho montagnard nous
envole est cetiil de \Cotre concitoyen
Gallien. T^vut d'abord, par vieille Imhi-
tiide d'un qui n'a jamais douté
de ses forces. Vervaecke s'est jeté dans
la bataille, mais Il ;IL bientôt calé et il
&'«gt détaché un jeune homme blond,
aux traits Brin, au doux sourire, un Indi-
viduel français qui allait en un Instant
compenser les retards qu'accumulent
depuis huit jours les cœurs chauvins,
(iallfein a derrière lui, depuis Sylvère
Maes jusqu'à Bartall, tous les épouvan-
tails du Tour. Il s'en nwque; Il s'en va
Comme iL la. promenade et, en haut du
Télégraphe, Il est vainqueur.
Pendant les neuf dixièmes du Gali-
hier, il domine encore la m«ute de son
coup de pédale aisé. Mais alors surgira
Bartalt, le saigneur des routas verti-
cales auquel un amateur comme
Gallien doit céder le passage. Et Bar-
tell s'envole. S'il n'y avait, très loin
derrière, des champions authentiques
qui transpirant et qui souffrent, le
moins Dtg&mhe d'entre nous, victime
d'une Illusion, sauterait à bicyclette
pour franchir aussi la montagne à
l'Italienne.
Maintenant Bartall est jugé. Celui
~™ Aujourd'hui
£eflll+#l la. fâdior-Bportaqn* rfu r*#m
POSTE PARISIEN
13 h. p*ge i «ftp.
h. umée i Ërimwii.
t9 li. î commcvUlTCB,
RadiorvpûrfvT Georqci BRIQUET
ïiil lui résistera, on a onbUé de renga-
ger dans le Tour, car jq ne ïul voïs de-$
la liste étalée smia mes yeux ni pair ni
rival. l*s pavés ne l'ont pas amQtndri.
H s'est bien défendu contre la montre
et la montagne est Impuissante contre.
lui, Son seul ennemi eet en lui-même.
C'est l'ennui Quand Il est trop long-
temps seul, Il «'«rniuifl. Et test Il
qu'apparaît avec la collaboration d'un
Camusso transcendant, rartlculation
ftriihJtpcturj*le de la Course, menée de
bout en bout avec autant de sagesse
que de témérité.
Tout d'abord, Bartall part douce-
ment. S'il partait trop Il 11 gérait
tout seul pour aborder tes chemins
désertiques qui mènent au Sommet,
tout seul parme te» rwh^rç Inhumains.
.se bien plus amusant de Hanter Tun
[ après l'autre cca groupes d'hommes
1 déhanchés qui poussent bans varier
leur allure, taudis qu'on les passe en
accélérant un petit peu.
Le Galibier et G&IIfcn sont vaincus
dans le dernier kilomètre. Belle course^
presque musicale. On dirait un hautbois
qui a d'Abord modulé sa méloldle à
travers le chant de tous les instru-
menta et qW, dominant enfin l'orches-
tre, fait entendre ses plus hautes et
plus brillantes ttotefi.
L'ARRIVÉE A .GRENOBLE
1. Glnu BARTALI (Italien), en 8 la. 2 nain, 67 secj
Z, CamiiMo, en 8 h. 4 min. 50 aec
1 Lapéhler en S h. a min. sec.
4. Maroalllou, marne temps.
6. Laurent, 6. Galiiea, 7. Frécimut, S. Vl9-
se. fl. <>aUternî, toua même temps.
10. Si moulai, 8 h. 1 mln_ 44 eec.: ï H. Vl-
cItiî, 8 h 9 mm. S2 sec. 13. Vervaecke,
h. 10 min. 14 sec, 13 Lawï*, 14 3. Maea;
lH MuIIpp, A ïi 19 min. 4 «̃< 15 Del tour,
A h. 13 min. 18 aec-, Ducaaeaux, 18.
Bra«c Révélât. 19. Kflrr«ndfifo, M, Oubron.
