Presse et revues
10 pages
Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1936-09-07
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 07 septembre 1936 07 septembre 1936
Description : 1936/09/07 (Numéro 21741). 1936/09/07 (Numéro 21741).
Description : Note : Dernière éd.. Note : Dernière éd..
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Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/12/2010
LE PETIT PARISIEN
LES CHAMPIONNATS DU MONDE CYCLISTES A BERNE
Professionnels: 1er Antonin Magne
(France)
Amateurs 1er Buchwalder
(Suisse)
Le grand champion français a remporté devant
l'élite mondiale le plus beau titre de sa carrière
Il a mené sa course de telle façon qu'il augmenta!
constamment son avance et termina avartf
son suivant immédiat, l'Italien Aldo Bini
LES ARRIVEES
PROFESSIONNELS
1. Antnnln H. (FPMiM), I-,
1tm. 4M en S h. 53' 32" tmurMn»
S7 km. IMA>
». Mldtleltantp (HftLtsndr)
PInm ÏEI<
S. Wemer GrittuUhl (Danemark)
». Edouard VIsmfs
Dlno Ëartall (Italie)
d Van ftcliritdrl (HuMhndfO
9. (Allemagne).
Un 3 au fl même temps que le 3 att
1» rt limier r>jj£ IKinagaol N<™-
1 un tnur du relard.
AMATEURS
I. Cdjtard
Ici Uft km. en 3 h. S»' I'r (moyenne:
S, Pic H 10 Firalt. (Halle), 3 b.
S. Uisiica ttt-rvkdet (11*1 le > T. Ju-
n.«hl UmnLya 3.
#. FriU déballerlemtfael I*. Aatwrt e**pp*ï.tl
clause t3« fit Robert Uoice-
6 G septembre Ui*:p> Rn
Les championnats du monde cycUstes,
organisés cette année en Suisse, par
1 Union Cycliste Internationale, pren-
nent fin aujourd'hui avec les deux épreu
ves réservées aux routiers amateurs
et professionnels.
Ces deux courses se déroulent sur te
circuit routier de Bremgarten 17 kilo
hiétres tracé acx environs de
Berne.
A & h 15, sou une pluie battante, les
routiers amateurs. Qui ont H5 kilomè-
ires a couvrir, ont pi le j-9 départ de leur
championnat
En dépit de nombreux démarrages, le
début de lai course eet peu anjmé, quoi-
que concurrents roulent iL une
moyenne de à M kilomètres h l'heure.
A la faveur d'un* accalmie, le Suisse
&uch-walder, Luxembourgeois Majo-
rus et tes Français Couderc et Oharpen-
tl*t a' échayp#n Pendant plusieurs
tours, ces hommes devancent quelque
peu le peloton qui, cependant, réliflsit à
les rejoindre.
Le soleil fait maintenant son
tien apr*s une nouvelle période de
calme, te Suisse Buchwalder se sauve
Le peloton terne bi*n de rattraper le
fugitif, mais leg coéquipiers du Suiase
freinent son aUui p. BuchwaJder, avec
opiniâtreté poursuit son effort et. deux
tours avant la fin, possède une minute
d'avance sur le psloton où se trouvent
roue les Français,
Et c'est le dernier tour.
fatigué de ees efforts, perd du terrain,
mais n'en franchit pas moins en vain-
queur la ligne d'arrivée, Il précède d'une
de mètre! le champion de
Huifiiw, Weber, qui Il r&usst 0.fausser
compagnie au peloton. Guy liap^bie
arrive premier de: Français et se. cla^ae
quatrième.
a •fiiMhwalder, foUtimenr acc-Jamô ̃' par-
ï^jÀ Ifl long dû
titre de champion du monde sur route
amateure et revêt la maillot
avant d'effectuer un tour d'honneur.
LA BELLE VICTOIRE
D'ANTONIN MAGNE
A 12 h. 45, c'sut au tour des routiers
professionnels de disputer leur cham-
pionnat, et quarante-deux coureurs re-
présentant onze nations s'en vont pour
couvrir trente tours du circuit, sert
220 kilomètres,
Les trois premiers tour. se passent
sans incident; lea concurrents s'ob-
aervent. Seul In Francs^ P&.UÎ Choc-
que a crevé et est, de ce fait, tréa
Au tour, changement complet
Amborg et Van ScliendeE a échappent
Ces six hommes prennent rapidement
du champ. Toutefois. au 8' tour, l'Ita-
lien O!mo perd pied et est lâché.
Le peloton suit à 1' tandis qu'un
groupe de cinq coureurs le précède de
quelques secondes.
Au tour, le second groupe, après
un- lutta acharnée s'est Joint au pre-
mier, si bien qu'il y a maintenant dix
hommes en tête. Ce sont Magne, Bini,
Danneeïa, Deloor, Van Sch*ïidel, Mid-
delkamp, Van der Ruipp. Greendahi,
Amberg et Umhenhauer, Vallure de ce
peloton est' extrêmement rapide. Bll*
voisine les 38 kilomètres à l'heure.
A ce moment, Aerta, le champion du
monde de fan dernier. Chocqufi,
Merach, Max Huna, Lopez, qui ont été
victimes de crpvaiaons, ont abandonné.
Il apparait dès lors que tout coureur
qui crève ne peut espérer rejoindre et
se après de nombreux sfforts,
dans l'obligation d'abandonner, tel est
l'Inconvénient de la courle en circuit.
qui lui aussi a est
1' 30" 3 eu leaderfl,
Aucun changement dans les tours
suivants, sauf qu'au Speicher, qui
a 8' 30" de retard, abandonne.
Au tour d'après, c'est-à-dire au
1e second groupe sa rapproche du
premier, et au 18' tour Vieaera, Bar-
tali. Biiuts et EgW se joignent aux dix
leaders,
Il y a donc maintenant quatorze
hommes rn tête qui ont Plu- de deux
minutes d'avance sur un peloton d'une
dizaine d'unïfcca que suit à 200 mètree
le Français Le Grevès.
Au fur et à mesure que se déroulent
les tours, le peloton de tête a'amenuiae.
Tour à tour Danncels. Deloor, Di
Paco et Le tirevèa, victimes de crevai-
sons, doivent abandonner.
Au 2fl* tour, à trois de la fin, il ne
reate plus que deux hommes au com-
mandement. C'est le Français Antonin
Magne et le Danois Grcendiiai.
Le peloton, qui n'est plus composé que
de huit unités, est à plus de quatre mi-
nutes.
Au cours du 2v tour, Magne decram-
LE SPRINTER MALGRE LUI
Le champion du monde cycliste de
vitM&e sur piste, le Belge Scherftna, se
eroyaJt l'ame et ]«« nptit-ydeB d'un rou-
tier. Le champion du monde de deflîl-
lond, le Français André Raynaud,
accomplit tout 1. cycle c'est la caa
ou jamais de le dire de. spécialités
du vélo vitesse sur piste, route, pour-
suite, américaines, Six-jours, avant de
se faire comme une belle place
au soleil.
Que devient, dans tout cela, la voca-
tion, la prérieati nation ?
Le Miroir Sport* voua répond,
da.ns son numéro hebdomadaire qui
̃j«i*a en vente Paris dès ce mattn.
par une biographie des champions du
monde 1936. Tranquillisez- vous, celle
d'Antonln Magne le routier de voca-
tion n'est pas oubliée.
Quelle galerie des champions que ce
Miroir du Sports
1 souple et. aisée, prend du cfrcimp.
Notre champ!on français ne sera, plus
rejoint, tandis que Greendahl sera ab-
sorhê par tes poursuivants.
Magne accomplit maintenant son
trentième et dernier tour, et, Il toutes
pédalea, franchit en vainqueur ligne
d'arrivée sous les acclamations du pu-
blic.
Neuf minutes 27 secondes aprês ar-
rive enfin le peloton dont l'Italien Bini
triomphe au sprint, prenant ainsi la se-
conde place.
Ainsi, Antonio. Magne, qui, malgré
toute an classe n'avait jamais pu (';on-
quérir un titre officiel Antonin Magne
a l'éternel second trouve enfin,
trente-trois ans, la récompensée de tous
saa efforts, le titre de champion du
monde mur route dea profeas Jaune la vé-
rtïL&t couronner 8a britlante carrière
sportive.
PAUL MAYE
ENLEVE LE GRAND PRIX
DE LA VILLE DE DINARD
Rennes, 6 septembre (Aép, Petit Paris,)
Le Grand Prix cycliste de la ville de
Dinnrd, disputé cet après-midi, sous le
patronage du Petit Parisien, du Mi-
de' Sport* et de IL
revêtu un grand intérêt sportif. 10.000
spectateurs suivirent les diverses phases
de l'épreuve qui avait réuni un grand
nombre de partant..
"Voici les résultats
1, Paul Mayc, couvrant le, 1:80 kilomètres
en 4 h. 59' (moyenne 36 km) r Araédéè
Fournier, même temps 3. Le Goft. même
4. Renoncé, même temps 5, Cloa-
rec, à 3 minutes 8, ijuémeaeur 7. Bayer.
DUBREUfL GAGNE
PARIS. VERNON PARIS
Le Velo Club de la Marine avait or-
iïsniaé hier fton premier PaHs-Vernon-
Parie sur une distance de 85 kilomètres
et qui avait réuni cinquante-quatre
concurrents représentant l'élite de nos
grands clubs
A dix kilomètres du départ, sbt
hommes a 'échappèrent tsorUie, Copen-
tipy, Dugast, Coze, Kosseuw et
auxquels vinrent bientôt ae
joindre Uroe, Idée, Gregu, Bocquenet et
CarapezzJ, puis Dubreuil et Leroy.
De cpg treize hommes, à il il
n'en restait p]u« que sept i E>ubreullt
Carapezzi, Le Cote, lA Roy, Idée, "Bac-
quenet et Du^ast.
Après cette ville, Un petit peloton
emmené par Pompilizz se lance à
poursuite des leaders, mais ce peloton
ne devait. pas tarder à as déas.gréffer
et. à seul Pom-
pHllo fliaU aoU taire à la poursuite du
peloton de tète. A il il arriva
à cent mètres des premiers, tuais, vic-
Urne de £ea efforts, il tut contraint
d'abandonner.
Résultats
1. Uubreuil lA. C. B. BJ, ie9 185
tre» en 5 h. 10' 2. Cafapezïî (A.
B. R ) m£me temps 3. Le Cose (C V M )
ntèmn tfimps 4. l^roy (C. S. L3, mflme
temps 6. Idée- (U. S. Liqw), Ji l' XT'
fi. Ihigtwt (V, G. S-J: 7. Bocfluenei (C. 8. L)
i. Msrtiiwlli 9. Schlaffiet
10. Garcia (TJ, C, P> il, d'Ortando (A. S.
Roma) Spaperi |O. V. P.) U ex
œqtto Ttigo. I-efèvrtj Pftrrnin, Cleru. Urbi!
la Porru 19. Lautier 20. CharLea Ray-
21. Leepert Lelorieux 2a.
Tontsle.
A BUFFALO LE SPRINTER SCHERENS GAGNE
ET LE STAYER ANCRÉ RAYNAUD EST BATTU
AuasI bon joueur que grand cham-
pion, le Belge Scherene, qui remporta
la, semaînÈ dernière, et pour la cjn-
quiéme foie consécutive. le champion-
rat du munde cycliste de vitesse, se
ttf un plaisir d'accorder hier la revan-
che qui lui fut demandée par ceux qu'il
battît cependant le 30 août avec une
telle supériorité que l'un peut Être
étonné que 3'idée de faire appel de
cette victoire ait pu germer dans le
cerveau de see challengera. Toutefois
ce défi remp2it d'aiae les milliers de
spçrtsrnen parisiens qui, retenus par
leurs occupations, ne purent se ren-
dre en Suisse. Il en est cependant
parmi eux qui ne sp font pss faute de
critiquer ces revanches qui, disent-ils,
ne sont nullement inspirées par un pur
esprit sportif. De plus, il cet regretta-
d'obliger les concurrents à disputer
une manche sur 500 mètres départ
lancé et ne se a oit pas tenue stricte-
ment à la, Jgrtnulç en vigTieur dans
tous les championnats du monde. Ce,
critiques sont marquées au coin du bon
gens mais comment résister à l'attrait
qu'offre une rencontre du plus grand
dee sprinters avec ceux dont les non»,
il des titre? divers, brillent au firma-
ment du cyclisme.
