Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1936-12-17
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 126844 Nombre total de vues : 126844
Description : 17 décembre 1936 17 décembre 1936
Description : 1936/12/17 (Numéro 21842). 1936/12/17 (Numéro 21842).
Description : Note : Dernière éd.. Note : Dernière éd..
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse Collection numérique : Bibliographie de la presse
Description : Collection numérique : BIPFPIG15 Collection numérique : BIPFPIG15
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG35 Collection numérique : BIPFPIG35
Description : Collection numérique : BIPFPIG37 Collection numérique : BIPFPIG37
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k664046d
Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/12/2010
TEMPS PROBABLE
&KÇIO!f TARl^rKNNK, Jvgraén un
EN FRANCK. Pluies matliutiA* «lu
le Nord-Est, l'Est, le Oeniw et le Sud-
Onent. et quelque!
ivtisHi Aiki doux. Veut d'oueit minière.
SOLttlL Lever, h. 41 cndCh«r, 1S fa. 33.
LUNE Tftnb qU*rt. le plein* le ÏS.
t_* Parisien
1A-32. RUE D'EWGHIEN, PARIS (1O)
30 cent. |jLE PLUS LU DES JOURNAUX DU MONDE ENTIERS H>
TÉLÉGRAMMES FARJSIEN-FAHIS TÉLÉPHONE PROVENCE 1B 21 IKTER- PROVENCE 46 à 4S CHÈQUE POSTAL 33S-0»
e i a m at m m. g « i _!̃ « a a
JEUDI
17
DÉCEMBRE 1936
sainte Olympe
Le Parisien
PUBLICITÉ US, CUAMPS-ÉLTSÉB»
LE NOUVEL EMPRUNT EST LANCÉ
Un pressant appel
de M. Vincent Auriol
à l'épargne publique
DANS UNE ALLOCUTION PRONONCÉE DEVANT LE MICRO
LE MINISTRE DES FINANCES A DÉCLARÉ NOTAMMENT
régime monétaire est celui de
la liberté pleine et entière: liberté de
circulation et liberté de placement. »
x Le redressement certain de la
France sollicite l'effort de tous
~iês Français. L'intérêt de chacun
est lié au devoir commun. »
LES AVANTAGES DU NOUVEAU TITRE
Souscription
«a or en bon* 1936
Taux J'émÎMian 100 fr. 100 fr.
Intérêt 3,50%
Echéance à 3 ani à 9 an»
Prime de remboursement. 40 40
Videur libératoire pour lei
droits successoraux jusqu'à 30 jusqu'à 20
On trouvera à la deuxième page l'allocation prononcée devant le micro'
par le ministre des Finances et le dispositif établi par F administration pour
rémission du nouvel emprunt.
Le budget des dépenses
a été vote à l'issue
d'une séance de nuit
qui dura jusqu'à
10 h. 45 du matin
(Voir à la pag*T)
En cinq ans
plus de 40.000 personnes
ont trouvé la mort
en Angleterre
dans des accidents d'auto
Londres, 16 décembre idép. HavaaA
Le secrétaire parlementaire du ml-
nistère des Transports a déclare aujour-
d'hui à. la Chambre des communes
qu'environ 40.350 personnes avalent
tuées dans dea accidenta de route en
depuis le mois de
janvier U3t. Durant cette période, un
million 2&0.OD0 personnes ont été bles-
sées dana les mêmes accidents.
Des infirmières de l'Assistance publique
ont été hier à l'honneur
D» fftuch* a droit* Ubw« Bniaex, Guiudec, Vatt, tiKitintli €t bungu*t
LE COMITE EXECUTIF
DU PARTI RADICAL
APPROUVE
A L'UNANIMITE
LA POLITIQUE
DE NEUTRALITÉ
DU GOUVERNEMENT
II se montre, en outre, favorable
aux mesure» prises par M. Daladier
pour assurer la défense du pays
« Nom voulons éviter d'exposer
les destinées de notre patrie dans
une nouvelle plaine de Charleroi.
