Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1940-05-12
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 135307 Nombre total de vues : 135307
Description : 12 mai 1940 12 mai 1940
Description : 1940/05/12 (Numéro 15888). 1940/05/12 (Numéro 15888).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Description : Collection numérique : BIPFPIG35 Collection numérique : BIPFPIG35
Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6619840
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/01/2011
4
L'OUEST-ECLAIR 1! Mai 1M8
L'AIDE DE L'ARMÉE A L'AGRICULTURE
En mettant de nombreux travaiUeurs au service de l'Agricul-
;_̃ ture, l'Armée a sauvé les semailles de blé. Prochainement,
de nouveaux concours seront indispensables.
JC* L'absence d'un plan rationnel et tracé d'avance pour la mobilisation
agricole s'est fait sentir à la campaqne.
A certaine moment» U semble que l'on ait compris en haut lieu la
nécessité dcns laquelle » trouve un pays en guerre de posséder un
front agricole aussi puissamment organisé en matériel et en personnel
que le front Industriel. sinon le front militaire. Tous sont solidaire! et les
deux autres ne peuvent ce passer du front agricole.
En de multiples occasions. le gouvernement a fait connaître sa volonté
de garder a la terre de France toute sa puissance productive, sans
,<û". laquelle Io défense nationale ne pourrait pas ne poursuivre. Tout un
ensemble de mesures et de règlements en vue de fournir à l'agriculture
les moyens de remplir sa fonction, a été élaboré, et il serait injuste d'en
méconnaît: les heureux résultats.
Mais cette bonne volonté du gouvernement vis-à-vis de l'agriculture
n'a pas rencontré partout la compréhension ni la collaboration qu'on
aurait pu souhaiter. Même cette prétention de parler de front agricole.
tout en maintenant celui-ci à son rang. n'a pas été sans froisser certaines
susceptibilités ni sans soulever des objections. Le résultat, c'est que. au
lieu de tracer un plan rationnel pour assurer la production agricole, on
n'est contenté de remèdes empiriques, de mesures fragmentaires, en
somme d'appliquer le système D quand les besoins ont été trop pressants.
Le retard des ensemencements, les destructions occasionnées par le
froid ont fait planer au printemps sur notre future récolte de blé de
graves menaces. Une fois de plus la mystique du blé a galvanisé les
concours. Grâce à des permissions largement accordées, grâce à l'aide
directe de l'armée dans le Nord. la situation a pu être à peu près rétablie
sans que la défense du territoire ait eu vraiment à en souffrir. le crois
que les appréhensions de certaines femmes de mobilisés qui hésitaient
à ensemencer trop de blé dans la crainte de ne pouvoir le moissonner.
sont vaines. Quoi qu'il arrive, on peut tenir pour certain que la moisson
sera faite. Pour tout le monde, le blé est sacré.
Mais il n'y a pas que la blé. Tout prochainement nous allons entrer
dans la saison des foins. Et le foin est nécessaire à l'armée. Or, sa
récolte est peut-être plus délicate que cette des grains. Ceux-ci essuieront,
sinon sans dommages, du moins sans perte totale, des Intempéries qui
pour les foins seraient fatales. On annonce partout une récolte de foin
très abondante. Sera-t-il dit qu'une part importante de ce précieux four-
rage se perdra faute de moyens pour le rentrer ? On pourrait regretter
amèrement plus tard une pareille erreur aassi bien pour l'avant que
pour l'arrière.
Et puis. avec les foins il y a les betteraves, les pommes de terre, la
vigne, le lin, etc., toutes choses indispensables à la défense nationale.
Pour produire, l'agriculture, tout comme l'armement, a besoin de main-
d'œuvre et de spécialistes.
La nouvelle offensive déclenchée par l'ennemi va exiger de notre
part un grand effort militaire. Insistons néanmoins pour que le front
agricole ne soit pas négligé et que, dans toute la mesure où le permettra
la défense nationale, une aide soit apportée à l'agriculture.
F. GRINDORGE.
CE QUE DIT la PRESSE
Nous ne commenterons pas
aujourtt nui tes «lirait» de la
prcsse française L unanimité
s est laite pour l'union de tou-
tes les forces du pays, pour les
raisons que nous avons d'espe-
rer, pour la revoite sacrée
qu'inspire a tout nonnète
~£ nomme la dernière en date des
in/amies allemandes. Citons
donc son plus
La Jour lit. Fernand Lau-
rent)
En ces neures critiques, le
pays saura redevenir tout na-
turellement ce qu'il n'n jamais
mançue d'être dans les çran-
des épreuves calme, résolu.
reconnue devant le oerll, una-
nime dans son effort total.
Rien ne compte desormats
que le salut de la patrie. La
guerre Rien que la guerre.
Toute la guerre.
Jusqu'a la Victoire 1
« Elle est nécessaire. Elle est
certaine. Nous croyons dans la
France comme nous croyons
en Dieu
e Dans nos ames, il ne sau-
rait y avoir désormais que deux
sentiments le courage et la
contfance. •
• Le Populaiki t M Lion n
Blum)
a Nous devons en effet nous
attendit a ce que l'operation
commencée son poussée par lui
a fona. sans merci, sans scru-
pute. sans limite, a ce qu'elle
Mit étendue dans toute la me-
sure ou il le jugera utile a son
dessein C'est dire que les se-
maines qui Viennent engage-
ront le desun de la France, de
i Europe et. nous avons le droit
de le dire. de l'humanité tout
entière. Le pays l'a senti d'Ina-
tinct des le premier mutant. à
Le Journal ieditorial)
e L'Allemagne de 1940 qui,
hier encore, bombardait Nancv
ville ouverte, est toujours
rAllema«ne de 1914. Avec cette
différence que son appétit est
plus grand, son cynisme plus
éclatant, sa cruauté plus froide,
ses méthodes pluF révoltantes
se. arguments plus meprlsa-
«. bles. Tous les peuples indépen-
mort.
Heureusement quits peu-
vent se grouper autour des
deux empires britannique et
français qui. a eux deux, cou.
vrcnt Ie tiers des terres emer.
ges et comptent 600 millions
d'hommes.
t Sur tes epaules de ces
deux emnires repose désormais
le son du monde.
i. Epocit» iHenri de Keru.
c Nous dtsposons d'une ar-
mee maanlfloue qui depuis dix
mots î complète le plus mer-
vellleux dispositif de fortifica-
tions aui ait tamals existe sur
la terre. A cette armée s'ajoute
désormais le renfort hollandais.
qui est appréciable, et surtout
le renfort belge, a savoir
doO.000 nommes, troupes de
premier ordre munies d'un
excellent matériel. La bataille
s'engage donc dans les condi-
tions les plus favorables. Au
reste, personne n'a le droit de
douter de la victoire finale,
personne n'a le droit de penser
a autre chose qu'a elle. Toutes
les ressources, toutes les ener-
?les, toutes les forces du peuple
rançn'» doivent être tendues
vers ce but. Tous les moyens
sont légitimes pour 1 parve-
nir. a
Lr Mvtin (Jean FaOry)
L'Allemagne couvre de
honte ses drapeaux qui n'abri-
tent plus que le crime.
t Sans avertissement, car
toute justification de son acte
odieux était impossible elle
s'est jetée sur la Belgique, sur
la Hollande et sur le Luxem-
bourg, les sommant brutale-
ment, sous la menace du plus
cruel traitement, de se sou-
mettre a son bon plaisir. »
LŒuvbi iéditorial)
c L'heure est donc venue où
a la e drôle de guerre b suc-
cède la guerre, tout court
L'heure est donc venue ou nous
navon» plus a songer qu'a la
défense de la Patrie, L'épreuve
doit nous trouver unls, du
haut en bas de la société
France, dans une seule vo-
lonte « Vaincre. Nous battre
pour vaincre. Travailler pour
vaincre. >
Lx PETIT Journal (La Roc-
que)
« Nous voici donc sortis de
cette guerre nypocrlte. Insi-
dieuse, qui consistait en une
Immobilisation sur notre front
avec violations successives de
pays neutres mais lointains.
a A une pareille heure, toute
la France doit être debout. Les
plus Indolents, les plus sectai-
res doivent comprendre que
l'heure est passée du sommeil
comme des disputes partisa-
nes. >
Terminons par ce bel appel
qu'adresse au Pape notre con.