Clonrefe, 22. Passât. 3a Deloor. 24. Am-
ber£, 25. DlaasaiiT, St JClnt, 27. P. ChDcque;
28. Epli. 8 h. 16 min, 47 sec.; 29. Canardo,
il h. 17 min. 38
30. Ifcnsdi, 8 h. 19 min. 34 sec. 31. Thier-
baeh, mflsje temps a2. Msrtîinû, à h.
20 nain. 18 aec, Û. Bmiti, H. Puppo, 35.
Prtùf, 96, Ei-amard, 37. Goasrti&t, 38. Tan-
nevéau $9, Rda&l, S h. 20 oiifl. fi SflC,
Goujon, 41 Romanaiti TntrçmzU
B h. min. là &ec; 43. Dubois, b h. 26 min.
48 aec, 44. Pedroll Samos, 8 h. 29 min.
là sec, if. Cosâon 47 ZJrtïtnermânn. & h.
82 min. 59 sec. «S. Le 8 h. h- min.
M soc, 49, Wflntfer, 50. Holiand. 5) Dfln-
neels. 53. P. Clemcna, 68. Gamard.
f^jrep..K. WieriTiclîx. 56 M^ulp^b^r^. -17.
&8. A. Van Schendel. M. C*_
Lemarié. 8 h. 40 min. S8 aec. 53. Atîtoln*
fl7. Gim«no, 8 h, 42 min, 50 sec. 68 Ma-
Jeriia. 8 h. 47 min. «4 *ec. Neuena,
temfw 72. Saiadin, 9
1& mJ'ii; & sec.
LE CLASSEMENT GÉNÉRAL
1. Cltno BABTAÏ.I UtaJ.tftP), en 4s h, « jnln, sed.
2. Vlaserg (Belge), en h. M min. M *p<\
3. Bautz, en 46 h. Jh5 min. 27 sec.
Amberff, en 40 h, min, 34 uc
6. Braeckeveldt, en 48 h. 1 min. 42 sec
6. S, MftW. 4fi h. 2 min. 7 Me,: 7. Kïnt.
!l aec.; 9. Vicini, 46 h. tnin. 38 aWi.;
LQ. Marcaillou. 46 h. 4 m. 42 sec. U. EÏ&-
seaux. 46 h. 7 min. 34 aec: 12. Lapébie.
IG h. 9 min. 27 *ec,: 13. «hocque, 4S h.
LO min. 59 sec; 14. Lcwie, «B h. 13 min.
Eli aec; 15. Frécoaut, 46 h. 14 min. 9 sec.:
K h. 21 min. 43 sec. 19. Tlhierbaah, 46 h.
Si. aimonini, « h. 26 min. 31 mc. 2S. Gal-
len., 4fl h. 28 miti. 37 aec. 2S. Vervaecke,
h.
E min. 58 H«. X. Goasmat, 4fi h. 33 ntlnn
W s«. r 3S- OubrOT, 46 h 36 min. 22 aec.
V3 min. 48 kc. îî. ̃Cobbob, 45 h. 52 rtïin.
Le sec. 38. Berrenâero, 46 h. 53 min.
V>. A. Van Bcheodel. 4fi h. 55 min. 8 sec.
KI. Intr&azi, 4fi ti. 57 min. aec.
4L Wspîrerlîng, 48 h. 59' min. aec.
BraJnard, 47 H. Sa 5*P. 43.
h.
GravÈa. 47 a. î mifl.
i5 4fi. Zlmmsi-mann, 47 h. 2 min.
m. THibnis. 47 h. 7 m in. 52
lroli. 47 h. S mln. 30 aec. 50. Canarda.
H h. 9 min. sfle. 5L Cloarec, 47 h.
8 min. 49'&ec 93- T Van' Schend* 47 h.
:1 mtn. 24 1Me-: 53. MeuJpnfterfi. h.
bm>; 55. Hom&nattî, h. 30 min. 51 SM,;
47 h. 3fi m. 33 sec. Majerua, 47 h.
min. 52 nèc. 60, Ttsmoa, 47 h. fi nsln.
