Presse et revues
14 pages
Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1929-04-18
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 18 avril 1929 18 avril 1929
Description : 1929/04/18 (Numéro 10034). 1929/04/18 (Numéro 10034).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Description : Collection numérique : BIPFPIG35 Collection numérique : BIPFPIG35
Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6577910
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/12/2008
m 8 s–
X/'Ouftst'Bftlalx»
b 18 Avril 1929 *=•
1929. à 9 heures du matin. dans une
des Mîtes du PaJait Samt-Geortes t2'
étage i
Ordre du Jour Compte rendu moral
et financier; questions diveraes; ins-
cription des nouvelles adhésions Il l'is-
-ue de la réunion.
Scouts De Franc, t i2 Bennes i. Ce
soir, S heures 1/4. réunion habituelle
..u tocal. Le chef compte sur la pré-
-ence de tous les scouts qui absents
durant les vacances de Piques ne pu-
rent assister aux dernières réunions et
-.orties.
Les scouts ayant des fournitures ou
!es cotisation^ à régler sont priés de le
:i:re avant la tin du mois ».
Prépn'attnn de la 8nint Georges. Ap-
'porter les livres de chant
Ftcret, S. M.
HARMONIE « LA LYRE Rennaise ». La
-^pétition de ce'soir est reportée au Jeu-
Il 25 avril. Ce sera donc notre dernière
-èpétition avant le concert de la foire.
\ussi. comptons-nous sur tous les
nombres pour y assister.
Le secrétaire.
Aux révoqués DES T. I. V. Les ré-
voqués des T. I. V. sont prévenus
qu'une réunion se tiendra Il la Maison
du Peuple, le dimanche 21 avril. à
16 heures. Réponse de la Préfecture.
Décision à prendre.
Le Comité.
FEDERATION DES RETRAITÉS ET PENSION-
NEa CIVILE ET MILITAIRE». L'aSSem-
blée générale ordinaire aura lieu di-
manche prochain, 21 avril, au Palais
Salnt-George.s. salle des réunions, à
9 h. 30 du matin.
Ordre du Jour Rapport moral et
financier, rapport de la commission de
contrôle, lecture de la cotrespondance.
questions diverses, fixation de la date
du banquet gnnuel. délivrance des car-
tes, parlement des cotisations 1929.
Les retraités et pensionnas de toutes
catégories. adhérents ou non. sont cor-
dialement Invités à rsstsucr cette
réunion.
ASSOCIATION AMICALE des Anciens Elè-
ves DE l'Institution N.-D. DU Thabor ET
nE L'EcoLE N.-D. DE RENNES. L'Assem-
blée Générale de l'Association est fixée
Il dimanche prochain, avec le program-
me suivant
A 9 h. 15. place Salnt-Molaine ras-
semblemcnt des Anciens Elèves à
9 h. 30. chapelle du catéchisme de la
paroisse Notre-Dame: messe en l'hon-
neur des associés vivants et défunts: à
10 h. 45. salle des fêtes de l'Ecole Notre-
Dame réunion générale: compte rendu
moral et financier: à midi Banquet
servi par la Maison Gaze fles inscrip-
tions sont reçues à l'Ecole!: à 14 heu-
res séance récréative donnée par les
Anciens Elèves de l'Ecole Notre-Dame.
Le Comité espère que les Anciens Elè-
ves des deux écoles viendront très nom-
breux pour témoigner leur attachement
à l'Association et aux oeuvres d'ensel-
gnement libre.
OBSEQUES.- Hier après-midi ont
eté célébrées au milieu d'un grande
assistance les obseçues de M. René
Talva, élève de l'Ecole Normale Supé-
rieure, fils de M. le commandant Tal-
va, commandant la compagnie de
gendarmerie de l'Orne, ancien r-api-
taine à Rennes, et de Mme.
La levée du corps fut faite au Cer-
cle des Etudiants Catholiqes par M.
Lagree, cure de Saint-Sauveur, et par
M. l'abbé Grasland, aumônier des
Étudiants.
De nombreux officiers de gendar-
merie étaient venus de tous les dé-
partements voisins apporter à la fa-
mille du défunt les marques de leur
sympathie.
Le char funèbre disparaissait sous
les gerbes et les couronnes fleuries.
Après l'office religieux célébré à Saint-
Sauveur, l'inhumation eut lieu au Ci-
metière de l'Est.
En cette douloureuse circonstance.
nous prions M. le commandant Talva.
Mme Talva et leur famille de trouver
ici l'expression de nos vives condo-
léances.
ELECTIONS MUNICIPALES.
Cartes électorales. Un certain nom-
de cartes électorales ont été retour-
nées à la mairie, faute d'adresse
exacte.
Les électeurs qui n'auraient pas
reçu leur carte peuvent la retirer au
4* bureau de la mairie.
La remise sera effectuée sur pro-
duction de pièces d'identité.
SOUS-COMMISSION MUNICIPALE
DES MERCURIALES. Réunion du
mardi 16 avril 1929. Le prix de re-
vient du demi-kilo de viande nette,
adopté par la sous-commission des
mercuriales en date du 16 avril 1929,
a été fixé comme suit, en ce qui con-
cerne le porc lr» qualité, 6 fr. 25;
2* qualité, 4 fr. 50.
Les prix pratiqués pour la vente au
détail, à partir du vendredi 19 avril,
ne devront pas être supérieurs aux
prix maxima ci-après
1" groupe filet mignon. coefficient,
1.50: 1« qualité, 9 fr. 40; 2- qualité,
6 fr. 75.
2* groupe faux-filet, coefficient.
1.40: 1" qualité. 8 fr. 75; 21 qualité,
6 fr. 30.
3' groupe côtelettes. grillades, coef-
ficient, 1.30; 1™ qualité, 8 fr. 15; 2*
qualiét, 5 fr. 85.
AUTO CONTRE CYCLISTE.
Mercredi soir, vers 17 h. 30, M. Pince-
poche René arrivait, en automobile,
au coin de la rue Emile-Souvestre et
du boulevard de la Liberté, au mo-
ment où passait, à bicyclette, M.
Cherde Marcel, adjudant au 351' R.
A. L. Une légère collision se produi-
sit, qui n'occasionna, heureusement,
que des dégâts matériels légers.
ETAT-CIVIL DE RENNES
Naissances
17 avril. Raymonde Louesasrd,
30, rue Salnt-Melalne; Pierre Philouze.
rue Jean-Macé.
DÉCÈS
17 avril. Veuve Chaumet née
Legeay. 69 ans, 24, bouleverd Volney:
Pierre Lonys. 9 ans. Hôte;-Dieu: Louise
Simonne, 2 mois, boulevard de Verdun;
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
OBSÈQUES
RENNES. Vous êtes prié d'assis-
ter aux convoi, service et inhumation
qui auront lieu le vendredi 19 avril, à
10 h. 10 du matin, en l'église de Tous-
balnts, pour le repos et le salut éternel
Je l'âme de
Madame veuve BAMAS
nèc Céleste LAIGRE
recédée en sa demeure, a Rennes, rue
:le Plélo, le 16 avril, dans sa 80" année,
,,¡unie des sacrcments de l'Eglise.
On se réunira à la maison mortuaire
a 9 h. 50. L'inhumation aura Heu au
î met 1ère de l'Est.
De Prolundis
De la part de Miles Jeanne et Rose
ijamas. ses filles; M. et Mme David et
;curs enfants. Mme veuve Albert. ses
.ieveux et nièces.
Le présent avis tient lieu de faire-part
RENNES- Vous êtes prié d'assis-
ter au convoi et à la messe d'enterre-
nent de
Monsieur Louis HAMON
décédé à lHôlel-Dleu. dans à 36- an-
née, qui auront lieu le samedi 20 avril,
à 8 heures du matin, en la chapelle de
Hôtel-Dieu.
L'inhumation aura lieu au cimetière
du Nord.
De la part de Mme Hamon. sa veuve:
André Hamon, son fils; M. Goazlou. son
beau-père de ses soeur. beaux-frères.
belle sœur et de toute la famille.
Le présent avis tient lieu de lairepar:.
RENNES. Vous êtes prié d'assis-
ter au convoi et à la cérémonie reli-
yeuse de
Simorme MAHUAULT
décédé 14. rue de Bellevlllc. à l'âge de
18 mois, qui auront lieu le vendredi
19 avril, à 2 heures, en l'église St-Hé-
iier. On se réunira à la maison mor-
tuaire 13 h. 45. L'inhumation aura
.ieu au cimetière de l'Est.
De la part de M. et Mme Mahuault,
ses parents de ses grands-parents. on-
.les, tantes, cousins et cousines, et de
juste la laruiile.
