Titre : Le Sport universel illustré
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32871962r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 27398 Nombre total de vues : 27398
Description : 01 janvier 1926 01 janvier 1926
Description : 1926/01/01 (T1,N1192)-1926/07/30 (T1,N1222). 1926/01/01 (T1,N1192)-1926/07/30 (T1,N1222).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65806547
Source : Institut français du cheval et de l'équitation, 2013-97801
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/03/2014
352 le Sport Universel illustré
Chronique Mensuelle du Polo
BEAUNE, 29 Avril. — Même s'il fallait violer l'ordre chrono-
logique, nous donnerions la première place à cette rencontre amicale
de Beaune où le 16e Chasseurs a reçu les joueurs du 13e et leur a
prêté des chevaux. C'est le type idéal des rencontres entre bons ca-
marades, et le type presque fatal des rencontres dans un avenir
plus ou moins proche. Le mérite sportif est égal, des joueurs qui
font un déplacement pour jouer sur des chevaux inconnus et des
hôtes qui prêtent leurs montures, et non les pires. Chacun supporte
des frais, c'est du sport pur, et de tout cœur nous félicitons ceux qui
ont eu l'initiative de la rencontre, souhaitant que se multiplient
de telles rencontres.
L'équipe des chasseurs de Beaune était composée des lieutenants
de Champeaux, Mérat, d'Armaillé. Celle des chasseurs de Chambéry
comprenait le capitaine Crapon, les lieutenants Chauveau et Ber-
gasse. La partie jouée en 4 périodes donna 2 buts et demi au 16e
Chasseurs, contre i au 13e Chasseurs.
Les deux équipes se retrouveront fin Juin, sur la balle, à Lyon,
avec leurs propres montures.
CASTELSARRASIN, 9 Mai. - Les joueurs du 10e Dragons
ont formé deux équipes qui se sont rencontrées sur le terrain de
sport de Castelsarrasin. L'intérêt de la partie a tenu à l'organisa-
tion et à la direction du maître entraîneur qu'est le capitaine Sou-
birou, et à l'exécution tout à fait remarquable des joueurs de Mon-
tauban.
L'équipe grise comprenait les lieutenants Rollin et Bézard-
Falgas, qui tiennent excellement leurs emplois de i et de 2, et se
combinent comme on peut l'attendre de partenaires de quatre
années. A l'arrière, l'adjudant-chef Faure.
L'habituel n° 3 de l'équipe première, capitaine Abrial, qui n'au-
rait pas eu à s'employer suffisamment contre une équipe seconde,
était arrière de l'équipe blanche avec le lieutenant d'Hébrail,
et l'adjudant Vordy.
Outre cette disposition, qui, sans disloquer complètement une
équipe, permet de parfaire la condition de tel ou tel joueur, la
durée des périodes avait été réduite à cinq minutes, ce qui, durant les
six reprises, permit aux joueurs de fournir un train rapide, tout en
ne disposant que de 2 chevaux chacun. Formule très intéressante
pour les prochaines rencontres amicales à 2 chevaux par joueur.
L'équipe de Montauban, malgré l'hiver pluvieux qui contraria son
entraînement régulier, a encore progressé. Sur ce petit terrain de
100 mètres sur 80 mètres, ses joueurs ont marché et viré à toute
allure, et témoigné d'une adresse et d'une vigueur rares sur un
ballon qui ne s'est jamais arrêté, cela, grâce au jeu précis, couvert,
raisonné, combiné, et mené à toute vitesse des lieutenants Rollin et
Bézard- Falgas.
L'équipe blanche succomba par 3 buts à 9. Mais on put voir
le capitaine Abrial s'employer à fond, et le lieutenant d'Hébrail se
révéler comme un n° 1 d'avenir.
La dernière période fut une véritable course qui transporta l'as-
sistance et rappela aux « cuirassiers » les ovations de Vittel. Les
chevaux souples, dociles et vites qui portent ces joueurs de poids
lourds font honneur à la légendaire réputation de la remonte du
10e Dragons.
VALENCIENNES, 15-16 Mai. - Quatre équipes ont répondu
à l'invitation de la jeune société hippique de Valenciennes. Le
6e Chasseurs, lieutenants Lartigue, de Poncins, de Frémont, le
12e Chasseurs, colonel Collet, lieutenants Ethuin, sous-lieutenant
Bouhet ; le 28e Dragons, lieutenant Paugère, sous-lieutenant Feval,
maréchal des logis Kost. Enfin, les « Requins », comptaient
M. Jacques Davaine, l'actif manager du club, M. Guy Pastré, et
le maréchal des logis Jaines.
Les éliminatoires du Samedi qualifièrent les Requins (3 à 1 contre
6e Chasseurs) et le 12e Chasseurs (8 à 0 contre le 28e Dragons, pour
la finale du 16.
Malgré les dégâts causés par la tempête, la finale put se jouer le
Dimanche. Après 4 périodes où les buts s'égalisaient constam-
ment, une période supplémentaire fut nécessaire pour donner la
victoire aux Requins par 5 buts à 4.
Le 6e Chasseurs l'emporta ensuite en 4 périodes par 7 buts à i
sur le 28e Dragons, où le lieutenant Joybert remplaçait le maréchal
des logis Kost, qui tenait lui-même la place prévue pour le maréchal
des logis Cameleyre. L'équipe de Metz n'alignait donc pas sa meil-
leure équipe, faisant avec raison sortir ses nouveaux joueurs.
Quant aux débuts de l'équipe de Sedan, ils sont intéressants et
ne sauraient surprendre ceux qui savent que le chef de corps est
un des premiers officiers supérieurs qui aient adopté le nouveau
sport avec autant d'ardeur qu'il * avait pratiqué les anciens.
*
* ♦
Et maintenant, deux ou trois petites questions à effleurer. Il est
à craindre que les joueurs militaires aient mangé leur pain blanc
le premier, et qu'au prix où monte la livre. de beurre, le pain,
bientôt, soit plus sec. Si donc, certains peuvent actuellement
déplorer avec un semblant de raison que le polo militaire se soit
plus développé en surface qu'en profondeur, et en voir la raison,
ou l'excuse, dans l'attrait des déplacements, des invitations, il
s'agit désormais de s'attaquer plus à fond au côté purement spor-
tif : certaines impatiences prouvent qu'il y a encore des progrès à
faire de ce côté.
Évidemment, le sportif idéal, au nombre de vertus que l'on exige
de lui, serait un parangon de la perfection. On n'en demande pas
tant et l'on se borne à une demande, en style d'affiche : « Soyez
bons pour les. arbitres » ! ce qui, par corollaire, suppose le respect
et l'intelligence, sinon l'amour de l'ordre, et entraîne donc tout le
reste.
L'arbitre est un mal, mais un mal inévitable. « N'importe qui peut
être arbitre, dit-on, à ses moments perdus, il n'a qu'à ne rien ar-
bitrer du tout ». Cela va bien tant que nulle équipe ne proteste.
Mais que l'une vienne à se trouver lésée par des fautes trop répétées,
la S. D. N. tout entière ne serait pas estimée suffisante pour tran-
cher le litige. Il faut donc que l'arbitre intervienne au minimum,
mais agisse pour que l'équipe la plus forte n'ajoute pas, par des
fautes, à sa supériorité, et que la plus faible ne compromette ni la
sécurité, ni la vitesse du jeu. L'arbitre se trompe, c'est inévitable
aussi, mais comme il se trompe pour tout le monde, et qu'à moins
d'être dénué de la plus élémentaire conscience, il cherche de toutes
ses forces à être juste; comme il laisse volontairement échapper un
bien plus grand nombre de fautes qu'il n'en sanctionne, il convient
que l'on en tienne compte, et que ses décisions soient acceptées
avec bonne humeur, comme les autres aléas du jeu. Sinon, cela se
produit dans d'autres sports, et déjà au polo, à voir la modestie
excessive dont font preuve les camarades à qui l'on offre cet emploi
peu réjouissant, on n'en trouvera plus : « Arbitrer, m'a répondu l'un
d'eux, jamais de la vie, ils discutent toute décision » et je suis par-
lementaire Résultat, il y a des régiments où l'on s'exerce, où l'on
croit s'entraîner, sans arbitre. Mieux vaut un quelconque joueur,
mais décidé à apprendre ce métier comme le métier de joueur, et
à faire régner l'ordre, plutôt que l'absence d'arbitre, ce qui engendre
le désordre. De plus, chacun y passant, verra ce que cela représente,
et, avec la pratique, acquerra l'indulgence pour cette fonction
ingrate.
Pour rentrer sur le terrain technique, je trouve l'arbitrage plus
facile sur le grand terrain et à la balle, qu'au ballon, en terrain clos.
A la balle, si les fautes peuvent être plus dangereuses, elles sont plus
rares. Je préférerais donc les voir pénaliser impitoyablement à
l'américaine pour des 1 /4, des 1 jz ou des buts entiers. Par contre,
à l'indoor où les fautes sont plus nombreuses, moins dangereuses,
je réserverais les pénalisations par coups francs qui peuvent être
efficaces à petite distance, même pour les débutants. Mais ceci
ralentirait le jeu et couperait le spectacle, tandis que, sur le grand
terrain, la pénalisation donne un léger repos aux chevaux. Cette
incursion dans le domaine, non pas de la nouveauté, puisque les
U. S. pénalisent tout en points, mais du changement, montre une
fois de plus que tout à ses avantages et ses inconvénients, et que le
temps et l'usage sont les grands maîtres.
Ce qui importe surtout c'est que chacun reconnaisse ce qui se
fait pour le développement du jeu, et se souvienne bien que les
organisateurs savent par cœur la fable du Meunier, de son fils et
de l'âne. Là aussi, de même que pour l'arbitre, mieux vaut une solu-
tion que plusieurs velléités successives. Que chacun y mette du sien,
et se persuade que l'on ne recherche que le beau jeu, et que nulle
équipe n'est favorisée pour ses beaux yeux, mais uniquement jugée
sur le jeu qu'elle fournit. A voir la passion qu'inspirent certaines
compétitions, on en revient de plus en plus, et nous remontons sur
notre dada du début, à prôner par dessus tout les rencon'res
amicales.
LANSMARTRE.
ORGANISATION. - Un trop grand nombre de joueurs mili-
taires ignorent l'existence de la circulaire du 3 Décembre 1923 qui
règle par décision ministérielle la participation des officiers et sous-
officiers aux épreuves de balle à cheval.
Chronique Mensuelle du Polo
BEAUNE, 29 Avril. — Même s'il fallait violer l'ordre chrono-
logique, nous donnerions la première place à cette rencontre amicale
de Beaune où le 16e Chasseurs a reçu les joueurs du 13e et leur a
prêté des chevaux. C'est le type idéal des rencontres entre bons ca-
marades, et le type presque fatal des rencontres dans un avenir
plus ou moins proche. Le mérite sportif est égal, des joueurs qui
font un déplacement pour jouer sur des chevaux inconnus et des
hôtes qui prêtent leurs montures, et non les pires. Chacun supporte
des frais, c'est du sport pur, et de tout cœur nous félicitons ceux qui
ont eu l'initiative de la rencontre, souhaitant que se multiplient
de telles rencontres.
L'équipe des chasseurs de Beaune était composée des lieutenants
de Champeaux, Mérat, d'Armaillé. Celle des chasseurs de Chambéry
comprenait le capitaine Crapon, les lieutenants Chauveau et Ber-
gasse. La partie jouée en 4 périodes donna 2 buts et demi au 16e
Chasseurs, contre i au 13e Chasseurs.
Les deux équipes se retrouveront fin Juin, sur la balle, à Lyon,
avec leurs propres montures.
CASTELSARRASIN, 9 Mai. - Les joueurs du 10e Dragons
ont formé deux équipes qui se sont rencontrées sur le terrain de
sport de Castelsarrasin. L'intérêt de la partie a tenu à l'organisa-
tion et à la direction du maître entraîneur qu'est le capitaine Sou-
birou, et à l'exécution tout à fait remarquable des joueurs de Mon-
tauban.
L'équipe grise comprenait les lieutenants Rollin et Bézard-
Falgas, qui tiennent excellement leurs emplois de i et de 2, et se
combinent comme on peut l'attendre de partenaires de quatre
années. A l'arrière, l'adjudant-chef Faure.
