TEMPS probable:
REGION A donc tac
m*nt *prim nuit et matinée ftcuwâ (l'aide,
EN FRANCE. Moitié Nttrd comme h
F*ria. Moitié ftnd i quelque*
Sud, dans le Nard.
SOLEIL: Lerec, ï"ï.~sït"ee«LUNE Non*. le 3 prem. quart- le
Le Parisien
«•22, HUE D'ENGHIEN, PARIS
25 tent. JOURNAUX DU MONDE ENTIER^
TÉLÉGRAMMES PARISIEN. PARIS TÉLÉPHONE PROVENCE lô-21 A 1B-3B INTER- PROVENCE 46 fc « w CHÈQUE-POSTAL
LUNDI
28
JANVIER 1935
Ls Parisien
PUBLICITÉ IIS. CHAMPS -ÉLT8ÉEB
CHEZ CEUX QUI REPRÉSENTENT LA FRANCE
A Vienne, place Schwarzenberg
AVEC M. GABRIEL PUAUX
ambassadeur de la culture française Il
LA LEGATION DE FRANCE A V'IE^?J|J
Vienne. janvier.
□̃ HOTEB COERESPONBÀNT FABTTCULIBB
Sur la place Schwarzenberg, en
dace du palais des princes de De nom,
un friiflco aux murs clairs, caillé de
toits d'ardoise Renaissance, mais
écussormé de deux immenses groupes
M. Gabriel Puaux
de bronza doré et déformé par le.
courbes qu'aimait de
1W0, abrite la maison de France iL
C»i cranses, ^pâc^imae «tarde»
d'une forme d'art qui fut agressive-
ment moderne, mais dont la nouveauté
a vite été vieille, datent l'imposant
immeuble. H a été inaugure en î9Wt
au cours de la mission de L'ambassa-
deur PWfïppe Crozter, sous le septen-
nat du président Fallièrea, et une
anecdote enregistrée par la tradition
A fixé, dans le dialogue suivant, la doc-
trtne et les responsabilités: comme
notre représentant trouvait que l'ar-
ckltKM,.te célèbre M. Chédanne, avait
trop suivi son Inspiration ùabitueïle,
consacrée surtout à dea palaces-iifl-
tels, rtnterpeuâ lui répondit < Vous
êtes Vambù&çaàe-uT de M. Faîtières et
non pas celui de Louis XV. Je vous
fais du styls FaZlièrûs. Cette concep-
tion a valu à l'&mbasaade une exubé-
rante décoration intérieure de stuc
ivoires ou dorés, doot les repréaen-
tants de MM. potacaré, Doumergue
au Lebrun n'ont pas toujours été ravis.
,Trois étages surgissant d'un décor
,de verdures et de tleurs abritent, l'un
des bureaux, l'autre lea pièces de ré-
ception, le troisième lea apparte-
menta privés du ministre. Une fois
franchies les grilles en fer forge qw,
comme toutes les ferronneries de cet
hôtel, en sont Fuite des beautés appré-
ciées, le visiteur entre dans le do-
maine de « Banolt s, le doyen de la
majson Benott Presle, un Lyonnais
qui débuta dans son emploi il y a un
peu plus de trente ans» mous le mar-
quia de Reverseaux, le dernier ces
grands seigneurs que la France ait
délégués auprès de la cour de Vienne.
C'est dire que ce titulaire de la mé-
dawe dea vieux serviteurs a beaucoup
vu, beaucoup retenu et que ses Mé-
moires auraient le genre d'intérêt de
ceux du fidèle Constant nous vou-
lons parler du valet de chambre de
Napoléon et non de l'ambassadeur, Il
avait salué aux RfcevimemU » de
l'ancienne ambassade de la place Lvb-
bowitz, aujourd'hui légation tchéco-
slovaque, les archiduc» les
princesses aux scintillants diadèmes,
les magnats hongrois aux costumes
historiques. n introduit maintenant
les ministres de la République, les
experts financiers, les députés en MIS-
eion et la' trîbu innombrable des en-
voyés spéciaux de la presse française
et étrangère.
Toutes les proportions de notre
légation rappellent qu'elle fut d'abord
notre ambassade auprès d'un grand
empire. Son champ d'action est tombé
d'un Etat de 50 millions Il un de 6 mil-
lions, mala, autour d'elle, comme elle,
La ville de Vienne subsiste inchangée,
avec son agglomération urbalne de
2 muifons d'ames et /Ion rayonnement
de métropole arti3tique de rtCurope
centrale. Alors que tant d'événements
dramatiques lui ont donné L'an der-
nier une actualité répétée et que l'an-
née 1936 s'est ouverte par de grands
a c t e diplomatiques, principalement
consacrés au problème autrichien. il
n'est pas besoin de rappeler quels ln-
terêt-s politiques continuent A S'entre.
croiser dans ce centre d'antique
culture.
Vienne, au coeur même de l'Europe,
échangea internationaux entre le Nord
etleïltdï, l'Occident et l'Orient; Vienne
qui fut une ville romaine avant d'être.
durant six siècle», la capitate du Saint-
Empire germanique Vienne, siège du
congrès fameux qui refit, après les
guerres napoléoniennes, la carte de
l'Europe du ïix1 siècle, demeure. mal-
gril la dislocation de la région danu-
bienne, l'un des plus importants obser-
vatoires politiques du temps présent.
La France n'a jamais perdu de vue
cette donnée esse.ntle.ile de la géogra-
pilla d'après guerre. On peut dire
qu'elle avait confié à l'un du ses diplo-
mates les plus doués le poste délicat
de la première mission qui vint sa
1919, avant même la signature des
traités de paix, relouer avec la nou-
velte Autriche les liens nécessaires.
Du démembrement de l'ancienne mo-
narchie étaient nés les.. Etats suc-
cesseurs où se regroupaient sur une
base parement ethnique les e nationa-
lités de la région «tanubiennû.
Henri Alllzé, envoyé extraordinaire
et, depuis, ambassadeur du France à
Berne, eut la charge de taire compren-
dre le premier A la nouvelle Autriche
que, môme réduite à un petit terri-
toire, elle constituait avec son Indé-
pendance la clé de voûte de la paix,
Dès ce moment. en effet le péril
pangermaniste du rattachement a
l'Allemagne, de l'Anschltt&ù, riaqtisït
de rompre, par la oonatttytion d'un
Empire grand allemand domtnant
toute l'Europe centrale, l'équilibre et
la stabilité du nouvel état de choses
créé par les traitéa M. Allizé a raconté
dans un volume de gouvenirs, malheu-
reusement trop fragmentaire car
une Mort prématurée Interrompit son
récit, ce que fut son action, a
laquelle Il m'avalt fait l'honneur de
m'assocler.