Scherens fut follement ovationné par
les 15.000 per Bonnes qui emplissaient
le vélodrome quand Il fit son tour
d'honneur. gerbe de fleura en main. Ce
dlable d'homme fut éblouissant dana
lea troia manches aur quatre que ce--
portait la revanche. Il domina nette,
ment ses adversaires, sans contestation
possible. Il e*t la gentillesse de perdre
son dernier match contre
certain qu'il était à ce moment-là
d'avoir la première place ou cl&wement
général.
La réunIon n'eût pas été complète SI
on ne nous aV«it pas offert la revan-
che du championnat du monde dé
demi-fond. Raynaudt que î'éajotion
étreignait visiblement, fut, à son tour,
\tvement applaudi quand, suivi » de
eun fldéle il il fut présenté à
luxais Lance,
Raynaud, d'une modestie touchante,
ceignit son tçrse non du maillot multi-
colore, pourta&t si brillamment £affué
Jeudi dernier, mais de celui aux trois
couleur* françaises,
La tactique qu'il a employée hier fut
diamétralement opposée à celle qui lui
valut son titre mondial. &èe le départ.
H sauta Lacquehay et attaqua Sever-
gntni, parti en tète. Cette tactique
s'avéra tniUVftiae, car t Italien lui opposa
telle téuistance que, fatigué, il rétro-
grada, tandis qu'Auguste Wambst,
atlmîa on ne sait pourquoi à cette re-
vanehes à laquelle Il n'avait pas droit
puisqu'il ne disputa pas le championnat
du monde, prenait le commandement.
harcelé sans cesse mats vainement par
Lacquehay. Le Bel g* Ronasç fut quel-
conque et abandonna BU kilometre.
Seul Laequehay fut comb&ttif, agressif,
mordant, et fut sûrement plus applaudi
que le vainqueur. Augulte Wambst, qui
couvrit les 100 kilomètres en 1 h. 24' 42"
devant Severgnini, a 200 mètre?,
Metze à 230. L&cquahay à 250 et Ray
naud à 300 mètres.
M. Monjakdin.
Omninni des mprintf-rt (qu*trp
Première m an oh i (1 kilomètre lan/
contre la montre); 1. F*il(-Hftn&»n, l1 fl 1^5;
2. Jezo. 1' 10" j Martlnttti, 1' liJI; Fau-
obeuz. l' 13" 2/5.
Deuxième manche (1 kilomètre) 1. FaJ-
Hanaan; Jezo; a. Faucheux^ 4. Marti-
netti.
TroUl^me manche (1 Kilomètre* 1. Fau-
nheux; 2. F&2lc-Ha.n«n; 3. Jezo; 4. Marti-
neUi.
Quatrième manohe (5 i. Jeso,
S point*: 3. F&Lkhitnten. 10 pu: 3. Mnrtl-
n*lEi. 12 ptn: 4. Faucheux. ptn,
Clajaement général; 1. 5 pis;
Jezo. S pta. 3. Faucheux. 12 pts; 5. Mar.
tiïlétli, 14 pt_S.
du du Monde de
Première muicbâ mètre* tobit*
2. Pichter. 31" 3, S2"
MlcJiard, 32" LA.
Deuxième mannh» Bcherena bat Hichter
et ^j-ur.Jiii bat Hïdi&rtj.
TrotaLènip manrhs RicJiter bat Géranlln
et Sch;ren*- bat Micharri.
Quatrième manche Rjcbter bat Mlcharâ
et Gérardln bat Scii*rena,
Ciassement sf-néraJ 1. Scherens, 5 pts;
2. Rlehfcer, 6 pta 3. Gérardln, 7 pts 4.
Michard, 10 pta.
LE CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL DE FOOTBALL
m mm Organisé par la F. F. F. A. avec le concours du "Petit Parisien ^^sb
LES TENANTS DU TITRE BATTUS A MARSEILLE
STRASBOURG A EU RAISON DU F. C. SOCHAUX
Belle victoire du Stade Rennais en face de Sète. Le Red Star
tenu en échec par le Racing Club de Roubaix. L'Olympique Lillois
prend la première place du classement de la division nationale
En division interrégionale, deuxième victoire du F. C. O. Charleville,
finaliste de la Coupe de France
Le fait saillant de la deuxième journée
.du championnat natio&al est sans contre'
dit la feWfttiiMnte défait* essuyée par les
champions de France L'home
gêîiéitë du Racing n'a pas pu résister à
ne dormera que plus d'intérêt à cette com-
pétition naissante qui. dès ses dëbtttë,
semble votiloir créer de l'imprévu. Mais
n'oubliez pas qu* le championnat de
France est une épreuve de kwiflue haleine
où il ne auîflt pas de bien partir, mais où
il faut encore faire preuve de jw-rsëvé-
rante. Le Racing est trop bien arme pour
ne pas bc laisser abattre par un seul
échec.
Il est d'ailleurs à remarquer que, dans
5«3t Fluctuations bien compréhensible en
un début de les forces
clubs iw se sont pas encore amalgamées
'pour le meilleur rendement du 1: onze
Tous les vainqueurs de dimanche dtf-mfcr
ont subi la défaite hier et seul l'Olympi-
que Lillois a échappé à cette quasi
générale, Cela lui vaut d occuper seul k
pane envié de leader, grâce au succès
qu'il est allé chercher dans 3a cràé mulhou-
si«mi«r ce ^im do«nc encore plus de prix
à sa victoire-
Nous disions donc que 1m vaincus d'il
y a huit jours se sont mués hier en vain-
il proprement parler dans cette catégo-
rie, puisqu'il fit alors match nul avec Can-
ne! Hier ce fut mcore micux et les
Strasbourg eois oat mis 3 leur tableau de
chasse une pièce de choix, tn la per-
sonne du F. C. Socbaujc. Ce match tenait
en tête d affiche avec Maxseiilc-
Racing et tl tint Ce qu'il promettait,
les deux équipes ayant fourni un jeu
du meilleur aloi.
Le cas est le mime pour Ciûnes qui
a fait des infidélité* à sa réputation d èUe
hkùius fort dans $£$ dé placera s-nts. Les
Cannois ont prouve que désormais U fau-
drait compter avec eux à l'intérieur aussi
LES RÉSULTATS
Z *O1, M*r*eiUe bat a. C. P*rii 4 fc 1. |
Ol. LîUois bst *F, C. HuibnuM, SU, •
> *E*d SUt Ol. M ̃• C. Boubilx S à t.
2 *AnUb«» Le, C. et F- C. Bouen 11. 1.
̃ +R. C. Straabuurg bat C. 5o chaux,
1. i. Olympique I.iUcls, 4 pt* 3, e
mquo 9, C, M* te, IL. C. Hoabaix, F.O.
? T. C. HvehtuY, F. V, s£*«, fllympi
x Bquo Antlhf» CC+, »T..
̃ rt Bfd Star Olympinue, 1 pt IS. rx
DIVISION INTERREGIONALE
̃ *St&4e de Beims et AmieBit A.C,P 1 t I.
? «F. Il. Siiw bnt H. C. C. Cxttis.
1. C. C. Chai-levilte. 4 p*« 2. ex
ï SqU-î Amlcn» A, C.. Ulympliri» Ali»,
il iL. C, Lena et L- Valence nnes, 3 pt»!
î N*£cj, î pi* i 13. ex y, G. C.
î Ni», S. M. C»«n, Stade de et
ï Calais et A. S. Troye», pt.
bien qu'à l'extérieur. Les Pivots en sont
ks premiers marris.
Par contre les Rennais tw^nent à con-
server leur réputation diiabaUdïl-es dans
leur firf. Battus lame niable nient la
semaine dernière, ils ont riagi vigoureu-
sement sur le dos des malheureux
qui n« 5 attendaient certes pas à pareille
de retoiw lrtmertunie au coeur.
Quant aux Messins, ils n'ont pas dcmé-
lité, loin de là Et le fait de tenir en
Échec la redoutable formation
sienûe chez -elle coafirme lexctllente
impression fournie par les hommes de
Z-ehren lors leur victoire sur les Mar-
seillais. Rspéron* qu'ils cependant
plus peraâvéraiits que l'an der-rùer.
Nous avons gardé pour la fin les deux
benjamins de la division nationale. Eh,
ma îoi ce sera pour leur tresser des
couronnes. Roubaix et Rouen sont par-
tis du bon pied. stinble-M]. et leurs
futurs a^versatres feront bien de se
méfier d'eux. Non contents de gagner
la= publics, Ils vont encore
glaner di^s sitCC^S OU des demi-succès
sur des terrains particulièrement re-
doutés ceux d'Antibes et du Red Star.
Bravo,- Rouen Bravo, Roubaix
ooo
Mème sttuaitràn eu division intetrëgio*
-le, tout au moins en ce qui concerne
la place de kader, et ici nous trouvons
seul à ce poste le P. C. 0. CharlevJïle.
le gbrieuK finaliste fte là Coupe. Le,
sangliers foncent délibérément, fai-
saut le vide sur leur passage, secouant
violeaiiaeiH dés te début la meute de leurs
poursuivants.
Il est vrai que Saini-EtieniK, autre
grand seigneur de la deuxième division,
ne Jouait pas bld et peut encore espérer
partager la première place avtc les Caro-
lopoKtatns.
Nous Ferons à las débuts vie-
torieux de l'équipe nancétermet bien dé-
cidfï, parait-il, à ne plus joute le* lan-
ternes rouges Nancy aoraft-tl, cette sai-
5ofl, ua outrer ? Son succès sur Calais,
qui, entre parenthèses, démarre bien, mal,
peut le laisser entendre. Mais attendons
la Un.
Pour le reste, peu de faits stir prenants.
Montpellier, Vatertcienne^ LenS et Aléa
conservent leurs préteiitEaflS eux premiers
mais la lutte parait beaucoup plus
que la saison dernière et toutes
les équipes m tiennent jusqu'ici de près.
Le championnat professionnel ne pourra
qu'y gagner en attrait et cela ou ne sau-
rait le regretter. Robert Poe.
LES STRABOURGEOIS
DOMINERENT
Strasbourg, 6 septembre (dép. F. Par.).
Les rencontres entre le F. C. Soctiaiï.t
el le R. StraebourgBola ont toujonre
connu le. faveurs du public alsacien
aussi ne saurai t+on s'étonner que plu.
de spectateurs se soient rendus
cet aprèa-mîdf au des Jardin?
Haammerlé. ne ne turent pas déçus et
purent se régaler de beau jeu.
Les locaux, partis toute allure, mar-
un premier but deux minutes
à peine après le coup d'envoi par fin-
de leur jeune allier gauche
.or lequel on peut fonder
de légitime* «apoji-a. La réplique &û
cha.lienn.e fut immédiate. Moins de
soixante fécondes plu" tard, Courtois
s'échappait, tentait sa chance de loin
et égalisait. Il semble bien d'ailleurs
que le gardien de but du Racing eût pu
8rrêter cette balle, le Strasbourg? ois
bien vite l'initiative des
opérations et leurs demis Eres actifs
à particulière-
ment en verve. de redonner l'avantage
à eon camp une de minutes
avant le repos.
I>èt| la reprise, lea attaques dea
avants fusaient de toutes
parts. Il fallait l'art coasommè d'un Dl
Lorto pour éviter une sévère défaite.