10 sec.
61. Prier, h. min. sec.= ES. Lema-
r!4. 47 h. 45 mte. 15 bcc.
56 min. aec. 66. Cacheux, 47 h. 58 min.
16 aec. 6S. Etaquém*. h. min, 19 sec.
67. G&mard, 48 h. 3 min. 15 aec. Ca-
rinï, h- 9 min. 14 t«, B&. Wendal,
30 min. 49 sec. îl. Gtmeno, 49 h. 3^ »ec.
7S. Sftladin, 49 h. 4 min. g aec.
LE CHALLENGE
IMTEEWAT2OHAL
B«lïlqu«, h. mim. « Sflc. 2.
Italie, 138 h. 16 min. sa uto. France.
1BB t,. S min. sti. 4. Allemagne, 13S h.
10 «c. Eapstçne, 141 h. 44 nrtn. 3e sec
8. HoJSaode, 143 h. 49 mïn. 21 t«.
CLASSEMENT
DU MEILLEUR GRIMPEUR
Prix Martini «t Rosii fniu»)
1. BirtrJI, S) [>ti t VarrUoW, » pt«
3. Calllen, iz pt. t. Vlclni, 17 pt. 5.
HMi.lt tl« S. IJJvrk. 13 i>t. 1. Iqnni,
Bjinti ct CiHt-sa, u pli 10. £«iat,
pt«..
Le coin du radioreporter
MON micro et
PAR GEORGES B Ri OU HT
A 9 heures du matin, en gare
mon mtero e$t allé
î trouvé de bonne humeur, malgré
le coup du sort qui a traovè aoft
épaule droite et lui a laissé,
1 comme de Vétape Genève-
un douloureux déchi*
̃ re-menf mïtseulaire. Ainsi, Georges
̃ Bpeicher, parti alors Qu'il peu-49
tout n'aura pas assisté d.
cette scène dont Arttonin
Z Magne fut le héros, et ijut se
Z sur tel bords de L'Arc aux flot8
X tumultueux, non loin d'Algiiebrlle.
2 lea yeux clos, paraifiwU sommeil-
2 1er profondément .dans sa voiture,
m Mon micro, assez étonné de cette
Z attitude peu habituelle ohea le
comeietecieuaj Tanin, 4emand& à
Il.. dea compagnons de •otn&ge du
j champion du mbnde si celui-ci
n'était paa souffrant. Tanin. enten-
datif cette question, entrouvrit les
yeux Rt dit
Mais non, tout va bien S'eu-
l lement. le ferme le& veux pour ne
Z pua voir Cette ai vie rap-
pelle trop de mauvais souvenir*.
Z C'est là que, en je suis tombé
et rai d'Il abandonner. C'est là
avssi que. en 19-10. ici participé il
cette coursé-poursuite tragique que
nous fait mener à LeduCQ,
qui était tombé danù la
du Galibier et qui. le corps douîou-
J reua; et ensanglanté, put, urAce à
la parfaite cohésion de de
l France, rteonquérir &an maillot
jaune, qu'il avait hel et bien perdu.
OOO
Arsène en a rannnté uns
bien bonne d mon micro. Alors que
le le peloton roulait d un train de
j pécheur d la peu avant Saint-
dans un café, demanda une bovr-
teille de bière. La cnbareUëre lui
dit
O'Gst S franc*-
Alors, dans son francaiê qv-eJttue
D4U châtié. Arsène Ktr&ch lui
répondii
TV* pot four T OKes molv on
îeit vend vingt sow*.
Et Bîerêch précina à mon micro:
La dame, elle m8 Va laissée
Comme quoi
faut toujours marchander,
OOO
La Grevés est toujours un foueux
luron. Peu aifant l'attaque du col
du il il s'approcha de notnr
et et roua demanda de lui:
Pour quai faire 1 dil mon
micro.