Jrere du FIGARO. W. d'Ormes-
son
« De toutes les forces de mon
cœur de croyant. Je m'adresse
finalement a Notre Saint-Père
le Pape. Lui. qui est le de
taire du message du Christ sur
cette terre, sait bien, dans cette
lutte affreuse, quels sont les
principes qui vmt engngés
pour qui. pour quoi nos fils se
battent, ce qu'ils défendent.
Nous sommes prêts a toua les
sacrlflcce. Mais nous suppliions
le Vicaire de Celui qui chas-
sait les voleurs du Temple de
porter, dans ces affreuses té-
nèbres qui couvrent l'Europe
la lumière et la parole de Dieu
Il n'est pas Possible que la
chrétienté soit étouffee sous la
putssance du mensonge et du
crime.
mots croisés
I Témoignage» II Du verbe
avoir III Ceuse IV Sup-
prima Principe cnnservateur.
V. Qui n'a pas un moment a«3
llberte VI initiale répétée d'un
p^ >t cardinal Issu de Vil.
Ordonnances
VERTICALEMENT
1. Manlfeste en paroles de la
mauvaise numeur. 2. Cours
d'eau. Employer, Stparer
par un intervalle de temp
côt és d'une chalne de montagne*
8 Hardie. 7 Cippe.
LES MARÉES
M H" S. H"
(h.) a*> th.) dm
Ouistreham • » 13 J3 88
Cherbourg 1148 S4 23.12 5S
Granville 10.03 118 22.24 HT
Mt St-Mlchel 957 115 22.18 118
Saim-Malo 9 46 108 2216 107
St-Brieuc 9 46 99 22 08 100
Paimpol 8 46 89 2208 90
Morialx 9 23 82 21 46 83
Vannes 9 41 43 22.06 43
t-Nazaire 7.20 46 19 44 46
NOUVELLES
de nos départements
DE L'OUEST
A PÉNESTIN
Un automobiliste se jette
dans une procession
Douze enfants
et deux institutrices
sont blessés,
dont deux grièvement
Vannes 11 mai On accident
prenant les proportions dune ca-
tastrophe s'eet déroule. 11 y quel-
ques jours. dans le paisible oourg
de Penestm. situe a l'embouchure
de la Vilaine, aux confins des dé-
partements du Morbihan et de 4a
Lolre-Inférleure
M. Edmond Tiret, àgé de 24 ans.
çhaufteur-mecanlclen au service
ae Mme veuve Huguet. commer-
çante a Afsêrac iLolre-Inféneurel.
venait de prendre pour le compte
de sa patronne un chargement de
moules a Bille, aux environs de
Pénectln
M. Tiret avait a ses cotée M.
Paul Le Oall. du boum de Férel,
et a l'arriére de sa voiture une
femme de Pénestln qui lui était
inconnue et qu'il avait accepté de
transporter & son domicile.
En arrivant & l'entrée du bourg
de Pénestln. près du Calvaire, en
face de la mairie, alors qu'il mar-
chait encore a une vitesse de 60
kilomètres a l'heure M Tiret se
trouva tout a coup en présence
d'une procession qui se déroulait
dans les rues du bourg
La distance qui le sopnrolt de la
foule était si minime qu'il eut
l'Impression d'une catastrophe
qu'il ne pourrait éviter. Il donne
un coup de freIn brutal pour ten-
ter d'Immobiliser son véhicule.
L'action du p;ed sur la pédale fut
.1 violente que le câble se rompit.
M. Tiret tenta alors de se servir
de sa boite de vitesse et mit en
première Il essaya même. sans
pouvoir y parvenir, de mettre en
marche arrière Sa voiture parcou-
rut encore une vingtaine de mé-
tres pendant que les enfants et
les personnes qui le* surveillaient.
complètement affolées, tentatent
de se mettre l'abri en se ran-
géant droite et à gauche de la
rovte.
Hélas 1 pendant ce parcours de
vingt métrée, au milieu de le
foule, la voiture automobile con-
duite par M. Tiret accrocha et ren-
versa une douzaine d'enfante et
deux institutrices libres Qui sui-
vaient la procession Ce fut un
moment d'affolement général après
lequel on s'occupa aussitôt des
ble.«eê« et le maire de PAnwstln lit
appeler les médecins des bourgs
environnants pour assurer les pre-
miers soins.
LES BLESSÉS
Sur les neut enfants blessée,
sept, après pansement, ont pu être
dirigés vers l'habitation de .leurs
parents un autre est reste chez
les sœurs de Pénestln et le neu-
vlème, plus grlèvement atteint, fut
conduit, sur les ordres du docteur
Picaud. à l'hôpital mixte de Van-
nes
Jean Billy. âgé de neuf ans. a
été fortement commotionné et au-
rait une fracture possible du crâne.
C'est lui Qui a éte transporté a
l'hôpital mixte de Vannes
Monique Brlent. âgée de 4 ans.
a une fracture de la Jambe droite
Marguerite Lalande. âgée de 5 ans,
est sérieusement blessée au pled
Mlle Gulllo. institutrice, a eu une
fracture du pted gauche et une
blessure au cuir chevelu Mlle
Brland. institutrice était blessés
aux deux pieds Marie Malgogne.
âgée de 14 ans. a egalement de se-
rleuses blessures multiples tes
autres blessés dont 1-état est
moins inquiétant, sont Charles
Eonnet, 12 ans Emile Qulhard.
7 ans Lucien Bernard. 9 ans
Jean Roussel. 4 ans René Cor-
dirt, 12 ans Auguste JOflso. 7 ans
Ce Pénible accident a Jeté ta
consternation dans le paisible
bourg ce Pénestln Toutes les au-
immédiatement dépensées pour se-
courir tous ces bambins victimes
de l'imprudence d'un automobi-
liste qui est Pourtant un Jeune
homme sérieux conduisant depuis
plusieurs années et dont sa pa-
tronne. Mme veuve Huguet, fait
les plus grands éloges
La br:gade de gendannerle de
La Roche-Bernard. alertée par le
maire de Pénestln. a ouvert une
enquête eux fins d'établir les res-
ponsabilités
Nous voulons eeperer que toutes
les blessures n'auront pas de
suites graves et que les victimes
petites et grandes se remettront
aussi promptement que possible.
MORBIHAN
Pontivy. Un noyé. André
Baudry. 14 ans. pensionnaire
Langonnet. s'est noyé dans l'Elle.
Un de ses camarades. Jean Fabert.
du même Age, s'était porté son
secours, mais tous les soins turent
inutiles.
SAKTHB
Le Mana. fin tilt' et deux bles-
ses. Un terrible accident d'auto
s'est produit à Parlgné-l'Evêque
11 a coûte la vie a M Boudolre.
bourrelier. Les deux autres occu-
pants du véhicule ont été blessés.
MANCHE
Cherbourg Ine auto monte
sur le trottoir et blesse un piéton.
Hier. l'auto de M Charles I-
rard. mercier. 22. rue Grande Vai'
lée, montant sur le trottoir du
quai de Caligny. a renversé et bles-
sa un marin-pêcheur. Guillaume
Cabel1lc. 61 ans.
FINISTERE
Qulmerch. Incendte Le feu
a pris dans un bâtiment dépen-
dant de la terme exploités par M.
Le Dort, a «uimerch Les dégâts
sont évaluées à 60 000 troncs
LOTFRll? NATIONALE
TIKAUK 18 MAI
Participations OUEST-ECLAIR
Le imienir Il tr.
Les lu dixième» aunrtls 110 lr.
HILI.KT» a 4UMO
Lv bill. IS lr.
!,«̃► U a««nrii» Un Ir.
t:n vente aang ies J«pot* et a
u l.ihrmrir de Il L'Otirtl-Krluli
a Kenne». Joindre mandat et en-
veloPPe timbrée a la commande
fi ne sera on» rait d'envol con-
tre remboursement.
Mgr ROQUES
archevêque d'Aix-en-Provence
EST NOMMÉ ARCHEVÊQUE DE RENNES
IStudlo d'Art Amlel. Aix)
Mgr Roques, le nouvel Archevêque de Bennes
Une dépêche du Vatican nous
apprenait hier, en même temps
que la nomination du cardinal
Suhard à l'archevêché de Paris,
celle de Mgr Roques, archevêque
d'Aix-en-Provence, au siège mé-
tropolitain de Bretagne, resté va-
cant depuis la mort de Mgr Mi-
gnen.