L'habituel n° 3 de l'équipe première, capitaine Abrial, qui n'au-
rait pas eu à s'employer suffisamment contre une équipe seconde,
était arrière de l'équipe blanche avec le lieutenant d'Hébrail,
et l'adjudant Vordy.
Outre cette disposition, qui, sans disloquer complètement une
équipe, permet de parfaire la condition de tel ou tel joueur, la
durée des périodes avait été réduite à cinq minutes, ce qui, durant les
six reprises, permit aux joueurs de fournir un train rapide, tout en
ne disposant que de 2 chevaux chacun. Formule très intéressante
pour les prochaines rencontres amicales à 2 chevaux par joueur.
L'équipe de Montauban, malgré l'hiver pluvieux qui contraria son
entraînement régulier, a encore progressé. Sur ce petit terrain de
100 mètres sur 80 mètres, ses joueurs ont marché et viré à toute
allure, et témoigné d'une adresse et d'une vigueur rares sur un
ballon qui ne s'est jamais arrêté, cela, grâce au jeu précis, couvert,
raisonné, combiné, et mené à toute vitesse des lieutenants Rollin et
Bézard- Falgas.
L'équipe blanche succomba par 3 buts à 9. Mais on put voir
le capitaine Abrial s'employer à fond, et le lieutenant d'Hébrail se
révéler comme un n° 1 d'avenir.
La dernière période fut une véritable course qui transporta l'as-
sistance et rappela aux « cuirassiers » les ovations de Vittel. Les
chevaux souples, dociles et vites qui portent ces joueurs de poids
lourds font honneur à la légendaire réputation de la remonte du
10e Dragons.
VALENCIENNES, 15-16 Mai. - Quatre équipes ont répondu
à l'invitation de la jeune société hippique de Valenciennes. Le
6e Chasseurs, lieutenants Lartigue, de Poncins, de Frémont, le
12e Chasseurs, colonel Collet, lieutenants Ethuin, sous-lieutenant
Bouhet ; le 28e Dragons, lieutenant Paugère, sous-lieutenant Feval,
maréchal des logis Kost. Enfin, les « Requins », comptaient
M. Jacques Davaine, l'actif manager du club, M. Guy Pastré, et
le maréchal des logis Jaines.
Les éliminatoires du Samedi qualifièrent les Requins (3 à 1 contre
6e Chasseurs) et le 12e Chasseurs (8 à 0 contre le 28e Dragons, pour
la finale du 16.
Malgré les dégâts causés par la tempête, la finale put se jouer le
Dimanche. Après 4 périodes où les buts s'égalisaient constam-
ment, une période supplémentaire fut nécessaire pour donner la
victoire aux Requins par 5 buts à 4.
Le 6e Chasseurs l'emporta ensuite en 4 périodes par 7 buts à i
sur le 28e Dragons, où le lieutenant Joybert remplaçait le maréchal
des logis Kost, qui tenait lui-même la place prévue pour le maréchal
des logis Cameleyre. L'équipe de Metz n'alignait donc pas sa meil-
leure équipe, faisant avec raison sortir ses nouveaux joueurs.
Quant aux débuts de l'équipe de Sedan, ils sont intéressants et
ne sauraient surprendre ceux qui savent que le chef de corps est
un des premiers officiers supérieurs qui aient adopté le nouveau
sport avec autant d'ardeur qu'il * avait pratiqué les anciens.
*
* ♦
Et maintenant, deux ou trois petites questions à effleurer. Il est
à craindre que les joueurs militaires aient mangé leur pain blanc
le premier, et qu'au prix où monte la livre. de beurre, le pain,
bientôt, soit plus sec. Si donc, certains peuvent actuellement
déplorer avec un semblant de raison que le polo militaire se soit
plus développé en surface qu'en profondeur, et en voir la raison,
ou l'excuse, dans l'attrait des déplacements, des invitations, il
s'agit désormais de s'attaquer plus à fond au côté purement spor-
tif : certaines impatiences prouvent qu'il y a encore des progrès à
faire de ce côté.
Évidemment, le sportif idéal, au nombre de vertus que l'on exige
de lui, serait un parangon de la perfection. On n'en demande pas
tant et l'on se borne à une demande, en style d'affiche : « Soyez
bons pour les. arbitres » ! ce qui, par corollaire, suppose le respect
et l'intelligence, sinon l'amour de l'ordre, et entraîne donc tout le
reste.
L'arbitre est un mal, mais un mal inévitable. « N'importe qui peut
être arbitre, dit-on, à ses moments perdus, il n'a qu'à ne rien ar-
bitrer du tout ». Cela va bien tant que nulle équipe ne proteste.
Mais que l'une vienne à se trouver lésée par des fautes trop répétées,
la S. D. N. tout entière ne serait pas estimée suffisante pour tran-
cher le litige. Il faut donc que l'arbitre intervienne au minimum,
mais agisse pour que l'équipe la plus forte n'ajoute pas, par des
fautes, à sa supériorité, et que la plus faible ne compromette ni la
sécurité, ni la vitesse du jeu. L'arbitre se trompe, c'est inévitable
aussi, mais comme il se trompe pour tout le monde, et qu'à moins
d'être dénué de la plus élémentaire conscience, il cherche de toutes
ses forces à être juste; comme il laisse volontairement échapper un
bien plus grand nombre de fautes qu'il n'en sanctionne, il convient
que l'on en tienne compte, et que ses décisions soient acceptées
avec bonne humeur, comme les autres aléas du jeu. Sinon, cela se
produit dans d'autres sports, et déjà au polo, à voir la modestie
excessive dont font preuve les camarades à qui l'on offre cet emploi
peu réjouissant, on n'en trouvera plus : « Arbitrer, m'a répondu l'un
d'eux, jamais de la vie, ils discutent toute décision » et je suis par-
lementaire Résultat, il y a des régiments où l'on s'exerce, où l'on
croit s'entraîner, sans arbitre. Mieux vaut un quelconque joueur,
mais décidé à apprendre ce métier comme le métier de joueur, et
à faire régner l'ordre, plutôt que l'absence d'arbitre, ce qui engendre
le désordre. De plus, chacun y passant, verra ce que cela représente,
et, avec la pratique, acquerra l'indulgence pour cette fonction
ingrate.
Pour rentrer sur le terrain technique, je trouve l'arbitrage plus
facile sur le grand terrain et à la balle, qu'au ballon, en terrain clos.
A la balle, si les fautes peuvent être plus dangereuses, elles sont plus
rares. Je préférerais donc les voir pénaliser impitoyablement à
l'américaine pour des 1 /4, des 1 jz ou des buts entiers. Par contre,
à l'indoor où les fautes sont plus nombreuses, moins dangereuses,
je réserverais les pénalisations par coups francs qui peuvent être
efficaces à petite distance, même pour les débutants. Mais ceci
ralentirait le jeu et couperait le spectacle, tandis que, sur le grand
terrain, la pénalisation donne un léger repos aux chevaux. Cette
incursion dans le domaine, non pas de la nouveauté, puisque les
U. S. pénalisent tout en points, mais du changement, montre une
fois de plus que tout à ses avantages et ses inconvénients, et que le
temps et l'usage sont les grands maîtres.
Ce qui importe surtout c'est que chacun reconnaisse ce qui se
fait pour le développement du jeu, et se souvienne bien que les
organisateurs savent par cœur la fable du Meunier, de son fils et
de l'âne. Là aussi, de même que pour l'arbitre, mieux vaut une solu-
tion que plusieurs velléités successives. Que chacun y mette du sien,
et se persuade que l'on ne recherche que le beau jeu, et que nulle
équipe n'est favorisée pour ses beaux yeux, mais uniquement jugée
sur le jeu qu'elle fournit. A voir la passion qu'inspirent certaines
compétitions, on en revient de plus en plus, et nous remontons sur
notre dada du début, à prôner par dessus tout les rencon'res
amicales.
LANSMARTRE.
ORGANISATION. - Un trop grand nombre de joueurs mili-
taires ignorent l'existence de la circulaire du 3 Décembre 1923 qui
règle par décision ministérielle la participation des officiers et sous-
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