Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1934-05-14
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 135307 Nombre total de vues : 135307
Description : 14 mai 1934 14 mai 1934
Description : 1934/05/14 (Numéro 13703). 1934/05/14 (Numéro 13703).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Description : Collection numérique : BIPFPIG35 Collection numérique : BIPFPIG35
Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6596438
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/01/2011
La Fête Ifioii pi d'Arc
a ctc célébrée à Rennes avec éclat
(Photo-cliché «L'Ouest-Eclalr».)
0 Les troupes, face à la sta tue, rendent les honneurs.
Dans toute la France, on a célébré
hier la fête de Jeanne d'Arc, héroïne
nationale. A Rennes, cette manifesta-
tion s'est déroulée par un temps ma-
gnifique et avec tout l'éclat désirable,
en présence de milliers de personnes
tfnoto-cjiche L'OUest-Eclair
M. LE PRÉFET BODENAN
ET M. LE GÉNÉRAL GUITRY
massées autour de la place du Palais.
Cette cérémonie fut émouvante et le
programme s'épuisa comme l'avait
voulu le président du comité de la fé-
te, M. Bourgault-Ducoudray, secondé
par M. F. Simon.
A 8 heures, des salves d'artillerie
tirèrent les Rennais de leur sommeil
et leur rappelait que le moment était
venu de célébrer la fête de la sainte
dont la statue avait été érigée sur les
marches du Palais de Justice, dans un
décor de verdure et sur un fond tri-
colore.
'̃ La messe à la Mitropole
Comme chaque année, avait lieu, à
9 heures, à la Métropole, qui, pour la
circonstance avait été richement déco-
ne. une cérémonie religieuse à la-
'quelle assistèrent les autorités, les so-
̃ ciétés, les école,, les groupements et
les délégations.
Nous y avons noté la présence de M.
Moine,- secrétaire général de la Pré-
fecture, représentant M. le Préfet; M.
le général Guitry, commandant la 1C
région M. Langlois, premier prési-
dent à li Cour d'Appel; M. Sauty.
procureur général; M. Leclech, prési-
dent du Tribunal Civil M. Guillot.
''procureur de la République; M. le gé-
néral Rivière; M. de la Bourdonnaye,
'de nombreux officiers de la garnison
(Photo-cliche « L uni'; i Eclair
M. LE PRÉFET c
dépose une gerbe au pied de la statue. s
et les membres du comité organisa-
teur.
Parmi les sociétés qui y avaient en-
voyé une délégation, on notait les
Combattants de -1870, l'U. N. C., la
Croix.Rouge, l'Union des Femmes de
France./les Grands Mutilés, Le Sou-
venir Français. les Médaillés Militai-
res, Veuves de Guerre et Ascen-
dants, «tfs. Guides de France, les grou-
pements Scouts, la Ligue Patrioti-
que des Françaises, Les Noëlistes, le
Cercle Ste-Paule, l'Union Catholique,
les Unions Paroissiales, la Fédération
St.Yves, les Jeunesses Patriotes, puis
la Société de la Légion d'Honneur, les
officiers et sous-officiers de réserve.
les groupements des Anciens des Régi-
ments, les Blessés du Poumon, les Fils
des Tués, les Pupilles de la Nation, les
Hospitaliers Sauveteurs Bretons, les
groupements catholiques des Chemins
de fer de l'Etat. Parmi les écoles, on
notait, les Lycées de garçons et filles,
le Collège St-Vincent, l'Institution
St-Martin, l'Ecole Normale d'Institu-
teurs, le Pensionnat St-Etienne, les
patronages. l'Abri du Soldat, l'Ecole
Normale d'Institutrices, l'Ecole Pri-
maire Supérieure, le Cercle Jeanne
d'Arc, etc..
La cérémonie religieuse se déroula
sous la présidence de Mgr Mignen.
Pendant la messe, les chœurs de la
maîtrise de la Cathédrale, sous la di-
rection de M. l'abbé Bazin, maître de
Chapelle, exécutèrent Ecce Johanna
Virgo, de l'abbé Inry; Sanctus et Be-
nedictus, de Palestrina; Jeanne d'Arc,
de Bach.
Pendant la messe eut lieu une quête
qui fut faite par Mme Bouffard et M.
le colonel Vallarché; Mme Hacard et
M. Caron de la Carrière Mme Le
(Photo-cliche « L Ouest-Eclair ».)
MONSEIGNEUR MIGNEN
vient déposer une gerbe,
Cars et M. Angot; Mme Anjot et le
lieutenant Moinet; Mme Patay et M.
Boleili; Mme Moinet et M. Kerangal
des Essarts; Mlle Le Noël et le lieute-
nant Bouteville; Mlle Michel et M.
Bottier du Raincy.
Le défilé
A l'issue de la cérémonie religieuse,
le cortège qui devait se rendre à la
statue de Jeanne-d'Arc se forme sur
la place de Bretagne. En tête venait
l'harmonie de la Tour d'Auvergne et
les gymnastes de cette société, puis le
comité de Jeanne-d'Arc et les autorités
qui étaient suivies des sociétés patrio-
tiques formées en plusieurs groupes
réparés par les Guides de France, les
Eclaireurs et les Scouts; venaient en-
suite les délégations des écoles et les
différents groupements de la ville
Pendant ce temps, arrivait sur la
place du Palais, musique en tête, un
détachement du 41 R. I. sous la con-
duite du colonel Layer. qui encadrait
les drapeaux de nos régiments le 41'
RI., le 70- le 10' R.A.D.. le T R.A., le
5(K R.A et le 3' R.A. Les troupes se
rangèrent face au Palais de Justice,
les drapeaux occupant le centre.
Peu après, arrivait par la rue Na-
tionale le cortège, précédé de l'harmo-
nie « La Tour d'Auvergne » et des dra-
peaux des différentes sociétés.
Place du Palais
A l'arrivée de M. le Préfet d'Ule-et-
Vilaine et de M. le Général comman-
dant la X' Région, les troupes pré-
sentent les armes et la musique joue la
Marseillaise. Aussitôt après. M. le Pré-
fet, au nom du Gouvernement, vint dé-
poser une gerbe de fleurs devant la
statue de Jeanne-d'Arc. Monseigneur
l'Archevêque de Rennes, au nom de
l'Eglise, M. le Général commandant la
X' Région, au nom de l'Armée., et M.
Château, représentant M. le Maire de
Rennes. au nom de la ville, vinrent
successivement rendre hommage à
l'héroïne nationale.
Aussitôt après, au commandement de
M. le général Guitry, les troupes font
un droite impeccable et, aux
iccents entraînants de la musique mi-
maire. quittent au pas cadencé la place
!u Palais.
C'est alors que s'ébranle le cortège
les sociétés qui défile devant la statue
de la sainte. Chaque, chef de groupe
ie détache au passage et vient, au nom
:le sa société, déposer une gerbe au
̃Med du socle. Bientôt, les marches du
Palais ne sont plus qu'un magnifique
•pis de fleurs que ne manque pas
de venir admirer la foule, jusque là
contenue par un Impeccable service
d'ordre, organisé par MM. Basilaire,
commissaire central; François, chef de
la Sûreté et Cussonnac. commlualre
de. permanence.
Pendant le défilé, l'harmonie' c La
Tour d'Auvergne » joua avec entrai
Alsace-Lorraine. La- cérémonie était
terminée et lentement la' foule défila
a son tour devant la statue de Jeanne-
d'Arc.
A 10 h. 30, l'harmonie « La Tour
d'Auvergne » donna sur la place du
Palais, un concert qui fut suivi par de
nombreux auditeurs. Cette excellente
phalange de musiciens exécuta divers
morceaux .qui furent très goûtés du
public.
Illuminations
Le soir. Rennes était brillamment
illuminé. De nombreux Rennais se ren-
dirent sur la place du Palais où la
statue de Jeanne-d'Arc était entourée
de guirlandes lumineuses du plus heu
reux effet. L'Hôtel de Ville, le Théàtre
et les édifices publics étaient également
embrasés. La ville avait son air des
grands jours de fête et les maisons de
la place du Palais avaient même pa-
voisé et- illuminé. Rennes avait digne-
ment fêté Jeanne-d'Arc.
En attendant les coureurs
de Paris-Rennes
(Photo-cliché a L'Ouest-Eclair
La foule, rne Alphonse-Guérin, attend l'arrivée des coureurs.
Les rues de Rennes n'ont pas pré-
senté, hier après-midi, une bien grande
animation: il ne pouvait pas en être
autrement, et cela pour plusieurs rai-
sons. D'abord, il faisait un temps su-
perbe et beaucoup de citadins en pro-
fitèrent pour aller courir la campagne.
Il y avait aussi au Vélodrome Munici-
pal une grande réunion cycliste orga-
nisée par le Veloce Club Rennais à la-
quelle prenaient part notamment les
trois as bretons de la vitesse, bien con-
nus de tous les sportifs Marcel Jézo,
Pierre Chapalain et Jo. KergoS. Enfin,
aujourd'hui se courait, sur le long ru-
ban de route de 350 kilomètres qui
sépare Paris de Rennes, cette grande
épreuve cycliste devenue classique
« Paris-Rennes. organisé par le
V., C. R., sous le patronage àe l'Ouest-
Eclair.
C'est pourquoi des milliers et des
milliers de personnes avaient choisi
comme but de promenade le quartier
de la ville où devaient passer les cou-
reurs. Tout le long des trottoirs se
pressaient les spectateurs, massés sur
deux et trois rangs. On voulait voir
de près ces avaleurs de kilomètres.
Français et Belges, luttant pour la
victoire de leurs couleurs. Ils passè-
rent, bronzés par le soleil le visage
couvert de sueur et de poussière, ac-
clamés et encouragés par tous, fon-
çant vers le but. Aux alentours du
vélodrome, la foule était dense, mais
elle fut sage et se maintaint derrière
les barrières. La route était parfaite-
ment dégagée assurant ainsi aux cou-
reurs toute sérénité. L'attente était
longue. L'impatience gagnait tout le
monde, mais tout le monde voulait
voir.
Plus avisés furent ceux qui allèrent
assister à la réunion du Vélodrome
pour tromper l'attente. Ceux-là purent,
en attendant les as de la route, ap-
plaudir les exploits des pistards. Le
programme était copieux et bien com-
posé. En outre, les épreuves se dispu-
tèrent sans ces entr'actes intermina-
bles que l'on constate trop souvent et
toutes se déroulèrent avec la plus
grande régularité. Les coureurs popu-
laires et qui donnent du spectacle. tel
Briens un de nos as régionaux, tels
nos rois de la vitesse Chapalain, Jézo,
Kergoff furent les chéris de la foule
qui les acclama, les ovationna, et ré-
:lama tour d'honneur et re-tour d'hon-
neur.
De temps à autre, par les puissants
haut-parleurs de l'Ouest-Eclair, les
spectateurs sont renseignés sur le pas-
sage des coureurs de Paris-Rennes
dans les localités. A Laval, ils rie sont
plus que 15 en tête. A Vitré, ils ne
sont plus que 8 c'est Schepers, le
Belge. et Le Grevés, le Français, le
vainqueur de l'an dernier, qui mènent
la ronde. Et alors, chacun de faire des
pronostics En général, c'est Le Gre-
vés qui doit gagner, car on sait qu'il
a une méchante pointe de vitesse
au sprint, personne ne le battra. Et
dès ce moment la foule a choisi le
vainqueur ce sera Le Grevès et pas
un autre.
Attention les voilà Déjà arrivent
les voitures des suiveurs; c'est signe
qu'ils ne sont pas loin. Et, en effet,
quelques minutes après, huit diables,
aux maillots vert, orange, bleu, rouge,
débouchent en trombe du couloir sur
la piste. Le petit vert. qui tourne si
bien, c'est Le Grevés. Il est le point de
mire de tous les spectateurs. Les Belges
mènent le sprint, mais c'est Le Grevès
qui doit gagner
Hélas I trols fois hélas Le petit Le
Grevés, qui était certainement le plus
vite du lot, n'a pas gagné: il n'a fini
que second, derrière le Belge Schepers.
Alors, c'est une tempête de cris et de
sifflets dans le vélodrome. La foule, si
sage jusque-là, hurle son désappointe-
ment et sa désapprobation à l'égard
du vainqueur Les huées ne finissent
plus Pourquoi Pourquoi tout ce tin-
tamarre ? Pourquoi cette hostilité ?
Nous avouons ne pas avoir compris,
car, à notre avis, Schepers avait gagné
régulièrement et les juges à l'arri-
vée ont pensé ainsi car Le Grevés
s'était fort mal engagé iL la corde, là
où 11 n'y avait pas de jour et où il ne
pouvait pas passer. Mais la foule est
aveugle. Pour elle le vainqueur, c'était
Le Grevés et pas un autre. Si bien
que le pauvre Belge Schepers, aba-
sourdi par cet accueil si. inamical,
s'en fut vers les douches sans effectuer
le tour d'honneur traditionnel, chargé
des fleurs de la victoire. Regrettons-le.
Schepers a inscrit son nom au pal-
marès il ne déparera pas la collec-
tion, si belle, des vainqueurs de Paris-
Rennes, car c'est un champion qui a
prouvé depuis longtemps ses qualités.
Félicitons-le sincèrement de son ex-
ploit, ainsi que ses sept compagnons
de route qui terminèrent cette randon-
née dans le même temps que lui. Le
8' Paris-Rennes a vécu.
La bénédiction de la première pierre
de l'église Sainte-Thérèse de l'Enf ant-Jésus
(Photo-cliché L'Ouest-Eclair ».)
Hier soir, à 17 heures, a eu lieu la
bénédiction de la première pierre de
l'église Sainte-Thérèse de l'Enfant
Jésus, dans le quartier de Quineleu.
Plusieurs centaines de personnes as-
sistaient à cette imposante cérémonie
célébrée par Mgr Mignen, assisté de
MM. les chanoines Pouet, Gilbert,
Déan et Salmon de M. l'abbé Mouë-
zy et de nombreux servants.
Notre photographie représente la
pose de la première pierre de la nou-
ht fête de l'Etendard à Saint-Etienne
(Photo-cliche « L'Ouest-Eclair
La foule va d'un comptoir à l'autre à travers la cour du patronage St-Gabriel
La fête de l'Etendard débuta hier
matin, par une grand'messe solennelle
au cours de laquelle la Chorale se fit
entendre sous l'habile direction de M.
l'abbé Guéméné, maitre de chapelle.
M. le chanoine Loué, secrétaire de
1 évèche, prononça le panégyrique de
Jeanne-d'Arc, dont il proposa l'exemple
aux jeunes gens de la paroisse.
A l'issue de la cérémonie, après une
première gerbe de fleurs, déposée à
l'église au pied de la statue de la ber-
gère de Domrémy, le cortège, fanfare
en tête, s'en fut porter une couronne
au Panthéon rennais.
LA KERMESSE
AU PATRONAGE SAINT-GABRIEL
Une véritable fête foraine, où ne
manquèrent ni les attractions, ni la
cuisine en plein vent, se déroula au
cercle de la rue Papu. Comme chaque
année, comptoir breton, pâtisserie,
crêpes, buffets, où les pichets de grès
voisinaient avec saucisses chaudes et
galettes, obtinrent le plus franc
succès.
Après le Guignol, sous la direction
de Mlle Michel, où nous vîmes l'horri-
fique < Maison Hantée n, ce fut le
c Palais de la Beauté n, là des arabes,
en chéchias, vous introduisaient par
jeux de glaces, à la contemplation de
vos propres perfections physiques
Au théâtre, on s'esclaffa au spec-
tacle de la Chambre no 13 m, et des
aventures, à l'hôtel, d'un Auvergnat,
campé par M. Brandey, rivalisant avec
un vicomte très sélect, sous les espèces
de M. Marchand. Au dehors, le pick-up
fit entendre, entre autres chants. la
Marche de la Fédération des Patro-
nages.
Le soir, à 20 heures, ce fut le tour
de Robert de Fiers et Caillavet avea
leur opérette pleine de finesse La
coeur a ses raisons et de la désopi-
lante comédie du Docteur, de Bisson
et Thurner. Signalons le succès rem·
porté par M. Marion Le Bastard. dans
Julien de Jullianges, de la première et
Maurice Delimois, de la seconde. Tous
ces actes furent joués avec beaucoup
d'entrain et de naturel. Ce succès fut
d'ailleurs commun à Mmes Jacques
Fontaine, Collette Anne, Francett*
Roux. Noël Musset; Mlle Y. Menet. et
MM. Jan, Legendre, Raymond, Ri-
chard, Barbé, de Sagazan, Marcel Des-
prez. et Roger Henry, la plupart
artistes de la Pie qui Huche
Dans un cirque, qui n'avait rien
envier aux plus confortables barraquea
foraines, les gymnastes, entre deux pa.
rades firent des tours de force et de
souplesse et récoltèrent les bravos, tan-
dis que, sur l'estrade du boniment,
d'accortes espagnoles firent admirer
l'élégance de leurs costumes et l'agi-
lité de leur pas. Un concours des plus
beaux déguisements, auquel ont pris
part ces manolas, eut lieu durant
i après-midi.
Un temps magnifique a favorisé la
kermesse et le succès remporté, fuC
la juste récompense de M. l'abbe Gui-
hard, le dévoué directeur du patronage
et des organisateurs et organisatricel
qui se sont dépensés sans compter.
LA REUNION
DES PLUS GRANDS INVALIDES
DE GUERRE
Les plus grands invalides (titulaires
des art. 10 et 12 de la loi du 31 mars
1919) se sont réunis hier, salle des
Beaux-Arts, sous la présidence d'hon-
neur du camarade Thébault (député).
Le bureau suivant a été constitué
Président, M. Béjeau (commandeur
de la Légion d'honneur) vice-prési-
dent, M. Vasseur trésorier M. Le
Barzic secrétaire. M. Wagner ad-
ministrateur, M. Gilles.
Les camarades présents, au nombre
de 60, ont entendu le camarade Gos,
délégué de la F. D. P. G. 1. de Guerre
dans son exposé sur les revendications
matérielles et morales des G. I. de
leur situation présente devant les pou-
voirs public, de l'œuvre de la Fédé-
ration vis-à-vis de ses membres parti-
cipants et notamment le vote du sta-
tut du grand invalide.
(.Communiqué').
Chez les Etadiants Catholiques
LA FÊTE DES ANCIENS
Hier, dimanche 13 mai, a eu lieu
au Cercle Saint-Yves la fête annuelle
des Anciens qui groupait autour de
M. le chanoine Graland de nombreux
membres (anciens et actuels) de l'As-
sociation des Etudiants Catholiques
Rennais.
La messe fut célébrée à 10 heures,
dans la chapelle de l'oeuvre, par M.
l'abbé Rivière, secrétaire de l'Arche-
vêché. Après une brève réunion, les
congressistes se retrouvèrent autour
d'une table bien servie au restaurant
Gaze.
Au dessert, des toasts furent portés
par M. Pros président du Cercle St-
Yves, par le docteur Poirier, président
des Anciens et par M le chanoine
Graland, qui manifesta toute la joie
que lui causait cette fête tout intime
et cordiale.
RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES
Contentieux, procès. affaires litigieuse»
Mut. loyers, successions. Impôts. etc..
Envoi des renseignements contre ma»
1«* de B fr 50 adressé à l 'Ouejt-EcJa*1
Le Congrès
du Syndicat Professionnel
des P.T.T. (CJ.T.C)
Le congrès du Syndicat Profession-
nel Féminin des P.T.T. (CJ.T.C.) •
continué samedi son programme de
travail.
M. Maurice Guérin étudie la place
et le rôle du syndicalisme des fonc-
tionnaires dans la nation.
Jamais la situation matérielle et
morale des fonctionnaires n'a fait
l'objet de discussions aussi passion-
nées qu'à l'heure actuelle. Ceux-ci
jouent dans l'Etat moderne un rôle
nécessaire que la force même des cho-
ses grandira encore. Leur droit de s*
syndiquer point particulièrement
délicat ne saurait être nié sans in.
compréhension ni injustice.
Au contraire, intelligemment conçu
et sagement pratiqué, le syndicalisme
des fonctionnaires, loin d'être un pré-
judice pour la nation, ne peut que lui
être extrêmement profitable et au sur-
plus nécessaire.
Synthèse trop incomplète de ce
cours d'un intérêt capital, lequel a été
suivi d'un vivant échange de vues.
L'après-midi, M. Michelin, vice-pré.
sident de la C.F.T.C. et président du
Syndicat des Journalistes Français.
donne aux congressistes une causerie
sur la propagande. I1 indique quelques
méthodes et moyens rationnels sus-
ceptibles de favoriser l'expansion da
mouvement syndical chrétien chez les
fonctionnaires et prend occasion de
RENNES ST -MALO
U G. PAGES St-MALO Tél. 24.M.
NOUVEAUX PRIX
Rennes-Saint-Malo. ffi ^PT
Rennea-La Fresnais 13. 21. n
Rennes-La Gouesnière. 14. » 23. n
Les aller et retour sont valables un mois.
AUTO-CARS RUBIS
Paris Ztwvt Ylvierre T^
a ctc célébrée à Rennes avec éclat
(Photo-cliché «L'Ouest-Eclalr».)
0 Les troupes, face à la sta tue, rendent les honneurs.
Dans toute la France, on a célébré
hier la fête de Jeanne d'Arc, héroïne
nationale. A Rennes, cette manifesta-
tion s'est déroulée par un temps ma-
gnifique et avec tout l'éclat désirable,
en présence de milliers de personnes
tfnoto-cjiche L'OUest-Eclair
M. LE PRÉFET BODENAN
ET M. LE GÉNÉRAL GUITRY
massées autour de la place du Palais.
Cette cérémonie fut émouvante et le
programme s'épuisa comme l'avait
voulu le président du comité de la fé-
te, M. Bourgault-Ducoudray, secondé
par M. F. Simon.
A 8 heures, des salves d'artillerie
tirèrent les Rennais de leur sommeil
et leur rappelait que le moment était
venu de célébrer la fête de la sainte
dont la statue avait été érigée sur les
marches du Palais de Justice, dans un
décor de verdure et sur un fond tri-
colore.
'̃ La messe à la Mitropole
Comme chaque année, avait lieu, à
9 heures, à la Métropole, qui, pour la
circonstance avait été richement déco-
ne. une cérémonie religieuse à la-
'quelle assistèrent les autorités, les so-
̃ ciétés, les école,, les groupements et
les délégations.
Nous y avons noté la présence de M.
Moine,- secrétaire général de la Pré-
fecture, représentant M. le Préfet; M.
le général Guitry, commandant la 1C
région M. Langlois, premier prési-
dent à li Cour d'Appel; M. Sauty.
procureur général; M. Leclech, prési-
dent du Tribunal Civil M. Guillot.
''procureur de la République; M. le gé-
néral Rivière; M. de la Bourdonnaye,
'de nombreux officiers de la garnison
(Photo-cliche « L uni'; i Eclair
M. LE PRÉFET c
dépose une gerbe au pied de la statue. s
et les membres du comité organisa-
teur.
Parmi les sociétés qui y avaient en-
voyé une délégation, on notait les
Combattants de -1870, l'U. N. C., la
Croix.Rouge, l'Union des Femmes de
France./les Grands Mutilés, Le Sou-
venir Français. les Médaillés Militai-
res, Veuves de Guerre et Ascen-
dants, «tfs. Guides de France, les grou-
pements Scouts, la Ligue Patrioti-
que des Françaises, Les Noëlistes, le
Cercle Ste-Paule, l'Union Catholique,
les Unions Paroissiales, la Fédération
St.Yves, les Jeunesses Patriotes, puis
la Société de la Légion d'Honneur, les
officiers et sous-officiers de réserve.
les groupements des Anciens des Régi-
ments, les Blessés du Poumon, les Fils
des Tués, les Pupilles de la Nation, les
Hospitaliers Sauveteurs Bretons, les
groupements catholiques des Chemins
de fer de l'Etat. Parmi les écoles, on
notait, les Lycées de garçons et filles,
le Collège St-Vincent, l'Institution
St-Martin, l'Ecole Normale d'Institu-
teurs, le Pensionnat St-Etienne, les
patronages. l'Abri du Soldat, l'Ecole
Normale d'Institutrices, l'Ecole Pri-
maire Supérieure, le Cercle Jeanne
d'Arc, etc..
La cérémonie religieuse se déroula
sous la présidence de Mgr Mignen.
Pendant la messe, les chœurs de la
maîtrise de la Cathédrale, sous la di-
rection de M. l'abbé Bazin, maître de
Chapelle, exécutèrent Ecce Johanna
Virgo, de l'abbé Inry; Sanctus et Be-
nedictus, de Palestrina; Jeanne d'Arc,
de Bach.
Pendant la messe eut lieu une quête
qui fut faite par Mme Bouffard et M.
le colonel Vallarché; Mme Hacard et
M. Caron de la Carrière Mme Le
(Photo-cliche « L Ouest-Eclair ».)
MONSEIGNEUR MIGNEN
vient déposer une gerbe,
Cars et M. Angot; Mme Anjot et le
lieutenant Moinet; Mme Patay et M.
Boleili; Mme Moinet et M. Kerangal
des Essarts; Mlle Le Noël et le lieute-
nant Bouteville; Mlle Michel et M.
Bottier du Raincy.
Le défilé
A l'issue de la cérémonie religieuse,
le cortège qui devait se rendre à la
statue de Jeanne-d'Arc se forme sur
la place de Bretagne. En tête venait
l'harmonie de la Tour d'Auvergne et
les gymnastes de cette société, puis le
comité de Jeanne-d'Arc et les autorités
qui étaient suivies des sociétés patrio-
tiques formées en plusieurs groupes
réparés par les Guides de France, les
Eclaireurs et les Scouts; venaient en-
suite les délégations des écoles et les
différents groupements de la ville
Pendant ce temps, arrivait sur la
place du Palais, musique en tête, un
détachement du 41 R. I. sous la con-
duite du colonel Layer. qui encadrait
les drapeaux de nos régiments le 41'
RI., le 70- le 10' R.A.D.. le T R.A., le
5(K R.A et le 3' R.A. Les troupes se
rangèrent face au Palais de Justice,
les drapeaux occupant le centre.
Peu après, arrivait par la rue Na-
tionale le cortège, précédé de l'harmo-
nie « La Tour d'Auvergne » et des dra-
peaux des différentes sociétés.
Place du Palais
A l'arrivée de M. le Préfet d'Ule-et-
Vilaine et de M. le Général comman-
dant la X' Région, les troupes pré-
sentent les armes et la musique joue la
Marseillaise. Aussitôt après. M. le Pré-
fet, au nom du Gouvernement, vint dé-
poser une gerbe de fleurs devant la
statue de Jeanne-d'Arc. Monseigneur
l'Archevêque de Rennes, au nom de
l'Eglise, M. le Général commandant la
X' Région, au nom de l'Armée., et M.
Château, représentant M. le Maire de
Rennes. au nom de la ville, vinrent
successivement rendre hommage à
l'héroïne nationale.
Aussitôt après, au commandement de
M. le général Guitry, les troupes font
un droite impeccable et, aux
iccents entraînants de la musique mi-
maire. quittent au pas cadencé la place
!u Palais.
C'est alors que s'ébranle le cortège
les sociétés qui défile devant la statue
de la sainte. Chaque, chef de groupe
ie détache au passage et vient, au nom
:le sa société, déposer une gerbe au
̃Med du socle. Bientôt, les marches du
Palais ne sont plus qu'un magnifique
•pis de fleurs que ne manque pas
de venir admirer la foule, jusque là
contenue par un Impeccable service
d'ordre, organisé par MM. Basilaire,
commissaire central; François, chef de
la Sûreté et Cussonnac. commlualre
de. permanence.
Pendant le défilé, l'harmonie' c La
Tour d'Auvergne » joua avec entrai
Alsace-Lorraine. La- cérémonie était
terminée et lentement la' foule défila
a son tour devant la statue de Jeanne-
d'Arc.
A 10 h. 30, l'harmonie « La Tour
d'Auvergne » donna sur la place du
Palais, un concert qui fut suivi par de
nombreux auditeurs. Cette excellente
phalange de musiciens exécuta divers
morceaux .qui furent très goûtés du
public.
Illuminations
Le soir. Rennes était brillamment
illuminé. De nombreux Rennais se ren-
dirent sur la place du Palais où la
statue de Jeanne-d'Arc était entourée
de guirlandes lumineuses du plus heu
reux effet. L'Hôtel de Ville, le Théàtre
et les édifices publics étaient également
embrasés. La ville avait son air des
grands jours de fête et les maisons de
la place du Palais avaient même pa-
voisé et- illuminé. Rennes avait digne-
ment fêté Jeanne-d'Arc.
En attendant les coureurs
de Paris-Rennes
(Photo-cliché a L'Ouest-Eclair
La foule, rne Alphonse-Guérin, attend l'arrivée des coureurs.
Les rues de Rennes n'ont pas pré-
senté, hier après-midi, une bien grande
animation: il ne pouvait pas en être
autrement, et cela pour plusieurs rai-
sons. D'abord, il faisait un temps su-
perbe et beaucoup de citadins en pro-
fitèrent pour aller courir la campagne.
Il y avait aussi au Vélodrome Munici-
pal une grande réunion cycliste orga-
nisée par le Veloce Club Rennais à la-
quelle prenaient part notamment les
trois as bretons de la vitesse, bien con-
nus de tous les sportifs Marcel Jézo,
Pierre Chapalain et Jo. KergoS. Enfin,
aujourd'hui se courait, sur le long ru-
ban de route de 350 kilomètres qui
sépare Paris de Rennes, cette grande
épreuve cycliste devenue classique
« Paris-Rennes. organisé par le
V., C. R., sous le patronage àe l'Ouest-
Eclair.
C'est pourquoi des milliers et des
milliers de personnes avaient choisi
comme but de promenade le quartier
de la ville où devaient passer les cou-
reurs. Tout le long des trottoirs se
pressaient les spectateurs, massés sur
deux et trois rangs. On voulait voir
de près ces avaleurs de kilomètres.
Français et Belges, luttant pour la
victoire de leurs couleurs. Ils passè-
rent, bronzés par le soleil le visage
couvert de sueur et de poussière, ac-
clamés et encouragés par tous, fon-
çant vers le but. Aux alentours du
vélodrome, la foule était dense, mais
elle fut sage et se maintaint derrière
les barrières. La route était parfaite-
ment dégagée assurant ainsi aux cou-
reurs toute sérénité. L'attente était
longue. L'impatience gagnait tout le
monde, mais tout le monde voulait
voir.
Plus avisés furent ceux qui allèrent
assister à la réunion du Vélodrome
pour tromper l'attente. Ceux-là purent,
en attendant les as de la route, ap-
plaudir les exploits des pistards. Le
programme était copieux et bien com-
posé. En outre, les épreuves se dispu-
tèrent sans ces entr'actes intermina-
bles que l'on constate trop souvent et
toutes se déroulèrent avec la plus
grande régularité. Les coureurs popu-
laires et qui donnent du spectacle. tel
Briens un de nos as régionaux, tels
nos rois de la vitesse Chapalain, Jézo,
Kergoff furent les chéris de la foule
qui les acclama, les ovationna, et ré-
:lama tour d'honneur et re-tour d'hon-
neur.
De temps à autre, par les puissants
haut-parleurs de l'Ouest-Eclair, les
spectateurs sont renseignés sur le pas-
sage des coureurs de Paris-Rennes
dans les localités. A Laval, ils rie sont
plus que 15 en tête. A Vitré, ils ne
sont plus que 8 c'est Schepers, le
Belge. et Le Grevés, le Français, le
vainqueur de l'an dernier, qui mènent
la ronde. Et alors, chacun de faire des
pronostics En général, c'est Le Gre-
vés qui doit gagner, car on sait qu'il
a une méchante pointe de vitesse
au sprint, personne ne le battra. Et
dès ce moment la foule a choisi le
vainqueur ce sera Le Grevès et pas
un autre.
Attention les voilà Déjà arrivent
les voitures des suiveurs; c'est signe
qu'ils ne sont pas loin. Et, en effet,
quelques minutes après, huit diables,
aux maillots vert, orange, bleu, rouge,
débouchent en trombe du couloir sur
la piste. Le petit vert. qui tourne si
bien, c'est Le Grevés. Il est le point de
mire de tous les spectateurs. Les Belges
mènent le sprint, mais c'est Le Grevès
qui doit gagner
Hélas I trols fois hélas Le petit Le
Grevés, qui était certainement le plus
vite du lot, n'a pas gagné: il n'a fini
que second, derrière le Belge Schepers.
Alors, c'est une tempête de cris et de
sifflets dans le vélodrome. La foule, si
sage jusque-là, hurle son désappointe-
ment et sa désapprobation à l'égard
du vainqueur Les huées ne finissent
plus Pourquoi Pourquoi tout ce tin-
tamarre ? Pourquoi cette hostilité ?
Nous avouons ne pas avoir compris,
car, à notre avis, Schepers avait gagné
régulièrement et les juges à l'arri-
vée ont pensé ainsi car Le Grevés
s'était fort mal engagé iL la corde, là
où 11 n'y avait pas de jour et où il ne
pouvait pas passer. Mais la foule est
aveugle. Pour elle le vainqueur, c'était
Le Grevés et pas un autre. Si bien
que le pauvre Belge Schepers, aba-
sourdi par cet accueil si. inamical,
s'en fut vers les douches sans effectuer
le tour d'honneur traditionnel, chargé
des fleurs de la victoire. Regrettons-le.
Schepers a inscrit son nom au pal-
marès il ne déparera pas la collec-
tion, si belle, des vainqueurs de Paris-
Rennes, car c'est un champion qui a
prouvé depuis longtemps ses qualités.
Félicitons-le sincèrement de son ex-
ploit, ainsi que ses sept compagnons
de route qui terminèrent cette randon-
née dans le même temps que lui. Le
8' Paris-Rennes a vécu.
La bénédiction de la première pierre
de l'église Sainte-Thérèse de l'Enf ant-Jésus
(Photo-cliché L'Ouest-Eclair ».)
Hier soir, à 17 heures, a eu lieu la
bénédiction de la première pierre de
l'église Sainte-Thérèse de l'Enfant
Jésus, dans le quartier de Quineleu.
Plusieurs centaines de personnes as-
sistaient à cette imposante cérémonie
célébrée par Mgr Mignen, assisté de
MM. les chanoines Pouet, Gilbert,
Déan et Salmon de M. l'abbé Mouë-
zy et de nombreux servants.
Notre photographie représente la
pose de la première pierre de la nou-
ht fête de l'Etendard à Saint-Etienne
(Photo-cliche « L'Ouest-Eclair
La foule va d'un comptoir à l'autre à travers la cour du patronage St-Gabriel
La fête de l'Etendard débuta hier
matin, par une grand'messe solennelle
au cours de laquelle la Chorale se fit
entendre sous l'habile direction de M.
l'abbé Guéméné, maitre de chapelle.
M. le chanoine Loué, secrétaire de
1 évèche, prononça le panégyrique de
Jeanne-d'Arc, dont il proposa l'exemple
aux jeunes gens de la paroisse.
A l'issue de la cérémonie, après une
première gerbe de fleurs, déposée à
l'église au pied de la statue de la ber-
gère de Domrémy, le cortège, fanfare
en tête, s'en fut porter une couronne
au Panthéon rennais.
LA KERMESSE
AU PATRONAGE SAINT-GABRIEL
Une véritable fête foraine, où ne
manquèrent ni les attractions, ni la
cuisine en plein vent, se déroula au
cercle de la rue Papu. Comme chaque
année, comptoir breton, pâtisserie,
crêpes, buffets, où les pichets de grès
voisinaient avec saucisses chaudes et
galettes, obtinrent le plus franc
succès.
Après le Guignol, sous la direction
de Mlle Michel, où nous vîmes l'horri-
fique < Maison Hantée n, ce fut le
c Palais de la Beauté n, là des arabes,
en chéchias, vous introduisaient par
jeux de glaces, à la contemplation de
vos propres perfections physiques
Au théâtre, on s'esclaffa au spec-
tacle de la Chambre no 13 m, et des
aventures, à l'hôtel, d'un Auvergnat,
campé par M. Brandey, rivalisant avec
un vicomte très sélect, sous les espèces
de M. Marchand. Au dehors, le pick-up
fit entendre, entre autres chants. la
Marche de la Fédération des Patro-
nages.
Le soir, à 20 heures, ce fut le tour
de Robert de Fiers et Caillavet avea
leur opérette pleine de finesse La
coeur a ses raisons et de la désopi-
lante comédie du Docteur, de Bisson
et Thurner. Signalons le succès rem·
porté par M. Marion Le Bastard. dans
Julien de Jullianges, de la première et
Maurice Delimois, de la seconde. Tous
ces actes furent joués avec beaucoup
d'entrain et de naturel. Ce succès fut
d'ailleurs commun à Mmes Jacques
Fontaine, Collette Anne, Francett*
Roux. Noël Musset; Mlle Y. Menet. et
MM. Jan, Legendre, Raymond, Ri-
chard, Barbé, de Sagazan, Marcel Des-
prez. et Roger Henry, la plupart
artistes de la Pie qui Huche
Dans un cirque, qui n'avait rien
envier aux plus confortables barraquea
foraines, les gymnastes, entre deux pa.
rades firent des tours de force et de
souplesse et récoltèrent les bravos, tan-
dis que, sur l'estrade du boniment,
d'accortes espagnoles firent admirer
l'élégance de leurs costumes et l'agi-
lité de leur pas. Un concours des plus
beaux déguisements, auquel ont pris
part ces manolas, eut lieu durant
i après-midi.
Un temps magnifique a favorisé la
kermesse et le succès remporté, fuC
la juste récompense de M. l'abbe Gui-
hard, le dévoué directeur du patronage
et des organisateurs et organisatricel
qui se sont dépensés sans compter.
LA REUNION
DES PLUS GRANDS INVALIDES
DE GUERRE
Les plus grands invalides (titulaires
des art. 10 et 12 de la loi du 31 mars
1919) se sont réunis hier, salle des
Beaux-Arts, sous la présidence d'hon-
neur du camarade Thébault (député).
Le bureau suivant a été constitué
Président, M. Béjeau (commandeur
de la Légion d'honneur) vice-prési-
dent, M. Vasseur trésorier M. Le
Barzic secrétaire. M. Wagner ad-
ministrateur, M. Gilles.
Les camarades présents, au nombre
de 60, ont entendu le camarade Gos,
délégué de la F. D. P. G. 1. de Guerre
dans son exposé sur les revendications
matérielles et morales des G. I. de
leur situation présente devant les pou-
voirs public, de l'œuvre de la Fédé-
ration vis-à-vis de ses membres parti-
cipants et notamment le vote du sta-
tut du grand invalide.
(.Communiqué').
Chez les Etadiants Catholiques
LA FÊTE DES ANCIENS
Hier, dimanche 13 mai, a eu lieu
au Cercle Saint-Yves la fête annuelle
des Anciens qui groupait autour de
M. le chanoine Graland de nombreux
membres (anciens et actuels) de l'As-
sociation des Etudiants Catholiques
Rennais.
La messe fut célébrée à 10 heures,
dans la chapelle de l'oeuvre, par M.
l'abbé Rivière, secrétaire de l'Arche-
vêché. Après une brève réunion, les
congressistes se retrouvèrent autour
d'une table bien servie au restaurant
Gaze.
Au dessert, des toasts furent portés
par M. Pros président du Cercle St-
Yves, par le docteur Poirier, président
des Anciens et par M le chanoine
Graland, qui manifesta toute la joie
que lui causait cette fête tout intime
et cordiale.
RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES
Contentieux, procès. affaires litigieuse»
Mut. loyers, successions. Impôts. etc..
Envoi des renseignements contre ma»
1«* de B fr 50 adressé à l 'Ouejt-EcJa*1
Le Congrès
du Syndicat Professionnel
des P.T.T. (CJ.T.C)
Le congrès du Syndicat Profession-
nel Féminin des P.T.T. (CJ.T.C.) •
continué samedi son programme de
travail.
M. Maurice Guérin étudie la place
et le rôle du syndicalisme des fonc-
tionnaires dans la nation.
Jamais la situation matérielle et
morale des fonctionnaires n'a fait
l'objet de discussions aussi passion-
nées qu'à l'heure actuelle. Ceux-ci
jouent dans l'Etat moderne un rôle
nécessaire que la force même des cho-
ses grandira encore. Leur droit de s*
syndiquer point particulièrement
délicat ne saurait être nié sans in.
compréhension ni injustice.
Au contraire, intelligemment conçu
et sagement pratiqué, le syndicalisme
des fonctionnaires, loin d'être un pré-
judice pour la nation, ne peut que lui
être extrêmement profitable et au sur-
plus nécessaire.
Synthèse trop incomplète de ce
cours d'un intérêt capital, lequel a été
suivi d'un vivant échange de vues.
L'après-midi, M. Michelin, vice-pré.
sident de la C.F.T.C. et président du
Syndicat des Journalistes Français.
donne aux congressistes une causerie
sur la propagande. I1 indique quelques
méthodes et moyens rationnels sus-
ceptibles de favoriser l'expansion da
mouvement syndical chrétien chez les
fonctionnaires et prend occasion de
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