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855, une 21 en 1852, et la décoration de la Lé-
855, d'honneur, à la suite de l'exposition uni-
ion
erselle, en novembre 1855.
FRÈRE (Charles-Théodore), peintre français,
é à Paris, en 1815, étudia sous M. J. Coignet et
DUS Roqueplan, et débuta au Salon de 1834. En
836, il partit pour l'Algérie, assista à la prise
e Constantine, et parcourut le désert et les pro-
inces d'Orient; la plupart de ses nombreux ta-
leaux sont exécutés d'après les souvenirs et les
roquis de son voyage. On a surtout de lui :
'curi-e du Loiret (1835); le Pont de Saint-Ooen,
Pont des Carmes. le Faubourg Bab-a-Zoum,
i Fontaine Bab-el-Oued, le Marché del'Arva, la
ue des Juifs à Constantine, l'Assaut, la Cara-
an e au gué, le Bazar de Janina, le Marché de
onstantiiie (1848) ; Hai e d'Arabes, acquis par le
linistère de l'intérieur (1850); une Rue de Con-
antinople, MosquééJ à Beyrouth, Bazar à Da-
tas, une Cour à Tauthat (1855) ; Bazar à Bey-
luth, Halte à Girgeh, le,s Pyramides de Gizeh
857) ; un Harem au Caire, Anes et âniers au
aire, Café de Mohammed (1859); la Halte du
rir à Minieh (Egypte), Arabe buvant à une fon-
line du Caire, Restaurant arabe à la porte de
houbrah, une Fête chez un uléma à Constanti-
ople (1861) ; Ruines de Karnac à Thèbes, un Ba-
ar à Giryeh, un Potier à Esné (haute Égypte)
1863); Ôkale, le Malin (1864), etc. M. Théo-
ore Frère a obtenu une 2e médaille en 1848.
FRÈRE-ORHAN (Hubert-Joseph-Walther), avo-
at et homme politique belge, né à Liège, le
4 avril 1812, d'une très-humble famille, reçut
ne éducation toute française, étudia le droit,
e fit inscrire comme avocat au barreau de sa
ille natale, et acquit rapidement une réputation
ans le parti libéral. Il fut, dès 1830, un des
mdateurs des journaux destinés à soutenir la
ause de la révolution belge, et membre des di-
erses associations organisées pour résister à la
olitique des cabinets catholiques. Il fut envoyé
n juiu 1847, parles électeurs de Liège, comme
eprésentant à la Chambre belge. Il occupa en-
nite, à deux reprises différentes, en 1847 et de
848 à 1852, le portefeuil e des finances, et, dans
intervalle de ces deux administrations, celui des
:-avaux publics. On lui attribua, peu avant sa re-
aite, un petit pamphlet pseudonyme, intitulé :
œttre à M. de Decker, par Van Damme (Bruxel-
3s. 1852, in-8). Il combattit activement, par des
lodinoations profondes dans les institutions de
rédit, notamment par l'organisation de la ban-
ue nationale de Belgique, la crise financière qui
uivit la révolution de 1848. Rappelé au minis-
ère des finances, il s'opposa vivement, en 1861,
u traité de commerce avec la France et au cours
égal des monnaies d'or françaises. Son échec sur
e dernier point lui fit donner sa démission à la
in d'avril; mais le roi, après l'avoir fait rentrer
u cabinet d'abord comme ministre d'État, lui
£ iidit, au mois d'octobre de la même année, le
)ortefeuille des finances. M. Frère-Orban a été
lommé haut dignitaire de plusieurs ordres, no-
amment grand-croix de l'AigLe-Rouge de Prusse
:t grand officier de la Légion d'honneur.
FRERICHS (Frédéric-Théodore), médecin alle-
mand, né le 24 mars 1819, à Aurich, dans le
Banovre, se rendit à l'université de Gœttingue,
en 1838, pour y étudier la médecine et les
sciences naturelles. Reçu docteur, il visita suc-
cessivement Berlin, Prague et Vienne, où il se
livra à des études suivies de pathologie et d'a-
natomie, parcourut ensuite la Hollande., la Bel-
gique et la France et se fixa enfin, en 1846, à
Gœttingue. Agrégé à l'École de médecine et at-
taché à l'Institut physiologique de M. Rodolphe
Wagner, il y fit des cours. En 1851. il fut ap-
pelé à Kiel, pour y diriger la polyclinique et
l'hôpital académique; mais dès l'année suivante,
ayant pris part à la guerre des duchés de Schleswig
et Holstein contre le Danemark, il dut rentrer
en Allemagne et devint professeur titulaire de
pathologie et de thérapeutique à l'université de
Breslau, et directeur de la clinique médicale de
cette ville. En 1849, il a été nommé professeur
de clinique médicale à l'université de Berlin. En
1854, le roi de Prusse lui a conféré la décora-
tion de l'Aigle-Rouge et le titre de conseiller in-
time de médecine.
M. Frerichs a collaboré activement au Diction-
naire de physiologie de Vagner (Brunswick, 1843
et suiv.); au Dictionnaire de chimie de Liebig,
Poggendorf et Wœhler (Ibid., 1837 et suiv.); au
Supplément (1850-1852). Quelques-uns de ses ar-
ticles, imprimés à part, forment de véritables
ouvrages. Citons aussi son Traité pratique des
maladies du foie (Klinik der Leberkrankheiten,
Brunswick, 1859), traduit en français par
MM. Pelleot et Dumesnil (Paris, 1860, in-8,
avec figures).
FRESLON (Alexandre), avocat français, ancien
représentant du peuple, ancien ministre, né à
la Flèche (Sarthe), le 11 mai 1808, acheva ses
études de droit à la Faculté de Paris, et se fit
inscrire au barreau d'Angers, en 1829. Le 17 juil-
let 1830, il fut poursuivi pour délit politique, se
défendit lui-même et fut acquitté. Après la ré-
volution de Juillet, il entra dans la magistrature,
comme substitut du procureur du roi; mais il
ne tarda point à donner sa démission, et reprit
en 1832, la profession d'avocat. Partisan décide
des doctrines libérales, il fut, en 1839, un des
fondateurs du Précurseur de l'Ouest, se signala
par la lutte qu'il engagea dans le conseil muni-
cipal d'Angers, contre M. Giraud, maire de la
ville, et combattit sans relâche la politique du
ministère Guizot. Le 2 mars 1848, à l'avènement
de la République, il fut nommé procureur géné-
ral près la Cour d'appel d'Angers. Elu représen-
tant à la Constituante , dans le département de
Maine-et-Loire , le neuvième sur treize, par
71046 suffrages, il vota ordinairement avec la
fraction la plus modérée du parti républicain.
Lorsque le général Cavaignac se rap procha de la
droite, il nomma M. Freslon, ministre de l'in-
struction publique , en remplacement de M. Vau-
labelle, et il l'envoya à Marseille, au-devant du
pape Pie IX 1 qui, chassé de Rome, venait, di-.
suit-on, se refugier en France. Après l'élection
du 10 décembre, M. Freslon soutint par ses vo-
tes la politique intérieure et extérieure de Louis-
Napoléon. Non réélu à la Législative, il fut
nommé avocat général à la Cour de cassation;
mais, le lendemain du coup d'Etat de décembre
1851, il donna sa démission et se fit inscrire au
barreau de Paris. -
FRESNEL (Fulgence), orientaliste français, né
à Mathieu (Calvados), le 15 avril 1795. Mort à
Bagdad le 30 novembre 1855. — Voyez les deux
11", éditions du Dictionnaire.
FRESSE-MONVAL (Henri-François-Michel-
Alphonse), écrivain français, né à PerpIgnan, le
4 novembre 1795, vint à Paris en 1813, sortit
du petit séminaire de Saint-Nicolas en 1818, du
grand séminaire en 1822, fit, deux ans après,
un court séjour à la Trappe, et donna ensuite
des leçons de littérature, auxquelles se rattachent
ses premiers ouvrages. Après avoir défendu la
Galerie nationale des notabilités contemporaines, annales biographiques des principaux fonctionnaires de la France. Tome 1 / par une société de gens de lettres et d'historiens sous la direction de E. Saint-Maurice Cabany,... /ark:/12148/bd6t5382865h.highres Biographie 19e siècle Biographie 19e siècle /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Biographie 19e siècle"