Après lui, J'ai vu, tour tour,
s'asseoir dans le fauteuil d'acajou du
grand bureau Louis XVI M. Lefèvre-
Foatalta, M. de Beaumarcbste, le
eomtff de Chambrun, le comt# Clauzel,
presque tous promus, plus nu moins
rapidement, anibaasadeiirgr après avoir
eu l'occasion de donner la mesure
exacts de leurs qualités d'observation
ou d'action.
Marcel DUNAN.
{La suite d la cinquième page.}
PLUS D'AVIONS SUR PARIS
Le Jpvrnat officiel publie cet arrêté
que vient de prendre le général benain,
ministre de l'Air
c Le survol de la zona comprise dans
les MmJtea des anciennes fortifications
de la Ville de Paris est Interdit da jour
et de nuit à tous aéronefs, saut autor]+
sation spéciale délivrée par la ministre
d* l'Air..
HIER IL À NEIGÉ
UN PEU PARTOUT
EN FRANCE
La capitale se réveilla couverte
d'un blanc manteau a, mais,
un clair soleil brilla l'après-midi
La neige est tombée, assez abondante,
au cours de vautre nuit et da la mati-
née d'hier Parle et la région pari-
sienne.
Chose fort nonos-le, assurément, au
mois de Janvier. Mata flans douta en
avaitvoa perdu l'habitude en cet hiver
doux et pluvieux, car ce fut presque Un
émervelUeœent dans lee jardina de La
banlieue que d'apercevoir les arbres
et les toits orné. de la féerique parure.
La température, qui a'eleva au cours
de la journée, ne permit pas à la neige
de tenir. Et ce fut bientôt la vilaine
boue Jaunâtre et réfrigérants que seuls
cnnnalsaent les Parisiens.
TENDANCE A L'ADOUCISSEMENT
Les chutes da neige ont été assez
abondantes hier sur l'ensemble du ter.
ritoire et plus particulièrement sur les
régions parisienne, du Centre et de
î'Kat. Les venta du nord se sont enoore
manifestée, forts ou très forts sur tou-
tes les
La température fut partout refroidie,
avec à Paria des minima de 00 et des
maxima dû
La dépreaaton venue du nord de
l'Europe était hier ,$01,1¡- la. Méditerranée
centrale, tandlH que ranticycioae du
large s'étendait jusqu'au aud-oueat de
la Norvège après une fausse baromé-
trique importante d'une trentaine de
millimètres en vlngt»quatre heurp-a
i'ÏBlamle, et cette d*nUère est une cause
d'adoucSBaeaaeat pour la France, adou-
sur le nord du pays et qui gagnera en-
suite nos réglons Sud.
Sur notre .moitié Nord, âpre* une
nuit assez froide et neigeuee par pla-
ces avec minima compris entre et
gea rares par vent tournant au nord-
peu et lea vente faibliront fortement
sur lçs cotes.
Sur notre moitié Sud, la journée aéra
Deux skieafi a a* le* pentes
nctceuseï <ïu n.'fnt VnUrléH
assez froide avee quelques chutes de
neIge abondantes en montagne. Le»
vents garant encore forts du nord, mals
tendront à faiblir. La température sera
plus douce demain sur cette portlm
$de la France. Jean Martin.
En haut le square Salnt-Ftai-tc, Au centre leB 6bst* *nfantiai aux Tnileri^s.
En
Un auiDjîTt tombe dans la foule
dans un meeting à Barcelone
Barcelone, 27 janv. tdfp. TTavas)
Au cours d'une tkte d'aviation, un
autogéré s'est posé devant une grande
foule. Au moment où l'appareil allait
s'élfVisr de nouveau, l'une des roues
du tra In d'atterriss&gfl; a heurté un,
versé, est tombé, blessant deux g&rd».
LE PRINCE HERITIER DE SUEDE
TRAVERSE' PARIS
Arrivé hier matin à Farls par la gare
de ï*yon, revenant d'un voyage de cinq
mois en Orient, le prince héritier de
Suède, Gustave-Adolphe, accompagné de
sa femme, la. princesse LiO-ulae, et de sa
fiUe, la princflçee Ingrid, a quitté la ce-
pitale le soir, à 18 h, 4e. par la. gare du
Nord, à destination de la Scandinavie.
Le canotier parisien
"disparu" en Rhin
a été. arrêté
par les Allemands
Ayant abordé sur la rive alle-
mande, il fut appréhendé par
des douaniers badois
IL EST RETENU DEPUIS 8 JOURS
A FRIBOURG-EN-BRISGAU
Coliaar, 27 janvier (dép. Petft Paris.)
Le Petit Parisien signalé dès hier
l'inquiétante disparition de M. Roger
effectuait des de trente-cinq en qui
effectuait des expériences en canoë
démontable sur le Rhin. L'ami qui
l'avait accompagné dans son déplace-
ment en Alsace, M. Aufrère, ne l'avait
plus retrouvé l'endroit convenu.
L'enquête conduite dès ce matin par
mis de savoir que M. Roger Biloosoc.
courtier en publicité à Paris et direc-
teur d'un bureau de tourisme, avait été.
arrêté le 19 janvier par des douaniers
badois sur la rive allemande du Rhin
où il avait abordé, son embarcation
faiHfLnt eau.
Le canotier, que l'on suspecta mur-
le-champ d'avoir voulu favoriser le
passage en terre française de Sarrois
ou de. capitaux allemands ou de 6ë
livrer à l'espionnage OU encore il la
contrebande des marks, ne fut pas cru
dans ses explications. Il fut conduit à
Fribourg-en-Briagau et remis aux
autorités judîciaïrÉs allemandes. H est
toujours retenu dans cette ville et il
a'a pu. jusqu'ici, donner de ses nou-
voiles aux siens, notamment à aa sœur
qui habite dans la même immeuble que
lut. 46, rue de Passy. à Paris.
Une centenaire fêtée à Dijon
Dijon, janvier Idép. Petit Paria.)
Une fête a eu lieu aujourd'hui sous
la présidence de M.
maire de Dijon, à l'hospice de vieillards
de Chain pmaBkrt, en l'honneur de
l'une des Mlle Catherine
L-aliûinand, qui vient d'entrer dans sa
1G1« année. Née le 28 janvier 1S35, à
Genlls, Unis Lallemand a exercé jus-
qu'à, l'âge de quatre-vingts ans la pro-
fe2sion de cuisinière. Au coura de la
fête, des allocutions ont été prononcées
par MM, Bichot, directeur de l'hospice,
et Gaston-Gérard. Un vin d'honneur a
été ensuite offert à tous les pensionnai-
de l'hospice.