Pour voir la tourte de* hn-rn-
mes de tête, répondit le souriant
René, car j'admire tes exploits des
grimpeur* mais le ne les connais
que par la lecture des jouimaux. et
Ai, pour une fois, pouvais les
voir de près. d'en oasr la lor*
gratte, cela me ferait plaisir,
Décidément, «i ta bataille fut
plus acharnée que jamais dans Je
Galibicr, l'atmosphère fut de» plus
cordiales sur lea rive. de l'Arc.
Nous avons nxème VU contempler
le premier sourira de à
î'a/ir0X3ô des suiveurs depuis le
départ du Tout, pçut-etre ne pe*-
saif-ii pas. à ce qu'il ïroit-
verait. dans la compétition po«f le
titre de c roi du Galibier »̃ un
adversaire (tttszi coriace et d'une
valeur aussi grande Que Je Pari-
sien, tfaltien.
ates chvrea grandes,
J'al fait, cette nuit. un rêve étrange. Je trie! voyais métamorphosée
̃ en chamois et batifolant sur les pentes extrém&9 du la la ou le
tales pùuTprûà, qui offrent Murs c^UpH» A. la rosée ,lu matin. Je m'y
trouvais heureuse, inutile de voua le dire Et, de- cette atmosphère de-
Z liberté, je faisais voir mes cornes aux aigles
Et puw, un iour, arrivait le Tour de France, piécédé par In caravane
de» autos. Je m'effrayais, je grimpons plus haul encore, La
2 coeur palpitant dans petit. poitrine, et me cachais d l'abri d'un
enfin passait auprès de moi, debout sur ses pédales, avec un mtmque de de
crucifié. Je recrrnnaiasais Gntlîen et le voyais tourner vert mr xe,t yeux
chavirés de souffrance et Moi, alors, n'écoutant que ma
« compassion., je me •mettais et, de toute la de mon petit
Z front obstiné, veillant bien à ne paa plfl"çr le du malheureux
avec mes cornes, je Je pou-ssaf* « Merci, Mir.Hy ̃' t Çw'ii me dirait, « Ça
Z sur les cailloux de toute la de petit- pattes, et je me nentais
une forte terrible une force à retourner' le Gulibier cul par-deaans
tête A A Venvoycr écraser les do Lautwet, joujou de
berg au fond de la vallée
Cela dur'nit longtemps. Noua approchions du sommet et de la, fin. de
nptre calvaire, tout e coup, J* voyais: derrière un wage, %vn&: voi»
"ture ttrrGtêe avec, debout sur un rocher, îlana l'attitude de Napoléon, le
Z ̃ redoutable Henri Desgrange n 71 levait les hras au ci«l ftei
î chsveit-r: d'argent se hértesatent sur aon crdne il perdait fle» lunettes «
j s'êcrviit « Comment Voua, Mick-y, en flagrant délit de poussette t
vous êtes hors-course f Vous pouvez faire voire vuliae »
Alors, le heo.fi Odlîien fondait en larmes et tnoi, agenouillant mes
fines pattes dans la poussière, j6 suppliai* le grand patron le faire
Z grâce. Comme dans les romans, j'e m- '(Sortais c Je l'aime I N'ater&x-Vmts
pitid t Nous voulons news 'marier, Avec l'argent du Toxr on pç-naait ̃
acheter d tempérament u» mobilier do ches Epaiant, dont le* mettbles il
durent tant et qui accepte des bons de ta Planteuse en -pa i&Tnenl 1 Vow* •
vùMÏet donc que je meure t Vous avez donc un da pierre t Ah -S
malédiction sur voua et svr v'^re jusqu'à- la dernière génération des
• directeurs de journaux sportifs 1 Je vous hais Entende%-vou$t je voit*
Mata te Père du Tour restait impassible, comme s'il avait été *ii boii.
II me disait Ja me fiche de vos sentiments i mon. égard,
î Micky S 1- et, à Galtien « Si, encore vous étiez Italien, j'aurais fait
preuve de mansuétude. un isolé français, ça n'a pour moi aucxn
intérêt.