Il nous faut pour cela consentir
aux sacrifices nécessaires a dé-
claré le président du parti, mi-
nistre de la Défense nationale
(Voir A la cinquième pagc.J
Quatre hydravions nationalistes
ont bombardé hier matin
la gare espagnole de Port-Bou
LES PROJECTILES ONT ATTEINT LES BATIMENTS
ET LE TUNNEL INTERNATIONAL
UN RÉSIDANT FRANÇAIS A ÉTÉ BLESSÉ
Perplgnan, IB décembre.
m HOTSB CORÏEflPONWiNT PAïrlCUUE»
Un peu avant midi, quatre hydra-
vions appartenant aux forces natio-
nales espagnolea ont bombardé Port-
Bou. Ils étaient arrivés par la, mer et
sont repartis aussi par la mer, ce qui
semble indiquer qu'ils venaient de Ma-
jorque.
Ils ont survolé, au départ et à l'ar-
rivée, le territoire français de Cerbère
et ont été aperçus de tous les villages
français de la côte. I1s ont jeté une
vingtaine de tombée sur le pont de
chemin de fer de Culera, ouvrage de
trç?te cents mètres de longueur, qui
commande la lfgne de ettembi de ter
de Perpignan à Barcelone. Ce pont n'a
pas été atteint. Cependant, la compa-
gnie des chemins de fer espagnols a
M. ANTONESCO EST NOTRE HOTE
Arrivé à Paris dans la matinée, le ministre roumain des
Affaires étrangères a eu dès hier d'importants entretiens
avec MM. Léon Blum, Yvon Delbos, Camille Chautemps
et Alexis Léger
LES CONVERSATIONS FRANCO-ROUMAINES
SE DEROULENT DANS UNE ATMOSPHERE
DE GRANDE CORDIALITE
Elles portent principalement sur la situation en Europe
centrale et orientale
GaanJer'Daparc
M. Victor Antonesco, ministre des
Affaires étrangères de Roumanie, est
arrivé Paris, hier matin. M. Yvon
Delbos avait tenu se rendre à la
gare de l'Est pour y saluer son col-
lègue de Bucarest.
Dès son arrlvée, le chef de la diplo-
matie roumaine a fait à la presse la
déclaration suivante
Je suis heureux de revenir A
Paria pour prendre contact avec les
hom.rfl.ss politiques français, et
ctaiement avec &£. &elbost ministre des
Nous parlerons des importants inté-
rêts qui lient la à si grande-
alliée la France et nous passerons en
revue fe# différents aspects des rela-
tions de noa deux pays avec les autre
pnv* ow amis.
Cet exumvn est très nécessaire dan.s
une Europe aussi mouvementée, où les
courants politiques donnent un aspset
nouveau et très souvent inattendu aux
relations entre les pays.
A cette occasion, il me sera très
agréable de revoir mes ires nombreux
qmta personnels de Parie.
Après avoir pris quelques instants
de repos à la légation de Roumanie,
M. Antonesco s'est rendu l'Arc de
Triomphe où il a déposé sur la tombe
du Soldat Inconnu une gerbe de roses
cravatée aux couleurs roumaines.
La,ion BOUKGUÈS.
(La «uitcw fo troisième page.)
interrompu la circulation jusqu'à de-
main. Les trains de Puis à Barcelone
de 11 heures et de midi ont été arrê-
tés à Cerbère.
Les dégàts effectués par le Bombar-
dement la gare de Port-Bou ont
affecté quatre wagons espagnols qui,
dans cette gare Internationale, étaient
placés sur une vole française; un al-
guiltage a été détruit; une bombe est
tombée dans la mer sans atteindre
personne; une autre sur des écuries
situées dans la montagne, et une qua-
trième mur la route de Port-Bou à
Culerai stxna faire de dégâts.
(La ëuit* A l* tfvUiimt page.)