Ainsi la Bretagne va ravir à la
Provence un prélat, dont la répu-
tation avait depuis longtemps dé-
passé les limites de son diocèse.
Son activité Inlassable, son ar-
deur apostolique, le tact dont il
flt preuve souvent devant des si-
tuations difficiles, son patriotis-
me enfin ce sont là autant de
titres qui ont amené le Saint-Slè-
ge à lui témoigner sa confiance
en le nommant archevêque de
Rennes, et primat de Bretagne.
Au reçu de cette nouvelle, nous
avons pu obtenir par téléphone,
auprès d'une personnalité du dio-
cèse d'Aix les précisions suivan-
tes sur la carrière apostolique du
nouvel archevêque de Rennes.
Mgr Clément Emile Roques
est né le 8 décembre 1880 a
Salnt-Plcrre-de-Oraulhet, dio-
cèse d'Albi. Après de brillantes
études a l'Institut Catholique de
Toulouse, il fut ordonné prêtre
a Rodez le 2 avril 1904. Licencié
es-lettres, Il fut successivement
professeur, censeur et supérieur
du Petit Séminaire de Castres.
La guerre de 1914, pendant la-
quelle il nt son devoir vaillam-
ment dans les tranchées, vint
interrompre ses fonctions. Il les
reprit en 1918
C'est au Grand Séminaire de
Castres que le Saint Père le prit
pour le nommer le 15 avril 1929
évéque de Montauban, en rem-
placement de Mgr Marty. Le sa-
cre eut lieu dans l'église métro-
politaine Sainte-Cécile, le 24
Juin 1929. Il fut Intronisé à Mon-
tauban le 16 Juillet de la même
année.
Le 25 décembre 1934, il succé-
dait à Aix à Mgr Emmanuel
Costes. et le 14 février 1935 eut
lieu, en l'église basilique de Saint
Sauveur d'Aix, l'intronisation so-
lennelle de celui qui devait oc-
cuper si dignement pendant plus
de cinq ans la résidence archié-
picopale de la vieille cite proven-
çale, dont la piété traditionnelle
est attestée par de nombreuses
et magnifiques églises. La pre-
mière journée d'activité du nou-
vel archevêque traça le program-
me de son action à Aix. Aussi-
tôt après la cérémonie. Son Ex-
cellence visitait l'hôpital et la
maison des Petites Sœurs des
Pauvres
Sa vigilance paternelle s'est
journellement étendue aux œu-
vres d'éducation et particulière-
ment à l'Enseignement libre.
Les malheureux n'ont pas de
meilleur ami. Averti des besoins
sociaux de ses diocésains, il s'est
penché sur toutes les misères
au'il aime soulager d'un mot et
d'un geste Grâce à lui. les hum-
bles ont trouvé dans un utile dé-
veloppement des secrétariats so-
ciaux un réconfort et un appui.
Il a continué à Aix avec le mê-
me dévouement la tâche admi-
rable qu'il avait accomplie il Mon-
tauban. Lors des Inondations qui,
en 1930, désolèrent cette ville, il
avait donné toute la mesure de
son cœur et de son esprit, ce qui
lui avait valu l'admiration des
Pouvoirs publics et la reconnais-
sance de ses diocésains, dont le
Souverain Pontife, touché par
son intercession, tint à venir
soula?3r la misère par un don
magnifique.
Depuis la guerre, sa sollicitude
s'est portée sur les mobilisés et
leurs familles. Il laisse derrière
lui un ouvroir de guerre, des œu-
vres de charité et de solidarité
natlonale qui. si elles doivent
souffrir de son départ, continue-
ront de s'inspirer de ses leçons.
En toutes circonstances, il a
été inspiré par sa parfaite con-
naissance des besoins des hom-
mes, de leurs besoins intellec-
tuels et aussi de leurs besoins
matériels. Connaisseur du cœur
humain, le nouvel archevêque de
Rennes est aussi un fin lettré,
un esprit cultivé qui illustre re-
marquablement sa devise In
lide et Icnitate
L'Ouest Eclair* salue respec-
tueusement, à l'heure grave où
il va prendre possession du siège
métropolitain de Bretagne, Aigr
Roques, archevêque de Rennes,
Dol et Saint-Malo. et prie Son
Excellence de vouloir bien agréer,
avec ses souhaits de bienvenue,
ses voeux de iong et lecond épis-
copat.
GEORGES FRIQUET
Chirurgien-Dentiste
Ex-chef de Clinique S. M. P. C.
Consultation tous les jours
(Dimanche matin de 9 h. à 11 h.)
Radiographie. 24, r. Poul.-Duparc
DES REFUGIES A RENNES
Rennes va avoir à héberger pen-
dant quelque temps, des réfugiés
belges et hollandais. Ils seront hé-
bergés dans les centres d'accueil
établis par la municipalité ren-
na'.se. Et nous somn;cs persundés
que les Rennais réserveront à ces
exilés le meilleur accueil.
D'autre part, des réfugiés éva-
cués par mesure de sécurité vont
passer en garc de Rennes. Sous la
direction do M. Oscar Leroux, chef
du ravitaillement des réfugiés en
Ille-et-Vllnlne, des personnes cha-
ritables et des replantants des
œuvres de la ville, ee sont em-
ployés à réconforter les voyageurs
et leur ont servi des repas.
Les personnes qui désireraient
prêter leur concours, dans la ma-
tinée d'aujourd'hui, peuvent se
présenter à M. Leroux, à la canti-
ne de la garo.
UN STYLO S'ACHETE A LA
PAPETERIE VOLCLAIR
3, rue Jules-Simon, Rennes.
AUJOURD'HUI
SERVICE MEDICAL
En l'absence de leur médecin
traitant habituel, auquel ils de-
vront toujours faire appel au
préalable, les malades pourront
s'adresser aujourd'hui, de 8 heures
à 90 heures. à M. le docteur F. Po-
rée, 1. rue Victor-Hugo. Téléph.
23-13.
SERVICE PHARMACEUTIQUE
Le service pharmaceutique est
assuré par les pharmacies Jouault.
1, rue Lafayette Le Dosseur. 7,
rue de Nemoura.
CAMOUFLEZ
YOS LUMIÈRES
Pour assurer votre sécurité et
celle de Rennes, camouflez soi-
Rneusement toutes vos lumières.
laniiH's d'abat-Jour ou de tulipes
« opaques u disposées de telle
façon que le cône de lumière n'at-
teigne pas lebas des fenêtres.
Toute lumière visible de l'exté-
rieur est pusslble de contravention.
FÊTE4 ET RÉUNIONS
8 h. 30. Concours de boules
par l'Amicale des boulistes indé-
pendants.
9 heures. A la Métropole, cé-
rémonie religieuse pour la célébra-
tion de la fête de Jeanne d'Arc.
10 heures. Place de la Répu-
blique, cérémonie officielle devant
la statue de Jeanne d'Arc.
10 h. 30. Salons Bossard-Bon-
nel, cours de la chanson, pour lee
Fauvette».
DANS LES CINÉMAS
AU FRANÇAIS. A 13 h. 30. 16 h. 30
et 20 h. 45 Maman Colibri.
AU SELECT, A 13 h. 30. 18 h. 30
et 20 h. 45: Victoire sur la nuit.
A LEXCELSIOR. A 13 h. 30,
16 h. 30 et 20 h. 45: Service secret
de l'Air.
A LA TOUR-D'AUVERONE. Une
seule matinée à 14 h. 30 et à 20 h. 30
Hurricane.
A SAINT-HÊLIER. A 16 h. 30:
Kccnigsmark.
AU CELTIC. A 14 h. 45 et i
20 h. 45: &ciplon l'Africain.
CIN E MAS
FRANÇAIS FILMS
Jean-rierre ,lumunt
et tluxtiette Uutlus, dans
et UN FILM PLEIN DE O.METE
« J'AI UNE IDÉE »
avec KA1MU
ACTUALITES MONDIALES
». w vw
VICTOIRE SUR LA NUIT
Une ltdli'. Sublime, l'niKiiunte
IlISIOIltE UAMOLU
SERVICE SECRET DE L'AIR
Dlck rmvi'l. Olivia de llnvUaail
UNE ENFANT TERRIBLE
TOUR-D'AUVERGNE 51.33
HURRICANE
CELTIC Ira vision à Rennes
Rien d; mleux depuis BEN-HUR
SCIPION L'AFRICAIN
FÊTE DE LA L. 0. C. DE TOUS-
SAINTS. La Section Incite de
Toussaints organise. pour le di-
manche 19 mal, à 14 h. 30. une
petite fête familiale a laquelle
elle Invite tous ses membres et
leurs familles, ainsi que les fa-
milles des camarades mobilisés.