Aîors, je me jetais av cou de Gallien, ton-jours sanglotant, et te m&
Z blottissais sur ses ffe«o«x tout sales, en lui disant Tu perds I* Tout,
matit tu m'as pour toujours 1 » Ne pas çn t/randiusù Comme
un film américain J
Il me répondit simplement, avec ut geste las t Tu es mignonne,
ï Micktj wifflte je regrette amèrement la tric perdu. Et puis lea copains j
do BoulifgnG'BitïctncQ'UTt vont me mettrs en botte. Quand le .mis revenu ̃
que ça va recommencer f »
le me suis réveillée les drap. étaient par tûrnt.^ Ef le
petit Jour pointait d travers Iw persîennes. J'ai fait € Ouf r
Votre Miùky. P. c c i C-A, GOIVNET.
NATATION
La rentrée
de MUe den Ouden
Mme Domon, l'activa préBid*nte d«*
Mouette*, a reçu 1 ^ccopt
damichs à à j'occaaiûn du gala
International des Mouettnr aaui i» patia-
nag. d» l'Expoeition. On verra donc, titi-
effet, lq prodigiooE» nageuse dû*- Paym-ian.
Willy den Ouden. championne oJympique et
rgcordwoman du moud* de vîtes», qui i*îct
sa à Paria, dsvtfnt
marier ptochaineraenl \*t nageuses du
R. D. Z. qui m»tatit oppo&^ea Ci no» m»U-
t&urâa Frartçûisôi Loujn*he Fl&urai, < Llilu
Berlioui, • LUï r Motto. Solita Salgadû et à
la Lyonnaise René* Maztàres, liés en lano*
a ctusU enient,
Cette belle nanifesiatLon aura lieu
demain la piucin» Molitor.
A TRAVERS LES SPORTS
CYCLISME
Pecqueux
bal le record du kilomètre lancé
Milan, 7 juillet (dip. Anal).
Michel Pecqueux a battu au vélodrome
Vigofelli le record du monde du kilo-
mètre lancé détenu par l'Italien Batte-
sini, par l' 4" contre 1' 4"
AUTOMOBILISTE
UN DIVERTISSEMENT
« FIN DE SIECLE AVEC
DES « PLUS DE TRENTE ANS
Ce matin, vers 10 h. 30, la place de la
Concorde, el moderne du côté des tourj
de l'Exposition, aéra,* f*ar a.JUeura+ tràa
1&00. Cela, à rocçasïon d'un divertisse-
ment « fin de siècle organisé par
l'Automobile Clun de l' Ile-de-France et
l'Association des c Teuf-Teuf sous le
signe de l'Exposition.
Les Parisiens pourront voir là. une
sorties de vieilles vûitiires+ toutes plu.
de trame. ans dont les occupants, ar-
tistes connus, hommes et dames, seront
vêtus à la dernière mode. de ,1900.
Avant la fête
de gymnastique
Lea KïronMte», dont atWo-
tpg étrangers et musiciens, sb
produiront samedi et dimanche pro>
chaîna à Parts, C3 9«ra. un impres-
sionnant et le Pare des Princes sera
le théâtre de ce concours.
MOTOC YCLISME
DEMAIN, DEPART
DE PARIS-LES PYRENEES-PARIS
bemain vendredi, 7 heuie-s du ma-
tin, sera donné le départ de la grande
épreuve de touriame motocycliste Para-
les Pyrén-êçs-Parie.
Partarjt de la porte Maillot, l*s motos
et eici^cars, civils et militaires,
ront d'abord Pau, par Tours, PsiîJtrs,
Angoulëma, Sondeaux et
A Pau. un temps de repos de quel-
ques heures. Pu départ pour Tertres.
par BagnërflH-de-Bigorre, retour à
ce qui compovt" la dure esca-
du col du à k 2.fl2* mi-
tres d'altitude, Tout ce trajet compris
dans les journées de demain et de
çam*di-
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