DANS SON ECOLE
UNE INSTITUTRICE
EST ABATTUE
PAR SON FIANCE
Ce drame de la jalousie s'est
déroulé près de Lure. alors
que la jeune fille venait de
terminer sa classe
LE MEURTRIER
A TENTE DE SE SUICIDER
VUlersexel, 16 décembre U. Petit Paris.)
L'école du petit village de Mlgnavtl-
Jars. près de Lure (Hatite-Saône) vienit
d'être le théâtre d'un drame de la
jalousie.
Un« jeune institutrice, Mlle Made-
leine Chevaîley, âgée de vingt-deux ans,
qui exerçait depuis deux ans. s'était
éprise d'un fils de cultivateurs, Emil-e
Ifatile, vingt-quatre ans
Celui-ci ne tarda pas se montrer
extrêmement Jaloux lorsqu'il apprit, que
d'un autre soupirant, gaus-ûfflcïar d'une
garnison voisine.
Avait-elle signifié la rupture & Maille?
On l'ignore. Toujours est-il que le
cultivateur ae rendit, hier soir après
la classe, auprès de Hllç Chevalley pour
avoir aw-c elle un-e dernière explica-
tion. celle-ci n'eut aucun témoin.
Le homme, qui s'était muni
d'un revolver, tira sUr la jeune fille
quatre balles de son arma et se logea
ensuite une balle dans droite,
Des vpjgiua accourus transportèrent
1a blessés dans son appartement per-
sonnel, où elle ttepira bientôt.
Quant au meurtrier, Il fut dirigé sur
l'hôpital de Lure, où il Tut trépané.
Pour et Contre.
« II y a trente-huit millions de Fran-
mands. Seule. la France a plus de décts
que de naissances. Nulle part. la mer-
talité n'est aussi forte qu'en France, >
Cette cruelle vérité, déjà mille fols
publiée et commentée, a été rappelée au
cours de la discussion du budget de la
santé qui n'est pas. hélas un bud-
get de bonne santé.
La mort, chez nous, remporte sur la
vie. Chez nous, la mort gagne suf la- vît.
Le fléchissement de la natalité s'est par'
ticullèreMent accentué depnftfeyitttx année*
or si notre dépopulation suit et rythme
désaîtreux. la France, dans cinquante
ani sera un pays sans jeunèsse. sans
enfants* sans espoir, sans avertit.
Il faut reconnaître toutefois que la
France ne s'émeut pas pour si peu. La
dépopulation n'iiujutète* chez nous, que
quelques sociologues attardé.
A un meeting politique quelconque, où
des orateurs quelconques ne tiendront
que des propos creux- et fallacieux, on
comptera facilement vingt mille assis-
tants. Mals qu'on organise une téu-
nion où des orateurs qualifies et sérieux
ne traiteront que de la dépopulation, sans
lancer des appels enflammés, sans user
de grands mots sonores et truquas la
salle sera vide.
mais tout a été dit, peut-ïtre, et redit
sur cefte que stioE maussade-- qui est
une questlon pourtant de vie ou de mort.
On n'encourage, chez nous., qu'avec
parcimonie et avarice les familles nom-
breuses. Les allocations familiales sont
trop diickes. Oui, on le $il,
On sait aussï pourquoi la natalité,
depuis deux ans. a sî sensiblement fféchi.
La crise mine une jeunesse qui, avant de
songer à fonder un foyer, dit essayer de
ne pas mourir de faim. L'incertitude de
l'époque enfin n'incite guère au mariage.
Beaucoup de jeunes gens et de Jeunes
filles hésitent devant un avenir mena-
çant. Le temps n'est pas hélas non
aux doux rfve* quiets et tendres.
On sait tout cela. On. ne sait pas, en
revanche, si la France un tour, va se
décider à se défendre contre la mort; si
edle va se décider à fissurer sa défense
vitale comme elle assure sa défense
nationale. Ce qui est grave, ce qui est
effrayant, c'est l'Indifférence de tant de
Français devant un si tragique périL.
