AIMON DE GRANDSON. t 209
Agnès n'avaient pas un semblable héritier. Ii rappelle enfin qu'il a assigné à sa fille Béatrix (dame
de Thoire et Villars) la maison forte de Souchié et une rente annuelle de cent livres genevoises, ce
que le dit Pierre a confirmé. Témoins : Philippe, élu de Lyon; Guillaume de Grésy, et Humbert-
de Fernex, chevaliers. L'acte est scellé par Aimon, évêque de Genève, et par Pierre, évêque
d'Hereford. — Datum XIII Kal. Septembres, A. I). MOCLl.
Guichenon, Savoie, Pr. p. 78. - Rist. Patr. Mon. Chart. II, col. 1501. - Wurstemberger, Peter, IV, p. 148,
n 278. = Voy. ibid. III, p. 366; et ci-après au 19 octobre 1255.
L t!u..] Amédée IV, comte de Savoie, confirme toutes les concessions faites par ses prédéces
seurs à la chartreuse d'Aillon. — A. D. MCCLI, Indict. XIV, XI Kal. Septembris.
Guichenon, Savoie, Pr. p. 67.
- 1251
Août 22
[sas] Jean de Cossonay, évêque de Lausanne, publie les indulgences accordées par le pape et
par plusieurs évêques, en faveur des donateurs pour la reconstruction de l'église de Lausanne
incendiée. L'évêque de Genève est mentionné comme ayant accordé des indulgences de 20 jours.
1 — Datum anno Domini MOOLI, dominica ante festum saneti Michaelis.
Schmitt et Gremaud, Mémorial de Fribourg, II, p. 32.
1251
Sept. 24
[836] Guillaume, comte de Genevois, par un acte fait au château d'Annecy, reconnaît devoir
à son fils aîné Rodolphe, sept mille sous et vingt livres de bons genevois. En garantie de cette dette,
il lui engage le château, le bourg et le mandement d'Annecy, et donne pour garants la comtesse
Alix sa femme, et trois de ses fils, savoir : Amédée, évêque de Die ; Aimon, prévôt de Lausanne,
et Henri. Témoins: Henri, doyen de Lausanne; Aimon de Pontverre, clerc; Guillaume de la
Tour et Aimeric de Serra,val, chevaliers ; Rodolphe Bonivard; Jacob Exchaquet, bourgeois d'An-
necy; Giroud de Brides (bridensis). — Actum in Castro Anaysiaci, in caméra rétro salam, A. D.
MCCL1, XVI Kal. Decembris.
M. D. G. t. XIV, p. 388, n° 340. = L'expression : bons genevois, en sous-entendant sous ou deniers, était em-
ployée pour indiquer que c'était en monnaie du pays qu'on contractait; elle provenait probablement de ce que la
Monnaie genevoise était restée d'une valeur relativement supérieure à celles des contrées voisines. Voy. Mallet,
- M. D. G. t. VII, p. 330.. ,
1251
Nov. 16
[839] Léonéte; fille et héritière de feu Amédée, seigneur de Gex, agissant avec l'autorisation
de W., comte de Viennois, son tuteur, promet et jure à Pierre de Savoie de ne pas accepter un
mari sans le conseil et la volonté du dit Pierre, ou de son frère Philippe, élu de Lyon, si le premier
était absent ou empêché. En cas de violation de cette promesse, elle lui abandonne à perpétuité
son héritage de Gex. L'acte est scellé par l'évêque de Lausanne; par Jean, abbé de St-Oyen de
Joux; par W., comte de Viennois, et par Béatrix, mère de Léonéte. — Datum apud Jaix, IX
Cal. Decembr. A. D. MCCLL
Guichenon, Savoie, Pr. p. 74, incorr. — M. D. G. t. VII, p. 310, correct. - Wurstemberger, Peter, IV, p. 149,
no 284. = W., comte de Viennois, devait être Guigues VII, mari de Béatrix, fille de Pierre de Savoie.
1251
fliov. 23
[838] Pierre, officiai de Genève, notifie la donation faite à l'abbaye de Bonmont par Pierre de
Céligny, damoiseau, fils de feu Pierre, d'une terre au lieu dit Fucigniet, au-dessus de Bossey, près
du bois de Bogis. — Actum A. D. MCCLI.
M. D. Cr- t. XIV, p. 32, 110 43. = Bossey, hameau avec un château moderne, faisant partie de la commune vaudoise
de BOgIS, a deux lieues sud-ouest de Nyon.
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