Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1939-01-24
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 24 janvier 1939 24 janvier 1939
Description : 1939/01/24 (Numéro 15415). 1939/01/24 (Numéro 15415).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
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Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/01/2011
L*OUEST-ECLAIR n Il Junter 1WSSS:
Le gouvernement français
se préoccupe déjà
des mesures prendre
pour répondre à l'afflux
de réfugiés d'Espagne
P/uus, 13 Janvier. IL Edouard
.Daladier a reçu ce matin 1I. Georges
Bonnet, qui l'a mis au courant des
.derniers événements d'Espagne.
D'autre part. M. Georges Bonnet a
reçu à la fin de la matinée M. Alvarez
del Vayo. ministre des Affaires étran-
gères d'Espagne, qui était accompagné
de M. Pascua, ambassadeur d'Espagne
à Paris.
Il est vraisemblable que la conver-
sation a porte sur la situation en
Espagne après l'avance nationaliste
notamment sur le problème des rétu-
giés gouvernementaux. Dans les mi-
lieux dirigeants de paris on examine
les mesures à prendre dans le cas où
un afflux considérable de réfugiés se
produirait à la frontière franco-espa-
gnole.
Actuellement on ne constate aucun
exode ni aucun mouvement particulier.
le long de la frontière, qui puisse né-
cessiter des dispositions particulières.
Les revendications de l'ItaGe
« Il s'agit d patrimoine
français »,
dit la « Gazette de Cologne »
BERLm, 23 janvier. Oommentant
le deuxième débat de politique étran-
gère qui va se poursuivre à la Cham-
bre française, la Gazette DE Cologke se
félicite de l'attitude qu'ont eue des
orateurs comme M. Elbel et des ap-
plaudissements qu'ils ont recueillis.
Parlant du difiérend franco-italien,
la Gazette DE Cologne fait remarquer
que la France repousse avec une una-
nimité complète et avec la plus grande
résolution l'idée d'un Munich médi-
terranéen. c Les sentiments des parle-
mentaires français, ajoute l'organe
rhénan, n'ont fait que compléter ceux
qu'à exprimés le gouvernement en de-
un seul pouce de terrain à Tlta-
« Cest là. fait observer la Gazette
de Cologhe, une décision d'une grande
portée. On ne saurait se contenter de
relever qu dans l'affaire tchèque,
M. Daladier a lait plusieurs fois des
déclarations qui. par la suite, se sont
avérées vides de contenu. Cette fois.
le problème est différent Les reven-
dications italiennes ont créé dans le
peuple français un état d'eitprit qui
n'a rien à faire avec celui de l'été et
de l'automne 1938.
c Naguère, les Français se deman-
daient s'il valait vraiment la peine de
prendre les armes pour une construc-
tion poütique englobant contre leur
volonté trois millions et demi d'AUe-
mands. Mais cette fois il s'agit du
patrimoine national français
Le aeul point qui préoccupe Vopi-
nion française est de savoir dans
quelle mesure l'Angleterre soutiendra
la France en face de »
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des Carrières coloniales
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ECOLE DEs COLONIES. 65. av Hllson.
a '40.TREUIL (Seine)..
Une notIce enumère les emploi d'Etat
actuellement disponibles.
Les Japonais inviteraient
les commerçanfs étrangers
d'Hankéou
à fermer leurs portes
Chakghai. 23 janvier. On apprend
de bonne source que les autorités ja-
ponaises de Hankéou auraient infor-
mé les maisons de commerce étran-
gères aue l'embargo existant pratique.
ment sur leurs propriétés mobilières
serait levé à la condition que ces
maisons ferment définitivement leurs
bureaux cessant toute activité coin-
merciale
A L' « OFFICIEL »
Paris, 24 janvier. Le Journal Of-
ficiel publie ce matin (éducation na-
tionale)
Par arrêté, le Conseil supérieur de
l'Instruction publique est convoqué en
sesslon ordinaire le lundi 6 février
1939. La durée de cette session est Sxée
à quatre Jours.
Dernières nouvelles sportives
LUTTE
NOUVELLE VICTOIRE
DU CANADIEN YVON ROBERT
PAR 23 Janvier. Le Canadien
Yvon Robert, champion du monde de
catch, qui, Il y a quinze jours, battit
le Français Deglane, a remporté oe
aolr une nouvelle victoire en triom
paajat de l'Allemand Stembonl.
EN ESPAGNE
L'AVANCE SE POURSUIT LE LONG DE LA COTE
ET MANRESA EST MENACÉE
Buroos, 23 janvier (de source natio-
naliste). On annonce que les forces
nationalistes se trouvent a quatre
kilomètres de Manresa, après l'occupa-
tion du Pico del ColL
Dana les autres secteurs, notamment
le long de la cote et dans la région de
San-Saturnino, l'avance se poursuit
rapidement.
Dans le nord. les nationalistes se
sont emparés de Fora et de Biasca.
Le communique de Salamanque
Salamahpue, 23 janvier. Voici le
communiqffué officiel du grand quar-
tier général
Sur le front de Catalogne, l'avance
de nos troupes continue dans plusieurs
secteurs à l'heure où ce communiqué
est rédigé.
En denors des villages et des posi-
tions indiqués dans l'extrait du com-
muniqué officiel d'aujourd'hui, nous
avons occupé et dépassé
Dans le secteur nord, les villages de
Claret de La Aguda, ainsi que les posi-
tions du pic Foradada, l'ermitage de
Los Apostoles et le pic Cruz.
Dans le secteur central, les villages
de San Mateo de Bages, Fonollosa. Cas-
tell Pullit del Boix ,Arrabal de las Oli-
veras, Pierote, ainsi que les positions
de Cantorra, pic Jaume-Baix, La Mêlera, Popla de Montgros,
Serrai de Finégros et le pic Mata.
Dans le secteur Sud les villages de
San-Lorenzo, de Hortons, La Torre-Ra-
mona, Subirats, Gelida. Castellvi de
Rosanes, San-Esteban de Sasroviras.
Ordal, Onesa de Bonesvalls, Arrabal de
la Barceloneta, Bejez, Garraf et les
positions du Pic Serra et Pozo Merni,
El Castillo, Pic Creus Arragal, Pic Ber-
nat, Sierra de la Guardia et Sierra de
Comaroja.
A l'heure où ce communiqué est ré-
digé, le nomore des prisonniers s'élève
à 2.152. L'ennemi a abandonné plu-
sieurs centaines de morts et une gran-
de quantité de matériel.
Pas d'avance sensible »,
dit le communiqué
gouvernemental
FRONT DE Catalogue, 23 janvier (de
source gouvernementale). Sur l'en-
semble des secteurs, la lutte s'est pour-
suivie aujourd'hui avec acharnement.
