Presse et revues
548 pages
Titre : Le Sport universel illustré
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32871962r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 27398 Nombre total de vues : 27398
Description : 01 janvier 1926 01 janvier 1926
Description : 1926/01/01 (T1,N1192)-1926/07/30 (T1,N1222). 1926/01/01 (T1,N1192)-1926/07/30 (T1,N1222).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65806547
Source : Institut français du cheval et de l'équitation, 2013-97801
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/03/2014
le Sport Universel illustré 215
portant, solidement établi, avec une belle étendue de lignes et des
points de force, il réalise assez bien le type du steeple-chaser sérieux.
Il avait été gravement malade en 1924 mais dès l'ouverture de la
saison 1925 avait affirmé une réelle qualité en gagnant en plat a
Wiesbaden et à Dusseldorf.
C'est au mois de Juillet, à Vittel, qu'il fit sa première bonne
course en obstacles et, d'Août à Décembre, il remporta six victoires.
Un accident lui coûta le Military de Nice cet hiver mais, à Cannes,
Portant 72 kilogs, il avait fini quatrième dans le Prix de la Côte
d' Azur derrière Djavid (70 kilogs), Doré (63 kilogs) et Mernmac
(73 kilogs), et quelques jours plus tard, sur le même hippodrome, il
avait enlevé le Hors Série. Qui sait si sa chute du 14 Mars dans le
Prix de Tananarive ne nous a pas privés d'une lutte intéressante
entre Doré et lui ?
MODIFICATIONS A L'INSTRUCTION SUR LES COURSES
MILITAIRES
Au Bulletin officiel des Steeple-Chases de France, du 19 Mars, a
paru un « Rectificatif à l'Instruction sur les Courses et Cross-Country
AUTEUIL, 21 Mars - LE PRIX JEAN DE LA ROCHEFOUCAULD. — I. Le saut de la double barre. — 2. Le saut de l'oxer.
militaires » qui entrera en vigueur à la date du Ier Mai. Les prin-
cipales modifications qui y sont contenues, sont les suivantes :
1° Est dorénavant exclu de tout military le gagnant d'une somme
supérieure à 50.000 francs en courses publiques à obstacles (au lieu
de 30.000 francs précédemment).
2° Le gagnant d'une somme supérieure à 75.000 francs (au lieu
de 55.000 francs) — courses civiles publiques à obstacles, courses
militaires plates ou à obstacles, courses militaires interalliées ou
internationales, plates ou à obstacles — ne pourra plus prendre
Part qu'à des courses interalliées ou internationales à l'étranger,
exception faite pour les épreuves auxquelles peuvent participer
des chevaux appartenant à des propriétaires civils.
3° Réglementation des courses dédoublées :
Lorsqu'une course sera dédoublée :
a) Un officier ou un sous-officier ne pourra déclarer qu'un seul
cheval partant et ne monter que dans l'épreuve où le cheval courra.
b) Un officier ou un sous-officier ne pourra, dans tous les cas,
monter que dans une épreuve.
4° Elévation des sommes (gagnées en courses civiles à obstacles)
faisant encourir des surcharges dans les courses à obstacles militaires.
Dorénavant, tout gagnant en courses publiques à obstacles,
autres que des courses militaires de 10.000 francs, portera 2 kilogs ,
de 20.000 francs, 3 kilogs ; de 30.000 francs, 4 kilogs , de 40.000
francs, 5 kilogs.
5° Suppression dans les steeple-chases cross-country des catégories
A et B.
6° Obligation pour un cheval de gagner son second steeple hors
série à Auteuil (au lieu d'Auteuil ou Wiesbaden).
7° Autorisation pour un même cheval de gagner deux steeple-
chases cross-country hors série (au lieu d'un) , le second obligatoire-
ment à Maisons-Laffitte, en portant 3 kilogs de surcharge.
La suppression des catégories A et B dans les cross-country
semble avoir pour but de permettre aux épreuves de ce genre de
prendre une extension plus grande, les Sociétés ne se trouvant plus
embarrassées pour choisir la catégorie la plus favorable et pouvant
espérer de nombreux partants.
Les bons chevaux anglo-arabes ou de demi-sang ayant de plus
fréquentes occasions de courir et pouvant se qualifier assez rapi-
dement pour les hors série, les officiers seront en outre plus tentés
que par le passé de les découvrir dans leurs régiments et de s'inté-
resser à eux. Il est certain que les cross-country militaires, étouffés
par une réglementation trop étroite, ne se développaient pas
comme on pouvait le souhaiter. Il était urgent de chercher un
remède à cet état de choses. Nous regrettons seulement que le
nouvel article 18 de l'Instruction ne rende pas définitivement
obligatoires, les primes aux naisseurs au moins en ce qui concerne
les chevaux gagnants. « COMRADE
Nous avons reçu, au commencement de Mars une lettre émanant d'un
groupe d'officiers et relative aux courses militaires. Bien que ses auteurs se
montrent à notre avis trop pessimistes au sujet des achats de chevaux de
pur sang par le Service des Remontes, nous en publions volontiers les princi-
paux passages, estimant que l'échange des idées ne peut être que favorable
à l'amélioration des règlements en vigueur.
I. LE CHEVAL D'OFFICIER DANS L'AVENIR. — Il n'est un secret
pour personne que le prix limité du cheval de selle ne permet plus aux Com-
missions de remonte l'achat du cheval de pur sang. De ce fait, le cheval de
tête, monture de l'officier de cavalerie, est et sera de plus en plus (à l'excep-
tion de rares pur sang achetés directement par quelques officiers fortunés)
le demi-sang galopeur et l'anglo-arabe. Que fait-on pour encourager l'élevage ?
a) Le Service des Remontes n'a pas les crédits suffisants pour pouvoir
acheter les meilleurs produits de demi-sang ou anglo-arabes.
b) Des cross-country militaires ont été organisés en vue d'attribuer des
primes aux éleveurs des anglo-arabes et des demi-sang. Ces cross-country sont
trop peu nombreux.
c) Les steeple-chases qui, eux, sont très nombreux, devraient fournir à ces
éleveurs l'occasion de toucher des primes. Il n'en est rien. Ces steeple-chases
sont dans la proportion de 8 sur 10 gagnés par des pur sang (souvent même
achetés directement dans le commerce). Les éleveurs se découragent donc et
se désintéressent peu à peu de l'élevage du cheval de selle.
II. L'ATTRAIT DES COURSES DANS L'ARMÉE. — L'organisation
actuelle des courses militaires n'encourage pas l'officier à paraître sur les
hippodromes puisque les cross sont peu nombreux et qu'aborder les steeple-
chases avec un demi-sang c'est se mettre dans des conditions d'infériorité
manifeste. Il faut ou acheter un cheval de pur sang à ses frais ou se résigner
à être l'éternel non placé.
Après des échecs répétés, l'enthousiasme tombe, le nombre des partants
diminue et motive la réduction des military dans les programmes des Sociétés.
CONCLUSION. — Les courses militaires ont été créées en vue :
1° D'entraîner les officiers à la pratique d'une équitation vigoureuse et
hardie ;
2° De démontrer les aptitudes de chaque race de chevaux au galop et sur
l'obstacle ;
3° De distinguer les meilleurs chevaux afin d'encourager par des primes les
éleveurs. Ce triple but n'est pas atteint.
SOLUTION PROPOSÉE. — Création (avec l'appui et les ressources de la
Société des Steeple-Chases) de steeple-chases militaires : 3e, 2e et 1re série,
ouvert uniquement aux demi-sang et aux anglo-arabes - avec attribution
de primes aux éleveurs des quatre premiers.
Ainsi l'effort si utile déjà entrepris par la Société du Cheval de Guerre,
serait élargi dans des proportions considérables.
Signé : Lieutenant X.
Nota. —Une erreur s'est glissée dans la légende parue sous la photographie
de Kill le mois dernier. Il fallait lire : Kilt, h. b., par Rabelais et Kawa.
portant, solidement établi, avec une belle étendue de lignes et des
points de force, il réalise assez bien le type du steeple-chaser sérieux.
Il avait été gravement malade en 1924 mais dès l'ouverture de la
saison 1925 avait affirmé une réelle qualité en gagnant en plat a
Wiesbaden et à Dusseldorf.
C'est au mois de Juillet, à Vittel, qu'il fit sa première bonne
course en obstacles et, d'Août à Décembre, il remporta six victoires.
Un accident lui coûta le Military de Nice cet hiver mais, à Cannes,
Portant 72 kilogs, il avait fini quatrième dans le Prix de la Côte
d' Azur derrière Djavid (70 kilogs), Doré (63 kilogs) et Mernmac
(73 kilogs), et quelques jours plus tard, sur le même hippodrome, il
avait enlevé le Hors Série. Qui sait si sa chute du 14 Mars dans le
Prix de Tananarive ne nous a pas privés d'une lutte intéressante
entre Doré et lui ?
MODIFICATIONS A L'INSTRUCTION SUR LES COURSES
MILITAIRES
Au Bulletin officiel des Steeple-Chases de France, du 19 Mars, a
paru un « Rectificatif à l'Instruction sur les Courses et Cross-Country
AUTEUIL, 21 Mars - LE PRIX JEAN DE LA ROCHEFOUCAULD. — I. Le saut de la double barre. — 2. Le saut de l'oxer.
militaires » qui entrera en vigueur à la date du Ier Mai. Les prin-
cipales modifications qui y sont contenues, sont les suivantes :
1° Est dorénavant exclu de tout military le gagnant d'une somme
supérieure à 50.000 francs en courses publiques à obstacles (au lieu
de 30.000 francs précédemment).
2° Le gagnant d'une somme supérieure à 75.000 francs (au lieu
de 55.000 francs) — courses civiles publiques à obstacles, courses
militaires plates ou à obstacles, courses militaires interalliées ou
internationales, plates ou à obstacles — ne pourra plus prendre
Part qu'à des courses interalliées ou internationales à l'étranger,
exception faite pour les épreuves auxquelles peuvent participer
des chevaux appartenant à des propriétaires civils.
3° Réglementation des courses dédoublées :
Lorsqu'une course sera dédoublée :
a) Un officier ou un sous-officier ne pourra déclarer qu'un seul
cheval partant et ne monter que dans l'épreuve où le cheval courra.
b) Un officier ou un sous-officier ne pourra, dans tous les cas,
monter que dans une épreuve.
4° Elévation des sommes (gagnées en courses civiles à obstacles)
faisant encourir des surcharges dans les courses à obstacles militaires.
Dorénavant, tout gagnant en courses publiques à obstacles,
autres que des courses militaires de 10.000 francs, portera 2 kilogs ,
de 20.000 francs, 3 kilogs ; de 30.000 francs, 4 kilogs , de 40.000
francs, 5 kilogs.
5° Suppression dans les steeple-chases cross-country des catégories
A et B.
6° Obligation pour un cheval de gagner son second steeple hors
série à Auteuil (au lieu d'Auteuil ou Wiesbaden).
7° Autorisation pour un même cheval de gagner deux steeple-
chases cross-country hors série (au lieu d'un) , le second obligatoire-
ment à Maisons-Laffitte, en portant 3 kilogs de surcharge.
La suppression des catégories A et B dans les cross-country
semble avoir pour but de permettre aux épreuves de ce genre de
prendre une extension plus grande, les Sociétés ne se trouvant plus
embarrassées pour choisir la catégorie la plus favorable et pouvant
espérer de nombreux partants.
Les bons chevaux anglo-arabes ou de demi-sang ayant de plus
fréquentes occasions de courir et pouvant se qualifier assez rapi-
dement pour les hors série, les officiers seront en outre plus tentés
que par le passé de les découvrir dans leurs régiments et de s'inté-
resser à eux. Il est certain que les cross-country militaires, étouffés
par une réglementation trop étroite, ne se développaient pas
comme on pouvait le souhaiter. Il était urgent de chercher un
remède à cet état de choses. Nous regrettons seulement que le
nouvel article 18 de l'Instruction ne rende pas définitivement
obligatoires, les primes aux naisseurs au moins en ce qui concerne
les chevaux gagnants. « COMRADE
Nous avons reçu, au commencement de Mars une lettre émanant d'un
groupe d'officiers et relative aux courses militaires. Bien que ses auteurs se
montrent à notre avis trop pessimistes au sujet des achats de chevaux de
pur sang par le Service des Remontes, nous en publions volontiers les princi-
paux passages, estimant que l'échange des idées ne peut être que favorable
à l'amélioration des règlements en vigueur.
I. LE CHEVAL D'OFFICIER DANS L'AVENIR. — Il n'est un secret
pour personne que le prix limité du cheval de selle ne permet plus aux Com-
missions de remonte l'achat du cheval de pur sang. De ce fait, le cheval de
tête, monture de l'officier de cavalerie, est et sera de plus en plus (à l'excep-
tion de rares pur sang achetés directement par quelques officiers fortunés)
le demi-sang galopeur et l'anglo-arabe. Que fait-on pour encourager l'élevage ?
a) Le Service des Remontes n'a pas les crédits suffisants pour pouvoir
acheter les meilleurs produits de demi-sang ou anglo-arabes.
b) Des cross-country militaires ont été organisés en vue d'attribuer des
primes aux éleveurs des anglo-arabes et des demi-sang. Ces cross-country sont
trop peu nombreux.
c) Les steeple-chases qui, eux, sont très nombreux, devraient fournir à ces
éleveurs l'occasion de toucher des primes. Il n'en est rien. Ces steeple-chases
sont dans la proportion de 8 sur 10 gagnés par des pur sang (souvent même
achetés directement dans le commerce). Les éleveurs se découragent donc et
se désintéressent peu à peu de l'élevage du cheval de selle.
II. L'ATTRAIT DES COURSES DANS L'ARMÉE. — L'organisation
actuelle des courses militaires n'encourage pas l'officier à paraître sur les
hippodromes puisque les cross sont peu nombreux et qu'aborder les steeple-
chases avec un demi-sang c'est se mettre dans des conditions d'infériorité
manifeste. Il faut ou acheter un cheval de pur sang à ses frais ou se résigner
à être l'éternel non placé.
Après des échecs répétés, l'enthousiasme tombe, le nombre des partants
diminue et motive la réduction des military dans les programmes des Sociétés.
CONCLUSION. — Les courses militaires ont été créées en vue :
1° D'entraîner les officiers à la pratique d'une équitation vigoureuse et
hardie ;
2° De démontrer les aptitudes de chaque race de chevaux au galop et sur
l'obstacle ;
3° De distinguer les meilleurs chevaux afin d'encourager par des primes les
éleveurs. Ce triple but n'est pas atteint.
SOLUTION PROPOSÉE. — Création (avec l'appui et les ressources de la
Société des Steeple-Chases) de steeple-chases militaires : 3e, 2e et 1re série,
ouvert uniquement aux demi-sang et aux anglo-arabes - avec attribution
de primes aux éleveurs des quatre premiers.
Ainsi l'effort si utile déjà entrepris par la Société du Cheval de Guerre,
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