Cette fête se déroulera dans
une salle du patronage de la T. A.,
mlse à la disposition du Comité.
Les e u n e camarades de la
J. 0, C. et de la J. 0. C. F. sont
cordialement Invités à cette fête
de famille, organisée par leurs nt-
nés.
Une Invitation toute spéciale
est également adressée à tous les
camarades lonlstes et jocistes de
Rennes; ils pourront ainsi juger
de la belle vitalité de la section
de Toussaints et cela leur donnera
une occasion de fraterniser avec
ses membres.
Sont aussi conviés tous les sym-
pathleants. non membres, des
mouvements loclstes et jocistes.
En un mot, que tout le monde
ouvr:er se donne rendez-vous à la
T. A. le 19 mal. à 14 h. 30; 11 pas-
sera agréablement son temps et
ne regrettera certainement pas aon
déplacement.
Nous donnerons prochainement
un aperçu du programme de cette
belle fête de famille.
LA « DUGUESCLIN » FETE M. SORDET
(t t lui
Nous avons dit que la Société La Duguesclin avait offert, \'en-
dredi soir, dans les salons Métayer, un vin d'honneur pour fèter
la rosette de la Légion d'honneur de son président, M. Sordet
Voici une photogr.inhic de cette manifestation. A la table d'hon-
neur, on reconnaît M. Sordet. et M. Bayé, vice-président.
DEUX VOLEURS
SONT ARRÉTÉS
L'UN AVAIT DÉROM W.MO FRANCS
Dans le courant de l'aprés-m.ai
du dimanche 14 avril, un cambrio-
lage était commis au préjudice de
M. Pierrot. garagiste. quai de 1f
Prévalaye.
M. Pierrot, parti en promenade
avec sa femme, s'apercevait, à son
retour. de la disparition d'une
eomme de 60.000 irancj. qu'il avait
soigneusement renfermée dans un
coffre en acier.
Il alertait immédiatement la po-
lice et M. Nlcol. commissaire eu
2* arrondlasement, chargé de l'en-
quête. lançait aussitôt deux poli-
ciers, le brigadier Houssala et le
sous-brigadier Thuaux. sur les tra-
ces du voleur.
Ces deux agents de la surets ne
tardèrent pas a avoir la conviction
qu'un militaire étranger était l'au-
teur de ce vol.
Ils arrivèrent a posséder suffi-
samment de renseignements et de
preuves de la culpabilité de l'indi-
vidu pour que M. Suchet, chef de
la sûreté, décidât d'alerter la pré-
voté.
La prévotée alertée, le chef de
la sûreté se mettait également en
liaison avec M. Lepage. commis-
salre divisionnaire de la brigade
mobile.
Il semblait difficile d'arriver a
Identifier le voleur, mais M. Bu-
chet entrant en liaison le diman-
che 5 mal avec la prévoté de Pa-
ris à propos de l'affaire, apprit
peu apr.s qu'un militaire, trouvé
en possession d'une somme de
30.000 francts avait été arrêté.
Il s'agissait bien du voleur qui
avait opéré Rennes et celui-ci
dut reconnaître les faite qui lui
étaient reprochés.
Le vo:eur sera prochainement
déféré au parquet.
L'AUTRE AVAIT VOLE POUR
10.000 FRANCS DE BOUTEILLES
Depuis uu certain temps, da
nomoreuses plaintes parvenaient
dans les commissariats de Rennes,
au sujet de la disparition de quan.
tltés de bouteitles de vins au pré-
judice de gros commerçants.
Logent Thézé chargé de décou-
vrir l'auteur de ces vois vient d'ar-
rêter un nomme Jean Chauvel. ne
le fi septembre 1909, Erbrée (I.-
et-V,1 et domicilié à Rennes. 8.
rue du Docteur-Roux où il exer-
çait la profession de commission-
naire.
Chauvel a passe des aveux com-
pîeis. Il a déclaré Que c'était du-
rant l'exercice de se-* fonctions de
commisstonnaire qu'il avait com-
mis tous ces larcins.
Ni. Nicol. commissaire du 21 ar-
rondissement, se rendant chez
l'individu, a découvert 37 bou-
teilles d'apéritifs, 55 de vin rouge,
60 de vin blanc. 16 d'alcool. 26 de
champagne et 34 de vins divers. Il
a trouvé aussi 86 boites de con- j
serves, des stocks de café. des
effets de travail tout neufs.
On peut donc estimer 10.000
francs le montant des vols commis
par Chauvel.
Dans la soirée d'hier, le voleur
ri été Interrogé par M. le Procureur
de la République et écroué.
9 h.. 10, 15, 21 h. Danse Bougouln
Paiement des allocatiens
militaires
Les allocations militaires du
mois d'avril seront payées dan»
l'ordre de leurs auméros d'tns-
crlptlon de 8 h. 30 ù il heures et
de 14 heures à 16 h. 34. 14. ave-
nue Janvier
Lundi 6 mai. Matin 1 à 200.
20.000 à 20.200 soir 10.001 A
10.200. 30.00: 1 30.200.
Mardi 7 mal Matin 201
400, 20.201 à 20.400 soir 10.201
i 10.400. 30201 à 30.400
Mercredi 8 mai Matin 401
600. 20.401 & 20.600 soir 10.401 i
i 10.800. 30.401 a 30.600.
Jeudi 9 mai Matin 601 a
800. 20.601 Il 20.800 soir 10.601
IL 10.800 30 601 A 30.8C0
Vendredi 10 mat. Matin 801
1.000. 20.801 R 21.000 sotr
10.801 iL 11,000, 30.801 à 31.000.
Mardi 14 mal. Matin 1.001
à 1.200. 21.001 212O0 soir
11.001 Il 11.200. 31001 a 31.200.
Mercredi 15 mal. Matin
1.201 à 1.400. 21.201 a 21.400 .soir
11.201 a 11.400: 31.201 à 31.400.
Jeudi 16 mai Matin .401 à
1.600. 21.401 à 21.600 soir 11.401
11.600. 31.401 a 31.600.
Vendredi 17 mal. Matin
1 601 a 1 80O. Î1.601 21.800
soir 11.601 à 11.800. 31.601 à
31.800.
Samedi 18 mal Matin 1.801
à suivants. 31.001 à suivants
soir 11.801 a suivants. 31.801 à
suivants
Les allocataires ont Intérêt
respecter l'ordre, qui évitera toute
perte de temps chacun d'eux et
permettra de donner satisfaction #
à tout le monde dans le moindre
délai.
3, Rue de Toulouse, tél. 35-67
Assur. Soc. Prix modérés
LA COMMEMORATION
DU TRAVAIL
Comme chaque année, à pareille
époque, et suivant un programme
adapté aux circonstances, la com-
mémoration de la Fête du Tra-
vail aura lieu dimanche prochain
19 mal
C'est pourquoi la section ren-
naise de la Confédération Fran-
çaise des Professions IC. P. P.).
l'Union locale des Syndicats Chré-
tiens iC F. T. Ci. l'Union locale
des Artisans d'IUe-et-Vllaine. la
section rennaise des Ingénieurs
Catholiques (U. S. I. Cl. l'Union
Catholique des Hommes. la Ligue
Féminine d'Action Catholique.
l'Union Agricole d'IUe-et-Vllalne.
les Syndicats libres des Travail-
leurs de la Terre, la J. 0. C.. la
J 0. C. F.. la L, 0. C. invitent
très cordialement leurs adhérent*
et leurs amis à assister à la messe
solennelle qui se» dite, 9 9 heu-
res, à la Cathédrale, sous la Pré-
sidence de M. le Vicaire Capttu-
lalre et au cours de laquelle M. le
ehanolné Peltan prononcera une
allocution de Circonstance,
Une réunion des travailleurs se
tiendra ensuite 10 h. 30. au
Foyer du Soldat Un orateur qua-
Une y parlera des travailleurs en
face de la Leçon des événement»
que nous vlvcns
L'après-midi aura lieu à l'hoe-
pice des vieillards de la PUetlére >
L'Hommage aux vieux travailleur!
auxquels une distribution de vu\
et râteaux, offerts par les organi-
sateurs. rappellera les bons senti-
ment* dee Jeunes leur égard.
