Titre : Moniteur de la papeterie française et de l'industrie du papier : organe officiel du Syndicat des fabricants de papier et carton de France
Auteur : Syndicat des fabricants de papier et carton de France. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-01-01
Contributeur : Gratiot, Amédée (1812-1880). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378322z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 34673 Nombre total de vues : 34673
Description : 01 janvier 1907 01 janvier 1907
Description : 1907/01/01 (VOL43,N1)-1907/12/15 (VOL43,N24). 1907/01/01 (VOL43,N1)-1907/12/15 (VOL43,N24).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65865340
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-V-164
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/11/2014
- Aller à la page de la table des matières541
- TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE QUARANTE-TROISIÈME VOLUME DU MONITEUR DE LA PAPETERIE FRANÇAISE ET DE L'INDUSTRIE DU PAPIER
- N°1 - 1er JANVIER 1907
- .......... Page(s) .......... 1
- N° 2 - 15 JANVIER 1907
- .......... Page(s) .......... 25
- N° 3 - 1er FÉVRIER 1907
- .......... Page(s) .......... 45
- N° 4 - 15 FEVRIER 1907
- .......... Page(s) .......... 69
- N° 5 - 1er MARS 1907
- .......... Page(s) .......... 89
- N° 6 - 15 MARS 1907-Pages
- .......... Page(s) .......... 109
- N° 7 - 1er AVRIL 1907
- .......... Page(s) .......... 129
- N° 8 - 15 AVRIL 1907
- .......... Page(s) .......... 149
- N° 9 - 1er MAI 1907
- .......... Page(s) .......... 173
- N° 10 - 15 MAI 1907
- .......... Page(s) .......... 193
- N° 11 - 1er JUIN 1907
- .......... Page(s) .......... 217
- N° 12 - 15 JUIN 1907
- .......... Page(s) .......... 241
- N° 13 - 1er JUILLET 1907
- .......... Page(s) .......... 265
- N° 14 - 15 JUILLET 1907
- .......... Page(s) .......... 297
- N° 15 - 1er AOUT 1907
- .......... Page(s) .......... 317
- N° 16 - 15 AOUT 1907
- .......... Page(s) .......... 337
- N° 17 - 1er SEPTEMBRE 1907
- .......... Page(s) .......... 357
- N° 18 - 15 SEPTEMBRE 1907
- .......... Page(s) .......... 377
- N° 19 - 1er OCTOBRE 1907
- .......... Page(s) .......... 401
- N° 20 - 15 OCTOBRE 1907
- .......... Page(s) .......... 421
- N° 21 - 1er NOVEMBRE 1907
- .......... Page(s) .......... 441
- N° 22 - 15 NOVEMBRE 1907
- .......... Page(s) .......... 465
- N° 23 - 1er DÉCEMBRE 1907
- .......... Page(s) .......... 485
- N° 24 - 15 DÉCEMBRE 1907
- .......... Page(s) .......... 517
- FIN DU QUARANTE-TROISIÈME VOLUME
LE. MONITEUR DE LA PAPETERIE FRANÇAISE ET DE L'INDUSTRIE DU PAPIER 303
« Kraft Papier » (papier fort pour l'emballage)
et son origine.(1)
--
Quelques renseignements sur la fabrication de la pâte.
Par M. FRED FIELDING (suite).
« Kraft » est un mot suédois signifiant « force. » et, comme
le papier dont il s'agit est très résistant, la dénomination
était toute naturelle.
Il n'est pas douteux pour nous que le papier Kraft Papier
ne se substitue à toutes les sortes d'emballage. Dans un avenir
plus ou moins rapproché, il sera employé exclusivement et
les papiers bruns ordinaires n'existeront plus qu'à titre de
souvenir.
Grâce à son extrême légèreté et à sa grande durée, le
Kraft Brown revient à meilleur marché que les papiers bruns
ordinaires.
Un autre de ses avantages c'est qu'il donne le double de
feuilles d'une force égale ou même supérieure à celle d'une
seule feuille des bruns ordinaires. Quelques personnes sont
difficiles à convaincre et se contentent de dire : « Le papier
brun ordinaire est meilleur marché ; il est assez bon pour
l'usage que j'en fais. » Ces personnes ne pensent pas qu'elles
peuvent acheter le double de feuilles de papier pour une
somme supplémentaire insignifiante.