Pour et Contre
Nouveau drame du milieu nou-
veau crime, Un de ces messieurs, qui
vivait dispos et repu ». comme
l'écrivait déjà Baudelaire, a Jugé oppor-
cim et nécessaire d'elécuter la dolente
amie dont la conduite, depuis quelque
temps. lui donnait des soucis. La petite dan-
seuse algérienne est morte. autopsiée,
enterrée Lui, l'avantageux bourreau.
j'ombrageux ancien propriétaire de la
malheureuse fille, reste en prison Jusqu'à
nouvel ordre.
Quand il passera aux a&sfoes, dam dix
ou quinze mois, son affaire sera bien
oubliée, .et il expliquera à MM- les \nrês
comment et pourquoi Il a agi dans un
coupable mouvement d'^nervemear.
1l ne convient pas de s'appesantir sur
ce drame banal, pareil à cent autre*.
1 Mais 3 'égarement et la folie de toutes
ces Elles qui se laissent exploiter comme
du bétail par des fainéants, et qui, Ana-
lement, se font abattre aussi, comme du
bétail, par ces bouchera du trottoir, cet
égarement, cette folle dépassent, es vérité.
toute imagination.
Car ov ne peut dire que cas fsJîes ne
sont pas averties. Elles lisent les non-
velles elles ont. en effet, des loisirs.
Elles savent ce qui est arrive le.,
petite amie, et à leur voisine. Elles savent
ce que peut valoir rattachement d'un
trafiquant qui, chaque soir, le poing levé,
exige sa paye. Elle* savent ce qui les
attend toutes. Elles savent, elles ne peu-
vent pas ne pas savoir qu'elles ne sont
que des esclaves soumises à de. négriers.
Or Il parait qu'il ne leur déplaît ni
d'être ni ni d'être bafouées, ni
d'être brutalisées
Du moment qu'il est impossible qu'elle*
aient la moindre iflusioû sur le sort que
leur réservent ceux qui se font les fer-
mien de leur misère, il faut croire que
ce Sort ;eu, plait et leur semble favorable.
Un amf, un célèbre avocat, tae disait:
< Il y a ces du x milieu >
au moins une circonstance atténuante
pour tous ces chevallers du bitume, du
browning et du couteau, c'est la lamen-
blesse de tant M tant de malheureuses
filles
Maurice PraX.
UN DINER TRAGIQUE
DANS UNE LOGE
Deux parents» employai d*n* la mime
entreprise et t*u* deux mari. de
concierge!, ie prennent de querelle
̃u dessert
L'un ble»** grièvement Vaatrwt dmu
lm dût, (fan coup de couteau
Robert Letnoinflj £çé de vingfcJiult
demeurant 33, rué de Paria, à Ba-
gnolet, où sa femme cet concierge, «t
Jules Boutin, âgé de cinquante-deux
ans, habitant 28, rue Pra.dler, à Parle, et
dont la remme est également concierge
a cette adresse, sont parents. Tous deux
sont employés dans la même entreprise.
Hier LemoSne avait été Invité à dîner
par Boulin. Le repas ce déroula norma-
lement dans la loge de la rue Pradier.
Au déasart les deux hommes vinrent e
parler de leur travail. Ils n'étalent pu
d'accord. Le ton de la discussion a'éleva.
Soudain Jules Boulin, qui avait bu plue
que do raison, entrant dans une violente
colère, :a'arma d'un couteau et en porta
un violent coup dans le dos de son enta-
goniste et parent.
Grièvement blessé dans la rêgion du
coeur, Robert Lemoino fut transporté
à l'hôpital Saint-Louis tendis que des
agents alertés arrêtèrent l'agresseur.
Il fut emmené et enfermé au poste
de police du quartier du Combat. Les
fumées de nvrewe c'était diflflipéeff,
i1 pourra, ce matin, être taterrofé uti-
lement
BYRD POURSUIT LE RECIT
DE SON VOYAGE AU POLE
L'Antarctique ne forme qu'un seul
et unique continent
Trois comparu ->Dft de B^rd llBrcid JW Dean Smilb et f^rt
Un drame de la séparation
dans un restaurant
de la rue du Roi de Sicile
Ua Poloaaû tira «Or !« patron d'un
restaurant où: u femme' «tait em^lof^e,
pu il ce tu* en ̃• tranchant la forge
Avec un couteau de cniiine
Depuis trala ana, te Polonais I^^n
Wlerbfcki, marchand forain, 28f rue
Hervey, dans le XÎÎI1 arrondiasement,
vivait séparé de sa femme, née
Marie Hysiïi, également de nationalité
polonaise, Ln femme était depuis quel-
quee mois ftlle de salle au restaurant
tenu par M. Jacob Roaeltrock. soixante-
cinq ana, 37. rue du Roi-dt-Sieile.
Hier, vers 8 heures, le forain demandait
au restaurateur do laisser sortir Mme
Wierbicki pour une explication. Le res-
taurateur, ayant vu Se mari de son em-
pLoyée roder, depuie quelques jours,
autour de aa. maison avec, lui aembtait-
d'accéder à la demande qui lui était
faite.
feu deux fois sur 1b restaurateur, puis¡
Ilne fois dana la direction de sa femme
qui se trouvait daga la-,palle et ,qui ne
fut pas atteipt
Par contre. M. fioseltrOQX avaiii reçu
L«î Époux Wlartickl
tes deux projectlleBf l'un à hauteur du
sein, l'autre dans l'aisselle. Bien que ses
blessures ne paraissent pas graves, il a
été néanmoins conduit iL 1" Hôtel-Dieu.
Pendant que des voisins alertaient
les agents du poste Sô-int-MetH, le
meurtrier s'était saisi d'uu couteau à dé-
couper qui se trouvait aur une tabla du
restaurant et se trancha la gorge. Il
succomba pendant son transport à lb-6-
pitaL
M. Dotmoy, du quartier
Saint-Gervuiis, a entendu les témoins du
drame. L'action publique étant éteinte
par la. mort de le 3e magistrat
s'*st borné à mettre bous scellée le re-
volver et le couteau à découper et à
transmettre la procédure au parquet.
Une famille entière est am»in*e
en Italie par vengeance
Rome, 21 janvier idép. Houoj.)
On apprend de Potenza que tous les
membres d'une famille, dont deux m-
fanta en bas âge. ont été assassinés.
Il -'serait d'une vengeance.
n La base avancée (1) était une hutte
située & deux cents kilomètres au sud
de Petite -Amérique. Elle était équipée
d'appareils ultra-modernes qui permi-
rent un enregistrement ininterrompu
du vent, de la température et de la
pression atmosphérique & partir du
jour de l'occupation de la base et pen-
dant toute la durée de la nuit hiver-
nale jusqu'à sa fermeture, le 12 octo-
bre. Cet enregistrement et celui de
l'activité aurorale eurent Heu sans
arrêt après mon arrivée à la base.