Un coup franc à vingt mètres des buts
aochaliens et Rohr, qui avait joué jus-
que là un rois *8«ei effacé, portait la
marque à trois points après une demi-
heure de je.. Par la suite le. Straabour-
S*ol« relayaient quelque peu leur
etreinte il n'en fallait pas plus pour
que Courtois bien e-ervi par Schaden
rédulslt à un point l'écart des buts troi.i
minuteB avant la fin de cette partie
r1lsniit£« nna i^Ârtlft.
Rrti Star If. C. Rottbaix
UN MATCH NUL A SAINT-OUEN
une rencontre
diapiEtée, le Red Star Olympique et le
Racing Club do tirant hier, au
stade de Paris, à Saint-Ouen, match nul,
chaque équipe ayant marqué deux buta.
Résultat assez heureux pour le club
qui, menant par deux buta
d'avance au repos, evt le tort de ae
croire S'abri de toute surprise. Cette
erreur faut bkn lui coûter la partie,
car devant Ses assauts répétés tiM
avant 9 rôiib&iaiçne la défense du Red
Star, si btillante en première mMempd,
perdit contenance; n'allant plus au-de-
vant dea offensives nordiatee, elle fut,
en moins de cinq minutes, battue deux
fois, ce qui n'a rien de déshonorant de-
vant' une si belle ligne d'attaque, et,
après avoir connu dea aituations criti-
ques, parvint néanmoins à éviter à son
équipe la défaite,
Le» demie parisiens furent, comme à
Sètc, aasez faibles en seconde mi-temps,
où ils baissèrent de pied car ils n'ont
pas encore, Meuriss surtout, toute la
partie d*ns les jambes.
Les «Vants. excellents au début, n'es-
sayêrent pas toutefois aâaez souvent
îeure chances «eu? Janln, à l'aile, ne
laissa passer aucune occasion et fut
très remarqué. 3im.on.yt mit à son actif
un but superbe sur coup franc et dut
dès la reprise suppléer Stabile qu'une
bl-ss&ure a la cheville avait relégué à
l'aile où il ne put rendre aucun ser-
vtee, étant sérieusement touché.
Quant au Racing Club de Roubaix,
C'est une bien balle équipe au jeu ra-
pide et avisé, Elle pèche malheureuse-
ment par aes arriéres qut n'ont pas le
niveau de aee autres lignes lorsque le
Hongrois Nagy prendra son poste de
tint honorablement sa place, les Nor-
distes seront t alors à suivre de près. La
force de cette formation vient de ses
avants, tous joueurs remarquables, où
le¡;¡: Anglaia Gibcon et surtout Allen tu-
rent en évidence. Avec Kalmar moins
heureux que de coutume, le bondissant
Oranais Fructuoso et l'avisé Cottin,
c'est l'une des plus solide, lignes
d'avants opérant actuellement en
à vive allure, la partie ae ré-
vêla d'entrée pleine d'attrait, car 1es
attaques fusant de tous côtés mirent
les gardiens de but à rude épreuve. Si
Roubaix parut le plus dangereux en
raison de sa rapidité et de l'autorité
de £=avant$, le Red Star ue resta
pas inactif et, pour être moins ap-
puyess, aes offensives, aussi nom-
breuses, manquèrent toutetais de ce
shoot décisif, apanage réservé plutôt
aux Nordistes.
mais, à la surprise générale, ce fut
le massif Janin qui, à la dixième mi-
nute, réussit l'exploit tant désiré un
but le le ballon lui revenant non sans
bonheur dans un cafouillage devant
Dessertot.
Une sortie de Gon^alëa laissa libre ua
moment le but du Red Star. Fructuoso
reprit, mais, hélas au-deesua. Deux
bellestentatives de Gibaon ne furent
pas plus heureuses, lorsque, cinq mi-
nutes avant la mi-temps, Simonyl réus-
sit, pour le Red Star Olympique, â mar-
quer un second but sur un coup franc.
A la reprlee, début ralenti des Pari-
siens. Stabile est alors blessé la che-
ville et c'eat le COUp de théâtre à la
quatrième minute. Allen tirant sur le
poteau. 1a ballon est repris par Frue-
tuwo qui obttnt le premier but de non-
baix, suivi d'un second quarante-cinq se-
condes plus tard par un beau shoot
d'Allen.
Avec énergie le Red Star tint tête
jusqu'à la fin de la rencontre, dont l'in-
térêt ne s'éteint qu'aueup de sifflât
PELOTE BASQUE
AU FRONTON DE PARIS
Malgré le temps gris, défavorable, le
Grand Prix d'automne à chistera été
très spectaculaire, surtout sur la fin.
Au début le match fut aaaez monotone
et le camp bleu Dfartft-Leeole et Mo-
leux mena régulièrement, mais, aur le
fin le Réveil bleu en-
traîné par Goalard qui fil une euperba
partie, rattrapa aon retard et après des
prolongations d'un intérêt palpitant
remporta la victoire grâce à (les bute
de Caasou par 65 a
S*
LES SÉTOIS DÉBORDÉS
PAR L'ARDEUR DES BRETONS
Rennes, 6 sept. Idép. Petit Parisien.)
Un public nombreux s'était rendu au
stade de la route de Lorient afln de
voir l'équipe grandement
remaniée, à l'œuvre contre le team
eétoia lui aussi profondément modi-
fté. lA:! jeu fourni par les Rennais ne
déçut pas, bien au contraire. Ils par-
tirent rapidement a l'attaqquft et, pen-
dure aux Sétoia- Les avants attaquè-
rent sans répit; mais» à c5té de .ou-
vements splendides, on eut à enregis-
ne l'éuBsTpent p&e à tromper la vigi-
lance de Llflnse, bien protégé par
Mercier et t'ranques.
Les Sétota laieeèrenî passer l'orage
puts attaquèrent. A la suite d'un coup
franc, Mons&lller eut une belle occa-
.ion de tromper Eftimbrîdgfi. Il ne la
Pas échapper, si bien que, mai-
gré les efforts des Rennais, l'avan-
tage à la mi-temps était a'Ux Séiola,
qui menaient pas 1 but à 0,
Les Rennais abordèrent la seconde
partie du Jeu avec un cœur admira-
bis. Ils bénéficièrent d'un penalty que
Llense arrêta dans un* magnifique
détente. Les Rennais attaquèrent en-
core et furent récompenaés, May-
bœck égalisait à la treizième minute,
sur passa de Le Gall.
Peu après, d'un shunt de trente mè-
tres, Lucien Laurent donna l'avantage
à Hennés, et Maybieck paracheva la
victoire rennaise en marquant un troi-
sième but dix minute. avant la Ad.
Volr la suite des récuïtats sportifs
a ]* septième page
A MONTLHERY AUTOS ET MOTOS SE DISPUTERENT
LES GRANDS PRIX DE FRANCE DU M. C. F.
Les vingtièmes grands prix de France
pour motos et voitures et le neuvième
championnat national motocycliste in-
terclubs Amateurs, organisés par te
Moto-Cyole Club de France, avec le
concoure de l'Auto et la collaboration
des huile* Tacco, ont été disputée hier, à
l'autodrome de
Parmi les pétarades et les ronronne-
ment du motos, le départ fut donné
aux sept premiers partants sur motos
17& cmc. qui devaient effectuer onze
touns dt: cirent (soif 69 km. U3).
Déa Le début, Nnugier prenait ia tète,
suivi de Dalaherche et, dès le sixième
tour, la victoire semblait acquise à
Nouçîer qui, forçant l'allure, accomplit
le nouvième tour en 3' il" 5/10 (aoil
à la moyenne horaire de 102 km.
Quelques minutes après, fut donné le
départ de la deuxième course 12
tours de circuit, «oit 75 km. 3&6 que
devaient *fi disputer 9 concurrent* sur
motos de 25Û cinc.
A heures exactement, le départ
fut donné à JJ concurrents qui. sur voi-
ture etne. à comprewear et
1.100 cmc. aans compresseur, devaient
disputer la troisième course, 11 tours
de circuit 'eoit km, 1I3>-
Mafllart-Ël-uae, bien parti, accomplit
la meilleur temps du tour eu cours du
deuxième tour en S' 2/10, «oit
à 123 km. 318 de moyenne. Malheureu-
sement, ennuis de carburation
gèrent c'arrêttr au cours du qua-
trième tour et c'est en vain qu'il eeMaya
de rtjoïïidr* Herkuleyns qui s'adjugea
cette épreuve en 10" 2/10.
cyeJ#tt«s de îBO cmc. sur 13 tour. de
circuit t&oit 81 km.. 6T9Î, réunit 20 cotM-
currenta, et ce fut un s-pleadlde départi
puisque Cora ieul r^ta aur la ïlgnt.
On assista sur moto.. S00 cmc. au
plus beau spectacle de la journéa
la. lutte GrizzlL-Liautaud, lors de la.
cmiree sur quatorze tours du circuit.
Grizzli *'aa.sura lora des premiers
Loura de nombreuses secondes d'avan-
de quelques mètres. Par la suite, ce
dernier, après avoir dépassé Cora, se
lança délibérément dans l'aventure et
combïa aeconde par seconde le retard
le séparant de GrlzalL A ce train d'en-
ïer. il devait battre le record de la
journée sur moto, efffictîiaîit le tour
en 2' *8Tt &ûit à la moyenne ho-
rsire de 183 km. 92ï.
ifoio* 175 cmc. (11 t*nrsi O km. U*ï-
1. Jî. \ousier, 41' 21" 9/1Q (moyenne
100 km. Ï71> Z Delaiiarbe, 48" 6/1G
3_ Bamlart. A un tour 4. itichy. à deux
Moton 250 cmc. 1. 1. MoBrliMt, W
1/lu tm^yanne 112 fem. 2. Nougie-r,
1 ALbn&, à un tour 5. 4 d&ur
tour/! &. Martin, à trois touri 1. P^mulU,
yoîfîwe» 7&3 eme, Ol tours. 69 km
1. Herfctiieynâ, en 3f 10" ï/ltf imoyennc
114 km. (fi4) 1 2. Mftillsrt-Erime, VT
3. Gordlni, à Jeux tour» t. C, Martin.
MoU't cmc (la loura, Sî km. tffif)
1. Loyer, en 39' 31" S/10 \VK kni. $9* de
moyenne) r Balsa., 40" 4" »/ll) 3. Janot,
38"; 4- LlAutaud, 41' 48" 6/10: Leroy,
à un cour & à iL un tout 7.
Chi>letr i un touir 3..Renier, à d-eux tours
9. Rouchy, à deux tours 10. Pesrsnne*iix.
Voitures 1.100 titic 2, De Bumay. en
38' silo Z. Grtgnard, S'+
5. Mestivier, il un loue 6. WRlivulï,
tour i 7, Vîmont, à deux tours.
Moto, cmc. 1. G-rtizJi, 40' 16" Si 10;
î, Uautaud, 40' S2" 5/10 3. Cura., 40. 55-p
7/10 4. -Fouininet. 6 un t&ur 5. Lefèvre,
un tour fi. 0-uéi'in. il, deux tours 7.
Boirtel, 6 deux tours K. M&rga, à de..
Voitures Sporl jtisQu'ù 4.000 cmc. tans
compresseur. 1 Raph, en 3T 4g+*,
moyennç 1S9 km. 631 2. VElleneuve, à un
tour 3. iame Roui, il deux taure 4
M. CoiHtt, à trois toura B. à i
trois tours 6. DordljTty. A trois tours
quatre tours S. Zanardi, à quatre tours.
La meilleur tour a été effectué au
cours du sixième tour par 1e concurrent
iL la moyenne de 143 km. 621.
Le Grand Prix de France des motocy-
rïeURs est attribué pour 1936 la mai-
son Monnet-Goyon. Le Grand Prix de
France des voitures est adjugé à la
malson Talbot,
dea interclubs est attribut
au Sportln'g Mqto-ÇTlub Parisien. La
coupe du Vlntrnn «3t attribuée en tout,-
propriété au groupe motocycîiete de
''Auto lorrain. Le çhsîLenge
de l'Union motocycliste de la région pa-
rlRienn* cet attribué au Sporting Pari-
aien avec son équipe Delaherche-Alban
LES GRANDES EPREUVES DE MARCHE
Le champion de France Maurice Godard
enlève le 12e Grand Prix de Paris
La populaireépreuve organisée parl'Union Française
de Marche avec le concaurs du Petit Parisien
a donné lieu urte lutte magnifique tout au long
des 17 km. 300 que comportait le parcours.