Dans le secteur de la côte. au Nord de
Sitges, les nationalistes ont déclenché
trois furieux assauts pour essayer de
prendre pied sur les flancs du massif
de Garaf. Les républicains, établis sur
ces positions depuis deux jours, ont eu
le temps de construire des fortifica-
tions de campagne et, bénéficiant de
l'avantage que leur donne le terrain,
empêchent par leurs feux croisés toute
avance de l'adversaire.
Les rebelles, partant de Villafranca
des Panades, ont commencé leur mou-
vement enveloppant par la route qui
descend sur Gava. Jusqu'ici leurs ter»
tatives ont été contenues.
Dans le secteur de Cartorells, la lutte
s'est poursuivie et, le long du Rio Llo-
bregat. dont les républicains tiennent
la rive gauche d'un côté et s'appuient
sur l'extrémité du massif de Montcan
pour défendre la rive droite. la lutte,
quoique très violente, n'a permis aux
rebelles de marquer aucun avantage
imposant.
En résumé. la journée n'a pas valu
d'avance sensible aux rebelles, et rien
d'essentiel n'a été entamé dans la ligne
de défense républicaine.
Barcelone bombardée
Barckloui, 23 janvier. A 8 h. 30,
plusieurs trimoteurs Heinckel-IH »
ont bombardé la ville à trois reprises.
Le bombardement a duré une demi-
heure Oa déplore quelques victimes.
Les morts causés par les douze oom-
bardements qu'a subis hier Barcelone
se chiffrent il. l'heure actuelle à 49 et
celui des blessés atteint la centaine,
dont quelques-uns dans un état très
grave.
A 16 heures, six trimoteurs bombar-
daient de nouveau la zone du port de
Barcelone. Une heure après, ouatre
trimoteurs ont renouvelé l'attaque sur
le même endroit qui a été a nouveau
bombardé il. 16 h. 30 par trois trimo-
teurs
Trois avions ont bombardé le cœur
de la vieille ville ce soir, vers 10 heures.
Les bombes sont tombées dans les
petites ruelles autour de la cathédrale.
On compte jusqu'à présent trois morts
et une dizaine de b.essés.
Les dix bombardements qui ont eu
lieu aujourd'hui ont fait un total de
40 morts et de 120 blessés.
Le gouvernement demeure
à Barcelone
Barcelone, 23 janvier. A l'issue
d'un Conseil des Ministres qui a siégé
cette nuit, le communiqué suivant a
été publié
c Le Conseil des Ministres a décidé
de rendre publique la décision du
Gouvernement de maintenir sa rési-
dence il. Barcelone, bien que. depuis
quelque temps, il ait déjà pris les
mesures nécessaires pour faire tace a
toute éventualité et assurer le travail
continu de l'administration de l'Etat
et le travail du Gouvernement et de
les préserver des perturbations eau-
séea par les continuelles agressions
aériennes dont est l'objet Barcelone.
c Le Conseil des Ministres a exa-
miné la situation créée par l'offenalve
franquiste et il a décidé de nommer
une commission pour présider il. l'or-
ganisation d'une évacuation ordonnée
et méthodique de la population civile
qui serait gênée par les travaux de
fortifications et de défense. Enfin. le
Gouvernement a décidé de proclamer
l'état de guerre sur tout le territoire
de la République.
Valercx, 23 janvier. Le poste de
radiodiffusion de Valence a difluaé
une allocution du général Miaja an-
nonçant la proclamation de 4 l'état de
guerre » dans tout le paya. Cette
mesure marque la dernière phase pré-
vue par la Constitution et se substitue
à l'état d'alarme » et comporte
l'attribution de l'autorité suprême
dans la zone du centre au général
Miaja.
Mais l'évacuation
des administrations est commencée
Barcelone, 23 janvier ide source
gouvernementale). Chaque dépar-
tement ministériel a commencé à
transférer en lieux sûrs les archives
les plus importantes. En outre, si les
c i r constances l'exigeaient brusque-
ment, une représentation de chaque
ministère pourrait aussitôt fonction-
ner dans une zone moins directement
menacée que Barcelone.
La presque totalité du Parquet de la
province de Barcelone s'est transférée
dans la zone nord de la Catalogne.
Les détenus pour espionnage, les con-
damnés à mort. les prévenus pour ac-
tes graves envers le régime, ont été, en
outre, éloignés de Barcelone.
Les nationalistes ont déjà désigné
un maire pour Barcelone
BuRGos 23 janvier. Les autorités
nationalistes ont désigné comme maire
de Barcelone M. Miguel Mateu. gros
industriel, président du conseil d'admi-
nistration d'Hispano-Suiza et de l'In-
dustrie Electrique d'Andorre.
L'escale de Barcelone suspendue
pour les avions d'Air-France
Paris, 23 janvier. La Compagnie
Air-France fait savoir que les autori-
tés de Barcelone ayant, pour des rai-
sons d'ordre militaire, ordonné l'éva-
cuation de l'aéroport de Prat de Lla-
breyat, l'escale de Barcelone est provi-
soirement suspendue.
Les précautions américaines
Washington, 23 janvier. Le dépar-
tement de la Marine a reçu un mes-
sage de l'amiral Lackey. commandant
l'escadre américaine en Europe, annon-
çant que le cro'ssur Omaha arrivera de-
main 24 janvier, vers 10 heures, au lar-
ge de Caldetas. prêt à procéder à l'éva-
cuation des citoyens américains rési-
dant à Barcelone.
Pour l'évacuation
des sujets anglais
LONDRES, 23 janvier. On mande
de Barcelone à l'Agence Reuter
Les sujets britanniques désirant
quitter Barcelone. ont été priés par les
fonctionnaires du consulat et de l'am-
bassade dr se rendre à bord du des-
troyer Greyhound, ce soir ou demain
matin, au plus tard.
Plusieurs vapeurs britanniques
gravement touchés
au cours de bombardements
sur Barcelone
L'un d'eux aurait coulé
LONDRES 23 janvier. On mande de
Barcelone à 1'Agence Reuter Cinq
bâtiments britanniques on: été touches
aujourd'hui au cours des raids se-
riens. Les quartiers de l'équipage du
vapeur Dover Abbey ont été détruits
par une bombe nationaliste ce matin.
Un autre navire britannique, le Stan-
brook aurait été attaqué et touché à
7 milles au large L'Alrican Mariner,
déjà endommagé précédemment, au-
rait coulé. Le lieutenant William Mac
Ckllan a été tué.
Le Thorpe Bay a été gravement
atteint un lieutenant, dont on ignore
encore le nom a été tué. Enfin, la
proue du Huntress a été déchirée en
quatorze endroits.
Un cargo français est coulé
LONDRES, le 23 janvier (de notre cor-
respondant special). Le cargo fran-
çais Yolande, de 1.800 tonnes, du port
de Marseille, a été bombardé dans le
port de Barcelone et a coulé.