Simultanément, le docteur Poulter et
ses aides faisaient de précieuses obser-
vations aurorales et météorologiques
à Petite-Amérique.
A mon retour à Petite-Amérique, je
pua constater que la « machtne a
explorer » fonctionnait parfaitement
et qu'elle était prête pour les mis-
filions que nous avions prévues. Une
équipe devatt entreprendre 1a pre-
miêre pénétration scientifique de la
terre Marie-Byrd et s'intéresser tout
spécialement aux détails géologiques
et biologiques. Une autre équipe
géologique achevait ses préparatifs en
vue d'une reconnaissance biologique qui
devait être poussée très loin clan* la
chaîne de la Reine-Uitud et -sur ta
première lîalère occidentale inexplo-
rée de la terre Marlft-tiyrd. un troi-
alême groupe se préparait également
à une avance sur le plateau polaire,
dans le but de recueillir des renseigne-
ments magnétlquea dans une zone où
les indications de cette nature sont
extrêmement insuffisantes. IL devait
aussi pénétrer des secrets cachés par
la glaciation avec un appareil de son-
dages sismiques qui n'avait Jamais été
utilisé auparavant dans les réglons
polalres. Une équipe de tracteurs reve-
nait déjà à Petite-Amérlque, après
avoir accompli une magnifique r0.ndon-
née jusqu'0. l'angle sud-ouest de la
chaine Edsel-Ford. Elle avait fait cette
découverte surprenante que le plateau
se dressant sur la cote, juste à l'est
des monts Rockefeller, s'étendait sans
interruption à travers les terres du
ïUii-Edouard-VIIh de Scott et de Marie-
Byrd.
Le groupe.de la terre Marie-Byrd
se mit en route le 16 novembre; les
équipes géologique. partirent deux
jours plus tard et les tracteurs quit-
tèrent Petite-Amérique pour suivre
leurs traces, le 25 novembre. De notre
cOté. nous pouvions songer à nos entre-
prises aériennes.
Les problèmes de !'Antaret|que. plus
ou moins Interdépendants, peuvent
étr* abordés immédiatement grâce à
était celui du prétendu détroit trans-
continental.
(1) C*6t A eettfl î)!wa ivaneé» nu? l'ami-
ral Byrd passa quatre mois et dem! dans
14 goliuiâe la plus coitiplèLc, qu'il endura lu
flouîTrancca et y courut lts danger* flont II
*at. parle ûav.3 l'article du docteur Poulter
qui psumint :la la rejoindra avec «on équipe.
tu mois d'août.
(La suite à la cinquième page.)
Les grandes épretui^œa
de à
000
« TraVler », A M. RIVA
REMPORTE LE PRIX C0RNUL1ER
« C«#*r A M** OLGA FINN
GAGNE LE PRIX DE BELGIQUE
A jauche Tnvelar » et V. BIt*.
Le procès
des faux Millet
sera appelé
demain
à Fontainebleau
les inculpés sorti Jcen-Chartti
MiïUtr le propre petit'fits de Faattut
de # l'.Ansélaz >t le peintre Puni Caiot
et Mme Henriette Lobé
ILS ONT AUSSI CONTREFAIT
ET FORT BIEN VENDU
DES DIAZ ET DES COROT
C'est le 29 janvier que sera appelée
devant le tribunal correctionnel de
Fontainebleau l'affaire des faux ta-
bleaux et dessina de Jean-Françoia
minet
Lea tait* mat relativement anciens
puisque la plainte qu'en trouve à l'ori-
grtne des poursuites lut déposée par
une victime des fBUS3&irèa, M. Mi-
chaux, le 10 avril 1930.
Les faussaires ? Hélas !e principe
inculpé n'est autre que l'héritier du
nom illustre, Jean-Charles Millet,
petit-fils du maître de l'Angélus.
Peintre comme Jean-Charles Millet
et comme lut trop habile à la contre-
façon des la principal
complice est Paul Cazot qu'aecomp*-
gnera sur le banc fatal son épouse
divorcée, Henriette Labé.
ils auront tous trots à répandre dea
« Au COlffl du Iru- JeftH- F fQjlfOig MlllftE
4 », deinîn de Millet
ion AU
délite inûJtiplêrf de tromperie Btirl'ofi-
grue de la chose vendue, apposition de
fausses signatures sur couvres d'art,
escroquerie et complicité, recel.
Jean-Charles mulet. âgé de quarante-
deux ana, habitait Fontainebleau et
réside actuellement à Avon. 0est la
raison pour laquelle le tribunal cor-
rectionnel, installé comme au cœur de
la forêt, aura à connaître de L'affaire.
part aifleurs un tel procès n'aurait eu
son véritable caractère. En effet* Fon-
tainebleau n'est distant, par allées
HUI«t
sylvestres, que de buit kilomètres de
Barbizon où vécut et peignit le grand
Millet et où l'on conserve pieusement
sa malsonnette.
est hors de doute que le descen-
dant aujourd'hui pourauivi. et qui n'eut
pas un respect égal du grand nom
hérité, bénéficia, pour eblouir, inspirer
confiance, duper, de tout ce prestige
qui environne t'atelier où tout est de-
comme au jour de ia mort du
maître.
C'est a l'extrémité d'une rue pay-
sanne où les plaques commémoratives
sont plus nombreuse que sur les
murs d'aucune rue de Paris. ICI vécut
DIaz de la Pena ici, Félfx Zieln; ICI
fut l'atelier de Théodsre Rouia&eiU et
là celut du sculpteur Barye.
Sans doute bien des villas ne sont
élevées en bordure de la forêt depuis
les beaux jours de l'école de Barbizon.
mats ell&s n'étouffent qu'à demi les
vieilles maisons des maîtres barblzoa-
nais.
En r*bsençft du conservateur de ta
maison de Millet. t'est un ftmateur dis-
tingué, M, Micliel, qui noua en fera
les honneurs,
La miiMD de Millet 7 Ce n'était
qu'une chaumière. On y « ajouté uae
portion de bâtiment pour abriter des
collections diverses, Le msitre n'eut
pas tant d'aises, et la même pièce con-
tient le lit et le grand chevalet- Aux
murs, les pjfclfcttea encore ûb&rgéfca de
couleurs, ces palettes qui sent pour
la critique historique une base d'étude
Importante une vieille veate de ve-
loura gris côtelé pend t un clou.
H aemble que Jean-François Millet
va apparaître, et l'on cat saisl d'un
immense sentlment de pttté A contem-
pler le dénuement de ces üeux louéa,
il y a plus d'un demi-siècle, 160 franca
par an. Croyez que cela ne valait pas
davantage.