Le présent avis tient lieu de faire-part.
RENNES. Vous êtes prié d'assis-
cr aux couvoi. service et inhumation
n1 auront lieu le vendredi 19 avril
929. à 10 heures 20 du matin, en l'église
e Sainte-Jeanne-d'Arc. pour le repoe
salut éternel de l'âme de
Monsieur Adolphe RICHARD
Ancien voyageur de commerce
Veuf de Dame Marie LEKO1R
licédé en sa demeure, à Rennes. 123.
ivenue du Mall-d'Onges. le 16 avril
1929. dans sa 79- année, muni des sa-
rements de l'Eglise.
On se réunira à la maison mortuaire
10 heures.
L'inhumation aura lieu au cimetière
Je l'Est.
De Prolundis
De la part de M. et Mme Artus. son
cendre et sa fille: M. Pierre Fouéré. son
neau-frére; Mme veuve Jules Richard,
sa belle-sQUr; M. et Mme Adolphe Gé-
rard, M. et Mme Jean Simon. Mme
veuve Marchand, M. et Mme Albert Si-
mon. M. et Mme Frédéric Chatel, M. et
Mme Eugène Lenoir, M. et Mme Pelle-
rin, ses neveux et nièces, et de toute
la famille.
Le présent avis tient lieu de faire-part.
RENNES-LA GUERCHE-PLELAN
Vous êtes Invité assister IL la sé-
pulture de
Madame Marie LEGEAY
Veuve de Etirnne CHAUMET
Notaire honoraire
pieusement décédée Il Rennes le 15
avril 192£. munie des sacrements de
l'Eglise, à l'Age de 69 ans. qui aura lieu
IL l'église Notre-Dame. ta paroisse, le
jeudi 18 avril 1929 i 10 heures.
On se réunira 18. rue Leeage. 9 h 45.
A l'Issu* de la cérémonie religieuse,
K Nrpe utb transporté La Ouerche-
lllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll,
de-Bretagne, où aura lieu l'inhumation.
Rendez-vous à l'église de La Guerche,
à 14 h. 30.
De la part des familles legeay, La-
vlrou, Bogè, Rochas, Chaumet, Dusser.
Bertaud, Cellier. Hardy. Poton de Xatnt-
callles. Macé. Descolngb. Bidard de la
Noë. AlUou. Briand, Saint Georges
Chaumet. de Laplagnolle. Loysel, Stot,
Mottier. Barbe Mintiére. Kerlero du
Crano. Jumelais. Robin, Beaufils, ses
frère, sœurs, beaux-frères. belles-sœurs,
neveux, petits-neveux, cousins.
SAINT-MELOIR-DES-ONDES.
M. et Mme Raphaël Jamln-Vlmond ont
la douleur de vous faire part de la
perte cruelle de leur cher petit
RAPHAEL
décédé le 16 avril 1929, à l'âge de 7 mois,
et vous prient d'assister au convoi et
à la cérémonie religieuse qui auront
lieu le vendredi 19 avril, en l'église de
Saint-Méloir. à 10 heures.
De la part de Germaine et Marie-
Thérèse Jamln. ses soeurs; Mme veuve
Vimond et Mme veuve Jamin, ses
grand'mères. et des familles Jamin-Vi-
mond.
Le-présent avis tient lieu de faire-part.
CAULNES. Vous êtes prie d'as-
sister aux convoi, service, Inhumation
qui auront lieu le samedi 20 avril, à
10 heures. en l'église de Caulncs. de
Monsieur Jean MARTEL
pieusement décédé à Caulnes. dans sa
26" année.
De la part de M le Docteur et Ma-
dame Martel, ses père et mére; Mlle
Maria Martel. sa soeur: M. Laurent Mar-
tel, son frère, et de toute la famille.
Le présent avis tient lieu de faire-
part.
SAINT-PERN- VoU3 etes prié
d'assister au convoi et à la messe d'en
terrement de
Msdsme ESNAULT
Néc TOSTIVINT
décédé d Salnt-Pern le 17 avril, dans
sa 85- année, munie des sncrementa de
l'Eglise, qui auront lieu le vendredi
19 avril a 10 h. 30 du matin en l'église
de Salnt-Pern. On se réunira à la mai-
son mortuaire à 10 h. 15.
De la part de M. Martin, pharmacien
e. Mme M. Joseph Gerulgon. M. Eu-
gène Gernlgon. Mlle Marie Gernlgon.
ses enfants et petits-enfants et de toute
la famille.
Le présent avis tient lieu de faire-part
MERDRIGNAC. Vous êtes prle
d'assister à l'enterrement de
Monsieur Alfred FLEUR
Boucher
décède Cians sa 42, annee, muni des
sacrements de l'EgJlse qui auront lieu
le Jeudi rs avril, à 10 heures. en ré-
glise de Merdrignac.
De ia part de Mme Fleury. son épouse,
Mme Vve Fleury. sa mère: Jean Fleury.
son frère; Marie Fleury, sa sœur M
Léonard Thalamas, son beau-irere; M""
Rkblllon, sa bbiie-sceur M. et Mme Eu.
géne Sapin et leurs enfants et de toute
la famille.
REMERCIEMENTS
RENNES. Les familles Bossorell
et Davy remercient bien sincèrement
toutes les personnes qui leur ont té-
moigné de la sympathie à l'occasion
du décès de
Madame Baptiste BOSSOREIL
SAINT PIERRE-DE-PLESGUEN.
Madame Pierre Hulbert. M. Pierre
Hulbcrt, son fils et toute la famille, re-
mercient bien sincèrement toutes les
personnes qui leur ont témoigné de la
sympathie a l'occasion du décès de
Monsieur Pierre HULBERT
DOL DE BRETAGNE. M. E.
Chabrler. 20. avenue de la Gare. è Dol.
remercie bien s'ncèrement les personnes
qui lui ont témoigné leur evmoathle
à l'occasion du décès de son épouse
Madame E. CHABRIER
Louis Hamon, 35 ans, manaeuvre, ma-
rié, Hôtel-Dieu; veuve Marlvaln. née
Jamet. 91 ails, 122. rue de Paris; Pierre
Planchais, 51 ans, retraité des chemines
de fer, marié. 198. rue Saint-Malo;
Simone Mahuault, 1 an, 14. rue de Bel-
leville.
COURONNES MORTUAIRES. Renne..
BROSSAULT, etrier, rue de Montfort
Convois mortuaires
du 18 avril 1929
10 heures Mme Dussausay, carre-
four Jouaust. St-Etienne. Nord.
10 heures Mme Chaumet. rue Le-
sage. 15, Notre-Dame. La Guerche.
2 heures M. Gaillard. Pontchalllou.
Nord.
2 heurcs Mme Roussel. Hôtel -Dieu,
Est.
Chantepie
QU'EST DEVENUE LA BICY-
CLETTE ? M. Bourges Julien, âgé
de 30 ans, cultivateur au hameau du
Hil, en Chantepie, qui se trouvait au
bourg, le 13 avril, vers 20 h. 30, entra
au débit Pannetier, en compagnie de
son ami, M. Hubert Joseph, âgé de
38 ans, cultivateur, au hameau des
Logettes. dans la même commune.
Les deux consommateurs déposè-
rent leurs bicyclette*» à la porte du
café. Quand ils sortirent, dix minutes
plus tard, la bicyclette de M. Bourges
avait disparu. Toutes les recherches
entreprises furent vaines.
Une enquête est ouverte sur ce vol.
Janié
ETAT-CIVIL. Naissances. An-
toinette Garnier, aux Mettais; Gisèle
Penetier, au Courmorln.
Publications de mariages. Ferdi-
nand Chevrault, cultivateur, iL Brie, et
Alexandrine Louis, cultivatrice, à Jan-
zé Joseph Hémery, menuisier, a Janzé,
et Aimée Leconte, couturière, iL Janzé;
Eugène Louis, menuisier, a Janzé, et
Yvonne Quérel. couturière, a Janzé.
Décès. Orélie Gérard. 76 ans, cé-
libataire. s. p.. rue Saint-Pierre; Rosa-
lie Rebours, épouse Batais, s. p.. a la
Pointe; Anne Machefet, veuve Gronzet,
73 ans, s. p., rue de l'Hôpital-Hosplce.
TRIBUNAL CORRECTIONNEL
Une vieille connaissance
Grenard revient. Grenard Eugène,
à 27 ans, est un homme célèbre et il
est en train de battre des records de
casier judiciaire. C'est à croire que sa
vocation voulait qu'il usât ses fonds
de culottes sur les bancs des tribunaux
correctionnels. Ne parlons point de
fatalité ni de malechance.. Grenard
a dû faire un pari. Il tient à le gagner
et se torture l'imagination pour pro-
voquer les procès-verbaux qui l'amè-
nerpnt le plus souvent à la barre, dans
un délai minimum.