Quelques grandes maisons ont comparé les deux sortes
rivales et ont constaté que l'usage du Kraft Brown leur per-
mettait de réaliser de sensibles économies sur leurs frais
d'emballage.
Comme nous avons actuellement des engagements vis-a-
vis d'une fabrique de Kraft Brown, nous ne nous étendrons pas
trop sur la fabrication du papier lui-même et nous nous bor-
nerons à parler de la fabrication de la pâte et de la méthode
dont nous nous sommes servi en Scandinavie.
Il existe deux procédés pour obtenir la pâte la plus avan-
tageuse pour la fabrication du Kraft Papier. Ce sont le pro-
cédé à la soude et le procédé au sulfate.
Nous allons dire quelques mots du procédé à la soude
pour nous étendre ensuite davantage sur le procédé au sulfate
dont nous nous sommes servi pour notre propre compte.
Procédé à la Soude. - L'efficacité de ce procédé dépend
en partie du pouvoir dissolvant et saponifiant de l'alcali à
haute température, en partie des réactions secondaires au
moyen desquelles les produits acides résultant de la décom-
position du bois se sont transformées dans le liquide en sel
de soude.
En raison du grand pouvoir dissolvant de la solution
alcaline, on éprouve relativement peu de difficulté dans la
préparation du bois. On retire l'écorce dans la plupart des
cas. Quelques fabriques toutefois ne prennent pas cette pré-
caution. D'autre part, on ne fait aucune tentative pour retirer
les nœuds ou les parties tachées. Le lessivage réduit en pate
les petits fragments d'écorce et les nœuds.
Tous les nœuds sont tant soit peu amollis, mais cependant
facilement éliminés par les épurateurs.
Le hois est réduit en fragments par les procédés habituels
et transporté dans les lessiveurs où il est mélangé avec la
lessive.
(]) Voir le Monilcw rie la Papuierie française, n° 13 du 1er juillet 1907. 1
La concentration de la lessive varie selon la pression, la
durée du lessivage, et la manière dont on chauffe le lessiveur.
On peut considérer une valeur de 11° Baumé comme une
bonne moyenne. »
La lessive contient, quand elle est convenablement caus-
tifiée, de 6 à 8 ° de Na2 O.
Un des lessiveurs examinés contenait 8 m. cubes de bois
et 6000 litres de soude caustique liquide.il renfermait donc
75 kilogs de soude Na20 par m. cube de bois. Les lessiveurs
étaient chauffés directement à la vapeur à une pression de
49 kilogs, et main tenus à cette pression pendant une heure 1/2.
Le rendement d'un semblable lessiveur était d'environ 1240ki-
logs avec de légères variations selon l'âge du bois. La pâte
obtenue à la fin du lessivage a une couleur brun grisâtre,
tandis que le liquide est d'un beau brun sombre. Il s'y trouve
véritablement peu d'alcali qui ne soit pas en combinaison
avec les produits acides issus du bois ; le contenu du lessi-
veur est refoulé dans un des bassins destinés au lavage,
disposés en série et pourvus d'un fond à écoulement.
Quand la pâte a été débarrassée de la plus grande partie
de la lessive, elle est soumise à un lavage complet et systé-
matique. Si la pâte est destinée à être blanchie, il est néces-
saire de faire disparaître toute trace de lessive, sinon le
blanchiment serait rendu très difficile.
Il est donc important d'éliminer les dernières traces de
lessive noire avec aussi peu d'eau que possible, parce que les
frais nécessités par la réduction du liquide pendant le travail
de récupération seraient excessifs.
C'est pour cette raison que la pâte dans les différents
bassins est lavée avec le liquide provenant du bassin précé-
dent de la série. La quantité modérée d'eau fraîche qui ter-
mine le lavage d'un lot de pâte passe successivement à
travers 4 ou 5 bassins dans lesquels la quantité de lessive
noire contenue dans la pâte est successivement plus grande.
Finalement elle traverse la pâte qui vient précisément de
sortir du lessiveur, et elle en sort avec un degré de force
moitié de celui de la lessive première.