Pourtaat, voici des lettres de Millet,
d'une écriture pletne de franchise, d'un
stylé simple et m&g-niSque, celui d'un
paysan inspiré qui était un bon lettré,
faisant de Virgile, lu dans le texte,
REGION A donc tac
m*nt *prim nuit et matinée ftcuwâ (l'aide,
EN FRANCE. Moitié Nttrd comme h
F*ria. Moitié ftnd i quelque*
Sud, dans le Nard.
SOLEIL: Lerec, ï"ï.~sït"ee«
Le Parisien
«•22, HUE D'ENGHIEN, PARIS
25 tent. JOURNAUX DU MONDE ENTIER^
TÉLÉGRAMMES PARISIEN. PARIS TÉLÉPHONE PROVENCE lô-21 A 1B-3B INTER- PROVENCE 46 fc « w CHÈQUE-POSTAL
LUNDI
28
JANVIER 1935
Ls Parisien
PUBLICITÉ IIS. CHAMPS -ÉLT8ÉEB
CHEZ CEUX QUI REPRÉSENTENT LA FRANCE
A Vienne, place Schwarzenberg
AVEC M. GABRIEL PUAUX
ambassadeur de la culture française Il
LA LEGATION DE FRANCE A V'IE^?J|J
Vienne. janvier.
□̃ HOTEB COERESPONBÀNT FABTTCULIBB
Sur la place Schwarzenberg, en
dace du palais des princes de De nom,
un friiflco aux murs clairs, caillé de
toits d'ardoise Renaissance, mais
écussormé de deux immenses groupes
M. Gabriel Puaux
de bronza doré et déformé par le.
courbes qu'aimait de
1W0, abrite la maison de France iL
C»i cranses, ^pâc^imae «tarde»
d'une forme d'art qui fut agressive-
ment moderne, mais dont la nouveauté
a vite été vieille, datent l'imposant
immeuble. H a été inaugure en î9Wt
au cours de la mission de L'ambassa-
deur PWfïppe Crozter, sous le septen-
nat du président Fallièrea, et une
anecdote enregistrée par la tradition
A fixé, dans le dialogue suivant, la doc-
trtne et les responsabilités: comme
notre représentant trouvait que l'ar-
ckltKM,.te célèbre M. Chédanne, avait
trop suivi son Inspiration ùabitueïle,
consacrée surtout à dea palaces-iifl-
tels, rtnterpeuâ lui répondit < Vous
êtes Vambù&çaàe-uT de M. Faîtières et
non pas celui de Louis XV. Je vous
fais du styls FaZlièrûs. Cette concep-
tion a valu à l'&mbasaade une exubé-
rante décoration intérieure de stuc
ivoires ou dorés, doot les repréaen-
tants de MM. potacaré, Doumergue
au Lebrun n'ont pas toujours été ravis.
,Trois étages surgissant d'un décor
,de verdures et de tleurs abritent, l'un
des bureaux, l'autre lea pièces de ré-
ception, le troisième lea apparte-
menta privés du ministre. Une fois
franchies les grilles en fer forge qw,
comme toutes les ferronneries de cet
hôtel, en sont Fuite des beautés appré-
ciées, le visiteur entre dans le do-
maine de « Banolt s, le doyen de la
majson Benott Presle, un Lyonnais
qui débuta dans son emploi il y a un
peu plus de trente ans» mous le mar-
quia de Reverseaux, le dernier ces
grands seigneurs que la France ait
délégués auprès de la cour de Vienne.
C'est dire que ce titulaire de la mé-
dawe dea vieux serviteurs a beaucoup
vu, beaucoup retenu et que ses Mé-
moires auraient le genre d'intérêt de
ceux du fidèle Constant nous vou-
lons parler du valet de chambre de
Napoléon et non de l'ambassadeur, Il
avait salué aux RfcevimemU » de
l'ancienne ambassade de la place Lvb-
bowitz, aujourd'hui légation tchéco-
slovaque, les archiduc» les
princesses aux scintillants diadèmes,
les magnats hongrois aux costumes
historiques. n introduit maintenant
les ministres de la République, les
experts financiers, les députés en MIS-
eion et la' trîbu innombrable des en-
voyés spéciaux de la presse française
et étrangère.
Toutes les proportions de notre
légation rappellent qu'elle fut d'abord
notre ambassade auprès d'un grand
empire. Son champ d'action est tombé
d'un Etat de 50 millions Il un de 6 mil-
lions, mala, autour d'elle, comme elle,
La ville de Vienne subsiste inchangée,
avec son agglomération urbalne de
2 muifons d'ames et /Ion rayonnement
de métropole arti3tique de rtCurope
centrale. Alors que tant d'événements
dramatiques lui ont donné L'an der-
nier une actualité répétée et que l'an-
née 1936 s'est ouverte par de grands
a c t e diplomatiques, principalement
consacrés au problème autrichien. il
n'est pas besoin de rappeler quels ln-
terêt-s politiques continuent A S'entre.
croiser dans ce centre d'antique
culture.
Vienne, au coeur même de l'Europe,
échangea internationaux entre le Nord
etleïltdï, l'Occident et l'Orient; Vienne
qui fut une ville romaine avant d'être.
durant six siècle», la capitate du Saint-
Empire germanique Vienne, siège du
congrès fameux qui refit, après les
guerres napoléoniennes, la carte de
l'Europe du ïix1 siècle, demeure. mal-
gril la dislocation de la région danu-
bienne, l'un des plus importants obser-
vatoires politiques du temps présent.
La France n'a jamais perdu de vue
cette donnée esse.ntle.ile de la géogra-
pilla d'après guerre. On peut dire
qu'elle avait confié à l'un du ses diplo-
mates les plus doués le poste délicat
de la première mission qui vint sa
1919, avant même la signature des
traités de paix, relouer avec la nou-
velte Autriche les liens nécessaires.
Du démembrement de l'ancienne mo-
narchie étaient nés les.. Etats suc-
cesseurs où se regroupaient sur une
base parement ethnique les e nationa-
lités de la région «tanubiennû.
Henri Alllzé, envoyé extraordinaire
et, depuis, ambassadeur du France à
Berne, eut la charge de taire compren-
dre le premier A la nouvelle Autriche
que, môme réduite à un petit terri-
toire, elle constituait avec son Indé-
pendance la clé de voûte de la paix,
Dès ce moment. en effet le péril
pangermaniste du rattachement a
l'Allemagne, de l'Anschltt&ù, riaqtisït
de rompre, par la oonatttytion d'un
Empire grand allemand domtnant
toute l'Europe centrale, l'équilibre et
la stabilité du nouvel état de choses
créé par les traitéa M. Allizé a raconté
dans un volume de gouvenirs, malheu-
reusement trop fragmentaire car
une Mort prématurée Interrompit son
récit, ce que fut son action, a
laquelle Il m'avalt fait l'honneur de
m'assocler.