Le record a été baftu de 45 secondes.
On£e foie déjà dea milliers de apec-
tateura s'étaient aa&emb&â sur la place
de la Nation et sur la cours de Vin-
ceanea pour assister &uji premières et
dernière! péripétles du Grand Prix de
Paris à la marche que l'Union Fran-
çaise de Marche, avec le concours du
Petit Parisien, orgaJiifie chaque année,
BI«r, pour la douzième année, cea
apectateura, encore plue nombreux
doute. ne mandèrent point ce
Et. après avoir salué d'une
longue ovation des centalnee
de coacurranta, Ils assistèrent, enthou-
giaamês, à ïa. arrivée du
vainqueur le Xavalloia Maurice Go-
dard, qui réussit inscrire son nom
palmarès de cetie belle épreuve.
La foule se montra satisfaite. Mata
que dire de celle aussi imposante qui
jalonnait 1e parcours et des militera de
cyclistes qtu firent une escorte aux vail-
lants marcheurs ? Lsb cyclistes, plus
Favorisée, assistèrent $ une très belle
compétition, sang doute la plus belle de
toutes ceiles qui, aur le même parcours,
déroulèrent leur- péripéties les années
précédentes La bataille- entre les princi-
paux concurrents fit rage du départ k
l'&rrivée ou presque. L'épreuve compor-
tait une distance de tlix-nept kilométras
et ce n'est qu'à trois kilomètres seule-
ment du but (lut l'on put considérer tes
positions comme déftnitivflmetit acqutaeB,
Auparavant, on avait vu diiccfidsivem^nt,
au poste ci. leader dea hommes qui,
conflanta dane leurs qualités de vitesse,
menaient une allure effrénée et, ajou-
tant les démarrages aux démarrages.
Ventaient de di&t&ncer leurs rivaux les
plus dangereux^ Mathot, le vainqueur de
Van dernier, fut parmi les plus acharnés.
ï>eTriére lui, Il convient de citer Jobert,
Chriatlny et. pour 1a première partie de
l'épreuve, Brunet, Moser et Bonhomme.
Ce! derniers djape.r}ilssaiftnt vite de la
première place et l'un, pensait assister à
une lutte entre trois hommes Mithot»
Jobert et Chrigliny, lorsque, alors que
l'on s'y attendait le moins, app&r&iaB&ït
le champion de France, Maurice Goda.rd.
Celui-ci^ qui avait réglé !!la marche de
façon, vraiment Tenttartfaable, s*était
trouvé encerclé au départ, mais m» s'en
était ému. A allure régulière,
il s'était rapproché d«5 premiers -et, au
moment où ceux-ci s'y attendaient le
moins, il arrivait à leur hauteur et lea
pasaait sans rencontrer beaucoup de re-
sistanne.
Mathot, cependant, ne avouait pas
vaincu et, à plusieurs reprises, venait
inquiéter le champion qui, imméûtate-
ment. répondait à l'attaqua en en déclen-
chant une nouvelle. Au donjon de Vin-
cennea, c'en était fini. Escorté par des
centaines de cyclistes, Godard Activait
.on allure et distançait déflnitt-
vement Mat»r>t qui, tout v-n conservant
la deuxième plaça jusqu la agne d'ar-
rivée, devait cependant, par suite d'une
erreur de parcoure imputable à lui seul,
rétrograder à la troisième place à titre
de pénalisation Et Jobert, qui a'était
peut-être trt*p fatigué à imposer
bon allure à Mathot, bénéficiait de la
décision dea commissaires.
L'épreuve, tant à S'arrivée que sur le
parcours, tut parfaitemnt organisée par
les de l'Union française
de Marche que dirigeait le président,
M. E. Anthoine. Quant au service d'or-
dre, il lui irréprochable sous la direction
d. principal M. Félix Fa-
bung, qui suivit l'épreuve de bout en
bout, et de M. Mi^nonneau, commla-
aaire principal, assurant fintérim d»
XII* qil 3'étB.ït chargé
de la délicate mission de réglementer
l'arrivée jugée eux colonnes du Trône.
Comment ̃« dâroula l'êpraUVe
Maisséa sur la. ligne de départ, entre
les colonnes du Trône, les concurrents
partirent à 10 précises, au signal
de M. Bonnot, directeur commercial du
Petit Tout aussitôt le pelo-
ton e'aliooRea. Les homme41 de tête mar-
chaient à Vive allure et le vainqueur de
l'an dernier, Mathot. après cent mètre»
de parcours, ae trouvait en première
position. Lea commissaire» de l'épreuve
avalent fort à faire pour éliminer les
fraudeurs et il n'en trouva plus d'un qui
vit s'envoler des espoirs d'aller bien
loi..
Mathot, sur le coure de Vmcemie«r
ôtait donc premier. Derrière lui, David.
Bonhomme et Muser produisaient de
du premier. Bonhomme était le plus
acharné, et ses efforts, à l'instant où
les concurrents entraient sur le bOUle-
vard Soult, étalent couronnés de suc-
LES CLASSEMENTS
CtASSEM£A"T ÏNDIVIDL'KL
ï. 4 offert CViU-j-n 3. Hithot (C.M.I),
arrivé ^««d et déd*«* 4. Cbrlpitbty
7. Bran et (C, lit. Petit P*TlsiM>
8. &ib*rt (Cwulommlcri> 9. Oeadrot
IL. Aabag* (A. V. IUvnift) 12. nu.
belifij (C. M, T.) 13.
(MDntr*Hli>: fi. Noter sa 15. Hur-
tin (U. If, A.> le. Dutat (A. M. f«n
tlu> ET. iupelll W. M. A.\ lA. amis
iL. >T. 4.) 19.
3». Saint-Stem (CI. S.
Cf. S. A.) 23. Séculi
(GiiAn) 2«. Ylsler <[ûd.) 3". B«r-
29. Trié <^cbi) 36. A. Brouard
Si. K. BrouardeBva» £ar-
rui» if. H. A.) TTocu» (Mon-
tMMiH) 31. Blet !»aux) 3Ï. GsUi-ad
(CoaiommifTH) $«, l^R-iitrc (C,
SeJne) 37. Duvernuy niiry) Le-
(M. P. B. se. Jacob \C. M.
liàult lA. XL. X'> ii, ¥trtet (villa
msliieK) U. P«rr1n <€. Mi- M|tla«y}
4G. Oil-* <»ir-G!ir-Mwne> 4fi. R. I-»y
4Ï, Leelriv (A, M. X") *S, Cher_
Titrr (GUlRB.iiV 41t. David {C. M.
.se. RHBaut 4U- M. h.)
Si. liUbaioskl
iC. M. T.) Si. Frincoia (CM I )
54. Qu«EnIner (C. M, S,> il. ScUH'
don
S. O.) b7. Harty IBrr-w-Hmmr>
58. ï,ft)nh*T-d AA. R*.
(Montrent) 80, VuilEfmin
«l. à. Martin
i*t dm.) w. CMim*i aT, m. a.>
S*. il H«aTy W. M. r.> Aeam-
bontK <:VitrVi T»M^t*«.pn A.
IL-) BlrUre
Bfliutlud (VEtry) W, TjiIIoi liCcr-
betly 70. Trivet,
(Voir page îa suite du cla&*tme*it
individuel et les cïaasem tnts tp6-
ces. Il était premier. Pas pour long'
temps, car Mathot, en compagnie de
Brunet, revenait très fort. A la porte
Dorée, Bonhomme s'était tr-ouvé brus-
quement distancé et le passage s'effec-
tuait dans l'ordre suiva&t 1. Mathot
2 Brunet 3. Moser. Les deux kilo
mètres étalent parcourus en 11' 45".
A. l'entrée du bois de Vlncennes, Bru-
net produisit une attaque qui eut
comme premier résultat d'augmenter
l'écart entre les premiers et le peloton
poursuivant qui s'échelonnait sur une
grande longueur. Moser était lâché
alors que Jobert, revenant très fort.
rapprochait du groupe de tète. Christi-
ny était ai on en troisième position.
Sur la route de Qravelle, Mathot et
Brunet se livraient une lutte farouche,
cependant qu'au., passage devant la
Vélodrome municipal Chrlttny (.rrl-
vait en première position. Brunet, vic-
time de sa trop vive allure du début,
rétrogradait très rapidement. Les qua-
tre premier*) kilomètres étaient parcou-
rus en 13 minutes.
Sept cents mètres plus loin, on notait
encore en tête trois hommes Mathot,
Chrietiny et Jobert. Mais Christ In
voulait absAluimnt naviguer seul. FoUf
ce faire, il forçait encore l'allure et
précédait bien têt d'une quinzaine de
mètrea «es deux adversaires Mathot
et Jobert. Le duel entre ces deux hom-
mes était toujours aussi âpre. Chrla-
tiny était rejoint, puis lâché, maie il
revenait une foie de plus sur lea
ïeadersK
Au pa»e&s& devant l'Ecole supérieure
d'éducation phyeique, Ohrisiïny avait
perdu dix mètr&s qu'il devait reprendre
Par la suite, Les 8 km. 200 étaient par-
courus en Derrière ces homme* on
ne voyait toujours pas d'autres com^é-
titeurs se rapprocher. Mais, au carre-
four de Beauté, brusquement une nuêj
di cïClidtM vers les premiers,
encadrant le champion de France, Msu
nce Godard. Celui-ci, d'une allure extre
mement aisée, grignotait mètre par mi
tre l'avanoe des l*aders. Le* uns et \en
autres étalent finalement rejoints, pulm
dépassés, Mathot se montrait Le plus
coriace et vjngt fois il revenait à la
charge. Cependant. après onze kilo-
mètres de CQTirsft, Godard était prpminr.
Au passage au donjon de Vincent^*
se produisait te petit incident qui valut
à Matb-t d'être rétrogradé. Alors que
le premier suivait le parcours normal,
Mathot prenait un raccourci qui le met-
tait brusquement sur la même ligne que
fïodard. Ce dernier n'en paraissait nul-
lement imu. Il effectuait les 18 km.
en 1 et niait .le- vers Je buî
à une allure telle le que l'on pensait le
voit battre bientôt le record de
l épreuve.
Il en était ainqE, Sur le cours de Vin-
rennes. Maurice Godard sprintait encore
et franchiaiait la ligne d'arrivée ayant
réalisé un temps meilleur de quarante-
cinq «econdee, Le record était battu Par
'l'homme qui s'était d* loin montré le
meilleur do tous les concUrrent&t
Apres avoir passé la ligna d'arrivée.
Mme Bonnot remettait au vainqueur la
ï?erbe traditionnelle, cependant que do-
natrice et récipiendaire se soumettaient
aux de. photographes et
cinéastes.
Longtemps yçux sur son chrono-
mètre, M. Anthoine jugoait les arrivée*,
alors que les premiers, déjà pu
tenue de ville, attendaient la récom-
pense de leur» efforts, bea prix leur
furent distribués sitôt l'arrivée.
Rager NALI>,
ATHLETISME
VOLANT PREMIER A JOINVILLE
L'Union Sportive de Il 8 fait
disputer hier sur un circuit de 7 ki-
tomètres à parcourir deux fois et tracé
dans lea ruea de le le
prix de PolSLftgis pédestre.
Volant, de l'A, S. A., remporta une
aisée, distançant des le départ
ses concurrents pour terminer \*aJn-
queur avec plus de Ûemt cents mètres
d'avance.
M, LôsCStre, maire de Joinville-le-
Pont. félicita le vainqueur.
l. Volant (A. S. A,), -*S' M'; 2 Pieton
(U- A. Ch&Fittm SchmiU fSud>: 4.