Pourquoi, «pendant, tant de canons si
ia France, un jour, ne doit plus avoir
de soldats ?. Pourquoi tant de réformes
sociales, si la France, un lour, n'a plus
d'enfants à nourrir ?
Maurice PRAX.
Une infirmière
de l'Hôtel- Dieu
meurt
victime du devoir
Une infirmière de l'Hôtel-Dieu vient
de mourir victime du devoir- Maw
Françoise Hervet, née Je 6 janvier 1894
la Reynie, a Paris, contracta il y a
ohovet d'un malade. Son organisme ro-
buste httti longtemps, mals-en vain,
contre la maïadie qui devait l'emporter.
M. Mouri&r, directeur général de
l'Assistance pubnque. est venu s'incli-
ner devant la dépouille mortelle, Il a
décerné la médaille d'or des épidémies
à cette vaillante infirmière qui+ entrée
dana l'administration hdapitaliêre en
décembre 1917. fut d'abord attachée à
la Baîpê trière, puis, depuis 1919. à
l 'Hôtel-Dieu, au service de médecine
fut promue agent principal de 1T1 classe.
Excellente infirmière, admirablement
notée, d'un zèle incessant, d'un dévoue-
ment total et d'ailleurs modeste, elle
se donnait tout entière à la rude et
souvent périlleuse tâché du personnel
hospitalier.
Sa dépouilla mortelle sera inhumée,
comme 11 se doit, dans le caveau des
victimes du devoir au
Un médium
tue son amie
de dix-neuf ans
et se suicide
Lorsque les enquêteurs arri-
vèrent, un loulou hurlait à
la mort sur le cadavre de sa
jeune maîtresse
LA JALOUSIE SEMBLE ETRE
LE MOBILE DU CRIME
MM Ml de Krupiis
Le gardien de la paix Félix Magré
était' de service hier matin à la porte
Çhamperret lorsqu'il fut prévenu par
Mme Vallée, femme de ménage, qu'un
drame s'était déroulé 8, place dé la
Porte-Champerret, dans l'appartement
qu'occupe depuis le 15 octobre sa pa-
tronne, Mlle Matfcilde Krupna. >*>
de dix-neuf ans, de nationalité tchéco*
slovaque, sans profession. En y péné-
Lrant 10 matin. comme elle avait cou*
tume de le faire chaque jour, la femme
de ménage avait trouvé morte, dans
l'entrée de la cuisine, sa jeune patronne.
Aprèa avoir vérifié les déclarations de
Mme Vallée, l'agent prévint M. Martel,
commisaaire des Ternes, qui vint sur
place, accompagné du secrétaire du.
commissariat,
Dana Je petit appartement; qui est
compose de deux pièces, d'utre salle de
baina et d'une cutetnp, le, mft&iatrat
Constata que Mlle Krupna avait été
tuée. de trois coups de revolver-Les
projectiles J'a^lftSii atteinte au cou.
à la hanche droite et dans le 3qs- La
malheureuse jeune femme avait aon
chapeau, était gantée et yélus de son
manteau comme si elle s'apprêtait à
sortir. Sa position semblait Indlquer
qu'elle tentait de fuir au moment où
elle avait été Frappée. Un pecit « lou-
lou noir hurlait lamentablement sur
le cadavre de sa maîtresse et, non loin
de là, un homme gisait, mort lui aussi.
A portée de sa main, sur le sol, se
trouvait le revolver a.utora&Uqtie avec
lequel il avait tué Mlle Krupna et
s'était ensuite logé une balle dans 1a
tête. Citait un unijambiste dont oo
retrouva peu après les béquilles con-
tre la cloison de fentrée.
fin «ait* à la cinquième page.)
UN ÉQUIPAGE FRANÇAIS TENTE UN RAID
VERS MADAGASCAR ET LA RÉUNION
"Ltaltt, Tuugé et LAureAt devant leur appareil quelque» instant» frvAUt t>nvul
(Voir la trawiêm* page.)
La grève des maraîchers
Vu réunion i, I* Féd«r*tian dei mw*jflierji H. AaritLot, président, dunne de»
explications aux déléguas des cmmp&gnes
(Voir à la cinquième page*)
&KÇIO!f TARl^rKNNK, Jvgraén un
EN FRANCK. Pluies matliutiA* «lu
le Nord-Est, l'Est, le Oeniw et le Sud-
Onent. et quelque!
ivtisHi Aiki doux. Veut d'oueit minière.
SOLttlL Lever, h. 41 cndCh«r, 1S fa. 33.
LUNE Tftnb qU*rt. le plein* le ÏS.
t_* Parisien
1A-32. RUE D'EWGHIEN, PARIS (1O)
30 cent. |jLE PLUS LU DES JOURNAUX DU MONDE ENTIERS H>
TÉLÉGRAMMES FARJSIEN-FAHIS TÉLÉPHONE PROVENCE 1B 21 IKTER- PROVENCE 46 à 4S CHÈQUE POSTAL 33S-0»
e i a m at m m. g « i _!̃ « a a
JEUDI
17
DÉCEMBRE 1936
sainte Olympe
Le Parisien
PUBLICITÉ US, CUAMPS-ÉLTSÉB»
LE NOUVEL EMPRUNT EST LANCÉ
Un pressant appel
de M. Vincent Auriol
à l'épargne publique
DANS UNE ALLOCUTION PRONONCÉE DEVANT LE MICRO
LE MINISTRE DES FINANCES A DÉCLARÉ NOTAMMENT
régime monétaire est celui de
la liberté pleine et entière: liberté de
circulation et liberté de placement. »
x Le redressement certain de la
France sollicite l'effort de tous
~iês Français. L'intérêt de chacun
est lié au devoir commun. »
LES AVANTAGES DU NOUVEAU TITRE
Souscription
«a or en bon* 1936
Taux J'émÎMian 100 fr. 100 fr.
Intérêt 3,50%
Echéance à 3 ani à 9 an»
Prime de remboursement. 40 40
Videur libératoire pour lei
droits successoraux jusqu'à 30 jusqu'à 20
On trouvera à la deuxième page l'allocation prononcée devant le micro'
par le ministre des Finances et le dispositif établi par F administration pour
rémission du nouvel emprunt.
Le budget des dépenses
a été vote à l'issue
d'une séance de nuit
qui dura jusqu'à
10 h. 45 du matin
(Voir à la pag*T)
En cinq ans
plus de 40.000 personnes
ont trouvé la mort
en Angleterre
dans des accidents d'auto
Londres, 16 décembre idép. HavaaA
Le secrétaire parlementaire du ml-
nistère des Transports a déclare aujour-
d'hui à. la Chambre des communes
qu'environ 40.350 personnes avalent
tuées dans dea accidenta de route en
depuis le mois de
janvier U3t. Durant cette période, un
million 2&0.OD0 personnes ont été bles-
sées dana les mêmes accidents.
Des infirmières de l'Assistance publique
ont été hier à l'honneur
D» fftuch* a droit* Ubw« Bniaex, Guiudec, Vatt, tiKitintli €t bungu*t
LE COMITE EXECUTIF
DU PARTI RADICAL
APPROUVE
A L'UNANIMITE
LA POLITIQUE
DE NEUTRALITÉ
DU GOUVERNEMENT
II se montre, en outre, favorable
aux mesure» prises par M. Daladier
pour assurer la défense du pays
« Nom voulons éviter d'exposer
les destinées de notre patrie dans
une nouvelle plaine de Charleroi.