Le liquide est ensuite amené dans les appareils à récupé-
ration où l'évaporation se prolonge jusqu'à ce qu'on obtienne
de 6 à 9 degrés Baumé. Le liquide concentré est alors intro-
duit dans des fours rotatifs à plan incliné. Là; la lignine et
les autres matières organiques sont éliminées par calcina-
tion. Les résidus qui s'échappent par l'autre extrémité du
four se composent de carbone et de carbonate de soude. Cette
substance est facile à reconnaître sous sa forme de cendre
noire. On lui fait subir un lessivage et la soude récupérée est
versée dans l'appareil à caustifier. Pour le cas qui nous
occupe, on arrivait à récupérer de 82 à 85 de a soude.
La caustification consiste à transformer la soude récu-
pérée sous la forme de carbonate en un hydrate de soude,
c'est-à-dire en soude caustique, par l'adjonction de chaux et
par ébullition. On obtient ainsi un hydrate de soude en solu-
tion et un carbonate de chaux sous la forme d'un lourd dépôt.
La chaux s'éteintrapidement et se répand dans le liquide.
La petite quantité de chaux qui demeure dans la solution
réagit comme suit sur le carbonate :
Ca H2 02 X iNa, Co, = CaCo3 X 2 Na OH.
Le résidu boueux est éliminé après plusieurs lavages.
Les eaux de lavage sont utilisées pour porter à l'ébullition
la cendre de soude et la chaux.
(A. stùvre.) ( WorhVt Paper Trade Revicw.)
« Kraft Papier » (papier fort pour l'emballage)
et son origine.(1)
--
Quelques renseignements sur la fabrication de la pâte.
Par M. FRED FIELDING (suite).
« Kraft » est un mot suédois signifiant « force. » et, comme
le papier dont il s'agit est très résistant, la dénomination
était toute naturelle.
Il n'est pas douteux pour nous que le papier Kraft Papier
ne se substitue à toutes les sortes d'emballage. Dans un avenir
plus ou moins rapproché, il sera employé exclusivement et
les papiers bruns ordinaires n'existeront plus qu'à titre de
souvenir.
Grâce à son extrême légèreté et à sa grande durée, le
Kraft Brown revient à meilleur marché que les papiers bruns
ordinaires.
Un autre de ses avantages c'est qu'il donne le double de
feuilles d'une force égale ou même supérieure à celle d'une
seule feuille des bruns ordinaires. Quelques personnes sont
difficiles à convaincre et se contentent de dire : « Le papier
brun ordinaire est meilleur marché ; il est assez bon pour
l'usage que j'en fais. » Ces personnes ne pensent pas qu'elles
peuvent acheter le double de feuilles de papier pour une
somme supplémentaire insignifiante.
Quelques grandes maisons ont comparé les deux sortes
rivales et ont constaté que l'usage du Kraft Brown leur per-
mettait de réaliser de sensibles économies sur leurs frais
d'emballage.
Comme nous avons actuellement des engagements vis-a-
vis d'une fabrique de Kraft Brown, nous ne nous étendrons pas
trop sur la fabrication du papier lui-même et nous nous bor-
nerons à parler de la fabrication de la pâte et de la méthode
dont nous nous sommes servi en Scandinavie.
Il existe deux procédés pour obtenir la pâte la plus avan-
tageuse pour la fabrication du Kraft Papier. Ce sont le pro-
cédé à la soude et le procédé au sulfate.
Nous allons dire quelques mots du procédé à la soude
pour nous étendre ensuite davantage sur le procédé au sulfate
dont nous nous sommes servi pour notre propre compte.
Procédé à la Soude. - L'efficacité de ce procédé dépend
en partie du pouvoir dissolvant et saponifiant de l'alcali à
haute température, en partie des réactions secondaires au
moyen desquelles les produits acides résultant de la décom-
position du bois se sont transformées dans le liquide en sel
de soude.
En raison du grand pouvoir dissolvant de la solution
alcaline, on éprouve relativement peu de difficulté dans la
préparation du bois. On retire l'écorce dans la plupart des
cas. Quelques fabriques toutefois ne prennent pas cette pré-
caution. D'autre part, on ne fait aucune tentative pour retirer
les nœuds ou les parties tachées. Le lessivage réduit en pate
les petits fragments d'écorce et les nœuds.