L*rEerc (6ufl5 3. DolciaDl ( A+ S. A..
S. Cottincfty (A. S. A,l 7. Amlot (9ud>.
A la dixième page
NOS ILLUSTRATIONS
SPORTIVES MtnimmiTiiHii
LES CHAMPIONNATS DU MONDE CYCLISTES A BERNE
Professionnels: 1er Antonin Magne
(France)
Amateurs 1er Buchwalder
(Suisse)
Le grand champion français a remporté devant
l'élite mondiale le plus beau titre de sa carrière
Il a mené sa course de telle façon qu'il augmenta!
constamment son avance et termina avartf
son suivant immédiat, l'Italien Aldo Bini
LES ARRIVEES
PROFESSIONNELS
1. Antnnln H. (FPMiM), I-,
1tm. 4M en S h. 53' 32" tmurMn»
S7 km. IMA>
». Mldtleltantp (HftLtsndr)
PInm ÏEI<
S. Wemer GrittuUhl (Danemark)
». Edouard VIsmfs
Dlno Ëartall (Italie)
d Van ftcliritdrl (HuMhndfO
9. (Allemagne).
Un 3 au fl même temps que le 3 att
1» rt limier r>jj£ IKinagaol N<™-
1 un tnur du relard.
AMATEURS
I. Cdjtard
Ici Uft km. en 3 h. S»' I'r (moyenne:
S, Pic H 10 Firalt. (Halle), 3 b.
S. Uisiica ttt-rvkdet (11*1 le > T. Ju-
n.«hl UmnLya 3.
#. FriU déballer
clause t3« fit Robert Uoice-
6 G septembre Ui*:p> Rn
Les championnats du monde cycUstes,
organisés cette année en Suisse, par
1 Union Cycliste Internationale, pren-
nent fin aujourd'hui avec les deux épreu
ves réservées aux routiers amateurs
et professionnels.
Ces deux courses se déroulent sur te
circuit routier de Bremgarten 17 kilo
hiétres tracé acx environs de
Berne.
A & h 15, sou une pluie battante, les
routiers amateurs. Qui ont H5 kilomè-
ires a couvrir, ont pi le j-9 départ de leur
championnat
En dépit de nombreux démarrages, le
début de lai course eet peu anjmé, quoi-
que concurrents roulent iL une
moyenne de à M kilomètres h l'heure.
A la faveur d'un* accalmie, le Suisse
&uch-walder, Luxembourgeois Majo-
rus et tes Français Couderc et Oharpen-
tl*t a' échayp#n Pendant plusieurs
tours, ces hommes devancent quelque
peu le peloton qui, cependant, réliflsit à
les rejoindre.
Le soleil fait maintenant son
tien apr*s une nouvelle période de
calme, te Suisse Buchwalder se sauve
Le peloton terne bi*n de rattraper le
fugitif, mais leg coéquipiers du Suiase
freinent son aUui p. BuchwaJder, avec
opiniâtreté poursuit son effort et. deux
tours avant la fin, possède une minute
d'avance sur le psloton où se trouvent
roue les Français,
Et c'est le dernier tour.
fatigué de ees efforts, perd du terrain,
mais n'en franchit pas moins en vain-
queur la ligne d'arrivée, Il précède d'une
de mètre! le champion de
Huifiiw, Weber, qui Il r&usst 0.fausser
compagnie au peloton. Guy liap^bie
arrive premier de: Français et se. cla^ae
quatrième.
a •fiiMhwalder, foUtimenr acc-Jamô ̃' par-
ï^jÀ Ifl long dû
titre de champion du monde sur route
amateure et revêt la maillot
avant d'effectuer un tour d'honneur.
LA BELLE VICTOIRE
D'ANTONIN MAGNE
A 12 h. 45, c'sut au tour des routiers
professionnels de disputer leur cham-
pionnat, et quarante-deux coureurs re-
présentant onze nations s'en vont pour
couvrir trente tours du circuit, sert
220 kilomètres,
Les trois premiers tour. se passent
sans incident; lea concurrents s'ob-
aervent. Seul In Francs^ P&.UÎ Choc-
que a crevé et est, de ce fait, tréa
Au tour, changement complet
Amborg et Van ScliendeE a échappent
Ces six hommes prennent rapidement
du champ. Toutefois. au 8' tour, l'Ita-
lien O!mo perd pied et est lâché.
Le peloton suit à 1' tandis qu'un
groupe de cinq coureurs le précède de
quelques secondes.
Au tour, le second groupe, après
un- lutta acharnée s'est Joint au pre-
mier, si bien qu'il y a maintenant dix
hommes en tête. Ce sont Magne, Bini,
Danneeïa, Deloor, Van Sch*ïidel, Mid-
delkamp, Van der Ruipp. Greendahi,
Amberg et Umhenhauer, Vallure de ce
peloton est' extrêmement rapide. Bll*
voisine les 38 kilomètres à l'heure.
A ce moment, Aerta, le champion du
monde de fan dernier. Chocqufi,
Merach, Max Huna, Lopez, qui ont été
victimes de crpvaiaons, ont abandonné.
Il apparait dès lors que tout coureur
qui crève ne peut espérer rejoindre et
se après de nombreux sfforts,
dans l'obligation d'abandonner, tel est
l'Inconvénient de la courle en circuit.
qui lui aussi a est
1' 30" 3 eu leaderfl,
Aucun changement dans les tours
suivants, sauf qu'au Speicher, qui
a 8' 30" de retard, abandonne.
Au tour d'après, c'est-à-dire au
1e second groupe sa rapproche du
premier, et au 18' tour Vieaera, Bar-
tali. Biiuts et EgW se joignent aux dix
leaders,
Il y a donc maintenant quatorze
hommes rn tête qui ont Plu- de deux
minutes d'avance sur un peloton d'une
dizaine d'unïfcca que suit à 200 mètree
le Français Le Grevès.
Au fur et à mesure que se déroulent
les tours, le peloton de tête a'amenuiae.
Tour à tour Danncels. Deloor, Di
Paco et Le tirevèa, victimes de crevai-
sons, doivent abandonner.
Au 2fl* tour, à trois de la fin, il ne
reate plus que deux hommes au com-
mandement. C'est le Français Antonin
Magne et le Danois Grcendiiai.
Le peloton, qui n'est plus composé que
de huit unités, est à plus de quatre mi-
nutes.
Au cours du 2v tour, Magne decram-
LE SPRINTER MALGRE LUI
Le champion du monde cycliste de
vitM&e sur piste, le Belge Scherftna, se
eroyaJt l'ame et ]«« nptit-ydeB d'un rou-
tier. Le champion du monde de deflîl-
lond, le Français André Raynaud,
accomplit tout 1. cycle c'est la caa
ou jamais de le dire de. spécialités
du vélo vitesse sur piste, route, pour-
suite, américaines, Six-jours, avant de
se faire comme une belle place
au soleil.
Que devient, dans tout cela, la voca-
tion, la prérieati nation ?
Le Miroir Sport* voua répond,
da.ns son numéro hebdomadaire qui
̃j«i*a en vente Paris dès ce mattn.
par une biographie des champions du
monde 1936. Tranquillisez- vous, celle
d'Antonln Magne le routier de voca-
tion n'est pas oubliée.
Quelle galerie des champions que ce
Miroir du Sports
1 souple et. aisée, prend du cfrcimp.
Notre champ!on français ne sera, plus
rejoint, tandis que Greendahl sera ab-
sorhê par tes poursuivants.
Magne accomplit maintenant son
trentième et dernier tour, et, Il toutes
pédalea, franchit en vainqueur ligne
d'arrivée sous les acclamations du pu-
blic.
Neuf minutes 27 secondes aprês ar-
rive enfin le peloton dont l'Italien Bini
triomphe au sprint, prenant ainsi la se-
conde place.
Ainsi, Antonio. Magne, qui, malgré
toute an classe n'avait jamais pu (';on-
quérir un titre officiel Antonin Magne
a l'éternel second trouve enfin,
trente-trois ans, la récompensée de tous
saa efforts, le titre de champion du
monde mur route dea profeas Jaune la vé-
rtïL&t couronner 8a britlante carrière
sportive.
PAUL MAYE
ENLEVE LE GRAND PRIX
DE LA VILLE DE DINARD
Rennes, 6 septembre (Aép, Petit Paris,)
Le Grand Prix cycliste de la ville de
Dinnrd, disputé cet après-midi, sous le
patronage du Petit Parisien, du Mi-
de' Sport* et de IL
revêtu un grand intérêt sportif. 10.000
spectateurs suivirent les diverses phases
de l'épreuve qui avait réuni un grand
nombre de partant..
"Voici les résultats
1, Paul Mayc, couvrant le, 1:80 kilomètres
en 4 h. 59' (moyenne 36 km) r Araédéè
Fournier, même temps 3. Le Goft. même
4. Renoncé, même temps 5, Cloa-
rec, à 3 minutes 8, ijuémeaeur 7. Bayer.
DUBREUfL GAGNE
PARIS. VERNON PARIS
Le Velo Club de la Marine avait or-
iïsniaé hier fton premier PaHs-Vernon-
Parie sur une distance de 85 kilomètres
et qui avait réuni cinquante-quatre
concurrents représentant l'élite de nos
grands clubs
A dix kilomètres du départ, sbt
hommes a 'échappèrent tsorUie, Copen-
tipy, Dugast, Coze, Kosseuw et
auxquels vinrent bientôt ae
joindre Uroe, Idée, Gregu, Bocquenet et
CarapezzJ, puis Dubreuil et Leroy.
De cpg treize hommes, à il il
n'en restait p]u« que sept i E>ubreullt
Carapezzi, Le Cote, lA Roy, Idée, "Bac-
quenet et Du^ast.
Après cette ville, Un petit peloton
emmené par Pompilizz se lance à
poursuite des leaders, mais ce peloton
ne devait. pas tarder à as déas.gréffer
et. à seul Pom-
pHllo fliaU aoU taire à la poursuite du
peloton de tète. A il il arriva
à cent mètres des premiers, tuais, vic-
Urne de £ea efforts, il tut contraint
d'abandonner.
Résultats
1. Uubreuil lA. C. B. BJ, ie9 185
tre» en 5 h. 10' 2. Cafapezïî (A.
B. R ) m£me temps 3. Le Cose (C V M )
ntèmn tfimps 4. l^roy (C. S. L3, mflme
temps 6. Idée- (U. S. Liqw), Ji l' XT'
fi. Ihigtwt (V, G. S-J: 7. Bocfluenei (C. 8. L)
i. Msrtiiwlli 9. Schlaffiet
10. Garcia (TJ, C, P> il, d'Ortando (A. S.
Roma) Spaperi |O. V. P.) U ex
œqtto Ttigo. I-efèvrtj Pftrrnin, Cleru. Urbi!
la Porru 19. Lautier 20. CharLea Ray-
21. Leepert Lelorieux 2a.
Tontsle.
A BUFFALO LE SPRINTER SCHERENS GAGNE
ET LE STAYER ANCRÉ RAYNAUD EST BATTU
AuasI bon joueur que grand cham-
pion, le Belge Scherene, qui remporta
la, semaînÈ dernière, et pour la cjn-
quiéme foie consécutive. le champion-
rat du munde cycliste de vitesse, se
ttf un plaisir d'accorder hier la revan-
che qui lui fut demandée par ceux qu'il
battît cependant le 30 août avec une
telle supériorité que l'un peut Être
étonné que 3'idée de faire appel de
cette victoire ait pu germer dans le
cerveau de see challengera. Toutefois
ce défi remp2it d'aiae les milliers de
spçrtsrnen parisiens qui, retenus par
leurs occupations, ne purent se ren-
dre en Suisse. Il en est cependant
parmi eux qui ne sp font pss faute de
critiquer ces revanches qui, disent-ils,
ne sont nullement inspirées par un pur
esprit sportif. De plus, il cet regretta-
d'obliger les concurrents à disputer
une manche sur 500 mètres départ
lancé et ne se a oit pas tenue stricte-
ment à la, Jgrtnulç en vigTieur dans
tous les championnats du monde. Ce,
critiques sont marquées au coin du bon
gens mais comment résister à l'attrait
qu'offre une rencontre du plus grand
dee sprinters avec ceux dont les non»,
il des titre? divers, brillent au firma-
ment du cyclisme.
Scherens fut follement ovationné par
les 15.000 per Bonnes qui emplissaient
le vélodrome quand Il fit son tour
d'honneur. gerbe de fleura en main. Ce
dlable d'homme fut éblouissant dana
lea troia manches aur quatre que ce--
portait la revanche. Il domina nette,
ment ses adversaires, sans contestation
possible. Il e*t la gentillesse de perdre
son dernier match contre
certain qu'il était à ce moment-là
d'avoir la première place ou cl&wement
général.
La réunIon n'eût pas été complète SI
on ne nous aV«it pas offert la revan-
che du championnat du monde dé
demi-fond. Raynaudt que î'éajotion
étreignait visiblement, fut, à son tour,
\tvement applaudi quand, suivi » de
eun fldéle il il fut présenté à
luxais Lance,
Raynaud, d'une modestie touchante,
ceignit son tçrse non du maillot multi-
colore, pourta&t si brillamment £affué
Jeudi dernier, mais de celui aux trois
couleur* françaises,
La tactique qu'il a employée hier fut
diamétralement opposée à celle qui lui
valut son titre mondial. &èe le départ.
H sauta Lacquehay et attaqua Sever-
gntni, parti en tète. Cette tactique
s'avéra tniUVftiae, car t Italien lui opposa
telle téuistance que, fatigué, il rétro-
grada, tandis qu'Auguste Wambst,
atlmîa on ne sait pourquoi à cette re-
vanehes à laquelle Il n'avait pas droit
puisqu'il ne disputa pas le championnat
du monde, prenait le commandement.
harcelé sans cesse mats vainement par
Lacquehay. Le Bel g* Ronasç fut quel-
conque et abandonna BU kilometre.
Seul Laequehay fut comb&ttif, agressif,
mordant, et fut sûrement plus applaudi
que le vainqueur. Augulte Wambst, qui
couvrit les 100 kilomètres en 1 h. 24' 42"
devant Severgnini, a 200 mètre?,
Metze à 230. L&cquahay à 250 et Ray
naud à 300 mètres.
M. Monjakdin.
Omninni des mprintf-rt (qu*trp
Première m an oh i (1 kilomètre lan/
contre la montre); 1. F*il(-Hftn&»n, l1 fl 1^5;
2. Jezo. 1' 10" j Martlnttti, 1' liJI; Fau-
obeuz. l' 13" 2/5.
Deuxième manche (1 kilomètre) 1. FaJ-
Hanaan; Jezo; a. Faucheux^ 4. Marti-
netti.
TroUl^me manche (1 Kilomètre* 1. Fau-
nheux; 2. F&2lc-Ha.n«n; 3. Jezo; 4. Marti-
neUi.
Quatrième manohe (5 i. Jeso,
S point*: 3. F&Lkhitnten. 10 pu: 3. Mnrtl-
n*lEi. 12 ptn: 4. Faucheux. ptn,
Clajaement général; 1. 5 pis;
Jezo. S pta. 3. Faucheux. 12 pts; 5. Mar.
tiïlétli, 14 pt_S.
du du Monde de
Première muicbâ mètre* tobit*
2. Pichter. 31" 3, S2"
MlcJiard, 32" LA.
Deuxième mannh» Bcherena bat Hichter
et ^j-ur.Jiii bat Hïdi&rtj.
TrotaLènip manrhs RicJiter bat Géranlln
et Sch;ren*- bat Micharri.
Quatrième manche Rjcbter bat Mlcharâ
et Gérardln bat Scii*rena,
Ciassement sf-néraJ 1. Scherens, 5 pts;
2. Rlehfcer, 6 pta 3. Gérardln, 7 pts 4.
Michard, 10 pta.
LE CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL DE FOOTBALL
m mm Organisé par la F. F. F. A. avec le concours du "Petit Parisien ^^sb
LES TENANTS DU TITRE BATTUS A MARSEILLE
STRASBOURG A EU RAISON DU F. C. SOCHAUX
Belle victoire du Stade Rennais en face de Sète. Le Red Star
tenu en échec par le Racing Club de Roubaix. L'Olympique Lillois
prend la première place du classement de la division nationale
En division interrégionale, deuxième victoire du F. C. O. Charleville,
finaliste de la Coupe de France
Le fait saillant de la deuxième journée
.du championnat natio&al est sans contre'
dit la feWfttiiMnte défait* essuyée par les
champions de France L'home
gêîiéitë du Racing n'a pas pu résister à
ne dormera que plus d'intérêt à cette com-
pétition naissante qui. dès ses dëbtttë,
semble votiloir créer de l'imprévu. Mais
n'oubliez pas qu* le championnat de
France est une épreuve de kwiflue haleine
où il ne auîflt pas de bien partir, mais où
il faut encore faire preuve de jw-rsëvé-
rante. Le Racing est trop bien arme pour
ne pas bc laisser abattre par un seul
échec.
Il est d'ailleurs à remarquer que, dans
5«3t Fluctuations bien compréhensible en
un début de les forces
clubs iw se sont pas encore amalgamées
'pour le meilleur rendement du 1: onze
Tous les vainqueurs de dimanche dtf-mfcr
ont subi la défaite hier et seul l'Olympi-
que Lillois a échappé à cette quasi
générale, Cela lui vaut d occuper seul k
pane envié de leader, grâce au succès
qu'il est allé chercher dans 3a cràé mulhou-
si«mi«r ce ^im do«nc encore plus de prix
à sa victoire-
Nous disions donc que 1m vaincus d'il
y a huit jours se sont mués hier en vain-
il proprement parler dans cette catégo-
rie, puisqu'il fit alors match nul avec Can-
ne! Hier ce fut mcore micux et les
Strasbourg eois oat mis 3 leur tableau de
chasse une pièce de choix, tn la per-
sonne du F. C. Socbaujc. Ce match tenait
en tête d affiche avec Maxseiilc-
Racing et tl tint Ce qu'il promettait,
les deux équipes ayant fourni un jeu
du meilleur aloi.
Le cas est le mime pour Ciûnes qui
a fait des infidélité* à sa réputation d èUe
hkùius fort dans $£$ dé placera s-nts. Les
Cannois ont prouve que désormais U fau-
drait compter avec eux à l'intérieur aussi
LES RÉSULTATS
Z *O1, M*r*eiUe bat a. C. P*rii 4 fc 1. |
Ol. LîUois bst *F, C. HuibnuM, SU, •
> *E*d SUt Ol. M ̃• C. Boubilx S à t.
2 *AnUb«» Le, C. et F- C. Bouen 11. 1.
̃ +R. C. Straabuurg bat C. 5o chaux,
1. i. Olympique I.iUcls, 4 pt* 3, e
mquo 9, C, M* te, IL. C. Hoabaix, F.O.
? T. C. HvehtuY, F. V, s£*«, fllympi
x Bquo Antlhf» CC+, »T..
̃ rt Bfd Star Olympinue, 1 pt IS. rx
DIVISION INTERREGIONALE
̃ *St&4e de Beims et AmieBit A.C,P 1 t I.
? «F. Il. Siiw bnt H. C. C. Cxttis.
1. C. C. Chai-levilte. 4 p*« 2. ex
ï SqU-î Amlcn» A, C.. Ulympliri» Ali»,
il iL. C, Lena et L- Valence nnes, 3 pt»!
î N*£cj, î pi* i 13. ex y, G. C.
î Ni», S. M. C»«n, Stade de et
ï Calais et A. S. Troye», pt.
bien qu'à l'extérieur. Les Pivots en sont
ks premiers marris.
Par contre les Rennais tw^nent à con-
server leur réputation diiabaUdïl-es dans
leur firf. Battus lame niable nient la
semaine dernière, ils ont riagi vigoureu-
sement sur le dos des malheureux
qui n« 5 attendaient certes pas à pareille
de retoiw lrtmertunie au coeur.
Quant aux Messins, ils n'ont pas dcmé-
lité, loin de là Et le fait de tenir en
Échec la redoutable formation
sienûe chez -elle coafirme lexctllente
impression fournie par les hommes de
Z-ehren lors leur victoire sur les Mar-
seillais. Rspéron* qu'ils cependant
plus peraâvéraiits que l'an der-rùer.
Nous avons gardé pour la fin les deux
benjamins de la division nationale. Eh,
ma îoi ce sera pour leur tresser des
couronnes. Roubaix et Rouen sont par-
tis du bon pied. stinble-M]. et leurs
futurs a^versatres feront bien de se
méfier d'eux. Non contents de gagner
la= publics, Ils vont encore
glaner di^s sitCC^S OU des demi-succès
sur des terrains particulièrement re-
doutés ceux d'Antibes et du Red Star.
Bravo,- Rouen Bravo, Roubaix
ooo
Mème sttuaitràn eu division intetrëgio*
-le, tout au moins en ce qui concerne
la place de kader, et ici nous trouvons
seul à ce poste le P. C. 0. CharlevJïle.
le gbrieuK finaliste fte là Coupe. Le,
sangliers foncent délibérément, fai-
saut le vide sur leur passage, secouant
violeaiiaeiH dés te début la meute de leurs
poursuivants.
Il est vrai que Saini-EtieniK, autre
grand seigneur de la deuxième division,
ne Jouait pas bld et peut encore espérer
partager la première place avtc les Caro-
lopoKtatns.
Nous Ferons à las débuts vie-
torieux de l'équipe nancétermet bien dé-
cidfï, parait-il, à ne plus joute le* lan-
ternes rouges Nancy aoraft-tl, cette sai-
5ofl, ua outrer ? Son succès sur Calais,
qui, entre parenthèses, démarre bien, mal,
peut le laisser entendre. Mais attendons
la Un.
Pour le reste, peu de faits stir prenants.
Montpellier, Vatertcienne^ LenS et Aléa
conservent leurs préteiitEaflS eux premiers
mais la lutte parait beaucoup plus
que la saison dernière et toutes
les équipes m tiennent jusqu'ici de près.
Le championnat professionnel ne pourra
qu'y gagner en attrait et cela ou ne sau-
rait le regretter. Robert Poe.
LES STRABOURGEOIS
DOMINERENT
Strasbourg, 6 septembre (dép. F. Par.).
Les rencontres entre le F. C. Soctiaiï.t
el le R. StraebourgBola ont toujonre
connu le. faveurs du public alsacien
aussi ne saurai t+on s'étonner que plu.
de spectateurs se soient rendus
cet aprèa-mîdf au des Jardin?
Haammerlé. ne ne turent pas déçus et
purent se régaler de beau jeu.
Les locaux, partis toute allure, mar-
un premier but deux minutes
à peine après le coup d'envoi par fin-
de leur jeune allier gauche
.or lequel on peut fonder
de légitime* «apoji-a. La réplique &û
cha.lienn.e fut immédiate. Moins de
soixante fécondes plu" tard, Courtois
s'échappait, tentait sa chance de loin
et égalisait. Il semble bien d'ailleurs
que le gardien de but du Racing eût pu
8rrêter cette balle, le Strasbourg? ois
bien vite l'initiative des
opérations et leurs demis Eres actifs
à particulière-
ment en verve. de redonner l'avantage
à eon camp une de minutes
avant le repos.
I>èt| la reprise, lea attaques dea
avants fusaient de toutes
parts. Il fallait l'art coasommè d'un Dl
Lorto pour éviter une sévère défaite.
Un coup franc à vingt mètres des buts
aochaliens et Rohr, qui avait joué jus-
que là un rois *8«ei effacé, portait la
marque à trois points après une demi-
heure de je.. Par la suite le. Straabour-
S*ol« relayaient quelque peu leur
etreinte il n'en fallait pas plus pour
que Courtois bien e-ervi par Schaden
rédulslt à un point l'écart des buts troi.i
minuteB avant la fin de cette partie
r1lsniit£« nna i^Ârtlft.
Rrti Star If. C. Rottbaix
UN MATCH NUL A SAINT-OUEN
une rencontre
diapiEtée, le Red Star Olympique et le
Racing Club do tirant hier, au
stade de Paris, à Saint-Ouen, match nul,
chaque équipe ayant marqué deux buta.
Résultat assez heureux pour le club
qui, menant par deux buta
d'avance au repos, evt le tort de ae
croire S'abri de toute surprise. Cette
erreur faut bkn lui coûter la partie,
car devant Ses assauts répétés tiM
avant 9 rôiib&iaiçne la défense du Red
Star, si btillante en première mMempd,
perdit contenance; n'allant plus au-de-
vant dea offensives nordiatee, elle fut,
en moins de cinq minutes, battue deux
fois, ce qui n'a rien de déshonorant de-
vant' une si belle ligne d'attaque, et,
après avoir connu dea aituations criti-
ques, parvint néanmoins à éviter à son
équipe la défaite,
Le» demie parisiens furent, comme à
Sètc, aasez faibles en seconde mi-temps,
où ils baissèrent de pied car ils n'ont
pas encore, Meuriss surtout, toute la
partie d*ns les jambes.
Les «Vants. excellents au début, n'es-
sayêrent pas toutefois aâaez souvent
îeure chances «eu? Janln, à l'aile, ne
laissa passer aucune occasion et fut
très remarqué. 3im.on.yt mit à son actif
un but superbe sur coup franc et dut
dès la reprise suppléer Stabile qu'une
bl-ss&ure a la cheville avait relégué à
l'aile où il ne put rendre aucun ser-
vtee, étant sérieusement touché.
Quant au Racing Club de Roubaix,
C'est une bien balle équipe au jeu ra-
pide et avisé, Elle pèche malheureuse-
ment par aes arriéres qut n'ont pas le
niveau de aee autres lignes lorsque le
Hongrois Nagy prendra son poste de
tint honorablement sa place, les Nor-
distes seront t alors à suivre de près. La
force de cette formation vient de ses
avants, tous joueurs remarquables, où
le¡;¡: Anglaia Gibcon et surtout Allen tu-
rent en évidence. Avec Kalmar moins
heureux que de coutume, le bondissant
Oranais Fructuoso et l'avisé Cottin,
c'est l'une des plus solide, lignes
d'avants opérant actuellement en
à vive allure, la partie ae ré-
vêla d'entrée pleine d'attrait, car 1es
attaques fusant de tous côtés mirent
les gardiens de but à rude épreuve. Si
Roubaix parut le plus dangereux en
raison de sa rapidité et de l'autorité
de £=avant$, le Red Star ue resta
pas inactif et, pour être moins ap-
puyess, aes offensives, aussi nom-
breuses, manquèrent toutetais de ce
shoot décisif, apanage réservé plutôt
aux Nordistes.
mais, à la surprise générale, ce fut
le massif Janin qui, à la dixième mi-
nute, réussit l'exploit tant désiré un
but le le ballon lui revenant non sans
bonheur dans un cafouillage devant
Dessertot.
Une sortie de Gon^alëa laissa libre ua
moment le but du Red Star. Fructuoso
reprit, mais, hélas au-deesua. Deux
bellestentatives de Gibaon ne furent
pas plus heureuses, lorsque, cinq mi-
nutes avant la mi-temps, Simonyl réus-
sit, pour le Red Star Olympique, â mar-
quer un second but sur un coup franc.
A la reprlee, début ralenti des Pari-
siens. Stabile est alors blessé la che-
ville et c'eat le COUp de théâtre à la
quatrième minute. Allen tirant sur le
poteau. 1a ballon est repris par Frue-
tuwo qui obttnt le premier but de non-
baix, suivi d'un second quarante-cinq se-
condes plus tard par un beau shoot
d'Allen.
Avec énergie le Red Star tint tête
jusqu'à la fin de la rencontre, dont l'in-
térêt ne s'éteint qu'aueup de sifflât
PELOTE BASQUE
AU FRONTON DE PARIS
Malgré le temps gris, défavorable, le
Grand Prix d'automne à chistera été
très spectaculaire, surtout sur la fin.
Au début le match fut aaaez monotone
et le camp bleu Dfartft-Leeole et Mo-
leux mena régulièrement, mais, aur le
fin le Réveil bleu en-
traîné par Goalard qui fil une euperba
partie, rattrapa aon retard et après des
prolongations d'un intérêt palpitant
remporta la victoire grâce à (les bute
de Caasou par 65 a
S*
LES SÉTOIS DÉBORDÉS
PAR L'ARDEUR DES BRETONS
Rennes, 6 sept. Idép. Petit Parisien.)
Un public nombreux s'était rendu au
stade de la route de Lorient afln de
voir l'équipe grandement
remaniée, à l'œuvre contre le team
eétoia lui aussi profondément modi-
fté. lA:! jeu fourni par les Rennais ne
déçut pas, bien au contraire. Ils par-
tirent rapidement a l'attaqquft et, pen-
dure aux Sétoia- Les avants attaquè-
rent sans répit; mais» à c5té de .ou-
vements splendides, on eut à enregis-
ne l'éuBsTpent p&e à tromper la vigi-
lance de Llflnse, bien protégé par
Mercier et t'ranques.
Les Sétota laieeèrenî passer l'orage
puts attaquèrent. A la suite d'un coup
franc, Mons&lller eut une belle occa-
.ion de tromper Eftimbrîdgfi. Il ne la
Pas échapper, si bien que, mai-
gré les efforts des Rennais, l'avan-
tage à la mi-temps était a'Ux Séiola,
qui menaient pas 1 but à 0,
Les Rennais abordèrent la seconde
partie du Jeu avec un cœur admira-
bis. Ils bénéficièrent d'un penalty que
Llense arrêta dans un* magnifique
détente. Les Rennais attaquèrent en-
core et furent récompenaés, May-
bœck égalisait à la treizième minute,
sur passa de Le Gall.
Peu après, d'un shunt de trente mè-
tres, Lucien Laurent donna l'avantage
à Hennés, et Maybieck paracheva la
victoire rennaise en marquant un troi-
sième but dix minute. avant la Ad.
Volr la suite des récuïtats sportifs
a ]* septième page
A MONTLHERY AUTOS ET MOTOS SE DISPUTERENT
LES GRANDS PRIX DE FRANCE DU M. C. F.
Les vingtièmes grands prix de France
pour motos et voitures et le neuvième
championnat national motocycliste in-
terclubs Amateurs, organisés par te
Moto-Cyole Club de France, avec le
concoure de l'Auto et la collaboration
des huile* Tacco, ont été disputée hier, à
l'autodrome de
Parmi les pétarades et les ronronne-
ment du motos, le départ fut donné
aux sept premiers partants sur motos
17& cmc. qui devaient effectuer onze
touns dt: cirent (soif 69 km. U3).
Déa Le début, Nnugier prenait ia tète,
suivi de Dalaherche et, dès le sixième
tour, la victoire semblait acquise à
Nouçîer qui, forçant l'allure, accomplit
le nouvième tour en 3' il" 5/10 (aoil
à la moyenne horaire de 102 km.
Quelques minutes après, fut donné le
départ de la deuxième course 12
tours de circuit, «oit 75 km. 3&6 que
devaient *fi disputer 9 concurrent* sur
motos de 25Û cinc.
A heures exactement, le départ
fut donné à JJ concurrents qui. sur voi-
ture etne. à comprewear et
1.100 cmc. aans compresseur, devaient
disputer la troisième course, 11 tours
de circuit 'eoit km, 1I3>-
Mafllart-Ël-uae, bien parti, accomplit
la meilleur temps du tour eu cours du
deuxième tour en S' 2/10, «oit
à 123 km. 318 de moyenne. Malheureu-
sement, ennuis de carburation
gèrent c'arrêttr au cours du qua-
trième tour et c'est en vain qu'il eeMaya
de rtjoïïidr* Herkuleyns qui s'adjugea
cette épreuve en 10" 2/10.
cyeJ#tt«s de îBO cmc. sur 13 tour. de
circuit t&oit 81 km.. 6T9Î, réunit 20 cotM-
currenta, et ce fut un s-pleadlde départi
puisque Cora ieul r^ta aur la ïlgnt.
On assista sur moto.. S00 cmc. au
plus beau spectacle de la journéa
la. lutte GrizzlL-Liautaud, lors de la.
cmiree sur quatorze tours du circuit.
Grizzli *'aa.sura lora des premiers
Loura de nombreuses secondes d'avan-
de quelques mètres. Par la suite, ce
dernier, après avoir dépassé Cora, se
lança délibérément dans l'aventure et
combïa aeconde par seconde le retard
le séparant de GrlzalL A ce train d'en-
ïer. il devait battre le record de la
journée sur moto, efffictîiaîit le tour
en 2' *8Tt &ûit à la moyenne ho-
rsire de 183 km. 92ï.
ifoio* 175 cmc. (11 t*nrsi O km. U*ï-
1. Jî. \ousier, 41' 21" 9/1Q (moyenne
100 km. Ï71> Z Delaiiarbe, 48" 6/1G
3_ Bamlart. A un tour 4. itichy. à deux
Moton 250 cmc. 1. 1. MoBrliMt, W
1/lu tm^yanne 112 fem. 2. Nougie-r,
1 ALbn&, à un tour 5. 4 d&ur
tour/! &. Martin, à trois touri 1. P^mulU,
yoîfîwe» 7&3 eme, Ol tours. 69 km
1. Herfctiieynâ, en 3f 10" ï/ltf imoyennc
114 km. (fi4) 1 2. Mftillsrt-Erime, VT
3. Gordlni, à Jeux tour» t. C, Martin.
MoU't cmc (la loura, Sî km. tffif)
1. Loyer, en 39' 31" S/10 \VK kni. $9* de
moyenne) r Balsa., 40" 4" »/ll) 3. Janot,
38"; 4- LlAutaud, 41' 48" 6/10: Leroy,
à un cour & à iL un tout 7.
Chi>letr i un touir 3..Renier, à d-eux tours
9. Rouchy, à deux tours 10. Pesrsnne*iix.
Voitures 1.100 titic 2, De Bumay. en
38' silo Z. Grtgnard, S'+
5. Mestivier, il un loue 6. WRlivulï,
tour i 7, Vîmont, à deux tours.
Moto, cmc. 1. G-rtizJi, 40' 16" Si 10;
î, Uautaud, 40' S2" 5/10 3. Cura., 40. 55-p
7/10 4. -Fouininet. 6 un t&ur 5. Lefèvre,
un tour fi. 0-uéi'in. il, deux tours 7.
Boirtel, 6 deux tours K. M&rga, à de..
Voitures Sporl jtisQu'ù 4.000 cmc. tans
compresseur. 1 Raph, en 3T 4g+*,
moyennç 1S9 km. 631 2. VElleneuve, à un
tour 3. iame Roui, il deux taure 4
M. CoiHtt, à trois toura B. à i
trois tours 6. DordljTty. A trois tours
quatre tours S. Zanardi, à quatre tours.
La meilleur tour a été effectué au
cours du sixième tour par 1e concurrent
iL la moyenne de 143 km. 621.
Le Grand Prix de France des motocy-
rïeURs est attribué pour 1936 la mai-
son Monnet-Goyon. Le Grand Prix de
France des voitures est adjugé à la
malson Talbot,
dea interclubs est attribut
au Sportln'g Mqto-ÇTlub Parisien. La
coupe du Vlntrnn «3t attribuée en tout,-
propriété au groupe motocycîiete de
''Auto lorrain. Le çhsîLenge
de l'Union motocycliste de la région pa-
rlRienn* cet attribué au Sporting Pari-
aien avec son équipe Delaherche-Alban
LES GRANDES EPREUVES DE MARCHE
Le champion de France Maurice Godard
enlève le 12e Grand Prix de Paris
La populaireépreuve organisée parl'Union Française
de Marche avec le concaurs du Petit Parisien
a donné lieu urte lutte magnifique tout au long
des 17 km. 300 que comportait le parcours.
Le record a été baftu de 45 secondes.
On£e foie déjà dea milliers de apec-
tateura s'étaient aa&emb&â sur la place
de la Nation et sur la cours de Vin-
ceanea pour assister &uji premières et
dernière! péripétles du Grand Prix de
Paris à la marche que l'Union Fran-
çaise de Marche, avec le concours du
Petit Parisien, orgaJiifie chaque année,
BI«r, pour la douzième année, cea
apectateura, encore plue nombreux
doute. ne mandèrent point ce
Et. après avoir salué d'une
longue ovation des centalnee
de coacurranta, Ils assistèrent, enthou-
giaamês, à ïa. arrivée du
vainqueur le Xavalloia Maurice Go-
dard, qui réussit inscrire son nom
palmarès de cetie belle épreuve.
La foule se montra satisfaite. Mata
que dire de celle aussi imposante qui
jalonnait 1e parcours et des militera de
cyclistes qtu firent une escorte aux vail-
lants marcheurs ? Lsb cyclistes, plus
Favorisée, assistèrent $ une très belle
compétition, sang doute la plus belle de
toutes ceiles qui, aur le même parcours,
déroulèrent leur- péripéties les années
précédentes La bataille- entre les princi-
paux concurrents fit rage du départ k
l'&rrivée ou presque. L'épreuve compor-
tait une distance de tlix-nept kilométras
et ce n'est qu'à trois kilomètres seule-
ment du but (lut l'on put considérer tes
positions comme déftnitivflmetit acqutaeB,
Auparavant, on avait vu diiccfidsivem^nt,
au poste ci. leader dea hommes qui,
conflanta dane leurs qualités de vitesse,
menaient une allure effrénée et, ajou-
tant les démarrages aux démarrages.
Ventaient de di&t&ncer leurs rivaux les
plus dangereux^ Mathot, le vainqueur de
Van dernier, fut parmi les plus acharnés.
ï>eTriére lui, Il convient de citer Jobert,
Chriatlny et. pour 1a première partie de
l'épreuve, Brunet, Moser et Bonhomme.
Ce! derniers djape.r}ilssaiftnt vite de la
première place et l'un, pensait assister à
une lutte entre trois hommes Mithot»
Jobert et Chrigliny, lorsque, alors que
l'on s'y attendait le moins, app&r&iaB&ït
le champion de France, Maurice Goda.rd.
Celui-ci^ qui avait réglé !!la marche de
façon, vraiment Tenttartfaable, s*était
trouvé encerclé au départ, mais m» s'en
était ému. A allure régulière,
il s'était rapproché d«5 premiers -et, au
moment où ceux-ci s'y attendaient le
moins, il arrivait à leur hauteur et lea
pasaait sans rencontrer beaucoup de re-
sistanne.
Mathot, cependant, ne avouait pas
vaincu et, à plusieurs reprises, venait
inquiéter le champion qui, imméûtate-
ment. répondait à l'attaqua en en déclen-
chant une nouvelle. Au donjon de Vin-
cennea, c'en était fini. Escorté par des
centaines de cyclistes, Godard Activait
.on allure et distançait déflnitt-
vement Mat»r>t qui, tout v-n conservant
la deuxième plaça jusqu la agne d'ar-
rivée, devait cependant, par suite d'une
erreur de parcoure imputable à lui seul,
rétrograder à la troisième place à titre
de pénalisation Et Jobert, qui a'était
peut-être trt*p fatigué à imposer
bon allure à Mathot, bénéficiait de la
décision dea commissaires.
L'épreuve, tant à S'arrivée que sur le
parcours, tut parfaitemnt organisée par
les de l'Union française
de Marche que dirigeait le président,
M. E. Anthoine. Quant au service d'or-
dre, il lui irréprochable sous la direction
d. principal M. Félix Fa-
bung, qui suivit l'épreuve de bout en
bout, et de M. Mi^nonneau, commla-
aaire principal, assurant fintérim d»
XII* qil 3'étB.ït chargé
de la délicate mission de réglementer
l'arrivée jugée eux colonnes du Trône.
Comment ̃« dâroula l'êpraUVe
Maisséa sur la. ligne de départ, entre
les colonnes du Trône, les concurrents
partirent à 10 précises, au signal
de M. Bonnot, directeur commercial du
Petit Tout aussitôt le pelo-
ton e'aliooRea. Les homme41 de tête mar-
chaient à Vive allure et le vainqueur de
l'an dernier, Mathot. après cent mètre»
de parcours, ae trouvait en première
position. Lea commissaire» de l'épreuve
avalent fort à faire pour éliminer les
fraudeurs et il n'en trouva plus d'un qui
vit s'envoler des espoirs d'aller bien
loi..
Mathot, sur le coure de Vmcemie«r
ôtait donc premier. Derrière lui, David.
Bonhomme et Muser produisaient de
du premier. Bonhomme était le plus
acharné, et ses efforts, à l'instant où
les concurrents entraient sur le bOUle-
vard Soult, étalent couronnés de suc-
LES CLASSEMENTS
CtASSEM£A"T ÏNDIVIDL'KL
ï. 4 offert CViU-j-n 3. Hithot (C.M.I),
arrivé ^««d et déd*«* 4. Cbrlpitbty
7. Bran et (C, lit. Petit P*TlsiM>
8. &ib*rt (Cwulommlcri> 9. Oeadrot
IL. Aabag* (A. V. IUvnift) 12. nu.
belifij (C. M, T.) 13.
(MDntr*Hli>: fi. Noter sa 15. Hur-
tin (U. If, A.> le. Dutat (A. M. f«n
tlu> ET. iupelll W. M. A.\ lA. amis
iL. >T. 4.) 19.
3». Saint-Stem (CI. S.
Cf. S. A.) 23. Séculi
(GiiAn) 2«. Ylsler <[ûd.) 3". B«r-
29. Trié <^cbi) 36. A. Brouard
Si. K. Brouard
rui» if. H. A.) TTocu» (Mon-
tMMiH) 31. Blet !»aux) 3Ï. GsUi-ad
(CoaiommifTH) $«, l^R-iitrc (C,
SeJne) 37. Duvernuy niiry) Le-
(M. P. B. se. Jacob \C. M.
liàult lA. XL. X'> ii, ¥trtet (villa
msliieK) U. P«rr1n <€. Mi- M|tla«y}
4G. Oil-* <»ir-G!ir-Mwne> 4fi. R. I-»y
4Ï, Leelriv (A, M. X") *S, Cher_
Titrr (GUlRB.iiV 41t. David {C. M.
.se. RHBaut 4U- M. h.)
Si. liUbaioskl
iC. M. T.) Si. Frincoia (CM I )
54. Qu«EnIner (C. M, S,> il. ScUH'
don
S. O.) b7. Harty IBrr-w-Hmmr>
58. ï,ft)nh*T-d AA. R*.
(Montrent) 80, VuilEfmin
«l. à. Martin
i*t dm.) w. CMim*i aT, m. a.>
S*. il H«aTy W. M. r.> Aeam-
bontK <:VitrVi T»M^t*«.pn A.
IL-) BlrUre
Bfliutlud (VEtry) W, TjiIIoi liCcr-
betly 70. Trivet
(Voir page îa suite du cla&*tme*it
individuel et les cïaasem tnts tp6-
ces. Il était premier. Pas pour long'
temps, car Mathot, en compagnie de
Brunet, revenait très fort. A la porte
Dorée, Bonhomme s'était tr-ouvé brus-
quement distancé et le passage s'effec-
tuait dans l'ordre suiva&t 1. Mathot
2 Brunet 3. Moser. Les deux kilo
mètres étalent parcourus en 11' 45".
A. l'entrée du bois de Vlncennes, Bru-
net produisit une attaque qui eut
comme premier résultat d'augmenter
l'écart entre les premiers et le peloton
poursuivant qui s'échelonnait sur une
grande longueur. Moser était lâché
alors que Jobert, revenant très fort.
rapprochait du groupe de tète. Christi-
ny était ai on en troisième position.
Sur la route de Qravelle, Mathot et
Brunet se livraient une lutte farouche,
cependant qu'au., passage devant la
Vélodrome municipal Chrlttny (.rrl-
vait en première position. Brunet, vic-
time de sa trop vive allure du début,
rétrogradait très rapidement. Les qua-
tre premier*) kilomètres étaient parcou-
rus en 13 minutes.
Sept cents mètres plus loin, on notait
encore en tête trois hommes Mathot,
Chrietiny et Jobert. Mais Christ In
voulait absAluimnt naviguer seul. FoUf
ce faire, il forçait encore l'allure et
précédait bien têt d'une quinzaine de
mètrea «es deux adversaires Mathot
et Jobert. Le duel entre ces deux hom-
mes était toujours aussi âpre. Chrla-
tiny était rejoint, puis lâché, maie il
revenait une foie de plus sur lea
ïeadersK
Au pa»e&s& devant l'Ecole supérieure
d'éducation phyeique, Ohrisiïny avait
perdu dix mètr&s qu'il devait reprendre
Par la suite, Les 8 km. 200 étaient par-
courus en Derrière ces homme* on
ne voyait toujours pas d'autres com^é-
titeurs se rapprocher. Mais, au carre-
four de Beauté, brusquement une nuêj
di cïClidtM vers les premiers,
encadrant le champion de France, Msu
nce Godard. Celui-ci, d'une allure extre
mement aisée, grignotait mètre par mi
tre l'avanoe des l*aders. Le* uns et \en
autres étalent finalement rejoints, pulm
dépassés, Mathot se montrait Le plus
coriace et vjngt fois il revenait à la
charge. Cependant. après onze kilo-
mètres de CQTirsft, Godard était prpminr.
Au passage au donjon de Vincent^*
se produisait te petit incident qui valut
à Matb-t d'être rétrogradé. Alors que
le premier suivait le parcours normal,
Mathot prenait un raccourci qui le met-
tait brusquement sur la même ligne que
fïodard. Ce dernier n'en paraissait nul-
lement imu. Il effectuait les 18 km.
en 1 et niait .le- vers Je buî
à une allure telle le que l'on pensait le
voit battre bientôt le record de
l épreuve.
Il en était ainqE, Sur le cours de Vin-
rennes. Maurice Godard sprintait encore
et franchiaiait la ligne d'arrivée ayant
réalisé un temps meilleur de quarante-
cinq «econdee, Le record était battu Par
'l'homme qui s'était d* loin montré le
meilleur do tous les concUrrent&t
Apres avoir passé la ligna d'arrivée.
Mme Bonnot remettait au vainqueur la
ï?erbe traditionnelle, cependant que do-
natrice et récipiendaire se soumettaient
aux de. photographes et
cinéastes.
Longtemps yçux sur son chrono-
mètre, M. Anthoine jugoait les arrivée*,
alors que les premiers, déjà pu
tenue de ville, attendaient la récom-
pense de leur» efforts, bea prix leur
furent distribués sitôt l'arrivée.
Rager NALI>,
ATHLETISME
VOLANT PREMIER A JOINVILLE
L'Union Sportive de Il 8 fait
disputer hier sur un circuit de 7 ki-
tomètres à parcourir deux fois et tracé
dans lea ruea de le le
prix de PolSLftgis pédestre.
Volant, de l'A, S. A., remporta une
aisée, distançant des le départ
ses concurrents pour terminer \*aJn-
queur avec plus de Ûemt cents mètres
d'avance.
M, LôsCStre, maire de Joinville-le-
Pont. félicita le vainqueur.
l. Volant (A. S. A,), -*S' M'; 2 Pieton
(U- A. Ch&Fittm SchmiU fSud>: 4.
L*rEerc (6ufl5 3. DolciaDl ( A+ S. A..
S. Cottincfty (A. S. A,l 7. Amlot (9ud>.
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NOS ILLUSTRATIONS
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