Il nous faut pour cela consentir
aux sacrifices nécessaires a dé-
claré le président du parti, mi-
nistre de la Défense nationale
(Voir A la cinquième pagc.J
Quatre hydravions nationalistes
ont bombardé hier matin
la gare espagnole de Port-Bou
LES PROJECTILES ONT ATTEINT LES BATIMENTS
ET LE TUNNEL INTERNATIONAL
UN RÉSIDANT FRANÇAIS A ÉTÉ BLESSÉ
Perplgnan, IB décembre.
m HOTSB CORÏEflPONWiNT PAïrlCUUE»
Un peu avant midi, quatre hydra-
vions appartenant aux forces natio-
nales espagnolea ont bombardé Port-
Bou. Ils étaient arrivés par la, mer et
sont repartis aussi par la mer, ce qui
semble indiquer qu'ils venaient de Ma-
jorque.
Ils ont survolé, au départ et à l'ar-
rivée, le territoire français de Cerbère
et ont été aperçus de tous les villages
français de la côte. I1s ont jeté une
vingtaine de tombée sur le pont de
chemin de fer de Culera, ouvrage de
trç?te cents mètres de longueur, qui
commande la lfgne de ettembi de ter
de Perpignan à Barcelone. Ce pont n'a
pas été atteint. Cependant, la compa-
gnie des chemins de fer espagnols a
M. ANTONESCO EST NOTRE HOTE
Arrivé à Paris dans la matinée, le ministre roumain des
Affaires étrangères a eu dès hier d'importants entretiens
avec MM. Léon Blum, Yvon Delbos, Camille Chautemps
et Alexis Léger
LES CONVERSATIONS FRANCO-ROUMAINES
SE DEROULENT DANS UNE ATMOSPHERE
DE GRANDE CORDIALITE
Elles portent principalement sur la situation en Europe
centrale et orientale
GaanJer'Daparc
M. Victor Antonesco, ministre des
Affaires étrangères de Roumanie, est
arrivé Paris, hier matin. M. Yvon
Delbos avait tenu se rendre à la
gare de l'Est pour y saluer son col-
lègue de Bucarest.
Dès son arrlvée, le chef de la diplo-
matie roumaine a fait à la presse la
déclaration suivante
Je suis heureux de revenir A
Paria pour prendre contact avec les
hom.rfl.ss politiques français, et
ctaiement avec &£. &elbost ministre des
Nous parlerons des importants inté-
rêts qui lient la à si grande-
alliée la France et nous passerons en
revue fe# différents aspects des rela-
tions de noa deux pays avec les autre
pnv* ow amis.
Cet exumvn est très nécessaire dan.s
une Europe aussi mouvementée, où les
courants politiques donnent un aspset
nouveau et très souvent inattendu aux
relations entre les pays.
A cette occasion, il me sera très
agréable de revoir mes ires nombreux
qmta personnels de Parie.
Après avoir pris quelques instants
de repos à la légation de Roumanie,
M. Antonesco s'est rendu l'Arc de
Triomphe où il a déposé sur la tombe
du Soldat Inconnu une gerbe de roses
cravatée aux couleurs roumaines.
La,ion BOUKGUÈS.
(La «uitcw fo troisième page.)
interrompu la circulation jusqu'à de-
main. Les trains de Puis à Barcelone
de 11 heures et de midi ont été arrê-
tés à Cerbère.
Les dégàts effectués par le Bombar-
dement la gare de Port-Bou ont
affecté quatre wagons espagnols qui,
dans cette gare Internationale, étaient
placés sur une vole française; un al-
guiltage a été détruit; une bombe est
tombée dans la mer sans atteindre
personne; une autre sur des écuries
situées dans la montagne, et une qua-
trième mur la route de Port-Bou à
Culerai stxna faire de dégâts.
(La ëuit* A l* tfvUiimt page.)
DANS SON ECOLE
UNE INSTITUTRICE
EST ABATTUE
PAR SON FIANCE
Ce drame de la jalousie s'est
déroulé près de Lure. alors
que la jeune fille venait de
terminer sa classe
LE MEURTRIER
A TENTE DE SE SUICIDER
VUlersexel, 16 décembre U. Petit Paris.)