Après lui, J'ai vu, tour tour,
s'asseoir dans le fauteuil d'acajou du
grand bureau Louis XVI M. Lefèvre-
Foatalta, M. de Beaumarcbste, le
eomtff de Chambrun, le comt# Clauzel,
presque tous promus, plus nu moins
rapidement, anibaasadeiirgr après avoir
eu l'occasion de donner la mesure
exacts de leurs qualités d'observation
ou d'action.
Marcel DUNAN.
{La suite d la cinquième page.}
PLUS D'AVIONS SUR PARIS
Le Jpvrnat officiel publie cet arrêté
que vient de prendre le général benain,
ministre de l'Air
c Le survol de la zona comprise dans
les MmJtea des anciennes fortifications
de la Ville de Paris est Interdit da jour
et de nuit à tous aéronefs, saut autor]+
sation spéciale délivrée par la ministre
d* l'Air..
HIER IL À NEIGÉ
UN PEU PARTOUT
EN FRANCE
La capitale se réveilla couverte
d'un blanc manteau a, mais,
un clair soleil brilla l'après-midi
La neige est tombée, assez abondante,
au cours de vautre nuit et da la mati-
née d'hier Parle et la région pari-
sienne.
Chose fort nonos-le, assurément, au
mois de Janvier. Mata flans douta en
avaitvoa perdu l'habitude en cet hiver
doux et pluvieux, car ce fut presque Un
émervelUeœent dans lee jardina de La
banlieue que d'apercevoir les arbres
et les toits orné. de la féerique parure.
La température, qui a'eleva au cours
de la journée, ne permit pas à la neige
de tenir. Et ce fut bientôt la vilaine
boue Jaunâtre et réfrigérants que seuls
cnnnalsaent les Parisiens.
TENDANCE A L'ADOUCISSEMENT
Les chutes da neige ont été assez
abondantes hier sur l'ensemble du ter.
ritoire et plus particulièrement sur les
régions parisienne, du Centre et de
î'Kat. Les venta du nord se sont enoore
manifestée, forts ou très forts sur tou-
tes les
La température fut partout refroidie,
avec à Paria des minima de 00 et des
maxima dû
La dépreaaton venue du nord de
l'Europe était hier ,$01,1¡- la. Méditerranée
centrale, tandlH que ranticycioae du
large s'étendait jusqu'au aud-oueat de
la Norvège après une fausse baromé-
trique importante d'une trentaine de
millimètres en vlngt»quatre heurp-a
i'ÏBlamle, et cette d*nUère est une cause
d'adoucSBaeaaeat pour la France, adou-
sur le nord du pays et qui gagnera en-
suite nos réglons Sud.
Sur notre .moitié Nord, âpre* une
nuit assez froide et neigeuee par pla-
ces avec minima compris entre et
gea rares par vent tournant au nord-
peu et lea vente faibliront fortement
sur lçs cotes.
Sur notre moitié Sud, la journée aéra
Deux skieafi a a* le* pentes
nctceuseï <ïu n.'fnt VnUrléH
assez froide avee quelques chutes de
neIge abondantes en montagne. Le»
vents garant encore forts du nord, mals
tendront à faiblir. La température sera
plus douce demain sur cette portlm
$de la France. Jean Martin.
En haut le square Salnt-Ftai-tc, Au centre leB 6bst* *nfantiai aux Tnileri^s.
En
Un auiDjîTt tombe dans la foule
dans un meeting à Barcelone
Barcelone, 27 janv. tdfp. TTavas)
Au cours d'une tkte d'aviation, un
autogéré s'est posé devant une grande
foule. Au moment où l'appareil allait
s'élfVisr de nouveau, l'une des roues
du tra In d'atterriss&gfl; a heurté un,
versé, est tombé, blessant deux g&rd».
LE PRINCE HERITIER DE SUEDE
TRAVERSE' PARIS
Arrivé hier matin à Farls par la gare
de ï*yon, revenant d'un voyage de cinq
mois en Orient, le prince héritier de
Suède, Gustave-Adolphe, accompagné de
sa femme, la. princesse LiO-ulae, et de sa
fiUe, la princflçee Ingrid, a quitté la ce-
pitale le soir, à 18 h, 4e. par la. gare du
Nord, à destination de la Scandinavie.
Le canotier parisien
"disparu" en Rhin
a été. arrêté
par les Allemands
Ayant abordé sur la rive alle-
mande, il fut appréhendé par
des douaniers badois
IL EST RETENU DEPUIS 8 JOURS
A FRIBOURG-EN-BRISGAU
Coliaar, 27 janvier (dép. Petft Paris.)
Le Petit Parisien signalé dès hier
l'inquiétante disparition de M. Roger
effectuait des de trente-cinq en qui
effectuait des expériences en canoë
démontable sur le Rhin. L'ami qui
l'avait accompagné dans son déplace-
ment en Alsace, M. Aufrère, ne l'avait
plus retrouvé l'endroit convenu.
L'enquête conduite dès ce matin par
mis de savoir que M. Roger Biloosoc.
courtier en publicité à Paris et direc-
teur d'un bureau de tourisme, avait été.
arrêté le 19 janvier par des douaniers
badois sur la rive allemande du Rhin
où il avait abordé, son embarcation
faiHfLnt eau.
Le canotier, que l'on suspecta mur-
le-champ d'avoir voulu favoriser le
passage en terre française de Sarrois
ou de. capitaux allemands ou de 6ë
livrer à l'espionnage OU encore il la
contrebande des marks, ne fut pas cru
dans ses explications. Il fut conduit à
Fribourg-en-Briagau et remis aux
autorités judîciaïrÉs allemandes. H est
toujours retenu dans cette ville et il
a'a pu. jusqu'ici, donner de ses nou-
voiles aux siens, notamment à aa sœur
qui habite dans la même immeuble que
lut. 46, rue de Passy. à Paris.
Une centenaire fêtée à Dijon
Dijon, janvier Idép. Petit Paria.)
Une fête a eu lieu aujourd'hui sous
la présidence de M.
maire de Dijon, à l'hospice de vieillards
de Chain pmaBkrt, en l'honneur de
l'une des Mlle Catherine
L-aliûinand, qui vient d'entrer dans sa
1G1« année. Née le 28 janvier 1S35, à
Genlls, Unis Lallemand a exercé jus-
qu'à, l'âge de quatre-vingts ans la pro-
fe2sion de cuisinière. Au coura de la
fête, des allocutions ont été prononcées
par MM, Bichot, directeur de l'hospice,
et Gaston-Gérard. Un vin d'honneur a
été ensuite offert à tous les pensionnai-
de l'hospice.
