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1559 , traité méthodique, en vers, de l'éducation des enfants;
de Medieina et medico dialogus, ibid., 1558, Alessandri passe
pour être le premier qui, dans ses écrits, indiqua le rapport
interne qui existe entre les affections de l'âme et l'organisation
des corps; il fut médecin des empereurs Charles-Quint, Fer-
dinand Ier et Maximilien II ; ce dernier le combla de biens et
d'honneurs.
ALESSANDRO (BARTOLO D'), architecte vénitien duxvie
siècle, passe pour avoir inventé la manière de soutenir les bâ-
timents en l'air pour les reprendre en sous-œuvre. Il restaura
de cette manière le palais ducal de Venise, en 1602, et relit,
dans la grande cour, les fondations de 70 grosses colonnes
qui soutiennent ce bel édifice.
ALESSANDRO ALESSANDRI OU ALEXANDER AB
ALEXANDRO, jurisconsulte napolitain, né d'une noble fa-
mille, à Naples, en 1461, m. vers 1523, exerça la profession
d'avocat, et se livra à la culture des lettres. Il est connu par
un ouvrage d'érudition philologique et archéologique, parti-
culièrement sur les antiquités romaines, intitulé : Genialium
dierum, libri VI, Rome, 1522, Paris, 1570, d'une science assez
vaste, mais fort mêlée.
ALESSI (GALÉAS), illustre architecte, né à Pérouse en
1500, m. en 1572, étudia les mathématiques, puis fut en-
traîné par son goût vers l'architecture, et imita la manière de
Michel-Ange. Il fut appelé à Gènes pour construire l'église de
Sainte-Marie de Carignan, l'un des plus beaux monuments
de cette ville, qui offre en petit le plan primitif de Saint-Pierre
de Rome, de Michel-Ange; il construisit à Gènes la coupole
de la cathédrale, en refit le chœur, édifia les palais Grimaldi et
Pallavicini. On voit de lui, à Milan, le vaste et beau palais
Marini, la façade de l'église Notre-Dame de San-Celso, et l'église
de Saint-Victor al Corpo. Il a fourni des plans pour la France,
l'Allemagne. L'Espagne lui doit le superbe monastère de l'Es-
curial, pour lequel ses plans furent préférés à ceux des meil-
leurs architectes de l'Europe.
ALESSIO, Lissus des Romains et AJcrolissos des Grecs, v.
et port de la Turquie d'Europe (Albanie), près de l'embouchure
du Drin, au S. de Scutari. — Fondée par Denys, tyran de
Syracuse, elle fut ensuite colonie romaine. On y voyait le tom-
beau du fameux Skanderbeg, m. dans cette ville en 1467.
ALESSIO PIEMONTESE, pharmacopole italien, connu par
un livre latin des Secrets, Venise, 1555, et traduit en italien,
ibid., 1557, ouvrage qui traite des drogues pharmaceutiques,
des cosmétiques, des parfums, et de la toilette.
ALESTO, nom latin d'ALosT, en Belgique. Les rois francs
y battirent monnaie.
ALET ou ALETH, Alecta, v. du département de l'Aude,
au pied des Pyrénées, sur la rive dr. de l'Aude, doit son ori-
gine à une anc. abbaye de l'ordre de Saint-Benoit. Fondée vers
S13 par la femme de Béra, comte de Barcelone ; évêché auj.
supprimé, érigé en 1318; le janséniste Nicolas de Pavillon en
fut évêque au XVIIe siècle. Il y a aux environs trois sources
thermales ferrugineuses, et une source minérale froide, ap-
pelée les Eaux rouges déjà connue des Romains ; 1,210 hab.
M.
ALET (PAYS D'), pagus Alectensis, dans l'anc. Languedoc;
capitale , Alet, arr. de Limoux (Aude).
ALET (PAYS D'), pagus Aletensis, dans l'anc. Bretagne; ca-
pitale, Guich-Alet, près de Saint-Servan, arr. de Saint-Malo.
L'évêché d'Alet était le même que celui de Maclovium (Saint-
Malo).,
ALETES, descendant d'Hercule, chassa de Corinthe la
postérité de Sisyphe, et s'empara du trône. Un oracle lui avait
prédit qu'il s'emparerait d'Athènes, pourvu que le roi de cette
ville ne reçût dans cette guerre aucune blessure. Codrus (F.
ce mot.), roi d'Athènes, l'ayant appris, se dévoua volontaire-
ment. Alors Alétès retourna à Corinthe, où ses descendants
régnèrent durant cinq générations. — fils d'Icarios et frère
de Pénélope. — fils d'Égisthe, fut tué par Oreste.
ALETHEIA, Vérité, déesse dont parle Lucien, et dont il
place le temple dans la ville du Sommeil. C'est une allusion
à la vérité des songes.
ALÉTIDES, sacrifices solennels faits par les Athéniens, en
l'honneur d'Èrigone, fille d'Icare ou Icarius (V. ce nom), nom-
mée aussi Alétis. Son père, qui vivait du temps de Pandion II,
roi d'Athènes, ayant appris aux bergers de l'Attique à faire du
vin, ils s'enivrèrent, et, se croyant empoisonnés, dans leur
ivresse ils tuèrent Icare. Bacchus, pour venger cette mort, en-
voya une peste qui ne cessa qu'après la punition des meur-
triers. Cependant Érigone conçut une si vive douleur de la mort
de son père Icare, qu'elle se pendit de désespoir. En mourant,
elle pria les dieux de permettre que toutes les filles d'Athènes
périssent comme elle, si leurs parents ne vengeaient la mort
de son père. Les Athéniens ayant négligé cette vengeance pen-
dant quelque temps les jeunes athéniennes furent saisies d'une
sorte de fureur, et un grand nombre se donnèrent la mort.
Alors on consulta l'oracle d'Apollon, qui ordonna d'apaiser
les mânes d'Icare en instituant des fêtes qui furent nommées
Alétides, du verbe alaô, j'erre, parce que la malheureuse Éri-
gone erra longtemps avant de trouver le corps de son père.
Ces fêtes se célébraient par des chants et par des exercices
où les jeunes filles se balançaient à des cordes attachées à des-
arbres ou à des solives.
ALÉTIS, fête athénienne. (V. ÆORA.)
ALETIUM, v. de l'anc. Calabre ; auj. Lecce.
ALETSCH (GLACIER D'), le plus considérable de l'Eu-
rope centrale. Il s'étend à l'O. des sources du Rhône, dans les
Alpes Bernoises, et mesure 11,000 hectares.
ALETUM, v. de l'anc. Gaule lyonnaise; auj. Guich-Alet,
près de Saint-Servan. Ruines antiques.
ALEU ou ALLEU, Allodium, c. -à-d. propriété cntiere,
absolue (al, tout; o el, propriété). On appelait ainsi, chez les
Francs, le domaine donné par le vainqueur, après la conquête,
à ses principaux guerriers. Le propriétaire était libre et indé-
pendant sur son aleu, et ne devait au roi que le service militaire,
en cas de guerre défensive. L'aleu était au-dessus du bénéfice
(Y. ce mol), qui entraînait des redevances. Le nombre des aïeux,
difficiles à conserver pendant les violences de l'époque féodale,
tendit à diminuer dès le IXC siècle, tandis que celui des fiefs
protégés par le suzerain augmenta considérablement. Au XVIIC
et au xvmC siècle, il n'y avait déjà plus que des francs-aleux,
mot qui désignait une terre, une seigneurie ou héritage indé-
pendant de tout seigneur. Dans quelques provinces on distin-
guait le franc-aleu en noble et en roturier : le noble avait droit
de justice censive et des fiefs mouvantde lui ; le roturier n'avait
ni justice ni fief. A. G.
ALEUADES. Aleuas, surnommé le Rouge, héraclide de-
Thessalie, qui vivait après l'invasion des Héraclides dans le'
Péloponèse, fut le chef de cette famille, qui semble avoir formé
en Thessalie un parti aristocratique invoquant des secours-
étrangers contre les autres familles du même pays. Lorsque,
après la guerre des Perses, le Spartiate Léotychide fut envoyé
pour châtier la défection des Thessaliens, il se laissa cor-
rompre par les Aleuades, qui prirent alors une certaine su-
périorité. On voit vers 460-56 av. J.-C. un Aleuade du nom
d'Oreste venir implorer Athènes pour le rétablir dans sa royauté
en Thessalie. Mais le crédit des Aleuades fut presque détruit
par celui de la dynastie des tyrans de Phères ; Jason de Phères
l'emporta sur l'Aleuade Médius vers 375 av. J.-C. Quelques
Aleuades de Larisse finirent par appeler Alexandre II, roi de
Macédoine, fils d'Amyntas ; mais celui-ci garda pour lui-même
le pouvoir. Le Thébain Pélopidas rendit, pour quelque temps,
la liberté à la Thessalie; enfin Philippe de Macédoine imposa
au pays des tétrarques dont quelques-uns furent encore des
Aleuades.
V. Bultmann. Mytholoqus, II, p. 2.6.
ALEUROMANCIE, du grec aleuron, farine; mantéia,
divination, sorte de divination qui se pratiquait, chez les an-
ciens, au moyen de la farine de froment ou d'autres grains.
ALEUROMANTIS, surnom d'Apollon, qui rendait des
oracles par l'aleuromancie.
ALEUS, fils de Nyctinus et roi d'Arcadie, fit bâtir le temple
de Minerve Alea. (V. ALEA.)
ALEWI ( ALKSAIM-BEN-MOHAMED), né à Modain, fut élève
d'Ademi, et continua des tables astronomiques commencées
par son maître. Elles sont connues sous le titre de Nazm-al-
Ikd, et passent pour l'ouvrage le plus complet et le plus exact
sur le système astronomique indien, introduit chez les Arabes
l'an 772 de J.-C. On y trouve le calcul de la précession et de
la retardation des corps célestes.
ALEX, fl. de l'anc. Italie (Brutium), formant la frontière
entre Rhegium et Locres ; auj. Allece.
ALEX, vge de France (Haute-Savoie), arrond. d'Annecy, sur
le Fier; 1,400 hab. Belle verrerie, cristallerie et manufacture
de glaces.
ALEXANDER AB ALEXANDRO. V. ALESSANDRO.
ALEXANDERSBAD, v. de la Bavière, près de Wun-
siedel, au pied des monts Kœssein (Fichtelgebirge). Eaux mi-
nérales découvertes en 1734; établissement de bains fondé
en 1782, par ordre du margrave Alexandre. Site charmant,
entouré de jolies habitations. Près de là est le château de Lui-
senburg, ainsi nommé du séjour qu'y fit la reine Louise de
Prusse, femme de Frédéric-Guillaume III.
ALEXANDRA, fille de Priam et d'Hécube, appelée plus
souvent Cassandre. (V. CASSANDRE.)
ALEXANDRA, fille d'Hyrcan II, épousa Alexandre, fils d'A-
ristobule II, dont elle eut deux enfants, Aristobule et Mariamne.
Après la mort de son beau-frère Antigone, elle força son gen-
dre Hérode à nommer grand-prêtre son fils Aristobule, âgé de
17 ans. Elle voulut même faire proclamer roi ce dernier rejeton
1559 , traité méthodique, en vers, de l'éducation des enfants;
de Medieina et medico dialogus, ibid., 1558, Alessandri passe
pour être le premier qui, dans ses écrits, indiqua le rapport
interne qui existe entre les affections de l'âme et l'organisation
des corps; il fut médecin des empereurs Charles-Quint, Fer-
dinand Ier et Maximilien II ; ce dernier le combla de biens et
d'honneurs.
ALESSANDRO (BARTOLO D'), architecte vénitien duxvie
siècle, passe pour avoir inventé la manière de soutenir les bâ-
timents en l'air pour les reprendre en sous-œuvre. Il restaura
de cette manière le palais ducal de Venise, en 1602, et relit,
dans la grande cour, les fondations de 70 grosses colonnes
qui soutiennent ce bel édifice.
ALESSANDRO ALESSANDRI OU ALEXANDER AB
ALEXANDRO, jurisconsulte napolitain, né d'une noble fa-
mille, à Naples, en 1461, m. vers 1523, exerça la profession
d'avocat, et se livra à la culture des lettres. Il est connu par
un ouvrage d'érudition philologique et archéologique, parti-
culièrement sur les antiquités romaines, intitulé : Genialium
dierum, libri VI, Rome, 1522, Paris, 1570, d'une science assez
vaste, mais fort mêlée.
ALESSI (GALÉAS), illustre architecte, né à Pérouse en
1500, m. en 1572, étudia les mathématiques, puis fut en-
traîné par son goût vers l'architecture, et imita la manière de
Michel-Ange. Il fut appelé à Gènes pour construire l'église de
Sainte-Marie de Carignan, l'un des plus beaux monuments
de cette ville, qui offre en petit le plan primitif de Saint-Pierre
de Rome, de Michel-Ange; il construisit à Gènes la coupole
de la cathédrale, en refit le chœur, édifia les palais Grimaldi et
Pallavicini. On voit de lui, à Milan, le vaste et beau palais
Marini, la façade de l'église Notre-Dame de San-Celso, et l'église
de Saint-Victor al Corpo. Il a fourni des plans pour la France,
l'Allemagne. L'Espagne lui doit le superbe monastère de l'Es-
curial, pour lequel ses plans furent préférés à ceux des meil-
leurs architectes de l'Europe.
ALESSIO, Lissus des Romains et AJcrolissos des Grecs, v.
et port de la Turquie d'Europe (Albanie), près de l'embouchure
du Drin, au S. de Scutari. — Fondée par Denys, tyran de
Syracuse, elle fut ensuite colonie romaine. On y voyait le tom-
beau du fameux Skanderbeg, m. dans cette ville en 1467.
ALESSIO PIEMONTESE, pharmacopole italien, connu par
un livre latin des Secrets, Venise, 1555, et traduit en italien,
ibid., 1557, ouvrage qui traite des drogues pharmaceutiques,
des cosmétiques, des parfums, et de la toilette.
ALESTO, nom latin d'ALosT, en Belgique. Les rois francs
y battirent monnaie.
ALET ou ALETH, Alecta, v. du département de l'Aude,
au pied des Pyrénées, sur la rive dr. de l'Aude, doit son ori-
gine à une anc. abbaye de l'ordre de Saint-Benoit. Fondée vers
S13 par la femme de Béra, comte de Barcelone ; évêché auj.
supprimé, érigé en 1318; le janséniste Nicolas de Pavillon en
fut évêque au XVIIe siècle. Il y a aux environs trois sources
thermales ferrugineuses, et une source minérale froide, ap-
pelée les Eaux rouges déjà connue des Romains ; 1,210 hab.
M.
ALET (PAYS D'), pagus Alectensis, dans l'anc. Languedoc;
capitale , Alet, arr. de Limoux (Aude).
ALET (PAYS D'), pagus Aletensis, dans l'anc. Bretagne; ca-
pitale, Guich-Alet, près de Saint-Servan, arr. de Saint-Malo.
L'évêché d'Alet était le même que celui de Maclovium (Saint-
Malo).,
ALETES, descendant d'Hercule, chassa de Corinthe la
postérité de Sisyphe, et s'empara du trône. Un oracle lui avait
prédit qu'il s'emparerait d'Athènes, pourvu que le roi de cette
ville ne reçût dans cette guerre aucune blessure. Codrus (F.
ce mot.), roi d'Athènes, l'ayant appris, se dévoua volontaire-
ment. Alors Alétès retourna à Corinthe, où ses descendants
régnèrent durant cinq générations. — fils d'Icarios et frère
de Pénélope. — fils d'Égisthe, fut tué par Oreste.
ALETHEIA, Vérité, déesse dont parle Lucien, et dont il
place le temple dans la ville du Sommeil. C'est une allusion
à la vérité des songes.
ALÉTIDES, sacrifices solennels faits par les Athéniens, en
l'honneur d'Èrigone, fille d'Icare ou Icarius (V. ce nom), nom-
mée aussi Alétis. Son père, qui vivait du temps de Pandion II,
roi d'Athènes, ayant appris aux bergers de l'Attique à faire du
vin, ils s'enivrèrent, et, se croyant empoisonnés, dans leur
ivresse ils tuèrent Icare. Bacchus, pour venger cette mort, en-
voya une peste qui ne cessa qu'après la punition des meur-
triers. Cependant Érigone conçut une si vive douleur de la mort
de son père Icare, qu'elle se pendit de désespoir. En mourant,
elle pria les dieux de permettre que toutes les filles d'Athènes
périssent comme elle, si leurs parents ne vengeaient la mort
de son père. Les Athéniens ayant négligé cette vengeance pen-
dant quelque temps les jeunes athéniennes furent saisies d'une
sorte de fureur, et un grand nombre se donnèrent la mort.
Alors on consulta l'oracle d'Apollon, qui ordonna d'apaiser
les mânes d'Icare en instituant des fêtes qui furent nommées
Alétides, du verbe alaô, j'erre, parce que la malheureuse Éri-
gone erra longtemps avant de trouver le corps de son père.
Ces fêtes se célébraient par des chants et par des exercices
où les jeunes filles se balançaient à des cordes attachées à des-
arbres ou à des solives.
ALÉTIS, fête athénienne. (V. ÆORA.)
ALETIUM, v. de l'anc. Calabre ; auj. Lecce.
ALETSCH (GLACIER D'), le plus considérable de l'Eu-
rope centrale. Il s'étend à l'O. des sources du Rhône, dans les
Alpes Bernoises, et mesure 11,000 hectares.
ALETUM, v. de l'anc. Gaule lyonnaise; auj. Guich-Alet,
près de Saint-Servan. Ruines antiques.
ALEU ou ALLEU, Allodium, c. -à-d. propriété cntiere,
absolue (al, tout; o el, propriété). On appelait ainsi, chez les
Francs, le domaine donné par le vainqueur, après la conquête,
à ses principaux guerriers. Le propriétaire était libre et indé-
pendant sur son aleu, et ne devait au roi que le service militaire,
en cas de guerre défensive. L'aleu était au-dessus du bénéfice
(Y. ce mol), qui entraînait des redevances. Le nombre des aïeux,
difficiles à conserver pendant les violences de l'époque féodale,
tendit à diminuer dès le IXC siècle, tandis que celui des fiefs
protégés par le suzerain augmenta considérablement. Au XVIIC
et au xvmC siècle, il n'y avait déjà plus que des francs-aleux,
mot qui désignait une terre, une seigneurie ou héritage indé-
pendant de tout seigneur. Dans quelques provinces on distin-
guait le franc-aleu en noble et en roturier : le noble avait droit
de justice censive et des fiefs mouvantde lui ; le roturier n'avait
ni justice ni fief. A. G.
ALEUADES. Aleuas, surnommé le Rouge, héraclide de-
Thessalie, qui vivait après l'invasion des Héraclides dans le'
Péloponèse, fut le chef de cette famille, qui semble avoir formé
en Thessalie un parti aristocratique invoquant des secours-
étrangers contre les autres familles du même pays. Lorsque,
après la guerre des Perses, le Spartiate Léotychide fut envoyé
pour châtier la défection des Thessaliens, il se laissa cor-
rompre par les Aleuades, qui prirent alors une certaine su-
périorité. On voit vers 460-56 av. J.-C. un Aleuade du nom
d'Oreste venir implorer Athènes pour le rétablir dans sa royauté
en Thessalie. Mais le crédit des Aleuades fut presque détruit
par celui de la dynastie des tyrans de Phères ; Jason de Phères
l'emporta sur l'Aleuade Médius vers 375 av. J.-C. Quelques
Aleuades de Larisse finirent par appeler Alexandre II, roi de
Macédoine, fils d'Amyntas ; mais celui-ci garda pour lui-même
le pouvoir. Le Thébain Pélopidas rendit, pour quelque temps,
la liberté à la Thessalie; enfin Philippe de Macédoine imposa
au pays des tétrarques dont quelques-uns furent encore des
Aleuades.
V. Bultmann. Mytholoqus, II, p. 2.6.
ALEUROMANCIE, du grec aleuron, farine; mantéia,
divination, sorte de divination qui se pratiquait, chez les an-
ciens, au moyen de la farine de froment ou d'autres grains.
ALEUROMANTIS, surnom d'Apollon, qui rendait des
oracles par l'aleuromancie.
ALEUS, fils de Nyctinus et roi d'Arcadie, fit bâtir le temple
de Minerve Alea. (V. ALEA.)
ALEWI ( ALKSAIM-BEN-MOHAMED), né à Modain, fut élève
d'Ademi, et continua des tables astronomiques commencées
par son maître. Elles sont connues sous le titre de Nazm-al-
Ikd, et passent pour l'ouvrage le plus complet et le plus exact
sur le système astronomique indien, introduit chez les Arabes
l'an 772 de J.-C. On y trouve le calcul de la précession et de
la retardation des corps célestes.
ALEX, fl. de l'anc. Italie (Brutium), formant la frontière
entre Rhegium et Locres ; auj. Allece.
ALEX, vge de France (Haute-Savoie), arrond. d'Annecy, sur
le Fier; 1,400 hab. Belle verrerie, cristallerie et manufacture
de glaces.
ALEXANDER AB ALEXANDRO. V. ALESSANDRO.
ALEXANDERSBAD, v. de la Bavière, près de Wun-
siedel, au pied des monts Kœssein (Fichtelgebirge). Eaux mi-
nérales découvertes en 1734; établissement de bains fondé
en 1782, par ordre du margrave Alexandre. Site charmant,
entouré de jolies habitations. Près de là est le château de Lui-
senburg, ainsi nommé du séjour qu'y fit la reine Louise de
Prusse, femme de Frédéric-Guillaume III.
ALEXANDRA, fille de Priam et d'Hécube, appelée plus
souvent Cassandre. (V. CASSANDRE.)
ALEXANDRA, fille d'Hyrcan II, épousa Alexandre, fils d'A-
ristobule II, dont elle eut deux enfants, Aristobule et Mariamne.
Après la mort de son beau-frère Antigone, elle força son gen-
dre Hérode à nommer grand-prêtre son fils Aristobule, âgé de
17 ans. Elle voulut même faire proclamer roi ce dernier rejeton
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