Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1940-05-10
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 10 mai 1940 10 mai 1940
Description : 1940/05/10 (Numéro 15886). 1940/05/10 (Numéro 15886).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
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Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6619827
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/01/2011
'A:
vocest-eclais le &u« mt
NOUVELLES
de nos départements
DE L'OUEST
Samt-Poruuain Lne dlleltc
ébouillantée Mme Veillai avait
dépose son pot a oouillon sur La
table Ge sa cuisine pour tremper
la soupe. Sa petite tille. aeee de
4 an» ('approcha et saisissant te
pot par l'anse. le renversa sur elle.
Brùlee sur tout te corps la pauvre
fillette a succombe a ses brûlures
après une terrible agonie.
VENDEE
St-Plorent-dea-Bois Accident
d'auto. Une auto conduite par
M. Pierre Bourreau, roulait en Ci-
rection de Lucon. quand pour une
cause inconnue, ta voiture se jeta
dan» un fosse pour finalement ne-
craser au tona d'une aouve. Les
sept occupant*. 4 grenues person-
nes et trols enfants, ont toutes tte
plus ou molns messes ou contu-
sionnés.
Alencon lu hplie Il te rimer
déchire par un chien. Le œ&e
de M Bidara. employé des P T. T.
à Alencon. a eu le viswre amené
par un chien
MAYENNE
Mayenne. Un entant est lue
par une auto. Claude Lanoë. 11
ans. a été tue par une auto au
carrefour des routes de Ravifrny
à St-Pierre-des-Nlds et du chemin
de Vaux.
COTKS-Dll-NORU
Elnic. Un «rave mrrndie.
Un grave incendie a dévaste les
On évalue les degate a un demi-
million
LOlKE-INFERIEURE
Salnt-Na?.alre. Un noyé trou-
vé en Lnire pot identifié. Un
noyé, trouve en Loire, a été Iden-
tifié c'est M. Pierre Masson. de
Trtanac.
MAINE-rr-LOIHE J
Angers. Un «rvncénulre trouvé
mort il .on rtmnirlle M. Louis
AUlerle, 70 ans. a été trouve mort
son domicile a Bécon-les-Granita,
UN PETIT DEJEUNER
BIEN FRANÇAIS
Au moment ou nous ne pou-
vons nous procurer du café étran-
ger sans exporter de l'or, et re-
duire d'autant notre trésor de
guerre, tout le monde devrait
prerare de !a chiroree au lait an
œtif déjeuner du matin. Voici un
mode de préparation très simple:
Dans votre filtre a café. mettez
de la chicorée a la dose d'une
cuillerée a soupe par bol; versez
de l'eau ooulllante par petites
quantités, de manière que la cht-
corée soit bien Imprégnée. Servez
en ajoutant du lait bien chaud
selon votre goût et sucrez si vous
le désirez.
La chicorée a une action bien-
ftlfante sur l'estomac. le foie et
l'intestin et a ce seul titre la
chicorée au lait mériterait déjà
de devenir le petit déjeuner de
tous les Français.
LOTERîF NATIONALE
Participations OUEST-ECLAIR
Le rtlxlenir Il fr.
Les lu <1i\lrmeii amorti» 110 fr.
HILI.tTS <• JUMO n
Le billet 15 rr.
Le» IJ aonrtlt 150 lr.
En vente cent les Depot., et a
la l.ihniirir de- « L'oiie«t-Kclmr e
• Km ne. Joindre mandat et en-
veloppe timbrée la commande
Il ne sera dos fait d'envoi con-
trf r^mnniirsement
LES MAREES
Heures et Haut" des plein** mtra
M H" 9. lire
(h d8 (h.l de
Oulstreham 12 > 'Il 24.19 il
Cherbourg. 10 36 68 i2.51 de
Oranville.. 8.b4 123 21.11 124
M St-Mich 848 122 21.OS 12Ï
6t-Malo 8 46 113 21.03 114
St-Bneuc. 8 36 106 20.5â 107
Paimpol. 8.31 95 20 4B tfS
Morlais 8.09 88 20.27 39
Brest 6.35 69 18.53 ïj
«-orient Il,16 46 18.34 46
Vanne* 9 2g 46 20 43
6t-N»zaire. S.UW 4» 18.26 49
Sablfb d'Ol 60W 48 18.2b 48
La richelle S.S6 63 18 13 33
mots croisés
HORIZONTALEMENT
I. Durs a faire partir II. De-
vastera. III Du verbe atler.
IV Portes par des enaaseur» V.
Salue la tin d'une oorvee VI.
Assortit les couleur» dans un ou-
vrage de tapisserie VIl Pleines
d'entrain VIII Pisse tort.
VERTICALEMENT
1. Une enamore dans un Palais.
2. Département, certatne i.
Habitant d'une ville des Deux-Se-
vres 4 Elle monta inn naut
pendant les menaces d'un oarou:
possessif. b Vers Dlats 8 Fin
de verbe, dunes de confiance
T. Rend moins exigeants, puant
guis qualités esthétique», certain»
citndiint» au mariage; te fond par
l'action de la chaleur.
AUJOURD'HUI
13 A. 30 Triennal correctionnel.
30 h. 30 cAei Httaytr. 1. quai lA-
| mennaii. vin & honneur ottert a Il,
Sordet. prennent de la tociete 1 La
Duoueiclm •. a l'occasion de en pro-
motion au grade d'onicier de la Ltglon
honneur.
Pour apurer votre sécurité et
gneusemeiit toute* vos lumières.
Les pr r»len ne» ne sont pas tou-
jours de* écrans siiMtanti; les
stores ne le sont Jamais.
Uuublez-les de rideaux de cou-
leur foncé*.
N'oubliez pas que toute lumlère
visible de l'extérieur est possible
de contravention.
DANS LES CINEMAS
AU FRANÇAIS. A 14 h. 30 et à
20 n. 30 maman Colibri.
AU SELECT. A 14 h. 30 et
20 n. s:. victoire sur la nuit. A
18 n. 10. version originale No Ltm».
A L EXCELâlOK. A 14 h. 30 et
20 h. 30. Strvtct Hcnt de l'Air.
CINE MAS
FRANÇAIS FILMS
Jean-Pierre Au mont
et Haguette Dutlos, dans
MAMAN COLIBRI
et UN FILM PLEIN DE GAIETE
« J'AI UNE IDÉE »
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ACTUALITES MONDIALES
SELECT Version originale
SELECT Sous-titres français
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40 LIMIT (SA£fMIT)
Tous les Jours 18 h. 10.
sauf dimanche.
VICTOIRE SUR LA NUIT
Une Relie. Sublime. Pntarnante
HISTOIHK D'A.MOUR
SERVICE SECRET DE L'AIR
De l'atn internent, du rire, avec
l>Mk l'otvol. Olivia (le HavUand
UNE ENFANT TERRIBLE
Dates des examens
du brevet élémentaire
et du brevet supérieur
{Première sesston de 1940)
Brevet élémentaire et brevet
d'enseignement primaire supérieur
\sectton générale)
Examen 1« lulllet 1940.
Clôture du registre d'inscription:
1™ juin 1940.
Brevet supérieur
Examen 24 juin 1940.
Clôture du registre d'inscription:
24 mal 1940.
DIMANCHE,
au Parc des Sports,
se disputera
UN GRAND MATCH
DE FOOTBALL
Les deux meilleures équipes
anglaiaea <̃
seront opposées
et la recette ira aux oeuvres
de la Conférence
de Saint-Vincent-de-Paul
Sport et charité. Le muscle au
service de la bienfaisance.
Dimanche prochain le Parc des
Sports de la route de Lortent sera,
de nouveau, le théâtre d'une ae
ceg belles mamfeAtntlons de*
a'hlétes joueront pour une bonne
œuvre Et les athlète» qui évolue-
ront dimanche. seront sélection-
née parmi des soldats britanni-
que$ ce sera la troisième rencon-
tre de bienfaisance organisée par
nos amis anglais à Rennes Une
telle générosité simple et spon-
tanée se passe de commentai-
res..
Et quelle rencontre Les deux
meilleures équipe* britanniques de
footballeurs qui
ont passé brutamment les tours
éliminatoires, se rencontreront
pour la Iinale de leur Coupe Cm
formations ont eu une belle car-
rière cette saison, n'ayant perdu
que trois matches sur 30 Joués La
plupart des joueurs sont des pro-
fessionnels anglais et certains ont
Joue soue les couleurs d'un club
gallois de football et ont été se-
lectionnes dans l'équipe de l'ar-
mée qui a Joué contre des sélec-
tions maloutnca rennaises, dlnan-
naises. etc.
Ce sera une magnifique démons-
tration de football entre Anglals,
Irlandais. Ecossais et Gallois.
Voilà pour le sport Il promet
d'être d'une rare qualité.
A entrée du Parc des Sports.
il sera perçu 2 francs lies enfants
ne paieront pas). Le billet délivré
donnera droit au pourtour et aux
gradins pour les tribune*. Il se-
ra perçu un léger supplément. La
recette intégrale sera versée aux
oeuvres de la conférence de Saint-
Vincent de Paul de Renne*. dans
le but (le permettre aux enfant»
pauvres de passer de Joyeuses et
aainex vacances la campagna ou
à la mer.
Voilà pour la chanté..
Le général commandant lee
troupes britanniques à Rennes re-
m°ttra lui-même, la Coupe aux
vainqueurs, en présence de nom-
breux officiers et hommes de la
garnison
Ces deux raisons eport et cha-
rIte suffiraient à attirer la
grande foirle dimanche sur le ter-
rain du Stade Rennais Mais Il en
est une troisiéme qui entraînera
les htaltants (s'il s'en trouve 1 f
Avant le maten qui commencera
a quinze heures, une excellente
musique militaire anglalne se feta
entendre, alnai que pendant la mu
on au Parc
dea sportà.
1 LES VIEUX DU CONSEIL GÉNÉRAL
Dans la deuxième partie ae sa
séance de mercredi, le Conseil gé-
néral, nous l'avons dit. u examine
et donné son approbation un
certain nombre de voeux.
Les questions de transport
MM Morel. Fève et Ferron ont
présenté un vœu demandant que
le car de Saint-Malo-Fougère* as-
sure un service régulier, ainsi que
la correspondance tvec le car
Rennes-Fougères. M. Bellanger qui
rapporte ce voeu. fait adopter des
conclusions complémentaires de-
mandant que soit rétabli le ser-
vice d'automotrices Rennes-Martl-
gné-Ferchaud.
Le vœu complété est adopté.