Pour et Contre
Nouveau drame du milieu nou-
veau crime, Un de ces messieurs, qui
vivait dispos et repu ». comme
l'écrivait déjà Baudelaire, a Jugé oppor-
cim et nécessaire d'elécuter la dolente
amie dont la conduite, depuis quelque
temps. lui donnait des soucis. La petite dan-
seuse algérienne est morte. autopsiée,
enterrée Lui, l'avantageux bourreau.
j'ombrageux ancien propriétaire de la
malheureuse fille, reste en prison Jusqu'à
nouvel ordre.
Quand il passera aux a&sfoes, dam dix
ou quinze mois, son affaire sera bien
oubliée, .et il expliquera à MM- les \nrês
comment et pourquoi Il a agi dans un
coupable mouvement d'^nervemear.
1l ne convient pas de s'appesantir sur
ce drame banal, pareil à cent autre*.
1 Mais 3 'égarement et la folie de toutes
ces Elles qui se laissent exploiter comme
du bétail par des fainéants, et qui, Ana-
lement, se font abattre aussi, comme du
bétail, par ces bouchera du trottoir, cet
égarement, cette folle dépassent, es vérité.
toute imagination.
Car ov ne peut dire que cas fsJîes ne
sont pas averties. Elles lisent les non-
velles elles ont. en effet, des loisirs.
Elles savent ce qui est arrive le.,
petite amie, et à leur voisine. Elles savent
ce que peut valoir rattachement d'un
trafiquant qui, chaque soir, le poing levé,
exige sa paye. Elle* savent ce qui les
attend toutes. Elles savent, elles ne peu-
vent pas ne pas savoir qu'elles ne sont
que des esclaves soumises à de. négriers.
Or Il parait qu'il ne leur déplaît ni
d'être ni ni d'être bafouées, ni
d'être brutalisées
Du moment qu'il est impossible qu'elle*
aient la moindre iflusioû sur le sort que
leur réservent ceux qui se font les fer-
mien de leur misère, il faut croire que
ce Sort ;eu, plait et leur semble favorable.
Un amf, un célèbre avocat, tae disait:
< Il y a ces du x milieu >
au moins une circonstance atténuante
pour tous ces chevallers du bitume, du
browning et du couteau, c'est la lamen-
blesse de tant M tant de malheureuses
filles
Maurice PraX.
UN DINER TRAGIQUE
DANS UNE LOGE
Deux parents» employai d*n* la mime
entreprise et t*u* deux mari. de
concierge!, ie prennent de querelle
̃u dessert
L'un ble»** grièvement Vaatrwt dmu
lm dût, (fan coup de couteau
Robert Letnoinflj £çé de vingfcJiult
demeurant 33, rué de Paria, à Ba-
gnolet, où sa femme cet concierge, «t
Jules Boutin, âgé de cinquante-deux
ans, habitant 28, rue Pra.dler, à Parle, et
dont la remme est également concierge
a cette adresse, sont parents. Tous deux
sont employés dans la même entreprise.
Hier LemoSne avait été Invité à dîner
par Boulin. Le repas ce déroula norma-
lement dans la loge de la rue Pradier.
Au déasart les deux hommes vinrent e
parler de leur travail. Ils n'étalent pu
d'accord. Le ton de la discussion a'éleva.
Soudain Jules Boulin, qui avait bu plue
que do raison, entrant dans une violente
colère, :a'arma d'un couteau et en porta
un violent coup dans le dos de son enta-
goniste et parent.
Grièvement blessé dans la rêgion du
coeur, Robert Lemoino fut transporté
à l'hôpital Saint-Louis tendis que des
agents alertés arrêtèrent l'agresseur.
Il fut emmené et enfermé au poste
de police du quartier du Combat. Les
fumées de nvrewe c'était diflflipéeff,
i1 pourra, ce matin, être taterrofé uti-
lement
BYRD POURSUIT LE RECIT
DE SON VOYAGE AU POLE
L'Antarctique ne forme qu'un seul
et unique continent
Trois comparu ->Dft de B^rd llBrcid JW Dean Smilb et f^rt
Un drame de la séparation
dans un restaurant
de la rue du Roi de Sicile
Ua Poloaaû tira «Or !« patron d'un
restaurant où: u femme' «tait em^lof^e,
pu il ce tu* en ̃• tranchant la forge
Avec un couteau de cniiine
Depuis trala ana, te Polonais I^^n
Wlerbfcki, marchand forain, 28f rue
Hervey, dans le XÎÎI1 arrondiasement,
vivait séparé de sa femme, née
Marie Hysiïi, également de nationalité
polonaise, Ln femme était depuis quel-
quee mois ftlle de salle au restaurant
tenu par M. Jacob Roaeltrock. soixante-
cinq ana, 37. rue du Roi-dt-Sieile.
Hier, vers 8 heures, le forain demandait
au restaurateur do laisser sortir Mme
Wierbicki pour une explication. Le res-
taurateur, ayant vu Se mari de son em-
pLoyée roder, depuie quelques jours,
autour de aa. maison avec, lui aembtait-
d'accéder à la demande qui lui était
faite.
feu deux fois sur 1b restaurateur, puis¡
Ilne fois dana la direction de sa femme
qui se trouvait daga la-,palle et ,qui ne
fut pas atteipt
Par contre. M. fioseltrOQX avaiii reçu
L«î Époux Wlartickl
tes deux projectlleBf l'un à hauteur du
sein, l'autre dans l'aisselle. Bien que ses
blessures ne paraissent pas graves, il a
été néanmoins conduit iL 1" Hôtel-Dieu.
Pendant que des voisins alertaient
les agents du poste Sô-int-MetH, le
meurtrier s'était saisi d'uu couteau à dé-
couper qui se trouvait aur une tabla du
restaurant et se trancha la gorge. Il
succomba pendant son transport à lb-6-
pitaL
M. Dotmoy, du quartier
Saint-Gervuiis, a entendu les témoins du
drame. L'action publique étant éteinte
par la. mort de le 3e magistrat
s'*st borné à mettre bous scellée le re-
volver et le couteau à découper et à
transmettre la procédure au parquet.
Une famille entière est am»in*e
en Italie par vengeance
Rome, 21 janvier idép. Houoj.)
On apprend de Potenza que tous les
membres d'une famille, dont deux m-
fanta en bas âge. ont été assassinés.
Il -'serait d'une vengeance.
n La base avancée (1) était une hutte
située & deux cents kilomètres au sud
de Petite -Amérique. Elle était équipée
d'appareils ultra-modernes qui permi-
rent un enregistrement ininterrompu
du vent, de la température et de la
pression atmosphérique & partir du
jour de l'occupation de la base et pen-
dant toute la durée de la nuit hiver-
nale jusqu'à sa fermeture, le 12 octo-
bre. Cet enregistrement et celui de
l'activité aurorale eurent Heu sans
arrêt après mon arrivée à la base.
Simultanément, le docteur Poulter et
ses aides faisaient de précieuses obser-
vations aurorales et météorologiques
à Petite-Amérique.