L'OUEST-ECLAIR 1! Mai 1M8
L'AIDE DE L'ARMÉE A L'AGRICULTURE
En mettant de nombreux travaiUeurs au service de l'Agricul-
;_̃ ture, l'Armée a sauvé les semailles de blé. Prochainement,
de nouveaux concours seront indispensables.
JC* L'absence d'un plan rationnel et tracé d'avance pour la mobilisation
agricole s'est fait sentir à la campaqne.
A certaine moment» U semble que l'on ait compris en haut lieu la
nécessité dcns laquelle » trouve un pays en guerre de posséder un
front agricole aussi puissamment organisé en matériel et en personnel
que le front Industriel. sinon le front militaire. Tous sont solidaire! et les
deux autres ne peuvent ce passer du front agricole.
En de multiples occasions. le gouvernement a fait connaître sa volonté
de garder a la terre de France toute sa puissance productive, sans
,<û". laquelle Io défense nationale ne pourrait pas ne poursuivre. Tout un
ensemble de mesures et de règlements en vue de fournir à l'agriculture
les moyens de remplir sa fonction, a été élaboré, et il serait injuste d'en
méconnaît: les heureux résultats.
Mais cette bonne volonté du gouvernement vis-à-vis de l'agriculture
n'a pas rencontré partout la compréhension ni la collaboration qu'on
aurait pu souhaiter. Même cette prétention de parler de front agricole.
tout en maintenant celui-ci à son rang. n'a pas été sans froisser certaines
susceptibilités ni sans soulever des objections. Le résultat, c'est que. au
lieu de tracer un plan rationnel pour assurer la production agricole, on
n'est contenté de remèdes empiriques, de mesures fragmentaires, en
somme d'appliquer le système D quand les besoins ont été trop pressants.
Le retard des ensemencements, les destructions occasionnées par le
froid ont fait planer au printemps sur notre future récolte de blé de
graves menaces. Une fois de plus la mystique du blé a galvanisé les
concours. Grâce à des permissions largement accordées, grâce à l'aide
directe de l'armée dans le Nord. la situation a pu être à peu près rétablie
sans que la défense du territoire ait eu vraiment à en souffrir. le crois
que les appréhensions de certaines femmes de mobilisés qui hésitaient
à ensemencer trop de blé dans la crainte de ne pouvoir le moissonner.
sont vaines. Quoi qu'il arrive, on peut tenir pour certain que la moisson
sera faite. Pour tout le monde, le blé est sacré.
Mais il n'y a pas que la blé. Tout prochainement nous allons entrer
dans la saison des foins. Et le foin est nécessaire à l'armée. Or, sa
récolte est peut-être plus délicate que cette des grains. Ceux-ci essuieront,
sinon sans dommages, du moins sans perte totale, des Intempéries qui
pour les foins seraient fatales. On annonce partout une récolte de foin
très abondante. Sera-t-il dit qu'une part importante de ce précieux four-
rage se perdra faute de moyens pour le rentrer ? On pourrait regretter
amèrement plus tard une pareille erreur aassi bien pour l'avant que
pour l'arrière.
Et puis. avec les foins il y a les betteraves, les pommes de terre, la
vigne, le lin, etc., toutes choses indispensables à la défense nationale.
Pour produire, l'agriculture, tout comme l'armement, a besoin de main-
d'œuvre et de spécialistes.
La nouvelle offensive déclenchée par l'ennemi va exiger de notre
part un grand effort militaire. Insistons néanmoins pour que le front
agricole ne soit pas négligé et que, dans toute la mesure où le permettra
la défense nationale, une aide soit apportée à l'agriculture.
F. GRINDORGE.
CE QUE DIT la PRESSE
Nous ne commenterons pas
aujourtt nui tes «lirait» de la
prcsse française L unanimité
s est laite pour l'union de tou-
tes les forces du pays, pour les
raisons que nous avons d'espe-
rer, pour la revoite sacrée
qu'inspire a tout nonnète
~£ nomme la dernière en date des
in/amies allemandes. Citons
donc son plus
La Jour lit. Fernand Lau-
rent)
En ces neures critiques, le
pays saura redevenir tout na-
turellement ce qu'il n'n jamais
mançue d'être dans les çran-
des épreuves calme, résolu.
reconnue devant le oerll, una-
nime dans son effort total.
Rien ne compte desormats
que le salut de la patrie. La
guerre Rien que la guerre.
Toute la guerre.
Jusqu'a la Victoire 1
« Elle est nécessaire. Elle est
certaine. Nous croyons dans la
France comme nous croyons
en Dieu
e Dans nos ames, il ne sau-
rait y avoir désormais que deux
sentiments le courage et la
contfance. •
• Le Populaiki t M Lion n
Blum)
a Nous devons en effet nous
attendit a ce que l'operation
commencée son poussée par lui
a fona. sans merci, sans scru-
pute. sans limite, a ce qu'elle
Mit étendue dans toute la me-
sure ou il le jugera utile a son
dessein C'est dire que les se-
maines qui Viennent engage-
ront le desun de la France, de
i Europe et. nous avons le droit
de le dire. de l'humanité tout
entière. Le pays l'a senti d'Ina-
tinct des le premier mutant. à
Le Journal ieditorial)
e L'Allemagne de 1940 qui,
hier encore, bombardait Nancv
ville ouverte, est toujours
rAllema«ne de 1914. Avec cette
différence que son appétit est
plus grand, son cynisme plus
éclatant, sa cruauté plus froide,
ses méthodes pluF révoltantes
se. arguments plus meprlsa-
«. bles. Tous les peuples indépen-
mort.
Heureusement quits peu-
vent se grouper autour des
deux empires britannique et
français qui. a eux deux, cou.
vrcnt Ie tiers des terres emer.
ges et comptent 600 millions
d'hommes.
t Sur tes epaules de ces
deux emnires repose désormais
le son du monde.
i. Epocit» iHenri de Keru.
c Nous dtsposons d'une ar-
mee maanlfloue qui depuis dix
mots î complète le plus mer-
vellleux dispositif de fortifica-
tions aui ait tamals existe sur
la terre. A cette armée s'ajoute
désormais le renfort hollandais.
qui est appréciable, et surtout
le renfort belge, a savoir
doO.000 nommes, troupes de
premier ordre munies d'un
excellent matériel. La bataille
s'engage donc dans les condi-
tions les plus favorables. Au
reste, personne n'a le droit de
douter de la victoire finale,
personne n'a le droit de penser
a autre chose qu'a elle. Toutes
les ressources, toutes les ener-
?les, toutes les forces du peuple
rançn'» doivent être tendues
vers ce but. Tous les moyens
sont légitimes pour 1 parve-
nir. a
Lr Mvtin (Jean FaOry)
L'Allemagne couvre de
honte ses drapeaux qui n'abri-
tent plus que le crime.
t Sans avertissement, car
toute justification de son acte
odieux était impossible elle
s'est jetée sur la Belgique, sur
la Hollande et sur le Luxem-
bourg, les sommant brutale-
ment, sous la menace du plus
cruel traitement, de se sou-
mettre a son bon plaisir. »
LŒuvbi iéditorial)
c L'heure est donc venue où
a la e drôle de guerre b suc-
cède la guerre, tout court
L'heure est donc venue ou nous
navon» plus a songer qu'a la
défense de la Patrie, L'épreuve
doit nous trouver unls, du
haut en bas de la société
France, dans une seule vo-
lonte « Vaincre. Nous battre
pour vaincre. Travailler pour
vaincre. >
Lx PETIT Journal (La Roc-
que)
« Nous voici donc sortis de
cette guerre nypocrlte. Insi-
dieuse, qui consistait en une
Immobilisation sur notre front
avec violations successives de
pays neutres mais lointains.
a A une pareille heure, toute
la France doit être debout. Les
plus Indolents, les plus sectai-
res doivent comprendre que
l'heure est passée du sommeil
comme des disputes partisa-
nes. >
Terminons par ce bel appel
qu'adresse au Pape notre con.
Jrere du FIGARO. W. d'Ormes-
son
« De toutes les forces de mon
cœur de croyant. Je m'adresse
finalement a Notre Saint-Père
le Pape. Lui. qui est le de
taire du message du Christ sur
cette terre, sait bien, dans cette
lutte affreuse, quels sont les
principes qui vmt engngés
pour qui. pour quoi nos fils se
battent, ce qu'ils défendent.