L4 car Rennes-Antrain est plein
à ras-bord dès son départ de Ren-
nes et doit souvent refuser des
voyageurs. Un voeu du Conseil gé-
néral demande que a'exerce le
contrôle des transporta afin que
les voyageur» aient accès ce car
dtns des conditions de confort et
de sécurité.
Le Conseil fait sien également
un vœu de M. Oasnler-Duparc
demandant que le service de car
Dlnan-La Brohlnlére soit aug-
menté d'un aller et retour et que
soint assurées les correspondances
avec Rennes.
Un Jugement de Salomon
autour des tonnes il purin
Le Conseil général était saisi de
deux vœux diamétralement oppo-
sés: t'un de M. Guy Le Chambre
demandant le rétablissement des
subventions pour l'établissement
de fosses purtn et l'autre do
M Bodard demandant que soient
supprimées ces subventions qui.
en fait, n'existent plue.
La Commission, dans son exa-
men, a Joint les deux vœux et
trouvé un moyen terme. Elle de-
mande à M. le Préfet de manda-
ter les demandes arrivées & la Pré-
fecture avant le 1" avril 19X9 (en.
vlron 65), mats de ne lus en se-
cepter de nouvelles. les subven-
tions restant supprimées.
Les questions agricoles
Le Conseil Général lait sien un
vœu de M. Rouvrais demandant
qu'en dépit du déplacement du
camp ne soient pas enlevés à leurs
employeurs les Espagnols em-
ployés aux travaux agricoles. lors-
que ces mêmes employeurs ne
trouvent satisfaits.
MM. Morel. Joseph Habert, Le-
tort et Doucssln avaient aépose
un vœu demandant que, sauf to-
lérance pour les animaux de bou-
cherie, la vente du bétail soit In-
terdite A domicile ceci afin de
revaloriser les foires, si utiles a
l'activité des campaeneê Mais
après entente entre les postulants
et la commission on se contente
de demander, étant donne les cir-
constances, que reste toléré l'a-
chat à la ferme mais que soient
Interdites les transactions au do-
micile du marchand.
Un vœu réalité
M. de Quenotaln a rapporte un
vœu demnndant que les 60.OW fr.
Inscrits au budget, réservé* au
concours de bovins, et qui de trou-
veront inemployé» par suite de la
suppression de cet concours,
soient répartis en primes ou sub-
ventions aux éleveurs qui présen-
teront des étables homogènes pou-
vant devenir des étables pépi-
nières.
Mais, fait remorquer M. Rupied.
ce n'est pas là un vœu mais une
décision prendre, le Conseil Gé-
néral disposant de ces 50.000 fr.
C'est ainsi que le vœu se trouve
réalisé et sur-le-champ M. Lemée
est désigné pour représenter le
Conseil général la Commission
qui sera chargée d'attribuer ces
primes.
Un vœu a été déposé demandant
le contrôle et la révision des prix
de fourniture de viande et si pos-
sible l'unification de ces prix. Il
est alors question de la taxe du
prix de la viande et tour à tour
M. le Préfet et M. Rupled donnent
aux conseillers d'Intéressantes In-
dications que nous croyons utile
de reproduire brièvement
« Il n'y a pas et Il ne peut pas
y avoir de taxe départementale
pour la viande; les conditions de
marché, d'origine et d'approvision-
nement étant différentes en divers
pointe du département, ainsi que
nous l'expliqua précédemment M.
Jouanny au cours d'une Interview.
La taxe est entièrement munici-
pale et doit être établie par les
soins et le contrôle du maire et le
prefet approuve ou désapprouve.
Mais la Préfecture tient a le.
disposition des maires une docu-
mentation utile pour l'établisse-
ment de la taxe et qui donne une
indication sur les prix pratiques
là où fonctionne déjà la taxe. Aux
maires donc de prendre la déci-
sion s'ils la Jugent utile et M. Ru-
pied indique les excellents reaul.
tate qui ont pu être obtenue a Vi-
tré, en multipliant lee catégories.
Les bouilleurs de cru
Est adopté un vœu de M. Morel,
demandant que ne soit Du dou-
blée la taxe lorfaitnire des bouil-
leurs de cru mobilises.
Par contre ect rejeté par l'As-
semblée des conseillers un vœu ae
Ni. P'erron Qui, en tant que repre-
sentant du comité d hygiène, de-
mande l'abolition du privilège des
bouilleurs de cru.
Avis contraire, dit M. Ferron.
en levant seul la main.
M. Ferron fut le seul aussi a
voter le projet établissant le mode
de calcul le plus avantageux pour
la réduction opérée sur le traite-
ment des fonctionnaires mobilisés,
M Ferron a voulu expliquer non
vote par un ordre du lour qui ao-
bute « ttdéle a mes principes de
justice et d'égalité des humatns 8
Et M. Quessot de crier au pro-
testataire « Votre désir de jus-
ttce vous amène l'injustice
Poisson et boisson
M. Robert rapporte un vœu de-
mandant qu'il soit permis de
servir, les Jours sans alcool, des
boissons titrant moins de 23 de-
grés, demandant aussi que dans lee
hôtels Il soit permis de mettre de
l'alcool dans le café et demandant
que les Jours sans viande, le pois-
son puisse être servi sans aucune
restriction de plats. Le Conseil gé-
néral approuve.
Avis favorable est également
donné un vœu demandant que
soient classées comme rivières
salmonidés, le Couasnon sur tout
son parcours, le Beuvron sur son
parcours en Ille-et-Vllalne.
Avis favorable aussi à un vou
1 demandant la mise en service de
l'êUBliMêfflênt de pisciculture ci*
Tremblay.
Les questions militaires
Sont adoptée par l'unanimité
dee conseillera des vœux deman-
dant 1* le relèvement du prêt
des soldats et de la tolde
lière des sous-officiers.
2°) Que le bénéfice des alloca-
tions soit accordé il. compter du
Jour du départ et non du Jour
d'arrivée au corps et encore moins
du Jour du départ de la demande.
Apres Intervention de M. Cons-
tant Hubert et après discussion,
un additif est ajouté demandant
un rappel au bénéfice de ceux qui
ont pu se trouver ainsi lésée.
3°) Un vœu demandant que les
soldats anciens combattants, ap-
partenant a la classe 18 ou aux
classes antérieures, mobilisés,
soient renvoyés dans leure toyers,
au besoin avec leur équipement,
de façon il. pouvoir être rappelés
immédiatement en cas d'urgence.
4°) Que ceux qui ont eu un en-
fant avant 1928 et qui n'ont pas
fait la déclaration puissent quand
mêms se mettre en règle et béné-
ficier du vieillissement de deux
classes.
6°) Que pendant la fenaison,
des permissions agricoles soient
accordées aux militaires de l'inté-
rieur des permissions de détente
allongées de quelques jours aux
soldats de la zone des armées, si
les événements le permettent.
6* Qu'en cas de compression
dans les administrations de l'Etat,
on garde les veuves et orphelins
de guerre.
7° Que les vétérinaires, âgés de
plus de 60 ans. soient démobilises
S'ils en font la demande, quel que
solt leur grade.
Sur intervention de M. Bnonne
un additif demande que même fa-
cuits soit réservée aux médecins.
Par contre est rejeté un vœu de
M. Bauchet demandant que le taux
des allocations militaires soit le
même pour la ville que pour la
campagne.
Urbanisme et divers
Avis favorable est donné un
vœu demandant aux gouverne-
ments les crédits nécessaires pour
doter les communes de véritables
Installations d'eaux, surtout en
prévision de l'arrivée des réfugies;
soient aussi étudiées les éva-
cuations d'eaux impropres; que te
ministère de l'Agriculture fasse
étudier par ses services les pointa
d'eau qui pourraient être utilisés.
Et un crédit de 15.000 francs est
voté par le Conseil général pour
faire ces études
Sur la suggestion du docteur
Baderot, M. ferron a déposé un
vœu demandant que le contrOle
des contrlbutions électriques exige
des compagnies concessionnaires
de plus grandes mesures de pré-
cautions pour la sécurité des po-
pulations que notamment soient
placés des dispositifs pour empê-
cher les enfants de grimper après
les poteaux. Avis favorable.
Avis favorable également & un
vœu demandant que le Service
d'Enregistrement fonctionne deux
Jours par semaine dans chaque
canton.
Egalement un vœu deman-
dant qu'aucun arrêté ne soit pris
sur la modification, du Comité
d'Hygiène avant que le Conseil gé-
néral n'en ait été salai.
UueliiiieH nrérlulonK mir le mode
de calcul oie lu rnliicllnn opérée
sur les traitement» des mobilisés
Le Conseil général, nous l'avons
dit, a adopté un rapport détermi-
nant le mode de calcul de la ré-
ductlon opérée sur les traitements
des mobilisés. On sait, en effet,
que dans sa séance extraordinaire
du 29 janvier, le Conseil général
a décidé de verser aux fonction-
naires et agents du département
mobilisés, avec effet du la Jan-
vier 1940. savoir
75 du traitement, y compris
les Indemnités réglementaires pour
les fonctionnaires et agents ma-
riés 40 pour les célibataires.
Du traitement ainsi tixé. il est
ensuite déduit, conformément aux
prescriptions ministérielles, le
montant de la solde militaire,
qu'elle soit Journalière ou men-
suelle.
Mais deux modes d'Interpréta-
tion s'étaient présentés et la dif-
férence était sensible suivant que
la solde militaire était déduite
c ayrés » avoir déterminé les 75
ou les 40 du traltement ou
suivant que la solde militaire
était dAdttlte « avant d'opérer
la réduction décidée par le Con-
seil générnl.
Et les différences étaient d'au-
tant plus sensibles aue le ¡¡rade et
par conséquent la solde militaire
étalent le plus élevé. C'est le mode
le plus avantageux pour les fonc-
tionnaires qu'a choisi le Conseil
Général, c'est-à-dire que du trai-
tement brut mensuel on déduit
d'abord le montant de la solde; le
reste est ramené IL 75 ou a 40
et c'est alors qu'on lui enlève la
retenue de 6 pour la retraite
ou la contribution nationale. Cette
mesure aura un effet rétroactif
A dater du 1" janvier cour ceux
envers qui on aurait usé du mode
moins avantageux.
Pour éviter toute attenté aux
omehets de la gare, vous Pouvez
vous munir a l'avance de voire
billet de cnemtn de le? a rouira
des Voyages de I/Utiest-Cclalr. qui
délivre aana aucun supplément ae
pru les omets pour l'ensemble
des reseaux français.