Et Grenard trouve chaque jour du
nouveau. Il est, certes, dans sa nature
de batailler et de chicaner. Son froid
visas! en lame de rasoir et ses yeux
insolents en témoignent, mais pour
tenir la sorte de gageure qu'il s'est
imposée, il dépasse les bornes de l'au-
dace. Grenard doit s'appeler quelque
chose comme la K Terreur de Mar-
piré », dont il a rançonné, et rossé les
trois quarts de la population.
Se sentant une humeur d'escholier
du temps de Villon, il appelle hum-
blement ses exploits des farces Oest
pour plaisanter qu'il est entré chez M.
Bourdin, qu'il lui a attaché les mains
derrière le dos qu'il lui a lancé un
coup de tète sous le menton et un
coup de pied dans l'estomac qui a fait
le malheureux s'étaler dans la place.
C'est pour rire encore que notre
tortionnaire, le 17 mars, a menacé de
mort M. Breton, qu'il est revenu chec
celui-ci, à 7 h. 30, le soir, pour, littéra-
lement, l'inviter à creuser sa tombe.
Comme Mme Breton et Mlle Dronyer,
la bonne, intervenaient, il les a jetées
à terre et frappées.
Grenard soutient que M. Bourdin a
commencé le feu en lui jetant des
pierres, et qu'en ce qui concerne la
scène de la maison Breton, il n'a point
touché la femme, bien nu'il eût été
disputé. se contentant de giffler la
bonne.
M' Loyse] a assumé la lourde char-
ge de présenter devant les juges ce
fringant cheval de retour.
Quatre mois de prison, qui se con-
fondront pour chacun des deux délits,
puis interdit de séjour pour cinq ans,
Grenard s'en ira choisir un autre
pays où son humeur facétieuse sera
mieux appréciée.
AU THEATRE. C'est le 25 avril,
à 8 h. 30 du foir. que sera donnée au
Théâtre municipal de Vitré la repré-
sentation de « Mon petit homme de
paille ». par la tournée Herrmann.
Ce chef-d'œuvre de l'esprit fran-
çais sera interprété par une troupe
de tout premier ordre qui recueillera
h', très vif succès déjà obtenu par sa
précédente représentation Oh ver-
GALLOT. LE ROI DES MAR-
CHEURS.– C'est ce matin à 7 heu-
res, que Gallot commencera à tour-
ner autour de la place de la Répu-
blioue. jusqu'à 7 heures du soir.
Un nombreux public ne manquera
pas d'aller encourager et applaudir
le roi des marcheurs.
OBSEQUES. Mercredi matin ont
été célébrées, au milieu d'une nom-
breuse affluence. les obsèques de
Mme Gervais-Dalibard. née Jenny
David, décédée dans sa 79» année, 11,
boulevard Chateaubriant
Nous renouvelons à M. et à Mme
Boursin à M. et Mme Bougault et A
toute la famille nos bien vives et bien
sincères condoléances.
Le Theil-de- Bretagne
ACCIDENT D'AUTO. Le 15 cou-
rant, vers 12 h. 45. M. Dell'Orba Jo-
seph. 28 ans, conducteur d'autos, au
service de M. Hestemond Albert, ga-
ragiste à Paris, revenait en auto
d'Angers et se dirigeait vers Rennes.
Arrivé au village de la Péritière en
Le Theil-de-Bretagne. il aperçut sou-
dain une voiture attelée de deux che-
vaux tenant la droite de la route.
Lui-même se rangea également à
droite et ralentit son allure. Il lrrl-
vait il hauteur du cheval de tête, lors-
que ce dernier se cabra brusquement
et alla se placer au devant de l'auto.
La collision était inévitable. L'animal
a été légèrement blessé aux pattes de
devant et l'auto a été assez sérieuse-
ment endommagée.
La voiture attelée était conduite
par M. Baset Marie, domestique au
service de M. Joseph Gicquel, culti-
vateur à Gaigne, en Le Theu-de-Bre-
tagne.
L'ASSEMBLÉE GENERALE
DE L'UNION NATIONALE
DES COMBATTANTS
(Section de Fougères)
Les membres de la section de Fou-
gères se sont réunis en assemblée gé-
nérale le dimanche 14 avril, à la mai-
rie.
Après le compte rendu financier, qui
montra l'état florissant de la caisse,
et le compte rendu moral qui fit res-
sortir l'intérêt des anciens combat-
tants à faire partie de la société,
intérêt d'ailleurs qui commence à se
comprendre, comme le prouvent les
150 adhésions nouvelles enregistrées
depuis le mois de février dernier, le
secrétaire flt un appel en faveur de la
Retraite mutuelle qui permet aux an-
ciens combattants de se faire une
retraite à capital réservé, c'est-à-dire
qu'à aucun moment, si le camarade
vient à décéder, le capital, mis de
côté, n'est perdu pour les siens.
L'assemblée générale décida ensuite,
pour se conformer aux statuts de la
caisse autonome de Retraite mutuelle
qui permet aux veuves de guerre re-
1 mariées ou non et aux ascendants de
bénéficier des avantages de la retraite,
de créer une section spéciale de veu-
ves de guerre et d'ascendants à Fou-
gères, dont la cotisation d'entrée est
fixée à 10 francs par an, compris
l'abonnement au journal mensuel
obligatoire.
L'assemblée fut ensuite mise au
courant du projet de miee en cons-
truction d'une maison qui sera appe-
lée Maison du Combattant et qui sera
édifiée à Fougères pour la section.
Il fut voté des remerciements à tous
les entrepreneurs de Fougères qui, sur
la demande et sous la direction de
notre camarade Chauvire, promirent
leur aide gracieuse pour cette cons-
truction.
L'assemblée générale décida égale-
ment de lancer une souscription pu-
blique pour permettre la réalisation
de ce beau projet, et de cotiser eux-
mêmes spécialement à cet effet. Cette
cotisation spéciale sera à verser le
plus tôt possible par tous les membres
de la section à la cotisation mensuelle
qui a lieu le 2" dimanche de chaque
mois à la mairie, et est laissée à la
générosité de chacun avec un mini-
mum de 5 francs.
Un comité spécial nommé par la
Maison du Combattant fut chargé,
avec pleins pouvoirs de l'assemblée
générale, des démarches pour la réali-
sation de cette édification.
Enfin. après avoir voté des remer-
ciements à la Direction du Cinéma
Familia qui mit sa salle à la dispo-
sition du Comité des fêtes pour le fllm
de Miss Cavell », la séance fut levée
à 11 heures.
Lécouise
AFFAIRE DE COUPS. Pierre
Pouilleul, carrier, rue de l'Echange,
travaillait jeudi dernier dans un
chantier, à Bellevue, pour le compte
de M. Duguest, entrepreneur à Fou-
gères.
n se rendit vers 5 heures, au débit
Petit, au bourg, chercher un litre de
cidre. n trouva là Alfred Quentin,
ouvrier maçon, rue de Nantes, qui l'in-
juria.
Pouileul sortit du café, Quentin le
suivit, lui porta plusieurs coups de
poing et de pied, le mordit et lui fit
briser son litre de cidre.
Pouilleul a porté plainte h U gen-
darmerie.
Beauce
UNE FETE DE FAMILLE CHEZ
LES ANCIENS COMBATTANTS.
Dimanche dernier avait lieu la bé-
nédiction du drapeau d-- la section de
l'U.N.C.
Après !a cérémonie religieuse un
banquet réunissait tous les adhérents
sous la présidence de M. le maire.
Tour à tour au dessert, M. Harnois.
président de la section, M. le recteur,
M. le maire et le délégué de la section
de Fougères, prononcèrent des dis-
cours chaleurausement applaudis.
Et puis il y eut aussi des chansons
comme dans tout banquet. C'est une
belle journée que n'oublieront certes
pas les anciens combattants.
COGLES
UN VALET QUI PROMET
C'est Louis Coudray, originaire de
Fougères, qui était domestique chez
la veuve Serrand, du Clos-Nèuf.
Le jeudi 11, vers midi, après avoir
déclaré à sa patronne qu'il ne tra-
vaillerait pas, s'empara d'une trique
dont il asséna un coup sur la tête dft
la cultivatrice. Celle-ci tomba, per-
dant du sang en abondanct, Coudray
lui porta des coups de pied dans les
côtes et dans la jambe gauche.
Des voisins, MM. Dubois père et
fils, accoururent et aidèrent la pau-
I vre femme à rentrer à son domicile.