A mon retour à Petite-Amérique, je
pua constater que la « machtne a
explorer » fonctionnait parfaitement
et qu'elle était prête pour les mis-
filions que nous avions prévues. Une
équipe devatt entreprendre 1a pre-
miêre pénétration scientifique de la
terre Marie-Byrd et s'intéresser tout
spécialement aux détails géologiques
et biologiques. Une autre équipe
géologique achevait ses préparatifs en
vue d'une reconnaissance biologique qui
devait être poussée très loin clan* la
chaîne de la Reine-Uitud et -sur ta
première lîalère occidentale inexplo-
rée de la terre Marlft-tiyrd. un troi-
alême groupe se préparait également
à une avance sur le plateau polaire,
dans le but de recueillir des renseigne-
ments magnétlquea dans une zone où
les indications de cette nature sont
extrêmement insuffisantes. IL devait
aussi pénétrer des secrets cachés par
la glaciation avec un appareil de son-
dages sismiques qui n'avait Jamais été
utilisé auparavant dans les réglons
polalres. Une équipe de tracteurs reve-
nait déjà à Petite-Amérlque, après
avoir accompli une magnifique r0.ndon-
née jusqu'0. l'angle sud-ouest de la
chaine Edsel-Ford. Elle avait fait cette
découverte surprenante que le plateau
se dressant sur la cote, juste à l'est
des monts Rockefeller, s'étendait sans
interruption à travers les terres du
ïUii-Edouard-VIIh de Scott et de Marie-
Byrd.
Le groupe.de la terre Marie-Byrd
se mit en route le 16 novembre; les
équipes géologique. partirent deux
jours plus tard et les tracteurs quit-
tèrent Petite-Amérique pour suivre
leurs traces, le 25 novembre. De notre
cOté. nous pouvions songer à nos entre-
prises aériennes.
Les problèmes de !'Antaret|que. plus
ou moins Interdépendants, peuvent
étr* abordés immédiatement grâce à
était celui du prétendu détroit trans-
continental.
(1) C*6t A eettfl î)!wa ivaneé» nu? l'ami-
ral Byrd passa quatre mois et dem! dans
14 goliuiâe la plus coitiplèLc, qu'il endura lu
flouîTrancca et y courut lts danger* flont II
*at. parle ûav.3 l'article du docteur Poulter
qui psumint :la la rejoindra avec «on équipe.
tu mois d'août.
(La suite à la cinquième page.)
Les grandes épretui^œa
de à
000
« TraVler », A M. RIVA
REMPORTE LE PRIX C0RNUL1ER
« C«#*r A M** OLGA FINN
GAGNE LE PRIX DE BELGIQUE
A jauche Tnvelar » et V. BIt*.
Le procès
des faux Millet
sera appelé
demain
à Fontainebleau
les inculpés sorti Jcen-Chartti
MiïUtr le propre petit'fits de Faattut
de # l'.Ansélaz >t le peintre Puni Caiot
et Mme Henriette Lobé
ILS ONT AUSSI CONTREFAIT
ET FORT BIEN VENDU
DES DIAZ ET DES COROT
C'est le 29 janvier que sera appelée
devant le tribunal correctionnel de
Fontainebleau l'affaire des faux ta-
bleaux et dessina de Jean-Françoia
minet
Lea tait* mat relativement anciens
puisque la plainte qu'en trouve à l'ori-
grtne des poursuites lut déposée par
une victime des fBUS3&irèa, M. Mi-
chaux, le 10 avril 1930.
Les faussaires ? Hélas !e principe
inculpé n'est autre que l'héritier du
nom illustre, Jean-Charles Millet,
petit-fils du maître de l'Angélus.
Peintre comme Jean-Charles Millet
et comme lut trop habile à la contre-
façon des la principal
complice est Paul Cazot qu'aecomp*-
gnera sur le banc fatal son épouse
divorcée, Henriette Labé.
ils auront tous trots à répandre dea
« Au COlffl du Iru- JeftH- F fQjlfOig MlllftE
4 », deinîn de Millet
ion AU
délite inûJtiplêrf de tromperie Btirl'ofi-
grue de la chose vendue, apposition de
fausses signatures sur couvres d'art,
escroquerie et complicité, recel.
Jean-Charles mulet. âgé de quarante-
deux ana, habitait Fontainebleau et
réside actuellement à Avon. 0est la
raison pour laquelle le tribunal cor-
rectionnel, installé comme au cœur de
la forêt, aura à connaître de L'affaire.
part aifleurs un tel procès n'aurait eu
son véritable caractère. En effet* Fon-
tainebleau n'est distant, par allées
HUI«t
sylvestres, que de buit kilomètres de
Barbizon où vécut et peignit le grand
Millet et où l'on conserve pieusement
sa malsonnette.
est hors de doute que le descen-
dant aujourd'hui pourauivi. et qui n'eut
pas un respect égal du grand nom
hérité, bénéficia, pour eblouir, inspirer
confiance, duper, de tout ce prestige
qui environne t'atelier où tout est de-
comme au jour de ia mort du
maître.
C'est a l'extrémité d'une rue pay-
sanne où les plaques commémoratives
sont plus nombreuse que sur les
murs d'aucune rue de Paris. ICI vécut
DIaz de la Pena ici, Félfx Zieln; ICI
fut l'atelier de Théodsre Rouia&eiU et
là celut du sculpteur Barye.
Sans doute bien des villas ne sont
élevées en bordure de la forêt depuis
les beaux jours de l'école de Barbizon.
mats ell&s n'étouffent qu'à demi les
vieilles maisons des maîtres barblzoa-
nais.
En r*bsençft du conservateur de ta
maison de Millet. t'est un ftmateur dis-
tingué, M, Micliel, qui noua en fera
les honneurs,
La miiMD de Millet 7 Ce n'était
qu'une chaumière. On y « ajouté uae
portion de bâtiment pour abriter des
collections diverses, Le msitre n'eut
pas tant d'aises, et la même pièce con-
tient le lit et le grand chevalet- Aux
murs, les pjfclfcttea encore ûb&rgéfca de
couleurs, ces palettes qui sent pour
la critique historique une base d'étude
Importante une vieille veate de ve-
loura gris côtelé pend t un clou.
H aemble que Jean-François Millet
va apparaître, et l'on cat saisl d'un
immense sentlment de pttté A contem-
pler le dénuement de ces üeux louéa,
il y a plus d'un demi-siècle, 160 franca
par an. Croyez que cela ne valait pas
davantage.
Pourtaat, voici des lettres de Millet,
d'une écriture pletne de franchise, d'un
stylé simple et m&g-niSque, celui d'un
paysan inspiré qui était un bon lettré,
faisant de Virgile, lu dans le texte,
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