LE MEURTRE DE JUGUET
On recherche à Paris
l'éventuel complice de l'Italien
Paris, 23 janvier. M. BoLet, colla-
borateur de M. Roches, chef de la bri-
gade spéciale, parti de Bordeaux cet
après-midi, est arrivé ce soir vers 21
heures, à la police judiciaire, où il a
apporté à M. Goret, inspecteur prin-
cipal, le rapport de l'interrogatoire subi
par Giuseppe Reslale. Ce rapport ne
fait que conarmer les déclarations pré-
cédentes du meurtrier.
Les recherches s'orientent mainte-
nant sur le complice que le meurtrier
prétend avoir eu.
L'inspecteur Boilet a quitté la police
judiciaire à 22 heures pour se rendre
42, rue d'Angoulême, où Resiale a dé-
claré avoir séjourné du 28 décembre au
5 Janvier, alors que l'hôtelier prétend
ne pas le connaître.
D'autre part, on annonce que M. Ro-
ches poursuivra demain ses recherchée
à Bordeaux. Une fois les formalités ac-
complies, il rentrera dans la soirée à
Paris, ramenant vraisemblablement
Giuseppe Resiale.
Le comte Ciano,
la frontière yougoslave,
se dit très satisfait
des entretiens de Belgrade
Belgrade, 23 janvier. L'Agence
Avala communique que le train spécial
dans lequel se trouve le comte Ciano
est arrivé à la frontière italo-yougo-
slave, à Rakek. à 11 h.0 ce matin.
Le comte Ciano a reçu à ce moment
les journalistes, auxquels U a déclaré
notamment
c Comme vous avez pu voir dans le
communiqué publié hier soir, les ré-
sultats de nos travaux sont très im-
portants pour l'apaisement dans cette
partie de l'Europe.
c En quittant la Yougoslavie amie.
je dois exprimer particufièrement mes
sentiments profonds et sincères à
l'adresse du prince régent Paul. Le
président Stoyadinovitch et moi, nous
avons la meilleure volonté de faciliter
l'apaisement entier et la collaboration
générale dans le bassin danubien.
Chaque acte diplomatique de l'Ita-
lie dans ce sens s'effectue dans le cadre
de l'axe Rome-Berlin, c'est-à-dire Italle
fasciste et Allemagne natlonale-socia-
liste.
LE COMTE CIA NO
IRA-T-IL A BERLIN
A LA FIN DU MOIS ?
Rou, 23 Janvier. Le bruit court
que le comte Galéazzo Ciano se ren-
drait à Berlin à la fin du mois pour
assister aux manifestations de l'anni-
versaire de l'arrivée au pouvoir du na-
tional-socialisme.
Aucune information autorisée ne
permet pour le moment de confirmer
ce bruit.
RHUMATISMES
Ah I ces douleurs rhumatismales. ces
courbaturée ces maux de reins 1 Vous
Alpes 7 Voilà le remède énergique qui
remet le sang i neuf assouplit les
articulations et voue rend alerte 1 Llsea
plutOt cette lettre prise parmi
19.000 attestations
(visibles en nos bureaux)
Vierzon, le 4 novembre 1938.
Je tiens vous annoncer que le Dépu-
ratit des Alpes m'a entièrement délivrée
des maux de reins dont le soutirais de-
puis longtemps. Croyez que le suis heu.
reuse de laire connaître ce produit Qut
m'a rendu la santé.
Mme Ou; Labordï,
Rue de Bourges, à Vierson [Cher).
Le DtpuraUt des Alpes, remède tris
efficace, est aussi très avantageux
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mois au moins), 24 fr. 60. Demi-bou-
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explique comment le sang provoque ou
peut combattre les maladies. Envoi gra-
tuit, sans frais d'expédition, ni obliga-
tion de commander. Ecrire Laboratoi-
res Escalier, 62, Chemin de Bonne a
Oap (H.-A.l.
EN RADE DE DUNKERQUE
UN BATEAU FAIT SAVOIR
QUE LE FEU EST DANS SA CALE
Duhkerque, 23 janvier. Le bateau
à moteurs Danois-Asia, de la compa-
gnie Est-Asiatique, venant de Saigon
à Dunkerque avec un chargement de
5.400 tonnes de maïs, faisait savoir ce
matin qu'il avait le feu dans la cale
numéro 4.
L'Acte est arrivée en rade de Dun-
kerque à 21 h. 30 mais la tempête
souffle du Nord-Est avec une extrême
violence, et, les écluses du port étant
consignées, il est impossible au navire
d'entrer dans le bassin.
L'Asia sera incessamment amenée
dans l'avant-port. Les pompiers, déjà
alertés, seront conduits aussitôt à bord.
UN HYDRAVION ANGLAIS
AMERIT AVEC DIFFICULTE
AUX ABORDS DE BASTIA
Des pêcheurs secourent
les neuf occupants
MAMELLE, 23 janvier. Le centre
d'aviation de Marignane a intercepté
plusieurs appels émanant d'un appa-
reil anglais qui a dû amérir près de
Bastia, dans l'étang de Bigaglla. Des
bateaux de pêche ont pu difficilement
l'approcher et le ravitailler en essence,
car le vent d'ouest soufflait avec vlo-
lence.
Dans la soirée, le vent ayant encore
augmenté et l'appareil n'ayant pu re-
parti:, les patrons des embarcations
se sont organisés pour prendre à leurs
bords les passagers et l'équipage qui,
aussitôt débarqués, sont partis pour
Bastia.
Il s'agissait d'un hydravion anglais
affecte à la ligne des Indes et qui avait
quitté Biindisi ce matin vers 6 heures.
A bord se trouvaient 5 hommes
d'équipage et 4 passagers.
EN QUELQUES UGNES
Paris. M. Daladier a préside, au
ministère de la Guerre, une réunion du
Comité dea carburants.
Ttmnt. Une mission militaire you-
goslave, composée d'officiers supérieurs,
est arrivée à Sestrlères, où eue visite I
un* poudrer!