Mme Serrand. dont l'état est assez
grave, et qui produit un certificat mé-
dical du docteur Ganche. de Saint-
JameS, a porté plaint» à la gendar-
merle.
Coudray a été arrêté à Montours.
CE SOIR, Au théâtre Molière: La
Mascotte.
VACCINATION ET REVACCINA-
TION. Le Maire de la Ville de
Saint-Malo a l'honneur d'informer ses
administrés que les séances gratuites
de vaccination auront lieu à Saint-
Malo-Villc, le 3 mai 1929, à 8 h. 30.
pour les garçons, 9 h. 30 pour les filles
(salle du Tribunal de Commerce), et
pour les écoles de Rocabey, le 4 mai
1929, 8 8 h. 30 pour les garçons et 9 h.
des résultats auront lieu le 10 mai
pour la Ville et le 11 mal pour Roca-
bey, aux heures et dans les locaux in-
diqués ci-dessus. La vaccination est
obligatoire au cours de la première
année de la vie, ainsi que la revacci-
nation au cours de la 114 année de la
Il' »nné«.
LE DRAME DE LA FRESNAIS h
(Raptd Photo, Saint-Malo)
Le transport du Parquet
(Rapld Photo, Saint-Malo)
La ferme où trauaillait Jean Guiller
(Lès deux croix Indiquent les pylônes près desquels se trouvait le cadavre.)
LE; HUME lftU'OSSIBLfc <
L'Ouest- Eclair a relaté hier matin
les circonstances dans lesquelles le l'
cadavre de Jean Guiller, le domesti-
que de ferme des époux Sorre. cultiva-
teurs à l'Autroué avait été découvert
dans un chemin de charroi à cinquan-
te mètres peine de la maison de ses
patrons où il couchait.
La première enquête, disons-nous,
n'a pu établir 1-rs causes de la mort de
ce malheureux. Sur la foi de consta-
tations hâtives, or^ avait cru d'abord à
un'crime, mais on avait beau chercher,
on ne découvrait pas la raison de ce
crime. En effet, les renseignements
donnés par tous les voisins et confir-
més par M. Maheu, maire et un ad-
joint M. Lemonnier établissent que
Jean Guiller, garçon inoffensif.
n'ayant pas d'ennemi, ne s'est trouvé
mêlé à aucune discussion à aucune
rixe. Pourquoi dès lors l'aurait-on
tué ?
Et s'il l'a été, comment expliquer
qu'il l'ait été en pleine agglomération,
sans que personne ait vu ou entendu
quelque chose d'anormal.
Le crime parait donc devoir être
écarté à la granUs satisfaction des ha-
bitants du voisinage, les premières
constatations du médecin-légiste ne
trouvent aucune trace de l'entrée d'une
balle alors quc ia blessure constatée
parait surtout être une meurtrissure
pouvant être vieille de plusieurs jours,
ne semblent pas permettre d'en dou-
ter. Quand aux trous constatés a3ns
le chandail et dans la chemise, ils
peuvent fort bien s'expliquer par des
accrocs antirieurs
A-T-IL ETE ÉLECTROCUTÉ ?
Reste l'hypothèse de l'accident.
Jean Guiller, découvert dans le
•narroie ae M. Auguste sorre. a aeux
mèt.res au plus des pylones terminus
de la ligne électrique à haute tension
n'aurait-il pas été électrocuté
Cette hypothèse, nous l'avons dit,
retint dès mardi soir l'attention des
magistrats du Parquet et du conunan-
dant Guilbert. Mais de l'avis de tous
ceux qui le connaissent. Guiller était
incapable physiquement de grimper
sur un pylône. Qu'y serait-il d'ailleurs
allé faire, alors qu'il venait de décla-
rer à une voisine, Mme Moine* qu'il' ̃a»!"1
rentrait se coucher. •*»•̃̃
De plus, si Jean Guiller était monté
dans le pylône et qu'il aurait été élec-
trocuté, on ne s'explique pas. étant
donné la force du courant qu'il soit
venu tomber à près de deux mètres des
pylônes, '.a tête de ce côté et les
pieds du côté de la barrière fermant
le charroi. Cette hypothèse rencontre
donc de grosses objections, cependant
les inspecteurs de la police mobile
venus hier matin à La Fresnais en-
quêter sur l'affaire semblaient croire
que cette explication de la mort de
Guiller était la seule possible.
L'autopsie du cadavre a été prati-
quée hier par le docteur Maigné. mé-
decin-légLste dont le rapport n'était
pas encore déposé au parquet hier
soir. Attendons les conclusions pour
être fixé sur les causes de la mort qui
n'est pas due à un coup de revolver
comme on avait pu le croire au pre-
mier moment. Notons toutefois qu'il
faudra expliquer la meurtrissure cons-
tatée au côté droit du cadavre, meur-
trissure qui peut remonter à quelques
jours, mais dont on ne sait si elle est
le fait d'un coup ou d'une blessure ac-
cidentelle.
VIE CHÈRE ET SALAIRES
Allona Ils y viendront, ils y vien-
nent, ils y sont presque déjà Qui ?
Mais, MM. J. Batas et son équipe.
Ou ? A la. raison, donc, puisqu'ils ad-
mettent maintenant que la création
chez nous d'une Commission écono-
mlque, création que les Syndicats
chrétiens ont demandée ouvertement
et publiquement, serait d'une incon-
testable utilité. Voilà un point d'ac-
qui$
Ils nous disaient bien il y a quinze
jours (Senaeur du 30 mars) que la
conclusion de notre campagne avait
été lamentable, mais ils ont change
d'avis. Ils la trouvent maintenant si
peu lamentable qu'ils. en revendi-
quent la paternité Mais alors. com-
ment expliquer leur article du SO
mars ? Mauvaise foi ? Inconscience ?
Ils ne nous le disent pas. et pour
causa
Oh Çà ne veut pas dire que nous
soyons la veille de l'avoir, cette
Commission Ils la voudraient bien
peut-être, mais par et pour eux seuls.
Ce qui les chiffonne, voyez-vous, c'est
que l'initiative ne vienne pas d'eux, et
ça c'est plutôt embarrassant il expli-
quer aux camarades.
Ils nous disaient bien que cela ne
regardait pas M. le Maire de Saint-
Malo, mais celui-ci s'est chargé due
les démentir. Il a montré que notre
proposition valait au moins une étu-
de, prouvant ainsi que ce qui tend au
bien général de sss administrés ne le
laisse pas indifférent. Un bon point,
M. le Maire et nos félicitations
Aïe 1 Mais, après cela, ne va-t-on
pas encore nous accuser de faire de
la politique ?
Ce que veulent ces messieurs, au
fond, c'est clair comme le jour
Ils veulent faire croire qu'eux seuls
sont capables de défendre les intérêts
légitimes des travailleurs. Ils repro-
chent bien la même prétention à leurs
ex"-amis dissidents à Fougères, mais ce
qui est vrai là-bas ne doit plus l'être
chez nous puisque. ça gêne ces Mes-
•teuti 1
Tout votre verbiage violent et tapa-
geur. MM. Batas et Cie, n'a pas d'au-
tre but. A moins que vous n'aycz l'in-
tention de nous le faire à l'estomac ?
Si cette prétention était vôtre, nous
vous dirions tout de suite « Erreur,
ça ne prend pas Vos attaques ?
elles portent a faux ou plutôt ne por-
tent pas du tout. Comment, vous
respectez toutes les croyances, vous ?.
Comme vous voici tout miel Se-
riez-vous donc las de bouffer du
curé ? Vous ne faites pas non plus
de politique ? Tiens, tiens. il nous
semblait pourtant que vous avez par-
lie liée intimement avec le socialisme.
Celui-ci ne serait-il plus qu'un my-
the ? Allons. vous avez beau vous
battre les flancs et ressasser les mê-
mes rengaines, vous délivrer, dans vo-
tre journa:, tous les « satisfecit » qu'il
vous plaira, cela n'empêchera pas les
travailleurs sérieux de penser, avec
nous, qu'il n'est pas nécessaire d'être
plus ou moins révolutionnaire pour
connaitre. corr l "ndre et défendre
leurs vrais et justes intérêts. Cela ne
les empêchera pas de hausser les
épaules quand vous afficherez la pré-
tention d'être leurs seuls défenseurs, i
ni d'agir en conséquence.
M. H., syndiqué chrétien.
(A suivre.)
ETAT-CIVIL
Naissances. André Samsno, 10. rue
Saint-Sauveur: Jeanntne Robert, 1. rue
Saint-François; Marcotte Dufeil, Che-
min Pavé: Anniclc Trtébault, avenue
Marvllle: Louis Lainé. la. rue Vincent-
de-Gournay Renée Guycn. rue Hlp-
polyte de la Morvonnals: Pierre SI-
monneaux, boulevard Gnmbetta; Henri
Maujeul. 3. rue de Dlnan; Mlchell»
Menuet, rue du Moulin.