FÊTE NATIONALE
DE JEANNE D'ARC
Toutes les sociétés, groupements
et Acoles de la ville sont Invités a
participer a la célébration de la
Fête Nationale de Jeanne-d'Arc.
qui aur> lieu à Rennes dimanche
12 mai
A 9 heures cérémonie religieuse
a la Métropole sous la présidence
de M. le vicaire oapltulalre Des
places «etont réservées aux autori-
tés civiles et militaires et aux so-
ciétés.
A 10 heures cérémonie officielle
pour l'hommage Jeanne d'Arc,
place de la République. Les porte
drapeaux se placeront autour de la
statue de Jeanne-d'Arc.
Les sociétés. groupementa et éco-
les qui désireraient offrir des ger-
bea de fleure, sont priés de se frou-
per sur le placis Est de la place de
la République et pourront venir
les déposer aussitôt après celles des <
autorités
Aucune Invitation Individuelle
n'ayant été adressée cette année,
le comité espère cependant que
toutes les eocietés de la ville tien-
dront à assister à cet deux manl-
reiutiorti patriotique*, en rttoa-
atur de l'héroïne national».
CAMILLE AIME L8 LARD
ET LES OEUFS
BACON AND EGOS 1
Camille Berthome. 31 ans, do-
mestique de ferme au service de
Mme Lorandel. cultivatrice a
Chantep!e, fait partager à d'au-
tres, les revenant bons de eee
fonctions. Sa patronne a constaté
des disparitions de lard au char-
nier, disparitions concordant avec
ses congés. Le 14 août, comme la
bonne mentait à bicyclette. Mme
Lorandel. avisant sur le guidon,
un sac. s'en empara, l'ouvrit, et y
trouva trois douzaines d'oeufs..
La pauvre Mlle se défend comme
une Ailette prise en défaut. Elle
n'a jamais rien volé. Toutefois elle
laisse entendre qu'elle a voulu
s'indemniser du coût des deux
fourches brisées par elle, et rete-
nues sur ses gages. Mais la vérité
vraie, assure-t-elle, est qu'elle se
disposait tout simplement à ca-
cher ces oeufs, dans un coin du
hangar, pour jouer un mauvais
tour a la fermière. Ce n'est pas
dans les nids, mais sur le foin
qu'elle recueillait ces œufs de
Poule vagabondes Elle trouve &
cela une excuse, ces poules ne
pondent pas, dans ces conditions,
f l'occasion du service »,
M* Bourgeols demande l'extrême
Indulgence des juges.
Camille aura le aurais pour 1S
Jours de prison.
UN COUTEUX TROUSSEAU
La Jeune J. petite paysanne
des environs. Quelque peu coquet-
te, ne pouvait obtenir, de ses pa-
rents, les subsides nécessaires au
trousseau rêvé. Cependant les ca-
talogues de La Samaritaine
étaient fort tentants J La jeune
fillo conmianda pour b91 francs
d'affûtiaux. Mais il n'agissait de
les payer et tout ce dont dispo-
sait l'Imprudente se montait a un
petit écu comme disent les Bas-
Bretons. Elle s'enhardit à prendre
un mandat de ses 3 francs.
Or «La Samaritaine à présenta,
l'encaissement, un effet de 591
francs. Un peu Plus, l'aaent des
Postes allait payer, lorsqu'il
s'aperçut qu'il y avait grattage et
surcharge. De fil en aiguille, la
vindicte publique sonnait la
porte des J. Et cependant, nul
n'a pu établir qu'il y eut une
ressemblance quelconque, entre
les caractères du chiffre peccami-
neux et l'écriture de la Jeune fille.
Qui a fait le coup ? C'est ce
que M. le Président s'efforce de sa-
voir de l'inculpée. La vérité va
Jaillir, mais la coupable a un re-
pli soudain et prend définitive-
ment les faits à sa charge. L'incul-
pation ne retient pas le faux,
mais la tentative d'escroquerie.
Malgré une excellente plaidoi-
rie de MI Suzanne Couteau, le tri-
bunal, tout en accordant le sursis
à la délinquante, Jouissant d'une
excellente réputation, pour trois
mois de prison, y ajoute deux
cents francs d'amende. Voilà un
trousseau qui va coûter cher aux
parents.
HAUSSE ILLICITE
M. Clément B. 40 ans, boucher
forain aux Lices, a été, le 2 mars,
l'objet d'une verbalisation de la
police comme appliquant des prix
supérieurs à ceux établis par la
commission ad hoc. Il s'excusa sur
son ignorance du changement de
tarif opéré le matin même. En
tout cas ses prix étalent supé-
rieurs de 0 fr. 29 sur certaines
catégories de bœuf et sur l'en-
semble du veau.
Défendu par M» Suzanne Cou-
teau, le boucher forain est con-
damné a 100 francs d'amende et
6 francs contra ven tlonnels.
ABANDON DE FAMILLE
B. G. 50 ans. père d'une jeu-
ne fllle de 12 ans, et divorcé, avait
été condamné par Jugement du
tribunal de Tours, en date du :8
juin 1939, à verser à son ex-
épouse, pour elle et l'enfant dont
elle avait la garde, une peneion
alimentaire de 300 francs. Voici
plus de trois mois qu'il oublie de
s'acquitter. M' Jeanne Gonon-Lo
Coroller assiste M G..
25 francs d'amende avec sursis.
ACCIDENTS DE LA ROUTE
Yvonne Grosse, dame Jégat, 26
ans, bouchère à Baud (Morbihan),
revenait le 10 septembre dernier,
en auto, de Vitré. A l'octroi de
Paris où elle s'engageait dans le
boulevard de Strasbourg, elle
accrocha sur sa droite le cycliste
Morel.
Venant de la rue Jeanne d'Arc.
Morel, renverst, fui légèrement
blessé. Depuis 11 est décédé, mais
sa mort ne découle en rien de cet
accident.
M' Qoorgel assiste la dame Jé-
gat qui paiera 900 francs d'amen-
DES DEUX COTÉS
DE LA GNILLE D'ABORD,
DE LA BARRE ENSUITE
Un soir d'hiver, dans un beau
parc. Les chevaux de bois ont
fini de tourner. On va fermer.
Un grand-père, décoré de la Lé-
gion d'honneur, et son petit-fils
de trois ane, s'attardent. Sans
doute, pour les rappeler a la réa-
lité, la dame du préposé a poussé
et cleuvé les lourds ventaux
de la trille latérale, près de la-
quelle, dans une rue écartée, le
monsieur Agé a laissé son auto.
a Oh, madame, laisse-nous pas-
eer « La règle est la même
pour tous Faites le tour, vous
sortirez par la grande grille. »
• Vous n'y songez pas, avec ces
petites Jambes ?. »
Mme la préposée a un bon
mouvement, sans doute à cause de
l'enfant. Elle entr'ouvre. Mais
quand grand-père et bébé ont
passé de l'autre bord. la dame
sent encore la langue qui lui dé-
mange t Peut-on arriver si vieux
et ne pas savoir lire Elle fait
alluelon au règlement, affiché der-
rière son treillis, et portant ho-
raire d'ouverture et fermeture
saisonnières.
A l'aud ence. le monsieur Agé
assure n'avoir fait aucune objec-
tion verbale à cette attribution
d'ignorance. Or, c'est Ici, selon
selon son adverse partie, qu'il au-
rait commis, parait-il, un mouve-
ment de colère. Passant dans
l'écartement des barreaux un bras
courroucé. Il aurait ajouté. la
flore du jaraln et au teint de l'In-
fortunée préposée, l'éclat d'une
giroflée a cinq feuille*. Un Jeune
homme de le ans. resté Inconnu,
vit, entendit. et s'enfuit. On ne
l'a pas revu.
Neuf Jours après, nouvelle scène
mais cette fois entre le monsieur
Agé, seul, et le préposé du Jardin,
en chair et en os. Le préposé est
sorti des lieux enchantés confiés
à sa garde. Il a rejoint le mon-
sieur, qui est encore venu remiser
la son auto. Une explication ex-
plose a Je vous présente bien
mes excuses, dit le mari offensé.
Mais vous n'avez pas été chic,
avec m* femme, l'autre jour. Vous
l'avea injuriée et tinte, A A c*
coup la moutarde monté au rez
de l'i&tsrpsllé, n Aurait parlé de
botte et. de bea du dos. D'où
procès-verbal pour Injure A agent
dans l'exercice de ses fonctions,
dressé par ce verballsateur asser-
Et nier, en fin d'audience cor-
rectionnelle, déposition agitée de
Mme la préposée, attestation rési-
gnée des termes de son procès-
verbal par le préposé; puis, sane
que le ministère public ait placé
un mot, démolition par M- Sou-
ron des griefs articulés doute
pour la première scène, dont la
victime seule est témoin; quallfi
cation Impropre « d'agent dans
l'exercice de ses fonctions dans
la seconde, la préposée l'étant
eeulement aux Jardins et non de-
hors.
Et. sur les deux points, le tri-
bunal a prononcé la relaxe du
monsieur a«é.
SANS PERMIS, TEMPS PROHIBÉ,
TERRAIS D'AUTRUI
Félix Guyot, l'un des Illustra-
tions de la braconne rennaise, a
été sur ris par les gendarmes, le
18 al rll, à Aplgné, en Le Rheu,
portant trois lapins dans son car-
nier et ayant sur lui tout l'atti-
rail de la chasse clandestine au
furet, animal compris.
Naturellement, Guyot, à son
ordinaire, fait défaut, connais-
sant toutes les ressources que la
procédure, en ce cas, met à sa
disposition.
Un mois de prison et 100 frs
d'amende.
IMPROBIT8 PASSAGERE
La femme T. 64 ans. a dérobé
des Journaux dans les corridors
d'autres vendeuses, où se trou-
vaient les paquets livrés de bon
matin. Deux d'entre elle@ se sont
plaintes et Mme T. Jusque là
pauvre, mais honnête, a dû avouer
ses petite larcins.
M* Anne-Marie Lefas plaide
pour cette pauvre femme, dont le
penchant à la bouteille a causé
une Improbité passagère.
15 Jours de prison avec sursis.
Des livres ponr les étudiant»
Ne sertez-vous pas heureux de
faire plaisir aux soldats ? L'occa-
sion s'en présente.
L'Association des Etudiants de
Rennes envoie de temps à autre
des livres à ceux d'entre noue qui
sont mobilisés. Si vous disposiez
de quelques livres, nous les en-
verrions pour vous.
Ainsi, regardez sur votre éta-
gère, dans votre bibliothèque. ces
livres déjà lu«, Que vous n'aurez
plus le temps de rellre, faites
qu'ils trouvent une vie nouvelle,
qu'ils Fervent et fassent plaisir.
Et même pourquoi pas.. ce der-
nier roman qui vous a tant plu,
ce livre que vous sente- si vrai.
qui vous est et cher, ne serlez-vous
pas heureux de vous en séparer,
pour qu'il soit lu.
Un oon mouvement, et en fai-
sant plalsir à des soldats, vous au-
rez fait une des petites choses
Que vous pouviez faire, pour sau-
ver la France.
Le Comité de l'Association,
14, rue Saint-Yves.
EN PASSANT.
L'HEUUE DE FERMETURE
DES CIMETIERES
C'est encore vera les cimetières
que le piéton de service a dirigé
hier ses pas, mais il est de pieux
devotrs,
Nous avons signalé mercredi
l'inconscience ou le vandalisme
sacrilège de ceux qui, au cimetière
de t'Est, n'hesttent pas à des
fleurs sur les tombes. Et pourtant
lea tombes ne sont-elles pas un
lieu sacré. Espérons qu'une sur-
vctllance sévère mettra tin à ces
honteux pillages
Aujourd'hui, c'est une requéte
que nous avons à transmettre à
l'Administration municipale.
A cette époque, les cimetières
Jerment à six heures, c'est beau-
coup trop tôt. Nous pourrions di-
re que ceux qui entretiennent sur
les tombes de véritables parterres.
symbole virant de leur souvenir,
choisissent de préférence l'heure
du coucher du soleil pour aller ar-
roser les plantations. Ce serait ba-
nal et pourtant personne n'oserait
sourire.
Mais il est surtout des gens Qui
travaillent ceux Qui ont des
morts au cimetière, sont souvent
seuls et entre midi et l'heure de
rentrée au bureau ou d J'atelier.
il» n'ont que le temps de prépa-
rer leur solitaire repas.
Il n'en est point de ménte le
aotr bureaux et ateliers ferment
ordinairement à riz heures et a
beaucoup, il serait doux, dans leur
solitude, de pouvoir aller s'ape-
nouiller sur la tombe des dispa-
rus.
L'on ne saurait guère refuser de
faire droit à la demande de ceux
qui n'ont pour consolation que ce
pieux pèlerinage au champ du re-
pos aveo cette venté des vers du
lotte
1 Le véritable exil, c'est de n'avotr
| personne au aimettdre.
c L'on n'est point d'un pays où
[ion n'a point de morts.l
AVIS ET COMMUNIQUÉS
CONGÉS PROFESSIONNELS
AUX TONDEURS DE MOUTON!
Les tondeurs de moulons entrant
bles de bénéficier dea congés proies-
sionneia de J mots instaures par la
dépêche du ministre de la uelenss na·
tionale et de la Ouerre du 2 avril 1940,
les propriétaires de troupeaux doivent
etabltt de toute urgence les demandes
qui permettront aux intéresse& de pro-
fiter de cette mesure.
Ces démailles devront Indiquer de
façon très preclae la date de départ
Elles seront accompagnées d'un avis
motive du maire de la commune et
adresseea a la Direction des Services
atncoles. 50 rue du Pre-Rotte Rennes.
ENSEIGNEMENT TECHNIOUR
OERTIPIOAT D'APTITUDE
PROFESSIONNELLE
Les examens pour rétention du
certificat G'aptitude professionnelle
prevu par la loi du la Juillet 19:9
auront lieu à l'école municipal et
garcona de la rue d'Echange, le di.
manche 30 Juin, a 7 45. en ce qui
concerne les professions d'empioyé de
commerce sténographe et la même
adresse le dimanche 7 juillet. t 7 h. 15.
en ce qui concerne les professions
d'employé de commerce comptabilité.
Daté extrême du dépit des deman-
des du Jourt avant la date de l»t-
men. soit le 20 loin au plus tard pour
les eitmtnt de sUno^aotTloiriphie
et dis loure avant la dtte de l»amrn.
soit lé Il juin, pmut les eitmtot de I
tommtrot oomptablltil. a
Le» candidats résidant dtnt le dé-
partent» nt d tlle et Vilaine devront
adresser ou déposer A la Préfecture
d'!lle-et-Vi!alne (Il division. le, bu-
reau avant ''expiration du délai ci.
dessus indiqué, leur déminât accom-
pagnée soit d'un certificat attestant
qu'ils ont suivi pendant trois ans au
moins du cours professionnels, délivré
par M directeur de cet cours, soi,
d'un certificat attestant qu'ils ont ter-
miné leurs études dans une école pu-
blique ou privée d'enseignement uch-
nique. délivré par le directeur de l'éta-
blissement. soit pour les candidat»
«et de 17 ans accomplis et résidant
dans des communes ou des cours pro-
fessionnels obligatoires ne sont pas
organises, d'un certificat délivré par
leur patron et attestant qu'ils sont
employés dans le commerce de eclol-el.
SYNDICATS ê SOCIÉTÉS
FMtratl.fi Français, des EoUIrsuiit.
Départ pour le camp samedi 11 moi;
rendez-vous à 18 h. 45 à la gare a»
Viarmes avec un repas froid.
Eolairtara de crante. Camp
Pentecôte samedt 11, lundi 13 mai.
Groupe local. Rendez-vous samedi, a
17 h. 30. gare S. N. C. P. Retour à
17 h. 38 lundi. Lieu du camp Bourg-
det-Comptea. Prix 35 franc», plu*
12 francs de voyage aller et retour
s'il y a lieu. Les Eclaireurs possédant
du matériel. doivent I'apporter au-
jourd'hui vendredi. 8. rue Martenot.
chez Toupet. Ne pas oublier pour les
meneurs. réunion ce soir 20 h. 30,
local Jean-Macé.
Union local, des Syndicats Conft-
tl.r*f de Ronnts. La Commission
exécutive de l'Union départementale
des Syndicats Confédérés d'IUe-et-Vl-
laine a adopté le samedi 4 mat. l'ordre
du Jour suivant
c Après avoir entendu ieb compte
rendus moral et financier exposés par
les camarades Chéreau et Brétaint;
La Commission executive enregistre
avec satisfaction la réorganisation de
la presque totalité des syndicats ap.
partenant l'Union départemental.
confédérée d'IUe-et-Vilaine.
Elle constate que plus de 40.000 tim-
bres ont été payés cette Union de-
puis le 1" Janvier 1940 et que le trran.
du Semeur s'est maintenu à un·
moyenne de 6.000 exemplaires.
Elle fait appel à toutes les bonnes
volontés et en partlcupller à tous les
mllltants pour qu'ils continuent la
tâche dont l'urgence s'Impose immé-
diatement le rassemblement des for-
ces ouvrières.
Elle adresse à tous ses adhérents
mobilisés et éloignés de leurs foyers
le souvenir Inaltérable de son amical:
affection et les assure de son entière
solidarité pour eux et leurs familles.
Elle fait appel aux pouvoirs publics
pour qu'il» Interviennent efficacement
auprès de ceux qui ont la mission de
diriger, de répartir ou d'organiser la
main-d'œuvre, pour que le travail plus
nécessaire que jamais à la vie de la
nation, soit rétribué sa Juste valeur
et que les travailleurs puissent ainsi
eontmuet à produire dans une atmos-
phère de paix sociale.
Elle leur demande également, tout
en Insistant sur le relèvement des sa-
• laires dérisoires ou anormalement bas.
d'enrayer par teus les moyens dont
Ils disposent la hausse illicite des prix,
la spéculation et l'agiotaire qui peuvent
être Provoqués par la raréfaction des
produits ou la difficulté de s'en pro-
curer.
Elle revendique pour les ouvrier! le
MnéDce des lois sociales déjà acquitta
dan3 toute la mesure où celles-ci n'en-
travent PU la défense nationale et la
sécurité du pays.
Elle émet le voeu que les procé.i-ver-
baux des travaux des Commissions du
coût de la vie et de surveillance des
Prix soient communiqués aux repré-
Ourrlpr ou Ouvrière TAILLE lit
Homme demande. Urgent
P. DOS. 30. rue St-Hclier, Rennea.
JKtNE MLLE 20 ana.très «er^
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pondance Bureau l'lace Hoche.
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Eer cuislne, confort. a Kennes. rez-
de-chaussée, 1" ou ascenseur ou
frais partagés pour séjour proton-
gb. Ecrire HAVAS RENNES n- 4.
Suivant acte sous signatures privée*
en date d Rennes du 16 Janvier 1940,
enregistré a Rennes I successions le le 11
du même mois, f 71 c»»e 7 aux droit.
de 36 fr. M. Louu L'ABBE, boucher,
10, rue Chteosné. actuellement mobi-
lité, a donné en location aa coucher),
à M. Julien JOULAUD. boucher, exer-
çant le commerce pnur mon propre
compte à partir du 97 ]tnv:er 1940.
Pour 2* insertion.
ADJUDICATION
DEPOT D'INFANTERIE no 44
L'adjudication pour fourniture
de viande de bovins aura lieu a
la Caserne Mac-Mahon le 5 Juin
1940. à 10 heures
Prendre connaissance du Cahier
des Chargea au bureau des ordL
naires, au quartier Mac-Mahon.
La Mute des demandes d'admis.
sion sera close le 24 mal.
MINISTERE DE LA GUERRE
Place de Rennes
Groupement des Compaames
de Travailleurs Militaires
ADJUDICATION
Au Camp de la Marne, le 5 lula
1940. à 10 heures, pour la fourni-
ture du 1« Juillet au 30 Aep-
tembre 1940, de
1° VIANDEFRAICHE DE BŒUF
2" LÉGUMES VERTS.
Des formules de soumission se-
ront four-.les sans frais par 1m
soins de la Commission des Ordi-
naires elles seront obligatoires.
Les Intéreasée pourront prendre
connaissance dee différents ca-
hlrra des charges et des règlements
relatifs aux marchés au bureau
de la Commission des Ordinaires.
Camp de la Marne, de 9 heures &
11 heures. sauf le dimanche et
Jours ferlés
Le4 déclarations d'Intention de
soumissionner accompagnées des
pièces Indiquées au cahier des
charges <au président de la Commission
dra OrdiMnlres pour le ivndrcdi
24 mai 1940
En ces d':n»ucc*« pour toutes
les denrées, tau/ pour la pfantfe.
Il sera procédé s*ns nouvel avis
A une nouvelle ndUMlcatlnn le 12
Ju'r; prochain è 10 heures
De-nler d3lai pour la remise
des rjl*"en de ces nouvelles adju-
d'cattone le 6 luln 1040 à mtdt.