Nous sommes prêts a toua les
sacrlflcce. Mais nous suppliions
le Vicaire de Celui qui chas-
sait les voleurs du Temple de
porter, dans ces affreuses té-
nèbres qui couvrent l'Europe
la lumière et la parole de Dieu
Il n'est pas Possible que la
chrétienté soit étouffee sous la
putssance du mensonge et du
crime.
mots croisés
I Témoignage» II Du verbe
avoir III Ceuse IV Sup-
prima Principe cnnservateur.
V. Qui n'a pas un moment a«3
llberte VI initiale répétée d'un
p^ >t cardinal Issu de Vil.
Ordonnances
VERTICALEMENT
1. Manlfeste en paroles de la
mauvaise numeur. 2. Cours
d'eau. Employer, Stparer
par un intervalle de temp
côt és d'une chalne de montagne*
8 Hardie. 7 Cippe.
LES MARÉES
M H" S. H"
(h.) a*> th.) dm
Ouistreham • » 13 J3 88
Cherbourg 1148 S4 23.12 5S
Granville 10.03 118 22.24 HT
Mt St-Mlchel 957 115 22.18 118
Saim-Malo 9 46 108 2216 107
St-Brieuc 9 46 99 22 08 100
Paimpol 8 46 89 2208 90
Morialx 9 23 82 21 46 83
Vannes 9 41 43 22.06 43
t-Nazaire 7.20 46 19 44 46
NOUVELLES
de nos départements
DE L'OUEST
A PÉNESTIN
Un automobiliste se jette
dans une procession
Douze enfants
et deux institutrices
sont blessés,
dont deux grièvement
Vannes 11 mai On accident
prenant les proportions dune ca-
tastrophe s'eet déroule. 11 y quel-
ques jours. dans le paisible oourg
de Penestm. situe a l'embouchure
de la Vilaine, aux confins des dé-
partements du Morbihan et de 4a
Lolre-Inférleure
M. Edmond Tiret, àgé de 24 ans.
çhaufteur-mecanlclen au service
ae Mme veuve Huguet. commer-
çante a Afsêrac iLolre-Inféneurel.
venait de prendre pour le compte
de sa patronne un chargement de
moules a Bille, aux environs de
Pénectln
M. Tiret avait a ses cotée M.
Paul Le Oall. du boum de Férel,
et a l'arriére de sa voiture une
femme de Pénestln qui lui était
inconnue et qu'il avait accepté de
transporter & son domicile.
En arrivant & l'entrée du bourg
de Pénestln. près du Calvaire, en
face de la mairie, alors qu'il mar-
chait encore a une vitesse de 60
kilomètres a l'heure M Tiret se
trouva tout a coup en présence
d'une procession qui se déroulait
dans les rues du bourg
La distance qui le sopnrolt de la
foule était si minime qu'il eut
l'Impression d'une catastrophe
qu'il ne pourrait éviter. Il donne
un coup de freIn brutal pour ten-
ter d'Immobiliser son véhicule.
L'action du p;ed sur la pédale fut
.1 violente que le câble se rompit.
M. Tiret tenta alors de se servir
de sa boite de vitesse et mit en
première Il essaya même. sans
pouvoir y parvenir, de mettre en
marche arrière Sa voiture parcou-
rut encore une vingtaine de mé-
tres pendant que les enfants et
les personnes qui le* surveillaient.
complètement affolées, tentatent
de se mettre l'abri en se ran-
géant droite et à gauche de la
rovte.
Hélas 1 pendant ce parcours de
vingt métrée, au milieu de le
foule, la voiture automobile con-
duite par M. Tiret accrocha et ren-
versa une douzaine d'enfante et
deux institutrices libres Qui sui-
vaient la procession Ce fut un
moment d'affolement général après
lequel on s'occupa aussitôt des
ble.«eê« et le maire de PAnwstln lit
appeler les médecins des bourgs
environnants pour assurer les pre-
miers soins.
LES BLESSÉS
Sur les neut enfants blessée,
sept, après pansement, ont pu être
dirigés vers l'habitation de .leurs
parents un autre est reste chez
les sœurs de Pénestln et le neu-
vlème, plus grlèvement atteint, fut
conduit, sur les ordres du docteur
Picaud. à l'hôpital mixte de Van-
nes
Jean Billy. âgé de neuf ans. a
été fortement commotionné et au-
rait une fracture possible du crâne.
C'est lui Qui a éte transporté a
l'hôpital mixte de Vannes
Monique Brlent. âgée de 4 ans.
a une fracture de la Jambe droite
Marguerite Lalande. âgée de 5 ans,
est sérieusement blessée au pled
Mlle Gulllo. institutrice, a eu une
fracture du pted gauche et une
blessure au cuir chevelu Mlle
Brland. institutrice était blessés
aux deux pieds Marie Malgogne.
âgée de 14 ans. a egalement de se-
rleuses blessures multiples tes
autres blessés dont 1-état est
moins inquiétant, sont Charles
Eonnet, 12 ans Emile Qulhard.
7 ans Lucien Bernard. 9 ans
Jean Roussel. 4 ans René Cor-
dirt, 12 ans Auguste JOflso. 7 ans
Ce Pénible accident a Jeté ta
consternation dans le paisible
bourg ce Pénestln Toutes les au-
immédiatement dépensées pour se-
courir tous ces bambins victimes
de l'imprudence d'un automobi-
liste qui est Pourtant un Jeune
homme sérieux conduisant depuis
plusieurs années et dont sa pa-
tronne. Mme veuve Huguet, fait
les plus grands éloges
La br:gade de gendannerle de
La Roche-Bernard. alertée par le
maire de Pénestln. a ouvert une
enquête eux fins d'établir les res-
ponsabilités
Nous voulons eeperer que toutes
les blessures n'auront pas de
suites graves et que les victimes
petites et grandes se remettront
aussi promptement que possible.
MORBIHAN
Pontivy. Un noyé. André
Baudry. 14 ans. pensionnaire
Langonnet. s'est noyé dans l'Elle.
Un de ses camarades. Jean Fabert.
du même Age, s'était porté son
secours, mais tous les soins turent
inutiles.
SAKTHB
Le Mana. fin tilt' et deux bles-
ses. Un terrible accident d'auto
s'est produit à Parlgné-l'Evêque
11 a coûte la vie a M Boudolre.
bourrelier. Les deux autres occu-
pants du véhicule ont été blessés.
MANCHE
Cherbourg Ine auto monte
sur le trottoir et blesse un piéton.
Hier. l'auto de M Charles I-
rard. mercier. 22. rue Grande Vai'
lée, montant sur le trottoir du
quai de Caligny. a renversé et bles-
sa un marin-pêcheur. Guillaume
Cabel1lc. 61 ans.
FINISTERE
Qulmerch. Incendte Le feu
a pris dans un bâtiment dépen-
dant de la terme exploités par M.
Le Dort, a «uimerch Les dégâts
sont évaluées à 60 000 troncs
LOTFRll? NATIONALE
TIKAUK 18 MAI
Participations OUEST-ECLAIR
Le imienir Il tr.
Les lu dixième» aunrtls 110 lr.
HILI.KT» a 4UMO
Lv bill. IS lr.
!,«̃► U a««nrii» Un Ir.
t:n vente aang ies J«pot* et a
u l.ihrmrir de Il L'Otirtl-Krluli
a Kenne». Joindre mandat et en-
veloPPe timbrée a la commande
fi ne sera on» rait d'envol con-
tre remboursement.
Mgr ROQUES
archevêque d'Aix-en-Provence
EST NOMMÉ ARCHEVÊQUE DE RENNES
IStudlo d'Art Amlel. Aix)
Mgr Roques, le nouvel Archevêque de Bennes
Une dépêche du Vatican nous
apprenait hier, en même temps
que la nomination du cardinal
Suhard à l'archevêché de Paris,
celle de Mgr Roques, archevêque
d'Aix-en-Provence, au siège mé-
tropolitain de Bretagne, resté va-
cant depuis la mort de Mgr Mi-
gnen.
Ainsi la Bretagne va ravir à la
Provence un prélat, dont la répu-
tation avait depuis longtemps dé-
passé les limites de son diocèse.