Tous les nœuds sont tant soit peu amollis, mais cependant
facilement éliminés par les épurateurs.
Le hois est réduit en fragments par les procédés habituels
et transporté dans les lessiveurs où il est mélangé avec la
lessive.
(]) Voir le Monilcw rie la Papuierie française, n° 13 du 1er juillet 1907. 1
La concentration de la lessive varie selon la pression, la
durée du lessivage, et la manière dont on chauffe le lessiveur.
On peut considérer une valeur de 11° Baumé comme une
bonne moyenne. »
La lessive contient, quand elle est convenablement caus-
tifiée, de 6 à 8 ° de Na2 O.
Un des lessiveurs examinés contenait 8 m. cubes de bois
et 6000 litres de soude caustique liquide.il renfermait donc
75 kilogs de soude Na20 par m. cube de bois. Les lessiveurs
étaient chauffés directement à la vapeur à une pression de
49 kilogs, et main tenus à cette pression pendant une heure 1/2.
Le rendement d'un semblable lessiveur était d'environ 1240ki-
logs avec de légères variations selon l'âge du bois. La pâte
obtenue à la fin du lessivage a une couleur brun grisâtre,
tandis que le liquide est d'un beau brun sombre. Il s'y trouve
véritablement peu d'alcali qui ne soit pas en combinaison
avec les produits acides issus du bois ; le contenu du lessi-
veur est refoulé dans un des bassins destinés au lavage,
disposés en série et pourvus d'un fond à écoulement.
Quand la pâte a été débarrassée de la plus grande partie
de la lessive, elle est soumise à un lavage complet et systé-
matique. Si la pâte est destinée à être blanchie, il est néces-
saire de faire disparaître toute trace de lessive, sinon le
blanchiment serait rendu très difficile.
Il est donc important d'éliminer les dernières traces de
lessive noire avec aussi peu d'eau que possible, parce que les
frais nécessités par la réduction du liquide pendant le travail
de récupération seraient excessifs.
C'est pour cette raison que la pâte dans les différents
bassins est lavée avec le liquide provenant du bassin précé-
dent de la série. La quantité modérée d'eau fraîche qui ter-
mine le lavage d'un lot de pâte passe successivement à
travers 4 ou 5 bassins dans lesquels la quantité de lessive
noire contenue dans la pâte est successivement plus grande.
Finalement elle traverse la pâte qui vient précisément de
sortir du lessiveur, et elle en sort avec un degré de force
moitié de celui de la lessive première.
Le liquide est ensuite amené dans les appareils à récupé-
ration où l'évaporation se prolonge jusqu'à ce qu'on obtienne
de 6 à 9 degrés Baumé. Le liquide concentré est alors intro-
duit dans des fours rotatifs à plan incliné. Là; la lignine et
les autres matières organiques sont éliminées par calcina-
tion. Les résidus qui s'échappent par l'autre extrémité du
four se composent de carbone et de carbonate de soude. Cette
substance est facile à reconnaître sous sa forme de cendre
noire. On lui fait subir un lessivage et la soude récupérée est
versée dans l'appareil à caustifier. Pour le cas qui nous
occupe, on arrivait à récupérer de 82 à 85 de a soude.
La caustification consiste à transformer la soude récu-
pérée sous la forme de carbonate en un hydrate de soude,
c'est-à-dire en soude caustique, par l'adjonction de chaux et
par ébullition. On obtient ainsi un hydrate de soude en solu-
tion et un carbonate de chaux sous la forme d'un lourd dépôt.
La chaux s'éteintrapidement et se répand dans le liquide.
La petite quantité de chaux qui demeure dans la solution
réagit comme suit sur le carbonate :
Ca H2 02 X iNa, Co, = CaCo3 X 2 Na OH.
Le résidu boueux est éliminé après plusieurs lavages.
Les eaux de lavage sont utilisées pour porter à l'ébullition
la cendre de soude et la chaux.
(A. stùvre.) ( WorhVt Paper Trade Revicw.)
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 93.89%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 93.89%.
- Auteurs similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 310/651
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65865340/f310.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65865340/f310.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65865340/f310.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k65865340/f310.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65865340
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65865340
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k65865340/f310.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest