Titre : Bulletin de la Société archéologique, historique littéraire & scientifique du Gers
Auteur : Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers. Auteur du texte
Éditeur : Impr. F. Cocharaux (Auch)
Date d'édition : 1991-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34426497s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 31687 Nombre total de vues : 31687
Description : 01 juillet 1991 01 juillet 1991
Description : 1991/07/01 (A92)-1991/09/30. 1991/07/01 (A92)-1991/09/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Midi-Pyrénées
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6576573t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-LC20-66
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/02/2014
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- SOMMAIRE
- COMMUNICATIONS
- BIBLIOGRAPHIE
- CHRONIQUE
- .......... Page(s) .......... 361
- .......... Page(s) .......... 363
- .......... Page(s) .......... 366
- .......... Page(s) .......... 367
- .......... Page(s) .......... 368
- .......... Page(s) .......... 369
- .......... Page(s) .......... 370
- .......... Page(s) .......... 371
- .......... Page(s) .......... 372
- .......... Page(s) .......... 373
- .......... Page(s) .......... 374
- COURRIER DES CHERCHEURS ET DES CURIEUX
TROISIÈME TRIMESTRE 1991 359
L'engagement politique se fait plus précis dans le Gers en 1868.
Lissagaray devient le rédacteur en chef du nouveau journal L'Avenir,
lancé par le riche bourgeois républicain Jean David. Le journal combat
Empire et Lissagaray y règle ses comptes avec les cousins ennemis,
les Cassagnac.
Mais, dès la fin de 1869, Lissagaray passe plus de temps à Paris
qu'à Auch, participe largement à la propagande républicaine qui se déve-
loppe dans la capitale et devient l'éditorialiste de La Réforme, feuille de
tendance radicale qu'il quitte en décembre 1869 pour passer à La Mar-
seillaise d'Henri de Rochefort, « le journal le plus radical de la démo-
cratie radicale ». Condamné et emprisonné à Sainte-Pélagie, il abandonne
la rédaction de L'Avenir. Après avoir purgé sa peine, il fait campagne
n re Empire pour le plébiscite de mai 1870 et s'enfuit à Bruxelles pour
échapper a de nouvelles condamnations.
, Rentré de Bruxelles en août 1870, Lissagaray, parle « d'organiser »
revolutlOnnaIrement la République Française» dans les réunions tenues
après la chute de l'Empire mais accepte de travailler avec les collabo-
rateurs de Gambetta devenu ministre de l'Intérieur et de la Guerre.
^6 12 novembre 1870, il est nommé commissaire de guerre au camp
d'instruction militaire de Toulouse qu'il quitte en janvier 1871 pour deve-
nir chef d'escadron à l'état-major du Général Chanzy. Plus tard, le député
royalIste Rességuier lui reprochera la mauvaise organisation du camp
tandis que Jules Vallès le traitera de valet de Gambetta.
La crise de la Commune de Paris (18 mars - 27 mai 1871) résulte
du conflit entre l'Assemblée Nationale conservatrice élue en février 1871
et le Comité Central de la Garde Nationale de Paris qui n'accepte pas
Son autorité. Le 18 mai 1871 quand Thiers chef du pouvoir exécutif veut
reprendre les canons installés à Montmartre, les soldats fraternisent
aVec les gardes nationaux et les généraux sont fusillés ; le 26 mars un
Conseil Général de la Commune qui va gouverner la ville est élu. Lissa-
garay n'en fait pas partie et ne sera pas fonctionnaire de la Commune.
Il jouera un rôle avec deux journaux : L'Action du 4 au 9 avril et le Tri-
bun du Peuple du 17 au 24 mai. Lissagaray critique la constitution d'un
Comité de Salut Public mais condamne avec véhémence le retrait dans
leurs arrondissements des 21 membres de la minorité de la Commune
hostiles à ce Comité.
Après la chute de la Commune, Lissagaray réussit à s'échapper
et a gagner Londres où il vivra jusqu'en 1880. C'est là qu'il rédige la
Première édition de l'Histoire de la Commune qui sera améliorée et
rééditée en 1896.
Mais l'exil à Londres est marqué par deux conflits personnels
comme il y en eut beaucoup parmi les exilés de la Commune. Le premier
oppose à Jules Vallès qui lui reproche sa collaboration avec le gouver-
nement de Défense Nationale et ses critiques à l'égard de la minorité
de la Commune dont Vallès faisait partie ; le second l'oppose à Karl
Marx hostile au mariage de notre Gascon avec sa 3e fille, Tussy. Marx
reproche à Lissagaray l'irresponsabilité propre aux Français et le man-
que de fortune. La sœur aînée, Jenny mariée au Français Charles Lon-
L'engagement politique se fait plus précis dans le Gers en 1868.
Lissagaray devient le rédacteur en chef du nouveau journal L'Avenir,
lancé par le riche bourgeois républicain Jean David. Le journal combat
Empire et Lissagaray y règle ses comptes avec les cousins ennemis,
les Cassagnac.
Mais, dès la fin de 1869, Lissagaray passe plus de temps à Paris
qu'à Auch, participe largement à la propagande républicaine qui se déve-
loppe dans la capitale et devient l'éditorialiste de La Réforme, feuille de
tendance radicale qu'il quitte en décembre 1869 pour passer à La Mar-
seillaise d'Henri de Rochefort, « le journal le plus radical de la démo-
cratie radicale ». Condamné et emprisonné à Sainte-Pélagie, il abandonne
la rédaction de L'Avenir. Après avoir purgé sa peine, il fait campagne
n re Empire pour le plébiscite de mai 1870 et s'enfuit à Bruxelles pour
échapper a de nouvelles condamnations.
, Rentré de Bruxelles en août 1870, Lissagaray, parle « d'organiser »
revolutlOnnaIrement la République Française» dans les réunions tenues
après la chute de l'Empire mais accepte de travailler avec les collabo-
rateurs de Gambetta devenu ministre de l'Intérieur et de la Guerre.
^6 12 novembre 1870, il est nommé commissaire de guerre au camp
d'instruction militaire de Toulouse qu'il quitte en janvier 1871 pour deve-
nir chef d'escadron à l'état-major du Général Chanzy. Plus tard, le député
royalIste Rességuier lui reprochera la mauvaise organisation du camp
tandis que Jules Vallès le traitera de valet de Gambetta.
La crise de la Commune de Paris (18 mars - 27 mai 1871) résulte
du conflit entre l'Assemblée Nationale conservatrice élue en février 1871
et le Comité Central de la Garde Nationale de Paris qui n'accepte pas
Son autorité. Le 18 mai 1871 quand Thiers chef du pouvoir exécutif veut
reprendre les canons installés à Montmartre, les soldats fraternisent
aVec les gardes nationaux et les généraux sont fusillés ; le 26 mars un
Conseil Général de la Commune qui va gouverner la ville est élu. Lissa-
garay n'en fait pas partie et ne sera pas fonctionnaire de la Commune.
Il jouera un rôle avec deux journaux : L'Action du 4 au 9 avril et le Tri-
bun du Peuple du 17 au 24 mai. Lissagaray critique la constitution d'un
Comité de Salut Public mais condamne avec véhémence le retrait dans
leurs arrondissements des 21 membres de la minorité de la Commune
hostiles à ce Comité.
Après la chute de la Commune, Lissagaray réussit à s'échapper
et a gagner Londres où il vivra jusqu'en 1880. C'est là qu'il rédige la
Première édition de l'Histoire de la Commune qui sera améliorée et
rééditée en 1896.
Mais l'exil à Londres est marqué par deux conflits personnels
comme il y en eut beaucoup parmi les exilés de la Commune. Le premier
oppose à Jules Vallès qui lui reproche sa collaboration avec le gouver-
nement de Défense Nationale et ses critiques à l'égard de la minorité
de la Commune dont Vallès faisait partie ; le second l'oppose à Karl
Marx hostile au mariage de notre Gascon avec sa 3e fille, Tussy. Marx
reproche à Lissagaray l'irresponsabilité propre aux Français et le man-
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