Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1932-08-23
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 23 août 1932 23 août 1932
Description : 1932/08/23 (Numéro 13074). 1932/08/23 (Numéro 13074).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Description : Collection numérique : BIPFPIG35 Collection numérique : BIPFPIG35
Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k659014r
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/01/2011
UN DRAME DE L'ALCOOLISME PRÈS DE SAINT-MALO
POUR FAIRE TAIRE SA BELLE-MÈRE QUI TOUSSAIT
UN CARRIER LUI LANCE UNE CHAISE A LA TÊTE
LA MALHEUREUSE S'EN VA MOURIR
SOUS UN HANGAR
Saikt-Malo, 33 août (De notre
rédaction)':
Le Champ-Hamon, petlt village
adossé dans un coin pittoresque, au
pied du Mont-Dol, sur la route qui
conduit au Vivier-sur-Mer, a été, au
cours de la nuit de dimanche à lundi,
le théâtre d'un drame de l'alcoolisme
oui a causé la mort d'une vieille femme
de 73 ans. Voici, d'après l'enquête à
laquelle nour nous sommes livré sur
place, les circonstances dans lesquel-
les s'est produit ce drame
Le drame
Au Champ-Haman, vivaient les
époux Lebreton, le mail, Louis Lebre-
ton, âgé de 52 ans, carrier, exploitait
lui-même une petite carrière près de
laquelle il s'était fait construire une
modeste maison entourée d'un petit
jardin. Travailleur estimé, Lebreton
n'a qu'un seul défaut il boit, et
qand il est ivre, ce sont des scènes
fréquentes qui se traduisent par des
coups. Deux enfants, une ffllette de
0 ans et un petit garçon de 4 ans,
vivent avec leurs parents. D'autres
enfants, nés d'un précédent mariage,
ont quitté depuis quelque temps la
maison paternelle.
Il y a environ cinq mois, une vieille
grand'mère. la veuve Célestin Le Char-
pentier, née Fanny Desmot, le 11 mai
1858 à Mont-Dol. vint habiter avec sa
fille et son gendre, dans une pièce
de la maison. pauvre masure qui con-
tient pour tout mobilier trois lits,
plus une table, quelque chaises et une
lampe suspension.
Dimanche, Lebreton était allé dans
les campagnes voisines prévenir les
habitants de l'enterrement d'un culti-
vateur des environs, M. Florian Rault,
et, comme il arrive souvent en pareille
circonstance, il avait bu dans la plu-
part des fermes où il s'était arrêté.
I1 était rentré vers minuit, en état
d'ivresse, et ce fut l'occasion d'une
scène violente entre lui et sa femme
qui était couchée.
Au cours de la querelle, la vielle
grand'mère, septuagénaire athsmati-
que, couchée elle aussi, fut prise d'u-
ne quinte de toux. Le carrier l'invita,
sur le ton qu'on devine, à ne plus
tousser et ce lut une aoacussion nou-
velle entre lui et les deux femmes.
Que se passa-t-il alors exacte-
ment ? Les déclarations de Lebreton
et de sa femme ne sont pas concor-
dantes, mais ce que l'on sait, c'est
que le carrier saisit une chaise ce bois
et la lança à toute volée dans la di-
rection du lit de sa belle-mère. La
chaise alla briser la lampe suspension
et s'abattit ensuite sur le crâne de la
vieille femme. La malheureuse ne
voulut pas rester davantage à la mai-
son. Elle se leva et sortit.
Où alla-t-elle ? La discussion termi-
née, la femme Lebreton se levait à
son tour et, après avoir appelé en
vain sa mère, criait à deux voisines,
Mmes Leroy et Chicherie, de l'accom-
pagner pour retrouver la pauvre fem-
me.
Les trois voisines devaient aller
jusqu'au village de Godebourg, pour
rechercher la disparue dont elles ne
purent retrouver la trace.
C'est au matin seulement qu'on al-
lait apprendre ce que la grand'mère
était devenue.
Vers 6 h. 15, M Alexis Dupuy, cul-
rivateur, qui habite & environ 40 me-
tres des époux Lebreton, se rendait
sous un hangard attenant à sa ferme
et y découvrait Mme Lebreton éten-
due sur le sol, ne donnant plus signe
de vie.
M. Dupuy qui, au cours de la nuit,
avait entendu un violente discussion
ehea. ses voisins, pensa qu'un malheur
était arrivé et il prévint son beau-frè-
re, M. Rault. du village de la Moize-
rie qui. à son arrivée, constata que
la veuve Le Charpentier portait des
blessures graves à la tête et qu'elle
était morte. Les deux hommes jeté-
reut, une couverture sur le cadavre et
s'en allèrent prévenir les époux Le-
breton.
M. Macé, maire du Mont-Dol, infor-
mé de ce décès suspect, en avisait
aussitôt la gendarmerie de Dol-de-Bre-
taghe et le docteur Mathieu, qui vint
constater des traces de blessures à la
tête.
Y avait-il eu crime ? Le chef de bri-
gade Mivaille et le gendarme Richard.
après une rapide enquête, s'assuraient
de la personne du gendre et télépho-
naient au Parquet de Saint-Malo, qui
prescrivit de garder Lebreton à vue en
attendant. son arrivée.
1/enqoête du Parqoet
Dans la soirée, vers 16 heures, les
magistrats, MM. Polony, procureur de
la République Gouet, juge d'instruc-
tion et Guio, greffier, arrivaient au
Champ Hamon. accompagnés du floc-
teur Maigné. médecin légiste et de son
aide, Mi Oardrinier.
Lebreton, interrogé le premier, dé-
clara alors qu'au cours de la discus-
sion qu'il avait eue avec sa femme,
er rentrant vers minuit, il avait voulu
faire taire sa belle-mère, qui toussait.
Il avait saisi une chaise, la lançant à
toute volée contre Lz lampe, qu'il vou-
lait' simplement atteindre, prétend-il.
La suspension avait volé en éclates et
la chaise en retombant sur le' lit,
avait atteint la grand'mère.
Les maglgtralls constatèrent que la
poutre à laquelle était -attachée la lam-
pe avait été éraflée, ce qui prouve la
violence du geste.
La femme Lebreton fut ensuite In-
terrogée et ses déclarations furent de
nature à charger son mari. Selon elle.
sa mère s'était trouvée mêlée à la dis-
cussion et c'était alors que son mari
l'avait apostrophée en lui disant
l'ignoble injure e Veux-tu te taire
où Je te casse la `_ Il
Et Il avait alors saisi la chaise pour
la lancer dans le lit, où il atteignit la
grand'mère à la tête
Où est la vérité ? La femme Lebre-
ton a eu dans le passé à se plaindre
de son mari condamné pour violences
sur elle à une peine de prison assez
forte. Les discussions continuelles qui
éclataient dans le ménage permettent
de penser que peut-être elle ne dit pas
exactement ce qui s'est passé. Elle se
plaint d'ailleurs d'avoir été ce matin
même frappée par son mari.
L'autopsie
Pendant l'enquête des magistrats, le
docteur Plaigne et son aide prati-
quaient l'autopsie de la victime. Ils
constataient que la blessure à la tête
n'avait pas causé de fracture du crâne
et que, par conséquent, elle n'avait pu
occasionner la mort. D'autre part, ils
constataient que la veuve Le Charpen-
tier était atteinte d'une maladie de
coeur très accentuée. Ils trouvèrent,
dans les valvules du cœur, des lésions
comme Us n'en avalent pas encore vu
au cours de leur carrière.
S'il faut en croire les conclusions du
praticien, le lancement de la chaise
atteignant la veuve Le Charpentier
aurait déterminé une émotion ayant
causé une congestion cérébrale qui
provoqua la mort.
Dans ces conditions, M. Polony, pro-
cureur de la République, après s'être
concerté avec le juge d'instruction. a
décidé de faire procéder à l'arresta-
tion de Lebreton, qui sera conduit au-
jourd'hui mardi à Saint-Malo pour
être écroué sous une inculpation qui
xra établie ultérleurement.
POUR L'EDUCATION FISCALE
DU CONTRIBUABLE
LES DEBITANTS
DE TABACS
ET LE CREDIT
Débitants de tabacs, utilisez le sys-
tème des achats de tabacs à crédit
institué par le décret du 22 novembre
1837.
Au lieu de faire les avances de fonds
que vous ne récupérez par la suite,
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de vos ventes, demandez au receveur
des contributions indirectes de votre
circonscription les formalités à rem-
plir pour bénficier du crédit.
Ce système vous permettra de régler
plus facilement vos approvisionne-
sans qu'il en résulte pour vous les
lourdes charges qu'entraine le paie-
ment comptant des produits dont
vous prenez livraison dont les entre-
p6ts.
N'hésitez pas à demander le maxi-
mum du crédit auquel vous pouvez
prétendre.
Pour la détermination de ce maxi-
mum les débite sont classés en trois
catégories: Première catégorie: Débits
faisant quatre commandes par mois.
soit quarante-huit par an; deuxième
catégorie: Débits faisant deux com-
mandes par mois, soit vingt-quatre
par an; troisième catégorie: Débits
faisant une commande par mois, soit
douze par an.
Le crédit sera égal au montant des
achat effectués au cours de l'année
précédente divisé par:
48 s'il s'agit d'un débit de la pre-
mière catégorie; 24 s'il s'agit d'un dé-
bit de la deuxième catégorie; 12, s'il
s'agit d'un débit de la troisième ca-
tégorie.
Pour les centres touristiques ou
saisonniers, un mode de calcul spécial
a été établi Les entreposeurs dont
dépendent les débitants de ces centres
fourniront toutes les explications
utiles.
Ne craignez pas de vous renseigner
auprès des représentants de l'Admi-
nistration des Contributions Indirec-
tes et demandez à bénéficier des nom-
breux avantages que vous offre cette
forme de crédit particulièrement inté-
ressante.
(Communiqué du Syndicat National
des Agents des Contributions Indi-
rectesl.
LES SURPRISES
DE LA LANGUE BRETONNE
Quoiqu'en puissent penser certains
chroniqueurs, le Breton est une lan-
gue qu'il faut bien posséder si on
veut en faire des citations à bon es-
cient. Il y a quelques années un jour-
nal parisien, dans sa chronique mon-
daine, rendait compte d'un beau ma-
riage; le marié appartenait a une
vieille famille noble de Bretagne dont
la devise était iout Doue, (volonte de
Dieu): le malheur voulut qu'on im-
primât toul Doué, ce qui veut dire
trou de Dieu, ce qui était bien risible
pour les connaisseurs.
L'enquête sur l'autonomisme bre-
ton, nous en apporta aussi de bien
bonnes; il nous a été donné en bre-
ton, un nombre considérable de noms
des diverses fractions du parti sépa-
ratiste voilà que maintenant on par-
le de leurs drapeaux qui seraient, d'a-
près un confrère, en nombre incalcu-
lable pour War Zav, pour War Araok,
pour War azous, pour Zav da Vrago,
etc. Heureusement qu'un etc.- achè-
ve l'énumération; le chroniqueur mys-
tifié peut s'arrêter à Znv ta Vrago qui
veut dire lève ta cuiotte; il n'y a plus
qu'à tirer l'échelle et rire 1m bda.
LA MORT TRAGIQUE
D'UN ENFANT
Ptrhos-Ouimc, 3a M&t. Le petite
Claude Augeard, 31 mola, dont les pa-
rents sont domiciliéa à Rennes, jouait
en compagnie d'autres enfants sur la
Corniche. soudain le courrier postal de
Trégastel conduit par M. Le Calvez,
par suite d'une fausse manœuvre,
heurta si brutalement Claude Augeard
que le pauvre petit dut être transporté
en hâte dans une clinique de Saint-
Brieuc où il expirait. n avait la poi-
trine défoncée. La gendarmerie a ou-
vert une enquête.
A la famille éplorée, YOuest-EcUOr
adresse ses bien sincères condoléances.
Un avocat parisien taé
dans un accident ci' auto
Lismnc, 33 août. A l'Hôtellerie,
une automobile conduite par I.'me Co-
lombier s'est jetée, après avoir déra <é,
contre un camion.
M. Frank Monnesson, avocat au
barreau de Paris, grièvement blessé,
est décédé. Mme Colombier, moins
grièvement atteinte, a rejoint Paris.
Entré au barreau en 1905, le défunt
était le fils do M. Gustave Mennesson,
avocat à la Cour, ancien bâtonnier,
vice-doyen de l'Ordre.
Un pêcheur foudroyé
CouTAiicis (De notre correspondant)
Samedi dernier, danz la soirée, un
violent ·rage a éclaté le long de nos
côtes. A Regnéville, un pêcheur, M.
Leblanc, inscrit maritime, demeurant
à Annovllle, est mort foudroyé. La
victime, àgee de 43 ans, laisse une
veuve et deux enfants.
Son compagnon de pêche, M. Doré,
de Montmartin-sur-Mer, a été forte-
ment commotionné il a dû s'alita.
On craint pour lui la perte de l'œil
gauche. La barque a été endommagée
par la foudre.
Nous adressons nos sincères condo-
léances à la famille de M. Leblanc.
MORT DE CONGESTION
Poktorsoh, 22 août (De notre cor-'
respondant.) L'hospice de Pontorson
ayant acheté à M. Bertheliot Pierre,
négociant en fourrages, de la paille
à prendre dans un de ses champs, si-
tué à Salnt-Georges-de-Gréhalgne, y
envoya vendredi après-midi, alors
qu'une très grande chaleur sévissait,
M. Clouard Louis, âgé de 40 ans, ainsi
que M. Parcoit Fernand, employés
agricoles à cet établissement, afin de
rapporter le chargement de fourrage.
Dana l'après-midi. M. Clouard se
sentit indisposé, mais continua néan-
moins son travail. Cependant, vers
18 heures, son état ne s'étant pas
amélioré, et attribuant son malaise à
la chaleur, il descendit dans un café
du bourg en compagnie de son cama-
rade, afin de se rafraîchir. A peine
était-il assis qu'il s'affaissa tout à
coup et tomba lourdement sur le sol,
se brisant le maxillaire supérieur.
On prévint aussitôt l'hospice, qui
envoya d'urgence une voiture et un
brancard, sur lequel on plaça M.
Clouard, qui décéda en arrivant à cet
établissement.
Le docteur Jouvin, appelé en hâte,
diagnostiqua une congestion cérébrale,
causée par la forte chaleur.
Cette mort subite a causé une très
grande émotion à l'hospice, où M.
Clouard était très estimé de tout le
monde en général
Le lut
'Aujourd'hui 23 août sainte Jeanne.
Le soleil M lève a 6 h. 66 et se cou-
che a 19 h. 61.
La lune se lève a 22 h 12 et ee cou-
33 Besancon. 32 Marseille Mari-
gnane. Strasbourg 31 Clermont-Fer-
rand Dijon Nancy 30 Perpignan. 29:
Bayonne. St-Raphaël 28 Paris, Saint-
che 6 13 h. 49
Température maxima du 21. Lyon
Maur. Tours 27 Valenciennes. 26
Nnnies. Royan. Lacoubre. 26 Rennes
34 Le Havre. 23 Calais Sc-Inglevetx
21 Brest. 20.
Température minima du 22 août
Bayonne Perpignan. Lyon. 20 Mar-
eetlle. Marignane 19 Parts. St-Maur
Le Havre. Nantes. Nancy Strasbourg
18 Besancon. Toulouse Tours. Rennes
Valenciennes 17 Dijon Breet 16: Ca-
Lals. St-Inglevert, Bordeaux. Clermont-
Ferrand 15 Pau. 17.
Evolution probable de la situation fus-
qu'au 23 août. 18 heure». Le 28 août
à 7 heures la hausse des Iles Britan-
niques sera sur te Danemark de 7 mil-
libars en 24 heures s étendra sur i<
nord-ear de la France plus 6 millibars
La baisse d'Islande sera sur le nord de
la Norvège Une oatsae de moins 2 mil-
libars couvrira la Pologne et l'Autriche
Une autre baisse abordera l'ouest de
l'Europe moins à à moins 3 millibars
Le système orageux actuellement sur la
France va se désagréger sous l'action de
la hausse ri -dessus.
Probabilités pour la Journée
du 2» août
Vrntf il- ,\j. ;i\it>le»
Etat du ciel dans le Nord-Est et
l'Est, ciel demi ou trois-quarts cou-
cert avec éclaircies et rares averses,
suivies d'améliorations. Ailleurs, bru-
meux le matin, ensuite un quart ou
demi couvert avec éclaircies.
Température en hausse à Paris
maximum 27°.
du
Le
p
se lit
St-Bruuo 10.61 a 1
r
Brut 68
Vannes. 3 3t
Un calvaire breton est élevé au Luxembourg
à la mémoire de nos morts
LE MONUMENT. DANS LE MEDAILLON, M. GORDON, DE BREST,
PRESIDENT DE L'AMICALE DU 19> RÉGIMENT D'INFANTERIE
Bruxelles, 22 août. Hier après-
midi, au cimetière de Maissin, dans le
Luxembourg, a été inauguré le monu-
ment aux morts du 19e régiment de
ligne français,. composé en grande
partie de soldats bretons.
Le monument consiste en un au-
thentique calvaire breton du XVe siè-
cle oflert par la commune de Tréhou.
La Fraternelle du 19' de ligne fran-
çais, dissous depuis la guerre, avait
apporté un peu de terre de Bretagne
pour la mêler à la terre où reposent
ses héros.
Près du monument on voyait une
pierre tombale portant l'inscription
française suivante
Ce calvaire breton du XVI' siè-
cle provenant de la commune de Tre-
hou (Finistère), a été érigé dans ce
LE P. LE BOETTE,
Ancien aumônier du 19', prononçant
son allocation
cimetière en l'an 1932 pour veiller sur
le dernier sommeil des soldats bre-
tons et vendéens du XI- Corps d'Ar-
mée, tombés 1er. 22 et 23 août 1914 au
combat de Maissin.
En breton, une inscription dont voi-
ci la traduction
c La meilleure parole, c'est la mort;
car sa voix est profonde; écoutez peu-
ple charitable elle nous dit d'être
des Bretons fidèles. Amis, allez sou-
vent visiter les tombeaux Jos. Per
Le Braz, 1889-1915 ».
Le petit village luxembourgeois était
paré pour la circonstance et partout
flottaient de nombreux drapeaux fran-
çais et belges. Une messe paroissiale
a été célébrée avec l'assistance des
évoques de Quimper et de Namur.
Au cours de l'office, l'abbé Laboet-
té, receteur de Tréhou, ancien aumô-
nier du 19e régiment d'infanterie de
Brest, prononça un sermon où il cé-
lébra la vaillance des enfants de la
Bretagne, qui tombèrent loin de leurs
foyers. Il rappela les liens d'inalté-
rable amitié qui unissent les deux na-
tions scrurs la France et la Belgi-
que et toute la reconnaissance de la
France pour les habitants de Maissin
qui entourent les tombes des glorieux
disparus d'un culte pieux.
Parmi l'assistance qui était présen-
te à l'inauguration du monument, on
remarquait le général Maton, re-
présentant le ministre de la Défense
nationale et l'armée belge; le géné-
ral de Partoumeaux, commandant le
11» Corps de Nantes et représentant
l'armée française; Mgr Dupa=. ¡va-
que de Quimper; Mgr Helen, évêque
de Namur; MM. Legorgeu. sénateur-
maire de Brest; Degrello, député per-
manent du Limbourg. représentant le
gouverneur; Dubois, commissaire d'ar-
rondissement; Gordon, président de
l'Amicale du 19' régiment d'infante-
rie de Brest; le général de Chardigny,
attaché militaire français à Bruxel-
les et d'importantes délégations d'an-
ciens combattants français et belges.
RENSEIGNEMENTS MHJTAIRK8
Recrutement sursis d'Incorporation,
réforme, pensions, etc. S'adresser à
aamus. Ouett-Ectair, Rennes Joindre
i tr en timbrM-Dost* ont" la -vm««
XII* CONGRFS NATIONAt
de la i
FÉDÉRATION DES AMICALES
DE L'ENSEIGNEMENT
CATHOLIQUE DE FRANCE
On noua prie d'insérer:
Des adhésions nombreuses comme»,
cent à parvenir à la permanence -de
viennent de toutes les provinces »sa
Ce congrès mérite de retenir l'et.
tention de tous les amlcalistes de Brs»
tagne, car en plus des orateurs signa-
lés déjà: M. Delabar, Mgr de la Serra
et M. Jean Gulraud, Ils auront le plat.
sir d'entendre Mgr Cry, recteur de la
Faculté Catholique d"Angers, M. An-
toine Lestra, délégué de la Société
d'Education et d'Enseignement et Soa
Excellence Mgr Serrand. évêque de
Saint-Brieuc.
Nous demandons aux membres de
nos amicales catholiques désireux de
prendre part aux seances d'études des
9 et 10 septembre ainsi qu'à la Journée
de clôture de Sainte-Anne d'Auray, la
dimanche 11, d'envoyer sans tarder
leur adhésion à la Permanence, 3,
avenue Victor-Hugo.
Nous faisons appel à tous ceux
qu'intéressent ces questions de l'Ensei-
gnement libre pour qu'ils viennent à
Vannes entendre les orateurs et lea
rapporteurs portés au programme.
Le 9 septembre, à 20 h. 30. une veil-
lée bretonne finira la journée.
Le 10 septembre, à 20 h. 30, après
le discours de Mgr de la Serre, vioe-
recteur de l'Instttut Catholique de
Paris. M. l'abbé Desgranges, député
du Morbihan, prononcPra un discours
sur un sujet intéressant grandement
l'enseignement catholique
C'est dire l'intérêt pour les membres
des amicales catholiques à venir nom-
breux à ces réunions, et à celles de
Vannes, et à la journée de Sainte-
Anne, où ils auront le plaisir d'eo-
tendre Son Excellence Mgr Mignen,
archevêque de Rennes, Son Excellence
Mgr Tréhlou. évêque de Vannes. M.
Jean Gulraud, rédacteur en chef de
La Croix, et le président général de la
Fédération, M. Henri Poupon.
LE HÉRISSON AIME
LES. CARESSES
Johzac, 22 août. Un hérisson ayant
élu domicile dans le jardin de M.
Adrien Guinot. ce dernier a réussi a
inspirer confiance à la bête. Lorsqu'il
l'appelle, elle sort de sa cachette,
s'avance vers lui à petits pas, grimpe
les escaliers, monte sur un banc. but
les genoux et ne s'en retourne qu'après
avoir entendu de bonnes paroles. 2
LA JOURNÉE
14 h. 45. Au Seleci Le Coffret de
Laque.
20 h. 45. Au Seleci Le Coffret de
Laque.
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frite sans rival, i la fois puissant
^^antiseptique et produit de béante.
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En vente dans toutes les Pharmacles
et Magasins de Parfumerie.
L'annuaire de l'A
Nous apprenons que l'Association
Générale des Etudiants fera paraître,
en octobre prochain, un annuaire qui
sera distribué gratuitement aux étu-
diants. Cette petite encyclopédie com-
prendra l'historique de l'Université et
de l'Association, son organisation
actuelle, son affiliation à l'Umon Na-
tionale et à la Confédération Interna-
tionale des Etudiants.
L'annuaire parlera encore du fonc-
tionnement de J'A. G., de sa section
féminine, de son restaurant, de son
journal, et comprendra une liste des
commerçants, médecins, pharmaciens
et dentistes accordant des réductions
aux étudiants de Rennes.
Seule, une publicité bien comprise
a permis aux dirigeants de l'A de faire
paraître cet annuaire dont l'utilité est
évidente.
Le Président de l'A et ses collabora-
teurs font un pressant appel à ceux
des commerçants qui n'ont pas été tou-
chés et remercient bien cordialement
tous ceux qui ont accorde leur concours.
Enfin, l'A nous prie de faire connaî-
tre à nos lecteurs que le 15 septembre
s'ouvrira à l'Office de Logement de l'Asso-
ciation et que les logeurs rennais sont
priés de s'adresser à cet effet, 14, rue
Saint-Yves, où tous renseignements
leur seront donnés.
La grande tombola
an profit des grévistes
de Fougères
Nous rappelons que l'on trouve des
billets pour la tombola organisée au
profit des grévistes de Fougères, à la
Maison du Peuple, de 10 heures à
midi et de 15 à 17 heures.
Le billet est vendu un franc et don-
ne droit à une entrée à la soirée ar-
tistique qui aura lieu le jeudi 25 cou-
rant, salle des fêtes de la Maison du
Peuple et au cours de laquelle aera ti-
rée la tombola.
Principaux lots une bicyclette,
une pendule, une ménagère, un ser-
vice a thé, etc. ete*i
Revision et rectification
de la liste des électeurs
an Tribunal de Commerce
Le Maire de Rennes prévient m
concitoyens que conformément i, l'a*.
ticle 3 de la loi du 8 décembre 18at,
relative à l'élection des juges consu-
laires, la liste des électeurs au T*
bunal de Commerce de Rennes, pour
1932, est actuellement en révision ra
4» Bureau de la Mairie et que, du
1" au 15 septembre 1932, tous le8
commerçants français patentés ou sa-
sociés en nom collectif depuis cinq
ans au moins, les Directeurs des Com-
pagnies françaises antonymes de finan-
ces, de commerce et d'industrie, lu
agents de change, les courtiers de
marchandises et d'assurances mariti-
mes et les femmes auxquelles l'élee-
torat a été confère en vertu de la bl
du 23 janvier 1898, les uns et les autre*
après cinq ans d'exercice et tous. saar
exception, domiciliés depuis cinq ane
au moins dans le ressort du Tribunal,
seront admis à vérifier leur inscription
sur cette liste et A réclamer l'Inscrip-
tion ou la radiation de tout com-
merçant Inscrit ou omis indûrent.
Sont également électeurs dans leur
ressort et admis à vérifier leur 'n»
cription, les membres anciens ou en
exercice des Tribunaux et des Chai»
bres de Commerce. des Chambres con-
sultatives des Arts et Manufactures,
les présidents anciens ou en exercice
des Conseils de Prud'hommes.
Tout électeur qui ne sera pas lat-
crit sur la liste actuellement en rért-
sion ne pourra prendre part aux éleo-
tions des juges consulaires qui auront
lieu dans le courant de l'année 1SM
et avant le 1" décembre 1933.
Une excursion
en forêt de Paimpont
La Cie des Tramways à vapeur
le-et-Vilaine à l'honneur d'informel
le public qu'elle mettra en circulattet
le dimanche 28 aoùt 1932. des tratm
spéciaux à prix réduit à destmaikai
de Plélan et de Paimpont- les-Forges
L'horaire observé sera le suivant
Aller. Rennes-Saint-Cyr, déparf,
8 h. 42; Croix de la Mission. 8 h 6d;
Octroi de St-Cyr, 9 h. 3; Plélan, arti-
vée. 10 h. 34; Paimpont-les-Forfes, à
10 h. 44.
Retour. Paimpont-les-Forge*. 4*
psrt, 18 h. 19: Plélan, 18 h. 29: Bel»
nes, octroi de St-Cyr, arriv.. 20 h M;
Croix de la Mission. 20 h. 18; Saint
Cyr, 20 h. 28.
Prix du billet (aller et retour) 4
francs.
Nota. Les billets pourront Un
pris à l'avance aux gares de Rennes
(Saint-Cyr. Croix de la M'*»d"n. va.
mes et La Touche)*
POUR FAIRE TAIRE SA BELLE-MÈRE QUI TOUSSAIT
UN CARRIER LUI LANCE UNE CHAISE A LA TÊTE
LA MALHEUREUSE S'EN VA MOURIR
SOUS UN HANGAR
Saikt-Malo, 33 août (De notre
rédaction)':
Le Champ-Hamon, petlt village
adossé dans un coin pittoresque, au
pied du Mont-Dol, sur la route qui
conduit au Vivier-sur-Mer, a été, au
cours de la nuit de dimanche à lundi,
le théâtre d'un drame de l'alcoolisme
oui a causé la mort d'une vieille femme
de 73 ans. Voici, d'après l'enquête à
laquelle nour nous sommes livré sur
place, les circonstances dans lesquel-
les s'est produit ce drame
Le drame
Au Champ-Haman, vivaient les
époux Lebreton, le mail, Louis Lebre-
ton, âgé de 52 ans, carrier, exploitait
lui-même une petite carrière près de
laquelle il s'était fait construire une
modeste maison entourée d'un petit
jardin. Travailleur estimé, Lebreton
n'a qu'un seul défaut il boit, et
qand il est ivre, ce sont des scènes
fréquentes qui se traduisent par des
coups. Deux enfants, une ffllette de
0 ans et un petit garçon de 4 ans,
vivent avec leurs parents. D'autres
enfants, nés d'un précédent mariage,
ont quitté depuis quelque temps la
maison paternelle.
Il y a environ cinq mois, une vieille
grand'mère. la veuve Célestin Le Char-
pentier, née Fanny Desmot, le 11 mai
1858 à Mont-Dol. vint habiter avec sa
fille et son gendre, dans une pièce
de la maison. pauvre masure qui con-
tient pour tout mobilier trois lits,
plus une table, quelque chaises et une
lampe suspension.
Dimanche, Lebreton était allé dans
les campagnes voisines prévenir les
habitants de l'enterrement d'un culti-
vateur des environs, M. Florian Rault,
et, comme il arrive souvent en pareille
circonstance, il avait bu dans la plu-
part des fermes où il s'était arrêté.
I1 était rentré vers minuit, en état
d'ivresse, et ce fut l'occasion d'une
scène violente entre lui et sa femme
qui était couchée.
Au cours de la querelle, la vielle
grand'mère, septuagénaire athsmati-
que, couchée elle aussi, fut prise d'u-
ne quinte de toux. Le carrier l'invita,
sur le ton qu'on devine, à ne plus
tousser et ce lut une aoacussion nou-
velle entre lui et les deux femmes.
Que se passa-t-il alors exacte-
ment ? Les déclarations de Lebreton
et de sa femme ne sont pas concor-
dantes, mais ce que l'on sait, c'est
que le carrier saisit une chaise ce bois
et la lança à toute volée dans la di-
rection du lit de sa belle-mère. La
chaise alla briser la lampe suspension
et s'abattit ensuite sur le crâne de la
vieille femme. La malheureuse ne
voulut pas rester davantage à la mai-
son. Elle se leva et sortit.
Où alla-t-elle ? La discussion termi-
née, la femme Lebreton se levait à
son tour et, après avoir appelé en
vain sa mère, criait à deux voisines,
Mmes Leroy et Chicherie, de l'accom-
pagner pour retrouver la pauvre fem-
me.
Les trois voisines devaient aller
jusqu'au village de Godebourg, pour
rechercher la disparue dont elles ne
purent retrouver la trace.
C'est au matin seulement qu'on al-
lait apprendre ce que la grand'mère
était devenue.
Vers 6 h. 15, M Alexis Dupuy, cul-
rivateur, qui habite & environ 40 me-
tres des époux Lebreton, se rendait
sous un hangard attenant à sa ferme
et y découvrait Mme Lebreton éten-
due sur le sol, ne donnant plus signe
de vie.
M. Dupuy qui, au cours de la nuit,
avait entendu un violente discussion
ehea. ses voisins, pensa qu'un malheur
était arrivé et il prévint son beau-frè-
re, M. Rault. du village de la Moize-
rie qui. à son arrivée, constata que
la veuve Le Charpentier portait des
blessures graves à la tête et qu'elle
était morte. Les deux hommes jeté-
reut, une couverture sur le cadavre et
s'en allèrent prévenir les époux Le-
breton.
M. Macé, maire du Mont-Dol, infor-
mé de ce décès suspect, en avisait
aussitôt la gendarmerie de Dol-de-Bre-
taghe et le docteur Mathieu, qui vint
constater des traces de blessures à la
tête.
Y avait-il eu crime ? Le chef de bri-
gade Mivaille et le gendarme Richard.
après une rapide enquête, s'assuraient
de la personne du gendre et télépho-
naient au Parquet de Saint-Malo, qui
prescrivit de garder Lebreton à vue en
attendant. son arrivée.
1/enqoête du Parqoet
Dans la soirée, vers 16 heures, les
magistrats, MM. Polony, procureur de
la République Gouet, juge d'instruc-
tion et Guio, greffier, arrivaient au
Champ Hamon. accompagnés du floc-
teur Maigné. médecin légiste et de son
aide, Mi Oardrinier.
Lebreton, interrogé le premier, dé-
clara alors qu'au cours de la discus-
sion qu'il avait eue avec sa femme,
er rentrant vers minuit, il avait voulu
faire taire sa belle-mère, qui toussait.
Il avait saisi une chaise, la lançant à
toute volée contre Lz lampe, qu'il vou-
lait' simplement atteindre, prétend-il.
La suspension avait volé en éclates et
la chaise en retombant sur le' lit,
avait atteint la grand'mère.
Les maglgtralls constatèrent que la
poutre à laquelle était -attachée la lam-
pe avait été éraflée, ce qui prouve la
violence du geste.
La femme Lebreton fut ensuite In-
terrogée et ses déclarations furent de
nature à charger son mari. Selon elle.
sa mère s'était trouvée mêlée à la dis-
cussion et c'était alors que son mari
l'avait apostrophée en lui disant
l'ignoble injure e Veux-tu te taire
où Je te casse la `_ Il
Et Il avait alors saisi la chaise pour
la lancer dans le lit, où il atteignit la
grand'mère à la tête
Où est la vérité ? La femme Lebre-
ton a eu dans le passé à se plaindre
de son mari condamné pour violences
sur elle à une peine de prison assez
forte. Les discussions continuelles qui
éclataient dans le ménage permettent
de penser que peut-être elle ne dit pas
exactement ce qui s'est passé. Elle se
plaint d'ailleurs d'avoir été ce matin
même frappée par son mari.
L'autopsie
Pendant l'enquête des magistrats, le
docteur Plaigne et son aide prati-
quaient l'autopsie de la victime. Ils
constataient que la blessure à la tête
n'avait pas causé de fracture du crâne
et que, par conséquent, elle n'avait pu
occasionner la mort. D'autre part, ils
constataient que la veuve Le Charpen-
tier était atteinte d'une maladie de
coeur très accentuée. Ils trouvèrent,
dans les valvules du cœur, des lésions
comme Us n'en avalent pas encore vu
au cours de leur carrière.
S'il faut en croire les conclusions du
praticien, le lancement de la chaise
atteignant la veuve Le Charpentier
aurait déterminé une émotion ayant
causé une congestion cérébrale qui
provoqua la mort.
Dans ces conditions, M. Polony, pro-
cureur de la République, après s'être
concerté avec le juge d'instruction. a
décidé de faire procéder à l'arresta-
tion de Lebreton, qui sera conduit au-
jourd'hui mardi à Saint-Malo pour
être écroué sous une inculpation qui
xra établie ultérleurement.
POUR L'EDUCATION FISCALE
DU CONTRIBUABLE
LES DEBITANTS
DE TABACS
ET LE CREDIT
Débitants de tabacs, utilisez le sys-
tème des achats de tabacs à crédit
institué par le décret du 22 novembre
1837.
Au lieu de faire les avances de fonds
que vous ne récupérez par la suite,
sur vos clients, qu'au fur et A mesure
de vos ventes, demandez au receveur
des contributions indirectes de votre
circonscription les formalités à rem-
plir pour bénficier du crédit.
Ce système vous permettra de régler
plus facilement vos approvisionne-
sans qu'il en résulte pour vous les
lourdes charges qu'entraine le paie-
ment comptant des produits dont
vous prenez livraison dont les entre-
p6ts.
N'hésitez pas à demander le maxi-
mum du crédit auquel vous pouvez
prétendre.
Pour la détermination de ce maxi-
mum les débite sont classés en trois
catégories: Première catégorie: Débits
faisant quatre commandes par mois.
soit quarante-huit par an; deuxième
catégorie: Débits faisant deux com-
mandes par mois, soit vingt-quatre
par an; troisième catégorie: Débits
faisant une commande par mois, soit
douze par an.
Le crédit sera égal au montant des
achat effectués au cours de l'année
précédente divisé par:
48 s'il s'agit d'un débit de la pre-
mière catégorie; 24 s'il s'agit d'un dé-
bit de la deuxième catégorie; 12, s'il
s'agit d'un débit de la troisième ca-
tégorie.
Pour les centres touristiques ou
saisonniers, un mode de calcul spécial
a été établi Les entreposeurs dont
dépendent les débitants de ces centres
fourniront toutes les explications
utiles.
Ne craignez pas de vous renseigner
auprès des représentants de l'Admi-
nistration des Contributions Indirec-
tes et demandez à bénéficier des nom-
breux avantages que vous offre cette
forme de crédit particulièrement inté-
ressante.
(Communiqué du Syndicat National
des Agents des Contributions Indi-
rectesl.
LES SURPRISES
DE LA LANGUE BRETONNE
Quoiqu'en puissent penser certains
chroniqueurs, le Breton est une lan-
gue qu'il faut bien posséder si on
veut en faire des citations à bon es-
cient. Il y a quelques années un jour-
nal parisien, dans sa chronique mon-
daine, rendait compte d'un beau ma-
riage; le marié appartenait a une
vieille famille noble de Bretagne dont
la devise était iout Doue, (volonte de
Dieu): le malheur voulut qu'on im-
primât toul Doué, ce qui veut dire
trou de Dieu, ce qui était bien risible
pour les connaisseurs.
L'enquête sur l'autonomisme bre-
ton, nous en apporta aussi de bien
bonnes; il nous a été donné en bre-
ton, un nombre considérable de noms
des diverses fractions du parti sépa-
ratiste voilà que maintenant on par-
le de leurs drapeaux qui seraient, d'a-
près un confrère, en nombre incalcu-
lable pour War Zav, pour War Araok,
pour War azous, pour Zav da Vrago,
etc. Heureusement qu'un etc.- achè-
ve l'énumération; le chroniqueur mys-
tifié peut s'arrêter à Znv ta Vrago qui
veut dire lève ta cuiotte; il n'y a plus
qu'à tirer l'échelle et rire 1m bda.
LA MORT TRAGIQUE
D'UN ENFANT
Ptrhos-Ouimc, 3a M&t. Le petite
Claude Augeard, 31 mola, dont les pa-
rents sont domiciliéa à Rennes, jouait
en compagnie d'autres enfants sur la
Corniche. soudain le courrier postal de
Trégastel conduit par M. Le Calvez,
par suite d'une fausse manœuvre,
heurta si brutalement Claude Augeard
que le pauvre petit dut être transporté
en hâte dans une clinique de Saint-
Brieuc où il expirait. n avait la poi-
trine défoncée. La gendarmerie a ou-
vert une enquête.
A la famille éplorée, YOuest-EcUOr
adresse ses bien sincères condoléances.
Un avocat parisien taé
dans un accident ci' auto
Lismnc, 33 août. A l'Hôtellerie,
une automobile conduite par I.'me Co-
lombier s'est jetée, après avoir déra <é,
contre un camion.
M. Frank Monnesson, avocat au
barreau de Paris, grièvement blessé,
est décédé. Mme Colombier, moins
grièvement atteinte, a rejoint Paris.
Entré au barreau en 1905, le défunt
était le fils do M. Gustave Mennesson,
avocat à la Cour, ancien bâtonnier,
vice-doyen de l'Ordre.
Un pêcheur foudroyé
CouTAiicis (De notre correspondant)
Samedi dernier, danz la soirée, un
violent ·rage a éclaté le long de nos
côtes. A Regnéville, un pêcheur, M.
Leblanc, inscrit maritime, demeurant
à Annovllle, est mort foudroyé. La
victime, àgee de 43 ans, laisse une
veuve et deux enfants.
Son compagnon de pêche, M. Doré,
de Montmartin-sur-Mer, a été forte-
ment commotionné il a dû s'alita.
On craint pour lui la perte de l'œil
gauche. La barque a été endommagée
par la foudre.
Nous adressons nos sincères condo-
léances à la famille de M. Leblanc.
MORT DE CONGESTION
Poktorsoh, 22 août (De notre cor-'
respondant.) L'hospice de Pontorson
ayant acheté à M. Bertheliot Pierre,
négociant en fourrages, de la paille
à prendre dans un de ses champs, si-
tué à Salnt-Georges-de-Gréhalgne, y
envoya vendredi après-midi, alors
qu'une très grande chaleur sévissait,
M. Clouard Louis, âgé de 40 ans, ainsi
que M. Parcoit Fernand, employés
agricoles à cet établissement, afin de
rapporter le chargement de fourrage.
Dana l'après-midi. M. Clouard se
sentit indisposé, mais continua néan-
moins son travail. Cependant, vers
18 heures, son état ne s'étant pas
amélioré, et attribuant son malaise à
la chaleur, il descendit dans un café
du bourg en compagnie de son cama-
rade, afin de se rafraîchir. A peine
était-il assis qu'il s'affaissa tout à
coup et tomba lourdement sur le sol,
se brisant le maxillaire supérieur.
On prévint aussitôt l'hospice, qui
envoya d'urgence une voiture et un
brancard, sur lequel on plaça M.
Clouard, qui décéda en arrivant à cet
établissement.
Le docteur Jouvin, appelé en hâte,
diagnostiqua une congestion cérébrale,
causée par la forte chaleur.
Cette mort subite a causé une très
grande émotion à l'hospice, où M.
Clouard était très estimé de tout le
monde en général
Le lut
'Aujourd'hui 23 août sainte Jeanne.
Le soleil M lève a 6 h. 66 et se cou-
che a 19 h. 61.
La lune se lève a 22 h 12 et ee cou-
33 Besancon. 32 Marseille Mari-
gnane. Strasbourg 31 Clermont-Fer-
rand Dijon Nancy 30 Perpignan. 29:
Bayonne. St-Raphaël 28 Paris, Saint-
che 6 13 h. 49
Température maxima du 21. Lyon
Maur. Tours 27 Valenciennes. 26
Nnnies. Royan. Lacoubre. 26 Rennes
34 Le Havre. 23 Calais Sc-Inglevetx
21 Brest. 20.
Température minima du 22 août
Bayonne Perpignan. Lyon. 20 Mar-
eetlle. Marignane 19 Parts. St-Maur
Le Havre. Nantes. Nancy Strasbourg
18 Besancon. Toulouse Tours. Rennes
Valenciennes 17 Dijon Breet 16: Ca-
Lals. St-Inglevert, Bordeaux. Clermont-
Ferrand 15 Pau. 17.
Evolution probable de la situation fus-
qu'au 23 août. 18 heure». Le 28 août
à 7 heures la hausse des Iles Britan-
niques sera sur te Danemark de 7 mil-
libars en 24 heures s étendra sur i<
nord-ear de la France plus 6 millibars
La baisse d'Islande sera sur le nord de
la Norvège Une oatsae de moins 2 mil-
libars couvrira la Pologne et l'Autriche
Une autre baisse abordera l'ouest de
l'Europe moins à à moins 3 millibars
Le système orageux actuellement sur la
France va se désagréger sous l'action de
la hausse ri -dessus.
Probabilités pour la Journée
du 2» août
Vrntf il- ,\j. ;i\it>le»
Etat du ciel dans le Nord-Est et
l'Est, ciel demi ou trois-quarts cou-
cert avec éclaircies et rares averses,
suivies d'améliorations. Ailleurs, bru-
meux le matin, ensuite un quart ou
demi couvert avec éclaircies.
Température en hausse à Paris
maximum 27°.
du
Le
p
se lit
St-Bruuo 10.61 a 1
r
Brut 68
Vannes. 3 3t
Un calvaire breton est élevé au Luxembourg
à la mémoire de nos morts
LE MONUMENT. DANS LE MEDAILLON, M. GORDON, DE BREST,
PRESIDENT DE L'AMICALE DU 19> RÉGIMENT D'INFANTERIE
Bruxelles, 22 août. Hier après-
midi, au cimetière de Maissin, dans le
Luxembourg, a été inauguré le monu-
ment aux morts du 19e régiment de
ligne français,. composé en grande
partie de soldats bretons.
Le monument consiste en un au-
thentique calvaire breton du XVe siè-
cle oflert par la commune de Tréhou.
La Fraternelle du 19' de ligne fran-
çais, dissous depuis la guerre, avait
apporté un peu de terre de Bretagne
pour la mêler à la terre où reposent
ses héros.
Près du monument on voyait une
pierre tombale portant l'inscription
française suivante
Ce calvaire breton du XVI' siè-
cle provenant de la commune de Tre-
hou (Finistère), a été érigé dans ce
LE P. LE BOETTE,
Ancien aumônier du 19', prononçant
son allocation
cimetière en l'an 1932 pour veiller sur
le dernier sommeil des soldats bre-
tons et vendéens du XI- Corps d'Ar-
mée, tombés 1er. 22 et 23 août 1914 au
combat de Maissin.
En breton, une inscription dont voi-
ci la traduction
c La meilleure parole, c'est la mort;
car sa voix est profonde; écoutez peu-
ple charitable elle nous dit d'être
des Bretons fidèles. Amis, allez sou-
vent visiter les tombeaux Jos. Per
Le Braz, 1889-1915 ».
Le petit village luxembourgeois était
paré pour la circonstance et partout
flottaient de nombreux drapeaux fran-
çais et belges. Une messe paroissiale
a été célébrée avec l'assistance des
évoques de Quimper et de Namur.
Au cours de l'office, l'abbé Laboet-
té, receteur de Tréhou, ancien aumô-
nier du 19e régiment d'infanterie de
Brest, prononça un sermon où il cé-
lébra la vaillance des enfants de la
Bretagne, qui tombèrent loin de leurs
foyers. Il rappela les liens d'inalté-
rable amitié qui unissent les deux na-
tions scrurs la France et la Belgi-
que et toute la reconnaissance de la
France pour les habitants de Maissin
qui entourent les tombes des glorieux
disparus d'un culte pieux.
Parmi l'assistance qui était présen-
te à l'inauguration du monument, on
remarquait le général Maton, re-
présentant le ministre de la Défense
nationale et l'armée belge; le géné-
ral de Partoumeaux, commandant le
11» Corps de Nantes et représentant
l'armée française; Mgr Dupa=. ¡va-
que de Quimper; Mgr Helen, évêque
de Namur; MM. Legorgeu. sénateur-
maire de Brest; Degrello, député per-
manent du Limbourg. représentant le
gouverneur; Dubois, commissaire d'ar-
rondissement; Gordon, président de
l'Amicale du 19' régiment d'infante-
rie de Brest; le général de Chardigny,
attaché militaire français à Bruxel-
les et d'importantes délégations d'an-
ciens combattants français et belges.
RENSEIGNEMENTS MHJTAIRK8
Recrutement sursis d'Incorporation,
réforme, pensions, etc. S'adresser à
aamus. Ouett-Ectair, Rennes Joindre
i tr en timbrM-Dost* ont" la -vm««
XII* CONGRFS NATIONAt
de la i
FÉDÉRATION DES AMICALES
DE L'ENSEIGNEMENT
CATHOLIQUE DE FRANCE
On noua prie d'insérer:
Des adhésions nombreuses comme»,
cent à parvenir à la permanence -de
viennent de toutes les provinces »sa
Ce congrès mérite de retenir l'et.
tention de tous les amlcalistes de Brs»
tagne, car en plus des orateurs signa-
lés déjà: M. Delabar, Mgr de la Serra
et M. Jean Gulraud, Ils auront le plat.
sir d'entendre Mgr Cry, recteur de la
Faculté Catholique d"Angers, M. An-
toine Lestra, délégué de la Société
d'Education et d'Enseignement et Soa
Excellence Mgr Serrand. évêque de
Saint-Brieuc.
Nous demandons aux membres de
nos amicales catholiques désireux de
prendre part aux seances d'études des
9 et 10 septembre ainsi qu'à la Journée
de clôture de Sainte-Anne d'Auray, la
dimanche 11, d'envoyer sans tarder
leur adhésion à la Permanence, 3,
avenue Victor-Hugo.
Nous faisons appel à tous ceux
qu'intéressent ces questions de l'Ensei-
gnement libre pour qu'ils viennent à
Vannes entendre les orateurs et lea
rapporteurs portés au programme.
Le 9 septembre, à 20 h. 30. une veil-
lée bretonne finira la journée.
Le 10 septembre, à 20 h. 30, après
le discours de Mgr de la Serre, vioe-
recteur de l'Instttut Catholique de
Paris. M. l'abbé Desgranges, député
du Morbihan, prononcPra un discours
sur un sujet intéressant grandement
l'enseignement catholique
C'est dire l'intérêt pour les membres
des amicales catholiques à venir nom-
breux à ces réunions, et à celles de
Vannes, et à la journée de Sainte-
Anne, où ils auront le plaisir d'eo-
tendre Son Excellence Mgr Mignen,
archevêque de Rennes, Son Excellence
Mgr Tréhlou. évêque de Vannes. M.
Jean Gulraud, rédacteur en chef de
La Croix, et le président général de la
Fédération, M. Henri Poupon.
LE HÉRISSON AIME
LES. CARESSES
Johzac, 22 août. Un hérisson ayant
élu domicile dans le jardin de M.
Adrien Guinot. ce dernier a réussi a
inspirer confiance à la bête. Lorsqu'il
l'appelle, elle sort de sa cachette,
s'avance vers lui à petits pas, grimpe
les escaliers, monte sur un banc. but
les genoux et ne s'en retourne qu'après
avoir entendu de bonnes paroles. 2
LA JOURNÉE
14 h. 45. Au Seleci Le Coffret de
Laque.
20 h. 45. Au Seleci Le Coffret de
Laque.
E DEMANDEZ PAS.
I)N DENTIFRICE. Demandes bien^
« GENETS BLANCS n, le dentl-
frite sans rival, i la fois puissant
^^antiseptique et produit de béante.
GENETS BLANCS
DENTIFRICE SANS RIVAL.
En vente dans toutes les Pharmacles
et Magasins de Parfumerie.
L'annuaire de l'A
Nous apprenons que l'Association
Générale des Etudiants fera paraître,
en octobre prochain, un annuaire qui
sera distribué gratuitement aux étu-
diants. Cette petite encyclopédie com-
prendra l'historique de l'Université et
de l'Association, son organisation
actuelle, son affiliation à l'Umon Na-
tionale et à la Confédération Interna-
tionale des Etudiants.
L'annuaire parlera encore du fonc-
tionnement de J'A. G., de sa section
féminine, de son restaurant, de son
journal, et comprendra une liste des
commerçants, médecins, pharmaciens
et dentistes accordant des réductions
aux étudiants de Rennes.
Seule, une publicité bien comprise
a permis aux dirigeants de l'A de faire
paraître cet annuaire dont l'utilité est
évidente.
Le Président de l'A et ses collabora-
teurs font un pressant appel à ceux
des commerçants qui n'ont pas été tou-
chés et remercient bien cordialement
tous ceux qui ont accorde leur concours.
Enfin, l'A nous prie de faire connaî-
tre à nos lecteurs que le 15 septembre
s'ouvrira à l'Office de Logement de l'Asso-
ciation et que les logeurs rennais sont
priés de s'adresser à cet effet, 14, rue
Saint-Yves, où tous renseignements
leur seront donnés.
La grande tombola
an profit des grévistes
de Fougères
Nous rappelons que l'on trouve des
billets pour la tombola organisée au
profit des grévistes de Fougères, à la
Maison du Peuple, de 10 heures à
midi et de 15 à 17 heures.
Le billet est vendu un franc et don-
ne droit à une entrée à la soirée ar-
tistique qui aura lieu le jeudi 25 cou-
rant, salle des fêtes de la Maison du
Peuple et au cours de laquelle aera ti-
rée la tombola.
Principaux lots une bicyclette,
une pendule, une ménagère, un ser-
vice a thé, etc. ete*i
Revision et rectification
de la liste des électeurs
an Tribunal de Commerce
Le Maire de Rennes prévient m
concitoyens que conformément i, l'a*.
ticle 3 de la loi du 8 décembre 18at,
relative à l'élection des juges consu-
laires, la liste des électeurs au T*
bunal de Commerce de Rennes, pour
1932, est actuellement en révision ra
4» Bureau de la Mairie et que, du
1" au 15 septembre 1932, tous le8
commerçants français patentés ou sa-
sociés en nom collectif depuis cinq
ans au moins, les Directeurs des Com-
pagnies françaises antonymes de finan-
ces, de commerce et d'industrie, lu
agents de change, les courtiers de
marchandises et d'assurances mariti-
mes et les femmes auxquelles l'élee-
torat a été confère en vertu de la bl
du 23 janvier 1898, les uns et les autre*
après cinq ans d'exercice et tous. saar
exception, domiciliés depuis cinq ane
au moins dans le ressort du Tribunal,
seront admis à vérifier leur inscription
sur cette liste et A réclamer l'Inscrip-
tion ou la radiation de tout com-
merçant Inscrit ou omis indûrent.
Sont également électeurs dans leur
ressort et admis à vérifier leur 'n»
cription, les membres anciens ou en
exercice des Tribunaux et des Chai»
bres de Commerce. des Chambres con-
sultatives des Arts et Manufactures,
les présidents anciens ou en exercice
des Conseils de Prud'hommes.
Tout électeur qui ne sera pas lat-
crit sur la liste actuellement en rért-
sion ne pourra prendre part aux éleo-
tions des juges consulaires qui auront
lieu dans le courant de l'année 1SM
et avant le 1" décembre 1933.
Une excursion
en forêt de Paimpont
La Cie des Tramways à vapeur
le-et-Vilaine à l'honneur d'informel
le public qu'elle mettra en circulattet
le dimanche 28 aoùt 1932. des tratm
spéciaux à prix réduit à destmaikai
de Plélan et de Paimpont- les-Forges
L'horaire observé sera le suivant
Aller. Rennes-Saint-Cyr, déparf,
8 h. 42; Croix de la Mission. 8 h 6d;
Octroi de St-Cyr, 9 h. 3; Plélan, arti-
vée. 10 h. 34; Paimpont-les-Forfes, à
10 h. 44.
Retour. Paimpont-les-Forge*. 4*
psrt, 18 h. 19: Plélan, 18 h. 29: Bel»
nes, octroi de St-Cyr, arriv.. 20 h M;
Croix de la Mission. 20 h. 18; Saint
Cyr, 20 h. 28.
Prix du billet (aller et retour) 4
francs.
Nota. Les billets pourront Un
pris à l'avance aux gares de Rennes
(Saint-Cyr. Croix de la M'*»d"n. va.
mes et La Touche)*
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