Le erf*'l'nt rt> in Commission
dVt Oritinir's.
Sltné BoisMïHY
Approuvé
L* ca"ltVn» Hdiiiv enmmitnitant
l' c"fi'iti'-nrnt rf*« ComBaonl»»
<*i» TMi-iW'pur» *riMtatm.
Stgn* i ». è.. l'6t«*~ rvtfeMt,
Valittb
vocest-eclais le &u« mt
NOUVELLES
de nos départements
DE L'OUEST
Samt-Poruuain Lne dlleltc
ébouillantée Mme Veillai avait
dépose son pot a oouillon sur La
table Ge sa cuisine pour tremper
la soupe. Sa petite tille. aeee de
4 an» ('approcha et saisissant te
pot par l'anse. le renversa sur elle.
Brùlee sur tout te corps la pauvre
fillette a succombe a ses brûlures
après une terrible agonie.
VENDEE
St-Plorent-dea-Bois Accident
d'auto. Une auto conduite par
M. Pierre Bourreau, roulait en Ci-
rection de Lucon. quand pour une
cause inconnue, ta voiture se jeta
dan» un fosse pour finalement ne-
craser au tona d'une aouve. Les
sept occupant*. 4 grenues person-
nes et trols enfants, ont toutes tte
plus ou molns messes ou contu-
sionnés.
Alencon lu hplie Il te rimer
déchire par un chien. Le œ&e
de M Bidara. employé des P T. T.
à Alencon. a eu le viswre amené
par un chien
MAYENNE
Mayenne. Un entant est lue
par une auto. Claude Lanoë. 11
ans. a été tue par une auto au
carrefour des routes de Ravifrny
à St-Pierre-des-Nlds et du chemin
de Vaux.
COTKS-Dll-NORU
Elnic. Un «rave mrrndie.
Un grave incendie a dévaste les
On évalue les degate a un demi-
million
LOlKE-INFERIEURE
Salnt-Na?.alre. Un noyé trou-
vé en Lnire pot identifié. Un
noyé, trouve en Loire, a été Iden-
tifié c'est M. Pierre Masson. de
Trtanac.
MAINE-rr-LOIHE J
Angers. Un «rvncénulre trouvé
mort il .on rtmnirlle M. Louis
AUlerle, 70 ans. a été trouve mort
son domicile a Bécon-les-Granita,
UN PETIT DEJEUNER
BIEN FRANÇAIS
Au moment ou nous ne pou-
vons nous procurer du café étran-
ger sans exporter de l'or, et re-
duire d'autant notre trésor de
guerre, tout le monde devrait
prerare de !a chiroree au lait an
œtif déjeuner du matin. Voici un
mode de préparation très simple:
Dans votre filtre a café. mettez
de la chicorée a la dose d'une
cuillerée a soupe par bol; versez
de l'eau ooulllante par petites
quantités, de manière que la cht-
corée soit bien Imprégnée. Servez
en ajoutant du lait bien chaud
selon votre goût et sucrez si vous
le désirez.
La chicorée a une action bien-
ftlfante sur l'estomac. le foie et
l'intestin et a ce seul titre la
chicorée au lait mériterait déjà
de devenir le petit déjeuner de
tous les Français.
LOTERîF NATIONALE
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Le rtlxlenir Il fr.
Les lu <1i\lrmeii amorti» 110 fr.
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6t-Malo 8 46 113 21.03 114
St-Bneuc. 8 36 106 20.5â 107
Paimpol. 8.31 95 20 4B tfS
Morlais 8.09 88 20.27 39
Brest 6.35 69 18.53 ïj
«-orient Il,16 46 18.34 46
Vanne* 9 2g 46 20 43
6t-N»zaire. S.UW 4» 18.26 49
Sablfb d'Ol 60W 48 18.2b 48
La richelle S.S6 63 18 13 33
mots croisés
HORIZONTALEMENT
I. Durs a faire partir II. De-
vastera. III Du verbe atler.
IV Portes par des enaaseur» V.
Salue la tin d'une oorvee VI.
Assortit les couleur» dans un ou-
vrage de tapisserie VIl Pleines
d'entrain VIII Pisse tort.
VERTICALEMENT
1. Une enamore dans un Palais.
2. Département, certatne i.
Habitant d'une ville des Deux-Se-
vres 4 Elle monta inn naut
pendant les menaces d'un oarou:
possessif. b Vers Dlats 8 Fin
de verbe, dunes de confiance
T. Rend moins exigeants, puant
guis qualités esthétique», certain»
citndiint» au mariage; te fond par
l'action de la chaleur.
AUJOURD'HUI
13 A. 30 Triennal correctionnel.
30 h. 30 cAei Httaytr. 1. quai lA-
| mennaii. vin & honneur ottert a Il,
Sordet. prennent de la tociete 1 La
Duoueiclm •. a l'occasion de en pro-
motion au grade d'onicier de la Ltglon
honneur.
Pour apurer votre sécurité et
gneusemeiit toute* vos lumières.
Les pr r»len ne» ne sont pas tou-
jours de* écrans siiMtanti; les
stores ne le sont Jamais.
Uuublez-les de rideaux de cou-
leur foncé*.
N'oubliez pas que toute lumlère
visible de l'extérieur est possible
de contravention.
DANS LES CINEMAS
AU FRANÇAIS. A 14 h. 30 et à
20 n. 30 maman Colibri.
AU SELECT. A 14 h. 30 et
20 n. s:. victoire sur la nuit. A
18 n. 10. version originale No Ltm».
A L EXCELâlOK. A 14 h. 30 et
20 h. 30. Strvtct Hcnt de l'Air.
CINE MAS
FRANÇAIS FILMS
Jean-Pierre Au mont
et Haguette Dutlos, dans
MAMAN COLIBRI
et UN FILM PLEIN DE GAIETE
« J'AI UNE IDÉE »
avec RAIMU
ACTUALITES MONDIALES
SELECT Version originale
SELECT Sous-titres français
<;kokc;k for.mby dans
40 LIMIT (SA£fMIT)
Tous les Jours 18 h. 10.
sauf dimanche.
VICTOIRE SUR LA NUIT
Une Relie. Sublime. Pntarnante
HISTOIHK D'A.MOUR
SERVICE SECRET DE L'AIR
De l'atn internent, du rire, avec
l>Mk l'otvol. Olivia (le HavUand
UNE ENFANT TERRIBLE
Dates des examens
du brevet élémentaire
et du brevet supérieur
{Première sesston de 1940)
Brevet élémentaire et brevet
d'enseignement primaire supérieur
\sectton générale)
Examen 1« lulllet 1940.
Clôture du registre d'inscription:
1™ juin 1940.
Brevet supérieur
Examen 24 juin 1940.
Clôture du registre d'inscription:
24 mal 1940.
DIMANCHE,
au Parc des Sports,
se disputera
UN GRAND MATCH
DE FOOTBALL
Les deux meilleures équipes
anglaiaea <̃
seront opposées
et la recette ira aux oeuvres
de la Conférence
de Saint-Vincent-de-Paul
Sport et charité. Le muscle au
service de la bienfaisance.
Dimanche prochain le Parc des
Sports de la route de Lortent sera,
de nouveau, le théâtre d'une ae
ceg belles mamfeAtntlons de*
a'hlétes joueront pour une bonne
œuvre Et les athlète» qui évolue-
ront dimanche. seront sélection-
née parmi des soldats britanni-
que$ ce sera la troisième rencon-
tre de bienfaisance organisée par
nos amis anglais à Rennes Une
telle générosité simple et spon-
tanée se passe de commentai-
res..
Et quelle rencontre Les deux
meilleures équipe* britanniques de
footballeurs qui
ont passé brutamment les tours
éliminatoires, se rencontreront
pour la Iinale de leur Coupe Cm
formations ont eu une belle car-
rière cette saison, n'ayant perdu
que trois matches sur 30 Joués La
plupart des joueurs sont des pro-
fessionnels anglais et certains ont
Joue soue les couleurs d'un club
gallois de football et ont été se-
lectionnes dans l'équipe de l'ar-
mée qui a Joué contre des sélec-
tions maloutnca rennaises, dlnan-
naises. etc.
Ce sera une magnifique démons-
tration de football entre Anglals,
Irlandais. Ecossais et Gallois.
Voilà pour le sport Il promet
d'être d'une rare qualité.
A entrée du Parc des Sports.
il sera perçu 2 francs lies enfants
ne paieront pas). Le billet délivré
donnera droit au pourtour et aux
gradins pour les tribune*. Il se-
ra perçu un léger supplément. La
recette intégrale sera versée aux
oeuvres de la conférence de Saint-
Vincent de Paul de Renne*. dans
le but (le permettre aux enfant»
pauvres de passer de Joyeuses et
aainex vacances la campagna ou
à la mer.
Voilà pour la chanté..
Le général commandant lee
troupes britanniques à Rennes re-
m°ttra lui-même, la Coupe aux
vainqueurs, en présence de nom-
breux officiers et hommes de la
garnison
Ces deux raisons eport et cha-
rIte suffiraient à attirer la
grande foirle dimanche sur le ter-
rain du Stade Rennais Mais Il en
est une troisiéme qui entraînera
les htaltants (s'il s'en trouve 1 f
Avant le maten qui commencera
a quinze heures, une excellente
musique militaire anglalne se feta
entendre, alnai que pendant la mu
on au Parc
dea sportà.
1 LES VIEUX DU CONSEIL GÉNÉRAL
Dans la deuxième partie ae sa
séance de mercredi, le Conseil gé-
néral, nous l'avons dit. u examine
et donné son approbation un
certain nombre de voeux.
Les questions de transport
MM Morel. Fève et Ferron ont
présenté un vœu demandant que
le car de Saint-Malo-Fougère* as-
sure un service régulier, ainsi que
la correspondance tvec le car
Rennes-Fougères. M. Bellanger qui
rapporte ce voeu. fait adopter des
conclusions complémentaires de-
mandant que soit rétabli le ser-
vice d'automotrices Rennes-Martl-
gné-Ferchaud.
Le vœu complété est adopté.
L4 car Rennes-Antrain est plein
à ras-bord dès son départ de Ren-
nes et doit souvent refuser des
voyageurs. Un voeu du Conseil gé-
néral demande que a'exerce le
contrôle des transporta afin que
les voyageur» aient accès ce car
dtns des conditions de confort et
de sécurité.
Le Conseil fait sien également
un vœu de M. Oasnler-Duparc
demandant que le service de car
Dlnan-La Brohlnlére soit aug-
menté d'un aller et retour et que
soint assurées les correspondances
avec Rennes.
Un Jugement de Salomon
autour des tonnes il purin
Le Conseil général était saisi de
deux vœux diamétralement oppo-
sés: t'un de M. Guy Le Chambre
demandant le rétablissement des
subventions pour l'établissement
de fosses purtn et l'autre do
M Bodard demandant que soient
supprimées ces subventions qui.
en fait, n'existent plue.
La Commission, dans son exa-
men, a Joint les deux vœux et
trouvé un moyen terme. Elle de-
mande à M. le Préfet de manda-
ter les demandes arrivées & la Pré-
fecture avant le 1" avril 19X9 (en.
vlron 65), mats de ne lus en se-
cepter de nouvelles. les subven-
tions restant supprimées.
Les questions agricoles
Le Conseil Général lait sien un
vœu de M. Rouvrais demandant
qu'en dépit du déplacement du
camp ne soient pas enlevés à leurs
employeurs les Espagnols em-
ployés aux travaux agricoles. lors-
que ces mêmes employeurs ne
trouvent satisfaits.
MM. Morel. Joseph Habert, Le-
tort et Doucssln avaient aépose
un vœu demandant que, sauf to-
lérance pour les animaux de bou-
cherie, la vente du bétail soit In-
terdite A domicile ceci afin de
revaloriser les foires, si utiles a
l'activité des campaeneê Mais
après entente entre les postulants
et la commission on se contente
de demander, étant donne les cir-
constances, que reste toléré l'a-
chat à la ferme mais que soient
Interdites les transactions au do-
micile du marchand.
Un vœu réalité
M. de Quenotaln a rapporte un
vœu demnndant que les 60.OW fr.
Inscrits au budget, réservé* au
concours de bovins, et qui de trou-
veront inemployé» par suite de la
suppression de cet concours,
soient répartis en primes ou sub-
ventions aux éleveurs qui présen-
teront des étables homogènes pou-
vant devenir des étables pépi-
nières.
Mais, fait remorquer M. Rupied.
ce n'est pas là un vœu mais une
décision prendre, le Conseil Gé-
néral disposant de ces 50.000 fr.
C'est ainsi que le vœu se trouve
réalisé et sur-le-champ M. Lemée
est désigné pour représenter le
Conseil général la Commission
qui sera chargée d'attribuer ces
primes.
Un vœu a été déposé demandant
le contrôle et la révision des prix
de fourniture de viande et si pos-
sible l'unification de ces prix. Il
est alors question de la taxe du
prix de la viande et tour à tour
M. le Préfet et M. Rupled donnent
aux conseillers d'Intéressantes In-
dications que nous croyons utile
de reproduire brièvement
« Il n'y a pas et Il ne peut pas
y avoir de taxe départementale
pour la viande; les conditions de
marché, d'origine et d'approvision-
nement étant différentes en divers
pointe du département, ainsi que
nous l'expliqua précédemment M.
Jouanny au cours d'une Interview.
La taxe est entièrement munici-
pale et doit être établie par les
soins et le contrôle du maire et le
prefet approuve ou désapprouve.
Mais la Préfecture tient a le.
disposition des maires une docu-
mentation utile pour l'établisse-
ment de la taxe et qui donne une
indication sur les prix pratiques
là où fonctionne déjà la taxe. Aux
maires donc de prendre la déci-
sion s'ils la Jugent utile et M. Ru-
pied indique les excellents reaul.
tate qui ont pu être obtenue a Vi-
tré, en multipliant lee catégories.
Les bouilleurs de cru
Est adopté un vœu de M. Morel,
demandant que ne soit Du dou-
blée la taxe lorfaitnire des bouil-
leurs de cru mobilises.
Par contre ect rejeté par l'As-
semblée des conseillers un vœu ae
Ni. P'erron Qui, en tant que repre-
sentant du comité d hygiène, de-
mande l'abolition du privilège des
bouilleurs de cru.
Avis contraire, dit M. Ferron.
en levant seul la main.
M. Ferron fut le seul aussi a
voter le projet établissant le mode
de calcul le plus avantageux pour
la réduction opérée sur le traite-
ment des fonctionnaires mobilisés,
M Ferron a voulu expliquer non
vote par un ordre du lour qui ao-
bute « ttdéle a mes principes de
justice et d'égalité des humatns 8
Et M. Quessot de crier au pro-
testataire « Votre désir de jus-
ttce vous amène l'injustice
Poisson et boisson
M. Robert rapporte un vœu de-
mandant qu'il soit permis de
servir, les Jours sans alcool, des
boissons titrant moins de 23 de-
grés, demandant aussi que dans lee
hôtels Il soit permis de mettre de
l'alcool dans le café et demandant
que les Jours sans viande, le pois-
son puisse être servi sans aucune
restriction de plats. Le Conseil gé-
néral approuve.
Avis favorable est également
donné un vœu demandant que
soient classées comme rivières
salmonidés, le Couasnon sur tout
son parcours, le Beuvron sur son
parcours en Ille-et-Vllalne.
Avis favorable aussi à un vou
1 demandant la mise en service de
l'êUBliMêfflênt de pisciculture ci*
Tremblay.
Les questions militaires
Sont adoptée par l'unanimité
dee conseillera des vœux deman-
dant 1* le relèvement du prêt
des soldats et de la tolde
lière des sous-officiers.
2°) Que le bénéfice des alloca-
tions soit accordé il. compter du
Jour du départ et non du Jour
d'arrivée au corps et encore moins
du Jour du départ de la demande.
Apres Intervention de M. Cons-
tant Hubert et après discussion,
un additif est ajouté demandant
un rappel au bénéfice de ceux qui
ont pu se trouver ainsi lésée.
3°) Un vœu demandant que les
soldats anciens combattants, ap-
partenant a la classe 18 ou aux
classes antérieures, mobilisés,
soient renvoyés dans leure toyers,
au besoin avec leur équipement,
de façon il. pouvoir être rappelés
immédiatement en cas d'urgence.
4°) Que ceux qui ont eu un en-
fant avant 1928 et qui n'ont pas
fait la déclaration puissent quand
mêms se mettre en règle et béné-
ficier du vieillissement de deux
classes.
6°) Que pendant la fenaison,
des permissions agricoles soient
accordées aux militaires de l'inté-
rieur des permissions de détente
allongées de quelques jours aux
soldats de la zone des armées, si
les événements le permettent.
6* Qu'en cas de compression
dans les administrations de l'Etat,
on garde les veuves et orphelins
de guerre.
7° Que les vétérinaires, âgés de
plus de 60 ans. soient démobilises
S'ils en font la demande, quel que
solt leur grade.
Sur intervention de M. Bnonne
un additif demande que même fa-
cuits soit réservée aux médecins.
Par contre est rejeté un vœu de
M. Bauchet demandant que le taux
des allocations militaires soit le
même pour la ville que pour la
campagne.
Urbanisme et divers
Avis favorable est donné un
vœu demandant aux gouverne-
ments les crédits nécessaires pour
doter les communes de véritables
Installations d'eaux, surtout en
prévision de l'arrivée des réfugies;
soient aussi étudiées les éva-
cuations d'eaux impropres; que te
ministère de l'Agriculture fasse
étudier par ses services les pointa
d'eau qui pourraient être utilisés.
Et un crédit de 15.000 francs est
voté par le Conseil général pour
faire ces études
Sur la suggestion du docteur
Baderot, M. ferron a déposé un
vœu demandant que le contrOle
des contrlbutions électriques exige
des compagnies concessionnaires
de plus grandes mesures de pré-
cautions pour la sécurité des po-
pulations que notamment soient
placés des dispositifs pour empê-
cher les enfants de grimper après
les poteaux. Avis favorable.
Avis favorable également & un
vœu demandant que le Service
d'Enregistrement fonctionne deux
Jours par semaine dans chaque
canton.
Egalement un vœu deman-
dant qu'aucun arrêté ne soit pris
sur la modification, du Comité
d'Hygiène avant que le Conseil gé-
néral n'en ait été salai.
UueliiiieH nrérlulonK mir le mode
de calcul oie lu rnliicllnn opérée
sur les traitement» des mobilisés
Le Conseil général, nous l'avons
dit, a adopté un rapport détermi-
nant le mode de calcul de la ré-
ductlon opérée sur les traitements
des mobilisés. On sait, en effet,
que dans sa séance extraordinaire
du 29 janvier, le Conseil général
a décidé de verser aux fonction-
naires et agents du département
mobilisés, avec effet du la Jan-
vier 1940. savoir
75 du traitement, y compris
les Indemnités réglementaires pour
les fonctionnaires et agents ma-
riés 40 pour les célibataires.
Du traitement ainsi tixé. il est
ensuite déduit, conformément aux
prescriptions ministérielles, le
montant de la solde militaire,
qu'elle soit Journalière ou men-
suelle.
Mais deux modes d'Interpréta-
tion s'étaient présentés et la dif-
férence était sensible suivant que
la solde militaire était déduite
c ayrés » avoir déterminé les 75
ou les 40 du traltement ou
suivant que la solde militaire
était dAdttlte « avant d'opérer
la réduction décidée par le Con-
seil générnl.
Et les différences étaient d'au-
tant plus sensibles aue le ¡¡rade et
par conséquent la solde militaire
étalent le plus élevé. C'est le mode
le plus avantageux pour les fonc-
tionnaires qu'a choisi le Conseil
Général, c'est-à-dire que du trai-
tement brut mensuel on déduit
d'abord le montant de la solde; le
reste est ramené IL 75 ou a 40
et c'est alors qu'on lui enlève la
retenue de 6 pour la retraite
ou la contribution nationale. Cette
mesure aura un effet rétroactif
A dater du 1" janvier cour ceux
envers qui on aurait usé du mode
moins avantageux.
Pour éviter toute attenté aux
omehets de la gare, vous Pouvez
vous munir a l'avance de voire
billet de cnemtn de le? a rouira
des Voyages de I/Utiest-Cclalr. qui
délivre aana aucun supplément ae
pru les omets pour l'ensemble
des reseaux français.
FÊTE NATIONALE
DE JEANNE D'ARC
Toutes les sociétés, groupements
et Acoles de la ville sont Invités a
participer a la célébration de la
Fête Nationale de Jeanne-d'Arc.
qui aur> lieu à Rennes dimanche
12 mai
A 9 heures cérémonie religieuse
a la Métropole sous la présidence
de M. le vicaire oapltulalre Des
places «etont réservées aux autori-
tés civiles et militaires et aux so-
ciétés.
A 10 heures cérémonie officielle
pour l'hommage Jeanne d'Arc,
place de la République. Les porte
drapeaux se placeront autour de la
statue de Jeanne-d'Arc.
Les sociétés. groupementa et éco-
les qui désireraient offrir des ger-
bea de fleure, sont priés de se frou-
per sur le placis Est de la place de
la République et pourront venir
les déposer aussitôt après celles des <
autorités
Aucune Invitation Individuelle
n'ayant été adressée cette année,
le comité espère cependant que
toutes les eocietés de la ville tien-
dront à assister à cet deux manl-
reiutiorti patriotique*, en rttoa-
atur de l'héroïne national».
CAMILLE AIME L8 LARD
ET LES OEUFS
BACON AND EGOS 1
Camille Berthome. 31 ans, do-
mestique de ferme au service de
Mme Lorandel. cultivatrice a
Chantep!e, fait partager à d'au-
tres, les revenant bons de eee
fonctions. Sa patronne a constaté
des disparitions de lard au char-
nier, disparitions concordant avec
ses congés. Le 14 août, comme la
bonne mentait à bicyclette. Mme
Lorandel. avisant sur le guidon,
un sac. s'en empara, l'ouvrit, et y
trouva trois douzaines d'oeufs..
La pauvre Mlle se défend comme
une Ailette prise en défaut. Elle
n'a jamais rien volé. Toutefois elle
laisse entendre qu'elle a voulu
s'indemniser du coût des deux
fourches brisées par elle, et rete-
nues sur ses gages. Mais la vérité
vraie, assure-t-elle, est qu'elle se
disposait tout simplement à ca-
cher ces oeufs, dans un coin du
hangar, pour jouer un mauvais
tour a la fermière. Ce n'est pas
dans les nids, mais sur le foin
qu'elle recueillait ces œufs de
Poule vagabondes Elle trouve &
cela une excuse, ces poules ne
pondent pas, dans ces conditions,
f l'occasion du service »,
M* Bourgeols demande l'extrême
Indulgence des juges.
Camille aura le aurais pour 1S
Jours de prison.
UN COUTEUX TROUSSEAU
La Jeune J. petite paysanne
des environs. Quelque peu coquet-
te, ne pouvait obtenir, de ses pa-
rents, les subsides nécessaires au
trousseau rêvé. Cependant les ca-
talogues de La Samaritaine
étaient fort tentants J La jeune
fillo conmianda pour b91 francs
d'affûtiaux. Mais il n'agissait de
les payer et tout ce dont dispo-
sait l'Imprudente se montait a un
petit écu comme disent les Bas-
Bretons. Elle s'enhardit à prendre
un mandat de ses 3 francs.
Or «La Samaritaine à présenta,
l'encaissement, un effet de 591
francs. Un peu Plus, l'aaent des
Postes allait payer, lorsqu'il
s'aperçut qu'il y avait grattage et
surcharge. De fil en aiguille, la
vindicte publique sonnait la
porte des J. Et cependant, nul
n'a pu établir qu'il y eut une
ressemblance quelconque, entre
les caractères du chiffre peccami-
neux et l'écriture de la Jeune fille.
Qui a fait le coup ? C'est ce
que M. le Président s'efforce de sa-
voir de l'inculpée. La vérité va
Jaillir, mais la coupable a un re-
pli soudain et prend définitive-
ment les faits à sa charge. L'incul-
pation ne retient pas le faux,
mais la tentative d'escroquerie.
Malgré une excellente plaidoi-
rie de MI Suzanne Couteau, le tri-
bunal, tout en accordant le sursis
à la délinquante, Jouissant d'une
excellente réputation, pour trois
mois de prison, y ajoute deux
cents francs d'amende. Voilà un
trousseau qui va coûter cher aux
parents.
HAUSSE ILLICITE
M. Clément B. 40 ans, boucher
forain aux Lices, a été, le 2 mars,
l'objet d'une verbalisation de la
police comme appliquant des prix
supérieurs à ceux établis par la
commission ad hoc. Il s'excusa sur
son ignorance du changement de
tarif opéré le matin même. En
tout cas ses prix étalent supé-
rieurs de 0 fr. 29 sur certaines
catégories de bœuf et sur l'en-
semble du veau.
Défendu par M» Suzanne Cou-
teau, le boucher forain est con-
damné a 100 francs d'amende et
6 francs contra ven tlonnels.
ABANDON DE FAMILLE
B. G. 50 ans. père d'une jeu-
ne fllle de 12 ans, et divorcé, avait
été condamné par Jugement du
tribunal de Tours, en date du :8
juin 1939, à verser à son ex-
épouse, pour elle et l'enfant dont
elle avait la garde, une peneion
alimentaire de 300 francs. Voici
plus de trois mois qu'il oublie de
s'acquitter. M' Jeanne Gonon-Lo
Coroller assiste M G..
25 francs d'amende avec sursis.
ACCIDENTS DE LA ROUTE
Yvonne Grosse, dame Jégat, 26
ans, bouchère à Baud (Morbihan),
revenait le 10 septembre dernier,
en auto, de Vitré. A l'octroi de
Paris où elle s'engageait dans le
boulevard de Strasbourg, elle
accrocha sur sa droite le cycliste
Morel.
Venant de la rue Jeanne d'Arc.
Morel, renverst, fui légèrement
blessé. Depuis 11 est décédé, mais
sa mort ne découle en rien de cet
accident.
M' Qoorgel assiste la dame Jé-
gat qui paiera 900 francs d'amen-
DES DEUX COTÉS
DE LA GNILLE D'ABORD,
DE LA BARRE ENSUITE
Un soir d'hiver, dans un beau
parc. Les chevaux de bois ont
fini de tourner. On va fermer.
Un grand-père, décoré de la Lé-
gion d'honneur, et son petit-fils
de trois ane, s'attardent. Sans
doute, pour les rappeler a la réa-
lité, la dame du préposé a poussé
et cleuvé les lourds ventaux
de la trille latérale, près de la-
quelle, dans une rue écartée, le
monsieur Agé a laissé son auto.
a Oh, madame, laisse-nous pas-
eer « La règle est la même
pour tous Faites le tour, vous
sortirez par la grande grille. »
• Vous n'y songez pas, avec ces
petites Jambes ?. »
Mme la préposée a un bon
mouvement, sans doute à cause de
l'enfant. Elle entr'ouvre. Mais
quand grand-père et bébé ont
passé de l'autre bord. la dame
sent encore la langue qui lui dé-
mange t Peut-on arriver si vieux
et ne pas savoir lire Elle fait
alluelon au règlement, affiché der-
rière son treillis, et portant ho-
raire d'ouverture et fermeture
saisonnières.
A l'aud ence. le monsieur Agé
assure n'avoir fait aucune objec-
tion verbale à cette attribution
d'ignorance. Or, c'est Ici, selon
selon son adverse partie, qu'il au-
rait commis, parait-il, un mouve-
ment de colère. Passant dans
l'écartement des barreaux un bras
courroucé. Il aurait ajouté. la
flore du jaraln et au teint de l'In-
fortunée préposée, l'éclat d'une
giroflée a cinq feuille*. Un Jeune
homme de le ans. resté Inconnu,
vit, entendit. et s'enfuit. On ne
l'a pas revu.
Neuf Jours après, nouvelle scène
mais cette fois entre le monsieur
Agé, seul, et le préposé du Jardin,
en chair et en os. Le préposé est
sorti des lieux enchantés confiés
à sa garde. Il a rejoint le mon-
sieur, qui est encore venu remiser
la son auto. Une explication ex-
plose a Je vous présente bien
mes excuses, dit le mari offensé.
Mais vous n'avez pas été chic,
avec m* femme, l'autre jour. Vous
l'avea injuriée et tinte, A A c*
coup la moutarde monté au rez
de l'i&tsrpsllé, n Aurait parlé de
botte et. de bea du dos. D'où
procès-verbal pour Injure A agent
dans l'exercice de ses fonctions,
dressé par ce verballsateur asser-
Et nier, en fin d'audience cor-
rectionnelle, déposition agitée de
Mme la préposée, attestation rési-
gnée des termes de son procès-
verbal par le préposé; puis, sane
que le ministère public ait placé
un mot, démolition par M- Sou-
ron des griefs articulés doute
pour la première scène, dont la
victime seule est témoin; quallfi
cation Impropre « d'agent dans
l'exercice de ses fonctions dans
la seconde, la préposée l'étant
eeulement aux Jardins et non de-
hors.
Et. sur les deux points, le tri-
bunal a prononcé la relaxe du
monsieur a«é.
SANS PERMIS, TEMPS PROHIBÉ,
TERRAIS D'AUTRUI
Félix Guyot, l'un des Illustra-
tions de la braconne rennaise, a
été sur ris par les gendarmes, le
18 al rll, à Aplgné, en Le Rheu,
portant trois lapins dans son car-
nier et ayant sur lui tout l'atti-
rail de la chasse clandestine au
furet, animal compris.
Naturellement, Guyot, à son
ordinaire, fait défaut, connais-
sant toutes les ressources que la
procédure, en ce cas, met à sa
disposition.
Un mois de prison et 100 frs
d'amende.
IMPROBIT8 PASSAGERE
La femme T. 64 ans. a dérobé
des Journaux dans les corridors
d'autres vendeuses, où se trou-
vaient les paquets livrés de bon
matin. Deux d'entre elle@ se sont
plaintes et Mme T. Jusque là
pauvre, mais honnête, a dû avouer
ses petite larcins.
M* Anne-Marie Lefas plaide
pour cette pauvre femme, dont le
penchant à la bouteille a causé
une Improbité passagère.
15 Jours de prison avec sursis.
Des livres ponr les étudiant»
Ne sertez-vous pas heureux de
faire plaisir aux soldats ? L'occa-
sion s'en présente.
L'Association des Etudiants de
Rennes envoie de temps à autre
des livres à ceux d'entre noue qui
sont mobilisés. Si vous disposiez
de quelques livres, nous les en-
verrions pour vous.
Ainsi, regardez sur votre éta-
gère, dans votre bibliothèque. ces
livres déjà lu«, Que vous n'aurez
plus le temps de rellre, faites
qu'ils trouvent une vie nouvelle,
qu'ils Fervent et fassent plaisir.
Et même pourquoi pas.. ce der-
nier roman qui vous a tant plu,
ce livre que vous sente- si vrai.
qui vous est et cher, ne serlez-vous
pas heureux de vous en séparer,
pour qu'il soit lu.
Un oon mouvement, et en fai-
sant plalsir à des soldats, vous au-
rez fait une des petites choses
Que vous pouviez faire, pour sau-
ver la France.
Le Comité de l'Association,
14, rue Saint-Yves.
EN PASSANT.
L'HEUUE DE FERMETURE
DES CIMETIERES
C'est encore vera les cimetières
que le piéton de service a dirigé
hier ses pas, mais il est de pieux
devotrs,
Nous avons signalé mercredi
l'inconscience ou le vandalisme
sacrilège de ceux qui, au cimetière
de t'Est, n'hesttent pas à des
fleurs sur les tombes. Et pourtant
lea tombes ne sont-elles pas un
lieu sacré. Espérons qu'une sur-
vctllance sévère mettra tin à ces
honteux pillages
Aujourd'hui, c'est une requéte
que nous avons à transmettre à
l'Administration municipale.
A cette époque, les cimetières
Jerment à six heures, c'est beau-
coup trop tôt. Nous pourrions di-
re que ceux qui entretiennent sur
les tombes de véritables parterres.
symbole virant de leur souvenir,
choisissent de préférence l'heure
du coucher du soleil pour aller ar-
roser les plantations. Ce serait ba-
nal et pourtant personne n'oserait
sourire.
Mais il est surtout des gens Qui
travaillent ceux Qui ont des
morts au cimetière, sont souvent
seuls et entre midi et l'heure de
rentrée au bureau ou d J'atelier.
il» n'ont que le temps de prépa-
rer leur solitaire repas.
Il n'en est point de ménte le
aotr bureaux et ateliers ferment
ordinairement à riz heures et a
beaucoup, il serait doux, dans leur
solitude, de pouvoir aller s'ape-
nouiller sur la tombe des dispa-
rus.
L'on ne saurait guère refuser de
faire droit à la demande de ceux
qui n'ont pour consolation que ce
pieux pèlerinage au champ du re-
pos aveo cette venté des vers du
lotte
1 Le véritable exil, c'est de n'avotr
| personne au aimettdre.
c L'on n'est point d'un pays où
[ion n'a point de morts.l
AVIS ET COMMUNIQUÉS
CONGÉS PROFESSIONNELS
AUX TONDEURS DE MOUTON!
Les tondeurs de moulons entrant
bles de bénéficier dea congés proies-
sionneia de J mots instaures par la
dépêche du ministre de la uelenss na·
tionale et de la Ouerre du 2 avril 1940,
les propriétaires de troupeaux doivent
etabltt de toute urgence les demandes
qui permettront aux intéresse& de pro-
fiter de cette mesure.
Ces démailles devront Indiquer de
façon très preclae la date de départ
Elles seront accompagnées d'un avis
motive du maire de la commune et
adresseea a la Direction des Services
atncoles. 50 rue du Pre-Rotte Rennes.
ENSEIGNEMENT TECHNIOUR
OERTIPIOAT D'APTITUDE
PROFESSIONNELLE
Les examens pour rétention du
certificat G'aptitude professionnelle
prevu par la loi du la Juillet 19:9
auront lieu à l'école municipal et
garcona de la rue d'Echange, le di.
manche 30 Juin, a 7 45. en ce qui
concerne les professions d'empioyé de
commerce sténographe et la même
adresse le dimanche 7 juillet. t 7 h. 15.
en ce qui concerne les professions
d'employé de commerce comptabilité.
Daté extrême du dépit des deman-
des du Jourt avant la date de l»t-
men. soit le 20 loin au plus tard pour
les eitmtnt de sUno^aotTloiriphie
et dis loure avant la dtte de l»amrn.
soit lé Il juin, pmut les eitmtot de I
tommtrot oomptablltil. a
Le» candidats résidant dtnt le dé-
partent» nt d tlle et Vilaine devront
adresser ou déposer A la Préfecture
d'!lle-et-Vi!alne (Il division. le, bu-
reau avant ''expiration du délai ci.
dessus indiqué, leur déminât accom-
pagnée soit d'un certificat attestant
qu'ils ont suivi pendant trois ans au
moins du cours professionnels, délivré
par M directeur de cet cours, soi,
d'un certificat attestant qu'ils ont ter-
miné leurs études dans une école pu-
blique ou privée d'enseignement uch-
nique. délivré par le directeur de l'éta-
blissement. soit pour les candidat»
«et de 17 ans accomplis et résidant
dans des communes ou des cours pro-
fessionnels obligatoires ne sont pas
organises, d'un certificat délivré par
leur patron et attestant qu'ils sont
employés dans le commerce de eclol-el.
SYNDICATS ê SOCIÉTÉS
FMtratl.fi Français, des EoUIrsuiit.
Départ pour le camp samedi 11 moi;
rendez-vous à 18 h. 45 à la gare a»
Viarmes avec un repas froid.
Eolairtara de crante. Camp
Pentecôte samedt 11, lundi 13 mai.
Groupe local. Rendez-vous samedi, a
17 h. 30. gare S. N. C. P. Retour à
17 h. 38 lundi. Lieu du camp Bourg-
det-Comptea. Prix 35 franc», plu*
12 francs de voyage aller et retour
s'il y a lieu. Les Eclaireurs possédant
du matériel. doivent I'apporter au-
jourd'hui vendredi. 8. rue Martenot.
chez Toupet. Ne pas oublier pour les
meneurs. réunion ce soir 20 h. 30,
local Jean-Macé.
Union local, des Syndicats Conft-
tl.r*f de Ronnts. La Commission
exécutive de l'Union départementale
des Syndicats Confédérés d'IUe-et-Vl-
laine a adopté le samedi 4 mat. l'ordre
du Jour suivant
c Après avoir entendu ieb compte
rendus moral et financier exposés par
les camarades Chéreau et Brétaint;
La Commission executive enregistre
avec satisfaction la réorganisation de
la presque totalité des syndicats ap.
partenant l'Union départemental.
confédérée d'IUe-et-Vilaine.
Elle constate que plus de 40.000 tim-
bres ont été payés cette Union de-
puis le 1" Janvier 1940 et que le trran.
du Semeur s'est maintenu à un·
moyenne de 6.000 exemplaires.
Elle fait appel à toutes les bonnes
volontés et en partlcupller à tous les
mllltants pour qu'ils continuent la
tâche dont l'urgence s'Impose immé-
diatement le rassemblement des for-
ces ouvrières.
Elle adresse à tous ses adhérents
mobilisés et éloignés de leurs foyers
le souvenir Inaltérable de son amical:
affection et les assure de son entière
solidarité pour eux et leurs familles.
Elle fait appel aux pouvoirs publics
pour qu'il» Interviennent efficacement
auprès de ceux qui ont la mission de
diriger, de répartir ou d'organiser la
main-d'œuvre, pour que le travail plus
nécessaire que jamais à la vie de la
nation, soit rétribué sa Juste valeur
et que les travailleurs puissent ainsi
eontmuet à produire dans une atmos-
phère de paix sociale.
Elle leur demande également, tout
en Insistant sur le relèvement des sa-
• laires dérisoires ou anormalement bas.
d'enrayer par teus les moyens dont
Ils disposent la hausse illicite des prix,
la spéculation et l'agiotaire qui peuvent
être Provoqués par la raréfaction des
produits ou la difficulté de s'en pro-
curer.
Elle revendique pour les ouvrier! le
MnéDce des lois sociales déjà acquitta
dan3 toute la mesure où celles-ci n'en-
travent PU la défense nationale et la
sécurité du pays.
Elle émet le voeu que les procé.i-ver-
baux des travaux des Commissions du
coût de la vie et de surveillance des
Prix soient communiqués aux repré-
Ourrlpr ou Ouvrière TAILLE lit
Homme demande. Urgent
P. DOS. 30. rue St-Hclier, Rennea.
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la sténo-dactylo. Ecr. à l'Agence
HAVAS, HENNES, N° 7575.
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pondance Bureau l'lace Hoche.
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Suivant acte sous signatures privée*
en date d Rennes du 16 Janvier 1940,
enregistré a Rennes I successions le le 11
du même mois, f 71 c»»e 7 aux droit.
de 36 fr. M. Louu L'ABBE, boucher,
10, rue Chteosné. actuellement mobi-
lité, a donné en location aa coucher),
à M. Julien JOULAUD. boucher, exer-
çant le commerce pnur mon propre
compte à partir du 97 ]tnv:er 1940.
Pour 2* insertion.
ADJUDICATION
DEPOT D'INFANTERIE no 44
L'adjudication pour fourniture
de viande de bovins aura lieu a
la Caserne Mac-Mahon le 5 Juin
1940. à 10 heures
Prendre connaissance du Cahier
des Chargea au bureau des ordL
naires, au quartier Mac-Mahon.
La Mute des demandes d'admis.
sion sera close le 24 mal.
MINISTERE DE LA GUERRE
Place de Rennes
Groupement des Compaames
de Travailleurs Militaires
ADJUDICATION
Au Camp de la Marne, le 5 lula
1940. à 10 heures, pour la fourni-
ture du 1« Juillet au 30 Aep-
tembre 1940, de
1° VIANDEFRAICHE DE BŒUF
2" LÉGUMES VERTS.
Des formules de soumission se-
ront four-.les sans frais par 1m
soins de la Commission des Ordi-
naires elles seront obligatoires.
Les Intéreasée pourront prendre
connaissance dee différents ca-
hlrra des charges et des règlements
relatifs aux marchés au bureau
de la Commission des Ordinaires.
Camp de la Marne, de 9 heures &
11 heures. sauf le dimanche et
Jours ferlés
Le4 déclarations d'Intention de
soumissionner accompagnées des
pièces Indiquées au cahier des
charges <
dra OrdiMnlres pour le ivndrcdi
24 mai 1940
En ces d':n»ucc*« pour toutes
les denrées, tau/ pour la pfantfe.
Il sera procédé s*ns nouvel avis
A une nouvelle ndUMlcatlnn le 12
Ju'r; prochain è 10 heures
De-nler d3lai pour la remise
des rjl*"en de ces nouvelles adju-
d'cattone le 6 luln 1040 à mtdt.
Le erf*'l'nt rt> in Commission
dVt Oritinir's.
Sltné BoisMïHY
Approuvé
L* ca"ltVn» Hdiiiv enmmitnitant
l' c"fi'iti'-nrnt rf*« ComBaonl»»
<*i» TMi-iW'pur» *riMtatm.
Stgn* i ». è.. l'6t«*~ rvtfeMt,
Valittb
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