Publication de manage. Alfred
Laurent, horloger, et Marcelle Guyon,
sténo-dactylo.
Décès. Rose Chédensall. 54 ans.
épouse Cren. 10. rue Saint-Sauveur
sainte Veillet, 66 ans. veuve Rolland,
10. rue Salnt-Sauveur: Claude HénafT.
7 Jours, 10, rue Saint-Sauveur: Lout»
Lainé, 1 jour. 12. rue Vincent -de -Geiir-
nay; Lucien Copin. 37 an», époux Col».
X/'Ouftst'Bftlalx»
b 18 Avril 1929 *=•
1929. à 9 heures du matin. dans une
des Mîtes du PaJait Samt-Geortes t2'
étage i
Ordre du Jour Compte rendu moral
et financier; questions diveraes; ins-
cription des nouvelles adhésions Il l'is-
-ue de la réunion.
Scouts De Franc, t i2 Bennes i. Ce
soir, S heures 1/4. réunion habituelle
..u tocal. Le chef compte sur la pré-
-ence de tous les scouts qui absents
durant les vacances de Piques ne pu-
rent assister aux dernières réunions et
-.orties.
Les scouts ayant des fournitures ou
!es cotisation^ à régler sont priés de le
:i:re avant la tin du mois ».
Prépn'attnn de la 8nint Georges. Ap-
'porter les livres de chant
Ftcret, S. M.
HARMONIE « LA LYRE Rennaise ». La
-^pétition de ce'soir est reportée au Jeu-
Il 25 avril. Ce sera donc notre dernière
-èpétition avant le concert de la foire.
\ussi. comptons-nous sur tous les
nombres pour y assister.
Le secrétaire.
Aux révoqués DES T. I. V. Les ré-
voqués des T. I. V. sont prévenus
qu'une réunion se tiendra Il la Maison
du Peuple, le dimanche 21 avril. à
16 heures. Réponse de la Préfecture.
Décision à prendre.
Le Comité.
FEDERATION DES RETRAITÉS ET PENSION-
NEa CIVILE ET MILITAIRE». L'aSSem-
blée générale ordinaire aura lieu di-
manche prochain, 21 avril, au Palais
Salnt-George.s. salle des réunions, à
9 h. 30 du matin.
Ordre du Jour Rapport moral et
financier, rapport de la commission de
contrôle, lecture de la cotrespondance.
questions diverses, fixation de la date
du banquet gnnuel. délivrance des car-
tes, parlement des cotisations 1929.
Les retraités et pensionnas de toutes
catégories. adhérents ou non. sont cor-
dialement Invités à rsstsucr cette
réunion.
ASSOCIATION AMICALE des Anciens Elè-
ves DE l'Institution N.-D. DU Thabor ET
nE L'EcoLE N.-D. DE RENNES. L'Assem-
blée Générale de l'Association est fixée
Il dimanche prochain, avec le program-
me suivant
A 9 h. 15. place Salnt-Molaine ras-
semblemcnt des Anciens Elèves à
9 h. 30. chapelle du catéchisme de la
paroisse Notre-Dame: messe en l'hon-
neur des associés vivants et défunts: à
10 h. 45. salle des fêtes de l'Ecole Notre-
Dame réunion générale: compte rendu
moral et financier: à midi Banquet
servi par la Maison Gaze fles inscrip-
tions sont reçues à l'Ecole!: à 14 heu-
res séance récréative donnée par les
Anciens Elèves de l'Ecole Notre-Dame.
Le Comité espère que les Anciens Elè-
ves des deux écoles viendront très nom-
breux pour témoigner leur attachement
à l'Association et aux oeuvres d'ensel-
gnement libre.
OBSEQUES.- Hier après-midi ont
eté célébrées au milieu d'un grande
assistance les obseçues de M. René
Talva, élève de l'Ecole Normale Supé-
rieure, fils de M. le commandant Tal-
va, commandant la compagnie de
gendarmerie de l'Orne, ancien r-api-
taine à Rennes, et de Mme.
La levée du corps fut faite au Cer-
cle des Etudiants Catholiqes par M.
Lagree, cure de Saint-Sauveur, et par
M. l'abbé Grasland, aumônier des
Étudiants.
De nombreux officiers de gendar-
merie étaient venus de tous les dé-
partements voisins apporter à la fa-
mille du défunt les marques de leur
sympathie.
Le char funèbre disparaissait sous
les gerbes et les couronnes fleuries.
Après l'office religieux célébré à Saint-
Sauveur, l'inhumation eut lieu au Ci-
metière de l'Est.
En cette douloureuse circonstance.
nous prions M. le commandant Talva.
Mme Talva et leur famille de trouver
ici l'expression de nos vives condo-
léances.
ELECTIONS MUNICIPALES.
Cartes électorales. Un certain nom-
de cartes électorales ont été retour-
nées à la mairie, faute d'adresse
exacte.
Les électeurs qui n'auraient pas
reçu leur carte peuvent la retirer au
4* bureau de la mairie.
La remise sera effectuée sur pro-
duction de pièces d'identité.
SOUS-COMMISSION MUNICIPALE
DES MERCURIALES. Réunion du
mardi 16 avril 1929. Le prix de re-
vient du demi-kilo de viande nette,
adopté par la sous-commission des
mercuriales en date du 16 avril 1929,
a été fixé comme suit, en ce qui con-
cerne le porc lr» qualité, 6 fr. 25;
2* qualité, 4 fr. 50.
Les prix pratiqués pour la vente au
détail, à partir du vendredi 19 avril,
ne devront pas être supérieurs aux
prix maxima ci-après
1" groupe filet mignon. coefficient,
1.50: 1« qualité, 9 fr. 40; 2- qualité,
6 fr. 75.
2* groupe faux-filet, coefficient.
1.40: 1" qualité. 8 fr. 75; 21 qualité,
6 fr. 30.
3' groupe côtelettes. grillades, coef-
ficient, 1.30; 1™ qualité, 8 fr. 15; 2*
qualiét, 5 fr. 85.
AUTO CONTRE CYCLISTE.
Mercredi soir, vers 17 h. 30, M. Pince-
poche René arrivait, en automobile,
au coin de la rue Emile-Souvestre et
du boulevard de la Liberté, au mo-
ment où passait, à bicyclette, M.
Cherde Marcel, adjudant au 351' R.
A. L. Une légère collision se produi-
sit, qui n'occasionna, heureusement,
que des dégâts matériels légers.
ETAT-CIVIL DE RENNES
Naissances
17 avril. Raymonde Louesasrd,
30, rue Salnt-Melalne; Pierre Philouze.
rue Jean-Macé.
DÉCÈS
17 avril. Veuve Chaumet née
Legeay. 69 ans, 24, bouleverd Volney:
Pierre Lonys. 9 ans. Hôte;-Dieu: Louise
Simonne, 2 mois, boulevard de Verdun;
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
OBSÈQUES
RENNES. Vous êtes prié d'assis-
ter aux convoi, service et inhumation
qui auront lieu le vendredi 19 avril, à
10 h. 10 du matin, en l'église de Tous-
balnts, pour le repos et le salut éternel
Je l'âme de
Madame veuve BAMAS
nèc Céleste LAIGRE
recédée en sa demeure, a Rennes, rue
:le Plélo, le 16 avril, dans sa 80" année,
,,¡unie des sacrcments de l'Eglise.
On se réunira à la maison mortuaire
a 9 h. 50. L'inhumation aura Heu au
î met 1ère de l'Est.
De Prolundis
De la part de Miles Jeanne et Rose
ijamas. ses filles; M. et Mme David et
;curs enfants. Mme veuve Albert. ses
.ieveux et nièces.
Le présent avis tient lieu de faire-part
RENNES- Vous êtes prié d'assis-
ter au convoi et à la messe d'enterre-
nent de
Monsieur Louis HAMON
décédé à lHôlel-Dleu. dans à 36- an-
née, qui auront lieu le samedi 20 avril,
à 8 heures du matin, en la chapelle de
Hôtel-Dieu.
L'inhumation aura lieu au cimetière
du Nord.
De la part de Mme Hamon. sa veuve:
André Hamon, son fils; M. Goazlou. son
beau-père de ses soeur. beaux-frères.
belle sœur et de toute la famille.
Le présent avis tient lieu de lairepar:.
RENNES. Vous êtes prié d'assis-
ter au convoi et à la cérémonie reli-
yeuse de
Simorme MAHUAULT
décédé 14. rue de Bellevlllc. à l'âge de
18 mois, qui auront lieu le vendredi
19 avril, à 2 heures, en l'église St-Hé-
iier. On se réunira à la maison mor-
tuaire 13 h. 45. L'inhumation aura
.ieu au cimetière de l'Est.
De la part de M. et Mme Mahuault,
ses parents de ses grands-parents. on-
.les, tantes, cousins et cousines, et de
juste la laruiile.
Le présent avis tient lieu de faire-part.
RENNES. Vous êtes prié d'assis-
cr aux couvoi. service et inhumation
n1 auront lieu le vendredi 19 avril
929. à 10 heures 20 du matin, en l'église
e Sainte-Jeanne-d'Arc. pour le repoe
salut éternel de l'âme de
Monsieur Adolphe RICHARD
Ancien voyageur de commerce
Veuf de Dame Marie LEKO1R
licédé en sa demeure, à Rennes. 123.
ivenue du Mall-d'Onges. le 16 avril
1929. dans sa 79- année, muni des sa-
rements de l'Eglise.
On se réunira à la maison mortuaire
10 heures.
L'inhumation aura lieu au cimetière
Je l'Est.
De Prolundis
De la part de M. et Mme Artus. son
cendre et sa fille: M. Pierre Fouéré. son
neau-frére; Mme veuve Jules Richard,
sa belle-sQUr; M. et Mme Adolphe Gé-
rard, M. et Mme Jean Simon. Mme
veuve Marchand, M. et Mme Albert Si-
mon. M. et Mme Frédéric Chatel, M. et
Mme Eugène Lenoir, M. et Mme Pelle-
rin, ses neveux et nièces, et de toute
la famille.
Le présent avis tient lieu de faire-part.
RENNES-LA GUERCHE-PLELAN
Vous êtes Invité assister IL la sé-
pulture de
Madame Marie LEGEAY
Veuve de Etirnne CHAUMET
Notaire honoraire
pieusement décédée Il Rennes le 15
avril 192£. munie des sacrements de
l'Eglise, à l'Age de 69 ans. qui aura lieu
IL l'église Notre-Dame. ta paroisse, le
jeudi 18 avril 1929 i 10 heures.
On se réunira 18. rue Leeage. 9 h 45.
A l'Issu* de la cérémonie religieuse,
K Nrpe utb transporté La Ouerche-
lllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll,
de-Bretagne, où aura lieu l'inhumation.
Rendez-vous à l'église de La Guerche,
à 14 h. 30.
De la part des familles legeay, La-
vlrou, Bogè, Rochas, Chaumet, Dusser.
Bertaud, Cellier. Hardy. Poton de Xatnt-
callles. Macé. Descolngb. Bidard de la
Noë. AlUou. Briand, Saint Georges
Chaumet. de Laplagnolle. Loysel, Stot,
Mottier. Barbe Mintiére. Kerlero du
Crano. Jumelais. Robin, Beaufils, ses
frère, sœurs, beaux-frères. belles-sœurs,
neveux, petits-neveux, cousins.
SAINT-MELOIR-DES-ONDES.
M. et Mme Raphaël Jamln-Vlmond ont
la douleur de vous faire part de la
perte cruelle de leur cher petit
RAPHAEL
décédé le 16 avril 1929, à l'âge de 7 mois,
et vous prient d'assister au convoi et
à la cérémonie religieuse qui auront
lieu le vendredi 19 avril, en l'église de
Saint-Méloir. à 10 heures.
De la part de Germaine et Marie-
Thérèse Jamln. ses soeurs; Mme veuve
Vimond et Mme veuve Jamin, ses
grand'mères. et des familles Jamin-Vi-
mond.
Le-présent avis tient lieu de faire-part.
CAULNES. Vous êtes prie d'as-
sister aux convoi, service, Inhumation
qui auront lieu le samedi 20 avril, à
10 heures. en l'église de Caulncs. de
Monsieur Jean MARTEL
pieusement décédé à Caulnes. dans sa
26" année.
De la part de M le Docteur et Ma-
dame Martel, ses père et mére; Mlle
Maria Martel. sa soeur: M. Laurent Mar-
tel, son frère, et de toute la famille.
Le présent avis tient lieu de faire-
part.
SAINT-PERN- VoU3 etes prié
d'assister au convoi et à la messe d'en
terrement de
Msdsme ESNAULT
Néc TOSTIVINT
décédé d Salnt-Pern le 17 avril, dans
sa 85- année, munie des sncrementa de
l'Eglise, qui auront lieu le vendredi
19 avril a 10 h. 30 du matin en l'église
de Salnt-Pern. On se réunira à la mai-
son mortuaire à 10 h. 15.
De la part de M. Martin, pharmacien
e. Mme M. Joseph Gerulgon. M. Eu-
gène Gernlgon. Mlle Marie Gernlgon.
ses enfants et petits-enfants et de toute
la famille.
Le présent avis tient lieu de faire-part
MERDRIGNAC. Vous êtes prle
d'assister à l'enterrement de
Monsieur Alfred FLEUR
Boucher
décède Cians sa 42, annee, muni des
sacrements de l'EgJlse qui auront lieu
le Jeudi rs avril, à 10 heures. en ré-
glise de Merdrignac.
De ia part de Mme Fleury. son épouse,
Mme Vve Fleury. sa mère: Jean Fleury.
son frère; Marie Fleury, sa sœur M
Léonard Thalamas, son beau-irere; M""
Rkblllon, sa bbiie-sceur M. et Mme Eu.
géne Sapin et leurs enfants et de toute
la famille.
REMERCIEMENTS
RENNES. Les familles Bossorell
et Davy remercient bien sincèrement
toutes les personnes qui leur ont té-
moigné de la sympathie à l'occasion
du décès de
Madame Baptiste BOSSOREIL
SAINT PIERRE-DE-PLESGUEN.
Madame Pierre Hulbert. M. Pierre
Hulbcrt, son fils et toute la famille, re-
mercient bien sincèrement toutes les
personnes qui leur ont témoigné de la
sympathie a l'occasion du décès de
Monsieur Pierre HULBERT
DOL DE BRETAGNE. M. E.
Chabrler. 20. avenue de la Gare. è Dol.
remercie bien s'ncèrement les personnes
qui lui ont témoigné leur evmoathle
à l'occasion du décès de son épouse
Madame E. CHABRIER
Louis Hamon, 35 ans, manaeuvre, ma-
rié, Hôtel-Dieu; veuve Marlvaln. née
Jamet. 91 ails, 122. rue de Paris; Pierre
Planchais, 51 ans, retraité des chemines
de fer, marié. 198. rue Saint-Malo;
Simone Mahuault, 1 an, 14. rue de Bel-
leville.
COURONNES MORTUAIRES. Renne..
BROSSAULT, etrier, rue de Montfort
Convois mortuaires
du 18 avril 1929
10 heures Mme Dussausay, carre-
four Jouaust. St-Etienne. Nord.
10 heures Mme Chaumet. rue Le-
sage. 15, Notre-Dame. La Guerche.
2 heures M. Gaillard. Pontchalllou.
Nord.
2 heurcs Mme Roussel. Hôtel -Dieu,
Est.
Chantepie
QU'EST DEVENUE LA BICY-
CLETTE ? M. Bourges Julien, âgé
de 30 ans, cultivateur au hameau du
Hil, en Chantepie, qui se trouvait au
bourg, le 13 avril, vers 20 h. 30, entra
au débit Pannetier, en compagnie de
son ami, M. Hubert Joseph, âgé de
38 ans, cultivateur, au hameau des
Logettes. dans la même commune.
Les deux consommateurs déposè-
rent leurs bicyclette*» à la porte du
café. Quand ils sortirent, dix minutes
plus tard, la bicyclette de M. Bourges
avait disparu. Toutes les recherches
entreprises furent vaines.
Une enquête est ouverte sur ce vol.
Janié
ETAT-CIVIL. Naissances. An-
toinette Garnier, aux Mettais; Gisèle
Penetier, au Courmorln.
Publications de mariages. Ferdi-
nand Chevrault, cultivateur, iL Brie, et
Alexandrine Louis, cultivatrice, à Jan-
zé Joseph Hémery, menuisier, a Janzé,
et Aimée Leconte, couturière, iL Janzé;
Eugène Louis, menuisier, a Janzé, et
Yvonne Quérel. couturière, a Janzé.
Décès. Orélie Gérard. 76 ans, cé-
libataire. s. p.. rue Saint-Pierre; Rosa-
lie Rebours, épouse Batais, s. p.. a la
Pointe; Anne Machefet, veuve Gronzet,
73 ans, s. p., rue de l'Hôpital-Hosplce.
TRIBUNAL CORRECTIONNEL
Une vieille connaissance
Grenard revient. Grenard Eugène,
à 27 ans, est un homme célèbre et il
est en train de battre des records de
casier judiciaire. C'est à croire que sa
vocation voulait qu'il usât ses fonds
de culottes sur les bancs des tribunaux
correctionnels. Ne parlons point de
fatalité ni de malechance.. Grenard
a dû faire un pari. Il tient à le gagner
et se torture l'imagination pour pro-
voquer les procès-verbaux qui l'amè-
nerpnt le plus souvent à la barre, dans
un délai minimum.
Et Grenard trouve chaque jour du
nouveau. Il est, certes, dans sa nature
de batailler et de chicaner. Son froid
visas! en lame de rasoir et ses yeux
insolents en témoignent, mais pour
tenir la sorte de gageure qu'il s'est
imposée, il dépasse les bornes de l'au-
dace. Grenard doit s'appeler quelque
chose comme la K Terreur de Mar-
piré », dont il a rançonné, et rossé les
trois quarts de la population.
Se sentant une humeur d'escholier
du temps de Villon, il appelle hum-
blement ses exploits des farces Oest
pour plaisanter qu'il est entré chez M.
Bourdin, qu'il lui a attaché les mains
derrière le dos qu'il lui a lancé un
coup de tète sous le menton et un
coup de pied dans l'estomac qui a fait
le malheureux s'étaler dans la place.
C'est pour rire encore que notre
tortionnaire, le 17 mars, a menacé de
mort M. Breton, qu'il est revenu chec
celui-ci, à 7 h. 30, le soir, pour, littéra-
lement, l'inviter à creuser sa tombe.
Comme Mme Breton et Mlle Dronyer,
la bonne, intervenaient, il les a jetées
à terre et frappées.
Grenard soutient que M. Bourdin a
commencé le feu en lui jetant des
pierres, et qu'en ce qui concerne la
scène de la maison Breton, il n'a point
touché la femme, bien nu'il eût été
disputé. se contentant de giffler la
bonne.
M' Loyse] a assumé la lourde char-
ge de présenter devant les juges ce
fringant cheval de retour.
Quatre mois de prison, qui se con-
fondront pour chacun des deux délits,
puis interdit de séjour pour cinq ans,
Grenard s'en ira choisir un autre
pays où son humeur facétieuse sera
mieux appréciée.
AU THEATRE. C'est le 25 avril,
à 8 h. 30 du foir. que sera donnée au
Théâtre municipal de Vitré la repré-
sentation de « Mon petit homme de
paille ». par la tournée Herrmann.
Ce chef-d'œuvre de l'esprit fran-
çais sera interprété par une troupe
de tout premier ordre qui recueillera
h', très vif succès déjà obtenu par sa
précédente représentation Oh ver-
GALLOT. LE ROI DES MAR-
CHEURS.– C'est ce matin à 7 heu-
res, que Gallot commencera à tour-
ner autour de la place de la Répu-
blioue. jusqu'à 7 heures du soir.
Un nombreux public ne manquera
pas d'aller encourager et applaudir
le roi des marcheurs.
OBSEQUES. Mercredi matin ont
été célébrées, au milieu d'une nom-
breuse affluence. les obsèques de
Mme Gervais-Dalibard. née Jenny
David, décédée dans sa 79» année, 11,
boulevard Chateaubriant
Nous renouvelons à M. et à Mme
Boursin à M. et Mme Bougault et A
toute la famille nos bien vives et bien
sincères condoléances.
Le Theil-de- Bretagne
ACCIDENT D'AUTO. Le 15 cou-
rant, vers 12 h. 45. M. Dell'Orba Jo-
seph. 28 ans, conducteur d'autos, au
service de M. Hestemond Albert, ga-
ragiste à Paris, revenait en auto
d'Angers et se dirigeait vers Rennes.
Arrivé au village de la Péritière en
Le Theil-de-Bretagne. il aperçut sou-
dain une voiture attelée de deux che-
vaux tenant la droite de la route.
Lui-même se rangea également à
droite et ralentit son allure. Il lrrl-
vait il hauteur du cheval de tête, lors-
que ce dernier se cabra brusquement
et alla se placer au devant de l'auto.
La collision était inévitable. L'animal
a été légèrement blessé aux pattes de
devant et l'auto a été assez sérieuse-
ment endommagée.
La voiture attelée était conduite
par M. Baset Marie, domestique au
service de M. Joseph Gicquel, culti-
vateur à Gaigne, en Le Theu-de-Bre-
tagne.
L'ASSEMBLÉE GENERALE
DE L'UNION NATIONALE
DES COMBATTANTS
(Section de Fougères)
Les membres de la section de Fou-
gères se sont réunis en assemblée gé-
nérale le dimanche 14 avril, à la mai-
rie.
Après le compte rendu financier, qui
montra l'état florissant de la caisse,
et le compte rendu moral qui fit res-
sortir l'intérêt des anciens combat-
tants à faire partie de la société,
intérêt d'ailleurs qui commence à se
comprendre, comme le prouvent les
150 adhésions nouvelles enregistrées
depuis le mois de février dernier, le
secrétaire flt un appel en faveur de la
Retraite mutuelle qui permet aux an-
ciens combattants de se faire une
retraite à capital réservé, c'est-à-dire
qu'à aucun moment, si le camarade
vient à décéder, le capital, mis de
côté, n'est perdu pour les siens.
L'assemblée générale décida ensuite,
pour se conformer aux statuts de la
caisse autonome de Retraite mutuelle
qui permet aux veuves de guerre re-
1 mariées ou non et aux ascendants de
bénéficier des avantages de la retraite,
de créer une section spéciale de veu-
ves de guerre et d'ascendants à Fou-
gères, dont la cotisation d'entrée est
fixée à 10 francs par an, compris
l'abonnement au journal mensuel
obligatoire.
L'assemblée fut ensuite mise au
courant du projet de miee en cons-
truction d'une maison qui sera appe-
lée Maison du Combattant et qui sera
édifiée à Fougères pour la section.
Il fut voté des remerciements à tous
les entrepreneurs de Fougères qui, sur
la demande et sous la direction de
notre camarade Chauvire, promirent
leur aide gracieuse pour cette cons-
truction.
L'assemblée générale décida égale-
ment de lancer une souscription pu-
blique pour permettre la réalisation
de ce beau projet, et de cotiser eux-
mêmes spécialement à cet effet. Cette
cotisation spéciale sera à verser le
plus tôt possible par tous les membres
de la section à la cotisation mensuelle
qui a lieu le 2" dimanche de chaque
mois à la mairie, et est laissée à la
générosité de chacun avec un mini-
mum de 5 francs.
Un comité spécial nommé par la
Maison du Combattant fut chargé,
avec pleins pouvoirs de l'assemblée
générale, des démarches pour la réali-
sation de cette édification.
Enfin. après avoir voté des remer-
ciements à la Direction du Cinéma
Familia qui mit sa salle à la dispo-
sition du Comité des fêtes pour le fllm
de Miss Cavell », la séance fut levée
à 11 heures.
Lécouise
AFFAIRE DE COUPS. Pierre
Pouilleul, carrier, rue de l'Echange,
travaillait jeudi dernier dans un
chantier, à Bellevue, pour le compte
de M. Duguest, entrepreneur à Fou-
gères.
n se rendit vers 5 heures, au débit
Petit, au bourg, chercher un litre de
cidre. n trouva là Alfred Quentin,
ouvrier maçon, rue de Nantes, qui l'in-
juria.
Pouileul sortit du café, Quentin le
suivit, lui porta plusieurs coups de
poing et de pied, le mordit et lui fit
briser son litre de cidre.
Pouilleul a porté plainte h U gen-
darmerie.
Beauce
UNE FETE DE FAMILLE CHEZ
LES ANCIENS COMBATTANTS.
Dimanche dernier avait lieu la bé-
nédiction du drapeau d-- la section de
l'U.N.C.
Après !a cérémonie religieuse un
banquet réunissait tous les adhérents
sous la présidence de M. le maire.
Tour à tour au dessert, M. Harnois.
président de la section, M. le recteur,
M. le maire et le délégué de la section
de Fougères, prononcèrent des dis-
cours chaleurausement applaudis.
Et puis il y eut aussi des chansons
comme dans tout banquet. C'est une
belle journée que n'oublieront certes
pas les anciens combattants.
COGLES
UN VALET QUI PROMET
C'est Louis Coudray, originaire de
Fougères, qui était domestique chez
la veuve Serrand, du Clos-Nèuf.
Le jeudi 11, vers midi, après avoir
déclaré à sa patronne qu'il ne tra-
vaillerait pas, s'empara d'une trique
dont il asséna un coup sur la tête dft
la cultivatrice. Celle-ci tomba, per-
dant du sang en abondanct, Coudray
lui porta des coups de pied dans les
côtes et dans la jambe gauche.
Des voisins, MM. Dubois père et
fils, accoururent et aidèrent la pau-
I vre femme à rentrer à son domicile.
Mme Serrand. dont l'état est assez
grave, et qui produit un certificat mé-
dical du docteur Ganche. de Saint-
JameS, a porté plaint» à la gendar-
merle.
Coudray a été arrêté à Montours.
CE SOIR, Au théâtre Molière: La
Mascotte.
VACCINATION ET REVACCINA-
TION. Le Maire de la Ville de
Saint-Malo a l'honneur d'informer ses
administrés que les séances gratuites
de vaccination auront lieu à Saint-
Malo-Villc, le 3 mai 1929, à 8 h. 30.
pour les garçons, 9 h. 30 pour les filles
(salle du Tribunal de Commerce), et
pour les écoles de Rocabey, le 4 mai
1929, 8 8 h. 30 pour les garçons et 9 h.
des résultats auront lieu le 10 mai
pour la Ville et le 11 mal pour Roca-
bey, aux heures et dans les locaux in-
diqués ci-dessus. La vaccination est
obligatoire au cours de la première
année de la vie, ainsi que la revacci-
nation au cours de la 114 année de la
Il' »nné«.
LE DRAME DE LA FRESNAIS h
(Raptd Photo, Saint-Malo)
Le transport du Parquet
(Rapld Photo, Saint-Malo)
La ferme où trauaillait Jean Guiller
(Lès deux croix Indiquent les pylônes près desquels se trouvait le cadavre.)
LE; HUME lftU'OSSIBLfc <
L'Ouest- Eclair a relaté hier matin
les circonstances dans lesquelles le l'
cadavre de Jean Guiller, le domesti-
que de ferme des époux Sorre. cultiva-
teurs à l'Autroué avait été découvert
dans un chemin de charroi à cinquan-
te mètres peine de la maison de ses
patrons où il couchait.
La première enquête, disons-nous,
n'a pu établir 1-rs causes de la mort de
ce malheureux. Sur la foi de consta-
tations hâtives, or^ avait cru d'abord à
un'crime, mais on avait beau chercher,
on ne découvrait pas la raison de ce
crime. En effet, les renseignements
donnés par tous les voisins et confir-
més par M. Maheu, maire et un ad-
joint M. Lemonnier établissent que
Jean Guiller, garçon inoffensif.
n'ayant pas d'ennemi, ne s'est trouvé
mêlé à aucune discussion à aucune
rixe. Pourquoi dès lors l'aurait-on
tué ?
Et s'il l'a été, comment expliquer
qu'il l'ait été en pleine agglomération,
sans que personne ait vu ou entendu
quelque chose d'anormal.
Le crime parait donc devoir être
écarté à la granUs satisfaction des ha-
bitants du voisinage, les premières
constatations du médecin-légiste ne
trouvent aucune trace de l'entrée d'une
balle alors quc ia blessure constatée
parait surtout être une meurtrissure
pouvant être vieille de plusieurs jours,
ne semblent pas permettre d'en dou-
ter. Quand aux trous constatés a3ns
le chandail et dans la chemise, ils
peuvent fort bien s'expliquer par des
accrocs antirieurs
A-T-IL ETE ÉLECTROCUTÉ ?
Reste l'hypothèse de l'accident.
Jean Guiller, découvert dans le
•narroie ae M. Auguste sorre. a aeux
mèt.res au plus des pylones terminus
de la ligne électrique à haute tension
n'aurait-il pas été électrocuté
Cette hypothèse, nous l'avons dit,
retint dès mardi soir l'attention des
magistrats du Parquet et du conunan-
dant Guilbert. Mais de l'avis de tous
ceux qui le connaissent. Guiller était
incapable physiquement de grimper
sur un pylône. Qu'y serait-il d'ailleurs
allé faire, alors qu'il venait de décla-
rer à une voisine, Mme Moine* qu'il' ̃a»!"1
rentrait se coucher. •*»•̃̃
De plus, si Jean Guiller était monté
dans le pylône et qu'il aurait été élec-
trocuté, on ne s'explique pas. étant
donné la force du courant qu'il soit
venu tomber à près de deux mètres des
pylônes, '.a tête de ce côté et les
pieds du côté de la barrière fermant
le charroi. Cette hypothèse rencontre
donc de grosses objections, cependant
les inspecteurs de la police mobile
venus hier matin à La Fresnais en-
quêter sur l'affaire semblaient croire
que cette explication de la mort de
Guiller était la seule possible.
L'autopsie du cadavre a été prati-
quée hier par le docteur Maigné. mé-
decin-légLste dont le rapport n'était
pas encore déposé au parquet hier
soir. Attendons les conclusions pour
être fixé sur les causes de la mort qui
n'est pas due à un coup de revolver
comme on avait pu le croire au pre-
mier moment. Notons toutefois qu'il
faudra expliquer la meurtrissure cons-
tatée au côté droit du cadavre, meur-
trissure qui peut remonter à quelques
jours, mais dont on ne sait si elle est
le fait d'un coup ou d'une blessure ac-
cidentelle.
VIE CHÈRE ET SALAIRES
Allona Ils y viendront, ils y vien-
nent, ils y sont presque déjà Qui ?
Mais, MM. J. Batas et son équipe.
Ou ? A la. raison, donc, puisqu'ils ad-
mettent maintenant que la création
chez nous d'une Commission écono-
mlque, création que les Syndicats
chrétiens ont demandée ouvertement
et publiquement, serait d'une incon-
testable utilité. Voilà un point d'ac-
qui$
Ils nous disaient bien il y a quinze
jours (Senaeur du 30 mars) que la
conclusion de notre campagne avait
été lamentable, mais ils ont change
d'avis. Ils la trouvent maintenant si
peu lamentable qu'ils. en revendi-
quent la paternité Mais alors. com-
ment expliquer leur article du SO
mars ? Mauvaise foi ? Inconscience ?
Ils ne nous le disent pas. et pour
causa
Oh Çà ne veut pas dire que nous
soyons la veille de l'avoir, cette
Commission Ils la voudraient bien
peut-être, mais par et pour eux seuls.
Ce qui les chiffonne, voyez-vous, c'est
que l'initiative ne vienne pas d'eux, et
ça c'est plutôt embarrassant il expli-
quer aux camarades.
Ils nous disaient bien que cela ne
regardait pas M. le Maire de Saint-
Malo, mais celui-ci s'est chargé due
les démentir. Il a montré que notre
proposition valait au moins une étu-
de, prouvant ainsi que ce qui tend au
bien général de sss administrés ne le
laisse pas indifférent. Un bon point,
M. le Maire et nos félicitations
Aïe 1 Mais, après cela, ne va-t-on
pas encore nous accuser de faire de
la politique ?
Ce que veulent ces messieurs, au
fond, c'est clair comme le jour
Ils veulent faire croire qu'eux seuls
sont capables de défendre les intérêts
légitimes des travailleurs. Ils repro-
chent bien la même prétention à leurs
ex"-amis dissidents à Fougères, mais ce
qui est vrai là-bas ne doit plus l'être
chez nous puisque. ça gêne ces Mes-
•teuti 1
Tout votre verbiage violent et tapa-
geur. MM. Batas et Cie, n'a pas d'au-
tre but. A moins que vous n'aycz l'in-
tention de nous le faire à l'estomac ?
Si cette prétention était vôtre, nous
vous dirions tout de suite « Erreur,
ça ne prend pas Vos attaques ?
elles portent a faux ou plutôt ne por-
tent pas du tout. Comment, vous
respectez toutes les croyances, vous ?.
Comme vous voici tout miel Se-
riez-vous donc las de bouffer du
curé ? Vous ne faites pas non plus
de politique ? Tiens, tiens. il nous
semblait pourtant que vous avez par-
lie liée intimement avec le socialisme.
Celui-ci ne serait-il plus qu'un my-
the ? Allons. vous avez beau vous
battre les flancs et ressasser les mê-
mes rengaines, vous délivrer, dans vo-
tre journa:, tous les « satisfecit » qu'il
vous plaira, cela n'empêchera pas les
travailleurs sérieux de penser, avec
nous, qu'il n'est pas nécessaire d'être
plus ou moins révolutionnaire pour
connaitre. corr l "ndre et défendre
leurs vrais et justes intérêts. Cela ne
les empêchera pas de hausser les
épaules quand vous afficherez la pré-
tention d'être leurs seuls défenseurs, i
ni d'agir en conséquence.
M. H., syndiqué chrétien.
(A suivre.)
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