CALVADOS
LA CARTOUCHERIE
DE MONDEVILLE ECHAPPE
A UNE CATASTROPHE
Un incendie a édaté près
d'un vaste dépôt d'explosif
Cean, .e 23 janvier. (De notre ré-
daction). On frémit en pensant à
ce qu'il fut advenu 1 Mondeville si,
au cours de la nuit de dimanche à
ltladi, le vent, par Lhalheur. eut souf-
fle dans une direction opposée à celle
qu'il avait. Etant donné sa violence,
il est probable qu'une véritable catas-
trophe eut ete alors a enregistrer
Il était environ 22 h. 16: lorsque les
deux veilleurs de nuit effectuant une
ronde à travers l'atelier ae fabrication
aperçurent soudain les signes révéla-
teurs d'un foyer d'incendie couvant
dans la chaufferie. Cette bâtisse de
dimensions modestes abrite deux chau-
dières assurant le chauffage central
de l'établissement et divers appa-
reils moteurs. Mais, particularité gra-
ve, elle s'élève à deux mètres peine
d'un très vaste magasin renfermant
des stocks dt tulminate de mercure.
mélinite et autres explosifs. On con-
çoit dès lora tout le danger présenté
par la proximité de ce sinistre latent.
et c'est avec une extrême diligence
que les veilleurs alertèrent télephoni-
quement le corps des sapeurs pompiers
esennals, cependant que le concierge
prévenait l'ingénieur militaire princi-
pal Perdrizet sous-directeur de la car-
toucherie. Hélas La charpente de la
chaufferie étant ancienne brûlait avec
une facilité terrifiante et lorsque nos
pompiers, sou.: les ordres du capitaine
Bonza. arrivèrent sur les lieux en mo-
to-pompe. un tiers de .a toiture était
déjà consumé. Le vent. par bonheur.
soufflait aans une direction opposée
au dépôt d'explosifs et projetait ainsi
flammes et étincelles hors du champ où
leur venue eut pu déclencher la catas-
trophe.
Immédiatement, tes pompiers déplo-
yèrent leurs manches à eau jusqu'à
tres de jà. cependant qu'une première
lutte contre le feu était entamée à
l'aide de seaux. La mise en batterie
n'alla pas sans difficultés, étant donné
l'etat du terrain bouleversé par les im-
portants travaux actuellement en cours
dans l'établissement et détrempé par .a
pluie. Bientôt pourtant, les tances en-
traient en action et au bout de longs
efforts le fléat: était circonscrit. Vers
1 h. 15 du matin. tout danger pouvait
être considéré comme écarté. Il n'en
restait pas moins que le toit de la
chaufferie était entièrement détruit.
Dégâts bien minimes somme toute, au
regard Je l'immensité de la catastro-
phe que nos sapeurs, le vent aidant,
sont parvenus à éluder.
La brigade de gendarmerie de Co-
lombelles s'était rendue sur les lieux
dès l'alerte, et apporta son concours
aux soldats du feu qui. vers 1 h. 30,
avaient regagné leur casernement.
CULTIVATEURS, ELEVEURS
MARCHANDS
fcvant de oonclure vos marches, uses nos
spécialement de La Vlllptte. les foireu et
marchés de la région, les Halle* Cea-
tral»» rie Pari*
LOIRE-INFER'E
UN CARGO NORVEGIEN
S'ECHOUE EN LOIRE
AU LARGE DE CORDEMAIS
Et une drague coule en amont
du pont de la Madeleine
Naitcs, 23 janvier (de notre rédao.
tion)
La Loire en crue ne peut manquer
de provoquer des accidents et. aujour-
d'hui, il en a été enregistré deux que
voici
Au début de l'après-midi, le steamer
norvegien Sulètie chargé de 3.000 ton-
nes de charbon, s'est échoué sur un
banc de sable qui, vraisemblablement.
s'était déplacé sous la violence du cou-
rant, au lieu dit Le Baracon. près de
la Paille. dans l'alignement qui donne
le chenal, au large de Cordemais.
L'Abeille n- 2 de la Société de Sauve-
tage et de Remorquage est aussitôt
partie sur les lieux à toutes Hns utiles.
Elle devait hàler le navire vers 18 h. 30*
c'est-à-dire à l'heure de la pleine mer
et l'on estimait qu'il devait accom-
plir sa mission sans difficulté puis.
que le Suléve était attendu à Nantes
pour 21 heures
Une drague privée, appartenant
la Société Les Sables de Loire à a
coulé en Loire, hier après-midi, en
amont du pont de la Madeleine
Fort heureusement, il n'y eut aucun
accident de personne â déplorer. La
drague qui repose au fond du fleuve
n'est pas visible actuellement en raison
de la hauteur de l'eau.
Une barque chavire en Loire
Deax noyés
Ancehis, 23 janvier Ide notre rédac-
tion). Dimanche, vers 15 h. 30. un
dramatique accident s'est produit en
Loire, à 2 kilomètres environ d'Ance-
nis, dans les circonstances suivantes
MM. Cochet Pierre, 31 ans Poilane,
26 ans, cultivateurs aux Brevets, com-
mune de Drain, et Vallée, 19 ans. bou-
langer a Drain, étaient allés en bateau
chercher des fagots dans l'Ile Coton.
Ils s'apprêtaient à regagner la rive, le
vent soufflait en tempête, soulevant
des vagues énormes. lorsqu'arrives au
milieu du bras de Loire qui sépare l'Ile
Coton de la rive. la barque se tourna
en travers du courant et les lames la
firent chavirer. Les trois occupants fu-
rent aussitôt emportés par le courant
et deux d'entre eux coulèrent presque
aussitôt M. Cochet et le jeune Vallee.
M. Poilane put s'aggriper à une épave
d bateau et se maintenir à la surface
Jusqu'à l'arrivée des témoins qui à terre
avaient assisté impuissants à ce drame
et qui purent le ramener sain et sauf
à la rive.
1 l'heure où nous écrivons, les corps
des deux victimes ne sont pas encore
retrouvés, l'état de la Loire rendant les
recherches très difficiles.
M. Vallée était célibataire, mais M.
Cochet laisse une veuve et quatre petits
enfants.
Aux familles des victimes. l'Ouest-
Eclair adresse ses vives condoléances.
(joignant que nos Pâtes mises
en contact direct avec le carton
de nos boites puissent prendre
une odeur quelconque ou
s'imprégner d'humidifé.nous
avons soin de les mettre à
labri.dans un soc imperméable
qui les isole complètement du
carton .Cette précaution têmoi.
qne de notre souci daméliarer
la présentation dé nos Produits et de notre désir de satisfaire
legoût délicat des Consommateurs fidèles à notre Marque
RIVOIRE&CARRET
Problème ? 249
1. D'une mantere prématurée. I1
Informerais III Manque d'abondan-
ce alcool écossais IV La ptue grande
figure de l'ancien testament; preSie
V. Raisonnables /etn.i. 1. Jeune
Troyen qui suivit Enee en Italie VU,
Département. obtint VIII. Pr«0xe
QUI indique réunion: extaausse. IX
Boissons anglaises: ancien nom de l'Ir-
lande. X. Excessif en grandeur ou en
grosseur: partie d'une poulie, XI.
Mauvais œil
VERTICALEMENT
L Instrument musical 2. Deux Ist-
;res de Padoue »; peu fréquentée.
Dessecûement 4. Oermandrees: en
3haldee: ne onlle pas par son mtelli-
rence o Célérités, dorait les pyra-
niaes tf Aoreviation géographique;
jeux lettres de t Martinique ». 1 Pro-
loin. aux confias de :a P:cardte: poe..
sede. 8. Prison, souvent souterraine,
3U l'on enfermait a Rome les esclaves.
9 Petite terme, planète. 10 Pair»
sonner lentement une clocne de manier»
]ue le battant trappe ct'un seul côte et
par coups espaces; existence 11 En
matière de; célèbre Historien français ne
Marte UUYON.
Solution du Problème N" 248
Le gouvernement français
se préoccupe déjà
des mesures prendre
pour répondre à l'afflux
de réfugiés d'Espagne
P/uus, 13 Janvier. IL Edouard
.Daladier a reçu ce matin 1I. Georges
Bonnet, qui l'a mis au courant des
.derniers événements d'Espagne.
D'autre part. M. Georges Bonnet a
reçu à la fin de la matinée M. Alvarez
del Vayo. ministre des Affaires étran-
gères d'Espagne, qui était accompagné
de M. Pascua, ambassadeur d'Espagne
à Paris.
Il est vraisemblable que la conver-
sation a porte sur la situation en
Espagne après l'avance nationaliste
notamment sur le problème des rétu-
giés gouvernementaux. Dans les mi-
lieux dirigeants de paris on examine
les mesures à prendre dans le cas où
un afflux considérable de réfugiés se
produirait à la frontière franco-espa-
gnole.
Actuellement on ne constate aucun
exode ni aucun mouvement particulier.
le long de la frontière, qui puisse né-
cessiter des dispositions particulières.
Les revendications de l'ItaGe
« Il s'agit d patrimoine
français »,
dit la « Gazette de Cologne »
BERLm, 23 janvier. Oommentant
le deuxième débat de politique étran-
gère qui va se poursuivre à la Cham-
bre française, la Gazette DE Cologke se
félicite de l'attitude qu'ont eue des
orateurs comme M. Elbel et des ap-
plaudissements qu'ils ont recueillis.
Parlant du difiérend franco-italien,
la Gazette DE Cologne fait remarquer
que la France repousse avec une una-
nimité complète et avec la plus grande
résolution l'idée d'un Munich médi-
terranéen. c Les sentiments des parle-
mentaires français, ajoute l'organe
rhénan, n'ont fait que compléter ceux
qu'à exprimés le gouvernement en de-
un seul pouce de terrain à Tlta-
« Cest là. fait observer la Gazette
de Cologhe, une décision d'une grande
portée. On ne saurait se contenter de
relever qu dans l'affaire tchèque,
M. Daladier a lait plusieurs fois des
déclarations qui. par la suite, se sont
avérées vides de contenu. Cette fois.
le problème est différent Les reven-
dications italiennes ont créé dans le
peuple français un état d'eitprit qui
n'a rien à faire avec celui de l'été et
de l'automne 1938.
c Naguère, les Français se deman-
daient s'il valait vraiment la peine de
prendre les armes pour une construc-
tion poütique englobant contre leur
volonté trois millions et demi d'AUe-
mands. Mais cette fois il s'agit du
patrimoine national français
Le aeul point qui préoccupe Vopi-
nion française est de savoir dans
quelle mesure l'Angleterre soutiendra
la France en face de »
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actuellement disponibles.
Les Japonais inviteraient
les commerçanfs étrangers
d'Hankéou
à fermer leurs portes
Chakghai. 23 janvier. On apprend
de bonne source que les autorités ja-
ponaises de Hankéou auraient infor-
mé les maisons de commerce étran-
gères aue l'embargo existant pratique.
ment sur leurs propriétés mobilières
serait levé à la condition que ces
maisons ferment définitivement leurs
bureaux cessant toute activité coin-
merciale
A L' « OFFICIEL »
Paris, 24 janvier. Le Journal Of-
ficiel publie ce matin (éducation na-
tionale)
Par arrêté, le Conseil supérieur de
l'Instruction publique est convoqué en
sesslon ordinaire le lundi 6 février
1939. La durée de cette session est Sxée
à quatre Jours.
Dernières nouvelles sportives
LUTTE
NOUVELLE VICTOIRE
DU CANADIEN YVON ROBERT
PAR 23 Janvier. Le Canadien
Yvon Robert, champion du monde de
catch, qui, Il y a quinze jours, battit
le Français Deglane, a remporté oe
aolr une nouvelle victoire en triom
paajat de l'Allemand Stembonl.
EN ESPAGNE
L'AVANCE SE POURSUIT LE LONG DE LA COTE
ET MANRESA EST MENACÉE
Buroos, 23 janvier (de source natio-
naliste). On annonce que les forces
nationalistes se trouvent a quatre
kilomètres de Manresa, après l'occupa-
tion du Pico del ColL
Dana les autres secteurs, notamment
le long de la cote et dans la région de
San-Saturnino, l'avance se poursuit
rapidement.
Dans le nord. les nationalistes se
sont emparés de Fora et de Biasca.
Le communique de Salamanque
Salamahpue, 23 janvier. Voici le
communiqffué officiel du grand quar-
tier général
Sur le front de Catalogne, l'avance
de nos troupes continue dans plusieurs
secteurs à l'heure où ce communiqué
est rédigé.
En denors des villages et des posi-
tions indiqués dans l'extrait du com-
muniqué officiel d'aujourd'hui, nous
avons occupé et dépassé
Dans le secteur nord, les villages de
Claret de La Aguda, ainsi que les posi-
tions du pic Foradada, l'ermitage de
Los Apostoles et le pic Cruz.
Dans le secteur central, les villages
de San Mateo de Bages, Fonollosa. Cas-
tell Pullit del Boix ,Arrabal de las Oli-
veras, Pierote, ainsi que les positions
de Cantorra, pic Jaume-
Serrai de Finégros et le pic Mata.
Dans le secteur Sud les villages de
San-Lorenzo, de Hortons, La Torre-Ra-
mona, Subirats, Gelida. Castellvi de
Rosanes, San-Esteban de Sasroviras.
Ordal, Onesa de Bonesvalls, Arrabal de
la Barceloneta, Bejez, Garraf et les
positions du Pic Serra et Pozo Merni,
El Castillo, Pic Creus Arragal, Pic Ber-
nat, Sierra de la Guardia et Sierra de
Comaroja.
A l'heure où ce communiqué est ré-
digé, le nomore des prisonniers s'élève
à 2.152. L'ennemi a abandonné plu-
sieurs centaines de morts et une gran-
de quantité de matériel.
Pas d'avance sensible »,
dit le communiqué
gouvernemental
FRONT DE Catalogue, 23 janvier (de
source gouvernementale). Sur l'en-
semble des secteurs, la lutte s'est pour-
suivie aujourd'hui avec acharnement.
Dans le secteur de la côte. au Nord de
Sitges, les nationalistes ont déclenché
trois furieux assauts pour essayer de
prendre pied sur les flancs du massif
de Garaf. Les républicains, établis sur
ces positions depuis deux jours, ont eu
le temps de construire des fortifica-
tions de campagne et, bénéficiant de
l'avantage que leur donne le terrain,
empêchent par leurs feux croisés toute
avance de l'adversaire.
Les rebelles, partant de Villafranca
des Panades, ont commencé leur mou-
vement enveloppant par la route qui
descend sur Gava. Jusqu'ici leurs ter»
tatives ont été contenues.
Dans le secteur de Cartorells, la lutte
s'est poursuivie et, le long du Rio Llo-
bregat. dont les républicains tiennent
la rive gauche d'un côté et s'appuient
sur l'extrémité du massif de Montcan
pour défendre la rive droite. la lutte,
quoique très violente, n'a permis aux
rebelles de marquer aucun avantage
imposant.
En résumé. la journée n'a pas valu
d'avance sensible aux rebelles, et rien
d'essentiel n'a été entamé dans la ligne
de défense républicaine.
Barcelone bombardée
Barckloui, 23 janvier. A 8 h. 30,
plusieurs trimoteurs Heinckel-IH »
ont bombardé la ville à trois reprises.
Le bombardement a duré une demi-
heure Oa déplore quelques victimes.
Les morts causés par les douze oom-
bardements qu'a subis hier Barcelone
se chiffrent il. l'heure actuelle à 49 et
celui des blessés atteint la centaine,
dont quelques-uns dans un état très
grave.
A 16 heures, six trimoteurs bombar-
daient de nouveau la zone du port de
Barcelone. Une heure après, ouatre
trimoteurs ont renouvelé l'attaque sur
le même endroit qui a été a nouveau
bombardé il. 16 h. 30 par trois trimo-
teurs
Trois avions ont bombardé le cœur
de la vieille ville ce soir, vers 10 heures.
Les bombes sont tombées dans les
petites ruelles autour de la cathédrale.
On compte jusqu'à présent trois morts
et une dizaine de b.essés.
Les dix bombardements qui ont eu
lieu aujourd'hui ont fait un total de
40 morts et de 120 blessés.
Le gouvernement demeure
à Barcelone
Barcelone, 23 janvier. A l'issue
d'un Conseil des Ministres qui a siégé
cette nuit, le communiqué suivant a
été publié
c Le Conseil des Ministres a décidé
de rendre publique la décision du
Gouvernement de maintenir sa rési-
dence il. Barcelone, bien que. depuis
quelque temps, il ait déjà pris les
mesures nécessaires pour faire tace a
toute éventualité et assurer le travail
continu de l'administration de l'Etat
et le travail du Gouvernement et de
les préserver des perturbations eau-
séea par les continuelles agressions
aériennes dont est l'objet Barcelone.
c Le Conseil des Ministres a exa-
miné la situation créée par l'offenalve
franquiste et il a décidé de nommer
une commission pour présider il. l'or-
ganisation d'une évacuation ordonnée
et méthodique de la population civile
qui serait gênée par les travaux de
fortifications et de défense. Enfin. le
Gouvernement a décidé de proclamer
l'état de guerre sur tout le territoire
de la République.
Valercx, 23 janvier. Le poste de
radiodiffusion de Valence a difluaé
une allocution du général Miaja an-
nonçant la proclamation de 4 l'état de
guerre » dans tout le paya. Cette
mesure marque la dernière phase pré-
vue par la Constitution et se substitue
à l'état d'alarme » et comporte
l'attribution de l'autorité suprême
dans la zone du centre au général
Miaja.
Mais l'évacuation
des administrations est commencée
Barcelone, 23 janvier ide source
gouvernementale). Chaque dépar-
tement ministériel a commencé à
transférer en lieux sûrs les archives
les plus importantes. En outre, si les
c i r constances l'exigeaient brusque-
ment, une représentation de chaque
ministère pourrait aussitôt fonction-
ner dans une zone moins directement
menacée que Barcelone.
La presque totalité du Parquet de la
province de Barcelone s'est transférée
dans la zone nord de la Catalogne.
Les détenus pour espionnage, les con-
damnés à mort. les prévenus pour ac-
tes graves envers le régime, ont été, en
outre, éloignés de Barcelone.
Les nationalistes ont déjà désigné
un maire pour Barcelone
BuRGos 23 janvier. Les autorités
nationalistes ont désigné comme maire
de Barcelone M. Miguel Mateu. gros
industriel, président du conseil d'admi-
nistration d'Hispano-Suiza et de l'In-
dustrie Electrique d'Andorre.
L'escale de Barcelone suspendue
pour les avions d'Air-France
Paris, 23 janvier. La Compagnie
Air-France fait savoir que les autori-
tés de Barcelone ayant, pour des rai-
sons d'ordre militaire, ordonné l'éva-
cuation de l'aéroport de Prat de Lla-
breyat, l'escale de Barcelone est provi-
soirement suspendue.
Les précautions américaines
Washington, 23 janvier. Le dépar-
tement de la Marine a reçu un mes-
sage de l'amiral Lackey. commandant
l'escadre américaine en Europe, annon-
çant que le cro'ssur Omaha arrivera de-
main 24 janvier, vers 10 heures, au lar-
ge de Caldetas. prêt à procéder à l'éva-
cuation des citoyens américains rési-
dant à Barcelone.
Pour l'évacuation
des sujets anglais
LONDRES, 23 janvier. On mande
de Barcelone à l'Agence Reuter
Les sujets britanniques désirant
quitter Barcelone. ont été priés par les
fonctionnaires du consulat et de l'am-
bassade dr se rendre à bord du des-
troyer Greyhound, ce soir ou demain
matin, au plus tard.
Plusieurs vapeurs britanniques
gravement touchés
au cours de bombardements
sur Barcelone
L'un d'eux aurait coulé
LONDRES 23 janvier. On mande de
Barcelone à 1'Agence Reuter Cinq
bâtiments britanniques on: été touches
aujourd'hui au cours des raids se-
riens. Les quartiers de l'équipage du
vapeur Dover Abbey ont été détruits
par une bombe nationaliste ce matin.
Un autre navire britannique, le Stan-
brook aurait été attaqué et touché à
7 milles au large L'Alrican Mariner,
déjà endommagé précédemment, au-
rait coulé. Le lieutenant William Mac
Ckllan a été tué.
Le Thorpe Bay a été gravement
atteint un lieutenant, dont on ignore
encore le nom a été tué. Enfin, la
proue du Huntress a été déchirée en
quatorze endroits.
Un cargo français est coulé
LONDRES, le 23 janvier (de notre cor-
respondant special). Le cargo fran-
çais Yolande, de 1.800 tonnes, du port
de Marseille, a été bombardé dans le
port de Barcelone et a coulé.
LE MEURTRE DE JUGUET
On recherche à Paris
l'éventuel complice de l'Italien
Paris, 23 janvier. M. BoLet, colla-
borateur de M. Roches, chef de la bri-
gade spéciale, parti de Bordeaux cet
après-midi, est arrivé ce soir vers 21
heures, à la police judiciaire, où il a
apporté à M. Goret, inspecteur prin-
cipal, le rapport de l'interrogatoire subi
par Giuseppe Reslale. Ce rapport ne
fait que conarmer les déclarations pré-
cédentes du meurtrier.
Les recherches s'orientent mainte-
nant sur le complice que le meurtrier
prétend avoir eu.
L'inspecteur Boilet a quitté la police
judiciaire à 22 heures pour se rendre
42, rue d'Angoulême, où Resiale a dé-
claré avoir séjourné du 28 décembre au
5 Janvier, alors que l'hôtelier prétend
ne pas le connaître.
D'autre part, on annonce que M. Ro-
ches poursuivra demain ses recherchée
à Bordeaux. Une fois les formalités ac-
complies, il rentrera dans la soirée à
Paris, ramenant vraisemblablement
Giuseppe Resiale.
Le comte Ciano,
la frontière yougoslave,
se dit très satisfait
des entretiens de Belgrade
Belgrade, 23 janvier. L'Agence
Avala communique que le train spécial
dans lequel se trouve le comte Ciano
est arrivé à la frontière italo-yougo-
slave, à Rakek. à 11 h.0 ce matin.
Le comte Ciano a reçu à ce moment
les journalistes, auxquels U a déclaré
notamment
c Comme vous avez pu voir dans le
communiqué publié hier soir, les ré-
sultats de nos travaux sont très im-
portants pour l'apaisement dans cette
partie de l'Europe.
c En quittant la Yougoslavie amie.
je dois exprimer particufièrement mes
sentiments profonds et sincères à
l'adresse du prince régent Paul. Le
président Stoyadinovitch et moi, nous
avons la meilleure volonté de faciliter
l'apaisement entier et la collaboration
générale dans le bassin danubien.
Chaque acte diplomatique de l'Ita-
lie dans ce sens s'effectue dans le cadre
de l'axe Rome-Berlin, c'est-à-dire Italle
fasciste et Allemagne natlonale-socia-
liste.
LE COMTE CIA NO
IRA-T-IL A BERLIN
A LA FIN DU MOIS ?
Rou, 23 Janvier. Le bruit court
que le comte Galéazzo Ciano se ren-
drait à Berlin à la fin du mois pour
assister aux manifestations de l'anni-
versaire de l'arrivée au pouvoir du na-
tional-socialisme.
Aucune information autorisée ne
permet pour le moment de confirmer
ce bruit.
RHUMATISMES
Ah I ces douleurs rhumatismales. ces
courbaturée ces maux de reins 1 Vous
Alpes 7 Voilà le remède énergique qui
remet le sang i neuf assouplit les
articulations et voue rend alerte 1 Llsea
plutOt cette lettre prise parmi
19.000 attestations
(visibles en nos bureaux)
Vierzon, le 4 novembre 1938.
Je tiens vous annoncer que le Dépu-
ratit des Alpes m'a entièrement délivrée
des maux de reins dont le soutirais de-
puis longtemps. Croyez que le suis heu.
reuse de laire connaître ce produit Qut
m'a rendu la santé.
Mme Ou; Labordï,
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tion de commander. Ecrire Laboratoi-
res Escalier, 62, Chemin de Bonne a
Oap (H.-A.l.
EN RADE DE DUNKERQUE
UN BATEAU FAIT SAVOIR
QUE LE FEU EST DANS SA CALE
Duhkerque, 23 janvier. Le bateau
à moteurs Danois-Asia, de la compa-
gnie Est-Asiatique, venant de Saigon
à Dunkerque avec un chargement de
5.400 tonnes de maïs, faisait savoir ce
matin qu'il avait le feu dans la cale
numéro 4.
L'Acte est arrivée en rade de Dun-
kerque à 21 h. 30 mais la tempête
souffle du Nord-Est avec une extrême
violence, et, les écluses du port étant
consignées, il est impossible au navire
d'entrer dans le bassin.
L'Asia sera incessamment amenée
dans l'avant-port. Les pompiers, déjà
alertés, seront conduits aussitôt à bord.
UN HYDRAVION ANGLAIS
AMERIT AVEC DIFFICULTE
AUX ABORDS DE BASTIA
Des pêcheurs secourent
les neuf occupants
MAMELLE, 23 janvier. Le centre
d'aviation de Marignane a intercepté
plusieurs appels émanant d'un appa-
reil anglais qui a dû amérir près de
Bastia, dans l'étang de Bigaglla. Des
bateaux de pêche ont pu difficilement
l'approcher et le ravitailler en essence,
car le vent d'ouest soufflait avec vlo-
lence.
Dans la soirée, le vent ayant encore
augmenté et l'appareil n'ayant pu re-
parti:, les patrons des embarcations
se sont organisés pour prendre à leurs
bords les passagers et l'équipage qui,
aussitôt débarqués, sont partis pour
Bastia.
Il s'agissait d'un hydravion anglais
affecte à la ligne des Indes et qui avait
quitté Biindisi ce matin vers 6 heures.
A bord se trouvaient 5 hommes
d'équipage et 4 passagers.
EN QUELQUES UGNES
Paris. M. Daladier a préside, au
ministère de la Guerre, une réunion du
Comité dea carburants.
Ttmnt. Une mission militaire you-
goslave, composée d'officiers supérieurs,
est arrivée à Sestrlères, où eue visite I
un* poudrer!
CALVADOS
LA CARTOUCHERIE
DE MONDEVILLE ECHAPPE
A UNE CATASTROPHE
Un incendie a édaté près
d'un vaste dépôt d'explosif
Cean, .e 23 janvier. (De notre ré-
daction). On frémit en pensant à
ce qu'il fut advenu 1 Mondeville si,
au cours de la nuit de dimanche à
ltladi, le vent, par Lhalheur. eut souf-
fle dans une direction opposée à celle
qu'il avait. Etant donné sa violence,
il est probable qu'une véritable catas-
trophe eut ete alors a enregistrer
Il était environ 22 h. 16: lorsque les
deux veilleurs de nuit effectuant une
ronde à travers l'atelier ae fabrication
aperçurent soudain les signes révéla-
teurs d'un foyer d'incendie couvant
dans la chaufferie. Cette bâtisse de
dimensions modestes abrite deux chau-
dières assurant le chauffage central
de l'établissement et divers appa-
reils moteurs. Mais, particularité gra-
ve, elle s'élève à deux mètres peine
d'un très vaste magasin renfermant
des stocks dt tulminate de mercure.
mélinite et autres explosifs. On con-
çoit dès lora tout le danger présenté
par la proximité de ce sinistre latent.
et c'est avec une extrême diligence
que les veilleurs alertèrent télephoni-
quement le corps des sapeurs pompiers
esennals, cependant que le concierge
prévenait l'ingénieur militaire princi-
pal Perdrizet sous-directeur de la car-
toucherie. Hélas La charpente de la
chaufferie étant ancienne brûlait avec
une facilité terrifiante et lorsque nos
pompiers, sou.: les ordres du capitaine
Bonza. arrivèrent sur les lieux en mo-
to-pompe. un tiers de .a toiture était
déjà consumé. Le vent. par bonheur.
soufflait aans une direction opposée
au dépôt d'explosifs et projetait ainsi
flammes et étincelles hors du champ où
leur venue eut pu déclencher la catas-
trophe.
Immédiatement, tes pompiers déplo-
yèrent leurs manches à eau jusqu'à
tres de jà. cependant qu'une première
lutte contre le feu était entamée à
l'aide de seaux. La mise en batterie
n'alla pas sans difficultés, étant donné
l'etat du terrain bouleversé par les im-
portants travaux actuellement en cours
dans l'établissement et détrempé par .a
pluie. Bientôt pourtant, les tances en-
traient en action et au bout de longs
efforts le fléat: était circonscrit. Vers
1 h. 15 du matin. tout danger pouvait
être considéré comme écarté. Il n'en
restait pas moins que le toit de la
chaufferie était entièrement détruit.
Dégâts bien minimes somme toute, au
regard Je l'immensité de la catastro-
phe que nos sapeurs, le vent aidant,
sont parvenus à éluder.
La brigade de gendarmerie de Co-
lombelles s'était rendue sur les lieux
dès l'alerte, et apporta son concours
aux soldats du feu qui. vers 1 h. 30,
avaient regagné leur casernement.
CULTIVATEURS, ELEVEURS
MARCHANDS
fcvant de oonclure vos marches, uses nos
spécialement de La Vlllptte. les foireu et
marchés de la région, les Halle* Cea-
tral»» rie Pari*
LOIRE-INFER'E
UN CARGO NORVEGIEN
S'ECHOUE EN LOIRE
AU LARGE DE CORDEMAIS
Et une drague coule en amont
du pont de la Madeleine
Naitcs, 23 janvier (de notre rédao.
tion)
La Loire en crue ne peut manquer
de provoquer des accidents et. aujour-
d'hui, il en a été enregistré deux que
voici
Au début de l'après-midi, le steamer
norvegien Sulètie chargé de 3.000 ton-
nes de charbon, s'est échoué sur un
banc de sable qui, vraisemblablement.
s'était déplacé sous la violence du cou-
rant, au lieu dit Le Baracon. près de
la Paille. dans l'alignement qui donne
le chenal, au large de Cordemais.
L'Abeille n- 2 de la Société de Sauve-
tage et de Remorquage est aussitôt
partie sur les lieux à toutes Hns utiles.
Elle devait hàler le navire vers 18 h. 30*
c'est-à-dire à l'heure de la pleine mer
et l'on estimait qu'il devait accom-
plir sa mission sans difficulté puis.
que le Suléve était attendu à Nantes
pour 21 heures
Une drague privée, appartenant
la Société Les Sables de Loire à a
coulé en Loire, hier après-midi, en
amont du pont de la Madeleine
Fort heureusement, il n'y eut aucun
accident de personne â déplorer. La
drague qui repose au fond du fleuve
n'est pas visible actuellement en raison
de la hauteur de l'eau.
Une barque chavire en Loire
Deax noyés
Ancehis, 23 janvier Ide notre rédac-
tion). Dimanche, vers 15 h. 30. un
dramatique accident s'est produit en
Loire, à 2 kilomètres environ d'Ance-
nis, dans les circonstances suivantes
MM. Cochet Pierre, 31 ans Poilane,
26 ans, cultivateurs aux Brevets, com-
mune de Drain, et Vallée, 19 ans. bou-
langer a Drain, étaient allés en bateau
chercher des fagots dans l'Ile Coton.
Ils s'apprêtaient à regagner la rive, le
vent soufflait en tempête, soulevant
des vagues énormes. lorsqu'arrives au
milieu du bras de Loire qui sépare l'Ile
Coton de la rive. la barque se tourna
en travers du courant et les lames la
firent chavirer. Les trois occupants fu-
rent aussitôt emportés par le courant
et deux d'entre eux coulèrent presque
aussitôt M. Cochet et le jeune Vallee.
M. Poilane put s'aggriper à une épave
d bateau et se maintenir à la surface
Jusqu'à l'arrivée des témoins qui à terre
avaient assisté impuissants à ce drame
et qui purent le ramener sain et sauf
à la rive.
1 l'heure où nous écrivons, les corps
des deux victimes ne sont pas encore
retrouvés, l'état de la Loire rendant les
recherches très difficiles.
M. Vallée était célibataire, mais M.
Cochet laisse une veuve et quatre petits
enfants.
Aux familles des victimes. l'Ouest-
Eclair adresse ses vives condoléances.
(joignant que nos Pâtes mises
en contact direct avec le carton
de nos boites puissent prendre
une odeur quelconque ou
s'imprégner d'humidifé.nous
avons soin de les mettre à
labri.dans un soc imperméable
qui les isole complètement du
carton .Cette précaution têmoi.
qne de notre souci daméliarer
la présentation dé nos Produits et de notre désir de satisfaire
legoût délicat des Consommateurs fidèles à notre Marque
RIVOIRE&CARRET
Problème ? 249
1. D'une mantere prématurée. I1
Informerais III Manque d'abondan-
ce alcool écossais IV La ptue grande
figure de l'ancien testament; preSie
V. Raisonnables /etn.i. 1. Jeune
Troyen qui suivit Enee en Italie VU,
Département. obtint VIII. Pr«0xe
QUI indique réunion: extaausse. IX
Boissons anglaises: ancien nom de l'Ir-
lande. X. Excessif en grandeur ou en
grosseur: partie d'une poulie, XI.
Mauvais œil
VERTICALEMENT
L Instrument musical 2. Deux Ist-
;res de Padoue »; peu fréquentée.
Dessecûement 4. Oermandrees: en
3haldee: ne onlle pas par son mtelli-
rence o Célérités, dorait les pyra-
niaes tf Aoreviation géographique;
jeux lettres de t Martinique ». 1 Pro-
loin. aux confias de :a P:cardte: poe..
sede. 8. Prison, souvent souterraine,
3U l'on enfermait a Rome les esclaves.
9 Petite terme, planète. 10 Pair»
sonner lentement une clocne de manier»
]ue le battant trappe ct'un seul côte et
par coups espaces; existence 11 En
matière de; célèbre Historien français ne
Marte UUYON.
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