Son activité Inlassable, son ar-
deur apostolique, le tact dont il
flt preuve souvent devant des si-
tuations difficiles, son patriotis-
me enfin ce sont là autant de
titres qui ont amené le Saint-Slè-
ge à lui témoigner sa confiance
en le nommant archevêque de
Rennes, et primat de Bretagne.
Au reçu de cette nouvelle, nous
avons pu obtenir par téléphone,
auprès d'une personnalité du dio-
cèse d'Aix les précisions suivan-
tes sur la carrière apostolique du
nouvel archevêque de Rennes.
Mgr Clément Emile Roques
est né le 8 décembre 1880 a
Salnt-Plcrre-de-Oraulhet, dio-
cèse d'Albi. Après de brillantes
études a l'Institut Catholique de
Toulouse, il fut ordonné prêtre
a Rodez le 2 avril 1904. Licencié
es-lettres, Il fut successivement
professeur, censeur et supérieur
du Petit Séminaire de Castres.
La guerre de 1914, pendant la-
quelle il nt son devoir vaillam-
ment dans les tranchées, vint
interrompre ses fonctions. Il les
reprit en 1918
C'est au Grand Séminaire de
Castres que le Saint Père le prit
pour le nommer le 15 avril 1929
évéque de Montauban, en rem-
placement de Mgr Marty. Le sa-
cre eut lieu dans l'église métro-
politaine Sainte-Cécile, le 24
Juin 1929. Il fut Intronisé à Mon-
tauban le 16 Juillet de la même
année.
Le 25 décembre 1934, il succé-
dait à Aix à Mgr Emmanuel
Costes. et le 14 février 1935 eut
lieu, en l'église basilique de Saint
Sauveur d'Aix, l'intronisation so-
lennelle de celui qui devait oc-
cuper si dignement pendant plus
de cinq ans la résidence archié-
picopale de la vieille cite proven-
çale, dont la piété traditionnelle
est attestée par de nombreuses
et magnifiques églises. La pre-
mière journée d'activité du nou-
vel archevêque traça le program-
me de son action à Aix. Aussi-
tôt après la cérémonie. Son Ex-
cellence visitait l'hôpital et la
maison des Petites Sœurs des
Pauvres
Sa vigilance paternelle s'est
journellement étendue aux œu-
vres d'éducation et particulière-
ment à l'Enseignement libre.
Les malheureux n'ont pas de
meilleur ami. Averti des besoins
sociaux de ses diocésains, il s'est
penché sur toutes les misères
au'il aime soulager d'un mot et
d'un geste Grâce à lui. les hum-
bles ont trouvé dans un utile dé-
veloppement des secrétariats so-
ciaux un réconfort et un appui.
Il a continué à Aix avec le mê-
me dévouement la tâche admi-
rable qu'il avait accomplie il Mon-
tauban. Lors des Inondations qui,
en 1930, désolèrent cette ville, il
avait donné toute la mesure de
son cœur et de son esprit, ce qui
lui avait valu l'admiration des
Pouvoirs publics et la reconnais-
sance de ses diocésains, dont le
Souverain Pontife, touché par
son intercession, tint à venir
soula?3r la misère par un don
magnifique.
Depuis la guerre, sa sollicitude
s'est portée sur les mobilisés et
leurs familles. Il laisse derrière
lui un ouvroir de guerre, des œu-
vres de charité et de solidarité
natlonale qui. si elles doivent
souffrir de son départ, continue-
ront de s'inspirer de ses leçons.
En toutes circonstances, il a
été inspiré par sa parfaite con-
naissance des besoins des hom-
mes, de leurs besoins intellec-
tuels et aussi de leurs besoins
matériels. Connaisseur du cœur
humain, le nouvel archevêque de
Rennes est aussi un fin lettré,
un esprit cultivé qui illustre re-
marquablement sa devise In
lide et Icnitate
L'Ouest Eclair* salue respec-
tueusement, à l'heure grave où
il va prendre possession du siège
métropolitain de Bretagne, Aigr
Roques, archevêque de Rennes,
Dol et Saint-Malo. et prie Son
Excellence de vouloir bien agréer,
avec ses souhaits de bienvenue,
ses voeux de iong et lecond épis-
copat.
GEORGES FRIQUET
Chirurgien-Dentiste
Ex-chef de Clinique S. M. P. C.
Consultation tous les jours
(Dimanche matin de 9 h. à 11 h.)
Radiographie. 24, r. Poul.-Duparc
DES REFUGIES A RENNES
Rennes va avoir à héberger pen-
dant quelque temps, des réfugiés
belges et hollandais. Ils seront hé-
bergés dans les centres d'accueil
établis par la municipalité ren-
na'.se. Et nous somn;cs persundés
que les Rennais réserveront à ces
exilés le meilleur accueil.
D'autre part, des réfugiés éva-
cués par mesure de sécurité vont
passer en garc de Rennes. Sous la
direction do M. Oscar Leroux, chef
du ravitaillement des réfugiés en
Ille-et-Vllnlne, des personnes cha-
ritables et des replantants des
œuvres de la ville, ee sont em-
ployés à réconforter les voyageurs
et leur ont servi des repas.
Les personnes qui désireraient
prêter leur concours, dans la ma-
tinée d'aujourd'hui, peuvent se
présenter à M. Leroux, à la canti-
ne de la garo.
UN STYLO S'ACHETE A LA
PAPETERIE VOLCLAIR
3, rue Jules-Simon, Rennes.
AUJOURD'HUI
SERVICE MEDICAL
En l'absence de leur médecin
traitant habituel, auquel ils de-
vront toujours faire appel au
préalable, les malades pourront
s'adresser aujourd'hui, de 8 heures
à 90 heures. à M. le docteur F. Po-
rée, 1. rue Victor-Hugo. Téléph.
23-13.
SERVICE PHARMACEUTIQUE
Le service pharmaceutique est
assuré par les pharmacies Jouault.
1, rue Lafayette Le Dosseur. 7,
rue de Nemoura.
CAMOUFLEZ
YOS LUMIÈRES
Pour assurer votre sécurité et
celle de Rennes, camouflez soi-
Rneusement toutes vos lumières.
laniiH's d'abat-Jour ou de tulipes
« opaques u disposées de telle
façon que le cône de lumière n'at-
teigne pas lebas des fenêtres.
Toute lumière visible de l'exté-
rieur est pusslble de contravention.
FÊTE4 ET RÉUNIONS
8 h. 30. Concours de boules
par l'Amicale des boulistes indé-
pendants.
9 heures. A la Métropole, cé-
rémonie religieuse pour la célébra-
tion de la fête de Jeanne d'Arc.
10 heures. Place de la Répu-
blique, cérémonie officielle devant
la statue de Jeanne d'Arc.
10 h. 30. Salons Bossard-Bon-
nel, cours de la chanson, pour lee
Fauvette».
DANS LES CINÉMAS
AU FRANÇAIS. A 13 h. 30. 16 h. 30
et 20 h. 45 Maman Colibri.
AU SELECT, A 13 h. 30. 18 h. 30
et 20 h. 45: Victoire sur la nuit.
A LEXCELSIOR. A 13 h. 30,
16 h. 30 et 20 h. 45: Service secret
de l'Air.
A LA TOUR-D'AUVERONE. Une
seule matinée à 14 h. 30 et à 20 h. 30
Hurricane.
A SAINT-HÊLIER. A 16 h. 30:
Kccnigsmark.
AU CELTIC. A 14 h. 45 et i
20 h. 45: &ciplon l'Africain.
CIN E MAS
FRANÇAIS FILMS
Jean-rierre ,lumunt
et tluxtiette Uutlus, dans
et UN FILM PLEIN DE O.METE
« J'AI UNE IDÉE »
avec KA1MU
ACTUALITES MONDIALES
». w vw
VICTOIRE SUR LA NUIT
Une ltdli'. Sublime, l'niKiiunte
IlISIOIltE UAMOLU
SERVICE SECRET DE L'AIR
Dlck rmvi'l. Olivia de llnvUaail
UNE ENFANT TERRIBLE
TOUR-D'AUVERGNE 51.33
HURRICANE
CELTIC Ira vision à Rennes
Rien d; mleux depuis BEN-HUR
SCIPION L'AFRICAIN
FÊTE DE LA L. 0. C. DE TOUS-
SAINTS. La Section Incite de
Toussaints organise. pour le di-
manche 19 mal, à 14 h. 30. une
petite fête familiale a laquelle
elle Invite tous ses membres et
leurs familles, ainsi que les fa-
milles des camarades mobilisés.
Cette fête se déroulera dans
une salle du patronage de la T. A.,
mlse à la disposition du Comité.
Les e u n e camarades de la
J. 0, C. et de la J. 0. C. F. sont
cordialement Invités à cette fête
de famille, organisée par leurs nt-
nés.
Une Invitation toute spéciale
est également adressée à tous les
camarades lonlstes et jocistes de
Rennes; ils pourront ainsi juger
de la belle vitalité de la section
de Toussaints et cela leur donnera
une occasion de fraterniser avec
ses membres.
Sont aussi conviés tous les sym-
pathleants. non membres, des
mouvements loclstes et jocistes.
En un mot, que tout le monde
ouvr:er se donne rendez-vous à la
T. A. le 19 mal. à 14 h. 30; 11 pas-
sera agréablement son temps et
ne regrettera certainement pas aon
déplacement.
Nous donnerons prochainement
un aperçu du programme de cette
belle fête de famille.
LA « DUGUESCLIN » FETE M. SORDET
(t t lui
Nous avons dit que la Société La Duguesclin avait offert, \'en-
dredi soir, dans les salons Métayer, un vin d'honneur pour fèter
la rosette de la Légion d'honneur de son président, M. Sordet
Voici une photogr.inhic de cette manifestation. A la table d'hon-
neur, on reconnaît M. Sordet. et M. Bayé, vice-président.
DEUX VOLEURS
SONT ARRÉTÉS
L'UN AVAIT DÉROM W.MO FRANCS
Dans le courant de l'aprés-m.ai
du dimanche 14 avril, un cambrio-
lage était commis au préjudice de
M. Pierrot. garagiste. quai de 1f
Prévalaye.
M. Pierrot, parti en promenade
avec sa femme, s'apercevait, à son
retour. de la disparition d'une
eomme de 60.000 irancj. qu'il avait
soigneusement renfermée dans un
coffre en acier.
Il alertait immédiatement la po-
lice et M. Nlcol. commissaire eu
2* arrondlasement, chargé de l'en-
quête. lançait aussitôt deux poli-
ciers, le brigadier Houssala et le
sous-brigadier Thuaux. sur les tra-
ces du voleur.
Ces deux agents de la surets ne
tardèrent pas a avoir la conviction
qu'un militaire étranger était l'au-
teur de ce vol.
Ils arrivèrent a posséder suffi-
samment de renseignements et de
preuves de la culpabilité de l'indi-
vidu pour que M. Suchet, chef de
la sûreté, décidât d'alerter la pré-
voté.
La prévotée alertée, le chef de
la sûreté se mettait également en
liaison avec M. Lepage. commis-
salre divisionnaire de la brigade
mobile.
Il semblait difficile d'arriver a
Identifier le voleur, mais M. Bu-
chet entrant en liaison le diman-
che 5 mal avec la prévoté de Pa-
ris à propos de l'affaire, apprit
peu apr.s qu'un militaire, trouvé
en possession d'une somme de
30.000 francts avait été arrêté.
Il s'agissait bien du voleur qui
avait opéré Rennes et celui-ci
dut reconnaître les faite qui lui
étaient reprochés.
Le vo:eur sera prochainement
déféré au parquet.
L'AUTRE AVAIT VOLE POUR
10.000 FRANCS DE BOUTEILLES
Depuis uu certain temps, da
nomoreuses plaintes parvenaient
dans les commissariats de Rennes,
au sujet de la disparition de quan.
tltés de bouteitles de vins au pré-
judice de gros commerçants.
Logent Thézé chargé de décou-
vrir l'auteur de ces vois vient d'ar-
rêter un nomme Jean Chauvel. ne
le fi septembre 1909, Erbrée (I.-
et-V,1 et domicilié à Rennes. 8.
rue du Docteur-Roux où il exer-
çait la profession de commission-
naire.
Chauvel a passe des aveux com-
pîeis. Il a déclaré Que c'était du-
rant l'exercice de se-* fonctions de
commisstonnaire qu'il avait com-
mis tous ces larcins.
Ni. Nicol. commissaire du 21 ar-
rondissement, se rendant chez
l'individu, a découvert 37 bou-
teilles d'apéritifs, 55 de vin rouge,
60 de vin blanc. 16 d'alcool. 26 de
champagne et 34 de vins divers. Il
a trouvé aussi 86 boites de con- j
serves, des stocks de café. des
effets de travail tout neufs.
On peut donc estimer 10.000
francs le montant des vols commis
par Chauvel.
Dans la soirée d'hier, le voleur
ri été Interrogé par M. le Procureur
de la République et écroué.
9 h.. 10, 15, 21 h. Danse Bougouln
Paiement des allocatiens
militaires
Les allocations militaires du
mois d'avril seront payées dan»
l'ordre de leurs auméros d'tns-
crlptlon de 8 h. 30 ù il heures et
de 14 heures à 16 h. 34. 14. ave-
nue Janvier
Lundi 6 mai. Matin 1 à 200.
20.000 à 20.200 soir 10.001 A
10.200. 30.00: 1 30.200.
Mardi 7 mal Matin 201
400, 20.201 à 20.400 soir 10.201
i 10.400. 30201 à 30.400
Mercredi 8 mai Matin 401
600. 20.401 & 20.600 soir 10.401 i
i 10.800. 30.401 a 30.600.
Jeudi 9 mai Matin 601 a
800. 20.601 Il 20.800 soir 10.601
IL 10.800 30 601 A 30.8C0
Vendredi 10 mat. Matin 801
1.000. 20.801 R 21.000 sotr
10.801 iL 11,000, 30.801 à 31.000.
Mardi 14 mal. Matin 1.001
à 1.200. 21.001 212O0 soir
11.001 Il 11.200. 31001 a 31.200.
Mercredi 15 mal. Matin
1.201 à 1.400. 21.201 a 21.400 .soir
11.201 a 11.400: 31.201 à 31.400.
Jeudi 16 mai Matin .401 à
1.600. 21.401 à 21.600 soir 11.401
11.600. 31.401 a 31.600.
Vendredi 17 mal. Matin
1 601 a 1 80O. Î1.601 21.800
soir 11.601 à 11.800. 31.601 à
31.800.
Samedi 18 mal Matin 1.801
à suivants. 31.001 à suivants
soir 11.801 a suivants. 31.801 à
suivants
Les allocataires ont Intérêt
respecter l'ordre, qui évitera toute
perte de temps chacun d'eux et
permettra de donner satisfaction #
à tout le monde dans le moindre
délai.
3, Rue de Toulouse, tél. 35-67
Assur. Soc. Prix modérés
LA COMMEMORATION
DU TRAVAIL
Comme chaque année, à pareille
époque, et suivant un programme
adapté aux circonstances, la com-
mémoration de la Fête du Tra-
vail aura lieu dimanche prochain
19 mal
C'est pourquoi la section ren-
naise de la Confédération Fran-
çaise des Professions IC. P. P.).
l'Union locale des Syndicats Chré-
tiens iC F. T. Ci. l'Union locale
des Artisans d'IUe-et-Vllaine. la
section rennaise des Ingénieurs
Catholiques (U. S. I. Cl. l'Union
Catholique des Hommes. la Ligue
Féminine d'Action Catholique.
l'Union Agricole d'IUe-et-Vllalne.
les Syndicats libres des Travail-
leurs de la Terre, la J. 0. C.. la
J 0. C. F.. la L, 0. C. invitent
très cordialement leurs adhérent*
et leurs amis à assister à la messe
solennelle qui se» dite, 9 9 heu-
res, à la Cathédrale, sous la Pré-
sidence de M. le Vicaire Capttu-
lalre et au cours de laquelle M. le
ehanolné Peltan prononcera une
allocution de Circonstance,
Une réunion des travailleurs se
tiendra ensuite 10 h. 30. au
Foyer du Soldat Un orateur qua-
Une y parlera des travailleurs en
face de la Leçon des événement»
que nous vlvcns
L'après-midi aura lieu à l'hoe-
pice des vieillards de la PUetlére >
L'Hommage aux vieux travailleur!
auxquels une distribution de vu\
et râteaux, offerts par les organi-
sateurs. rappellera les bons senti-
ment* dee Jeunes leur égard.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.31%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.31%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 4/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6619840/f4.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6619840/f4.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6619840/f4.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6619840/f4.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6619840
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6619840
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6619840/f4.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest