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- SOMMAIRE
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- RÉSUMÉS T. LVI - 1996
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- Neuf fours de potiers ont été découverts, de 1965 à 1968, sur la terrasse de la Garonne, ancien site de Saint-Michel-du-Touch, devenu la cité d'Ancely, au nord-ouest de la ville. Les structures se composent essentiellement d'un foyer de type circulaire surmonté de la sole et du laboratoire. L'aire de chauffe souvent de forme ovalaire et l'alandier sont dans le prolongement de la chambre de chauffe. Le plus souvent, la poterie d'importation: tessons d'amphores et céramiques campanienne, permettent de les dater: soit la première moitié du Ier siècle avant J.-C., soit cette même moitié du siècle. Toutefois l'un d'entre eux serait des environs de l'ère.
- L'ancienne église Saint-Pierre-des-Cuisines a fait l'objet à plusieurs reprises d'interventions archéologiques, dont la dernière, en 1985-1986, avait été publiée dans le tome XLVIII des M. S.A. M. F. De nouveaux travaux ont eu lieu en 1995 et 1996, qui ont permis une analyse plus approfondie des parties les plus anciennes de l'église et, pour la première fois, l'étude partielle de ses abords.
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- L'opération d'archéologie préventive réalisée en 1993 et 1994 sur des parcelles situées derrière l'Hôtel d'Assézat a révélé de nouveaux aspects de l'urbanisme antique et médiéval de la ville. Le plan d'une vaste maison gallo-romaine implantée dès le début de notre ère peut être proposé. Cette domus possédait des sols de mosaïque et un grand bassin central. À la fin du Moyen Âge, d'autres demeures de qualité occupent le même espace. La confrontation des données archéologiques avec les textes d'archives a permis de suivre l'évolution cadastrale de ce quartier jusqu'à la construction des hôtels de la Renaissance.
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- Deux brèves chroniques, compilées par des clercs proches de l'administration des derniers comtes de Toulouse et relatant pour l'essentiel divers faits mémorables survenus entre la fin du XIe siècle et celle du XIIIe, font ici l'objet d'une édition nouvelle, qui les met en parallèle et les confronte à d'autres sources médiévales.
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- Plus qu'à leur facture, ces peintures murales du XVIe siècle doivent leur intérêt à une iconographie savante dont les thèmes forment un ensemble unique dans les Hautes-Pyrénées.
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- Une documentation d'une rare ampleur fait connaître les conditions de la construction du château (1541-1546) par Pierre Potier, qui admire les châteaux de la Loire. L'édifice a un plan massé et adopte le haut comble à lucarnes du nord de la France. L'ensemble des marchés permet de suivre en détail le déroulement du chantier.
Un projet immobilier réalisé au 19 des allées de Brienne a permis la fouille d'une section de courtine appartenant à un bastion édifié au milieu du XVIe siècle, rattaché à l'enceinte tardo-médiévale de Toulouse. La construction du rempart, entre 1540 et 1560 environ, est effectuée après décaissement et remblaiement préalable du terrain. Le rempart bastionné en briques, doublé d'un fossé à l'extérieur, reste en usage jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, où il est détruit suite à la construction du Canal de Brienne.
Le prieuré dédié à saint Quentin était situé contre la porte nord de la ville antique. Il dépendait au spirituel de Saint-Sernin mais eut aussi un rôle dans la vie civile lorsqu'il devint, dès le XVIe siècle, le siège du Syndicat des libraires, imprimeurs et relieurs toulousains. C'est le souvenir le plus tangible qu'ait laissé ce très ancien sanctuaire, disparu avec beaucoup d'autres à la Révolution.
A l'occasion de l'évaluation archéologique du bourg castral de Fumel, l'étude du château a permis de situer au milieu du XVIe siècle un ouvrage attribué jusqu'à présent au XVIIe, en même temps qu'une collection d'édifices du Périgord et de l'Agenais qui témoignent de l'influence de Pierre Lescot.- .......... Page(s) .......... 213
Le diplôme gravé pour la confrérie du Rosaire de Toulouse par Jacques Simonin vers 1690, tout en s'inspirant des gravures exécutées par Michel Beaujan pour un manuel du Rosaire publié à Toulouse en 1676, offre une iconographie originale, du moins par sa présentation synthétique. L'originalité principale tient aux trois médaillons consacrés à la légende de saint Dominique propre à Toulouse, développée à l'époque de la reconquête catholique, qui donne à ce diplôme un caractère militant.- .......... Page(s) .......... 223
Images de dévotions, prières et textes d'indulgences furent continuellement imprimés durant près de trois siècles pour l'abbatiale Saint-Sernin. Ces documents servirent à glorifier et propager le culte des reliques qu'abritait la célèbre église de pèlerinage. Tirés à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires, ils ont presque tous disparu: seules subsistent quelques gravures, du XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, isolées ou intégrées à des manuels de piété.- .......... Page(s) .......... 241
- Trois tapisseries de la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse, jusqu'alors inédites, composent une réplique en variante de la célèbre tenture des Actes des apôtres de Raphaël tissée pour la première fois à Bruxelles entre 1517 et 1521. Les trois pièces de Toulouse ont été exécutées à Bruxelles, au début du XVIIe siècle, peut-être dans l'atelier du licier Heinrich Mattens.
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- L'appui de communion fut commandé par la paroisse, en 1789, à Pierre Perie serrurier de Villenouvelle. De style Louis XVI, il allie le classicisme d'un cadre aux lignes brisées à la richesse d'un décor estampé hérité de l'époque Louis XV.
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- La chapelle Saint-Exupère de Blagnac (Haute-Garonne) abrite un cycle peint relatant, en quatorze scènes, la vie de l'évêque Exupère. Les dix scènes les plus anciennes constituent un des rares témoignages de la peinture murale du début du XVIe siècle en Languedoc. En 1886, on procède à l'analyse archéologique de l'édifice, puis le peintre Bernard Benezet restaure les peintures et leur ajoute quatre scènes complémentaires. Ces travaux sont alors placés sous le signe de la conservation et de la création. Leur réalisation, ainsi que les débats qu'ils suscitèrent, permettent d'analyser les principes "archéologiques" qui présidèrent à leur conception.
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- Les procès-verbaux des séances de la Société rendent compte de ses différentes activités, reproduisant en particulier les discussions qui suivent les communications, que celles-ci soient publiées ou non dans les Mémoires. On y trouvera aussi des informations sur des fouilles archéologiques, des restaurations en cours ou des découvertes diverses à Toulouse et dans la région.
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- SUMMARY T. LVI - 1996
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- Nine potter furnaces were discovered in the years 1965-1968 on a Garonne terrace, the ancient site of Saint-Michel-du-Touch, now known as Ancely Estates, north-west of Toulouse City. The discovered structures included a round-shaped fire-place topped by the base plate and the oven. The hearth, often egg-shaped, and the funnel were in line with the heating room. Thanks to the founding of mixed imported earthware such as amphora potsherds and campanian ceramics, these furnaces have been dated from the first or the second half-first century B.C. One furnace might be dated from the beginning of the new era.
- The ancient church Saint-Pierre-des-Cuisines has been the aim of repeated archeological operations; the last but one, dating from 1985-1986, was published in T XL VIII (1988) of the present journal. New excavations took place in 1995 and 1996: they resulted in a more detailed analysis of the oldest parts of the church and of the surronding area. surrounding area.
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- A pre-emptive archeological excavation was undertaken in 1993-1994 into land patches located next behind the "Hotel d'Assezat". It disclosed some new aspects of antic and mediaeval dwellings of the City. The prints of a wide gallo-roman house, erected soon in the beginning of our era, could be identified: this Domus was endowed with mosaic floorings and a large central pond. At the end of Middle-age, other quality dwellings were covering the same land. A parallel of archaelogical information and archiv records provided means to trace a cadastral survey of the area before the construction of the Renaissance Mansions.
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- Two short chronicles, compiled by clerks close to the Government Officers of last Toulouse Earls, essentially relate some noteworthy events which occurred between the end of XIth and the end of XIIIth century; in the present paper a parallel will be drawn between them and will compare their contents to other
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- More than by their style, the interest of these wall paintings is deserved by a sophisticated iconography, which subjects show a collection unrivalled in the "Haute-Pyrénées".
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- Exceptionally complete records disclosed the circumstances of the erection of this Castle (1541-1546) by Pierre Pottiere which was an admirer of the Chateaux-de-la-Loire. The building had a squarea-mass structure the design selected a high span-roof and attic-windows, a structure familiar to northern France. Our knowledge of the whole constructing contracts allowed to follow in detail the progress of the building operations.
- Building operations projected at the "Nr 19, allées de Brienne" were the opportunity for the excavation of a section of the curtain belonging to a bastion erected in the middle of XVIth century, in order to strengthen the late middle-age Toulouse town wall. The construction of the rampart, in between tthe years 1540-1560 the undertaken after digging out and banking up the underground. The rampart was dressed with bricks, doubled with a ditch on the outside: it was functinal till the end of the XVIIIth century when it was destroyed by the
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- The priory dedicated to St-Quentin was located bound to the town North Gate of the antic city. Canonically, the church used to belong to St-Sernin whereas it also played a paper in the civil life when it became, as soon as in the XVIth century, the seat of the tolosan book Publisher, Printer and Binder Guild. It is the most obvious memory left behind by this very old sanctuary which, together with many others, disappeared during the French Revolution.
- In the frame of the archaeological estimate of the Fumel fortified borough, the study of the castle concluded that this structure dated from the middle of the XVIth century when until now it was supposed to date from the XVIIth century. Thereby, it is contemporaneous with a number of buildings from the Périgord or Agen area witnessing the influence exercised by Pierre Lescot.
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- This chart of Toulouse was engraved by Jacques Simonin near the year for the Rosary brotherhood; although it was inspired by the previous engravings carved by Michel Beaujan for another Rosary manual published in 1676 in Toulouse, it offered an inventive iconography, at least by its synthetic design. The essential invention took place within three insets devoted to the Saint-Dominique legend peculiar to Toulouse, developed during the roman catholic reconquest and thereby providing this chart with a militant feature.
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- Devotion pictures, prayer or indulgency pamphlets were continuously edited along nearly three centuries for the abbey church St-Sernin. These documents were used in order to praise and propagate the cult of relics which were harboured in this famous pilgrimage church. Printed at the rate of several hundred thousand copies, most of them have disappeared. The only remains, a few pictures of XVIth, XVIIth, XVIIIth centuries, are found either isolated or inserted in devotion manuals.
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- Three previously unpublished tapestries of the St-Etienne Cathedral of Toulouse, exhibit a varied counterpart of the well known Raphael "Apostol Act" tapestry initially woven in Brussels between 1517 and 1521. The three Toulouse samples also originated from Brussels at the beginning of the XVIIth century; they were possibly woven in the warper Heinrich Martens'workshop.
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- This Communion-rail was ordered by the parish in 1789 to Pierre Perie, ironsmith at Villenouvelle. Its Louis the Sixteenth style is associating the broken-line classical design together with the richness of a punched decoration, inherited from the Louis the Fiftenth era.
- Saint-Exupere chapel harbours a painting cycle describing in fourteen pictures the life of bishop Exupere. The ten most ancient pictures are a rare testimony of the wall painting at the beginning of XVIth century in Languedoc. In 1886, the archaeological analysis of the building was proceeded; the painter Bernard Benezet further restored the ancient paintings and added four complementary scenes. At the time, the work was set under the sign of care and creation. These paintings, as well as the debate which was raised about them, authorize an analysis of the "archaeological" rules which presided at their design.
- SUMARIO T. LVI - 1996
- Los hornos de alfareros, I° siglo antes de Jesus Cristo han sido descubiertos por los años 1964-1968 en el antiguo yacimiento de Saint Martin du Touch, hoy barrio de Ancely al nord-oeste de la ciudad. Las estructuras se componen esencialmente de un hogar de tipo circular sobrepuesto de una solera y del laboratorio. El hogar, de forma ovalada frecuentemente, y la tobera se situan en la prolongacion de la camara de calefaccion. La mayoria de las veces la ceramica de importacion (tiestos de anforas y ceramica "campanienne" facilitan una fecha: primera mitad del siglo I antes de J.C. o esta misma mitad del siglo. Sin embargo, uno de ellos se aproxima a las cercanias de nuestra era.
- La antigua iglesia de Saint-Pierre-des-Cuisines ha sido objeto, en varias ocasiones, de intervenciones arqueologicas; la ultima en los años 1985-1986 ha sido publicada en el tomo XLVIII de las M.S.A.M.F. Los ultimos trabajos han sido realizados en los años 1995 y 1996 ofreciendo la posibilidad de un analisis mas a profundizado de las partes mas antiguas de la iglesia, asi como, por primera vez, el estudio, en parte, de sus alrededores.
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- La operacion arqueologica preventiva realizada en los años 1993 y 1994 en parcelas situadas detras del hotel de Assézat ha revelado nuevos aspectos del urbanismo antiguo y medieval de la ciudad. El plano de una importante casa gallo-romana, implantada a principios de nuestra era, puede proponerse. Esta domus tenia suelo de mosaicos asi como una darsena central de gran tamaño. A finales del Medioevo, otras casas de buena calidad ocupan este espacio.
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- Dos breves cronicas compiladas por clérigos allegados a la administraion de los ultimos condes de Toulouse y relatando, en lo esencial, diversos hechos memorables ocurridos fines del s. XI y XIII, constituyen aqui una nueva edicion, poniéndolas en paralelo y confrontandolas a otras fuentes medievales.
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- Mas que a su composicion, estas pinturas murales del siglo XVI deben su interés a una iconografia erudita cuyos temas forman un conjunto unico en la region de Hautes-Pyrénées.
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- Documentacion de excepcional amplitud nos da a conocer la edificacion del castillo (1541-1546) obra de Pierre Potier, admirador de los castillos de la Loire. El castillo de planta céntrica adopta el tejado alto con tragaluz a la manera del norte de Francia. El conjunto de los convenios permite seguir, con todo detalle, el desarrollo de la obra.
- Un proyecto inmobilario realizado en el n° 19 de Allées de Brienne, ha permitido la excavacion de una seccion de la muralla perteneciente a un bastion edificado a mediados del siglo XVI y ligado con el recinto de época tardomedieval de Toulouse. La edificacion, entre los años 1540-1560 de la fortificacion se realizo después de practicar el desencaje y terraplenar anterioremente el terreno. La muralla compuesta por bastiones de ladrillo y doblada por una cuneta al exterior, permanece hasta el fin del siglo XVIII para derrumbarse en el momento en que se construye el canal de Brienne.
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- El priorato con dedicatoria a Saint-Quentin, estaba situado contra la puerta norte de la ciudad antigua. Espiritualmente dependia de Saint-Sernin pero tuvo su propio papel en lo civil cuando en el siglo XVI se transformo en la sede del Sindicato de libreros, impresores y encuadernadores tolosanos. Este es el recuerdo mas tangible dejado por ese muy antiguo santuario desaparecido, con otros muchos mas, durante la Revolucion.
- Con motivo de la evaluacion arqueologica del burgo fortificado de Fumel, el estudio del castillo ha permitido situar a mediados del siglo XVI una obra que hasta ahora se habia atribuido al siglo XVII, a la misma época que una coleccion de edificios del Périgord y de Agenais, testimonios de la influencia de Pierre Lescot.
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- El diploma gravado para la Co Cofradia del Rosario de Toulouse por Jacques Simonin hacia el año 1690 aunque inspirado por los gravados ejecutados por Michel Beaujan para un manual del Rosario publicado en Toulouse en el año 1676, ofrece una iconografia original, por lo menos en cuanto a su presentacion sintética. La principal originalidad se halla en los tres medallones consagrados a la leyenda de S. Dominigo peculiar a Toulouse, desarollada en la época de la reconquista catolica, otorgando a tal diploma, un caracter militante.
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- Imagenes de devocion, plegarias y textos de indulgencia fueron continuamente impresos para la abacial de Saint-Sernin durante casi tres siglos. Tales documentos sirvieron para glorificar y propagar el culto de las reliquias abrigadas en la célebre iglesia de peregrinacion. Tiradas por centenares de millones de ejemplares, casi todas han desaparecido: subsisten algunos grabados en los siglos XVI, XVII bien sea aislados bien sea integrados a libros de devocion.
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- Tres tapices de la catedral S. Étienne de Toulouse, hasta ahora inéditos, componen una réplica, aunque convariantes, de la célebre colgadura de los Actos de los Apostoles de Raphael tejida por primera vez en Bruselas entre los años 1517 y 1521. Las tres piezas de Toulouse fueron ejecutadas en Bruselas a principios del siglo XVII, quiza en el taller de Heinrich Mattens.
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- El reclinatorio fue encargado por la parroquia en 1789, a Pierre Perie, orfebre de Villenouvelle. De estilo Luis XVI, une al clasicismo de un marco de lineas quebradas la riqueza de una decoracion estampada heredada de la época de Luis XV.
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- La capilla Saint-Exupère, en Blagnac (Haute-Garonne), abriga un ciclo de pinturas relatando, en catorce escenas, la vida del obispo Exupère. Las diez mas antiguas escenas constituyen uno de los raros testimonios de pintura mural del principio del s. XVI en el Languedoc. En el año 1886 se procede al analisis arqueologico del edificio y entonces, el pintor Bernard Benezet restaura las pinturas añadiendo cuartro escenas complementarias. Se situan estos trabajos bajo el signo de la conservacion y de la creacion. La realizacion, asi como los debates que levantaron, permiten analizar los principios "arqueologicos" que presidieron a su concepcion.
200 MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE DU MIDI DE LA FRANCE
FIG. 21. CHÂTEAU DE FAGES. Le grand pavillon.
segmentaire des linteaux encadrés de
tablettes carrées renvoie à Besse (fig;
27 et 28). L'ensemble est couronn
d'une ceinture de mâchicoulis a c
beaux également cannelés. Pour leur
part, les demi-croisées s'inscrivant
dans une travée en avancée et les taD
tes lisses qui occupent le centre de leurs
allèges renvoient tout autant à Besse
qu'à Fumel. -
Montbeau (30), à quelques kilornè-
très seulement, reprend exactement les
mêmes éléments décoratifs : fenêtres
cintrées encadrées d'écoinçons en
tablettes et au chambranle interromp
par une clé saillante, frises et bossag
vermiculés, travées en avancée, de
croisées à arcs segmentaires (fig- 27 e
28). Cet édifice assez important dev
loppe sur une cour carrée des logis du
XVe ou du XVIe siècle, dont la tOtif
d'escalier a été conservée, et des paVI -
Ions du siècle suivant dont l'un affecte
un tracé losangé. Il était possédé en
1600 par Antoine de Montalernbert.
devenu seigneur de Montbeau par sa
femme Isabeau de La Vayssière (3
Une réplique du répertoIre
décoratif de Péricard et de Montau
apparaît encore à Monsempron près e
Fumel, sur une tourelle connue s
,_<,,,e
I appellation de « tour sarrazine », en raison de sa coupole. Sur ses deux fenêtres cintrées, dont l'une est in1te&
dans une lucarne à fronton courbe en coquille, on retrouve les tablettes carrées aux angles du chambranle cintré tan
qu'une corniche de modillons cannelés, analogues à ceux du grand portail de Fumel, à ceux de la tour de Péricar 00
ceux du logis de Besse, couronne la tour (fig. 27). , , vec
Au château Boutier de Duravel (Lot) ce sont toujours des travées en avancée portant des fenêtres cintrées avec
claveaux vermiculés (fig. 28) (32), tandis qu'à Salomon dont une clé de voûte porte la date de 1596, les petites
fenêtres au cintre interrompu par une clé saillante ne constituent plus qu'une réminiscence discrète et déjà éloig
des principes mis en œuvre à Fumel. On retrouve encore ce thème architectural dans les châteaux quercinois etit
Gaudusson et du Fossat, à mi-chemin précisément entre Fumel et Duravel. On le rencontre également dans le P ios
repaire rural de Paloque, implanté au nord du Fumélois (33). Le repérage des ouvrages inspirés plus ou nloitis
directement du château de Fumel ou de ceux de Lanquais, Fages ou Besse est loin d'être exhaustif ici et mer
des investigations complémentaires (34).
30. Montbeau, commune de Saint-Georges, Lot-et-Garonne. US les
31. Antoine de Montalembert est fils de Sylvestre de Montalembert, seigneur de Roger, qui avait été enseigne de la Garde du roi sous les
ordres d'Antoine de Raffin, puis lieutenant de la compagnie française des gardes du corps.
32. ROUDIÉ (P.), notice dans Dictionnaire des Châteaux de France : Guyenne., 1981, p. 150.
33. Le Fossat et Gaudusson, commune de Soturac, Lot. Paloque, commune de Saint-Aubin, Lot-et-Garonne. areoté
34. Depuis la rédaction de cet article, le repérage d'un hôtel particulier de Sarlat reproduisant un vocabulaire décoratif directement app aU" il
à celui de Fumel et de Lanquais étoffe la liste de ces ouvrages. Cet hôtel particulier, caractérisé par ses arcades en plein cintre avec clave 1621
vermiculures étoilées et croisées encadrées par des pilastres, aurait été possédé par la famille de Goudin qui y fit exécuter des travaux ^l
sous la direction de l'architecte Bouyssou. Cet hôtel se situe à proximité de l'hôtel de ville, place de la Liberté, à la jonction de la rue a 11allat
et de la rue Fénelon. On l'attribue généralement au xvne siècle. (Renseignements aimablement communiqués par M. Lefort à Sarlat).
FIG. 21. CHÂTEAU DE FAGES. Le grand pavillon.
segmentaire des linteaux encadrés de
tablettes carrées renvoie à Besse (fig;
27 et 28). L'ensemble est couronn
d'une ceinture de mâchicoulis a c
beaux également cannelés. Pour leur
part, les demi-croisées s'inscrivant
dans une travée en avancée et les taD
tes lisses qui occupent le centre de leurs
allèges renvoient tout autant à Besse
qu'à Fumel. -
Montbeau (30), à quelques kilornè-
très seulement, reprend exactement les
mêmes éléments décoratifs : fenêtres
cintrées encadrées d'écoinçons en
tablettes et au chambranle interromp
par une clé saillante, frises et bossag
vermiculés, travées en avancée, de
croisées à arcs segmentaires (fig- 27 e
28). Cet édifice assez important dev
loppe sur une cour carrée des logis du
XVe ou du XVIe siècle, dont la tOtif
d'escalier a été conservée, et des paVI -
Ions du siècle suivant dont l'un affecte
un tracé losangé. Il était possédé en
1600 par Antoine de Montalernbert.
devenu seigneur de Montbeau par sa
femme Isabeau de La Vayssière (3
Une réplique du répertoIre
décoratif de Péricard et de Montau
apparaît encore à Monsempron près e
Fumel, sur une tourelle connue s
,_<,,,e
I appellation de « tour sarrazine », en raison de sa coupole. Sur ses deux fenêtres cintrées, dont l'une est in1te&
dans une lucarne à fronton courbe en coquille, on retrouve les tablettes carrées aux angles du chambranle cintré tan
qu'une corniche de modillons cannelés, analogues à ceux du grand portail de Fumel, à ceux de la tour de Péricar 00
ceux du logis de Besse, couronne la tour (fig. 27). , , vec
Au château Boutier de Duravel (Lot) ce sont toujours des travées en avancée portant des fenêtres cintrées avec
claveaux vermiculés (fig. 28) (32), tandis qu'à Salomon dont une clé de voûte porte la date de 1596, les petites
fenêtres au cintre interrompu par une clé saillante ne constituent plus qu'une réminiscence discrète et déjà éloig
des principes mis en œuvre à Fumel. On retrouve encore ce thème architectural dans les châteaux quercinois etit
Gaudusson et du Fossat, à mi-chemin précisément entre Fumel et Duravel. On le rencontre également dans le P ios
repaire rural de Paloque, implanté au nord du Fumélois (33). Le repérage des ouvrages inspirés plus ou nloitis
directement du château de Fumel ou de ceux de Lanquais, Fages ou Besse est loin d'être exhaustif ici et mer
des investigations complémentaires (34).
30. Montbeau, commune de Saint-Georges, Lot-et-Garonne. US les
31. Antoine de Montalembert est fils de Sylvestre de Montalembert, seigneur de Roger, qui avait été enseigne de la Garde du roi sous les
ordres d'Antoine de Raffin, puis lieutenant de la compagnie française des gardes du corps.
32. ROUDIÉ (P.), notice dans Dictionnaire des Châteaux de France : Guyenne., 1981, p. 150.
33. Le Fossat et Gaudusson, commune de Soturac, Lot. Paloque, commune de Saint-Aubin, Lot-et-Garonne. areoté
34. Depuis la rédaction de cet article, le repérage d'un hôtel particulier de Sarlat reproduisant un vocabulaire décoratif directement app aU" il
à celui de Fumel et de Lanquais étoffe la liste de ces ouvrages. Cet hôtel particulier, caractérisé par ses arcades en plein cintre avec clave 1621
vermiculures étoilées et croisées encadrées par des pilastres, aurait été possédé par la famille de Goudin qui y fit exécuter des travaux ^l
sous la direction de l'architecte Bouyssou. Cet hôtel se situe à proximité de l'hôtel de ville, place de la Liberté, à la jonction de la rue a 11allat
et de la rue Fénelon. On l'attribue généralement au xvne siècle. (Renseignements aimablement communiqués par M. Lefort à Sarlat).
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