L'école du petit village de Mlgnavtl-
Jars. près de Lure (Hatite-Saône) vienit
d'être le théâtre d'un drame de la
jalousie.
Un« jeune institutrice, Mlle Made-
leine Chevaîley, âgée de vingt-deux ans,
qui exerçait depuis deux ans. s'était
éprise d'un fils de cultivateurs, Emil-e
Ifatile, vingt-quatre ans
Celui-ci ne tarda pas se montrer
extrêmement Jaloux lorsqu'il apprit, que
d'un autre soupirant, gaus-ûfflcïar d'une
garnison voisine.
Avait-elle signifié la rupture & Maille?
On l'ignore. Toujours est-il que le
cultivateur ae rendit, hier soir après
la classe, auprès de Hllç Chevalley pour
avoir aw-c elle un-e dernière explica-
tion. celle-ci n'eut aucun témoin.
Le homme, qui s'était muni
d'un revolver, tira sUr la jeune fille
quatre balles de son arma et se logea
ensuite une balle dans droite,
Des vpjgiua accourus transportèrent
1a blessés dans son appartement per-
sonnel, où elle ttepira bientôt.
Quant au meurtrier, Il fut dirigé sur
l'hôpital de Lure, où il Tut trépané.
Pour et Contre.
« II y a trente-huit millions de Fran-
mands. Seule. la France a plus de décts
que de naissances. Nulle part. la mer-
talité n'est aussi forte qu'en France, >
Cette cruelle vérité, déjà mille fols
publiée et commentée, a été rappelée au
cours de la discussion du budget de la
santé qui n'est pas. hélas un bud-
get de bonne santé.
La mort, chez nous, remporte sur la
vie. Chez nous, la mort gagne suf la- vît.
Le fléchissement de la natalité s'est par'
ticullèreMent accentué depnftfeyitttx année*
or si notre dépopulation suit et rythme
désaîtreux. la France, dans cinquante
ani sera un pays sans jeunèsse. sans
enfants* sans espoir, sans avertit.
Il faut reconnaître toutefois que la
France ne s'émeut pas pour si peu. La
dépopulation n'iiujutète* chez nous, que
quelques sociologues attardé.
A un meeting politique quelconque, où
des orateurs quelconques ne tiendront
que des propos creux- et fallacieux, on
comptera facilement vingt mille assis-
tants. Mals qu'on organise une téu-
nion où des orateurs qualifies et sérieux
ne traiteront que de la dépopulation, sans
lancer des appels enflammés, sans user
de grands mots sonores et truquas la
salle sera vide.
mais tout a été dit, peut-ïtre, et redit
sur cefte que stioE maussade-- qui est
une questlon pourtant de vie ou de mort.
On n'encourage, chez nous., qu'avec
parcimonie et avarice les familles nom-
breuses. Les allocations familiales sont
trop diickes. Oui, on le $il,
On sait aussï pourquoi la natalité,
depuis deux ans. a sî sensiblement fféchi.
La crise mine une jeunesse qui, avant de
songer à fonder un foyer, dit essayer de
ne pas mourir de faim. L'incertitude de
l'époque enfin n'incite guère au mariage.
Beaucoup de jeunes gens et de Jeunes
filles hésitent devant un avenir mena-
çant. Le temps n'est pas hélas non
aux doux rfve* quiets et tendres.
On sait tout cela. On. ne sait pas, en
revanche, si la France un tour, va se
décider à se défendre contre la mort; si
edle va se décider à fissurer sa défense
vitale comme elle assure sa défense
nationale. Ce qui est grave, ce qui est
effrayant, c'est l'Indifférence de tant de
Français devant un si tragique périL.
Pourquoi, «pendant, tant de canons si
ia France, un jour, ne doit plus avoir
de soldats ?. Pourquoi tant de réformes
sociales, si la France, un lour, n'a plus
d'enfants à nourrir ?
Maurice PRAX.
Une infirmière
de l'Hôtel- Dieu
meurt
victime du devoir
Une infirmière de l'Hôtel-Dieu vient
de mourir victime du devoir- Maw
Françoise Hervet, née Je 6 janvier 1894
la Reynie, a Paris, contracta il y a
ohovet d'un malade. Son organisme ro-
buste httti longtemps, mals-en vain,
contre la maïadie qui devait l'emporter.
M. Mouri&r, directeur général de
l'Assistance pubnque. est venu s'incli-
ner devant la dépouille mortelle, Il a
décerné la médaille d'or des épidémies
à cette vaillante infirmière qui+ entrée
dana l'administration hdapitaliêre en
décembre 1917. fut d'abord attachée à
la Baîpê trière, puis, depuis 1919. à
l 'Hôtel-Dieu, au service de médecine
fut promue agent principal de 1T1 classe.
Excellente infirmière, admirablement
notée, d'un zèle incessant, d'un dévoue-
ment total et d'ailleurs modeste, elle
se donnait tout entière à la rude et
souvent périlleuse tâché du personnel
hospitalier.
Sa dépouilla mortelle sera inhumée,
comme 11 se doit, dans le caveau des
victimes du devoir au
Un médium
tue son amie
de dix-neuf ans
et se suicide
Lorsque les enquêteurs arri-
vèrent, un loulou hurlait à
la mort sur le cadavre de sa
jeune maîtresse
LA JALOUSIE SEMBLE ETRE
LE MOBILE DU CRIME
MM Ml de Krupiis
Le gardien de la paix Félix Magré
était' de service hier matin à la porte
Çhamperret lorsqu'il fut prévenu par
Mme Vallée, femme de ménage, qu'un
drame s'était déroulé 8, place dé la
Porte-Champerret, dans l'appartement
qu'occupe depuis le 15 octobre sa pa-
tronne, Mlle Matfcilde Krupna. >*>
de dix-neuf ans, de nationalité tchéco*
slovaque, sans profession. En y péné-
Lrant 10 matin. comme elle avait cou*
tume de le faire chaque jour, la femme
de ménage avait trouvé morte, dans
l'entrée de la cuisine, sa jeune patronne.
Aprèa avoir vérifié les déclarations de
Mme Vallée, l'agent prévint M. Martel,
commisaaire des Ternes, qui vint sur
place, accompagné du secrétaire du.
commissariat,
Dana Je petit appartement; qui est
compose de deux pièces, d'utre salle de
baina et d'une cutetnp, le, mft&iatrat
Constata que Mlle Krupna avait été
tuée. de trois coups de revolver-Les
projectiles J'a^lftSii atteinte au cou.
à la hanche droite et dans le 3qs- La
malheureuse jeune femme avait aon
chapeau, était gantée et yélus de son
manteau comme si elle s'apprêtait à
sortir. Sa position semblait Indlquer
qu'elle tentait de fuir au moment où
elle avait été Frappée. Un pecit « lou-
lou noir hurlait lamentablement sur
le cadavre de sa maîtresse et, non loin
de là, un homme gisait, mort lui aussi.
A portée de sa main, sur le sol, se
trouvait le revolver a.utora&Uqtie avec
lequel il avait tué Mlle Krupna et
s'était ensuite logé une balle dans 1a
tête. Citait un unijambiste dont oo
retrouva peu après les béquilles con-
tre la cloison de fentrée.
fin «ait* à la cinquième page.)
UN ÉQUIPAGE FRANÇAIS TENTE UN RAID
VERS MADAGASCAR ET LA RÉUNION
"Ltaltt, Tuugé et LAureAt devant leur appareil quelque» instant» frvAUt t>nvul
(Voir la trawiêm* page.)
La grève des maraîchers
Vu réunion i, I* Féd«r*tian dei mw*jflierji H. AaritLot, président, dunne de»
explications aux déléguas des cmmp&gnes
(Voir à la cinquième page*)
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